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SCÈNE CONVENTIONNÉE POUR LA DANSE
Vanves, ville de culture
Pour sa 14e édition, le festival Artdanthé s’ouvre davantage à toutes les formes de spectacle vivant et consolide son ancrage international, notamment avec un important focus Québec. Artdanthé propose un foisonnement de pièces chorégraphiques, théâtrales ou musicales, mais aussi d’échanges, de questionnements, de collaborations. Si le festival reste invariablement un lieu de confrontation entre artistes émergents et confirmés, il reste également en perpétuelle évolution.
Musique, danse, théâtre, cinéma… tous les arts se donnent rendez-vous à Vanves pour la saison culturelle 2011-2012. Des artistes de tous les horizons vous feront découvrir de nombreux spectacles vivants et variés.
Andromaque
Osez la découverte !
Depuis la première présentation de Daniel Léveillé en 2004, nous n’avons cessé de tisser des liens avec la danse de Montréal. La saison dernière, un premier avant-goût avait été donné aux spectateurs avec la venue de plusieurs artistes canadiens. Pour l’édition 2012, nous avons donné carte blanche à Marie-Andrée Gougeon qui a été un acteur important pour la pérennité de nos échanges. Elle m’a ouvert les portes de la danse et du théâtre et à favoriser l’ancrage d’Artdanthé à Montréal. Une autre facette de cette importante collaboration a été le souhait du Théâtre La Chapelle, un important lieu de la création contemporaine de la capitale québécoise dirigé par Jack Udashkin, de créer un Artdanthé outre Atlantique, pour notre plus grand plaisir. Il y a désormais, en novembre, un festival Artdanthé Montréal. Nous mettons en place des échanges de projets artistiques que nous proposerons dans les années à venir aux spectateurs français et montréalais.
Pour faciliter l’accès de la culture au plus grand nombre, l’équipe du théâtre apportera aussi son soutien aux actions pour le jeune public, aux talents locaux et aux acteurs associatifs. L’Effet de Serge
Convaincus que les oeuvres doivent être jouées et circuler le plus possible, nous avons entamé depuis quelques années des collaborations avec d’autres structures de diffusion et de production qui se révèlent très fructueuses pour la pérennité des projets artistiques défendus conjointement, leur donnant ainsi une visibilité accrue. Initiées avec le Théâtre de Gennevilliers, nous les avons développées notamment avec le Théâtre de la Cité internationale, le Théâtre-Studio d’Alfortville, le Studio Théâtre de Vitry. Favoriser la circulation des œuvres, endosser le rôle de passeur est de notre ressort, au-delà des intérêts propres à chaque lieu. Les collaborations menées avec le Theater De Nwe Vorst de Tilburg, notre partenaire néerlandais depuis 5 ans, et récemment avec La Chapelle répondent aux mêmes préoccupations.
Des évènements incontournables attireront un public dont la fréquentation est en constante augmentation depuis 10 ans. Fort de son succès, le festival de danse contemporaine Artdanthé accentuera son ouverture aux autres disciplines artistiques.
La vie culturelle locale sera marquée dans les prochains mois par le démarrage des travaux de construction d’un nouveau conservatoire rue Solferino. Avec l’appui de la communauté d’agglomération Grand Paris Seine Ouest, cet équipement moderne favorisera l’enseignement, la diffusion et la création artistiques. Nous vous attendons nombreux tout au long de cette nouvelle saison et aux multiples évènements rappelant que Vanves est une ville de culture.
Nous faisons nôtres les termes de Jack Udashkin, directeur du Théâtre de La Chapelle, pour vous réaffirmer notre volonté : “vous faire découvrir des artistes singuliers et inclassables, qui questionnent et ouvrent nos perceptions sur ce monde en constante évolution”.
Directeur
parades & changes
José Alfarroba Bernard Gauducheau
Valérie Vignaud
Maire de Vanves Conseiller régional d’Ile-de-France
Adjoint au maire délégué à la Culture et la Communication
Vorst NL / Vanves F
Vanves F / La Chapelle MTL
Le Théâtre de Vanves a entamé depuis cinq ans un partenariat culturel avec le Theater De Nwe Vorst de Tilburg à la suite d’une rencontre avec la compagnie T.R.A.S.H. et Line Rousseau (A Propic). La rencontre entre les directeurs des 2 lieux, René Jagers et José Alfarroba, a conduit à la mise en place de ce projet pilote et atypique qui consiste en des programmations artistiques croisées et des échanges de compétences au niveau des équipes des deux lieux.
Depuis 2001, La Chapelle (scène montréalaise défendant les esthétiques contemporaines) organise un festival fondé sur l’interdisciplinarité et la perméabilité des genres. Depuis l’arrivée de Jack Udashkin en 2009, La Chapelle se déploie et collabore avec d’autres entités qui partagent ses visions et sa passion pour les expérimentations risquées et l’émergence du talent.
De nombreux artistes néerlandais ont été présentés dans les différentes éditions du festival Artdanthé : TRASH, André Gingras, Arno Schuitemaker, Ulrika Kinn Svensson & Koen de Preter, les vidéastes Leonard & Jeroen, la plasticienne Ellen Rijk, la compagnie United-C. Fin 2009, proposé par le festival Artdanthé, un danseur de la compagnie Les Gens d’Uterpan a animé une masterclass à l’école de danse de Tilburg lors de la Dansweek : Guerilla Project. En février 2010, le festival Artdanthé a présenté un Focus Pays-Bas proposant des projets illustrant le dynamisme de la jeune génération de chorégraphes néerlandais soutenus par le Theater De Nwe Vorst. Des Rencontres professionnelles ont été organisées à Tilburg en octobre 2010, l’occasion de présenter aux spectateurs néerlandais deux projets soutenus par Artdanthé ; une deuxième édition aura lieu en janvier 2012. Lors de la prochaine édition du festival Artdanthé, United-C présentera une performance le 31 mars.
Dans cet esprit, la programmation du festival Artdanthé, lieu d’expérimentation des formes et des genres, une tête chercheuse des talents de demain et une vision engagée de l’art performatif, a complètement séduit l’équipe de La Chapelle. Les deux programmes ont énormément de résonances et plusieurs artistes de la scène contemporaine qui sont présentés à La Chapelle sont aussi présentés à Vanves. Il semblait donc évident qu’une collaboration puisse s’établir entre les deux structures ; c’est pourquoi Jack Udashkin a décidé de rebaptiser son festival du nom de son équivalent français : Artdanthé. 5
En novembre 2012, La Chapelle présentera donc sa première édition du festival Artdanthé, à Montréal. Ainsi, des deux côtés de l’Atlantique, dans son édition française comme québécoise, Artdanthé invite le public à découvrir le travail de ces artistes singuliers et inclassables qui questionnent, innovent et ouvrent nos perceptions sur ce monde en constante évolution. Programmation de La Chapelle sur : www.lachapelle.org
SAISON DEUX MILLE
ONZE — DOUZE
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Mercredi 5 octobre et jeudi 6 octobre 20h30 - au Théâtre
Du mardi 11 au vendredi 21 octobre [relâche le dimanche 16] 19h30 - au Théâtre
L’échange
Paul Claudel I Valérie Castel-Jordy
Anja Hilling (texte à paraître aux éditions Théâtrales) Traduit de l’allemand par Sylvia Berutti Ronelt (en collaboration avec Jean-Claude Berutti)
Durée > 2 h 05
Durée > 3 h30 avec entracte
Mise en scène Valérie Castel-Jordy Avec Emilie Cazenave, Pierre Deverines, Isabelle Gardien, Hugues Martel
Un spectacle du collectif Si vous pouviez lécher mon cœur Mise en scène Julien Gosselin / Avec Guillaume Bachelé, Antoine Ferron, Noémie Gantier, Alexandre Lecroc, Victoria Quesnel, Tiphaine Raffier
Un jeune couple, Louis Laine, demi-sauvage du continent américain et Marthe, paysanne française pleine de courage, rencontre un autre couple sur la côte Est des Etats-Unis : Thomas, homme d’affaires brillant et Lechy, actrice volcanique. Thomas propose à Louis un échange : qu’il lui vende sa femme pour retrouver sa “liberté”. Il désire cette beauté étrange et Louis est subjugué par la fantaisie de Lechy. Louis semble attiré par cette proposition. Un chemin s’ouvre alors pour Marthe et pour chacun d’eux... L’Echange est un hymne à la vie, une parole qui donne du goût, du sens, de la clarté. Composée tel un quatuor sensuel, la pièce témoigne de toute la complexité humaine à travers un jeu de miroir entre les quatre personnages. Plus le jeu sera charnel, plus le spirituel se fera sentir.
L’histoire de six bobos normaux, sans intérêt dramatique réel si ce n’est celui d’avoir autant de défauts que nous tous. Jennifer, Miranda, Paul, Oskar, Flynn et Martin, partis pour une grill-party en forêt. On y parle d’art contemporain, de sexe, d’architecture, du nouvel Elvis Presley, de la difficile reconversion des mannequins mères de famille. On parle beaucoup de soi, on ironise sans cesse, on boit, on se prend à imaginer que ce moment en forêt serait un morceau authentique de vraie vie. On s’endort, enfin. Et la forêt s’enflamme. Et voilà ces êtres là confrontés à l’inimaginable, la catastrophe, un feu de forêt si grand qu’il engloutit tout sur son passage, les feuilles, les arbres, les animaux, une femme, un bébé. Anja Hilling nous donne ici un texte génialement intelligent qui s’ouvre par des dialogues d’un absolu quotidien pour passer à un théâtre narratif surpuissant. Une tragédie moderne qui nous parle de ce que peuvent être réellement la mort et la violence, loin des poncifs dramatiques. De ce que nous ferions, nous, confrontés à cela, mais surtout de ce que nous ne pourrions faire. Elle nous parle aussi de l’art, de l’acte artistique en son cœur, de sa nécessité, de son potentiel de réalité, mais surtout de la place de la narration au théâtre aujourd’hui, seul moyen ici de dire ce qui brûle en chaque personnage quand il leur est impossible de parler, par manque de force ou parce qu’aucun mot ne saurait décrire l’instant.
Tristesse animal noir [CRÉATION - RÉSIDENCE]
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Jeu. 3 et ven. 4 novembre 20h30 - au Théâtre
Du lundi 14 au samedi 19 novembre 20h30 -au Théâtre
Du caractère relatif
Massacre à Paris [RECRÉATION] premier[s]projet[s]
de la présence des choses
Christopher Marlowe I Irène Favier - Compagnie Les Ehontées
I.R.M.A.R. (Institut des Recherches Menant A Rien)
Durée > 1 h45
Durée > 1 h
Mise en scène Irène Favier / Avec Alexandre Beaulieu, Jessica Berthe, Pauline Caupenne, Etienne Durot, Jean-Christophe Legendre, Grégoire Leprince-Ringuet
Mise en scène Mathieu Besset, Victor Lenoble Avec Baptiste Amann, Solal Bouloudnine, Lyn Thibault et Olivier Veillon C’est la première fois que l’IRMAR écrit un spectacle reproductible. Il s’agit d’une écriture de plateau, collective, qui suit des principes de musique (partition) et de théâtre (entrées et sorties, coulisses, espace frontal…). Il y a quatre acteurs. Il y a aussi des objets. Il y a des sons, du silence, un traitement de l’absence et de la présence des acteurs, des petites anecdotes, la parole de John Cage, quelque chose de la bureaucratie (entreprise du Rien). Il y a de la musique enregistrée sur des magnétophones, parfois un grand calme, l’évocation de la Mer, la société industrielle, de l’humour, une volonté de se débarrasser du théâtre. Et le constat que nous n’y arrivons pas. Nouvelle création au Théâtre de Gennevilliers du 31 mars au 7 avril 2012.
Paris, 1572 : le mariage d’Henri de Navarre et de Margot semble présager la fin des tensions entre catholiques et protestants - présage démenti dès la nuit suivante lors de la Saint-Barthélémy, déploiement éhonté de violence. Commanditaires du massacre, le duc de Guise et Catherine de Médicis orchestrent à leurs fins personnelles les rivalités à la tête de l’Etat. A leur soif de pouvoir répond celle de leur ennemi, Henri de Navarre : il se confond peu à peu avec sa vengeance et c’est un pays à feu et à sang que tous laissent en héritage à un peuple grand absent des décisions. Les guerres de religion importent moins que l’absolu sordide qui anime les corps et les esprits et qui repeint la “moderne” raison d’Etat aux couleurs de la vengeance et de l’ambition personnelle. Le déploiement de violence sans référence à la morale interroge à la fois la conception du progrès supposé de l’histoire et une manière de le représenter sur scène. Nombreux sont les événements contemporains, médiatisés ou non, qui invitent à réviser la vision de l’avancée des choses. La création collective proposée se veut attentive, dans la lignée du théâtre élisabéthain, à cette rupture entre les puissants et ceux pour qui on décide. Le recours à la pantomime permet de figurer l’absurde spectacle de la guerre par un bal des deux camps en présence, où les appartenances religieuses importent finalement peu. La puissance colorée des abstractions picturales animées alliée à une scénographie épurée vise à réaliser ce mélange de sacré et de prosaïsme, de tragique et de bouffonesque.
Du jeudi 24 au mercredi 30 novembre 20h30 [relâche le dimanche 27] - au Théâtre Lundi 13 février [Artdanthé] - 19h30
Jeudi 1er décembre 20h30 - au Théâtre
Phèdre
Olivier Dubois I Compagnie COD
Jean Racine I Thomas Bouvet - Compagnie Def Maira Durée > 2 h30 Mise en scène Thomas Bouvet / Avec Raphaël Perchet, Gilian Petrovski, Sylvain Dieuaide, Thomas Bouvet, Maxime Kerzanet, Anthony Boullonnois, Shady Nafar, Marc Arnaud Dans cette Phèdre de Racine, seuls jouent des garçons, à l’exception d’une jeune fille. Tous sont torse nu, pieds nus et ont une ample jupe couleur rouge bordeaux, un peu comme celle des derviches tourneurs. Ils sont tous en scène, quasiment d’un bout à l’autre, et quand ils ne jouent pas, ils restent aux limites de l’espace de jeu, marqué par des projecteurs qui dessinent comme des colonnes leurs rayons verticaux dans sept vasques remplies d’eau et enfouies dans le sol terreux. Quel en est l’effet ? Une évidence se fait jour aussitôt, et, soit parce que les vers sont dits selon des principes rigoureux qui en respectent les règles tout en faisant entendre toutes les inflexions de la langue, soit parce que la question des sexes se dissipe d’entrée de jeu, on accepte, sans plus se demander qu’on ne le fait dans le nô ou le kabuki japonais, que ces garçons incarnent immédiatement les différences des personnages. L’érotique adolescente se met au service des passions, les exprime avec feu, avec flamme, avec douceur comme avec violence, et la tragédie se déroule dans une élégance qui en rend l’intrigue particulièrement limpide. Un jeu d’enfants qui se fait le support, avec cette grâce toute primitive, de l’héroïsme, de la douleur, de la jalousie, de l’amour, du désir, de la mort. C’est justement parce que cette mise en scène inspirée institue au fur et à mesure ses propres règles formelles que la représentation touche légèrement au mythe. Elle ne frôle de sacré que ce qui suffit à congédier le réalisme, mais non la vraisemblance et à éviter l’identification démesurée à laquelle cette pièce est si propice, mais non la vérité des personnages.
Rouge [CRÉATION] Durée > 1 h
Création et interprétation Olivier Dubois Musique Les Chœurs de l’Armée Rouge Arrangements François Caffenne Assistant à la création Cyril Accorsi Seconde partie du triptyque dont Révolution, pièce où un choeur féminin se lançait dans une marche irrévocable, souterraine et où il s’agissait de faire entendre le sombre hurlement de la résistance, Rouge est à voir comme une réponse masculine et solitaire et laisse ainsi apparaître la “bête révolutionnaire”. “Profondément troublé par ces femmes, bouleversé par les appels à la Liberté, par un monde en quête de dignité, il m’a semblé important en tant qu’homme, artiste, de faire entendre cet écho masculin, guerrier, singulier… C’est une traversée, un parcours de combattant, le fer levé, dardé. Le corps hurlant. Une parole délivrée au nom de centaines tues ; une voix portée par mille autres, de la puissance virile, de la conquête, du sang versé, ici une vocifération… L’homme se redresse et frémit au souvenir de ses combats ! ” Olivier Dubois
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Mar. 6 au ven. 9 décembre 20h30 - à Panopée Sam. 28 janvier [Artdanthé]
Du samedi 10 au mercredi 14 décembre 20h30 [dimanche 11 décembre à 16h] - au Théâtre Lundi 12 mars [Artdanthé] - 19h30
Mercredi 4 janvier 9h30 et 11h - à Panopée
Ven. 6 et sam. 7 janvier 20h30 - au Théâtre
Vendredi 13 janvier 20h30 - à Panopée
Dostoievski-trip [CRÉATION]
Le Précepteur [CRÉATION]
Globulus
Compagnie Ouragane
J’ai mis mon cœur entre tes mains [CRÉATION]
Tetris
Vladimir Sorokine I David Lejard-Ruffet Compagnie Volens /Nolens
Jakob Lenz (traduction Antoine Vitez) I Mirabelle Rousseau - Compagnie T.O.C.
Durée > 1 h
Mise en scène Mirabelle Rousseau / Dramaturgie Muriel Malguy Avec M. Berman, V. Blanchon, N. Cartier, F. Fachéna, E. Lesage, J. Marmy, E. Paillard, E. Parc, R. Sammut, G. Tachnakian et en alternance D. Ribes et F. Salvado
Mise en scène David Lejard-Ruffet Avec K. Abdelaziz, C. Arrouas, F. Jousse, C. Petitat, E. Renaud, A. Rosenfeld, P.-E. Royer, B. Seguin
Dostoïevski-trip raconte l’histoire de sept personnes, accros à la littérature, qui se rassemblent pour partager une expérience collective autour de la dernière drogue arrivée sur le marché : Dostoïevski. Un trip qui les mènera dans la célèbre scène du repas de l’un de ses chefs d’œuvres L’Idiot. Auteur contesté dans son pays où ses romans et pièces de théâtre font régulièrement l’objet d’attaques et tentatives de censure, Vladimir Sorokine développe un système d’écriture hybride où modernité et archaïsme du langage se côtoient. Il n’hésite pas à malmener les figures célèbres de la littérature russe en se servant de leur éclat pour mieux les détruire ensuite, définissant ainsi son propre style.
Durée > 2 h 30
Texte initiatique, Le Précepteur est une pièce fougueuse et excessive, parfois extravagante. Elle multiplie les situations, les lieux, les digressions, les citations. La structure chaotique de la pièce est à l’image du monde qu’elle nous montre : fragmenté et incohérent, cloisonné et finissant. Les personnages sont des anti-héros et aucun des lieux ne semble être le véritable centre de l’action. Lenz emprunte à tous les codes, à tous les genres théâtraux - la comédie, la tragédie, le mélodrame pour réaliser un théâtre parodique qui critique l’ordre établi. Toutes ces formes sont comme un carcan dont Lenz paraît tantôt prisonnier mais dont il a aussi besoin pour raconter son sujet. L’écriture témoigne d’une émancipation formelle en même temps qu’elle décrit une société répressive. De la même manière, la forme théâtrale est pleine de contraintes mais elle est le détour nécessaire pour pouvoir parler de nous maintenant. L’histoire : le jeune Laüffer se fait embaucher comme précepteur par une famille de militaires aisés. Exploité, méprisé, il va d’échecs en déceptions et, ne trouvant d’accomplissement ni dans sa vie sociale ni dans sa vie amoureuse, il commet sur lui-même une mutilation terrible et, pour nous, métaphorique : il se castre. Cette figure du pédagogue châtré, cet intellectuel qu’on voit dans la pièce traité comme un serviteur, suscite à la foi notre mépris et notre compassion. Comment le conflit contre le monde de Laüffer devient-il un conflit contre lui-même ? Le texte est en partie autobiographique ; Lenz se projette et se déchire à travers les nombreuses figures de jeunes gens qui peuplent sa pièce.
Jeune Public > 45 mn
Danse, vidéo et musique > dès 18 mois Conception & chorégr. Laurence Salvadori Danse Caroline Desmaison Percussions Sven Clerx Prologue dansé Laurence Salvadori Elaboré à partir de la forme simple du cercle (qu’on retrouve si souvent dans la nature : cellule, goutte d’eau, oeuf, premier bonhomme, ronde, soleil, planètes…) et de sa force évocatrice, l’univers de Globulus est poétique, ludique et la couleur y flamboie. Sur scène, une danseuse et un musicien racontent la naissance de la cellule et de l’univers, la vie de l’embryon, l’existence terrestre, la vie aquatique, végétale et animale. Ils nous emmènent à travers le cosmos et l’infini. Le mouvement reste le langage privilégié, mais les images et les sons s’y associent de façon à créer un monde sensible faisant appel à tous les sens. Représentations scolaires Mardi 3 janvier à 9h15, 10h30 et 15h30 Jeudi 5 janvier à 9h15 et 10h30
De Tristan et Yseult à Majnoun et Laylâ Compagnie L’Escarboucle Durée > 1 h 20 Conception Carine Moretton Mise en scène, arrangement des textes et jeu Marion Jamet, Hélène Sir-Senior L’Escarboucle tisse, entre théâtre et musique, les liens insoupçonnés qui unissent deux couples d’amants célèbres entre tous : Majnoun et Laylâ dont la légende s’est chantée dans l’Arabie et la Perse dès le VIIe siècle, et le chef d’œuvre de l’Occident médiéval, Tristan et Yseut, qui initia une extraordinaire oraison littéraire et artistique dans toute l’Europe. Des deux côtés de la Méditerranée se développent en parallèle musiques et chants, poèmes et romans. Autour des deux comédiennes, qui incarnent Laylâ et Yseut, la rencontre de l’Escarboucle et du Trio Herawi, composé de musiciens afghans, fait vibrer Perse et Europe médiévales à l’unisson.
Compagnie De Dansers [Pays-Bas] Jeune Public > 50 mn
Danse > dès 8 ans Chorégraphie Erik Kaiel Avec Ryan Djojokarso, Brian Tjon Tiauw Liem, Steffi Jöris, Josephine van Rheenen Une troupe bigarrée de danseurs et acrobates s’établit dans un quartier gris. Tetris, imagination en mouvement, entre danse et architecture, est un spectacle qui raconte l’histoire d’un danseur dans l’environnement urbain. Tetris, expérimentant à l’extrême les systèmes d’emboîtement sur les corps, fait naître des scènes inattendues, parfois acrobatiques, souvent drôles et poétiques. L’énergie des danseurs transforme chaque rue en piste de cirque, chaque scène en rue. Les interprètes de De Dansers proposent une danse physique et cherchent à mettre en évidence l’importance de la danse dans la vie d’un enfant d’aujourd’hui, à travers un langage chorégraphique pur, qui bouleverse et qui touche. Représentations scolaires Jeudi 12 et vendredi 13 janvier à 14h30
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Du mardi 10 au vendredi 13 janvier 20h30 - au Théâtre
Dimanche 22 janvier 17h - à l’Eglise Saint-Rémy
Andromaque [REPRISE] premier[s]projet[s]
Orchestre Symphonique du campus d’Orsay
Jean Racine I Benjamin Porée - Compagnie la musicienne du silence
Durée > 2 h 15 Mise en scène Benjamin Porée / Collaboration artistique Yasmine Nadifi Avec Joseph Fourez, Hélène Chevallier, Benjamin Dana, Zoé Fauconnet, Pierre Giafferi, Elsa Granat, Martin Douaire, Hélène Rencurel, Marc Plas et Clément Bondu, Christophe Boullonnois, Tristan Gonzales, Michael Potlichet, Simon Renou Hermione est aimée d’Oreste ; Pyrrhus est aimé d’Hermione ; Andromaque est aimée de Pyrrhus ; Hector, mort, est aimé d’Andromaque. La pièce repose sur cette interdiction à l’amour, sur son inachèvement. En la dépouillant, comme une caresse lointaine depuis la salle, dans le travail de sa langue avec les acteurs, il s’agit de faire naitre le rapport à la tragédie. Comprendre comment elle nous place à cet endroit d’ébranlement intérieur. Comment faire quand parler est une nécessité ? Andromaque parle de la douleur d’un traumatisme, c’est une respiration de la souffrance : traumatisme de la guerre et des massacres pour Pyrrhus et Andromaque, traumatisme de l’amour pour Oreste et Hermione. Ces traumatismes se traduisent au fil des scènes par une lutte contre la mort. Ce rapport va engendrer chez eux une survivance, même illusoire : le réveil du corps de la mère chez Andromaque ou le suicide comme salut de l’âme pour Hermione. Racine parle de la jeunesse, il nous interroge sur ce passage d’un “être soi” à un autre. Comment affirmer une identité non plus tributaire d’un passé, mais propre à soi ? En parlant, en faisant acte d’identité. Il s’agit bien pour tous ces fils/filles de héros, mais aussi hommes/femmes de désir, hommes/femmes de pouvoir, d’une recherche continue d’affirmation de soi. Dans cette tragédie de la passation et de la mémoire, il importait de soumettre aux regards ce cheminement du désordre à l’acte fondateur, du péché à la pureté. Tout au long de la pièce, Racine pose cette question : y a t-il une place pour la survivance ? Quel est ce souffle qui doit mourir en nous pour faire naître le suivant ? Comment aimer ? En laissant parler les maux que l’on porte en soi.
Durée > 1 h 30 Direction Martin Barral Violon Sarah Nemtanu
Tchaikovski Concerto pour violon Lizst Préludes N°3 Lizst Rapsodie Hongroise N°2 Jeune violoniste française, Sarah Nemtanu joue régulièrement en France et à l’étranger tant en soliste qu’en musique de chambre. En 2002, elle entre comme violon solo à l’Orchestre National de France sous la direction de Kurt Masur ; elle y côtoie des artistes de renom tels que Augustin Dumay, Gérard Caussé, Fazil Say… L’Orchestre Symphonique du Campus d’Orsay, créé en 1977, est constitué d’amateurs issus en majorité des milieux scientifiques de la région (enseignants, étudiants, chercheurs...). Il donne de dix à douze concerts par an, souvent avec la participation de solistes de renommée internationale.
6 0 S P EC TA C L E S 5 2 C O M PA G N I E S 1 8 C R É AT I O N S
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Mardi 17 janvier (Tarif: Pass Soirée Artdanthé ) 19h30 - à Panopée
Fanny de Chaillé Association Display
Yossi Berg & Oded Graf [Israël]
Gonzo conférence 2007, 40mn
Animal lost Pièce pour 6 interprètes, 2010, 1h
Une conférence performative de Fanny de Chaillé Pour et avec Christine Bombal
Chorégraphie et interprétation Oded Graf and Yossi Berg Interprétation J. Giertz, S. Wolthoorn, S. Linding Urup, P. Enaux
Fanny de Chaillé court-circuite l’exercice de cette conférence en se plaçant sous le patronage de Lesters Bangs, symbole absolu de la liberté d’expression et de la contre-culture. Elle épouse en effet la cause de la critique du rock, celle qui a donné lieu aux engagements les plus passionnés. “Je veux faire une conférence, une conférence sur le rock, une conférence subjective sur le rock, une conférence subjective sur le rock pleine d’amour, une conférence subjective sur le rock pleine d’amour et de sentiments, et vous dire pourquoi j’ai décidé un jour de faire du théâtre et pas du rock, vous dire pourquoi j’ai décidé un jour de faire du théâtre, pourquoi je crois en la distance, celle du théâtre, celle du jeu.”
La notion de travail aujourd’hui soulève des questions à propos des différences sociales et culturelles, de l’universalité de la répression, de la sexualité, des fantasmes et des besoins de l’individu. Animal lost met en question les stéréotypes, les aprioris et les clichés sociaux et s’attache à tester notre flexibilité et notre habileté à nous redéfinir nous-mêmes continuellement. Les performeurs passent ainsi de l’illusion à la réalité, essayant de réveiller l’animal qui sommeille en chacun d’eux. Les six danseurs se meuvent avec une extrême perfection technique et une incroyable énergie, créant un langage corporel innovant, profond et riche en nuances.
“J’ai lu des textes sur le rock avant même d’avoir vu un concert de rock. Très tôt j’aimais ces textes, leur forme, leur style, parce que j’avais l’impression qu’ils étaient vrais ? C’est un peu bête de dire ça comme ça, mais les critiques rock parlaient une langue simple presque la mienne, une langue quotidienne, ils relataient quasiment tout le temps des rencontres avec des stars du rock, et la façon dont ils racontaient ces rencontres faisait que je les croyais. Je pensais que les personnes qu’ils décrivaient étaient vraiment comme ça. Je pensais que c’était la vérité car ils avaient l’air sincères. Ils racontaient des anecdotes insensées mais avec tellement d’amour et d’engagement, que je prenais ça pour de la sincérité…” Extrait
C’est profondément vital et tragi-comique… 6 danseurs, brisés, battus, s’embrassant et flirtant, recherchant a tout prix l’amour, le souhaitant si fort, telle une fleur fanée cherche de l’eau… Il semble y avoir de la tristesse, de la joie, des rires et des pleurs. C’est précisément la grande force d’Animal Lost : la danse montre comment des émotions peuvent être proches les unes des autres. Arrivé à un tel point d’évolution, allons-nous vraiment régresser ? Regardez Animal Lost, divertissez-vous en, et à vous d’y trouver la réponse… Marie Brakchi / Extrait de la revue TerpsiChore
Jeudi 19 janvier
Samedi 21 janvier
19h30 - à Panopée
20h - au Théâtre
Stéphane Marjan L’Espace de la Perte
[CRÉATION] premier[s]projet[s]
Pièce pour 3 interprètes, 2012, 1h Conception et direction Stéphane Marjan / Interprétation J.-G. Manolis, M. Martinelli, B. Porée / Poèmes Rainer Maria Rilke “La poésie finalement est la possibilité d’insérer la plainte dans une totalité qui la résorbe” écrit Philippe Jaccottet à propos de Rilke. Poème scénique traversé par la beauté des voix du passé, par le désir de se libérer du poids des choses connues et fanées, de s’abandonner à la grâce, L’Espace de la Perte est un chant intérieur. On joue avec des fantômes sur le plateau trempé de silence et de la mémoire ou de l’oubli liés aux mots et à la musique.
21h - au Théâtre
Ivana Müller I’M’ Company 60 minutes of opportunism
2010, 1h
Conception et interprétation Ivana Müller Collaboration artistique B. Aitchison, T. Brosset, J. van Dinther, I. Koks, A. Maszkiewicz, G. Obiégly, P. Rojo, D. Weber Krebs Ivana Müller suscite à nouveau la surprise et l’imagination du spectateur en proposant une performance en apparence peu spectaculaire. Présente sur scène dans une posture ordinaire, elle se donne tout de même en spectacle. Ivana Müller développe ici avec humour et subtilité une réflexion autour du corps et de sa représentation et fait ainsi référence à l’actualité contemporaine et sa médiatisation.
Claudia Miazzo & Jean-Paul Padovani Compagnie Tango Ostinato [EN RÉSIDENCE]
É vento tango Pièce pour 3 interprètes, 2010, 50mn Chorégraphie et interprétation Claudia Miazzo, Jean-Paul Padovani Création musicale et interprétation Eduardo Garcia Cette pièce en deux parties repose sur l’insaisissable et le souffle. Au cœur de la création, la respiration est l’élément qui accompagne et réunit sur scène danseurs et musicien. Avec Ostinato, le tango évolue avec des dynamiques nouvelles : les danseurs explorent, entre élan et abandon, l’univers artistique du Tango argentin dans son évolution contemporaine. Mouvements désaxés et prises de risques dans l’espace créent dans l’instant une qualité singulière. Mani piene di vento : avec la danse, tu auras les “mains pleines de vent !” ; c’est être riche de l’invisible, de l’insaisissable, de l’éphémère, du plus poétique des mouvements… l’essence même de la danse. Les mains pleines de vent sont aussi celles du musicien bandonéoniste, qui compose la musique en partant du souffle de son instrument et du mouvement des danseurs.
+ Bal & Milonga Cette représentation sera suivie d’un bal organisé par la Compagnie Tango Ostinato avec l’orchestre bandonéon-violon-piano d’Eduardo Garcia. Ce moment permet aux danseurs comme au public d’expérimenter et d’improviser, mais aussi et surtout de s’ouvrir à l’autre et de partager.
R. Delaunay
F. de Chaillé
Amaraoui - Burner
Anne Collod
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Lundi 23 et mardi 24 janvier
Jeudi 26 janvier (présenté également du 8 au 13 juin)
Samedi 28 janvier
Lundi 30 janvier
19h30 - à Panopée
19h30 - à Panopée
19h30 - à Panopée
19h30 - à Panopée
Fanadeep
Si près de Ceuta [RECRÉATION] premier[s]projet[s]
Dostoievski - Trip [CRÉATION]
Waldemar Kretchkowsky Cie Samorodok
P.i paradise isle
Pierre Niney
[performance CRÉATION] 2012, 50mn Conception, mise en scène et interprétation Mr X & Mr J Interprétation Edith Baldy, Muriel Bourdeau, Isabelle Catalan, Mr J, Mr X avec la participation d’amateurs. Distribution en cours. Travaillant sur des figures hybrides, mi-enfant, mi-humaine, mi-bête, notre proposition douce-amère parlera du corps défait, de l’ivresse, d’une apocalypse intérieure, de l’oubli de soi, du collectif et du corps social. Que révèleront ces corps de nos frustrations, des violences du quotidien petites ou grandes subies sur notre cellule intime ?
21h - au Théâtre
Anne Collod / Anna Halprin parades & changes, replay in expansion Réinterprétation de Parades & Changes (1965) d’Anna Halprin Pièce pour 8 interprètes, 2008, 1h15 Conception, direction artistique Anne Collod En dialogue avec Anna Halprin et Morton Subotnick Réinterprétation A. Collod, Y. Demichelis, G. Gau, I. Herrero Lopez, E. Lecomte, L. Pichaud, P. Queneau, F. Ramalingom Dans cette pièce se déploie une série de “parades”, actions quotidiennes altérées, corps sonores, voyages d’objets, temporalités distendues et sensorialités multiples.
2012, 1h, Distribution en cours D’un côté, deux gardes surveillent une frontière : le premier est usé par des nuits de veille interminables ; le second se réfugie dans une logorrhée verbale qui n’a pour but que de repousser ce silence qu’il déteste. De l’autre, deux hommes, Jizy et Nak, cachés dans la nuit, cherchent à franchir cette frontière, dernière étape de leur périple. Les destins de ces quatre hommes se croisent alors dans le silence d’une nuit.
21h - au Théâtre
Nabih Amaraoui & Matthieu Burner Them
[CRÉATION] Pièce pour 4 interprètes, 2012, 1h15 Chorégraphie Nabih Amaraoui & Matthieu Burner Interprétation J. Camelin, G. Millwood, D. Sportelli, T. Zeuggin Un groupe d’hommes se retrouve dans un espace clos et hermétique. Ils n’ont pas d’échappatoire et leur survie dépend de leur capacité à trouver des solutions entre eux, à l’intérieur de cet espace. Comment peuvent-ils laisser libre cours à leur animalité profonde d’être humain à l’intérieur d’un réseau d’êtres vivants? Cette première étape s’inscrit dans un processus de confrontation entre l’instinct et l’intellectuel, le charnel et le spirituel, l’être et le paraître.
Volens/Nolens Vladimir Sorokine I David Lejard-Ruffet 2012, 1h
Mise en scène D. Lejard-Ruffet / Interprétation K. Abdelaziz, C. Arrouas, F. Jousse, C. Petitat, E. Renaud, A. Rosenfeld, P.-E. Royer, B. Seguin [ présenté également du 6 au 9 décembre - voir texte P.8 ]
21h - au Théâtre
Fanny de Chaillé Association Display
... Du Cygne Duo, 2009, 40’ suivi de Oh-mage! Solo, 2009, 30’ Conception et chorégraphie Waldemar Kretchkowsky Interprétation Waldemar Kretchkowsky, Sara Jaleco Le chorégraphe signe ici deux hommages : l’un à la grande poétesse russe Marina Tsvetaeva d’après ses Carnets, documents les plus spontanés et les plus subjectifs dans l’héritage du poète, l’autre au légendaire Vaslav Nijinski, comme reflet de sa mémoire dans le temps : un être, un dieu, un souffle ?
21h - au Théâtre
Je suis un metteur en scène japonais
Raphaëlle Delaunay Compagnie Traces
Pièce pour 6 interprètes, 2011, 1h
Ginger Jive Duo, 2009, 30mn suivi de Erzulie (relectures) Solo, 2006, 30 mn
Un projet de Fanny de Chaillé / Texte “Minetti” de Thomas Bernhard, traduction Claude Porcell (l’Arche Editeur) Avec Guillaume Bailliart, Christine Bombal, Tamar Shelef, Christophe Ives, Olivier Normand / Musique Manuel Coursin Le Bunraku est le vieil art japonais des marionnettes. C’est à lui que rêve Fanny de Chaillé quand elle s’improvise metteur en scène japonais. Elle en reprend la structure traditionnelle : un récitant qui joue tous les rôles de l’histoire, un musicien qui accompagne les émotions du récitant, des marionnettes de grande taille manipulées à vue par trois manipulateurs. Mais comme elle n’est quand même pas entièrement japonaise, Fanny de Chaillé introduit de légères et décisives modifications dans l’art traditionnel.
Interprétation Raphaëlle Delaunay et Asha Thomas L’histoire de la diaspora noire est certes douloureuse, mais elle trouve dans le jazz et le swing une voix d’expression joyeuse. Dans Ginger Jive, les deux interprètes réinventent les danses swing avec toute la distance que leur donne leur expérience au sein des plus grandes compagnies de danse (Opéra de Paris, Alvin Ailey, Pina Bausch...). “L’idée de Erzulie est né d’un conflit : celui de mon héritage de ballerine en butte avec le langage de la capoeira, urbain et violent, auquel je me suis confrontée pour les besoins de Jeux d’intentions, un spectacle sur la diaspora noire au Brésil crée en 2005”. Raphaëlle Delaunay
A partir du mardi 31 janvier 20h - Hors les murs
Thibaud Croisy Je pensais vierge mais en fait non Performance pour une interprète, 2010
O. Azagury
Les chiens de Navarre
[ Voir texte P.35 ]
17
16
Mercredi 1er février
Vendredi 3 février
Samedi 4 février
Mardi 8 février
19h30 - à Panopée
19h30 - à Panopée
19h30 - à Panopée
19h30 - à Panopée
Gênes 01
Laetitia Dosch
Il est trop tôt pour prendre des décisions définitives [REPRISE]
FIGLIDIUNBRUTTODIO
Compagnie Théâtre déplié Adrien Béal I Fanny Descazeaux Arthur Igual I Anne Müller
FIGLIDIUNBRUTTODIO propose deux histoires : la première, centrale, se déroule dans le monde du petit écran, monde dans lequel argent et espoirs s’effondrent rapidement à travers des chaînes souvent corrompues : un égout royal réservé à quelques rares élus dans lequel on a le droit de nager, de se noyer. La seconde, en contrepoint, est l’histoire de deux êtres qui ont vraiment échoué, deux créatures sans avenir qui survivent dans la déchéance, aveuglées par l’illusion et l‘amour mutuel.
[REPRISE]
[CRÉATION]
Fausto Paravidino I Julien Gosselin - 2010, 1h20
Laetitia fait péter Artdanthé !
Mise en scène Julien Gosselin / Interprétation Guillaume Bachelé, Antoine Ferron, Noémie Gantier, Alexandre Lecroc, Victoria Quesnel, Tiphaine Raffier
Solo, 2012, 1h / Un projet de Laetitia Dosch et François Gremaud
Relatant jour après jour les évènements du G8 à Gênes en 2001 et plus particulièrement ceux qui ont entouré le Genoa Social Forum, organe regroupant tous les groupes et associations anti-globalisation venus manifester contre la tenue de la réunion des huit plus grandes puissances de la planète, Fausto Paravidino livre ici un réquisitoire puissant contre la violence dans toutes ses formes, qu’elle soit morale, physique, économique ou politique.
21h30 - au Théâtre
Odile Azagury Compagnie Les Clandestins L’Armoire Pièce pour 3 interprètes, 2011, 1h Direction, chorégraphie Odile Azagury / Interprètes Pascaline Verrier, Andréa Sitter, Serge Ambert / Musique Michæl Grebil Posée sur l’étagère, une femme est blottie… Elle est là depuis longtemps. Un jour, elle s’est cachée dans une grande armoire, elle y a vécu, vieilli. Quand elle en est sortie, il n’y avait plus personne, juste un immense vide où d’étranges personnages venaient interroger l’Histoire. L’Histoire comme Artavazd Pelechian l’a décrite : à la fois lyrique, étrange et poétique et surtout sans acteur. Elle s’est doucement dépliée, son corps était sec.
“A l’âge de l’enfermement, le dandysme de masse décrit la condition d’un homme assis sur un tas d’ordures et qui rit. Il connaît chaque déchet du tas, et c’est parce qu’il les connaît qu’il s’est pris à rire. Il n’est pas un barbare. Il est même tout le contraire. C’est un être sensible, féminin, incapable de violence. Il a simplement abdiqué. S’il rit, c’est parce qu’il a choisi de vivre sur ce tas d’ordures et non contre ce tas d’ordures. Il en a fait sa maison, sa garde-robe, son fumoir et sa bibliothèque.” Camille de Toledo, Archimondain Jolipunk
21h - au Théâtre
Philippe Quesne Vivarium Studio L’Effet de Serge
2007, 1h15
2011, 1h Interprétation Arthur Igual De quoi héritons-nous? Que faire de notre héritage? Sommes-nous prêts à être les auteurs de ce que nous engendrons, alors que nous ne cesserons jamais d’être les fils de nos pères ? Tant de questions mises à l’épreuve du plateau, d’improvisations en lectures, de débats en expérimentations, des heures durant, avec ou sans public, et face auxquelles la seule affirmation possible est, pour le moment, le titre du spectacle.
Conception, mise en scène et scénographie Philippe Quesne Interprétation G. Vourc’h, I. Angotti, R. Auté… et des invités locaux
21h - au Théâtre
Dans son appartement pavillonnaire, Serge concocte avec les moyens du bord des spectacles d’effets spéciaux d’une minute qu’il joue chaque dimanche devant un parterre d’amis. Philippe Quesne est pour le moins économe dans son approche de la théâtralité, peu d’effets de jeu, de techniques, de paroles. Avec ce spectacle, il poursuit son projet d’écriture scénique, convoquant arts plastiques, musiques et expérimentations.
Vivarium Studio
Philippe Quesne L’Effet de Serge [ présenté également le 3 février ] Pour la 150e représentation “Fête chez Serge” après le spectacle.
Paolo Mazzarelli I Lino Musella [Italie] - 2010, 1h
21h - au Théâtre
Les Chiens de Navarre Nous avons les machines
[CRÉATION]
2012
Une création collective des Chiens de Navarre dirigée par Jean-Christophe Meurisse “Ce qu’on ressent très fort en voyant une pièce des Chiens de Navarre, c’est précisément ce désir comme gonflé à l’hélium de recharger la scène, de la boursoufler et de la faire par instants exploser. Au cœur de la banalité, la scène s’augmente de tous nos espaces les plus imprévisibles, diffractions de nos fantasmes, métaphores surjouées de nos pulsions, quelque chose comme le surgissement de nos désirs les plus saillants et les moins calculés. D’où cette place laissée à l’improvisation, dans l’élaboration du travail bien sûr (…).” Tanguy Viel
M. Izquierdo Munoz
R. Cottin
Crack Machine
19
18
Jeudi 9 février
Samedi 11 février
Mercredi 15 février
19h30 - à Panopée
19h30 - à Panopée
19h30 - à Panopée
Crack Machine
Lionel Hoche
Marta Izquierdo Munoz
Paolo Mazzarelli I Lino Musella [Italie] - 2011, 1h20
Des Ecumes civiles Duo, 2011, 25 mn
He matado al principe (Mon cœur est un océan)
Crack Machine développe une méthode de création théâtrale intégrale à deux personnages qui en jouent plusieurs. L’histoire qui les relie s’inspire de celle de Jérôme Kerviel, ex-trader d’une des plus importantes banques françaises. L’homme est accusé par sa direction d’être le seul responsable du plus grand déficit de l’histoire de la finance mondiale, un trou de 4,9 milliards d’euros. Le personnage, Geremia Cervello, se retrouve ainsi enfermé en prison, où il se sent toujours menacé ; il y rencontre un jeune assassin, un garde carcéral et un important avocat avec lesquels il imagine une Crack Machine qui ne pourra que mener à un écroulement final libérateur. Paolo Mazzarelli
Texte Emmanuel Rabu / Musique Sun Ra, Sébastien Roux Interprétation Lionel Hoche et Emmanuel Rabu Deux espaces résonnent au plateau. L’un littéraire, l’autre du mouvement. Le chorégraphe et le poète cheminent pour engendrer un chant à double voix aux harmoniques singulières. Ces deux poétiques vont se hanter pour finir par s’avaler, sans s’être vraiment rencontrées.
[CRÉATION] Solo, 2012 Conception Marta Izquierdo Munoz avec l’aide de Nicolas Cadet Interprétation Marta Izquierdo Munoz
[CRÉATION] Duo, 2012, 35 mn Musique Sébastien Roux / Interprétation Romain Cappello, Cyril Geeroms Corrélations travaille sur ce qui nous sépare. Ce fossé va stimuler le regard du public qui dans son désir de sens, invente intuitivement une relation entre le son et l’image, donnant alors un ton burlesque à la situation.
Lundi 13 février
21h30 - au Théâtre
21h - au Théâtre
19h30 - au Théâtre
Les Chiens de Navarre Nous avons les machines
[CRÉATION]
2012
Une création collective dirigée par Jean-Christophe Meurisse [ Voir texte du 8 février ] Ce spectacle sera créé du 26 au 28 janvier 2012 à la Maison des Arts de Créteil. Il sera également présenté du 1er au 4 février 2012 au Centre Pompidou-Paris et du 6 au 12 avril 2012 (relâche le 9 avril 2012) au Théâtre de Gennevilliers.
He matado al principe (mon coeur est un océan) est, après Sirène créé au festival Antipodes 2010, le deuxième volet d’une trilogie sur ces êtres “michair / mi-poisson”. Il se déroule dans un karaoke box (ou, littéralement, une boîte à orchestre vide) échoué sur une laisse de mer, au milieu d’objets de sa mémoire polis par les flots.“Mon coeur est un océan / vole, vole ma chimère / mon coeur est un océan / où vogue un beau bateau blanc”.
Corrélations
Raphaël Cottin Compagnie RC2 Le Scapulaire noir
[CRÉATION] Duo, 2011, 40 mn Chorégraphie Raphaël Cottin / Interprètes Raphaël Cottin, Corinne Lopez Ce duo, en mémoire aux 7 douleurs éprouvées par la Vierge Marie, propose 7 épisodes aux esthétiques différentes, tableaux qui interrogent la danse et le sacré à travers les rapports homme-femme ou mère-fils de la perte au don de soi, du dépouillement le plus minimaliste au divin éclatant des dorures byzantines, en adoptant chaque fois un point de vue décalé qu’il s’agisse de la mise en scène ou de la distanciation par rapport au fait religieux.
Phèdre Compagnie Def Maira Jean Racine I Thomas Bouvet
2010, 2h30 Mise en scène Thomas Bouvet Interprétation Raphaël Perchet, Gilian Petrovski, Sylvain Dieuaide, Thomas Bouvet, Maxime Kerzanet, Anthony Boullonnois, Shady Nafar, Marc Arnaud [ Présenté également du 24 au 30 novembre - voir texte P. 7 ]
21h - au Théâtre
Guillaume Marie Compagnie Tazcorp AsfixiA
Pièce pour 3 interprètes, 2011, 1h (Public averti)
Conception, chorégraphie Guillaume Marie / Collaboration à la création et interprétation Gaël Depauw, Marika Rizzi, Suet-Wan Tsang
AsfixiA s’inspire d’un événement politique et sensationnel : le rôle des femmes soldats ayant torturé sexuellement des prisonniers à Abou Ghraib. Notre intention est d’oser poser des questions a priori inconfortables : pouvons-nous, en tant qu’artistes, nous autoriser à nous inspirer du spectacle de l’horreur ? Pouvons-nous provoquer, affecter et séduire le public ? Quelles sont les conséquences éthiques et existentielles d’un tel procédé ?
21
20
Samedi 18 février 21h - au Théâtre
Yvonne princesse de Bourgogne
Compagnie nÖdj Witold Gombrowicz I Guillaume Bailliart & Mélanie Bourgeois 2011, 2h Mise en scène Guillaume Bailliart et Mélanie Bourgeois Interprétation Jacques Bailliart, Mélanie Bestel, Mélanie Bourgeois, Georges Campagnac, Pierre-Jean Etienne, Florian Gérôme, François Herpeux, Aurélie Pitrat, Jean-Christophe Vermot-Gauchy Il se trouve qu’Yvonne tombe amoureuse du Prince. Surpris par cet amour le Prince se sent tenu d’y répondre humainement et virilement. Il souhaiterait l’aimer à son tour. La présence d’Yvonne à la cour royale fait naître d’étranges complications. Le silence, la passivité d’Yvonne mettent la famille royale dans une situation difficile. Une épidémie de rires malsains frappe la cour, le Roi se souvient de ses anciens péchés, la Reine secrètement graphomane ne peut plus se cacher à elle-même l’horreur que lui inspirent ses propres poèmes (elle découvre qu’ils ressemblent à Yvonne). La bêtise et le non-sens progressent de jour en jour. Chacun le sent. Le Prince ne sait comment y remédier. Il tente de rompre en se fiançant à Isabelle (une courtisane). Mais une vraie rupture est impossible. Le Prince sait qu’Yvonne pensera toujours à lui. Yvonne le tient. Il décide de la tuer. Le Chambellan organise le meurtre en sauvegardant les apparences de la majesté, de l’élégance et de la supériorité. L’entreprise réussit. La famille royale retrouve la paix. Ce spectacle sera présenté au Théâtre de la Cité internationale du 3 au 16 février 2012.
Mardi 21 février Dans le cadre de Hors Saison, le rendez-vous danse d’Arcadi Arcadi et le Théâtre de Vanves dans le cadre du 14e festival Artdanthé sont de nouveau partenaires pour Hors Saison, le rendez-vous danse d’Arcadi. Le 21 février, deux propositions seront présentées à Vanves. Hors Saison se déroulera du 18 au 22 février 2012 dans plusieurs théâtres d’Ile-de-France, notamment au Théâtre de la Cité internationale et à la Ferme du Buisson. Programme complet courant décembre sur : www.arcadi.fr/horssaison
19h30 - à Panopée Spectacle en cours de programmation
21h - au Théâtre
Loïc Touzé Association Oro La Chance
Pièce pour 6 interprètes, 2009, 1h
Sur une proposition de Loïc Touzé Interprétation Loup Abramovici, Ondine Cloez, Audrey Gaisan-Doncel, Rémy Héritier, Marlène Monteiro-Freitas, Carole Perdereau Quelle opération fait un interprète pour danser, véritablement danser ? Il plonge dans son imaginaire, tente d’abandonner ses connaissances, son éducation, ses savoir-faire ; il s’aventure dans un récit rythmique, corporel, un récit de sensations. Que rencontre-t-il à cet endroit ? sa mémoire ? son avenir ? ceux qui le regardent ? Pour approcher ces états de danse nous avons pratiqué l’hypnose et la télépathie.
Jeudi 23 février
Mardi 6 mars
19h30 - à Panopée
19h30 - à Panopée
Gaël Depauw
Vincent Thomasset
Did Eve need make-up ?
Les Protragronistes - Episode 2, duo, 2012, 40mn
Performance avec Gaël Depauw et la participation de Jeanne Depauw, Eve Treps, Guillaume Marie, Gilles Vidal, Claire Dorn, Jean-Luc Verna, anonymes...
Interprétation Lorenzo De Angelis et Vincent Thomasset
Eve… la première femme (?). Est-elle (encore) vivante ? Est-elle morte ? A-t-elle été ? Peu importe, son corps a été préparé ici pour un cérémonial qui, fantasme ou réalité, l’animera via “la matière-maquillante”. Sereine, en apparence inanimée, elle attend… le geste d’autrui. Par le toucher, l’effleurement, la retenue ou l’audace du geste cru des intervenants, elle se verra travestie, enduite, lavée ( ?), souillée ( ?) pour revisiter les divers états et périodes de la Femme qu’elle incarne.
21h - au Théâtre
Eléonore Didier Le Modèle
[CRÉATION] Pièce pour 4 interprètes, 2012, 50mn Conception, chorégraphie Eléonore Didier Créé en collaboration avec Delphine Gildé, Pauline Le Marchand Performer et textes Vincent Thomasset Au coeur de ce travail, un très beau document : une toilette hospitalière particulière qui nous intéresse pour sa capacité à incarner notre représentation collective et culturelle du corps. Ce corps, que nous avons appris et qui fabrique ce que nous sommes, notre relation à notre propre corps et aux autres. Ce corps aussi, avec lequel on danse…
[CRÉATION]
Tu ne parleras pas... Ah non ! Tu n’en parleras pas, tu ne parleras pas. Tu ne parleras pas... Za n’y comprrend rien ! Za n’est pas possible ! Nein nein nein, nein nein. Tou mé prrendrrais pas pourr les troucs débiles qu’on mett dans la voitourre avec les sons et les parfums ! Trro fort sé vrraiment forrrt un peu plous et zé mé dirrai ah mé oui zé ça, zé complètment ça ! On change pas oun équip qui gagne, nein nein, brref si tou continou zé vais allé me plaindrre à l’activité mounicipal et tou pourra pas dirr que z’avais pas prrévnu ! (Extrait)
21h - au Théâtre
étant donné & Mathieu Boogaert Absurdus Pièce pour 4 interprètes, 2012, 45 mn
[CRÉATION] Conception Frédérike Unger et Jérôme Ferron / Interprétation F. Unger, J. Ferron, F. Bonneau, M. Boogaert / Musique Mathieu Boogaert
Absurdus est une invitation à explorer le non-sens au travers du décalage et de l’extravagance qui porte le spectateur vers l’émotion, le rire et la réflexion. L’écriture chorégraphique offre des actes d’apparence gratuite qui détournent le sens premier des images pour faire place à l’absurdité et à la dérision. Porté par l’univers musical de Mathieu Boogaert, présent exceptionnellement sur le plateau, le minimalisme distancié et précis collabore à la découverte du merveilleux sans avoir l’air d’y toucher.
D. Léveillé
J’entends frapper.............. [Ma gang* de Montréal] Scènes contemporaines Le Festival Artdanthé donne carte blanche à “Daniel Léveillé Danse” pour offrir au public français un regard sur des signatures qui marquent la scène actuelle québécoise. Chargée de constituer le programme de ce Focus Québec, Marie-Andrée Gougeon, la directrice générale de la compagnie, a choisi de partager certains de ses coups de cœur. L’ensemble des spectacles choisis et proposés ici avance l’idée que les créateurs québécois, décomplexés, abordent la scène avec simplicité, sans chercher à être dans la représentation. Malgré la singularité des langages et des univers qui les caractérisent, ces pièces possèdent toutes ce côté brut et fragile des créations construites dans l’urgence, souvent à partir de presque rien. Et elles en ont la force. Parfois, aussi, la radicalité. Loin des copies conformes et des produits dérivés, elles creusent le sillon des remises en question et de l’expérimentation, redessinant les contours d’une identité artistique forte. Elles sont le résultat de paris risqués et méritent d’être partagées. Dix œuvres servies par une trentaine d’artistes. Un trépidant périple à travers les paysages chorégraphiques montréalais, à s’offrir avec ou sans escales.
23 j’entends frapper... [ ma gang de montréal ]
Vendredi 9 mars 19h30 - à Panopée
Mercredi 14 et jeudi 15 mars 19h30 - à Panopée
Marie Béland Cie Maribé - sors de ce corps
La 2ième porte à gauche
BEHIND : une danse dont vous êtes le héros
4 quART Pièce pour 4 interprètes, 2011, 1h15
Duo, 2010, 25 mn
Chorégraphie Marie Béland, Alain Francoeur, Frédérick Gravel, Catherine Tardif / Interprétation et création Sophie Corriveau, Manu Roque, Peter Trosztmer, Lucie Vignault / Musique, composition Philippe Brault
Chorégraphie Marie Béland / Interprétation R. Harris, P. Trosztmer
* Personnes qui se rassemblent et forment un groupe, une troupe, une équipe dans le but de se rencontrer, se divertir, travailler à un projet commun. Se prononce “gagne”.
Pourquoi une chorégraphe dirigerait-elle ses danseurs sans jamais voir comment leur corps habite l’espace ? Marie Béland s’est imposé cette folle contrainte pour calibrer au millimètre près une audacieuse expérience. Elle nous invite à regarder la chorégraphie par le trou de la serrure. À nous de la deviner en observant les ombres portées des danseurs et le reflet diffus de leurs silhouettes, en nous accrochant aux indices sonores et visuels distillés au compte-gouttes.
Différents événements auront lieu durant ce focus, dont une exposition de Martin Lord.
21h - au Théâtre
Egalement à l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson (www.atelierdeparis.org) : Immersion Montréal Samedi 10 mars 2012 Benoît Lachambre I Daniel Léveillé I Grouped’ArtGravelArtGroup et aussi un cycle de masterclasses du 5 au 23 mars 2012 (Benoît Lachambre, Daniel Leveillé, Danièle Desnoyers)
j’entends frapper... [ ma gang de montréal ]
Daniel Léveillé Cie Daniel Léveillé Danse La Pudeur des icebergs
Pièces pour 6 interprètes, 2004, 1h
Chorégraphie Daniel Léveillé / Interprétation Mathieu Campeau, Esther Gaudette, Justin Gionet, Emmanuel Proulx, Gaëtan Viau... La nudité dévoile l’âme humaine bien au-delà de la simple intimité physique. La vie organique se lit à même la peau de danseurs soumis à d’impossibles exigences physiques. Elle pointe dans la difficulté d’exécution des mouvements, se creuse dans la répétition du geste et de l’effort. Méthodique mise à nu de l’essentielle vulnérabilité de l’être. Descente dans les profondeurs du corps archaïque qui expose la dimension implacable de la condition humaine.
Lundi 12 mars 19h30 - au Théâtre
Le Précepteur
[CRÉATION]
Jakob Lenz I T.O.C. 2011, 2h30 Mise en scène Mirabelle Rousseau / Dramaturgie Muriel Malguy Interprétation Marc Berman, Valérie Blanchon, Nicolas Cartier, Frédéric Fachéna, Estelle Lesage, Jonas Marmy, Emilie Paillard, Etienne Parc, Richard Sammut, Grégoire Tachnakian et en alternance Dragan Ribes et Fosco Salvado Texte initiatique, Le Précepteur est une pièce fougueuse et excessive, parfois extravagante. Lenz emprunte à tous les codes, à tous les genres théâtraux - la comédie, la tragédie, le mélodrame - pour réaliser un théâtre parodique qui critique l’ordre établi. L’écriture témoigne d’une émancipation formelle en même temps qu’elle décrit une société répressive. [ présenté également du 10 au 14 décembre - voir texte P.8 ]
La 2ième Porte à Gauche concocte une nouvelle recette : choisir quatre chorégraphes et une brochette de danseurs mûrs mais bien frais. Les réunir dans une boîte noire. Pétrir les corps et y incorporer un musicien. Servir à un public gourmand de découvertes artistiques… On y questionne l’espace et l’idée même de représentation afin de (re)penser la relation au public.
21h 30 - au Théâtre
Dominique Porte - Alain Francœur Compagnie Système D
Un homme et une femme
Duo, 2007, 51 mn
Interprétation Dominique Porte, Alain Francoeur Le défi de co-chorégraphier et de co-interpréter l’intégralité d’un opéra s’est imposé aux protagonistes. Le Château de Barbe-Bleue de Béla Bartók répondait à ces attentes : un opéra en un acte à deux voix, un homme et une femme, pourvu d’une intensité dramatique palpable. L’univers poétique met en relief la complexité des rapports humains : une métaphore de nos rapports humains actuels, où le désir de rencontre de l’autre alimente la peur de perdre sa propre identité.
25
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Samedi 17 mars (Tarif : Pass Soirée Artdanthé)
Mardi 20 et mercredi 21 mars j’entends frapper... [ ma gang de montréal ]
David Wampach (3 programmes)
19h30 - à Panopée
19h30 - au Théâtre
SACRE
Duo, 2011, 45mn
Chorégraphie D. Wampach / Interprétation Tamar Shelef, David Wampach Son Mikko Hynninen / Costume Rachel Garcia, Laurence Alquier “Je choisis de m’intéresser au Sacre du Printemps pour tout ce qu’il évoque : le rituel, la cérémonie, l’état d’extase, d’enivrement, d’ivresse. Ma porte d’entrée pour l’explorer ne sera pas la musique de Stravinski ou la danse de Nijinski, mais le travail sur les costumes de Roerich, qui s’est inspiré des costumes folkloriques traditionnels, d’après des exemplaires qu’une princesse russe conservait dans ses archives. (...)” David Wampach
Sacre sera présenté du 25 au 27 avril 2012 au CND - Centre National de la Danse / Pantin - www.cnd.fr
Nosfell Le hasard à jamais s’exile
[CRÉATION] Duo, 2012, 20 mn Performance musique et danse Interprétation Nosfell et Clémence Galliard Son E. Bonan / Lumières J. Bony Le chanteur, musicien et performeur Nosfell mêle musique et danse dans un univers fantasmagorique unique. Cette pièce initie sa collaboration avec David Wampach en préambule de la création qui sera présentée lors du 15e Artdanthé.
BATTEMENT Trio, 2009, 25mn Chorégraphie David Wampach Interprétation Aniol Busquets, Valeria Giuga, Clémence Galliard BATTEMENT questionne la qualité significative d’un mouvement plutôt abstrait qu’est le “grand battement”, mouvement emblématique de la danse classique. BATTEMENT tire aussi son inspiration du French Cancan, ainsi que de certaines relèves de la garde, notamment celle de la garde pakistanaise. L’idée de départ du projet est de composer à partir de ce mouvement et de chercher à créer un espace de dialogue entre les trois danseurs.
BATTERIE Duo, 2008, 22mn Chorégraphie, interprétation David Wampach / Batterie Jérôme Renault BATTERIE est : une rencontre, un duo entre un batteur et un danseur, un instrument ou plutôt un ensemble d’instruments, de musique ou de cuisine, une série de mouvements où les jambes battent, ce qu’on recharge ou ce qui est à plat. BATTERIE est l’origine des mots BÂbord et TRIbord, qui permettent de distinguer la gauche de la droite sur un bateau, BÂbord étant à gauche et TRIbord à droite.
21h - au Théâtre
Anne Thériault & Martin Messier Cie 14 lieux Derrière le rideau, il fait peut-être nuit
Solo, 2009, 25 mn
Frédérick Gravel Grouped’ArtGravelArtGroup
Interprète, dramaturgie Anne Thériault Composition, dramaturgie Martin Messier
Tout se pète la gueule, chérie
Inversion des rôles : ce n’est pas le mouvement qui est à l’avant-plan de cette performance, c’est le son. Il nous prend par les sens pour nous faire vivre l’aventure d’une femme prisonnière de la nuit. Il creuse son chemin de l’oreille au cerveau pour nous glacer le sang. Malaxant la noirceur d’un espace troué par des lumières de fortune, il sculpte minutieusement les contours d’un décor dans nos imaginaires mis en alerte par un étrange dispositif scénique. Concentration extrême. Suspense.
Pièce pour 3 interprètes, 2010, 1h30
Caroline Laurin-Beaucage & Martin Messier Hit and fall
Duo, 2009, 30 mn
Chorégaphie et interprétation Caroline Laurin-Beaucage Composition musicale et interprétation Martin Messier L’attaque est explosive. Le son claque dans l’espace et impose sa loi. Le mouvement s’y bute comme contre une porte vitrée. Il y puise sa force et y trouve sa perte. Le compositeur-performeur et la chorégraphe-interprète se lancent à corps perdus dans un ardent échange autour d’une batterie, combat sans merci entre la chair et le son. Démembrée et à terre, la bête percussive se laissera peut-être amadouer. Invincible, impassible, elle regardera la danseuse s’abîmer dans une lutte aussi furieuse que vaine.
[RECRÉATION] Conception, direction Frédérick Gravel Interprétation Nicolas Cantin, Frédérick Gravel, distribution en cours... Ici, Frédérick Gravel s’attaque au désarroi masculin. Il amène avec lui sur scène un musicien multi-instrumentiste spécialiste de la dérape et un performeur fasciné par le travail de clown. Une histoire de gars désemparés, dans l’ordinaire masculin américain. Hésitations, sursauts de violence, confusion, brusques changements d’idées, droite gauche devant derrière, désorientation vive. L’inspiration chez Gravel est d’abord musicale. Des voix de “mâles humides, qui chantent tellement intensément que t’as l’impression qu’ils sont tout le temps en train de saigner”, qui font naître des personnages simples, déroutés, à côté d’eux-mêmes, dans une soûlographie de bière et d’impuissance.
B. Belin
L. Santoro
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Samedi 24 mars j’entends frapper... [ ma gang de montréal ] 19h30 - au Théâtre
21h - à Panopée
Julie Andrée T.
Nicolas Cantin
Rouge
Belle manière
Solo, 2009, 1h10
Chorégraphie Nicolas Cantin / Interprètes Ashlea Watkin, Normand Marcy
Conception, interprétation Julie Andrée T.
Nicolas Cantin monte une pièce de pétards mouillés. Puisqu’il va au bout de son jeu de clown triste sans promesse rocambolesque ni un gag plus haut que l’autre. Anecdote attendrissante de l’ordinaire raté. Ashlea Watkin et Normand Marcy y rivalisent avec une panoplie de farces et attrapes usée qui ne les fait plus sourire, une histoire de rengaine d’antan qui a troqué son sens pour de la mélancolie ou juste de l’ennui. Le décor est planté d’une ambiance merdique où la sincérité et les sentiments ont déserté, laissant la place au vide. L’erreur la pire ce serait de chercher à le camoufler, ce vide, d’essayer de le remplir de tout ce qui existait et a fini mort-né. Mais pire encore, forcer le rire alors qu’on en pleurerait.
Tableau monochrome excessif en perpétuelle mutation, Rouge prend forme à travers un délire d’accumulation d’objets et d’actions pour créer un paysage sonore et visuel en constante transformation. Sur le plateau, l’accumulation de ce qui porte la couleur du sang, de la honte, de l’émotion, de la sensualité comme de la révolution se fait délire, fatigue, gourmandise, crises incessantes, engendrant la multiplication des artefacts, des traces, des aliments, des babioles, des sources lumineuses, des sons, rythmée par les actions de l’artiste et ses interrogations soudaines : “What colour is this ?” Quand la scène semble céder sous le vermillon, c’est alors le corps qui intègre en lui les possibilités de la couleur et se fait matière organique: sang, bien sûr, mais aussi prière, étouffements, cris, chant, folie extensions toujours plus large, toujours réinventée, d’un monde revu sous le signe du rouge.
Duo, 2011, 1h
Julie Andrée T. Not waterproof
Solo, 2008, 1h10
Conception, interprétation Julie Andrée T. / créé en collaboration avec Jean Jauvin, Laurent Maslé Il y a certes un décor, un rectangle bleu ciel, quelques bocaux transparents échappés d’un cabinet anatomique, attendant on ne sait quels montres. Il y a certes des sons, une atmosphère, une scène, tous distillant une inquiétante étrangeté. Mais l’essentiel de cette proposition réside dans le seul corps qui bouge, se transforme, s’oublie, devant nous, au centre des regards : Julie Andrée T. Comme s’il subissait des rites, des épreuves, des expériences, il mue au contact de la matière, tout en actions concrètes mais indéfinissables, incorporant les ambiances sonores, lumineuses et visuelles. Il s’effrite, s’érode, évoquant la fragilité de tout être au monde. Chaque spectateur y voit ce qu’il veut, réinvente la pièce au fur et à mesure des incarnations poétiques de la performeuse.
Mardi 27 mars
Jeudi 29 mars
19h30 - à Panopée
19h30 - à Panopée
Liz Santoro
Marianne Baillot & Antonio Pedro Lopez
We do our best
[CRÉATION] Trio, 2012 Chorégraphie Liz Santoro / Interprétation Liz Santoro, Cynthia Koppe... Comment la présence d’un regard extérieur peut-elle créer une action performative sur soi-même ? C’est à partir de cette question que ce travail cherche à examiner ce qui s’échange entre le regardant et le regardé. Sensations de force et de faiblesse éprouvées en essayant de retenir l’attention de quelqu’un ? Emergence d’une force là où se manifeste l’assujettissement ? A travers le prisme du corps féminin exposé sur scène, cette pièce sonde la position de l’interprète comme un être à commander, à regarder, à qui obéir.
Measure it in inches
[REPRISE]
Pièce pour 2 interprètes, 2011, 45mn Une performance de António Pedro Lopes et Marianne Baillot Co-création S. Rième (scénographie Lumières), R. Natálio (dramaturgie)
21h - au Théâtre
Un discours de remerciements. Colossal, cyclopéen, cosmique, démesuré, épais, éléphantesque, énorme, extensif, fantastique, formidable, grand, gargantuesque, géant, gigantesque, immense, incalculable, imposant, hirsute, luxuriant, mastoc, maousse, massif, monstrueux, monumental, montagneux magnifique, puissant, planétaire, prodigieux, incroyable, fantastique, luxuriant, superbe, titanique, qui crie, qui hurle un grand merci !
Christian Rizzo
21h - au Théâtre (avec le festival Chorus des Hauts-de-Seine)
Sakınan Göze Çöp Batar
Bertrand Belin
[CRÉATION] Solo, 2012 Conception, chorégraphie, lumières, costumes Christian Rizzo Interprétation Gerem Gelebek Autour d’un dispositif simple que le danseur manipule au gré de la dramaturgie, se déposent en résonance des fragments dansés, tels haïkus, esquisses ou notes de journal qui forment entre eux un recueil de pensées nées du mouvement. Pour Gerem Gelebek, interprète d’origine turque qui a dansé plusieurs de ses pièces, Christian Rizzo dédie ce solo aux notions d’exil et de mélancolie. L‘exil non pas comme référence au territoire mais plutôt à soi, s’exiler de soi-même…
Hypernuit Chant, guitares B. Belin / Chant, batterie T. Maldenovitch / Guitares, basse T. Frisoni / Violon, chœurs A. Gouverneur / Claviers O. Daviaud La musique d’Hypernuit est grande ouverte, comme une maison qui se laisse emplir par la brise et les senteurs d’été. Bertrand Belin y trace toujours son chemin entre lyrisme et austérité, dans un équilibre limpide entre mélodie et poésie, l’alchimie unique d’une musique à la fois luxuriante et dénudée. Côté écriture, les textes sont nés au sein même de la musique.
G. Perret
United-C
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Samedi 31 mars - Soirée de clôture 19h30 - Panopée et Théâtre
United-C
Eléonore Didier
[Pays-Bas]
Two Times Soft
Solo, 2007, 18 mn
Two times soft est une performance à couper le souffle pour une femme dont le corps nu est confronté à 500 verres brisés. Comme un serpent, elle cherche son propre chemin dans ce labyrinthe de verre. Dans cette pièce, s’opposent la vulnérabilité du corps face au danger que représente le tranchant du verre. Finalement, on ne peut que constater que ce corps étrange et les verres brisés sont en complète harmonie.
Cédric Charron & Annabelle Chambon Re : Montre-moi (ta) Pina
Trio, 2010, 20 mn
Conception Cédric Charron & Annabelle Chambon Interprétation Gaël Depauw, Cédric Charron... Chers Cédric et Annabelle, Votre performance a été un des moments forts de Montre-moi (ta) Pina en 2009, en jouant sur le sens propre comme figuré de cette commande ! Nous aimerions vous inviter pour la dernière soirée du 14e Artdanthé à reprendre cette courte pièce mais, cette fois en vous imposant plus de temps ! Soyez fous, remontrez-nous (vos) Pina ! José A
laiSSeRVenIR
processus / soli, 20 mn
Interprétation Karol Tyminski Le solo dessine dans l’espace une relation entre un interprète et un escabeau. L’objet usuel n’est jamais utilisé comme tel. Le solo parle d’un rapport sexué au monde et questionne les représentations de la féminité ; il parle aussi de la solitude, compagne passionnante, parfois aliénante.
Guillaume Perret & The Electric Epic Basse électrique et effets Philippe Bussonnet / Saxophones amplifiés, effets, composition Guillaume Perret / Batterie, sampler Yoann Serra / Guitare, effets, voix Jim Grandcamp Curieux d’autres musiques - métal, électro, funk, contrepoint baroque ou tourneries africaines - Guillaume Perret écrit une musique hybride, troublante, envoutante, souvent évocatrice d’images et de sensations, tout en assumant l’héritage de la pop progressive des années 70 et revendiquant la liberté des musiques actuelles. Une musique évolutive, des motifs répétitifs, un univers qui invite au rêve à travers l’expressivité des thèmes, l’inventivité des grooves et le son électrifié du saxophone. Un répertoire original à la croisée de différentes traditions, mêlant improvisations endiablées et rythmes hypnotiques.
Du lundi 2 au jeudi 5 avril 20h30 - à Panopée
Mercredi 3 avril 10h30 - au Théâtre
L’Heure Bleue [CRÉATION]
La petite fabrique de jouets
Une proposition de Antoine Cegarra Durée > 1 h
“L’Heure Bleue est une petite histoire de l’histoire de l’art. Un conte autofictionnel dansé, très très optimiste mais aussi fichtrement critique sur les moyens de l’art pour accéder à soi et au monde. L’Heure Bleue est un musée oublié, envahi de fleurs et de ronces, une mémoire vivante. C’est une métamorphose inquiète, une nuit pyromane dans la salle des portraits. Dans ce musée, il y aura donc en vrac moi, mon père et l’histoire de l’art. L’Heure Bleue est ce qui apparaît quand tout se désœuvre.” Antoine Cegarra “Quand les animaux nocturnes vont dormir et que les animaux diurnes se réveillent, il règne dans la nature un moment de silence sublime où tout s’ouvre, éclate et se transforme. Je suis parti à la recherche de ce moment, je m’en suis emparé. Il s’agit d’un espace entre nuit et jour, entre mort et vie, où se passent des choses indéfinissables.” Jan Fabre Après une formation à l’Ecole du Théâtre National de Chaillot avec Jean-Claude Durand, Pierre Vial et Azize Kabouche, au Conservatoire d’Orléans avec Christophe Maltot et à l’Université Paris III (Maîtrise d’Etudes Théâtrales), il joue dans les mises en scène d’Olivier Py, Christophe Maltot, Jérémie Fabre, Mariana Lézin, Cécile Fraisse, Bénédicte Budan. Antoine Cegarra fait partie de la compagnie D’ores et Déjà (Le père tralalère ; Notre Terreur), dont les créations tournent en France (La Colline-Théâtre National à Paris) et à l’étranger (Portugal, Autriche, Belgique, Russie…). Avec cette compagnie il écrit et met en scène Wald au Théâtre de Vanves. Il a créé la compagnie Serres Chaudes avec laquelle il met en scène Serres chaudes, d’après des poèmes de Maurice Maeterlinck, Léonce et Léna de Georg Büchner et Pierre, solo de danse pour un acteur, dans le cadre du festival Artdanthé au Théâtre de Vanves. Il a également été stagiaire à la mise en scène d’Olivier Py sur Les Vainqueurs.
Chapi Chapo et les petites musiques de pluie Jeune Public > 45 mn
Ciné concert d’instruments-jouets > 18 mois Ce ciné-concert inédit, qui se dévore des yeux et des oreilles, met à l’honneur le cinéma d’animation polonais. Des films rares, dans lesquels les jouets s’animent comme par magie, accompagnés d’une musique originale jouée en direct par quatre musiciens. Les héros de La Petite Fabrique de Jouets sont… des jouets : sur l’écran, ils sont les héros de films d’animations comme dans les mains des musiciens qui jouent d’une cinquantaine d’instruments-jouets (tableau d’éveil, petit taxi parlant, crécelle...), à la manière de peintres impressionnistes, donnant à leur univers sonore des airs de bandes originales. Proche de Pascal Comelade ou Yann Tiersen, la musique enfantine et légèrement mélancolique. Représentations scolaires Mardi 2 avril à 10h et 14h30
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Vendredi 13 au dimanche 15 avril
Du jeudi 10 au mardi 15 mai 19h30 - au Théâtre
Vendredi 11 mai 20h30 - à Panopée
Mercredi 23 mai 9h30 et 11h - au Théâtre
15e Concours international Jean Françaix
Platonov [CRÉATION] premier[s]projet[s]
Y es-tu ?
Le petit hublot de ciel
La compagnie s’appelle reviens
Compagnie Les bruits de la lanterne
Jeune Public > 50 mn
Jeune Public > 35 mn
“Traverser une forêt, à toute allure, sur une bicyclette… Traverser une ville, à toutes enjambées… Traverser ses propres peurs et ses inquiétudes. Et derrière, et après, qu’est-ce qu’il y a ? Des monstres, des ogresses, des géants, des sorcières ? Non. Plutôt des secrets, ceux d’une jeune femme qui se souvient d’elle étant petite fille…” Avec Y es-tu ? nous entrons dans la forêt de nos inquiétudes, des peurs nommées vers les peurs cachées. Et derrière ces peurs, il y a nos secrets et nos histoires. Est-ce que si on sait, on a moins peur ? Est-ce que l’on peut savoir ? Qu’est ce que l’on peut savoir ? Est-ce qu’on pourrait en parler ? Est-ce qu’on a le droit de demander ? Sur scène, noir et lumière alternent ; les machines tournent comme des petites usines : le tourne disque valse, les écrans s’agitent et le projecteur emboîte le pas... “ça tourne !” comme au cinéma. Cinq comédiens-musiciens animent un théâtre d’ombres et d’images, de figures de papiers et de marionnettes qui font exister une forêt étrange et fantastique, à la fois inquiétante et pleine de fantaisie.
Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi
La lanterne vive projette la lumière d’une aurore et c’est la vie animale qui commence. Un arbre se dresse puis se transforme en écrevisse qui s’efface dans le sable. Un oiseau s’envole et, en se posant, s’abandonne dans l’image d’un arbre sec, desséché par le temps. L’un après l’autre, les arbres, les animaux et les insectes font leur apparition avec leurs rythmes propres, leurs actions et leurs rencontres. Un écran en fond de scène. Le musicien est installé avec sa contrebasse devant l’écran car il est en interaction avec ce qui s’y passe. Une lanterne vive projette les couleurs de l’aurore. A vue, la comédienne manipule dans le faisceau de la lanterne vive des objets de la nature (écorces, galets, feuilles...) et leur ombre prend une vie animale ou végétale. La comédienne chante parfois et donne à entendre la poésie de Jules Supervielle sur la musique de la contrebasse. Une journée passe ainsi et la lanterne vive fait défiler devant nos yeux les couleurs flamboyantes du soleil évoluant dans le ciel jusqu’à disparaître dans le crépuscule. La poésie de Jules Supervielle ouvre encore un peu plus les portes de notre imaginaire et la musique de la contrebasse invite les spectateurs à se poser et à entrer dans une contemplation de la nature.
Représentations scolaires : Jeudi 10 et vendredi 11 mai 14h30
Représentations scolaires : Mardi 22 et jeudi 24 mai à 9h15 et 10h30
Organisé par l’Association Musici Artis Paris présidée par Bertrand Giraud, le Concours Jean Françaix rassemble chaque année de jeunes pianistes de très haut niveau venus du monde entier. Sa spécificité tient dans la volonté de promouvoir à l’échelle internationale la musique française contemporaine à travers l’œuvre du compositeur Jean Françaix, œuvre riche qui mérite d’être davantage connue.
Sam. 14 avril - 20h30 - à Panopée
Concert
pour le centenaire de la naissance de Jean Françaix
Dim. 15 avril - 19h - à Panopée
Concert des Lauréats
Anton Tchékov I Benjamin Porée - Compagnie La Musicienne du silence Avec Elsa Granat, Helene Rencurel, Guillaume Delvingt, Tristan Gonzales, Baptiste Chabauty, Zoé Fauconnet, Guillaume Compiano, Gilian Petrovski, Marc Plas, Anthony Boullonnois, Joseph Fourez, Macha Dussart, Pierre Giafferi
Platonov est une pièce de jeunesse de Tchekhov, la première pièce qu’il ait écrite, à l’âge de 18 ans. Elle se présente comme un immense brouillon inachevé mais contient en germe tous les thèmes présents dans les pièces qui ont suivi, à l’état brut. Comme toutes ses pièces, elle a la particularité de mêler la comédie et la tragédie. On rit quand on voudrait pleurer. Elle dépeint une société russe bourgeoise, à la campagne, dans le domaine des Voinitsev, en train de dépérir, incapable de se mouvoir et de se sortir de l’ennui. Plus particulièrement, elle dépeint une jeunesse intellectuelle qui se meurt et ne se tolère plus. La pièce est une fête sans fin, un certain vide “plein”. Une fête païenne qui contient le parodique, l’appartenance illusoire à une communauté. Une fête qui crée le néant, qui le contient, une confrontation au désordre pur, à l’homme et à la nature, le temps des pulsions, des désirs et des frustrations habituellement réprimés. Une fête où le Soi réel tente de se retrouver mais est vaincu par le Soi double. Le parti pris est de montrer que cette déchirure, cette annihilation de l’être se voit plus forte encore dans le regard de la jeunesse, sur le visage de Platonov. C’est donc dans cette perspective que seront dévoilés les visages d’une jeunesse déjà morte, déjà détruite. Sa représentation nous offre la vision de notre propre vide. Travailler cette matière vivante qu’est la vie, tout simplement, comme état brut du réel. Un spectacle de sa propre image. Le théâtre nous rend visibles. “Vivre ? Comment faut-il faire ?” Platonov. Le choix du metteur en scène s’est porté sur la version intégrale, dans la traduction de F. Morvan et A. Markowicz - édition Les solitaires intempestifs.
Ombres et marionnettes > dès 6 ans Mise en scène et écriture Alice Laloy Avec Boualem Bengueddach, Éric Deniaud, Marek Douchet, Tiphaine Monroty, Éric Recordier
Théâtre d’objets, musique et poésie > dès 2 ans Avec Catherine Morvan et Jean-Claude Oleksiak Musique Jean-Claude Oleksiak / Sur des poèmes de Jules Supervielle
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Mercredi 30 et jeudi 31 mai 20h30 - au Théâtre
Les Autonautes de la cosmoroute [CRÉATION]
Mercredi 6 juin 10h30 - au Théâtre
Opéra vinyle
Création collective d’après Julio Cortázar et Carol Dunlop I Thomas Quillardet Compagnies Jakart & Mugiscué
Théâtre pour deux mains
Traduction de l’espagnol Laure Guille-Bataillon et Françoise Campo Mise en scène Thomas Quillardet / Avec Olivier Achard, Aurélien Chaussade, Maloue Fourdrinier, Christophe Garcia, Aliénor Marcadé-Séchan, Claire Lapeyre Mazerat, David Lejard-Ruffet, Marion Verstraeten
Opéra, marionnettes et objets > dès 3 ans Texte et mise en scène François Parmentier Direction artistique, scénographie et jeu Pascal Vergnault Orchestration musicale Luc Saint Loubert Bié
Ce projet est une rêverie, un libre cheminement dans l’œuvre de Julio Cortázar, d’après Les Autonautes de la Cosmoroute - ouvrage composite, écrit à deux mains, la sienne et celui de sa femme Carol Dunlop, mêlant croquis, photos, textes, romans, nouvelles, essais... retraçant une expédition folle, poétique. Pendant un mois, le couple va sillonner l’autoroute du sud entre Paris et Marseille en Volkswagen Combi, avec deux arrêts par jour sur les 65 parkings de l’autoroute, sans jamais la quitter. De cette expédition ahurissante et poétique, ils tirent ce livre, entre récit de voyage et ode à l’oisiveté, entre autofiction et délire. En écho aux récits des grands explorateurs, partant de l’observation scientifique, la chronique se fait chant d’amour, celui de l’un pour l’autre, celui qu’ils portent à la vie. Célébration du pur présent, le voyage, à rebours du temps, n’en révèle pas moins l’époque contemporaine. Trente ans après, avec le livre pour guide, notre collectif refait le voyage pour un spectacle que nous voulons libre et pluriel : adaptation littéraire, roman photo, théâtre documentaire, visions oniriques, écriture au plateau à partir d’improvisations des acteurs, projections de vidéos, de photos, volonté de mêler musique, textes littéraires, délires et réalité. Le livre et le voyage sont une matière de jeu pour les acteurs, le metteur en scène, la scénographe, le musicien et tous les participants du projet. En 2010, les compagnies Jakart & Mugiscué ont présenté au Théâtre de Vanves Le Repas / Novarina et Villégiature / Goldoni. Ce spectacle sera présenté du 21 mars au 19 avril 2012 au Théâtre national de La Colline
Jeune Public > 45 mn
Après Le tour du monde en 80 jours, voilà le monde de l’opéra en 33 tours et 45 minutes. Voyage dans l’univers lyrique où la corde vocale en vinyle vibrera de tous ses sillons. 45 minutes chrono pour partir au Japon à la rencontre de la belle Butterfly, croiser en chemin la bohémienne Carmen en mal d’amour, se laisser guider par un air de flûte : c’est Tamino qui nous enchante ! Va-t-il réussir à délivrer Pamina ? Aller chez un barbier qui nous vient de Séville puis prendre le bateau où navigue Manon qui part pour la Louisiane pour y être emprisonnée… Représentations scolaires Mardi 5 juin à 10h et 14h30
Du vendredi 8 au mercredi 13 juin - 21h - au Théâtre [relâche dim.]
Si près de Ceuta
Pierre Niney [RECRÉATION] premier[s]projet[s] Durée > 1 h 15 Auteur et metteur en scène Pierre Niney / Distribution en cours... D’un côté, deux gardes surveillent une frontière : le premier est usé par des nuits de veille interminables ; le second se réfugie dans une logorrhée verbale qui n’a pour but que de repousser ce silence qu’il déteste. Ensemble, ils construisent fantasmes et espoirs autour d’un bout de vêtement déchiré, resté accroché aux barbelés. De l’autre, deux hommes, Jizy et Nak, cachés dans la nuit, cherchent à franchir cette frontière, dernière étape de leur périple. Les destins de ces quatre hommes se croisent alors dans le silence d’une nuit, quatre solitudes parlant de ce qu’elles connaissent, de ce qu’elles ignorent et de tout ce qu’elles voudraient savoir. Pierre Niney, plus jeune pensionnaire de la Comédie française, joue très fréquemment au cinéma : LOL, J’aime regarder les filles, Les émotifs anonymes, L’Armée du crime. Il signe ici sa première mise en scène. en première partie - Les vendredi 8 et samedi 9 juin -19h30 - à Panopée
Bloc Jeanne Lepers premier[s]projet[s] Durée > 1 h Auteur et metteur en scène Jeanne Lepers / Avec Loïc Renard, Kristina Chaumont, Solène Rossignol, Adrien Guiraud De la naissance à la mort subite du petit frère, Bloc raconte l’histoire d’une famille sous le coup de la disparition d’un de ses membres. A la stabilité d’un quotidien établi succède le déséquilibre : l’amour s’exprime avec maladresse et le dialogue fluide et linéaire est mis à mal. Cette pièce en dit le moins possible sur les personnages et leurs relations. Il s’agit de sonderl’espace de mystère qui demeure entre ceux qui partagent un quotidien, de raconter ce qui ne se dit pas, ce que les mots échouent à dire. en première partie - Les mardi 12 et mercredi 13 juin - 19h - à Panopée
Atteintes à sa vie Martin Crimp I Adrienne Winling [CRÉATION] premier[s]projet[s] Durée > 1 h 35 Mise en scène A. Winling / Avec A. Antébi, C. Champinot, T. Favre, A. Girard, M. Husband, N. Lebecque, E. Marie, P. Daubigny Dix-sept tentatives de raconter un personnage qui n’apparaît jamais. Ce personnage, c’est Anne. Ou Anna. Ou Anya. Ou Annie. C’est selon... Anne est une jeune femme idéaliste. Ou une mère dans un pays en guerre. Ou une terroriste. C’est selon... Victime ou bourreau. C’est selon... Anne est un “non-personnage”. Anne n’existe pas. Anne n’existe que parce qu’on la raconte. Le regard de Martin Crimp est acéré, intransigeant et toujours plein d’humour : l’humour de l’auteur dramatique qui nous offre une mise en abîme vertigineuse du théâtre et de sa propre écriture. “
Turbulence[s] #2
édition
Jazz à Vanves
Du jeudi 14 au dimanche 17 juin Le festival Turbulence[s] est élaboré en complicité artistique avec Samuel Achache et Matthieu Bloch
2e édition
Journées
de Musiques anciennes de Vanves
La Galerie Lieu de passage, de brassage et d’innovation, La Galerie présente de nouvelles tendances des arts visuels
Sam. 3 et dim. 4 décembre Théâtre Cette manifestation, organisée par l’Association Tourmaline, propose un salon rassemblant une cinquantaine de luthiers et facteurs d’instruments venus de toute l’Europe ainsi que des éditeurs de musique ancienne. Ces journées seront ponctuées par des concerts d’élèves (conservatoires de Vanves et BoulogneBillancourt) ainsi qu’un concert professionnel de l’Ensemble l’Escarboucle le samedi soir.
Jeudi 14 juin I 20h30 I au Théâtre
Vendredi 15 juin I 20h30 I au Théâtre
Jean-Louis Benoit Delbecq & Antonin-Tri Hoang
Groove catchers Lauréat du Concours de Jazz - La Défense Aum
Des conférences sur la facture instrumentale et la gestuelle baroque viendront enrichir ces deux jours.
ARTDANTHÉ HORS LES MURS
Le 31 janvier et les 3, 7, 10, 14, 17 février
Thibaud Croisy Je pensais vierge mais en fait non
20h - Performance, 2010
19 septembre > 2 novembre
François Jousselin
7 novembre > 17 décembre
Elisabeth Schneider 20 décembre > 12 janvier
Cabourdin
16 janvier > 20 février
Estelle Hanania 21 février > 6 mars
Gilles Vidal I Gaël Depauw
Conception T. Croisy / Avec Sophie Demeyer
Samedi 16 juin I 20h30 I au Théâtre
Dimanche 17 juin I 18h I au Théâtre
Illaps Purple House
Vincent Peirani & Vincent Lê Quang LEBOCAL
Un habitat est un espace intime, investi physiquement et affectivement par la personne qui y vit. Lorsque cette personne quitte son habitat, son investissement passé demeure inscrit plus ou moins fortement dans le lieu. Je pensais vierge mais en fait non convie un public dans un appartement situé à Paris et met en évidence l’investissement physique et affectif d’individus ayant traversé cet espace.
du 9 au 31 mars
Martin Lord 3 avril > 16 mai
Pinon I Monsinjon 21 mai > 30 juin
Tous les jours, jam session avec Alexis Pivot Trio.
Cette manifestation a lieu dans l’appartement de Thibaud Croisy. Un point de rendez-vous sera communiqué aux spectateurs lors de leur réservation.
Egalement : Concert Place de la République dans le cadre de la 2e éditioin d’Air(e)s de fête (21 au 24 juin 2012), en collaboration avec la Direction de l’Animation / Evénement.
En association avec le Studio-Théâtre de Vitry
Coordination : Pierre-Hadrien Poulouin tdv.lagalerie@gmail.com
Ninfa Canibal
L’Ecole du spectateur Actions artistiques
> Jeune Public
L’Ecole du spectateur est un lieu d’échanges, de rencontres et de pratique ouvert à tous, sans distinction de niveau ou de familiarité avec la discipline concernée. Les activités proposées constituent une opportunité de prolonger son expérience de spectateur, d’aiguiser son regard, de développer un rapport au spectacle qui ne soit pas de simple consommation.
> Théâtre 36
> Danse
> Irène Favier [à partir de 16 ans] Atelier de pratique - la pantomime et les rapports de pouvoir dans le théâtre Elisabéthain. > Le T.O.C. [à partir de 18 ans] Atelier de pratique - adaptation à partir de textes du Sturm und drang (mouvement littéraire et politique allemand de la deuxième moitié du 18e siècle). > Compagnie Théâtre déplié [14 > 17 ans] 8 jours pour créer un spectacle de A à Z - c’est le défi lancé par le metteur en scène Adrien Béal à 15 jeunes ados pendant les vacances de la Toussaint. Tout est à créer : le texte, la mise en scène, le son, la lumière… En collaboration avec l’ESCAL. Informations et inscriptions à l’ESCAL : 01 71 10 96 10 > Claudia Miazzo et Jean-Paul Padovani - Tango Ostinato [en résidence] Atelier de pratique autour du tango aboutissant à la création d’une pièce dansée en fin d’année et en extérieur dans le cadre de Air[e]s de fête, manifestation organisée par le Service AnimationEvénement de Vanves. Mini tango - Atelier parents-enfants sur le thème-jeu du guidage, de la confiance et de la danse contact en partenariat avec l’ESCAL Señor tango - Atelier à destination des personnes âgées > Eléonore Didier - Week-end dans l’instant : cet atelier est une invitation à expérimenter un autre rapport au temps et par conséquent à la danse. En quittant peu à peu cet aspect ragmenté et comptable, notre sensation habituellement périphérique cède sa place à des sensations plus profondes et nuancées. > Marta Izquierdo Munoz [dès 18 ans] - Création d’un parcours artistique en milieu urbain > Fanny de Chaillé - “Language : fiction et interprétation”
> Spectacles participatifs
Atelier préparatoire de pratique pour participation au spectacle : > Philippe Quesne “L’Effet de Serge” (spectacle programmé les 3 et 4 février 2012) > Fanadeep “P.i. paradise isle” (spectacle programmé les 23 et 24 janvier 2012)
> Ivana Müller “Partitüür” [à destination des enfants en capacité de lire (7 ans min.), adultes bienvenus] “Partitüür” est un jeu performatif dans lequel il n’y a ni artistes-interprètes, ni spectateurs : tout le monde joue ! Le jeu devient une chorégraphie sociale sans cesse renouvelée par le groupe > Compagnie Ouragane [Ateliers de pratique à destination des assistantes maternelles de la crèche familiale de Vanves et enfants dont elles s’occupent] Exploration ludique, ouvrant une porte sur l’imaginaire - Les gestes de chacun, petits et grands, prennent alors un sens particulier : ils sont l’expression d’une pensée qui prend corps. Un langage poétique et sensible s’instaure alors entre les différents participants à travers cette communication non-verbale. C’est souvent pour les assistantes maternelles, l’occasion de changer leur regard sur les enfants et de s’accorder le temps de jouer avec eux pleinement.
> Danse à l’école
> Masterclasses avec le Conservatoire de Vanves
Le Théâtre de Vanves mène une politique active en faveur de la danse à l’école. Chaque année, plusieurs classes de Vanves, de la maternelle au collège, mènent un parcours dansé proposé par l’un des chorégraphes de la saison. > Classes de Danse Depuis maintenant trois ans, les élèves des classes de danse découvrent les différents aspects de la danse contemporaine à travers une série de masterclasses proposées par les artistes chorégraphes présents au Théâtre de Vanves. Durant la saison 2011-2012, les compagnies De dansers (Pays-Bas), Marie Béland (Québec), Tango Ostinato et Anne Collod (Atelier autour des processus d’Anna Halrpin) proposeront une découverte de leur langage chorégraphique. > Classes de Théâtre Les compagnies T.O.C. et Mugiscué interviendront dans les classes de théâtre, en relation avec leurs projets artistiques respectifs.
> Musique / Chanson
Lectures & Maquettes
Bertrand Belin animera des ateliers auprès d’une classe d’enfants de Vanves dans le but de créer un clip, façon scène d’opéra sur l’une de ses chansons. Restitution le jour de son concert à Vanves. En collaboration avec avec le festival Chorus.
Mardi 18 octobre 2011 I à Panopée I LECTURE Visite au père de Roland Schimmelpfennig I Mise en scène : Adrien Béal I Cie Théâtre déplié
Lundi 10 novembre 2011 I à Panopée I MAQUETTE Naissance I Ecriture et mise en scène : Julien Guyomard I Compagnie Scena Nostra
Lundi 6 février 2012 I à Panopée I MAQUETTE Conditions d’inscription : Assister au spectacle proposé par l’artiste concerné (hors spectacles participatifs) > billet tarif préférentiel.
RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTION Tristan Barani 01 41 33 92 66
Eyolf de Ibsen I Adaptation et mise en scène : Jonathan Châtel I Compagnie Jetzt
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Abonnements croisés Nos voisins sont formidables Depuis plusieurs années, nous vous proposons de prendre dans le cadre de votre abonnement les spectacles suivants que nous avons choisis dans la programmation de nos formidables voisins :
ANTONY - CHATENAY-MALABRY I Espace cirque I Rue Georges Suant Du 1er mars au 11 décembre 2011 I Les vendredis et samedis à 20h, jeudi, vendredi et samedi à 20h, dimanche à 16h [relâche du lundi au mercredi] La Géométrie du Caoutchouc | Aurélien Borie - Compagnie 111 01 41 87 20 84 | www.theatrefirmingemier-lapiscine.fr 38
BAGNEUX I Théâtre Victor-Hugo I 14, avenue Victor Hugo Samedi 15 octobre 2011 à 20h30 Never stop | The bad plus (jazz new-yorkais) 01 46 63 10 54
CLAMART I Théâtre Jean Arp I 22, rue Paul Vaillant-Courturier Du 29 novembre au 10 décembre 2011 à 20h30 le jeudi à 9h30, le dimanche à 16h [relâche le lundi 5 décembre]
Bérénice I Jean Racine Laurent Brethome | Compagnie Le menteur volontaire 01 41 90 17 02 | www.theatrearp.com
FONTENAY-AUX-ROSES I Théâtre des Sources I 8, rue Dolivet Vendredi 9 mars à 20h30 La Tempête I Shakespeare Philippe Awat | Compagnie du Feu Follet 01 41 13 40 80
MALAKOFF I Théâtre 71 I 3, place du 11 novembre Du 11 au 28 janvier 2012 I Mercredi et jeudi à 19h30, mardi, vendredi et samedi à 20h30, dimanche 16h [relâche lundi]
L’Eveil du printemps I Frank Wedekind - Omar Porras 01 55 48 91 00 | www.theatre71.com
Un projet pilote au service des artistes
Nos partenaires privilégiés
[5e saison] Le Théâtre de Vanves, le Bureau Cassiopée et Arcadi expérimentent depuis 4 ans un dispositif original de soutien aux jeunes artistes. Le Théâtre de Vanves, scène conventionnée pour la danse et le Bureau Cassiopée, structure de conseil, d’administration et de diffusion pour le spectacle vivant, soutenus par le Pôle Ressources d’Arcadi, ont conçu et mis en œuvre un dispositif innovant de soutien et de conseil personnalisé auprès de jeunes artistes et/ou compagnies issus du théâtre, de la danse et de la musique. A l’origine de ce dispositif, un constat partagé : celui d’une difficulté croissante de certains artistes en développement à formuler leur projet, à structurer leur activité et/ou à s’orienter dans le “maquis” des politiques publiques de soutien et des mécanismes régissant la diffusion. Son ambition est d’offrir chaque saison à 4 compagnies (ou équipes artistiques), sous la forme de 8 demi-journées de travail réparties sur l’année, un soutien et un conseil personnalisé. Cet accompagnement comportera différentes étapes ou modules : état des lieux et analyse des besoins, aide à la formulation du projet de compagnie, de sa stratégie et de son inscription dans le territoire, étude et l’apport d’outils méthodologiques. Les artistes ou compagnies éligibles au dispositif sont sélectionnés par le Théâtre de Vanves parmi celles qu’il accueille ou envisage d’accueillir en diffusion. Le Bureau Cassiopée met en œuvre la mission de soutien et le Pôle Ressources d’Arcadi apporte son expertise et sa connaissance du territoire francilien.
Le Théâtre-Studio d’Alfortville Le Théâtre-Studio d’Alfortville et le Théâtre de Vanves s’associent aujourd’hui. Parce que : Nous devons mener le combat avec le théâtre et l’acte de création en général, contre ce qui s’assigne, capture, fige... Le Théâtre-Studio à Alfortville et le Théâtre de Vanves sont des “endroits d’où l’on regarde”, des théâtres. Deux lieux des premières fois, dans une perspective de transmission et de partage. Parce qu’il nous faut inventer des nouvelles formes, de représentations, de productions et diffusions... Pas seulement dans un souci de changer uniquement la façon de faire, mais dans un souci de faire en sorte que change aussi la façon de regarder. Parce que le théâtre est le lieu où la société se pense et se construit. Le Théâtre -Studio et le Théâtre de Vanves s’inscrivent délibérément dans le tissu urbain, dans une volonté de partage de ces liens fragiles et de l’imaginaire, avec les hommes et les femmes résidents sur le territoire où nous travaillons.
Christian Benedetti
Atelier de Paris - Carolyn Carlson Dirigé par Carolyn Carlson, l’Atelier de Paris est un lieu unique à Paris, un espace spécialement conçu pour la danse sur le site exceptionnel de la Cartoucherie. Centre international de formation pour les danseurs professionnels et lieu de recherche et de création pour les compagnies, l’Atelier de Paris renforce aujourd’hui son projet d’accompagnement en développant désormais son programme au sein d’espaces studio et théâtre de 1000 m2. Cette saison, au-delà des rendez-vous réguliers en studio, un nouveau temps d’échange Immersion invite le public à se plonger dans l’univers des compagnies… En attendant de retrouver début juin le Festival June Events ; temps fort de l’Atelier de Paris. Atelier de Paris - La Cartoucherie - 75012 Paris Tel 01 417 417 07 / www.atelierdeparis.org Membre du CDC Paris Réseau
Reconnaissance Sur une idée de La Maison de la Danse et du Pacifique | CDC, 20 partenaires s’associent pour contribuer au repérage de nouveaux talents et souhaitent réunir les énergies de différentes structures culturelles. Le Théâtre de Vanves s’est associé à cette manifestation. L’objectif est de rendre visible, au travers d’un événement annuel, la diversité de la création chorégraphique en donnant plus d’opportunités de diffusion à des talents encore peu identifiés ou peu diffusés. L’idée maîtresse de ce projet est de [re]découvrir ensemble des talents chorégraphiques pour mieux les accompagner à l’avenir et sur une longue durée, repérage au niveau local, régional et international. www.reconnaissance-danse.fr
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Calendrier > Saison 2011 I 2012 5 > 6 octobre 11 > 21 octobre 3 > 4 novembre 14 > 19 novembre 24 > 30 novembre 1er décembre 3 > 4 décembre 6 > 9 décembre 10 > 14 décembre 4 janvier 6 > 7 janvier 10 > 13 janvier 13 janvier 17 janvier 40 19 janvier 21 janvier 22 janvier 23 > 24 janvier 26 janvier 28 janvier 30 janvier 31 janvier 1er février 3 février 4 février 8 février 9 février 11 février 13 février 15 février
20h30 19h30 20h30 20h30 20h30 20h30 20h30 20h30 9h30 + 11h 20h30 20h30 20h30 19h30 21h 19h30 21h 20h 17h 19h30 21h 19h30 21h 19h30 21h 19h30 21h 20h 19h30 21h30 19h30 21h 19h30 21h 19h30 21h 19h30 21h30 19h30 21h 19h30 19h30
L’Echange I Paul Claudel Tristesse animal noir I Anja Hilling Du caractère relatif de la présence des choses I I.R.M.A.R. Massacre à Paris I Christopher Marlowe Phèdre I Jean Racine Rouge I Olivier Dubois Journées de musiques anciennes de Vanves Dostoïevski-trip I Vladimir Sorokine Le Précepteur I Jacob Lenz Globulus I Compagnie Ouragane J’ai mis mon cœur entre tes mains I L’Escarboucle Andromaque I Jean Racine Tetris I De dansers Fanny de Chaillé I Gonzo conférence Yossi Berg & Oded Gaf I Animal Lost Stéphane Marjan I L’Espace de la Perte Ivana Müller I 60’ of opportunism Claudia Miazzo & Jean-Paul Padovani + Bal tango Orchestre du campus d’Orsay Fanadeep I P.i. paradise isle Anne Collod / Anna Halprin I parades & changes... Pierre Niney I Si près de Ceuta Amaraoui & Burner I Them Dostoïevski-trip I Vladimir Sorokine Fanny de Chaillé I Je suis un metteur en scène japonais Waldemar Kretchkowsky I …Du Cygne + Oh-mage ! Raphaëlle Delaunay I Ginger Give + Erzulie Thibaud Croisy I Je pensais vierge mais en fait non Gênes 01 I Fausto Paravidino Odile Azagury I L’Armoire Lætitia Dosch I Lætitia fait péter Artdanthé ! L’Effet de Serge I Philippe Quesne Il est trop tôt... I Compagnie Théâtre déplié L’Effet de Serge I Philippe Quesne Figlidiunbruttodio I Paolo Mazzarelli & Lino Musella Les Chiens de Navarre I Nous avons les machines Crack Machine I Paolo Mazzarelli & Lino Musella Les Chiens de Navarre I Nous avons les machines Lionel Hoche I Ecumes civiles + Corrélations Raphaël Cottin I Le Scapulaire noir Phèdre I Jean Racine Marta Izquierdo Munoz I He matado al principe...
Théâtre Théâtre Théâtre Théâtre Théâtre Théâtre Théâtre Panopée Théâtre Panopée Théâtre Théâtre Panopée Panopée Théâtre Panopée Théâtre Théâtre Egl. St Rémy Panopée Théâtre Panopée Théâtre Panopée Théâtre Panopée Théâtre Panopée Théâtre Panopée Théâtre Panopée Théâtre Panopée Théâtre Panopée Théâtre Panopée Théâtre Théâtre Panopée
18 février 21 février 23 février 6 mars 9 mars 12 mars 14 > 15 mars 17 mars 20 > 21 mars 24 mars
27 mars 29 mars 31 mars 2 > 5 avril 3 avril 13 > 15 avril 10 > 15 mai 11 mai 23 mai 30 > 31 mai 6 juin 8 > 13 juin 8 > 9 juin 12 > 13 juin 14 juin 15 juin 16 juin 17 juin
21h 21h 19h30 21h 19h30 21h 19h30 21h 19h30 21h 19h30 19h30 21h30 19h30 19h30 21h 19h30 21h 22h30 19h30 21h 19h30 21h 19h30 20h30 10h30 20h30 19h30 20h30 9h30 et 11h 20h30 10h30 20h30 19h30 19h30
Guillaume Marie I AsfixiA Yvonne Princesse de Bourgogne I Witold Gombrowicz Hors Saison, le rendez-vous danse d’Arcadi Loïc Touzé I La Chance Gaël Depauw I Did Eve need make-up ? Eléonore Didier I Le Modèle Vincent Thomasset I Les Protragronistes Absurdus I étant Donné et Mathieu Boogaert Marie Béland I BEHIND : une danse dont vous êtes le héros Daniel Léveillé I La Pudeur des icebergs Le Précepteur I Jacob Lenz La 2ième porte à gauche I 4 qu’ART Dominique Porte & Alain Francoeur I Un homme et une femme David Wampach I Sacre + Nosfell I Le hasard... David Wampach I Battement + Batterie Anne Thériault & Martin Messier + Caroline Laurin-Beaucage Frédérick Gravel I Tout se pète la gueule, chérie Julie Andrée T. I Rouge Nicolas Cantin I Belle Manière Julie Andrée T. I Not waterproof Liz Santoro I We do our best Christian Rizzo I Sakinan Göze Cop Batar Marianne Baillot & Antonio Pedro Lopes I Measure it in inches Bertrand Belin I Hypernuit Cédric Charron & Annabelle Chambon + United C Eléonore Didier + Guillaume Perret & The Electric Epic L’Heure bleue I Antoine Cegarra La petite fabrique de jouets I Chapi Chapo Concert du 15e Concours Jean Françaix Platonov I Anton Tchekhov Y es-tu ? I La Compagnie s’appelle reviens Le petit hublot de ciel I Les bruits de la lanterne Les Autonautes de la Cosmoroute I Julio Cortazar Opéra Vinyle I Le Théâtre pour deux mains Si près de Ceuta I Pierre Niney En première partie : Bloc I Jeanne Lepers En première partie : Atteintes à sa vie I Martin Crimp Turbulence[s] # 2 I Jean-Louis + B. Delbecq & A.-T. Hoang Turbulence[s] # 2 I Groove Catchers + Aum Turbulence[s] # 2 I Illaps + Purple House Turbulence[s] # 2 I V. Peirani & V. Lê Quang + LEBOCAL
Théâtre Théâtre Panopée Théâtre Panopée Théâtre Panopée Théâtre Panopée Théâtre Théâtre Panopée Théâtre Panopée Panopée Théâtre Théâtre Panopée Théâtre Panopée Théâtre Panopée Théâtre Panopée Panopée Théâtre Panopée Théâtre Panopée Théâtre Théâtre Théâtre Théâtre Panopée Panopée Théâtre Théâtre Théâtre Théâtre
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Tarifs Informations pratiques
L’équipe
> Hors Abonnement José Alfarroba Direction-programmation
Annick Besnard Assistante de direction 01 41 33 92 59
Anouchka Charbey Directrice adjointe Communication Jeune Public - Musiques 01 41 33 93 22
Marion Colléter Administratrice - Assistante programmation danse 01 41 33 93 22
Olivier Ryckebusch Assistant programmation cinéma-théâtre 01 41 33 93 21
Jérôme Fayolle Julie Laurent Pascal Younes
Un théâtre, deux salles 01 41 33 92 91 billetterie @ville-vanves.fr
Projectionnistes
Mathieu Gervaise Manu Hospital Raphaël Keller Julie Leprou Pépette Carole Agostini Techniciens intermittents
Damien Gouat-Brunin
www.theatre-vanves.fr
Le Théâtre 12, rue Sadi Carnot, 92170 VANVES
Panopée 11, avenue Jézéquel, 92170 VANVES
> Dans le cadre des abonnements
> Abonnement 4 spectacles 11 € / spectacle
> Pass danse et théâtre 12 spect.
Francis Auxiette Jacqueline Rhinan
40 € (soit 10 € la soirée)
> Abonnement 8 spectacles et + 9 € / spectacle
Accueil
Relations publiques Assistant Artdanthé 01 41 33 92 66
Plein tarif 24 € / réduit 18 € (pour l’ensemble des concerts)
Grégory Portman Anne-Claire Gras Julien Colleu
Affichage
> Pass Soirée Artdanthé
(2 spectacles dans la même soirée)
> Pass Jazz
Responsable accueil
Tristan Barani
Plein tarif 18 € / réduit 13 € Jeune public 6 €
(hors musique et JP)
Placement libre. Sur demande, des places peuvent néanmoins être réservées pour les personnes à mobilité réduite.
Accès
Romain Rière
Métro ligne 13 : Malakoff - Plateau de Vanves ou ligne 12 : Corentin-Celton (puis 8 mn à pied)
Rens. / réservations 01 41 33 92 91
Bus 58 : Lycée Michelet / 89 : Square de l’Insurrection / 126 Mairie de Vanves - Centre administratif / 189 : Place du Maréchal-DeLattre-de-Tassigny / N62 (Noctambus) : Mairie de Vanves - Centre administratif (après 23h30)
Administration 01 41 33 92 59
Pierre-Hadrien Poulouin Assistant arts plastiques
Marc Chauvelin Régisseur général 01 41 33 92 87
Julien Filoche (son)
E-mail équipe : initiale prénom.nom @ ville-vanves.fr ___________________
Véronique Jolivet Directeur Général Adjoint des Services / Culture ___________________
Le bar du Théâtre est un lieu de convivialité. Il ouvre une heure avant le spectacle et
ferme à minuit. Il propose une restauration légère (assiette de fromages, de charcuterie, soupe, dessert...). Il n’est pas rare d’y croiser les artistes...
Train Gare SNCF Vanves-Malakoff (5mn depuis Montparnasse)
Coordination brochure
Régisseur général Panopée
Anouchka Charbey
Patrick Pivert (lumières)
Conception graphique
Vélib Stations 21703 - 5-7 av. Marcel-Martinie (Carrefour de l’Insurrection) ou 21705 - 11 av. Victor-Hugo (Lycée Michelet)
Pour en savoir plus sur les spectacles :
Voiture Périphérique, sortie Porte Brancion - Porte de Vanves puis Vanves-centre, puis Théâtre-Bibliothèque. Un parking (sous le Théâtre, accès par Av. Antoine Fratacci) est ouvert tous les jours jusqu’à minuit, gratuit à partir de 19h.
Régisseur adjoint Panopée
Pour des raisons de délai et de garantie de réception, les billets réservés par téléphone ou internet ne sont pas expédiés dans les 5 jours avant la représentation ; ils sont à retirer à la billetterie.
> Jeune Public 4 € / spectacle
Responsable accueil Assistante administration Accueil Assistant administration 01 41 33 92 91
Le tarif réduit s’applique de droit sur présentation d’un justificatif aux cartes seniors, personnes handicapées, demandeurs d’emploi, familles nombreuses, moins de 30 ans, intermittents du spectacle, aux adhérents de l’ESCAL participant à un atelier annuel et aux abonnés du Théâtre de Gennevilliers, du Théâtre de la Cité internationale, du Théâtre de Chatillon et de l’Etoile du Nord. Pass 92 accepté. Pour les tarifs groupe et les comités d’entreprise, nous consulter.
9€ / spectacle (dès 4 spectacles)
> Moins de 30 ans
Clémence Sébire
Un chèque, libellé à l’ordre du Trésor Public, doit nous parvenir impérativement dans le 5 jours, accompagné d’une enveloppe affranchie à votre adresse et d’un justificatif pour les tarifs réduits. Au-delà de ce délai, votre réservation sera annulée.
Les portes ouvrent 15 mn avant le début du spectacle, sauf en cas de contraintes artistiques ou techniques nous obligeant à retarder l’entrée du public. En arrivant en retard, vous ne pourrez ni entrer dans la salle ni vous faire rembourser. 5 mn avant le début du spectacle, les places réservées non réglées sont remises en vente.
7 € (soit 84 € les 12 spect.)
Accueil artistes Panopée
Réservation sur place du mardi au vendredi de 14h30 à 19h, le samedi de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 19h (fermé au public le lundi sauf jour de spectacle). Sur le site internet : www.theatre-vanves.fr Par téléphone ou par courrier : au plus tard 3 jours avant le spectacle.
Be_olitik - www.beolitik.com
www.theatre-vanves.fr
Théâtre d’Alfortville
SA I S O N DA N S E II / I2
SCÈNE CONVENTIONNÉE POUR LA DANSE