Le port sa mém mém n°165

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ISSN 0247-7068

JOURNAL DE LA VILLE DU PORT - OCT/NOV 2010 - N° 165/ NOUVELLE SÉRIE

sser au delà u o p e r ai f à e ag ng “Je m’e ntiers interdits du désespoir les se de la mémoire... ”

Jack Beng-Thi

E R U T L U C

GAYAR ! A N É N U NO


EXPOSITION

Édito

EXPOSITION CARTOGRAPHIES DE LA MÉMOIRE

LA CULTURE DANS LES SALLES... DANS LES RUES... DANS LES FOYERS...

EXPOSER LE MONDE…

La rétrospective de 20 années de création avec l’artiste plasticien Jack BengThi ; la mise en lumière de symboles de notre histoire avec l’exposition « Galé Goni, mémoir nout péi » ; la diffusion des cinématographies du monde avec le Festival International du Film d’Afrique et des Iles ; la découverte d’un nouvel art de vivre avec les invités cambodgiens de la Foire Internationale des Mascareignes ; la promotion de la littérature avec le Salon du livre de jeunesse de l’océan Indien…

Jack Beng-Thi, artiste plasticien portois, reconnu au plan international, présente une rétrospective de plusieurs années de réflexion et de créations plastiques au Hangar D2. « Cartographies de la mémoire » est une exposition de plus de 40 œuvres, fruit d’une quête identitaire et culturelle reliant l’espace indo-océanique au reste du monde.

Ce mois-ci, votre journal Le Port Sa Mém Mém célèbre quelques grands moments culturels. Cette culture qui se partage, dans les salles, dans les rues et dans les foyers portois. Portée par une volonté politique forte, la culture occupe une place privilégiée au cœur de la cité maritime, une volonté concrétisée à travers la réalisation d’équipements, tels que la Médiathèque Benoîte Boulard, la Halle des Manifestations, le Kabardock, le Théâtre sous les arbres… plus récemment l’acquisition du Cinéma Casino et demain le Zénith. Autant de lieux d’expression, de création, de diffusion, d’apprentissage auxquels s’associe l’appropriation de l’espace urbain, car il n’est pas rare d’assister à des performances artistiques “dann shemin”. Sous l’impulsion de la municipalité et grâce à l’engagement d’un grand nombre de partenaires, la culture n’est donc pas pour les habitants, les associations, les scolaires, les plasticiens en herbe ou confirmés, rien qu’un « grand mot ». La culture vit, en français ou en créole, grâce aux mots ou grâce aux mains, elle se donne, elle rassemble, elle fait naître… ou renaître. De quoi se fixer encore quelques beaux rendez-vous à venir au Port. Bonne lecture.

La municipalité portoise

epuis le 15 octobre et jusqu’au 15 janvier, Jack Beng-Thi présente l’expression d’une œuvre globale qui questionne l’homme, son territoire, son parcours, ses rencontres, ses découvertes et ses sensibilités. Une déambulation physique et mentale qui se définit comme un patchwork fait de vides, de pleins, de trous noirs, d’espaces encombrés, d’incertitudes et de doutes. Pour la population de sa ville et de son île natale, il revient sur ses pas, et nous propose une connexion unique avec le Temps, la Mémoire et l’Histoire qu’il inscrit depuis ses débuts dans des supports divers : la matière Terre, les fibres végétales, la photographie, la vidéo, pour dire son île, les hommes, les lieux. On pourrait ainsi dire qu’il nous pousse à une remémoration qui les place, lui et son île, au cœur d’histoires individuelles et collectives à la croisée des cultures plurielles marquées par le phénomène colonial. Jack Beng-Thi nous donne à comprendre la profondeur du corps/médium comme support de l’inscription de sa relation au Monde. Sa pratique mentale et artistique répond à la vocation de collecter, d’organiser les éléments issus des cultures indoocéaniques pour une transcendance des formes

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Jack Beng-Thi au cœur de son exposition.

culturelles. Depuis 2009, l’artiste est en résidence dans un atelier mis à sa disposition par la municipalité portoise. Il lui aura fallu plus de 4 ans pour ramener ses œuvres des différentes parties du monde, les réparer, les organiser et les sélectionner. Il a été aidé et soutenu dans cette aventure par le commissaire de l’exposition Orlando Britto Jinorio, commissaire indépendant originaire des Iles Canaries et par son assistante et collaboratrice Migline Paroumanou Pavan, artiste plasticienne réunionnaise. Ce travail, accompagné notamment par une volonté politique forte de la Mairie du Port, se traduit par l’exposition de 43 œuvres majeures de l’artiste pour une surface de 740 m2. Œuvres créées et réalisées dans de nombreux pays, de l’Europe, d’Afrique, de l’Amé-

rique latine, des Caraïbes, de la Chine et de l’Inde. « Chaque œuvre a une histoire propre, un déroulement spatio-temporel dans des territoires et cultures différents de la mienne, une connexion qui a suscité chez moi la curiosité, des efforts de compréhension et d’apprentissage. Une perception de l’Autre souvent empreinte de respect, de patience et d’audace. » nous livre Jack Beng-Thi.

OUBLI PA SA ! Trois conférences seront données pendant la durée de l’exposition : « Haïti : problèmes politiques et créations artistiques en Haïti » par Barbara Prezeau Stevenson. « Regard sur l’Art contemporain africain, comment le définir ? » par Christophe Domino. « La Chine, la porcelaine dans l’œuvre de Jack Beng-Thi » Caroline de Fondaumière.

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EXPOSITION

Entre 1995 et 1998, il participe à des échanges, des expositions et biennales dans divers pays : Madagascar, Afrique du Sud, Namibie, Congo, Cuba, Haïti… rencontre Ousmane Sow et Bruno Maillol l’inventeur à Marseille des « Nuits blanches pour Musiques noires » qui devient son manager.

De la tentation des horizons… Le plasticien est né au Port en 1951 dans une fratrie de 7 enfants. Son père l’encourage dans ses options artistiques dès son adolescence. Entre 1970 et 1975, il étudie aux Beaux-arts de Toulouse, voyage dans des pays européens et commence en 1972 un périple en terre américaine. Au Mexique, il rencontre l’écrivain et intellectuel Ivan Illich, l’auteur d’une société sans école, aux idées avant-gardistes sur les phénomènes de la mondialisation. Il s’intéresse et met en pratique la théorie d’alphabétisation du brésilien Paulo Freire et développe un système d’enseignement artistique participatif et social dans des projets à La Réunion et en Afrique. Il est durant un an pensionnaire de la Cité Internationale des Arts de Paris tout en préparant une licence et une maîtrise en Art à l’université de Paris VIII.

De retour à La Réunion, il squatte des espaces dans sa ville natale, s’installe ensuite à Saint-Denis à Jeumon avec d’autres artistes et participe à des expositions collectives. De 1986 à 1990, Jack Beng-Thi délaisse l’atelier pour une incursion dans le paysage de l’île. En 1994, il crée avec d’autres artistes le Groupe Austral pour une nouvelle réflexion sur l’Art dans la mouvance culturelle de l’espace indo-océanique.

L’exposition s’accompagne d’un catalogue raisonné créé par le commissaire Orlondo Britto Jinorio et Jack Beng-

Thi, édité en 4 langues par les éditions del Umbral de Madrid, en vente par l’association culturelle CAK 974.

De 2000 à 2007, il participe aux projets « Hospitalité/ Inhospitalité » développés par l’association « Actes » de Marseille sur les îles du Frioul (France), de Tutti (Soudan) et de Gorée (Sénégal). Entre 2005 et 2008, ses recherches sur ses origines orientales l’amènent en Chine et en Inde. Depuis 2008, à l’invitation de Jean-Yves Langenier, maire du Port, et de son conseil municipal, l’artiste anime une résidence dans des locaux mis à sa disposition au Port.

JOURS ET HORAIRES D’OUVERTURE DE L’EXPOSITION : L’exposition est ouverte tous les jours sauf le lundi. Du mardi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Dimanche de 9 h à 12 h. Jack Beng-Thi reçoit le public tous les samedis de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Décrochage de l’expo avec un grataz’art offert par l’artiste le 15 janvier 2011.

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EXPOSITION

Fét la vil le Port

GALÉ GONI, MÉMOIR NOUT PÉI Le galet et le goni, ces deux matières-objets, symboles forts de l’identité portoise, ont donné vie à une profusion de productions littéraires, poétiques, plastiques, photographiques… Fruits d’un travail de réflexion, d’échange et surtout de collecte entrepris par la municipalité portoise depuis plus d’un an, trois expositions présentées lors des fêtes de la ville du 24 au 28 novembre. e Port, ville des jourd’hui où il jalonne encore ravive la mémoire des hommes et des femmes le paysage. Le goni, c’est le anciens. Le galet donne à la courage, pionniers du Port d’hier où il servait d’em- ville son identité géographique, géologique désert, bâtisseurs : dockers, chemi- ... Parce que depuis le cœur marron de affirmée avec insisnots, syndicalistes, Mafate ont roulé les galets jusqu’à la mer, tance dans la topomais pas seule- parce que sur cette plaine, alors un désert, nymie (Rivière des est née une ville, parce qu’à la Pointe des Galets, Plaine des ment… Le Port, Galets, des milliers d’hommes ont chargé Galets, Pointe des ville des symboles : et déchargé des gonis pleins à craquer, de galé et goni mar- café, de riz, de sucre, de sel... Sous l’œil de Galets). Le goni quent eux aussi, l’indomptable Cimandef, qui dresse sa cime rappelle son hisd’une manière là-haut, (nou apèl ali piton), les dockers ont toire, son origine et indélébile, l’identité porté sur leurs têtes les richesses de l’île et son passé : venant de l’Inde, il était utide la cité maritime. le “boushé manzé” de ses habitants. lisé pour la fabricaShemino ek dokèr, Extrait du catalogue tion des sacs de galé ek goni… Galé Goni, mémoir nout péï marchandises pormémoir nout péi ! Le galet, c’est le Port d’hier où ballage sur les docks ; C’est le tés sur la tête par les dockers. il a servi de fondation au bas- Port d’aujourd’hui où il garde L’un raconte comment l’îlesin, à la cité, à La Pointe des une utilité domestique, nour- volcan a fait jaillir de ses tréGalets ; C’est le Port d’au- rit l’imaginaire des artistes, fonds cette matière en fusion

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HOMMAGE Le 16 octobre dernier, Dominique Blanc, président de la Maison des Associations du Port, nous a quittés, des suites d’une longue maladie. Homme de communication, ancien rédacteur en chef du journal Le Port sa mém mém , il distillait ses précieux conseils et faisait partager sa culture, son enthousiasme et sa passion des mots aux acteurs du tissu associatif et culturel de la Ville. L’équipe du journal Le Port sa mém mém tient à saluer la carrière et l’engagement de notre cher collègue et ami. Nos pensées accompagnent Nathalie, ses enfants et ses proches dans cette épreuve.

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roulée dans les ravines, polie par les torrents. L’autre ouvre l’île sur le monde, par-delà les océans. Partant de ces pistes de réflexions le projet « Galé Goni, mémoir nout péi » est initié en 2009 par la Ville du Port. Un projet dans lequel se sont impliqués les habitants, les scolaires, les artistes, les associations et les écrivains. Chacun à sa façon a apporté sa contribution à travers l’écriture, les arts plastiques, la photographie… donnant parfois lieu à des rencontres inattendues entre le galé et le goni.

Les fêtes de la ville valoriseront, à travers trois expositions ces productions. Un hommage extraordinaire à des matières ordinaires, composantes incontestables d’un patrimoine inestimable.

Trois expositions • À la Médiathèque Benoîte Boulard, le plasticien Wilhiam Zitte, connu pour l’utilisation du pilon et du goni dans ses œuvres, présentera une installation nouvelle sur ce thème. • Sur la place des Cheminots, à proximité de la mairie, se tiendront deux containers, symboles, eux aussi, de l’activité portuaire. La modernité de ces supports contrastera avec l’histoire qui y sera exposée : Le Port lontan, entre galé et goni. • Lofis la lang kréol accueillera une exposition de photos et d’objets lontan : moulin maïs, pilon… pour redonner vie à notre patrimoine. Réalisée par l’association pour la promotion du savoir-faire portois et l’association FARFAR. Au plaisir des yeux s’ajoutera le plaisir d’apprendre. En effet, René Robert, géologue et géographe, tiendra une série de conférences sur la formation du Port et de sa pointe des galets. Le catalogue de cette exposition sera disponible au même moment, pour la mémoire et pour le plaisir.

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CULTURE

VILLAGE TITAN CENTRE CULTUREL

L’ART I PRAN LÉLAN DANN KARTIÉ ! Village Titan Centre Culturel s’est inscrit durablement dans le paysage artistique portois. En plus de ses activités régulières, l’association mène depuis quelques années une politique de promotion de la culture dans les quartiers du Port pour faire sortir l’art hors des murs de la structure. éveil et l’éducation à la culture, la dynamisation des quartiers par des activités culturelles, l’accompagnement et l’insertion des jeunes, le travail avec les écoles : les missions de Village Titan Centre Culturel répondent à une vraie politique de démocratisation de la culture. « La culture fait partie intégrante de l’épanouissement de l’individu. Dans un contexte social difficile, les gens vont à l’essentiel et oublient que les pratiques culturelles ou sportives peuvent aider au développement de la vie de chaque personne » confie Nicol M’Couezou, directeur de l’association.

L’

Village Titan Centre Culturel est né en décembre 1998 de la scission des activités artistiques et culturelles et des activités de formation professionnelle de l’association Village Titan. Ces dernières sont devenues le champ d’action de l’Institut de l’Image de l’Océan Indien (ILOI). Village Titan Centre Culturel (VTCC) a, quant à

elle, repris les actions artistiques et culturelles dès janvier 1999. « Nos missions sont de proposer à la population portoise une pratique et une éducation artistique et de développer l’esprit de créativité. » souligne Nicol M’Couezou. Pour cela, des activités régulières sont mises en place à Village Titan du lundi au vendredi de 16 heures à 21 heures pour un public de 4 à 77 ans. Un large éventail d’activités est proposé : danse, musique, théâtre, cirque, arts plastiques, yoga, couture… Il n’y a que l’embarras du choix et de quoi satisfaire ceux qui prétendent qu’ils n’ont rien à faire de leur temps libre !

Hors des murs L’art vit, se développe à l’intérieur des murs de l’ancienne maternité du Port où Village Titan a élu domicile. Mais l’art ne s’arrête pas à ces murs, il saute le mur pour exister aussi audelà, dans les quartiers, dans les rues de la ville. C’est ce travail de sensibilisation à la culture auprès

des Portois que VTCC développe grâce aux différents d i s p o s i t i f s d e l a Vi l l e (Contrat Urbain de Cohésion Sociale « CUCS », C o n t r a t Te m p s L i b r e , ANRU…) et aux partenariats avec les associations de quartier. C’est ainsi que la danse africaine, la broderie, le hiphop, le théâtre, les marionnettes, la vidéo, la musique traditionnelle ont trouvé leur place au sein des quartiers de la ZAC, de la ZUP, de la Rivière des Galets, du quartier Ariste Bolon. « Toutes ces activités sont gratuites. L’idée est de soutenir ces actions pour qu’elles soient portées au final par les associations

de quartiers » explique le d i r e c t e u r. Vi l l a g e Ti t a n consacre également une partie de ses activités à accompagner des projets dans le cadre scolaire, à travers les classes à PAC (Projet Artistique et Culturel) et en périscolaire dans le cadre du dispositif Réussite Éducative. À travers des ateliers tels que les marionnettes, l’enfant développe sa dextérité et son imaginaire. Ce sont autant d’éléments qui peuvent l’inciter à faire des efforts en expression écrite et orale. Les plus âgés ne sont pas oubliés par l’association por-

toise. Ainsi en partenariat avec la Mission Locale, elle mène un travail d’insertion par les activités culturelles et sportives, avec pour chaque session, 15 jeunes en voie de marginalisation ou déscolarisés. Le programme dure 5 à 6 semaines. L’objectif est au travers d’activités ludiques d’aider ces personnes à reprendre confiance en elles et ainsi les aider à travailler sur la recomposition de leur projet de vie. Au programme de ce stage, il y a les activités nautiques, les randonnées, les ateliers de développement personnel, les techniques pour les entretiens professionnels…

VILLAGE TITAN CENTRE CULTUREL 64, avenue de la Commune de Paris 97 420 Le Port Tél. : 0262 43 47 85

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ENTOMOLOGIE

INSECTARIUM DE LA RÉUNION

ALON VOIR TI BÉBÈT ! Peu de gens le savent mais pourtant 75 % des espèces du monde animal sont des insectes. Dans le département, un seul établissement a pour vocation de faire connaître et de protéger ces petites bêtes. C’est l’insectarium de La Réunion et il se trouve au Port.

ur le site de la pépinière municipale du Port, chemin du verger, au milieu des serres et des plantes, se trouve l’insectarium de La Réunion. Créé en 1997 à l’initiative de la municipalité portoise et de Christian Guillermet, entomologiste, l’insectarium est une association loi 1901.

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Les objectifs de l’association sont : • faire découvrir le monde des insectes en les présentant vivants dans leurs milieux reconstitués, • sensibiliser le public sur le rôle irremplaçable des insectes dans la nature et la fragilité des écosystèmes, • mettre en valeur le patrimoine biologique local,

L’insectarium reçoit environ 6 500 visiteurs par an. La majorité est constituée de scolaires et parascolaires (centres de loisirs). Il s’agit principalement de classes de niveau primaire et maternelle ; plus exceptionnellement des collèges. Ils sont reçus du lundi après-midi au vendredi matin. Le mercredi après-midi est réservé aux visiteurs "tout public". La visite est guidée par des animateurs. L’insectarium est ouvert toute l'année. Des activités pédagogiques peu-

INSECTARIUM DE LA RÉUNION Rue Simon Pernic Pépinière communale 97 420 Le Port Renseignements pour les jours, les horaires des visites et les tarifs : Tél. : 0262 43 14 15 Fax : 0262 43 06 03 Courriel : contact@insectarium-reunion.com Site internet : www.insectarium-reunion.com

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à la demande d’entreprises, de collectivités, d’associations… En fait les études d'impact des grands travaux répondent aux règles des marchés publics.

• diffuser et vulgariser la connaissance scientifique par des actions pédagogiques et par la production de documents écrits et audiovisuels.

Faire connaître

vent se dérouler à l'Insectarium, dans des écoles ou dans des centres de loisirs. « Nous participons régulièrement à Flore & Halle et Expo-Sciences, à la fête de la science ainsi qu’à d’autres manifestations semblables en rapport avec l’éducation à l’environnement » explique Jacques Rochat, directeur de la structure. Il faut savoir qu’environ 80 espèces ont été mentionnées dans la demande de certificat de capacité de l’insectarium (obligation légale) mais seulement 20 à 30 sont visibles par le public lors des visites. « Nous élevons tout ce que nous montrons. Il ne s'agit pas de piller la nature pour remplir des vivariums ; c'est une règle impérative pour les parcs zoologiques (dont nous sommes soumis à la réglementation). C'est

aussi toute la difficulté de notre établissement (en coût de main d'œuvre et pour le suivi permanent) » précise le directeur. L’insectarium œuvre donc afin de connaître, de faire connaître et de protéger les insectes et leur environnement. Neuf salariés sont affectés à ces missions.

Connaître L’équipe de l’insectarium est composée de trois scientifiques confirmés, dont le directeur, Jacques Rochat. Ils sont chargés plus particulièrement d’expertises environnementales, de diagnostics écologiques orientés vers les insectes, d’effectuer des mesures d’accompagnement ou compensatoires, de faire des études d’impact avant des travaux. Ces travaux se font

L’insectarium accueille le public lors de visites guidées. Dans une salle d’exposition de 110 m2, les visiteurs ont l’occasion de voir dans des vivariums, des blattes, des fourmis ou encore des araignées… Le petit jardin, à proximité, permet de découvrir quelques plantes rares, leurs relations avec les insectes ainsi que des caméléons apprivoisés. La volière à papillons abrite plusieurs espèces multicolores, leurs chenilles et chrysalides. L’équipe d’animateurs propose à l’attention des groupes de scolaires et périscolaires des activités pédagogiques sur les insectes. Des expositions temporaires sur les insectes sont également préparées tout au long de l’année.

Protéger L’insectarium de La Réunion est régulièrement consulté pour des missions d’expertise en matière d’aménagement et de protection des espaces naturels et de la biodiversité réunionnaise.

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NTIC

En ligne...

LE PORT, CITÉ CONNECTÉE ! D epuis quelques mois déjà, le portail offic i e l d e l a Vi l l e d u Port est « en ligne ». Un nouveau média lancé, à destination des Portois, Portoises, Réunionnais d’ici où d’ailleurs, entrepreneurs, associations, collectivités, touristes, scolaires… pour mieux communiquer, pour renforcer le lien entre la population et la municipalité. Le site internet de la Ville constitue ainsi une ressource en ligne importante,

avec une navigation claire, pour améliorer l’accès au service public.

www.ville-port.re, une adresse pour vous tenir informés de l’actualité de la ville, de l’avancée des grands projets, pour mieux connaître votre mairie et son fonctionnement, pour effectuer certaines démarches, pour lire et relire l’histoire de la plaine des galets devenue aujourd’hui une cité connectée !

SITE INTERNET DE LA VILLE DE LE PORT : TOUJOURS PLUS D’INFORMATIONS Le Port d’hier, Le Port d’aujourd’hui, Le Port de demain… Le Port s’affiche sur son site. Quelques idées de navigation : « découvrir Le Port » pour se souvenir de l’histoire de la ville, des différents maires qui se sont succédé, des personnages qui ont marqué la vie portoise. C’est aussi une présentation des grands projets, « Ville et port, la ville est port », « Le Port, ville solaire », les RHI en cours ou à venir… Et d’autres grands projets des quartiers également… Ce site présente aussi l’activité portoise : l’action sociale, les sports, la culture, les écoles, l’économie, le tourisme… Vous pourrez aussi tester vos connaissances avec les quizz sur le développement durable ou l’aménagement du territoire au Port ou encore en essayant de résoudre des sirandanes en créole. Sans oublier la rubrique « rest pa la kaz » avec un calendrier des événements culturels, sportifs, économiques… de la ville.

LE PORT EST SUR FACEBOOK : DÉJÀ PLUS DE 600 FANS À peine lancée, la page Facebook de la Ville du Port est déjà référencée chez bien des internautes. Que trouve-t-on sur cette page ? Des photos du Port, des vues aériennes, des photos insolites ou de bâtiments retraçant l’histoire de notre ville. Vous aussi vous pouvez partager vos photos, présenter votre quartier ou les lieux que vous préférez. La page Facebook de la Ville du Port, ce sont aussi des commentaires. Exprimez-vous, donnez votre sentiment sur la cité, faites partager à tous un événement culturel, sportif, religieux… Publiez tout cela sur ce mur et appréciez les commentaires des fans. Rendez-vous sur notre page à l’adresse : www.facebook.com/leport97420

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AMÉNAGEMENT

LITTORAL NORD

PIKNIK SHEMIN BORDMÈR ! « Ville et port, la ville est port » : par ce programme, la municipalité portoise affirme clairement sa volonté de tourner la ville vers la mer. Aussi dans la continuité des projets d’aménagement, le littoral nord poursuit sa transformation et recueille l’adhésion massive des Portois. n septembre 1999, le conseil municipal se prononce favorablement sur le lancement du projet d’aménagement du littoral nord. Il s’agit pour la ville de réaliser une opération visant à mettre en valeur les 1 850 mètres de côte allant de l’entrée du port Est jusqu’à la pointe du phare,

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en ouvrant ce site exceptionnel, grâce à des aménagements légers, à des activités de plein air : jogging, pique-nique, promenade, etc. Suite à l’aménagement de la première portion du littoral comprise entre le rond-point Tamatave et la piscine municipale au début des années 2000, la commune du Port a

engagé une seconde phase de travaux en poursuivant l’opération vers l’ouest sur un périmètre représentant une surface de 4 hectares. Cette deuxième phase d’aménagement a consisté en : • la continuité de la piste de jogging en stabilisé d’environ 1 200 mètres,

• un marquage sur la piste existante en enrobé pour le vélo qui sert également pour le roller (sur environ 1 000 mètres), • l’aménagement de zones de pique-nique avec barbecue et poubelles, • la réalisation d’un éclairage en continuité de l’existant, • la réalisation de parking pouvant accueillir jusqu’à une centaine de véhicules, • l’aménagement paysager en gardant les arbres existants, notamment les filaos,

et en en replantant d’autres (400 arbres dont 200 palmiers, 1 000 arbustes), • la création d’un boulodrome, • 34 000 m2 de surface engazonnée avec un système d’arrosage automatique.

CONTACT Service environnement : 0262 42 15 63

Autre fin de travaux intervenue ces derniers mois, celle de la nouvelle déchetterie du Territoire Côte Ouest (TCO) sur la commune du Port. L’infrastructure a vu le jour grâce à un partenariat avec l’ADEME et le Conseil Général. La 2e installation intercommunale de ce type au Port permet donc aux usagers de se débarrasser facilement, gratuitement et en toute sécurité de déchets préalablement triés. Ouvert 7 jours sur 7, le nouvel équipement situé dans la zone artisanale du Port, vient compléter les dispositifs traditionnels de collectes. Les déchets acceptés : encombrants, emballages en plastique, en métal, en papier ou carton, vêtements, déchets végétaux, huiles de moteurs usagées, piles… En revanche ne sont pas acceptés : ordures ménagères, cadavres d’animaux, médicaments, déchets dangereux (bouteilles de gaz, pots de peinture, récipients de solvants, batteries…). Cette déchetterie vient ainsi seconder celle du Boulevard de la Marine.

Horaires des deux déchetteries : Du lundi au samedi 8 h 30 à 17 h 30 Dimanche de 8 h 00 à12 h 30

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ENFANCE

LA KAZ TIMOUN

ALON BAT IN KARÉ LA KAZ ! La kaz timoun n’est ni une garderie, ni une crèche mais un lieu d’accueil pour les parents et leurs enfants qui y viennent ensemble : les grands pour parler et échanger, les petits pour jouer. Dans cet espace, il y a surtout une équipe de professionnels qui accueille, écoute et informe. es jouets presque par milliers, des couleurs vives, de jolis dessins sur les murs, un coin lecture, du café, du thé : à la kaz timoun, tout est fait pour rendre l’ambiance à la fois simple et chaleureuse. Cet espace agréable situé, au centre de l’enfance dans le quartier de la Cœur-Saignant, n’est ni une garderie ni une crèche mais un lieu d’accueil pour les parents et les enfants. Depuis 2002, année d’ouverture, le nombre de personnes reçues a augmenté, allant parfois jusqu’à 20 par jour. Actuellement, du lundi au vendredi de 9 heures à 12 heures (sauf le mercredi) 3 employés de la Kaz timoun se tiennent disponibles pour les enfants âgés de moins de 4 ans et leurs parents. L’objectif de la kaz timoun est d’accompagner les mamans et les papas afin qu’ils vivent

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au mieux leur parentalité. « Il ne s’agit pas de conseiller, ni de porter de jugements, on écoute, on échange dans le respect et la singularité de chacun » expliquent les accueillantes. Trop souvent, en effet, les parents ont l’impression de mal faire parce qu’ils ont lu dans tels ou tels manuels qu’il fallait agir plutôt comme ceci et pas comme cela. Mais dans la vie, il n’existe pas de développement linéaire comme dans les livres. « Il faut déculpabiliser le parent dans son rôle. Surtout chaque histoire est particulière. À la kaz timoun, nous raisonnons au cas par cas. Il ne s’agit surtout pas d’appliquer une recette globale. » soulignent les accueillantes. L’anonymat, le respect des personnes, le non-jugement, le secret professionnel, la confidentialité, l’écoute sont

les quelques notions impératives pour que ces rencontres puissent avoir lieu dans un esprit de confiance. Pour les enfants, c’est un espace de jeux, de rencontres multiples, mais aussi de socialisation. Venir à la kaz timoun permet de préparer de manière progressive et douce l’enfant et le parent à la séparation qui marque l’entrée en maternelle.

Lieu de vie La kaz timoun est un lieu de vie. L’équipe vise à une véritable appropriation du lieu

par les parents. Ceux-ci participent volontairement à l’accueil de nouveaux venus par le biais du bouche à oreille. Ils organisent spontanément certaines fêtes, les uns en emmenant des gâteaux, d’autres des boissons. Et puis, ils se réservent également du temps pour prendre ensemble un café ou un thé après avoir donné un goûter à leurs marmay. Les discussions tournent alors autour de l’enfant, les parents échangent leurs expériences. C’est un moment privilégié où les personnes parlent d’elles, des soucis qu’elles

rencontrent avec leur enfant. Les mamans ou les papas qui fréquentent le lieu sont en moyenne âgés de 18 à 35 ans, ils viennent de toutes les communautés religieuses et toutes les classes sociales sont représentées. Ce qui les réunit, c’est de se sentir un peu moins isolés, c’est aussi parfois le besoin de souffler dans leur rôle de parent. Isabelle, la responsable du lieu, conclut : « Pour venir à la kaz timoun, il n’y a pas de formulaire administratif à remplir, pas de dossier. Il suffit juste de pousser la porte. »

LA KAZ TIMOUN 5, avenue Louis Aragon Centre d’animation de secteur Cœurs Saignants 97 420 Le Port Pas d’inscription Pas de formalité Gratuit Horaires et jours d’ouverture Lundi de 9h à 12h Mardi de 9h à 12h Jeudi de 9h à 12h Vendredi de 9h à 12h Tél. : 0262 43 91 70

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PATRIMOINE/RELIGION

TEMPLE PANDIALÉ DE LA RIVIÈRE DES GALETS

SAPÈL MALBAR Sur le territoire de la commune du Port, on trouve de multiples lieux de cultes qui parfois même cohabitent sur le même espace. Une grande diversité qui est le reflet d’une population respectueuse des pratiques religieuses de chacun. À La Rivière des Galets, les hindous ont depuis peu un temple à la fois centenaire et complètement rénové. Inauguré en juin dernier, après plus de cinq ans de travaux, le temple Pandialé a revêtu des habits de lumière.

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l y a des éléphants gris, des statuettes multicolores, des portails habillés de feuilles dorées. Les couleurs sont chatoyantes : bleu, jaune feu… Ainsi élégamment paré, le temple Pandialé de La Rivière des Galets ne passe pas inaperçu. Implanté en bordure de l’ancienne route nationale, le kovil a bénéficié, depuis 2008, d’un important chantier de rénovation et de construction. Une démarche initiée notamment par l’ancien président de l’association Pandialé de La Rivière des Galets qui gère le temple, Vélaïdon Jaganardinpoulle, aujourd’hui décédé et dont le rôle a été déterminant dans ce projet.

« Il était important pour nous de faire ces travaux de restauration afin de donner à ce temple une architecture semblable à celle du sud de l’Inde, de faire une clôture pour protéger cet espace sacré mais également de rendre leur place à des divinités dites « secondaires » telles Nargoulen ou encore Marcy Calpou… » explique Passouramen Jaganardinpoullé, le président de l’association Pandialé.

Deux décorateurs et un architecte, venus spécialement de l’Inde, ont été engagés pour apporter leur savoir-faire et leurs expériences. Pour le président, il était primordial que ces travaux soient faits par des artisans indiens. Depuis leur plus jeune âge, ils ont appris les techniques et les méthodes de fabrication. Ce métier se transmet en Inde de père en fils : « Il est impossible de s’improviser décorateurs de temple après seulement quelques années d’études. » souligne t-il. Pour ce chantier, ils ont été aidés par plusieurs bénévoles de l’association. Jayaraman Vaithiyanathan et Hariharan Murugesan, les ouvriers indiens ont conçu

entièrement à la main les nouvelles sculptures à partir de fer en cuivre et de briques rouges importés de leur pays. Mille briques ont été nécessaires à la conception des statuettes. Ils fabriquent les moules artisanalement dans le sable. Elles sont ensuite décorées et peintes de la même manière. « Le travail est minutieux et prend énormément de temps mais il est passionnant. Et nous, nous avons ça dans le sang. » explique l’un des artisans.

Un lieu ouvert à tous De l’ancien temple né il y a une centaine d’années à l’ombre d’un lilas, il ne reste plus que les statuettes rapportées par des engagés indiens, dont

le grand-père de Passouramen Jaganardinpoullé, il y a de cela trois générations. La volonté de l’association est de vouloir perpétuer les traditions : « La Réunion est un exemple en terme de continuité de célébration des rites ancestraux. » précise le président de l’association. Sur plus de quatre hectares de terrain, se dresse aujourd’hui le nouveau temple dédié à la déesse Pandialé et mis aux normes dans le style traditionnel dravidien (sculpture propre). À ses côtés des sanctuaires pour les autres divinités ont été construits. Quatre magnifiques portails verts décorés de feuilles dorées ont été également importés de l’Inde et ornent désormais les quatre entrées au temple. Des gradins ont été installés afin d’épouser l’espace qui accueille la marche sur le feu, dédiée à la déesse Karly, pour accueillir les fidèles et le public. Ce cadre d’accueil est d’ailleurs unique à La Réunion. Enfin, sur la clôture en granit de 100 m linéaire et de 2 m de hauteur, les travaux de peinture sont

en cours de finition, les derniers coups de pinceaux sont donnés. Chaque panneau correspondant aux quatre entrées représente un tableau, une œuvre d’art. Au final : ce bel édifice attire tous les regards, particulièrement ceux des touristes qui n’hésitent pas à prendre des photos de l’extérieur. Lieu de culte pour les hindous, le kovil est aussi un lieu ouvert à toutes les autres confessions. Il fait partie du patrimoine du Port. Pour les grandes cérémonies, ce sont plus de 2000 personnes venues de toute l’île qui affluent pour participer aux festivités. À l’arrière du terrain, des arbres fruitiers seront bientôt plantés. Bananes, cocos, citrons la kour seront alors utilisés lors des cérémonies. L’association a en projet de mettre en place des visites commentées pour tous ceux qui seraient désireux de connaître le temple Pandialée, pour les touristes mais aussi et surtout pour tous les Réunionnais.

ASSOCIATION PANDIALÉ DE LA RIVIÈRE DES GALETS Créée en 1996 Objet : pratique des rites ancestraux et promotion de l’hindouisme Président : Passouramen Jaganardinpoullé Adhérents : 32 Tél. : 0692 18 37 93

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ÉVÉNEMENT

FOIRE INTERNATIONALE DES MASCAREIGNES

FIFAI 2010 :

UN « AUTRE POINT DE VUE »

Féeries Cambodgiennes Du 17 au 26 septembre dernier, plus de 35 000 visiteurs s’étaient donné rendez-vous à la Halle des Manifestations du Port pour découvrir la 11e Foire Internationale des Mascareignes. Après Madagascar, la Thaïlande, l’Inde, la Chine, l’Afrique australe, le Brésil, l’Italie, le Mexique et l’Océanie, l’édition 2010 avait comme invité d’honneur le Cambodge. Un espace était dédié à la présentation de l’artisanat de ce pays aux multiples contrastes : masques hautement colorés, huiles essentielles, bijoux, tissus brodés, soieries… les visiteurs ont pu, l’espace de 10 jours, voyager sans prendre l’avion. Le point d’orgue de la délégation cambodgienne était sans conteste son Ballet Royal. Danseuses et musiciens ont donné plusieurs représentations d’un spectacle unique en son genre. Les danseuses étaient parées d’habits cousus de fils d’or et de somptueux bijoux. La chorégraphie se situait à mi-chemin entre la danse et le théâtre. Les gestes fluides, délicats et gracieux évoquaient des récits enchantés venus d’ailleurs. À noter également, que dans le cadre d’un partenariat avec le Board of Investment (BOI) de l’île Maurice, un certain nombre d’artistes mauriciens étaient venus exposer leurs œuvres dans le cadre de cette foire.

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e Festival International du Film d’Afrique et des Iles (FIFAI) s’est tenu au Port du 25 octobre au 3 novembre derniers. « Un festival pluriel pour une ville plurielle » comme le rappellent Alain Gili et Mohammed Said Ouma, les chefs d’orchestre de cet événement organisé par la Ville du Port et Village Titan Centre Culturel. Cette nouvelle édition a mis à l’honneur l’œuvre de la réalisatrice Claire Denis avec la projection de plusieurs de ses films, Haïti à travers la présence de jeunes réalisateurs haïtiens et les écoles de l’image partenaires : l’école de cinéma d’Haïti, l’école privée de cinéma de Dakar et un bourgeon d’école du Mozambique. Les spectateurs ont pu assister à la projection de plus de 80 films (courts et longs métrages, fictions et documentaires), parfois en même temps que les grandes salles françaises, parfois en exclusivité nationale. Parmi les perles de ce festival, citons Un homme qui crie de Mahamat Saleh Haroun, Film socialisme de Jean-Luc Godard, Beautiful, une histoire guyanaise de Serge Pélagie Poyotte avec l’acteur réunionnais Camille Bessière-Mithra, L’homme sur les quais de Raoul Peck ou encore le film musical Benda Bilili de Renaud Barret et Florent de La Tullaye.

L

Le jury du FIFAI a aussi livré son verdict en primant cette année : • Un transport en commun, une fiction de Dyana Gaye – Sénégal : Prix du film court • Adieu à tout cela, une fiction d’Emmanuel Parraud – Réunion : Prix fé nèt océan Indien • Ma déclaration d’amour (un petit conte créole), une fiction de Francis Lukas France : Prix Jeunesse • Cabo Verde Kontinuasom, un documentaire d’Oscar Martinez - Portugal/Cap vert : Prix documentaire • Ramata, une fiction de Léandre Alain Baker Sénégal : Prix fiction Le jury a octroyé une mention spéciale à « MISS BODY PLASTIK », de Ebby Angel Louis, de Haïti.

Le FIFAI a aussi été l’occasion pour le conseil municipal d’adopter une délibération importante : Le rachat du cinéma « Casino ». Décision applaudie car c’est là une chance incroyable que d’avoir une salle, non seulement pour la pérennité du festival, mais aussi parce que cela va permettre de renforcer de manière encore plus forte, cette idée que Le Port, c’est la ville de l’image. Avec le FIFAI, mais aussi grâce à l’Ecole Supérieure des BeauxArts et des Métiers Artistiques de La Réunion, à l’Ecole d’Architecture, à l’Institut de l’Image de l’Océan Indien (ILOI), à Pipangaï (société d’économie mixte qui produit des dessins animés diffusés dans le monde entier). Rendez-vous donc dans un an pour le FIFAI 2 011… et dans quelques mois pour les projections au « Casino ».

“Un homme qui crie” de Mahamat Saleh Haroun.

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ANNIVERSAIRE

ASSOCIATION LIAISON

SANS FAUTE DE LIAISON ! Une décennie déjà que l’association Liaison est au service des personnes porteuses de handicap. Aujourd’hui l’heure est au bilan mais surtout à de nouveaux et ambitieux projets. Dans les années qui viennent, il faudra toujours compter sur cette association qui depuis écrit son histoire sans faute de liaison… ans les bureaux de l’association Liaison, les personnes porteuses de handicap vont et viennent. Pour certaines, il s’agit d’obtenir conseils et informations sur leurs droits, pour d’autres ce sont des besoins plus urgents (colis alimentaires, demandes de logement adapté à leur situation…), d’autres encore sont là tout simplement pour parler, dialoguer. La gestion de ces demandes et la diffusion de l’information représentent le quotidien des membres de l’association. En effet, la mission principale de Liaison est d’assurer l’accompagnement social et individualisé des personnes handicapées. « Il est important d’instaurer une relation de confiance avec les

D

personnes que l’on suit parce que notre accompagnement porte sur un projet de vie. Bien souvent ce sont des personnes isolées qui ne sont pas en lien avec des structures spécialisées. » explique Jimmy Sinapin, président de Liaison. L’association met également en place des activités sportives (handisport basket fauteuil, pétanque) et occupationnelles (couture). Ces ateliers pédagogiques et ludiques permettaient de sensibiliser les personnes sur leurs droits. Aujourd’hui, Liaison doit trouver des solutions avec d’autres associations qui peuvent encadrer des personnes handicapées.

Au total 146 personnes sont suivies par l’association. Certaines pendant quelques heures, d’autres pendant toute une année. Jusqu’à présent, Liaison faisait figure de relais associatif, de structure de proximité essentiellement pour orienter et informer les personnes handicapées. « Aujourd’hui, on ne veut plus être que cela, il nous faut passer à la vitesse supérieure et évoluer dans un cadre plus professionnel. Ce que nous permet de faire notre projet d’action de mobilité. » affirme le président. Les différents diagnostics réalisés par l’association montrent en effet un besoin permanent de transport. Aussi depuis quelques années, elle travaille sur

« HANDISPORT BASKET FAUTEUIL » L’équipe handisport basket fauteuil de Liaison est une section créée en 2004. Elle participe chaque année aux championnats de France et a déjà remporté la coupe de La Réunion, le championnat de La Réunion et le championnat de la zone océan Indien. L’équipe mixte s’entraîne tous les vendredis à partir de 18 heures au gymnase de l’Oasis.

un projet de transport collectif et individuel adapté aux personnes à mobilité réduite. Les efforts fournis se sont révélés payants puisque depuis le mois de mars, 7 auxiliaires de vie ont été recrutés pour accompagner une vingtaine de personnes d’un établissement spécialisé. Cette

aide se traduit par un accompagnement pour faire des courses, effectuer des démarches administratives ou encore pour rendre visite à des amis. À l’occasion des 10 ans de Liaison, une semaine de manifestations était programmée en avril. Le weekend a été festif et sportif. « Nous avons voulu célébrer cet anniversaire pendant toute une semaine et pas seulement une journée, dans l’espoir que demain les choses avanceront. » souligne Jimmy Sinapin.

ASSOCIATION LIAISON 40, rue Jean Jaurès Local 9002 Héliophores ZUP I 97 420 Le Port Salariés : 3 Adhérents : 100 Date de création : 26 janvier 2000 Président : Jimmy Sinapin Tél. : 0262 43 16 15

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CULTURE

DES MOTS POUR LE DIRE

LE BATEAU LIVRE

David Collet est portois. Il a 35 ans et est écrivain. Il a commencé à écrire dès l’âge de 8 ans et depuis 2004, a déjà publié quatre livres. Rencontre avec un auteur qui a des rêves et des mots au bout des doigts.

Du 6 au 10 octobre dernier, la Halle des Manifestations avait pris des allures de caverne d’Ali Baba pour les amoureux de la littérature jeunesse. La 4e édition du Salon du livre de jeunesse de l’océan Indien s’est tenue pendant cinq jours durant lesquels la Halle est devenue la plus grande librairie de l’île. Pour accompagner les stands, riches en trésors littéraires, l’Association des Bibliothécaires et Documentalistes de l’Éducation Nationale (ABDEN), entourée de ses partenaires, a proposé aux visiteurs un programme florissant : rencontres entre les scolaires et les auteurs, séances de dédicaces, ateliers de calligraphie, de reliure, d’illustration, expositions commentées, spectacles : lectures scéniques, contes, théâtre… Ce salon, dont l’accès était gratuit, a accueilli pas moins de 16 000 visiteurs repartis ravis, avec livres, bandes dessinées ou affiches dédicacées.

ertains enfants rêvent de devenir pompier, vétérinaire ou encore professeur. Depuis tout jeune, David Collet lui rêve de devenir écrivain. Il faut dire que dans ce domaine, il s’est montré plutôt précoce. En effet, depuis l’âge de 8 ans, il écrit. Comme par magie, les mots, les idées lui viennent, alors il noircit le papier, feuille après feuille. À cette époque il s’agit principalement de poésies en prose. Son premier poème en rimes, il l’écrit en sixième, Le texte s’appelle « Amour éternel ». Il n’a alors que 11 ans, mais déjà une grande maturité se devine dans ses écrits, un regard lucide, tranchant, et

C

à la manière d’un Baudelaire à la perpétuelle frontière du spleen et de l’idéal. Mais paradoxe : le futur écrivain avoue n’être pas très doué en français, surtout quand il s’agit d’orthographe. Il raconte même comme une anecdote : « J’ai raté mon bac de français. Pour moi, c’était une pure perte de temps de faire des résumés de textes ou des dissertations. Moi j’écris à l’instinct ». Après le Bac, David entame un BTS force de vente dans le but de devenir… commercial. Il ne le deviendra pas. À la place, il décroche une place d’assistant d’éducation dans une école de la ville. Il travaillera pendant onze ans

BIBLIOGRAPHIE 2004 : Les rêves d’un enfant (contes pour enfants) aux Éditions Bellier. 2008 : À l’honneur de ces dames (théâtre) aux Éditions Bellier. 2008 : De Voldâme à Vent-d’ailes (théâtre) aux Éditions Bellier. 2009 : Les proses aventures de John et d’Harry (Nouvelles et poésies) aux Éditions Baudelaire.

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avec les enfants pour leur apporter aide et conseil en informatique.

Un rêve de marmay En 2004, après plusieurs tentatives infructueuses auprès de maisons d’édition locales, il se lance et en contacte quelques unes en métropole. Le manuscrit qu’il envoie est agréé avec succès par le comité de lecture des éditions Bellier. Son roman « Rêve d’un enfant » sera édité à compte d’auteur. C'est-à-dire que l’auteur doit avancer certains frais, dont ceux pour la maquette. Qu’importe, pour David, c’est un rêve de marmay qui se réalise. Avec l’âge, l’expérience et certaines critiques constructives, il améliore son style et se permet même d’être un touche-à-tout littéraire : pièces de théâtre, nouvelles, romans, poésies… Tout lui plaît, tout l’inspire : ce qu’il voit au quotidien, la nature, l’histoire, l’amour… Son inspiration il la tire aussi beaucoup d’un imaginaire particulièrement fertile. En 2008, il publie deux pièces de théâtre et cette année, un recueil de nouvelles et de poésies « Les

nouvelles proses de John et d’Harry » aux éditions Baudelaire. S’il est prolifique en écriture, il n’en demeure pas moins quelque peu désabusé. Les ventes ne sont pas au rendez-vous. « Mon fiyerté la fané avek lo tan » avoue David. Même s’il rajoute que les critiques sont globalement bonnes : « Lé zoli, lé byen ékri ». Seulement ces livres ne sont pas en vente à La Réunion et si un éventuel lecteur serait intéressé, il devra passer commande auprès d’un libraire. De l’écriture d’un livre à celui de rakontèr d’zistwar, il n’y a qu’un pas que David a franchi dernièrement lors

d’un stage avec, entre autres, Daniel Honoré. Cette formation lui a permis de maîtriser la prise de parole, ce qui n’est pas très facile pour lui qui se définit comme quelqu’un de timide. Mé sirtou la permi ali détak son lang kréol. L’exercice n’est pas évident pour lui : « À l’écrit, lorsque l’on se trompe, on peut effacer, recommencer, à l’oral, il faut maîtriser la mise en scène, s’approprier le texte. C’est un peu sauter en parachute sans filet. » Un défi qu’il compte relèver prochainement en racontant in zistwar an kréol dovan in bann domoun.

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SPORT

30 ANS/USPG SA

30 BOUGIES ET UN CARNET DE RENDEZ-VOUS BIEN REMPLI 2010 a une saveur toute particulière pour les gymnastes de l’USPG SA (Union Sportive Portoise de Gymnastique et de Sports Acrobatiques). Cette année, le club fête en effet ses 30 ans. Pour l’occasion, différentes manifestations ont rythmé l’année… Retour sur ces points forts. a gymnastique sportive, l’aérobic, le trampoline, le fitness… 2010 a démarré sur les chapeaux de roues pour l’USPG SA : 30 bougies et un carnet de rendez-vous bien rempli.Pour fêter ses 30 ans, le club met, en effet, à l’honneur les disciplines de la gymnastique et organise chaque mois des manifestations à travers la ville. L’objectif est de susciter une nouvelle dynamique au sein du club et de répondre à des besoins croissants. Ainsi, en février, une journée accrodance était organisée sur la place des cheminots. Plus de 200 participants ont pris part à cette manifestation.

L

Au programme : démonstrations de gymnastique, d’aérobic et de hip-hop. « Cela s’est fait à la grande surprise des passants, peu habitués à voir de telles manifestations le dimanche. » souligne Michel Vaudin, le directeur du club. En mars, pour la semaine du fitness, le club a fait appel aux compétences d’Evelyne Frugier, intervenante à la fédération Française de gymnastique et spécialiste du fitness et du cardiovasculaire. Sa présence a permis ainsi de créer des échanges et de croiser les

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expériences avec les 250 adhérentes présentes. Un marathon fitness de 3 heures a été mis en place. Mais le point d’orgue de cette semaine fut incontestablement les trois cours de fitness en plein air sur le littoral nord pour un public essentiellement féminin. Les 50 femmes présentes furent très vite rejointes par plusieurs promeneurs et sportifs. « Il y a eu vraiment une excellente ambiance. Ce fut une animation réellement intéressante pour un public dont l’âge moyen varie de 20 à 62 ans. » explique Michel Vaudin. En avril, la salle du complexe sportif municipal était comble pour l’action Energym. 800 spectateurs avaient pris place dans les gradins pour soutenir et applaudir les performances de 530 enfants en gymnastique artistique féminine et masculine.

Champions de France Autres raisons de se réjouir pour les bénévoles du club : en juin, lors des championnats de France à Chalon en Champagne, l’équipe des garçons accède à la division nationale et devient championne de France en catégories minimes et cadets. De plus, à Albertville, le jeune Quentin Gravier, 13 ans, remporte le titre de champion de France en avenir sur

la catégorie gym aux agrès, orientée sur la performance. Il rejoint le pôle France de Lyon pour faire carrière avec comme objectif d’intégrer l’équipe de France et avoir l’opportunité de participer aux championnats du monde et aux jeux olympiques. Enfin, à La Réunion, le 19 juin dernier, pour fêter la fin de la saison, avait lieu le traditionnel gala. 1 500 spectateurs étaient présents pour assister à l’histoire de la gymnastique à travers les temps. Les 830 gymnastes du club, de la baby gym au fitness en passant par l’aérobic sportive, ont réalisé plusieurs tableaux. En présence du maire du Port, ce gala a clôturé une belle fin de saison sportive. Pour terminer l’anniversaire de leur 30 ans, le club a préparé activement un gala exceptionnel pour le 6 novembre.

Au programme : 1 heure et demie de spectacles et des invités prestigieux : l’équipe de France de gymnastique acrobatique (vice-championne du monde en duo) et les gymnastes chinois du centre national de Shanghai. Rendez-vous dans le prochain journal.

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LE PORT SA MÉM MÉM

BONJOUR LES BÉBÉS !

PUBLIEZ VOTRE MARIAGE OU LA NAISSANCE DE VOTRE BÉBÉ

HOARAU Auriane Maureen Zoé, le 23 septembre MARIMOUTOU Léna Anne-Julie, le 24 septembre PARFAIT Djiva Kyran, le 25 septembre TREPORT-LAPOELE Mélody, le 25 septembre MOSCETTI Gabin Nathan Cassandre, le 30 septembre BLEVIN Naé Sori Dominique, le 1er octobre ANCILLON Ericson Jean Ulysse, le 2 octobre AL KHATEEB Imane, le 4 octobre

Le journal LE PORT SA MÉM MÉM vous propose de publier votre mariage ou la naissance de votre enfant. Pour cela, il vous suffit de remplir ce coupon, de le dater, de le signer et de le déposer au service de l’État Civil de la mairie du Port. Vous pouvez aussi l’envoyer par la poste à l’adresse suivante : JOURNAL LE PORT SA MÉM MÉM, HÔTEL DE VILLE, 9 RUE RENAUDIÈRE DE VAUX, BP 2004, 97821 LE PORT CEDEX. Je soussigné(e) certifie sur l’honneur autoriser la commune du Port à publier dans son journal LE PORT SA MÉM MÉM les informations ci-dessous, personnelles ou concernant un ayant droit ayant la qualité d’ascendant, de descendant ou de collatéral.

CONVENTION TERRITORIALE GLOBALE ENTRE LA CAF ET LA VILLE DU PORT

Nom, Prénom :

La Caisse d’Allocations Familiales (CAF) et la Ville du Port ont signé le 20 octobre une Convention territoriale globale pour l’année 2010. Il s’agit d’un partenariat permettant à la Ville d’accompagner les Portoises et les Portois dans leur vie quotidienne. La Caisse d’allocations familiales, représentée par son Président Éric Marguerite et son Directeur JeanCharles Slama, et la Mairie du Port, représentée par son Maire, Jean-Yves Langenier, ont signé mercredi 20 octobre une Convention territoriale globale pour l’année 2010. Cette convention formalise l’engagement de tous les partenaires pour le développement d’actions concertées sur le territoire de la commune. Cela permettra d’optimiser l’offre de service existante, et de favoriser le développement d’une offre nouvelle. Le fait que les efforts de tous les partenaires soient identifiés et coordonnés va permettre la réalisation des actions décidées en concertation.

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Tél., adresse :

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Fait au Port le :

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MARIAGE Mademoiselle : nom de jeune fille et prénoms

Monsieur : nom de famille et prénoms

Aider les familles à concilier vie familiale, vie professionnelle et vie sociale. Il s’agit de développer les modes d’accueil pour la petite enfance ainsi que l’offre de loisirs dans les centres d’accueil de la Ville. Cela permettra également d’accompagner un groupe de jeunes de 16/25 ans par le biais d’un module de remobilisation intitulé « insertion par le sport et la culture ».

Date du mariage :

Signature obligatoire

Soutenir la fonction parentale et faciliter les relations parents/enfants La mise en place d’une classe passerelle va permettre d’accueillir les enfants de 2 ans à l’école. La mobilisation et l'accueil des parents en classe fait partie du projet de classe passerelle. L'institutrice sera accompagnée d'une éducatrice de jeunes enfants et d'une ATSEM. Les liens entre parents et enseignants seront renforcés, l’échange sera plus facile, et l’enfant pourra mieux s’épanouir. Cette expérience est une première dans notre ville.

NAISSANCE Nom de famille de l’enfant :

Prénoms de l’enfant :

Date de naissance de l’enfant :

Accompagner les familles dans leur relation à l’environnement et le cadre de vie Il s’agit de permettre aux familles de vivre dans des conditions décentes, donc de permettre la réhabilitation du logement.

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Celles-ci s’inscrivent dans 4 domaines avec des actions innovantes suivantes :

Créer les conditions favorables à l’autonomie, à l’insertion sociale et/ou au retour à l’activité C’est par exemple, la création de centres sociaux et culturels : le premier sera implanté sur le quartier du Cœur Saignant fin 2010 ou début 2011. Les habitants pourront avoir des conseils pour mener à bien leurs projets, faire face à des situations délicates. Ce sera aussi un endroit permettant l’échange et la discussion sur l’animation dans le quartier. La création d’un « poste de pilotage et de coordination du dispositif » assurera la coordination des différentes actions. Ce partenariat renforcé concerne aussi le plan financier. Cette convention s’étend sur deux ans ; pour la seule année 2010, le montant global s’élève à 19 millions d’euros (dont 26 % apportés par la CAF, 2 % par le conseil général, 12 % par les partenaires, et 60 % par la mairie).

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Signature obligatoire

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NOUVELLE SERIE

PUBLICATIONS DE LA VILLE DU PORT Directeur de publication : Michel SÉRAPHINE Coordination générale : Service Communication Ville du Port Rédaction : Kristel SÉRAPHIN, Service Communication Réalisation et impression : GRAPHICA SAINT-ANDRÉ D.L. 4806 - Novembre 2010 • ISSN 0247-7068 Crédits photos et illustrations : Jean-Noël Énilorac • Nathalie Véchot • Laurent Zitte Imaz Press Réunion • Alain Dreneau • Elsa Lauret

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▲ SEMAINE EUROPÉENNE DE LA MOBILITÉ

10 KM NOCTURNE La traditionnelle course des 10 km nocturne de la ville du Port, organisée par l’OMS, a eu lieu le 18 septembre. L’édition 2010 n’a pas failli à la tradition: une excellente organisation, du spectacle… et des spectateurs tout au long du parcours. On a assisté à la grande victoire chez les femmes de la Sud-Africaine Puseletso Dladla qui a forcé le respect en courant… les pieds nus !

Les journées du patrimoine se sont tenues les samedi 18 et dimanche 19 septembre. Cette année, la Ville du Port a choisi de rendre hommage aux cheminots et dockers. Des hommes qui, à force de courage, à force d’engagements ont construit notre patrimoine. Sur les traces de ces bâtisseurs, une visite guidée du cœur de ville, a été organisée à cette occasion. La journée a rencontré un vif succès.

alé dI partou

La Semaine européenne de la mobilité s’est déroulée du 15 au 22 septembre. Partenaire de la manifestation, la Ville de Le Port, avec le TCO, a organisé le dimanche 19 septembre, une mini-rando vélos. Le parcours, long de 10,5 km, avait pour point de départ et d’arrivée la place des Cheminots, en passant par la mairie centrale, l’enceinte portuaire du port ouest, le boulevard de la Marine, le rond-point des Danseuses, le village de La Rivière des Galets, le parc boisé, le front de mer du Port est et l’avenue du 14 juillet 1789.

Le podium de l’épreuve : Homme 1. Dupuy David (Caposs) 32’04 2. Ganosky Thierry 32’13 3. Payet J. Patrice (ACSP) 32’52 Femme 1. Puseletso Dladla (AFS) 38’01 2. Phumzile Gwala (AFS) 38’31 3. Cavane Marie Christine 41’38 ▲

ASSOCIATION POUR LA PROMOTION DES SAVOIR-FAIRE PORTOIS (APSFP) Les membres de l’APSFP ont exposé à l'OMS du Port du 4 au 29 octobre 2010, leurs créations sur le thème de la créolité. Peinture sur goni, couture, broderie… De plus, l’association a tenu une journée porte ouverte le mercredi 6 octobre. Au programme : ▲ BB BRUNES AU KABARDOCK Le jeune groupe de rock BB Brunes a débridé, si besoin était, le public du Kabardock, les 15 et 16 octobre derniers. Le rock énergique que le groupe a proposé a fait vibrer une grande salle pleine à craquer.

Démonstrations de tressage et broderie, divers cari lontan, préparation de café grillé, fabrication du sel… Des repas étaient servis sur place à midi.

WORLD ARC

Le 24 octobre dernier Le Port a vu arriver la Word ARC 2010 le long de ses côtes. Un accueil festif a été réservé aux 20 bateaux et 65 membres d’équipages de 14 nationalités. Cette régate, qui parcourt les mers pendant 15 mois tout autour du globe, a fait escale à La Réunion pendant une semaine avant de repartir, direction Richards Bay en Afrique du Sud ensuite l’île de Sainte Lucie, la destination finale.

LE MARCHÉ DES ASSOCIATIONS Le samedi 16 octobre, la Maison des Associations du Port a organisé la 6e édition du marché des associations, au complexe sportif municipal. Plus d’une cinquantaine d’associations avait fait le déplacement ce jour-là pour échanger leurs expériences et montrer au public, venu nombreux, leur savoir-faire. Le programme des animations fut attractif : démonstration de gymnastique, danses mahoraise et comorienne, danse de salon, hip-hop, danse africaine, percussions, atelier de maquillage, jeux lontan, musique, structure gonflable, rugby, défilé de vêtements traditionnels de Mayotte et des Comores, vélo, dance hall coupé décalé malgache, athlétisme… : ces temps forts ont permis de montrer une vie associative riche, variée et ouverte sur la ville.

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JOURNÉES DU PATRIMOINE

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