Le Quotidien du 16.07.2023

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MÉDIA MEDIA

CHF 50'000.- et plus and more The Edwin Caplin Foundation and Mr Chretien Risley, Trustee Fondation Ystale Françoise Demole Bruce et Suzie Kovner Schloss Elmau Eduard Wulfson Anonyme CHF 100’000.- et plus and more Jacques de Saussure 1 Ferring Otar Margania 1 François et Caroline Reyl 1 Julien et Chrystèle Schoenlaub 1 SES-imagotag / Thierry Gadou 1 Walter B. Kielholz Foundation 1 Donateur anonyme conseillé par Carigest SA Anonyme 1 Anonyme

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FONDATION COROMANDEL

MÉDIA MEDIA

CO-SPONSOR CO-SPONSOR

Yo-Yo Ma, Emanuel Ax & Leonidas Kavakos © Nigel Parry

20°C / 68°F

23°C / 73,4°F 24°C / 75,2°F

SUIVI D'UNE SÉANCE DE DÉDICACE DE SON PROCHAIN CD CONSACRÉ À RACHMANINOFF EN EXCLUSIVITÉ

CHF 20'000.- et plus and more Charles et Marie-Claude Firmenich Fresh Leaf Charitable Foundation International Music and Art Foundation David et Nadia Sela Anonyme (2) MÉCÈNES PATRONS

COLLABORATEURS CONTRIBUTORS PARTENAIRES PARTNERS Le Canton du Valais encourage la culture Der Kanton Wallis fördert Kultur

SOUTIENS PUBLICS PUBLIC FUNDERS DÉCOUVERTE DISCOVERY ASSOCIÉ ASSOCIATE COMMUNITY PARTNER

Yuja Wang © Nicolas Brodard

(suite en page interne)

Trio symphonique

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En 1806, alors qu’il séjourne chez le généreux prince Lichnowsky qui le mécène, Beethoven reçoit une requête symphonique par l’un des voisins, le comte Oppersdorff. Naît ainsi la Quatrième, qui même sans l’ampleur de son « Eroica » ou de la suivante – les « pom pom pom pom » du Destin –, n’est en rien dénuée d’effervescence. Les quelques semaines d’écriture à l’automne 1806 font écho à celles, encore plus resserrées en 1811, de son septième et ultime Trio pour piano et cordes, lié à une autre histoire de bienfaiteur artistique. L’adolescent Rodolphe d’Autriche, fils de l'empereur François-Joseph Ier et de Sissi, préfère Beethoven au professeur attitré de la couronne austro-hongroise.

AVEC LES ARTISTES DU VERBIER FESTIVAL

Kavakos / Ma / Ax

CHF 200’000.- et plus and more The Wyss Foundation 1 Yves Paternot Legacy Fund Anonyme

AUJOURD'HUI EN COMPAGNIE DE : YUJA WANG Enregistrement en public à 14:00 à l'Experimental Chalet, avec Pauline Lambert

GRANDS MÉCÈNES MAJOR DONORS

PRINCIPAL PRINCIPAL

16.07.23 1

HECTOR BERLIOZ (1803 – 1869) « L’Île inconnue » extrait de Les Nuits d’été

16.07

Rêve. Nuit d’ailleurs FERNAND DE LA TOMBELLE (1854 –1928) Orientale

UNLTD 09:00 – 09:45 | KIDS Le petit labo musical Académie de Musique des Combins 09:00 – 10:00 | EXHALE

JULES MASSENET (1842 –1912) Nuit d’Espagne CAMILLE SAINT-SAËNS (1835 – 1921) Désir de l’Orient

Yoga & Music Ancienne école de Médières

Cauchemar. Nuit d’angoisse

ACADEMY 09:15 – 13:00 | masterclass

GABRIEL FAURÉ (1845-1924) Premier mouvement du Quintette pour piano et cordes N° 1 en ré mineur op. 89

K. Hellwig | Hameau | piano 09:30 – 12:30 | masterclasses A. Tamestit | Creative Space Atelier | alto F. Helmerson | Téléverbier | violoncelle 10:00 – 10:45 | KIDS Le petit labo musical Académie de Musique des Combins 10:00 – 12:30 | masterclass

ERNEST CHAUSSON (1855-1899) Chanson perpétuelle GUY ROPARTZ (1864 –1955) « Ceux qui, parmi les morts d’amour » de Quatre Poèmes d’après l’«Intermezzo » de Heinrich Heine L’Aube. Nuit de fête

A. Grosz | Chalet Orny | musique de chambre 10:30 – 11:30 | EXHALE Yoga & Music | Ancienne école de Médières 10:30 – 12:30 | BUSKERS Musique dans les rues | Les rues de Verbier MAINSTAGE 11:00 - 12:15 | Église | concert lyrique Véronique Gens soprano I Giardini Shuichi Okada violon Hélène Maréchaux violon Léa Hennino alto Pauline Buet violoncelle David Violi piano

PRINCIPAUX MÉCÈNES PRINCIPAL PATRONS

14:00 – 15:30 | IDEALAB Talk : Innovations in Concert Curation Shed. HOTEL Charlotte Gardner Pedja Mužijević Mari Samulsen Wooden Elephant

- Allegro moderato - Scherzo, Allegro - Andante cantabile, ma pero con moto - Allegro moderato 1

Concert diffusé par

19:30 – 20:45 | Église | musique de chambre

17:30 – 18:10 | MAINSTAGE PRE-CONCERT Conférence avec Michèle Larivière fr | Café Schubert Talk with Charlotte Gardner en | Café Chopin 18:30 – 20:15 | Combins | musique de chambre

LOUIS GUGLIELMI (1916 – 1991) La Vie en rose

LUDWIG VAN BEETHOVEN (1770-1827) Symphonie N° 4 en si bémol majeur op. 60, arrangement pour trio par Shai Wosner - Adagio - Adagio - Menuetto, Allegro vivace - Allegro ma non troppo Entracte

11:00 – 11:45 | KIDS Le petit labo musical Académie de Musique des Combins

GUILLAUME LEKEU (1870 –1894) Nocturne de Trois Poèmes

Avec le généreux soutien de

14:00 – 15:00 | Abbaye de Saint-Maurice | concert Kandinsky Quartet Hannah Kandinsky violon Evgenii Artemenkov violon Ignazio Alayza alto Antonio Gervilla Díaz violoncelle 14:00 – 18:00 | masterclass K. Hellwig | Chalet Orny | musique de chambre

Kristóf Baráti violon Julien Quentin clavecin Musiciens du VERBIER FESTIVAL CHAMBER ORCHESTRA

14:30 – 17:30 | masterclasses I Giardini | Téléverbier | musique de chambre J. Garnon | Hameau | opéra 15:30 – 16:30 | KIDS Sabine et Simon racontent Gershwin | Cinéma 16:00 – 18:00 | BUSKERS Musique dans les rues | Les rues de Verbier

CHARLES-MARIE WIDOR (1844 –1937) Troisième mouvement du Quintette pour piano et cordes N° 1 en ré mineur op. 7

Leonidas Kavakos violon Yo-Yo Ma violoncelle Emanuel Ax piano

REYNALDO HAHN (1874 – 1947) La dernière valse Programme en collaboration avec le Palazzetto Bru Zane Concert sans entracte Concert diffusé par

« NUITS »

MÈCENES PATRONS

30 e ÉDITION 30TH EDITION

Crépuscule. Nuit d’amour

SPONSORS

Charles Sigel présentateur JOHANN SEBASTIAN BACH (1685-1750) Sonate pour violon et clavecin en la majeur BWV 1015 - Andante - Allegro - Andante un poco - Presto ANTONIO VIVALDI (1678-1741) Les Quatre Saisons (Les Quatre Saisons seront jouées sur 4 Stradivarii différents. Présentations de Charles Sigel) - 1. La Primavera (Le printemps) - 2. L’Estate (L’été) - 3. L’Autunno (L’automne) - 4. L’Inverno (L’hiver) Les 4 Stradivarii sont gracieusement mis à disposition par Christopher Reuning et Eduard Wulfson Concert sans entracte 22:00 – 23:30 | CONCERT CLUB Sheku Kanneh-Mason + Harry Baker | Taratata 23:00 – 00:00 | Église | windows on the orchestra

LUDWIG VAN BEETHOVEN (1770-1827) Trio pour piano et cordes N° 7 en si bémol majeur op. 97 « Archiduc »

Musiciens du VERBIER FESTIVAL ORCHESTRA et VERBIER FESTIVAL CHAMBER ORCHESTRA


Highlight

Leonidas Kavakos, Yo-Yo Ma & Emanuel Ax

Kristóf Baráti

Le fameux « Archiduc » présent dans la dédicace de l’œuvre sera donc l’unique étudiant en composition du préromantique de Bonn, et l’un de ses sponsors les plus haut gradés.

Kristóf Baráti, lors d'un concert exceptionnel autour du maître de la lutherie italienne, Antonio Stradivari, jouera sur quatre violons de renom, un programme réunissant deux grands noms de la musique du 18e siècle. S’ouvrant sur une Sonate pour violon et clavecin de Johann Sebastian Bach, le concert se terminera sur les incontournables Quatre Saisons d'Antonio Vivaldi. Ces instruments prestigieux, pour la première fois réunis lors de ce concert sans précédent : le Rosenheim 1686, le Lady Harmsworth 1703, l'Ex-Rothschild 1713 le Comte Sauzay 1721 prêtés par la société Edwulstrad RMIC Genève et ses directeurs Eduard Wulfson & Stéphanie Wulfson en collaboration avec la société Reuning & Son Violins Boston et son président, Christopher Reuning. Cet événement est rendu possible grâce à leur aimable collaboration ainsi que celle de Michaël Guttman.

Trio symphonique

La première venue de Yo-Yo Ma à Verbier, aux côté de Leonidas Kavakos et d’Emanuel Ax, met ainsi ces pièces enjouées en miroir : d’un côté, une réduction de symphonie pour violon, violoncelle et piano; de l’autre, un joyau chambriste aux ambitions bien plus larges qu’à trois. Dans la symphonie, la nappe changeante de l’introduction introduit un premier mouvement enlaçant un thème câliné et un motif climatique. L’Adagio, irrigué d’espièglerie, soutient des ponctuations de projecteurs en pleins feux : l’harmonie avance par contrastes, entre rythmes pointés et legato embaumant, pour un stop and go enivrant où le temps prend aussi bien la forme de l’urgence que de l’accalmie. Le Scherzo dévoile une gradation de textures, ponctuée d’une partie intermédiaire chantante et glousseuse. L’ultime mouvement illustre une machinerie aux géniaux rouages de doubles croches motrices. L’inspiration populaire porte fièrement ses couleurs dans le finale du Trio, dont le développement organique en transparence harmonique fait indirectement suite à un vertigineux Menuettocarrousel qui troque la galanterie pour l’orgue de barbarie activé par une main énergique. Les variations de l’Adagio atteignent un niveau atmosphérique, mais la tendresse de haut rang se reconnaît dès le premier mouvement, triomphe de mélodies aux appoggiatures élégantes et de motifs

croisés de notes conjointes. L’ « Archiduc » convoque la tessiture basse du violon, le registre plutôt haut du violoncelle et la tendresse du piano. Beethoven rend d’ailleurs définitivement son tablier d’interprète à l’issue de la création, la surdité l’empêchant de réunir les bon touchers pour faire se rencontrer l’élégant et le charnel qu’il a gravés sur le papier.

& Antonio Stradivari

Kristóf Baráti © Marco Borggreve

Yo-Yo Ma, Emanuel Ax & Leonidas Kavakos © Nigel Parry

18:30 – 20:15 | Combins | musique de chambre

19:30 – 20:45 | Église | musique de chambre

Leonidas Kavakos violon Yo-Yo Ma violoncelle Emanuel Ax piano

Kristóf Baráti violon Julien Quentin clavecin

BEETHOVEN (1770-1827)

Musiciens du VERBIER FESTIVAL CHAMBER ORCHESTRA Charles Sigel présentateur

Véronique Gens

« Chaque fois que je donne un récital, j’essaie de raconter une histoire »

Véronique Gens © Franck Juery

En récital ce matin à l’église dans un répertoire de mélodies sur le thème de la nuit avec l’ensemble I Giardini, Véronique Gens revient aussi au Verbier Festival pour des master-classes. Rencontre avec l’une des sopranos françaises les plus demandées sur la scène internationale, à l’opéra comme en récital. C’est votre deuxième venue à Verbier pour y enseigner la mélodie française, comment abordez-vous ce répertoire si spécifique avec les jeunes de l’Academy ? C’est un honneur pour moi que l’on me demande de venir leur faire travailler la mélodie française. Souvent, dans les master-classes que je donne, je m’adresse à des chanteurs qui connaissent déjà ce répertoire. Ici, j’ai face à moi des personnalités du monde entier qui n’en ont souvent aucune idée. Qui sont très curieux, mais ne savent pas dans quelle direction aller. Travailler avec eux est très gratifiant. La mélodie française a l’image d’un répertoire intellectuel, aux textes difficiles, aux harmonies complexes. En réalité, c’est une musique moins compliquée que celle de Richard Strauss. C’est un univers d’une incroyable richesse, avec un large

Comment ? D’abord par une diction intelligible. Interpréter la mélodie, c’est être honnête et clair avec le texte. Ne pas enjoliver le chant, ne pas le sophistiquer. Et puis, chaque fois que je donner un récital de mélodies, j’essaie de raconter une histoire, d’emmener les gens dans cet univers subtil, au climat très particulier. Y règne notamment une mélancolie typiquement française, une douceur qui gomme l’horreur. Les sentiments extrêmes sont là, mais contenus dans une distance qui rend les choses moins violentes. Aux antipodes des lieder de Hugo Wolf ou de Richard Strauss, où les sentiments sont extrêmes. Dans le travail, d’abord, je félicite les jeunes de l’Academy de s‘intéresser à ce répertoire plus difficile que l’opéra. Il exige une autre utilisation de la voix, avec moins de volume, plus de nuances, un contrôle constant du vibrato et de la voix. Il est impossible de lâcher le vibrato, la voix, de jouer sur le souffle comme on peut le faire dans les grands airs d’opéra. Dans la mélodie, le chanteur doit contrôler tout son instrument au service du texte. Je travaille à leur faire trouver ce que je cherche moi-même dans la mélodie : une sincérité avec le texte débarrassée des vieilles habitudes des années 50 et 60.

« Bois frissonnants, ciel étoilé, mon bien-aimé s’en est allé… ». Vous proposez un récital à partir de la Chanson perpétuelle de Chausson. Je chantais depuis longtemps cette mélodie pour voix et quatuor à cordes quand j’ai voulu l’associer à d’autres mélodies sur la nuit, thème romantique par excellence. La nuit peut-être de folie, d’angoisse, d’ivresse, de plaisir. Il se passe tant de choses la nuit ! Comme les mélodies écrites pour le même effectif sont rares, Alexandre Dratwicki, directeur artistique de la fondation Bru Zane, a eu l’idée de faire des transcriptions, ce qui se faisait beaucoup à l’époque dans les salons. Le quatuor I Giardini est un jeune ensemble qui écouter, de cherche, s’appuyer sur le texte d’une façon remarquable. Je me suis immédiatement entendue avec eux. Nous avons souvent donné ce programme qui plaît beaucoup au public, et nous en avons fait un disque chez Alpha. C’est avec bonheur que nous le reprenons. Chaque fois nous nous y sentons plus confortables, plus libres. Nous respirons ensemble.

Le violoncelliste Sheku Kanneh-Mason et le pianistecompositeur de jazz Harry Baker explorent les mélodies folkloriques, des standards de jazz, ainsi que Bach et Mahler pour ce concert inattendu de la part de ces musiciens, mais juste parfait pour le Concert Club. Un coup de frais sur le classique, de Bach à Herbie Hancock.

Labo créatif qui met la musique en effervescence et pique la curiosité de toutes les générations.

panel d’atmosphères et des compositeurs aussi variés que Fauré, Ravel, Reynaldo Hahn, Chausson, et tant d’autres. Il y a des pages plus subtiles, d’autres plus simples. Il n’y a pas un type de mélodie, ni une façon de la chanter. Et puis la mélodie française convoque tant de poètes extraordinaires. De grands musiciens ont mis en musique des textes sublimes de Gautier, Cros, Mallarmé, Apollinaire, etc., et le résultat est encore plus sublime. Notre rôle est de le rendre abordable.

SHEKU

KANNEH-MASON + HARRY

BAKER

TARATATA VERBIE R

DI 17.07.2023

PORTES 21:30 CONCERT 22:00 unltd.verbierfestival.com

Propos recueillis par Laetitia Brancovan

Ilva Eigus gagnante du Prix Rotary Décerné par le Rotary Club Verbier-St-Bernard

Hier soir, le prix Rotary Club a été décerné à Ilva Eigus, jeune violoniste basée à Zurich, élèves juniors de l'Academy (15 ans) « Nous sommes reconnaissants au Rotary Club Verbier-St-Bernard d'offrir un prix à une jeune artiste suisse de la Verbier Festival Academy. » Stephen McHolm, Directeur, Academy & UNLTD

de gauche à droite: Jérémy Mock, Président du Rotary Club, Guy Morand, ex président du Rotary Club Ilva Eigus, Laureate du Prix Rotary Club Stephen McHolm © Silvia Laurent


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