Le Journal de la Foire de Châlons du 31 août 2024

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Première soirée et premiers éclats de joie devant la scène. Des gens heureux, des enfants souriants, des familles enjouées... Les concerts sont un moment fort de la Foire pour les milliers de personnes qui y parcourent les allées. Aurélien Laudy

Les élus locaux  face au malaise démocratique Page IV

POLITIQUELOISIRSAUTOMOBILE Conseils de champions  pour être un as aux fléchettes Page XI Des voitures dévoilées en avant­première Page XIV

ÉVÉNEMENT

Carrefour de stars lance la série de concerts

La radio Champagne FM a animé la première soirée de cette Foire avec cinq artistes présents pour «un plateau de radio» avec trois à quatre chansons par artiste, devant des centaines de personnes. De quoi chauffer la foule en ce premier jour.

Certains visiteurs ne viennent à la Foire que pour les concerts ou profitent d’une partie de la Foire avant le concert. C’est en tout cas un rendez­vous quotidien majeur.

Texte: ALEXIS BOUZIN

Àtrois dodos de la rentrée scolaire, nombreuses étaient les familles réunies devant la scène pour profiter des concerts de Champagne FM avec son désormais traditionnel Carrefour de stars. Le public était clairsemé mais les personnes présentes ont eu le privilège de profiter de cinq concerts en un avec des artistes de renom : Stéphane, Aliocha Schneider, Héléna, Jérémy Frérot et Eddy de Pretto. Le tout pour la modique somme de sept euros. Les animateurs de la radio, Jess et Ruben, ont chauffé le public et assuré les intermèdes avec

l’énergie qu’on leur connaît. La chanteuse  Stéphane a débarqué la première sur la scène. « C’était intense. J’ai adoré jouer ici et j’aime beaucoup cette région », confie­t­elle sur le chemin des coulisses. Parmi ses trois titres chantés, Ma chérie est celui qui était le plus connu, parce que le plus joué en radio. La femme originaire de Suisse vient de fêter ses 28 ans et savoure son moment avec une notoriété ascendante. « J’étais un peu en jetlag parce que j’ai atterri du Québec ce matin mais le public m’a donné de l’énergie », a­t­elle glissé hier soir après sa prestation. Elle n’a pas manqué de donner rendez­vous au festival La Poule des champs qui se tient les 13 et 14sep­

«C’était intense. J’ai adoré jouer ici  et j’aime beaucoup  cette région» Stéphane, chanteuse

tembre prochains à Aubérive et il reste quelques places pour cet événement qui affiche très souvent complet.

Aliocha Schneider a pris la suite de Stéphane avec un rythme plus lent mais une dextérité appréciable à la guitare. À défaut de danser, les oreilles attentives ont apprécié sa performance. « Musicalement, c’est d’un bon niveau. J’apprécie », com­

mente une personne du milieu musical dans le public. Quand vient le tour d’Héléna, les jeunes filles du premier rang sortent leurs pancartes illuminées. La demifinaliste de la Star Academy 2023 fait son effet. Puis arrive le temps des «guests» Jérémy Frérot et Eddy de Pretto. Leur expérience de la scène leur permet de dégager une énergie plus importante et de solliciter le public à coup d’interventions au micro. L’ancien membre du groupe Fréro Delavega est si à l’aise qu’il fait ses balances en direct et commence avec son titre en solo. Moment de nostalgie quand il joue ceux de son ancien groupe.

Ce soir, retrouvez  THE VOICE à 20 h 30 ....................................................

Jess et Ruben concoctent ensuite une surprise à leur collègue Manu, invité à traverser la foule sur un bateau pneumatique. Quelques minutes plus tôt, le nouveau de la «famille», Jules, venait d’être intronisé. Eddy de Pretto, capable de remplir des grandes salles à lui tout seul, invite la foule à danser. Une dose de bonheur en cette fin d’été.

Carrefour de stars, c’est aussi de la promotion. D’abord des artistes qui font l’actualité en ce moment mais aussi des partenaires. Entre distribution de goodies et présentations, certains sont servis. Ici, l’entreprise Lagache profite d’un moment de lumière.

3 QUESTIONS À...

EDDY DE PRETTO ARTISTE

« C’est ma plus grosse tournée»

Comment vous sentez-vous avant de monter sur scène?

Ça dépend des jours, de l’énergie mais on essaye d’être le plus

disponible et le plus ouvert pour partager un maximum de choses avec les gens.

Comment avez-vous construit votre album Crash Cœur?

J’ai beaucoup écrit sur les sentiments, sur l’amour, pour  se reconnecter à ses propres émotions.

J’avais plusieurs chansons qui parlaient de la même chose, d’un cœur abrasif donc j’ai choisi une tonalité directe. C’est un amour tendre mais à trouver, parfois tordu. Je vis très bien cette

tournée. Nous avons commencé en février et on va jusqu’à l’été 2025. Il y a encore vingt Zénith et un Bercy.

C’est ma plus grosse tournée en termes de dates et en durée. Je suis grave content.

Pop star fait son retour, un petit commentaire ?

Je suis très content, c’est la première fois que je suis juré dans une émission. On va voir comment ça va être reçu. J’ai hâte.

Propos recueillis par ANTONIN LHUILLIER

Avant de se produire à La Poule des champs, Stéphane a fait une halte à Châlons­en­Champagne.  Ceci quelques heures après avoir atteri de son voyage au Québec.

Plutôt familial et jeune, le public du Carrefour de stars tient ses promesses. Les mêmes passionnés sont au premier rang et les parents hissent leurs enfants sur leurs épaules.

Jérémy Frérot se trouve désormais seul sur les scènes où il est monté avec le groupe les Fréro Delavega. Une autre ambiance mais une voix toujours aussi singulière.

POLITIQUE

Les élus locaux s’estiment épargnés par la défiance des Français

Aujourd’hui encore, se déroule pour la deuxième et dernière journée, le Carrefour des collectivités territoriales où jusqu’à 1500 élus et agents sont attendus. L’occasion d’interroger nos représentants sur leurs solutions afin de sortir les Français de leur profonde défiance à l’égard du personnel politique.

La crise de confiance touche les institutions comme les élus, selon la dernière vague de l’enquête électorale Ipsos pour Le journal  Le Monde, la Fondation Jean Jaurès, le Cevipof et l’Institut Montaigne publiée ce vendredi 30août, qui confirme de précédentes enquêtes. 85% des jugements sur les responsables politiques sont négatifs. Hier, lors de la première journée du Carrefour des collectivités organisée par l’association des maires et présidents d’intercommunalités de la Marne, forcément, il était question de politique. Et pas seulement parce que la France n’a pas de gouvernement opérationnel depuis le16juillet!

Un constat est unanimement partagé par les élus interrogés: la défiance des citoyens n’atteint pas de la même manière les différentes strates de représentants.

« On est à portée de baffes ou d’engueulades pour reprendre  des expressions connues»

Sébastien Mirgodin, conseiller départemental

«Les élus locaux sont épargnés», assurent de concert Bernard Weiler, le maire de Villers­Allerand, située dans l’agglo rémoise, et Didier Pinçonnet, adjoint au maire à Rilly­la­Montagne. Comment expliquer cette différence de traitement? «Nous ne sommes pas marqués politiquement et nous sommes des élus de terrain.» «On est à portée de baffes ou d’engueulades pour reprendre des expressions connues», confirme Sébastien Mirgodin, conseiller départemental et élu d’opposition à la ville de Vitry­le­François.

«On a cette culture du compromis, de l’échange», avance le maire de Villers­Allerand, «on est sur du gagant­gagnant dans l’intérêt collectif», assure Didier Pinçonnnet. Qui poursuit en souriant: «Je pense qu’on peut dire qu’on fait citoyen 2e

Les élus locaux mettent en avant la culture du compromis, du dialogue et la proximité pour répondre aux attentes de leurs administrés. Aurélien Laudy

langue!» Une manière d’exprimer que les élus doivent être à l’écoute, comprendre les attentes et que même si c’est impossible de satisfaire tout le monde, en faisant preuve de pédagogie, on arrive à se faire entendre.  «On a les pieds sur terre et la tête sur les épaules», affirme quant à lui François Collart, le maire de Suippes. Et le maire de Villers­Allerand de glisser une anecdote: «Un jour, un habitant m’a téléphoné parce qu’il avait une fuite de sa toiture. Je ne suis pas plombier! Et pourtant, c’est moi qu’il a appelé.» Des maires en première ligne donc.

EXEMPLARITÉ ET HONNÊTETÉ  SONT INDISPENSABLES Alors comment remédier à cette crise démocratique? Pour Sébastien Mirgodin, il est impératif, chacun à son niveau, de faire preuve  «d’exemplarité et d’intégrité». «Cela me paraît indispensable», estime lui aussi Jacques Jesson, maire de Saint­Martin­

sur­le­Pré et président de l’agglo de Châlons. Sébastien Mirgodin reprend:  «On a vu des débats à l’Assemblée nationale qui n’étaient pas dignes, il y a aussi des partis politiques et leurs représentants qui sont mêlés à des affaires.» Jacques Jesson, dans sa méthode, cite les réunions publiques trimestrielles qu’il organise:  «On a entre 80 et 120 habitants qui se déplacent sur 800. C’est l’occasion de présenter nos projets, de dresser un état des lieux de ceux en cours, d’écouter les questions, d’entendre les remarques et les doléances.»

LES MÉDIAS, COMME SOURCE DE MAUX

Les élus n’y vont pas avec le dos de la cuillère quand il s’agit de vilipender les médias. «Je pense que les chaînes d’info en continu comme BFM, Cnews, font beaucoup de mal à la démocratie, souligne le maire de VillersAllerand. Aujourd’hui, c’est très facile de faire du sensationnel et c’est le gros problème.» Il souhaiterait qu’il y ait davantage de nouvelles positives qui soient données. Comme d’autres, il pointe également le rôle néfaste des réseaux sociaux où les fake news sont légion. «Même dans nos petits villages, parfois les gens, derrière leur écran, nous envoient de ces commentaires…»

«Effectivement, l’idée n’est pas d’avoir raison tout seul, mais de savoir convaincre le public», confirme Sébastien Mirgodin. Pour lui, que des responsables arrivent à des hautes fonctions, en l’occurrence Emmanuel Macron à la présidence de la République, sans n’avoir jamais été élu auparavant, relève de l’anomalie démocratique, sans remettre en question le suffrage universel naturellement. Il ne serait pas non plus opposé à une limite d’âge qui pourrait éviter aux élus de s’accrocher à leur mandat. Le recours au référendum? Jacques Jesson craindrait que des acquis, comme l’abolition de la peine de mort par exemple, soient remis en cause. Le maire de Suippes incite les responsables nationaux à se rendre «davantage sur le terrain afin d’aborder les réelles préoccupations de la population. Et que les visites ne soient pas forcément médiatisées». Dit plus explicitement, l’objectif consiste à plancher sur les dossiers, pas que chacun fasse sa communication. Et il reconnaît qu’autant du côté des services de l’État que des parlementaires marnais, il sait pouvoir compter sur eux. «Est­ce que notre recette à l’échelon locale composée de pédagogie, compromis et proximité, est transposable au plus haut niveau, je n’en sais rien», avoue le maire de Villers­Allerand mais il veut tordre à une idée reçue: les politiques travaillent énormément et sont impliqués malgré ce que peuvent en penser les Français.

POLITIQUE

Les jeunes élus ambassadeurs auprès de Yaël Braun­Pivet

Les jeunes élus étaient aux premières loges, ce vendredi matin à l’arrivée de la présidente de l’Assemblée nationale. Un moment dont ils se souviendront longtemps.

Les enfants ont aussi droit à leur Foire. Et pas n’importe lesquels. Sept élus du conseil municipal des enfants (CME) de la Ville de Châlons­en­Champagne étaient aux premières loges, ce vendredi 30 août. Non contents d’être devant le ruban au moment où il a été coupé, deux d’entre eux ont eu le privilège, à ce moment­là, de remettre un bouquet de fleurs à Yaël Braun­Pivet, présidente de l’Assemblée nationale. Ils ont aussi pu échanger quelques mots avec cette personnalité politique de premier plan.

Après l’inauguration, les jeunes élus  se sont rendus au village des sports

«C’était un moment mémorable. Elle nous a demandé qui on était», témoigne Kaniskan, 11 ans, qui va faire sa rentrée en sixième au collège Duruy, et qui dit avoir ressenti  «de la joie». Benjamin, 11 ans, était aussi à côté de celle qui occupe le perchoir: une  «fierté» pour lui.  «La présidente était contente. Elle nous a dit merci, et nous a demandé si on avait des projets», raconte le garçon qui va intégrer la sixième au collège Jean­Moulin de Saint­Memmie. Enoah, 10 ans, rentre en CM2 à l’école Malraux: «L’inauguration était bien. C’est bien que les garçons aient été choisis pour donner le bouquet. Des fois, on est un peu mis de côté juste pour les photos. Là, c’est gentil qu’ils aient pu lui parler. La Foire met de la joie à Châlons: elle permet de faire des activités sportives facilement.» Roa 10 ans, qui arrive en 6e au collège Nicolas­Appert, se dit «contente d’être élue au CME, sinon je

Kaniskan et Benjamin ont pu être pris en photo avec Yaël Braun­Pivet. Kévin Monfils

n’aurais pas pu voir la cérémonie d’inauguration.»

«C’EST COMME PLEIN DE MAGASINS» Après l’inauguration, les jeunes élus se sont rendus au village des sports, organisé par le Comité départemental olympique et sportif (CDOS), la Ville de Châlons, le Mouvement associatif de Champagne­Ardenne et le district Marne de football. Les enfants se sont essayés au tir à l’arc, au memory et au foot pétanque. Vanesa, 11 ans, va en 6e au collège Duruy. Elle vient de faire du memory:  «C’était bien et sportif. C’est un peu stressant. Je suis déjà venue plusieurs fois à la Foire avec l’école. Je viens m’amuser, plutôt par le sport.»

Victoire, 10 ans, raconte venir «pour les concerts» : «J’ai assisté au concert de Clara Luciani en VIP. Cette année, je vais voir Bigflo et Oli. Je ne viens pas souvent à la Foire, mais quand je suis là, j’en profite en restant toute une journée et en me baladant.»

Enfin Lisa, 10 ans, va effectuer sa rentrée en 6e au collège Perrot­d’Ablancourt:  «Les stands de la Foire, c’est comme plein de magasins. J’aime bien tous les artistes proposés en concert cette année. Comme élus du CME, on montre l’exemple pour les autres enfants, en leur expliquant et les aidant sur les jeux de la Foire.» Les enfants ont ensuite profité du parcours nutrition avec le Crédit agricole, et de la ferme pédagogique.

AU FIL DES STANDS

LA FILE D’ATTENTE pour faire du tir à l’arc ne désemplit pas. Au stand du comité départemental de tir à l’arc, beaucoup de monde se succède pour s’essayer à la discipline olympique. Les deux cibles étant disposées à cinq petits mètres du tireur, l’exercice plaît surtout aux enfants. Vous pouvez retrouver le stand juste a côté de celui de la FFF.

DANS LE VILLAGE OLYMPIQUE, on célèbre et on s’initie aux sports paralympiques. Ici,  le public peut assister à des démonstrations de foot fauteuil et de cécifoot. Pour cette dernière discipline, tout un chacun peut enfiler un bandeau occultant la vue et se laisser guider par des animateurs tapant dans leurs mains, balle au pied bien sûr.

LE TEMPS EST LOURD en ce jour d’ouverture de foire. Rien de tel qu’une bonne glace à l’italienne pour se rafraîchir. Situé devant l’espace congrès, le stand de glaces Becel fait le plein de clients. Si certains optent pour un cornet audacieux à base de Nutella et de chocolat blanc, beaucoup restent sur des classiques intemporels : vanille­fraise.

QUI DIT FOIRE, dit obligatoirement démonstrations. Situé devant le restaurant L’Ours noir, le stand Nickel Car Auto propose des solutions pour les rayures et marques sur la peinture d’une voiture. Ici, on n’hésite pas à mettre un grand coup de pierre dans un capot, et à le rayer au cutter. À l’aide d’un stylo solvant la peinture, l’entaille devient rapidement invisible. Magie!

KÉVIN MONFILS

EMPLOI

Au parc des expos, on peut aussi venir pour trouver du travail et ce n’est pas sorcier!

Comment s’y prendre, qui contacter et même… Que faire? Trouver un travail ou une formation n’est jamais évident. La Foire ouvre le champ des possibilités et réunit de nombreux acteurs au même endroit. Pratique.

CV sous le bras, bien habillé et bien coiffé: vous êtes sous votre plus beau jour pour candidater à un nouvel emploi. Pour une reconversion ou pour trouver sa voie en fin d’études, la Foire de Châlons offre un éventail de possibilités. Ce ne sera peut­être pas aussi simple que de «traverser la rue» mais en traversant une allée… Qui sait?

Une fois sur la Foire, il n’y a même pas forcément besoin de marcher bien loin pour toquer à la porte de l’emploi. Rendez­vous jusqu’à la boîte aux lettres de la région Grand Est. Glissez­y votre CV et le tour est joué.

À la SNCF aussi,  on peut décrocher un emploi en postulant sur la Foire

Dans les jours à venir, la collectivité reviendra vers vous avec des offres adaptées à votre profil. Surveillant au contact des lycéens, paysagiste, cuisinier, assistant documentaliste, dans l’administratif… En bref, un panel bien large d’emplois et d’apprentissages. Plutôt branchés par une offre en particulier? Scannez le QR code de la boîte aux lettres et multipliez vos chances en postulant directement, que vous soyez diplômés ou non.

LE BTP, LE TRANSPORT… AUTANT DE SECTEURS QUI N’ATTENDENT QUE VOS CV Car des secteurs qui recrutent, on n’en manque pas. Dans le village des métiers, le secteur des bâtiments et des travaux publics re­

Sur le stand de la Région, même pas besoin d’afficher son plus grand sourire. Il faut seulement glisser son CV dans une boîte aux lettres et laisser le destin faire.

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DES FORMATIONS EN VEUX-TU EN VOILÀ

Le bac en poche, ou pas, ce n’est pas toujours facile de savoir où on veut aller. Le mieux, quand on est perdu, c’est d’aller à la pêche aux infos. Plutôt que de passer des heures sur internet, passez une demi­heure sur la Foire. Plusieurs centres de formation sont là pour répondre à vos questions et chacun regorge de propositions. Chez Alméa, au village des métiers, des alternances vous attendent. « Il faut passer et si le profil colle, on invite évidemment à postuler », renseigne Audrey Maljean, coordinatrice de la communication du centre de formation châlonnais. Plutôt motivé par la fibre sociale et l’aide aux autres? L’institut régional du travail social, basé à Reims, offre des possibilités en niveau post­bac vers treize métiers dans l’enfance, le handicap, la protection judiciaire… « On recrute de 17 ans jusqu’à plus de 50ans», affirme l’organisme.

face, idem, mais dans le secteur des transports. Cariste, agent magasinier… « Le secteur recrute vraiment serez formés et vous pourrez monter les échelons dans un secteur qui peine à recruter. Et ça se fait de plus en plus.

beaucoup», insiste Aftral, entreprise du secteur. L’avantage, c’est que, même sans expérience, vous

À quelques pas de là, à la SNCF aussi, on peut décrocher un emploi en postulant sur la Foire. Rendez­vous sur le stand qui longe les halls. À la clé? Un poste en CDI directement en tant qu’opérateur de production de fret. Vous ne serez donc pas aux commandes d’un train, mais sur le sol, pour le «tri des trains», comme on dit chez les cheminots. La liste est non exhaustive et s’allonge au fil des jours. Le mieux, c’est de tenter sa chance, d’y aller au culot.

CASSANDRA DUCATILLON

SÉCURITÉ

Un brancard sur roues à disposition de la Protection civile

Il n’y a pas une voiturette de golf à la Foire de Châlons mais deux! En plus de celle réservée au groupe resserré de la direction, il y a désormais celle de la Protection civile de Châlons­en­Champagne. Pour la première fois cette année, ce véhicule a été loué par l’organisme qui veille à la bonne santé des visiteurs et des exposants. Celui­ci compte deux sièges, un pour le conducteur et l’autre pour le soignant. Le brancard est fixé à la voiture au format réduit. « Ce sera plus facile pour le transport des victimes et pour leur confort », présente Siva Mourougane, président de l’antenne châlonnaise de la Protection civile.

UN BON POINT POUR TOUT LE MONDE

C’en est terminé des transports de blessés à bout de bras dans les très longues et souvent encombrées allées de la Foire. Les victimes les plus sérieuses seront transportées jusqu’au PC sécurité situé dans le hall 2. Un bon point pour tout le monde, secouristes, exposants et visiteurs.

Jeudi 29 août, le véhicule et les secouristes étaient prêts à intervenir à la Grande tablée. Catherine Bilocq

Reste désormais à l’utiliser le moins possible et le cas échéant à se frayer un chemin parmi la foule avec la « golfette » électrique. Cette location par la Protection civile est un essai sur cette Foire si particulière. Elle sera rendue après l’événement. Avec près de 250 000 visiteurs sur dix jours et quelque 765 exposants, une cinquantaine de secouristes aux vêtements orange et bleu sont nécessaires pour veiller à la bonne santé de chacun sur la Foire.

LA VOIX DE LA SNCF SUR LE STAND SNCF, DÈS LE MATIN « Eloignez­vous de la bordure du quai! » Simone Hérault, voix mythique de la SNCF, sera présente sur le stand animé par les équipes de SNCF Gares & Connexions. Elle proposera aux visiteurs, grâce à des ateliers, d’embarquer à bord de son métier singulier de « comédienne voix ».

DÉFILÉ DE HARLEY

DANS LES ALLÉES, À 14 H 30 «Je n’ai besoin de personne en Harley Davidson!» Bon, c’est peut­être vrai ailleurs, mais ici à la Foire, les motards ont besoin du public pour montrer leurs belles bécanes. Pour apprécier la mécanique et la puissance rutilante de ces deux­roues, rendez­vous en début d’après­midi.

DES CÉRÉALES DE CHEFS STAND CERESIA, DÈS 11 H 30

Des chefs restaurateurs des Armes de Champagne à L’Épine animeront des ateliers dégustation sur des réalisations culinaires à base de céréales. Quatre rendez­vous sont proposés dans la journée à 11h30, 13 heures, 16h30 et 17h30.

J’AI TESTÉ POUR VOUS

Le simulateur virtuel de peinture de carrosserie

Ce nouveau stand du village des métiers propose une immersion bluffante. L’exercice est plus compliqué qu’il en a l’air.

Le village des métiers a l’habitude de faire dans la simulation virtuelle. Il réitère cette année avec un nouveau stand: le simulateur de peinture de carrosserie! Et pour en parler, quoi de mieux… Que de le tester? C’est parti! Myriam Heuet, assistante socioéducative au centre Alméa formations de la Marne, me coiffe aussitôt d’un casque dont les larges et lourdes lunettes me font ressembler à E.T. Mais une fois immergé dans la réalité virtuelle, je ne me soucie plus guère de ce dont j’ai l’air, trop occupé à m’habituer à ce nouvel environnement. Me voilà donc immergé dans un tout nouvel espace de travail. J’ai en main un pistolet que j’agite devant moi: je vois l’engin qui bouge, mais ma main, elle, est invisible.

ÉTRANGE MOSAÏQUE COLORÉE Apparaît sous mes yeux (ou presque…) la pièce que je vais devoir peindre: un capot de voiture. Je choisis la couleur verte. Je ne ménage pas mes efforts et me mets à peindre consciencieusement la pièce de carrosserie. De bas en haut, de gauche à droite, et je repasse… Ce capot va pouvoir être mis en vente aussitôt sa peinture achevée, parole de testeur! Enfin, c’est ce que je crois… Car lorsqu’on me montre le résultat, je me trouve face à une étrange mosaïque colorée.  «La couleur rouge signifie que vous avez mis trop de peinture, le bleu pas assez, et quand c’est vert, c’est bien», m’explique Audrey Maljean, chargée de communication d’Alméa.

Il y a bien trop peu de vert à mon goût. Comment se fait­ce? Ma

J’ai l’air de pointer mon pistolet dans le vide, mais je vous assure que l’illusion est totale.

technique était pourtant impeccable! Piqué au vif, j’accepte volontiers de recommencer, cette fois avec une aile de voiture. J’opte pour le violet: je peins, je repeins, je passe même derrière pour faire profiter la pièce de voiture de mon plus beau violet et de ma grande dextérité sur ses deux faces. Résultat? Malgré moi, j’en vois de toutes les couleurs: c’est encore bariolé! Bon, je l’admets, ce n’est pas demain que j’obtiendrai mon CAP de peintre en carrosserie… Je vais me contenter d’être journaliste et testeur. C’est déjà bien.

À SAVOIR

● Le village des métiers, situé à gauche de l’entrée principale, organisé par Alméa formations Interpro 51 et BTP CFA Grand Est, fait chaque année de la simulation virtuelle de différents métiers.

● Un nouveau stand propose cette année la peinture de carrosserie. Le stand a été mis en place en partenariat avec l’ANFA (Association nationale pour la formation automobile) et Mobilians. L’appareil est prêté par le CFA de Mulhouse.

En Image

AUTOMOBILE

Le pilote Jean Ragnotti sur le stand d’Alpine C’est un invité de marque qui est arrivé sur le stand de la marque de voitures de sport. L’ancien champion de rallye, Jean Ragnotti (en T­shirt rouge), reconnu à l’international, a passé la fin de journée et la soirée d’hier à faire le bonheur de ceux qui l’ont vu, avec qui il a pris le temps d’échanger quelques mots et de poser pour quelques selfies.

Ce n’est pas le bon code postal. Eh oui, la tuile. Sur les affiches du Darts, qui trônaient en grand format sur le stand de la ville de Tinqueux, c’était celui­ci qui était inscrit, plutôt que 51430, le vrai.

RENDEZ-VOUS AUX CONFÉRENCES

HALL 4, FILIÈRE FORÊT ET BOIS 11 heures, description du patrimoine forestier en Grand Estpar Fransylva pour découvrir la richesse et la diversité des forêts ; 15 h 30, nouvelles technologies drones et recherche, réservée aux élus et professionnels de la filière; 18 heures, les drones au service des travaux forestiers.

HALL 4, VILLAGE BIOÉCONOMIE 11 heures, recherche et innovation en bioéconomie: la parole à nos jeunes chercheurs des universités de la Région Grand Est.

SALLE PINOT

À partir de 15 heures, Anthony Smith, député européen LFI/The Left, sera

présent. Au cours de sa déambulation, ils rencontrera les acteurs du territoire de Champagne­Ardenne, notamment les forces syndicales et associatives qui animent une grande part de la vie des Marnais. Sont ensuite prévus, salle Pinot à 17h30 des prises de paroles suivies d’échanges avec la salle autour de la rentrée politique et sociale et du monde agricole.

STAND DU GRAND REIMS, PARVIS À partir de 15 h 30, Franck Wolfert, formateur aux techniques de dégustation, fera découvrir aux visiteurs les différents caractères des champagnes de vignerons avec le Syndicat général des vignerons de Champagne.

Présentation de la filière ébénisterie d’art du lycée professionnel Denis Diderot de Romilly-sur-Seine

Retrouvez-nous aujourd’hui

Hall 2 Stand 210

GIP FCIP, des solutions pour votre avenir. Pour information : Forum recrutement académie de Reims le 06/09 de 16h30 à 18h, en salle Forni (sur inscription sur notre stand)

COMMUNICATION

Place de choix  pour la Ville et l’Agglo

À la Foire, la Ville, l’Agglo et l’office de tourisme inaugurent aujourd’hui leur stand commun, placé sous le signe de la biodiversité. Rencontres et distribution de goodies garanties.

Àl’entrée de la Foire, impossible de le manquer: le stand que se partagent la Ville, l’Agglo et l’office de tourisme s’étend sur 300m2. Comme chaque année, il est ouvert sur l’extérieur. Pour cette édition 2024, l’accent est mis sur la biodiversité et l’application Connecte Châlons, avec un lancement officiel de ce dispositif durant la Foire.

Pour le côté convivial, les goodies habituels y sont présents: gobelets, post­it de papier ensemencé, cordon pour téléphone portable et éventails constituent le panel d’objets proposés. Question décoration et embellissement, quatre arbres sont en place: ils seront replantés ultérieurement, a assuré lundi la Ville en amont de l’événe­

114 000

Le stand coûte 114 000 euros. Cette année, c’est la Ville qui le finance. L’an prochain, ce sera l’Agglo

ment. En plus, le stand bénéficie d’un grand écran principal en intérieur, de trois fontaines à eau, d’une terrasse détente, d’un espace photo (photobooth). Une équipe de trois hôtesses assure l’accueil des visiteurs.

Pour cette édition 2024, l’accent est mis sur la biodiversité et l’application Connecte Châlons, avec un lancement officiel de ce dispositif. Aurelien Laudy

CONNECTE CHÂLONS

Au programme: France bleu viendra enregistrer les vendredis, samedis et dimanche son émission «C’est ici que ça se passe». Le lycée Œhmichen, partenaire, sera présent avec ses élèves pour cuisiner, assurer le service bar et cocktailerie… Des rencontres sont aussi prévues. Le Champagne basket est invité à promouvoir son activité et rencontrer le public le 8 septembre à 15 heures, de même que le club de hockey dimanche 1er septembre à 15 heures. Et puis, le 6 septembre, Châlons fêtera son prochain, ce sera l’Agglo. La dépense est prise en charge à tour de rôle.

Financièrement parlant, le stand a coûté 114 000 euros. Cette année, c’est la Ville qui le finance. L’an

Son inauguration a lieu ce samedi 31 août à 11 heures, l’application Connecte Châlons sera lancée dans la foulée, à 14 heures.  label de Ville d’accueil des véhicules d’époque.

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CHALONS-EN-CHAMPAGNE

8 rue Marc Hamet, ZAC de Voitrelle , 51470 Saint Memmie 03.26.70.99.99

LE PETIT NOUVEAU

Samoussas et nems ravissent les papilles sur le parvis central

La Foire de Châlons, Jacky Cousy en rêvait depuis longtemps. Celui qui a  «quarante­cinq ansde foires» en tout genre à son actif croisait régulièrement Bruno Forget, président de celle de Châlons, dans d’autres événements de même ampleur  «à Parisou ailleurs».  Il était sur  «liste d’attente» depuis des années, racontet­il. «Et puis j’ai reçu un appel pour me dire que ce stand était libre», indique celui qui s’est installé en face de la Ville et de l’Agglo et de l’accueil­information dans l’allée centrale. Il n’a pas hésité une minute.

UNE ÉQUIPE AU COMPLET «Notez bien que la patronne, c’est mon épouseLien qu’on prononce «Line»», insiste toutefois l’entrepreneur entre deux explications. «Elle est vietnamienne  et c’est d’ailleurs dans ce pays d’Asie que tous deux se sont rencontrés. Nous vivons au Vietnam quatre mois par an», révèle l’Aveyronnais basé à Maleville, entre Figeac et Albi. On connaît donc la recette de leur

Jacky et Lien avec Francine et Yannick lors de leur premier jour de Foire de Châlons.

bonheur. Celle des plats qu’ils concoctent pour la Foire est élaborée par Lien. Samoussas, porc au caramel, «bouchons» (raviolis) et nems sont sa spécialité. «Le plat du jour changera quotidiennement, il y

aura du poulet au gingembre, entre autres et des sandwichs vietnamiens…»

Avec Francine et Yannick, l’équipe est au complet. «On espère que cela plaira aux gens», avance Jacky.

LES ÉCHOS DES ALLÉES

MON MEUBLE AVANT TOUT

Pendant les discours, la vente continue. Si ces messieurs –dames souhaitent acheter un canapé, on ne va pas les en empêcher même si le patron

de la FNSEA est en train de réaliser un état des lieux de la situation agricole au micro tout à côté, devant la présidente de l’Assemblée nationale. C’est ça la Foire. Il y a les officiels, les inaugurations et… le business. Et si ces messieurs dames sont intéressés par un fauteuil en cuir, ils repartiront avec leur meuble, quitte à devoir élever la voix pour leur expliquer ses caractéristiques alors que les prises de parole des élus et personnalités s’enchaînent tout à côté.

DE LA COULEUR

EN POLITIQUE

remplacé dans le jeu du «Attention à la flaque!». À chaque personne qui traversait le parvis, il faisait sa petite annonce. On n’est jamais trop prudent…

NUMÉRO 2

Bruno Forget n’en a, au fond, que faire que sa foire soit la première, la deuxième ou la troisième plus importante au niveau national. La Foire de Châlons, c’est avant tout, selon lui, «une tribune pertinente», pour tous les publics. Mais pour Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA, il n’y a pas de place au doute. Le comice châlonnais est bien le numéro 2, en matière agricole, après le salon de Paris. Et finalement, être numéro 2 français après la capitale, la grande ville, eh bien, en étant un peu chauvin pour notre territoire, on peut dire que ça compte.

MESSAGE PASSÉ Il ne devait pas faire long, mais il en avait finalement des choses à dire, en particulier à la présidente de l’Assemblée nationale. Jean­Marc Roze, le président du Département, a

Du noir, du gris, du bleu foncé, du blanc, et soudain une cravate couleur fushia. Pas facile d’être un homme politique ou un représentant de l’État tant les couleurs qui semblent autorisées, paraissent tristounes voire austères. Mais pour ce premier jour, le sous­préfet Raymond Yeddou a choisi d’oser un peu de couleur! Et quelle couleur! Messieurs, n’hésitez plus!

UNE VOITURE

PAS COMME LES AUTRES

Elle est la plus rapide de toutes celles que vous verrez dans l’espace auto, peu importe ce que vous diront les concessionnaires. L’A522, la Formule 1 conduite en 2022 par Esteban Ocon et Fernando Alonso, est exposée au niveau de l’espace de la marque. Le genre de choses qu’on voit rarement en vrai. Aux fans de Formule 1, vous savez où aller. D’autant que ce week­end, c’est dans le thème, car le Grand prix de Monza démarre avec les qualifications ce samedi.

ATTENTION À LA FLAQUE!

Hier matin, nul besoin de Jean­Luc Reichmann pour commenter ce qui se passait dans les allées, après les averses tombées plus tôt. Un exposant l’a parfaitement

tenu à rappeler à Yaël BraunPivet la situation des collectivités en province. Il a certes un peu plombé l’ambiance de fête mais il était pour lui nécessaire de rappeler les difficultés budgétaires auxquels sont confrontés les Départements. Il n’y a pas de mauvais moment au fond pour passer un message, quand on a une telle élue de la République face à soi: il faut y aller!

CADEAU SURPRISE

Sur le stand de la CFDT, reconnaissable à sa couleur orange pétant, petit stylo, cache pour caméra d’ordinateur et autres bonbons multicolores servent de cadeau pour attirer le chaland.

Autre objet publicitaire, aux couleurs de la CFDT toujours, et dissimulé dans un petit emballage en carton discret: un préservatif.

L’interlocuteur qui tenait le stand n’avait pas osé le montrer à la passante, mais sa collègue, elle, plus détendue, n’a pas hésité à faire des blagues sur le sujet.

SOPHIE UGHETTO

LOISIRS

Trois conseils pour devenir un pro de la fléchette

Grâce aux recommandations avisées de Laurent Deschamps et Tony Carcelen, on vous explique comment viser dans le mille à tous les coups.

CASSANDRA DUCATILLON

C’est la star des soirées au bar. Impossible de passer à côté, elle trône dans tous les pubs dignes de ce nom. Le 301, le 501 et le cricket ont fait leur place dans les soirées. Sauf que jouer aux fléchettes n’est pas à la portée de tous et facilement, on peut se ridiculiser. Pour y remédier, nous avons rencontré deux pros pour qui le domaine n’a plus aucun secret. Laurent Deschamps et Tony Carcelen se partagent la direction du Darts (fléchettes en anglais), ce temple de la fléchette situé à Tinqueux. Le duo n’est pas seulement fan, il a été sacré champion de France en 2023. Donc s’il faut aller demander conseil, c’est bien à eux.

ACCOMPAGNER SON BRAS

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Les fléchettes, c’est compet’. Et on ne part pas en guerre dans la précipitation. Il faut souffler, se mettre en condition et se concentrer sur son geste. «On ne lance pas la flé­

On a parfois tendance à vouloir, comme au tir à l’arc, fermer un œil pour mieux trouver le centre de la cible.  C’est une erreur!

chette comme ça», démarre Tony Carcelen. Tout est dans le geste, dans le trait. Tirez une première fois et observez­vous. Peut­être que si votre fléchette n’atteint jamais sa cible, c’est que cela vient de votre bras, tout simplement. « Le bras est verrouillé. C’est l’avant­bras qui bouge », précise Laurent Deschamps. Le poignet reste immobile également, il faut «accompagner la flèche», insiste ce dernier.

BIEN SE POSITIONNER

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Une fois le geste acquis, reste à placer son corps. Ce sport (oui, c’est un sport!) n’est pas qu’une

question de bras. On joue avec son corps ou on prend le risque de ne pas réussir son coup. Mais pas de panique, ce n’est pas très compliqué. Il s’agit déjà de connaître sa gauche et sa droite. « Un droitier tirera avec son pied droit vers l’avant, un gaucher, c’est l’inverse», simplifient les champions. Un petit truc en plus qui fera, on vous l’assure, la différence.

PAS D’ŒIL VISEUR

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Quand il le dit, Laurent Deschamps en rit mais c’est pourtant vrai: « On commence par ouvrir les deux yeux et c’est pas mal!» Car quand on vise, on a parfois tendance à vouloir, comme au tir à l’arc, fermer un œil pour mieux trouver le centre de la cible. C’est une erreur. « Il n’y a pas d’œil viseur aux fléchettes », avertit Tony Carcelen. Ça ne donne pas l’air pro, mais plutôt l’air bête, évitez donc! Ouvrez les deux yeux, mettez vos lunettes au besoin et voilà. Il n’y a plus qu’à s’entraîner.

Laurent Deschamps et Tony Carcelen, champions de fléchettes, ont monté le Darts,  un temple de ce sport à Tinqueux.

CONNEXION

Le magicien Franck raccorde les stands à internet

Les exposants disposent du net sur leur stand s’ils ont passé la commande à l’organisation. Nouveauté, une antenne est en place pour la connexion des téléphones portables.

Cette année, à la Foire, vos SMS et MMS et même vos directs et stories Instagram devraient s’envoyer à merveille au niveau de l’espace Foire en scène, durant les concerts. La raison? Franck Bossut, chef de projet événementiel, et ses équipes d’Orange Nord Pas­de­Calais, Picardie, Champagne­Ardenne ont tout pensé en amont. Ils ont installé une antenne de trente mètres de haut,  «la plus grosse que nous possédions», derrière le parking des exposants. Temps d’installation: trois jours.

«Mes équipes, je les suis à distance,  je n’ai pas besoin  d’être sur leur dos»

Franck Bossut, chef de projet événementiel

Au départ, pourtant, le cœur de métier de Franck Bossut, habitant de Lens, est le raccordement filaire des stands des exposants afin qu’ils bénéficient d’internet dans tous les halls. Également, le raccordement des services de l’UCIA. Et pour finir, le déploiement de box, une quarantaine, pour les exposants. Pour toutes ces opérations, c’est mission accomplie. «Mes équipes, je les suis à distance, je n’ai pas besoin d’être sur leur dos, explique le papa d’un petit garçon d’un an, en parlant des quatre informaticiens qui, durant quinze jours, ont joué les magiciens d’internet pour la Foire. J’étais en même temps au Cabaret vert à CharlevilleMézières, nous faisions des points réguliers pour débloquer d’éventuels problèmes».

Aujourd’hui, le chef de projet événementiel travaille tant pour des sommets internationaux, que des festivals, la Braderie de Lille, des fan zones aux Jeux olympiques et des foires, le tout avec le sourire.

Pour la petite histoire, Franck Bossut est diplômé d’un bac+3 en informatique obtenu à Valenciennes. Après avoir travaillé en tant qu’informaticien, il est arrivé chez Orange pour s’occuper des pannes de réseaux puis en tant que chef de projet déploiement. «J’ai donné un coup de main un jour sur l’évènementiel et ça m’a beaucoup plu».

Aujourd’hui, le chef de projet événementiel travaille tant pour des sommets internationaux, que des festivals, la Braderie de Lille, des fan zones aux Jeux olympiques et des foires, le tout avec le sourire. «Ce que je préfère, c’est la relation client, avoir pu dépanner et m’adapter à la demande qui nous a été faite.»

PRÉSENT SUR LA FOIRE HALL 2

DÉMONSTRATION PERMANENTE

Machines à coudre - Brodeuses

AU FIL DES STANDS

AVEC SES VÉLOS MIXEURS, l’association Interfel permet de faire son propre jus de fruits en pédalant. Elle sensibilise ainsi à la consommation de fruits et légumes frais en même temps qu’une activité sportive régulière. Et comme à chaque Foire, leur fameuse “Tour FL” (Tour Eiffel de fruits et légumes) est à admirer à l’extérieur en face de l’entrée du hall 4.

IMPOSSIBLE DE RATER les manches télescopiques d’Alain Danjou lorsqu’on pénètre dans le hall 3 consacré à l’habitat. De 2,5 à 10 mètres, les longues lances de Telescoperche permettent de démousser et nettoyer sa toiture avec facilité grâce à de nombreux accessoires emboîtables ou à visser comme des brosses, des têtes de loup ou des mouilleurs.

FACE À TOUS CES JEUX, un jeune garçon peine à choisir ce qu’il veut avant de finalement craquer pour un lot de neuf boosters Pokémon. Un choix difficile au milieu des 281 produits proposés par la boutique de jeux rémoise L'Odyssée des jeux située dans le hall 2. Jeux de société, d’enquête, casse­têtes, rubik’s cubes… Tout est là pour ravir petits et grands.

IL N’Y A PAS À DIRE, Franck Guedj sait vendre son produit. À l’entendre, sa mandoline Bröner nouvelle génération est un bijou technologique. Entre ses mains, tout y passe : pommes de terre, carottes, poireaux… Les regards des visiteurs braqués sur lui, l’animateur varie l’épaisseur des tranches sans même changer d’ustensile. Révolutionnaire !

PRATIQUE

Où immortaliser  votre passage en photo?

La photo sur papier, c’est un souvenir indélébile. Partout dans les allées du Capitole, profitez de lieux où vous pourrez repartir gratuitement avec le précieux cliché.

Le principe est souvent le même. Vous cliquez puis 3, 2, 1 c’est dans la boîte et imprimé dans la minute.

CASSANDRA DUCATILLON

Clic! Depuis deux ans, les bornes photos, les «photobooth», comme on les appelle plus communément inondent les stands de la Foire. Il faut dire, c’est un bon moyen d’attirer du monde. Vous voulez repartir avec votre cliché de l’événement en poche? Suivez le guide et économisez vos petits pieds et semelles.

AU CŒUR DE CHÂLONS

1Premier arrêt: le stand partagé entre Ville, Agglo et office de tourisme de Châlons. Au fond de celui­ci en arrivant par la bouteille de champagne, la petite borne vous ouvrira les bras. Assez à l’écart pour être à l’aise, assez proche pour la repérer, elle vous offrira le luxe d’être dans les lieux les plus prisés de Châlons et ses alentours. Immersion en plein cœur du spectacle Métamorph’eauses, devant la basilique de L’Épine, sur Châlons plage ou plus sobrement en ayant le fond du stand… On conseille l’îlot NotreDame vu du ciel durant son inauguration… Si vous n’avez pas le vertige!

CÔTÉ CHAMPÊTRE

2

C’est dans le thème. Sous la grande tente de Vivescia, vous ne pouvez pas le manquer. Un grand décor entre les blés, une

Immersion en plein cœur du spectacle

Métamorph’eauses, devant la basilique  de L’Épine...

étendue dans les reflets jaunes et au milieu… Vous! Paré de votre plus beau sourire, et hop! C’est dans la poche.

Toujours pour le côté nature et agricole: le stand de la Région offre un coin de vignes pour capturer votre moment de la Foire. On reste dans l’authentique, avec un appareil photo vintage, entouré de bois à la façon des daguerréotypes… Offrezvous un cliché au coucher du soleil et entouré de pieds de vigne pour un souvenir 100% champenois.

À LA MODE RÉMOISE

3

Pour pousser le chauvinisme à son plus haut point, notamment pour les Rémois qui ont le mal du pays, la Ville de Reims vous offre également la possibilité de repartir avec un souvenir de la Foire, estampillé «Vivre en grand», en référence au Grand Reims, vous l’avez? Là, les grands timides y trouveront leur compte. La photo se fait dans une cabine, à l’abri des regards pour sortir sa plus belle grimace et garder son amour­propre au passage. Petit chapeau, lunettes… Dégui­

LE TOP ET LE FLOP

Une machine à broyer les bouteilles

Carrefour innove. En plus de proposer un stand revisité sur le parvis, Carrefour, partenaire important et voisin de la Foire, a ajouté une machine à broyer les bouteilles. Une fois le code­barres scanné, la bouteille en plastique est avalée et réduite en «paillettes prêtes à redevenir des bouteilles», avec 2 centimes dans la tirelire.

La pluie joue les trouble­fête

Ça mouille, ça fait coller les vêtements, et glisser... On n’invente rien, mais une première matinée sous l’eau, ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux. Certains stands, comme Mini ou celui de Châlons, ont un peu pris l’eau, mais bon, qui dit Foire pluvieuse, dit Foire heureuse non ?

UN PORTRAIT D’ART

La borne à selfie n’est pas pour vous. Vous êtes plutôt du genre à opter pour les photographies plus chiadées, vues de l’œil d’un pro. Vous trouverez également votre bonheur sur la Foire. Dans le chapiteau de l’artisanat, Gwénaelle Supiot réalise des portraits d’art. « L’idée, c’est de faire ressortir le beau chez les gens, le beau qu’ils ne soupçonnent pas forcément », détaille la photographe. En revanche, le service étant plus poussé – retouche, colorimétrie – la prestation est donc payante. Il vous en coûtera 40 euros pour une personne seule, 50 pour un duo. «On peut également faire les animaux de compagnie», complète Gwénaelle Supiot. Eh oui, elle l’a déjà fait il y a deux ans!

sez­vous pour ajouter du peps à votre souvenir!

4 TCHOUTCHOU

Prenez le train et ne le loupez pas. Le stand de la SCNF, lui aussi, offre cette possibilité de repartir avec sa photo. Cette fois­ci, le fond est moins… attrayant, car il s’agit du fond du stand et non d’une voie ferrée. Mais vous pouvez au moins repartir avec un souvenir de votre passage à la Foire!

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AUTOMOBILE

Des véhicules jamais dévoilés au public

présentés en avant­première au Capitole

R5 chez Renault, C3 Aircross chez Citroën, A290 chez Alpine… Plusieurs concessionnaires profitent de la Foire de Châlons  pour exposer leur tout dernier modèle électrique en exclusivité aux visiteurs.

Posée sur une plaque jaune et protégée par des enrouleurs à sangles jaunes, la voiture, elle aussi, jaune, ne passe pas inaperçu. Et pour cause: la nouvelle R5 de Renault est présentée en avantpremière aux visiteurs de la Foire de Châlons. « C’est la seule produite et terminée pour l’instant. Elle n’est pour l’instant disponible ni en France, ni en Europe, ni dans le monde, assure Benjamin Antoine, directeur de la concession RenaultDacia à Châlons (groupe Autosphère). La présenter en exclusivité est donc une grande fierté!»

«Je vais donner ma Suzuki Swift à ma fille alors je voulais  un véhicule qui reste dans la même catégorie car ce genre de modèle est pratique  pour se garer» Christelle Grangé,  Sparnacienne en visite à la Foire

Sortie en 1972, la R5 est revisitée en version électrique avec un style rétrofuturiste.

D’autres modèles sortis récemment sont également présents sur le stand comme le Captur (disponible depuis mai), le Rafale (disponible depuis juin), le Scénic E­tech (disponible depuis avril et élue «voiture de l’année 2024») ou encore le Symbiose (présentée avec une semaine d’avance avant la sortie début septembre).

LA C3 AIRCROSS, ACCESSIBLE AVANT TOUT Côté Citroën, le groupe Guyot n’est pas en reste avec la nouvelle C3 Aircross. Avec une présentation prévue au Mondial de Paris à la mi­octobre, la présérie du SUV urbain est, elle aussi, exposée en exclusivité à la Foire. « Elle n’est pas encore disponible dans d’autres concessions donc si on veut la voir, c’est ici à Châlons et nulle part ailleurs!», insiste Franck Guyot, directeur de la

Après six mois de pourparlers avec le constructeur, la concession a en effet réussi à convaincre ce dernier de lui confier le dernier modèle de la citadine 100% électrique grâce à l’attrait suscité par la Foire. « Nous avons insisté sur le fait que l’événement en était à sa 78e édition, que son attraction rayonnait dans tout le Grand Est jusqu’à la région parisienne et le Nord et surtout que tous les autres constructeurs étaient présents», rapporte Benjamin Antoine. LA R5, UN MODÈLE ICONIQUE DE RENAULT Si le modèle est un classique de la marque depuis plus de cinquante ans, sa version revisitée en électrique suscite une grande attente, en particulier du fait de ses deux nouvelles technologies: « Le véhicule dispose d’une intelligence artificiellenommée «Reno» avec qui il est possible d’échanger vocalement mais aussi d’un chargeur bidirectionnel V2L et V2G qui permet de recevoir et de renvoyer l’électricité, et donc permettre de brancher des équipements à la voiture», détaille Benjamin Antoine. Le concessionnaire en est persuadé: « ce sera LA voiture de la Foire!». Déjà disponible à la commande depuis cet été, la voiture ne sera présente physiquement dans les concessions qu’à partir du mois d’octobre. La Dacia Spring est elle aussi disponible à l’achat et sort officiellement le mois prochain. « C’est une très bonne voiture pour les jeunes», commente le directeur de la concession.

concession du même nom à Châlons. « Le modèle s’ancre dans la nouvelle politique de Citroën qui est de faire des voitures populaires avec une gamme simplifiée à un prix très attractif», ajoute le concessionnaire. Le véhicule se joint donc aux 3008 et 5008, qui sont les deux derniers modèles mis en circulation par la marque en mars et en juin 2024. Avec son design plus carré et musclé que l’ancienne C3 Aircross de 2017, le véhicule compact a de quoi séduire certains des 250 000 visiteurs de la Foire. C’est le cas de Sébastien et Christelle Grangé, un couple de quadragénaires sparnaciens venu se renseigner pour un changement de voiture. « Je vais donner ma Suzuki Swift à ma fille alors je voulais un véhicule qui reste dans la même catégorie car ce genre de modèle est pratique pour se garer», explique Christelle Grangé. « Le volume du coffre et la coupe de la voiture sont très intéressants également», souligne Sébastien Grangé. Autre particularité: le SUV est dis­

ponible en cinq mais aussi en sept places avec deux sièges à l’arrière. En version thermique, hybride ou électrique (avant bonus écologique) avec une autonomie de

400kilomètres. « Les premières livraisons seront effectuées entre la fin du mois d’octobre et le début du mois de novembre», précise Franck Guyot.

L’Alpine A290, la citadine électrique et sportive

Un peu plus loin, au stand de la concession rémoise d’Alpine, un nouveau modèle est lui aussi exposé en avant­première: l’Alpine A290. Sa coupe et ses phares placés à l’avant rappellent notamment l’aspect rallye de la marque. « C’est un modèle qui reprend la forme de la R5 mais en version alpine donc plus performant», appuie PierreFrançois Chef, conseiller commercial chez Alpine à Reims. 100% électrique, l’Alpine A290 est disponible à l’achat depuis le mois de juillet en version GT (180 chevaux) et GTS (220 chevaux). « Le toit, la couleur, les jantes et l’harmonie intérieure sont entièrement personnalisables», détaille Pierre­François Chef.

L’Alpine A290 dispose d’une autonomie comprise entre 300 et 330 kilomètres et d’une pompe à chaleur intégrée.

Maëlle, Angéline et Mathilde  sont venues ensemble profiter de l’expérience.

IMMERSION

Un voyage sensoriel au cœur du système de santé

Cette exposition n’a rien à envier à la Géode. Cet impressionnant film va vous transporter dans un véritable voyage sensoriel. Il reste deux jours pour en profiter.

L’ESSENTIEL

● L’exposition «100 ans au cœur de la santé», préparée par la Fédération hospitalière de France (FHF) Grand Est avec le soutien de l’Association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier (ANFH) est présentée dans un dôme au fond du village des sports.

● C’est une expérience sensorielle immersive, qui présente un film à 360 degrés. Ce dernier est commenté par Nikos Aliagas et Karima Charni en voix off.

● C’est la troisième présentation de l’exposition: après la Cité des sciences et de l’industrie de Paris et Santexpo, elle fait étape à la Foire de Châlons.

C’est une des nouveautés de la Foire. L’exposition «100ans au cœur de la santé» propose une expérience immersive qui vaut le détour, au fond du village des sports. Elle se déroule dans un dôme. Les spectateurs sont invités à profiter de

la diffusion d’un film de huit minutes projeté à 360 degrés, comme à la Géode de la Cité des sciences et de l’industrie de Paris. Réalisé à l’occasion des 100 ans de la Fédération hospitalière de France (FHF), le film porte sur le rôle essentiel des hôpitaux publics et structures médico­sociales.

Une fois en place, le film invite à la détente. À demi­allongé sur une chaise longue, on est comme au cinéma. Le film fait l’analogie entre le battement d’un cœur, et «l’hôpital qui fait battre le cœur de la santé en France». Ainsi, il alterne entre les images représentant l’intérieur de cet organe vital ­le rouge est omniprésent –, et celles de fonctionnaires d’hôpital, de laboratoire ou d’Ehpad en plein travail.

Où doit­on regarder? Partout, puisque les images nous entourent. Les images mouvantes nous donnent l’impression d’être passager d’un train voyageant à l’intérieur du cœur. On est parfois à la limite du vertige. Le son, qui semble venir de tous les côtés, nous enveloppe et donne l’impression d’être seul au monde.

Où doit­on regarder? Partout, puisque les images nous entourent

À la fin de la diffusion, on a comme l’impression de se réveiller. Le temps est passé si vite qu’on aimerait bien prolonger l’expérience. Angéline et Maëlle, 23 ans, et Mathilde 22 ans, ont tellement apprécié le film qu’elles ont applaudi. «C’est top! C’est très immersif. On est en situation, dans le décor. Et les voix qui racontent en permanence font qu’on ne perd pas le fil.» Quant à Maëlle, elle témoigne:  «J’aime l’idée de l’élément central qui revient: on a une nouvelle scène, puis on revient à l’image du cœur. C’est très sympa de revenir au même endroit. C’est un film qui fait de la prévention, mais qui n’est pas rabat­joie. C’est accessible et on ne décroche pas.» Mathilde n’en pense pas moins: «On est plongé dedans! » Cette exposition immersive est de nouveau diffusée ce samedi de 10 h 30 à minuit, et dimanche de 10 h 30 à 21 heures.

Arnaud Robinet: «La Fédération a été de tous les combats»

L’exposition a été inaugurée ce vendredi à 15 heures par Arnaud Robinet, maire de Reims et président de la FHF, qui a encensé le système de santé en France: «Au cours de ce siècle d’histoire, femmes et hommes ont soigné, accompagné, rassuré, dans un même souci d’excellence. Le système de santé est riche de sa diversité. La FHF a été de tous les combats. Elle fait entendre sa voix pour le service public et le siècle à venir», a­t­il notamment déclaré. Yaël Braun­Pivet, la présidente de l’Assemblée

nationale, a profité de la première séance, même si des problèmes techniques dus aux intempéries ont d’abord empêché la projection des images. Il n’y avait donc à ce moment­là que le son. «C’est très intéressant, estime néanmoins Yaël Braun­Pivet. On a besoin de faire de la pédagogie sur ce qu’on a, et sur comment la société fonctionne, notamment sur la santé: on ne le fait pas assez. C’est intéressant de représenter la globalité du système, et c’est important de finir par les seniors.»

Aujourd’hui

1 cave à vin MILLESIME 190 D cave de vieillissement et de mise à température double zone Gamme vieillissement 2 000€

Participez au tirage final pour gagner 1 escapade à Rome pour 2 personnes 3 jours 2 nuits d’une valeur 1 200 €TTC

SAMEDI 31 AOÛT

Pour participer, complétez le bulletin ci-dessous (à découper) et déposez-le dans l’urne sur le stand de - hall 2

Nom :............................................................................................

Prénom : Adresse :

CP : Ville : Mail : Téléphone : ❏ J’accepte de recevoir les offres de

KÉVIN MONFILS
Kévin Monfils

PORTRAIT KARINE ROLLAND

Vingt­trois années au service des élus

Directrice de l’association des maires et des présidents d’intercommunalités de la Marne, Karine Rolland l’a intégrée dès la fin de ses études et a participé à l’évolution de cette structure dont la mission principale est d’aider les collectivités et leurs représentants.

ADRIANE CARROGER

1SAUT DANS L’INCONNU

L’Ardennaise est arrivée en terres châlonnaises en 2001, pour le travail, bénéficiant à l’époque d’un dispositif créé par la ministre Martine Aubry sous le gouvernement Jospin : un emploi jeune. «J’ai effectué ma licence et ma maîtrise en administration économique et sociale à la fac de droit à Reims,  trice de l’association des maires et présidents d’intercommunalités de la Marne,  je suis allée à Poitiers pour mon diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) en aménagement du territoire dans le domaine de l’urbanisme plus particulièrement.» c’est à l’occasion de la remise de son diplôme qu’elle a eu vent qu’un emploi était vacant à l’association. «J’ai postulé sans trop savoir les missions qui seraient les miennes», reconnaît­elle.  Visiblement, son CV et sa personnalité ont convaincu le président d’alors, Yves Détraigne, de l’embaucher. Karine Rolland ne quittera plus l’association, deviendra par la suite juriste jusqu’à prendre la direction de la structure à l’automne 2021.

ENGAGEMENT

2Si son engagement à elle s’est tourné vers le service public, une fibre héritée de ses parents dont elle taira le métier préférant ne pas exposer sa vie personnelle, Karine Rolland loue l’engagement de tous ces élus, maires, adjoints, conseillers municipaux qui, à un moment de leur vie, vont vouloir consacrer du temps à leurs administrés par le biais d’un ou de plusieurs mandats. Elle est lucide, certains exercent ces fonctions parce que le pouvoir est attirant, «mais c’est un engagement noble, très enrichissant, et source d’épanouissement et il doit être valorisé».  Sans nier qu’il est prenant et qu’il est moins aisé d’exercer en milieu rural dans de petites collectivités où les ressoures humaines sont moins nombreuses que dans les grandes villes qui disposent elles, de services sur lesquels peuvent s’appuyer les élus.

Karine Rolland est aussi formatrice dans les domaines de la police du maire, de l’urbanisme et du fonctionnement du conseil municipal particulièrement.  Aurélien Laudy

UNE ASSOCIATION QUI FAIT LE JOB

«L’ensemble de nos communes sont adhérentes à apprécie Karine Rolland. Qui dit cotisations dit ressources propres et donc indépendance financière. Et avec une «on est plutôt une importante association», observe cette mère de famille de deux enfants. Elle existe depuis 1952. En 2023, 87% des collectivités ont sollicité un conseil juridique, soit 3520 réponses juridiques apportées à 578 collectivités différentes dans des domaines aussi variés que les pouvoirs de police, les finances, la commande publique... 425 participants ont été formés parmi 28thèmes proposés. «Notre mission consiste à rendre plus facile l’exercice du mandat et de la vie de la collectivité à travers des conseils juridiques, des formations, l’accès à une base de données d’informations juridiques sans cesse renouvelée permettant ainsi de sécuriser les procédures.» Elle­même est formatrice dans les domaines de la police du maire, de l’urbanisme et du fonctionnement du conseil municipal particulièrement.

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LA FOIRE POUR ELLE «Durant mon enfance, on se rendait à Châlons pour la Foire avec mes parents de Rethel, où j’habitais. Comme bon nombre de Champardennais! Car qui sont ceux qui ne connaissent pas cet événement?», sourit Karine Rolland. Elle poursuit: «C’était une sortie familiale importante, on y passait la journée, on retrouvait de la famille et des amis. On se donnait rendez­vous sur la Foire d’ailleurs. C’était un lieu de rencontres et de retrouvailles. Parfois, on allait aussi à un concert.» Avec son travail au sein de l’association, la Foire est restée un incontournable. Encore plus depuis la création du Carrefour des collectivités territoriales, deux jours dédiés aux élus et aux agents sur un thème choisi en général en début d’année avec les six parrains de la structure (CMMA, EDF collectivités, Enedis, La Poste, Mairistem by JVS, l’UGAP) et dont c’est la édition cette année.  «C’est un moment où l’on prend le temps de rencontrer nos élus, que l’on est content d’accueillir et pour lesquels on concocte des rendez­vous avec soin.»

• Naissance le 27 août 1977 à Rethel.

• Titulaire d’un DESS en aménagement du territoire spécialisé en urbanisme.

• Elle entre en 2001 à l’association des maires de la Marne et des présidents d’intercommunalités, dont le siège est situé rue Carnot à Châlons, sous la présidence d’Yves Détraigne (anciennement maire et sénateur).

• D’abord dévolue aux renseignements juridiques destinés aux élus principalement sur des aspects environnementaux, mais polyvalente par la force des choses, l’association n’étant pas structurée comme aujourd’hui, elle devient ensuite juriste et directrice à l’automne 2021 à la suite du départ à la retraite de sa prédécesseure.

• Ses missions sont diverses : elle dispense de la formation, elle fait de la représentation, et ce qu’elle apprécie le plus, ce sont «les contacts avec les élus, de répondre à leurs sollicitations et également le quotidien qui est toujours varié. C’est aussi beaucoup passer du coq à l’âne au cours de la journée !»

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