LES CLOCHERS RACONTENT NOTRE HISTOIRE L’affiche de Mitterrand, pour la présidentielle de 1981, le représente sur fond du village de Sermages, dans la Nièvre, et de son église romane. Depuis aussi longtemps qu’on s’en souvienne, les clochers des églises rythment nos paysages. Qu’on soit athée ou croyant n’y change rien. Édifiés en grand nombre dans les Hauts-de-France, ces édifices religieux – églises ou abbayes – témoignent d’une richesse passée. Souvent endommagés, et même détruits, au rythme des invasions, ils ont souvent été restaurés, voire reconstruits. De fait, ils racontent notre histoire. Voilà pourquoi nous y sommes attachés. Si l’église de Mitterrand était romane, le patrimoine religieux des Hauts-de-France est essentiellement gothique. Avec quelques-unes des plus anciennes et plus belles cathédrales du pays. Gothique et catholique puisqu’il n’existe pas de temples, de synagogues ou de mosquées de même valeur patrimoniale dans la région. Nous avons choisi de vous en présenter cinquanteneuf. À partir de deux critères : l’intérêt patrimonial de l’édifice et son ouverture au public. C’est pourquoi, par exemple, une abbaye comme celle du Mont des Cats en Flandre n’y figure pas. Allons plus loin encore. Voici, dans cet ouvrage, nos dix « coups de cœur : : la cathédrale d’Amiens, la cathédrale de Beauvais, la cathédrale de Soissons, la cathédrale de Laon, l’abbaye de Saint-Riquier, l’abbaye de Valloires, l’abbatiale de Saint-Germer-de-Fly, les églises fortifiées de Thiérache, la cathédrale NotreDame de Saint-Omer et la collégiale d’Aire-sur-laLys. YVES SMAGUE
HORS-SÉRIE LA VOIX DU NORD-COURRIER PICARD/MARS 2018 Coordination rédactionnelle : Yves Smague, rédacteur en chef adjoint (La Voix du Nord ) et Isabelle Mathan Infographies : Jean-Philippe Dervaux et Sylvie Laarj. Conception et réalisation graphique : Quentin Desrumaux, Sylvie Laarj, Yann Laumond et José Rei. Recherches iconographiques : Gérard Banckaert Responsable des produits spéciaux : Olivier Facon. Rédacteurs en chef : Patrick Jankielewicz (La Voix du Nord ) et Mickaël Tassart (Courrier picard ). Directeurs de la publication : Gabriel d’Harcourt (La Voix du Nord ) et Jean-Dominique Lavazais (Courrier picard ). Imprimerie : Imprimerie Mordacq, ZI du Petit-Neufpré, 62120 Aire-sur-la-Lys. Photos en une : la cathédrale Notre-Dame à Laon, l’abbaye de Vaucelles aux Rues-des-Vignes et la basilique Notre-Dame de l’Immaculée Conception à Boulogne-sur-Mer. Photos en dernière : l’église Saint-Chrysole à Comines, la cathédrale Notre-Dame à Calais et l’abbaye de Valloires à Argoules.
Le groupe Rossel La Voix opte pour des matériaux respectueux de l’environnement : le papier, les encres (sans composés organiques volatils). Il s’engage aussi avec CITEO pour le recyclage des papiers. Ce magazine peut être recyclé. Pensez au tri. Provenance du papier : Finlande et Belgique. Ce produit est issu de forêts gérées durablement et de sources contrôlées.
PATRIMOINE DES HAUTS-DE-FRANCE : NOS ÉGLISES ET NOS ABBAYES
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SOMMAIRE
P.96 | SAINT-QUENTIN
NOS ÉDIFICES INCONTOURNABLES
P.100 | SAINT-RIQUIER
P.12 | ABBEVILLE
L’abbaye royale
La collégiale Saint-Vulfran
P.104 | SOISSONS
P.16 | AIRE-SUR-LA-LYS
La cathédrale Saint-Gervais et Saint-Protais
La collégiale Saint-Pierre
NOS ÉDIFICES REMARQUABLES
P.20 | ALBERT
La basilique Notre-Dame de Brebières P.24 | AMIENS
La cathédrale Notre-Dame P.28 | ARGOULES
L’abbaye de Valloires P.32 | ARRAS
La cathédrale et l’abbaye Saint-Vaast P.36 | BEAUVAIS
La cathédrale Saint-Pierre P.40 | BEAUVAIS
La maladrerie Saint-Lazare P.44 | BOULOGNE-SUR-MER
La basilique Notre-Dame de l’Immaculée Conception P.48 | CALAIS
La basilique Saint-Quentin
P.110 | AMIENS | L’église
Saint-Honoré | BEAUVAIS | L’église Saint-Étienne
P.111 | AVESNES-SUR-HELPE | La P.112 | BEAUVAIS | L’abbaye
Saint-Quentin | BONNEUIL-EN-VALOIS | L’abbaye Notre-Dame de Lieu-Restauré
P.113 | BOUVINES | L’église |
Saint-Pierre BURELLES | L’église Saint-Martin
P.114 | CAMBRAI | L’église
Saint-Géry | CAYEUX-SUR-MER | La chapelle Notre-Dame de la Mer
P.115 | CHIRY-OURSCAMP | L’abbaye | COMINES | L’église
Notre-Dame Saint-Chrysole
P.116 | COMPIÈGNE | L’église
Saint-Antoine | DUNKERQUE | La chapelle Notre-Dame des Dunes
L’église Notre-Dame
P.117 | ESQUELBECQ | L’église
P.52 | CAMBRAI
P.118 | GRAVELINES | L’église
La cathédrale Notre-Dame de Grâce P.56 | CROIX
L’église Saint-Martin P.60 | DOUAI
La collégiale Saint-Pierre P.64 | LAON
La cathédrale Notre-Dame RUES-DES-VIGNES L’abbaye de Vaucelles
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P.120 | LILLE | L’église
Saint-Maurice
P.121 | LILLERS | La
collégiale Saint-Omer | MAILLY-MAILLET | L’église Saint-Pierre
P.122 | MAUBEUGE | L’église |
Saint-Pierre - Saint-Paul MONTREUIL-SUR-MER | L’abbatiale Saint-Saulve
P.123 | PLOMION | L’église
Notre-Dame de l’Assomption | PONTPOINT | L’abbaye royale du Moncel
P.124 | ROUBAIX | L’église
P.76 | NEUVILLE-SOUS-MONTREUIL
|
Saint-Martin ROUPY | L’église Saint-Rémi
P.125 | SAINT-LEU
D’ESSERENT | L’église Saint-Nicolas | SAINT-MARTIN-AUX-BOIS | L’église Saint-Martin
P.80 | NOYON
La cathédrale Notre-Dame
Saint-Willibrord HESDIN | L’église Notre-Dame
FERTÉ-MILON | L’église Saint-Nicolas | LE CATEAU-CAMBRÉSIS | L’église Saint-Martin
P.72 | LILLE
La chartreuse Notre-Dame des Prés
P.126 | SAINT-MICHEL | L’abbaye
de Saint-Michel en Thiérache | TROISVAUX | L’abbaye Notre-Dame de Belval
P.84 | SAINT-AMAND-LES-EAUX
La tour abbatiale P.88 | SAINT-GERMER-DE-FLY
P.127 | SENLIS | La
L’abbatiale Saint-Germer et la chapelle de la Vierge
P.128 | SOISSONS | L’abbaye
P.92 | SAINT-OMER
La cathédrale Notre-Dame PAGE 4
Saint-Folquin
P.119 | LA
P.68 | LES
La cathédrale Notre-Dame de la Treille
collégiale Saint-Nicolas
cathédrale Notre-Dame Saint-Jean des Vignes
P.129 | VALENCIENNES | L’église | WAZIERS | L’église P.130 | INDEX
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Saint-Géry Notre-Dame des Mineurs
LA PICARDIE TERRE DE CATHÉDRALES
A
vec ses six cathédrales, la Picardie est la terre du gothique. Elle compte les plus anciens édifices de France, et aussi les plus remarquables d’Europe. NotreDame d’Amiens est la plus grande cathédrale de France, Saint-Pierre de Beauvais possède la plus haute voûte gothique. Même si Notre-Dame de Noyon et Saint-Gervais-et-Saint-Protais de Soissons ont énormément souffert de la Première Guerre mondiale, les cathédrales ont traversé de façon exceptionnelle les siècles en dépit des conflits et des pillages. Une situation d’exception comparée au Nord - Pas-de-Calais. Alors oui, ces chefs-d’œuvre d’architecture se dressent toujours dans le ciel, majestueux, témoins de son évolution. D’ailleurs, avec ces six cathédrales bâties entre 1140 et 1260, et même si elles ne sont pas toutes terminées, c’est une véritable histoire de l’architecture religieuse qui se présente à nous. Noyon, Senlis et Laon sont tout à fait représentatives de la première génération avec quatre niveaux d’élévation (grandes arcades, tribunes, triforium et fenêtres). La cathédrale Notre-Dame de Laon est un bel exemple de ce gothique primitif avec sa longue nef à dix travées. Avec Soissons, Amiens, Beauvais, on passe de quatre à trois niveaux (grandes arcades, triforium et hautes fenêtres), mais les prouesses techniques, l’inventivité et l’ingéniosité des bâtisseurs font que les murs gagnent en hauteur. Les architectes jouent avec les pleins et les vides au profit de larges verrières, élèvent la nef, en quête de lumière, pour aboutir à cette période phare du gothique. Le chœur de Saint-Pierre de Beauvais – le plus haut chœur gothique au monde (48 mètres) – en est une parfaite illustration. Si les cathédrales ont résisté aux conflits, il n’en est pas de même des autres édifices religieux de Picardie. La région a été particulièrement touchée par la Première Guerre mondiale mais, au lendemain de ce conflit, elle connaît une période de reconstruction. Dans les années vingt et trente, huit cents édifices seront rebâtis. Cela va de la petite église de village, comme l’église Saint-Nicolas à Coullemelle (près de Montdidier), à la basilique, comme Notre-Dame de Brebières à Albert, avec une reconstruction à l’identique. Textes : ISABELLE MATHAN
Merci pour leur aide à Aurélien André, archiviste du diocèse d’Amiens, et à Frédéric Vienne, archiviste du diocèse de Lille qui a notamment dirigé « Notre-Dame de la Treille. Du rêve à la réalité. Histoire de la cathédrale de Lille » (2002) et « L’histoire du diocèse de Lille et de son territoire, du Moyen Âge à nos jours » (2012).
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LES ÉTONNANTES ÉGLISES FORTIFIÉES DE THIÉRACHE ...................................................... À partir du IXe siècle et pendant tout le Moyen Âge, on a construit, en France, des églises fortifiées. Il s’agissait de protéger les villageois des désordres de l’époque, des bandes de pillards comme des guerres. Elles existent donc dans toute la France mais elles ne sont jamais aussi nombreuses et aussi diversifiées qu’en Thiérache, terre de multiples invasions. On en compte plus de soixante, bâties pour la plupart aux XIIe et XIIIe siècles, fortifiées aux XVIe et XVIIe et réparties sur le nord de l’Aisne et les Ardennes. Certaines sont tout à fait remarquables. Ces églises sont souvent construites sur un promontoire, elles possèdent des constructions de défense (donjons, meurtrières, échauguettes) à l’image des forteresses et, à l’intérieur, une salle refuge pour les villageois. Il est vrai qu’à l’image de la fable des trois petits cochons, les paysans ne disposaient que de maisons en torchis et en bois. Parfois des maisons tout autour servent de remparts à ces églises. Plusieurs circuits permettent de les visiter, d’autant plus facilement qu’elles ne sont, en général, distantes que de quelques kilomètres. Parmi les églises les plus spectaculaires, notamment vu de l’extérieur : Archon, Aubenton, Beaurain, Burelles, Dohis, Plomion, Autreppes, Englancourt, Esquéhéries (photo Christophe Lefebvre ci-dessus), Gronard, Jeantes, La Bouteille, Lerzy, Montcornet, Origny-en-Thiérache, Parfondeval, Prisces, Vervins, Wimy.
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LES LUMINEUSES ÉGLISES-HALLES ...................................
Elles ne sont pas spécifiques à la Flandre française puisqu’on en trouve en Espagne, en Allemagne ou en Autriche notamment mais aussi en Picardie. Elles ne sont pas spécifiques, mais les hallekerques (églises-halles) de chaque pays ont des caractéristiques régionales. Celles de Flandre sont relativement basses comparées aux hautes et élancées églises d’Allemagne. Dans le Nord, on les découvre en ville (Saint-Maurice à Lille, Saint-Éloi à Hazebrouck) ou dans les villages, surprenantes, démesurées sur les places de ces petites communes (Saint-Omer à Bambecque, Saint-Folquin à Pitgam). On en trouve aussi quelques exemples en Picardie, presque exclusivement dans la Somme (Saint-Leu à Amiens, Saint-Pierre à Montdidier, Saint-Jean-Baptiste à Péronne…). Ces églises sont constituées de trois nefs, une centrale et deux collatérales, souvent de même hauteur (sauf Saint-Martin à Saint-Valery-sur-Somme qui comprend deux nefs). Que dire encore ? Que les nefs n’ont pas de séparation, ce qui rend l’intérieur plus lumineux, plus vaste aussi ; que les colonnes supportent les voûtes, des voûtes avec charpente apparente pour certaines, en pierres ou en briques pour d’autres..
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Abbeville
LA COLLÉGIALE SAINT-VULFRAN FICHE PRATIQUE Style : gothique flamboyant. Construction : la première pierre est posée en 1488. La première messe est célébrée en 1524 dans une chapelle. Caractéristiques : la construction de la collégiale pose de nombreux problèmes aux bâtisseurs car elle se situe au milieu d’un terrain marécageux. On plante alors des pilotis en chêne de 2 mètres de long, reliés entre eux par une sorte de mortier. Le chantier s’interrompt en 1539, faute de financements. Puis du fait des guerres de religion et des invasions. Le chantier reprend en 1661 avec la construction du chœur. L’église est achevée en 1663. En 1852, un rapport de l’architecte Eugène Viollet-le-Duc conduit le maire d’Abbeville à interdire l’exercice du culte. Les campagnes de restauration commencent dans les années 1860 pour assurer la solidité du bâtiment. La collégiale est classée monument historique en 1840. Horaires : la collégiale Saint-Vulfran est ouverte d’avril à septembre, du mardi au samedi, 10 h-18 h ; dimanche et lundi, 14 h-18 h (19 h en juillet et août) ; octobre, novembre, janvier, février, mars, tous les jours, 14 h-17 h ; du 1er au 24 décembre, tous les jours : 14 h-19 h ; du 26 au 31 décembre, tous les jours, 14 h-18 h. Tarifs : entrée libre. Visites guidées tous les jours selon disponibilité du guide : 4 euros, gratuit pour les moins de 16 ans accompagnés. Adresse : parvis Saint-Vulfran. Renseignements : office de tourisme de la baie de Somme, 1, place de l’Amiral-Courbet à Abbeville. Tél. : 03 22 24 27 92. www.abbeville-tourisme.com
SOMME Elle devait être la plus belle église du Ponthieu. La façade et les tours de la collégiale Saint-Vulfran impriment leur forte présence dans le centre-ville d’Abbeville depuis le XVIe siècle. Elle a beau être inachevée, la collégiale porte en elle une partie de l’histoire de la ville et de ses habitants. Le témoignage d’un passé riche et prestigieux.
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ABBEVILLE | LA COLLÉGIALE SAINT-VULFRAN
DU PUR STYLE FLAMBOYANT
E
n entrant dans la collégiale, on est frappé d’emblée par la hauteur du lieu. La voûte s’élève à plus de 31 mètres. La volonté du chapitre de vingt-six chanoines de Saint-Vulfran était de posséder « la plus belle église du Ponthieu ». Le roi de France, les comtes de Ponthieu, les corporations de métiers, dont celle des merciers, ont tous été sollicités financièrement pour participer à la construction. Les pierres provenaient des falaises de Beaumetz (entre Abbeville et Doullens) et de Pont-Rémy (au sud d’Abbeville). À l’intérieur, trois niveaux ponctuent l’espace : les grandes arcades, le triforium et les fenêtres hautes. Mais l’impression de hauteur est accentuée encore par les sommets des piliers qui ne se terminent pas par des chapiteaux, mais semblent se diluer dans les entrelacs de la voûte. La collégiale Saint-Vulfran a été construite pour accueillir les reliques de Vulfran, ancien archévêque de Sens. Né au milieu du VII e siècle, Vulfran était issu d’une famille noble. Archevêque de Sens, il est parti évangéliser le nord de la France et la Frise (les Pays-Bas actuels), avant de se retirer dans un monastère. Ses reliques furent transférées à Abbeville par les comtes de Ponthieu avec la volonté de lui dédier une église « digne de lui ».
À cette période, Abbeville est une ville plutôt prospère, et les travaux avancent rapidement. Le bloc de façade, qui s’élève à près de 56 mètres de haut, est achevé en 1502. Le style retenu sera le gothique flamboyant. Vers 1530, les premiers problèmes de financements surgissent ; une clôture provisoire est installée à l’est, clôture qui deviendra définitive. Le chantier s’arrête en 1539. Il faut attendre la fin du XVIIe siècle pour que le chœur et la partie orientale de la collégiale soient achevés. Le chœur est moins riche en décoration que le reste de l’édifice, toujours pour des raisons financières. Durant la Révolution, l’église Saint-Vulfran devient le temple de la Raison. Au début de la Seconde Guerre mondiale, au cours de la Bataille de France, le 20 mai 1940, Abbeville subit un pilonnage de l’artillerie allemande qui déclenche un violent incendie et détruit une grande partie de la ville et de la collégiale. Seules les tours et la façade seront épargnées. La collégiale a été restaurée et rendue au culte en 1998. Textes : PASCALE ENGEL Photos : FRED DOUCHET
PROTÉGER LA VILLE CONTRE LA PESTE La nouvelle collégiale qui fut érigée avait également pour vocation de protéger Abbeville contre la peste qui sévissait dans la région à la fin du XVe siècle. La première pierre fut posée le 7 juin 1488, et la construction débuta par la façade occidentale, pour permettre de continuer à célébrer la messe dans le chœur.
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À VOIR AUSSI
L’église du Saint-Sépulcre à Abbeville. Construite au XVe siècle et modifiée au XIXe dans un style gothique flamboyant. À voir pour le grand ensemble de vitraux contemporains d’Alfred Manessier et la chapelle gothique de la Mise au tombeau. Place du Saint-Sépulcre. Tél. : 03 22 24 27 92 (office de tourisme). Le carmel à Abbeville. Ancien couvent des capucins puis des carmélites. À voir pour les jardins, l’ensemble patrimonial du XVIIe siècle. Rue des Capucins. Tél. : 03 22 24 27 92 (office de tourisme). L’église Saint-Christophe à Mareuil-Caubert (6 km au sud). Église romane à voir pour le portail du XIIe siècle et la nef, construite au XIe siècle et modifiée ensuite. Grande rue. Tél. : 03 22 24 11 46 (mairie).