Art Danse 2013 by Jean-Christophe HENRARD

CDC

Le Festival du 24 janvier au 2 fĂŠvrier 2013

PARTENAIRES ART DANSE CDC DIJON BOURGOGNE produit LE FESTIVAL 2013 EN CO-RÉALISATION AVEC l’Opéra de Dijon

EN étroite COLLABORATION AVEC le Théâtre Dijon Bourgogne / CDN le Théâtre Mansart, CROUS de Dijon

AVEC LE SOUTIEN DE l’ONDA

EN PARTENARIAT AVEC Radio Dijon Campus CarteCulture /Grand Dijon France Bleu Bourgogne France 3 Bourgogne

L’association Art Danse Bourgogne est subventionnée pour l’ensemble de ses activités par le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC de Bourgogne) le Conseil Régional de Bourgogne la Ville de Dijon le Conseil Général de Côte d’Or Avec le soutien du Ministère des Sports et du FONJEP

Art Danse CDC Dijon Bourgogne remercie chaleureusement les équipes des structures culturelles dijonnaises qui lui ont ouvert grandes leurs portes et ainsi favorisé la réalisation de cette nouvelle édition du Festival : l’Opéra de Dijon - Auditorium, le Théâtre Dijon Bourgogne / CDN - Parvis Saint-Jean et Salle Jacques Fornier, le Théâtre Mansart / CROUS de Dijon. Art Danse CDC Dijon Bourgogne remercie le Théâtre Dijon Bourgogne / Centre Dramatique National pour son accueil de la billetterie du Festival.

SOMMAIRE Éditorial................................................................................................................................................................................................................p. 4 Vanessa Van Durme - Regarde Maman, je danse............................................................................................................................p. 5 Aude Lachaise - Marlon (*).......................................................................................................................................................................p. 6 Sophie Bocquet - Slim (*)..........................................................................................................................................................................p. 7 Rita Quaglia - Une hypothèse de réinterprétation (*).......................................................................................................................p. 8 Ambra Senatore - Création 2012 . ........................................................................................................................................................p. 9 Caterina Sagna - Bal en Chine...............................................................................................................................................................p. 10 Un dimanche avec Daniel Dobbels...................................................................................................................................................p. 11 Daniel Dobbels - conférence + duo À la gauche de l’espace...................................................................................................p. 12 Daniel Dobbels - conférence + solo Un son étrange..................................................................................................................p. 13 Julie Desprairies - Style international................................................................................................................................................p. 14 Daniel Dobbels - Si(x) danseurs en quête d’auteur........................................................................................................................p. 15 Héla Fattoumi & Éric Lamoureux - Wasla (solo), ce qui relie (*)...........................................................................................p. 16 Jone San Martin - C’est même pas vrai (*).......................................................................................................................................p. 17 Marcia Barcellos - Les Chants de l’Umaï (*).....................................................................................................................................p. 18 Carlotta Sagna - Ad Vitam (*)...............................................................................................................................................................p. 19 Clara Cornil - Noli me tangere (*) (**).................................................................................................................................................p. 20 Tijen Lawton - Bullet Proof / Hüzün (*)..............................................................................................................................................p. 21 Christine Gérard - Summertime (*)....................................................................................................................................................p. 22 Gaetano Battezzato - Voix off (*) ......................................................................................................................................................p. 23

SODA et les ++ du Festival................................................................................................................................................................p. 24, 25 Le CDC........................................................................................................................................................................................................p. 26, 27 L’équipe d’Art Danse....................................................................................................................................................................................p. 28 Comment s’abonner....................................................................................................................................................................................p. 29 Les tarifs.............................................................................................................................................................................................................p. 30 Infos pratiques................................................................................................................................................................................................p. 31

(*) Les chorégraphes ont la parole (**) annoncé sous le titre Through par nos partenaires

EDITORIAL Les chorégraphes ont la parole. Drôle de titre pour ce nouveau volet de la programmation du Festival qui représente les deux tiers des spectacles invités cette année. La force de l’image, dès l’apparition du cinéma, concomitante à la naissance de la danse moderne, nous permet aujourd’hui de mesurer ce que nous ont légué les chorégraphes de la première moitié du XXe siècle. Que ce soit Mary Wigman, Martha Graham, Loïe Fuller, Doris Humphrey, Isadora Duncan… parfois avec des bribes de films, ces chorégraphes/interprètes continuent de nous fasciner. Principalement féminines, ces danses exécutées par les chorégraphes elles-mêmes nous ont touché par l’audace, le dévoilement de leur intimité, leur prise de position de femme libre, en total contraste avec le carcan du ballet. À chaque fois, ces intimités nous renvoient à notre humanité, à l’universel, à ce qui nous rassemble, à ce qui nous ressemble.

Aujourd’hui nous invitons des chorégraphes qui dansent eux-mêmes leurs danses à renouveler l’exercice d’écriture et d’interprétation, immédiatement suivi d’une conversation avec le public. Cette prise de parole nous permet d’approcher les ressorts de l’auteur face à l’exécution de sa danse et de son propos. Nous croiserons quatre continents avec la France, l’Italie, la Belgique, le Brésil, la Tunisie, la Grande-Bretagne, la Turquie et le Pays basque. Exceptionnellement, nous débutons le Festival le 8 janvier avec une pièce de théâtre qui illustre à merveille le propos du nouveau volet de cette édition : Les chorégraphes ont la parole. Après la tournée mondiale de Gardenia (Alain Platel & Frank Van Laecke), Vanessa Van Durme veut raconter, sur demande et pour la dernière fois, l’histoire de sa vie turbulente dans une ultime tournée de Regarde Maman, je danse. Dans un cadre très dépouillé, vêtue d’une simple combinaison ayant appartenu à sa mère, Vanessa raconte sa vie qui a commencé… alors qu’elle était un petit garçon. Le récit honnête à l’extrême d’une femme qui dit seulement : « Il ne me manque rien, je suis juste un peu différente. » Une bonne manière d’entrer dans l’intimité de personnalités à découvrir dans cette édition 2013. L’équipe d’Art Danse CDC Dijon Bourgogne

Vanessa Van Durme Regarde Maman, je danse Swan Lake

Un petit garçon qui ne voulait pas en être un… de & avec Vanessa Van Durme • mise en scène Frank Van Laecke • lumières Jaak Van de Velde • création 2006

Dans Regarde Maman, je danse, Vanessa Van Durme ne joue pas. Elle est. Elle nous parle de sa vie qui a commencé dans un corps de petit garçon. Un petit garçon qui se rêvait princesse, fée ou de préférence danseuse… Un petit garçon qui ne voulait pas en être un.

Elle nous transporte dans son histoire, entre drame et comédie. Elle se confie d’un ton cru, empreint d’un humour féroce et impitoyable. Elle parle de sa quête douloureuse d’identité, de son combat quotidien pour la reconnaissance de ce qu’elle est devenue. Les anecdotes s’enchaîSpectacle accueilli en collaboration avec le Théâtre Dijon Bourgogne / CDN

PARVIS SAINT-JEAN mardi 8 janvier à 20h durée environ1h25

nent, hilarantes ou émouvantes, comme le chant lancinant d’un être humain à la recherche du simple bonheur. « Que celui qui ose se proclamer « normal » jette la première pierre. » Alain Platel

Aude Lachaise Marlon

Monologue pour un plateau de danse

conception, texte & interprétation Aude Lachaise • musique Roeland Luyten • création lumières Alice Dussart création 2009

Marlon, c’est Brando. Aude Lachaise lui voue une véritable passion. Elle va enfourcher ce mythe pour nous parler du désir, sexuel, mais surtout du désir de vivre. Un désir puissant qui aliène, qui frustre, Brando étant le prétexte pour parler d’elle, de sa sexualité, de sa condition de femme indépendante dans un monde d’hommes. Elle mêle la gouaille des mots et les concepts à une danse ondulante et sensuelle. Triviale ou poétique, elle se livre avec ironie et gourmandise.

Entre performance et one-woman-show, Marlon est le premier solo signé par cette danseuse de formation. « Directe et stylée, […] cette petite bonne femme en jupe et au texte bien troussé pratique l’humour de race. » Guy Degeorges Images de danse

Spectacles accueillis en collaboration avec Les choré graph es

ont la parole

THÉÂTRE MANSART durée 1h30

Sophie Bocquet Slim Cie SB/Sophie Bocquet

Un goût de la vitesse comme un éclat d’enfance

chorégraphie & interprétation Sophie Bocquet • musique Christophe Demarthe • lumières Nicolas Pigounides création 2009 / 2010

Blouson et pantalon noirs, tête encapuchonnée, regard baissé, poings serrés… Silhouette sans visage au sexe indéterminé, plantée rageusement au milieu d’un espace presque vide, Sophie Bocquet compose un personnage qu’elle décrit comme son double. Elle nous parle de Slim, un petit garçon, un ami d’enfance, son confident. Elle raconte leurs jeux absurdes, leur complicité brutale. On sent une violence contenue, une envie de dire, de crier… La scène est un ring où elle combat d’un ton haletant.

Dans une tension palpable, les mots jaillissent et racontent la stupidité des adultes à s’amuser avec les sentiments d’enfants. Slim, c’est un peu notre enfance aussi. « Sophie Bocquet aime la danse, les mots, le théâtre. Interroger l’humanité aussi dans des pièces troubles et troublantes. Une artiste à découvrir d’urgence. » Cédric Chaory Umoove

le Théâtre Mansart, CROUS de Dijon

jeudi 24 janvier à 20h (avec entracte)

Les choré graph es

ont la parole

Rita Quaglia Une hypothèse de réinterprétation ASSOCIATION ACTA

La sensibilité des mouvements et des mots 8

conception & interprétation Rita Quaglia • en collaboration avec Loïc Touzé • partition sonore Henri-Bertrand Lesguillier création 2010

Un jour, Rita Quaglia voit une pièce chorégraphique de groupe qui la touche profondément. Elle décide alors de mettre en scène sa propre expérience de spectatrice. Elle va mener l’enquête, recueillir les témoignages de la plupart des interprètes, collecter les partitions et surtout éviter de revoir la pièce afin d’en conserver la première impression fugace. Avec sincérité et sensibilité, Rita Quaglia retrace, joue et fabrique sur le plateau sa rencontre avec cette œuvre dont on saura, par ses évocations minimalistes, très peu de choses. La parole est là, le corps aussi, mais ils dialoguent et évoluent ailleurs, dans un autre espace scénique désormais sans limite, celui d’une

représentation passée. Ce projet singulier ouvre un registre inédit et donne de l’épaisseur à une réflexion sur la danse, qui loin d’être cynique, se confronte avec courage à la sensibilité. « Dès que ça a commencé, j’ai eu l’impression que j’étais en train de danser… C’était dans un théâtre à Paris et j’étais assise juste devant. […] J’ai voulu en savoir plus, j’avais besoin de comprendre qu’est-ce qui avait pu faire sens et désir en moi à ce point-là. » Rita Quaglia in Repères cahier de danse n° 28

Spectacle accueilli en collaboration avec le Théâtre Dijon Bourgogne / CDN

Les choré graph es

ont la parole

SALLE JACQUES FORNIER vendredi 25 janvier à 20h durée 44 mn

Entre vraie vie et fiction, une relation scène-spectateurs

Ambra Senatore Création 2012

projet Ambra Senatore • chorégraphie Ambra Senatore • en collaboration avec Matteo Ceccarelli, Marc Lacourt et Elisa Ferrari • interprétation Ambra Senatore, Matteo Ceccarelli, Marc Lacourt • lumières Fausto Bonvini • musique Igor Sciavolino • création 2012 • Spectacle soutenu par le réseau national des CDC

Après le travail en trio féminin sur A Posto – qui a eu sa première en octobre 2011 – et, en général, après ses solos, par essence très féminins, Ambra Senatore a le désir d’enrichir son écriture chorégraphique d’une présence masculine et de sa gestuelle. « Je veux chercher à construire une dramaturgie qui passe par les actions et les présences des corps, en tissant les fils d’un sens qui se montre et se transforme

d’image en image. Comme toujours, je ne pars pas d’une thématique précise. Ma première démarche est très ouverte : ce qui m’intéresse c’est de travailler sur des portraits humains et sur le croisement entre la vraie vie et la fiction propre au spectacle. De garder une relation concrète, directe entre scène et spectateurs. » Ambra Senatore

Spectacle accueilli en collaboration avec le Théâtre Mansart, CROUS de Dijon

THÉÂTRE MANSART samedi 26 janvier à 17h durée 1h05

Caterina Sagna Bal en Chine Cie Caterina et Carlotta Sagna

Bal en Chine sonne comme une fausse note… 10 chorégraphie Caterina Sagna • texte Roberto Fratini Serafide • interprétation Alessandro Bernardeschi, Chinatsu Kosakatani, Cécile Loyer, Mauro Paccagnella, Kenji Takagi • musique Arnaud Sallé • lumières Philippe Gladieux • création 2013

Bal en Chine se situe dans un immeuble multiethnique. De leurs fenêtres de cuisines et de salles de bain, qui donnent toutes sur une grande cour commune, cinq personnages peuvent espionner l’intimité des voisins et entendre leurs discours… Dans Bal en Chine, chacun accuse l’autre d’être « différent » et se méfie de tout le monde. On focalise, on suppute, on accuse, on suspecte beaucoup, le tout sans fondement. Des rumeurs, des

bruits de cages d’escaliers tout au plus, mais révélateurs de nos peurs qui se reportent sur « l’étranger », celui-ci devenant la cible évidente dès lors qu’en face il y a la force du groupe. Bal en Chine ne se situe pas en Chine. Les interprètes ne sont pas chinois bien que l’un d’entre eux pourrait bien l’être, un autre croit l’être et d’autres ne veulent surtout pas être pris pour des Chinois… Confusion d’identité, fausse piste, tous s’entraînent et s’égarent dans Spectacle accueilli en co-réalisation avec l’Opéra de Dijon

AUDITORIUM samedi 26 janvier à 20h durée 1h30 (à confirmer)

le labyrinthe de l’intimité de leurs peurs. « Avoir un ennemi est important non pas seulement pour définir notre identité mais aussi pour obtenir un obstacle pour mesurer notre système de valeurs et montrer grâce à cette confrontation, notre propre valeur. En l’absence d’ennemis, il faut donc les construire » Umberto Eco in Construire l’ennemi

Un dimanche avec Daniel Dobbels Cie De l’Entre-Deux

Pour cette journée exceptionnelle en compagnie du chorégraphe Daniel Dobbels, nous vous proposons de découvrir l’avènement du mouvement dansé précédé d’une prise de parole ; un cheminement de pensée qui nous conduit naturellement du texte à la danse, avec deux façons de l’aborder que sont le solo et le duo, chacune de ces formes étant précédée d’une conférence. Pour celles et ceux qui souhaitent découvrir ces deux propositions et passer ce dimanche avec toute l’équipe, une « pause déjeuner », mitonnée par Hubert Anceau, sera proposée Salle Jacques Fornier. Le nombre d’assiettes étant limité, nous vous conseillons de réserver votre repas (17€, boisson comprise) au moment de l’achat de vos places (voir p. 30). Et enfin, pour un parcours complet, Daniel Dobbels présente sa toute dernière création, Si(x) danseurs en quête d’auteur, pièce pour cinq danseurs, le mardi 29 janvier à 20h à l’Auditorium (voir p. 15). 11

Biographie Chorégraphe, danseur et penseur de la danse, contributeur et témoin avisé de l’histoire de l’art, Daniel Dobbels trace au fil du temps une voie unique entre écriture et création. Quel que soit son medium le mot ou le geste -, il n’a de cesse de l’interroger pour s’approcher au plus près du sensible, dans une visée poétique de l’expérience humaine. Ses pièces, plus d’une vingtaine à ce jour, s’offrent comme des traversées intemporelles dans un espace réinventé par la danse. Avec les danseurs de sa compagnie, il mène une exploration minutieuse du geste, fouillant tous les états du corps pour faire émerger ce qu’il retient de plus intime. Du solo au septuor, il invente un art de la relation, à la recherche d’une danse qui soit « la justice du corps ». Après dix ans de collaboration avec Christine Gérard au sein de la compagnie Arcor, il co-fonde la compagnie de l’Entre-Deux en 2000 reprenant d’abord quelques pièces marquantes comme L’Enfer (création 1987 / recréation 2000, quintet), Est-ce-que ce qui est loin s’éloigne de l’être humain ?, trio inspiré de l’œuvre d’Oskar Schlemmer (création 1999 / recréation 2003

au Théâtre de la Ville de Paris), et She never stumbles (1997), solo dansé par Brigitte Asselineau sur des chansons de Bob Dylan. Suivent les créations de D’un jour à l’autre (2000-2003, « suite irrégulière de cinq pièces »), Ni/Et (2005, trio) et L’insensible déchirure (2006), Solitaires (2007-2008), série de quatre soli féminins, L’épanchement d’Écho (2007) et Danser, de peur… (2009), deux commandes de la Biennale nationale de danse du Val-de-Marne, réunissant sa compagnie et l’ensemble 2e2m sur des musiques de Gérard Pesson. En 2009, Daniel Dobbels crée le solo Danser hors de soi (2009) pour Dominique Petit. Une rencontre informelle, avec l’écrivain Nicole Caligaris (commande de Concordan(s)e) voit le jour en 2010 suivie de À la gauche de l’espace et Un son étrange (2011), Des gestes inapparents (2011/2012), Si(x) danseurs en quête d’auteur et La fille qui danse (2012). Daniel Dobbels a été récompensé par le Prix chorégraphique de la SACD 2012 et est artiste associé au Théâtre National de Chaillot depuis septembre 2012.

Daniel Dobbels Conférence La caryatide en mouvement En référence à un vers de Hugo, et, à travers Rilke, Rodin, Modigliani, Laurens, Isadora Duncan et Ted Shawn, montrer que la danse trouve l’une de ses impulsions les plus profondes dans cet appui que lui offre la sculpture, lui ouvrant l’accès à l’espace et au temps, en se détachant de sa masse.

suivie du duo

À la gauche de l’espace

Une lente dérive dans un songe de sensualité chorégraphie Daniel Dobbels • interprètes Marine Chesnais, Carole Quettier • musique Étude n°1 de Pascal Dusapin (© éditions Salabert S.A.) • création le 8/07/2011 au Théâtre de la Parenthèse en Avignon, dans le cadre d’une programmation hors les murs du Forum, scène conventionnée de Blanc-Mesnil

Une danse qui oscille comme si le sol se dérobait… Une danse qui donne corps à une légèreté dégagée d’un poids immense, laissant transparaître sa propre « voix intérieure »… Une danse qui opérerait une volte lente dérivant inexorablement vers la gauche, comme si elle devait rompre avec toute droite, toute figure imposée, toute symétrie.

Entre les deux danseuses, un accord intime se noue : elles vont dériver... dévier... tendre vers ce qu’elles pressentent être la plus étrange légèreté... celle révélée par Modigliani dans la figure d’une caryatide endormie...

Conférence et spectacle accueillis en collaboration avec le Théâtre Dijon Bourgogne / CDN

SALLE JACQUES FORNIER dimanche 27 janvier à 11h durée 1h20

Daniel Dobbels Conférence Cette danse qui « n’a pas encore commencé à exister » À partir du Van Gogh, le suicidé de la société d’Antonin Artaud, des peintures des nabis et des fauves, montrer que la peinture est aussi un appel fantastique de corps dont la danse se ferait l’étrange héritière ou dépositaire.

suivie du solo

Un son étrange

Qu’entend un corps quand il danse ?

chorégraphie Daniel Dobbels • interprète Adrien Dantou • textes Van Gogh, le suicidé de la société, d’Antonin Artaud, lu par Alain Cuny • création 2011

Qu’entend un corps quand il danse et ne s’appuie que sur les seules forces silencieuses qui sont les siennes quand autour de lui la

rumeur devient assourdissante ? Que peut-il entendre de ce texte prodigieux, Van Gogh, le suicidé de la société, dit par Alain Cuny ?

Comment ce corps dansant peut-il soutenir, traduire, trahir cette démesure où s’associent puissance d’un texte et d’une voix ?

Conférence et spectacle accueillis en collaboration avec le Théâtre Dijon Bourgogne / CDN

SALLE JACQUES FORNIER dimanche 27 janvier à 15h durée 1h30

Julie Desprairies Style international Compagnie des prairies

La danse pour rendre visible le mouvement des lieux.

conception Julie Desprairies assistée d’Élise Ladoué • interprètes distribution en cours et 70 danseurs amateurs • scénographie Juliette Barbier assistée de Michel Liégeois • musique Bertrand Burgalat • création le 28 janvier 2013 à l’Auditorium - Opéra de Dijon dans le cadre de Art Danse « Le Festival » et de « Modes de Vie »

Avec Julie Desprairies, la danse va investir les vastes espaces de l’Auditorium : le « bâtiment pont » a l’élégance d’un décor de fiction : aéroport, salle de bal, paquebot transatlantique, grand hôtel ?... L’espace bar est une invite aux grands sauts et aux glissades, les murs recèlent des possibilités d’escalades. Dans tout le bâtiment, les lignes obliques, courbes, les motifs récurrents, fragmentés, la diversité des matériaux et des formes écrivent une bien séduisante partition.

Style international vous propose une visite atypique de l’Auditorium. Sur la musique pop distinguée de Bertrand Burgalat, laissez-vous guider par les danseurs de la compagnie des prairies et les 70 danseurs amateurs associés à cette aventure et bon voyage à tous !

Spectacle accueilli en co-réalisation avec l’Opéra de Dijon

AUDITORIUM LUNDI 28 janvier à 20h durée 1h

« Ne lis plus, regarde ! Ne regarde plus, va ! » Paul Celan

Daniel Dobbels Si(x) danseurs en quête d’auteur Cie De l’Entre-Deux

chorégraphie Daniel Dobbels • danseurs Aurélie Berland, Marine Chesnais, Adrien Dantou, Carole Quettier, Camille Dantou • textes Daniel Dobbels • lumières Boris Molinié • son Jean-François Domingues création le 29/11/2012 au Forum du Blanc-Mesnil

Est-ce que le texte serait la lenteur secrète de la danse ou l’inverse, ou encore, se sachant hantés par cette lenteur, à quelle vitesse iraient-ils à la rencontre l’un de l’autre ? Cette question oriente la structure de la composition chorégraphique de Si(x) danseurs en quête d’auteur. Constituées de soli, duos, trios, quatuors et quintettes, les séquences

dansées, parfois courtes, parfois plus longues, s’enchaînent en s’effaçant, rendant sensible le mouvement de quête intérieur de chaque interprète. En ce sens, l’écriture chorégraphique répond, comme un cristal, à l’écriture littéraire dont elle serait la « partenaire invisible », pour reprendre une expression de Mary Wigman.

Spectacle accueilli en co-réalisation avec l’Opéra de Dijon

AUDITORIUM mardi 29 janvier à 20h durée 1h

« La danse est ce qui, au-delà de la monstration des mouvements ou de la promptitude dans leurs dessins extérieurs, avère la force de leur retenue. » Alain Badiou in La danse comme métaphore de la pensée, éd. du Centre Pompidou

Un temps suspendu dans le plus délicat des tremblements.

Héla Fattoumi & Éric Lamoureux Wasla (solo), ce qui relie CCN de Caen / Basse-Normandie

chorégraphie Héla Fattoumi & Éric Lamoureux • interprétation Héla Fattoumi • musique Christophe Séchet • création lumières Xavier Lazarini • création 1998

Wasla (solo), ce qui relie est né dans une alcôve du Palais Halfaouine à Tunis, un espace en creux dans lequel la danseuse se love comme dans un ventre. « Le ventre, ce lieu de soi qui, symboliquement et physiquement pour une femme arabe, est à conquérir et, pour les autres femmes sans doute, à re-conquérir. » (Héla Fattoumi interview de C. Wavelet - Mouvement).

Tantôt à l’ombre, tantôt en plein soleil, Héla Fattoumi se livre à une danse d’une rayonnante intériorité. La singularité de la danse d’Éric Lamoureux et Héla Fattoumi repose sur une « identité - relation » qui entrecroise leurs deux modes d’être au monde, marqués par leurs racines, orientales pour Héla Fattoumi, occidentales pour Éric Lamoureux. Une mosaïque de

goûts, de saveurs, de souvenirs, d’expériences sensibles, de frisson de vie, s’inscrit dans leur danse, comme une « trace-mémoire ». « Un état de grâce, doucement porté par une mélodie traditionnelle de Hamza El Din, qui suspend le temps dans le plus délicat des tremblements. » Jean-Marc Adolphe Janvier 2000 Spectacles accueillis en collaboration avec

Les choré graph es

ont la parole

PARVIS SAINT-JEAN durée 1h20

s u us s

vec

Jone San Martin C’est même pas vrai

Le mensonge est-il une vérité déguisée ? 17

chorégraphie & texte Jone San Martin & Carlotta Sagna • interprétation Jone San Martin • création lumières Philippe Gladieux • création février 2010

Les mensonges ne seraient-ils pas que des vérités légèrement, ou gravement, modifiées ? Mentir, non pas dans le but de tromper, n’est-ce pas simplement s’éloigner pendant un court laps de temps de la morne réalité ? Mentir ne serait-il pas en fait qu’une autre manière de dire la vérité ? Et si ces mensonges étaient proférés par une autre personne, ne seraientils pas perçus comme une vérité ? Le personnage de Jone San Martin, à force de se raconter et de raconter au monde des mensonges, ses mensonges, perd la capacité de différencier la

réalité de l’imaginaire. Elle va se promener dans ce labyrinthe de souvenirs réels et inventés, changer de chemin et finir par se perdre. Jone San Martin dit à un moment : « À force de crier Au loup ! personne ne vient plus à notre secours… ». Mais l’art de vivre n’est-il pas de croire au mensonge ? Sans lui, la vérité mourrait d’ennui ! » Jean-Marie Gourreau

le Théâtre Dijon Bourgogne / CDN

mercredi 30 janvier à 20h (avec entracte de 30 mn)

Les choré graph es

ont la parole

Une incarnation sensuelle au plus près des sources d’un monde réinventé

Marcia Barcellos Les Chants de l’Umaï 18

Système Castafiore chants live & danse Marcia Barcellos • conception & musique Karl Biscuit • lumières Jérémie Diep création octobre 2011 à Grasse

Au commencement était la femme, l’Umaï, la matrice, le commencement de la terre et du ciel. Marcia Barcellos, douce et audacieuse à la fois, incarne majestueusement cette utopie pleine de poésie. Des divinités, rêvées ou imaginaires, apparaissent et disparaissent au fil de cinq chants librement réorchestrés à partir de mélodies venues d’Inde ou d’Afrique. Un geste poétique introduit chacun

d’eux, un geste qui vient du fond des âges comme unique trace de la mémoire du corps. Marcia Barcellos, tour à tour déesse, princesse ou sorcière, joue de tous les effets - vidéo, lumières, hologrammes ou accessoires imaginés par son complice Karl Biscuit. Sa gestuelle composée de ralentis somptueux et d’incarnation sensuelle semble ouvrir des portes sur d’autres mondes.

Spectacle accueilli en co-réalisation avec l’Opéra de Dijon

Les choré graph es

ont la parole

AUDITORIUM jeudi 31 janvier à 20h durée environ 1h

« Ainsi parée, la danseuse use de ses bras pour exalter l’univers mystérieux qu’elle incarne, cependant que son corps la porte et la fait tournoyer de façon rendue invisible par ses somptueux vêtements. » Raphaël de Gubernatis Le Nouvel Observateur - 15/10/11

Carlotta Sagna Ad Vitam Cie Caterina et Carlotta Sagna

Si nous rions de nous, nous sommes saufs.

19 écrit & interprété par Carlotta Sagna • texte Anna Sagna & Carlotta Sagna • lumières Philippe Gladieux • création 2009

…Pour les hommes qui savent vivre… À la lecture de ce slogan publicitaire, Carlotta Sagna se demande « … et les autres ? ». Elle tombe alors sur une définition qui lui plaît : les hommes qui ont du mal à vivre (jusqu’à être incapables de vivre) dans notre société, sont les artistes et les psychotiques. En se glissant dans la peau d’une personne sur le point de basculer, Carlotta Sagna écrit des mouvements et danse des mots. Avec Ad Vitam, la distinction

supposée entre théâtre et danse vole en éclats. Elle explore une gestuelle gagnée par la folie, par ces questions qu’on ne peut ni poser, ni partager et qui conduisent à la solitude. Pour les mots, elle s’inspire en partie des carnets écrits par sa mère, Anna Sagna, avec curiosité et tendresse. « Juste pas assez psychotique pour pouvoir rire quand elle veut ! », cette femme en marge, lucide, intense et fragile, s’interroge avec humour et pudeur sur nos

comportements quotidiens jusqu’à changer notre propre perception et nous emmener au-delà des apparences. « Avec Ad Vitam, les disciplines s’unissent par la magie de l’écrivain qui danse. Jusqu’à preuve du contraire, aucun rationalisme n’en viendra à bout. Même le plus fou. » Pascal Bély Le Tadorne

Spectacle accueilli en collaboration avec le Théâtre Dijon Bourgogne / CDN

PARVIS SAINT-JEAN vendredi 1er février à 20h durée 50 mn

Les choré graph es

ont la parole

Clara Cornil Noli me tangere (*) Compagnie Les Décisifs

« La naissance est un changement de dimension. » F. Leboyer

conception, chorégraphie & interprétation Clara Cornil • création sonore Pierre Fruchard • création lumières Jean-Gabriel Valot • regards extérieurs David Subal et Anne Journo • création 2013

« J’aimerais parler de la naissance. Donner naissance est un acte extrême, radical, absolu, qui engage toute la personne et au-delà de ce qu’elle connaît d’elle-même et de son corps. Une naissance est une mise en mouvement de forces qui nous dépassent. À ce moment, le corps est comme une terre qui s’ouvre.

Nous avons tous vécu une naissance, en naissant nous-mêmes. La naissance est un passage, un passage initiatique pour la mère et pour l’enfant. Elle ouvre des dimensions inconnues en chacun. C’est un moment de révélation, de reliance. Et aussi intense soit-elle, elle est vite recouverte par la vie qui reprend son flux.

Ici je travaillerai sur les forces d’éclatement, d’étirement, de pressions, de pesanteur, de jaillissement qui traversent le corps-matière. Sur la puissance et la douceur de ces énergies, sur le souffle. » Clara Cornil

(*) annoncé sous le titre Through par nos partenaires Spectacles accueillis en collaboration avec Les choré graph es

ont la parole

SALLE JACQUES FORNIER durée 1h10

vec

Tijen Lawton Bullet Proof / Hüzün

Elle est immobile, mais elle bouge. Silent.

chorégraphie & interprétation Tijen Lawton • musique en cours • lumières Philippe Gladieux • remerciements tout particuliers à Carlotta Sagna • merci également aux proches pour leurs conseils • création 2012

Note d’intention Comment extraire une sensation passant par les émotions qui apparaissent sur le visage et sur le corps de quelqu’un qui revit les événements, les effondrements dans la mémoire, la nature de l’histoire et du temps. Le fredonnement… au milieu de nulle part… est un moyen précieux de s’affranchir de l’environnement immédiat dans lequel la… là, juste là… la traversée du danger est le seul chemin… temps perdu. Elle est immobile, mais elle bouge. Silent. Elle est solide, mais on voit à l’intérieur, sous la peau, transparente.

La puissance de concentration que demande le fredonnement offre une certaine stabilité dans son voyage incertain. Elle respire. Tout comme en respirant elle garde un rapport au fait qu’elle est en vie. « En ces instants, je ne suis ni totalement présent, ni totalement absent. » Orhan Pamuk

le Théâtre Dijon Bourgogne / CDN

samedi 2 février à 17h (avec entracte)

Les choré graph es

ont la parole

Chant de l’espérance universelle

Christine Gérard Summertime 22

chorégraphie & interprétation Christine Gérard • musiques Ella Fitzerald, Billie Holiday, Janis Joplin, Sarah Vaughan, Cathy Berberian, Harolyn Blackwell • régisseur lumières Sébastien Lefèbvre • création 2010

En 1935, Georges Gershwin compose Porgy and Bess, un Opéra dans lequel Clara, femme de pêcheur, berce son enfant pour l’emmener au pays du sommeil, là où les ravages de la Grande Dépression font place au bien être. Il s’agit de Summertime, un chant que se sont appropriées des générations d’artistes. La chorégraphie s’appuie sur six versions de ce chant. Chacune

d’entre elles met en relief une interprétation singulière et ouvre d’autres champs de regard et d’écoute. Les voix profondes des chanteuses et les orchestrations créent des états, des territoires qui modifient l’expression de cette mélodie : Cathy Berberian accompagnée par quelques notes de piano, Janis Joplin à la guitare ou Sarah Vaughan tout contre la contrebasse provoquent d’autres

figures, d’autres désirs d’écriture malgré un texte identique. Les mots se colorent et se réinventent par la danse. « Mon Summertime est une danse qui se veut sereine et en harmonie avec cette « heure d’été » ouverte à tous les espoirs, à tous les possibles. » Christine Gérard

Spectacles accueillis en collaboration Les choré graph es

ont la parole

AUDITORIUM durée 1h10

Gaetano Batezzato Voix off

Une voix off, omniprésente, qui questionne et provoque…

conception & chorégraphie Gaetano Battezzato • musique(s) Arnaud Rebottini • lumières Gianfranco Lucchino • vidéo Pascal Blanchard • texte Judith Lesur • création 2012

Gaetano Battezzato façonne cette nouvelle création comme un autoportrait factice, une expérience à part entière, emportant le spectateur dans un voyage introspectif où le geste se fait résonance des multiples voix qui le hantent. Assauts du doute et questions obsédantes nouent et dénouent la danse. Le geste dit, puis se contredit, construit et se déconstruit dans un combat déchirant entre chaos et harmonie.

Construction mentale ? Dédoublement ? Entre rêve et réalité, Gaetano Battezzato invente de séduisants mensonges pour en revenir à l’authenticité de l’être sur scène, où les destins de l’homme et de l’artiste se confondent.

avec l’Opéra de Dijon

samedi 2 février à 20h (avec entracte)

Les choré graph es

ont la parole

LES +++ DU FESTIVAL BUREAU DU FESTIVAL 2 temps / 2 lieux > ACCUEIL / BILLETTERIE / POINT VIDÉO • TEMPS & LIEU N°1 du 3 au 20 décembre 2012 dans les bureaux d’Art Danse CDC, 8 rue Général Delaborde à Dijon. Ouverture du lundi au jeudi de 9h30 à 12h et de 14h à 17h30, le vendredi de 9h30 à 12h.

• TEMPS & LIEU N°2 du 8 janvier au 2 février 2013 dans le hall du Parvis Saint-Jean, rue Danton à Dijon. Ouverture du mardi au vendredi de 13h à 19h, le samedi de 11h à 13h et de 14h à 18h.

• Pour faciliter vos choix, le DVD de présentation du Festival est à voir dans les 2 lieux.

présentation publique du Festival DANS LE HALL DU PARVIS SAINT-JEAN Mardi 8 janvier à 18h30 Présentation suivie, dans la salle à 20h, de Regarde Maman, je danse de Vanessa Van Durme, spectacle que vous pouvez inclure dans un abonnement 3 ou 6 spectacles, ou acheter à l’unité (voir tarifs p. 30). 24

SODA (scènes ouvertes aux danseurs amateurs) Théâtre mansart lundi 21 et mardi 22 janvier à 20h La 5ème édition des SODA, ouverte aux danseurs amateurs qui pratiquent leur art, seuls, dans une école, une association ou un groupe, est de nouveau accueillie par l’équipe du Théâtre Mansart, CROUS de Dijon. Deux soirées, dans un théâtre équipé, afin que les équipes sélectionnées présentent leurs travaux dans les meilleures conditions techniques. Brigitte Asselineau, qui accompagne Art Danse CDC depuis maintenant 4 ans, avait réalisé avec une dizaine de danseurs amateurs, les pièces Comme un Récital en 2012 et Nous en 2011. Le groupe, renforcé par de nouveaux participants présentera sa toute nouvelle création, Toutes et celui, le lundi 21 janvier. Entrée gratuite dans la limite des places disponibles RÉSERVATION INDISPENSABLE auprès d’Art Danse CDC

Pour le bon déroulement du spectacle et par respect pour le public, il ne sera pas possible d’entrer en salle une fois le spectacle commencé. Les SODA bénéficient du soutien du Conseil Général de la Côte d’Or. Remerciements aux équipes du Théâtre Mansart, CROUS de Dijon et du Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon pour leur accueil. En collaboration avec le Théâtre Mansart, CROUS de Dijon.

SPECTACLES +++ ATHENEUM - dijon

à dijon (lieu à déterminer)

mardi 11 décembre à 19h & mercredi 12 décembre à 20h30

dimanche 16 juin 2013 à 17h (rdv à 16h)

Hervé Chaussard Plastique

Anna Halprin Planetary Dance

Danse contemporaine et musique électronique, ou comment des logiciels sont à l’origine d’une machine de production chorégraphique. Hervé Chaussard est en résidence à l’atheneum, centre culturel de l’Université de Bourgogne.

Art Danse CDC vous propose la Planetary Dance, une danse participative créée en 1987 par Anna Halprin, figure de la post modern dance américaine. Simple et facile à pratiquer, accessible à toutes et à tous, tous âges confondus, elle est constituée d’une marche/ course collective sur trois cercles concentriques accompagnée par des musiciens percussionnistes. Cette danse invite chaque personne à y partager son engagement pour la planète. Tous les ans, des Planetary Dance se déroulent aux quatre coins de la Terre un dimanche de juin. En 2013, le dimanche 16 juin à 17h, les 9 CDC et le CDC Paris réseau (en préfiguration) installés en France organiseront, chacun dans leur région, une Planetary Dance. L’équipe d’Art Danse CDC vous propose donc de la rejoindre ce même jour dans un jardin ou un parc dijonnais (lieu à déterminer).

Spectacle accueilli avec le soutien d’Art Danse CDC Dijon Bourgogne. Tarifs 15 €, 10 € et 5,50 € (dans le cadre d’un abonnement 12 €, 8 € et 5 €) - Renseignements et réservations atheneum 03 80 39 52 20, du lundi au vendredi de 10h à 12h ou sur digitick.com

à mâcon, scène nationale vendredi 15 mars 2013 à 20h30 Bus au départ de Dijon Art Danse CDC s’associe à Mâcon, scène nationale pour vous permettre de découvrir la dernière création de

Héla Fattoumi & Éric Lamoureux Masculines (création 2013) CCN de Caen / Basse-Normandie Après Wasla et Manta, cette création s’appuie sur deux chefs-d’œuvre d’Ingres : La grande odalisque (1814) et Le Bain turc (1862). Sur scène, sept femmes, rebelles et soudées, pour danser l’indignation d’avoir été enfermées pendant des siècles et affirmer le refus de se laisser enfermer à nouveau… Spectacle accueilli dans le cadre de « Drôles de dames ». Tarifs 16 € (plein tarif ), 13 € (- de 26 ans) et bus offert Renseignements et réservations Art Danse 03 80 73 97 27 / info@art-danse.com Date limite de réservation > 15 février 2013.

APPEL À PARTICIPATION Vous êtes passionné de danse, amateur ou professionnel, vous souhaitez partager ce projet, contactez-nous afin de connaître les dates des ateliers de formation des « transmetteurs » (environ 20 personnes). Pour tous les autres, rendez-vous à 16h le 16 juin pour une prise de contact. Informations sur art-danse.com / 03 80 73 97 26 / communication@art-danse.com Projet coproduit par le réseau national des Centres de Développement Chorégraphique (CDC). Avec le soutien de la DGCA.

Danse à Lille CDC Roubaix Nord-Pas de Calais L’échangeur CDC Picardie CDC Paris Réseau La Briqueterie CDC du Val-de-Marne

Art Danse CDC Dijon Bourgogne

Le Pacifique Le Cuvier CDC Rhône-Alpes

Le Cuvier CDC d’Aquitaine Uzès danse CDC de l’Uzège, du Gard et du Languedoc-Roussillon CDC Toulouse Midi-Pyrénées

Les Hivernales CDC Avignon Vaucluse Provence-AlpesCôte d’Azur

LE CENTRE DE DÉVELOPPEMENT CHORÉGRAPHIQUE (CDC)

Art Danse Bourgogne, membre de l’association des Centres de Développement Chorégraphique (l’A-CDC) est l’unique structure entièrement dédiée à la danse sur le territoire bourguignon. C’est sous l’enseigne « Art Danse CDC Dijon Bourgogne », dans le cadre de ses missions, qu’elle propose un avenir à la danse en Bourgogne. Le CDC a un rôle majeur à jouer en soutenant la création, la diffusion et les actions artistiques de terrain qui prennent en compte les besoins de découverte de la culture chorégraphique des différents publics. Le CDC développe des relations avec les structures en charge de la formation : écoles de danse, conservatoires, lycées à option danse, avec la mise en place de conférences, d’ateliers ou de master classes, sa priorité étant de donner une large place à la pédagogie, à la transmission et à l’éducation artistique pour préparer les futurs spectateurs à recevoir les œuvres et à regarder l’art contemporain avec un œil nouveau. Tous ces établissements sont également invités à présenter leurs travaux dans le cadre des SODA. Pour le public scolaire, sont organisées des opérations comme la rencontre dansée Une danseuse dans la bibliothèque, les « Danses au collège » et les « Danses au lycée », ainsi que des actions de mise en perspective du mouvement entre la danse, la peinture, la littérature, la poésie ou la musique. En direction de tous les publics, le CDC propose des stages, des ateliers, des conférences ; les deux mallettes pédagogiques Une histoire de la danse en 10 dates et Une histoire de la danse contemporaine en 10 titres, élaborées par le CDC Toulouse/Midi-Pyrénées et qui ont été mises en commun dans l’ensemble du réseau avec leur livret et leur DVD ; ainsi que des événements participatifs tels que la Planetary Dance qui se déroulera le dimanche 16 juin 2013 à Dijon. (voir p. 25) Pour le public spécialisé, des cours de danse contemporaine, en complément de l’enseignement dispensé habituellement dans les écoles de danse, sont mis en place. Le CDC accompagne également l’option de spécialité art danse du Lycée européen Charles de Gaulle à Dijon.

L’ÉQUIPE

François Pitavy président et le Conseil d’Administration

Le Bureau de presse Sabine Arman 01 44 52 80 80 info@sabinearman.com

Jérôme Franc directeur

Création site Internet ieub

Patrick Vuiton administrateur Véronique Mathiaut secrétaire générale / communication Jenny Biron attachée aux relations publiques / billetterie Christophe Fernandez régisseur général

L’équipe est renforcée, le temps du Festival, par Chrystel Skowron modératrice des rencontres organisées à l’issue des spectacles les équipes des structures d’accueil, les intermittents du spectacle, mobilisés sur chaque représentation, Michèle Bilik, Françoise Fuchs et toute l’équipe des bénévoles.

Visuel « Le Festival » et dessins Gérard Nicolas Remerciements chaleureux aux danseurs Aurélie Mouilhade et Yann Cardin qui incarnent le visuel 2013. Conception graphique Virginie Fendler pour Sylvie Aubert Communication Images Gérard Nicolas réalisées d’après les photos de : ©Fred Debrock (Regarde Maman, je danse) / ©Jérôme Delatour (Marlon) / ©Blondie (Slim) / ©Laurent Philippe (Une hypothèse de réinterprétation) / ©Rita Cigolini (Création 2012) / ©Caterina & Carlotta Sagna (Bal en Chine) / ©Laurent Philippe (À la gauche de l’espace) / ©Laurent Philippe (Si(x) danseurs en quête d’auteur)/ ©Maitetxu Etcheverria (Wasla (solo), ce qui relie) / ©L. Pailler (C’est même pas vrai) / ©Karl Biscuit (Les Chants de l’Umaï) / ©Adriano Boscato (Ad Vitam) / © Les décisifs (Noli me tangere) / ©Phile Desprez (Bullet Proof / Hüzün) / ©Nina Flore Hernandez (Summertime) / ©Quentin Castillon (Voix off)

POUR ACHETER VOS PLACES PAR TÉLÉPHONE au 06 19 82 97 13 DU 3 AU 20 DÉCEMBRE 2012 - de 9h30 à 12h & de 14h à 17h30 du lundi au jeudi - de 9h30 à 12h le vendredi DU 8 JANVIER AU 2 FÉVRIER 2013 - de 13h à 19h du mardi au vendredi - de 11h à 13h et de 14h à 18h le samedi En-dehors des heures d’ouverture, merci de nous laisser un message avec vos coordonnées.

PAR COURRIER Pour réserver votre abonnement par courrier, remplissez ce bulletin et envoyez-le à : Art Danse CDC Dijon Bourgogne 8 rue Général Delaborde 21000 DIJON VOTRE RÈGLEMENT chèque à l’ordre de « Art Danse Bourgogne » carte bancaire (vente à distance) n°..................................................................................................................................................................................................................................... expire le ...................................................................................................................................................................................................................... Le reçu bancaire vous sera remis avec les places. Joindre une copie du justificatif en cas de tarif réduit. Les places vous seront expédiées par retour. Prévoir un délai suffisant. VOTRE ADRESSE Nom . ............................................................................................................................................................................................................................ Prénom . ...................................................................................................................................................................................................................... CP.................................................. Ville ....................................................................................................................................................................... Tél. ................................................................................................................................................................................................................................. Mobile ......................................................................................................................................................................................................................... Mail .................................................................................................................@.......................................................................................................... Inscription à la MISSIVE d’Art Danse CDC OUI NON Vos coordonnées Internet ne sont ni vendues, ni cédées à des tiers. Vous pouvez vous désabonner à tout moment.

LES TARIFS À l’unité

abonnements 3(+)

plein tarif

tarif réduit

3(+) 6(+) plein nbr. de tarif nbr. de tarif places réduit places

mardi 8 janvier 20h

Vanessa Van Durme - Regarde Maman, je danse - PARVIS SAINT-JEAN

14 € 8 €

9€

5€

14 € 8 €

9€

5€

14 € 8 €

9€

5€

jeudi 24 janvier 20h

Aude Lachaise - Marlon / Sophie Bocquet - Slim - THÉÂTRE MANSART

vendredi 25 janvier 20h

Rita Quaglia - Une hypothèse de réinterprétation - SALLE JACQUES FORNIER

samedi 26 janvier 17h

Ambra Senatore - Création 2012 (titre en cours) - THÉÂTRE MANSART

14 € 8 €

9€

5€

20h

Caterina Sagna - Bal en Chine - AUDITORIUM

20 € 10 € 14 €

10 €

9€

5€

dimanche 27 janvier > SALLE JACQUES FORNIER 11h

Daniel Dobbels - conférence + À la gauche de l’espace

14 € 8 €

13h

Déjeuner (boisson comprise)

17 €

15h

Daniel Dobbels - conférence + Un son étrange

14 € 8 €

9€

5€

10 € 8 €

8€

5€

20 € 10 € 14 €

10 €

14 € 8 €

9€

5€

20 € 10 € 14 €

10 €

14 € 8 €

9€

5€

14 € 8 €

9€

5€

20 € 10 € 14 €

10 €

lundi 28 janvier

20h

Julie Desprairies - Style international - AUDITORIUM

mardi 29 janvier 20h

Daniel Dobbels - Si(x) danseurs en quête d’auteur - AUDITORIUM

mercredi 30 janvier 20h

Héla Fattoumi & Éric Lamoureux - Wasla (solo), ce qui relie Jone San Martin - C’est même pas vrai PARVIS SAINT-JEAN

jeudi 31 janvier 20h

Marcia Barcellos - Les Chants de l’Umaï - AUDITORIUM

vendredi 1er février 20h

Carlotta Sagna - Ad Vitam - PARVIS SAINT-JEAN

samedi 2 février 17h 20h

Clara Cornil - Noli me tangere / Tijen Lawton - Bullet Proof / Hüzün SALLE JACQUES FORNIER Christine Gérard - Summertime / Gaetano Battezzato - Voix off AUDITORIUM

TOTAL NOMBRE DE PLACES TOTAL EN EUROS

ABONNEMENTS Abonnement 3 spectacles et + : à partir de 3 spectacles différents achetés ensemble auprès d’Art Danse Abonnement 6 spectacles et + : à partir de 6 spectacles, le tarif réduit abonnement s’applique pour tous. Le Tarif réduit - à l’unité et dans l’abonnement 3(+) - s’applique, sur présentation d’un justificatif, aux étudiants, écoles de danse, demandeurs d’emploi. Art Danse entre dans le dispositif CarteCulture étudiants.

INFOS PRATIQUES BUREAU DU FESTIVAL ACCUEIL / BILLETTERIE du 3 au 20 décembre 2012 dans les bureaux d’Art Danse CDC, 8 rue Général Delaborde à Dijon. Ouverture du lundi au jeudi de 9h30 à 12h et de 14h à 17h30, le vendredi de 9h30 à 12h. du 8 janvier au 2 février 2013 dans le hall du Parvis Saint-Jean, Rue Danton à Dijon. Ouverture du mardi au vendredi de 13h à 19h, le samedi de 11h à 13h et de 14h à 18h.

06 19 82 97 13 Ligne spéciale « billetterie » En-dehors des heures d’ouverture, merci de nous laisser un message avec vos coordonnées.

Renseignements 03 80 73 97 27 info@art-danse.com www.art-danse.com

MOYENS D’ACCÈS ET INFORMATIONS Salles Auditorium - Opéra, Place Jean Bouhey Parvis Saint-Jean, Rue Danton Salle Jacques Fornier, 30 rue d’Ahuy Théâtre Mansart, 94 boulevard Mansart

BUS Navette (gratuite) Diviacity Centre ville Divia MOBIGO 03 80 11 29 29 (du lundi au samedi de 7h à 20h) www.divia.fr

COVOITURAGE www.123envoiture.com www.mobigo-bourgogne.com

TRAM www.letram-dijon.fr

TAXIS Taxis Dijon 03 80 41 41 12

OFFICE DE TOURISME Cour de la gare et 11 rue des Forges à Dijon 0 892 700 558 (0,34€/mn) http://visitdijon.com

Art Danse CDC Dijon Bourgogne 8 rue Général Delaborde / 21000 Dijon +33(0)3 80 73 97 27 info@art-danse.com / www.art-danse.com

Art Danse fait partie du réseau national des Centres de Développement Chorégraphique.