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OCTAVE
from Instant Troyen #22
by VDN
Au menu du déjeuner, on retrouve un choix entre deux entrées, deux ou trois plats et deux desserts. Au dîner, on opte volontier pour ce concept inédit de partage, avec des options "iodées", "végétariennes" et "carnées".
Avec une ambiance chaleureuse, un service attentionné et une carte renouvelée toutes les deux semaines, Octave offre une expérience culinaire diversifiée qui incite les clients à revenir régulièrement.
Retrouvez-les sur @octave.lerestaurant - Tél. 03.25.73.59.94 Ouverture du mardi au samedi de 12h à 15h et de 19h à 21h30.
Chines et Pinceaux
Redonne Vie Aux Objets
Céline André a cette capacité à offrir une seconde jeunesse à ces objets du quotidien, qui étaient prêts à être jetés, en s’appuyant sur leur histoire. Donnez-lui un bidon, elle en fera un fauteuil (son produit phare), un pied de machine à coudre trouvé en déchetterie, elle en fera une table. Céline André transforme tout ce qu’elle touche, non pas en or mais en objet unique. D’un meuble qui devait partir à la poubelle, elle en décline trois créations. Son imagination est débordante. Qu’il est loin le temps où elle était conseillère en économie sociale et familiale. Auréolée du titre de Madame Artisanat en 2020, aujourd’hui, c’est dans sa boutique-atelier, ouverte il y a huit mois et située rue Turenne, à Troyes, que son entreprise Chines et Pinceaux, poursuit son développement. Un espace showroom pour montrer son travail et celui de son conjoint, qui l’a désormais rejoint dans cette aventure. Ensemble, ils polissent, coupent, patinent, travaillent le bois et nettoient. « On est très complémentaire. » Ils ne se contentent plus seulement de jouer la carte de la rénovation et de la transformation, ils ont également développé la partie aérogommage, très prisée des clients.
Ce qui ne gâche rien. Elle a fait de sa boutique, un véritable cocon, un lieu d’accueil où on se sent presque comme à la maison et où elle a eu envie de promouvoir d’autres artisans du département. Du textile aux fleurs séchées en passant par le métal ou le végétal, elle vous embarque dans les univers de Toche & Nono, Au fil des rêves, Pompon Aube Couture, Industrie Winnie… Le tout associé avec goût et une authenticité, très recherchée. Le bouche-à-oreille et les réseaux sociaux fonctionnent tellement bien que Chines & Pinceaux a la cote. Au point que l’atelier devienne déjà trop exigu et lui donne des envies d’évolution. « On a franchi une belle étape, on espère qu’il y en aura d’autres. »
Chines et Pinceaux - 15 rue Turenne - Troyes
Viandes De Terroir
Bœuf charolais - Bœuf black angus
Agneau de Bellac - Poulet du Gers cru ou cuit
Pour des barbecues réussi et de qualité BROCHETTES - MERGUEZ - VIANDES MARINÉS
Les arts de la bouche
Au « Point carré », vous reprendrez bien une tête de veau
En proposant, les mardi et jeudi midi, la tête de veau comme plat du jour, Pascal a tapé dans le mille.
Sa « petite entreprise », « veau » le détour.
S’il était encore de ce monde, voilà bien un endroit où l’ancien président se serait volontiers arrêté pour y commander son plat préféré : la fameuse tête de veau. Au restaurant l’Etoile, rue Pithou à Troyes, la famille Mazier garde en mémoire le coup de fourchette de Jacques Chirac. Lors de sa dernière visite dans la cité des Tricasses, en 2009, il y avait convié une douzaine de personnes. Ce restaurant de quartier avait fait sa réputation grâce à ce mets de choix consommé depuis l’Antiquité.
Le restaurant l’Etoile a baissé le rideau, mais la tête de veau a toujours la cote à Troyes. A Sainte-Savine, au bistrot-restaurant « Point carré », la tradition a repris du poil de la bête, grâce au savoir-faire de Pascal. Formé dans les chics brasseries parisiennes, il est revenu en province en 2020 pour se rapprocher se sa maman, domiciliée à Auxerre.
Deux fois par semaine à l’ardoise
Une aubaine, d’abord pour les gens du quartier, puis pour les amoureux de la tête de veau qu’il propose à ses clients à l’ardoise deux fois par semaine, le mardi et le jeudi. « On m’a parlé de l’Etoile quand je me suis installé dans l’Aube, j’ai commencé à proposer ce plat à emporter pendant le Covid. Ce jour-là, j’ai eu une illumination », raconte-t-il, surpris d’un succès nourri au « bouche-à-oreille. »
Dans sa brasserie, au 135 avenue Galliéni, la salle est devenue trop étroite. Les habitués ont dû faire de la place aux gens de passage. « Au début, j’en proposais le mardi, maintenant, c’est deux fois par semaine. Et c’est sans compter ceux qui continuent de m’en commander à emporter. »