NL08 EDITORIAL De retour d‘un workshop à New York les étudiants vous livrent leurs impressions. En savoir plus: page 2 VISUAL MERCHANDISING DESIGN AU SERVICE DU CLIENT New York capitale de la surconsommation. En savoir plus: page 3
MOMA-STORE Magasin-musée ou musée-magasin? En savoir plus: page 6
I LOVE NEW YORK! Lorsque la ville devient une marque. En savoir plus: page 8
WHOLE FOODS Tendances de consommation américaine. En savoir plus: page 10
SLEEPLESS Impressions d‘une ville qui ne dort jamais. En savoir plus: page 12
AT WORK La création d’un lieu d’appartenance. En savoir plus: page 14
IWD Découvrez un nouveau logiciel de merchandising En savoir plus: page 16 ISM, INSTITUT SUISSE DU MERCHANDISING et AGENDA L’ISM est né de la volonté de faire se rencontrer les professionnels à une échelle nationale et internationale. En savoir plus: pages 18 et 19
A leur retour d’un workshop dans la grande ville de New York, les étudiants de 2 ème année de la formation supérieure de design en visual merchandising de Vevey vous livrent leurs ré flexions, analyses et déductions… Nous avons étudié cinq thèmes principaux: la perception d e l a ville, son architecture et son histoire, les espaces commerciaux et le visual merchandising, avec de nombreuses visites d’intérêts professionnels. Les étudiants ont pris un peu de recul afin d’analyser ce que ce workshop a apporté à l’ensemble de la formation et dans quel sens il complète ce qui a déjà été acquis jusque là. Dans ce numéro, nous analysons le citybranding de New York comparé avec celui de dif férentes villes européennes, l’expérience d’achat et la surconsommation à New York. Nous étudions également le concept de supermarché américain, «Whole Foods», en comparaison avec nos commerces européens. Parmi les autres sujets traités: les places de travail qui correspondent au profil professionnel des étudiants. En effet à New York et ailleurs, nous avons eu l’occasion de voir quelques possibilités d’emplois que nous pourrions occuper plus tard. L’un deux nous amène chez IWD, agence française qui a développé un logiciel de display et merchandising. Enfin, nous vous présentons un autre fait marquant au retour de ce workshop: la présentation de l’ISM Institut Suisse du merchandising, à Paris, lors des Journées annuelles du merchandising de l’IFM, le 25 novembre dernier. Bonne lecture!
2
habillées par des chaussures désirées par la plupart de la population féminine. C’est simplement impressionnant. Mon regard est attiré sur la gauche, je suis emportée par une vague qui se transforme en scène lors des nouveaux lancements, Prada mise sur une scénographie très poétique. Le professionnel du V isual Merchandising que je suis y trouve tout ce qu’il faut: ef fets de lumière, ambiance poétique, des cintres avec écrans intégrés parmi la marchandise. Les portes des cabines d’essayage transparentes qui deviennent opaques lorsqu’on y entre me donnent envie de tester quelques tenues que je n’aurai malheureusement pas les moyens d’acheter . De retour dans la rue, j’ai l’impression d’avoir visité une galerie d’art contemporain parmi toutes les galeries qui entourent ce magasin. http://www.prada.com/ http://www.soho-lofts.com/soho-art-galleries.html
New York capitale de la surconsommation. De la poupée qui sort d’un salon de coiffure aux vendeurs coiffés de Kippa, je vis des sensations plus que diverses dans ce New York à consommation que j’ai tant voulu connaître. Une panoplie de découvertes multiples qui propose à la consommatrice européenne que je suis une nouvelle expérience à chaque coin de rue de Manhattan. 5ème Avenue: j’attends… J’attends depuis 30 minutes devant un magasin mystérieusement occulté, un jeune homme torse nu au physique de top model m’accueille enfin. Soudain, nous nous retrouvons dans un univers de boîte de nuit, la musique et l’odeur sont prononcées contrairement à la lumière tamisée qui elle ne sert qu’à signaler les produits. Cet univers c’est Abercrombie and Fitch emblème énigmatique qui attire les foules grâce à sa nouvelle manière de présenter les marchandises. Le produit importe peu puisqu’il est choisi dans le noir . Je prends un t-shirt rouge que j’ai choisi dans le presque noir de la luminosité arti ficielle mais belle de cet univers. J’apporte mon trophée à la caisse pour l’emporter à raison de 50 $. Je suis contente de cette expérience de consommation novatrice. Le beau modèle m’accompagne et me remercie de la visite. C’est beau de faire les achats de cette sorte. Le soir , à l’hôtel, j’ai hâte de partager cette expérience avec les autres. Je montre mon achat : le t-shirt est gris et il est trop petit, mais peu importe, la consommatrice de chez Abercrombie and Fitch que j’étais a passé un moment magique… J’ai toujours la photo. http://www.abercrombie.com/ Changement de décor: le diable s’habille en Prada, vraiment? Je vais inspecter le flagship Prada aménagé par l’architecte Rem Koolhaas http://www.oma.eu/ Il se situe à Soho, emplacement bien choisi dans un environnement branché, où petites boutiques, ambiances artistiques et chaînes plutôt grand public prévalent. Les espaces bien aménagés et beaux n’ont rien de diabolique. Je sens ici plutôt une ambiance surréaliste. À l’accueil un immense visuel de peinture du XIX e siècle, à droite une niche où se trouvent des jambes de mannequins 3
Je rajeunis de plusieurs années en entrant chezAmerican girl. http://www.americangirl.com/ Mon rêve d’enfance est devenu réalité. Ce monde de poupées est «le lieu» de la consommation à l’americaine. J’observe une petite fille qui choisit une poupée blonde parmi une cinquantaine de modèles d’ethnie dif férente. Blonde, brune, rousse, métisse ou sortie des années 60, les petites filles ont un immense choix pour faire de leur poupée leur réplique miniature. Les modèles de vêtement sont conçus pour les poupées et aussi pour les petites filles. La fille se balade entre le mobilier du salon et un hôpital, le tout à sa hauteur, c’est-à-dire en taille mini. Une coiffeuse propose de coiffer sa poupée. Elle la pose sur un siège à sa taille, après quelque coup de ciseaux, la poupée a le même look qu’elle. Après toutes ces aventures, la fille se rend au salon de thé pour un chocolat chaud et une pâtisserie afin de mieux faire connaissance avec sa nouvelle poupée. American girl.
En se baladant à Time Square à travers les écrans publicitaires animés et oppressants, je me retrouve face à un énorme personnage M&M’ s Rouge. Je suis devant le M&M’s World, la multitude de marchandises exposées à l’intérieur me donne envie d’y aller faire un tour . Je me retrouve dans un espace joyeux et festif, tout le monde se prend en photo avec John Travolta et la statue de la liberté version M&M’s. Je me sers d’une dizaine d’M&M’s de couleurs introuvables ailleurs, dans des tubes d’une hauteur impressionnante: de deux étages du magasin! Je suis étonnée de la variété des marchandises, on y trouve tout; de la tasse à café au body pour bébé à l’ef figie d’M&M’s. Comment est-il possible de créer un magasin et autant de produits à partir d’une bille de chocolat? http://www.mms.com/us/index.jsp
Pour immortaliser mes expériences je vais chez B&H acheter une caméra vidéo. Étonnée dès mon entrée, les vendeurs se distinguent des consommateurs grâce à des Kippas. B&H est un magasin d’électronique tenu par des Juifs. À première vue, le magasin n’est pas très beau, mais il détonne. Le vendeur que j’accoste semble avoir la sagesse du roi Salomon. Il sait tout sur tout en high-tech. Il me conseille une caméra canon VIXIAHF200 performante et à un prix abordable. Un appareil qui me convient parfaitement. Je me dirige vers la caisse un ticket à la main. Étonné de ne pas voir le caissier partir chercher mon produit, je cherche d’où va venir ma caméra? Au-dessus de ma tête! Un système de tapis roulant suspendu sous le plafond apporte les produits jusqu’au point de récupération. Un processus impressionnant car réfléchit de «A à Z». Rien n’est laissé au hasard. Service impeccable, infrastructure high-tech à la hauteur (dans le vrai sens du terme) des attentes du client «high tech». Un couac: N’essayez pas de venir le samedi c’est shabbat, donc fermé! http://www.bhphotovideo.com/
À New York, tout est possible.
Cet article sera aussi publié dans CEPV Presse de décembre. voir aussi sous: http://www.cepv.ch/cepv/cepv_presse/ 4
5
A l’étage inférieur, outre les vitrines, des compactus faisant office de penderies renforcent la notion «d’archivage», de sauvegarde d’un patrimoine.
Magasin-musée ou musée-magasin? Lors de notre visite au MoMA ( http://www.moma.org/), nous avons eu le privilège de participer à une conférence sur la communication générale du Museum of Modern Art de New York, donnée par la directrice de la communication, Madame Kim Mitchel. Diverses stratégies sont développées par le Departement of Graphic Design and Advertising. Nous avons découvert leur nouveau concept de magasin; le MoMA Store ( http://www.momastore.org). Celui-ci est visible au MoMA, dans le quartier de Soho de New York, mais également au Japon et en Corée. De plus, on le retrouve sur internet.
Nous pouvons encore relever la volonté de Prada de proposer u n espace modulable, se métamorphosant en lieu culturel avec la programmation de dé filés, concerts et conférences à l’intérieur du magasin. Ainsi, les marques cherchent à se créer un patrimoine afin d’ancrer leur identité et leurs valeurs sur le marché. L’inversion des codes est aujourd’hui une tendance. Jusqu’où peut-on pousser le développement de ce concept? Est-ce la seule stratégie pour survivre? Affaire à suivre et pleine d’opportunités pour notre profession.
Afin de financer et de faire connaître l’actualité du musée, différents moyens sont mis en place: la vente de produits dérivés des expositions et des artistes ainsi que des produits design actuels. L’art se démocratise et devient donc accessible. Tout le monde peut avoir un « objet d’art ». Ceci est paradoxal lorsque l’on regarde le rôle premier d’un musée. En effet, celui-ci est: «un établissement ouvert au public où sont conservés, répertoriés, classés des objets, des documents, des collections d’intérêt artistique, scientifique, technique, dans un but socio-culturel, scientifique et pédagogique.»* En d’autres termes, son rôle est la conservation du patrimoine. A l’inverse, nous avons aussi constaté la tendance des magasins-musées. Les marques créent des flagships, véritables édifices où sont exposés les produits. Ils ne sont pas là pour vendre leurs produits mais pour ancrer leur image de marque. Afin d’illustrer ce phénomène, prenons l’exemple de l’épicentre store Prada dans Soho (http://www.galinsky.com/buildings/prada/index.htm). L’espace de vente est très spacieux, on n’a pas peur du vide. Celui-ci inspire à la contemplation, la privacité, la mobilité et la luxure. Toute l’infrastructure et le merchandising ont été designés dans le but de présenter les produits sous forme de pièce unique: Vitrines niches, vitrines suspendues et mannequins vêtus de pièces exclusives. * Dictionnaire CNRTL (université de Caen).
6
7
gouffre. Ce logo tient sa force du fait qu’il fallait réapprendre à «aimer» un endroit qui avait perdu son côté glamour . Une mission difficile et passionnante en même temps. En effet, le vrai New Yorkais a toujours aimé sa ville mais cette relation était ternie par de grosses dif ficultés: crimes, forte présence de drogue et de sans abris dans la «city». Toucher le cœur, l’émotion tant chez les habitants que les touristes, voici le challenge du «I love NY». Dans ce cas, le slogan exprime davantage une relation qu’une valeur . Une relation qui se métamorphose selon les circonstances: depuis les attentats du 11 septembre 2001 (9/11), les New Yorkais ont ajouté une tâche sur le cœur , LEUR cœur , pour exprimer leur tristesse. Après un temps de «deuil», les New Yorkais ont retrouvé le sourire et le cœur est à nouveau utilisé comme avant.
I love NY: un City Branding à croquer Chaque année, environ 49 millions de touristes (7 fois la population de la Suisse) viennent s’installer pour quelques jours ou quelques semaines à New York. Comment la Grosse Pomme a-t-elle réussi son succès touristique? Comment se démarquer face à la concurrence des autres métropoles ? http://www.nycgo.com/ Plus que jamais les villes sont devenues davantage des centres urbains, des métropoles, des lieux de vie, de rencontre et de travail qui veulent être reconnues. C’est pourquoi les municipalités ont recours au marketing urbain ou City Branding http://fr.wikipedia.org/wiki/City_branding afin de se faire connaître, se créer une image et ainsi contribuer à une promotion internationale. En ef fet, les villes qui ont compris la valeur de leur nom et de leur existence se créent dorénavant un identi fiant visuel accompagné d’un slogan tel un produit en concurrence sur un rayon. Le tout accompagné de publicités, de merchandising, d’activités ou de manifestations.
Aujourd’hui, le cœur de New York est une marque déposée ce qui le rend visible dans toute la ville et sur tout support: des caleçons, au dés à coudre sans oublier bien sûr les fameux T-Shirts. On peut donc en conclure que le city marketing est un outil indispensable à toute ville désirant séduire (les touristes et les habitants) et transmettre ses valeurs à l’échelle internationale.
La ville est devenue une marque qui doit mettre en avant ses valeurs et ses atouts. Elle fait la cour aux touristes pour qu’ils viennent, reviennent et consomment ainsi qu’aux habitants pour qu’ils s’y installent à jamais dans un monde global qui bouge.
En savoir plus, http://www.brandingthecity.com
Sur le plan du marketing de ville, New York est, une fois de plus, exceptionnelle. Depuis longtemps la ville de New York est associée à son célébrissime logo-slogan «I love NY»! Le succès du slogan «inventé» par Milton Glaser en 1976 déjà, est la preuve irrévocable que les meilleurs slogans sont ceux qui sont courts, simples et compréhensibles. «I love NY» fait des envieux parmi les autres villes de la planète. Pourtant, le New York des années 70 vivait des moments économiques plutôt sombres. En effet, le slogan doit son succès à une stratégie de la municipalité et à un maire (Ed Koch) dynamique qui voulait réaménager sa cité délaissée, délabrée et au bout du 8
9
Tendances de consommation américaine
Whole Foods et le consommateur américain
La nourriture est un élément omniprésent dans l’univers new yorkais. Ceci n’a rien d’inédit, mais le fait d’être plongé dans ce milieu pendant près d’une semaine, nous a permis, au travers de diverses visites, d’appréhender ce fait en profondeur.
Oscillant continuellement d’un extrême à l’autre, l’Américain moyen recherche dans ce genre de concept une certaine stabilité, une valeur sûre, un produit véritable. Tantôt dévoreur de Hamburger, tantôt dégusteur de feuilles vertes, nos amis d’Outre-Atlantique se penchent gentiment mais sûrement sur un fourrage bientôt diéthétique. Dean&DeLuca en tête d’affiche, puis Wholefoods quelques rangs derrière, viennent répondre à cette demande pointue de produits «sains», transparents et si possible biologiques.
Le concept Whole Foods* Magasin de proximité réactualisé à la sauce biologique, il fait partie des magasins alimentaires simplement dif férents. L’Europe, douée d’un goût plus prononcé pour l’alimentaire, n’a rien à envier à ce genre de magasins.
Mais finalement, est-ce que cette tendance ne serait pas pour une fois, issue du modèle européen???
Whole Foods, au nombre de 11 pour New York uniquement, s’implante généralement à l’intérieur des villes, dans des quartiers plutôt aisés et offre principalement un accès piéton à ses surfaces.
Pour New York – ville la plus européanisée d’Amérique – c’est clairement le cas.
Ce temple de la nourriture biologique est né au Texas. On y trouve l’alimentation sous toutes ses formes, du poisson frais aux divers Take away, en passant par les cosmétiques. L’idée d’une consommation responsable, orientée vers le bien-être et l’épanouissement personnel est la clé des valeurs de cette entreprise. L ’enseigne s’engage dans ce sens au travers de sa propre charte éthique (Whole Trade Guarantee) en insistant sur une politique d’achat en faveur des produits locaux ou en mettant en avant le respect des saisons, par exemple. Le prix sont plutôt élevés, car l’of fre est essentiellement composée de produits de marques ou de produits achetés auprès de producteurs locaux. Les marques internationales y sont presque inexistantes. Pour plus d’informations: www.wholefoodsmarket.com * signifie littéralement: nourriture non-retouchée, intact, saine.
10
Et la Suisse? En Suisse, la consommation avec les «yeux et le coeur» se pratique depuis quelques années déjà. Le Suisse achète un produit parce qu’il lui parle, par sa qualité, son conditionnement et sa mise en scène. Du moins jusqu’à aujourd’hui! Une chose est sûre dans tout cela, c’est que l’Amérique recherche, en matière de consommation, ce qu’elle n’a pas eu jusque là et il en va de même pour notre pays. La Suisse est très sensible au merchandising de ses surfaces de vente dans l’alimentaire. Ce qui est intéressant en Suisse, c’est de constater qu’un merchandising fort et ef ficace, n’est pas signe de luxe, mais il est plutôt ancré dans la culture. Par exemple, Manor , Migros, Coop et Globus se dif férencient par une vraie mise en scène de la marchandise en mettant l’accent sur la séduction visuelle. La mise en valeur des fruits et d’autres produits frais, le packaging et la présentation sont autant éléments séduisant le consommateur. On cherche véritablement à créer le désir et l’envie. Les surfaces n’ont pas de spécialisation particulière, comme le BIO chez Whole Foods à New York. Plutôt que d’en faire un magasin à part entière, le produit BIO est intégré directement dans les rayons de ces dif férents point de vente. La Suisse table surtout sur les nouvelles technologies en matière de vente et de merchandising. COOP et MANOR proposent des scanners portables qui permettent aux clients de gagner du temps lors du passage aux caisses, pour bientôt en arriver aux caisses automatiques. Pour en savoir davantage sur les tendances, les activités et les moyens employés en matière de visual merchandising en Suisse, consultez: www.ism-merchandising.ch
11
sleepless New York City – what else?
Parlons mobilité
Dans le cadre de notre formation, nous avons l’opportunité de faire des Workshops dans différents pays et villes. Au mois d’octobre nous nous sommes rendus à New York City, au coeur des dernières tendances et idées novatrices en terme de concepts d’espaces commerciaux - très impressionnant! L‘occasion unique de constater à la fois le dynamisme et l‘aspect international de notre profession de Designer Visual merchandiser.
Oubliez la voiture ! Plus de la moitié des véhicules en circulation est constituée de taxis avec un tarif abordable, bien meilleur marché qu’en Suisse.
Un ensemble d‘impressions Les New Yorkais semblent toujours pressés: une femme en baskets et costume chanel pour se rendre au travail, un businessman qui se rase en route, vite un sandwich sur le pouce pour déjeuner ... Chacun semble parti à la recherche, à la chasse, à la poursuite de l’argent et du succès.
Contrairement aux habitants d‘autres villes américaines, les New Yorkais utilisent largement les transports en commun: un New Yorkais sur quatre les utilise pour se rendre au travail. Le prix des parkings est très élevé, les péages des ponts, des tunnels et les bouchons découragent l’usage de la voiture. Néanmoins les New Yorkais louent souvent des voitures durant le week-end pour sortir de Manhattan. Le métro de New York, efficace et rapide, s’étend sur un réseau de 400 kilomètres de voies. http://fr.wikipedia.org/wiki/Transport_%C3%A0_New_York Ville âgée pour personnes jeunes: L‘âge médian de la villeest de 34 ans. Sur 100 femmes de 18 ans ou moins, il y a 86 hommes. En 2005, le salaire moyen annuel des femmes était de 5000 dollars de plus que celui des hommes par année. Il est donc favorable pour une femme de faire carrière à New York. Etant donné que nous sommes 17 femmes sur 19 dans notre classe ce fait nous a particulièrement touché.
Dans cette ville sans heures d’ouverture réglementées, la concurrence est toujours présente. Idem pour le shopping. Du camembert tard le soir ou des chaussettes à minuit: les New Yorkais donnent suite à la demande insatiable des touristes et des consommateurs.
Alors pourquoi ne pas s’installer à New York ?? http://fr.wikipedia.org/wiki/New_York
Contrastes A côté de milliardaires qui s’emparent des derniers spots en vue, des immigrants défavorisés sans un toit, le 20% des plus riches de New York a obtenu près de 40 fois plus que le 20% des plus pauvres (soit 8855 $ (SFR 8’937) par année/par pauvres). Une personne sur cinq vit dans la pauvreté http://www.rue89.com/et-pourtant/new-yorkveut-payer-les-pauvres-qui-se-tiennent-bien Dans les appartements les plus prestigieux de New York, on paye 25‘600$ (SFR 25’839) par m 2! Alors que le salaire minimum d’un New Yorkais est de 7,25$ (SFR 7.31) par heure. C’est à peine suf fisant pour se nourrir! C’est pourquoi, les «tips» (pourboires) des employés sont si importants. Le pourboire représente environ 10% du prix et augmente légèrement le salaire. De nombreux New Yorkais ont jusqu‘à trois «dayjobs» pour être en mesure de s‘offrir la vie si chère. 12
13
at work L’imagination est stimulée par des objets insolites tels que des modèles réduits d’avion et d’hélicoptère, la lampe-cheval du collectif suédois Front Design, ainsi qu’une trèsgrande bibliothèque remplie de livres. (www.frontdesign.se)
«Entre les bureaux épurés d‘un assureur et l‘univers décalé d‘un atelier d‘artiste, à quel niveau se situe le cadre de travail du designer en communication visuelle.» Notre diplôme en poche l’été prochain, nous serons lancés dans la vie active et sur le marché du travail.
Le processus de recherche et la communication sont très importants pour les créatifs. «L ’open-space» permet l’échange et abolit les frontières avec les collègues qui nourrissent les projets par un geste ou une parole.
Nous avons visité différents lieux et univers de travail potentiels pendant le temps de notre formation, parmi eux, des agences de communication visuelle, la rédaction d’un magazine, un atelier de graphisme, de chasseurs de tendances, de design en visual merchandising des domaines de l’horlogerie, etc. Malgré les caractères très dif férents de ces lieux, nous retrouvons une tendance générale propice à l’inspiration, à la création et à la détente. L’exemple le plus flagrant est l’agence publicitaire New Yorkaise Chandelier Créative ( www.chandeliercreative.com). La surprise a débuté dès l’entrée dans ce vieil immeuble de Soho, appelé «the cable building». Les câbles d’une société de transports publics y étaient entreposés et il y subsiste une impression d’architecture industrielle. Au dernier étage, le bureau de Chandelier Créative, entièrement rénové et relooké a suscité le désir chez chacun de nous de travailler un jour dans un environnement comme celui-ci.
14
at work http://www.saguez-and-partners.com http://www.trendunion.com
http://www.iwd.fr http://www.framemag.com
Nous avons également eu la chance de découvrir des sociétés telles que Saguez & Partners, Li Edelkoort et Le Dos de la Cuillère à Paris, ainsi que IWD à New York ou encore FRAME à Amsterdam.
Li Edelkoort ressemble plus à un grand Loft qu’à des bureaux. On y retrouve entre autres une superbe cuisine et un piano.
Ces lieux nous ont surpris chacun à leur manière.
Le piège des agences citées ci-dessus est que l’on travaille plus qu’ailleurs sans vraiment en prendre conscience. Cela ne laisse donc pas beaucoup de temps pour une vie privée et le créatif se donne souvent corps et âme à son travail passionnant, oubliant fréquemment de faire la part des choses entre vie professionnelle et vie privée.
L’agence Li Edelkoort privilégie le bien-être à la rentabilité de la surface.
Saguez & Partners propose une salle de sport à ses employés, dans l’entreprise, les incitant à s’attarder au travail ou à maintenir la forme à la pause de midi.
Les locaux des agences de communication visuelle, de design ou de visual merchandising constituent donc une vraie carte de visite. Ils donnent con fiance au client qui y est reçu, en lui prouvant la capacité créative de l’agence. L’harmonie entre la place de travail et le travail à effectuer est primordiale. Un créatif a besoin d’un environnement décalé et surprenant autant qu’un comptable a besoin d’un bureau fermé et calme, propice à la concentration. Voilà comment nous, futurs professionnels, avons ressenti ces environnements de travail
15
Durant notre workshop, nous avons eu l’occasion de rencontrer une agence française qui a ouvert une succursale à New York en 2008. Il s’agit de IWD (Interactive Web Displayer). Cette entreprise a développé un logiciel de merchandising, le Displayer, qui permet aux entreprises de simuler la présentation de leurs produits sur les lieux de vente. Le principe est le suivant: les articles sont d’abord photographiés et mesurés pour ensuite être modélisés séparément a fin de donner un rendu aussi réaliste que possible. Le logiciel facilite également la gestion et le suivi des stocks. Ainsi une entreprise pourra mieux connaître ce qui se vend et à l’emplacement optimal d’un produit. Cet outil vient en amont du travail de visual merchandiser, qui se concentre quant à lui sur la conception et la création du lieu de vente, ainsi que les stratégies de communication. Les approches de ce genre démontrent une nouvelle fois l’arrivée en force des nouvelles technologies dans le monde du merchandising. L’agence IWD à New York en est à ses débuts. Deux personnes y travaillent à reproduire le succès rencontré en France où elle a déjà gagné son pari de fournisseur complémentaire et compte parmi ses clients de très grandes marques telles que Dior , Versace, Chanel et bien d’autres. En présentation à V evey lors de la journée ISM du 26 février 2010 www.iwd.fr
16
17
L‘institut suisse du Merchandising …et réservez la date du 26 février prochain consacrée à la 2ème Journée de l’ISM qui proposera comme thème «Les espaces commerciaux de demain» avec des conférenciers et professionnels brésiliens, américains, français, italiens, hollandais et suisses. En Suisse, mais aussi ailleurs dans le monde.
L’ISM, (Institut Suisse du Merchandising) est né de la volonté de faire se rencontrer les professionnels du domaine du commerce, à une échelle nationale et internationale. Une plate-forme pour les étudiants… La naissance de l’ISM profite de la structure déjà en place de la formation V isual Merchandising Design à V evey pour s’établir. Son inauguration pendant les journées du Visual Merchandising, en juin dernier , a été un véritable succès. voir sous. www.cepv.ch/esaa/expographie/visual_ merchandising_design/journees_du_VM.php Le but de l’ISM est d’élargir nos bases de ré flexion, de connaître et d’échanger les «best practices», mais aussi d’animer un réseau de spécialistes au-delà de nos frontières. La formation de V isual Merchandising Designer dispose d’un réseau d’entreprises et de professionnels de qualité. Il permet aux étudiants de mener des partenariats avec des sociétés de renommée, telles que Nespresso, Audemars Piguet, Louis Vuitton ou encore Manor.
L’IFM (Institut Français du Merchandising), quant à lui, a été fondé en 1972. Entreprise associative d’études, de re cherches, de promotions et de valorisations des techniques des métiers du commerce, il met en relation les industriels et les commerciaux a fin de ré fléchir ensemble sur les thèmes qui vont développer le business de demain. Dans cette même con figuration, tout en conservant leur identité, d’autres pays créent leur institut du merchandising. C’est notamment le cas pour le Canada et le Brésil. Réservez la date! 26 février 2010 - Journée de l’ISM à Vevey/Suisse «ESPACES COMMERCIAUX DE DEMAIN» Auditorium Centre Doret - Avenue Nestlé 1
De ce fait, l’ISM représente une réelle opportunité professionnelle. En temps que structure solide, l’ISM assure un échange d’idées nouvelles et le développement du Visual Merchandising. Pour mieux connaître ce nouvel institut, rendez-vous sur le site: http://www.ism-merchandising.ch/
18
agenda 18 - 22 janvier 2010
21 - 23 avril 2010
SIHH, le Salon International de la Haute Horlogerie fête ses 20 ans www.sihh.org/
Berlin World Retail Congress www.worldretailcongress.com
2 - 4 février 2010
1er mai au 31 octobre 2010
PSI / Paris Salon de la publicité par l‘objet et le textile www.psi-paris.com/
Vevey / Suisse Journées de rencontres et conférences de l‘ISM en colaboration avec l‘IFM et l‘IBrM. w w w . c e p v. c h / e s a a / e x p o g r a p h i e / v i s u a l _ merchandising_design/journees_du_VM.php
Shanghai Exposition Universelle Emplacement: Les deux rives du Fleuve Huangpu, entre le pont Lupu et le pont Nanpu. Thème: Meilleure ville, meilleure vie. Sous-thèmes: La fusion des dif férentes cultures dans la ville. Ainsi que notre Newsletter Workshop à Shanghai: http://www.cepv.ch/esaa/expographie/visual_ merchandising_design/newsletter.php
8 - 25 mars 2010
Septembre 2010
BASELWORLD Salon Mondial de l‘Horlogerie et de la Bijouterie www.baselworld.com/
Rio de Janeiro / Brésil Institut brésilien du merchandising www.vitrina.com.br
17 mars 2010
26 février au 2 mars 2011
Montréal / Québec Première édition de la Journée internationale du marchandisage www.cqcd.org
Düsseldorf / Allemagne The Global Retail Fair www.euroshop.de
26 février 2010
19
1.
EDITORIAL & IWD Jonathan Collaud - http://jonathan-collaud.blogspot.com/ Jeanne Girardin - http://jgirardin-visual.blogspot.com/
2.
VISUAL MERCHANDISING DESIGN AU SERVICE DU CLIENT Maïa Briones - http://maia-visualmerchandising.blogspot.com/ Magdalena Budyn-Schimpf - http://visualpudding.blogspot.com/
3.
MOMA-STORE Karine-Léa Chevalley - http://chevalleykarine.blogspot.com/ Martina lehmann - http://ml-visualmerchandising.blogspot.com/ Virginie Grin - http://vivisualmerchandising.blogspot.com/
4.
I LOVE NEW YORK Céline Gaillard - http://www.celinegaillard.blogspot.com/ Daniela Henchoz - http://visualmerchandising-danielah.blogspot.com/
5.
WHOLE FOODS Mathieu Kottelat - http://komavisualdesign.blogspot.com/ Eléonore Junod - http://eleonorejunodesign.blogspot.com/ Karine Pfund - http://karinepfundvisualanddesign.blogspot.com/
6.
SLEEPLESS Sonja Ehret - http://visual-art-design.blogspot.com/ Amandine Villena - http://design-amandinevillena.blogspot.com/
7.
AT WORK Fabienne Crot - http://queenofdesign.blogspot.com/ Léonie Trauffler - leonietrauffler.blogspot.com/ Laura Laakso - http://laura-laakso.blogspot.com/
8.
ISM, L‘INSTITUT SUISSE DU MERCHANDISING www.ism-merchandising.ch Jessica Mbangila - http://p2vue.blogspot.com/ Ludivine Parvex - http://ludivineparvexvm.blogspot.com/ CEPV - ESAA Formation supérieure de Visual Merchandising Design, Madame Rita Regamey Av. Nestlé 1 - CH - 1800 Vevey Secrétariat: ++41 (0)21 557 14 19 Bureau: ++41 (0)21 557 14 10 Fax: ++41 (0)21 557 14 04 http://www.cepv.ch/esaa/expographie/visual_merchandising_design/ 20