Gentleman 13 - Autumn

MODE - VOYAGE - SPORT - ACCESSOIRES - DESIGN - ARCHITECTURE - CULTURE - VOILE - AUTOMOBILE - GROOMING

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MICHELIN

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www.gentleman.be N° 13 - AUTOMNE 2017

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Belgium FOR MEN WHO LOVE LIFE

Louis Génie

de

belge du design

Fabribeckers

André Lotterer Pilote

ou collectionneur ?

Dirk Cavens Vive

les rallyes historiques !

THIERRY

BOUTSEN DÉJÀ 60 ANS !

MODE - VOYAGE - SPORT - ACCESSOIRES - DESIGN - ARCHITECTURE - CULTURE - VOILE - AUTOMOBILE - GROOMING

FA S T E N Y O U R H E A R T B E AT. La n ou v e lle Audi RS 5 Coupé équipée d u V6 b it urb o d évelop p e la p u is s a nce étonnante de 450 ch. Un e voit ure d e sp or t a u t e mp é ram ent affirmé, née sur la p ist e et f a it e p our la rout e.

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8,7 L/100 KM ◆ 194 G CO2 /KM

SOMMAIRE 1 3 • E D I TO

24

Happy birthday Mister Boutsen !

14•MUSIQUE

Notes pour la route 16•FILMS & SÉRIES

Personnages à quatre roues 1 8 • A RT

C-AR-T 20•MONTRES

Roues et rouages 22•LIVRES

Histoires automobiles 24•ANNIVERSAIRE

Ferrari, cheval de bataille depuis 70 ans 3 2 • PAT R I M O I N E

Patrimoine immatériel ou matériel ?

38•HIGH TECH

Etourdissant… McLaren

58 56 4 2 • R E V I VA L

56•MODE

Remontez le temps au Goodwood Revival

Mode et auto, partenaires particuliers

48•GUIDE

62•DESIGN

Michelin, de la gomme à l’assiette !

Louis de Fabribeckers au top mondial du

52•MARKETING

Le Calendrier Pirelli

ou l’art du marketing

design automobile

66 • E N C H È R E S

Philip Kantor ou l’esprit automobile de Bonhams

9

SOMMAIRE

70 • COLLECTION (1)

André Lotterer, pilote professionnel et collectionneur passionné

76 • COLLECTION (2)

Dirk Cavens, collectionneur aventurier ou aventurier collectionneur ?

82•AFRIQUE

L’Afrique, paradis perdu des rallyes ?

86

8 6 • M OTO S

88•TRADITION

9 2 • R A L LY E

Motormania, là où les motos reprennent vie…

Time after time

Voilà le National Classic Tour Pre War

82

TOUS LES PRIX MENTIONNÉS DANS LE MAGAZINE LE SONT À TITRE INDICATIF.

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Editorial

HAPPY BIRTHDAY MISTER BOUTSEN !

QUAND ON PRATIQUE LE JOURNALISME, IL EST DE BON TON DE COLLER À L’ACTUALITÉ. Bref, vous vous dites : si Gentleman évoque Thierry Boutsen, c’est qu’il y a une actu le concernant. Jugez par vous-même de quoi il s’agit : notre ex-pilote de F1 vient de fêter ses 60 ans. A priori, rien d’exceptionnel si ce n’est que c’est l’occasion de constater qu’il est en pleine forme et de rappeler qu’il s’est forgé l’un des plus beaux palmarès du sport automobile belge (hormis Jacky Ickx). En Formule 1, ce sont 163 Grand Prix disputés, 3 victoires et une pole position (sur Williams). En Endurance, ce sont notamment des victoires aux 1000 km de Monza, aux 1000 km de Spa et aux 24 Heures de Daytona, ainsi que deux deuxièmes places et une troisième place aux 24 Heures du Mans. Excusez du peu…

Superbe reconversion En réalité, le message est ailleurs. Si nous insistons sur ce 60ème anniversaire, c’est parce que nous voulons mettre en avant la reconversion exemplaire de Thierry Boutsen. Il a réussi, non seulement sa carrière, mais surtout son après-carrière.

Avec son épouse Daniela, il a lancé (à Monaco) Boutsen Aviation. Il a donc quitté le bitume des circuits pour le tarmac des aéroports. Il s’est spécialisé dans l’achat et la vente de jets privés. Il peut même, si vous avez beaucoup de moyens, customiser votre avion. C’est un peu « Air Force One » version corporate. Daniela Boutsen Design s’occupe de la décoration de votre aéronef. Et elle peut également enjoliver l’intérieur de votre yacht. Que du bonheur pour les habitués de la Côte d’Azur !

Avec ces touches de méthode, de classe et de discrétion qui le caractérisaient déjà lorsqu’il était pilote, Thierry Boutsen est parvenu à faire prospérer sa « petite entreprise ». De Gentleman Driver, il est devenu Gentleman Boss. Chapeau, Mister Boutsen ! www.gentleman.be Gentleman Belgique

Paul Grosjean Rédacteur en Chef

Musique

Notes pour la route AVA N T Q U E L’ É C O N O M I E D E L’ A É R O D Y N A M I Q U E N E S ’ I M P O S E D A N S L E M O N D E A U T O M O B I L E , L E S Q U AT R E R O U E S O N T S O U V E N T C O N S T I T U É D E V É R I TA B L E S S C U L P T U R E S AMBULANTES QUI ONT INSPIRÉ MAINTS AUTEURS-COMPOSITEURS. MINI-SÉLECTION.

S E R G E VA N M A E R C K E

CARS & SURF Little Deuce Coupe est un modèle Ford de 1932 équipé d’un moteur V8 qui a fait la cover du quatrième album des Beach Boys en 1963. Le morceau-titre était paradoxalement déjà paru sur un des précédents albums du groupe, où la voiture prenait une place aussi importante que le surf, notamment avec les morceaux Our Car Club, Shut Down et autres 409.

Little Deuce Coupe - The Beach Boys - Capitol Records

PAT I E N C E E T LONGUEUR DE TEMPS… One Piece at a Time est le titre d’un album et d’un morceau Countr y écrit par Wayne Camp. Il a été interprété par Johnny Cash en 1976 : le dernier morceau de Cash à se classer 1er au Billboard Hot Country Singles Chart (et 29e au Billboard Hot 100). La chanson raconte l’histoire d’un travailleur à la chaîne chez Cadillac qui vole pièce par pièce des composants d’une voiture pendant 25 ans pour se retrouver devant la difficulté de les assembler.

One Piece at a Time - Johnny Cash - CBS

BANDE BLANCHE Le Hip Hop n’est pas insensible aux signes extérieurs d’aisance, quelle que soit l’époque à laquelle ils appartiennent.

Le morceau Whitewalls du duo Macklemore & Ryan Lewis se réfère ainsi aux pneus de voiture entourés d’une large bande blanche en caoutchouc, ce qui donnait beaucoup d’allure aux voitures jusque dans les années 1970. Le morceau édité en single fait originellement partie de l’album The Heist, sorti en 2012.

The Heist - Macklemore & Ryan Lewis - Warner

RÊVE MYTHIQUE Une Cadillac rose appartient aux références éternelles des années 50’ et ’60. Le morceau Pink Cadillac a été écrit et composé par Bruce Springsteen au moment où Bette Midler enregistrait son album No Frills. Elle enregistre le morceau en 1983 mais The Boss est tellement mécontent du résultat qu’il en interdit l’édition sur l’album, la Midler restant libre de l’interpréter sur scène. Il en fera lui-même une face B du single Dancing in the Dark. Mais c’est Natalie Cole qui en fera un hit en 1988 avec un single issu de l’album Everlasting.

Pink Cadillac - Natalie Cole - EMI

A U R A S D E S PÂ Q U E R E T T E S Les lowriders sont des voitures dont la suspension a été modifiée pour rouler à ras du sol. Elles sont clairement destinées à la parade puisqu’une grande vitesse est déconseillée au ras des pâquerettes. C’est la culture chicano des Mexicains vivant aux Etats-Unis qui a constitué le premier vivier de cette tendance. Le hip-hop n’y est pas resté insensible.

Le groupe de funk américain War en avait fait le titre d’un succès figurant sur son album Why Can’t We Be Friends en 1975.

Why Can’t We Be Friends - War - Avenue Records

14

5,6 - 8,8 L/100 KM •147 - 200 G CO2/KM

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La Mercedes Classe S. Une icône, pionnière de l’innovation. Cette voiture exceptionnelle, équipée du système unique Intelligent Drive, pense avec vous. Ses dizaines de capteurs, caméras et systèmes d’assistance analysent en permanence les conditions de conduite. De plus, ils peuvent réagir de manière autonome pour garantir votre sécurité et l’optimiser à 100 %. La nouvelle Classe S. Une voiture à votre niveau.

Films & séries

Personnages à quatre roues L E S T R O I S É P I S O D E S D E C A R S D U S T U D I O P I X A R S O N T L’ E X E M P L E L E P L U S « PA R L A N T » D E V O I T U R E S Q U I C O N S T I T U E N T D E V É R I TA B L E S P E R S O N N A G E S À C A R A C T È R E D A N S U N F I L M . M A I S I L N ’ Y A PA S Q U E L E S D E S S I N S A N I M É S Q U I S O I E N T C A PA B L E S D E C E S P R O U E S S E S . D A N S N O M B R E D E F I L M S E T D E S É R I E S D E F I C T I O N , L E S Q U AT R E R O U E S O N T L A PA RT B E L L E A U G É N É R I Q U E .

S E R G E VA N M A E R C K E

S TA R D E S A G A La Mitsubishi Eclipse est une voiture de 1995, customisée pour tenir un rôle déterminant dans la saga Fast and Furious. Elle est conduite dès le premier épisode sorti en 2001, par feu Paul Walker - alias Brian O’Conner. Même si la voiture ne fera pas long feu, elle restera la voiture la plus mythique de la série. Elle finira, en effet, criblée de balles, puis explosera.

Fast and Furious - Rob Cohen - Universal

LA COCCINELLE FOLLE Herbie Goes Bananas est le quatrième épisode d’une série de cinq films autour d’une Coccinelle (Volkswagen Type 1) frappée du nombre 53 qui se déclinera encore en un téléfilm et une série, tous produits par Walt Disney. Il s’agit assurément de la première voiture autonome au monde qui, en 1968 déjà, a sans doute inspiré les développements actuels des voitures sans chauffeur.

Herbie Goes Bananas - Vincent McEveety Walt Disney Pictures

DUO TESTOSTÉRONÉ Dans la série Knight Rider des années 1980, allègrement revisionnée de nos jours, le beau et viril (pour l’époque) Michael Knight (David Hasselhoff) vit des aventures au service d’une fondation de bienfaisance luttant contre la criminalité. Il est aidé en cela par un assistant hors du commun : sa voitureordinateur KITT (Knight Industries Two Thousand) qui n’est autre qu’une Pontiac Firebird Trans AM transformée.

Knight Rider - Glen A. Larson - Universal

VA R I A N T E M U S C L É E La Ford Falcon XB GT Interceptor de 1973 a fait les beaux jours de la série de films Mad Max dont le tout premier épisode date de 1979. Ce V8 était devenu un véritable domicile ambulant pour Mad Max dans les deux premiers films de cette série mythique. Il y avait aménagé de la place pour son chien et pour camoufler ses armes. Le véhicule reconstruit participera à nombre de courses-poursuites au fil des épisodes.

Mad Max - George Miller - Warner

LA FINE ÉQUIPE The A-Team est une autre série américaine des années 1980 dans laquelle un quatre roues testostéroné joue un rôle essentiel. Il s’agit de la GMC Vandura noire avec une ligne rouge, qui traverse les 98 épisodes de la série comme un véritable personnage. Un film long métrage a été produit en 2010 avec le même fourgon, une Chevrolet G20 de 1994 customisée. On en retrouve un exemplaire au Stars Motor Museum du Miami Auto Museum, appartenant au collectionneur Michael Dezer.

The A-Team - Stephen J. Cannel & Frank Lupo - Universal

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Art

C-AR-T DANS LE MONDE DE L’ART, LES VOITURES ONT INSPIRÉ NOMBRE DE SCULPTEURS. APLATIES, RECONSTITUÉES, TRANSFORMÉES, REPRODUITES : LES VOITURES (AINSI QUE LEURS COMPOSANTS) ONT VIVIFIÉ LA CRÉATIVITÉ DE PLUSIEURS ARTISTES CONTEMPORAINS. AVEC SES VOITURES COMPRESSÉES, CÉSAR EST SANS DOUTE L’EXEMPLE LE PLUS CONNU. GENTLEMAN EST ALLÉ PLUS LOIN. S E R G E VA N M A E R C K E

DESIGN MURAL L’artiste et designer Ron Arad figure parmi les plus atypiques de sa génération. Et il n’est pas insensible aux voitures. Il a non seulement customisé une nouvelle Fiat 500 dans laquelle il a fait figurer la silhouette du modèle original, mais il s’est aussi amusé à écraser des voitures pour les présenter en galerie dans une série Crushed Cars, telles des fleurs séchées dans un album. www.rondarad.co.uk

PNEU GOTHIQUE A tout seigneur, tout honneur : saluons le Belge Wim Delvoye qui s’est non seulement emparé des édifices mais aussi des quatre roues pour développer une esthétique en dentelle métallique gothique. Ses « Gothic Works » comprennent des camions, bétonneuses, tracteurs ou, comme ici, un simple pneu : Car Tyre. www.wimdelvoye.be

MENHIRS AMÉRICAINS Cadillac Ranch à Amarillo, dans l’Etat du Texas, aux Etats-Unis est un ensemble de 10 Cadillac plantées avec le nez dans le sol selon un angle de 51°, correspondant à celui de chaque arête de la Pyramide de Khéops. Le concept a été réalisé par Chip Lord, Doug Michels et Hudson Marquez, du collectif Ant Farm de San Francisco. Il constitue une œuvre en constante évolution : emmenez-y vos bombes de peinture et faites vous plaisir. www.roadsideamerica.com/story/2220

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RÉGIME AMINCISSANT Gabriel Orozco est un artiste et designer conceptuel mexicain vivant entre Paris, New York et Mexico. Une de ses œuvres les plus parlantes est exposée au Kunsthaus Bregenz en Autriche : la légendaire Citroën DS. Il l’a éventrée et coupée en deux pour en faire un monoplace qui reste entièrement fonctionnel. Mince alors ! www.kunsthausbregenz.at

GLACE FONDANTE Rien à voir avec la célèbre photo La Voiture Fondue de Robert Doisneau de 1944, représentant une voiture incendiée pendant la Deuxième Guerre et devenue terrain de jeu de quelques gamins. Avec une installation mobile, Hot with the Chance of Late Storm, l’artiste australien James Dive, du collectif Glue Society, a fait sourire les plages de son pays. Notamment celle de Tamarama à Sydney où sa voiture fondante a terminé sa course. Un commentaire sur le réchauffement climatique ? www.gluesociety.com

www.porsche.be

Pour ouvrir de nouveaux horizons les pionniers font preuve de courage.

La nouvelle Panamera 4 E-Hybrid Sport Turismo.

Les catégories ? Les conventions ? La nouvelle Panamera Sport Turismo les dépasse.

Son puissant groupe propulseur développe 462 cv (340 kW), son design établit de nouveaux standards et son indice de performance énergétique (59 gr. CO2/km) offre une une déductibilité fiscale et un ATN très attractifs. La Panamera Sport Turismo : conçue pour ceux qui pensent déjà à demain. www.porsche.be

DONNONS PRIORITÉ À LA SÉCURITÉ.

Informations environnementales (A.R. 19/03/2004) : www.porsche.be / Modèle illustré : Porsche Panamera 4 E-Hybrid Sport Turismo

CONSOMMATION (EN L/100KM) : 2,6 / ÉMISSIONS DE CO² (G/KM) : 59.

Montres

Roues et rouages LA MESURE DU TEMPS ET LA COURSE CONTRE LE TEMPS PRÉSENTENT SOUVENT LA MÊME U T I L I S AT I O N D E L A M É C A N I Q U E . G A R D E - T E M P S S I M P L E S O U C O M P L I Q U É S E T AU T O M O B I L E S É L É G A N T E S O U S P O RT I V E S S E S O N T D È S L O R S S O U V E N T M O N T R É S D E S A L L I É S D E P R E M I E R O R D R E P O U R S É D U I R E L E S PA S S I O N N É S D E M O N T R E S E T D E M O T E U R S .

S E R G E VA N M A E R C K E

P L A C E À L’ É L É G A N C E Depuis 1988 déjà, Chopard est partenaire et chronométreur officiel des Mille Miglia, la course d’endurance de voitures d’époque la plus célèbre au monde. La marque a créé une collection de montres de sport haut de gamme qui s’enrichit de nouvelles créations à chaque édition. La collection Mille Miglia Classic est constituée de pièces inspirées par les voitures les plus anciennes (entre 1927 et 1940). Quant à la collection Mille Miglia GTS (pour Gran Turismo Sport), elle est plus contemporaine et s’inspire des voitures les plus récentes.

D E P É K I N À PA R I S Frédérique Constant aime, depuis sa création, s’associer à des voitures anciennes de rallyes à travers la planète. Souvent comme le chronométreur officiel. La marque a été étroitement associée à des événements en Amérique, au Canada et au Mexique (avec la Carrera Panamericana). Elle est intimement liée à la marque Healey et booste les liens entre la Chine et la France via le rallye Pékin-Paris avec un modèle dédié : Vintage Rally. www.frederiqueconstant.com

www.chopard.com

TRADITION E T A V A N T- G A R D E La marque de montres haut de gamme allemande A. Lange & Söhne est le partenaire principal du légendaire Concorso d’Eleganza Villa d’Este en Italie depuis 2012. Les deux parties se rejoignent dans la beauté et la rareté de la tradition d’antan aussi bien que dans des concepts visionnaires pour l’avenir.

A chaque édition, le lauréat de la catégorie Best of Show se voit décerner une Lange 1 Time Zone Como Edition.

A S S O C I AT I O N FRUCTUEUSE Depuis 2003, Oris entretient une collaboration soutenue avec l’écurie de Formule 1 Williams. Lancée en 2015, la ligne Williams inscrit l’essence et l’esthétique d’une Formule 1 dans cette collection horlogère. A une édition limitée Williams Valterri Bottas, à la Williams Chronograph, à la Williams Engine Date et à la Williams Day Date, Oris vient d’ajouter une Williams Chronograph Carbon Fibre Extreme (voir photo). www.oris.com

www.alange-soehne.com

PA R T E N A I R E G L O B A L En 2013, Rolex s’est hissé sur la plus haute marche du podium du Championnat du Monde de Formule 1 en devenant à la fois son chronométreur officiel et sa montre officielle.

Dans leurs disciplines respectives, Rolex et la F1 incarnent l’ingénierie superlative et la volonté de repousser les limites de la technologie, estime Rolex. Ce sont deux aspirations qui ont un fort pouvoir d’évocation auprès des plus jeunes générations, conclut la marque à la couronne. www.rolex.com

20

Luxury makes a difference.

Livres

Histoires automobiles L A G R A N D E E T L A P E T I T E H I S T O I R E S E R E J O I G N E N T S O U V E N T, Q U E L Q U E S O I T L E S E C T E U R Q U E L’ O N M E T « A N E C D O T I Q U E M E N T » O U C H R O N O L O G I Q U E M E N T S O U S L A L O U P E . L’ A U T O M O B I L E N ’ É C H A P P E PA S À C E C H A R M A N T M É L A N G E D E S G E N R E S .

S E R G E VA N M A E R C K E

LA VOITURE AUTREMENT Car Crush du journaliste belge Bert Voet nous propose une vision nouvelle et fraîche du monde automobile. Son livre est basé sur une sélection de garages que l’auteur a visités avec le photographe Thomas Vanhaute pour Sabato (L’Echo). De gros calibres possédant des voitures extrêmement coûteuses et des collectionneurs plus humbles s’y succèdent en confiant le lien qu’ils entretiennent avec leurs voitures. A les lire, on se dit que la voiture est le bien de consommation le plus important qui ait jamais existé. Liberté, vitesse, beauté, statut et danger composent les couches de ces récits tout comme le côté intellectuel, technique, sportif, voire érotique qui entoure une auto. Fortement recommandé.

Car Crush - Bert Voet & Thomas Van Haute - Lannoo

LA CHARMEUSE Une histoire richement illustrée de la Renault 4L, première traction avant conçue par Renault. Cette voiture au profil tellement caractéristique est née en 1961. Elle a longtemps fait partie du quotidien des Français et des Belges comme la 2CV l’avait fait avant elle, à la campagne ou à la ville. Et selon l’usage qu’on en faisait, elle se faisait tour à tour rustique, élégante, utilitaire, sportive, pratique… Mais elle était surtout facile à vivre.

La Renault 4L de mon Père Marie-Claire Lauvray & Dominique Pascal - E.T.A.I.

22

REGARD US SUR FERRARI L’ouvrage Ferrari 70 Ans soulève le capot d’une histoire riche en rebondissements, depuis les débuts de la carrière d’Enzo Ferrari chez Alfa Romeo à la marque mondialement connue aujourd’hui. En plus de l’histoire de la firme de Maranello, le livre apporte un regard de connaisseur sur ses voitures, en privilégiant quelques modèles emblématiques issus des plus grandes collections. L’auteur Dennis Adler, historien et photographe, est l’un des plus réputés de l’univers de l’automobile aux Etats-Unis, marché primordial de la marque...

Ferrari 70 ans - Dennis Adler - E.T.A.I.

2 4 H E U R E S PA R AU TA N T D ’ AU T E U R S Serge Joncour, Claire Castillon, Didier Van Cauwelaert, Jessica L. Nelson, Françoise Bourdin… Au total, 24 auteurs ont été invités à écrire une nouvelle autour de la plus célèbre et mythique des courses automobiles. Ces 24 plumes prouvent que les 24 Heures du Mans sont une source d’inspiration qui peut réserver bien des surprises à la fois littéraires et sportives.

B O N À S AV O I R Saviez-vous que la première automobile à avoir franchi en 1899 la barre des 100 km/h était électrique, qu’un pneu de F1 doit être chauffé à 125 °C pour être efficace, qu’un pilote change jusqu’à 3.600 fois de vitesse au cours d’un Grand Prix, qu’un Grand Prix de F1 produit l’équivalent en CO2 de 5 aller-retours Paris-New York ou qu’une batterie de Formule E fournit l’énergie de 4.000 iPhone ? Dans ces 100 Histoires de légende du sport auto, vous ferez le plein de petits secrets et vous en apprendrez de belles sur les petites magouilles du paddock.

24 Histoires du Mans - Collectif - Belfont

Les 100 Histoires de Légende du Sport Auto Gérard Holtz et Julien Holtz - Gründ

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NOUVELLE F-TYPE À PARTIR DE 479 €/MOIS Après avoir conquis le monde entier avec son V6 suralimenté ou son incroyable V8 de 575 ch, la F-TYPE propose une nouvelle définition du plaisir avec son moteur Ingenium 4 cylindres 2.0L turbo essence qui développe 300 ch tout en offrant une consommation et des émissions de CO2 réduites. Disponible à partir de 57.530 € TVAC ou € 479 € par mois*, cette pure sportive britannique saura combler toutes vos attentes en matière de style et de performances. jaguar.be

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Anniversaire

CHEVAL DE BATAILLE

DEPUIS 70 ANS

Q UA N D L E S P E T I T S G A R Ç O N S R Ê V E N T D ’ AU T O M O B I L E S, ILS IMAGINENT DES BOLIDES AUX CARROSSERIES S C U L P T É E S PA R L E V E N T, D E S V O I T U R E S R A P I D E S , D E S V O I T U R E S … R O U G E S . E N I TA L I E , O N L E U R A P P R E N D M Ê M E Q U E C E S V O I T U R E S, C E S O N T C E L L E S D ’ E N Z O. E T C E T T E FA S C I N AT I O N P O U R C E S V O I T U R E S F R A P P É E S D U C H E VA L C A B R É , C E L A FA I T 7 0 A N S Q U ’ E L L E D U R E .

M A RT I N B O O N E N

24

♦ Enzo Ferrari fut d’abord pilote.

Il courut alors sur Alfa Roméo.

♦ Alain Delon et Jane Fonda ont aussi contribué à la légende de Ferrari.

C

1900 un petit atelier d’entretien de voitures.

Le destin d’Enzo semblait tout tracé. Pourtant, dans un premier temps, ce ne fut pas la construction automobile qui intéressait le jeune Enzo. Il rêvait certes déjà de la course, mais comme pilote, pas comme constructeur.

Après avoir essuyé un premier refus de la part de Fiat, il trouva du travail, à la fin de l’année 1918, chez C.M.N (Costruzioni Meccaniche Nazionali), tout d’abord en tant que pilote d’essai, puis en tant que pilote de course. En 1920, après une série de courses plus ou moins couronnées de succès au volant d’une Isotta Fraschini, Enzo termina second de la Targa Florio avec une Alfa Romeo Tipo 40/60. Ce résultat marqua le début d’une collaboration de 20 ans avec la marque. Il fit ainsi une carrière de pilote honnête, avec quelques

ETTE ANNÉE, LE MONDE AUTOMOBILE fête l’une des marques les plus célèbres de son histoire, une marque dont les exploits sportifs, les réussites stylistiques et les performances routières ont marqué à jamais la destinée de l’industrie automobile. Nous parlons évidemment de Ferrari. Difficile d’évoquer la marque de Maranello sans commencer par son emblématique et ténébreux fondateur : Enzo Ferrari.

D’ABORD, UN PILOTE… « Il Commendatore », comme on l’appelait, « l’Ingeniere », comme il préférait se faire appeler, naquit à Modène en 1898. Son père, Alfredo Ferrari, était le propriétaire d’un atelier de fabrication de poutrelles métalliques, activité à laquelle il ajouta dans les années



♦ Jacky Ickx eut l’honneur de faire partie de la Scuderia Ferrari.

25

Anniversaire

FERRARI C’EST, À CE JOUR, 228 VICTOIRES EN GRAND PRIX.

d’Enzo Ferrari de la compétition. La course, c’était tout pour Enzo. Alors que les autres constructeurs faisaient de la compétition un argument marketing pour appuyer la division commerciale des modèles de route (selon l’adage bien connu : « gagnez le dimanche, vendez le lundi »), Enzo Ferrari faisait l’inverse : il vendait des voitures routières pour financer l’écurie de course ! Pour lui, il n’y avait que la course qui comptait.

♦ Juan Manuel Fangio fut Champion du Monde sur Ferrari en 1956.

coups d’éclat. En 1924, il obtint la plus belle victoire de sa carrière en remportant la coupe Acerbo de Pescara au volant d’une Alfa Romeo RL, en battant les puissantes Mercedes. Ce jour-là, il reçut le titre de « Cavaliere ».

En parallèle à sa carrière de pilote, Enzo Ferrari fonda, en 1929, la Scuderia Ferrari à Modène. Le principal objectif de cette écurie de course était de permettre aux pilotes propriétaires de concourir. L’écurie devint alors le pôle technique (dédié aux courses) d’Alfa Romeo. Enzo Ferrari prit part à sa dernière course comme pilote en 1931.

Malgré ses bons résultats, l’homme était assez intelligent pour comprendre qu’il n’avait pas le talent naturel des grands pilotes de son époque. Il se consacra alors à son rôle de directeur de course chez Alfa Romeo.

♦ Gilles Villeneuve était le chouchou d’Enzo Ferrari.

26

LA COURSE POUR SEULE RAISON D’ÊTRE En 1938, Enzo Ferrari se brouilla avec Alfa (qui cherchait à prendre le contrôle de la Scuderia Ferrari) et retrouva son indépendance. En 1940, il fit construire la Auto Avio Costruzioni 815 qui, par respect d’une clause de non-concurrence avec Alfa, ne portait pas le nom Ferrari. Finalement, c’est en 1947 qu’il lança la marque Ferrari et sortit sa première voiture : la Ferrari 125 S. Cette automobile de compétition n’avait qu’un seul but : surclasser les Alfa Romeo. À défaut de tuer le père, Enzo Ferrari se devait de battre la maison mère ! C’est donc tout naturellement que la Scuderia Ferrari fut réactivée pour engager en compétition ses modèles. Ce qui renforça la fascination pour Ferrari à travers le temps, ce fut l’approche

Rien qu’en Formule 1, Ferrari, c’est 16 titres de champion du monde constructeurs et 15 titres de champion du monde pilotes en 68 saisons. Soit, après Monza 2017, 228 victoires en Grand Prix en 942 participations.

Rappelons que la Scuderia Ferrari est la seule équipe à n’avoir manqué aucune édition du Championnat du Monde de Formule 1. Un palmarès auquel il faut ajouter 9 victoires au classement général des 24 Heures du Mans, et d’innombrables succès de classes et dans les plus belles courses d’endurance.

DES PILOTES ET DES HOMMES Avec cette vision de la course, on comprend aisément pourquoi les plus grands pilotes de toutes les époques ont parfois tout fait afin d’avoir la chance d’un jour piloter pour la mythique Scuderia. Impossible d’en dresser une liste exhaustive, mais comment ne pas citer les Ascari et Fangio ou d’autres gentlemen comme Bandini (qui se tua dans le port de Monaco au volant de sa Ferrari, lors du Grand Prix de 1967), Peter Collins, Mike Hawthorn, John Surtees, Maurice Trintignant ou Wolfgang von Trips ? Il y eut des Belges aussi, et pas n’importe lesquels : Paul Frère qui gagna Le Mans en 1960 sur une Ferrari 250 TR/60 dont il partageait le volant avec un certain Olivier Gendebien (qui, lui, gagna les 24 Heures mancelles 4 fois, toutes sur Ferrari) et, last but not least : Jacky Ickx.

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Anniversaire

♦ Michaël Schumacher fut 5 fois Champion du Monde sur Ferrari.

Même si Jacky ne remporta jamais Le Mans pour Enzo (la faute à une 512 trop peu préparée et trop peu fiable), il garde néanmoins un excellent souvenir de son passage à la Scuderia : « Je pense avoir été privilégié, car il (NDLR : Enzo Ferrari) a toujours fait preuve d’une grande patience à mon égard. J’ai toujours eu l’impression d’avoir reçu le meilleur de ce qui se passait à l’usine (…). Enzo Ferrari a aussi connu l’époque où le sport automobile était dangereux. Je pense qu’il ne lui était donc pas possible de se lier d’amitié ou d’affection avec les pilotes qui

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couraient pour lui. Comme le risque d’accident était très important, il ne voulait pas être trop proche d’eux pour ne pas avoir à en souffrir ».

Une attitude froide et distante que confirme Niki Lauda (qui a pourtant remporté deux de ses trois titres mondiaux avec Ferrari) : « Enzo Ferrari ne m’a jamais aimé. Il s’est contenté d’avoir de bonnes relations avec moi pendant le temps où je suis resté son pilote, de 1974 à 1977. De bonnes relations, cela voulait dire que j’étais son ami tant que j’exécutais ses ordres à la lettre et que je devenais son ennemi dès que je les contestais ! Et après mon départ, je n’ai carrément plus existé ! ».

A M O U R PAT E R N E L Une règle d’or à laquelle Enzo Ferrari ne fit qu’une exception avec Gilles Villeneuve. Il aimait le génial pilote canadien d’un amour tendre et paternel : il l’avait surnommé « le Petit Prince de la F1 ». Malheureusement, cette affection, pour une fois extériorisée par le Commendatore, ne fut pas récompensée et prit fin avec le tragique accident de Villeneuve à Zolder, en 1982. On peut aussi évoquer Alain Prost qui ne connut pas Enzo Ferrari lorsqu’il courut pour la Scuderia. Ce qui n’empêcha pas le Français de quitter l’équipe italienne en très mauvais termes après deux années frustrantes et décevantes sur le plan des résultats (1990-91).

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Anniversaire V E T T E L À L’ I M A G E DE SCHUMACHER Certains pilotes ont hypothéqué leur carrière pour avoir la possibilité de piloter en course une voiture frappée du cheval cabré. Jean Alesi fut de ceux-là. Au moment de rejoindre la Scuderia, il eut également une proposition de Williams. L’écurie anglaise était au meilleur de sa forme alors que Ferrari était au creux de la vague. Les racines siciliennes d’Alesi firent pencher la balance professionnelle du Français vers l’écurie italienne. Pendant que Williams engrangeait les victoires, Alesi ne gagna qu’une seule fois. Une bien mauvaise affaire au final. Le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas… et Alesi était un pilote qui avait « un gros cœur ». Autre géant de son époque, Fernando Alonso, ne remporta finalement aucun titre avec Ferrari non plus.

Ces quelques échecs n’entament en rien la réputation, la légende et le magnétisme de la Scuderia pour les pilotes. Ainsi, Sebatian Vettel, l’actuel fer de lance de l’écurie en Formule 1, ne rêve que d’une seule chose : imiter son compatriote et idole Michaël

CERTAINS PILOTES ONT HYPOTHÉQUÉ LEUR CARRIÈRE RIEN QUE POUR POUVOIR COURIR SUR FERRARI.

Schumacher qui avait redressé, lui aussi, une équipe à la dérive pour en faire l’implacable machine à gagner du début des années 2000. Même Lewis Hamilton, pilote pour une autre marque de prestige, Mercedes, a avoué publiquement que piloter pour Ferrari était un rêve pour lui. Rêve qui, contractuellement, risque pour lui de ne jamais se réaliser.

DES CHROMES A U X PA I L L E T T E S Mais, Ferrari, ce n’est pas que la course.

Sur la route, les autos de Maranello sont l’incarnation de la classe, du sport et du glamour à l’italienne. Pas étonnant que Ferrari ait fasciné aussi les plus grandes célébrités. Nicolas Cage, Tim Allen ou Ralph Lauren ont tous été vus au volant de Ferrari de collection tandis qu’Eric Clapton et Nick Mason sont des collectionneurs invétérés de la marque.

Récemment, Alain Delon s’est dit agacé qu’une célèbre maison de vente ait utilisé son nom pour faire flamber les prix d’une voiture lui ayant appartenu.

Le gotha, également, s’est pris d’amour pour les créations de Maranello. Chez nous, le Roi Léopold III a été l’un des premiers clients d’Enzo Ferrari.

Son épouse, la Princesse de Rethy, a eu jusque trois Ferrari, spécialement carrossées pour elle.

Récemment, Autoworld, à Bruxelles, a présenté une exposition exceptionnelle afin de célébrer les 70 ans de la marque.

Parmi les 55 Ferrari de légende exposées, il y avait notamment des exemplaires ayant appartenu à des vedettes du showbusiness. On pense à la Ferrari 275 GTS de Raquel Welch, à la 500 Superfast de Peter Sellers, à la Dino 206 d’Eric Clapton, à la 348 TS d’Alain Delon, à la 308 GT4 de Chris Rea ou, encore, à la 308 GTS de Jean-Paul Belmondo.

I N C A R N AT I O N D E L’ E X C E L L E N C E Parfois, ce sont les Ferrari elles-mêmes qui investissent les plateaux de tournage. On peut noter des participations réussies dans Le Flic de Beverly Hills, Golden Eye, Le Temps d’un Week-end,… Quelques fois, ces voitures mythiques ont presque volé la vedette aux acteurs eux-mêmes : la Ferrari Dino de Tony Curtis dans la série Amicalement Vôtre incarnait et renforçait le caractère fougueux du texan Dany Wilde.

Idem pour Tom Magnum, indissociable de sa 308 GTS. Bref, il n’est pas aisé de résumer les 70 ans d’une histoire aussi riche que celle de Ferrari. Mais une chose est sûre : des paddocks des plus grandes courses automobiles aux plateaux de cinéma les plus prestigieux en passant par les cours royales les plus discrètes, Ferrari a, en 70 ans, toujours incarné l’excellence.

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♦ Raquel Welch, autant que les Ferrari, faisait fantasmer les hommes...

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Pa t r i m o i n e

PATRIMOINE IMMATÉRIEL OU LES MARQUES AUTOMOBILES ONT TOUJOURS SOIGNÉ LEUR IMAGE. AU FIL DES ANNÉES, C E S R É P U T A T I O N S O N T É T É P E R Ç U E S E N T A N T Q U E PA T R I M O I N E . E T D E N O S J O U R S , L E PA T R I M O I N E , Ç A S ’ E X P L O I T E . U N P H É N O M È N E Q U ’ O N O B S E R V E , T A N T D A N S L E S S A L L E S D E V E N T E S Q U E D A N S L E S AT E L I E R S .

M A RT I N B O O N E N

E

N DIX ANS, L’AUTOMOBILE « CLASSIC » EST DEVENUE UN VÉRITABLE BUSINESS. Même s’il s’est tassé légèrement ou a atteint sa maturité, le marché reste diablement attractif. Il est basé sur la nostalgie, sur le souvenir, sur les plaisirs que n’offre plus l’automobile d’aujourd’hui.

Bref, la voiture de collection a intérêt à cultiver

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son histoire si elle veut avoir un futur ! Ce constat, un peu cynique mais lucide, tous les acteurs de ce secteur un peu particulier l’ont déjà fait. À commencer par les maisons de ventes (lire sur la question notre interview de Philip Kantor de Bonhams) qui traquent désormais les modèles ayant une histoire riche et, surtout, de célèbres propriétaires.

H I S T O I R E D E S TA R S. . .

Ainsi, la fameuse Mercedes (450 SEL 6.9 bleu marine) de Claude François, avec laquelle il conduisait le jour où il fut victime d’un attentat par balles en juin 1977, a été vendue 97.500 euros, en marge du concours d’élégance de Chantilly en 2015. Dans ce cas-ci, à la célébrité du chanteur s’ajoute

MATÉRIEL ?

2.

S TA R S Q U I F O N T L’ H I S T O I R E …

Steve McQueen a beaucoup fait, de son vivant, pour l’image de Porsche, non seulement lorsque ses personnages roulaient en Porsche à l’écran (dans Le Mans notamment), mais aussi en courant pour la marque en compétition. Le duo qu’il forma avec Peter Revson termina ainsi deuxième des 12 Heures de Sebring en 1970 (derrière la Ferrari 512 S de Mario Andretti), au volant d’une Porsche 908. Steve McQueen fait donc implicitement partie de l’histoire officielle du constructeur de Stuttgart.

L’ASSOCIATION D’UNE STAR À UNE VOITURE EST UN AVANTAGE ÉNORME POUR LE VENDEUR.

1.

♦ 1. Grâce à James Bond et à Sean Connery, Aston Martin devint connue dans le monde entier.

2. Il fut un temps où Brigitte Bardot circulait en Rolls.

le contexte dramatique. D’autres exemples, plus joyeux, sont aussi éloquents : lors d’une vente Artcurial de 2014, l’ancienne Rolls Silver Cloud Cabriolet 1962 de Brigitte Bardot s’est vendue 286.000 euros (frais inclus) tandis qu’une Chevrolet de Ringo Starr a été vendue 48.900 euros et une Fiat Shelette 1972 du designer Philippe Starck, 41.700 euros. Même une moto de Coluche a trouvé acquéreur.

Une autre marque est parvenue à intégrer un monstre sacré du cinéma dans son ADN : Aston Martin, avec James Bond 007. Bien sûr, les experts rétorqueront qu’avant Goldfinger (1964), l’agent secret roulait en Bentley et qu’entre Goldeneye et Le monde ne suffit pas, c’était au volant d’une BMW qu’il roulait. Il n’en demeure pas moins qu’Aston a conscience de l’importance de James Bond dans son histoire et pour son image : ce n’est pas pour rien que feu Roger Moore était présent en juin dernier lors d’une opération promotionnelle organisée par la marque à Crans-Montana.

Dans tous ces cas, l’association d’une star avec une voiture est évidemment un plus énorme pour le vendeur même si pour la marque, elle reste anecdotique. Ne s’étant pas personnellement investis dans ce partenariat, les constructeurs ne peuvent pas réellement capitaliser sur l’image de ces vedettes. C’est pourquoi les marques vont plus loin.

A côté de Porsche et d’Aston Martin, il y a ces constructeurs mythiques qui (par snobisme ?) ratent le coche. Ainsi, Jaguar avait décliné l’offre des producteurs du Saint qui avaient pensé à la marque au félin pour équiper Simon Templar (joué par Roger Moore). Devant le désintérêt et la très faible envie de coopérer de la marque de Coventry, ces producteurs se tournèrent vers



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Pa t r i m o i n e 1.

♦ 1. Ce n’est plus Sean Connery, c’est Roger Moore. Ce n’est plus James Bond, c’est Brett Sinclair... mais c’est toujours Aston Martin.

2. Cloclo adorait les Mercedes.

Volvo. Le coupé suédois P1800 devint alors aussi célèbre que le Saint lui-même. Roger Moore aimait tellement cette voiture qu’il en eut trois successivement comme véhicules personnels. Il n’y avait pas de meilleure publicité. Volvo s’en frotte encore les mains.

QUAND LES MARQUES REPRENNENT LES CHOSES EN MAIN On l’a vu, l’image et le glamour des stars sont un patrimoine immatériel pas si facile à gérer. Mais il y a un autre type de patrimoine, beaucoup plus tangible, très lucratif aussi : c’est celui de l’entretien et de la restauration.

Jusqu’il y a quelques années, ce créneau était occupé par une série d’ateliers d’artisans très spécialisés : « Quand les constructeurs ont constaté combien facturaient ces spécialistes, ils ont voulu leur part du gâteau », explique Oliver Camelin, spécialiste automobile à la maison de vente RM Sotheby’s, à nos confrères de BFM. Bref, les marques ont ouvert, les unes après les autres, un département classic ou historique. Non seulement, elles comblent ainsi un manque à gagner mais en certifiant les restaurations officiellement, elles augmentent la valeur de leur parc automobile historique (une voiture certifiée par la marque cote plus qu’une autre). En fait, quasiment tout le monde y gagne : la marque qui propose un nouveau service, les vendeurs qui vendent mieux et les acheteurs qui achètent avec une garantie d’authenticité. Les seuls perdants sont les petits artisans…

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2.

FERRARI EN PÔLE L’une des premières marques à avoir lancé ce genre de services, c’est Ferrari. La marque italienne dispose depuis 2006 d’un département Classic, 900 mètres carrés dans son usine historique à Maranello : le Ferrari Classiche. Ce département délivre des certifications d’origine et d’authenticité après un examen approfondi de toutes les pièces des voitures qui passent entre les mains des mécanos spécialisés de Ferrari. Il s’occupe également des entretiens importants ou des restaurations complètes !

Aston Martin et Porsche ont pris le même chemin. La marque de Stuttgart a même un centre Classic en Belgique, à Drogenbos. « Nous pouvons piocher dans un catalogue

de 52.000 pièces officielles », explique Claude Willaert, directeur de ce Porsche Center Classic.

Bénéficier d’un tel centre en Belgique est assez unique parce que Porsche ne propose que peu d’ateliers en Europe.

DE PORSCHE À TESLA En réalité, mettre au point un tel département demande aux marques du temps et de l’argent. Les mécaniciens et ingénieurs de Land Rover et Jaguar, par exemple, ont écumé la campagne anglaise afin de faire main basse sur de vieux modèles dormant au fond des granges. Pour le moment, la marque Jaguar propose de rapatrier les voitures en Grande-Bretagne pour être traitées à la maison. C’est le cas de la majorité des constructeurs.

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♦ Steve McQueen a beaucoup fait, de son vivant, pour l’image de Porsche.

INVESTIR DANS LE PATRIMOINE EST TRÈS PROFITABLE POUR LES MARQUES. 36

Cependant, l’investissement semble valoir la peine vu que tous s’y mettent. Fiat a présenté cet été son département FCA Heritage qui peut certifier les modèles pour Fiat, Abarth, Lancia et Alfa Roméo (mais ne propose de restauration que pour Lancia et Abarth). Lamborghini, de son côté, a ouvert cette année son propre centre, consacré aux voitures de collection de la marque, installé au cœur du quartier général de la firme à Sant’Agata Bolognese.

Si l’image et le patrimoine d’une marque sont importants, ils ne font pourtant pas tout.

En effet, n’oublions pas que l’histoire d’un constructeur s’écrit au présent. Et dans quoi rouleront les stars de demain ? En Ferrari, en Porsche, en Aston ou en… Tesla ? En terme de marketing, Elon Musk, le gourou de l’électrique de la Silicon Valley, n’a de leçons à recevoir de personne. Alors, à trop regarder dans le rétroviseur, on prend le risque de ne pas prendre la bonne direction…

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C

A BOUGE CHEZ MCLAREN. Né il y a sept ans à peine, le constructeur prend ses grandes décisions aussi rapidement que ses modèles arrivent sur le marché. Dans le cadre du programme Track22 lancé l’an dernier, McLaren annonce, en effet, quinze nouvelles voitures, parmi lesquelles des véhicules hybrides et électriques d’ici 2022. La première voiture du programme Track22 fut la 720S, suivie de la 570S Spider. « En 2016, nous avons réinvesti dans la R&D plus de 219,1 millions de livres sterling, soit 20 pour cent de notre chiffre d’affaires », déclare Wayne Bruce, Global Communications & PR Director McLaren. « Chez les constructeurs ordinaires,

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LA 570S SPIDER FAIT PARTIE DES SPORTIVES DE LUXE.

la proportion n’atteint pas dix pour cent. Cela montre bien l’importance qu’une petite entreprise comme McLaren attache à l’avenir. Dans les années qui viennent, nous allons consacrer un milliard de livres à la Recherche & Développement ».

Il y a quelques mois, l’entreprise a mis en place une nouvelle structure. Désormais, le McLaren Group chapeaute à la fois McLaren Automotive et le McLaren Technology Group (McLaren Racing et McLaren Applied Technologies). Le groupe pèse à présent plus de

2,4 milliards de livres sterling.

C’est une des premières entreprises familiales britanniques. « Comme si cela ne suffisait pas, les ventes ont augmenté l’an dernier de 99,3 pour cent (sur 2015), une impressionnante progression que nous ne pourrons plus rééditer chez McLaren », explique Wayne Bruce.

CABRIOLET SANS COMPROMIS Chez McLaren, on applique toujours la philosophie du fondateur Bruce McLaren : « Not the fastest, but the best ». La toute nouvelle McLaren 570S Spider, conçue comme une voiture de sport luxueuse à usage quotidien, dont le nom rappelle les premiers véhicules des gentlemen drivers, s’inscrit tout à fait dans ce fil. « Le terme de ‘Spider’ est né à la fin du 19ème siècle, pendant le dé-

veloppement des calèches Phaeton Spider, relate Wayne Bruce. Hautes et légères, ces voitures à chevaux, d’origine américaine, s’adressaient aux gentlemen drivers. Elles comportaient une banquette couverte à deux places à l’avant, avec un siège pour le valet en livrée juste derrière. Leurs très grandes roues et les sièges haut perchés rappelaient les pattes et le corps d’une araignée. Le nom de ‘Spider’ était né ».

Rapide, agile, efficace, la 570S Spider présente à coup sûr des propriétés que nous pourrions associer à une araignée, mais la liste de ses qualités ne s’arrête pas là. Le cabriolet - essentiellement une 570S sans toit - réunit tous les atouts du coupé en y ajoutant le plaisir de la conduite cheveux au vent. La ligne épurée de la 570S est intacte.

Même le coefficient de pénétration dans l’air et la vitesse de pointe du coupé n’ont pas changé (du moins avec le toit fermé). Relevé de 12 mm, le déflecteur génère la même pression descendante lorsque le toit est ouvert.

♦ Le Néo-Zélandais Bruce McLaren remporta un Grand Prix sur une… Mc Laren !

« Nous avons tenté de concentrer toute notre expérience des supercars et des voitures de course dans une supervoiture pour tous les jours », commente Tom Taylor, Product Manager Sport Series. « La 570S s’adresse, en effet, aux clients en quête d’une sportive de luxe, pratique et agréable à conduire, plutôt qu’aux vrais amateurs de gomme brûlée ». McLaren n’a reculé devant aucun effort financier ni technique pour limiter le poids du véhicule, la légèreté étant propice aux sensations. « En 1981, nous avons été les premiers à présenter des Formule 1 avec coque et châssis en carbone. Aujourd’hui, toutes nos voitures de la Sport Series sont des variantes de la MonoCell II, une monocoque en fibre de carbone qui ne pèse pas plus de 75 kilos mais dont la rigidité dépasse de 25 pour cent celle de l’aluminium. C’est grâce à cette rigidité que nous avons pu ôter



LE GROUPE MCLAREN PÈSE À PRÉSENT PLUS DE 2,4 MILLIARDS DE LIVRES STERLING. le toit de la 570S sans prévoir de renforts structurels qui alourdissent la voiture. La rigidité en torsion est inchangée ». Si la 570S Spider accuse sur la balance 46 kilos de plus que le coupé, cela s’explique exclusivement par le mécanisme du toit. Un alourdissement minime quand on voit ce qui se fait sur des concurrentes comme l’Audi R8 ou la Porsche 911 Turbo S Cabriolet. La tenue de route et les performances de la 570S Spider s’en ressentent naturellement.

C’est le cabriolet le plus léger de son segment.

E S PA C E C A C H É Jusqu’à présent, 4.000 Spiders sont sortis des lignes McLaren : 1.300 exemplaires de la 12C Spider (2012), 2.000 de la 650S Spider (2014), 500 de la 675LT Spider (2016), enfin 25 unités de la très exclusive P11 MSO Carbon Series LT. Connaissant le succès de la 650S Spider, une version cabriolet de la 570S ne pouvait tarder. La 570S Spider combine tous les éléments de la sportive la plus authentique avec une monocoque en fibre de carbone, un moteur central, la propulsion aux roues arrière et les portières s’ouvrant vers le haut, d’ailleurs identiques à celles du coupé. Et sur la route ? Dès les premiers kilomètres, nous apprécions la formidable visibilité que procure le tableau de bord surbaissé. De quoi inscrire la voiture très précisément dans les virages. Et le poste de pilotage profondément enfoncé dans le châssis garantit une parfaite perception de la route.

Pure fun, quels que soient la

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H i g h Te c h 1.

2.

3.

♦ 1. Aujourd’hui, Alonso et Vandoorne sont les pilotes McLaren.

2. C’était au temps où Ron Dennis et David Cameron faisaient la une de l’actualité en Grande-Bretagne.

3. Senna et Prost constituèrent le duo de pilotes le plus mythique de l’histoire de McLaren.

LA 570S SPIDER OFFRE LES MÊMES PLAISIRS QUE LE COUPÉ… vitesse et le mode sélectionné.

Au menu active dynamics, nous avons le choix parmi les modes « Normal », « Sport » et « Track ». Autrement dit, les réglages se prêtent aussi bien à la conduite urbaine qu’aux tours de circuit et aux configurations intermédiaires. Selon le choix, le passage des sept rapports, la réponse de l’accélérateur, la direction et la suspension se font plus ou moins sportivement. La boîte robotisée à sept rapports est un véritable rêve. On est constamment tenté de manier les palettes du volant. Petit bémol : l’inclinaison du système d’infodivertissement. Lorsque le

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soleil brille, il est très difficile de lire l’écran du système de navigation et du tableau de commande. À l’inverse, les rangements cachés sont très précieux. Toit fermé, vous disposez derrière la lunette arrière d’un coffre de 52 litres.

Le toit targa – disponible dans la couleur de la carrosserie ou dans une finition palladium plus

sombre – s’ouvre et se ferme en 15 secondes. L’opération est possible jusqu’à une vitesse de 40 km/h. La petite vitre à l’arrière est judicieusement pensée. On peut l’ouvrir lorsque le toit est fermé pour apprécier encore mieux les sonorités du V8 biturbo. Quand le toit est ouvert, la vitre peut descendre de vingt pour cent maximum. Elle sert

alors à dévier le vent. Autre fait à noter, l’intérieur de la voiture est nettement plus silencieux que celui de la McLaren 650S Spider, mais dans l’habitacle de la 570S Spider, les turbulences se font davantage sentir. Bref, la 570S Spider offre les mêmes plaisirs que le coupé, agrémentés des parfums et couleurs de la pleine nature.

UN RICHE PASSÉ SPORTIF Amanda McLaren, fille du fondateur Bruce, est depuis 2015 une des ambassadrices de l’entreprise qui porte son patronyme. Elle parcourt le monde pour évoquer son père. Les visiteurs du siège technologique de Woking sont parfois guidés par elle. Quoi qu’il en soit, la visite du McLaren Technology Centre (MTC) est une expérience qui vaut le déplacement. La construction du bâtiment MTC a demandé plus de 5.000 tonnes d’acier et 43.000 m2 de vitres. L’édifice pourrait abriter neuf Boeing 747 Jumbo.

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♦ Voici, successivement, Goodwood en 1904, 1955 et 2017.

chose que les rallyes ordinaires.

Je me souviens encore de notre tout premier rallye. Le départ était donné dans le Raidillon du circuit de Francorchamps. Une expérience unique. Cette année, nous sommes partis pour la première fois en Angleterre, à l’occasion du Goodwood Revival.

Il nous a fallu un an de travail et de lobbying pour obtenir les entrées, les places de parking, les nuitées et un concept de pique-nique. Cela n’a pas été sans mal. Il faut dire que Goodwood est aux amateurs de voitures ce que Tomorrowland est aux fans de musique ».

C

HACUN LE SAIT : Raidillon fait référence au célèbre virage du circuit de SpaFrancorchamps. Avec pareil nom, rien d’étonnant à ce que la marque de montres belge soit depuis ses débuts, en 2001 associée au monde de la course et de la voiture. Il y a cinq ans, Fabien de Schaetzen, CEO de Raidillon

Watches, organisait le premier Raidillon Rally. « Cela faisait déjà 10 ans que nous sponsorisions des rallyes en Europe. Nous avons jugé que le moment était venu de lancer le nôtre. Un carnet d’adresses bien rempli nous a ouvert l’accès à de superbes domaines privés et à de belles collections de voitures. Cela nous a permis de proposer autre

COURSE DE CÔTE Si le premier Goodwood Revival date de 1998 seulement, l’histoire de Goodwood en tant que haut lieu du sport automobile remonte bien plus loin. Lord March, le maître actuel du site de Goodwood, nous en dit plus. « Mon grand-père, comte de March et 9ème duc de Richmond, mieux connu sous le nom de Freddie March, a créé en 1948 le Goodwood Motor Circuit sur la piste qui longeait l’aéroport de Chichester. Mais effaré de voir tant de pilotes y perdre la vie, il a fermé le circuit à la course automobile en 1966.

Depuis, le circuit est réservé aux

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LE PREMIER GOODWOOD REVIVAL DATE DE 1998.

essais et aux ‘track days’. Nous avons longtemps milité pour la réouverture, mais l’affaire a traîné beaucoup plus longtemps que je ne l’imaginais. Le côté nuisance sonore a largement pesé dans la balance. Les autorités locales nous ont refusé une nouvelle autorisation. J’ai alors pensé : si nous ne pouvons pas organiser des courses sur le circuit de Goodwood, pourquoi ne pas le faire sur mon domaine privé ? La course de côte que mon grandpère avait organisée en 1936 pour le Lancia Car Club sur notre domaine privé, autour de la Goodwood House, a ainsi connu une nouvelle vie sous le nom de ‘Festival of Speed’. Je me souviens de l’été 1993, l’année de notre premier festival. C’est comme si c’était hier. Avec moins de cent voitures, nous avions réussi à attirer 25.000 visiteurs pour admirer le rassemblement. Le lendemain, couché dans l’herbe avec quelques amis, je me disais que c’était peut-être le début de quelque chose de plus grand ».

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Revival LA MAGIE DE GOODWOOD « Aujourd’hui, l’événement a grandi, mais l’ADN n’a pas changé, et notre motivation non plus », poursuit Lord March. « J’ai créé l’événement pour savoir si Goodwood suscitait encore de l’intérêt dans le monde du sport automobile.

Entretemps, d’autres manifestations ont vu le jour. Le Goodwood Revival, par exemple, est organisé chaque année en septembre depuis 1998. Sur le domaine, il réunit les visiteurs avec les voitures et motos qui se sont affrontées à l’époque des origines du circuit (1948-1966).

Les voitures les plus belles et les plus rares du monde sont exposées dans un écrin qui semble tout droit sorti des années 50 et 60.

Les échoppes et les installations ressemblent exactement à ce qu’elles furent il y a 60 ans et le public est invité à s’habiller dans le même style. Quand nous avons demandé à nos hôtes de venir au Goodwood Revival vêtus comme avant 1966, certains se sont moqués. Mais, finalement, tout le monde a apprécié l’idée.

Les visiteurs jouent volontiers le jeu. C’est ce qui fait l’originalité de notre festival. Tout le monde peut avoir une bonne idée. Encore faut-il la concrétiser. C’est ce que j’ai appris de ma collaboration à l’âge de 18 ans avec Stanley Kubrick, encore aujourd’hui mon principal modèle. Comme Kubrick, je veux que celui qui parcourt Goodwood ait toujours une image devant les yeux. Notre maison de campagne Goodwood House, les courses de voitures, les avions inhabituels dans le ciel, les paddocks : partout, il y a quelque chose à voir ». Fabien de Schaetzen, lui aussi, voit les choses en grand. « Je veux faire du Raidillon Rally une référence que chaque amateur de voitures puisse vivre au moins une fois », déclare de Schaetzen. « Nous ne faisons pas dans le bling-bling. Pas question d’imiter un Zoute Grand Prix. Ce qui m’intéresse le plus, c’est de créer un community feeling, rassembler 55 amateurs – le nombre maximum de participants rappelle le tirage limité des montres Raidillon – qui partagent une passion commune. Chacun peut d’ailleurs s’inscrire au rallye, à condition de conduire son ancêtre de 1970 ou un peu plus tard, mais il faut que ce soit un exemplaire remarquable, comme une série limitée ou un prototype. Il n’est d’ailleurs pas nécessaire d’être propriétaire d’un ancêtre pour pouvoir participer. Nous aidons activement ceux qui le souhaitent à louer une voiture pour concourir. Chaque année, le groupe comprend des amateurs qui disputent pour la première fois un rallye. C’est la raison pour laquelle, avant le départ, nous donnons toujours une brève initiation à la lecture du roadbook. Et pour le côté fun, nous prévoyons aussi des épreuves de régularité ».

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BUCOLIQUE ANGLETERRE Une Jaguar XK 150 de 1959, une Austin Healey 100/4 de 1954, une Ford Mustang V8 de 1966, une Triumph TR3 de 1962… À Calais, la colonne de 44 « classiques » du Raidillon Rally et les quelques voitures suiveuses embarquent pour Douvres, avant de sillonner les paysages bucoliques du sud de l’Angleterre. Les grands domaines et leurs manoirs y côtoient les pâturages, moutons compris. Les villages sont traversés de petites routes sinueuses. Il faut un moment pour s’habituer à conduire de l’autre côté de la route, surtout aux rondspoints. Mais tout se passe bien. En début de soirée, le groupe arrive au Grand Brighton Hotel de Brighton, la petite ville côtière au célèbre ponton. Une Porsche 911 dont la marche arrière ne veut plus rien savoir, des essuie-glaces défectueux sur une Jaguar Type E, voilà des problèmes que le mécano et pilote Manu Eggermont résout en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

EXCUSE ME !

Le lendemain, nous nous présentons sur le parking du Goodwood Revival, sans savoir ce qui nous attend. Aussi loin que porte le regard, rien que des ancêtres. Pas une seule voiture moderne pour rompre le charme.

Même sous une pluie battante, le spectacle est étonnant ! « Excuse me », dit une voix derrière nous.

Nous tombons nez à nez avec le sosie de Marilyn Monroe. En swing dress blanche et talons aiguilles, elle se fraie un chemin dans les flaques de la prairie gorgée d’eau.

Elle n’est pas la seule.

A GOODWOOD, LE VISITEUR A TOUJOURS UNE ICÔNE DEVANT LES YEUX…

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Revival

♦ Goodwood est aussi l’occasion, chaque année, de présenter des nouveautés (comme cette Mercedes).

LE RECORD DU TOUR À GOODWOOD REMONTE À… 1965 !

Il pleut des cordes, mais cela n’empêche pas les visiteurs de respecter le dress code vintage.

Pilotes et hôtesses de l’air bras dessus bras dessous, blousons de cuir et bananes gominées, mécaniciens en bleu de travail taché, coureurs triomphants au visage noirci une bouteille de champagne à la main, Écossais en kilt ou, simplement, « the girl next door » dans sa robe à fleurs d’époque avec un victory roll sur la tête... Si les visiteurs sont priés de se déguiser style années 50 et 60, les magasins vendent aussi des produits du même acabit. Un peu plus loin, une leçon de cuisine se déroule dans un cadre typiquement années 50. Juste à côté, le salon de coiffure Betsy’s propose aux dames d’essayer le style capillaire d’antan. Nous croisons ici Rowan Atkinson, là Jacky Stewart. Le Goodwood Revival ne pèche

pas par manque de célébrités. « Si nous comparons Jacky Stewart , le ‘Flying Scot’, avec les pilotes d’aujourd’hui, il faut admettre qu’il était d’une autre trempe », estime Lord March. « La course était un sport totalement différent et, pourtant, ils allaient très vite.

En 1965, à l’occasion d’une épreuve officielle à Goodwood, Jacky Stewart et Jim Clark ont signé un record du tour qui n’a plus jamais été battu depuis.

Même durant les courses que nous organisons depuis 19 ans pour le Revival. Cela en dit long ».

DES MILLIONS D’EUROS DANS LA BOUE Aux côtés de modèles uniques comme la Ferrari F1 de 1965, le Revival est aussi chaque année l’occasion de présenter des nouveautés. Cette année, Caterham y a lancé sa Seven

Supersprint. Et chaque année depuis 2007, le Goodwood Revival sert aussi de cadre au « Freddie March Spirit of Aviation », un prestigieux concours d’élégance pour avions historiques d’avant 1966. « Non content de dessiner son propre appareil, mon grand-père l’a aussi piloté, notamment pour la Royal Air Force pendant la Deuxième Guerre mondiale », raconte Lord March. « Je m’efforce de réunir tous ces sports et disciplines dans le cadre de nos événements pour les sortir de leur carcan. Je veux les rendre accessibles à tous les amateurs. Ils sont tous les bienvenus. Même si les voitures classiques ne vous intéressent pas, l’ambiance unique vaut le déplacement à elle seule. C’est une grande kermesse ». Unique au monde… www.raidillon-watches.com www.goodwood.com

RAIDILLON, VIRAGE INCONTOURNABLE POUR LES AMATEURS DE MONTRES Les montres Raidillon témoignent dans leurs moindres détails de la passion des Grand Prix et des voitures de course. Les cadrans très lisibles rappellent souvent un tableau de bord automobile. Chaque montre est proposée dans un tirage limité de 55 exemplaires (de 0 à 55), en référence à 1955, année de naissance de l’équipe nationale belge de course automobile, et aux 55 bolides qui peuvent participer aux épreuves internationales de Spa-Francorchamps (FIA World Cup). Le numéro est toujours gravé à gauche du boîtier. Comme dans le sport automobile, il n’y a pas de numéro 13.

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L’UNION FAIT LA FORCE !

4 courtiers professionnels se sont unis et ont créé ensemble une plateforme de souscription « automobile » pour vous proposer un service et des conditions objectivement de première qualité. Consultez-les !

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Guide

♦ Les frères André et Edouard Michelin ont fondé Michelin et Cie à la fin du XIXème siècle.

MICHELIN

DE LA GOMME À L’ASSIETTE Q U ’ E S T- C E Q U I P E U T B I E N R E L I E R U N F A B R I C A N T D E P N E U M AT I Q U E S A U X P L U S B E L L E S M A I S O N S D E G A S T R O N O M I E D U M O N D E ? C E Q U I É T A I T, I L Y A C E N T A N S , U N F O R M I D A B L E C O U P D E M A R K E T I N G D E L A PA R T D’ANDRÉ ET ÉDOUARD MICHELIN, EST DEVENU UNE BIBLE C U L I N A I R E Q U I FA I T L A P L U I E E T L E B E A U T E M P S S U R L E S M E I L L E U R E S TA B L E S D E L A P L A N È T E .

M A RT I N B O O N E N

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OUR RETROUVER LES RACINES du célèbre guide, il faut évidemment se replonger dans l’histoire de la firme clermontoise. À la fin du XIXème siècle, deux frères, André et Edouard Michelin, fondent Michelin et Cie près de la Place des Carmes, à Clermont-Ferrand, là où le siège social du groupe est toujours installé. Miche-

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lin fabrique déjà des pneumatiques à cette époque. Les premiers succès de la marque du Bibendum touchent à la bicyclette. Les innovations techniques et chimiques des productions montferrandaises sont d’ailleurs récompensées par plusieurs victoires lors de courses prestigieuses. Cette réussite sportive amène la réussite commerciale.

Quelques années plus tard, une nouvelle industrie pointe le bout son nez sur les routes de France : l’automobile. André et Edouard Michelin sentent immédiatement le potentiel de ce nouveau moyen de se déplacer et y voient une opportunité en or pour leurs affaires. En juin 1895, lors de la course Paris-Bordeaux-Paris, les frères Michelin pilotent l’Éclair, la première automobile équipée de pneus. Le pari semble prometteur mais, pour que cela fonctionne, il faut donner envie aux Français de prendre la route. Car, évidemment, l’intérêt de Michelin, c’est de leur faire « bouffer de la gomme ».

♦ Imprimerie du Guide Michelin au début du XXème siècle.

♦ La dernière édition de la Coupe Gordon Bennett se passa en France (1905). ♦ Michaël Ellis, directeur international des guides Michelin, en compagnie du célèbre chef Joël Robuchon.

première édition sort en 1900 en 35.000 exemplaires et est distribuée gratuitement.

Un vrai coup de marketing avant l’heure : le succès est immédiat.

C’est en 1904 (cinquième édition du Guide) que la classification des restaurants et hôtels apparaît pour la première fois. Il faudra pourtant attendre 1926 pour voir figurer les premiers et célèbres étoilés Michelin. À partir de là, l’affaire devient sérieuse et le Guide Michelin est – déjà – très prisé par les automobilistes, à tel point que pour conserver sa crédibilité, le Guide Rouge préfère se passer de revenus publicitaires et supprime les réclames payantes dans ses pages : « […] tout comme la femme de César, Bibendum ne doit pas être soupçonné ».

Or, à cette époque, au début du XXème siècle, voyager en France (et ailleurs), c’est une petite aventure. Les autos n’ont pas les performances actuelles, elles sont moins rapides et moins confortables et, surtout, moins fiables. La panne et la casse guettent sur les longs trajets. Bref, traverser le pays est périlleux et fatigant, d’autant plus que l’infrastructure n’a rien à voir avec celle que nous connaissons aujourd’hui. Pas évident d’envisager de rejoindre Marseille depuis Paris dans ces conditions.

PREMIÈRES ÉTOILES EN 1926 Pour enfin pousser leurs concitoyens sur les routes de la douce France, les frères Michelin ont une idée : il s’agit d’éditer un guide qui compilerait les informations dont les automobilistes ont besoin sur la route pendant leur voyage : liste des rares garagistes, des médecins, carte routière avec le plan de quelques villes et une liste des curiosités. Le Guide Michelin est né ! La

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Les principaux itinéraires articulent le Guide. La Nationale 7, par exemple, qui permet de descendre sur la Côte d’Azur ou remonter vers le nord de l’Europe, va drainer un tourisme de luxe à partir des trois plus grandes métropoles françaises : Paris, Lyon, Marseille. Une « gastronomie du voyageur » va donc voir le jour, et le Guide Michelin sera son relais. C’est d’ailleurs l’axe Paris-Lyon-Marseille qui sera le premier concerné par le classement en 1, 2 et 3 étoiles en 1931.

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Guide

2.

3.

4.

1.

ETOILES CONTROVERSÉES Au fil du temps, la réputation du Guide Michelin ne cesse de croître, au point de devenir mythique. Et c’est bien connu, les mythes tissent autour d’eux leurs lots de mystères et de fantasmes. Ainsi, les très discrets inspecteurs du Guide Rouge cristallisent les plus folles histoires. Et lorsque l’un d’eux sort du silence, comme Pascal Remy cela crée l’événement.

On prête également au Guide le pouvoir de faire et défaire les destinées en cuisine.

Malheur, par exemple, à celui qui se voit rétrograder dans la hiérarchie des étoiles.

La médiatisation, surtout pour les plus étoilés, amplifie ce genre de faux pas. Des monuments comme La Villa Lorraine en Belgique, ou la Tour d’Argent à Paris, en ont fait les frais.

Et puis, il y a les couacs du Guide. En 2005, le restaurant Ostend Queen, installé dans le Casino Kursaal d’Ostende, reçoit deux « fourchettes » et un « Bib gourmand », alors qu’il n’est pas encore ouvert. Après avoir admis s’être basé exclusivement sur la réputation de Pierre Wynants – chef du Comme chez soi, un restaurant trois étoiles –, Michelin retire son guide Benelux des librairies.

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♦ 1. Bonshommes Michelin sur le terrain au début du XXème siècle.

2. Le groupe Michelin n’a jamais manqué de faire la publicité de son guide.

3. En plus du guide, il y avait la carte Michelin…

4. Voici l’édition du guide 1939.

MALHEUR À CELUI QUI SE VOIT RÉTROGRADER DANS LA HIÉRARCHIE DES ÉTOILES !

Autre phénomène paradoxal mais très révélateur de l’influence du Guide sur le monde de la cuisine : certains chefs refusent de jouer le jeu de la compétition étoilée et rendent leur(s) médaille(s). Ces prises de position un peu radicales (quoique pas toujours irréfléchies), clamées avec force dans les médias, ressemblent fort, elles aussi, à des coups médiatiques. Même dans la restauration, les rebelles antisystème font recette.

SUPERBE HISTOIRE Depuis les années 1960, le guide s’exporte dans le monde entier. Les meilleurs restaurants d’une trentaine de pays sont répertoriés.

New York, Tokyo, Londres, les plus grandes capitales sont conquises par le Bibendum.

Loin des aigreurs et des jalousies de ceux qui n’y figurent pas et des aigreurs de ceux qui s’estiment déjugés, chaque année, le guide se vend à près de 150.000 exemplaires.

Les premières éditions, devenues rares, sont aujourd’hui très recherchées par les collectionneurs.

Même si le lien entre le bien-être des premiers automobilistes et les cuisines des plus grands restaurants du monde semble aujourd’hui ténu, plus personne ne peut dire que la saga du Guide Michelin est une histoire à la gomme.

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Marketing

♦ Kate Moss appartient à la légende du Calendrier Pirelli.

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LE CALENDRIER PIRELLI

OU L’ART DU MARKETING L E C A L E N D R I E R P I R E L L I , PA R S E S O R I G I N E S P N E U M A T I Q U E S E T S O N S T A T U T D ’ I C Ô N E , N ’ E S T PA S S A N S R A P P E L E R L E G U I D E M I C H E L I N .

R E T O U R S U R L’ H I S T O I R E D ’ U N M O N U M E N T A R T I S T I Q U E , A T T E N D U C H A Q U E A N N É E PA R T O U S L E S PA S S I O N N É S D E P H O T O G R A P H I E E T R É S E RV É À U N E P O I G N É E D E P R I V I L É G I É S. M A RT I N B O O N E N

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AS FACILE DE CONSTRUIRE une image et une culture d’entreprise fortes quand on vend des pneus, produits chimiques et technologiques par excellence. Communiquer sur l’importance de ces quatre bandes de gomme qui relient les autos à la route n’est pas aisé et, surtout, pas très sexy. Heureusement, les services de marketing ne manquent pas d’imagination. Michelin avait choisi la gastronomie (voir pages précédentes), Pirelli a choisi l’art. Précisément, c’est Pirelli UK Limited, filiale britannique du Groupe Pirelli, qui eut l’idée en 1964 d’un cadeau publicitaire pour ses meilleurs clients (des garagistes) comme cela se faisait à l’époque. Un poil macho peut-être, le service marketing de l’époque n’a pas eu peur, en tout cas, d’associer l’univers automobile de Pirelli à des figures féminines dénudées.

ROBERT FREEMAN, PHOTOGRAPHE DES BEATLES, RÉALISA LE PREMIER CALENDRIER PIRELLI EN 1964.

LOIN DES PIN-UP !

Ce qui sauva Pirelli des gémonies féministes à qui le calendrier était voué, c’était l’approche résolument artistique et haut de gamme prise par la firme italienne, loin, très loin des pin-up (souvent décriées) qui peuplaient les podiums des constructeurs lors des salons automobiles. Le Calendrier était destiné à devenir un produit d’exception, raffiné, porteur de valeurs artistiques et culturelles, dépassant largement le monde de la mode et du glamour. C’est Robert Freeman, le célèbre photographe des Beatles, qui fut chargé, en 1964, de réaliser le premier calendrier d’une série qui allait devenir mythique.

L’autre idée géniale du « Cal », comme les initiés l’appelaient, fut son mode de distribution. Le Calendrier n’était pas vendu : il était offert à une série d’amis de la marque (clients, stars, personnalités), triés sur le volet. Cette démarche donna au Cal un côté extrêmement exclusif, de nature à attiser toutes les convoitises. La recette du Cal était, au fond, assez simple : rassembler, le temps de douze clichés, les photographes les plus en vue, les femmes les plus belles et les plus célèbres, immortalisées dans les lieux les plus en vogue. Et ça a marché !

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M O RT E T R E N A I S S A N C E D’UNE ICÔNE Malgré ce beau succès artistique et populaire, le Calendrier disparut en 1974. La crise pétrolière de l’époque porta un rude coup à la santé financière de Pirelli (dont la matière première est un dérivé du pétrole). Cette disparition fut longtemps commentée par les médias. En réalité, si le calendrier continua à vivre, ce fut au travers des livres et des anthologies.

Mais Pirelli ne put se passer très longtemps de l’impact marketing que lui conférait l’aura du Calendrier. Martin Walsh, directeur marketing de la firme milanaise, décida donc de le ressusciter en 1984. La direction de Pirelli voulut cette fois en avoir pour son argent. Il fallait faire savoir qu’elle fabriquait des pneus. Au détour des plages des Bahamas, on vit ainsi apparaître, sur les croupes pailletées des modèles sublimes, photographiées par le photographe allemand Uwe Ommer, le dessin des bandes de roulement des pneumatiques du manufacturier. Ce n’était pas forcément subtil. Mais cela fonctionnait car, malgré l’obligation de mettre la marque en avant, le mot d’ordre était le même : de la classe, de l’originalité, du glamour.

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♦ A gauche : Eva Herzigova a compris qu’il fallait accepter de se mettre en danger pour poser dans le Calendrier Pirelli.

A droite : Peter Lindbergh en plein shooting avec Julianne Moore.

CARLA BRUNI NE POSA JAMAIS POUR LE MYTHIQUE CALENDRIER.

MOINS DE PUB, P L U S D ’ A RT Le succès ne se démentit pas et cette renaissance fut une réussite. Le calendrier atteignit une notoriété internationale et, au début des années 90’, Pirelli décida de jouer le jeu encore un peu plus. En 1993, Gioacchino del Balzo, à la tête de la communication du groupe, décida d’abandonner toute référence aux pneumatiques et de laisser aux photographes sélectionnés une liberté totale. Le calendrier put alors renouer avec sa véritable nature : une expression artistique pure, à l’abri de toute contrainte ou de tout conditionnement, si ce n’est ceux du bon goût et du style.

L’année suivante fut définitivement un grand cru pour le Cal. Le photographe Herb Ritts décida de rassembler un nombre impressionnant de top models : Cindy Crawford, Helena Christensen, Kate

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Moss et Karen Alexander. Avec cette série exceptionnelle, le Calendrier monta encore d’un cran sur l’échelle du talent créateur des photographes et du glamour des sujets.

PHOTOGRAPHES ET MODÈLES DE LÉGENDE Telle fut la destinée du Cal initiée par Gioacchino del Bazo : impliquer les plus grands photographes de son époque, de Richard Avedon à Herb Ritts en passant par Annie Leibowitz, Patrick Demarchelier, Peter Beard, Steve McCurry, Peter Lindbergh, Karl Lagerfeld, etc. Personne ne se fit prier, malgré une rémunération somme toute très raisonnable.

L’enthousiasme fut le même de l’autre côté de l’objectif : pour les stars des podiums, une photo dans « The Cal » équivalait à une consécration, voire à un passage obligé pour

prétendre réussir sa carrière. « On n’a jamais imposé un seul modèle à un photographe, confirme Gioacchino del Balzo. Elles sont payées au forfait : 12.000 euros pour être là au moment des prises de vue, qu’elles soient retenues pour une, deux ou trois photos du Cal ». Tant pis pour elles si, la semaine où on concevait le calendrier, elles n’étaient pas là pour cause de publicité plus lucrative. C’est ainsi que Carla Bruni, deux fois invitée et deux fois retenue ailleurs, ne devint jamais une pin-up de calendrier.

Une erreur que n’ont pas commise les Eva Herzigova, Jennifer Lopez, Penelope Cruz, Monica Belluci ou même Sophia Loren.

RÉCOMPENSE SOCIALE ET OBJET DE COLLECTION Aujourd’hui, photographes et modèles ne sont pas les seuls à convoiter avidement le Cal : les personnalités du monde entier

LE CALENDRIER PIRELLI RAPPORTE PRESQUE 45 MILLIONS D’EUROS DE RETOMBÉES PUBLICITAIRES.

♦ Au dessus : Uma Thurman et Serena Williams contribuèrent à la gloire du Calendrier Pirelli.

En dessous : Parfois, une belle inconnue pose pour le Calendrier Pirelli.

qui sont susceptibles de le recevoir ne supportent pas de ne pas faire partie du club de ceux à qui Pirelli fait l’honneur d’envoyer un exemplaire. Disposer de l’œuvre, c’est faire preuve d’importance, c’est comme une décoration, une consécration.

La fabrication du Cal coûte entre 1,2 et 1,6 m illions d’euros (pour quelques dizaines d’exemplaires) mais rapporte près de 45 millions d’euros de retombées publicitaires. Il est aussi un objet de collection très recherché : un exemplaire du Cal 2003 s’est, par exemple, vendu 13.000 euros aux enchères sur Internet !

Récompense artistique pour ceux qui y participent, consécration sociale pour ceux qui le reçoivent et énorme coup marketing pour Pirelli, le Calendrier est décidément une réussite complète. Mieux que ça : il fait désormais partie du patrimoine mondial !

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Mode

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MODE ET AUTO PARTENAIRES PARTICULIERS

I ON A DÉJÀ BEAUCOUP ÉCRIT SUR LA LONGUE H I S T O I R E Q U I L I E L’ U N I V E R S H O R L O G E R A U M O N D E D E L’ A U T O M O B I L E . M A I S L E S M O N T R E S E T C H R O N O G R A P H E S N E S O N T PA S L E S S E U L S ACCESSOIRES DE MODE À INTÉRESSER LES PILOTES ET AUTRES GENTLEMEN DRIVERS. SI L E S M A R K E T E E R S N E S O N T PA S É T R A N G E R S À CES RAPPROCHEMENTS ENTRE AUTO ET MODE, C E R T A I N S PA R T E N A R I A T S O N T U N E V R A I E VA L E U R H I S T O R I Q U E . E N V O I C I Q U E L Q U E S - U N S .

M A RT I N B O O N E N

L Y A PRATIQUEMENT autant de gentlemen drivers que de façons d’aimer l’automobile.

Et ça fait un paquet ! Dans cette galaxie, une chose rassemble tout le monde : le goût des belles choses. Un sens de l’esthétique qui se retrouve souvent dans la façon dont les amoureux de l’automobile se vêtent pour pratiquer leur passion : mitaines en cuir pour ne pas glisser sur les grands volants en bois des italiennes, casquettes en tweed d’Ecosse pour ne pas s’ébouriffer les cheveux dans les roadsters britanniques, blousons en cuir sombre pour se lover dans le baquet d’un coupé allemand…

Tantôt tirés à quatre épingles à la James Bond ou à la Brett Sinclair, parfois nonchalamment négligés, ou même un peu bad boy, à la Dany Wilde ou à la Steve McQueen, les gentlemen drivers ont du style… mais pas le même !

Quelle aubaine pour les marques – toutes premium, tout de même – qui n’ont plus qu’à faire leur marché parmi les nombreux clients potentiels. Tout est une question d’image.

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Mode HACKETT ET JAMES BOND INCARNENT ASTON M A RT I N Cela fait maintenant plusieurs années que la marque de prêt-à-porter anglaise Hackett s’est associée à Aston Martin. Un partenariat matérialisé par une collection distincte des autres productions de Hackett. « Un jour, je tombe sur l’un des directeurs d’Aston Martin qui me déclare : on devrait travailler ensemble. Il n’a pas fallu me le dire deux fois », se souvient Jéremy Hackett, président de Hackett London.

Son inspiration pour cette collaboration : Cary Grant ! Bonne pioche, surtout quand on sait que l’acteur naturalisé américain est celui dont la mise – parfaite – et le flegme ont inspiré Ian Flemming pour le personnage de James Bond… Ah oui ! Et, historiquement, en quoi roule 007 ? En Aston Martin, bien sûr. La boucle est bouclée.

♦ Gianni Agnelli apporta une publicité extraordinaire à Tod’s.

LA MARQUE DE PRÊT-À-PORTER ANGLAISE HACKETT S’EST ASSOCIÉE À ASTON MARTIN.

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TOD’S DOIT TOUT À FERRARI Mais il n’y pas qu’en Angleterre que la préférence nationale s’exprime ! L’Italie aussi est une grande nation de la mode automobile. Une culture très forte qui a naturellement mené deux des marques les plus emblématiques (qui sont, en fait, plus proches de l’artisanat que de la grande série) à collaborer : Tod’s et Ferrari.

La spécialité du cordonnier des Marches (en Italie centrale), ce sont les mocassins. Un style de chaussures à l’origine conçues pour le pilotage (cette fameuse semelle à picots, idéale pour pratiquer le talon-pointe) ! Le rapprochement entre Ferrari et Tod’s était donc inéluctable. Les références à Ferrari ornent les créations de cette gamme très spéciale : discret

Mode ♦ Scabal et Raidillon ou l’alliance typiquement belge…

Cavalino Rampante (l’emblème de la maison de Maranello), touche de rouge évidemment et, sur la semelle, le chiffre 56 en hommage à la première Ferrari à avoir emporté un Grand Prix.

Et s’il fallait, ici encore, boucler une boucle, on se rappellera que c’est Gianni Agnelli (tout puissant dirigeant de l’empire Fiat à qui appartient Ferrari) qui aida à lancer la marque en portant à la télévision une paire de mocassins que lui avait fait parvenir Diego della Valle, le fondateur de Tod’s.

B A R B O U R , PA S U N I Q U E M E N T POUR LES CHASSEURS Volontiers associée aux élégants chasseurs, la marque Barbour revendique, elle aussi, une histoire avec l’automobile. Enfin, avec les motards pour être plus précis. En effet, en 1908, John Barbour développa la première veste en toile enduite pour les motards. C’est à ce moment-là que son histoire d’amour avec l’univers des deux roues démarra. En 1936, Barbour mit au point la première combinaison de moto waxée vert foncé, « the international ». Une veste mythique était née.

En 1949, la motarde Olga Kavelos gagna la première de ses deux médailles d’or aux ISDT (International Six Day Trial) au Pays de Galles.

Elle continua à participer à tous les ISDT jusqu’en 1966, avec sa Barbour International.

En 1964, Steve McQueen et l’ensemble du team US s’arrêtèrent à Londres pour acheter des vestes International de Barbour avant de prendre la route pour les ISDT en Allemagne de l’Est. En 2011, la marque anglaise voulut célébrer les 75 ans de cette icône et se choisit une égérie. Qui ça ? Steve McQueen, bien sûr ! À titre posthume, malheureusement.

Ce n’est pas le seul accessoire de mode que McQueen rendit célèbre. Une autre marque, italienne, celle-là, joua aussi avec l’image du mythique acteur et gentleman driver américain : Persol. Le lunetier introduisit dans les années 60 une version pliante de sa 649 : le modèle 714. Ce fut la première paire de lunettes pliantes de l’histoire. Steve McQueen conféra à ce modèle un statut de légende, en le portant non seulement sur les plateaux de “L’Affaire Thomas Crown” (1968) et de “Guetapens” (1972), mais aussi dans sa vie privée.

Le nom de l’acteur est même devenu le surnom de la 714 de Persol. Une association populaire que le service de marketing de Persol ne se prive pas d’exploiter.

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♦ C’était au temps où Steve McQueen portait une veste Barbour.

EN BELGIQUE AUSSI En Belgique aussi, mode et automobile font bon ménage. Citons l’horloger belge Raidillon, qui tire son inspiration directement de l’univers de la course. La référence au plus célèbre virage du plus beau circuit du monde, Francorchamps, est éloquente. La production de ses modèles ne dépasse jamais 55 exemplaires, en hommage au nombre maximal de voitures qui peuvent concourir en même temps sur le tracé. Dernière actualité : Raidillon a annoncé cette année une collaboration avec le tailleur belge et premier fabricant mondial de tissus de luxe, Scabal. Mais ce n’est pas tout. Peu de temps après, l’horloger passionné d’automobile a également annoncé un partenariat avec Louis de Fabribeckers, belge lui-aussi, et surtout directeur du design à la Carrozzeria Touring, le mythique carrossier italien (voir pages suivantes).

AUTOS, MONTRES, VESTES, LES STYLISTES SONT FAITS POUR S’ENTENDRE… Bref, qu’on dessine des montres, des vestes, des chaussures, des lunettes ou des autos, entre stylistes, on s’entend ! Ces proximités contribuent à alimenter un véritable art de vivre : celui des gentlemen drivers et dandy’s de tout poil.

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LOUIS DE FABRIBECKERS

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Gentleman : Louis de Fabribeckers, comment, de Belgique, on se retrouve à diriger l’une des plus belle maisons de design automobile du monde ?

Louis de Fabribeckers : Avec beaucoup de chance ! J’ai étudié l’architecture à Bruxelles, puis le design automobile à Valenciennes.

Je suis passé ensuite chez BMW et à l’IDEA Institute de Turin. Ensuite, j’ai envoyé mon CV à droite et à gauche. Pendant un certain temps, je n’ai reçu que des réponses négatives.

Puis, en une semaine, j’ai reçu deux réponses diamétralement opposées : l’une de General Motors et l’autre de Touring Superleggera. La première émanait donc d’un grand groupe industriel, un constructeur automobile de renom, à Détroit, avec une puissance de feu inouïe, mais où je n’aurais été qu’un designer parmi beaucoup d’autres. L’autre, d’un petit carrossier légendaire, presqu’un artisan, mais où tout était à (re)faire ! C’était un choix intéressant. Milan, c’est l’opposé de Détroit.

Touring, c’était un challenge magnifique, mais une responsabilité énorme aussi.

« J’AIME LA MÉCANIQUE POUR SA BEAUTÉ ».

LOUIS DE FABRIBECKERS

GTM : L’architecture d’abord.

L’automobile est donc un second choix ?

LdF : Pas du tout, au contraire. J’aimais dessiner. Je n’étais pas très sûr de ce que je voulais faire et je ne connaissais pas le métier de designer automobile. J’ai découvert sur le tard qu’il existait des écoles qui préparaient à ça. Quand je l’ai su, j’ai abandonné l’architecture pour le design automobile. C’était assez risqué parce qu’en terme d’emploi, il y a plus de places à prendre en architecture que dans le petit secteur du design automobile. Mais j’ai toujours été attiré par la voiture, elle m’a toujours intéressé, surtout par ses formes. C’est la raison pour laquelle je me suis dit que mon destin était tout tracé (NDLR : sans mauvais jeu de mots). Je ne me suis jamais vraiment intéressé aux performances mécaniques, à la construction d’un châssis… Mais le style et la beauté des lignes m’intéressent. Disons que j’aime la mécanique pour sa beauté, pour l’esthétique que l’ingénierie peut revêtir.

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Design GTM : Alors, d’après vous, qu’est-ce qu’une belle auto ?

LdF : C’est une question que nous, designers, nous posons tout le temps. Et avec l’expérience, on y répond de plus en plus facilement. Je pense que tout est une question de proportions.

Une belle voiture est une voiture bien proportionnée. Les proportions, c’est quelque chose d’universel. Ce n’est pas lié au goût d’une personne ou d’une autre. Le plus beau dessin automobile du monde, si la voiture est trop large, si elle est trop haute, ça ne fonctionne pas ! Par contre, si les proportions sont belles, on n’a presque plus besoin d’embellissement…

GTM : Quelles sont les limites auxquelles l’industrie automobile vous contraignent ?

LdF : Les contraintes qu’on nous impose sont liées à la technique, à la mécanique et à l’homologation. C’est la différence entre un styliste et un designer : le styliste ne se soucie pas de l’usage qui doit être fait de l’objet qu’il dessine ; il ne se soucie que de l’aspect esthétique. Le designer doit réconcilier les deux aspects, parfois contradictoires : beauté et utilité.

Une voiture doit être belle mais, surtout, on lui demande de déplacer ses passagers dans un maximum de confort, de sécurité et de performance. Ces contraintes, techniques et légales sont, paradoxalement, autant de stimulants ! Au fond, la feuille blanche, c’est inhibant, presque angoissant.

C’est comme se retrouver au milieu du désert et avoir à prendre une direction. Où aller ? Alors que jongler avec des contraintes, c’est rebondir, comme une balle de flipper, d’obstacle en obstacle et tracer sa route à travers elles.

GTM : Touring est une prestigieuse et très ancienne maison de tradition en Italie. Comment, étant belge, on s’adapte à cet héritage ?

LdF : La maison est illustre ; elle a plus de 90 ans d’histoire. On n’arrive pas dans ce genre de société en voulant donner un grand coup de gomme sur le passé. Cet héritage, c’est, au contraire, une corne d’abondance en terme d’inspiration. Depuis 90 ans, Touring a dessiné quelques-unes des plus belles voitures de l’histoire de l’automobile : la première Lamborghini 350, les premières Ferrari 166 et 212, les plus mythiques Aston Martin DB4 ou DB5, DB6… À travers ce passé glorieux, je

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« LE DESIGNER DOIT RÉCONCILIER BEAUTÉ ET UTILITÉ ».

LOUIS DE FABRIBECKERS

♦ Bentley Continental Flying Star by Touring Superleggera.

ne cherche pas à tout prix à laisser ma trace dans l’histoire de la marque. Je suis plus à la recherche de perpétuer le style Touring qui me correspond très bien : élégant, intemporel, au charme discret et avec une touche d’exubérance. Je me sens bien dans ce style ; je n’ai vraiment pas besoin de forcer le trait, au sens propre comme au figuré. Notre culture belge joue certainement un rôle dans cette ouverture d’esprit et dans cette recherche de l’excellence. Cela m’a permis de me sentir immédiatement très bien avec toute cette culture historique qui existe chez Touring.

GTM : Quels sont les projets qui vous ont particulièrement intéressé ?

LdF : Mon premier projet : la petite Maserati A8 GCS Berlinetta. Le briefing, c’était d’offrir une carte de visite stylistique à cette marque qui initiait son retour sur le marché à l’époque. Elle devait à la fois incarner le style et le futur de Maserati. J’ai beaucoup aimé ce travail parce que j’ai dû retrouver l’essence de la marque Touring. Ce que je retiens surtout, ce sont les histoires humaines. Notons celle de la Flyingstar, un shooting break Bentley. Il fallait toucher aux proportions de ce que je considérais alors comme l’une des plus belles voitures de l’époque : la Bentley Continental. Ce n’était pas facile comme job. Et puis, de l’autre côté, on a travaillé avec l’équipe de Bentley. Nous nous sommes rendu compte que nos processus de création étaient extrêmement différents, voire opposés. Je pense que les deux équipes, la nôtre et celle de Bentley, ont beaucoup appris de cette collaboration. Plus récemment, nous avons travaillé sur la Mini Supperleggera. Je ne remercierai jamais assez Adrian van Hooydonk, le patron du style BMW et Anders Warming, le directeur du style de Mini, qui ont été tous les deux extrêmement ouverts à nos idées. Normalement, un patron du style doit protéger sa marque et fournir des guidelines, des codes pour faire respecter le travail interne. Ça n’a pas été le cas du tout ici. Adrian et Anders ont véritablement considéré notre travail comme un nouveau regard sur la marque. Les seules contraintes étaient de dessiner une voiture ouverte et de proposer plusieurs dessins explorant plusieurs directions. Nous étions tous très positifs sur ce que nous faisions. La Mini Supperleggera ne devait être présentée qu’à la Villa d’Este. Mais les retours ont été si bons qu’elle a fait le tour du monde. Nous nous sommes inspirés, notamment, de la silhouette et de l’équilibre des proportions de la mythique Lancia B24, dont l’élégance naturelle, à l’époque, dénotait beaucoup dans un environnement automobile alors très viril.

GTM : Peux-t-on en savoir un peu plus sur les prochains projets de Touring ?

LdF : (rires) Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’ils seront d’une grande beauté. Plus sérieusement, nous sommes un très ancien carrossier, nous travaillons avec des marques mythiques à l’identité forte. Nous avons, nous aussi, notre identité, peut-être plus subtile, mais tout même bien présente. Nous essayons de concilier les deux c’est-à-dire d’instaurer une forme de continuité du style Touring à travers les identités des marques avec lesquelles nous travaillons. Il y a comme un cheminement, comme un parcours stylistique que nous devons continuer à affiner.

Chacune de nos créations nous permet d’avancer vers la voiture la plus parfaite possible…

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Enchères

PHILIP KANTOR

L’ESPRIT AUTOMOBILE DE BONHAMS 66

ELLES SONT SUR TOUTES LES LÈVRES QUAND ELLES B AT T E N T D E S R E C O R D S . L E S VENTES AUX ENCHÈRES AUTOMOBILES SONT P O U RTA N T L E F R U I T D ’ U N T R AVA I L M I N U T I E U X E T D E LONGUE HALEINE. POUR LEVER UN COIN DU VOILE SUR CET UNIVERS TRÈS PA R T I C U L I E R , N O U S AV O N S RENCONTRÉ PHILIP KANTOR, D I R E C T E U R E M B L É M AT I Q U E D U D É PA R T E M E N T AUTOMOBILE EUROPÉEN DE LA PRESTIGIEUSE MAISON DE VENTE ANGLAISE BONHAMS. COMPTE-RENDU… M A RT I N B O O N E N

« ON VEND LE RÊVE DE LA PÉPITE INTOUCHÉE DEPUIS LONGTEMPS ».

PHILIP KANTOR

Gentleman : Philip Kantor, quelle importance a l’automobile pour Bonhams ?

Philip Kantor : Nous accordons une très grande importance à l’automobile : nous étions parmi les premières maisons de ventes à se lancer sur ce marché. C’est une part importante de notre activité, certainement. Cela fait partie de notre histoire et de notre ADN, en quelque sorte. Nous sommes très fiers de notre position prédominante sur ce marché très particulier.

Mais cela n’empêche pas de vendre autre chose, évidemment.

GTM : Comment parvenez-vous à dénicher les trésors que vous proposez à la vente ?

PK : Il y a différentes façons. Nous avons des fichiers de collectionneurs de niveau mondial.

Et puis, nous faisons la publicité de nos ventes, ce qui fait venir à nous pas mal de propriétaires désireux de vendre leur(s) auto(s).

♦ Bonhams ou l’art de mettre en valeur ses produits.

GTM : Vous n’avez donc pas d’agent sur le terrain, écumant les granges de province, interrogeant les notaires de village, à la recherche de la merveille enfouie et oubliée de tous ?

PK : Non, cela reviendrait à chercher une aiguille dans une botte de foin. En réalité, nous connaissons bien toutes les collections du monde, savons où sont les voitures et à qui elles appartiennent. Souvent, les voitures qui passent par nos ventes sont issues de successions suite à des décès. Dans ces caslà, si le notaire fait bien son travail, il viendra nous trouver spontanément, ne fût-ce que pour avoir une expertise. Nous n’avons pas besoin de fouiller toutes les granges de province pour organiser nos ventes.

GTM : Pourtant, la Ferrari 250 California d’Alain Delon, retrouvée sous la paille, a fait beaucoup parler d’elle…

PK : Vous faites référence à la vente de la collection Baillon il y a deux ans. Ce que beaucoup de gens ignorent à son propos, c’est que ce n’était pas la première vente de cette collection. On savait que ces autos étaient là.

Cela arrive encore, évidemment, de retrouver

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des exemplaires historiques que tout le monde a oubliés, mais c’est de plus en plus rare. Le nombre de voitures produites est connu et les exemplaires sont répertoriés. En général, on sait où ils se trouvent. Cela dit, ce n’est pas parce que cela sera de plus en plus rare que cela n’arrivera plus.

GTM : Cela signifie que toute cette histoire autour de cette Ferrari était un coup de marketing ?

PK : Il y a de ça et c’était très bien fait. On vend le rêve de la pépite intouchée depuis longtemps.

C’est une histoire que les gens aiment. Après, la question est de savoir s’il faut restaurer ce genre de voiture, s’il faut la garder dans son jus, si on n’intervient que sur la mécanique pour garder la patine sur la carrosserie… C’est au propriétaire à répondre à ces interrogations.

GTM : De nombreux records de prix ont été battus lors de ventes aux enchères ces dernières années. Que vous inspire cette inflation ?

PK : D’abord, le marché s’est un peu tassé et il tend vers beaucoup plus de réalisme, même s’il y a encore eu quelques records cette année

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Enchères

♦ Le Zoute Grand Prix n’échappe pas au phénomène des ventes aux enchères.

aux États-Unis. Nous avons par exemple vendu une McLaren à plus de 15.000.000 de dollars.

Les voitures exceptionnelles, dans des états de conservation parfaits, qui sont rares ou uniques, se vendront toujours très bien. Par contre, des modèles plus banals, sans histoire particulière, sont beaucoup plus difficiles à vendre. Vendre aux enchères une Testarossa de 1989, sans particularité, est devenu difficile. En revanche, on n’est pas obligé d’aller dans des voitures à valeur mirobolante : tout ce qui est un peu spécial ou très bien restauré, ou pratiquement d’origine, intéresse le marché. Une Citroën Méhari 4x4 peut se vendre très bien !

GTM : Le marché s’est-il éduqué ? Les collectionneurs sont-ils plus exigeants qu’avant ?

PK : Il y a 3-4 ans, quand les prix ont commencé à grimper, on a vu arriver sur le marché des spéculateurs qui ont voulu prendre le train en marche et ont acheté des choses pas terribles : des Ferrari ou des Porsche pas si rares. Ceux-là se sont retrouvés avec des autos produites en grande série et achetées très chères. Du coup, ils n’arrivent plus à les vendre à ces prix-là.

C’est d’ailleurs très sain pour le marché des vrais amateurs. ♦ En 2013, un Anglais aurait déboursé la somme-record de 52 millions de dollars pour acquérir une Ferrari GTO de 1962.

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GTM : Le fait d’avoir affaire à des spéculateurs plus qu’à des collectionneurs passionnés a-t-il fait évoluer votre façon de travailler ?

PK : Certainement pas ! Nous sommes une maison anglaise très traditionnelle et nous vendons des voitures depuis très longtemps : nous ne nous adaptons pas aux nouveaux

« LES NOUVEAUX ACTEURS DU MARCHÉ DOIVENT S’ADAPTER À NOS RÈGLES ».

PHILIP KANTOR

acteurs du marché. S’ils veulent vendre leurs voitures chez nous, cela se fait à notre manière et en accord avec nos règles. Si cela ne leur plait pas, ils sont libres de travailler avec d’autres. Nous ne trahirons pas nos principes en vendant des autos à des collectionneurs avec lesquels nous ne partageons pas la même culture de l’automobile ou si nous sommes en désaccord avec la qualité du produit ou du prix souhaité par le vendeur.

Il n’y a que comme ça que vous pouvez être pérenne.

GTM : Vous arrive-t-il de conseiller vos meilleurs clients ?

PK : Naturellement. Toute collection se restructure.

Quand nous avons une voiture dans nos catalogues susceptible de compléter une collection que nous connaissons, nous contactons le collectionneur.

L’inverse est vrai aussi : quand nos clients nous demandent notre avis sur un modèle qu’ils pensent vendre, nous le leur donnons volontiers. Il nous arrive de construire une collection complète avec un propriétaire et, ensuite, de la vendre quand ses héritiers décident de s’en séparer. Cette collaboration à long terme est le cœur de la relation que nous avons avec nos clients…

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Collection 1

ANDRÉ LOTTERER PILOTE PROFESSIONNEL ET COLLECTIONNEUR PASSIONNÉ

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♦ Cette Ford Mustang a tout pour plaire à André Lotterer.

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« J’AI COMMENCÉ À COLLECTIONNER LES VOITURES EN 2012 AU MANS CLASSIC ».

ANDRÉ LOTTERER

PILOTE DE CALIBRE MONDIAL, A N D R É L O T T E R E R E S T L’ U N D E S P L U S D O U É S D E S A G É N É R AT I O N . À 3 5 A N S , L E G E R M A N O - B E L G E ( S A MÈRE EST ORIGINAIRE DE NIVELLES) A U N PA L M A R È S É L O Q U E N T : D O U B L E C H A M P I O N D U M O N D E D E S U P E R G T, CHAMPION DE FORMULA NIPPON, CHAMPION DU MONDE D’ENDURANCE E T, S U R T O U T, T R O I S F O I S VA I N Q U E U R DES 24 HEURES DU MANS. IL A MÊME P R I S L E D É PA R T D ’ U N G R A N D P R I X D E F O R M U L E 1 , À S PA , E N 2 0 1 4 .

H O M M E D E G O Û T, L E P I L O T E PROFESSIONNEL EST AUSSI UN C O L L E C T I O N N E U R AV E R T I E T PA S S I O N N É . I L S E L I V R E S A N S RETENUE À GENTLEMAN… M A RT I N B O O N E N

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Gentleman : André Lotterer, quand êtes-vous devenu collectionneur ?

André Lotterer : J’ai toujours été passionné par l’automobile mais je n’ai véritablement commencé à collectionner les voitures qu’en 2012. J’étais au Mans Classic et j’ai assisté à une vente aux enchères.

Je trouvais déjà que les voitures présentées étaient magnifiques mais un ami qui m’accompagnait m’a aussi convaincu qu’elles étaient de bonnes affaires. J’ai commencé par une Porsche Carrera 2.7 RS, type 973. Ensuite, j’ai acheté une Carrera GT, puis une seconde 2.7 RS (que j’ai revendue) et, enfin, une Ford Mustang Fastback GT (qui ressemble fort à celle du film Bullitt). Elle est en état concours !

Puis, une Ford Charger, de couleur dorée avec le toit noir. Elle est à vendre, d’ailleurs. Puis une Audi Sport Quattro de course. Elle n’a été produite qu’à 200 exemplaires et elle est super chouette. Celle qui a le plus de valeur est une Porsche 964 3.8 RS. Il y en a peu aussi.

Ma Carrera 2.7 RS, type 973, est d’ailleurs toujours en restauration.

Cela prend du temps et je veux que ce soit bien fait. Elle n’a pas toujours été entre de bonnes mains non plus. Du coup, j’ai l’ai mise chez Porsche Classic où je suis sûr que le travail sera parfait.

GTM : On sent le Porschiste derrière cette collection !

AL : Oui, c’est vrai. Il faut dire que ce sont de bonnes affaires.

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Collection 1

LE CŒUR D’ANDRÉ LOTTERER BAT ENTRE AUDI ET PORSCHE.

J’ai quand même laissé passer quelques « coups », notamment une Ferrari F40 que j’avais trouvée au Japon mais cela me semblait trop compliqué de la ramener en Europe. Je le regrette car elle ne valait pas à l’époque ce qu’elle vaut désormais. J’ai été aussi assez près d’acquérir la Ferrari Daytona dont on a beaucoup parlé ces dernières semaines et qui a été vendue dans le courant du mois de septembre.

Cela faisait 40 ans qu’elle croupissait dans une grange au Japon (NDLR : André Lotterer a beaucoup couru au Japon dans les très relevés championnats

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de Formula Nippon et de Super GT). Très peu de gens savaient qu’elle était là et j’ai même été la voir sur place mais c’était aussi très compliqué à gérer.

GTM : L’histoire d’amour avec Maranello, ce sera pour plus tard ?

AL : Peut être, mais elles sont devenues très chères maintenant.

GTM : Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir collectionneur ?

AL : J’ai toujours été en contact avec l’automobile, depuis tout petit. Mon père, Henri, était

motoriste dans une équipe de course (NDLR : l’équipe RAS plusieurs fois titrée en rallye et en tourisme). C’est la raison pour laquelle je suis devenu pilote. J’ai toujours aimé le style, la classe et l’élégance des classic cars. Elles donnent également de vraies sensations de pilotage ! C’est un petit rêve d’avoir une collection de classic cars et de pouvoir aligner toutes ces autos les unes à côté des autres. C’est aussi une opportunité de placer de l’argent sans prendre trop de risques finalement. Quand on est pilote, on gagne bien sa vie mais pas pour toujours. Alors, il faut faire

des placements réfléchis. Ceuxci combinent sécurité et plaisir.

C’est parfait.

GTM : Vous êtes-il arrivé de vous séparer de certaines voitures ?

AL : Je n’en ai pas encore vendu beaucoup. Si je l’ai fait, c’est parce que c’était vraiment la chose à faire mais c’était presque toujours à contrecœur. J’ai vraiment du mal à me séparer de mes voitures.

J’aurais certainement dû en vendre déjà quelques-unes pour bien faire mais je ne m’y résous pas. Et puis, ce ne sont pas des placements qui dorment : dès que je peux, je roule avec elles. Pas question d’entretenir des « garage queens ».

GTM : Rouler, justement.

Comment vivez-vous cette passion ?

AL : Ça dépend. C’est souvent pour me détendre, quand j’ai un peu de temps libre. La journée pour me balader, le soir pour aller au restaurant. J’ai fait une sortie sur circuit avec la Carrera GT… Ça ne s’est pas très bien terminé. J’ai glissé sur une plaque de liquide de refroidissement sur la piste. C’est pourquoi elle est en réparation actuellement. En fait, il n’y a pas de règle : quand l’envie

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Collection 1

« LES VOITURES QUE J’ACHÈTE DOIVENT ÊTRE BELLES ET PERFORMANTES ».

ANDRÉ LOTTERER

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m’en prend, j’en sors une. En revanche, je ne suis pas membre d’un club et je ne participe pas à des rassemblements. Je ne planifie pas mes sorties : je roule quand j’en ai l’occasion.

GTM : Qu’est ce qui dirige vos choix concernant votre collection ?

AL : Les voitures que j’achète doivent être belles et performantes !

Il faut qu’elles aient quelque chose de spécial, que ce soient des icônes.

Elles doivent avoir un cachet et une âme. Il y a beaucoup de voitures classic qui sont belles mais qui ont moins d’histoire. Je recherche la rareté aussi, l’exclusivité. D’ailleurs, c’est souvent ce dernier critère qui influence réellement leur cote. Ce sont peut-être aussi des souvenirs d’enfance ou d’adolescence qui me motivent. Bon, je ne les ai pas toutes connues, évidemment. La 2.7 RS est sortie 10 ans avant ma naissance !

Par contre, la Carrera GT, j’avais 22 ans au moment de sa sortie et elle m’avait marqué ! J’ai toujours rêvé d’en posséder une.

GTM : Vous intéressez-vous à des événements comme les concours d’élégance ou les compétitions historiques ?

AL : J’aime beaucoup ce genre de manifestations. J’ai été plusieurs fois au Festival of Speed de Godwood mais jamais au Revival. Chaque fois, je courais ce jour-là. J’ai eu aussi la chance, grâce à Audi, de participer au 1000 Millas en Argentine avec ma propre Quattro. Une belle expérience.

GTM : Cela vous intéresse-til aussi de collectionner les voitures avec lesquelles vous avez couru en compétition ?

AL : Certaines m’intéressent, en effet. J’essaie de voir avec Audi si je ne peux pas récupérer une R18. Pas celle avec laquelle j’ai couru (NDLR : et gagné, en 2011) le Mans puisqu’elle est au musée de la marque et que je ne peux pas l’acheter. Malgré tout, ce n’est pas si facile: il faut un peu les convaincre (rires).

GTM : Et si, de votre collection actuelle, vous ne deviez en garder qu’une ?

AL : La 964 RS parce qu’elle est très belle et très rare. Mais ce serait vraiment difficile de faire un choix. A contrario, si j’avais un budget illimité, je pense que je jetterais mon dévolu sur une Shelby Cobra Daytona Coupé.

Elle a une ligne magnifique et une histoire énorme. C’est un superbe engin. Maintenant, je ne cherche plus vraiment de nouvelles voitures. Je regarde plutôt ce qui vient vers moi.

J’ai des amis qui savent ce que j’aime et qui me parlent de telle ou telle voiture. Je fonctionne à l’opportunité, sans but précis ou objectif particulier. En revanche, j’aimerais bien, après ma carrière, me consacrer à la restauration, me mettre moi-même à la mécanique. C’est un hobby auquel j’espère consacrer plus de temps plus tard.

GTM : Merci André.

♦ Chez Audi, performance rime avec élégance.

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Collection 2

DIRK CAVENS

COLLECTIONNEUR AVENTURIER OU AVENTURIER COLLECTIONNEUR ?

G E N T L E M A N D R I V E R A N V E R S O I S , D I R K C AV E N S E S T U N C O L L E C T I O N N E U R D E H AU T N I V E AU. L E S V O I T U R E S Q U ’ I L P O S S È D E F O N T PA R T I E D E S P L U S B E L L E S R É A L I S AT I O N S A U T O M O B I L E S D E L’ H I S T O I R E . E L L E S SONT BEAUCOUP POUR LUI (MÊME SI ELLES NE SONT RIEN À CÔTÉ DE SON ÉPOUSE A X E L L E ) . E N F A I T, C E N ’ E S T PA S L’ A M B I A N C E FEUTRÉE DES BALADES MONDAINES QU’IL PRÉFÈRE. LUI, S O N T R U C , C ’ E S T L’ AV E N T U R E , AV E C U N G R A N D « A » , C E L L E Q U I E S T À L A F O I S S P O RT I V E , M É C A N I Q U E E T, S U R T O U T, …

HUMAINE. POUR GENTLEMAN, D I R K C AV E N S R A C O N T E QUELQUES-UNS DE SES PLUS B E A U X R A L LY E S .

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Gentleman : Dirk Cavens, comment en êtes-vous venu à l’automobile ?

Dirk Cavens : Mon premier contact avec les voitures, c’était il y a 35 ans, quand je me suis marié avec ma première épouse, Kristine Van Hool (NDLR : héritière de la famille des célèbres constructeurs de bus Van Hool). Ma belle-famille était dingue de voitures. L’oncle de mon ex-épouse, Marcel Van Hool, avait une écurie de Formule 2 pour laquelle a couru un certain John Surtees. Tous mes beauxfrères ont fait de la compétition automobile et Mike Van Hool était même le propriétaire de l’écurie belge Astromega. Quant au grandpère de Kristine, Bernard Van Hool, il était un proche de Gianni Agnelli, le grand patron de Fiat. Bref, dans cette famille, on ne pouvait pas passer à côté de l’automobile. Ensuite, j’ai gardé cet amour des voitures. Enfin, il y a une dizaine d’années, Philippe Van de Vyvere m’a convaincu d’acheter une vraie voiture de collection. Deux mois plus tard, il m’appelait de Leeds pour m’annoncer qu’il avait trouvé pour moi une Aston Martin DB5, bleu azur dans un état impeccable. (NDLR : pas étonnant : elle sortait des ateliers d’Adrian Johnson, un des gourous Aston Martin en Angleterre).

GTM : Le début d’une histoire d’amour ?

DC : Absolument pas. Adrian Johnson me l’a livrée à Zeebruges. Il l’a déchargée de sa remorque et est reparti aussitôt, sans un mot d’explication. Je n’avais jamais conduit ce genre de voiture et j’en garde un souvenir cauchemardesque. Elle n’avançait pas et craquait de tous les côtés : boîte, amortisseurs,… J’ai immédiatement voulu qu’on m’en débarrasse mais Adrian Johnson était déjà pratiquement en Angleterre. Finalement, je me suis inscrit au Zoute Automobile Club (dont j’apprécie l’ambiance et qui est dirigé par un homme extraordinaire, Léopold Lippens) et j’ai participé, avec cette DB5, au premier Zoute Grand Prix. Ensuite, j’ai également acheté chez Adrian Johnson une DB4 et cela m’a amusé.

J’ai alors acheté une Ferrari 250 GT Série II pour laquelle je me suis déplacé jusqu’à Monterrey. C’était la première fois que je participais à une vente aux enchères… J’ai trouvé ça génial. J’ai acheté d’autres voitures : une Maserati Allemano 6G, une Lancia Aurelia, une Austin Healey, une Ferrari Daytona, une Chevrolet Corvette Stingray, une Ford GT de 2005… et quelques autres.

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♦ Jean Henri Tamenne, l'un des protagonistes des 24 Heures de l'Élégance à Belgrade, pose pour Gentleman sur sa 1969 Morgan, avec un mannequin qui porte une robe haute couture de Roxana Pansino.

♦ Dessinée par Pininfarina, carrossée par Scaglietti, de bons génies se sont penchés sur la Ferrari 250 GTE dans les années 60’.

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Collection 2 GTM : Qu’est-ce qui vous guide dans le développement de votre collection ?

DC : J’aime les voitures qui sont vraiment classiques, comme les Aston Martin.

Malheureusement, on ne peut plus s’offrir de Ferrari. En revanche, je reste très sensible aux charmes et à l’élégance d’autres Italiennes comme les Maserati, les Lancia ou quelques Alfa. Actuellement, je cherche une Alpine A110 parce qu’elle fait partie de ma jeunesse.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai acheté une Corvette : mon père en avait une quand j’étais petit. Je cherche les icônes.

Cependant, je ne suis pas un spéculateur : je suis arrivé sur ce marché trop tard pour faire de véritables affaires. Si j’avais voulu absolument gagner de l’argent, j’aurai dû commencer à acheter des voitures il y a 15 ou 20 ans. Évidemment, je ne veux pas perdre d’argent mais ce n’est pas la perspective d’une bonne affaire qui me pousse...

GTM : Justement, comment vivezvous votre passion ? À quel genre de manifestation participez-vous ?

DC : J’aime l’aventure ! J’ai été très vite tout à fait convaincu par l’ambiance qui entourait

♦ Ford GT des années 2000, Aston Martin DB5 des années 60’, les passés proches et plus lointains se conjuguent à merveille dans la collection de Dirk Cavens.

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SES VOITURES FONT PARTIE DES PLUS BELLES RÉALISATIONS AUTOMOBILES DE L’HISTOIRE. l’automobile et j’ai voulu passer à la vitesse supérieure. Ça m’a donné envie de participer, en 2013, au Peking to Paris Motor Challenge : un vrai rallye, extrêmement dur. Nous sommes partis de Pékin pour arriver 33 jours plus tard sur la Place Vendôme. J’avais opté pour l’occasion pour une Ford Coupé, une voiture solide faite pour relier Los Angeles à New York. Impossible d’envisager ce genre de rallye en Ferrari ou en Aston Martin : vous n’arriveriez même pas à Oulan Bator.

Nous dormions aussi bien dans des palaces que dans des bâtiments communistes de l’ère

Brejnev ou dans de petites tentes achetées chez Décathlon. Nous étions 220 participants (NDLR : 110 voitures, donc) sans compter l’assistance technique, l’assistance médicale et l’organisation ! Nous avons terminé sur le podium de notre classe.

GTM : Votre famille vous suit-elle dans cette passion ?

DC : Tout à fait. C’est un vrai bonheur. C’est justement avec mon fils Jeff que j’ai participé au Pékin-Paris. Il faisait alors un MBA à Oxford et c’est précisément là que j’ai acheté cette Ford Coupé. Cela lui a permis de passer tous ses samedis matin à travailler sur la voiture pour en comprendre le fonctionnement dans ses moindres détails. Nous avons réalisé notre propre livre technique, avec plus de 150 photos. J’ai voulu le faire avec lui parce que séjourner 33 jours dans des conditions aussi difficiles, ça passe ou ça casse. Moi-même, j’ai failli renoncer plusieurs fois et rentrer en Belgique. Mais Jeff est beaucoup moins impulsif que moi, plus persévérant. Quand nous sommes arrivés à Paris, j’étais convaincu que mon fils pourrait me succéder à la tête de ma société. C’était une aventure fantastique

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Collection 2

TRIPLE LIVING OU LA VISION URBANISTIQUE DE DIRK CAVENS Dirk Cavens se positionne en tant que développeur urbain. « Nous travaillons sur des projets globaux de plusieurs dizaines d’hectares, comprenant des maisons, des écoles, des logements sociaux, des bureaux et des magasins. Nous réfléchissons à de nouveaux modèles urbanistiques, comprenant une réflexion innovante sur la mobilité, l’environnement, la mixité sociale », explique l’homme d’affaires… Ce sont de nouveaux quartiers, de nouvelles villes que conçoit Triple Living qui ne travaille qu’avec les meilleurs architectes du monde, des prix Pritzker comme Peter Zumthor et Shigeru Ban, ou Max Dudler. La société est présente en Belgique, en Hollande et en Roumanie. www.triple-living.be

et j’ai rejoint le parcours en coupant par l’autoroute. Le deuxième jour, nous étions à nouveau en panne. Et nous avons finalement terminé le rallye avec l’Aston DB4. Nous étions classés 20èmes, en ne faisant que 25% du parcours et avec trois voitures différentes.

et une expérience de vie inoubliable. Dans la foulée, Jeff et moi avons participé, en 2014, aux Mille Miglia, avec une Maserati. C’était encore quelque chose de très différent, avec un engouement extraordinaire des Italiens !

C’est une grande fête de l’automobile, très populaire. Nous avons le projet de nous y réinscrire cette année, avec une Aston Martin DB2. À l’avenir, je pense participer au Baltic Rallye Classic (NDLR : autour de la Mer Baltique et empruntant notamment le tracé du Rallye des 1000 Lacs en Finlande) ou au ERA Rally of the Incas, en Amérique du Sud. Mais mon grand rêve, c’est de participer à la Panamerican, avec un vrai « Muscle Car » américain.

GTM : Et avec votre épouse ?

DC : J’ai une femme extraordinaire, Axelle Delhaye, avec qui je suis le plus heureux des hommes mais, en rallye, nous avons eu moins de chance. Nous avons participé, en 2015, à la balade du Zoute Grand Prix. Nous avons démarré avec une Lancia Aurelia avec laquelle nous sommes tombés en panne à Damme, après 25 kilomètres seulement. De retour au Zoute, j’ai collé le numéro de la Lancia sur une Maserati

SON TRUC, C’EST L’AVENTURE, AVEC UN GRAND « A ».

GTM : Qu’est-ce qui vous plaît tant dans ces grands rallyes transfrontaliers ?

DC : L’aventure, l’ambiance, la convivialité et l’amitié. Sur un rallye comme Pékin-Paris, vous vous faites des amis pour la vie !

J’aime aussi les rallyes-balades mais c’est souvent plus une histoire de gastronomie que d’automobile : on y boit du bon vin, on passe un moment agréable avec ses amis mais la voiture est presque périphérique.

Ce que je préfère, ce sont des rallyes avec une notion d’effort physique. Ce que j’aime, c’est de se retrouver entre participants, le soir, dans un bar, boire une bière et fumer un cigare avec tout le monde, dans une ambiance de solidarité et de camaraderie !

C’est macho à mourir mais c’est un bonheur fou. Et puis, j’aime aussi la compétition. Je suis un compétiteur et j’aime le challenge de la course. Je veux pouvoir faire un résultat.

AXELLE DELHAYE OU LES TRÉSORS DE L’ÉMOTION Depuis toujours, l’épouse de Dirk Cavens parcourt le monde à la recherche de bijoux anciens, particulièrement de l’époque 1850-1930. Elle en a fait maintenant son activité professionnelle. Elle crée à partir d’un bijou existant et le transforme pour lui donner une autre vie, lui confier une autre mission. Une broche peut ainsi devenir des boucles d’oreilles. Elle ne travaille que les matériaux précieux. Chaque pièce est unique, véhiculant une part de son âme. Avec quelques grammes d’or, elle parvient à générer une forte charge émotionnelle. Axelle Delhaye a ouvert son enseigne (AXL. Jewelry) à Ixelles, au 51 de la rue Mignot-Delstanche où elle présente ses propres collections ainsi que celles de Stone, Kim Mee Hye, Yvonne Léon et Pascale Monvoisin.

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© Francq - Van Hamme 2017.

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Afrique

L’AFRIQUE,

PARADIS PERDU DES RALLYES ?

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2.

3.

1.

6. ♦ Ils ont tous participé au Paris-Dakar. 1. Johnny Hallyday. 2. Caroline et Stefano Casiraghi. 3. Koen Wauters. 4. Jean-Marie Pfaff. 5. Michel Sardou. 6. Claude Brasseur et Jacky Ickx.

4.

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5.

Q « L’AFRIQUE OFFRE UN TERRAIN DE JEU MAGIQUE POUR CE TYPE DE RALLYES ».

PHILIPPE DE MOERLOOSE

UAND ON PENSE À L’AFRIQUE et à la compétition, ce sont les images du Paris-Dakar qui reviennent à l’esprit. C’est sans doute le rallye africain qui aura le plus marqué les esprits, entre moments de bravoure, de pilotage et de fraternité, mais aussi drames et polémiques, et puis menaces terroristes qui l’amèneront finalement, en 2008, à quitter le sol qui l’avait vu naître pour poursuivre son histoire en Amérique latine, sous des cieux moins menaçants. Pourtant, le Paris-Dakar, dont la première édition s’est déroulée en 1979, n’est pas la plus ancienne compétition courue sur le continent africain.

PREMIÈRES HEURES DES R A L LY E S - R A I D S En fait, la première course automobile africaine n’est pas un rallye. On retrouve, en effet, au début des années trente, en Afrique du Sud, un premier Grand Prix, disputé sur le circuit d’East London, dans la province du Cap. Il ne s’agissait pas encore de Formule 1 (puisque le Championnat du Monde de F1 ne débuta officiellement qu’en 1950). Ensuite, l’Afrique du Sud accueillit belle et bien le Formula One Circus, en 1962, 63 et 65 à East London, puis à Kyalami, près de Johannesburg, de 1967 à 1985 ainsi qu’en 1992 et 1993.

Pour ce qui est des rallyes, à la même époque (1953), se courut pour la première fois ce qui deviendra un mythe absolu des grands rallyes-raids : le Safari Rally.

L’événement fit partie du calendrier du Championnat du Monde des Rallyes pendant de longues années et il était réputé comme étant le plus difficile du calendrier.

Les conditions météorologiques, en constante évolution, et les routes très accidentées rendaient la vie impossible aux équipes, le tout dans des conditions de chaleur et d’humidité parfois intenses. Un manque de financement et d’organisation exclut le Safari Rally du Championnat du Monde des Rallyes en 2002.

FIN DU MYTHE AFRICAIN Qu’est-il arrivé à la grande aventure humaine rêvée par Thierry Sabine ? Cette course qui devait relier les peuples africains et européens, faire découvrir les paysages époustouflants d’un continent magique fut, pendant près de trente ans, le théâtre d’aventures humaines extraordinaires et de morceaux de bravoure phénoménaux. Pas étonnant que bien des pilotes de renom tels que Henri Pescarolo, Bernard Darniche, Jean Ragnotti, Jochen Mass ou Jacky Ickx (qui l’emporta en 1983 avec, comme co-pilote, un certain Claude Brasseur) ou bien des stars comme Michel Sardou, Daniel Balavoine (qui y mourut, avec Thierry Sabine, dans un accident d’hélicoptère en 1986), Caroline et Albert de Monaco, ou Johnny Hallyday s’y soient illustrés (ou pas tellement). Course extrêmement éprouvante (lorsque l’harmattan, vent d’est du Sahara, se lève, les traces sont effacées sur la piste et les repères disparaissent), la Paris-Dakar marqua les hommes et les femmes qui y participèrent. C’est fini maintenant…

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Afrique

TERRAIN DE JEU À L’ A B A N D O N Le Paris-Dakar étant exilé depuis peu en Amérique Latine, que reste-t-il de la course automobile en Afrique ? « On voit de moins en moins de ces grandes courses. L’instabilité politique et les questions sécuritaires qui y sont liées empêchent, voire nuisent, au déploiement de ce genre de manifestation.

Traverser l’Afrique d’un pays à l’autre, c’est très compliqué, notamment en raison des difficultés administratives pour passer les frontières », explique le Belge Philippe de Moerloose, né en République Démocratique du Congo.

En 2009, en réaction au départ du Dakar pour l’Amérique, d’anciens vainqueurs de la classique africaine lancent l’Africa Eco Race qui se veut moins médiatisé et plus proche de l’esprit cher à Thierry Sabine.

Les bivouacs sont choisis loin des villes et des tarmacs d’aéroport, les concurrents se retrouvent en plein désert, loin de tout, livrés à eux-mêmes. La prochaine édition de cette course quelque peu confidentielle aura lieu entre novembre 2017 et janvier 2018. « Il existe quelques courses nationales dans beaucoup de pays africains, mais cela reste au niveau amateur. Ce n’est pas suffisant pour attirer des sponsors ou des partenaires importants, ni attirer des pilotes connus », constate Philippe de Moerloose. Comment lui donner tort ? En effet, derrière eux, le Safari Rally et le Paris-Dakar n’ont laissé que

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AU SAFARI RALLYE, IL N’ÉTAIT PAS RARE DE VOIR UN GUÉPARD DEVANT UN BOLIDE. des cendres. Il n’y a plus rien de comparable.

Le Championnat d’Afrique des Rallyes et les Championnats nationaux pèchent par un manque cruel de communication. « C’est dommage, déplore Philippe de Moerloose, parce que le continent africain a besoin de développer son tourisme et ce genre d’événements peut y contribuer. L’Afrique offre un terrain de jeu magique pour ce types de rallyes. C’est varié et superbe.

Les populations sont si accueillantes et chaleureuses. C’est un vrai gâchis ».

ENTRE CLASSIC CARS ET FORMULE E Et les classics cars alors ? Le Maroc Classic, le Maroc Historique, le Safari Classic ou le South Africa Rally Classic remportent (comme d’autres rallyes hors des sentiers battus autour

du monde) de vifs succès mais c’est auprès d’un public plutôt élitiste. Rien à voir avec les succès populaires des précédentes courses qui rassemblaient les foules.

Dans ces conditions, y a-t-il un avenir pour une vraie et ambitieuse compétition automobile en Afrique ? « Un retour du Paris-Dakar, même à moyen terme, me semble difficilement envisageable. Il faudra un gros effort de la part des gouvernements pour convaincre à nouveau l’organisation de la course de revenir sur le sol africain. Si j’avais plus de temps à y consacrer, je serais pourtant l’un de ceux qui s’y attèleraient : j’aime tant cette course et l’Afrique en est son environnement naturel ! ».

Difficile donc d’envisager à nouveau un rallyraid d’envergure en Afrique.

Et si l’avenir était à la compétition sur circuit et à l’électrique ? En 2018, Marrakesh sera la première ville africaine à recevoir une manche de la très novatrice Formule E : une spectaculaire compétition internationale de monoplaces 100% électriques dans laquelle se sont investis les plus grands constructeurs mondiaux et quelques-uns des meilleurs pilotes mondiaux (dont notre compatriote Jérome D’Ambrosio).

Bien sûr, les circuits urbains n’ont pas les charmes des déserts de l’Afrique… Incontestablement, une page s’est définitivement tournée…

Motos

♦ Pour investir dans les motos anciennes, il est conseillé de commencer par BMW…

MOTORMANIA «J LÀ OÙ LES MOTOS REPRENNENT VIE…

PA S E N C O R E A U S S I C O N N U E S Q U E L E S V O I T U R E S , PA S ENCORE AUSSI COTÉES QU’ELLES NON PLUS, LES MOTOS DE C O L L E C T I O N C O M M E N C E N T À A T T I R E R L’ Œ I L D E S A M AT E U R S D E B E L L E S C H O S E S E T D E S A M O U R E U X D E S E N S AT I O N S . C ’ E S T S A N S D O U T E C E N O U V E L E N G O U E M E N T Q U I A P E R M I S L’ O U V E R T U R E D U P R E M I E R A T E L I E R D E R E S TA U R AT I O N E T M A G A S I N D E M O T O S D E C O L L E C T I O N E N BELGIQUE : MOTORMANIA. M A RT I N B O O N E N

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’AI TOUJOURS ÉTÉ PASSIONNÉ par les motos, se souvient Philippe Betrains, fondateur de Motormania.

Plus jeune, dans les années 80’, je roulais déjà sur des motos anciennes, comme des Honda 750. Par après, je me suis offert des machines plus récentes. Puis, en 2003, sans doute un peu nostalgique, je me suis acheté une Honda 750 que j’avais trouvée au Pays-Bas. Tout était d’origine, à quelques détails près. Je l’ai donc remise totalement dans sa configuration d’origine et me suis mis à collectionner. J’achetais des motos, les restaurais, les vendais et en achetais d’autres.

Je procédais surtout sur internet ». Et quand sa collection a atteint une trentaine de montures, notre collectionneur trouva, du côté de Huy, un hangar pour abriter ses bijoux.

De fil en aiguille, Philippe Betrains se rendit compte que la grande majorité des pièces dont il avait besoin pour ses restaurations provenaient des Pays-Bas et qu’il n’existait pas en Belgique de magasin vraiment spécialisé dans la moto ancienne. « Finalement, je suis tombé, à Hannut, sur un grand garage à louer et je me suis lancé !

Bref, nous avons ouvert en mars de cette année ».

Quand la moto va-t-elle sortir de l’ombre de sa cousine à quatre roues ? « Les collectionneurs auto et moto se retrouvent sur beaucoup de points, répond Philippe Betrains. Ils aiment les anciennes lignes, le bruit et les odeurs de mécanique. C’est un marché de la nostalgie, tout de même ». En fait, la moto de collection est actuellement un bon moyen de placer un peu d’argent tout en se faisant plaisir, sans devoir investir des sommes comparables à celles auxquelles les collectionneurs de voitures sont confrontés. Mais pour se lancer en

PA S FA C I L E D E R AY O N N E R Le marché de la moto de collection est donc loin d’être à maturité, une aubaine… qui a ses limites. Notamment autour de l’infrastructure.

Si, dans le secteur automobile, on trouve pléthore d’ateliers, d’artisans et de pièces de rechange, pour les motos, c’est une autre paire de manches. « Pour des peintures plus compliquées comme le Orange Daytona de BMW, je ne connais que deux adresses aux Pays-Bas qui puissent le faire », déplore Philippe Betrains.

Et ce n’est pas tout. « Pour restaurer convenablement une moto, poursuit le fondateur de Motormania, il est très souvent nécessaire de re-rayonner les roues. Le problème, c’est que de nouveaux rayons, on n’en trouve pas ! Il faut alors une nouvelle roue complète, seulement pour quelques rayons abîmés qu’on aurait pu remplacer ».

En fait, il est possible de trouver de nouveaux rayons, mais c’est en Asie, là où il faut les acheter par lots de plusieurs milliers. Ce n’est donc pas une solution pour un atelier de l’échelle de Motormania. « Bref, ajoute notre passionné, nous sommes en train de réfléchir avec un partenaire technique à une solution qui nous permette de manufacturer nous-mêmes les rayons dont nous avons besoin ». Il faut évidemment évaluer les coûts de production. C’est bien l’un des premiers gros projets de développement de Motormania.

« CE QUE JE PRÉFÈRE DANS MON ACTIVITÉ, C’EST DE PASSER DU TEMPS À RESTAURER UNE MOTO ET LA VOIR SORTIR DU MAGASIN ».

PHILIPPE BETRAINS

moto, par quoi commencer ? « Il y a une forte demande pour des Honda et des BMW. À choisir, je prendrais une BMW, même si mon cœur penche vers Honda, surtout au niveau des lignes. Mais les BMW sont plus adaptées à la circulation actuelle et elles donnent plus de sensations. D’ailleurs, la cote des BMW augmente rapidement. Elles ont été produites dans des plus petites séries, ce qui les rend plus exclusives aux yeux des collectionneurs ».

« Au fond, ce que je préfère dans mon activité, c’est de rentrer une moto dans son jus, de passer du temps sur sa restauration et de la voir sortir du magasin, presque neuve, remise en parfait état, prête pour une seconde vie. Ce que nous faisons à Motormania, ce sont des renaissances et ça, pour un passionné comme moi, c’est très satisfaisant », conclut Philippe Betrains, visiblement heureux.

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Wilhelm Schmid, PDG de A.Lange & Söhne, montre le moteur d’une Maserati A6G/2000 Gran Sport de 1956, pendant le Concours d’élégance Villa d’Este, sponsorisé par la marque du Groupe Richemont.

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Tr a d i t i o n

TIME AFTER TIME LE PRÉSENT, LE PASSÉ ET LE FUTUR SE SONT DONNÉ RENDEZ-VOUS AU CONCOURS D’ÉLÉGANCE VILLA D’ESTE, POINT DE RENCONTRE DES VOITURES D’ÉPOQUE ET DES MONTRES A.LANGE & SÖHNE. COMME L’AFFIRME LE PDG WILHELM SCHMID, LES ŒUVRES D’ART N’ONT PAS D’ÂGE. D I PA C O G UA R N A C C I A

E

N DÉAMBULANT AUX CÔTÉS DE WILHELM SCHMID, PDG de A.Lange & Söhne, entre les splendides automobiles qui illuminent ce Concours d’élégance Villa d’Este sur le Lac de Côme (qui se déroule chaque année fin mai, concorsodeleganzavilladeste.com), il ne fait aucun doute que son intérêt pour les voitures d’époque n’est pas uniquement dû au fait que sa marque de montres est l’un des partenaires officiels de l’événement. Il s’agit d’un amour profond qui remonte à plusieurs années. « Je suis moi-même collectionneur... », confie-til à Gentleman. « Cela fait six ans que nous sommes présents au Concours d’élégance Villa d’Este : c’est une relation parfaite pour nous. En effet, si l’on regarde au-delà de l’événement mondain, il ne fait aucun doute qu’il existe des connexions entre ce monde et notre marque. Ces magnifiques automobiles sont des œuvres d’art sur roues. Il y a de l’innovation, du savoir-faire et une grande histoire qui les précèdent... ». Des caractéristiques que l’on retrouve aussi dans la maison du Groupe Richemont que M. Schmid dirige depuis 2011. Une marque de fabrique tellement évidente que, comme le précise M. Schmid, « même si nous retirions les logos de nos montres, nous pourrions quand même les identifier facilement car nous nous concentrons depuis toujours sur le développement du design. Je pense notamment aux difficultés que nous avons rencontrées pour

réaliser le Zeitwerk, un modèle avec lecture numérique (mais mécanique) de l’heure. Un exemple parfait de lisibilité, d’instantanéité et de recherche constante de la qualité, résultat de notre technique d’horlogerie et de la compétence de nos employés chargés de leur fabrication ». Les dernières nouveautés présentées au Salon international de la Haute Horlogerie de Genève, comme le Tourbograph Perpetual Pour le Merite, le 1815 Annual Calendar, le Zeitwerk Decimal Strike ou le Lange 1 Moon Phase, confirment cet état d’esprit. « Ceux qui les ont vues les ont appréciées, mais étant donné que nous ne les avons pas encore livrées aux revendeurs, pour le moment, je ne peux pas vous en dire plus ». En effet, chez A.Lange & Söhne, au vu de la complexité mécanique derrière chaque montre, il faut travailler anticipativement pour n’en récolter les fruits que bien plus tard. Et donc, toute la question est de savoir comment fait une marque comme celle-ci à l’heure des réseaux sociaux, de l’e-commerce et de l’instantanéité ?

Pour répondre, M. Schmid raconte une anecdote : « Je suis allé à un événement de Facebook organisé à Palo Alto. C’était à la maison de l’un des patrons. Je ne savais pas à quoi m’attendre. Je pensais me retrouver dans l’un des endroits les plus futuristes au monde. Pourtant, je suis en-

♦ Le Tourbograph Perpetual Pour le Mérite, qui combine un tourbillon, un chronographe à rattrapante et un calendrier perpétuel, est la pièce maîtresse de l’année 2017.

Seules 50 pièces en platine sont prévues.

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Tr a d i t i o n

♦ Parmi les passions de Wilhelm Schmid, il ne pouvait manquer les voitures d’époque.

Le voici, sur le lac de Côme, à bord d’une Maserati 300 S de 1958.

S AV O I R - FA I R E ET I N N O VAT I O N

♦ Le Lange 1 Time Zone Como Edition est le prix remis aux vainqueurs de la catégorie Best of Show. En fond, le logo du concours.

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tré dans un monument national du 18e siècle, conçu par un célèbre architecte de l’époque. Et surtout, il n’était pas du tout connecté. En regardant autour de moi et en parlant avec les autres invités, j’ai réalisé que la majeure partie d’entre eux s’intéressaient aux voitures d’époque et portaient une montre mécanique. Je parle de personnes qui avaient la moitié de mon âge et, probablement, quelques millions sur leur compte ! ». Pour ce qui est de la vente de montres en ligne, M. Schmid précise : « Lors de l’une des premières interviews que j’ai données en tant que PDG de A.Lange & Söhne, il y a plus de 6 ans, j’ai répondu : “Jamais au grand jamais”. Mais aujourd’hui, le monde a changé et je ne peux plus exclure cette possibilité : si les gens préfèrent acheter un objet comme l’une de nos montres

sans l’essayer, la toucher et sentir le battement, nous ne pouvons que nous incliner ».

L’important est de ne jamais perdre notre identité en tant que marque. Une identité qui porte la maison à réaliser à l’heure actuelle des montres uniquement dans les métaux les plus précieux. « L’avenir est à nos yeux une période très longue. Je n’exclus par l’éventualité de créer des modèles dans d’autres métaux, mais cela ne signifie pas que nous trahirons notre identité ni notre ADN ». Après un dernier regard jeté au moteur de la Maserati A6G/2000 Gran Sport de 1956, pour Wilhelm Schmid, c’est le moment de remettre le prix tant convoité de la catégorie Best of Show (un Lange 1 Time Zone exclusif, Como Edition) au propriétaire de l’Alfa Romeo Giulietta Prototype de 1957.

alange-soehne.com

Théâtre Royal des Galeries Directeur : David Michels

Du 18 octobre au 19 novembre 2017

Le journal

d’Anne de Frances

Frank

Goodrich & Albert Hackett

Anne-Claire, Catherine Claeys, Sophie Delacollette, Marc De Roy, Laura Fautré, Bruno Georis, Juliette Manneback, Michel Poncelet, Gaspard Rozenwajn Adaptation et mise en scène : Fabrice Gardin Scénographie : Anne Guilleray Costumes : Françoise Van Thienen

 www.trg.be 02 512 04 07 du mardi au samedi de 11h à 18h Galerie du Roi, 32 à 1000 Bruxelles

R allye

NATIONAL CLASSIC TOUR

NOU V ELLE FORMULE !

L A D I X - H U I T I È M E É D I T I O N D U N AT I O N A L C L A S S I C T O U R C O N S T I T U A I T C E T T E A N N É E U N E G R A N D E P R E M I È R E . E N E F F E T, L’ O R G A N I S A T E U R AVA I T D É L I B É R É M E N T D É C I D É D E M O D I F I E R S A F O R M U L E Q U I É TA I T L A M Ê M E D E P U I S M A I N T E N A N T 1 7 A N S . P R I O R I T É D É S O R M A I S A U X V O I T U R E S D ’ AVA N T- G U E R R E . P R E M I E R B I L A N …

M A RT I N B O O N E N

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TOUTES CES VOITURES D’AVANTGUERRE SE SONT BALADÉES PENDANT DEUX JOURS ENTRE LE BRABANT WALLON ET LE GRAND-DUCHÉ DU LUXEMBOURG.

« I

L Y A ACTUELLEMENT une énorme offre sur le marché des rallyes et des balades en tout genre, précise Kiki Bruyns, fondateur du NATIONAL CLASSIC TOUR. Chaque weekend, on voit un ou plusieurs événements s’organiser, tant en Belgique qu’à l’étranger, pour de très belles voitures souvent, principalement de la 2de moitié du 20ème siècle. Inversement, on constate une certaine désaffection des amateurs de voitures d’avantguerre dans ces mêmes événements ». Bref, il s’agissait de réagir. « Il y a 17 ans, poursuit Kiki Bruyns, dans la foulée de nos amis du mythique Liège-Rome-Liège, j’avais innové en mettant des voitures anciennes sur la route.

Quelques années après, il fallait à nouveau

oser l’innovation. Or, j’avais constaté qu’il n’existait pas d’événement de haut niveau uniquement réservé aux avant-guerre sur le continent. J’ai donc décidé de tenter cette nouvelle formule ».

RENDEZ-VOUS EN 2018 Peu de voitures au départ de cette première édition mais un public de grande qualité et des « vieilles dames » classieuses, guillerettes et en pleine forme. La première année de ce « THE NATIONAL CLASSIC TOUR PRE WAR » était donc à considérer comme un test. Il s’est déroulé sur deux jours, fin août, entre le Brabant Wallon et le Grand-Duché du Luxembourg. Pas de Regularity Tests, pas de chronos, une simple balade rythmée,

sous un soleil de plomb, allant de très beaux endroits en très beaux endroits, ponctuée de lunchs aussi conviviaux que qualitatifs pour terminer chez Francorchamps Motors à Wavre où le chef étoilé Giovanni Bruno avait, avec la sympathique complicité de l’importateur, concocté un menu italien de haut niveau, dégusté entre les bolides rouges de Maranello.

Tous les participants, enthousiastes et ravis, se sont donc donné rendez-vous l’an prochain, avec quelques avant-guerre de plus, afin de participer à la 2ème édition du « NATIONAL CLASSIC TOUR PRE WAR », en l’occurrence la 19ème édition du « NATIONAL CLASSIC TOUR ». Ce sera sans doute pendant trois jours dans un pays européen. Affaire à suivre…

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ON A TESTÉ LA MAISON ROGER POUR VOUS! Toute une histoire…

La Maison Roger vient de fêter ses 80 ans. Vous le savez déjà, tant de têtes couronnées ont fait appel à leur « savoir-faire… qui fait rêver ». De nos jours, cette institution allie tradition et modernité tout en tenue, en raffinement… pour des coiffures à la fois étudiées et souples ou soutenues et coiffées.

Entrons…

C’est un escalier imposant qui s’offre à vous dès votre entrée… Le lieu vous indique déjà la magie; celle qui règne partout chez eux. La réception est accueillante et ne sera suivie que d’une bonne humeur générale des coloristes, des coiffeurs visagistes mais aussi des manucures pédicures. A la Maison Roger, on y est bien. Sans vous conter la sobriété et l’élégance des lieux.

Je vous ai parlé de magie, n’est-ce pas ?…

Florence Alain a réalisé chez Florence, une version carrée dégradé tout en souplesse où les pointes ont été piquetées mais également effilées. Quant au séchage, ce dernier a été travaillé aux racines mais également aux pointes sur base d’un brushing au peigne suivant la technique Roger.

TESTEZ NOUS AUSSI… Sachez que la Maison Roger a pu, au fils des ans, s’adapter et évoluer dans le monde de la coiffure.

Elle accueille d’ailleurs tout type de clientèle; jeunesse branchée, artistes, femmes d'affaires ou politiques, diplomates, aristocrates, princesses et reines. Des coiffures haute couture, chignons, au « Prêt-àPorter » (coupe structurée et un coiffage) à 80 euros*, l’équipe vous ravira, vous sublimera. Ajoutez-y un flash ou une couleur et il vous en coûtera 140 euros.

De nous à vous...

N’attendez plus, la vie est belle et vous aussi!

SUBLIMEZ VOS CHEVEUX… PRENEZ RENDEZ-VOUS :

Sandrine

Eléonore

Un coiffeur visagiste de la Maison Roger a écouté les envies de Sandrine qui souhaitait garder sa longueur initiale. Ils ont alors décidé de commun accord de réaliser un très long dégradé afin de donner du volume et de la souplesse à sa nouvelle coupe. Au niveau de la couleur, un léger « tye and dye » ton miel… Quant au brushing, il a été convenu de réaliser un « wavy » donnant ce côté branché et stylé à cette nouvelle coiffure.

Nous avons travaillé chez Eléonore par rapport à son long carré initial une version « long dégradé effilé et piqueté » apportant un effet flou et structuré autour du visage. Le coiffage aux doigts apportant ainsi un côté naturel à cette coupe et au coiffage.

Rue de Namur 86, 1000 Bruxelles 02/ 512 36 37 02/512 25 81

HEURES D’OUVERTURE

Mercredi, jeudi et samedi : de 8 à 17H Vendredi NOCTURNE : de 8 à 20H

WWW.MAISONROGER.COM

Automobile

Audi A8 une expérience du luxe et de grande autonomie

EN JUILLET DERNIER, LORS DE SON SOMMET À BARCELONE, AUDI A PRÉSENTÉ EN PREMIÈRE MONDIALE L’ AV E N I R D U L U X E A U T O M O B I L E : LA NOUVELLE A8. LE MODÈLE PHARE DE LA MARQUE REDEVIENT UNE RÉFÉRENCE GRÂCE À UN NOUVEAU LANGAGE STYLISTIQUE, UN CONCEPT DE COMMANDE T A C T I L E I N N O VA N T E T U N E TRANSMISSION S Y S T É M AT I Q U E M E N T É L E C T R I F I É E .

L

’AUDI A8 est également le premier véhicule produit en série conçu pour une conduite très automatisée. Dès 2018, la marque intégrera progressivement des fonctions de la conduite autonome, telles que le Park Pilot, le Garage Pilot et le Traffic Jam Pilot, dans la production.

U N E S I G N AT U R E S T Y L I S T I Q U E ET UN ÉCRIN LUXUEUX Audi, c’est une histoire de style. La marque aux anneaux est connue dans le monde entier pour son look sportif, sa construction légère et sa transmission intégrale permanente quattro. Toutes ces caractéristiques se retrouvent sur la nouvelle Audi A8. Ses proportions équilibrées mettent en avant les quatre roues de la même manière. Ses formes musclées au-dessus des arches de roue rendent perceptible à l’œil

la transmission quattro qui a fait l’histoire de la marque.

Mais cette histoire n’est pas que sportive, elle est aussi faite d’une certaine idée du luxe et de liberté. Deux caractéristiques distinctives de l’A8. C’est pourquoi son habitacle ressemble à un lounge spacieux et luxueux. Par rapport à sa devancière, elle est nettement plus allongée dans les deux versions de carrosserie.

Les équipements et les matériaux sont très nombreux. Chaque détail, des perforations du revêtement des sièges aux ouïes d’aération à ouverture et fermeture électriques, est d’une qualité exceptionnelle et fait sur mesure.

L’ A U T O N O M I E P O U R P L U S D E C O N F O RT E T D E S É C U R I T É La nouvelle Audi A8 est le premier véhicule produit en série spécialement conçu pour

une conduite très automatisée. Le Traffic Jam Pilot de l’Audi Al prend lui-même le volant dans les embouteillages (jusqu’à 60 km/h) sur les grands axes et les autoroutes où une barrière physique sépare les deux sens de circulation Le Traffic Jam Pilot est capable de démarrer, d’accélérer, de tourner le volant et de freiner.

Le conducteur ne doit donc plus contrôler la voiture en permanence. Il peut même lâcher ses mains du volant et peut, selon la législation du pays, se concentrer sur une autre activité proposée par la voiture, comme regarder la télévision intégrée. Si le système atteint sa limite, il invite le conducteur à reprendre le contrôle du véhicule.

Confort, sécurité, style et autonomie, l’Audi A8 place une nouvelle fois les quatre anneaux tout en haut de l’innovation automobile.

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PROCHAINE ESCALE, NEW YORK. Prenez un vol direct avec Delta depuis Bruxelles vers New York JFK. Pour plus d’informations, contactez votre agent de voyages ou rendez-vous sur DELTA.COM

© 2017 Delta Air Lines, Inc.

Art-car

Manufacture Blanchimont l’art et le design au service de la course automobile C R É É E PA R J E A N - F R A N Ç O I S VA N L A E R E , L A M A N U FA C T U R E B L A N C H I M O N T A L L I E L E M O N D E D E L A C O U R S E A U T O M O B I L E À L’ A RT E T A U DESIGN ET RÉALISE POUR LES GENTLEMEN D R I V E R S D E S O B J E T S AU T H E N T I Q U E S E T E X C L U S I F S, E N S É R I E L I M I T É E .

I

NGÉNIEUR COMMERCIAL HEC LIÈGE de formation, Jean-François Van Laere a toujours été un passionné de voitures et de sport automobile. Amateur d’objets d’art, il décide en 2016 de créer la manufacture Blanchimont afin de lancer sa première collection de casques d’art en édition limitée.

U N E P R E M I È R E I N I T I AT I V E COURONNÉE DE SUCCÈS Qu’ils soient destinés aux pilotes automobiles ou aux amateurs d’art, les casques réalisés par la manufacture Blanchimont sont avant tout de magnifiques objets. Limités à 24 exemplaires, chaque casque est numéroté, signé par l’artiste et accompagné d’un certificat d’authenticité. Une idée qui n’est pas sans rappeler, 40 ans plus tard, les emblématiques Arts Cars d’Hervé Poulain (célèbre commissaire-priseur qui demanda à des artistes de peindre la carrosserie de ses voitures de course pour courir aux 24 heures du Mans). Afin de garantir la conformité des casques, l’entreprise a fait appel au leader mondial de l’équipement sur mesure pour les pilotes de course, Stand21, pour disposer de

l’un des meilleurs modèles disponibles sur le marché : le casque carbone intégral IVOS, compatible avec le dispositif de retenue de tête Hans®. Pour sa première série limitée, la manufacture Blanchimont s’est associée à l’artiste peintre, photographe et sculpteur allemand Peter Klasen pour un modèle haut en couleur. Dans les années 60, ce dernier fut l’un des fondateurs du mouvement artistique nommé Nouvelle Figuration ou Figuration Narrative qui élabore un langage plastique en réinterpretant les signes de notre environnement urbain. Un prix à la hauteur de la qualité et de l’exclusivité attendue : 7.490€ DEMANDE EXCEPTIONNELLE POUR OBJET EXCEPTIONNEL… Se basant sur son expérience dans le secteur, Jean-François Van Laere propose aussi de réaliser vos propres casques ou carrosseries de voitures à la demande. « Il est essentiel pour moi de tenir compte du contexte et de l’histoire de chaque projet. J’accorde une grande importance à chaque détail ainsi qu’à la cohérence du projet afin de faire de ce dernier une réelle œuvre d’art en totale

♦ Jean-François Van Laere (à gauche) et Peter Klasen (à droite) avec le premier casque d’art de la manufacture Blanchimont.

adéquation avec le milieu automobile ». Pour comprendre l’excellence de la manufacture, il suffit de lire leur leitmotiv, emprunté à Oscar Wilde : « J’ai des goûts simples, le meilleur me suffit ! ».

www.manufactureblanchimont.com

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Whites or Blacks, Luigi’s truffles make you dance and dream all night.

La Truffe Noire Boulevard de La Cambre 12 - 1000 Brussels www.truffenoire.com

La Truffe Noire

02 640 44 22

Automobile

Porsche Classic Drogenbos, la force d’un réseau officiel

M Ê M E S I O N E N PA R L E D E P U I S D E S A N N É E S , L E M A R C H É D E S C L A S S I C C A R S N E C E S S E D E C R O I T R E . AV E C L U I , L E S I N F R A S T R U C T U R E S Q U I L’ A C C O M PA G N E N T, C ’ E S T À D I R E L E S O F F I C I N E S D E V E N T E S S P É C I A L I S É E S , G A R A G E S E T AT E L I E R S D ’ E N T R E T I E N O U D E R E S T A U R A T I O N . D A N S C E T É C O S Y S T È M E , PA S F A C I L E D E S AV O I R À Q U E L S A I N T S E V O U E R . D A N S C E C A D R E , L E S MEMBRES D’UN RÉSEAU OFFICIEL COMME LE PORSCHE CENTER DE D R O G E N B O S D I S P O S E N T D ’ A R G U M E N T S T R È S VA L A B L E S .

L

E DÉPARTEMENT CLASSIC du Porsche Center est unique en Belgique. Doté de son propre atelier dans un bâtiment qui lui est dédié entièrement et d’une équipe de mécaniciens et techniciens spécialisés, il est capable de prendre en charge, évidemment, les plus simples entretiens, mais aussi des restaurations complètes. « Nous avons travaillé sur quelques 356, par exemple. Nous avons refait toute la tôlerie, la carrosserie, et avons revisé de fond en comble la mécanique en conservant les moteurs d’origine », explique Claude Willaert, directeur du Centre.

L’équipe technique du Porsche Center peut également faire valoir une connaissance et une maitrise pointue de la réfection de moteur refroidi par air. Le célèbre flat 6 qui a fait la notoriété des moteurs Porsche est simple dans sa conception, mais exige une grande rigueur lors de son remontage et de sa mise au point.

Une véritable affaire de spécialiste, donc !

Mais la vraie force du Porsche Centre Brussels Classic, c’est sa qualité officielle. « Nous pouvons résoudre des problèmes

que d’autres ateliers ne peuvent résoudre.

Nous avons une expertise et un know how certifié par Porsche. C’est une garantie et une assurance imbattable », précise Claude Willaert. Il est vrai que peu d’ateliers, même spécialisés Porsche, peuvent se targuer de pouvoir piocher dans un réservoir de plus 52 000 pièces de rechange officielles !

Indéniablement, faire valoir un carnet d’entretien (ou une restauration) dûment validé et tamponné par Porsche, est une véritable plus-value pour les voitures qui passent par le Porsche Center Brussels Classic.

Surtout depuis que le marché des classic cars a explosé : « Les prix de tous nos modèles grimpent. Mais le marché se tasse un peu. C’est donc particulièrement dans ces moments-là qu’il faut faire attention à ce que l’on achète.

Nous nous positionnons en partenaires des acheteurs et de vendeurs pour leur permettre et leur garantir d’acheter ou de vendre au prix juste », explique Claude Willaert.

Les autos qui passent par le Porsche Center Brussels Classic sont en effet minutieusement

inspectées, décortiquées, pièce par pièce, afin de jauger l’état d’authenticité général de la voiture. Ces expertises, extrêmement complètes et fouillées, opérées par les équipes de Jean-Yves Villers, le gourou à la tête du département Classic du Porsche Center Bruxelles, donne une idée très précise de la valeur d’un véhicule. « Il y a trois type de collectionneurs : les passionnés qui ne pensent qu’à utiliser leurs voitures, sur circuit ou lors de ballades entre amis, les investisseurs qui cherchent à faire un placement, et la dernière, celle des investisseurs passionnés qui se trouve à l’exacte intersection des deux premiers groupes. Mais peu importe à laquelle des trois catégories vous vous sentez appartenir, les garanties et assurances officielles dont nous bénéficions au Porsche Center Brussels n’ont pas d’équivalent ailleurs », conclut Claude Willaert.

Et ce qui est bon pour une voiture est bon pour un collectionneur. Alors, pourquoi hésiter ?

Porsche Centre Brussels | Classic Grand Route 395 B-1620 Drogenbos +32 (0)2 / 371 7911 www.porsche.com/belgium-brussels/fr

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EXPO AUTOWORLD MUSEUM BRUSSELS AMERICANDREAMCARS.BE

CAPITAL BRUSSELS

Horlogerie

Larguer les amarres…

E N 2 0 0 2 , O M E G A A J O U TA I T U N E N O U V E L L E L I G N E D E M O N T R E S À S A C É L È B R E FA M I L L E S E A M A S T E R . D E P U I S , L A C O L L E C T I O N ( D O N T L E N O M R E N D H O M M A G E À L’ E S P R I T DES SEAMASTER ORIGINELLES, RÉPUTÉES POUR LEUR F I A B I L I T É S U R L’ E A U - A Q U A - C O M M E S U R L A T E R R E FERME -TERRA-) N’A JAMAIS CESSÉ DE SE RENOUVELER, PROPOSANT À CHAQUE FOIS DES MONTRES CONTEMPORAINES ET TENDANCE.

S

offrait une résistance garantie aux champs magnétiques jusqu’à 15 000 gauss. Une nouvelle révolution à ajouter à la longue liste des innovations antimagnétiques de la Maison OMEGA.

VA R I AT I O N M A G N É T I Q U E Mais la plus grande des révolutions a sans doute été le lancement de l’OMEGA Seamaster Aqua Terra > 15 000 Gauss en 2013, un modèle qui a changé à jamais la façon dont l’industrie horlogère aborde la question des champs magnétiques. Le mouvement de la nouvelle Aqua Terra n’était plus protégé par un boîtier interne traditionnel : grâce à ses composants en matériaux non ferreux en son sein, il

LA COLLECTION SEAMASTER AQUA TERRA Cette année, une large sélection de nouveaux modèles a fait son apparition. À l’intérieur comme à l’extérieur, la marque a transformé son design traditionnel pour conférer à chaque montre un style plus actuel et un look plus frais : nouveau boîtier symétrique pour un look plus équilibré, guichet de date déplacé de 3 à 6 heures pour accentuer l’effet de symétrie, cadran plus épuré via la mention de l’étanchéité sur le fond, bracelet en caoutchouc (jusque-là inédit dans la famille Aqua Terra) intégré au boîtier grâce à un maillon supplémentaire en acier inoxydable ou or, nouvelle couronne conique... Sans oublier une sublime collection pour femme, composée de 30 nouveaux modèles déclinés en trois tailles différentes.

I LA BASE du design de l’Aqua Terra est restée la même (forme du boîtier, éléments du cadran et aiguilles), presque tout le reste a été revu et corrigé au fil des années. L’élément le plus notable a été l’ajout d’un cadran motif « teck » en 2008, devenu une signature de l’Aqua Terra. Inspiré des ponts en bois des yachts de luxe, le cadran « teck » fait partie des détails esthétiques préférés des amoureux de la Maison. La collection s’est aussi dotée d’une minuterie et met à l’honneur de nouveaux matériaux, comme l’or Sedna™ 18K.

♦ Avec son style classique relevé d’une pointe d’audace, qui mieux que l’acteur britannique oscarisé Eddie Redmayne pouvait incarner cette nouvelle collection modèle ?

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Spiritueux

Boire une œuvre d’art

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UN VIN D’UNE CUVÉE D’EXCEPTION MÉRITE UN ÉCRIN À SA HAUTEUR. TA I T T I N G E R B R U T MILLÉSIMÉ 2008 A PA T I E N T É E N C AV E POUR GAGNER LA VA L E U R D E S E S A N N É E S. I L S O RT AUJOURD’HUI DE L’ O M B R E , H A B I L L É D’UNE MAGNIFIQUE ROBE DE COLLECTION SIGNÉE DU REGARD SÛR DE SEBASTIÃO SALGADO ET DE SON ÉPOUSE LÉLIA.

T

AITTINGER COLLECTION. C’est en 1983 que la Maison Taittinger envisage une bouteille de champagne comme support d’art, telle une toile.

Le vin qu’elle contient en serait la muse.

C’est l’esprit de Taittinger Collection qui fait se rencontrer un artiste renommé et une grande cuvée millésimée. Au fil des années, ces prestigieuses rencontres finissent par nous offrir une galerie d’Art Moderne pas tout à fait comme les autres.

Les bouteilles de la Collection se trouvent chez les meilleurs cavistes. Certains restaurants en font également la collection.

Elles sont destinées essentiellement aux collectionneurs d’art en général.

SEBASTIÃO SALGADO Depuis 1973, Sebastião Salgado, devenu photographe de renommée mondiale, parcourt le monde et le balaie de son regard lucide sur l’état de la planète. Au travers de son travail, il parvient à exprimer de façon positive les tragédies et les urgences où, sur les sillons de la nature, des hommes, des animaux, pousse une espérance d’eau vive.

Derrière son viseur, la vie prend un sens et ses images en noir et blanc éveillent nos consciences. « La main de l’Homme, Exodes, Genesis, Instituto Terra sont des œuvres majeures qui constituent un humus pour imaginer l’appel, croire et être acteur d’un assemblage meilleur, tel ce flacon de champagne honoré aujourd’hui par une âme si forte. » Pierre-Emmanuel Taittinger Trois projets résument à merveille l’engagement de Sebastião : La main de l’Homme (paru en 1993), Exodes (paru en 2000) et Genesis (paru en 2013). Ils se complètent et racontent l’intérêt que Sebastião porte aux espèces humaine et animale, à la planète

LA RENCONTRE L’artiste et son épouse Lélia adorent le champagne, comme tous les produits merveilleux de la grande tradition française.

Sebastião accueille dès lors avec curiosité et enthousiasme l’appel de Pierre-Emmanuel Taittinger qui lui expose le projet de la création d’une bouteille de champagne en série limitée avec l’une de ses images.

Projet photographique inhabituel, l’artiste a pris plaisir à choisir une image qui se marie avec le champagne et s’adapte avec élégance au format inhabituel d’une bouteille. De maquettes en maquettes il a trouvé son bonheur.

L’œuvre choisie par Sebastião pour habiller le millésime 2008, un léopard dans la vallée de Barab River au Damaraland, est issu de l’opus GENESIS, hommage à la planète et à la vie sur terre.

TA I T T I N G E R B R U T MILLÉSIMÉ 2008 Le Champagne Taittinger élabore une cuvée millésimée uniquement lorsque la vendange bénéficie d’une qualité exceptionnelle. À cette exigence s’ajoutent plusieurs années de vieillissement en cave, qui garantissent le lent mûrissement des arômes ainsi que le développement de la longueur et de la complexité du vin.

Taittinger Brut Millésimé 2008 est un assemblage de première presse exclusivement.

Il est composé de 50% de Chardonnay issus de « Grands Crus » de la Côte des Blancs et de 50% de Pinot Noir provenant de « Grands Crus » de la Montagne de Reims et du début de la Vallée de la Marne.

Taittinger est distribué au Benelux par VA.S.CO – Industrielaan 16/20 à 1740 Ternat E-mail : info@vascogroup.com - + 32 2 583 57 57 www.taittinger.com

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Concours

La quatrième édition de Chivas Venture est officiellement lancée !

L A D E U X I È M E É D I T I O N B E L U X D U C O N C O U R S C H I VA S VENTURE A OFFICIELLEMENT ÉTÉ LANCÉE. SON BUT ?

C E T T E C O M P É T I T I O N I N T E R N AT I O N A L E , O R G A N I S É E PA R C H I VA S R E G A L D A N S 2 9 PAY S , A M B I T I O N N E D E S O U T E N I R ET DÉVELOPPER LES PROJETS D’ENTREPRENEURS S O C I AU X G R Â C E AU X C O N S E I L S D E P R O F E S S I O N N E L S E T À U N F O N D S D ’ U N M I L L I O N D E D O L L A R S. D E P U I S S A PREMIÈRE ÉDITION EN 2014, PLUS DE 6000 E N T R E P R E N E U R S S O C I AU X , D É S I R E U X D E R É S U S S I R T O U T E N A M É L I O R A N T L E M O N D E , O N T P R I S PA R T A U P R O J E T.

L

A PREMIÈRE ÉTAPE de la compétition est nationale : les entrepreneurs de chaque pays seront départagés par un jury constitué de spécialistes du monde de l’entrepreneuriat social. En décembre 2017, un gagnant par pays sera sélectionné et aura la chance de prendre part au concours international et ainsi profiter d’un « Accelerator Program » exclusif au Skoll Centre for Social Entrepreneurship de l’université d’Oxford. Il participera par la suite à la grande finale qui aura lieu en 2018 et pourra donc tenter sa chance de remporter une part du fonds d’un million de dollars.

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U N N O U V E AU F O N D S N AT I O N A L P O U R S O U T E N I R L E S P R O J E T S S O C I AU X PROMETTEURS En plus du fonds d’un million de dollars, les porteurs de projets belges et luxembourgeois sont en lice pour un fonds national mis en place par Chivas.

En ef fet, afin de promouvoir les entrepreneurs sociaux en Belgique & Luxembourg, Chivas a créé un fonds local pour offrir la chance à tous les particuliers de soutenir facilement et simplement l’entrepreneuriat social belge et

luxembourgeois et d’investir dans un avenir durable. En cette fin d’année, pour chaque bouteille de Chivas Regal achetée, un don d’un montant maximum de 10.000 € sera fait au finaliste de Chivas Venture Belux. « L’an dernier, lors de la première édition belge de Chivas Venture, nous avons vu des projets au potentiel énorme. Nous voulions sécuriser un fonds que le gagnant du concours belge et luxembourgeois remporterait quoi qu’il arrive. », explique Nicolas Van Dijk, Brand Manager de la marque. « Ce fonds permet à tous les Belges de soutenir l’entrepreneuriat

♦ Lancement de Chivas Venture à Bruxelles le 19/09/2017.

social de façon simple. Nous avons pour objectif d’atteindre un montant 10 K€ et ainsi donner un coup de boost financier à l’entrepreneur social le plus prometteur de la compétition nationale. » U N N O U V E AU J U RY N AT I O N A L Les différents projets seront soumis à un jury d’experts, composé d’entrepreneurs de renom : Piet Colruyt – L’un des quatre administrateurs familiaux de la chaîne de grande distribution homonyme, Piet Colruyt, a créé en 2010 le holding Impact Capital grâce auquel il investit localement dans des entreprises prometteuses.

Véritable pionnier de l’entreprenariat belge, Piet Colruyt privilégie les stratégies d’investissements mûrement réfléchies, qui sont d’après lui les méthodes les plus efficace pour générer un véritable impact social.

Michaël Van Cutsem – En tant que grand vainqueur belge de l’édition 2017 de Chivas Venture, Michaël partagera son expérience

afin d’apporter son soutien aux jeunes entrepreneurs belges qui souhaitent se lancer.

Les différents projets seront soumis à un jury d’experts, composé d’entrepreneurs de renom :

et ses acquis avec les nouveaux participants.

Michaël est le cofondateur de Beeodiversity, entreprise qui mesure l’état de la pollution, des pesticides et de la biodiversité via l’analyse du pollen récolté par les abeilles pour conseiller des entreprises et municipalités soucieuses d’agir pour un environnement durable.

Jean-Michel Ludwig – Start-up Support and SME Performance au sein de Luxinnovation, JeanMichel Ludwig représente le Luxembourg tout au long de cette compétition. Luxinnovation est une organisation qui contribue au développement économique du Luxembourg en favorisant l’innovation, la croissance internationale et en attirant les investissements étrangers. L’organisation a lancé Fit 4 Start, un programme de soutien aux start-ups qui leur offre du coaching et des fonds.

« Pour gagner, l’histoire du projet doit être simple et compréhensible », résume Piet Colruyt, administrateur de la chaîne de grande distribution Colruyt et membre du jury. « L’impact social doit être réel pour éviter le greenwashing tout en s’appuyant sur un business plan et une équipe solides ».

Selon Michaël Van Cutsem, co-fondateur de Beeodiversity et vainqueur belge du concours l’an dernier, « les entreprises doivent également démontrer leur capacité de développement et le caractère innovant de leur projet ».

♦ Piet Colruyt, Laurence Hulin & Michael Van Cutsem.

Pierre Marcolini – Créateur et fondateur de la Maison éponyme, Pierre Marcolini est connu pour sa passion créative, sa volonté de faire bouger les codes et de sans cesse innover. Il rejoint le jury de Chivas Venture

LA COMPÉTITION NATIONALE Les candidats en Belgique et au Luxembourg peuvent s’inscrire au concours jusqu’au 30 octobre. Le jury national désignera ensuite le vainqueur de la compétition belgo-luxembourgeoise qui remportera la coquette somme de 10.000 euros. Pour poser votre candidature ou pour en savoir plus sur l’impact que ce concours exerce déjà à travers le monde, consultez le site Internet de Chivas Venture : www.chivas.com

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Brasserie

Au Bocconi la rentrée est colorée, festive et gourmande !

L E R I S T O R A N T E B O C C O N I D E L’ H O T E L A M I G O V O U S I N V I T E À « I L P R A N Z O D E L L A D O M E N I C A » , UNE EXPÉRIENCE UNIQUE PLUS SOPHISTIQUÉE ET PLUS CONVIVIALE QU’UN BRUNCH.

IL PRANZO DELLA DOMENICA : Tous les dimanches de 12h30 à 15h00 60 € pour les adultes, 30 € pour les enfants (de 4 – 12 ans), offert pour les plus petits (0 – 3 ans) Tarif comprenant un verre de Prosecco par personne ou un jus détox ainsi qu’une boisson pour les enfants.

Pour davantage de confort et de flexibilité, un parking et un service voiturier sont mis à disposition gracieusement pour les hôtes du Bocconi.

Ristorante Bocconi Hotel Amigo, 1 Rue de L’Amigo, 1000 Bruxelles +32 2 547 47 15 ristorantebocconi@roccofortehotels.com

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H AQU E D I M A N C H E , c ’ e s t l e moment pour les gourmandises simples et authentiques, pour profiter en prenant tout son temps en famille ou entre amis. « Il Pranzo della domenica » est un moment de partage, un véritable retour à la tradition culinaire italienne, orchestré par le Maestro Fulvio Pierangelini. Une farandole de plats savoureux et variés, des entrées, primi piatti, secondi piatti et des desserts au gré des envies culinaires des chefs qui se garderont bien de réserver quelques surprises afin de vous offrir une expérience gustative raffinée et authentique.

Grâce à l’accès direct au restaurant par le haut de la ville (par la place du Grand Sablon, la rue du Lombard puis en prenant à droite par la rue du Midi) ainsi qu’au service voiturier et au parking offert à tous

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les visiteurs du restaurant, il n’a jamais été aussi facile de profiter du centre ville de Bruxelles en famille.

Au programme culinaire du « Pranzo della domenica » : des produits frais, de saison et soigneusement choisis. L’expérience commence par un verre de Prosecco en apéritif ou un jus détox de fruits frais. Les nombreuses entrées sont en libre service au buffet à la manière d’un brunch et sont suivies d’un choix de plusieurs plats raffinés. Citons les favoris : croûte de sel de saumon, rôti de bœuf avec pommes de terre grenailles, poisson du jour « Acqua Pazza », purée de pommes de terre et haricots à la vapeur. Pour couronner ce généreux repas, les desserts seront également servis sur le buffet et compteront par exemple le gâteau du jour, panna cotta aux fruits rouges, crème brûlée, pâtisseries fraîches, fraises avec chantilly maison.

Gastronomie

Brugmann, enchantement du regard aux papilles.

BRUGMANN SE NICHE DANS UN MAJESTUEUX HÔTEL DE MAÎTRE SUPERBEMENT RÉNOVÉ.

E L É G A N T, E X C L U S I F E T A C T U E L , I L S E V E U T Ê T R E U N É C R I N P O U R L A C U I S I N E A U D A C I E U S E D E S O N T A L E N T U E U X C H E F T R E N T E N A I R E , M A T T H I A S VA N E E N O O .

L AU R E N C E V E R S E T

LE GOÛT DE LA CUISINE AU CREUX DE SES GÊNES Fils et petit-fils de restaurateurs belges, Matthias Van Eenoo a grandi entre la salle et la cuisine du restaurant de ses parents en Provence. Imprégné de ce mode de vie, il décide dès 16 ans d’en faire sa destinée et part à la conquête de Paris pour apprendre son métier au sein des brigades de grands chefs étoilés, comme Alain Senderens** ou Christophe Aribert**.

Combatif et insatiable, il multiplie les belles expériences avant de revenir à ses origines belges en ouvrant le BRUGMANN, son propre restaurant gastronomique.

UN MAGNIFIQUE ÉCRIN POUR UNE GASTRONOMIE PA S S I O N N É E Rien ne doit être laissé au hasard à commencer par l’écrin qui accueillera son restaurant.

Matthias Van Eenoo jette son dévolu sur

une exceptionnelle demeure de maître à un jet de pierre de la place Brugmann et de l’avenue Molière. Il entame une rénovation en profondeur avec la complicité de l’architecte d’intérieur Annie Mesmin. Le résultat est une superbe renaissance orchestrée avec goût jusque dans les moindres détails.

Joyau contemporain, le BRUGMANN développe désormais ses charmes dans ses différents espaces privatisables comme le Boudoir, le Grand Salon et sa vue unique sur le ballet de la brigade en cuisine ou la terrasse et son ouverture sur le parc de l’Abbé Froidure.

Sans oublier la cave à vin transparente, espace idéal pour la dégustation de grands crûs ou un cours d’œnologie.

G A S T R O N O M I E D É L I C AT E ET AUDACIEUSE Au creux de ce bel écrin, Matthias Van Eenoo développe une gastronomie passionnée et

passionnante réalisée avec des produits de saison travaillés avec art. La carte sans cesse réinventée ravit les papilles les plus exigeantes.

Une créativité audacieuse et raffinée qui laisse toute la place aux goûts vrais.

Amplifiant le juste accord de ses créations, les références et grands crûs de la carte des vins apportent aux créations du chef une note finale parfaite.

Du mardi au vendredi midi, le business lunch 3 services est orchestré avec brio à prix très doux (24€). Les différents menus, dont Le Carte Blanche et ses 6 services (85€) trouvent forcément écho chez chacun. Ouvert le dimanche, BRUGMANN a déjà fait sa place chez les amateurs d’escapades dominicales raffinées.

BRUGMANN est un lieu branché mais pas trop, chic sans être guindé et, au fil du temps, gastronomiquement addictif. Il offre à ses hôtes une expérience xxxx sublimée par la magie des lieux. Résolument.

BRUGMANN Avenue Brugmann 52-54 • 1190 Bruxelles +32 2 880 55 54 contact@brugmann.com - www.brugmann.com Ouvert du mardi au dimanche de 12h à 14h30 et de 19h à 22H30 Fermé le samedi midi et le lundi Privatisation sur demande Service voiturier

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Déco

Un pied-à-terre au cœur de Bruxelles P O U R J O U E R AU X TOURISTES MAIN DANS LA MAIN OU LOGER UN CLIENT ÉTRANGER EN V O YA G E D ’ A F FA I R E S, RÉGENT 55 EST UNE DES RARES ADRESSES D E L A C A P I TA L E Q U I S’ADAPTE À CHACUN DE NOS BESOINS TOUT EN COUVRANT TOUTES NOS ENVIES…

MI-HÔTEL, MI-HOME (SWEET HOME) Sans être véritablement un hôtel mais tellement plus fonctionnel qu’un appart’, le Regent 55 offre une multitude de services, à la carte, en toute intimité. Petit déjeuner en chambre ou au lobby, codes d’accès envoyés par SMS, ménage quotidien, parking avec ascenseur (un luxe dans le centre-ville !), navettes ou chauffeur sur demande, … rien n’est laissé au hasard pour qu’on s’y sente plus que bien. # P E R F E C T S TAY Dans un style à la fois contemporain et chaleureux, le Regent 55 propose plusieurs flats, des duplex et un penthouse pouvant accueillir jusqu’à 12 personnes avec une jolie vue sur Bruxelles. A deux pas du quartier européen, non loin de nos monuments historiques, le Regent 55 n’est autre qu’une résidence secondaire de choix pour le business et le plaisir. Les amoureux tomberont d’ailleurs sous le charme du « Pack Love » et son ambiance romantique avec pétales de rose, fondue au chocolat, musique et lumière tamisée, etc. Bref, coup de cœur assuré pour une nuitée ou plus si affinités.

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REGENT 55 Boulevard du Régent 55, 1000 Bruxelles T : 02 502 18 17 www.regent55.be

Prêt-à-porter

Atelier NA, créer des costumes à prix… tout doux !

F R A N Ç O I S C H A M B A U D E S T C O - F O N D AT E U R D E AT E L I E R N A . À S E U L E M E N T 3 0 A N S , C E T E N T R E P R E N E U R D Y N A M I Q U E E S T D É J À À L A T Ê T E D E 2 5 P O I N T S D E V E N T E PA R T O U T E N E N FRANCE, BÉNÉLUX, ALLEMAGNE ET SUISSE. RENCONTRE…

COMMENT LA BELLE AV E N T U R E D E AT E L I E R N A A - T- E L L E D É M A R R É ?

Tout a commencé en 2011 lorsque j’ai créé la société avec mon associé Nicolas Wolfovski. On s’était rencontré tous les deux sur les bancs de l’ESSEC, mais nous avions toujours été intéressés par la mode.

Nous n’avions qu’un objectif : proposer aux hommes des costumes sur mesure mais à des prix équivalents à ceux que l'on trouve dans le prêt-à-porter.

COMMENT ARRIVEZ-VOUS JUSTEMENT À PROPOSER UN PRODUIT DE LUXE MAIS À PRIX RÉDUIT ?

Il faut savoir qu’aujourd’hui la plupart des hommes achètent dans le prêt-àporter pour des raisons de coût. Mais ces

produits comportent de nombreux défauts et inconvénients. Dans le domaine du « sur mesure », ce qui coûte cher, c’est surtout le temps que prennent les essayages ainsi que les nombreuses retouches à faire. On a donc innové en créant une technologie nouvelle et accélérée. Il s’agissait vraiment de conserver les qualités de la personnalisation à un prix abordable. C’est véritablement l’innovation au service de la tradition.

EXPLIQUEZ-NOUS, C O M M E N T FA I T E S - V O U S ?

La prise de mesures se fait dans une cabine 3D qui prend 200 mesures du corps du client en 600 millisecondes. Le but est de recréer le corps en 3D. Grâce à cela, on a toujours l’image de notre client avec nous et l’on peut ainsi créer le costume

sur ordinateur et faire les essayages sur lui, mais sans qu’il ne doive se déplacer. On perd ainsi beaucoup moins de temps en magasin et on y gagne évidemment sur le prix. Les livraisons peuvent alors se faire plus vite chez nous : entre 6 et 8 semaines.

QUELLE CLIENTÈLE VISEZ-VOUS ?

Nous visons les hommes de 30 à 60 ans qui travaillent chaque jour en costume. Des hommes pour qui le costume est vraiment un outil de travail à part entière. Des hommes qui cherchent le meilleur rapport qualité prix dans le domaine. On vise aussi une clientèle qui cherche une tenue pour un mariage ou un autre événement de leur vie ou encore des hommes au style plus « dandy » ou plus affirmé. On s'adapte à chaque style et morphologie.

Bruxelles – square frère Orban , 1040 Bruxelles - avenue Louise 301/303, 1050 Bruxelles • Anvers – Leopoldstraat 5 - 2000 Anvers • www.atelierna.com

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Casual

Et si on upgradait notre sex-appeal ?

P O U R N O S AV E N T U R E S U R B A I N E S, U N A P É R O S U R L E P O RT O U U N T O U R E N B AT E A U , V U E S U R M E R ® SIGNE UNE COLLECTION I N T E M P O R E L L E AV E C S T Y L E …

N E P L U S J A M A I S AV O I R E N V I E D E P O RT E R AU T R E C H O S E Visionnaire, Vue Sur Mer® décrypte nos besoins en créant des vêtements à la fois élégants et confortables, dans des matières nobles à un prix abordable. Parmi ses bestsellers, le V neck en cachemire Halou allie finesse, douceur et coupe parfaite… si bien qu’on se surprend à vouloir le sortir tous les jours ! Luxueux en toute simplicité, ses basiques sont nés pour parcourir le monde et traverser le temps.

UN CONCEPT HAUT EN COULEURS Déclinés en 50 coloris, du plus classique au plus pep’s, les modèles de la marque franco-belge ont tout pour nous plaire…

Ils s’exposent dans des Cashmere Bar® trônant dans les plus belles boutiques pour Hommes dont Crossword à Bruxelles, Mayfair à Waterloo ou encore Visconti à Courtrai.

Upper casual par excellence, les pulls Vue Sur Mer® ont également la particularité d’être indémodables. Un phénomène rarissime dans notre société d’hyperconsommation ! Et si en acquérir un (ou deux, ou trois !?) n’était rien d’autre qu’un micro-investissement qui boosterait notre sex-appeal sur le long terme… On l’essaye ?

Jetez un œil à la collection et/ou géolocalisez le revendeur le plus proche sur www.vuesurmer.com !

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Style

Des us et des costumes ♦ Costume Lanieri

A S S O R T I O U S AVA M M E N T D É PA R E I L L É , L E C O S T U M E E S T U N E É L É G A N C E Q U E L’ O N A U R A I T T O R T D E N É G L I G E R . N O U V E L L E M E N T I N S TA L L É À B R U X E L L E S, L A N I E R I P R O P O S E U N C O N C E P T Q U I FA I T M O U C H E : O F F R I R À S E S C L I E N T S L A POSSIBILITÉ DE SE CRÉER – EN LIGNE OU EN LIVE D E S C O S T U M E S PA R FA I T E M E N T A J U S T É S .

L’ A L L I A N C E D E L A T R A D I T I O N D U S A R T O R I A L I TA L I E N E T D E L A ( H A U T E ) T E C H N O L O G I E .

RAOUL BUYLE

♦ Simone Maggi et Riccardo Schiavotto

TENDANCE 2017 Un costume deux-boutons à rayures tennis marine et blanc, veste coupée près du corps avec entoilage semi-traditionnel qui donne de la tenue aux devants de la veste, épaules étroites (napolitaines) et revers larges (en pointe), pantalon slim fit à revers.

LES TISSUS Ils sont issus des plus prestigieuses filatures italiennes. Drago, Zegna, Loro Piana, Reda, Vitale Barberis Canonico, etc. L’évolution réside dans le poids de plus en plus léger des étoffes : laines Super 130 et Super 150, mélanges cashmere et soie, et autres cool wools (dont les fameuses laines Winter Tasmanian) qui représentent une nouvelle génération de tissus nerveux, très élégants, presque infroissables.

A

LA DIFFÉRENCE D’AUTRES PEUPLES ayant pu imprimer leur génie à l’histoire du costume masculin, les Italiens présentent un trait de caractère surprenant : ils aiment s’habiller.

Le thème de l’élégance donne lieu à Milan, Rome ou Naples à des discussions sans fin, à des dépenses parfois excessives et à des attentions maniaques. Pas de doute, le parfait mélange de la rigueur du sur-mesure et de la facilité du prêt-à-porter, c’est eux !

En 2012, à Turin, deux (jeunes) ingénieurs, élégants par goût mais pas forcément au fait de la mode, ont l’idée de développer le premier e-commerce italien dédié au vestiaire masculin. Simone Maggi et Riccardo Schiavotto proposent d’offrir un service sartorial sur mesure en ligne. Des costumes,

des blazers, des chemises, voire de simples pantalons, produits et confectionnés en Italie, insistent-ils, et coupés dans les plus beaux lainages. Tous ces vêtements, formels ou moins formels, sont disponibles sur lanieri.com, entièrement personnalisables en quelques clics et expédiés dans le monde entier en 4-5 semaines. La réponse idéale pour tous ceux qui veulent faire leur premier pas dans le monde du sur mesure, à des prix très raisonnables (un costume coûte entre 590 et 1040 euros suivant la qualité du tissu choisi).

Avis à tous ceux que l’informatique rebute encore : le site Internet est très bien fait et facile d’accès. Après avoir répondu à un questionnaire précis et envoyé une quinzaine de mesures (prises suivant un protocole

parfaitement bien expliqué), vous pouvez personnaliser le costume et le visualiser en temps réel (grâce à un configurateur 3D).

Bien entendu, vous avez également le loisir de vous rendre en live à l’Atelier Lanieri (situé 122 chaussée de Vleurgat à Bruxelles). Vous y serez reçu par Michele Corna pour la prise de mesures et des conseils (gratuits). « Lanieri, c’est une façon novatrice de promouvoir les valeurs de notre haute tradition sartoriale, réinterprétée par les artisans d’aujourd’hui. » Et si, à la réception, il y a encore l’un ou l’autre ajustement (mineur) à faire, Lanieri vous l’offre chez un « retoucheur » près de chez vous. Si, vraiment, le costume ne vous plait pas, Lanieri vous le rembourse. Un client satisfait est un client qui revient !

www.lanieri.com

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GENTLEMAN'S NEWS

GENTLEMAN DE GIVENCHY POUR LES GENTLEMAN D ’ AU J O U R D ’ H U I …

Un twist floral inattendu, à l’image d’un Gentleman à l’élégance décalée. Des notes de lavande et d’iris offrent à la composition un aspect poudré sophistiqué qui, disons-le, lui donne un côté séducteur. Et, lorsqu’il est allié à une poire sucrée et, par contraste, à un accord de patchouli et de cuir, cela devient une nouvelle écriture boisée florale. Avec ce parfum à facettes et à forte personnalité, Givenchy fait le pari d’une délicatesse qui ne manque pas de tempérament et crée un sillage sur mesure pour un homme moderne. www.beautylux.be

OYSTER PERPETUAL COSMOGRAPH D AY T O N A : N É E P O U R LA COURSE Rolex présente son modèle Oyster Perpetual Cosmograph Daytona en or jaune 18 ct. Elle est équipée de l’innovant bracelet Oysterflex en élastomère renforcé d’une lame métallique et dotée d’une lunette Cerachrom monobloc en céramique noire brevetée par Rolex.

Cette évolution combine haute technologie et esthétique racée, tout en rendant hommage à l’héritage de ce chronographe de légende. Comme toutes les montres Rolex, elle bénéficie en outre de la certification Chronomètre Superlatif qui garantit des performances hors norme au poignet. Créée par Rolex en 1963, elle a gagné ses lettres de noblesse sur les circuits automobiles du monde entier pour sa fiabilité et ses performances, et a accédé au rang d’icône sous le nom « Daytona » comme l’un des chronographes les plus célèbres au monde.

Prix : 25.400€ www.rolex.com

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DES IDÉES DE DÉCO ?

Heroes Gallery vous propose de décorer votre intérieur avec des photos et autres dessins réalisés par des artistes passionnés du monde automobile vintage. Michel C. Desmit, concepteur du projet, a voulu sortir des tiroirs les plus belles images de 8 artistes belges pour les faire revivre sur nos murs. De là est née la Heroes Gallery qui propose, en partenariat avec Marcel & Co, ces tirages en impressions photographiques de grande qualité sur plexi ou aluminium en différentes tailles, et ce à des prix défiant toute concurrence. Mais le concept ne s’arrête pas là : Heroes Gallery s’adresse également à tous ceux qui souhaitent voir leurs propres photos imprimées dans une qualité professionnelle sur plexi ou sur alu, à des prix abordables.

Toutes les infos sur www.heroes-gallery.com ou contacter Michel.c.desmit@heroes-gallery.com et 0475 94 93 94.

HÔTEL BARRIÈRE LE FOUQUET’S : LE DERNIER É TA B L I S S E M E N T D E L U X E PA R I S I E N Créé il y a 10 ans par Dominique Desseigne et après 6 mois de rénovations, l’Hôtel Barrière Le Fouquet’s revient avec son atmosphère, son esprit et ses étoiles. Les 81 chambres et suites affirment l’élégance et la signature d’une décoration créée par Jacques Garcia, vouées au bien-être et au luxe. Misant sur le chic des années 19501960 (ligne claire des corniches, élégants panneaux de bois, photos Harcourt, etc.), il a su redéfinir le tempo indémodable des Champs-Elysées. Sans oublier les fameux stores rouges de la brasserie Fouquet’s qui, depuis juillet, abritent de nouveau la plus parisienne des tables avec la collaboration du Chef Pierre Gagnaire. www.hotelsbarriere.com/Hotel-Fouquets

A C H A C U N S A PA S S I O N !

Pierre Degand a une réelle passion pour ‘la belle automobile’ et en particulier pour les Aston dont il possède deux beaux exemplaires : une DB6 MK2 Vantage (non ! pas la voiture de James Bond qui est une Aston Martin DB5 !) et une v8 Volante.

Leur élégance rejoint celle de Pierre Degand : parfait gentleman à toute heure, il apprécie la beauté de leur ligne, le beau bruit de leurs chevaux et leur côté « exclusif ».

Pour lui, conduire ces belles machines est un réel plaisir. www.degand.be

AHOOGA (E)BIKE : L E V É L O P L I A N T, C O N F O RTA B L E , ÉLECTRIQUE ET HYPER-LÉGER. Pour de meilleures villes, de meilleures vies. Cette combinaison unique de fonctionnalités est ponctuée par un cadre rigide sans charnières, un design pur et élégant, et une disponibilité en 215 coloris. Contrairement à la plupart des e-bikes, lorsque l’assistance électrique est coupée, le Ahooga demeure un vélo léger, facile et agréable à conduire, rendant ainsi la notion d’autonomie étirable. Designed with love in Belgium. Made in Europe. www.ahooga.bike

BENTLEY MOMENTUM INTENSE Ce nouvel opus est décliné en deux intensités parfumées, chacune avec sa propre structure olfactive : l’Eau de Toilette Bentley Momentum et l’Eau de Parfum Bentley Momentum Intense. Outre une concentration plus élevée de type eau de parfum, Bentley Momentum Intense ajoute encore à l’intensité de la composition grâce à de nouveaux ingrédients qui renforcent le contraste entre les notes de tête et les notes de fond. L’élémi, une résine aux accents verts, vifs et poivrés, apporte une pointe pimentée à un accord aromatique tout en fraîcheur de lavande et de géranium.

Des notes boisées ambrées et innovantes viennent renforcer la vitalité de l’ensemble.

Parfum tonifiant et audacieux, Bentley Momentum exprime toutes les facettes complexes et exaltantes d’un homme résolument contemporain.

QUAND RADO RIME AVEC DESIGN… La nouvelle montre de l’horloger Rado et du studio de design Big-Game a ébloui les Bruxellois lors de l’ouverture d’un magnifique Pop-Up situé rue Antoine Dansaert.

Rado s’est associé à un autre acteur majeur du monde du design pour briller encore plus fort. En faisant appel au studio de design suisse Big-Game, Rado a créé la True Phospho : un modèle en édition limitée arborant le design caractéristique de BigGame. Son attrait principal réside dans son minimalisme et son efficacité. La marque a donc exposé le modèle épuré ainsi que sa nouvelle collection, dans une ambiance décontractée, au cœur de notre capitale : Rue Antoine Dansaert. www.rado.com

AMERICAN CLICHÉS Hoflehner, l’un des plus grands photographes de noirs/blancs et de grands espaces, a toujours été fasciné par l’Amérique des années 70. Ces années qui ont vu déferler les plus belles carrosseries US à présent entretenues par d’enthousiastes collectionneurs. Voilà comment est née l’exposition « Waiting for the Sun », en association avec d’autres artistes contemporains. L’idée étant de créer une série de photos qui donnent l’impression d’avoir être capturées dans les années 70. A découvrir également, le livre, publié en grand format et édité en 999 copies, chacune signée par Josef Hoflehner.

Retrouvez cette magnifique exposition du 28/ au 25/11 à la Photographie Galerie, 100 rue de Stassart – 1050 Bruxelles (www.laphotographie-galerie.com)

MONTBLANC LEGEND N I G H T, U N E D I M E N S I O N C A P T I VA N T E E T E N V O Û TA N T E Voici une nouvelle partition olfactive de haut-vol. Conçu par le talentueux duo Antoine Maisondieu et Olivier Pescheux pour révéler « le charisme de celui qui le porte », ce jus est un boisé magnétique, ultra-masculin sans être agressif. Sensuel. Et rassurant. L’eau de parfum fait ressortir l’élégance et l’aura de l’homme Legend Night. « En fond, nous avons voulu une signature forte, mémorable, toute en contrastes, confient les deux nez, d’un côté des bois denses et vibrants avec un duo de Vétiver et de Bois de Patchouli, et de l’autre, la profondeur enveloppante des Muscs et le velouté de la Vanille noire. » Un contre-accord signature qui dessine en ombre et lumière le caractère distinctif de l’homme Montblanc. www.moureau.be

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Monda

Gentleman Spring Party - Villa Empain à Bruxelles Dans le cadre de la sortie de son numéro de printemps/été, Gentleman a réuni quelque 300 privilégiés dans la prestigieuse Villa Empain à Bruxelles.

Un cadre magnifique, un temps estival, une piscine bleu azur et des invités de marque ont permis de placer cette soirée sous le signe du glamour et de la convivialité. Un verre de Bernard Massard, de Beefeater, de Lillet ou de Tao à la main, les convives ont pu découvrir la gamme entière des parfums Dior, avant d’aller admirer la ligne de la nouvelle Jaguar, en exposition devant la villa.

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Monda

Gentleman Summer Party - Villa Natan du Zoute Cet été, la magnifique boutique Natan et son heureux propriétaire Edouard Vermeulen accueillaient la communauté Gentleman en grande pompe à Knokke ! Plus de 200 invités se sont donc réunis dans ce lieu emblématique afin de célébrer la sortie du Gentleman spécial Zoute autour d’une coupe de Taittinger. Les invités ont ainsi pu découvrir les collections hiver de la boutique et ont profité de diverses animations signées Lillet et Sharing Box et du traiteur asiatique Lucy Chang. En outre, Rado a présenté sa très belle collection horlogère et la nouvelle hybride de Mitsubishi a fait sensation. Et le climat très estival a permis aux happy few de prolonger les festivités jusque tard dans la soirée.

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Monda

Un succès bien mérité !

Parler de succès pour cette 7ème édition du « Zoute Approach Trophy powered by ING Private Banking » n’est pas mentir. Que du contraire !

Se faufilant entre un jeudi pluvieux et un samedi du même ton, le vendredi 18 août aura fait voir aux quelque 172 participants un éventail météo bien varié : pluie abondante le matin, soleil lumineux l’après-midi et tornades de vent impressionnantes en fin de journée. Pourtant, une fois de plus, l’ambiance était au rendez-vous. Les amis du Zoute s’y étaient donné rendez-vous pour s’élancer sur les 11 trous que comptait le parcours et terminer en beauté avec le pitching contest offert cette année par nos amis Berko.

Le site, manucuré de près comme toujours, s’était vu investi des très belles tentes Organic et du catering hors pair de Restauration Nouvelle, accompagné des glaces Franklin et des biscuits Generous qui ont connu un franc succès.

La remise des prix, en présence de Philippe Wallez et de Thierry van Alphen d’ING Private Banking, a récompensé les lauréats du tournoi, ainsi que l’équipe gagnante de l’animation Mitsubishi, réalisée en partenariat avec nos amis de la Compagnie du Zoute.

Ensuite, et sous un vent qui en a déstabilisé plus d’un, c’était place au traditionnel concours de Hole in One qui aurait permis de gagner un an de conduite gratuite en Mitsubishi ou (pour le plus près du trou) une superbe œuvre Iris d’Edouard Janssens. Malheureusement, aucune balle n’a atterri sur le green (à cause du vent ?) ! Mais les compétiteurs se sont vite consolés une coupe de Taittinger à la main !

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Générique

w w w

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ge n t l em a n

Editeur responsable Bernard de Wasseige

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Photos Reporters, Simon Boonen, Close-Ups, Make it Pop & Constance le Hardy

Directeur de la Publication François Didisheim

Responsables De Clientele • Philippe De Jonghe pdj@ventures.be - 0475.23.48.40 • Elodie Andriveau ean@ventures.be - 0475.29.57.96 • Thierry Milan thierry.milan@ventures.be - 0474.29.12.88

Rédacteur en Chef Paul Grosjean Coordination Générale Sabrina Roersch Maquette & Layout Céline Cumps Directrice Artistique Pascale Zidelmal Journalistes Martin Boonen, Paco Guarnaccia, Serge Vanmaercke & Anja Van Der Borght Rédacteurs Caroline Ackermans, Raoul Buyle, Aurore Delroeux, Magalie Duqué, Davina Leclerc, Catherine Limon & Laurence Verset Relecteur Rudy Bauwens, Sandrine Vandorselaer

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Gentleman est une publication de Edition Ventures SA Lasne Business Park Chaussée de Louvain 431 D 1380 Lasne Tél. : 02/379.29.90 Fax : 02/379.29.99 sro@editionventures.be www.editionventures.be Imprimerie Corelio Printing Prix par numéro 6 euros

Gentleman ® is a trademark registered and licensed by Milano Finanza, Class Editori (Milan, Italy) © 2017 Milano Finanza Editori - All rights reserved.

Le prochain numéro de Gentleman sortira en décembre 2017

Gentleman Belgique

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02/233 25 14 @ martine.mahieu@touring.be

Trainers Touring sur/op Facebook.

Touring Club Royal de Belgique asbl, rue de la Loi 44, 1040 Bruxelles, RPM 0403.471.597 Bruxelles. * v.z.w. Koninklijke Belgische Touring Club, Wetstraat 44, 1040 Brussel, RPR 0403.471.597 Brussel.

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