Commune Commune de de Cherbourg-Octeville Cherbourg-Octeville
PREVENIR PREVENIRPOUR POUR MIEUX MIEUX AGIR
DICRIM – Edition 2013 1 Document d’information communal sur les risques majeurs
SOMMAIRE Glossaire...................................................................................................3 Prologue...................................................................................................4 LES RISQUES NATURELS................................................................... 11 • Les inondations..............................................................................11 • Les chutes de pierre et de blocs – mouvements de terrain....19 LES RISQUES TECHNOLOGIQUES..................................................22 • Les transports de matières dangereuses...............................22 • Le risque nucléaire........................................................................28 Les numéros d’urgence...........................................................34
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GLOSSAIRE DICRIM : Dossier d’Information Communal sur les RIsques Majeurs PPR : Plan de Prévention des Risques DDRM : Dossier Départemental des Risques Majeurs DCS : Dossier Communal Synthétique PCS : Plan Communal de Sauvegarde PCC : Poste Communal de Commandement PPMS : Plan Particulier de Mise en Sûreté EMDA : Ensemble Mobile de Diffusion d’Alerte PPRI : Plans de Prévention des Risques Inondation DDE : Direction Départementale de l’Equipement désormais DDTM : Direction Départementale des Terrritoires et de la Mer PLU : Plan Local d’Urbanisme CUC : Communauté Urbaine de Cherbourg TMD : Transport des Matières Dangereuses PPI : Plan Particulier d’Intervention SSR : Service de Surveillance Radiologique 2SNM : Système de Surveillance Nucléaire de la Marine
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Qu’est-ce qu’un risque majeur ? Il s’agit d’un évènement potentiellement dangereux ou aléa, ne devenant risque majeur que s’il s’applique à une zone où des enjeux humains, économiques, ou environnementaux sont présents. Le risque majeur, plus communément appelé catastrophe, a deux caractéristiques essentielles : 1- sa gravité, lourde à supporter par les populations, voire les Etats (nombreuses victimes, dommages importants aux biens et à l’environnement) 2 - sa fréquence, si faible qu’on pourrait être tenté de l’oublier et de ne pas se préparer à sa survenue. Identification des risques majeurs sur la commune les risques naturels : - inondations - chutes de pierre les risques technologiques : - le transport de matières dangereuses - le nucléaire
L’information préventive Cadre législatif - Article L 125-2 du Code de l’Environnement pour le droit à l’information de chaque citoyen quant aux risques qu’il encourt et les mesures de sauvegarde pour s’en protéger. - Le décret n°90-918 du 11/10/90, modifié par le décret n°2004-811 du 13/08/04 relatif à l’exercice du droit à l’information sur les risques
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PROLOGUE majeurs, précise le contenu et la forme de cette information. - Loi n°2003-699 du 30/07/03, relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages. - Loi n°2004-811 du 13/08/04, relative aux mesures de prévention et de sauvegarde, ainsi qu’une information à la population tous les deux ans pour les communes pour lesquelles un Plan de Prévention des Risques (PPR) a été prescrit. - Décret n° 2005-1156 du 13/09/05, relatif au plan communal de sauvegarde et pris pour application de l’article 13 de la loi n° 2004-811 du 13/08/04 de modernisation de la sécurité civile. Documents d’information - Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) par la Préfecture : conformément à l’article R125-11 du Code de l’Environnement, le préfet consigne dans un dossier établi au niveau départemental (le Dossier Départemental sur les Risques Majeurs – D.D.R.M.), les informations essentielles sur les risques naturels et technologiques majeurs du département. - Dossier Communal Synthétique (DCS) par la Préfecture : au même titre que le document d’information communal sur les risques majeurs (DICRIM) et le dossier départemental des risques majeurs (DDRM), le DCS est un document d’information réglementaire. Il présente les risques naturels et technologiques menaçant le territoire de la commune. Il est réalisé par les services préfectoraux et notifié par arrêté préfectoral au maire, afin que ce dernier puisse élaborer le DICRIM. - Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM) : conformément au décret du 11 octobre 1990, il recense les mesures de sauvegarde répondant aux risques
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naturels et technologiques majeurs sur le territoire de la commune. - Plan Communal de Sauvegarde (PCS) par la commune : l’objectif du PCS est de mettre en œuvre une organisation prévue à l’avance au niveau communal (testée et améliorée régulièrement) en cas de survenance d’événements graves afin de sauvegarder des vies humaines, diminuer les dégâts et protéger l’environnement. Il va en fait coordonner les moyens et services existants pour optimiser la réaction en créant le Poste de Commandement Communal (PCC). - Plan Particulier de Mise en Sûreté (PPMS) : établi dans chaque école, il assure l’organisation à suivre pour vos enfants, avec deux objectifs : - un objectif culturel permettant une meilleure prise en compte des risques majeurs par les élèves, de la diminution de leur vulnérabilité (concept de mitigation) et des mesures de protection des hommes et de l’environnement ; - un objectif opérationnel, pour assurer la sécurité des personnes et des biens dans le cadre du PPMS de l’établissement, en particulier si le risque survient dans l’établissement scolaire, pendant les heures de présence des membres de la communauté scolaire.
Les signaux d’alerte Le signal national d’alerte constitue la mesure mise en œuvre par les autorités pour avertir la population d’une menace grave ou de l’existence d’un accident majeur ou d’une catastrophe.
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PROLOGUE Comment ? Ce signal consiste en trois cycles successifs d’une durée de 1 minute et 41 secondes chacune et séparés par un intervalle de 5 secondes, d’un son modulé en amplitude ou en fréquence. Chaque cycle comporte 5 périodes de fonctionnement : - La première période est précédée d’une montée en régime d’une durée de 3 secondes et dure ensuite 10 secondes. - Les 4 suivantes ont une durée de 7 secondes. - Chaque période est séparée de la suivante par une durée de 5 secondes comprenant une descente en régime de 4 secondes suivie d’une montée en régime de 1 seconde ; - La dernière période est suivie d’une descente en régime d’une durée de 40 secondes. Fin d’alerte La décision d’émettre la fin d’alerte incombe directement au préfet chargé de la direction des secours : un son continu, non modulé, est émis pendant trente secondes.
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Pour la commune de Cherbourg-Octeville, en situation de danger immédiat, la population sera alertée par : - les sirènes - un ensemble mobile de diffusion d’alerte (EMDA) - la radio locale : France Bleu Cotentin 100.7 ou Cap de la Hague 99.8
L’alerte météorologique Bien que n’étant pas considéré comme un des risques majeurs, le risque de tempête existe à Cherbourg-Octeville. Ainsi en 1987, dans la nuit du 15 au 16 octobre, une tempête très violente s’est abattue sur CherbourgOcteville, occasionnant de nombreux dégâts. Heureusement aucune victime n’a été à déplorer. Le 22 octobre, un arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle a été pris avec une parution au Journal officiel en date du 24 octobre. L’anticipation et la réactivité lorsque ces phénomènes surviennent sont essentielles. Pour cela, Météo France diffuse tous les jours une carte de vigilance, à 6h et à 16h, informant les autorités et le public des dangers météorologiques pouvant toucher le département dans les 24 heures. Quatre couleurs (rouge, orange, jaune, vert) précisent le niveau de vigilance. Si le département est orange, cela indique un phénomène dangereux ; s’il est rouge, un phénomène dangereux et exceptionnel. Des conseils de comportement accompagnent la carte transmise par Météo France :
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PROLOGUE Niveau de vigilance
Conséquences possibles
Conseils de comportement
Rouge
Des coupures d’électricité et de téléphone peuvent affecter les réseaux de distribution pendant des durées très importantes. Des dégâts nombreux et importants sont à attendre sur les habitations, les parcs et plantations. Les massifs forestiers peuvent être fortement touchés. La circulation routière peut être rendue très difficile sur l’ensemble du réseau. Les transports aériens et ferroviaires et maritimes peuvent être sérieusement affectés. Des inondations importantes peuvent être à craindre aux abords des estuaires en période de marée haute.
Une vigilance absolue s’impose : des phénomènes météorologiques dangereux d’intensité exceptionnelle sont prévus, tenez-vous régulièrement au courant de l’évolution météorologique et conformez-vous aux conseils ou consignes émis par les pouvoirs publics.
Orange
Des coupures d’électricité et de téléphone peuvent affecter les réseaux de distribution pendant des durées relativement importantes. Les toitures et les cheminées peuvent être endommagées. Des branches d’arbre risquent de se rompre. Les véhicules peuvent être déportés. La circulation routière peut être perturbée, en particulier sur le réseau secondaire en zone forestière
Soyez très vigilant : des phénomènes météorologiques dangereux sont prévus, tenezvous au courant de l’évolution météorologique et suivez les conseils émis par les pouvoirs publics.
Jaune
Vert
Soyez attentif si vous pratiquez des activités sensibles au risque météorologique : des phénomènes habituels dans la région, mais occasionnellement dangereux (vents violents, orage d’été, etc.) sont en effet prévus. Tenez-vous au courant de l’évolution météorologique. Pas de vigilance particulière
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Vent violent
Fortes précipitations
Orage
- Limitez les déplacements et renseignezvous avant de les entreprendre - Soyez vigilants face aux chutes d’arbres ou aux objets divers - N’intervenez pas sur les toitures et ne touchez en aucun cas aux fils électriques tombés au sol - Rangez les objets exposés au vent
- Renseignez-vous avant d’entreprendre un déplacement et soyez vigilant. Evitez le réseau routier secondaire - Soyez prudent face aux conditions de circulation pouvant être difficiles - Si vous habitez en zone habituellement inondable, prenez les précautions d’usage
- Soyez prudent, en particulier dans vos déplacements et vos activités de loisir - Evitez d’utiliser le téléphone et les appareils électriques - A l’approche d’un orage, mettez en sécurité vos biens et abritez-vous hors des zones boisées
- Restez chez vous et évitez toute activité extérieure - Si vous devez vous déplacer, soyez très prudent. Empruntez les grands axes de circulation - Prenez les précautions qui s’imposent face aux conséquences d’un vent violent et n’intervenez surtout pas sur les toitures
- Restez chez vous et évitez tout déplacement - Ne vous engagez en aucun cas, ni à pied ni en voiture, sur une voie immergée - Prenez toutes les précautions pour la sauvegarde de vos biens face à la montée des eaux, même dans les zones rarement touchées par les inondations
- Soyez très prudent, en particulier si vous devez vous déplacer, les conditions de circulation pouvant devenir soudainement dangereuses - Evitez les activités extérieures de loisirs - Abritez-vous hors des zones boisées et mettez en sécurité vos biens - Sur la route, arrêtez-vous en sécurité et ne quittez pas votre véhicule
Grand froid
Canicule
Neige / Verglas
- Evitez l’exposition prolongée au froid et au vent et les sorties aux heures les plus froides - Veillez à un habillement adéquat (plusieurs couches, imperméables au vent et à la pluie, couvrant la tête et les mains) - Evitez les efforts brusques - Veillez à la qualité de l’air et au bon fonctionnement des systèmes de chauffage dans les espaces habités
- Passez au moins 3 heures par jour dans un endroit frais - Rafraîchissez-vous, mouillez-vous le corps plusieurs fois par jour - Buvez fréquemment et abondamment même sans soif - Evitez de sortir aux heures les plus chaudes - Pas de boissons alcoolisées ni trop sucrées
- Soyez très prudent et vigilant si vous devez absolument vous déplacer. Renseignez-vous sur les conditions de circulation - Respectez les restrictions de circulation et les déviations. Prévoyez un équipement minimum en cas d’immobilisation prolongée - Dégagez les trottoirs devant votre propriété ou votre logement
- Evitez toute sortie au froid - Si vous êtes obligé de sortir, évitez les heures les plus froides et l’exposition prolongée au froid et au vent, veillez à un habillement adéquat (plusieurs couches, imperméables au vent et à la pluie, couvrant la tête et les mains) - Evitez les efforts brusques - Veillez à la qualité de l’air et au bon fonctionnement des systèmes de chauffage dans les espaces habités
- N’hésitez pas à aider ou à vous faire aider - Passez au moins 3 heures par jour dans un endroit frais - Rafraîchissez-vous, mouillez-vous le corps plusieurs fois par jour - Buvez fréquemment et abondamment même sans soif - Evitez de sortir aux heures les plus chaudes - Pas de boissons alcoolisées ni trop sucrées
- Restez chez vous en n’entreprenez aucun déplacement - Si vous devez vous déplacer : signalez votre départ et votre destination à des proches. - Munissez-vous d’équipements spéciaux et de matériel en cas d’immobilisation prolongée. Ne quittez votre véhicule que sur sollicitation des sauveteurs
RISQUES NATURELS
Les inondations
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Qu’est-ce qu’une inondation ?
Une inondation est une submersion plus ou moins rapide d’une zone, avec des hauteurs d’eau variables. Elle peut être due à : - une augmentation du débit du cours d’eau provoquée par des pluies importantes et durables - la remontée de la nappe phréatique - un ruissellement en secteur urbain - la submersion marine de zones littorales - la rupture de digues
Le risque inondation à Cherbourg-Octeville
Le territoire communal est parcouru par plusieurs cours d’eau qui l’exposent à des risques d’inondation : le Trottebec (au Nord Est), les ruisseaux de la Polle, de la Bucaille, et des Fourches (au Nord Ouest), la Divette et ses affluents, les ruisseaux du Loup Pendu, de Maresquier, de la Prévallerie et de la Jouannerie (au Sud Ouest), et le ruisseau Cauchin (au centre du territoire).
Les actions de prévention Les mesures réglementaires Les Plans de Prévention des Risques Inondation (PPRI) prescrits ou approuvés par l’Etat sont annexés aux documents d’urbanisme et valent servitude d’utilité publique. Ces mesures concernent essentiellement : - la possibilité de construire - l’interdiction de construire Un PPRI a été établi par la DDE de la Manche et approuvé par arrêté préfectoral en juin 2007. Il est annexé au Plan Local d’Urbanisme (PLU) et consultable au service Urbanisme. Le PPRI définit 3 types de risque en tenant compte pour chaque secteur de l’enjeu qu’il représente et de l’aléa centennal.
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RISQUES NATURELS Extrait du Plan de prévention des risques naturels prévisibles d’inondation de 26 communes des bassins versants de la Divette, du Trottebec et des cours d’eau de l’agglomération cherbourgeoise.
Aménagements réalisés par la Communauté urbaine pour réduire le risque inondation
Préambule Les aménagements réalisés ou programmés par la communauté urbaine dans le cadre de la lutte contre les inondations réduisent autant que possible le risque mais ne le suppriment pas définitivement. D’une part, les ouvrages sont dimensionnés pour une occurrence de pluie donnée, par exemple décennale (probabilité de se produire une fois tous les dix ans), vicennale (une fois tous les vingt ans) ou trentennale (une fois tous les trente ans). D’autre part, leur fonctionnement peut être perturbé par des embâcles, des pannes non prévisibles ou, dans certains cas, par une coupure d’électricité. Par conséquent, les travaux engagés ne changeront en rien ni les zones du PPRI ni les contraintes réglementaires qui leur sont liées. Le Trottebec Ce ruisseau a été dévié de son lit à Tourlaville pour être évacué directement en mer dans le port des Flamands. La partie aval à cette dérivation traverse sur Cherbourg-Octeville un quartier dont le niveau est situé plus bas que celui des marées hautes d’équinoxe. Ce quartier est protégé par une vanne pendant les marées hautes et les eaux du Trottebec sont pompées avenue Carnot pour être rejetées en mer, avec la Divette, dans l’Avant Port. La Divette Son écoulement est gravitaire sur tout son parcours. Il n’y a pas de système de régulation de son débit naturel. Son lit a été calibré sur la
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longueur de l’ancien canal de retenue pour une crue de 75 m3/s. La partie avale, canalisée, du lit de la Divette, entre l’avenue Reibel et l’Avant Port, devra être redimensionnée pour les crues importantes. Les terrains nécessaires ont été acquis par la CUC et un programme d’actions de prévention contre les inondations (PAPI) est en cours d’élaboration. Ruisseau du Cauchin Sa partie avale, canalisée, peut déborder au niveau de la place Jean Jaurès dont la cote est très proche de celle de la marée haute. L’évacuation de ce ruisseau a été recalibrée, quai de l’Entrepôt, par un ouvrage de 3 m de diamètre capable de recevoir les crues d’occurrence vicennale. Ruisseau de la Polle Un bassin d’orage de 3 000 m3 environ construit rue Max-Pol Fouchet permet de contenir, à cet endroit de son parcours, les crues d’occurrence trentennale. Ruisseau de la Bucaille Un bassin d’orage de 6 500 m3 environ construit avenue René Schmitt permet de contenir, à cet endroit de son parcours, les crues d’occurrence trentennale. La partie avale de ces deux cours d’eau (Polle et Bucaille) qui confluent rue Deshameaux, après régulation par les bassins d’orage, est canalisée jusqu’à la mer. Les ouvrages d’écoulement ont été recalibrés rue Amiral Gauchet, avenue Mangold puis à Chantereyne avec l’émissaire des douves de l’arsenal. Ruisseau de Grimesnil Un bassin d’orage de 5 000 m3 environ construit avenue du Thivet permet de contenir, à cet endroit de son parcours, les crues d’occurrence proche du vicennal.
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RISQUES NATURELS Ruisseau de la Prévallerie Un bassin d’orage a été construit lors des travaux d’aménagements du boulevard de l’Atlantique pour réguler, à cet endroit, le débit du cours d’eau. Cet ouvrage appartient au Département. L’entretien des cours d’eau L’absence d’entretien des cours d’eau, de quelque nature qu’ils soient, peut avoir des effets aggravants, voire déclenchants, d’inondation. Les cours d’eau sont de deux types : - les cours d’eau non domaniaux (cours d’eau qui n’entrent pas dans le Domaine Public) doivent être entretenus par les propriétaires riverains (article L215-1 et suivant du code de l’environnement). En effet, ceux-ci sont propriétaires du lit des cours d’eau non domaniaux jusqu’en son milieu, lorsque les deux berges n’appartiennent pas à la même personne. Leur obstruction est dangereuse et donc interdite. - les cours d’eau domaniaux traversant des propriétés privées doivent être surveillés par les propriétaires riverains, de manière à enlever tout obstacle qui s’y trouverait de leur fait. Il leur incombe également d’assurer la protection des berges contre l’érosion. Le caractère domanial du cours d’eau ne libère donc pas les riverains de leur obligation d’entretien des rives, même s’ils n’en sont pas propriétaires.
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La carte des risques
Légende : 1. Trottebec, 2. Divette, 3. Ruisseau du loup pendu, 4. Ruisseau de Maresquier, 5. Ruisseau de la Prévallerie, 6. Ruisseau de la Jouennerie, 7. Ruisseau du Cauchin, 8. Ruisseau de la Polle, 9. Ruisseau de la Bucaille, 10. Ruisseau des Fourches
Zonage réglementaire du Plan de Prévention du Risque Inondation de 26 communes des bassins versants de la Divette, du Trottebec et des cours d’eau de l’agglomération cherbourgeoise.
zone faiblement exposée - B1 ou B1a zone faiblement exposée - B2 zone fortement exposée - R zone d’expansion de crue - Ro1 zone d’expansion de crue - Ro2 communes concernées par le PPRI
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RISQUES NATURELS Niveaux d’alerte : Alerte orange : prendre des mesures de précaution Alerte rouge : danger imminent, appliquer les consignes d’alerte diffusées Une alerte rouge est toujours précédée d’une alerte orange.
Les consignes à respecter AVANT 1- S’informer des risques encourus et des consignes de sauvegarde tenus à votre disposition en mairie
2- Mettre meubles, objets, matières et produits au sec. Amarrer les cuves, garer les véhicules
3- Prévoir les gestes essentiels : faire une réserve d’eau potable ; rassembler papiers, argent, médicaments
PENDANT (inondation lente) 1- Fermer portes, fenêtres, 2- Couper l’électricité et le gaz soupiraux, aérations
3- Monter dans les étages avec eau potable et vivres, papiers d’identité, radio à piles, lampe de poche, piles de rechange, vêtements chauds, vos médicaments
4- Ecouter la radio (France Bleu 5- Vous tenir prêt à évacuer les 6- Ne pas prendre l’ascenseur Cotentin 100.7 ou Cap de la lieux à la demande des autorités Hague 99.8) 7- Ne pas aller chercher vos 8- Ne pas téléphoner, laisser 9- Ne pas aller à pied ou en enfants à l’école, les enseignants les lignes pour les secours voiture dans une zone inondée s’occupent d’eux PENDANT (inondation brutale) 1- Fuir immédiatement en 2- Gagner au plus vite les hauteurs 3- Signaler votre présence si vous prenant vos papiers d’identité les plus proches, pour être hors êtes isolé pour être repéré par les de portée du danger équipes de secours 4- Ne pas revenir sur vos pas pour éviter d’être 5- Ne pas aller chercher vos enfants à école, les emporté enseignants s’occupent d’eux APRES 1- Aérer et désinfecter les 2- Chauffer dès que possible. 3- Evaluer les dégâts et les pièces Ne rétablir l’électricité que sur dangers une installation sèche 4- Informer les autorités
5- Se mettre à disposition des secours
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Les bons réflexes
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Fermer portes, fenêtres,
Couper l’électricité
soupiraux, aérations
et le gaz
Monter dans les étages
Ecouter France Bleu Cotentin
Ne pas aller chercher vos
Ne pas téléphoner
100.7 ou Cap de la Hague 99.8
enfants à l’école
(lignes pour les secours)
RISQUES NATURELS Les chutes de pierre et de blocs mouvements de terrain
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Qu’est-ce qu’un mouvement de terrain ?
Le risque mouvement de terrain provient du risque chutes de blocs. Ils concernent l’ensemble des déplacements du sol ou du sous-sol, qu’ils soient d’origine naturelle ou anthropique (occasionnés par l’homme). Ils peuvent être regroupés en deux grandes catégories, selon le mode d’apparition des phénomènes observés. Il existe, d’une part, des processus lents et continus (affaissements, tassements…) et, d’autre part, des événements plus rapides et discontinus, comme les effondrements, les éboulements, les chutes de pierres…
Les actions de prévention La connaissance du risque Il existe une cartographie du risque, dans le cadre du Plan local d’urbanisme de la Communauté urbaine de Cherbourg (PLU) approuvé le 19 décembre 2007 dans son article 1.B.3.1.1.4. Stabilité des terrains, « Effondrement des roches ». Des problèmes de stabilité des sols sont apparus à la fin des années 80, au nord-ouest de la montagne du Roule et ont fait l’objet d’un suivi à l’issue des travaux de confortement réalisés sous la maîtrise d’ouvrage de la Marine nationale, en 1988 dans la partie nord de la montagne du Roule et en 1989 dans la partie ouest. Des études ont démontré que ceux-ci provenaient plus de l’érosion naturelle que de la présence de la carrière du Roule. Une nouvelle série d’études a été commandée par la Marine en décembre 1997 et par la Ville de Cherbourg en mars 1998, suite à un éboulement constaté dans la partie nord de la montagne du Roule, dans un secteur qui dispose d’une fosse de réception aménagée et haute de 4 m. Ces études ont conclu à la réalisation d’une nouvelle campagne de travaux de confortement (blocs de béton, tirants d’ancrage, grillages…) des secteurs les plus exposés proches des parties habitées et la création d’un merlon de protection au niveau de l’école Sainte-Marie du Roule par la Ville de Cherbourg-Octeville en 2001. Aujourd’hui, il ne semble plus y avoir de problème. Mais l’avancement du front de taille entraînera peut-être, dans le futur, d’autres désordres. En 2001-2002, dans le secteur de la Roche qui Pend à CherbourgOcteville, Presqu’île Habitat a démoli 10 logements HLM menacés par
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RISQUES NATURELS des risques d’éboulements identifiés après une reconnaissance technique par une société spécialisée. Il faut également noter la présence, dans le secteur de la Villa Rocca à Octeville, de galeries creusées autrefois par la Marine nationale et situées à 12 mètres de profondeur.
L’alerte Le mouvement de terrain est un phénomène ponctuel et localisé ne permettant pas une alerte efficace. La meilleure prévention consiste à être vigilant dans les zones concernées.
Les consignes à respecter AVANT 1- S’informer des risques encourus et des consignes de sauvegarde tenus à votre disposition en mairie PENDANT (chute de blocs) 1- Evacuer au plus vite 2- Ne pas revenir sur ses pas latéralement les lieux ou évacuer les bâtiments
3- Gagner un point en hauteur, ne pas entrer dans un bâtiment endommagé
PENDANT (effondrement de sol) 1- Dès les premiers signes, évacuer les bâtiments sans utiliser l’ascenseur et ne pas y retourner
2- S’éloigner de la zone dangereuse et de tout ce qui peut s’effondrer (bâtiments, ponts, poteaux électriques…)
1- Evaluer les dégâts et les dangers
3- En véhicule : s’arrêter si possible à distance des constructions et fils électriques et ne pas descendre du véhicule
APRES 2- Informer les autorités
Les bons réflexes
Evacuer les bâtiments
Fuir sur les côtés
S’éloigner
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Les transports de matières dangereuses (TMD)
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LES RISQUES TECHNOLOGIQUES Qu’est-ce qu’un risque de transport de matières dangereuses (TMD) ?
Il est consécutif à un accident se produisant lors de transport, par voie routière, ferroviaire, maritime ou par canalisation, de matières dangereuses. Il peut entraîner des conséquences graves pour la population, les biens et/ou l’environnement, compte tenu des substances dangereuses résultant des possibilités de réactions chimiques et/ou physiques des matières transportées en cas de perte ou confinement ou de dégradation de l’enveloppe les contenant (citernes, conteneurs…). Ces matières peuvent être inflammables, toxiques, explosives, corrosives ou radioactives. Les principaux dangers liés aux transports de matières dangereuses sont l’explosion, l’incendie et la dispersion dans l’air (nuage toxique). Le risque TMD à Cherbourg-Octeville Par définition, toute zone urbanisée est potentiellement exposée au risque TMD en raison des approvisionnements qui s’y effectuent en permanence : livraison d’hydrocarbures dans les stations services, de chlore dans les stations de traitement des eaux, de fioul domestique et de gaz butane et propane auprès de la population. L’identification des produits et des dangers Il doit y avoir à bord du train, du camion ou du bateau des documents décrivant la cargaison, ainsi que les risques générés par les matières transportées (consignes de sécurité). En outre, les transports sont signalés, à l’extérieur, par des panneaux rectangulaires oranges (avec le numéro de la matière chimique transportée) et des plaques-étiquettes losanges avec différentes couleurs et différents logos indiquant s’il s’agit de matières explosives, gazeuses, inflammables, toxiques, infectieuses, radioactives, corrosives, etc. A ces signalisations s’ajoutent parfois des cônes ou des feux bleus pour les bateaux.
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La plaque orange réfléchissante, rectangulaire (40x30 cm), placée à l’avant et à l’arrière ou sur les côtés de l’unité de transport indique en haut le code danger (permettant d’identifier le danger) et en bas le code matière (permettant d’identifier la matière transportée). La plaque étiquette de danger en forme de losange annonce, sous forme de pictogramme, le type de danger prépondérant de la matière transportée. Ces losanges sont fixés de chaque côté et à l’arrière du véhicule.
Code danger Chiffre
En premier
En deuxième
0
/
pas de danger secondaire
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gaz comprimé
risque d’émanation de gaz
3
liquide inflammable
inflammable
4
solide inflammable
/
5
comburant ou peroxyde
comburant
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matière toxique
toxique
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matière radioactive
/
8
matière corrosive
corrosif
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dangers divers
danger de réaction violente spontanée
Il y a des cas particuliers : • Le doublement des chiffres indique un danger accru (exemple 33 : très inflammable) sauf dans les cas ci-dessous • Certains doublements sont particuliers : 22-gaz réfrigéré, 44-solide inflammable qui, à une température élevée, se trouve à l’état fondu, et 99-matières dangereuses diverses transportées à chaud. • Code précédé d’un X : réaction dangereuse avec l’eau, l’eau dopée ou les mousses.
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LES RISQUES TECHNOLOGIQUES
Ainsi la plaque présentée ci-dessus nous donne : 60 = produit toxique, 1710 = trichloréthylène dans la nomenclature ONU Symbole danger
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Pour les canalisations de transport, un balisage au sol est mis en place. Le balisage des canalisations de transport souterraines est posé à intervalles réguliers ainsi que de part et d’autre des éléments spécifiques traversés : routes, autoroutes, voies ferrées, cours d’eau, plans d’eau. Il permet de matérialiser la présence de la canalisation. Il permet également, par les informations portées sur chaque balise, d’alerter l’exploitant de la canalisation en cas de constat d’accident ou de toute situation anormale.
L’alerte
Il n’existe pas de signal d’alerte spécifique aux accidents de TMD. En cas d’accident, l’alerte sera donnée par des ensembles mobiles d’alerte (services de secours dépêchés sur place) et éventuellement les médias locaux (France Bleu Cotentin 100.7 ou Cap de la Hague 99.8).
Les consignes à respecter AVANT 1- Savoir identifier un convoi de marchandises dangereuses : les panneaux et les pictogrammes apposés sur les unités de transport permettent d’identifier le ou les risques générés par la ou les marchandises transportées. PENDANT (témoin de l’accident) 1- Protéger : pour éviter un «sur-accident», baliser les lieux du sinistre avec une signalisation appropriée, et faire éloigner les personnes à proximité. Ne pas fumer
2- Donner l’alerte aux sapeurs-pompiers (18 ou 112), à la police ou la gendarmerie (17 ou 112). Dans le message d’alerte, préciser si possible : - le lieu exact (commune, nom de la voie, point kilométrique, etc.) ; - le moyen de transport (poids-lourd, canalisation, train, etc.) ; - la présence ou non de victimes ; - la nature du sinistre : feu, explosion, fuite, déversement, écoulement, etc. ; - le cas échéant, le numéro du produit et le code danger.
3- Rejoindre le bâtiment le 4- Se conformer aux consignes plus proche et se confiner de sécurité diffusées par les (enfermez-vous dans un services de secours local clos, en obstruant les ouvertures)
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5- Ne fumez pas, éteignez toute flamme (allumette, bougie, cuisinière, chauffage au gaz) et tout engin à moteur
LES RISQUES TECHNOLOGIQUES PENDANT (en cas de fuite de produit toxique) 1- Ne pas toucher ou entrer en contact avec 2- Quitter la zone de l’accident : s’éloigner si le produit (en cas de contact : se laver et si possible perpendiculairement à la direction du possible se changer) vent pour éviter un possible nuage toxique APRES 1- Si vous vous êtes mis à l’abri, aérer le local à la fin de l’alerte diffusée par la radio
Les bons réflexes
Enfermez-vous rapidement
Fermez les volets et colmatez
Ecoutez France Bleu Cotentin
dans un bâtiment
les fenêtres et ventilations
100.7 ou Cap de la Hague 99.8
Pas de flammes ni d’étincelles
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Le risque nuclĂŠaire
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LES RISQUES TECHNOLOGIQUES Description du risque nucléaire En cas d’accident radiologique majeur, les produits radioactifs dispersés émettent dans l’environnement des particules sous forme de rayonnement. Il existe deux types de risques dus au rayonnement : le risque d’irradiation et le risque de contamination. Le risque d’irradiation a lieu lorsque l’homme se trouve sur le trajet des rayonnements émis par une source radioactive. L’irradiation sera d’autant plus importante que l’exposition sera longue et la source proche. Le risque de contamination existe lorsque les substances radioactives qui se sont répandues dans l’air peuvent être inhalées ou ingérées si elles se sont fixées sur le sol et les plantes. Les effets sur l’organisme humain sont fonction de l’intensité du rayonnement, de la durée d’exposition, de la nature du rayonnement, de l’organe atteint et de la sensibilité de l’individu. Le risque nucléaire à Cherbourg-Octeville La commune de Cherbourg-Octeville est inscrite pour la totalité de son territoire dans un périmètre (500 m à 2 km) d’application du Plan particulier d’intervention (PPI) du port militaire de Cherbourg. Les mesures de protection de la population y sont définies en fonction du type d’accident et des rejets. L’Autorité de sûreté nucléaire a fixé ce périmètre dans lequel la population doit être mise à l’abri, totalement ou partiellement, au cas où il y aurait un rejet gazeux dans un délai supérieur à six heures.
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Les mesures de prévention et de protection La surveillance de l’environnement est réalisée par le service de surveillance radiologique du port de Cherbourg (SSR). Cette surveillance s’exerce : - sur le milieu atmosphérique du site (aérosols, gaz et eau de pluie) à partir d’un système informatique centralisé : le Système de surveillance nucléaire de la marine (2SNM), - sur le milieu marin et terrestre du Nord-Cotentin à partir de campagnes de prélèvements d’eau de mer, de faune marine (mollusques, crustacés, poissons), de flore (algues, ajoncs et conifères de bord de mer), de sédiments côtiers et de produits alimentaires (lait, salade,…). La surveillance radiologique du port militaire par le 2SNM s’effectue grâce à un réseau de 38 senseurs (balises radiomètres, balises de spectrométrie, moniteurs d’aérosol, moniteurs de gaz rares, mâts météo), disposés sur le site en fonction des points de rejets radioactifs potentiels. Ce réseau assure une mesure en continu de la radioactivité ambiante. L’ensemble des informations collectées (débit de dose, activités volumiques, identification des radionucléides, données météorologiques) est centralisé vers un poste de surveillance nucléaire armé en permanence par des opérateurs spécialisés. Couplé à un logiciel d’alerte et de décision, ce système permet en cas d’incident ou d’accident à caractère nucléaire de déterminer la localisation, le débit et la composition d’un éventuel rejet, l’évolution d’un panache en temps réel et de façon prévisionnelle. Il permet aussi l’entraînement du personnel et offre de grandes possibilités de simulation. Les résultats sont regroupés dans une plaquette d’information diffusée semestriellement à l’ensemble des autorités civiles.
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LES RISQUES TECHNOLOGIQUES La distribution de comprimés d’iode Un plan prévoit de distribuer les pastilles d’iode dans un délai le plus court possible en cas d’accident nucléaire à toute la population, les structures d’accueil et d’hébergement, d’enfants et d’adolescents notamment, les entreprises et les administrations. L’iode ingéré a pour but de saturer la glande thyroïde, afin que l’iode radioactif émis en cas d’accident nucléaire ne se fixe pas sur cette glande et ne perturbe pas son fonctionnement (rôle indispensable notamment lors de la croissance du fœtus, de l’enfant et de l’adolescent). En cas de prise des comprimés d’iode, celle-ci se ferait en 1 prise unique et selon la posologie suivante : - adulte de moins de 40 ans et enfant de plus de 12 ans : 1 comprimé - enfant de 3 à 12 ans : ½ comprimé - enfant de moins de 3 ans : ¼ comprimé Le comprimé sera avalé ou de préférence dissous dans un verre d’eau, de lait (brique UHT) ou de jus de fruit et avalé sans attendre. Liste des lieux de distribution : Centre-Ville : complexe Chantereyne Val de Saire : église Saint-Clément Sud-Est : gymnase Nordez Amont-Quentin/Provinces : stade de la Manécierie Octeville Bourg : gymnase Tesson Vallons Ouest : terrains de tennis de la Polle
L’alerte La population sera alertée par : - les sirènes - la radio : France Bleu Cotentin : 100.7 Mhz - un ensemble mobile de diffusion d’alerte (EMDA)
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Les consignes à respecter AVANT 1- S’informer des risques encourus et des 2- Prévoir les gestes essentiels : faire une réserve consignes de sauvegarde tenus à votre d’eau potable ; rassembler papiers, argent, disposition en mairie médicaments PENDANT 1- S’abriter immédiatement en 2- Ecouter la radio pour un lieu protégé pour ne pas connaître les consignes à aller au devant du danger suivre (mettre toujours des piles dans la radio)
3- Ecouter, sans sortir, les éventuelles consignes données par haut-parleur par les services de secours pour se tenir informé de l’évolution de la situation
4- Faire exécuter les consignes 5- Si vous devez évacuer, à son entourage pour faciliter couper le gaz et l’électricité le travail des services de secours
6- Si vous devez vous calfeutrer, fermez les portes, fenêtres, soupiraux, aérations avec une réserve d’eau et la radio. Ne pas fumer
7- Surtout ne pas téléphoner aux services de 8- Ne pas aller chercher vos enfants à l’école : les secours (sauf urgence) pour libérer les lignes de enseignants s’occupent d’eux. Un dispositif de secours sécurité est prévu en cas d’alerte APRES 1Agir conformément 2- Absorber les comprimés 3- Ne consommez ni fruits, ni aux consignes : si l’on est d’iode uniquement sur ordre légumes ni eau du robinet sans absolument obligé de sortir, des autorités l’aval des autorités éviter de rentrer des poussières radioactives dans la pièce confinée (se protéger, passer par une pièce tampon, se laver les parties apparentes du corps et changer de vêtements)
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LES RISQUES TECHNOLOGIQUES Les bons réflexes
Enfermez-vous rapidement
Ecoutez France Bleu Cotentin
Ne pas aller chercher vos
dans un bâtiment
100.7 ou Cap de la Hague 99.8
enfants à l’école
Ne pas téléphoner (lignes pour les secours)
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Imprimerie Ville de Cherbourg-Octeville
Les numéros d’urgence
18 : Pompiers (Service Départemental d’Incendie et de Secours) 112 : Numéro d’appel unique et gratuit pour tous les services d’urgence (pompiers, police, ambulance, assistance médicale), valable sur tout le territoire européen
15 : Samu pour toute urgence de santé 17 : Polices pour tout problème de sécurité ou d’ordre public
34Mairie de Cherbourg-Octeville : 02 33 87 88 89