Cherbourg Octeville Magazine décembre 2011 by Service communication Ville de Cherbourg

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DECEMBRE 2011

Magazine 24h avec l'ésam Caen/Cherbourg

Dossier : Lever de rideau sur le théâtre

M A G A Z I N E

D ’ I N F O R M A T I O N S

M U N I C I P A L E S

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4 Portrait

Yveline Rapeau à la tête de La brèche

5 Culture Danser pour la mémoire 6-7 Evènement Les fêtes de fin d’année battent leur plein 8 Budget Une gestion maîtrisée des finances de la ville 9-10-21 En bref 11 International L’échange entre les jeunes pompiers prend forme 12 Association Nouvelles foulées pour le Cross des Vallons 18-19 24 heures avec... L’ésam Caen/Cherbourg 20 Culture

Cherbourg-Octeville à l’heure espagnole

Sommaire

6-7 8

22 Economie

Dossier

24 Lever de rideau sur le théâtre

Aspronautes réunit les professionnels du nautisme

23 Tribunes de l’opposition 24 Sports Rémy Alnet a de la rame dans les idées 25 Conseil de quartier Les conseils de quartier fêtent Noël ! 26-27 Culture Les romantiques s’invitent à Cherbourg-Octeville 28 Développement durable Quarante-cinq actions pour un Agenda 21 29 Infos Pratiques Horaires et numéros de téléphone 30-31 Retour sur Cherbourg-Octeville en images

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Editorial

Bernard Cazeneuve

La séquence politique qui s’ouvre nous oblige, dans un contexte de crise et d’inquiétude, à une obligation de vérité. Sur la question de la sécurité, je veux simplement rappeler quelques faits et quelques principes. D’abord, la tranquillité publique est une coproduction qui associe dans une même action la police, la justice et la municipalité. Avec le souci de l’efficacité, chacun assume ses responsabilités sans se substituer aux missions de l’autre : la municipalité prend les arrêtés qui relèvent de sa compétence et met en œuvre les politiques de prévention. La police veille au respect de ces dispositions et de l’ordre public. La justice sanctionne les manquements au droit. Cette approche coordonnée est efficace. Elle permet de parler d’une seule voix face à la population, d’associer les citoyens en les responsabilisant. Depuis des années, les statistiques de la délinquance témoignent de la pertinence de cette démarche responsable. Les emportements médiatiques et l’instrumentalisation des peurs relèvent d’une autre logique, qui n’est pas la nôtre.

26-27

Magazine 24h avec l'ésam Caen/Cherbourg

BP 823 - 50108 Cherbourg-Octeville Cedex Téléphone 02 33 87 88 89 http://www.ville-cherbourg.fr courriel : mairie@ville-cherbourg.fr Directeur de la publication : Bernard Cazeneuve. Directrice de publication déléguée : Geneviève Gosselin.

Dossier : Lever de rideau sur le théâtre

D ’ I N F O R M A T I O N S

En ce mois de décembre, je veux aussi vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année et avoir une pensée plus particulière pour ceux qui souffrent. L’aube d’une nouvelle année doit être pour chacun d’entre nous un moment d’espoir partagé.

“Cherbourg-Octeville Magazine” - numéro 141. Bimestriel d’informations municipales.

DECEMBRE 2011

M A G A Z I N E

Le début 2012 sera marqué par la réouverture du théâtre à l’Italienne après 18 mois de travaux. Fin janvier, pour son 130e anniversaire, une grande porte ouverte sera organisée pour que chacun puisse redécouvrir ce bâtiment, fleuron de notre patrimoine mais aussi depuis ces travaux, concentré de haute technologie intégrant les toutes dernières évolutions en matière d’acoustique. L’artothèque rouvre ses portes également de même que l’école des Beaux-Arts et ses ateliers installés désormais dans l’ancien hôpital des Armées, grâce au partenariat tissé avec la ville de Caen notamment. Je vous invite à venir découvrir ces lieux d’enseignement et de diffusion de la culture que nous devons, plus que jamais, soutenir.

M U N I C I P A L E S

Rédaction, coordination : Service Communication Photos : JM Enault, P. Hussenet, Cabinet Boisroux, Saga Cité, N. Joubard, Arte Charpentier, RG Ojéda Mise en page : Imprimerie Municipale Conception : Libre Cours, Caen Impression : Léonce Deprez Nombre d’exemplaires : 23 000. Dépôt légal : à parution.

Cherbourg Octeville

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Portrait

Yveline Rapeau à la tête de La brèche

Initiatrice de grands rendez-vous autour des Arts du cirque à la Villette, Yveline Rapeau remplacera Jean Vinet à la direction de La brèche en janvier. Elle nous confie quelques-unes de ses actions à venir. Rencontre. Les habitués de La brèche découvriront le visage de la nouvelle directrice dès janvier.

Le changement dans la continuité. Tout en saluant le travail accompli par son prédécesseur, Jean Vinet, directeur de La brèche pendant 12 ans, Yveline Rapeau compte marquer de son empreinte l’avenir du pôle national des Arts du cirque, qu’elle dirigera dès janvier prochain. « Le projet que je porte s’inscrit dans le droit-fil de ce qu’ont construit Jean Vinet et la formidable équipe de La brèche, explique l’ancienne conseillère artistique spectacle du Parc de la Villette à Paris. Attirée d’abord par le lieu, centre d’excellence en matière de résidences et de création, j’ai été conquise, dès mes premières visites, par la convivialité et la grande qualité de l’accueil réservé aux compagnies et au public. Je souhaite donc consolider le projet initial tout en développant de nouvelles actions». Première piste de réflexion, la structure même de La brèche, avec pour objectif l’amélioration des conditions d’hébergement des compagnies et pour enjeu le maintien de son rang face aux autres lieux de résidence et de création. «C’est aussi pour que les conditions de séjour des compagnies soient à la hauteur des conditions

techniques exceptionnelles qu’offre La brèche», précise-t-elle. Le deuxième axe touchera à la programmation, avec un renforcement de l’ouverture à l’international (présentation d’artistes issus de pépinières européennes, coordination d’un important projet européen avec des partenaires anglais). Yveline Rapeau souhaite intensifier le soutien aux jeunes talents en lien avec le Centre National des Arts du Cirque (CNAC) et le dispositif européen Jeunes Talents Cirque. Troisième axe enfin, celui de la diffusion, avec notamment une consolidation du festival Spring - qui s’ancre sur le territoire régional et dont La brèche prépare la troisième édition - et un renforcement des partenariats dans toute la Basse-Normandie.

Les escapades de La brèche D’autres rendez-vous sont d’ores et déjà imaginés pour renforcer les liens de La brèche avec le public, comme les Escapades, deux week-ends complets de spectacles (un en hiver, l’autre

pendant l’été), actuellement en phase d’élaboration et qui devraient voir le jour en partenariat avec les structures de spectacle de Cherbourg-Octeville et de sa région.

«Ce ne sont pour l’instant que des idées, précise Yveline Rapeau. D’autres naîtront suite à mon immersion dans le territoire.»

Huit h l’exter

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Danser pour la mémoire

Culture En novembre, des habitantes du quartier des Vallons et des élèves de l’école Danse plurielle ont joué au Vox 102 000 pas de danse…, un spectacle qui aborde avec sensibilité l’extermination des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

Huit habitantes et des danseuses de l’école Danse Plurielle ont donné un spectacle poignant sur l’extermination des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

«Avant, la guerre ne m’avait jamais interpellée. Tout est différent maintenant. Même si nous n’avons pas toujours des vies faciles, je me rends compte de notre chance». Depuis 2009, huit habitantes du quartier des Vallons ont débuté une aventure à la fois humaine et artistique. Elle a abouti en novembre dernier, sur la scène du Vox, à la présentation de 102 000 pas de danse . Fruit d’une rencontre entre la chorégraphe Catherine Cadol, ces habitantes et des élèves de l’école Danse plurielle, ce spectacle aborde avec beaucoup de sensibilité la déportation et l’extermination des juifs de Hollande pendant la Seconde Guerre mondiale. «Les 102 000 pas de danse représentent les 102 000 juifs qui partirent du camp de Westerbork en Hollande vers les camps d’extermination avec, parmi eux, Anne Frank, explique Catherine Cadol. Cette création dénonce cette réalité mais également l’antisémitisme, les persécutions et le devoir de mémoire qui sont plus que jamais d’actualité».

Eveiller les consciences Pour être au plus près du sujet et s’imprégner de cette période sombre de l’histoire contemporaine, les habitantes ont effectué un important travail documentaire. Outre la lecture du Journal d’Anne Frank, les participantes ont également visionné beaucoup de films et de documentaires, lu des livres, visité des musées. «Nous nous retrouvions deux fois par mois pour regarder des films. Nous sommes également toutes aller voir le spectacle de Gigi Bigot qui traite de l’internement d’une femme dans un camp. Tout cela nous a pris aux tripes. On a eu envie d’en parler en dansant. On fait cela pour les plus jeunes», commentent les artistes qui ont été épaulées par la Maison Flora Tristan tout au long de ces deux années. Depuis la création du projet, l’espace solidaire a apporté un soutien humain et financier pour que l’aventure existe. En 2010, le groupe s’est rendu à Amsterdam afin de visiter la maison

d’Anne Frank et le musée de la Résistance. «Nous avons commencé à rédiger un journal où chacune pouvait parler de ce qu’elle ressentait face à toutes ces horreurs. A la fin du spectacle, on entend des extraits de toutes ces émotions», expliquent-elles. Le spectacle, qui a reçu de nombreux soutiens et le prix Femmes dans la Ville, devrait être joué au Mémorial de Caen. Pour l’instant, toutes les participantes se sont impliquées bénévolement dans ce spectacle qui, elles l’espèrent, pourra être programmé dans d’autres lieux. «J’ai été impressionnée par l’investissement de ces femmes, souligne Corinne Ducreux, directrice de la Maison Flora Tristan. Ce projet les a transformées : toutes défendent désormais ardemment les droits de l’homme, elles ont pris conscience de l’importance du don de soi. Certaines se sont même engagées dans des associations caritatives et y consacrent beaucoup de temps et d’énergie.»

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Evènement

Les fêtes de fin d’année battent leur plein

Illuminations, marché de Noël, concerts, projections sur le théâtre… : la période des fêtes de fin d’année est un moment privilégié orchestré par la Ville de Cherbourg-Octeville et Cherbourg-ensemble. Tour d’horizon.

L’année dernière, la neige était au rendez-vous pour l’inauguration en musique des festivités de fin d’année.

Depuis le 2 décembre, les festivités de fin d’année battent leur plein dans les rues illuminées de CherbourgOcteville. «Cette année, de nombreuses animations sont au programme, tout au long du mois de décembre. Outre les illuminations, le marché de Noël, installé place de Gaulle, accueillera jusqu’au 25 décembre pas moins de 27 chalets et leurs vendeurs venus de toute la France pour faire découvrir leurs jouets, objets de décoration et autres produits du terroir, explique Pierrick Legal,

Les rues illuminées pendant un mois Les rues de Cherbourg-Octeville seront illuminées du vendredi 2 décembre au lundi 2 janvier aux horaires suivants : Du lundi au jeudi 17h15-22h Vendredi 17h15-1h Samedi 16h30-1h Dimanche 16h30-23h

président de l’association Cherbourgensemble, en charge du marché de Noël. Un chalet sera réservé aux

associations Noël de la Solidarité, Kiwanis féminin et Artisans du Monde qui présenteront leurs activités, et les

Un mois tout en lumière Depuis plusieurs mois, les services de la Ville de Cherbourg-Octeville et les associations partenaires préparent les festivités de fin d’année. Parmi les chantiers importants : la mise en place des illuminations. «Au total, 454 motifs et 843 mètres de guirlandes ont été montés, dont une centaine de nouveaux motifs installés dans une douzaine de rues (Place de la République, Place de Gaulle, rue des Fossés, rue de l’Ancien Quai, rue de la Paix, rue de l’Union, rue de l’Abbaye, rue Grande Vallée, rue Emmanuel Liais, rue du Val de Saire, Place Jean Moulin et rue Waldeck Rousseau), souligne Geneviève Gosselin, première-adjointe. Ces motifs seront allumés du 2 décembre au 2 janvier ainsi que les nuits des 24 et 31 décembre.» Afin de renforcer sa politique d'éco-gestion, la Ville continue le remplacement progressif des guirlandes et motifs traditionnels à ampoules par des "leds" (diodes basse tension), ou des lucioles beaucoup moins consommatrices d'énergie. Ces motifs moins énergivores (4,4 W/mètre pour les leds au lieu de 45 à 90 W/mètre pour les ampoules) représentent ainsi 92% du parc d’illuminations. Grâce à cette recherche d’optimisation engagée depuis déjà quelques années, la puissance totale des illuminations est passée de 727 000 Watts en 2006 à 82 000 Watts en 2011.«L’usage de nouveaux produits plus respectueux de l’environnement ainsi que la maîtrise du périmètre et des horaires des illuminations permettront à Cherbourg-Octeville de rester une des plus belles villes illuminées de Basse-Normandie, tout en diminuant la consommation d’énergie», poursuit la première-adjointe.

Cette a du terr

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Les fêtes de fin d’année battent leur plein

Evènement Le marché de Noël bat son plein Du 2 au 25 décembre, la place de Gaulle accueille le marché de Noël, organisé par Cherbourg-ensemble. Le marché est ouvert : Dimanche et lundi 14h-19h30 Du mardi au jeudi 10h-19h30 Vendredi et samedi 10h-20h

le club Kiwanis masculin des photos avec le Père Noël les samedis…

e fin Cette année encore, petits et grands ont rendez-vous sur le marché de Noël pour faire le plein de produits du terroir et d’animations variées.

enfants retrouveront bien entendu le chalet des automates.» Le marché de Noël sera également le théâtre de nombreuses animations. Ainsi, le Père Noël sera attendu dans sa maison place de Gaulle les mercredis, samedis et dimanches, de 15h30 à 18h30. Parallèlement, Cherbourg-ensemble proposera des concerts les mercredis et samedis à 17h30 et dimanches à 16h30 (voir l’encadré ci-contre).

Conte animé sur le théâtre Et nouveauté : l’embrasement de la fontaine sera remplacé par la projection, sur la façade du théâtre, d’un conte de Noël animé créé pour l’occasion, samedis 3, 10 et 17 décembre à 19h15. «Les nostalgiques de l’embrasement de la fontaine ont néanmoins pu assister à un embrasement le 2 décembre, après l’inauguration des festivités

de fin d’année marquée par le spectacle déambulatoire, Le Rêve d’Herbert.» Les associations partenaires proposeront, elles aussi, des animations : le club Kiwanis féminin des promenades en calèche à travers le centre-ville,

Côté spectacle, la Ville de CherbourgOcteville invite petits et grands à découvrir le dernier spectacle de danse de Noëlla Auguste, Range ta chambre samedi 17 décembre à 14h et 17h au théâtre de la Butte, suivi d’une distribution de friandises par le Père Noël en personne. Le lendemain, le Père Noël déambulera à partir de 15h dans les rues de Cherbourg, du quai Lawton-Collins à la place de la République en passant par la place de Gaulle, les rues Albert Mahieu et François Lavieille… Il sera précédé d’un cortège de musiciens et de danseurs et distribuera des friandises sur son passage. A ne rater sous aucun prétexte !

Programme des concerts de Noël Cette année, Cherbourg-ensemble propose 9 concerts pour petits et grands sur le marché de Noël. Rendez-vous les mercredis et samedis à partir de 17h30 et les dimanches à partir de 16h30. Samedi 3 : Françoise Colson, chanson française Dimanche 4 : Jean-Claude Donald, bossa nova Mercredi 7 : Kings of the Fuel, chansons festives Samedi 10 : Colshot, blues Dimanche 11 : Le Petit Voisin, chanson internationale Mercredi 14: Phone West Country, musique country Samedi17 : Jack Fergus, rock irlandais Dimanche 18 : Les Pieds d’estrade, rock festif Mercredi 21 : Les Pieds dans le Bocal, celtic rock festif

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Budget

Une gestion maîtrisée des finances de la ville

Pour la 9e année consécutive, la Ville de Cherbourg-Octeville n’augmente pas les impôts et mise sur une gestion serrée de ses dépenses pour équilibrer son budget. Présentation des grandes orientations retenues pour l’année 2012. Parmi les investissements de l’année 2012 : les travaux de rénovation du centre culturel.

Cette année encore, la Ville doit être particulièrement vigilante sur son fonctionnement. «Nos dépenses et nos recettes de fonctionnement sont contraintes et rigides, explique Geneviève Gosselin, premièreadjointe. Côté recettes, la réforme de la taxe professionnelle, applicable depuis janvier 2010, nous rend encore plus dépendant des dotations de l’Etat, qui représentent 45 % de nos recettes tandis que «seuls» 43 % proviennent de notre fiscalité. Et plus de

59 % de nos dépenses correspondent au personnel. Leur évolution dépend principalement de décisions nationales.» Afin de maîtriser une partie des dépenses de personnel, la Ville restreint les recrutements externes et réorganise les services en fonction des départs en retraite. «Entre 2005 et 2009, cette politique nous a permis d’avoir une augmentation de dépenses de 1,7 % par an alors que la moyenne dans les autres collectivités était de 2,8 %. Et l’année prochaine, cette augmentation ne sera que de 0,5 %». Parallèlement, la Ville diminue les dépenses de fonctionnement des services. «Entre 2005 et 2009, ces dépenses ont diminué de 3,7 % par an alors que, sur la même période, elles augmentaient de 2,1 % dans les autres collectivités.»

Les subventions aux associations maintenues Le budget 2012 permettra également de poursuivre les travaux engagés sur le quartier des Provinces, dans le cadre de l’Opération de renouvellement urbain.

Au final, cette maîtrise des dépenses permet non seulement de maintenir les subventions aux associations sur les mêmes bases qu’en 2011, mais aussi de ne pas augmenter les taux

des impôts locaux pour la 9 e année consécutive. La Ville prévoit par ailleurs le maintien des manifestations de printemps et d’été. Côté investissement, la Ville prévoit plus de 12 M€. Parmi les grands projets de l’année 2012 : la réhabilitation du centre culturel, la réhabilitation des tennis du Blanc Ruisseau, les travaux dans les écoles, la poursuite de l’Opération de renouvellement urbain (réaménagement du parc MendèsFrance, de l’avenue de Normandie et de l’Amont-Quentin), l’étude de la création de la passerelle au dessus du bassin du commerce, le design urbain des rues piétonnes, la salle de gym Halley… A cela s’ajoutent 4,5 M€ d’investissements incompressibles comprenant les travaux de remise en état du patrimoine, le renouvellement du matériel… «Malgré ces dépenses d’investissement, Cherbourg-Octeville reste l’une des villes les moins endettées de France. La dette par habitant est actuellement de 468 €, contre 1 100 € en moyenne dans les autres villes.»

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Eoliennes offshore : Alstom retient En bref Cherbourg-Octeville Fête des familles : appel au bénévolat

Le groupe industriel français Alstom a annoncé qu’il avait retenu le port de Cherbourg-Octeville et celui de Saint-Nazaire comme sites de production d'éoliennes marines dans le cadre de l'appel d'offres sur l'éolien offshore lancé en juillet 2011 par le gouvernement français. L'investissement pourrait atteindre 100 millions d’euros et créer jusqu’à 1 000 emplois directs (dont 500 pour Cherbourg-Octeville) et 4 000 emplois indirects sur les deux sites. Si le consortium est sélectionné, Alstom prévoit d'implanter à CherbourgOcteville, la production des pales ainsi que l'atelier de fabrication de mâts. Le groupe a retenu le port en raison de ses conditions d’accès portuaire, de ses surfaces disponibles immédiatement et de la mobilisation des collectivités, notamment dans leur participation au financement du projet. Le gouvernement fera connaître son choix en avril 2012.

Fermeture annuelle du musée de la Libération

Trottoirs : les habitants responsables

Le musée de la Libération, situé au Fort du Roule, fermera ses portes, comme chaque année, du 30 novembre au 31 janvier. Rendez-vous donc en février pour découvrir les souvenirs du Débarquement et de la Libération de l’Europe !

La ville rappelle qu’il est de la responsabilité de chaque habitant de nettoyer son trottoir, qu’il s’agisse de ramasser les feuilles mortes en automne ou de déblayer la neige en hiver. De même, l’entretien des haies incombe aux propriétaires ou locataires.

La Maison Olympe de Gouges prépare d’ores et déjà la Fête des familles 2012 qui se déroulera le 9 juin prochain sur le quartier des Provinces. Un calendrier illustré par un enfant du quartier est actuellement en vente afin de récolter des fonds pour financer la prochaine édition. Le comité d’organisation, composé d’habitants, d’associations et d’acteurs locaux, recherche des bénévoles souhaitant s'investir dans l'organisation et l'animation de ce moment festif de leur quartier. «Chacun à son niveau peut trouver sa place dans cette organisation, explique Frédéric Bastian, maireadjoint aux solidarités et à la cohésion sociale. C'est aussi l'occasion de rencontrer du monde». Les personnes intéressées peuvent prendre contact avec Emmanuel Hollande ou Stéphanie Le Behot à la Maison Olympe de Gouges (rue de l'Ile-de-France) au 02 33 01 89 90.

La Cotentaine chante Otello Trois ans après avoir interprété Carmen de Bizet, La Cotentaine revient sur les planches du théâtre à l’Italienne et interprète Otello, opéra de Verdi d’après l’œuvre de Shakespeare. Un drame qui met en scène les passions de l’âme humaine et qui propose aux amateurs d’art lyrique de découvrir sur scène le chœur La Cotentaine accompagné de chanteurs et de musiciens professionnels. Rendez-vous dimanche 12 février à 17h, mardi 14 et jeudi 16 février à 20h. Contact : La Cotentaine au 02 33 93 08 28 ou 06 73 62 85 18

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En bref

Fêtez les rois !

La voile de 911 à nos jours Du 12 au 16 décembre, l’école de voile de Cherbourg-Octeville accueille une exposition sur l’évolution des bateaux à travers l’histoire de la Normandie de 911 à aujourd’hui. Une exposition réalisée par dix demandeurs d’emploi dans le cadre de leur formation au sein de l’INFREP de Cherbourg-Octeville et financée par la Région BasseNormandie. «Notre exposition a obtenu le label «Happy birthday Normandie», souligne Virginie David, formatrice de l’INFREP. Elle permet de découvrir des maquettes de bateaux, ainsi que des panneaux historiques explicatifs.» Les participants ont par ailleurs travaillé à la rénovation d’un bateau de pêche avec l’association Drekknor. L’exposition sera également visible du 19 au 21 décembre dans le hall de la gare transmanche.

En savoir plus sur les manifestations de la ville La Ville de Cherbourg-Octeville propose désormais le système de flashcode sur ses affiches et flyers. Ce petit carré composé de pixels noirs et blancs permet à ceux qui possèdent un smartphone et l’application appropriée d’accéder très rapidement à des informations sur la manifestation via le site internet de la Ville. «Il suffit de passer son téléphone devant ce carré et un lien est fait automatiquement vers une page du site internet contenant des informations plus précises sur la manifestation», explique Florence Coudre, directrice de la communication. Testez ce nouveau système sur les affiches de Noël ou sur la dernière page du magazine!

Les aînés ont rendez-vous au goûter des rois avec l’orchestre Armada, en présence du Député-Maire et des élus. Rendez-vous à 14h30 samedi 14 janvier, salle Montécot et dimanche 15 janvier, salle Chantereyne, afin de déguster une part de galette. Les inscriptions auprès de l’Hôtel de Ville seront possibles fin décembre au service 3e âge. Les habitués pourront réserver leurs places par le biais de leurs clubs et associations. Pour y participer, il suffit d’être âgé de 60 ans minimum et de résider sur la commune de Cherbourg-Octeville. Une pièce d’identité ainsi qu’un justificatif de domicile seront demandés lors des inscriptions. Pour plus d’informations, contactez Philippe Tabarin au 02 33 01 50 71 ou au 06 87 71 09 10

Inscriptions sur les listes électorales En 2012, les citoyens seront appelés aux urnes pour les élections présidentielles, les 22 avril et 6 mai, ainsi que pour les législatives, les 10 et 17 juin. Mais pour cela, il faut être inscrit sur les listes électorales. Les jeunes ayant eu 18 ans en 2011 et ceux qui auront 18 ans jusqu’à la veille du scrutin seront inscrits d’office sur les listes électorales. Il leur est toutefois conseillé d’aller vérifier, auprès de la mairie, la prise en compte de leur inscription. Pour les autres, notamment les personnes ayant déménagé, l’inscription est possible jusqu’au 31 décembre 2011.

Pour s’inscrire, deux possibilités : soit directement en mairie, auprès du service Etat-civil/Population, à l’Hôtel de Ville ou à la Mairie de la Butte, muni d’une carte d’identité en cours de validité et d’un justificatif de domicile (quittance de loyer, d'électricité ou téléphone) de moins de 3 mois ; soit par internet, en créant votre compte sur : www.mon.service.public.fr. La mairie est ouverte du lundi au vendredi de 8h15 à 12h15 et 13h30 à 17h et en journée continue le mardi et jeudi. L’hôtel de ville est également ouvert le samedi matin de 9h à 12h. Plus d’infos : ville-cherbourg.fr

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L’échange entre les jeunes pompiers prend forme

International Une délégation cherbourgeoise s’est rendue en septembre dernier à Bremerhaven afin de préparer une rencontre internationale entre pompiers allemands, anglais et français. L’occasion d’initier également de nouveaux projets.

Un échange de jeunes pompiers européens se prépare entre Poole en Angleterre, Bremerhaven en Allemagne et Cherbourg-Octeville. En septembre dernier, une délégation cherbourgeoise s’est rendue en Allemagne afin de travailler autour de ce projet porté en France par l’Union départementale des SapeursPompiers de la Manche. Pour Guylaine Godin, maire-adjointe chargée des relations publiques, «ce projet réunit Cherbourg-Octeville avec ses deux villes jumelles. Les jeunes pourront ainsi découvrir les spécificités des centres : l’aide à la personne, la lutte contre l’incendie ou les accidents de la route».

D’autres projets en cours La rencontre a également permis d’envisager de nouveaux projets avec l’Allemagne. Parmi les projets évoqués, un échange avec une association allemande pour l’égalité du droit des femmes à l’occasion de la journée de la femme et dans le cadre du festival Femmes dans la ville. La chorale du Land de Basse-Saxe est également

volontaire pour échanger avec une chorale cherbourgeoise-octevillaise. Parallèlement, le lycée Tocqueville souhaite poursuivre les relations avec le lycée de Bremerhaven instaurées l’an dernier. Enfin, une association germanophile pour la promotion de la langue et la culture allemandes à Cherbourg-

Octeville baptisée Stammtisch a été créée et se réunit tous les premiers mardis de chaque mois. Contact : Direction des relations internationales au 02 33 87 89 18

Coopération avec la Macédoine En septembre dernier, une délégation de la Ville et de la Communauté urbaine de Cherbourg a été reçue à Vélès en Macédoine. Cette mission exploratoire visait à lancer des projets dans les domaines de la culture, du patrimoine, des technologies de l’information et de la gestion des déchets. «Depuis 2007, la Région Basse-Normandie et la Macédoine ont mis en place une coopération institutionnelle, souligne Jean-Claude Magalhaes, maire-adjoint chargé des relations internationales. En septembre, les Villes de Vélès et Cherbourg-Octeville ont signé une déclaration de coopération entre collectivités territoriales. La prochaine étape sera en mars 2012 avec la signature d’un accord cadre entre les deux villes». Suite à ce déplacement, six véhicules de collectes d’ordures ménagères réformés par la CUC seront donnés. La CUC épaulera également les techniciens de Vélès dans la création d’une déchetterie et une délégation macédonienne étudiera le fonctionnement de la gestion des ordures ménagères. Dans le domaine culturel, un travail sera lancé sur l’inventaire du patrimoine, les responsables des services culturels de Vélès seront accueillis afin d’initier des rapprochements entre les événements culturels des deux villes. Les conseils de quartier et les établissements publics numériques des deux villes seront également mis en relation.

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Association

Nouvelles foulées pour le Cross des Vallons

Pour lancer la nouvelle formule de son épreuve sportive, le comité d’organisation du Cross des vallons a été soutenu par le conseil de quartier des Vallons. Un partenariat réussi ! Avec de nouveaux parcours plus accessibles, le Cross des Vallons a renouvelé son image et a mobilisé plus de 260 personnes.

«Le comité d’organisation du Cross du Vallon Sauvage est né en 1992 de la volonté de quelques mordus d’athlétisme habitant Octeville, se souvient Robert Barthonnat qui préside l’association depuis sa création. Les premières années, nous organisions le cross dans le but de planter des arbres pour reboiser les zones dévastées par la tempête de 1987. Aujourd’hui, nous sommes toujours une quinzaine de membres et nous avons décidé de changer la formule en lançant le Cross des Vallons». Avec 260 participants au départ, la nouvelle manifestation, qui s’est déroulée début octobre en partenariat avec la Ville de Cherbourg-Octeville, a remporté un vif succès. «Le Cross du Vallon Sauvage proposait des parcours très difficiles qui arrivaient à rebuter les participants, explique Robert Barthonnat. Nous avons donc choisi de revoir l’ensemble des circuits et de déplacer l’épreuve au stade de la Gamacherie». Pour Franck Tison, maire-adjoint aux sports de Cherbourg-Octeville, «cette nouvelle configuration dédiée à la marche et à la course à pied permet non seulement de faire découvrir nos vallons et le complexe de la Gamacherie, mais contribue également à renouveler

l’image de l’athlétisme, avec des parcours agréables en pleine nature.».

Les habitants impliqués Pour lancer le Cross des Vallons, l’association a pu compter sur l’appui du conseil de quartier des Vallons. «Le conseil de quartier a financé les 300 t-shirts distribués aux participants et aux partenaires pour marquer cette première édition. Il nous a également aidés à signaler les endroits dangereux avec des signaleurs et à distribuer des dossards. Les conseillers ont aussi préparé une exposition sur la faune et la flore dans les vallons de la Roquette. C’est un appui important et nous espérons pouvoir retravailler ensemble lors de la prochaine édition» , souligne le président. Les habitants des Vallons se sont également impliqués en participant au premier challenge inter-quartiers organisé lors du cross. «L’an prochain, nous souhaitons motiver un plus grand nombre d’habitants pour participer à ce challenge». A suivre… Contact : Comité d’organisation du Cross des Vallons au 02 33 93 04 25

Harmonie au groupe scolaire de la Polle Autrefois hébergés dans les locaux aujourd’hui fermés de l’école des BeauxArts avenue de Paris, l’association Alfred Rossel et l’orchestre d’harmonie de Cherbourg-Octeville (ex Union lyrique) sont installés depuis la mi-octobre dans un bâtiment annexe du groupe scolaire de la Polle. La Ville de CherbourgOcteville a effectué des aménagements, notamment sur l’escalier extérieur afin de permettre aux membres de l’orchestre d’harmonie de monter avec leurs instruments pour les répétitions. Cette association dispose également d’une pièce plus petite pour conserver ses partitions. L’association Alfred Rossel bénéficie elle aussi de deux salles, une à l’étage pour les répétitions de danse folklorique, et une au rez-de-chaussée, plus accessible, pour les cours de vannerie et de patois. «Nous avons réussi à répondre aux demandes des associations en optimisant l’utilisation des locaux municipaux ; c’est une bonne solution», se félicite Lydia Thieulent, maire-adjointe à la culture.

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bilisé

Dossier Lever de rideau sur le théâtre Après deux ans de travaux, le théâtre à l’Italienne rouvrira ses portes au public début 2012. L’artothèque est quant à elle opérationnelle depuis septembre. Présentation des travaux effectués dans ces deux structures.

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Nouveautés au théâtre à l’Italienne

Dossier

Le théâtre à l’Italienne rouvrira ses portes début 2012 avec une meilleure acoustique et une cage de scène rénovée. Visite guidée.

Le théâtre bénéficie désormais d’un système de son numérique, discrètement intégré à la salle et quasiment unique en France.

Lancés en janvier 2010, les travaux de modernisation et de mise en conformité (sécurité et accessibilité) du théâtre à l’Italienne se sont achevés cet été. Un ascenseur a été installé dans les anciens locaux de France 3 (aujourd’hui implantée au sein de l’ancien hôpital maritime), afin de permettre l’accès aux personnes à mobilité réduite. Parallèlement, la cage de scène a été rénovée et le dessous de scène reconstitué pour

permettre d’accueillir des spectacles qui nécessitent une importante prestation technique. «A l’origine, les dessous de scène disposaient d’une profondeur de 8 mètres afin de faire surgir des décors depuis le sol, explique Lydia Thieulent, maireadjointe à la culture. Ces dessous de scène ont été détruits lors de la construction du centre culturel en 1977. Nous tenions à les reconstituer.» Ainsi, le théâtre à l’Italienne pourra

Un programme d’envergure Un audit de sécurité réalisé en 2000 a fait le constat de nombreuses non conformités sur le théâtre et le centre culturel, obligeant la Ville à procéder à d’importants travaux de mise en sécurité. Un programme de travaux répondant aux obligations légales de sécurité et d’accessibilité a donc été établi. L’importance de ce programme, sa complexité technique et son coût, ont conduit la Ville de Cherbourg-Octeville, maître d'ouvrage, à répartir ces travaux en trois phases : une première phase pour le théâtre à l’Italienne et l’artothèque (janvier 2010 - janvier 2012), une deuxième phase pour le centre culturel (musée,

bibliothèque et salle Paul Eluard) (juin 2012 - décembre 2014), et une troisième phase pour le Café du Théâtre (janvier 2015 - juin 2016). Le coût total de ce programme s’élève à 5 204 403 € HT, avec une part ville de 1 553 311 € (29,8%). Le reste du programme est financé par cinq partenaires : EDF (grand chantier EPR) pour 1 500 000 € (28,8%), l’Etat pour 1 143 000 € (21,9%), la Région (CPER 2007/2013) pour 600 000 € (11,5%), le Conseil général pour 303 751 € (5,8%), et le FEDER pour 104 000 € (2%).

de nouveau accueillir de grands spectacles tels que Henry VI programmé pour la réouverture de la salle (voir l’encadré).

Un système acoustique exceptionnel Si, visuellement, peu de choses ont changé pour les spectateurs, en revanche, côté acoustique, le théâtre est entré dans le troisième millénaire : un dispositif son comprenant une quarantaine d’enceintes est discrètement intégré à la salle. Ce système numérique et unique en France, utilisé dans les grands festivals, notamment à Avignon, et dans une poignée de salles françaises garantit un confort nouveau au public et offre de perspectives nouvelles en termes de programmation. Tous ces travaux ont bien sûr été réalisés dans les règles de l’art puisque le chantier a été placé sous l’œil vigilant de l’architecte en chef des Monuments Historiques. «Les derniers aménagements du théâtre (isolation, chauffage, réseaux de fluides, désenfumage…) remontent au début des années 1980, alors que le bâtiment n’était pas encore classé Monument historique,

Visite d

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Nouveautés au théâtre à l’Italienne

Dossier souligne Lydia Thieulent. Il n’y avait alors pas de normes à respecter et ces travaux avaient été réalisés de façon assez maladroite. Par exemple, les réseaux et conduits étaient cachés derrière de vilaines goulottes. Les travaux de réhabilitation ont permis de reprendre toutes ces maladresses afin de rendre au théâtre son aspect d’origine.» Parallèlement, les loges ont été entièrement reprises et accueilleront désormais les artistes dans des conditions de confort réactualisées.

alle et Visite de chantier menée par l’architecte en chef des monuments historiques.

Si les travaux se terminent et que les opérations de dépoussiérage s’achèvent, il faut maintenant re-numéroter les places, former les techniciens au nouveau matériel scénique... «Les spectacles du Trident reprendront en janvier avec Henry VI».

Henry VI, une œuvre démesurée Pour la réouverture du théâtre à l’Italienne, Le Trident-Scène nationale propose une œuvre «démesurée». Pour l’occasion, la Piccola Familia, jeune compagnie suivie de près par la Scène nationale, investit les planches du nouveau théâtre avec une création à la hauteur de la nouvelle cage de scène : Henry VI , de William Shakespeare. «Cette œuvre regroupe en fait trois pièces de jeunesse du célèbre dramaturge anglais, explique Mona Guichard, directrice du Trident. Elle retrace l’histoire du règne d’un enfant proclamé roi d’Angleterre à l’âge de neuf mois et qui régna jusqu’à son assassinat en 1471 par le futur Richard III. Le tout dans un contexte de Guerre de Cent ans, en quinze actes, dix mille vers et cent cinquante personnages !» Cette année, la Piccola Familia interprètera le premier cycle de la pièce, soit deux épisodes d’environ 3h30 chacun. Les épisodes pourront être vus séparément ou l’un à la suite de l’autre. «C’est la première fois que nous programmons une pièce aussi longue. J’en suis particulièrement heureuse, car elle permettra aux

spectateurs de vivre une expérience unique.» A l’issue de ce premier cycle, les spectateurs seront à mi-chemin de l’intégralité de l’œuvre. Le Trident leur fixe d’ores et déjà rendez-vous pour 2013.

Episode 1 : mardi 17 janvier à 19h30 et vendredi 20 à 20h30 ; épisode 2 : mercredi 18 janvier à 19h30 et dimanche 22 à 15h. L’intégrale sera jouée samedi 21 janvier à partir de 15h.

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Dossier

Le théâtre, source d’inspiration

A l’occasion de la réouverture du théâtre à l’Italienne, deux ouvrages lui sont consacrés : un Parcours du patrimoine et un livre de Jean-Paul Bonami. Présentation. Monument remarquable de la ville de Cherbourg-Octeville, le théâtre à l’Italienne, également baptisé «théâtre d’or», a fait l’objet de plusieurs études. «La fermeture pour travaux a fourni une occasion rêvée d’étudier les moindres recoins du bâtiment avant sa rénovation, souligne Lydia Thieulent, maire-adjointe à la culture. Deux ouvrages et une plaquette ont donc été réalisés pendant cette période.» La Direction de l’inventaire général du patrimoine culturel à la Région publie un Parcours du patrimoine, Cherbourg-Octeville, le théâtre à l’Italienne. Riche de plus de 70 illustrations, photos, plans et dessins, ce livre retrace en 60 pages l’histoire complète du théâtre. Conçu comme une visite guidée du théâtre, il emmène le lecteur de la façade principale du théâtre au cœur de

l’édifice, la salle de spectacle. Il est également augmenté de comparaisons avec d’autres théâtres de la région construits à la même époque, ainsi que de notices biographiques sur les principaux artistes ayant travaillé sur le monument. Les deux auteurs, Stéphane Allavena, conservateur du patrimoine, et Barbara Hirard, de la Bibliothèque Jacques-Prévert, reviennent sur les principales œuvres exposées au sein du théâtre, du plafond de la salle de spectacle réalisé par Georges Clairin, aux tableaux d’artistes moins connus accrochés dans l’avant-foyer, en passant par les luminaires sculptés de l’entrée… Parallèlement, l’écrivain et conférencier Jean-Paul Bonami a publié Mémoire du théâtre de Cherbourg, ombres et lumières, deux siècles d’histoire. Un livre de plus de 200 pages

Secrets révélés de la cage de scène Du 19 janvier au 26 février, le hall du centre culturel accueille l’exposition photographique de Jean-Michel Enault, Scènes de cage, consacrée à l’ancienne cage de scène du théâtre à l’Italienne. «La Ville de Cherbourg-Octeville m’a demandé de garder une trace de la cage de scène du théâtre telle qu’elle était avant sa démolition,explique l’artiste. Je l’ai donc photographiée sous tous ses angles et dans ses moindres recoins il y a trois ans.» Au total, une soixantaine de photographies témoigne de l’histoire du théâtre et montre avec poésie les machineries, poulies, tringles, graffitis qui ont assisté à plus de 120 ans de spectacle vivant. Un voyage onirique, tout en sensibilité. Exposition visible au centre culturel, du 19 janvier au 26 février. Entrée libre.

qui revient lui aussi sur l’histoire du théâtre, en trois actes, agrémentée d’anecdotes surprenantes et pour la plupart inédites. L’ouvrage, qui a reçu le Prix littéraire 2011 de l’Académie des sciences, arts et belleslettres de Caen, est illustré de photos, documents d’archives, coupures de presse et extraits de programmes de l’époque.

Une nouvelle plaquette patrimoine La Ville de Cherbourg-Octeville a profité de la fermeture du théâtre pour travailler elle aussi sur une nouvelle plaquette du patrimoine présentant cet édifice. «Depuis trois ans, nous réactualisons l’ensemble de nos plaquettes dédiées à notre patrimoine, explique Lydia Thieulent. Après la basilique Sainte-Trinité, l’abbaye du Vœu, le château des Ravalet et les églises d’Octeville, nous éditons un dépliant en quatre volets sur l’histoire du théâtre. Il retrace non seulement les grandes étapes de la construction du théâtre, mais explique aussi le vocabulaire esthétique utilisé dans sa décoration.» Le dépliant sortira fin décembre et sera disponible aux accueils de l’Hôtel de ville et de la mairie de la Butte bien sûr, mais aussi à l’office de tourisme Cherbourg-Cotentin.

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L’art à portée de main

Dossier

Plus accueillante, plus accessible, plus moderne : l’artothèque poursuit, dans un cadre rénové, sa mission de diffusion et de valorisation de l’estampe contemporaine.

L’artothèque dispose désormais de grilles mobiles pour accrocher ses quelque 1 300 œuvres d’art.

Après un chantier de dix-huit mois portant sur le théâtre à l’Italienne et l’artothèque, celle-ci a rouvert ses portes en septembre dernier. Nouveaux espaces, plus clairs et plus accessibles, grâce notamment à l’installation d’un ascenseur pour personnes à mobilité réduite, au nouveau mobilier voué aux estampes, à l’installation d’une réserve au sous-sol dédiée à la conservation et à la présentation des œuvres d’art : autant d’aménagements conçus, à la fois, pour augmenter son taux de fréquentation et favoriser sa mission de diffusion. Ainsi, le nouvel espace d’accueil au rez-de-chaussée, réservé aux adhérents, permet une rencontre directe et ouverte avec les œuvres exposées, tout en facilitant la discussion avec le public. Ce réaménagement se révèle tout aussi essentiel au travail de conservation des estampes et gravures qui

constituent le fonds. En effet, une véritable et nécessaire entreprise de récolement peut désormais être lancée, afin de travailler sur les encadrements défectueux et constituer un répertoire informatique, aujourd’hui indispensable. «Notre ambition, pour 2012, est de démarrer la numérisation des collections, explique Lydia Thieulent, maire-adjointe à la culture. Ce projet consistera à informatiser le service de prêt et à fournir aux usagers une consultation informatisée des œuvres et leurs notices documentaires associées.» Attachée à présenter des œuvres multiples (estampes, gravures, lithographies) depuis son ouverture en 1983, l’artothèque poursuit donc sa mission de diffusion auprès du public. Au total, ce sont près de 1 300 œuvres d’artistes contemporains très divers comme Pierre Alechinsky, Antoni Tàpies, Enki Bilal, Hugo Pratt, JG Gwezenneg ou Joël Hubaut qui peuvent être empruntées, contre un abonnement annuel de

44,80 €. Les œuvres peuvent être empruntées deux par deux, pour un délai de deux mois maximum. En 2012, l’artothèque poursuivra sa politique d’acquisition, toujours centrée sur la bande dessinée d’auteurs. «Ce choix est lié à la programmation de la Biennale du 9e art, initiée par l’artothèque en 2002, et qui offre, tous les deux ans, une place de choix à un artiste de bande dessinée». Permanence les lundi et mardi de 9h à 12h et de 14h à 17h et le mercredi de 9h à 12h. Rendez-vous obligatoire en dehors de ces créneaux. Contact : artothèque au 02 33 23 39 38 www.ville-cherbourg.fr

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24 heures avec... Avec une quarantaine d’étudiants et plus de 400 élèves loisirs, l’école des Beaux-Arts de Cherbourg-Octeville, devenue école supérieure d’arts et médias Caen/Cherbourg suite à sa fusion avec l’école de Caen, s’est installée au sein de l’ancien hôpital des armées. Présentation.

Un site flambant neuf Désormais installée dans deux bâtiments de l’ancien hôpital des armées, l’école supérieure arts et médias Caen/Cherbourg bénéficie de locaux entièrement réhabilités et de matériel flambant neuf. «Tout ceci a été rendu possible grâce à la participation financière de différents partenaires dont la fondation Jérôme Main qui a donné 300 000 € pour l’achat du matériel pédagogique», souligne Lydia Thieulent, maire-adjointe à la culture.

L’ésam Caen/Cherbourg

L’école a été inaugurée le 6 octobre dernier.

Une bibliothèque spécialisée Lebâtiment A accueille la bibliothèque de l’école. Près de 10 000 ouvrages, comprenant des livres et des périodiques, peuvent être consultés par les étudiants bien sûr, mais aussi par les particuliers. Ils couvrent toute l’histoire de l’art, des prémices à l’art le plus contemporain, ainsi que les domaines de l’architecture, du design, de la communication…

Les élè

Un labo informatique L’école est dotée d’un important laboratoire informatique qui permet aux étudiants de suivre, pendant leurs trois années de cursus universitaire, des cours d’art numérique. Ils acquièrent ainsi les outils et savoirs nécessaires aux métiers du graphisme (illustration, identité visuelle, photographie, typographie, mise en page…).

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L’ésam Caen/Cherbourg

24 heures avec...

Travaux pratiques d’étudiants Parallèlement aux cours théoriques, les étudiants travaillent en atelier sur des réalisations personnelles. En deux dimensions ou en volume, les élèves explorent et expérimentent les différents supports que sont la peinture, le plâtre, le crayon, la photographie… Ces ateliers sont encadrés par des enseignants qui les aident dans leurs recherches artistiques.

Les élèves disposent de locaux spacieux pour leurs travaux pratiques.

Cours d’histoire de l’art Toutes les deux semaines, les 38 étudiants des trois années suivent des cours d’histoire de l’art et de philosophie de l’art. Des matières qui permettent de comprendre les grands mouvements artistiques et les grandes ruptures mais aussi de réveiller l’esprit critique pour ne pas céder aux opinions toutes faites et aux effets de mode. Ces cours sont complétés par des ateliers d’écriture.

Les enfants créent Outre l’enseignement supérieur, l’école supérieure arts et médias Caen/Cherbourg accueille cette année 182 enfants (5-17 ans) dans des ateliers jeune public. Trois enseignants les encadrent et s’appuient sur les techniques classiques de dessin, de peinture, de collage, de modelage… pour faire naître chez eux des propositions personnelles. Les ateliers sont répartis par tranche d’âge, de l’éveil artistique aux propositions plus poussées des adolescents.

Les ateliers adultes Deux cent trente-cinq adultes participent chaque semaine à un atelier artistique. Poterie, sculpture, peinture, dessin… : l’objectif de ces ateliers est de permettre aux élèves de s’exprimer librement tout en acquérant les bases du langage plastique. Ces ateliers se déroulent dans les locaux de l’ésam Caen/Cherbourg, sous la houlette de trois enseignants.

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Culture

Cherbourg-Octeville à l’heure espagnole

Depuis 22 ans, elle est d’actualité. Et l’enthousiasme qu’elle génère est toujours le même : la Cinémovida se déroulera du 25 janvier au 8 février. Au programme : films, conférences, concerts et expositions. Parmi les grands moments festifs de la Cinémovida : les concerts de la Tuna de Salamanca.

Toute l’équipe de la Cinémovida, association que préside désormais Jean-Marie Ciamporciero, est animée par la passion pour les cultures hispaniques. Les bénévoles préparent activement tout au long de l’année un festival qui s’étale sur deux semaines – cette année du 25 janvier au 8 février–, et réunit plus de six mille personnes. «On se donne beaucoup de mal pour maintenir le cap, avoue Luis Bustamante, désormais viceprésident de l’association. Cela fait plus de vingt ans qu’on travaille toujours de la même manière».

Un programme riche et diversifié S’intéressant aussi bien à l’Amérique Latine qu’à l’Espagne, la Cinémovida proposera plusieurs conférences. Avec Gilles Groult, on évoquera les missions espagnoles en Californie, avec JeanPierre Martin, la cartographie de l’Espagne. Une conférence est également prévue pour aborder le Chili et le mouvement des indignés qui a pris naissance à Madrid et se développe un peu partout en Europe. «Il est bon de s’interroger sur la crédibilité à accorder à ces mouvements populaires.»

La musique s’invite une fois encore à la Cinémovida. Les organisateurs proposeront un concert en l’église Saint-Pierre Saint-Paul qui possède l’unique orgue de type espagnol du grand ouest de la France. Une soirée cabaret est également envisagée. «L’idée est de sortir du seul flamenco et de présenter au public d’autres musiques très populaires en Espagne.» Comme la fameuse Tuna de Salamanca et ses étudiants musiciens qui iront jouer dans les établissements scolaires cherbourgeois. Plusieurs expositions photos sont prévues. A l’IUT de Cherbourg, les étudiants découvriront la cordillère des Andes, à la bibliothèque de l’université, les missions espagnoles en Californie, sans oublier l’hommage que la Cinémovida souhaite rendre à Felipe Ferré, un photographe d’origine colombienne qui a adopté la Normandie depuis de nombreuses années. La Cinémovida, c’est aussi du cinéma. Comme les années précédentes, le cinéma Odéon participe activement à la manifestation en programmant,

durant toute la durée du festival, une quinzaine de films à découvrir en version originale sous-titrée. «Fadila Chambellan, la directrice, propose une promenade originale à travers le cinéma hispanique.»

Contact : Luis Bustamante au 02 33 52 77 37

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Cimetières : les nouvelles techniques d’entretien

En bref

Prévenir les gestes de contagion

Depuis plusieurs années, la Ville de Cherbourg-Octeville mène une politique active en faveur du développement durable et de la biodiversité dans ses espaces verts. Une politique qu’elle applique également à l’entretien de ses cimetières. «Nous avons fait évoluer les techniques d’entretien pour plusieurs raisons, explique Yvan Dupont, conseiller municipal délégué à l’embellissement. Tout d’abord parce que la réglementation nous l’impose, mais aussi pour garantir la santé de nos agents et des familles et pour préserver la biodiversité.» L'entretien des cimetières est donc réalisé par désherbage thermique, binage, balayage mécanique et traitement bio. Il ne s’applique qu’aux 16 ha que représentent les espaces verts, les escaliers et les allées principales : l’entretien des concessions reste à la charge des familles, comme le stipule le règlement des cimetières de Cherbourg-Octeville. «Les comportements ont évolué et les familles viennent moins souvent», remarque Yvan Dupont. Des panneaux d’information rappellent que l’utilisation de produits phytosanitaires est interdite et passible d’amende, les cimetières étant des lieux publics. Par ailleurs, la Ville met à disposition des binettes et aménage certains espaces afin de limiter les zones d'entretien difficile.«Nous incitons également les usagers à accepter la présence d'herbes spontanées dans les allées.»

Participez au Mois de la Photo Avis aux photographes amateurs ! Le Club photo Nord-Cotentin vous invite à participer à son événement annuel Le Mois de la Photo, qui se déroulera en mars-avril 2012 à la salle des fêtes de Cherbourg-Octeville. «Nous invitons tous les photographes qui souhaitent montrer leur travail à nous envoyer leurs photos avant le 8 janvier, explique le président du club Claude Laronche . Noir et blanc, argentique, numérique, nous

acceptons toutes les techniques !» Les photos doivent être envoyées montées sur carton (2 mm) au format 30x40 ou 40x50 cm. Le nombre de photos est limité à 4 par auteur et à 25 par club. Cette année, le club a retenu deux thématiques : «courbes» et «thème libre». A vos appareils ! Pour tout renseignement ou pour obtenir le règlement : contact.cpnc @laposte.net ou 06 29 32 84 72.

Chaque hiver, les grippes, bronchites, rhumes, bronchiolites… fleurissent dans notre environnement. «Ces virus respiratoires se transmettent notamment par les postillons, la toux, les éternuements, la salive et les mains, explique Frédéric Bastian, maireadjoint aux solidarités et à la cohésion sociale. Il existe un certain nombre de gestes simples qui permettent de limiter les risques d’infection». Parmi ceux-ci : se laver les mains, plusieurs fois par jour, avec du savon, pendant 30 secondes, en frottant les ongles et les bouts des doigts, la paume et l’extérieur des mains. Ce geste est à renouveler systématiquement après avoir éternué, toussé, ou s’être mouché, avant et après chaque repas, après chaque sortie et retour au domicile et après être allé aux toilettes. L’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) recommande par ailleurs de n’utiliser que des mouchoirs en papier pour se moucher, tousser ou éternuer, et de ne les utiliser qu’une fois. Le mouchoir doit ensuite être jeté et les mains doivent être lavées. Enfin, si vous êtes malade, l’INPES recommande de porter un masque chirurgical afin de ne pas contaminer vos proches. Celui-ci doit être changé toutes les 4 heures. Pour plus d’information : www.inpes.sante.fr

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Economie

Aspronaute réunit les professionnels du nautisme

Créée en 2007, l’association Aspronaute regroupe tous les professionnels du nautisme à Cherbourg-Octeville. Son but est double : garantir la cohésion de la corporation et proposer une voix concordante et plus forte dans l’intérêt du port. Bruno Archambaud est président de l’association Aspronaute. «L’association a d’abord été créée afin de faciliter les échanges entre les professionnels du secteur. Plutôt que d’avancer chacun dans son coin au détriment parfois des relations humaines, il nous a semblé judicieux de nous regrouper et de trouver ensemble une voix commune sur toutes les questions qui nous concernent et ayant trait à la vie du port.» L’association se réunit tous les mois et constitue du coup un interlocuteur

unique, simple et clair pour l’ensemble des institutions concernées par le port : la Ville de Cherbourg-Octeville, bien sûr, mais aussi la Chambre de Commerce ou encore le Conseil général. La qualité de vie des visiteurs et des résidents ainsi que les projets de développement du port sont ainsi au cœur des préoccupations de l’association. «Nous avons tous intérêt à ce que les plaisanciers se sentent bien ici. Pour cela, il faut d’abord que nous mettions tout en œuvre ensemble pour les faire venir et ensuite pour les

faire rester.» L’accueil joue évidemment, de ce point de vue, un rôle essentiel. Une autre question intéresse au premier chef les membres de l’association : le projet d’extension du port. «C’est un projet que nous soutenons complètement, d’autant qu’il nous paraît respectueux de l’environnement, et économiquement tout à fait pertinent».

Eléis : les nouvelles enseignes dévoilées

Dix-huit mois avant l’ouverture officielle de la nouvelle galerie commerciale des Eléis, 75 % des surfaces commerciales sont réservés. Fin octobre, les responsables de Cherbourg Invest ont dévoilé les noms des futures enseignes qui viendront en complément des 35 commerçants de la galerie commerciale actuelle. H&M, La Grande Récré et New Yorker ont réservé des surfaces de 650 à 1 200 m 2. Armand Thierry, Blue box, Camaieu, Bonobo Jean’s, Cleor, Jules, Kaporal, Nocibé, Sergent Major, Tel and com et Scottage sont également annoncés.

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Tribunes de l’opposition

e Changements

Cherbourg-Octeville, un nouveau cap

La violence sur la ville !

Aller plus loin, en mieux

Depuis des semaines et des mois la violence monte à Cherbourg et dans l’ensemble de l’agglomération. Feux de voitures, feux de poubelles, coups de couteaux, et incivilités, rythment les faits divers et donnent une piètre image de la ville… Nous, les élus U.M.P du groupe Changements de l’opposition municipale de Cherbourg-Octeville tenons à affirmer notre révolte face à cette situation. Nous avons regretté le manque de solutions de la majorité socialiste face aux problèmes de la délinquance. L’ensemble des rues de Cherbourg et de l’agglomération doivent être dans une dynamique de vie commune et non pas un terrain d’affrontement. Actuellement, la violence monte dans l’agglomération cherbourgeoise. Nous demandons au Député-maire de Cherbourg, d’intervenir et de répondre aux troubles de l’ordre public. Les arrêtés municipaux concernant la consommation d’alcool sur la voie publique doivent être fermement appliqués.

Il y a toujours plusieurs manières d’appréhender un problème. Celle que l’on choisit en dit long sur nous même, notre perception du monde et notre comportement à son égard. Pour faire simple, il y a la peur du futur et le dressage de barricades pour s’en tenir à ce que nous sommes, d’une part, et d’autre part, le goût d’avancer, d’oser grandir. Quelques idées reçues, quelques fonds de commerce idéologiques, pourraient induire en erreur. Prenons le cas de l’énergie. Il faut lutter contre l’effet de serre et le réchauffement de la planète, c’est-à-dire l’émission de CO2. Inutile donc d’en revenir au charbon, ou de s’obstiner dans le pétrole. Le nucléaire est une énergie dangereuse, comme le sont toutes les énergies, à commencer par le feu qui, dans l’histoire, a causé tant de ravages et tant de morts. Le nucléaire a l’avantage d’être non producteur de CO2, de faciliter l’indépendance énergétique que ne garantit pas un gazoduc avec la Russie, et de produire une énergie moins coûteuse que ses concurrentes. Il existe, dit-on, des énergies nouvelles qu’il faut pouvoir développer. Très bien. En conséquence, l’idée véritablement audacieuse, mais à courte vue, consiste à supprimer les centrales nucléaires pour faire baisser le poids du nucléaire dans la production de l’énergie. Il existe, bien entendu, une solution différente. Elle consiste à augmenter les autres énergies, à les renouveler, et franchir un nouveau palier. Il est constant dans l’évolution de l’humanité qu’à chaque grande étape a été inventée, découverte, maîtrisée une nouvelle énergie. La vraie question est de savoir si nous sommes capables de franchir un nouveau seuil, d’engager un nouveau progrès, qui ne soit pas un simple retour au moulin à vent, lesquels avaient au moins beaucoup de charme. Au fond, pour l’énergie, pour le développement, pour l’emploi, quand on veut plus de justice, plus de sécurité, plus d’équilibre, il y a deux possibilités. Soit on aligne sur le bas, on réduit, on ratatine, ce qui est à la portée du premier venu. Ou bien on sort d’une situation insatisfaisante par le haut. C’est plus exigeant et plus difficile. Maîtriser les coûts énergétiques et leurs conséquences pour la nature, ça ne doit pas être vivre moins bien. C’est disposer de nouvelles possibilités qu’il nous faut désormais imaginer.

Voir les habitants du quartier du Maupas ou des Provinces être révoltés par ces violences, montre qu’un malaise existe à Cherbourg et que la Mairie reste dans l’incapacité d’avoir des solutions. Une véritable politique de la sécurité s’impose pour l’ensemble de l’agglomération, cette politique est aujourd’hui un tabou pour les socialistes. Face à cela, nous pouvons proposer plusieurs pistes comme la création d’une véritable Police Municipale à l’échelle de Cherbourg-Octeville en s’inspirant de la politique menée par la Mairie de Nice, ou encore l’implantation de caméras dans les quartiers qui connaissent des incivilités comme la rue de la Paix ou encore le quartier des Provinces. En 2014, lors des Elections Municipales nous ferons d’autres propositions concernant ces problèmes de la sécurité, afin que Cherbourg-Octeville devienne la ville du vivre ensemble. Il est vital pour notre ville d’avoir une politique de la sécurité mais également une ambition sociale. En ces heures difficiles pour la France et pour les Français, face à cette crise qui bouleverse notre vision du monde, il est important de croire en l’avenir et à des jours meilleurs. Avec cette note d’espérance, nous vous souhaitons, de la part des élus et de toute l’équipe de l’opposition municipale U.M.P-Groupe Changements les meilleures fêtes de fin d’année et une bonne année 2012.

Liste «Changements» (UMP) : Hervé Corbin, Maurice Humbert, Régine Villedieu

Liste «Pour un nouveau cap» (UMP) : Géraldine Morlet, Jean Levallois, Sophie Héry, Fabrice Huet

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Sports

Rémy Alnet a de la rame dans les idées

Il avait échoué tout prêt du but il y a deux ans. Le 29 janvier prochain, Rémy Alnet sera au départ de la traversée à la rame Dakar-Cayenne. Un nouveau défi pour un sportif particulièrement attachant.

Le Pèr Rémy Alnet prépare en rade de Cherbourg son périple qui ralliera Dakar à Cayenne.

Athlète confirmé, habillé d’un éternel sourire, Rémy Alnet dégage une force autant physique que morale. En 2009, l’avironiste cherbourgeois décide de se lancer dans une aventure humaine sans égal : traverser l’Atlantique à la rame en s’engageant sur la course Bouvet Guyane. Il se prépare de longs mois. Après 41 jours de mer et plus de 4 000 kilomètres de course, à quelques jours du bonheur, son embarcation se retourne. L’eau s’engouffre. Il ne peut rien faire, si ce n’est déclencher sa balise de détresse. Il restera près de 24 heures sur la coque renversée avant l’arrivée des secours. S’il n’a pas oublié son naufrage, Rémy Alnet sait surtout qu’il n’a pas atteint son objectif. Et rien que pour cela, il a décidé de repartir. «Tout simplement pour poser le pied sur le sol guyannais», avoue t-il aujourd’hui en riant.

«Après, j’arrête» Âgé de 53 ans, ingénieur, chef de projet chez Areva NC, Rémy Alnet est parvenu à convaincre son épouse et ses deux enfants de se lancer de nouveau dans l’aventure. «Je suis reparti à zéro puisque j’avais perdu mon

bateau. Il m’a fallu d’abord réunir les 150 000 € nécessaires». Nouveau bateau, nouvel équipement donc : «Nous avons ajouté quelques éléments par rapport au précédent, dont des flotteurs qui doivent lui permettre de se retourner plus facilement s’il est renversé.» Physiquement, Rémy Alnet se prépare depuis de longs mois déjà. Une heure d’entrainement quotidien qui sera doublée un mois avant le départ. «J’ai un rameur chez moi, je fais aussi de la natation et un peu de vélo. Ces exercices me permettent de faire descendre mon rythme cardiaque. En mer, il me faudra ramer entre 7 et 10 heures par jour et parcourir quotidiennement près de 100 kilomètres.» Rémy Alnet quittera Dakar le 29 janvier prochain. Il se donne sept semaines pour parcourir seul les 4 500 kilomètres de course. Il sait aussi qu’il sera aussi accompagné par plus de 400 enfants du Nord-Cotentin qui, dans leur classe, suivront les péripéties de leur rameur préféré. «Cela fait chaud au cœur. Ainsi, on n’a pas l’impression d’être seul» , commente Rémy Alnet qui les a déjà rencontrés et retournera dans les écoles après son défi. «Je veux

traverser l’océan Atlantique à la rame. C’est le seul défi que je me suis fixé. A l’issue de cette épreuve, je rangerai définitivement mon embarcation».

Le tennis à l’honneur avec le Challenger Du 25 février au 4 mars 2012, le tournoi ATP de tennis devenu le Challenger La Manche Cherbourg battra son plein sur l’agglomération. Après une phase de qualifications à Tourlaville les 25, 26 et 27 février, les jeunes espoirs du tennis ainsi que des joueurs classés entre la 70e et la 200e places mondiales s’affronteront, pour la 19 e année consécutive, sur les courts du complexe sportif Chantereyne à Cherbourg-Octeville. Avec son 9e rang national et son prix de 50 000 $, le Challenger La Manche Cherbourg est depuis 1994 l’un des rendez-vous incontournables du tennis en France. Ont ainsi participé à cet événement de grands noms comme Rafael Nadal en 2003, Gaël Monfils en 2004, Jo-Wilfried Tsonga en 2007 ou encore Arnaud Clément en 2010. Contact : Alain Thiébot au 06 14 10 07 03

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Les conseils de quartier fêtent Noël !

Conseil de quartier Les festivités de fin d’année se prolongent dans les quartiers de la ville : tours en calèches, distributions de friandises, concours de maisons décorées… les conseils de quartier renouvellent leurs animations pour le plus grand plaisir de tous !

Le Père Noël rendra visite à tour de rôle aux enfants des différents quartiers de la ville.

Venue du Père Noël, spectacles de rue, déambulations, décorations de sapins… : cette année encore, les conseils de quartier mettent les petits plats dans les grands pour proposer des animations de fin d’année festives et conviviales. Les enfants du quartier Val de Saire ont rendez-vous le vendredi 16 décembre dès 17h sur le parvis de l’église Saint-Clément pour un spectacle de cirque. La soirée se prolongera à 20h avec tous les habitants avec des spectacles de rue, des promenades en poneys autour de l’église, une retraite aux flambeaux et une distribution de marrons chauds, en partenariat avec l’association cap Val de Saire. Le samedi 17, le conseil de quartier Sud-est, avec le concours de la MJC, vous invite à 15h place Lawton Collins pour suivre le défilé du Père Noël

dans les rues du quartier. Le cortège effectuera six escales avant d’arriver à la Maison Françoise Giroud où un chocolat chaud sera servi aux participants. Le même jour, le conseil de quartier Centre-ville organise à 14h la décoration de sapins de Noël salle des fêtes. «Quatre sapins seront à la disposition des enfants et des personnes de la maison de retraite pour qu’ils les décorent ensemble, explique Patricia Richard, conseillère de quartier en charge du projet. Les sapins seront ensuite exposés place de Gaulle, au cœur du marché de Noël.» Le conseil de quartier Octeville-bourg organise quant à lui des tours en calèche gratuits le 21 décembre à partir de 14h30, au départ de la place Rossel. Il relance également son concours de décoration de fin d’année sur les

Les conseillers de quartier formés à l’animation de réunion Début juin, une quinzaine de conseillers de quartier a entamé une formation sur l’animation de réunion. Après deux soirées animées par un formateur du Greta sur la prise de parole et des échanges fructueux, les conseillers de quartier ont pu mettre en pratique les enseignements lors des conseils de quartier de juin et de

septembre. La formation s’est achevée le 13 octobre dernier par un bilan de la mise en pratique. «Les participants ont tous été satisfaits par la formation, même s’ils n’étaient pas assez nombreux à mon goût», souligne Jean-Claude Magalhaes, maireadjoint à la citoyenneté.

maisons, fenêtres, balcons et vitrines de commerces. Enfin, le conseil de quartier AmontQuentin/Provinces propose des tours en calèche jeudi 22 décembre, à partir de 14h au départ de la rue de Bassigny. Le Père Noël distribuera des friandises aux enfants sages et des ateliers maquillage seront proposés.

Les conseils de quartier à l’heure du bilan Chaque année, le fonctionnement des conseils de quartier est passé au crible, afin d’identifier les progrès réalisés ainsi que les pistes d’amélioration possibles. Depuis 2009, ce bilan est réalisé par une commission interquartiers, composée d’environ trois représentants de chaque conseil de quartier. Cette commission s’est réunie une première fois début octobre, puis une deuxième fois en novembre. «Ce rendez-vous permet aux conseillers de s'assurer entre deux que le bilan convient à tous les membres de leur conseil, explique Jean-Claude Magalhaes, maire-adjoint à la citoyenneté. Chacun peut éventuellement compléter ou nuancer ce bilan avant de le valider.» Parmi les progrès déjà notés, la formation et le travail interquartiers.

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Culture

Les romantiques s’invitent à Cherbourg-Octeville

Du 2 décembre au 26 février, le musée d’art Thomas-Henry accueille l’exposition Visions romantiques des côtes de la Manche. L’occasion d’admirer des tableaux de Turner, Cooke, Huet, Isabey… Découvrez les côtes de la Manche, du Mont-Saint-Michel à Calais, vues par les artistes de la génération romantique.

En 2010, le musée d’art ThomasHenry faisait la part belle aux impressionnistes et à leur vision des côtes de la Manche. Cette année, le musée collabore avec ceux de Dieppe et de Calais pour se pencher sur les visions romantiques de ces côtes. «Les impressionnistes n’ont pas été les premiers à représenter la Normandie. L’intérêt des artistes pour notre région est né près de cinquante ans plus tôt, lorsque les romantiques ont découvert la Manche, explique Louise Le Gall, conservateur des musées de Cherbourg-Octeville. Ces paysages escarpés, presque tourmentés, à quelques heures de Paris, les intéressaient tout particulièrement, car ils voyaient dans cette nature un miroir présenté à leur âme.» Avec les romantiques, fini donc les représentations des paysages méditerranéens, calmes et sereins, les visions imaginaires d’une Italie peuplée de dieux et de déesses. Place à la représentation de paysages locaux, où les notions de sentiment, de pittoresque et d’histoire priment. De nouvelles préoccupations que le commissaire d’exposition Bruno Delarue s’est attaché à présenter à

travers six thématiques : l’intérêt pour les éléments déchaînés, le pittoresque, les techniques utilisées, la passion des monuments anciens, la représentation de l’histoire contemporaine et le développement du balnéaire dans la peinture romantique. Le tout en s’appuyant sur 70 œuvres représentant une trentaine de sites littoraux entre le Mont-Saint-Michel et le Pas-de-Calais.

Des œuvres de la Tate Gallery Venez découvrir peintures et aquarelles représentant les ports de Dieppe, Trouville, Granville, BarnevilleCarteret et Cherbourg, et réalisées par des artistes aussi réputés que les Anglais Turner, Bonington ou Cooke

Ecole du Louvre : 7 cours pour explorer le Romantisme Pour la 4 e année consécutive, le musée d’art Thomas-Henry renouvelle son partenariat avec la célèbre Ecole du Louvre pour une série de sept cours d’histoire de l’art. «L’année dernière, plus de 130 personnes ont été séduites par le cycle portant sur l’Orientalisme, se réjouit Lydia Thieulent, maire-adjointe à la culture. Nous avons décidé de renouveler l’opération en tenant compte des envies des participants.» Rendez-vous les jeudis 2 et 9 février, 8, 15, 22 et 29 mars et 5 avril de 18h30 à 20h dans l’amphithéâtre de l’IUT Cherbourg Manche, rue Max-Pol Fouchet. Au programme cette année : le Romantisme. Un cycle thématique animé par Claire Barbillon, maître de conférence

à l’université Paris X, qui permettra de découvrir ce mouvement artistique né e pendant la première moitié du XIX siècle. «Une des caractéristiques de ce mouvement est sa pluridisciplinarité, explique Louise Le Gall, conservateur des musées de Cherbourg-Octeville. Les cours aborderont donc la peinture, mais aussi la sculpture, les arts graphiques, l’architecture, la poésie, la musique et le théâtre.» Au cœur du propos : l’art français, avec quelques incursions en Europe, notamment en Allemagne, Suisse ou Grande-Bretagne. Contact : musée d’art Thomas-Henry au 02 33 23 39 30. Bulletin d’inscription à retirer sur www.ville-cherbourg.fr

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Les romantiques s’invitent à Cherbourg-Octeville

Culture Le plan-relief de Cherbourg exposé au Grand Palais Du 18 janvier au 17 février, la nef du Grand Palais, à Paris, accueillera une exposition exceptionnelle de seize plans-reliefs conçus entre les XVII e et XIXe siècles, dont celui de Cherbourg qui est l’un des plus grands. «Les plans-reliefs sont des maquettes de villes fortifiées réalisées à l’échelle 1/600e, explique Max Polonovski, directeur du musée national des plansreliefs et commissaire de l’exposition. Ils étaient fabriqués dans un premier temps pour des besoins militaires et permettaient de préparer les opérations de guerre.» Ces maquettes étaient également utilisées à des fins diplomatiques et de prestige.

ération

ainsi que les Français Paul Huet et Eugène Isabey. « Outre la possibilité d’éditer un beau catalogue, la coproduction avec les musées de Dieppe et de Calais nous a offert une plus grande légitimité et nous a permis d’emprunter des œuvres plus facilement. Nous avons ainsi réuni des tableaux provenant d’une quarantaine

de musées français et étrangers, dont la Tate Gallery et le Victoria and Albert Museum de Londres.» Contact : 02 33 23 39 30. Exposition visible jusqu’au 26 février, du mardi au dimanche de 14h à 18h. Entrée libre.

Le noir et blanc à l’honneur au Point du Jour est longtemps tenu pour tracer sa propre voie, explique David Barriet, co-directeur. D’autre part, le noir et le blanc, à travers le clair-obscur et les vues pittoresques, rattache la photographie à l’histoire de l’art à laquelle l’œuvre de Patrick Faigenbaum est fondamentalement liée.»

Jusqu’au 22 janvier, le Point du Jour accueille les photographies noir et blanc de Patrick Faigenbaum. Un artiste qui entretient une relation spécifique, voire historique, avec cette technique. «Comme nombre de photographes de sa génération, Patrick Faigenbaum a commencé par là, à la suite de maîtres admirés, et s’y

L’exposition réunit une cinquantaine de tirages, depuis une première image fondatrice en 1973 jusqu’à des travaux récents, en passant par les portraits de familles de l’aristocratie italienne au milieu des années 1980.

Toutes sont d’une grande précision : de nombreuses équipes d’ingénieurs et de topographes ont sillonné tout le territoire afin d’effectuer des relevés les plus précis possibles. Parmi les plans-reliefs à découvrir, celui de Cherbourg compte parmi les plus spectaculaires et s’étend sur 160 m². A découvrir également, celui de Brest, qui montre l’ancienne ville disparue sous les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Les plans-reliefs seront accompagnés de dispositifs interactifs associant documents audio-visuels, supports multimédias et écrans tactiles ainsi que d’une carte de France de 650 m². Grand Palais, du mercredi au lundi de 10h à 20h, nocturne les mercredis et vendredis jusqu’à 22h.

Exposition visible jusqu’au 22 janvier, du mercredi au vendredi de 14h à 18h et le samedi et le dimanche de 11h à 19h, avenue de Paris. Entrée libre.

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Développement durable

Quarante-cinq actions pour un Agenda 21

Le 29 septembre, le conseil municipal de Cherbourg-Octeville a voté le programme d’actions de l’Agenda 21. Un total de 45 actions dans des domaines aussi variés que la promotion de l’activité physique en ville, le soutien aux productions locales, la réduction des consommations d’énergie… Avec 51 nouveaux arceaux installés cet été, la Ville bénéficie désormais de près de 230 arceaux.

Depuis trois ans, la Ville de Cherbourg-Octeville a entamé une importante réflexion sur le développement durable et plus particulièrement sur la mise en place de son Agenda 21. Un travail qui a franchi une étape importante fin septembre avec le vote de ce programme d’actions par le conseil municipal. «Au total, la Ville s’est engagée sur 45 actions , explique Liliane Loisel, maire-adjointe au développement durable. Celles-ci peuvent prendre des formes très variées et, si certaines ont déjà démarré, d’autres sont nouvelles et verront le jour dans les mois à venir». Parmi les actions entamées, la mise en place de jardins partagés à Bassigny, sur le quartier des Provinces, l’objectif étant de favoriser la concertation et la coopération entre les habitants jardiniers participant au projet. Un projet confié à l’association Jardins de culture et mené en partenariat avec les Cités cherbourgeoises et la CUC.

Parallèlement, 51 nouveaux arceaux pour les 2 roues ont été installés cet été. Au total, les cyclistes bénéficient de près de 230 arceaux sur la ville. «Notre ambition est de favoriser les déplacements doux. Nous mettons donc tout en œuvre pour faciliter le stationnement des 2 roues.» Mais l’Agenda 21 propose aussi de réduire la facture énergétique de la Ville, de développer une gestion environnementale du port, d’aller vers un fonctionnement dématérialisé des

services de la Ville, de développer les échanges avec Coubalan… L’Agenda 21 se veut un outil interactif. «Nous comptons toujours sur la participation des citoyens pour le faire évoluer, poursuit Liliane Loisel. Il est consultable sur le site de la ville www.ville-cherbourg.fr et nous sommes ouverts aux suggestions et commentaires des habitants.» L’Agenda 21 fera, par ailleurs l’objet de révisions et remises à jour annuelles.

Je recycle mon sapin de Noël Le service embellissement de la Ville de Cherbourg-Octeville installe, pour la 3e année consécutive, six bennes de collecte de sapins de Noël usagés. Du 26 décembre au 9 janvier, vous pourrez déposer votre sapin nu (sans décoration et non enveloppé dans un sac plastique) avenue Carnot (sur le trottoir, à l’angle avec l’avenue Javain, côté canal de retenue), place Divette (à proximité de l’espace canin), rue de la Pérouse, parking mairie de la Butte, parking Carrefour Market (côté rue de l’Ile de France) ou avenue de Bremerhaven (côté immeuble Presqu’Ile Habitat face à la place Jean Moulin). «Les sapins récupérés seront broyés, compostés et mélangés avec d’autres déchets verts afin d’obtenir un compost efficace et tout à fait écologique», explique Liliane Loisel, maire-adjointe au développement durable.

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Horaires et numéros de téléphone Ville de Cherbourg-Octeville : mairie@ville-cherbourg.fr www.ville-cherbourg.fr

Les bibliothèques

Bibliothèque Jacques-Prévert

Hôtel de ville

Place de la République BP 823 50108 Cherbourg-Octeville Cedex Tél. 02 33 87 88 89 Fax : 02 33 87 88 88 Mardi et jeudi : de 8h15 à 17h entre 12h15 et 13h30 uniquement Services Accueil, Etat-Civil, Population Lundi, mercredi, vendredi : de 8h15 à 12h15 et de 13h30 à 17h Samedi : de 9h à 12h (Services Accueil, Etat-Civil, Population et une permanence au Secrétariat Général) Services situés à l'hôtel de ville ou à proximité : Etat civil : 02 33 87 88 20 Population (élections, logement) : 02 33 87 88 22 Culture : 02 33 87 89 26 Services techniques : 02 33 87 88 90 Développement économique et commerce : 02 33 87 89 14 Point d'accueil insertion-centre : 02 33 01 50 60 Relations publiques et promotion : 02 33 87 88 30 Ressources humaines : 02 33 87 89 60 Service 3e âge 02 33 01 50 60 ou 02 33 01 50 71 Services financiers : 02 33 87 88 70 Service communication : 02 33 87 88 32

Piscine Chantereyne

Période scolaire Lundi de 12h à 13h30 et de 17h15 à 19h15 Mardi de 12h à 13h30 et de 17h15 à 19h Mercredi de 14h à 18h Jeudi 12h à 13h30 et de 17h15 à 19h Vendredi de 12h à 13h30, de 17h15 à 19h et de 20h30 à 22h Samedi de 14h à 18h Dimanche de 9h à 13h Vacances scolaires Lundi de 14h à 18h Mardi de 12h à 18h Mercredi de 14h à 18h Jeudi de 12h à 18h Vendredi de 14h à 18h et de 20h30 à 22h Samedi de 14h à 18h

Infos Pratiques La bibliothèque est fermée et rouvrira en mars 2012 à l’hôpital maritime.

Mairie de la Butte

Place René Cassin Tél. 02 33 87 88 89 Fax : 02 33 87 87 30 Du lundi au vendredi : de 8h15 à 12h15 et de 13h30 à 17h (Services Accueil, Etat-Civil, Population)

Bibliothèque Raymond-Queneau Place de Bourgogne 50130 Cherbourg-Octeville Tél. 02 33 44 73 73 Mardi, jeudi et vendredi : de 13h à 18h Mercredi et samedi : de 10 à 17h

Services situés à la mairie de la Butte ou à proximité : Etat civil : 02 33 87 87 32 Population (élections, logement) : 02 33 87 87 32 Citoyenneté : 02 33 87 87 26 Education : 02 33 87 87 33 Petite enfance et jeunesse : 02 33 87 87 43 Point accueil insertion : 02 33 87 87 06 Points associations : 02 33 87 87 56 Solidarité : 02 33 87 87 20 Sports : 02 33 87 87 07 Service d'hygiène et de santé : 02 33 87 87 60

Bibliothèque des Sciences

Centre Communal d’Action Sociale rue Paul Talluau 02 33 01 50 60 Espace Brassens rue du G. de Gaulle 02 33 87 87 06

Parc Emmanuel Liais Tél. 02 33 53 51 61

Piscine de la Butte

Période scolaire Lundi de 17h à 18h15 Mardi de 12h à 13h30 et de 17h à 18h45 Mercredi de 15h à 17h Vendredi de 17h à 18h45 et de 20h30 à 21h45 Samedi de 10h à 11h45 et de 15h à 17h30 Dimanche de 10h à 12h15 Vacances scolaires Lundi de 14h à 18h Mardi de 14h à 18h Mercredi de 14h à 18h Jeudi de 10h à 11h45 et de 14h à 18h Vendredi de 10h à 11h45 de 14h à 18h et de 20h30 à 21h45 Samedi de 10h à 11h45 et de 15h à 17h30

Urgences : Hôtel de police, 2 rue Val de Saire. Tél. : 02 33 88 76 76 - Pompiers : 18 Police Secours : 17 - S.A.M.U : 15 - Secours depuis tous les portables : 112

21, rue Bonhomme Tél. 02 33 53 28 06 Mercredi et vendredi : de 14h à 17h Samedi : de 9h30 à 11h et de 14h à 16h30

Les musées

Musée d'Art Thomas-Henry 4, rue Vastel Tél. 02 33 23 39 30

Muséum Liais Muséum de la Libération

Fort du Roule Tél. 02 33 20 14 12 Le musée de la Libération est fermé en décembre et janvier Les musées sont ouverts du mardi au dimanche de 14h à 18h.

Police municipale et objets trouvés

22 rue de la Bucaille Tél. : 02 33 10 05 10 Du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 14h à 17h

Suggestions, idées, réclamations... : la ville est à votre écoute au Numéro vert : 0 800 050 100 29

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Cherbourg-Octeville en images

1er octobre 9 octobre

Fermeture provisoire de la bibliothèque

Beau succès pour le Cross des Vallons

Le 1er octobre, la bibliothèque Jacques Prévert a fermé ses portes pour permettre la rénovation du centre culturel. Les adhérents étaient nombreux à être venus à l’apéro-concert programmé pour l’occasion avec le groupe Edzo. Après une période de transition nécessaire au déménagement, la bibliothèque investira en mars 2012 des locaux au sein de l’ancien hôpital des armées. En attendant cette réouverture en mars, les abonnés de la bibliothèque peuvent se rendre à la bibliothèque annexe Raymond-Queneau, située place de Bourgogne, dont les heures d’ouverture ont été augmentées.

Les participants sont venus nombreux pour la première édition du Cross des Vallons, nouvelle mouture du Cross du Vallon sauvage. Le 9 octobre, les amoureux de la course à pied ont découvert un parcours rapide, technique et exigeant comme l’ont qualifié les athlètes. Autre sujet de satisfaction pour les organisateurs : l’importance du peloton des poussins, avec une cinquantaine d’enfants sur la ligne de départ. La randonnée familiale du matin a elle aussi connu un vif succès.

13 octobre

Le concours de fleurissement récompensé Une quarantaine de personnes s’étaient inscrites au concours de fleurissement durable et ont joué le jeu du développement durable en répondant au questionnaire sur leurs pratiques de jardinage. Deux nouvelles catégories concernant le jardin potager ont été créées, remportées par Claude Vaquez (pour le jardin potager) et par Robert Domenech (pour le jardin potager et d’agrément). Au total une vingtaine de personnes a été récompensée.

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Cherbourg-Octeville en images

13 octobre

Apéro-concert pour Octobre Rose Dans le cadre de l’opération nationale de lutte contre le cancer du sein, Octobre Rose, la Ville de Cherbourg-Octeville et le lycée Alexis de Tocqueville ont organisé un apéro-concert sur la place centrale le 13 octobre. Le public a ainsi pu assister aux concerts de Françoise Colson suivie du jeune groupe de pop rock RAS. Les association Cœur et Cancer et Iris, ainsi que le club Curves ont échangé sur les problèmes de santé. Quinze lycéennes s’étaient mobilisées pour assurer l’apéro-concert.

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15 octobre

17 octobre

Les meilleurs archers distingués

Lancement des 24e Inter-Olympiades

Samedi 15 octobre, les élites du tir à l’arc de l’OHS ont été récompensés pour leurs résultats de la saison. Chez les masculins, Sébastien Flute se classe champion de France 2011, suivi de Julien Lesage, champion de France junior en salle, Xavier Deroeck, Olivier Bihel, Sylvère Peoux, Alexis Lebaron et Joffrey Cholet. Une nouvelle discipline en mixte a porté Sébastien Flute et Alexandra Fouace sur la 2e marche du podium. Chez les féminines, Alexandra Fouace est toujours chef de file, suivie par Mélanie Chardon, Coralie Sainte-Croix et Aude Gogue.

Plus de 650 seniors âgés de 53 à 89 ans, provenant de 43 clubs du Nord-Cotentin, ont participé à la 24e édition des InterOlympiades du CCAS dans une ambiance bon enfant. Le bowling a ouvert les jeux le lundi, avec comme d’habitude un fort taux de participation. La belote, épreuve reine, a totalisé, cette année encore, 130 équipes pour 260 participants. Seconde épreuve en termes de participants, la pétanque a réuni 164 personnes dans le rire et la bonne humeur. La manille, le tarot, le scrabble, le chant, la danse, le tir à la carabine, la natation et les fléchettes ont également rencontré un vif succès.

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