Play Golf Automne

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LE MAGAZINE BELGE DE GOLF & TOURISME

JUSTIN THOMAS

Le sacre inattendu...

N° 267 / Novembre 2017 / 6e • Bureau de dépôt BRUXELLES X - P401102

Donald Trump

The Golf President

Ryder Cup

Les lames s’affutent pour Paris 2018

Dossier : architectes de golf, une histoire de famille !

www.playgolf.be




Delen Private Bank, Thomas Pieters & Thomas Detry

focusing on long term performance www.delen.be


Sommaire

Novembre 2017

Au menu…

24 INTERNATIONAL Ryder Cup 2018

28

39

ON TOP Trump Power

Editeurs Responsables Edition Ventures Bernard de Wasseige

FIVE TO WATCH Les 5 plus beaux parcours du monde !

56 DOSSIER Les grandes familles d’architectes de golf

Edito Le jackpot à… 10 millions de dollars !

7

& François Didisheim 431 D Ch. de Louvain 1380 Lasne Tél. : 02/379 29 90 Fax : 02/379 29 99 Direction Générale & Rédaction en chef Sabrina Roersch play.golf@ventures.be Rédacteurs Vincent Borremans Miguel Tasso Rudy Bauwens Hugues Feron Diego Tasso Patrick Lebon Marie-Dominique Spinoit Photographes Philippe Gaudy Reporters Shutterstock Graphisme Pascale Zidelmal Impression

International Face à l’image

8

Inside

14

FedEx Cup : just in time, Thomas !

21

Ryder Cup 2018 : sur la voie de Paris

24

Trump Power !

28

Belgian Open 2018 : opération Knockout à Rinkven

33

Belges sur le Tour

36

Les 5 plus beaux parcours du monde

39

Parents, mode d’emploi

53

Dossier Architectes de golf : une histoire de famille…

56

Parcours d’ici et d’ailleurs Par ici Paris !

62

Coreliio Printing Publicité Thierry Milan - 0474/29 12 88 Elodie Andriveau - 0475/29 57 96 Julie Piret - 0476/49 58 75 Service abonnements Aurore Delrœux Tél. : 02/379 29 90 28 e/ 5 numéros BE93210098087967

Planète golf Le Belfius Belgian Masters consacre les maîtres à Falnuée

67

Play Golf Brussels Trophy : une première à Sept Fontaines

69

Finale du Play Golf Partners Trophy, en apothéose à la Bruyère

70

‘‘Golf IT United’’ clôture sa saison au Royal Bercuit

72

La parole à Adrien Dumont de Chassart

75

Vu sur le net

76

Clubscan 79 Bien spécifier vos nom, adresse et langue souhaitée

Shopping 80 Des chiffres et des lettres

82 PLAY GOLF SOMMAIRE 5


MAÎTRES DU TEMPS - DEPUIS 1904

DE KEYSERLEI 42, 2018 ANVERS TÉL: 03/213 50 81 DE KEYSERLEI 46-48, 2018 ANVERS TÉL: 03/213 50 80 SCHUT TERSHOFSTRAAT 30 bis, 2000 ANVERS TÉL: 03/226 41 44 WWW.SLAETS.EU

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Édito

Novembre 2017

Le jackpot à…   10 millions de dollars ! O

n a beau dire que l’amour du sport n’a rien de vénal, lorsque le dernier putt rentre et que, par la même occasion, on sait qu’on empoche un pactole de 10 millions de dollars, ça fait quand même chaud au cœur (et au portefeuille !). C’est ce qu’a dû se dire Justin Thomas en remportant la Fedex Cup alors qu’en fin de saison dernière, son nom n’était même pas inscrit dans le top 10 mondial.

Comme quoi… En golf comme partout, l’espoir est permis !

Et d’espoir, il en est également question pour nos fers de lance belges en vue de la prochaine Ryder Cup ! Ira, ira pas… Telle est la question pour Pieters et Colsaerts alors qu’il est probablement encore un peu tôt pour que Detry rentre dans la danse. Mais quoi qu’il en soit, nous ne doutons pas un instant que toute la population golfique belge sera vissée devant son écran TV pour suivre cette rencontre mythique qui nous tient tous les deux ans en haleine.

Mais avant ça, c’est chez nous que se fera le show ! Car oui, c’est désormais officiel, un Open de Belgique se retrouvera bien au calendrier du circuit européen en 2018 et ce, 18 ans après la dernière édition. C’est dire si on l’attendait… Alors notez déjà la date en lettres capitales dans vos agendas : du 17 au 20 mai prochain, c’est à Rinkven qu’il faudra venir soutenir notre trio belge !

Dans ce numéro vous retrouverez également Cholé Leurquin, la meilleure joueuse belge sur le circuit européen depuis trois ans, au travers d’un entretien chaleureux avec ses parents. Une occasion de mieux découvrir le parcours de nos joueurs belges. Nous en profitons également pour vous signaler qu’en page 54, vous retrouverez la photo de Thomas Detry avec ses parents… Mea Culpa d’en avoir publié une mauvaise dans notre numéro précédent !

Bonne lecture à tous et rendez-vous au prochain numéro.

Sabrina Roersch Directrice de publication

PLAY GOLF EDITO 7


Face à l'image

International

Tiger Woods

A… l’eau !

E

n stableford, chaque point compte ! Voilà pourquoi certains n’hésitent pas à se mouiller (au sens propre du terme) pour ne pas devoir dropper et prendre un coup de pénalité. On se demande un peu à quoi ca sert de taper sa balle au fond de l’eau, mais bon, puisque même les pros s’y mettent… n

8 PLAY GOLF NOVEMBRE 2017


®

Z É N I T U D E Réalisée en périphérie bruxelloise, cette villa design dégage une sensation instantanée de zénitude pour qui franchit sa porte d’entrée. Construite en mode inversé, sur un terrain en pente descendante, cette maison profite d’un très vaste séjour totalement ouvert sur l’arrière

par une grande baie vitrée à double coulissant. Une fois ce châssis ouvert, le séjour se prolonge sur une terrasse couverte. L’association de cette baie vitrée avec des garde-corps de terrasse en verre pincé permet de profiter pleinement de la vue sur la forêt voisine…

Vu dans l’émission

« Une Brique dans le Ventre »

W W W. D W E L L I N G .B E


Face à l'image

International

Protection… rapprochée !

C

ertaines petites bébêtes semblent vouloir faire la loi ailleurs que dans leur luxuriante nature ! Et gare aux golfeurs qui contrarieraient ces nouveaux rois des parcours ! n

10 PLAY GOLF  NOVEMBRE 2017



Face à l'image

International

Tu t’es vu quand t’as bu ? L ’alcool fait des ravages ! Même sur les greens. On se demande ce qui prend à certains de s’élancer pour une partie de golf complètement bourrés, mais bon… force est de constater que l’alcool et la petite balle blanche font mauvais ménage ! n

12 PLAY GOLF NOVEMBRE 2017


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Inside Rassemblé par Rudy Bauwens - Photos : Reporters

J

’ai appris que l’on peut boire du whiskey

,,

et jouer au golf.

(John Daly)

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ADDITION SALÉE POUR TIGER ? Il y a déjà quelque temps que Tiger Woods a été arrêté par la police pour conduite sous influence. Non à cause de l’alcool mais à cause d’une réaction de son organisme à un cocktail d’antidouleurs, somnifères et anxiolytiques. Un mauvais choix pour Woods et une nouvelle atteinte à son image qui pourrait lui valoir une interdiction de conduire et une lourde amende. Il pourra sans aucun doute la payer car même sans prestations sportives il bénéficie encore de contrats lucratifs. Ses accords avec Nike, Bridgestone, TaylorMade, Rolex, Upper Deck, Kowa, Hero et Monster Beverage lui rapportent environ 40 millions de dollars par an. Mais ces sociétés continueront-elles à le suivre ? On se souvient que suite au scandale sexuel entourant Woods, il avait rapidement perdu la plupart de ses principaux sponsors de l’époque (AT&T, Accenture, Buick). La comparution de Tiger Woods est fixée au 25 octobre.

> >

TIGER ART Les récents déboires de Tiger Woods ont inspiré l’artiste australien Lush qui a réalisé un gigantesque portrait mural de la star du golf, s’inspirant de la photo diffusée par la police après l’arrestation de Tiger. A voir sur un mur de Melbourne.

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THRILLER GOLFIQUE Vous êtes amateur de polar style Agatha Christie avec un authentique détective anglais, le tout dans le milieu du golf ? ‘Stableford on Golf ’, un livre de Rob Reef, va vous passionner. L’histoire se déroule en octobre 1936. Huit golfeurs sont invités à un week-end de golf à Cornwall mais à leur arrivée leur hôte est introuvable. Malgré la tempête, ils décident de terminer leur parcours mais l’un d’entre eux est assassiné. Coupés du monde, ils partent eux-mêmes à la recherche du criminel. L’enquête sera menée par le professeur… Stableford. Mais sa perspicacité est altérée du fait qu’il est amoureux de la suspecte principale. Et un deuxième meurtre est perpétré… Idéal à lire au coin du feu ou en avion, en route vers une nouvelle expérience golfique. Bol.com, amazon.com, etc.

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UN MILLIARDAIRE RÊVE DE LA RYDER CUP 2026 EN IRLANDE Selon le milliardaire irlandais JP McManus, la Ryder Cup 2026 se déroulera à Adare Manor (Comté de Limerick). McManus est l’une des personnalités les plus riches d’Irlande et a fait fortune dans le milieu hippique. Il rêve depuis un certain temps d’organiser le duel entre les USA et l’Europe dans son jardin. Il a en effet acquis le resort cinq étoiles Adare Manor Hotel & Golf en 2014 pour quelque 30 millions d’euros. Après quelques rénovations, le resort est à nouveau accessible et devrait attirer quelque 60.000 visiteurs par an à Limerick et environs, générant quelque 20 millions d’euros en revenus touristiques.

14 PLAY GOLF  NOVEMBRE 2017


International

C

e que Tiger Woods a fait pour ce sport, le nombre de gens qu’il a amenés au golf, c’est comme ce

qu’a fait Mohamed Ali pour la boxe.

>

,,

(Martin Kaymer)

>

SLOW PLAY ? LA SOLUTION DE BUBBA Bubba Watson ne supporte pas le jeu lent sur le Tour professionnel. “Cinq heures pour un tour, c’est beaucoup trop, je m’endors’’ se plaint l’Américain que l’on ne peut certainement pas accuser de ralentir le rythme du jeu. Sa solution est double : moins de participants aux tournois – donc plus 156 comme à présent – et suppression du cut.

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MATSUYAMA, MARIÉ ET PAPA Hideki Matsuyama, outre ses talents de golfeur, est aussi un cachotier. C’est seulement après l’US PGA Championship qu’il a fait savoir qu’il s’est marié au mois de janvier et qu’il est papa depuis le mois de juillet. Une nouvelle qui a surpris les médias américains et qui a fait grand bruit au Japon où de très nombreux journalistes de golf ne perdent pas une miette de ses activités sur les parcours. Et Matsuyama n’a toujours pas dévoilé le nom de son épouse.

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INAUGURATION PRINCIÈRE AU ROYAL BLED Après une rénovation d’envergure qui aura duré trois ans, le ‘Kings Course’ du Royal Bled est fin prêt. La réouverture du plus ancien parcours de Slovénie a été fêtée par un grand tournoi quatre balles avec des équipes menées par Sam Torrance, Constantino Rocca, Marcel Siem et Tim Gornik (meilleur joueur slovène et ambassadeur du Royal Bled). Le coup d’envoi officiel a été donné par la princesse Elisabeth de Serbie. CHANGEMENT DE CALENDRIER ‘MAJEUR’ A partir de 2018, le calendrier des Majors chez les messieurs sera bousculé. L’US PGA Championship, traditionnellement dernier Major de la saison, ne se déroulera plus au mois d’août mais bien en mai. Ce tournoi se disputera donc après le Masters et avant l’US Open et le British Open.

PLAY GOLF INSIDE 15


Inside

J

’ai un nouveau hobby. Je construis des maisons en Lego. C’est pour les 6-12  ans

,,

mais cela me détend du golf.

(Lydia Ko)

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PLUS DE TWEETS POUR MCILROY

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Ne cherchez plus les messages de McIlroy sur Twitter, il a cessé d’en diffuser. Le Nord-Irlandais a décidé de ne plus tweeter après un échange de mots qui a dérapé avec l’ex pro américain Steve Elkington (vainqueur USPGA 1995). Ce dernier a reproché à McIlroy, après son cut raté à US Open, de manquer de motivation depuis qu’il avait 100 millions sur son compte de banque. McIlroy a répondu avec espièglerie qu’il s’agirait plutôt de 200 millions tout en corrigeant les erreurs grammaticales et autres fautes dans les tweets d’Elkington. “Je regrette un peu d’avoir réagi ainsi, a-t-il admis. J’ai donné mon smartphone à Erica et lui ai demandé de changer les mots de passe sans me les communiquer’’. McIlroy est donc provisoirement privé de Twitter.

Rickie Fowler

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UN PARIEUR BRITANNIQUE PASSE À CÔTÉ DE 3 MILLIONS DE DOLLARS Jordan Baker n’aura finalement pas gagné 3 millions de dollars avec son pari. Ce Londonien fan de golf avait investi 2 livres chez un bookmaker en pronostiquant Sergio Garcia vainqueur du Masters, Brooks Koepka à l’US Open, Rickie Fowler au British Open et Justin Thomas à l’US PGA. Après un 2 sur 2, Jordan Spieth est venu brouiller les cartes en remportant The Open. Déception d’autant plus grande que Justin Thomas remportait ensuite le PGA Championship. “J’ai envoyé un tweet à Rickie Fowler en lui disant que je lui pardonnais s’il m’invitait à jouer un tour à l’Augusta National, mais je n’ai pas encore eu de réponse’’ a déclaré Baker avec un sourire amer.

16 PLAY GOLF  NOVEMBRE 2017

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FERMETURE D’UN CLUB OLYMPIQUE Le Golf de Compiègne, inauguré en 1896 et situé au sein d’un hippodrome, a définitivement fermé ses portes. Lorsque la Société des Courses de Compiègne a annoncé son plan d’expansion des installations hippiques à l’Hippodrome du Putois, entrainant pour le golf une réduction de 18 à 9 trous, de nombreux membres ont déserté le club. Au point que le minimum de 200 membres permettant la pérennité du club n’est plus atteint. Il a donc été décidé de le fermer et de licencier le personnel. Un plan de sauvetage présenté par le maire de la commune n’a rencontré aucun écho favorable. La fermeture du Golf de Compiègne signe la disparition d’un club iconique et d’un parcours (par 70 de 5.551 m) historique sur lequel se sont disputés les tournois olympiques masculin et féminin de 1900, remportés par deux Américains, Charles Sands et Margaret Ives Abbott.

UN 13 PLUS LONG À L’AUGUSTA NATIONAL ? Le domaine de l’Augusta National s’est agrandi d’une parcelle de terrain à l’arrière du trou 12. Ceci pourrait permettre de rallonger le trou 13 d’une trentaine de mètres. Le 13 est un court par 5 (510 yards) et depuis des années le trou le plus ‘facile’ lors du Masters. Ce trou a déjà été rallongé de quelques mètres mais reste trop court pour le golf moderne. Ce ne serait pas la première modification à l’Augusta National dont le parcours faisait 7.000 yards en 2000 et en compte aujourd’hui 500 de plus après transformations aux trous 1, 7, 11, 15 et 18. Et peut-être prochainement au 13.


International

L >

Pour votre matériel de golf : nouveau et de seconde main !

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(Danielle Kang)

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> NOUVEAU JOB POUR ‘BONES’ Après avoir été le caddie de Phil Mickelson pendant 25 ans, Jim ‘Bones’ Mackay entame une nouvelle carrière. Il a signé un contrat de reporter ‘on course’ avec Golf Channel et NBC Sports. Pour son premier reportage il était au Royal Birkdale pour The Open. On a également pu le voir en activité lors des play offs de la FedEx Cup.

e golf, c’est avant tout croire en soi et être confiant.

CASEY N’EST JAMAIS LOIN DE POLLYANNA Quel possesseur de GSM n’a pas des photos de personnes aimées dans son téléphone ? Paul Casey va plus loin : sa chérie Pollyanna Woodward figure sur la coque personnalisée de son GSM. Présentatrice TV britannique, elle a rencontré Paul Casey lors du Grand Prix d’Abu Dhabi 2011. En couple depuis lors, ils ne sont pas mariés mais ont un fils.

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Inside

N

ous sommes tout à la fois : prévisionnistes, scientifiques, mathématiciens, politiciens, experts santé et sécurité et j’en passe :-)

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(Scott Fenwick, golf courses & estate manager Gleneagles)

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DANIELLE NOUS FAIT SALIVER De nombreux vainqueurs de tournois fêtent leur titre en remplissant leur trophée de champagne ou de bière avant d’en ingurgiter une bonne rasade. Lorsque la joueuse américaine Danielle Kang a remporté son premier Major au KPMG Women’s PGA Championship (son 144e tournoi), elle a fait autrement, en remplissant la grande coupe de… nouilles ! Verra-t-on bientôt Manassero ou Paratore avec une coupe pleine de… spaghetti ?

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ERNIE ET PHIL DANS LE ‘CLUB DES 100’ Ernie Els et Phil Mickelson disputaient leur 100e tournoi majeur lors du PGA Championship. Ils sont les 13e et 14e joueurs à passer ce cap. Ecco a saisi l’occasion pour sortir une édition spéciale des chaussures Biom Hybrid Classic dont 100 exemplaires exclusifs et numérotés seront disponibles cet automne. Les autres ‘membres’ de ce petit club des 100 sont Jack Nicklaus (164 majeurs !), Gary Player, Tom Watson, Arnold Palmer, Raymond Floyd, Sam Snead, Ben Crenshaw, Gene Sarazen, Tom Kite, Mark O’Meara, Bernhard Langer et Nick Faldo. Sir Nick Faldo a disputé sont 100e et dernier Major il y a deux ans lors de The Open à St. Andrews.

LE TOUQUET RESTAURE QUATRE TROUS DE COLT La Mer, célèbre links du Touquet inauguré en 1931 et chef-d’œuvre de l’architecte Harry Colt, a récemment subi une rénovation en profondeur. Le parcours avait été endommagé lors de la deuxième Guerre mondiale au point que quatre trous (du 13 au 16) avaient disparu du tracé d’origine. La découverte, il y a deux ans, de photos aériennes d’époque a permis de réaliser une restauration fidèle aux plans de Colt. Ces travaux font partie d’un plan à plus long terme destiné à rendre au Touquet Golf Resort le prestige qu’il a connu pendant les années 30. Sur la photo, le trou 16 rénové.

18 PLAY GOLF  NOVEMBRE 2017

LA CONFESSION PUBLIQUE DE BRITTANY HORSCHEL Après la victoire de Billy Horschel au AT&T Classic, son épouse Brittany a créé la surprise par une confession publique sur Twitter. Elle a fait part de son combat contre la dépendance à l’alcool, ce qu’elle a réitéré quelques jours plus tard lors du show TV ‘Good morning America’. Elle a expliqué avoir passé l’été 2016 en cure de désintoxication et annoncé ne plus boire d’alcool depuis plus d’un an. Elle espère que sa confession puisse aider d’autres personnes confrontées à cette dépendance. Voilà probablement aussi pourquoi, après une belle saison 2014, Billy Horschel a disparu des radars par la suite…

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FedEx Cup

Thomas !

Just in time,

Planète Golf International

Justin Thomas a remporté fin septembre la FedEx Cup et ses dix millions de dollars de bonus. Et ce, en coiffant sur le fil son pote Jordan Spieth grâce à sa deuxième place au Tour Championship, la finale de ces playoffs “made in USA”.

Par Hugues Feron

J

ustin Thomas est bel et bien le joueur de la saison 2017. Ce qui est particulièrement remarquable, alors que le “Killer du Kentucky” n’est entré dans le top 10 mondial qu’en début d’année, après avoir remporté trois victoires lors des tournois d’avant-saison (en Malaisie et à Hawaï). Fait étonnant : il n’occupait toujours que la 4e place mondiale, fin septembre à l’issue du Tour Championship, alors qu’il avait pourtant accumulé les performances lors de ces playoffs de la FedEx Cup : 6e au Northern Trust, victoire au Dell Technologies Championship (son 5e titre en 2017) avant une deuxième place en finale à Atlanta. Thomas y a terminé, via une dernière carte de 66 (-4), à un petit coup du surprenant Xander Schauffele... qui ne pouvait de toute façon plus revendiquer dès avant cette finale, sauf miracle, le Jackpot de dix millions de dollars ! S’il n’était pas encore dans le top 3 mondial fin septembre, en étant toujours dépassé à ce niveau par le trio Johnson-Spieth-Matsuyama, ce n’est cependant qu’une question de temps pour qu’il y parvienne enfin. Un peu à l’image du début de carrière de ce joueur dont la principale qualité est... d’avoir toujours cru en lui et en ses immenses possibilités. Lors de la conférence de presse concluant le Tour Championship à Atlanta, il a ainsi révélé les objectifs qu’il s’était fixé à lui-même sur son smartphone, en date du 27 février 2017, à 21h21. Autant dire qu’il

les a (quasiment) tous atteints ! Tour Championship, gagner un premier major (NDLR : US PGA Championship à Quail Hollow), faire partie de l’équipe américaine de Presidents Cup, en dessous de 70 en moyenne de score (69.359), +0.25 ou mieux en strokes gagnés au putting (0.289), +1 ou mieux en strokes gagnés du tee jusqu’au green (1.330), top 10 dans les stats “all around”... exceptionnel ! Mais, comme la plupart des golfeurs, Justin Thomas n’est jamais rassasié et reste perfectible. Il n’a ainsi pas terminé la saison en dessous du par sur les par 3 (mais bien sur les par 5... et les par 4) et n’a pas réussi un Top 10 dans la moitié de ses tournois. Damned !

J

ustin Thomas n’est jamais rassasié et reste perfectible !,,

Déclic majeur à l’US PGA A 24 ans, Justin Thomas a donc atteint le top mondial avec quelques années de retard par rapport à son pote Jordan Spieth, avec qui il a évolué notamment dans les différentes catégories d’âge en équipe américaine. Mais cela n’est pas

une question de talent, mais plutôt de choix, Thomas ayant préféré continuer une année de plus à l’université d’Alabama (jusqu’à ses 20 ans, ayant d’ailleurs eu l’occasion de croiser le fer avec Thomas Pieters, qui l’a battu 1up lors de la finale NCAA 2013) avant d’entamer sa carrière via le Web.com Tour, tandis que Spieth a bénéficié directement d’invitations puis d’une “special exemption” sur le PGA Tour. Jordan s’y est imposé rapidement, tandis que Justin a eu besoin d’un petit temps d’adaptation pour franchir le cap. Originaire de Louisville, dans le Kentucky, ce fils et petit-fils de pro est tombé dans la potion magique depuis sa plus tendre enfance. “Je me souviens d’avoir suivi Tiger Woods lors de l’US PGA 2000 à Valhalla, à 25 minutes de chez moi. Je l’ai vu faire des coups de dingue, notamment en play-off contre Bob May, ça m’a donné envie de m’entraîner encore plus dur” raconte-t-il encore aujourd’hui, de la détermination plein les yeux. Son premier titre majeur, engrangé 17 ans plus tard lors de ce même US PGA Championship, lui a servi quant à lui de déclic. Nous en sommes persuadés : dans ses objectifs à long terme, Justin Thomas, le plus jeune à avoir rentré une carte de 59 sur le PGA Tour, a certainement l’ambition de battre les records de son glorieux aîné, mais aussi celui de 18 majors de Jack Nicklaus. Cela ressurgira sans doute un jour, du fin fond de son smartphone. Just in time ! n

PLAY GOLF FEDEX CUP 21




Ryder Cup

Américains et Européens sur la voie de Paris

A un peu moins d’un an de la prochaine Ryder Cup, disputée du 28 au 30 septembre au Golf National de Paris, les deux équipes affûtent déjà leurs lames. S’il est encore un peu tôt pour définir les 12 joueurs qui représenteront l’Europe et les Etats-Unis dans cette compétition bisannuelle qui déchaîne les passions, la course en vue d’une sélection a bel et bien déjà commencé des deux côtés de l’Atlantique. Analyse des forces en présence et des candidats potentiels. Par Hugues Feron

S

évèrement battus 17-11 l’an dernier à Hazeltine, les Européens vont tenter de récupérer du côté de St-Quentin-enYvelines un trophée qu’ils avaient glané à huit reprises lors des dix éditions précédentes. Ils ne partiront cependant pas favoris, loin de là, alors que les Américains dominent actuellement le faîte de la hiérarchie mondiale, à l’instar du trio Johnson-Spieth-Thomas, tandis que Rickie Fowler et Brooks Koepka sont désormais de plus en plus réguliers au top niveau. Seul Sergio Garcia, qui a revêtu la Green Jacket en avril dernier, est ainsi parvenu à contrer l’armada US lors des tournois majeurs. Côté européen, le système de qualification a quelque peu changé, permettant notamment au capitaine Thomas Bjorn de délivrer en septembre prochain quatre wild cards aux joueurs en forme et/ou expérimentés.

Derrière le quatuor Rahm-McIlroy-StensonGarcia, incontournable alors que ces joueurs font actuellement partie intégrante du top 10 mondial, une quinzaine de joueurs peuvent prétendre décrocher une place soit directe (via le ranking Ryder Cup European Points List ou World Points List), soit via une invitation. Ce qui est le cas des Anglais Justin Rose et Lee Westwood, deux piliers habituels de l’équipe que Bjorn peut difficilement écarter.

24 PLAY GOLF NOVEMBRE 2017

Et ce même si Westwood, désormais sorti du Top 50 au World Ranking, fut loin d’être convaincant lors de la dernière édition. La Ryder Cup reste cependant une de ses grandes sources de motivation. Sa participation (tout comme celle de l’Allemand Martin Kaymer) au premier tournoi entrant en ligne de compte - à savoir le Masters de Tchéquie début septembre  n’était ainsi pas étrangère à cet état de fait.

La course en vue d’une sélection pour glâner le précieux sésame a bel et bien commencée.

D

es deux côtés de l’Atlantique, les équipes affutent déjà leurs lames.,,

Les Britanniques Luke Donald, Ian Poulter et Graeme McDowell, non repris en 2016, peuvent également revenir dans le coup, sur le terrain, le récent passé ayant démontré qu’aucun joueur n’est irremplaçable, y compris en Ryder Cup ! La nouvelle génération semble en effet désormais prête à pousser la porte de l’équipe. A l’instar de Tommy Fleetwood, sans conteste la révélation de la saison après avoir remporté notamment l’Open d’Abu Dhabi et l’Open de France, tout en étant en vue lors de divers grands rendez-vous (2e au WGC de Mexico et 4e à l’US Open). Il devra bien sûr confirmer l’an prochain, à l’instar des autres jeunes anglais Matthew Fitzpatrick (déjà présent en 2016 et récent vainqueur en Suisse) et Tyrrell Hatton, tandis que leurs compatriotes Chris Wood, Andy Sullivan et Dany Willett risquent bien quant à eux d’être éjectés du team.


International LE CAPITAINE Thomas Bjorn

Rory McIlroy Tommy Fleetwood

Tyrrell Hatton

Sergio Garcia Alexander Levy Bernd Wiesberger

Henrik Stenson

Francesco Molinari

Graeme McDowell

TEAM EU

Ian Poulter Jon Rahm Justin Rose

Matthew Fitzpatrick Lee Westwood

Britanniques, Espagnols et Suédois... Cinq ou six Britanniques, ainsi que les trois Espagnols (Rahm-Garcia-Cabrera Bello) et deux Suédois (Stenson-Noren) qui font partie du top 20 mondial et qui ont tous renoué avec le succès ces derniers mois... il ne reste dès lors plus beaucoup de places pour les autres ! Francesco Molinari (2e du dernier PGA Championship) et l’Autrichien Bernd Wiesberger, très solides, devront se concentrer sur le circuit européen s’ils veulent se retrouver parmi les qualifiés directs, la concurrence hispano-britannique étant très rude au niveau du World Ranking, face à des joueurs évoluant essentiellement sur le PGA Tour. Thomas Bjorn sera aussi tenté d’offrir une wild card à un joueur français à Paris, seul Alexander Levy nous semblant actuellement capable de convaincre le Danois en réussissant quelques belles perfs dans les prochains mois. Et pas uniquement en Chine ou au Porsche European Open en Allemagne, ses deux tournois fétiches ! … Et Pieters Et les Belges dans tout ça ? Thomas Pieters, révélation de la dernière édition (pour rappel, 4pts sur 5) où il a marqué les esprits - et certainement celui de Thomas Bjorn, vice- capitaine à Hazeltine-, devrait conserver sa place aux côtés, pourquoi pas, de Rory McIlroy lors des doubles. Mais l’erreur serait de croire qu’il est d’ores et

Luke Donald

déjà assuré d’être à Paris en septembre prochain. S’il a réussi quelques belles performances lors de grands rendez-vous (4e au Masters, mais aussi 5e à Mexico et 4e au Bridgestone Invitational en WGC), l’Anversois a manqué par ailleurs régulièrement de constance et de patience. A lui de remettre les pendules à l’heure lors des tournois Rolex Series de fin d’année. Thomas Pieters aura en tout cas, de son propre aveu, un programme très chargé en 2018 en vue notamment de cet objectif. “Quand on a participé à une Ryder Cup, on veut participer aussi à toutes les suivantes...” confiait-il ainsi encore en septembre dernier.

Pieters & Colsaerts seront-ils à nouveau présents au grand rendez-vous sous la bannière européenne.

Q

uand on a participé à une Ryder Cup, on veut participer aussi à toutes les suivantes...,, (Thomas Pieters)

Nicolas Colsaerts rêve également de revenir en Ryder Cup au Golf National de Paris. Cela reste possible, certes, mais le Bruxellois devra alors renouer avec un succès qui lui échappe depuis 2012, tout en multipliant les Top 10 comme il l’avait fait en prélude au “miracle of Medinah”. Un beau challenge qui passe obligatoirement par une remise en question, en compagnie notamment de son coach Michel Vanmeerbeek. Le rendez-vous parisien arrive par ailleurs sans doute un peu trop tôt pour Thomas Detry, qui doit d’abord entrer dans le top 100 mondial et asseoir sa position dans le top 60 de la Race to Dubai en glanant un 1er titre. Ce qui est juste une question de temps !

PLAY GOLF RYDER CUP 25


Ryder Cup

International

Armada US Côté américain, Jim Furyk, qui a endossé le rôle de capitaine, pourra compter sur une véritable armada pour tenter de conserver le précieux trophée. 25 joueurs US font en effet partie actuellement du top 50 mondial, contre à peine 15 Européens. Huit joueurs se dégagent pour l’instant à travers le système de sélection mis en place depuis le début de l’année (voir par ailleurs). A savoir Brooks Koepka, Justin Thomas, Jordan Spieth, Matt Kuchar, Dustin Johnson, Rickie Fowler, Brian Harman et Patrick Reed. Si ce classement va bien sûr encore beaucoup évoluer jusqu’au 12 août prochain, les six premiers joueurs cités feront très certainement partie du team de Furyk, qui utilisera si nécessaire l’une de ses wild cards pour ces joueurs. Reed, devenu rapidement l’un des pions majeurs des Américains en Ryder Cup, sera également à coup sûr à Paris. Tout comme Phil Mickelson, au besoin également via une invitation comme ce fut le cas lors de la récente Presidents Cup.

Le cas Bubba Si ce “Top 8” a été finalisé à l’issue du Barclays Championship (première manche des playoffs de la FedEx Cup), Dustin Johnson, Jordan Spieth, Phil Mickelson, Jimmy Walker, Brooks Koepka et Zach Johnson étaient déjà certains de faire partie de la sélection à l’issue de l’USPGA. Les deux dernières places se jouaient dès lors entre JB Holmes, Brandt Snedeker, Bubba Watson, Patrick Reed, Matt Kuchar et Rickie Fowler. Le capitaine Davis Love III devait encore ensuite attribuer ses quatre wild-card mi-septembre (3) et... fin septembre (1) à l’issue du Tour Championship. Un système permettant également d’éviter le “couac” de 2014, où les Américains s’étaient passés des services de Billy Horschel, qui détenait pourtant la forme de sa vie en ayant remporté notamment deux manches de la FedEx Cup ! Cette année, si un joueur tels Bill Haas, Scott Piercy, Kevin Chappell, Daniel Berger ou Kevin Kisner démontre qu’il atteint son pic de forme en septembre, il remplacera indubitablement, via une wild-card, l’un des six joueurs que nous avons cités ci-dessus, en course pour les deux dernières places directement qualificatives.

Seul le gaucher Harman (30 ans), auteur d’une belle saison 2017 (dont une 2e place à l’US Open), devra confirmer l’an prochain pour entrer dans le team. Le jeune Daniel Berger (24  ans), ainsi que les trentenaires Kevin Kisner et Kevin Chappell sont également pressentis en tant que “rookies”... comme ce sera le cas aussi de Justin Thomas. Mais ils devront alors éjecter des joueurs comme Jimmy Walker, Brandt Snedeker et Zach Johnson, qui ont apporté leur pierre (et leurs points) à l’édifice lors de la dernière édition à Hazeltine. JB Holmes et Ryan Moore, très discrets ces derniers mois, sont eux aussi capables de revenir via un coup d’éclat.Tout comme Charley Hoffman, qui a incorporé le team lors de la Presidents Cup et dont le look et le jeu cadrent parfaitement avec l’esprit US en “Ryder Cup”. Reste le cas Bubba Watson. Non repris l’an dernier, le double vainqueur du Masters est sorti (provisoirement ?) du top 50 mondial alors qu’il était encore dans le top 10 en début de saison. A noter enfin qu’il reste une chance de voirTiger Woods à Paris. Mais uniquement comme vice-capitaine.  n

TEAM US Brooks Koepka

Brandt Snedeker

Brian Harman

Bubba Watson

Kevin Chappell

Kevin Kisner

Charley Hoffman

Dustin Johnson Daniel Berger

Jimmy Walker JB Holmes

Patrick Reed Matt Kuchar

LE CAPITAINE Jim Furyk

Justin Thomas

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Zach Johnson

Phil Mickelson Jordan Spieth

Rickie Fowler

Ryan Moore


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On top

TRUMP Avec l’élection de Donald Trump à la tête des Etats-Unis, c’est la première fois que ce pays a un président détenant des intérêts dans le milieu du golf. L’imposant personnage (1m91) de 71 ans est en effet propriétaire de 17 clubs de golf et resorts réputés aux USA, en Europe et à Dubai. On peut donc se demander dans quelle mesure l’élection du 45e président des EtatsUnis peut avoir un impact dans le monde du golf. Par Rudy Bauwens

28 PLAY GOLF NOVEMBRE 2017

I

POWER !

l ne se passe pas un jour sans que les médias parlent de Donald John Trump. Pas un jour sans tweets, déclarations, protestations et manifestations devant la Maison Blanche. Cela touche-t-il Donald Trump ? Probablement pas car il aime la controverse, aime être sous le feu des projecteurs et maintenir le monde en haleine ! Rien de nouveau pour lui car dans sa carrière autocrate d’homme d’affaires, promoteur immobilier et CEO de grandes entreprises, ses décisions n’étaient contestées ou remises en question par personne. Le patron a toujours raison. Mais en politique les choses sont différentes…

même le plus important ! Une position qu’il n’acquiert pas par hasard car, en ce qui concerne le golf, Trump est bien plus qu’un opportuniste. En matière de biens immobiliers, d’aménagement du territoire et management environnemental, il est sans aucun doute mieux au courant que ses prédécesseurs à la Maison Blanche. Si ses projets immobiliers ont toujours été plus rentables que ses investissements dans le golf, il a toujours gardé une place pour le golf dans son portefeuille. Et si le personnage est contestable, on ne peut mettre en doute qu’il est un amateur de golf dans le cœur et dans l’âme.

Spécialiste de l’immobilier Le nouveau statut de Donald Trump à la tête des Etats-Unis d’Amérique en fait également un homme très important dans le monde du golf. Peut-être

Combien de millions ? Les opinions divergent quant à la valeur du portefeuille golf du nouveau président. Lorsque Donald Trump s’est déclaré candidat à la présidence en


International

Que ce soit sous les feux de l’actualité ou pour l’inauguration d’un énième de ses parcours, Trump n’aime rien de plus que de briller.

P

ropriétaire de 17 clubs de golf et resorts, on peut se demander dans quelle mesure son élection peut avoir un impact dans le monde du golf.,,

2015, son empire golfique était estimé à 192 millions de dollars. “C’est inexact’’ fut la première réaction de Trump qui s’est senti piqué au vif, comme souvent lorsque certains chiffres ou certaines déclarations ne lui plaisent pas. Selon lui, il ne fallait pas parler de 192 millions mais bien d’une fortune entre 550 et 675 millions de dollars. Ce disant, Trump se basait sur la valeur des terrains nus, sans golf. “Je ne suis pas quelqu’un qui construit au petit bonheur la chance. Quand je bâtis, c’est dans des endroits choisis. Je suis un spécialiste de l’immobilier et je ne me contente que du meilleur’’ pouvons-nous lire dans une interview de Donald Trump de 2015. Peu importe finalement : le montant des avoirs ‘golf ’ de Donald Trump correspond au rapport

de Forbes qui a estimé la fortune du président des Etats-Unis à 3,3 milliards de dollars. Alors que selon Trump ce serait plutôt 10 milliards… Cela semble astronomique mais ne le place qu’au 544e rang au classement des milliardaires américains… De reprise en reprise… En 2008, Donald Trump a opéré un certain nombre de ‘moves’ importants dans le milieu du golf. Une année noire pour l’économie américaine. La récession qui avait débuté à l’été 2007 allait se prolonger jusqu’en 2011. Le marché immobilier implosait et de nombreuses institutions financières étaient en difficulté. Avec pour conséquence la nationalisation de différentes banques alors que d’autres déclaraient faillite ou étaient reprises.

Trump aime croiser le fer avec les grands noms du golf tels Colin Montgomerie ou Tiger Woods.

L’année 2008 fut pour Donald Trump le signe qu’il fallait changer son fusil d’épaule. Plutôt que d’envisager la construction de nouveau parcours de golf mieux valait racheter des parcours existants. C’est ainsi que des parcours réputés ont changé de propriétaire en quelques mois, comme le Trump National Golf Club Los Angeles, le Trump National Doral Miami et le Trump National Golf Club Washington D.C. Un récent jugement démontre que l’entourage de Trump en a profité pour faire le ménage à grand coups de balai. Un juge de Floride a ainsi estimé que lors de la reprise du Trump National Golf Club Jupiter quelque 65 personnes avaient été injustement licenciées, condamnant le nouveau président à un dédommagement de 5,7  millions de dollars.

PLAY GOLF ON TOP 29


Circuits Aberdeen C’est aussi à cette époque que Trump a persévéré avec le projet contesté du Trump International Golf Links à Aberdeen en Ecosse. Un projet évalué à 1,25 milliard de dollars qui devait créer quelque 6.000 nouveaux emplois avec la construction de deux parcours 18 trous et d’un hôtel de 8 étages et 450 chambres. Des perspectives alléchantes pour l’économie écossaise confrontée à un taux de chômage important et surtout pour la région d’Aberdeen avec un secteur pétrolier en difficulté. Mais hélas, trois fois hélas… Plus de 10 ans après, un seul parcours 18 trous a été construit et seulement 65  emplois créés. On ne trouve plus trace d’un projet d’hôtel et d’après les derniers sondages, le club serait en (grand) déficit. Par contre, de nombreux propriétaires qui à l’époque avaient refusé de vendre leur terrain ont subitement vu surgir de hauts murs ou clôtures le long de leur propriété… et en ont reçu la facture par poste peu après ! Tiens, tiens… On comprend mieux pourquoi, dans de nombreuses propriétés voisines du parcours exclusif, les couleurs du Mexique soient hissées à côté du drapeau écossais ! “Le problème avec Trump est qu’il n’a pas tenu ses promesses’’, expliquait récemment Alex Salmond dans un journal écossais. L’ancien premier ministre écossais est la personne qui a délivré le permis de construire du Trump International Golf Links à Donald Trump en 2008. Alex Salmond admet qu’aujourd’hui il analyserait ce dossier de façon fort différente qu’à l’époque… Un scepticisme qui s’est concrétisé il y a quelques mois par le refus adressé à Donald Trump pour la construction d’un deuxième parcours 18 trous à Aberdeen.

30 PLAY GOLF NOVEMBRE 2017

Signaux positifs Mais revenons à la question de savoir si l’élection de Trump peut être perçue comme favorable pour le monde du golf. A première vue oui, les signaux sont positifs. Il faut souligner que l’homme fort des Etats-Unis est un véritable spécialiste du golf, au courant de toutes les facettes de ce sport. Son opinion a donc plus de poids dans la balance que celle d’un ‘golfeur du dimanche’ comme Barack Obama. L’influence de Trump s’étend dans le monde entier. N’oublions pas qu’à l’échelle mondiale, 40 % des golfeurs ont la nationalité américaine et que plus de la moitié des 30.000 parcours de la planète se situe aux Etats-Unis. Nombreux sont ceux qui attendent, à terme, une prise de position de Trump sur des sujets controversés comme l’emploi (travailleurs saisonniers) ou la gestion de l’eau. Les nombreux travailleurs ‘latinos’ dans le secteur du golf américain ne sont par contre pas rassurés quant à une issue qui leur serait favorable. Moins cher ou plus cher ? Donald Trump souhaite que les USA recouvrent la prospérité et la sécurité. Il est convaincu que ses mesures socio-économiques strictes parviendront à persuader des entreprises étrangères à déménager leur business et à venir s’installer aux Etats-Unis. A l’heure actuelle, cela semble aussi utopique que peu réaliste. “Et impossible à réaliser à court terme’’ comme nous pouvions récemment lire dans une interview de Tom Gocke. Le vice-président d’Ogio International, fabricant de sacs de golf récemment racheté par Callaway, explique son point de vue par un exemple pratique : “Il faut deux heures et demie pour fabriquer un sac de golf. Ce processus comprend 200 étapes. Grâce aux salaires attrayants en Chine, ce sac coûte 199 dollars aux USA. Sur base des salaires américains, ce même sac reviendrait à 500 dollars ! La seule solution pour envisager le déménagement de nos unités de production est d’imposer des droits de douane plus élevés pour les produits étrangers et de diminuer les taxes pour les entreprises américaines’’. Plus de potentiel La combinaison d’une économie en bonne santé, avec un taux de chômage faible, et d’une pression fiscale réduite engendre une augmentation du pouvoir d’achat. Si Donald Trump parvient à mettre cela en œuvre, le secteur des loisirs – et donc le business du golf – en profitera aussi. Mais si Trump continue à annuler ou à geler des accords commerciaux il se pourrait fort bien que le contraire se produise. Si les droits de douane augmentent pour les produits en provenance de Chine, où sont fabriqués la plupart des clubs et balles de golf, le golf deviendra automatiquement un sport plus onéreux pour l’américain moyen.


International

L

es clubs de Trump sont répartis aux USA, en Europe et à Dubaî. Tous portent son nom, à l’exception de Turnberry.,,

ERNIE ELS : “SI LE PRÉSIDENT VOUS INVITE, IL FAUT Y ALLER !’’

Il arrive régulièrement que la communication de Donald Trump avec le monde extérieur laisse à désirer. Comme ce fut le cas après sa partie avec Rory McIlroy. Selon Rory, ils ont joué 18 trous et “le score de Trump était d’environ 80 ce qui est tout à fait honorable vu son âge’’. Mais selon un porte-parole de la Maison Blanche, à cause de nombreuses réunions importantes, Donald Trump n’aurait pas eu le temps de joueur plus que quelques trous avec le champion nord-irlandais… Ce n’était pas la première fois que Trump et McIlroy se rencontraient. Les fans de Rory s’en souviennent, lors du Cadillac Championship 2015 sur le ‘Blue Monster’ du Trump National Doral, Rory avait balancé un club dans l’eau par frustration. Sur quoi Donald Trump a fait venir un plongeur pour repêcher le club et le rendre personnellement à McIlroy ensuite. Ernie Els a également un avis bien tranché sur la partie de Trump et McIlroy : “Si le président vous invite, vous y allez ! J’aurais fait de même si Barack Obama ou Hillary Clinton me l’avait demandé’’, a-t-il déclaré.

C’est la raison pour laquelle de nombreux clubs de golf américains espèrent que leur nouveau président soutiendra le PHIT-Act (Personal Health Investment Today) au Congrès. Cette proposition vise à inciter les Américains paresseux à quitter leur sofa pour pratiquer un sport, dans l’esprit de prévention contre les maladies et de vivre plus longtemps en bonne santé. L’idée est d’introduire une déductibilité fiscale pour la pratique d’un sport. Ainsi pour le golf, les green fees, driving range fees, cours et stages de golf, balles et clubs de golf seraient fiscalement déductibles (frais professionnels !) à hauteur de 1.000 dollars par golfeur et 2.000 dollars par famille. Voilà qui serait bienvenu pour donner un coup de boost au sport en général et au golf en particulier. Entretemps il faut constater que les entreprises impliquées dans des contrats publics se retrouvent en liste d’attente pour devenir membre des clubs privés de Donald Trump. Selon le quotidien USA Today, c’est essentiellement le cas pour les clubs que Trump fréquente le plus souvent : Floride, New Jersey et Virginie. Dès que court le bruit que Trump est sur le site, les CEO et autres lobbyistes se marchent littéralement sur les pieds avec l’espoir de rencontrer le ‘big boss’ en personne. Pour eux aussi, Trump est synonyme de golf business… n

RORY MCILROY PRIS POUR CIBLE

LES ENFANTS AUX COMMANDES

Donald Trump n’est plus dirigeant des différentes entreprises britanniques liées à ses parcours de golf en Ecosse. Comme il l’avait annoncé lors de son investiture, le nouveau président des USA a démissionné de toutes ses fonctions dirigeantes afin d’éviter toute accusation de conflit d’intérêt. La gestion de ses resorts écossais dans l’Aberdeenshire et l’Ayrshire, dont Turnberry actuellement en rénovation, est assurée par ses fils Donald Jr et Eric. Sa fille Ivanka connait aussi très bien le milieu du golf. Eric et Ivanka se sont d’ailleurs penchés sur le nouveau design et la rénovation du Trump National Doral (Miami) et du Blue Monster Course.

Alors que Barack Obama était encore président, Trump le critiquait parce qu’il invitait toujours les mêmes amis à partager sa partie de golf du dimanche et ne profitait jamais de l’occasion pour taper la balle avec un politicien influent, un homme d’affaires ou un champion de golf. L’approche de Trump est effectivement différente puisqu’on l’a vu il y a quelques mois en compagnie du premier ministre japonais Shinzo Abe et qu’il aime croiser le fer avec de grands noms du golf comme Lexi Thompson, Tiger Woods, Ernie Els et Rory McIlroy. La plupart du temps les médias en parlent peu, mais la petite partie avec McIlroy a fait jaser. Le politicien irlandais Dermot Looney fulminait et déclarait via Twitter : “Que @McIlroyRory ne se mêle pas de politique nord-irlandaise ne me pose pas de problème. Mais profiter de ses loisirs pour jouer avec Donald Trump *EST* un choix politique’’. A quoi McIlroy a réagi, toujours sur Twitter : “Etre traité de fasciste ou d’extrémiste pour avoir passé un moment avec quelqu’un est simplement ridicule’’. Et McIlroy a ajouté que c’était une sensation particulière de jouer au golf entouré d’une trentaine d’agents spéciaux et tireurs d’élite perchés dans les arbres… Bref, au Royaume-Uni, on n’a toujours pas oublié que McIlroy a invoqué le virus zika pour échapper au dilemme de devoir porter les couleurs irlandaises ou nord-irlandaises aux Jeux de Rio…

PLAY GOLF ON TOP 31



Belgian Open

International

Opération Knockout à Rinkven

C’est désormais officiel: un Open de Belgique se retrouvera à nouveau au calendrier du circuit européen 2018, 18 ans après la dernière édition. Comme nous vous l’annoncions dans notre précédent numéro de Play Golf, ce tournoi aura lieu du 17 au 20 mai prochain au club nord-anversois de Rinkven, avec la participation assurée de Thomas Pieters, Nicolas Colsaerts et Thomas Detry, le trio belge actuel sur l’European Tour.. Par Hugues Feron

L

e parcours se prête parfaitement à ce type d’événement.,,

C

e tournoi, baptisé “Belgian Knockout”, se disputera selon une formule innovatrice, plus rapide et permettant de nombreuses interactions avec le public. L’ambiance sera familiale et festive, avec de nombreux ‘food trucks’ et ‘popup stores’ le long du parcours, avec de la musique après les parties” commente Lieselotte Pieters, soeur et manager de Thomas. C’est en effet “PietersProductions”, l’entreprise familiale qui travaille dans l’ombre du n°1 belge et qui comprend notamment aussi son frère Pieter-Jan et Jeremy (le mari de Lieselotte), qui est à la base de l’événement, en collaboration avec l’European Tour et la Fédération belge, et soutenu notamment par des sponsors tels Delen Private Banking, Rolex, Stella Artois et Hewlett Packard. Thomas Pieters est donc partie prenante dans l’affaire, et n’a pas eu beaucoup de mal à convaincre ses amis Nicolas Colsaerts et Thomas Detry d’y participer. “Je me souviens être allé au Belgacom Open quand j’étais enfant. C’est vraiment top d’avoir à nouveau un tournoi du circuit européen, dans une formule qui correspond bien à la nouvelle génération. J’en ai déjà parlé autour de moi sur le circuit, et de nombreux joueurs étaient particulièrement intéressés” soulignait de son côté Thomas Detry. A noter que Nicolas Colsaerts est le seul joueur belge encore actif sur le circuit à avoir participé à un Belgian Open, en 1998 et 1999 au Zoute (où il n’a pas passé le cut),

Thomas Pieters

tandis qu’il disputait la première étape de la Qualifying School européenne lors de l’édition 2000 remportée par Lee Westwood. Cette 52e édition du Belgian Open sera dotée d’un peu plus d’un million d’euros (le prizemoney définitif n’est pas encore fixé) et fera partie du ranking qualificatif pour la Ryder Cup, comme l’a confirmé Keith Waters, chief operator officer de l’European Tour. Vu que le tournoi se déroulera en principe une semaine avant celui de Wentworth, il n’est donc pas impossible que quelques Britanniques de premier plan fassent le saut outre-Manche. “J’en ai parlé à Lee Westwood, il aime le concept” a ainsi précisé Thomas Pieters. Elimination directe sur 9 trous La formule de jeu ? Après deux tours en strokeplay (144 participants), les 64 premiers joueurs seront retenus pour la deuxième phase, disputée en élimination directe en un contre un... d’où le nom de Knockout. Le joueur qui a le meilleur score après 9 trous passe au tour suivant, et ainsi de suite jusqu’à la finale.

Le tournoi se déroulera sur les neuf derniers trous du South Course et du North Course de Rinkven, adaptés selon les critères de l’European Tour. “Nous devons juste reculer trois back tees, et rajouter un, voire deux bunkers, notamment sur le trou n°16 du North Course. Le rough pourrait également être adapté avec de l’herbe spécifique” nous précisait Ben Ooms, manager de Rinkven. Selon Thomas Pieters, qui s’entraîne régulièrement à Rinkven, “Le parcours se prête parfaitement à ce type d’événement, en étant très ‘challenging’ tout en étant facile d’accès pour le public”. Les organisateurs attendent en effet plusieurs milliers de spectateurs chaque jour, avec un accès payant au site, excepté pour les jeunes en dessous de 16 ans. Précisons enfin que, outre des wild cards internationales, six invitations seront attribuées à des joueurs belges, pros et amateurs confondus. Une place dans un tournoi de l’European Tour, ça se mérite ! n

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Circuits

Les Belges sur le Tour Petit tour d’horizon de nos Pros belges... Par Hugues Feron

Thomas Pieters : “Je jouerai plus... c’est une année Ryder Cup” Thomas Pieters a joué avec parcimonie depuis le mois d’août et sa 4e place au Bridgestone Invitational, suivie d’un cut raté à l’US PGA Championship. “Plusieurs choses m’ont fortement déçu, j’ai eu quelques problèmes personnels, je ne parvenais plus à me concentrer complètement sur mon golf” confiait-il en septembre dernier, en marge d’une exhibition à Kapellen pour son sponsor Bank Delen. “Cela se ressent sur le terrain, où je ne joue pas le jeu que je voudrais jouer et où suis trop sanguin pour l’instant. Mais j’en ai tiré les leçons !” L’Anversois, qui a notamment cassé un putter après avoir commis un “6 putts” en Tchéquie, est prêt à repartir du bon pied après cette période de “vague à l’âme”. “Je jouerai plus cette saison... c’est une année Ryder Cup” précise-t-il, l’oeil vif, cet objectif lui tenant particulièrement à coeur. “Quand on a disputé une Ryder Cup, on a envie de jouer les suivantes. Je dois donc me montrer et marquer des points. Par ailleurs, je dois aussi jouer un nombre minimum de 15 tournois sur le PGA Tour pour rester “full member”, ainsi que (je crois) 13 tournois sur l’European Tour.”

Ce qui ne veut pas dire pour autant que Thomas Pieters va multiplier par deux son nombre de tournois par rapport à 2017, vu que les quatre majors et les quatre épreuves WGC sont repris dans les deux circuits. “Je veux combiner les deux, comme le font la plupart des meilleurs joueurs européens. Je ferai en tout cas mon programme moi-même, en accord avec ma soeur et manager Lieselotte, personne ne va me dicter les tournois que je dois jouer ou non.” Dans ce cadre, Thomas Pieters a par exemple préféré jouer le CIMB Classic (PGA Tour) en Malaisie plutôt que l’Open d’Italie (Rolex Series sur l’European Tour), qui avait lieu il est vrai sur un parcours du Golf Club Milano ne convenant pas a priori au longhitter, contrairement à celui de Kuala Lumpur. Par ailleurs, cela lançait pleinement sa tournée asiatique, puisqu’il a enchaîné ensuite avec des tournois en Corée (PGA Tour) et (normalement) en Chine, avec le WGC HSBC Champions. Concernant les Rolex Series, il devrait se contenter du Turkish Airlines Open puis du DP World Tour Championship, finale disputée du 16 au 19 novembre à Dubai.

Nicolas Colsaerts de retour dans le subtop Nicolas Colsaerts a multiplié depuis septembre les bonnes prestations sur l’European Tour, avec notamment une 12e place au Portugal Masters, une 25e place à l’Alfred Dunhill Links Championship et surtout une 15e place à l’Open d’Italie, épreuve dotée de 7.000.000 de dollars faisant partie des Rolex Series. Encore trop “up & down” lors des deux premiers tournois cités, le “Coels” a sorti son meilleur jeu au golf Club Milano, sur un parcours qui n’était pourtant pas taillé à sa mesure (trois par 5 atteignables en deux par tous les joueurs). Ses cartes de 68-68-67-66, comprenant à peine

cinq bogeys pour deux eagles, lui ont permis en tout cas de terminer le tournoi à quinze coups en dessous du par et à six coups de l’Anglais Tyrrell Hatton, déjà vainqueur la semaine précédente en Ecosse. Si ces performances ne lui permettaient pas encore de revenir dans le top 100 mondial, elles lui assuraient par contre une participation aux tournois Rolex Series et au DP World Tour Championship, tout en lui offrant de précieux points en vue de la Ryder Cup, son objectif avoué. “J’ai bien sûr le golf national de Paris dans un coin de ma tête” confie-t-il à ses proches.

Thomas Detry : “D’abord changer de statut” Auteur d’une excellente saison en tant que “rookie”, Thomas Detry a quelque peu rongé son frein depuis le mois de septembre. Et pour cause : il ne rentrait tout simplement pas dans de nombreux tournois (notamment des Rolex Series ou le WGC à Shanghai), ou devait attendre jusqu’à la dernière minute pour savoir s’il pouvait y participer ! “Je dois d’abord changer de statut, ce sera beaucoup plus facile ensuite” nous signalait-il, alors qu’il naviguait autour de la 150e place au World Ranking. “Si vous gagnez un tournoi, vous changez de catégorie. Mon objectif pour la prochaine saison ? Je me focalise sur mon jeu de semaine en semaine, la suite on verra ! Je veux bien sûr disputer le

36 PLAY GOLF NOVEMBRE 2017

plus vite possible des majors et une saison en partie sur le PGA Tour et en partie sur l’European Tour, comme Thomas (Pieters) le fait désormais. Mais je dois encore beaucoup apprendre, notamment à être patient et à transformer de bonnes semaines en des excellentes semaines. J’ai en tout cas constaté que la différence entre un top 10 et une victoire est minime. J’en ai fait l’expérience à plusieurs reprises cette année. Pour gagner un tournoi, je dois commencer par multiplier les occasions et à être de plus en plus en ‘contention’. La Ryder Cup 2018 ? Je n’y pense vraiment pas, du moins pas pour l’instant. Même pas en rêve...” confie-t-il, le sourire en coin.


International

Christopher Mivis à un drive de l’European Tour Christopher Mivis devait accrocher un top 3 lors de l’un de ses trois derniers tournois sur le Challenge Tour pour obtenir une carte sur l’European Tour 2018, cerise sur le gâteau d’une saison bien réussie. Si tel n’était pas le cas, il disputera alors la finale de la Qualifying School, du 11 au 16 novembre sur le parcours de Lumine à Tarragone (Espagne). “Je suis de toute façon content de ma saison, mon jeu étant désormais performant” nous signalait l’Anversois d’adoption, qui s’entraîne régulièrement à Rinkven. “Cette saison, je n’ai pas dû me soucier de l’aspect financier. Dès le départ, je savais que mon budget

était bouclé grâce au soutien de mes sponsors Enfinity (panneaux solaires), BMW Jorssen, Callaway, GP Sport et Footjoy. Ce n’était pas le cas lors des années précédentes... ce qui fait une grosse différence au niveau du stress. Je prends surtout beaucoup plus de plaisir, ce qui n’était pas toujours le cas auparavant.” Et ce qui lui a permis aussi de réussir de nombreux top 10 ainsi que de nombreux scores très bas, dont un 64 en Turquie et au KPMG Trophy à Waterloo. A rééditer en cette fin de saison pour rejoindre le trio Pieters-Colsaerts-Detry. Sans stress, le plaisir du jeu avant tout.

Hesbois et Joannes à l’attaque en Qualifying School Kevin Hesbois et Hugues Joannes, obligés de repasser par la première phase de la Qualifying School après une saison très moyenne sur le Challenge Tour, ont terminé respectivement 11e (-6) et 17e (-5) à l’issue des quatre tours à Hardelot. Soit dans le top 20 qualifié pour les QS2, disputés en novembre sur différents

parcours en Espagne. Ils devront franchir cette nouvelle étape pour atteindre la finale de la Qualifying School. Ce qui leur permettrait d’obtenir une catégorie complète pour le Challenge Tour, voire même leur carte pour le circuit européen s’ils terminent dans le top 25 de cette finale.

Leurquin en quête d’un top 10 Chloé Leurquin doit lutter en cette fin de saison pour conserver sa carte sur le circuit européen féminin, alors qu’elle occupait la 80e place à l’ordre du mérite après à peine huit tournois disputés. Soit... toutes les épreuves auxquelles elle pouvait participer, alors que la Brabançonne ne s’est pas qualifiée pour le British Open et l’Evian Masters. Le circuit européen rencontre en effet de grosses difficultés, ses meilleurs éléments s’exilant désormais outreAtlantique. Il restait ainsi cette saison à peine quinze tournois au calendrier du LET, dont seulement six organisés en Europe. Chloé Leurquin doit désormais disputer ses cinq derniers

tournois de la saison en Asie et dans les Emirats arabes en novembre et décembre afin de remonter dans le ranking. Elle a mis tous les atouts de son côté cet été, en se préparant techniquement avec son nouveau coach Jérôme Theunis et physiquement avec Emmanuel Spies, l’ex-préparateur physique de Justine Henin. La Waterlootoise, bien soutenue par ses sponsors (dont Belfius, le dernier en date) doit désormais profiter de ces occasions pour décrocher un top 10, voire un premier succès sur le LET.

Gonzalez Escallon en tournée asiatique Laura Gonzalez Escallon, qui a conservé facilement sa carte sur le circuit américain féminin, disputera jusqu’à la minovembre les derniers tournois de la saison du LPGA Tour programmés en Asie. Alors qu’elle n’a pas passé le cut à l’Evian

Championship (5e major de la saison), la Waterlootoise, toujours coachée par Christian Ditlefsen, se retrouvait 68e à la “Race to CME Globe Season”, avec un peu plus de 200.000$ engrangés en 22 tournois disputés.

Manon De Roey proche du LET Alors qu’il lui restait un tournoi du LETAS Tour à disputer, du 25 au 27 octobre sur le parcours d’El Saler, près de Valence (Espagne), Manon De Roey occupait la 6e place à l’ordre du mérite... à quelques centaines d’euros à peine du top 5 synonyme de full card pour le Ladies European Tour 2018. La joueuse de Rinkven avait

bien préparé ce rendez-vous, notamment en allant jouer plusieurs fois à Ostende (parcours qui ressemble singulièrement à celui d’El Saler) tout en suivant le programme d’entraînement Top Golf Vlaanderen de la VVG, en compagnie notamment de George Mackechnie. Wait and see...

PLAY GOLF CIRCUITS 37


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LES              PLUS BEAUX PARCOURS DU MONDE

Focus

International

Miroir mon beau miroir… Par Rudy Bauwens

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yan Gosling, Brad Pitt ou Zac Efron ? Selena Gomez, Nana Im Jin-ah ou Pia Wurtzbach ? Ferrari 458 Italia, Aston Martin V8 Vantage ou Lamborghini Huracan LP610-4 ? Qu’il s’agisse d’élire le plus bel homme, la plus belle femme ou la plus belle voiture au monde, chacun aura son propre avis. Tout comme pour déterminer quel est le plus beau parcours de golf au monde. Il existe bien entendu des médias spécialisés bien organisés pour établir ce genre de classement. Architectes de golf expérimentés,

journalistes, golfeurs de haut niveau et autres connaisseurs/grands voyageurs ont leur mot à dire sur un certain nombre de critères : histoire, architecture, beauté visuelle, degré de difficulté tactique, entretien, etc. Ce qui peut surprendre dans ces classements, c’est la place qu’occupent les parcours links. Pratiquement la moitié des parcours répertoriés dans un top 100 sont des links. De toute évidence, les golfeurs apprécient le contact avec la mer et le caractère sauvage de ce genre de site a poussé les architectes à fournir le meilleur d’eux-mêmes.

Dans les pages qui suivent, nous vous invitons à rêver en vous emmenant sur les cinq premiers parcours du top 100 de Golf Digest. Pourquoi ce classement plutôt qu’un autre ? Parce que depuis des années il s’agit de ‘la’ référence en la matière. On sera surpris de constater que le légendaire Old Course de St Andrews ne figure pas dans ce top 5, mais bien en 8e place. Le Old Course est par contre dans le top 5 de Golf.com, qui se rapproche fort de celui de Golf Digest : 1. Pine Valley, 2. Cypress Point, 3. St. Andrews (Old Course), 4. Royal County Down, 5. Augusta National. n

Comme plus de la moitié des parcours du Top 100, le Old Course de St Andrews en un links.

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Nous avons un des plus beaux golfs de Belgique* mais nous avons aussi ...

un des meilleurs club-houses

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LES              PLUS BEAUX PARCOURS DU MONDE

Focus

International

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Royal County Down Golf Club

Newcastle, County Down, Irlande du Nord / 7.186 yards, Par 71

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e Royal County Down Golf Club se situe dans le parc naturel de Murlough, non loin de Newcastle, en Irlande du Nord. Ce par 71 s’est l’an dernier hissé à la première place du top 100. Ce parcours reflète l’ingéniosité d’une bonne dizaine d’architectes connus car, si le parcours d’origine est l’œuvre de Old Tom Morris en 1889, de nombreux designers de golf - tels Seymour Dunn et Harry Colt… - y ont par la suite apporté leur touche personnelle. Le dernier en date est Donald Steel. Le cadre est assez exceptionnel : Dundrum bay à l’est, les montagnes de Mourne au sud, les nombreuses dunes dorées et leurs buissons d’ajoncs

bruissant dans le vent. Ce qui est surprenant, c’est que le Royal County Down est un parcours très vallonné qu’il faut connaître car de nombreux coups sont aveugles. Les greens sont étonnamment plats et en ce qui concerne la bruyère pourpre et les bunkers, sur et le long des fairways, un bon conseil, restez-en éloigné ! Le trou emblématique ? Probablement le 9, un long par 4 avec un drive vers un fairway situé 20  mètres en contrebas et un deuxième coup par-dessus les bunkers vers un green surélevé. Le record du parcours date de 1939 et est détenu par Jimmy Bruen, premier top-golfeur irlandais, avec un tour en 66 coups.  n

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LES              PLUS BEAUX PARCOURS DU MONDE

Focus

International

2

Augusta National Golf Club Augusta, Georgie, USA / 7.435 yards, Par 72

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eu de clubs de golf sont aussi connus et aussi célèbres que l’Augusta National, à Augusta en Géorgie. Et pour cause, puisque le Masters, premier tournoi majeur de la saison, y est organisé chaque année depuis 1934, à l’exception des années de guerre. C’est aussi un parcours teinté d’histoire belge puisque le terrain fut acquis en 1857 par le baron Louis Berckmans pour y installer une pépinière. Les 61 magnolias qui bordent l’allée qui mène au club house sont un vestige de cette époque. Le parcours, un par 72 de 6.799 m, est autant réputé pour son degré de difficulté et sa beauté paysagère que pour son ex-

clusivité. Pas d’accès possible sans une invitation personnelle. Et vous ne pourrez y jouer qu’à la condition que votre hôte vous accompagne. Le design d’origine est signé Alister MacKenzie et Bobby Jones. Ces dernières années, le parcours a subi quelques aménagements et a été rallongé. Quelques bunkers ont aussi été revisités, le tout supervisé par l’architecte Tom Fazio. Les trous les plus réputés ? La combinaison 11-12-13 (le justement craint ‘Amen Corner’), le 12 ‘Golden Bell’, spectaculaire par 3, et le 16 ‘Red Bud”. Le record du parcours, 63 coups, est détenu conjointement par Nick Price et Greg Norman.  n

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LES              PLUS BEAUX PARCOURS DU MONDE

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International

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Pine Valley Golf Club Pine Valley, New Jersey, USA / 7.057 yards, Par 70

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ine Valley est un magnifique parcours dans le sud du New Jersey.Tout comme à l’Augusta National, on y entre uniquement sur invitation et chaque coup exige la perfection. Le défi est permanent et impose de mesurer les risques à prendre. Le club a été érigé en 1913 par quelques passionnés de golf. Ils ont demandé à George Crump, propriétaire d’un hôtel et fan de golf de Philadelphie, d’établir un projet car il connaissait bien les lieux pour y venir chasser. Ce que Crump a fait, en ayant la bonne idée de se faire assister par un certain nombre d’architectes connus tels Harry Colt, A.W. Tillinghast, George C.Thomas Jr. et Walter Travis. Lorsque Crump mourut en

1918, le parcours n’était pas encore achevé. La relève fut assurée par Hugh Wilson et le parcours, inauguré en 1919, a rapidement été considéré comme ‘the ultimate golf test’. Peu de golfeurs réussissaient un tour en dessous des 80 coups, jusqu’à ce jour de 1954 où Arnold Palmer a mis tout le monde d’accord en signant une carte de… 68. Dans ‘Complete Golfer’, le célèbre architecte Robert Trent Jones a décrit le parcours en ces mots : “Pine Valley fills you with dread and delight… it takes your breath away… it’s a monster, but it’s beautiful”. Le plus beau trou ? Il n’y a pas d’unanimité à ce sujet mais le 5 est certainement l’un des par 3 les plus difficiles au monde.  n

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LES              PLUS BEAUX PARCOURS DU MONDE

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International

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Cypress Point Club Pebble Beach, Californie, USA / 6.524 yards, Par 72

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ombreux sont ceux qui considèrent Cypress Point comme le chef-d’œuvre ultime de l’architecte Alister MacKenzie qui a hérité du projet sur un coup du sort. Le design du parcours avait été confié à Seth Reynor qui décéda avant la fin des travaux. MacKenzie fut désigné pour lui succéder et acheva le parcours en 1928. Cypress Point est encore l’un de ces parcours exclusifs (250 membres) où l’on ne va pas jouer quand on veut. Si les membres et leurs invités sont les bienvenus, les curieux sont gentiment mais fermement priés de faire demi-tour. Le caddie y est obligatoire. Le parcours est situé au pied des monts Santa

Lucia, dans un recoin de la presqu’île de Monterey. Les bunkers sont placés exactement là où vous auriez aimé qu’ils ne soient pas et les greens sont super rapides. Heureusement, les larges fairways offrent plus de tolérance. Si chaque trou est unique, les trous le long de l’océan le sont plus encore. Le trou remarquable ? Le 16 est un par 3 réputé (222 yards) avec un départ par-dessus les flots de l’océan Pacifique. Mais le trou tolère une approche prudente - si on le joue en par 4, il est assez facile - et c’est là que l’on reconnait la signature d’un bon architecte. De même pour le trou 15, également un par 3, encore plus beau selon les connaisseurs.  n

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LES              PLUS BEAUX PARCOURS DU MONDE

Focus

International

5

Royal Dornoch Golf Club

(Championship)

Dornoch, Sutherland, Ecosse / 6.704 yards, Par 70

A

u Royal Dornoch Golf Club, on se trouve tout au nord de l’Ecosse, à une heure de route d’Inverness. On y replonge dans le golf ‘pure souche’, dans ce qu’il a de plus naturel. Les greens se cachent derrière un cordon de dunes longeant la mer du Nord. Les premiers 9 trous de ce par 70 Championship qui date de 1877 sont l’œuvre de différents architectes. En 1886, c’est Old Tom Morris qui a imaginé    9  trous supplémentaires pour en faire ce 18 trous caractérisé par ses greens en plateau. Les dernières transformations importantes - trous 6 à

11 - ont eu lieu dans les années 40. A la différence de la plupart des links, le lay-out de ce parcours n’est pas adapté au typique ‘bump and run’ car la balle doit suivre une trajectoire haute et traverser le vent en direction des greens. Le plus beau trou ? D’après les connaisseurs, le 14 : un long par 4 sans réel obstacle, bien que… Chaque trou donne l’impression que dès sa création il était destiné à s’intégrer à un 18 trous unique, que vous jouerez de préférence le matin, les tee times plus tardifs étant traditionnellement réservés aux membres du club...  n

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Circuits


International

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À la maison

Avec les parents de...

Chloe Leurquin Dans le cadre du quatrième volet de notre série concernant les parents des champions belges actuels, nous avons rencontré Pascal Leurquin et Dominique Alleman, les parents de Chloé Leurquin, la meilleure joueuse belge sur le circuit européen depuis trois ans. Comment ontils vécu l’évolution de leur fille ? Y ont-ils participé activement ? Si cela était à refaire, que changeraient-ils et quels conseils donnent-ils aux générations futures ? Par Hugues Feron

A

utant de questions auxquelles nos interlocuteurs, nés le même jour (!) il y a 56 ans, nous ont répondu lors d’un rendez-vous fixé au Royal Waterloo Golf Club, qui reste le home-club actuel de Chloé, coachée désormais par Jérôme Theunis (Hulencourt).

“Chloé a commencé le golf par hasard, à l’âge de 13  ans au golf de Louvain-la-Neuve, club où j’ai tapé mes premières balles quelques années auparavant à notre retour d’Espagne, alors que j’étais expatrié pour Solvay” nous explique d’entrée Pascal Leurquin, CEO de l’entreprise informatique Systemat Belgium et golfeur à ses (rares) heures perdues. “Cela a été une véritable révélation. En un mois, elle était handicap 24, et un an plus tard handicap 8, en ayant la chance d’être tombée sur Carl Ledbury comme premier pro. Elle a intégré directement le groupe élite de l’AFG, pour descendre rapidement handicap 3 et scratch à l’âge de 16 ans !”

J

e me rappelle avoir réalisé des navettes aller-retour jusqu’à trois fois par jour vers Anvers, nous n’avons jamais donné la priorité à l’un de nos enfants par rapport aux autres.,, (Dominique Alleman)

Née à Rio de Janeiro le 9 août 1990, où ses parents étaient expatriés au départ, Chloé a cependant toujours eu le sens de la balle et de l’équilibre, deux atouts majeurs en golf. “Elle a en effet toujours été très sportive, elle était inscrite au ski club de Malmedy avec lequel elle partait quatre ou cinq fois par an dans les Alpes, elle jouait aussi au tennis de table (C6) et au tennis, en étant déjà très appliquée” nous raconte de son côté sa maman Dominique Alleman... qui n’a jamais joué au golf. “J’ai essayé à l’une ou l’autre reprise, mais je n’ai jamais accroché. Cela est cependant un beau sport, je suis ravie que mes enfants aient pu le découvrir ! A l’époque, notre rôle consistait essentiellement à être chauffeur de taxi...”

52 PLAY GOLF  NOVEMBRE 2017


International

Sa soeur Jenna aussi “scratch” Car, outre Chloé, sa soeur Jenna, de deux ans sa cadette, a pratiqué également le golf à haut niveau, tout comme le “petit” frère Nathan, descendu handicap 5.“Je me rappelle avoir réalisé des navettes aller-retour vers Anvers jusqu’à trois fois par jour, nous n’avons jamais donné la priorité à l’un de nos enfants par rapport aux autres. Si l’un(e) jouait le matin et l’autre l’après-midi, ce qui était souvent le cas, cela compliquait les histoires, même si l’on essayait aussi de s’arranger avec les autres parents !” Jenna est elle aussi devenue “scratch”, partant d’ailleurs étudier quatre ans aux Etats-Unis grâce à cela. “Au niveau technique, elles étaient toutes les deux du même niveau. Mais Jenna supportait juste un peu moins la pression que

Chloé Leurquin (13 ans), en voyage familial en Floride (Orlando) avec sa maman, sa sœur Jenna et son frère Nathan.

J

e l’ai aidée le mieux possible, en allant même la caddier régulièrement sur le Fédéral Tour belge, et même au début de sa carrière pro... comme ce fut le cas lors de sa victoire en Turquie.,, (Pascal Leurquin)

sa soeur. Elle pratique cependant toujours le golf en loisir aux Etats-Unis, où elle est désormais établie” poursuit Pascal Leurquin. “Chloé était très compétitive, avec une saine émulation dans sa catégorie d’âge avec Laura Gonzalez Escallon, Manon Vanmol, Valentine Gevers et les soeurs Dony. Laura gagnait plus souvent dans les premières années, mais Chloé s’est toujours bien accrochée, participant notamment à trois reprises aux Mondiaux amateurs. Elle n’est pas partie à l’université aux Etats-Unis pour toutes sortes de mauvaises raisons, mais nous ne le regrettons pas. Elle a fait de bonnes études en ingénieur de gestion à l’UCL, où on lui a donné beaucoup de facilités pour combiner études et sport de haut niveau. Ce qui lui a permis de s’entraîner régulièrement à Waterloo (NDLR : où elle était coachée par Arnaud Langenaeken) et de commencer, lors de sa 5e année universitaire, sa carrière sur le circuit. Complètement par hasard, d’ailleurs, vu qu’elle ne nous a jamais dit ‘Je veux devenir pro’ ! Elle a toujours été modeste, très ou trop réaliste, en sous-estimant son potentiel. C’est moi qui lui ai dit d’essayer sur le Letas Tour, ‘pour voir’. Moins d’un an plus tard, elle terminait sa première saison 4e, en gagnant en Turquie sa carte pour le circuit européen !”

En 2013, dernier tournoi du LETAS remporté en Turquie pour gagner la carte sur le LET, où Pascal Leurquin a caddié Chloé.

Caddie parental L’aventure ne faisait que commencer, Chloé enchaînant depuis lors les saisons tout en continuant à progresser dans la hiérarchie européenne, se retrouvant notamment dans le ranking qualificatif pour les Jeux de Rio 2016. Très enthousiaste et l’oeil brillant lorsqu’il évoque l’évolution golfique de sa fille aînée, Pascal Leurquin n’en garde pas moins les deux pieds sur terre. “Je l’ai aidée le mieux possible, en allant même la caddier régulièrement sur le Fédéral Tour belge, à l’Omnium et même au début de sa carrière pro... comme ce fut le cas lors de sa victoire en Turquie. Mais il y a désormais un cap à franchir, un bon caddie professionnel apportant un ou deux points supplémentaires par tour. A ce niveau, il y a évidemment un prix à payer pour atteindre le top mondial. Tout comme au niveau du nombre d’heures d’entraînement. Ce n’est pas pour rien que les Coréennes sont les meilleures. Depuis de nombreuses années, elles s’entraînent une dizaine d’heures par jour, contre cinq heures dans le meilleur des cas pour les meilleures Européennes ou même Américaines. Au final, cela fait la différence   (…) Maintenant, je ne dis pas que Chloé doit absolument faire cela, c’est à elle de voir si elle prête à faire autant

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À la maison

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a Fédération a bien aidé au niveau des premiers voyages, mais il n’existe pas vraiment une structure pour accompagner le lancement d’une carrière pro.,,

(Pascal Leurquin)

International de sacrifices. En tant que parents, nous voulons juste qu’elle soit heureuse dans ce qu’elle réalise. Et là, nous voyons bien qu’elle est dans son élément... même s’il n’est pas toujours facile de lui parler quand elle a mal joué, ce qui est propre à tout sportif de haut niveau !” Indépendance Si le circuit européen féminin rencontre actuellement quelques difficultés, Chloé Leurquin continue en effet à s’y battre avec ses armes. “Elle sait très bien ce qu’elle veut, et c’est un mode de vie qu’elle apprécie. Depuis le début de sa carrière, elle organise ses voyages toute seule et reste calme en toutes circonstances. La concurrence sur le circuit européen est plus faible qu’aux Etats-Unis, les filles s’apprécient et s’entraident... en dehors du parcours”. Une carrière que les parents de Chloé suivent désormais à distance.“Je vais rarement la voir sur place, excepté à l’une ou l’autre occasion comme ce fut le cas en Australie, ou l’an dernier aux Jeux olympiques de Rio, où je n’étais pas son caddie mais bien son forecaddie !” poursuit M. Leurquin. “De mon côté, je la suis uniquement en live scoring, que ce soit sur GSM ou ordinateur, c’est assez stressant, surtout quand elle est proche du cut ou proche des premières places” enchaîne Dominique Alleman. “Nous nous contactons régulièrement via les différentes applications mobiles, mais quand elle veut parler de golf, c’est essentiellement avec son papa. Moi, je n’y comprends pas toujours grand-chose” sourit-elle.

Ce qui est sûr en tout cas, c’est que l’esprit de famille reste toujours bien présent. “Nous sommes en effet très régulièrement en contact avec nos enfants, qui s’entendent bien entre eux” poursuit la maman de Chloé. “Si elle va jouer dans les prochaines années sur le LPGA Tour ou le Symetra Tour américain, elle pourra d’ailleurs certainement compter sur sa soeur pour un potentiel pied-à-terre aux Etats-Unis” souligne M. Leurquin, avant de préciser : “finalement, il faut gérer une carrière sportive comme on gère une entreprise, le statut professionnel étant très différent de celui d’amateur. Pour l’instant, nous fonctionnons trop comme amateurs en Belgique. La Fédération a bien aidé au niveau des premiers voyages, mais il n’existe pas vraiment une structure pour accompagner le lancement d’une carrière pro. Même la recherche des sponsors au départ s’est réalisée par une succession de “hasards” et grâce à la bonne volonté de l’un ou l’autre, notamment au sein du club de Waterloo. Evidemment, l’aspect financier en jeu n’est pas non plus comparable à celui du golf masculin. Quoi qu’il en soit, Chloé a fait d’immenses progrès également à ce niveau, avec une saison couverte par son sponsoring. C’est important, car il est impossible de performer dans un sport comme le golf en cas de stress financier. Elle s’est véritablement professionnalisée, elle a pris des décisions importantes pour la suite de sa carrière, je sais qu’elle peut y arriver” conclut M. Leurquin, sûr de son coup et qui a transmis à sa fille cette qualité indispensable pour remporter des victoires en golf. A tous les niveaux. n

ERRATUM

Dans notre précédent numéro, vous avez pu lire l’article ‘‘Parents de’’ consacré à Thomas Detry. Une erreur de photo s’y étant glissée, nous en profitons pour le remettre aux côtés de ses parents, les vrais cette fois !



Dossier

Architecte de golf, une affaire de famille ! Dye, Fazio, Hawtree, Trent Jones. Des noms que les passionnés d’architecture de golf adorent et qui couvrent un siècle de design de parcours. Mais aussi des noms de familles, car il n’y a pas qu’un Dye, un Fazio, un Hawtree ou un Trent Jones. Quatre familles qui marquent les parcours de leur empreinte depuis des générations et auxquelles on doit des centaines de magnifiques réalisations. Mais en fait, qui est qui ? Par Rudy Bauwens

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International

DYE FAMILY

Pete, Alice et leurs deux fils Perry et Paul Burke.

Paul B. ‘Pete’ Dye (1925-) Alice Dye (1927-) Perry O’Neal Dye (1952-) P.B. (Paul Burke) Dye (1955-) Roy Anderson Dye (1929-1994)

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hez les Dye, un arbre généalogique s’impose tant l’histoire de cette dynastie est complexe. Tout commence avec le patriarche, baptisé Paul à la naissance mais que tout le monde appelle… Pete. Son épouse Alice, leurs fils Perry et P.B., leurs petits-enfants… tous ont apporté leur pierre à l’édifice, soit un total d’environ 200 parcours de golf dans le monde entier.

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eter Dye a souvent été considéré comme l’un des architectes les plus influents du dernier demi-siècle.,, PAUL (PETE) DYE est souvent considéré comme l’un des architectes les plus influents du dernier demi-siècle. C’est pourtant son père… Pink qui en est à l’origine pour avoir construit un parcours de neuf trous dans sa ferme. C’est là que Pete a appris à jouer et que, avec son frère Roy Anderson – alias… Andy – il y a pris goût. De nombreuses années s’écouleront avant que se concrétise une passion pour le design de parcours. La Seconde Guerre mondiale est arrivée et Pete a suivi une instruction de para-commando, sans toutefois être appelé au front. Il a ensuite terminé ses études au Rollins College en Floride et rencontré Alice avec qui il se marie en 1950. Deux fils naissent de cette union : Perry et Paul Burke. La famille déménage alors à Indianapolis où Pete a opté pour la sécurité financière et un travail bien rémunéré comme commercial pour une compagnie d’assurance. Il continue à jouer au golf et même fort bien puisqu’il fait mieux que Jack Nicklaus et Arnold Palmer lors de l’US Open 1957 ! Au début des années 60 il décide de transformer son rêve en réalité. Sa femme Alice l’assiste pour la création de son premier parcours 9 trous ainsi que de son premier 18 trous en 1962. Lorsqu’il se rend en Ecosse en 1963 il découvre les links et leurs ‘pot’ bunkers tristement célèbres, des

éléments qu’il intègre rapidement dans ses projets. Par la suite, d’autres designers s’inspireront aussi de ce genre d’éléments. A l’époque, ses projets respectueux de la nature, attentifs à la gestion de l’eau et au recyclage, étaient innovants. Ses parcours les plus connus sont le Crooked Stick Golf Club,The Golf Club près de Columbus pour lequel il a travaillé avec Jack Nicklaus, l’Ocean Course sur Kiawah Island, Whistling Straits et TPC Sawgrass avec son célèbre 17e trou, un par 3 avec green en île. En 1969, son frère Roy ‘Andy’ Dye le rejoint dans son entreprise. Il signera de nombreux projets communs avec Pete mais est lui-même talentueux comme le prouve le très beau Cabo San Lucas Golf Club (Mexique). Il implique aussi ses enfants puisque cinq de ses huit enfants collaboreront à ses projets (voir ci-après). P.B. (PAUL BURKE) DYE est le fils cadet de Pete et Alice. On reconnait nettement l’influence du travail de ses parents dans ses projets. Au contraire de la plupart des architectes, il préfère travailler seul. Il va jusqu’à s’installer sur ses chantiers et n’hésite pas à piloter des engins. P.B. partage son temps libre entre l’Ohio et la Floride. Le fils aîné de la famille Dye se prénomme Perry.

La nièce de Pete, Cynthia Dye, a rejoint le clan.

Il avait à peine 12 ans que son père lui inculquait les premiers rudiments du design de golf. Au cours de ses études universitaires il apporte son aide à la réalisation de célèbres parcours tel le Casa de Campo (République Dominicaine). En 1986 il lance sa propre entreprise d’envergure internationale, Dye Design. Il connait d’emblée le succès au Japon où il est impliqué dans la conception, la construction et l’entretien d’une vingtaine de parcours. Il travaille aussi dans d’autres pays asiatiques et en Europe (Autriche, Allemagne, Espagne). CYNTHIA DYE MCGAREY est l’une des filles de Roy ‘Andy’ Dye. Cette nièce de Pete a étudié l’architecture paysagère et rejoint l’affaire familiale en 1988. Pendant 11 ans, elle officie en tant que consultante design pour Perry et Pete Dye ainsi que pour ses frères, Matt et Andy Dye. En 2002 elle lance sa propre entreprise, Dye Design Group. Un de ses derniers projets est West Cliffs, sur la Costa de Prata au Portugal, à 10 minutes du célèbre Praia D’El Rey. Matt Dye représente la troisième génération. Son entreprise spécialisée dans la construction de greens a connu un grand succès mais il est décédé d’un cancer en 2008.

Pete et Alice Dye à côté de la statue… à leur effigie !

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Dossier

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21 parcours adaptés à tous les niveaux À 3 heures de Bruxelles seulement Transport gratuit du sac de golf 16 vols par semaine au départ de Bruxelles

58 PLAY GOLF NOVEMBRE 2017


International

FAZIO FAMILY George Fazio (1912-1986) Vincent James ‘Jim’ Fazio (1942-) Thomas Fazio (1945-) Tommy Logan Fazio II (1979-) GEORGE FAZIO a remporté deux victoires sur le PGA Tour et c’est après sa carrière de joueur pro qu’il s’est reconverti en architecte de golf. Un nouveau job qu’il a exercé avec son neveu Thomas (alias Tom) Fazio ainsi qu’avec son frère Jim Fazio et le designer Lou Cappelli. A eux quatre ils ont signé nombre de parcours connus. THOMAS FAZIO a appris le métier chez son oncle George pour qui il a commencé à travailler en 1963, avant de fonder sa propre entreprise en 1972. On lui doit plus de cent parcours, des projets au Brésil, à Dubai, en Chine et Corée du Sud, bien que la plupart de ses réalisations se situent en Amérique du Nord et du Sud. Il a aussi été impliqué dans la rénovation du très beau Waterville Golf Links (Irlande) où il dispute encore chaque année un tournoi pèrefils avec l’un de ses trois fils. C’est l’un d’entre eux, Thomas Logan, qui dirige actuellement les affaires.

Logan & Tom Fazio.

Avant de devenir architecte, George a été Pro.

JIM FAZIO, pour Vincent James Fazio de son nom complet, est le frère de Thomas. Il est actif depuis longtemps dans le domaine du golf et fut même le premier à prêter main forte à son oncle George dans sa carrière de designer à l’époque où Thomas était encore golfeur en activité. Il s’est ensuite retiré des affaires alors dirigées par George et Thomas. Pour y revenir dans les années 80 et, au vu des succès de son frère, finale-

HAWTREE FAMILY

Jim Fazio et Tom Fazio II.

ment créer son propre bureau d’architecte dans lequel il est secondé par ses deux fils, Jim et Tom. De Jim Fazio, on retient essentiellement qu’il a été engagé à la fin des années 90 par un certain Donald Trump pour la construction du Trump International Golf Club à West Palm Beach. Ce qui reste son plus grand projet car la construction de ce golf a coûté quelque 40 millions de dollars.

Martin Hawtree a démontré l’ampleur de son talent via l’impressionnant Trump International Golf Links.

Frederick George Hawtree (1883-1955) Frederick William Hawtree (1916-2000) Martin Grant Hawtree (1947-) 1912 est l’année du naufrage du Titanic, de la règle de football selon laquelle le gardien de but ne peut se saisir du ballon que dans la surface de réparation et aussi l’année du premier saut à la perche au-dessus de 4 mètres réalisé par l’Américain Marcus Wright. Mais 1912 est aussi l’année où Frederick George Hawtree a fondé son entreprise de construction de terrains de golf. Dix ans plus tard il démarrait une collaboration avec John Henry Taylor, vainqueur à cinq reprises du British Open. En 1938, c’est son fils Frederick William qui rejoint l’entreprise que Taylor quittera après la Seconde Guerre mondiale. L’affaire change de nom pour devenir Hawtree & Son et se spécialise dans le design de parcours de golf (et non plus dans leur construction).

Fred Hawtree a retranscris sa passion du métier dans un ouvrage consacré aux architectes de golf.

Jusqu’en 1970 les Hawtree père et fils sont essentiellement occupés en Grande-Bretagne, France et Belgique. Ils y ont créé de nombreux parcours et en ont rénové beaucoup d’autres – une activité dans laquelle Martin Hawtree, le petit-fils, va rapidement se distinguer. Et l’on pense ici, entre autres, au Royal Latem Golf Club, Royal Waterloo Golf Club, Royal Limburg Golf Golf, Golf de Durbuy, Royal Ostend Golf Club et au Golf de Saint-Nom-la-Bretèche. Martin Hawtree rejoint l’entreprise en 1972, en devient

partenaire quatre ans plus tard pour finir par la diriger en 1985. L’affaire est alors rebaptisée Hawtree Limited. Martin Hawtree est passionné par les links et ses rénovations réussies font l’unanimité. Il a démontré l’ampleur de son talent personnel avec l’impressionnant Trump International Golf Links (Aberdeen). Trois générations Hawtree, trois générations d’architectes de golf et plus de 800 projets à leur actif. Dont un, en particulier, qui rassemble les trois prénoms : le Royal Birkdale.

PLAY GOLF DOSSIER 59


Dossier

TRENT JONES FAMILY Robert Trent Jones Sr (1906-2000) Robert (Bobby) Trent Jones II (1939-) Rees Jones (1941-) ROBERT TRENT JONES SR est connu comme architecte de golf américain alors qu’il est né en Angleterre, à Ince, au sud de Liverpool. Ses parents ont en effet déménagé à East Rochester (New York) alors qu’il était encore à l’école maternelle. Robert a très rapidement révélé ses talents de golfeur mais des problèmes de santé l’ont empêché d’en faire une carrière. Il s’est donc concentré sur ses études en choisissant le programme qui lui permettrait de devenir architecte de golf.

D

ans ses réalisations, le trio est adepte du golf stratégique et du ratio bénéfice-risque.,,

Robert Senior est l’auteur, entre autre, des modifications apportées au parcours d’Augusta.

ROBERT TRENT JONES JR a terminé ses études à l’université Stanford avant de rejoindre l’entreprise de son père et de devenir, en quelques années, responsable de tous les projets sur la côte ouest des Etats-Unis. Dès 1960 il gère ses propres projets ce qui le mène à créer son propre bureau en 1970 : Rober t Trent Jones II. Tout comme son père, il devient un architecte respecté et présidera même l’American Society of Golf Course Architects.

Bobby Jones n’a pas uniquement œuvré aux USA. Il a construit des parcours du Japon à l’Australie et de Moscou à Aruba. Son parcours le plus connu en Europe est probablement le Bro Hof Slott Golf Club près de Stockholm, en Suède. REES JONES, le deuxième fils, est également architecte de golf.Tout jeune, il voyageait avec son père et lui donnait un coup de main pendant les vacances. Il a étudié à Yale et à Harvard avant de créer lui aussi son bureau en 1974 : Rees Jones Inc. Entre nouveaux parcours et

Il se lance dans le business en 1930 mais devra attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour faire sa percée. Il est alors en effet sollicité par le grand Bobby Jones pour finaliser son inspiration pour le Peachtree Golf Club à Atlanta. C’est aussi à cette époque que Robert Jones choisira d’utiliser son deuxième prénom pour se profiler comme Robert Trent Jones pour éviter toute confusion avec Bobby qui, en anglais, est le surnom pour Robert. Robert Trent Jones a construit des parcours de golf dans 40 Etats américains et est resté actif jusqu’à son décès. On lui doit, entre autres, le Hazeltine National où s’est disputée la dernière Ryder Cup, ainsi que Spyglass Hill (Pebble Beach). Il est aussi l’auteur de modifications au parcours de l’Augusta National en 1947 et 1950. Plus récemment, il est l’auteur du Golf de Moliets (France), du Santo de Serra Golf (Madère), de Troia et Penha Longa (Portugal), Sotogrande et Valderrama (Espagne), du Golf du Palais Royal d’Agadir (Maroc) sans oublier le Royal Bercuit. Ses fils Robert (Bobby) et Rees ont repris le flambeau.

60 PLAY GOLF NOVEMBRE 2017

Robert Trent Jones Senior est resté actif jusqu’à la fin de sa vie.


International

Robert Senior entouré de ses deux fils, Bobby & Rees.

rénovations, on lui doit quelque 170 réalisations. Rees Jones a souvent œuvré à la remise en état de parcours en vue de tournois majeurs, PGA Championships et Ryder Cups, ce qui lui a valu le surnom de ‘The Open Doctor’. Il est également l’auteur de la rénovation du East

Lake Golf Club (Atlanta) qui héberge chaque année le Tour Championship dans le cadre de la FedEx Cup.Tout comme son père et son frère, Rees Jones est un adepte du golf stratégique et du ratio bénéfice-risque. Ses principales réalisations aux USA sont Baltusrol, Bethpage State

Park, Cog Hill, Congressional, Medinah et Pinehurst. Hors USA, son parcours le plus connu est probablement le Kauri Cliffs Golf Course en Nouvelle-Zélande. Plus près de chez nous, citons le Golf de Santander en Espagne et The Oxfordshire Golf Club au Royaume-Uni.


Golf Trip

5 étoiles pour le Domaine de Vaugouard !

le Golf de Disneyland accueillera la Ryder Cup Junior en 2018.

Le Domaine de Crécy est la seule réalisation d’Arnold Palmer en France.

La forteresse du Golf de Montereau.

Par ici

PARIS ! A l’occasion de la prochaine Ryder Cup, vous envisagez peut-être de combiner cet événement avec une visite de parcours plus à l’est ou au sud de Paris, où le choix ne manque pas. Nous en avons visité quatre qui ont chacun leurs exigences spécifiques. Quatre parcours partenaires du réseau Golfy et donc intéressants pour les détenteurs de la carte avantages. Par Rudy Bauwens - Photos clubs de golf

62 PLAY GOLF  NOVEMBRE 2017


Parcours d’ici et d’ailleurs

La sublime arrivée du 18, devant le club-house du Domaine de Vaugouard. Le parcours de Montereau la Forteresse peut parfais être très technique.

V

isiter les alentours de Paris est un bon avant-goût en vue de la prochaine Ryder Cup.,,

D

ans le sud de l’Ile-de-France, à 25  km de Fontainebleau, le Golf de Montereau la Forteresse s’étend sur 98 hectares d’oasis de verdure dans la vallée de l’Orvanne (site classé). Chaque trou vous fait découvrir un point de vue nouveau sur ce site boisé agrémenté de belles pièces d’eau. Le club house se niche dans une ancienne ferme fortifiée du 12e  siècle. Amateurs de vieilles pierres et poutres, cet ancien domaine des Templiers vous ravira ! Les trous ont été créés à l’instigation du propriétaire et directeur, François Capard, qui a fait appel aux architectes Patrick Fromanger et Marc Adam pour imaginer un parcours respectant le dénivelé naturel

et les milliers d’arbres. Le résultat est un par 72 de 5.880 mètres qui offre beaucoup de variations car chaque trou est un nouveau paysage, tantôt dégagé, tantôt dans les bois ou dans la vallée. Après les grands espaces aux trous 1 et 2 le parcours se rétrécit à travers bois, une variation qui se prolonge jusqu’au final avec des contours encore plus ondoyants et des bunkers de plus en plus pervers. Le trou signature ? On choisit le 16, un par 3 de 150  mètres particulièrement difficile avec un obstacle d’eau à franchir, les bois à droite comme à gauche… un trou dont on se souvient longtemps. Lors de notre visite, le parcours n’était pas dans un état exceptionnel mais les greens impeccables restent un point très positif.

Domaine de Vaugouard Le très beau Domaine de Vaugouard se situe dans un poumon vert à Fontenay-sur-Loing et fête cette année ses 30 ans d’existence. Aux confins de la Bourgogne, il s’étend sur 105 hectares légèrement vallonnés et comprend golf, terrains de tennis et piscine extérieure autour d’un château du 18e siècle qui fut un domaine de chasse royal. Le parcours très bien entretenu, un par 72 de 6.002 mètres, serpente dans une région boisée de 75 hectares. Les bunkers ne manquent pas (plus de 12.000 m²) de même que les obstacles d’eau. Ces derniers entrent en jeu au trou n° 12 où l’on fait connaissance avec le Gouard, petit cours d’eau qui a donné son nom au domaine. On retiendra ce 12 avec son green en île, ainsi que le sublime 13 (long par 14) sans oublier le fascinant 18. On peut s’imaginer jouer ce parcours comme une symphonie : pianissimo et allegro, avec un forte panoramique sur la fin. Le stroke index est élevé de sorte que l’on bénéficie de coups supplémentaires, et on en a bien besoin ! Le parcours porte les signatures de Fromanger et Adam, les mêmes architectes qu’au Golf de Montereau la Forteresse. Au fil des années, la numérotation des trous a été plusieurs fois modifiée mais aujourd’hui le parcours se joue selon le plan d’origine.

PLAY GOLF GOLFTRIP 63 PLAY GOLF ???? 63


Golf Trip

Parcours d’ici et d’ailleurs se porte sur le 18 trous ‘Le Vignoly’, un par 72 de 6.130 mètres, slope 142. Ce parcours championship date de 2009 et est la seule réalisation du célèbre Arnold Palmer en France. Un parcours qui force le respect car la légende américaine y a ponctué un terrain vallonné et venté de 86 bunkers, 14 obstacles d’eau et de greens bien défendus. Quelques rocailles créent un contraste supplémentaire. Lors de la construction, Palmer est venu en personne à plusieurs reprises constater l’avancement de son chef-d’œuvre. Il est dommage que les photos de ces visites ne soient pas mises en évidence par le club. La maintenance architecturale est actuellement confiée au Français Marc Adam.

A Crécy le Vignoly, prenez garde aux nombreux pièges d’eau !

Les 27 trous du golf de Disneyland portent la signature de Ronald Fream, une référence.

Ce domaine 4 étoiles propose différents forfaits hôtel et golf. Les 48 chambres sont réparties entre 11 au château, 31 dans les dépendances et 6 en résidence. Les chambres style Directoire au château (qui date de 1750) affichent charme et luxe bien qu’en termes de confort moderne il leur manque la climatisation. Parmi les facilités, citons un restaurant gastronomique, une brasserie, un bar qui propose un bel assortiment de whiskys, terrasse, fitness, sauna, hammam, billard… Le proshop se situe sous la belle terrasse ensoleillée. Le green fee classique revient à 62 euros, soit un excellent rapport qualité/prix. Et pour les détenteurs de la carte Golfy, les avantages sont encore plus intéressants. Le parking est gratuit ainsi que le Wifi, bien que ce dernier puisse manquer de fiabilité. Golf Disneyland Le Golf Disneyland fait partie du complexe Disneyland Paris Marne-la-Vallée et est ouvert toute l’année. Le parcours est situé au sud-est du resort (91 ha), à proximité du boulevard qui en fait le tour, ce qui en rend l’accès très aisé. Le golf a ouvert en 1992, en même temps que le parc d’attraction. Le parcours d’origine comptant 18 trous était dès l’année suivante agrandi avec une boucle de 9 trous pour ainsi créer trois boucles de 9 trous (par 36) offrant de nombreuses combinaisons uniques : rouge (2.905 m), bleu (3.127 m) et blanc (3.094 m). Chaque boucle a été baptisée : ‘Hundred Acre Wood’ fait référence à Winnie l’ourson et ses amis de la Forêt des rêves bleus, ‘Wonderland’ s’inspire d’Alice et du Pays des Merveilles et ‘Neverland’ est le pays de Peter Pan et des personnages du Pays imaginaire. Nulle crainte cependant de croiser des mascottes ou de la publicité pour le parc Disney à chaque trou : le golf n’est pas un parc d’attraction. Le dessin des 27 trous a été confié à Ronald Fream, une référence. Le parcours est tout aussi agréable qu’exigeant. En patois local, on dirait que ce n’est pas un parcours pour Mickey ! Pour preuve, le Challenge Tour y fait souvent escale et la Junior Ryder Cup s’y disputera en 2018. Nous sommes d’ailleurs curieux de savoir comment les

64 PLAY GOLF  NOVEMBRE 2017

jeunes talents vont apprivoiser les défis de la plupart des trous du parcours et conquérir les greens ondulants où un putter affuté est de rigueur ! Le club house et son proshop ‘Goofy’ sont fonctionnels mais manquent d’ambiance. Une dizaine d’hôtels se trouvent à proximité ainsi qu’une résidence Pierre et Vacances, et pour les amateurs de shopping, La Vallée Village est à 5 minutes de là. “Le meilleur moment pour fréquenter le Golf Disneyland est la période entre mi-juillet et fin août car la grande majorité des Parisiens est alors en vacances’’ nous confie Pieter Boterman, le manager belge (!) du Golf Dysneyland. Crécy Le Vignoly Notre dernière visite nous mène au Domaine de Crécy à Crécy-la-Chapelle (27 trous). Dans ce vaste domaine de 110 hectares, notre attention

Arnold Palmer a conçu Le Vignoly comme un véritable test ! Comme le slope index (142) le laisse supposer, chaque coup demande audace et perfection. Un bel exemple en est le trou signature n° 5, un par 4 de 392 mètres qui impose un drive par-dessus deux bunkers suivi d’un coup irréprochable vers un petit green. Dès que les fairways deviennent sec, comme en été par exemple, ce n’est pas une mince affaire de faire atterrir votre balle sur le green car chaque rebond mal venu la dirigera vers un bunker ou – moins drôle – vers un obstacle d’eau. Le Vignoly ne compte donc pas que des fans, mais c’est un parcours qui doit figurer sur votre liste et dont chaque trou restera gravé dans votre mémoire. Comme il n’y a pas de droit d’entrée au Crécy Golf Club, on n’y parle pas de 300 membres mais bien d’abonnés. C’est en effet un club qui fonctionne essentiellement avec les green fees d’un public très international. Certains y viennent expressément pour la signature d’Arnie. Le site propose du logement. Les chambres sont agréables et confortables et, depuis l’excellent restaurant, vous bénéficiez d’une belle vue sur le 9 trous ‘Le Montpichet’. n

Golfy Les parcours que vous nous avons présentés collaborent avec Golfy, un réseau de plus de 160 parcours en Europe. Les détenteurs des Golfy E-cards bénéficient de réductions intéressantes (également le week-end) dans ces clubs tout comme pour les facilités alentours. Vous avez le choix entre la très populaire carte INDIGO (49 euros, 25 % de réduction sur les green fees, 15 % sur l’hébergement dans les domaines Golfy et hôtels partenaires - 43.000 cartes en circulation) et la carte PLATINE (180 euros, respectivement 30 et 20 % de réduction, un green fee offert, points de fidélité et bien plus encore – 9.000 cartes en circulation). La nouveauté est le concept Golfystador qui incite les golfeurs à jouer autant que possible des parcours Golfy. A chaque niveau (20 parcours) correspond un nombre d’étoiles avec des cadeaux personnalisés. Toutes les infos sur le site. INFOS www.golf-forteresse.com www.vaugouard.com

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Belfius Belgian Masters

Planète golf

Beyne et Verhoeven Maîtres à Falnuée Jean-Christophe Beyne (Rigenée) et Elsie Verhoeven (Ravenstein) ont remporté début septembre le traditionnel Belgian Masters, épreuve mise sur pied par la famille Jottrand qui regroupait plus de 90 participants sur le parcours de Mazy-Spy. Par Hugues Feron

A

savoir les champions et les championnes 2017 des différents clubs belges... ainsi que les anciens vainqueurs du tournoi. A l’instar de mister Beyne, qui s’était imposé lors de l’édition inaugurale en 1993 !

Elsie avec Jean- Jacques Collard, past Captain de Falnuée et “inventeur’’ du Belgian Masters.

Celui-ci a donc retrouvé une seconde jeunesse pour s’imposer une 3e fois, 17 ans après son dernier titre de “champion des champions” datant de l’année 2000.

“Après avoir déménagé, je suis revenu à Rigenée depuis trois ans, club où j’étais coaché auparavant par Michel Vanmeerbeek puis Romain Devidal et où je me retrouve pleinement, notamment dans son esprit “Interclubs” nous précise Jean-Christophe Beyne. “Chaque mois, j’essaie par ailleurs de disputer au moins un tournoi de bon niveau, que ce soit en Belgique ou en France. Dernièrement, j’ai notamment terminé 2e du GP d’Arras. Une expérience golfique qui a donc payé lors de ce Belgian Masters via deux cartes probantes (72-75,

La revanche de Verhoeven En Ladies, la victoire est revenue à Elsie Verhoeven (71-73), jeune championne du Ravenstein âgée de 16 ans qui évolue depuis quatre ans à la Topsportschool d’Hasselt. Très régulière, compensant ses huit bogeys par autant de birdies (dont trois sur le back nine dans la partie de tête le dimanche), elle a pris la mesure de la championne sortante Céline Manche (70-78, +4). La joueuse de La Tournette est passée il est vrai à côté de son sujet en fin de partie, commettant trois bogeys suivis d’un triple au trou n°16. Tout profit pour Elsie Verhoeven, qui avait connu pareille mésaventure lors du dernier tour de l’Omnium de Belgique ainsi qu’au Prix du Roi en début de saison, et qui semble désormais avoir franchi un cap supplémentaire au niveau mental, en ayant pris une belle revanche... sur elle-même. A confirmer l’an prochain ! n

© Vincent Delft

“J’avais également gagné en 1994, avant d’être disqualifié car j’avais oublié d’échanger ma carte au départ avec Marc Mortier, les scores rendus au secrétariat étant donc erronés. Disons que j’ai remporté le Belgian Masters trois fois... et demi !” plaisantait le joueur de Rigenée, toujours très compétitif, son handicap oscillant entre 1 et 2 depuis quinze ans alors qu’il a déjà été champion du club de Falnuée - son club d’origine - à cinq reprises, de Rigenée à quatre reprises ainsi qu’une fois au Bercuit.

© Vincent Delft

“Depuis lors, j’y reviens quasiment chaque année, je crois que je n’ai raté qu’une seule édition. C’est l’un de mes objectifs de la saison. Au niveau amateur, c’est certainement le tournoi le mieux organisé en Belgique. Tant au niveau du terrain que des bénévoles (accueil, recording, live scoring, caddies, fore-caddies...), tout est parfaitement réglé” nous commentait le Brabançon, du haut de ses 44 ans bien frappés.

+3) et un birdie quasi donné au 18 pour terminer en beauté. Et ce face à des jeunes talentueux tels le champion d’Hulencourt Jean de Wouters (7574, +5), le champion sortant de l’Empereur Dewi Merckx (77-73, +6) ou encore Cyril Henault (7776), champion de Sept Fontaines alors qu’il est âgé d’à peine 16 ans. “A part une erreur de club au trou n°9 qui m’a coûté un double bogey suite à une balle dans les bosquets au fond du green, tout s’est bien déroulé, je suis resté très patient et très calme. Je tiens également à remercier mon ami Michel Thomé, membre de Falnuée qui m’a caddié les deux jours” conclut Jean-Christophe Beyne.

A

u niveau amateur, c’est certainement le tournoi le mieux organisé en Belgique. Tant au niveau du terrain que des bénévoles (accueil, recording, live scoring, caddies, fore-caddies,...), tout est parfaitement réglé.,, (Jean-Christophe Beyne) PLAY GOLF BELFIUS BELGIAN MASTERS 67



Event

Planète Golf

1ère édition du Play Golf Brussels Trophy au golf de 7 Fontaines

S

ous la houlette de Delen Private Banking, Play Golf organisait son premier “Play Golf Brussels Trophy ’’ sur le parcours du Golf de 7 Fontaines. On annonçait de la pluie… on a eu un beau soleil - d’automne certes -, mais soleil quand même !

Une centaine de par ticipants ont pris par t à cette édition, qui s’est clôturé par une remise des prix et une table digne des plus beaux tournois “clubs’’ de l’année. C’est donc avec une joie non dissimulée que les gagnants sont

repar tis avec les magnifiques sacs Delen, les bougies géantes Jody Lo ou encore les cadeaux Picla, Givenchy ou Kiwi. Une première édition réussie qui ne demande qu’à se réorganiser l’an prochain.  n

PLAY GOLF EVENT 69


Event

ACTIVE GOLF &PLAY GOLF

Travel

p a r t n e r s

trophy

by

Une finale digne de ce nom à La Bruyère

C

’est le samedi 30 septembre dernier que le Play Golf Partners Trophy a pris fin lors d’une finale en apothéose au golf de la Bruyère. Fidèle partenaire du magazine, Frédéric Theys, l’hôte des lieux, avait manucuré son parcours de près afin de combler les quelque 85 inscrits. Malgré une pluie abondante durant le milieu de la journée, et du coup un léger retard, personne ne s’était désinscrit. Et pour cause ! Une table des prix merveilleusement achalandée les attendait à

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leur retour avec, en prime des tirages au sort qui en ont tenu plus d’un en haleine. Un grand merci à Active Golf pour sa fidélité, ses cadeaux surprises (dont des places - chères - pour participer à une manche du Volvo World Challenge) et ses deux magnifiques séjours en tirage au sort, à Voo Sport World, qui avait gâté tous les joueurs en leur donnant 3 balles de golf et en dotant la finale des premiers prix toutes catégories confondues, à Kiwy et à Jody Lo qui avaient tenu à donner

With the help of :

un prix à chaque vainqueur et, pour finir, à BRM qui a procédé au tirage au sort parmi les 1.200  participants de l’édition 2017 afin de faire gagner une magnifique montre de sa gamme golf. Et, une fois encore, merci à tous nos clubs partenaires de nous suivre, année après année, dans cette formidable expérience qu’est l’organisation de ce tournoi de golf. A l’année prochaine !  n


Planète Golf

PLAY GOLF EVENT 71


Event

Golf IT United clôture sa saison au Royal Bercuit

M

erci à tous les golfeurs ayant participé à la compétition Golf IT United 2017, la plus challenging pour les amateurs, et qui s’est clôturée en beauté le 30 septembre dernier au Royal Bercuit.  n

RESULTS Men 1 • 1st : Patrick De Vylder • 2nd : Danny Foncke • 3rd : Gert Mentens Men 2 • 1st : Peter Schram • 2nd : Kurt Vanderheyden • 3rd : Bastiaan Wauters Men 3 • 1st : Jean Leys • 2nd : Rik Wymeersch • 3rd : Bart Van Dongen

Ladies 1 • 1st : Sabine Pevernagie • 2nd : Birgitte Van Dyck • 3rd : Manouche De Backer Ladies 2 • 1st : Eva Lainé • 2nd : Eline Vandenbussche • 3rd : Ingeborg Marx Lottery winners • Jo Wevers • Cliff Lodewijckx

10TH ANNIVERSARY L’an prochain, Golf IT United fêtera ses 10 ans d’existence et organisera 10 compétitions clubs et 10 compétitions open sur 10 parcours différents. La saison 2018 s’achèvera à l’occasion de notre 100e compétition, la finale to Silicon Valley 2018. Pour en être : www.golfitunited.com/register2018

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Planète Golf

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La parole à

Planète Golfgolf Planète

Adrien Dumont de Chassart “Je vise la Ryder Cup Junior en 2018”

Adrien Dumont de Chassart a confirmé cet été qu’il était bel et bien une graine de star et qu’il marche sur les traces de Thomas Pieters et Thomas Detry. A commencer par l’université d’Illinois, où il est attendu en août prochain. Entretien avec ce jeune Brabançon désormais âgé de 17 ans, la tête bien accrochée sur les épaules.

© Olivier Melebeck

Par Hugues Feron

Adrien, félicitations pour votre superbe saison. Six titres (dont trois au niveau international, comprenant les Internationaux du Ravenstein), vous pensiez gagner autant de fois ? Franchement, non. Avant chaque tournoi, j’espère évidemment gagner, mais je ne m’étais pas fixé un objectif en nombre de victoires. A ce niveau, cela dépend aussi des autres ! Je suis surtout content d’avoir été beaucoup plus régulier cette année en ayant progressé dans tous les secteurs de mon jeu. ...Et ce, tout en ayant aussi rentré quelques cartes phénoménales, notamment un 62 (-10), record du parcours à Hulencourt ! Oui, ce jour-là, lors du BIAC, j’ai rentré quelques putts sur un parcours qui était beaucoup plus facile que la semaine précédente lors de l’Euro amateur par équipes au Diamond Country Club en Autriche, où c’était très compliqué. Je voulais faire quelques gros scores sous le par cette année, j’en ai fait deux en Belgique (NDLR : -9 à Waregem). Au championnat du club à Waterloo, j’étais par contre à -8 avant de terminer à -6. Dommage. Comment expliquez-vous cette progression ? Uniquement l’entraînement ? Je m’entraîne en effet beaucoup, que ce soit à La Bruyère (NDLR : son ancien club) ou à Waterloo (son home-club). J’ai également réalisé un important changement technique au niveau de mon swing en juin dernier, en collaboration avec mon coach Jean-

Christian Lassagne et le Head-pro de l’AFG Henrik Lundqvist. Auparavant, je montais trop ‘intérieur” avant de rattraper le coup avec les mains au moment de l’impact. Ce changement, avec un swing plus académique, m’a permis d’être plus régulier cet été et de grimper dans le top 300 mondial amateur.

J

e n’ai encore rien signé officiellement aux Etats-Unis.,,

Que représente ce classement par rapport aux joueurs de votre âge ? Etes-vous dans le top mondial en moins de 18 ans ? Le WAGR (World amateur Golf ranking) n’est pas toujours facile à déchiffrer... Au Trophée Jacques Leglise, auquel j’ai participé début septembre en étant sélectionné dans l’équipe continentale européenne boys U18 contre la Grande-Bretagne et l’Irlande, j’ai remarqué que quatre joueurs de mon équipe étaient mieux classés... et les quatre autres moins bien. J’ai constaté aussi que nous avions tous quasiment le même niveau de jeu, cela est plus important qu’un classement ! Ce tournoi est surtout une bonne expérience pour le futur, avec les meilleurs joueurs du top européen que je commence à connaître.

Quels sont vos objectifs pour la saison prochaine ? Je vise la Ryder Cup Junior 2018, à Paris. (NDLR : les 24 et 25 septembre au Golf de... Disneyland). Je vais planifier ma saison en fonction de cet objectif, en essayant de disputer les tournois qui entrent en ligne de compte pour cette sélection (British Boys, Spanish amateur...). J’espère aussi être sélectionné pour les championnats du monde amateur. Le Belgian Open, en mai à Rinkven, serait aussi une belle expérience. Ce qui est sûr en tout cas, c’est que je jouerai moins que cette année, mais de manière plus ciblée. Afin d’éviter les blessures de fatigue ? Oui, notamment. Je viens juste de terminer ma croissance (NDLR : Adrien mesure désormais 1,88m), j’ai eu quelques problèmes de dos ces dernières années... qui se sont d’ailleurs réveillés lors des Internationaux du Ravenstein, où j’ai dû consulter mon ostéopathe durant le tournoi. Mais tout est désormais en ordre, le mal a disparu. Je dois prendre maintenant de la masse musculaire, je vais suivre un programme spécifique cet hiver. Mais sans forcer les choses. L’objectif finalement, c’est de suivre la voie de Thomas Pieters et Thomas Detry, à commencer par les études au Etats-Unis ? Concernant les Etats-Unis, je n’ai encore rien signé officiellement, mais j’ai un accord verbal avec l’université d’Illinois, que je devrais rejoindre en août 2018. Je dois encore passer mes examens d’admission... et compléter de nombreux papiers. Pour être pro, j’ai toujours dit que j’attendrai de voir si j’ai le niveau à la fin de mes études, on verra bien ! n

PLAY GOLF LA PAROLE À 75


Vu sur le net Rassemblé par Hugues Feron

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FLEGME AMÉRICAIN À BEACON ROCK Le golfeur doit rester dans sa bulle, quelles que soient les circonstances. Les membres du club de Beacon Rock, sis à North Bonneville (état de Washington) ont bien compris le message, certains d’entre eux continuant à jouer leur partie en ce début septembre alors qu’un incendie de forêt dévastait les alentours du parcours. Le flegme n’est plus typiquement britannique !

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LES BOYS U18 REMONTENT EN D1 Le Belgian Team U18 a terminé 3e du championnat d’Europe de Division 2, disputé fin septembre sur le parcours de Krakow Valley, en Pologne. Après avoir terminé 2e sur neuf équipes en qualifications, les Boys belges ont été battus sur le fil par le Pays de Galles, le match contre l’Islande étant ensuite annulé pour cause de pluies diluviennes. Cette annulation entérinait la remontée en D1 de la Belgique, mieux classée que l’Islande lors des qualifications. Et ce via la dernière place qualificative pour l’Euro 2018, l’an prochain en République tchèque. Cela valait bien un petit selfie du capitaine Thierry Noteboom, entouré par le coach Aubin Van Waetermeulen et le team composé d’Adrien Dumont de Chassart, Lucas Becht, James Meyer de Beco, Jean de Wouters, Pierre De Caevel et Matthis Besard. www.afgolf.be

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TURNBERRY : TRUMP, CE BOULET Le R&A ne confiera pas l’organisation de The Open à Turnberry tant que son propriétaire Donald Trump sera président des Etats-Unis. Les éditions 2018 (Carnoustie), 2019 (Royal Portrush), 2020 (Royal St.George’s) et 2021 (St Andrews, 150e édition du tournoi) ont en effet déjà été confirmées. Et en 2022, Trump ne sera normalement plus président des Etats-Unis ! Turnberry, qui reste dans la “tournante” des clubs hôtes, devra patienter un peu !

76 PLAY GOLF  NOVEMBRE 2017

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TIGER WOODS SORT DE L’OMBRE Tiger Woods est revenu sur la scène lors de la Presidents Cup, où il était l’un des cinq vice-capitaines de Jim Furyk au sein du team USA. En prélude, il a apporté également de nombreuses précisions sur son blog à propos de ses derniers mois d’activité. On y a appris notamment que Justin Thomas et Rickie Fowler lui ont déjà rendu visite, réalisant des concours de putting et de chipping avec Tiger, qui effectue des coups jusque 60 yards. L’ex-n°1 mondial est toujours persuadé de son retour au top. A lire via http://news.tigerwoods.com


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L’APPLICATION POUR SMARTPHONE AU TOP L’Application pour Smartphone de la VVG, qui existe depuis deux ans, a déjà été ouverte plus d’un million de fois depuis le début de cette saison. Il est vrai qu’elle est particulièrement pratique, tant pour vous inscrire facilement aux compétitions (en particulier de votre club), réserver votre heure de départ, consulter votre handicap et son historique, ainsi que vos résultats... et ceux de vos amis. A noter que l’Asssociation Francophone de Golf dispose également de la même application depuis le début de la saison. A télécharger gratuitement sur l’App Store ou Google Play. www.golfvlaanderen.be

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PIETERS MET AUSSI SES CLUBS KNOCKOUT Thomas Pieters est au centre du petit film de promotion du Belgian Knockout, réalisée en collaboration avec son frère Pieter-Jan. Soit quelques images qui cadrent parfaitement avec l’esprit du n°1 belge, prêt à frapper un grand coup après de longues séances d’entraînement physique et technique, tout en étant toujours très focus, le visage fermé. En recherchant cette bande-annonce sur Youtube, on retombe aussi immanquablement sur les analyses de swing de Pieters made in UK ou USA, mais aussi sur les vidéos de ses moments d’énervement, driver ou fer en main. Il n’y a pas que le Belgian Open qui est Knockout...

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MCILROY ADROIT EN JONGLAGE... DE FOOT Interpellé par Cristiano Ronaldo sur Instagram, Rory McIlroy s’est prêté au jeu du “CR7 Challenge”, une série de jonglages avec un ballon de foot face caméra, que l’on poste ensuite sur les réseaux sociaux. Le Nord-Irlandais a accepté de relever le défi et a prouvé toute sa dextérité balle au pied, avant de nominer à son tour Justin Thomas, Tiger Woods, Sergio Garcia, Luke Donald, Rafael Nadal, Brooks Koepka et Tom Brady. Petit jeu entre stars...

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… ET ARC-EN-CIEL SUR CARNOUSTIE Le club écossais de Carnoustie attend en tout cas la prochaine édition avec impatience. Le club y connaît souvent les quatre saisons en un seul jour, à l’image de ce cliché pris fin septembre.

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JASON DAY COMME MCILROY ET PHIL MICKELSON Jason Day, proche de sortir du Top 10 alors qu’il était encore n°1 en début de saison, a changé de caddie lors des playoffs de la FedEx Cup. Exit Colin Swatton (photo), qui ne portera plus son sac tout en restant son entraîneur, qui le suit depuis qu’il a douze ans. C’est son ami Luke Reardon qui l’a caddié dans un premier temps, avant qu’un autre ami, David Lutterus (photo en médaillon), ne prenne le relais pour la fin de l’année 2017. L’Australien ne fait que suivre la voie tracée cette saison par de nombreux joueurs du top, qui se sont séparés de leur caddie “historique”. A l’instar de Phil Mickelson, qui a viré Jim Mackay (qui portait son sac depuis 25 ans) et joue désormais ses parties en compagnie de son frère Tim, tandis que Rory McIlroy est désormais caddié par son pote Harry Diamond depuis trois mois, ayant mis fin à sa collaboration avec JP Fitzgerald.

JUSTIN THOMAS, C’EST PAS MAL DU TOUT... Le PGA Tour a publié fin septembre sur sa page facebook un “medley” des photos de Justin Thomas avec ses six trophées glanés cette saison et ces mots : “Not bad, Justin. Not bad at all”. Même sourire, même casquette et même... pantalon (à l’exception de son succès au PGA Championship), deux titres à Hawaï facilement identifiables, tandis que la Coupe de la FedEx Cup passe quasiment inaperçue. Pas mal du tout, en effet !

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Belgattitude

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News

Rassemblé par Hugues Feron & Rudy Bauwens

> Olivier et Zandona champions des champions Juniors Gaspard Oliviers (Ravenstein) et Marine Zandona (Rigenée) ont été sacrés champions des champions Juniors des clubs belges en rendant respectivement des cartes de 71 (-1) et 79 (+7) au Junior Masters, disputé le 23 septembre dernier au Royal Bercuit. Sept Fontaines, représenté par Cyril Henault et Chiara Vikkula, s’est imposé au niveau des clubs.

La Hulencourt Golf Academy inaugurée Les travaux sont désormais terminés à la Hulencourt Golf Academy, Jérôme Theunis et toute son équipe (Naïma Ghilain, Dewi Merckx et le préparateur physique Emmanuel Spies) disposant d’installations exceptionnelles au niveau belge. Dont un centre indoor, un fitness ainsi que de nombreux services liés à l’apprentissage du golf. L’objectif est clair: mettre sur pied l’environnement nécessaire à l’éclosion de champions en puissance, tout en améliorant le niveau sportif des membres du club cher à Patrick Solvay.

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Laurent Richard Head-pro de l’AFG Laurent Richard, Head pro du Sart-Tilman, a été nommé Head coach de l’Association Francophone de Golf (AFG), où il remplace Manu Janssens. Il collaborera avec le Suédois Henrik Lundqvist, Head Coach déjà en fonction, pour le développement et la mise en œuvre opérationnelle du programme Jeunes AFG. En parallèle à sa carrière de joueur professionnel, Laurent Richard (42 ans) a obtenu son diplôme PGA et enseigne depuis une vingtaine d’années. L’un de ses premiers objectifs sera d’améliorer la collaboration entre les différents acteurs travaillant avec les jeunes sportifs. A noter que le Liégeois reste toujours très compétitif, ayant notamment remporté cet été le championnat de la PGA of Belgium, tout en étant 1er du ranking avant les dernières compétitions d’octobre.

Toujours un 9 trous à Boitsfort Du côté du Brussels Droh!me Golf Club, le projet Droh !me Melting Park a franchi une étape importante, les demandes de permis amendées suite à l’étude d’incidence (environnement, urbanisme et patrimoine) ayant été déposées auprès de la Région bruxelloise. Ces permis devraient être délivrés d’ici la fin de l’année en fonction des résultats du comité de concertation du 13 octobre à la commune d’Uccle, la phase de réhabilitation du site démarrant en 2018. Le club et le parcours de golf sont repris intégralement dans le projet. Le parcours 9 trous sera cependant quelque peu modifié, avec la création de deux nouveaux greens (pour novembre 2018), la rénovation des bunkers et de deux obstacles d’eau, ainsi que des bâtiments (Académie...). Plus d’infos via www.drohme.be

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85.000 euros récoltés par Golf48 ! La 5e édition de Golf48, participant à l’opération CAP48, a battu tous les records, avec 85.000 euros récoltés par Cécile Gonfroid et toute son équipe de la RTBF lors d’un tournoi de golf solidaire disputé fin août sur le parcours d’Anderlecht. Les fonds obtenus seront reversés à des associations venant en aide aux personnes handicapées. A noter la présence notamment de Florian Scopelitis, ancien hockeyeur devenu handigolfeur, qui est venu témoigner de son parcours et initier de nombreux participants à la discipline du handigolf.

Kids au top niveau à Rinkven Le club de Rinkven a accueilli mi-septembre la grande finale du KidsTour. Nous épinglerons la victoire du Gantois Arnaud Antoin (Puyenbroeck) en préminimes (12 ans). Nouveau pensionnaire de la Topsportschool de la VVG, il s’est imposé à trois coups au-dessus du par sur le North Course de Rinkven (départ bleu), avec deux coups d’avance sur le prodige ukrainien de Rinkven Lev Grinberg (9 ans !), et trois sur Romain Theys (La Bruyère). En préminimes girls, Alix Dellicour (La Bruyère, +8) a surpris la championne de Belgique Savannah De Bock (Waterloo, +11).A noter que Rinkven (photo) a trusté les podiums avec, outre Lev Grinberg, Jules Boschmans vainqueur en cat.1 boys, Lauren Londers 2e en cat.1 girls et Fleur Heijens 2e en cat.2 girls. Proficiat !

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Euro des médias au Hainaut : top 5 du BPGC Le Belgian Press Golf Club (BPGC) a organisé de main de maître le championnat d’Europe des médias, début octobre au Royal Hainaut. Plus de cent joueurs issus de dix nations différentes y ont participé, la Belgique terminant 5e de ce tournoi remporté par l’Allemagne. A noter la belle 3e place au niveau individuel de Philippe Antoine (RTBF).

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Rassemblé par Hugues Feron

What's new...

Cleveland à l’heure des putters...

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… Huntington Beach, la classe à prix premium

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Vu le succès cette saison de ses putters Huntington Beach, Cleveland a étendu la gamme de ce produit en septembre dernier. Cette simple lame dispose d’une face striée un maximum, donnant une sensation douce au toucher. A noter que ce putter coûte à peine 90 euros, soit deux ou trois fois moins cher que la plupart de ses concurrents. A ce prix-là, c’est donné, comme le seront la plupart de vos (longs) putts...

Cleveland a sorti en septembre dernier toute une série de putters, dont le TFI 2135 Satin, une pure merveille du genre. Doté d’un design très sobre et d’une face argentée (et non brune comme habituellement dans cette gamme), ce putter met l’accent sur le système d’alignement afin de trouver le strike idéal, parfaitement centré, tout en améliorant le “focus du joueur”. Le système anti-vibration procure également une douce sensation au toucher de balle. Un régal. www.srixon-share.com

Chayanne en couleurs sur les greens

Ecco, c’est cool

Nouvelle série de fers chez Taylormade, s’adressant en particulier aux handicaps moyens et élevés ayant une vitesse de swing plus faible : le M CGB. Ceux-ci sont les plus longs jamais conçus par la marque, avec une épaisseur de face de club inférieure à 2  mm et un centre de gravité très bas et un coefficient de restitution (C.O.R.) optimisé sur tous les fers. Cette combinaison permet un gain appréciable en vitesse de balle, et donc en distance, tout en permettant d’élever plus facilement la balle (et le prix de la série).

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Chayanne Trading, actif dans le secteur textile depuis 1991, a créé en 2012 “MW by Chayanne”, sa propre ligne de vêtements de golf féminins, avec notamment Chloé Leurquin, pro sur le circuit européen, comme ambassadrice de charme. Confectionnés en Europe et notamment en Belgique, MW by Chayanne allie fonctionnalité sportive et tendances actuelles, tout en étant soumis à des normes de qualité strictes. Plus d’infos via www.mw-chayanne.com

Taylormade M CGB...

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Shopping

Ecco a sorti sa nouvelle collection COOL, qui s’adresse tant aux hommes, aux femmes qu’aux enfants, golfeurs ou amateurs de sport en plein air. Cette chaussure bénéficie de la technologie GORE, qui permet de combiner le plaisir de la marche en tout confort et avec le soutien nécessaire... tout en permettant au pied de respirer à 360° et de conserver une imperméabilité totale, via la membrane GORE-TEX®. Idéal notamment pour ceux qui ont tendance à transpirer beaucoup. Disponible en de nombreux coloris. www.golfbutler.be & www.ecco.com 80 PLAY GOLF NOVEMBRE 2017


...sur les greens ?

Planète Golf

Titleist lance une nouvelle série : les P790

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De nombreux joueurs du top 100 mondial utilisent déjà les nouveaux fers 718, notamment Justin Thomas (vainqueur du PGA Championship avec les nouveaux MB), tandis que Jordan Spieth a joué son fameux “recovery shot” au trou n°13 du Royal Birkdale lors du British Open avec un fer 3 T-MB. Rafa Cabrera Bello (MB), Charley Hoffmann (AP2), Russell Henley (T-MB), Ian Poulter (AP2), Steve Stricker (CB), Webb Simpson (MB) ont déjà fait leur choix, tandis que le Coréen Byeong Hun An (AP3, AP2, MB), Jimmy Walker (AP3, MB), Bill Haas (AP3, AP2) optent pour l’instant pour le fer 3 AP3 pour les tee-shots à contrôler impérativement à une certaine distance (environ 240m), de préférence sur le fairway !

Deux hybrides 818

Cobra fait siffler les F-max

Spécialisé en fer, Titleist a cependant sorti également deux hybrides 818 (H1 et H2), dotés de la même technologie que le driver (Active recoil Channel 2.0). Ceux-ci ne sont pas conçus comme des “rescue clubs”, utilisés pour sortir d’une situation difficile (rough...), mais comme un “scoring club”, à savoir un club permettant d’ajuster le green sur une plus longue distance par rapport aux fers. Et ce que ce soit à partir du tee de départ, sur le fairway, le semi-rough, voire même le rough. A l’instar de Jordan Spieth, qui ajoute régulièrement le 818 H2 dans son sac lors des tournois où les greens sont très fermes et où il doit jouer de très longs par 3 ou par 4.

Cobra a sorti début septembre les F-max, les fers les plus légers et les plus faciles à jouer jamais conçus par la marque. Ceux-ci sont proposés en version standard avec des shafts à longueurs variables, ou dans la version avec la technologie ONE length utilisée, comme son nom l’indique, avec des shafts de longueur unique. Associés à une tête allégée, ces shafts favorisent une meilleure vitesse de club et une plus grande distance pour les joueurs ayant une vitesse de swing modérée. A tester et bien fitter cet hiver !

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Les 718 déjà utilisés par les joueurs du top

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La nouvelle série P790 s’adresse de son côté aux joueurs ayant une vitesse de swing élevée. Construits en fer forgé, ces clubs, testés par Dustin Johnson, sont dotés de la technologie révolutionnaire SpeedFoam, offrant une belle sensation de toucher de balle tout en augmentant le coefficient de restitution de la vitesse à l’impact. A noter que le design est particulièrement épuré et classique, à l’image de la marque qui veut frapper un grand coup tout en s’inscrivant dans la durée.

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Quelques chiffres

Planète golf

Des chiffres et des lettres...

21

11

Fin avril, les médias ont annoncé le mariage de Rory McIlroy avec Erica Stoll en date du samedi 22 avril. Une erreur ? Sur leur contrat de mariage figure la date du vendredi 21 avril…

Le nouveau jouet dans le sac de golf de Michelle Wie est un… bois 11. “Aussi facile qu’un fer 5  classique’’ selon Michelle, récemment opérée en urgence d’une appendicite.

29.000 C’est le nombre de professionnels PGA dans le monde.

A 21  ans, Ariya Jutanugarn est la première Thaïlandaise numéro 1 aux Rolex Women’s World Golf Rankings. “C’est une satisfaction pour moi de prouver ainsi que les athlètes thaïlandais peuvent figurer dans le top mondial’’ a-t-elle déclaré.

1

96

John Anselmo est décédé à New York à l’âge de 96 ans. Il fut l’un des premiers professeurs de golf de Tiger Woods, alors âgé de 10 ans. Ils ont travaillé ensemble pendant sept ans, avant qu’Anselmo, souffrant d’un cancer du côlon, ne cède sa place à Butch Harmon.

40

Il y a 40 ans, Al Geiberger entrait dans l’histoire en réalisant le premier tour sous les 60 coups. Une carte de 59 lors du Memphis Classic (1 eagle, 10 birdies) qui, tout comme sa balle, allaient ensuite intégrer le World Golf Hall of Fame où… on les a égarées !

44

Le Great Northern à Kerteminde est officiellement ouvert. C’est le premier parcours dessiné par Jack Nicklaus Design au Danemark. JND a signé plus de 410  parcours dans 44  pays et 39  états américains.

14

En remportant le Ladies European Thailand Championship au Phoenix Club de Pattaya, Atthaya Thitikul (14 ans, 4 mois et 19 jours) est devenue la plus jeune lauréate sur le Ladies European Tour. La joueuse thaïlandaise améliore ainsi le record de Lydia Ko (15 ans, 9 mois et 17 jours).

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