Parapluies de cherbourg

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Quand le soleil pleut

Du 17 août au 17 octobre 1963, Jacques Demy tourne à Cherbourg son premier film en couleurs, Les Parapluies de Cherbourg. Il aurait pu s’intituler La belle amour ou L’infidélité. Ce sont Les parapluies, premier film entièrement chanté de l’histoire du cinéma. “Je n’étais jamais allé à Cherbourg, raconte Jacques Demy, mais la situation géographique de la ville me plaisait, abstraitement, et je trouvais le nom très joli“. Le film est l’un des premiers à évoquer la guerre d’Algérie, avec Le Petit Soldat (Godard, 1963). Jacques Demy est séduit par la lumière de la ville, un soir d’octobre, une lumière superbe aux antipodes de cette “cité grise“ entrevue par Victor Hugo sur les routes de l’exil. Les images, l’histoire, la musique de Michel Legrand feront le tour du monde et collectionneront les distinctions : Prix Louis Delluc, Palme d’Or au festival de Cannes en 1964, nomination aux Oscars. Les Parapluies de Cherbourg ont été acclamés aux Etats-Unis, en Allemagne, au Japon... Ce film marque le début d’une étroite collaboration entre Jacques Demy et Catherine Deneuve.

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De cette œuvre sensible, avant-gardiste, que reste-t-il aujourd’hui ? Des mélodies universelles, des images magnifiques et, pour la ville, une tenace et impropre réputation de ville pluvieuse, malgré un tournage sous le soleil. Mais les silhouettes de Geneviève/Catherine Deneuve, de Nino/Guy Castelnuovo et les autres continuent de vivre, ombres furtives quand la lumière inonde la ville.

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The Umbrellas of Cherbourg was the first full length musical in the history of the cinema. It was filmed in Cherbourg between 17th August and 17th October 1963 and won the Palme d’Or at the Cannes Film Festival in 1964. The colour photography, the story based on the Algerian War, and the continuous musical score of Michel Legrand were to tour the world. What is left of it today? Melodies which are recognised the world over, and a false reputation for Cherbourg, as a rainsoaked town!


Les parapluies de Cherbourg L’histoire 1957 : Geneviève (Catherine Deneuve) vit avec sa mère, Mme Emery, qui tient un magasin de parapluies à Cherbourg. Elle est amoureuse de Guy (Nino Castelnuovo), élevé par sa vieille marraine. Celle-ci, malade, est soignée par Madeleine également éprise de Guy. Geneviève et Guy veulent se marier, mais Mme Emery ne voit pas d’un bon œil cette union. Lorsque Guy est mobilisé, la veille de son départ, Geneviève se donne à lui. En son absence, elle rencontre un riche diamantaire : Roland Cassard désire l’épouser bien qu’elle soit enceinte de Guy. Résignée, elle accepte. Ils se marient et quittent la ville.

Mars 1959 : Guy revient à Cherbourg où il ne retrouve pas son amour et traîne sans but. A la mort de sa marraine, il demande à Madeleine de l’épouser et, avec l’argent de son héritage, prend la gérance d’une station service. Décembre 1963 : une voiture de luxe s’arrête à la station service. C’est Geneviève avec sa fille. Ils n’ont plus rien à se dire. On aperçoit Madeleine, chargée de cadeaux de Noël avec leur fils, François.

Les coulisses d’un tournage Le film a été entièrement tourné à Cherbourg, en décors naturels ou dans des immeubles transformés pour les besoins de la mise en scène. Pendant l’été 1963, la ville et les Cherbourgeois ont largement participé au tournage : construction de décors, figurants… et le temps étant

au beau fixe, les sapeurs-pompiers ont été mis à contribution pour reconstituer une pluie battante ! Dix escales vous invitent à (re) découvrir la ville sur les traces des personnages des Parapluies de Cherbourg.

The story It’s 1957, Geneviève and Guy are in love. Geneviève’s mother, Madame Emery, runs an umbrella shop in Cherbourg. She is not keen on the relationship. Guy is drafted to Algeria. Geneviève is expecting his child. Nevertheless, she marries a jeweller, Roland Cassard, and they leave town. Guy returns from Algeria wounded. He marries Madeleine, who has been nursing his sick godmother. He takes over the management of a petrol station. In 1963 Geneviève returns with Guy’s son, François … but they have nothing left to say to each other … Behind the Scenes

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The film was shot entirely on location in Cherbourg : some buildings were used just as they were, and others transformed for the occasion. The Cherbourg people participated enthusiastically in the film’s production: building scenery, as film extras and even as firemen to create driving rain !


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13 rue du port

la boutique

la place de la Révolution

Les parapluies de Cherbourg Au 13, rue du Port, une plaque sur le mur signale le lieu. En 1963, il s’agissait d’une quincaillerie-serrurerie. Quatre des principales scènes du film ont été tournées dans la boutique : Geneviève attendant son amoureux parti faire son service militaire en Algérie ; Geneviève avouant à sa mère qu’elle est enceinte de Guy ; Geneviève se décidant à épouser Cassard, le riche diamantaire ; et Guy, de retour d’Algérie, découvrant la boutique vide et son amour envolé.

Sur cette place a été tournée la séquence du carnaval. La rue est envahie par une foule bigarrée. Des gens rient et se lancent des confettis. Geneviève, enceinte de 5 mois, se faufile entre des groupes joyeux pour regagner la boutique. En marge du tournage, un concours de déguisements avait été organisé par la ville. Les gagnants se voyaient offrir, à l’occasion de la première parisienne du film sur les Champs-Elysées, un voyage à Paris en 1re classe, tous frais payés.

Un quartier transformé “Le magasin était au départ une quincaillerie-serrurerie. De la graisse et des boulons traînaient un peu partout dans l’établissement. Il a fallu tout démonter pour tendre des toiles de jute sur lesquelles on a collé des papiers peints. On a fabriqué aussi un faux comptoir et mis des meubles“, raconte Bernard Evein qui a conçu ces décors très colorés. Tout le quartier a été transformé pour les besoins du tournage.

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The shop, The Umbrellas of Cherbourg, is still open today at 13 Rue du Port. Four of the film’s key scenes were shot there. Originally it was a hardware store. The whole quarter was transformed to meet the needs of the shooting.

Depuis 1793 La Place de la Révolution porte son nom depuis 1793. Elle se dénommait auparavant place de la Trinité et, antérieurement, place de la Halle. Cherbourg-Octeville est sans doute la seule ville de France à posséder, à la fois, une rue Louis XVI et une Place de la Révolution ! In the square, the name of which hasn’t changed since 1793, people dressed up to celebrate Carnival. Those judged to be wearing the best costumes were invited to the film’s premiere in Paris.

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Place de la Trinité

la basilique de la Trinité

Geneviève et Roland Cassard se marient à l’église, à la Basilique de la Trinité où sont également célébrées les obsèques de Tante Elise, la marraine de Guy. The marriage of Geneviève and Roland, as well as the funeral of Guy’s godmother, was celebrated in this church, reconstructed in the 15th century in gothic flamboyance.

Un joyau gothique Construite à l’initiative de Guillaume le Conquérant (XIe), très endommagée pendant la Guerre de Cent Ans, l’église actuelle (XVe) a été rebâtie sous l’occupation anglaise, en style gothique flamboyant. A ne pas manquer : la tour-porche, premier édifice néo-gothique en France (Lesauvage, XIXe), la Danse Macabre (XVIe), le Maître-autel (Fréret, 1808) et la cuve des fonts baptismaux (XVe).

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la cour Marie Guy habite Cour Marie, dans l’appartement de Tante Elise. On n’a tourné ici que les extérieurs, les scènes d’intérieur ayant été réalisées dans un autre appartement, rue Paul Talluau. Au milieu des décors aux couleurs très vives de Bernard Evein (façades de briques rouges avec portes vertes ou bleues), Guy avec son vélo et Geneviève passent dans la ruelle, au cours d’un long travelling. Les acteurs avaient adopté le magasin de fruits des demoiselles Depauw avec qui ils avaient sympathisé. Le magasin existe toujours, mais les propriétaires ont changé. La cour Marie Située entre deux passages couverts, la Cour Marie regroupe un ensemble d’immeubles en schiste bleu. Les bâtiments ont été construits sous la Restauration. D’anciennes écuries, en bois et briques, transformées en commerce, appartenaient à un hôtel particulier partiellement disparu. La Cour Marie porte très certainement, comme c’était l’usage à l’époque, le nom d’un ancien propriétaire des lieux, qui firent l’objet d’une restauration à la fin des années 70. Guy, with his bicycle, walks with Geneviève in the alleyway, during a long zoom shot. At the entrance to the Cour Marie, the fruit shop is still there. It was ‘taken over’ by the actors.

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rue Gambetta

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l’ancien hall de la Presse de la Manche Geneviève et Guy courent dans la rue pour arriver devant un hall vivement éclairé. Ils entrent et dansent un tango pendant que Geneviève explique à Guy les soupçons de sa mère. Ils se sont à peine assis à une table qu’un mambo les appelle. Ils se perdent dans les couples enlacés. Rue Gambetta, le long couloir qui menait à la Presse de la Manche et, dans le film, donnait sur le dancing, n’existe plus. Les scènes d’intérieur ont été tournées dans l’ancienne salle des enfants de Cherbourg, rue Emile Zola.

Une institution Fondée en 1905 par Jean-Baptiste Biard, qui créa l’une des premières mutuelles pour les employés de son journal, la Presse de la Manche est le plus ancien journal de la ville. Anciennement appelé Cherbourg Eclair, il est également le premier quotidien paru en France libérée. Le journal appartient aujourd’hui au groupe Ouest-France.

rue de l’ancien quai

le garage de la Poste Pour le film, le Garage de la Poste, situé rue de l’ancien quai, est devenu le garage du port. La première scène y a été tournée. Guy, mécanicien, y travaille et s’apprête à rejoindre Geneviève pour aller au théâtre. Dans une autre séquence, Geneviève lui annonce qu’elle voudrait se marier en cachette. Mais ce n’est plus la peine, Guy doit partir pendant deux ans faire son service militaire. Dans la troisième scène, à son retour d’Algérie, Guy retrouve son poste au garage mais meurtri par la guerre, il ne peut plus supporter son patron, Aubin. Il quitte donc son travail. Trois scènes au total y seront tournées. A l’origine d’une réputation ? Quelque 50 ans après le tournage, parapluie rime toujours avec Cherbourg, réputée ville pluvieuse. Et pourtant, lors du tournage, ce sont les pompiers du Lieutenant Baudelot qui ont fait la pluie lorsque Guy sort à vélo du garage sous une averse battante. Et Jacques Demy avait choisi la ville pour sa lumière inoubliable…

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Geneviève and Guy wander down a long lane to get to the dance hall, where they dance the mambo. The lane, which in the past led to the entrance of the Presse de la Manche, a local newspaper, has since disappeared.

crédit photos : Ciné Tamaris

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Guy works at the garage on the port. He goes out into the downpour to meet Geneviève. At the time of filming, the weather in Cherbourg was splendid. The firemen had to hose water on to the store front to create the effect of a heavy downpour.

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Quai Alexandre III

Place de Gaulle

le théâtre à l’italienne

les quais

Trois moments forts du film sont tournés quai Alexandre III. Dans la première séquence, Geneviève et Guy marchent le long du quai en se tenant par la taille et esquissent des pas de danse. Ils forment des projets d’avenir. Dans la deuxième scène (avril 58), Geneviève se promène avec Roland Cassard là où, quelques mois plus tôt, elle accordait ses pas à ceux de Guy. Roland lui dit que son enfant sera le leur. Dans la dernière séquence, Guy, revenu d’Algérie, traîne sans but. Il reconnaît le café où il est allé avec Geneviève et y entre.

Guy et Geneviève vont au théâtre voir Carmen. Sur la place, Geneviève court vers Guy. Elle repousse son amoureux qui veut la serrer. Sa robe est encore pleine d’épingles. On les retrouve dans leur loge, sur quelques mesures de Carmen. Guy prend la taille de Geneviève. Il se pique, ils rient. Le théâtre d’or Construit entre 1880 et 1882 par Charles Delalande, ce bijou à l’italienne sera surnommé Le théâtre d’or, en raison de son coût exorbitant à l’époque. Sa salle, son plafond signé Clairin, son lustre avec ses pampilles magnifiques, le foyer et les décors des escaliers méritent le détour sans oublier la façade classique et ses cariatides. Il est classé Monument historique

Un port dans la ville Les quais du bassin du commerce ont été construits entre 1738 et 1742, détruits lors du raid anglais de 1758 et à nouveau refaits en 1775. L’un d’eux porte le nom d’un des tsars de Russie, Alexandre III, père de Nicolas II qui s’est rendu à Cherbourg en 1896 et 1909. En 1963, les quais étaient équipés d’une voie ferrée sur laquelle circulait une grue. En 1994, avec le projet Amarrée, l’artiste Yann Kersalé met en lumière les quais : l’ambiance lumineuse varie du bleu de la pleine mer au vert de la marée basse.

Guy and Geneviève go to the theatre to see Carmen. It is the golden Italian Theatre, built in 1882. Listed as a heritage site, it is without doubt the most beautiful heritage site in Cherbourg.

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Geneviève/Catherine, Guy/ Nino, Roland/ Marc walked along this quayside, a symbol of the town centre port. Visitors can still enjoy an evening stroll under the Amarée lighting effects created by the artist Yann Kersalé.

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Deux moments-clefs du film se déroulent à la gare. A l’intérieur du buffet (en fait dans un café, près de la gare, aujourd’hui disparu), Geneviève affirme à Guy qu’elle l’attendra toujours. Il se lève et commence à s’éloigner doucement. Elle court vers lui et se jette dans ses bras. Ils sortent et passent sur le quai. Il a plu ; Guy monte en marche. Il demeure au premier plan tandis que la caméra recule avec le train, abandonnant au bout du quai Geneviève qui s’éloigne à son tour et chante alors : “Mon amour, mon amour, je t’aime, je t’aime, je t’aime...“. La seconde séquence intervient au retour d’Algérie de Guy, en mars 59 : la gare est déserte, il pleut. Guy sort, sa valise à la main, et traverse la place en boitant légèrement.

la gare

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Quai Alexandre III

la station-service

Avec l’héritage de Tante Elise, Guy a pris un garage avec station-service en gérance. Un soir de décembre 1963, alors qu’il neige, Madeleine décore un arbre de Noël. Guy s’approche et la serre contre lui. Leur petit garçon, François, joué par le fils de Michel Legrand, s’amuse bruyamment, coiffé d’une parure d’indien. Madeleine lui met son ciré jaune et l’emmène voir les vitrines de Noël. Un coup de klaxon sort Guy de sa rêverie. Geneviève est au volant d’une Mercedes. Sa petite fille, Françoise, incarnée par la fille d’Agnès Varda, joue sur le siège à côté d’elle. Guy invite Geneviève à l’accompagner au

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bureau. Ils se parlent sans trahir la moindre émotion et se regardent à peine. Geneviève remonte dans sa voiture et s’éloigne avec leur fille que Guy n’a pas voulu voir. Madeleine revient avec François, les bras chargés de cadeaux. Guy les serre dans ses bras.

Entente cordiale oblige En 1858, Napoléon III visite Cherbourg. Il vient par le train pour inaugurer la ligne de chemin de fer Paris-Cherbourg, la statue équestre de Napoléon Ier et le bassin Napoléon III de l’Arsenal. Entente cordiale oblige, l’Empereur et l’Impératrice Eugénie attendront le départ de leurs invités, la Reine Victoria et le Prince Albert pour dévoiler la fameuse statue de Napoléon 1er, qui “avait résolu de renouveler ici les merveilles de l’Egypte“.

La neige en été La station-service, située quai Alexandre III, n’existe plus aujourd’hui. Pour la scène de Noël, le sol a été recouvert d’une couche de sel d’une dizaine de centimètres d’épaisseur, soit 20 à 30 tonnes. Les toits des maisons environnantes avaient été peints en blanc. The garage, with its petrol station, was managed by Guy on his return from Algeria. Originally located on the Quai Alexandre III, it no longer exists. Under the snow, in summer, Jacques Demy films two children; the son of Michel Legrand, the composer of the film’s musical score, and the daughter of Agnès Varda.

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The railway station is still the terminus for the second Paris Province line, inaugurated in 1858 by Napoleon III. Two major scenes were filmed here : the farewell between Guy and Geneviève, in a nearby cafe which has since disappeared, and the departure of the train carrying conscripts to Algeria.


Quand Cherbourg fait son cinéma...

La lumière du Cotentin, ses paysages préservés, encore sauvages, constituent un territoire privilégié pour le cinéma. Des tournages célèbres se sont déroulés ici : 1950 La Marie du Port, de Marcel Carné avec Jean Gabin 1963 Les Parapluies de Cherbourg, de Jacques Demy avec Catherine Deneuve 1971 Les deux Anglaises et le Continent, de François Truffaut avec Jean-Pierre Léaud 1975 La Course à l’Echalote, de Claude Zidi avec Pierre Richard et Jane Birkin 1978 Les Routes du Sud, de Joseph Losey avec Yves Montand

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1979 Tess, de Roman Polanski avec Nastassja Kinski

2006 Lili et le baobab, de Chantal Richard avec Romane Bohringer

1986 Le Rayon Vert, d’Eric Rohmer, avec Marie Rivière

2007 Rumba, de Bruno Romy, Dominique Abel et Fiona Gordon

1999 La candide Mme Duff, de et avec Jean-Pierre Mocky

2007 Deux jours à tuer, de Jean Becker avec Albert Dupontel

2000 L’affaire Kergalen, de Laurent Jaoui, avec Jacques Weber 2005 La boîte noire, de Richard Berry, avec José Garcia, Marion Cotillard, et Michel Duchaussoy 2005 Foon des Quiches, produit par Louis Becker 2006 Le passager de l’été, de Catherine Moncorgé-Gabin, avec Catherine Frot, Laura Smet, François Berléand et Mathilde Seigner

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2008 Océans, de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud 2008 Les corbeaux, de Régis Musser avec Astrid Veillon 2009 L’autre Dumas, de Safy Nebbou, avec Gérard Depardieu et Benoît Poelvoorde 2012 Les déferlantes, téléfilm d’Eléonore Faucher, avec Sylvie Testud, Bulle Ogier et Bruno Todeschini


les parapluies de Cherbourg sur les pas de Jacques Demy Au générique... Scénario et réalisation : Jacques Demy Musique : Michel Legrand Décors : Bernard Evein Photographie : Jean Rabier Costumes : Jacqueline Moreau Principaux interprètes : Catherine Deneuve (Geneviève Emery), Nino Castelnuovo (Guy Foucher), Anne Vernon (Mme Emery), Marc Michel (Roland Cassard), Rosalie Varda (Françoise), Benjamin Legrand (François). Les Parapluies de Cherbourg, tourné sur pellicule 35 mm argentique couleur au format panoramique 1,66, est restauré par Ciné-Tamaris en 2013. La restauration des images est réalisée en numérique à partir d’un scan en 2k de la sélection trichrome. Cette restauration permet de continuer à montrer le film dans les salles équipées en numérique.

Directeur de publication : JM Houllegatte Graphisme : www.fabriquedesignes.com Crédit photos : Baptiste Almodovar, Léo Weisse © Ciné-Tamaris 1992


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