Ecole Jean Zay (Lyon)

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Graines de lecteurs RĂŠcits

École Jean Zay - Classe de CM2 Isabelle Meignin et Isabelle Oberson


Histoires écrites par une classe de CM2 de l’école primaire Jean Zay (Lyon 9e) Avec l’aimable collaboration d’Alex Cousseau



Je suis née sur Saturne Je suis né dans une fusée

par Maryam, Berdine et Marie


« Je suis née sur Saturne » Jack et Ana Wilson avaient 40 et 38 ans. Ana était enceinte. Ils rêvaient d’aller dans l’espace mais n’avaient pas assez d’argent. Ils trouvèrent un travail : ils gagnaient 1000 euros. C’était assez pour aller sur Saturne. Ils devinrent roi et reine de cette planète. Ana eut mal au ventre alors avec son mari ils montèrent dans une voiture volante et partirent pour l’hôpital. Une heure plus tard, je suis née. Me voilà : Lune. D’un souffle maman m’a dit : « voilà, tu es née. Je ne vivrai pas longtemps, je vais mourir ». Elle meurt. Jack pleure, pleure… Plus tard, je ramasse des pierres précieuses pour faire des colliers. A l’aide d’une machine spéciale, je troue les pierres puis je choisis un fil très solide et les enfile. Un jour, alors que je suis en train de ramasser des pierres précieuses, je vois une explosion énorme dans le ciel. Un big-bang se produit sous mes yeux et une nouvelle planète est en train de se former.


« Je suis né dans une fusée » Raphaël et Rosa ont 42 et 38 ans : Rosa était enceinte d’un garçon. Ils avaient envie de visiter l’espace pour mener des expériences scientifiques. Ils sont allés sur la Lune, sur Vénus, sur Mercure… jusqu’à aujourd’hui où ils ont décidé de visiter Saturne. Pendant le voyage, Rosa accouche d’un garçon. Au même moment, un énorme bruit les fait tous sursauter, ils s’inquiètent…..


Je suis né dans le feu Je suis né sur le parking d’une autoroute

par Ahlam


« Je suis né dans le feu » Ma mère était en train de s’habiller. Soudain, une fumée épaisse sortit de la cuisine. Mon père avait oublié d’éteindre la gazinière ! Une terrible explosion se produisit. Ma mère me protégea comme j’étais dans son ventre. Mon père appela tout de suite les pompiers et le S.A.M.U. en disant que maman était sous les décombres. Il dit « Ma femme est là dedans, elle peut accoucher d’une minute à l’autre !! ». En quinze minutes, les secours arrivèrent. Les pompiers éteignirent le feu, le SAMU pénétra dans l’immeuble. Ma mère s’était réfugiée dans une armoire et elle avait accouché dans cette armoire, dans de mauvaises conditions. Mon père fut soulagé. Le SAMU nous emmena tous les deux à l’hôpital. Je m’appelle Rafaël ; c’est comme ça que je suis né, dans une armoire après une explosion. Ma maman est sourde suite à l’explosion, elle doit mettre des appareils auditifs quand elle se lève. J’ai neuf ans, j’aime jouer de la guitare (l’hymne à la joie de Beethoven). Je compose des morceaux. « La joie de Hawaï » est l’une de mes meilleures musiques. Je m’installe dehors, et joue de la guitare en regardant la plage. Ce soir, j’ai entendu des bruits de pas, je suis parti en courant avec crainte. En rentrant, je me suis calmé en jouant de la guitare avec mon père.


« Je suis née sur l’autoroute » Ma mère était enceinte. Nous étions sur l’autoroute. La voiture est tombée en panne. Mon père alla voir : plus de courroie ! Sans courroie, la voiture ne peut plus rouler. Soudain, ma mère cria qu’elle allait accoucher. Mon père voulut appeler l’ambulance mais le téléphone ne passait pas. Un peu après, la sécurité autoroute arriva : - Qu’est-ce qui se passe ? - Ma femme est en train d’accoucher, dit mon père. - Pardon ? demande l’agent. - Ma femme est en train d’accoucher dans la voiture, répond mon père. Le secouriste prend son talkie-walkie et dit : - Code 385. - 385, je vous écoute, répond une voix. - Une femme est en train d’accoucher dans une voiture au km 154 autoroute A6, précise l’agent. - Je vous envoie le SAMU tout de suite, répond la voix. Je m’appelle Léa, je suis née ce jour là, sur un parking de l’autoroute A6. Aujourd’hui, mon père travaille pour la sécurité du tunnel sous Fourvière, et je fais partie de son équipe.


Je suis né sur une île Je suis née en ville

par Djalim


« Je suis né sur une île » Je suis né sur une île, le jour de la tornade Irma. C’est papa qui m’a raconté. Quand la tornade est arrivée, papa et maman ont cherché à s’éloigner le plus vite possible. Ils ont cherché un bateau pour s’échapper. La tornade s’est approchée, et le bateau a été emporté. Irma a emporté toutes les maisons, sauf une qui était cachée sous la terre. Mes parents se sont réfugiés dans cette maison. Il y a eu ensuite un tremblement de terre. Mes parents se cognaient contre les murs. Maman a accouché puis elle est morte. Je creuse régulièrement pour découvrir des trésors sous la terre car mon père m’a parlé de trésors échoués, notamment un squelette en diamants. Ce squelette nous permettrait d’être riches indéfiniment. Aujourd’hui, j’ai neuf ans. Papa m’avais dit de ne pas retourner dans la maison sous terre pour que cela ne me rappelle pas de mauvais souvenirs. Mais, aujourd’hui, je l’ai supplié et il a dit oui. En descendant dans la maison, j’ai vu une empreinte de main dans du métal. J’ai mis ma main dans l’empreinte et j’ai vu apparaître une ombre dans l’entrée. Je me suis retourné, j’ai remis ma main dans l’empreinte et quelque chose s’est déclenché…


« Je suis née en ville » Je suis née en ville, le jour de la tornade Irma. C’est mon papi et ma mamie qui m’ont raconté. Il y avait de l’eau partout. Mamie m’a dit de faire mes bagages. Une vague gigantesque avait envahi la ville. Papi a trouvé un bateau, on s’est réfugiés dans une autre ville. Aujourd’hui, j’ai dix ans. Mes parents sont morts, je vis au Canada. Ma maison est étroite mais habitable. Un jour, papi vient m’annoncer une bonne nouvelle : on retourne aux Comores. Dès notre arrivée, je vois une ombre. Quand je m’approche, elle disparaît. Je m’approche encore, une porte vient de s’ouvrir. Un garçon apparaît….


Je suis né dans l’arche de Noé Je suis né dans le ventre d’une baleine

par Didier et Lucas


« Je suis né dans l’arche de Noé » Il était une fois un homme qui s’appelait Noé. Il avait 40 ans. Il avait trois fils. Noé entendait une voix dans sa tête qui lui disait d’aller faire une arche. Le lendemain, il se leva, il partit avec ses trois fils et leurs amis. Deux d’entre eux étaient allés dans la forêt chercher du bois et les autres étaient partis au marché. Noé partit vers la mer Noire pour chercher le matériel dont il avait besoin. Ils construisaient l’Arche tous les jours et en deux ans elle fut finie. Les vingt amis des trois fils prirent tous les animaux et montèrent dans l’Arche. Il y eut une vraie tempête qui détruit la ville : l’eau envahit toute la ville. La femme de Noé accoucha d’un fils qu’ils appelèrent Benjamin. C’est moi. Je suis Benjamin, je suis né dans l’arche de Noé. Neuf ans plus tard nous sommes arrivés sur une île déserte et deux ans après mon père mourut. Moi, j’aime beaucoup les éléphants. Je grimpe le long de la trompe, puis je fais un salto arrière et atterris sur le dos de l’éléphant. Je les caresse pour qu’ils m’aiment. Je fais des balades. Pour mon anniversaire, on organise une grande fête. Pendant cette fête, j’aperçois un garçon qui nous regarde, caché derrière un rocher.


« Je suis né dans le ventre d’une baleine » Il était une fois un homme qui s’appelait Jonas. Dieu lui demanda d’aller à Ninive mais à la place il partit à Jaffa et monta sur un bateau. Soudain, il y eut une énorme tempête. Les marins tirèrent au sort et c’est le nom de Jonas qui sortit. Les marins ne voulaient pas que ce soit lui, ils tirèrent au sort à nouveau et c’est encore le nom de Jonas qui sortit. Le chien commençait à aboyer, Jonas leur dit « tuez-moi ». Les marins choisirent de le jeter à l’eau parce qu’il leur avait porté malheur. Jonas vit apparaître une baleine, il essaya de s’enfuir mais elle le rattrapa et l’engloutit. Dans le ventre de la baleine, il rencontra Claudine, avec qui ils décidèrent de se marier. Claudine devint enceinte. Elle donna naissance à un garçon qu’ils appelèrent Zakarie. La baleine voyagea pendant trois ans, puis un jour, elle les recracha tous les trois à Ninive. Jonas accomplit alors sa mission, Dieu le pardonna. Un jour, en allant se promener, Zakarie vit une grande fête : il se cacha derrière un rocher pour observer.


Je suis né dans le ciel Je suis née dans un volcan

par Noa


« Je suis né dans le ciel » Je m’appelle Tom. Je suis né dans le ciel, là où volent les oiseaux. Ce sont mes parents qui m’ont raconté. Nous partions d’Amérique du Sud pour nous rendre à Mayotte. Mes parents (tout comme la grande majorité des personnes qui se trouvaient à bord) avaient peur, peur car on leur avait annoncé aux infos que le Piton de la fournaise venait de se réveiller à la Réunion. Hélàs, notre avion dut atterrir d’urgence sur la terre la plus proche. C’était une urgence absolue, et même « atterrir » à la Réunion ne serait pas possible. Nous avions perdu deux réacteurs et le moteur était très endommagé : l’avion avait reçu des pierres (des scories crachées par le volcan) et des cendres. Il faisait très, très chaud. Nous fûmes contraints d’évacuer au-dessus de l’océan. Mon père et ma mère sautèrent de l’avion. C’est à ce moment-là que je suis né ! Au milieu de ces cris et de ce vent glacé, insupportable… « PAF », nous avons plongé dans l’eau. Par chance, les garde-côtes n’étaient pas très loin. Lorsqu’ils arrivèrent papa, maman et moi montâmes à bord. Les garde-côtes nous ramenèrent sur le rivage de la Réunion. Là-bas, nous fûmes bien accueillis. Aujourd’hui, j’ai dix ans. Il y a une fille qui est arrivée un an après moi. Elle s’appelle Naïda. Elle m’a dit qu’elle avait rencontré un esprit comme ceux dont parle son père. Moi, j’aime grimper dans les arbres. Après l’école, je vais dans le grand arbre de la forêt et je regarde l’horizon. Mais, un soir : je vis la mer se retirer à des kilomètres de la plage. Soudain, un calme et un silence assez inquiétants s’installèrent. Je courus au village pour prévenir les autres. Tout le monde semblait affolé. J’avais l’impression d’être un peu isolé car j’étais le seul à ne pas comprendre. Soudain, mon père s’écria : « Tous dans la réserve ! ». La réserve, c’est un grand trou dans le sol où l’on stocke de la nourriture en cas d’urgence. Nous nous faufilâmes tous rapidement. Tout d’un coup, une rafale de vent et une vague gigantesque s’abattirent sur le village. J’ai bien cru que c’était la fin ! Je ne m’étais pas rendu compte que la réserve avait été fermée par un gros bloc de béton. De petites gouttes d’eau en tombaient. Quelques heures plus tard, nous en sortions. Tout était dévasté, tout était à refaire.. D’où venait cette vague géante ? Je décidai de mener l’enquête !


« Je suis née dans un volcan » Je m’appelle Cho Cho Chang. Je suis née dans une grotte. Mes parents menaient une expédition au milieu d’un lac de lave pour trouver du minerai de fer. C’est là que je suis né, au milieu des jets de lave. Nous sommes remontés rapidement. Aujourd’hui, j’ai dix ans. Mes parents m’ont raconté que notre île avait organisé un chantier sous la mer pour construire une base militaire. Mais ça avait mal tourné et ils ne savaient pas ce qu’était devenu l’endroit. Alors j’ai décidé d’y aller. Cela se situait entre notre île des Comores et Mayotte, plus près de Mayotte. Les habitants m’ont accueillie et hébergée pour une nuit. Je me rendis sur place après quelques semaines de préparation. Je me rendis compte une fois au fond de l’immense fissure qui ressemblait à un canyon, qu’il y avait tout juste la place de faire passer un sousmarin. Tout à coup, je compris : la peur dans le village, les travaux de la base, la grotte de lave (pour les minerais), le tremblement de terres sous-marin et le tsunami. Je n’en revenais pas, j’étais celle qui venait de percer le plus intriguant des mystères du village. Le mystère du chantier abandonné. Je remontai précipitamment pour aller tout raconter au village.


Je suis née sous la neige Je suis né dans l’estomac d’un ours

par Mohamed-Sofiane


« Je suis née sous la neige » Je suis née sous la neige, au pays des inuits, c’est mon grand-père qui m’a raconté mon histoire. Ma mère s’est faite ensevelir par la neige à cause d’une avalanche. Je l’entendais, elle me parlait : « tiens bon, Abequa, tiens toi prête, le moment approche ». La neige a tout avalé : les habitants du village, nos maisons, le produit de nos chasses. Les cloisons de nos chalets se sont écroulées. Ma mère était toujours sous la neige. Quand mon grand-père l’a appris, il a tout fait pour nous retrouver. Mais au moment où il nous a trouvées, c’était trop tard. Maman a dit : « Abequa, tu t’appelleras, Abequa ». C’était ces derniers mots, c’était son dernier souffle. Pendant neuf ans, j’ai chassé et pêché avec mon grand-père. Comme il n’y avait plus que lui et moi, nous n’avions pas le choix. Normalement, les femmes ne chassent pas mais il n’y avait plus aucun homme pour aider mon grand-père à la chasse. Aujourd’hui, je pars à la chasse à l’ours, toute seule car mon grand-père est malade. Je veux trouver les plantes qui pourraient le soigner, elles sont très rares. Je cherche ces plantes quand, soudain, un ours surgit. Je me dis « Comment ? Il n’y a jamais d’ours dans le coin d’habitude. Il me poursuit pendant des heures, je n’arrive pas à recharger mon fusil. Soudain, il s’arrête d’un coup. Je suis saine et sauve, dans la grotte dans laquelle repose ma mère. Et au même moment, je découvre pourquoi l’ours s’est arrêté soudainement et pourquoi cet ours était là. Ce n’était pas un ours mais un garçon déguisé en ours. Je cherche dans ma sacoche les bouts des vêtements préférés de ma mère, je mets de la neige dessus. Je les dépose sur sa tombe. Je repars fière car j’ai réussi à ramener les plantes qui permettront de soigner mon grand-père.


« Je suis né dans l’estomac d’un ours » Je suis né dans l’estomac d’un ours. C’est ma sœur qui me l’a raconté. Nous étions dans notre villa, bien au chaud. Mais un jour un ours attaqua le village. Mon père et mon oncle ont tenté de le repousser mais ils n’y sont pas parvenus. Ma mère a été avalée par l’ours, et je suis né dans son ventre ! Le reste du village a fini par abattre l’ours et ils nous ont retrouvés ma mère et moi. Vivant pour moi, mais malheureusement il n’en était pas de même pour ma mère. A l’heure où je vous parle j’ai neuf ans. Ma sœur vend des peaux d’animaux, je l’aide dans son travail pour gagner un peu plus d’argent. Nous fabriquons des manteaux, des couvertures et pleins d’autres choses comme ça. Je m’étais fait un déguisement d’ours pour faire fuir les passants qui s’approcheraient de la grotte de l’oursonne (la fille de l’ourse qui avait mangé ma mère). C’est là que repose ma mère. Bien à l’abri, protégée par l’oursonne. Un jour je vis une fille passer, je lui courus après pendant des heures jusqu’à ce que je la laisse. Elle m’a sans doute vu enlever mon déguisement. Mais ce n’est pas grave. Elle est entrée dans la grotte, elle a déposé quelque chose : quoi ? Une fois qu’elle a été partie, je déposai des poils de la peau de l’ours qui m’avait mangé autrefois puis je repartis.


Je suis né sur un cheval Je suis né en Picardie

par Louison


« Je suis né sur un cheval » Je m’appelle Valentin, je suis né près de l’étang de Vacarès, en Camargue. Mes parents m’ont raconté qu’ils faisaient une balade. Ma mère a eu mal au ventre ; elle est descendue du cheval, a accouché puis m’a pris dans ses bras. Elle a déposé des pâtes pour se rappeler de cet endroit. Elle est remontée à cheval et m’a ramené à la maison. Je suis passionné de chevaux. Je fais de l’équitation avec mes parents. J’ai mon propre pur-sang arabe, il est couleur alezan brûlé. A tous les concours, je finis premier et mes parents sont très fiers de moi. Au centre équestre, c’est moi qui monte le plus. Je suis le plus attentionné avec les chevaux. Aujourd’hui, c’est mon anniversaire, j’ai dix-huit ans. D’habitude, je retourne au bord de l’étang avec mes parents mais cette fois-ce je veux que ça change, je veux y aller seul. Je prends des nouilles et j’y vais seul. J’arrive près de l’étang et tout à coup j’entends un bruit étrange. Je me dis que c’est mon pur-sang arabe mais c’est une jument camarguaise qui se cache dans un buisson. Je m’approche du buisson, elle vient de mettre bas : un poulain est né, sa robe est d’un noir très beau…. « Je suis né en Picardie » Je m’appelle Loyd, je suis né dans un village en Picardie. Mes parents m’ont raconté que ma mère a accouché à la maison. Elle cuisinait, elle est tombée par terre ; papa l’a ramassée, l’a allongée sur le lit et elle a accouché. Je suis passionné de chevaux, mes parents n’ont pas assez d’argent pour m’inscrire à un centre équestre. Mais, un jour, il y avait une pouliche camarguaise devant notre maison. Je l’ai élevée moi-même grâce à des amis qui connaissaient bien les chevaux (Kaï, Cole et Zane). Le jour de mes 19 ans, ma jument s’est échappée. J’ai dit à mes amis que je devais la retrouver seul. Tout le long du chemin, ma jument a laissé des traces. Après plusieurs jours de marche, je l’ai vue près de l’étang de Vacarès, en Camargue. Je ne l’ai pas rejoint tout de suite car j’ai vu une autre personne avec son cheval. Il s’agissait d’un pur sang arabe, couleur alezan brûlé. J’ai eu peur, je me suis caché derrière un buisson. J’ai vu ma jument mettre bas : elle a donné naissance à un magnifique poulain, tout noir. Les camarguais naissent noirs et en grandissant ils deviennent de plus en plus clairs. Ensuite, la personne que j’avais vue est partie, j’ai récupéré ma jument et son poulain et je suis parti.



Je suis né dans les airs Je suis née pendant une éclipse de soleil

par Matéo


« Je suis né dans les airs » Je m’appelle Enzo, je suis né dans les airs. Comment ? C’est mon père qui m’a raconté. Je suis né dans les airs, pendant un saut en parachute. Ma mère a accouché pendant la descente. Dès que mon père m’a vu, il a directement voulu nous sauver et me prendre. Mais papa n’a pas eu le temps d’activer le parachute de maman à temps, il a décidé de me sauver. Ma mère hurla de douleur en arrivant au sol. C’est en pleurs que mon père a activé son parachute et que nous avons atterri tous les deux. Papa me raconte souvent la légende de l’enfant née pendant l’éclipse de soleil. Ses parents détestaient les éclipses de soleil. Ils décidèrent de peindre tout en jaune. Les dieux s’énervèrent et les plongèrent dans l’éclipse de soleil la plus noire de tous les temps. C’est à ce moment là que la jeune femme accoucha d’une fille. La fille née pendant l’éclipse de soleil. J’aime beaucoup faire du parapente, c’est mon passe-temps. Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. Nous retournons là où maman est morte avec papa. Quand je m’approche, je vois que quelqu’un est arrivé avant nous. Je me cache derrière un rocher et je l’observe. Elle a des habits jaunes et je pense à la fille de la légende. Je me demande ce qu’elle vient faire ici. C’est peut-être un fantôme. Elle ne m’a pas vu. Le soleil ne l’éclaire pas, cela ne fait aucun doute, c’est la fille de la légende… « Je suis née pendant l’éclipse de soleil » Je m’appelle Lune, je suis née pendant une éclipse de soleil. Comment ? Moi, je ne sais pas mais j’ai une particularité : je n’ai pas d’ombre. Apparemment, ce serait à cause de l’éclipse, ma maman serait morte à ma naissance, tuée par le serpent gardien de la forêt. C’est le serpent le plus fort, le plus gros le plus courageux de la forêt. Moi, j’aime peindre. Aujourd’hui, j’ai neuf ans, j’ai envie de retourner dans la forêt. En regardant dans une prairie, j’aperçois une tombe. Je me dis « serait-ce la tombe de maman ? ». Je me précipite et, là haut, je vois un garçon. Il croit que je ne l’ai pas vu. Je ne fais pas attention à lui, je regarde l’inscription sur la tombe et je lis deux noms et prénoms. Je me dis que la mère de ce garçon est peut-être enterrée là elle-aussi. Ensuite, je m’enfuis dans la forêt et l’on ne m’a plus jamais revue…


Je suis né sur les pentes du Vésuve Je suis né le jour de l’attentat d’Ismir

par Ayoub et Mahmut-Ali


« Je suis né sur les pentes du Vésuve » Je m’appelle Stefano. Je suis né le jour de l’éruption du Vésuve. C’est mon grand-père Raimundo qui m’a raconté. C’était le soir et ils ont senti la terre trembler. Ils sont sortis et ont vu de la fumée sortir du volcan. Le Vésuve entrait en éruption. Quelques heures plus tard, juste après que je sois né, Raimundo m’a sauvé de la lave mais mes parents sont morts tous les deux. Aujourd’hui, j’ai dix ans. Je fais des sculptures avec de la lave, comme me l’a enseigné mon grand-père. Nous avons organisé une grande exposition de nos œuvres tous les deux mais cela ne s’est pas bien passé. Raimundo portait deux bâtons de lave appartenant à une sculpture. Au moment de les placer en haut de la sculpture, un bâton est tombé sur mon grand-père et il est mort. « Je suis né le jour de l’attentat d’Ismir » Je m’appelle Ahmet. Je suis né en Turquie, à Ismir, le jour de l’attentat. Mon grand-père s’appelle Payet, il est vendeur de kebabs. Ce jour là, Payet avait invité Raimundo, son ami italien pour aller assister à un match de foot. Ils devaient traverser toute la ville pour aller au stade. Ils sont passés devant le palais de justice au moment de l’attentat : mon grand-père a été tué. Au même moment, ma mère accouchait dans l’hôpital le plus proche, c’est comme ça que je suis né !



Nous sommes nĂŠes en mer Nous sommes nĂŠs dans un avion

par Hadil, Ambre et Ana


« Nous sommes nées en mer » Le jour où papa est tombé malade, nos parents ont décidé de partir pour acheter des médicaments. Ils sont partis en bateau : c’est là que nous sommes nées ! Nous sommes des triplées : Clara, Célia et Chloé. Quand ils nous a vues, papa nous a souhaité « bonne chance pour la vie mes chéries » mais il a cessé de respirer et il est mort. Notre maman nous a serrées contre son cœur et nous a dit qu’elle nous aimait très fort. Elle a pris sa veste, son pull et son écharpe. Elle a installé chacune de nous puis elle a fait des grands gestes pour qu’un bateau vienne à notre secours. Une famille est arrivée près de nous et nous a accueillies sur leur bateau. Aujourd’hui, nous avons neuf ans. Moi, Chloé, j’aime le foot et je suis très forte ! Ma sœur Clara aime les jeux, ma sœur Célia préfère les livres. Comme tous les ans, on part là où notre père est enterré. On verse un seau d’eau de mer sur sa tombe. A ce moment là, on aperçoit trois garçons… « Nous sommes nés dans un avion » Un jour, mes parents sont partis en vacances en avion. Notre maman rentre dans l’avion, trouve son siège et s’installe. L’avion décolle. Peu après, elle commence à sentir des contractions. Elle dit à notre père qu’elle se sent mal. Elle s’évanouit, papa appelle l’hôtesse. Finalement, elle a accouché dans l’avion, entre la France et le Portugal. Nous sommes trois frères : Kevin, Max et Louison. Aujourd’hui, on a neuf ans et on a trois amies, triplées elles aussi : Clara, Célia et Chloé. Voilà comment nous les avons rencontrées : - Bonjour, vous faites quoi ? a demandé Kevin - On verse un seau d’eau de mer, a répondu Clara - Pourquoi la verser à cet endroit ? a interrogé Max - C’est la tombe de notre papa, lui a expliqué Chloé - Pourquoi il n’est pas enterré avec les autres ? a questionné Louison - Comme il est mort au milieu de la mer, il est enterré ici, sur la côte, là où on est arrivés lui a expliqué Célia. Nous nous amusons comme des petits fous avec nos amies !



Nous sommes nées en forêt Nous sommes nés au bord du lac de la Tête d’Or

par Rania et Shaïma


« Nous sommes nées en forêt » Deux jeunes femmes étaient amies et enceintes. Elles se promenaient dans la forêt et eurent des contractions. Elles descendirent de leurs chevaux et accouchèrent en même temps. Elles nous ont appelées Chloé et Julie. Nous sommes nées au pied d’un arbre. Nous avons toutes les deux une tâche de naissance de la même forme : l’une sur la main, l’autre sur le front. La maman de Chloé est morte en accouchant. La maman de Julie retourne régulièrement vers ce tronc d’arbre. C’est un endroit qui lui rappelle de bons souvenirs, lorsqu’elle s’y rendait avec sa copine et qu’elles riaient. C’est devenu un tronc d’arbre porte-bonheur. Aujourd’hui, elles ont 16 ans et c’est leur anniversaire. Elles ont reçu chacune un beau cheval : l’un est bai et l’autre Palomino. Elles partent faire une balade toutes les deux sur leurs chevaux. « Nous sommes nés au bord du lac de la tête d’Or » Deux jeunes femmes étaient amies. Elles s’installaient au bord du lac du parc de la tête d’or pour faire du yoga, comme elles en avaient l’habitude. Les oies venaient souvent les voir puis repartaient. Mais ce jour là, les oies restaient là, elles sentaient que quelque chose allait se passer, mais quoi ? La première commença à sentir des contractions et rapidement, la tête du premier bébé apparut. La deuxième femme eut mal elle aussi et accoucha seulement deux minutes après. Elles comprirent pourquoi les oies étaient restées là. Les deux mères étaient tellement contentes que leurs bébés soient nés ! Elles furent transportées à l’hôpital pour couper le cordon ombilical. Elles appelèrent leurs garçons Romain et Julien. Ils grandirent bien. Ils adoraient les chiens. Le jour de leurs 16 ans, ils reçurent chacun un cane corso de 3 ans. Ils aimaient beaucoup aller marcher avec leurs chiens, des journées entières. Un jour, dans une forêt, ils trouvèrent un tronc d’arbre décoré, comme ci quelqu’un venait souvent là pour apporter quelque chose. Ils se demandèrent qui avait l’habitude de venir là…



Je suis né en mer Méditerranée Je suis née en avion

par Hichem, Mohamed et Mohamed-Sofiane


« Je suis né en mer Méditerranée » Je m’appelle Mohamed. Nous vivions en Egypte avec mes parents dans un village pauvre. Mes parents ont décidé de fuir la misère, de partir en bateau. Ils traversèrent la mer Méditerranée. Il y eut une tempête, les vagues mesuraient 10 mètres. Ils se battirent mais ils tombèrent. C’est là que je suis né. Nous avons échoué sur la plage « Clovis » en Algérie. C’est une plage de sable ; il y a des rochers, et des coquillages. Les villageois nous ont bien accueillis. Aujourd’hui j’ai 10 ans, je vis avec mon père. J’aime pêcher tôt le matin, on prend souvent des gros poissons (une fois, nous avons réussi à pêcher un espadon !). Il nous est arrivé toutes sortes d’aventures pendant ces parties de pêche: par exemple, une fois, un requin a poursuivi notre bateau ! Pour mon anniversaire, nous avons fait un grand barbecue sur la plage et après je suis parti nager. J’ai aperçu une fille près des rochers. Je suis allée vers elle et je lui ai demandé : - Salut, comment tu t’appelles ? - Je m’appelle Jessie. Ensuite, je ne l’ai plus vue… « Je suis née en avion » Je m’appelle Jessie. Je vis en Algérie, je vais vous raconter mon histoire. Nous vivions en Espagne, dans un village pauvre. Nous sommes allés à l’aéroport pour prendre un petit avion qui partait pour l’Algérie. L’avion était en plein vol et ma mère commença à avoir des contractions. Elle appela l’hôtesse de l’air : au secours ! au secours ! Mais à ce moment-là, l’avion commença à perdre de l’altitude et nous nous sommes éjectés. C’est là que je suis née, sur la plage Clovis. Aujourd’hui, j’ai 10 ans, je vis avec mon père et ma mère. Ma passion est la lecture. J’aime bien lire sur la plage où nous avons atterri. Un jour où je lisais près des rochers, j’ai rencontré un garçon. Il m’a demandé comment je m’appelais et je lui ai répondu « Jessie ».




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