Une maison des parents au Jardin des Deux Rives, à Strasbourg Projet de fin d’études, septembre 2017 - Valentine Delarchand
Enseignant - Olivier Gahinet ENSA Strasbourg - UEM221A04 Architecture et architecture
Une maison des parents au Jardin des Deux Rives, à Strasbourg
Introduction
Thème Sujet
/ enjeux
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A l’échelle de la ville A l’échelle du quartier A l’échelle de la parcelle Approche problématique
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Fabrication du projet
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Hypothèses + Retours d’expérience Expérimentations Programme
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introduction
Afin de conclure mon cursus en architecture et avec la latitude qui nous est donnée dans le choix du sujet et du site dans ce projet de fin d’étude, j’ai choisi de traiter un sujet sensible : l’hospitalisation des enfants. J’avais déjà entendu parler de la “Maison des Parents” lorsque, dans les années 1990, un projet a réuni ma maman et ma grand mère. En effet, l’association “Les Géraniums”, devait déménager pour proposer plus de chambres, au centre-ville de Strasbourg. L’une, bénévole à l’association, et l’autre, étudiante en démographie, ont alors mené des réunions de travail et des enquêtes, afin de définir les besoins et l’emplacement le plus propice de ce projet. C’est donc assez naturellement que j’ai choisi de traiter cette thématique.
Thème Ce type de projet propose du logement mais aussi un équipement, ce qu’il m’intéressait de traiter en parallèle, afin de mettre à profit l’ensemble de mes connaissances acquises au cours de mon cursus. D’autre part, mon souhait était de travailler localement, afin de maîtriser et d’appréhender au mieux mon site. Ainsi, j’ai choisi de travailler à Strasbourg.
Sujet Dans cette optique de travailler au plus près de mon site et de mon sujet, j’ai décidé de mettre à profit mon semestre, et d’intégrer une Maison des Parents : la Maison Ronald McDonald, à Hautepierre. Cette immersion en bénévolat hebdomadaire m’a permis de comprendre au mieux le fonctionnement d’une Maison des Parents, de me confronter à la réalité, de poser toutes les questiones nécessaires à l’avancement de mon projet, de percevoir les finesses du travail architectural à mettre en place, de prioriser certains espaces, de me familiariser avec cet univers et de comprendre les besoins des usagers. La rencontre avec les familles, mais aussi les discussions avec l’équipe de la Maison, les bénévoles, la direction, les veilleuses de nuit, le personnel d’accueil, a enrichi mon projet de multiples façons.
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enjeux A l’échelle de la ville Il existe d’ores et déjà deux structures d’accompagnement des familles des malades à Strasbourg. L’une se trouve dans le quartier de Hautepierre, à côté de l’hôpital du même nom. L’autre structure est gérée par l’association “Les Géraniums”, à côté du Nouvel Hôpital Civil, dans le Centre-Ville. La clinique Rhéna, qui a fait son ouverture courant 2017 proche de la frontière, au Jardin des Deux Rives, à Strasbourg, réunit les cliniques St Odile, Adassa et Diaconat. L’ampleur du projet (30 000m2) et les nombreux financements engendrent la présence d’équipements de soin qualitatifs et de pointe, favorisant la venue de malades depuis la région Grand Est et les régions voisines. En effet, la clinique dispose d’un pôle mère-enfant, d’une maternité, mais aussi d’équipements spécifiques dans de nombreux domaines, et attire de nombreux spécialistes. D’autre part, on constate que la présence des parents et de la famille autour de l’enfant malade est une nécessité. Les Maisons de Parents proposent d’accueillir ces familles, pour la durée de la maladie, au plus près de leur enfant. La réponse à cette nécessité de logement spécifique et d’équipements adaptés pour vivre le plus normalement possible n’est que partiellement résolue, notamment à côté de cette nouvelle clinique. La création d’une Maison des Parents, à côté de la clinique Rhéna à Strasbourg, permet de pallier à ce manque. Il a donc rapidement semblé important de proposer une Maison des Parents dans le secteur de la nouvelle clinique, en parallèle des autres équipements médicaux existants.
A l’échelle du quartier Lorsque l’on se rapproche du quartier, on constate qu’il est en pleine mutation. Depuis quelques mois, les efforts communs entre les villes de Strasbourg et de Kehl permettent de proposer un quartier dynamique, mixte en habitations, équipements, avec de nombreux commerces et transports en commun. Le quartier du Jardin des Deux Rives est agréable à vivre et relativement facile d’accès depuis le Centre-Ville, notamment depuis que le tramway permet de s’y rendre, depuis avril 2017. Outre l’installation de la clinique Rhéna, c’est toute la circulation qui a été modifiée, une maison de la santé et des résidences se sont installées, on y trouve également des écoles, une maison de retraite, des commerces, un centre équestre... Et beaucoup d’autres projets sont en phase de travail sur ce quartier. Le choix de la parcelle, à l’arrière de la Clinique, en face de la Maison Médicale, de l’autre côté de la rue pour créer “une coupure” aussi bien visuelle que physique avec les équipements médicaux, a semblé une option intéressante. Ainsi, les familles de malades peuvent aller à l’hôpital très rapidement, sans pour autant se trouver dans l’enceinte du bâtiment. Cela permet également de proposer des équipements accessibles au reste du quartier, sans influer sur le fonctionnement de la Clinique.
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enjeux La zone est relativement boisée et arborée, sans variation de hauteur notable, étant donné la proximité du Rhin. Le quartier est d’ailleurs bordé à l’Est par le Rhin et à l’Ouest par le Canal du Rhône au Rhin. Le quartier n’est pas très dense. Il est composé de bâtis divers, des formes et de hauteurs variées, d’époque et aux programmes hétéroclites. La Clinique Rhéna est relativement imposante, avec ses 10 niveaux, et le reste du quartier est plus bas, en R+3 ou R+4 généralement. Deux petites églises se trouvent proches de la parcelle, dont l’une a proximité immédiate au Sud.
le Rhin
Le tramway dessert la parcelle de façon efficace. La ligne ouverte en avril 2017 propose de nouveaux arrêts sur la ligne B strasbourgeoise, permettant d’aller jusqu’à Kehl. La parcelle de projet est désservie par un arrêt à une cinquantaine de mètres. On note également la proximité immédiate de la maison de la Santé et de la Clinique, au delà de l’avenue du Rhin, à l’Ouest de la parcelle. Beaucoup d’emplacements de stationnement sont proposés autour du site. On trouve également des restaurants et des logements au Nord de la parcelle, mais aussi au Sud, au delà de la route du Rhin.
Strasbo
urg
zone résidentielle
&
/
ä
hl & Ke
Ecole du Rhin
= Maison de la Santé
P
= P
:
Clinique Rhéna
h
zone résidentielle
P
0
100
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enjeux A l’échelle de la parcelle En étant à hauteur du site, on perçoit la disparité du bâti, mais aussi le fait que les deux artères principales sont relativement bruyantes, notamment sur l’avenue du Rhin. On constate une percée vers le Jardin des Deux Rives que l’on peut conserver pour la perspective qu’elle offre. D’autre part, l’église au Sud de la parcelle est vraiment proche. Il semble nécessaire de conserver un recul suffisant entre les bâtiments projetés et cette dernière afin qu’ils aient suffisamment de place chacun pour se développer indépendamment. Enfin, le tramway nouvellement arrivé génère des flux importants, et crée une dynamique importante dans le secteur. Le site choisi est propice à l’installation d’une Maison des Parents, par les attributs dont il dispose et les potentialités qu’il offre, bien que sa géométrie et le bâti l’entourant ne soient pas forcément simples à gérer. On peut conclure par le fait que l’exploration des caractéristiques du site nous a permis de percevoir ses points faibles et les points forts., afin d’en tirer parti pour le projet.
Stras
bour
g
&
arrêt de tram au nord de la parcelle = gérer les flux qui peuvent la traverser
hl & Ke
= Maison de la Santé
= :
Clinique Rhéna
h 0
100
vue sur la Maison de la Santé et la Clinique Rhéna, depuis la parcelle
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enjeux Approche problématique
Hypothèse :
Cette analyse aux différentes échelles a permis de comprendre le site et ses alentours, les enjeux qu’ils proposent. Le programme de Maison des Parents abrite du logement, des espaces communs, mais aussi des espaces publics afin de connecter le site avec le quartier qui l’abrite. La volonté première est de proposer des lieux de vie, “comme à la maison”, afin que l’enfant malade et sa famille soient le plus rassurés possible, durant cette période transitoire plus ou moins longue. En effet, il n’est pas simple d’apprendre que son enfant est malade, et d’autant plus de devoir quitter son foyer et ses repères en ces temps difficiles. La maladie fait peur, et l’enfant est rassuré de savoir qu’il pourra avoir un parent, les deux, voire toute sa famille à ses côtés. La volonté de ce projet est alors de proposer des espaces personnels pour que la famille se retrouve, mais aussi des lieux de partage, mutualisés, afin d’aider ces familles et qu’elles soient solidaires entre elles et puissent avoir un lien avec les associations et l’administration interne aux Maisons des Parents.
> 50 kms
L’objectif est de proposer une qualité de vie et de partage, non loin de l’hôpital, sans pour autant y séjourner. On aborde ainsi le travail selon l’angle suivant : Solution envisagée :
« Comment un programme mixte d’équipement et de logements peut permettre de faciliter la difficile période de la maladie d’un enfant ? » tous les jours
Solution privilégiée :
100 mètres
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// fabrication du projet
“L’hospitalisation de notre enfant a été une période très difficile pour nous... mais heureusement qu'il existe de telles structures pour pouvoir accompagner nos enfants hospitalisés”
“Le soutien des équipes et entre les familles, la communication et l’hébergement de la Maison des Parents nous ont aidé à vivre cette étape difficile de la vie de notre fille”
Hypothèses + Retours d’expérience “Proposer des logements pour les enfants en hôpital de jour serait bienvenu... Afin d’éviter de devoir faire des allers-retours successifs... étant donné que l’on ne peut pas rester à l’hôpital” “Les espaces où l’on se retrouve doivent avoir la capacité d’accueilir tout le monde si l’on veut, ou bien chacun individuellement si l’on souhaite de l’intimité”
“On ne va dans la chambre que pour dormir. Pour le reste, la Maison est bien faite : on se retrouve pour regarder une émission ou pour déjeuner, les bénévoles proposent des activités pour les enfants dans les salles de jeux et les parents peuvent se retrouver dans le patio pour discuter autour d’un café...”
“Les rencontres dans les espaces communs avec les autres familles permet de percevoir comment elles vivent l’épreuve de l’hospitalisation et de relâcher un peu la pression...”
Les chambres sont petites. Il serait bien de proposer des lits supplémentaires dans certaines chambres, afin de ne pas déplacer le mobilier à chaque fois que l’une de nos filles décide de venir passer une semaine à la Maison des Parents.”
“la Maison est une ‘grande collocation’, qui nous permet d’être au plus près de notre enfant, tout en nous permettant des petits moments d’évasion”
Le bénévolat hebdomadaire à la Maison au Fond du Coeur m’a permis de saisir les besoins spécifiques de ce type de programme, notamment grâce à des discussions avec les usagers de la Maison : parents, membres de l’administration, bénévoles. Ces discours proposent d’émettre des hypothèses sur les typologies des logement, à proposer, le rapport à gérer entre les espaces communs et les espaces privé et la flexibilité des espaces à mettre en place.
Typologies
Il faut évidemment proposer des chambres avec sanitaires pour les familles des enfants malades. Dans l’idéal, la chambre est composée d’un bureau, de rangements, d’un grand lit, d’un lit simple pour les éventuels frère/soeur ou autre membre de la famille, et d’une salle d’eau. D’autre part, la question est soulevée de proposer des logements fonctionnant indépendamment. En effet, on évoque l’idée de proposer des logements pour les infirmières de la Clinique ou pour les familles et les enfants hospitalisés de jour. On comprend qu’ils ne peuvent être logés dans la Maison des Parents pour des raisons juridiques et techniques. Ainsi, avoir un logement sur le même terrain pourrait leur permettre de bénéficier des communs de la Maison des Parents, tout en ayant un logement dédié, libre de toute contrainte.
Rapport entre espaces communs et privés
D’autre part, on propose de dire que la Maison des Parents fonctionne selon un principe : les espaces privés, les chambres notamment, sont a minima. Elles disposent de quoi dormir et se laver. Tout le reste des espaces est proposé dans des locaux communs, comme les salons, les lieux de restauration, etc. Ainsi, les espaces communs sont vastes, privilégiés, afin de créer du lien entre les familles. Ces espaces de rencontre permettent de se retrouver, de discuter, de partager, afin de tenir dans les moments difficiles mais aussi de fêter les bonnes nouvelles, de profiter du quotidien pour rendre ces moments plus faciles à vivre. C’est aussi dans ces lieux qu’ils peuvent profiter des activités proposées par les bénévoles et les membres de l’administration de la Maison, des évènements ponctuels comme une séance de cinéma ou encore de lieux plus calmes, comme une bibliothèque.
Flexibilité des espaces
Enfin, les espaces sont modulables. Il est nécessaire que la Maison puisse s’adapter à différentes compositions familiales : des parents seuls, deux parents, les grands-parents, les oncles, les tantes, les frères et soeurs, les visiteurs qui peuvent venir ponctuellement. Les maladies peuvent être longues, et, pour ne pas trop perturber la “vie normale”, notamment le travail des parents ou la scolarisation des autres frères et soeurs, il est possible qu’une chambre soit réservée à une famille mais que les membres y séjournant changent d’une semaine à l’autre. De cette façon, les chambres doivent permettre de loger 2 à 5 personnes, selon les cas. Les espaces communs doivent également permettre de se retrouver en petit ou grand comité, selon les occasions et les envies de chacun. Les salons sont grands mais proposent des endroits plus intimes, la salle à manger dispose de tables plus ou moins grandes et de cloisons modulables pour se réunir en famille ou avec toutes les personnes présentes. Le projet doit permettre de faire coexister différentes échelles, différentes qualités de lieux pour répondre à la problématique programmatique.
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// fabrication du projet Expérimentations Après l’analyse du site, les hypothèses de projet et les entretiens avec les usagers, la mise en place de la phase de réflexion sur la forme appropriée à donner au bâti, selon le quartier qui l’entoure et les volontés architecturales visées, est lancée. Au vu du programme, le bâtiment a pour vocation d’être discret, de ne pas s’imposer, afin que les familles puissent vivre aussi normalement que possible au sein de l’établissement, proche de leur enfant. Les tentatives de formes, d’après la méthode de la “figure” sont multipliées, en croquis et en maquettes. La figure permet de proposer une forme, une longueur, sans pour autant imposer d’épaisseur à l’ensemble. Cette méthode a la capacité de formaliser un ensemble sans entrer tout de suite dans les plans en épaisseur, afin de comprendre le modèle le plus adéquat au site et au programme, pour le développer par la suite, avec plus ou moins de liberté. La multiplication des essais formels permet de créer un “catalogue” de propositions, afin de comprendre comment le meilleur fonctionnement pouvait se mettre en place : plutôt en étant tourné vers l’extérieur ? en cadrant la parcelle ? en s’accolant à l’église ? en bordant un côté et occupant le centre du reste du site ? en un bâtiment continu ? en plusieurs bâtis dispersés ? Les questions se multiplient et les réponses viennent rapidement : il est nécessaire d’être relativement centré vers l’intérieur de la parcelle pour gagner en intimité mais en gardant des ouvertures sur l’extérieur pour permettre aux usagers de se sentir intégré dans le quartier. Il faut marquer les angles, sans pour autant gêner l’église, peut être créer un parvis pour cette dernière, se “protéger” de la route du Rhin, créer une percée vers le Jardin des Deux Rives et gérer les flux générés par le tramway et la station. Le choix est pris de marquer les angles Sud/Ouest et Nord/Est. Ces bâtiments formant des “L” permettent de créer une cour intérieure, proposant au projet d’être “centré”. Pour autant, cette cour n’est pas fermée entièrement au public. Les bâtiment sont délimités du Nord au Sud par les limites parcellaires, et d’Est en Ouest par une limite imaginaire pour entrer en tension avec l’église au Sud du site. Ainsi, la forme générale est définie selon la figure qui suit :
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// fabrication du projet Programme
Logements de la Maison des Parents
30 m
2
4-5 pers.
40 m2
Le projet permet aux familles de disposer d’un hébergement personnel, mais aussi de grands espaces communs, pour les activités et la vie avec d’autres familles dans la même situation. Les logements sont prévus pour plusieurs types de composition familiales, mais restent de dimension modeste. L’accent est ainsi porté sur les espaces communs, le partage et la rencontre.
4-5 pers.
D’autre part, le programme propose de s’ouvrir sur le quartier, afin que les familles, venues pour une durée qui varie selon l’évolution de la maladie, puissent s’y intégrer. De ce fait, une bibliothèque, un auditorium et des salles associatives sont proposés dans le programme.
2-3 pers. 2-3 pers.
Logements des infirmières / hôpital de jour
T2
Le projet se décompose alors en plusieurs entités :
55 m2
90 m2 (duplex)
2 pers.
4 pers.
T4
Communs de la Maison des Parents
collectifs familiaux collectifs familiaux
administration
- les logements de la Maison des Parents : espaces privés dédiés aux familles - les logements des infirmières : espaces privés dédiés aux infirmières ou aux familles et malades en hôpital de jour - les communs de la Maison des Parents : espaces collectifs dédiés aux familles + administration - les collectifs de la Maison des Parents et du quartier : espaces collectifs accessibles aux familles et aux habitants du quartier Le projet reste relativement bas, par la volonté de rester discret et de s’ancrer dans le quartier. Ainsi, il sera en R+1 et R+2. Les espaces accessibles au public sont marqués et traités de telle sorte à ce que les flux passent par ces zones. A l’inverse, les logements sont proposés avec une entrée par le centre de la parcelle, afin d’avoir de l’intimité. Les logements des infirmières sont de petites villas accessibles par le centre de la parcelle, avec un jardin. Les cellules de logement de la Maison des Parents sont desservies par une circulation côté rue. Cela leur permet d’être tournées vers le coeur de la parcelle. On trouve également des terrasses en toitures, publiques ou privées selon les cas.
administration
Collectifs de la Maison de Parents et du quartier
salles associatives
collectifs Maison des parents et quartier
bibliothèque salle de projection
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Les Maisons des Parents sont des lieux où les familles se rencontrent, partagent leur quotidien entre elles mais aussi avec des accompagnants et des associations. Le projet de la Maison des Parents au Jardin des Deux Rives permet de pallier le manque de logements et de locaux communs dévolus à l’accompagnement des familles des malades, à côté de la nouvelle Clinique Rhéna, à Strasbourg. L’objectif est de proposer des logements et des espaces communs qualitatifs afin de rendre ces moments de vie un peu plus supportables pour les familles des malades. Le dispositif offre de faciliter la vie des familles mais aussi de reconnecter la parcelle avec l’ensemble du quartier, grâce à des programmes destiné à la fois aux familles de malades, mais aussi à tous les usagers du quartier.