Dijon mag n°231

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LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON JANVIER 2011 N° 231

www.dijon.fr

DOSSIER UN BUDGET RIGOUREUX

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MARTA ET LAUREANO DIJON, C’EST LA MAISON

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En cahier central

le Saucuplturel du mois l’agend

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| ça s’est passé |

LE 27 NOVEMBRE, LA COMPAGNIE DES COMMANDOS PERCU INVESTISSAIT LA COUR D’HONNEUR DE L’HÔTEL DE VILLE, EN PRÉLUDE AU LANCEMENT OFFICIEL DES FESTIVITÉS DE FIN D’ANNÉE « UN NOËL EXTRAORDINAIRE », AVEC UN SPECTACLE ORGANISÉ DANS LA CADRE DU FESTIVAL DES NUITS D’ORIENT. APRÈS AVOIR TRAVERSÉ LE PUBLIC, LES COMMANDOS PERCU MONTAIENT SUR SCÈNE POUR ENGAGER UN DIALOGUE AVEC LE FEU.

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Plus de 3 000 convives se sont retrouvés les 16 et 17 décembre pour

le traditionnel repas de fin d’année offert par la municipalité aux Dijonnais de plus de 60 ans. Un moment convivial entre animations, gastronomie et échanges intergénérationnels : des bénévoles et des étudiants assuraient l’accueil et le service.

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Dans le cadre de la

journée mondiale du bénévolat, la Maison des associations (MDA) offrait, le 4 décembre dernier, un petit déjeuner aux associations hébergées et domiciliées à la MDA. Une façon aussi de remercier les bénévoles pour leur implication dans la vie locale.

3 Le 17 novembre,

salle des États de l’hôtel de ville, Christine Martin, adjointe déléguée à l’animation de la ville, aux festivals et à l’attractivité, recevait Denis Clerc, fondateur d’Alternatives économiques, et Philippe Frémeaux, son PDG, pour un débat sur l’actualité des médias à l’heure du numérique,

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organisé à l’occasion du 30e anniversaire du magazine Alternatives

économiques.

4 Ils étaient 105 conseillers juniors de la Côte-d’Or à

assister, le 9 décembre, dans le cadre de Cité 21, aux assises des conseils municipaux juniors. Sous la présidence de François Rebsamen, ces assises auront permis aux jeunes élus de participer à différentes tables rondes et d’échanger sur le rôle et l’avenir des communes.

5 Les 9 et 10 décembre, le sénateur-maire François Rebsamen assistait, au Parc

des expositions et congrès, au 10e salon Cité 21, dédié aux collectivités territoriales de la Côte-d’Or. L’occasion d’échanger avec les élus de la Côte-d’Or, ainsi qu’avec les entreprises privées et les institutions présentes.

6 Le 15 décembre, en

présence du père Noël, plus de 1 100 enfants et leur famille ont été accueillis dans les salons de l’hôtel de ville pour recevoir leurs cadeaux. Un événement organisé par le CME (conseil municipal d’enfants) chaque année et dédié aux enfants des familles les moins favorisées.


Sommaire P.

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| c’est d’actu | RECENSEMENT PARTIEL : LES BONS COMPTES…

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| tout le monde en parle | CONSTRUCTION DU CENTRE DE MAINTENANCE : LA PIERRE ANGULAIRE DU FUTUR TRAMWAY

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| ça nous concerne | CIVISME : LA PETITE REINE SANS TYRANNIE

UN BUDGET

DOSSIER P.

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RIGOUREUX P.

28 | dijon vu par… | MARTA ET LAUREANO : « DIJON, C’EST LA MAISON »

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| rencontre | MARIE BARON : 105 ANS DE MÉMOIRE

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34 | à votre service | NUMÉROS UTILES, URGENCES, GRAND DIJON, ETC.

le Sup dijon culture

E | CINÉ | ET | EXPO | MUSÉ E PUBLIC DANSE | JEUN THÉÂTRE | CONCERT |

Participez à Dijon Mag ! Pour raconter votre ville par le texte ou par l’image, la rédaction de Dijon Mag vous invite à contribuer au magazine. Proposez vos sujets, vos articles, vos photos… et devenez acteur de votre revue ! Vos propositions seront présentées au comité de rédaction de Dijon Mag.

À vos plumes !

AUSSI

Contact : dijonmag@ville-dijon.fr

au centre du magazine

carte Concert à la Vanessa Larré, ard © Stanley Woodw

(p.7)

JANVIER 2011

le Sup dijon culture TOUTES VOS SORTIES DU MOIS DE JANVIER

DIJON MAG N° 231 JANVIER 2011. Directeur de publication : François Rebsamen – Directeur de la rédaction : Thierry Coursin – Directeur adjoint : Fabian Forni – Ont collaboré : Nicolas Boisnard, Catherine Jonon, Jérémy Martin, Nadine Paulin, Éric Perruchot, Linda Simon – Photos : Philippe Bornier, Ludovic Charron, Hajar Zenasni – Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin – Conception et réalisation : tempsRéel – Impression : BLG – Distribution : La Poste – N° d’impression : 70779 – Dépôt légal : 1er trimestre 2011


| dites-nous… françois rebsamen |

« Écouter et comprendre les préoccupations des citoyens » 3 QUESTIONS À FRANÇOIS REBSAMEN SÉNATEUR-MAIRE DE DIJON

Quel sera votre premier message pour cette nouvelle année ? Le souhait d’une bonne et heureuse année 2011 pour toutes les Dijonnaises et tous les Dijonnais, ainsi que pour leurs proches et leur famille. Ce début d’année est pour moi l’occasion de réaffirmer la solidarité et la justice sociale comme des valeurs essentielles de l’équipe municipale, afin de garantir la cohésion sociale de notre ville. J’irai même jusqu’à dire des valeurs indispensables, compte tenu du contexte actuel difficile pour de nombreux foyers. Il est de notre devoir d’aider nos concitoyens les plus fragilisés ! Le dossier de janvier présente le budget de la ville pour l’année 2011. Quels sont, selon vous, les principes qui dirigent sa construction ? Les villes sont confrontées à de nouvelles difficultés pour élaborer leur budget. Dijon n’échappe pas à la règle ! L’État se désengage, il gèle ses dotations et ses aides pour trois ans ; pour 2011, les dotations de l’État reviennent au niveau de 2005. Nous devons donc faire preuve d’une grande rigueur dans l’élaboration du budget. Face à l’incurie d’un gouvernement qui aggrave déficits et inégalités en maintenant le bouclier fiscal des plus riches, nous devons réduire nos dépenses de fonctionnement et prioriser nos investissements. C’est pourquoi le budget de Dijon en 2011 doit offrir aux habitants protection mais aussi progrès social, écologique et culturel. Quatre priorités, au service des habitants, se dégagent : éducation, petite enfance, culture et vie associative. PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL LUNDI 31 JANVIER SALLE DE FLORE À 18 H 30 ET EN DIRECT SUR DIJON.FR

Ce budget sera présenté lors de réunions publiques dans les quartiers. Qu’attendez-vous de ces rencontres avec les Dijonnais ? Cette présentation du budget en réunions publiques revêt une dimension démocratique particulière à mes yeux. Et aux yeux des Dijonnais également, si l’on en croit le nombre de personnes présentes à chacune d’entre elles. Je suis d’ailleurs toujours très agréablement surpris de constater l’intérêt des habitants pour un dossier aussi technique. Une preuve, contrairement à ce que certains prétendent, de l’intérêt des citoyens pour la chose publique et pour la vie de leur cité ! Ces rendez-vous sont des moments privilégiés de rencontre avec les Dijonnais. Les échanges sont toujours très riches et pertinents. Loin d’être uniquement symboliques, ces réunions sont fondamentales. C’est là tout le rôle d’un maire que de développer cette relation de proximité avec ses administrés : pouvoir écouter et comprendre les préoccupations quotidiennes de ses concitoyens, répondre à leurs attentes… Car ce sont eux qui vivent et qui construisent la ville d’aujourd’hui et de demain.


| c’est d’actu |

RECENSEMENT PARTIEL

LES BONS COMPTES… Depuis 2004, le recensement de la population est devenu annuel et partiel. Cette année, l’opération de collecte des informations se déroulera du 20 janvier au 26 février. Zoom sur ce processus qui conditionne nombre de décisions publiques. l ne faut pas confondre recensement et porte-à-porte. Recenser la population est une démarche importante et obligatoire engagée par chaque collectivité. Pour les communes de plus de 10 000 habitants, telle la ville de Dijon, le sondage est réalisé sur un échantillon de 8 % des logements chaque année. La participation est un acte civique essentiel et obligatoire. Elle fournit en effet des données sociodémographiques régulières ainsi que des statistiques concernant les logements, les transports utilisés, les professions… Recenser est ainsi l’un des outils indispensables à la prévision économique et, à titre d’exemple, à l’évaluation des besoins d’une ville en termes d’équipements collectifs. Cette année, les personnes sans abri ou vivant dans des habitations mobiles seront également interrogées.

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UNE DÉMARCHE SÉCURISÉE. Avant la collecte, une lettre explicative de l’opération, signée par le maire, est envoyée à toutes les adresses

tirées au sort. Elle permet de prévenir de la venue d’un agent recenseur engagé par la ville. On se rend à chaque domicile, souvent le soir, pour remettre en main propre les questionnaires à remplir : une feuille de logement ainsi qu’un bulletin individuel pour chaque personne résidante, précise David Gault, agent recenseur depuis l’an passé. Nous n’avons pas d’uniforme mais nous possédons une carte tricolore attestant de notre accréditation. Si la personne le souhaite, nous pouvons en outre l’aider à remplir les documents. Ensuite, l’agent prend rendez-vous pour venir récupérer directement les papiers dans les foyers concernés. Mais, pour tenir compte au mieux des contraintes horaires de chacun, il est également possible d’apporter soi-même son questionnaire complété au service recensement de la mairie, qui est situé avenue de Dallas, ou à la direction régionale de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), rue Hoche. Nous ne sommes évidemment pas là pour ennuyer les habitants, bien au contraire, souligne David Gault. On ne


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FESTIVAL

KULTUR’ MIX, AN II rts du cirque, expressions urbaines, audiovisuel, slam, musique, théâtre, sports, le projet du festival Kultur’ Mix est aussi clair qu’ambitieux : par le biais des associations locales, une fois par mois, parcourir tout le spectre des activités pratiquées par les jeunes. Une façon de leur faire une meilleure place dans la cité, de valoriser leurs initiatives, mais aussi de les sensibiliser aux enjeux de mixité, d’intégration, de solidarité, de comportement écocitoyen, ainsi qu’aux questions de prévention (santé, addictions, prévention routière). Vendredi 14 janvier, lors de la soirée de lancement de cette 2e édition, les associations présenteront leurs projets. En outre il y sera ouvert un concours de BD avec l’association Le Duo des Carpat. Êtes-vous mine, plume, ou plutôt souris ? Vendredi 14 janvier à partir de 19 h La Vapeur Rens. : www.dijon.fr

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demande que quelques minutes du temps de chacun. Le respect d’autrui et la neutralité font partie intégrante de notre mission. CONFIDENTIALITÉ DES DONNÉES. Il faut le savoir, toutes les données qui sont ainsi renseignées sont anonymes et protégées par la loi. Les noms et prénoms des personnes apparaissent seulement pour vérifier qu’une fiche n’a pas été remplie deux fois par erreur. Les agents recenseurs sont en outre tenus au secret professionnel. Au final, les résultats éclaireront les décisions publiques en matière d’équipements collectifs (écoles, hôpitaux, transports, etc.), mais aideront aussi les professionnels à mieux évaluer le parc de logements, les entreprises à mieux connaître leur clientèle potentielle ou les disponibilités de main-d’œuvre, les associations à mieux répondre aux besoins de services… Du jeudi 20 janvier au samedi 26 février Rens. : 03 80 74 70 46 – Courriel : recensement@ville-dijon.fr

La Nuit du street (Kultur’ Mix 2010).


| c’est d’actu |

CIRQUE MEDRANO

EN PISTE ! ’un des plus grands cirques itinérants s’installe quelques jours à Dijon pour plus de deux heures de spectacles à chaque représentation. Du jeudi 27 au dimanche 30 janvier : le 27 à 19 h 30 ; le 28 à 18 h et 20 h 30 ; le 29 à 14 h 30, 17 h 30 et 20 h 30 ; le 30 à 10 h 30, 14 h 30 et 17 h 30 – Mail Général-Delaborde (face au Palais des sports) Rens. : www.cirque-medrano.fr

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ARTS DU CIRQUE

LA VIE EN « ROSIE ROSE » pectacle plein d’humour mêlant jonglerie, nouveau cirque et bricole, dans un univers à la fois cartoon et cabaret, Rosie Rose est à découvrir en première début janvier au Théâtre Mansart. D’origine dijonnaise, Karen Bourre, de la compagnie Opopop, interpréte un petit bout de femme entraîné par la magie de l’inattendu, où les jeux de balles, d’ombrelles et de hula hoop peuple la scène, pour un conte de fées un peu déjanté. Une soirée coorganisée par le Théâtre Mansart et la compagnie Cirq’ônflex. Mercredi 12 janvier à 14 h 30 et jeudi 13 janvier à 20 h 30 – Théâtre Mansart Rens. et réservations : 06 85 64 92 51 – www.cirqonflex.fr Courriel : contact@cirqonflex.fr

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DVD

JAMAIT CHEZ SOI e concert enregistré au Théâtre musical de Besançon le 21 janvier 2009 vient de sortir en DVD, avec en bonus Yves Jamait à New York lors de l’opération « Dijon Must’Art » en mars 2010. Rens. : www.jamait.fr www.fnac.com

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ENVIRONNEMENT

AMÉNAGEURS EN HERBE… ET EN EAU ensibiliser et impliquer les plus jeunes à l’écologie urbaine, l’association dijonnaise Arborescence s’en est fait une vocation. Avec le réseau « Nature dans ta ville », dans le cadre du projet éducatif local (PEL) de Dijon, 960 jeunes entre 7 et 10 ans (800 issus des centres de loisirs dijonnais et 160 de classes pilotes) se mobilisent au travers d’une première action au quartier de la Fontaine-d’Ouche et plus particulièrement au lac Kir. L’objectif : réaliser un aménagement écologique avec la mise en place de deux radeaux végétalisés sur le lac. Une solution simple et naturelle pour purifier l’eau et améliorer ainsi la diversité biologique tout en participant à l’embellissement du lac. Répartis en six classes, les 160 enfants porteurs du projet ont réalisé, sur plusieurs séances, un diagnostic environnemental pour étudier et découvrir la faune et la flore qui se développent au lac Kir. Nous étions

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chargés d’observer et d’analyser les variétés de poissons présentes et nous en avons déduit que l’eau était de bonne qualité, soulignent Yasmine et Lina, élèves en classe de CM2 et CM1 à l’école Alsace. On se sent utile tout en apprenant plein de choses, ajoute Yasmine. Avant, j’allais au lac Kir pour m’amuser avec ma famille ou pour profiter de la plage l’été. Maintenant, je vois le lac autrement et je fais plus attention à ce qui m’entoure. Les résultats de leurs expérimentations seront exposés au grand public sous forme d’une exposition à la maison de quartier de la Fontaine-d’Ouche du 26 janvier au 26 février 2011, avant que 800 enfants des centres de loisirs ne se joignent au projet pour la végétalisation d’un radeau de 100 m². La mise à l’eau est prévue fin juin 2011. Rens. : www.naturedanstaville.fr


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ÉCLIPSE

DIABÉTIQUES

LE SOLEIL A RENDEZ-VOUS AVEC LA LUNE

ÉLIMINATION DES DÉCHETS PIQUANTS

a première sera aussi la plus importante des quatre éclipses solaires qui s’échelonneront au cours de l’année 2011. Elle sera visible sous forme partielle sur trois continents : en Europe et dans le Caucase, ainsi que dans les pays du Nord de l’Afrique et du Moyen-Orient. L’obscuration du soleil atteindra 80 % sur plusieurs pays au nord de l’Europe. Son observation nécessitera obligatoirement des lunettes spéciales pour se protéger les yeux durant toute la durée du phénomène. À Dijon, l’éclipse sera à son maximum à 9 h 9 min 38 s. L’obscuration du soleil sera de 64,5 %. Le premier contact débutera à 8 h 26 min 57 s. Mardi 4 janvier

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’Association des diabétiques de Côte-d’Or (Adco) vient de signer une convention avec un prestataire afin de proposer une solution de proximité pour l’élimination des déchets de soins piquants. Une borne automatisée a donc été installée au siège de l’Adco. Les quelque 3 500 utilisateurs du Grand Dijon peuvent désormais y déposer leurs boîtes à aiguilles, le mercredi et le samedi matin, en les glissant dans une trappe grâce à un code-barres qui aura été délivré préalablement par l’association. Des officines sont par ailleurs aujourd’hui en mesure d’assurer ce service de récupération. Rens. : le matin au 03 80 41 74 20 http://bourgogne-diabete.com – acotedor@aliceadsl.fr

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MODES DE VIE

L’ART EN PARTAGE

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musique, avec Michaël Santos et Hélène Polette. Impossible de tout lister ici, mais suivront les Cubiténistes Aha et leur Musée de la vie ordinaire, le 15 à la médiathèque Champollion, ou Kathadène, de Michaël Santos, le 19 au Théâtre des Grésilles. Mais le même jour, par exemple, c’est sur le marché des Grésilles que des impromptus poétiques viendront vous interpeller, en collaboration

avec les habitants du quartier. Car, les frictions avec le monde des arts nous renforcent et nous recentrent sur l’essentiel : le partage et la créativité, revendique Karine Ducourant, coordinatrice du collectif Tous d’ailleurs. Du mardi 11 janvier au mercredi 16 février – Gratuit Rens. : 03 80 66 16 57 – www.dijon.fr

© Vincent Arbelet

’est un festival bien singulier que Modes de vie. Un festival, parce qu’il présente au public des réalisations dans les domaines les plus divers, du théâtre à la poésie en passant par la photographie ou la musique. Mais pas seulement. Avant tout, sous le slogan de « Créations d’artistes et d’habitants », Modes de vie met en œuvre, en amont, des ateliers réunissant des professionnels et des amateurs. Objectif affiché, rendre l’art accessible à tous. À la base, le collectif Tous d’ailleurs, qui réunit des professionnels de la culture, des travailleurs sociaux et des membres d’associations d’habitants, auxquels se joint l’association Art Public. Dans un premier temps, à Dijon et alentour, des ateliers pour adultes, ados et enfants ont donc été proposés depuis octobre (quelque 300 inscrits) : théâtre, écriture, musique, arts plastiques… Aujourd’hui vient le temps du rendu de ces ateliers, à travers un parcours qui propose spectacles, installations et rencontres, dans des espaces dédiés ou dans des lieux improvisés. Quatre compagnies leur font en outre écho à travers leurs propres créations. Dès le mardi 11 janvier, au Théâtre de la Fontaine-d’Ouche, des « Paroles trouvées, paroles portées » seront mises en scène et en


| c’est d’actu |

RESTOS DU CŒUR

CAMPAGNE D’HIVER POUR LES PLUS DÉMUNIS es Restos du cœur, lancés par Coluche en 1985, ont entamé leur 26e campagne d’hiver. Une activité à la hauteur des difficultés sociales de la population : plus d’un milliard de repas ont été servis depuis la création des Restos. Des chiffres, hélas, en constante augmentation. Jusqu’à fin mars – Distribution alimentaire les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 14 h à 17 h 9, impasse de Reggio – Tél. : 03 80 78 04 46 / 1, rue Morel-Retz – Tél. : 03 80 66 76 39 Rens. : http://dijon.restosducoeur.org

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LA FONTAINE DU RIRE

ON NE BADINE PAS AVEC L’HUMOUR ous vous épuisez à lutter contre les froidures de l’hiver ? Précipitez-vous à La Fontaine du rire, un festival dont on sort en meilleure santé qu’en y entrant ! Du 14 janvier au 16 avril, vous y trouverez l’occasion unique de rencontrer toutes les formes du rire,

© DR

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du plus burlesque au plus grinçant, selon votre goût ou votre humeur. En ouverture, vendredi 14 et samedi 15 janvier, une excellente Nuit blanche chez Francis, en forme d’hommage au petit homme à lunettes, roi du canular et inoubliable complice de Pierre Dac, « Tonton Flingueur » s’il en est, mais aussi inventeur perpétuel et auteur de multiples chansons. Un festival de bons mots à soi seul. Tout autre ambiance les vendredi 21 et samedi 22 janvier, avec Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée, d’Alfred de Musset. Une merveille d’humour sur l’amour, servie avec bonheur par Isabelle Andréani et Xavier Lemaire. Non, Musset n’est pas cantonné au registre purement romantique ou au Lagarde et Michard ! Une semaine plus tard, encore un nouvel univers : Tous les mots du monde met en scène deux « clownes » (au féminin), deux bibliothécaires loufoques dans le monde des livres. Un moment drôle et poétique, qui précédera, en vrac : de la chanson « protéiforme », un mime bavard (une exclusivité !), des Misérables revus et corrigés, une comédie chat-leureuse, un Volpone toujours aussi fourbe… De quoi se réchauffer dans la bonne humeur jusqu’au printemps. Du 14 janvier au 16 avril – Théâtre de la Fontaine-d’Ouche Rens. et réservations : www.la-tete-de-mule.fr Tél. : 03 80 50 03 39 ou 06 13 51 38 87

Tous les mots du monde.

en bref > OFFICES PUBLICS DE L’HABITAT Pierre Pribetich, adjoint au maire délégué à l’urbanisme et au PLU, est nouvellement élu conseiller fédéral de la Fédération nationale des offices publics de l’habitat (OPH), qui représente et conseille les OPH tout en promouvant le caractère de service public de leur activité en développant leur mission sociale et désintéressée. Ce mandat, d’une durée de quatre ans, a pris effet début décembre 2010 lors de l’installation des 63 membres du nouveau conseil fédéral.

> SALON DU TOURISME ET DES LOISIRS Vous êtes amateur de vacances, week-ends, activités de loisirs culturels ou sportifs ? Le salon Loisiroscope et ses nombreux exposants vous permettront de donner vie à vos projets. Le Muséoparc Alésia, qui ouvrira ses portes en mars, y présentera ses infrastructures en avant-première. Le salon Seniors de Dijon se tiendra conjointement. Du vendredi 28 janvier au dimanche 30 janvier au Parc des expositions. Rens. : 03 80 72 10 00. www.carteperformance.fr

> STUDYRAMA Ce salon des études supérieures donne la possibilité aux futurs bacheliers et étudiants (de niveau bac à bac + 5) de découvrir les établissements, d’échanger avec les professionnels et de se repérer parmi la multitude de formations existantes. L’Officiel Studyrama, qui recense toutes les formations supérieures de la région, sera remis à chaque visiteur. Des offres de jobs et de stages seront consultables sur place. Samedi 8 janvier au Parc des expositions. Rens. : 08 91 36 05 28. www.studyrama.com


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LES PLEURANTS DE DIJON

PARCOURS DE LA CHOUETTE

4e ÉTAPE : MINNEAPOLIS

LES JUNIORS ONT AUSSI LEUR CIRCUIT

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déal pour visiter, savourer le charme de la ville et remonter dans le temps et l’histoire de Dijon, le « parcours de la Chouette » est bien connu des Dijonnais comme des touristes, avec la petite chouette qui jalonne de flèches au sol les 22 étapes du circuit. Pour répondre au plus grand nombre et inviter les plus jeunes à apprécier la ville, il est désormais décliné en parcours « junior » pour les 7-12 ans. Un tracé qui reprend les principales étapes du premier mais qui permet une découverte ludique du centre historique par le biais de jeux : labyrinthe, 7 erreurs, mots cachés, points à relier… Une façon, pour l’office de tourisme, d’assurer un avenir à notre passé. Rens. : 08 92 70 05 58 – www.visitdijon.com

e 23 janvier, les 39 Pleurants des tombeaux des Ducs arriveront au Minneapolis Institute of Arts de Minneapolis (États-Unis). Après New York, Saint-Louis et Dallas, ils seront à nouveau présentés au public américain dans le cadre de la vaste tournée engagée en mars 2010 aux États-Unis. Déjà plus de 200 000 visiteurs amoureux de l’art médiéval, de Dijon et de la Bourgogne ont pu apprécier notre patrimoine exceptionnel dans les plus grands musées américains. Le public dijonnais ne sera pas en reste puisqu’il pourra découvrir dès février les pleurants du tombeau de Philippe le Hardi au musée des Beaux-Arts de Dijon dans une scénographie originale. Du 23 janvier au 17 avril 2011 Minneapolis Institute of Arts Rens. : www.framemuseums.org – www.dijon.fr

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ART DANSE-LE FESTIVAL

CORPS ET ÂMES

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© Stanley Woodward

n musique, sur des sons urbains, avec ou sans texte, en solo ou en groupe, aucune facette de la danse contemporaine n’est laissée de côté. Durant onze jours, Art Danse-Le Festival interroge notre matière la plus primitive : le corps. Le corps qui joue, le corps qui refuse ou qui hésite, qui pense aussi. Et qui nous parle. Qu’il s’agisse de professionnels reconnus – on attend avec impatience Salves, la dernière création de Maguy Marin et Denis Mariotte – ou d’amateurs enthousiastes – le festival sera précédé d’une scène ouverte, les 17 et 18 janvier –, tous les danseurs partent du même

point pour ouvrir des univers autres. Ainsi, Vanessa Larré, sur un texte de Kroetz fait de didascalies, qui découvre le plus quotidien, le plus banal dans un ballet fait de presque riens (Concert à la carte). Tandis que Ô Queens (A Body Lab), de Michel Schweizer, évolue entre rêve et cauchemar, entre personnel et universel… Deux spectacles parmi bien d’autres, pour questionner notre présence au monde. Du samedi 22 janvier au mardi 1er février Rens. : 03 80 739 727 – www.art-danse.com Voir aussi notre cahier « Le Sup », pages 7 à 9.

Vanessa Larré, Concert à la carte.

> NOUVEAUX HORAIRES AU CIMETIÈRE

> CARREFOUR DES CARRIÈRES FÉMININ TECHNIQUE

Les horaires d’ouverture du cimetière des Péjoces changent. Jusqu’au 14 mars, du lundi au vendredi de 9 h 30 à 17 h ; les samedis, dimanches et jours fériés de 8 h à 17 h. À compter du 15 mars, du lundi au vendredi de 9 h 30 à 18 h ; le samedi de 8 h à 18 h ; les dimanches et jours fériés de 9 h à 18 h. Par ailleurs, un nouveau règlement fait suite aux évolutions de la législation funéraire. Il concerne notamment les dispositions concernant la pratique crématiste. Rens. : 03 80 48 80 07.

À l’initiative de Féminin technique (Fete), le Carrefour des carrières au féminin permet aux collégiennes, lycéennes, étudiantes ou femmes en recherche d’emploi de rencontrer des femmes exerçant des métiers essentiellement scientifiques ou techniques. Elles présenteront leur profession concrètement, pour en montrer l’intérêt, les avantages, les difficultés. Samedi 22 janvier de 9 h à midi, salle Devosge. Rens. : www.feminin-technique.com

> FÊTE DES SAPINS En famille et dans une ambiance festive, les habitants des quartiers Maladière, Drapeau, Clemenceau, Varennes, Toison-d’Or et Joffre pourront venir faire brûler leur sapin dans la cour commune du centre social Balzac et de la MJC Maladière. Au programme, animations et spectacles pour tous. Un ramassage de sapins avec une remorque tirée par deux chevaux de trait sera organisé le samedi matin dans tout le quartier. Samedi 8 janvier à partir de 17 h 30.


| c’est d’actu |

MAISON DES ASSOCIATIONS

LE CRIJ BOURGOGNE EMMÉNAGE… asé jusqu’en novembre rue Berlier, le Centre régional information jeunesse (Crij) de Bourgogne prend ses quartiers dès janvier à la Maison des associations, 2, rue des Corroyeurs. Ses missions : informer au mieux le public jeune sur la majorité des sujets du quotidien, qu’il s’agisse des études, des métiers, de l’emploi, de la santé, mais aussi apporter un soutien pour les démarches administratives, les aides aux initiatives, le logement, les loisirs, les vacances ou la mobilité internationale… Des milliers de jeunes poussent ainsi, chaque année, les portes du Crij, à la recherche d’informations pour développer leurs projets personnels ou professionnels. L’accueil est gratuit, sans rendez-vous, dans le respect de l’anonymat et de la confidentia-

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lité, souligne Dominique Valentin, directrice du Crij Bourgogne. Des « informateurs » sont à la disposition des jeunes. Ils sont une aide précieuse pour une recherche pertinente et rapide. Autre atout indéniable, les petites annonces : afin de répondre au mieux aux attentes des jeunes, des offres de logement ou de jobs sont proposées dans les locaux et sur le site Internet. Mais le Crij Bourgogne travaille aussi hors les murs. Il assure par exemple une présence sur les nombreux salons et manifestations organisés pour la jeunesse (Studyrama le 8 janvier, une journée franco-allemande en février, le forum des jobs d’été en mars, le « Tour de France de l’humanitaire » en avril…). Il organise aussi ses propres journées, « Desti-

LES DIJONNAIS ACTEURS DE LEUR REVUE

HIVER CONVIVIAL À L’EMBARCADÈRE

Participez g ! à Dijon Ma

uvert depuis le 1er juin 2010, le b a r - re s t a u r a n t L’Embarcadère conduit un projet associatif qui soutient les valeurs de l’économie sociale et solidaire et du développement durable. À midi, l’équipe de L’Embarcadère vous propose une cuisine familiale avec des produits frais et de saison, issus majoritairement de la culture biologique, de producteurs locaux et du commerce équitable. Le soir, avant ou après le ciné ou pour un dîner entre amis, vous y dégusterez d’excellentes tartines composées d’ingrédients de qualité et accompagnées de salade verte et de soupes maison. On y cultive le plaisir de se retrouver, de discuter, de débattre ou de se divertir à l’occasion de soirées animées en collaboration avec l’association des Amis de l’Eldo. Éric Françonnet

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L’Embarcadère – 58, rue d’Auxonne – Tél. : 03 80 36 80 09 Courriel : lembarcadereilb@orange.fr

nation ailleurs… », qui permettent de découvrir les bons plans pour partir dans un pays étranger, quel que soit le projet (prochaine destination : l’Australie, au printemps 2011). Il est ainsi le relais d’information privilégié pour toutes les questions liées à la mobilité internationale : étudier, travailler, faire un stage ou un projet humanitaire à l’étranger. Et, pour être toujours au fait des dernières infos, le Crij Bourgogne est désormais présent sur Facebook et Twitter. À partir du lundi 3 janvier, du lundi au vendredi de 13 h à 18 h, le mercredi de 10 h à 12 h – Maison des associations 2, rue des Corroyeurs – Boîte LL1 Rens. : 03 80 44 18 35 www.ijbourgogne.com Courriel : documentation@ijbourgogne.com

BOCAGE CENTRAL

… LES URGENCES DÉMÉNAGENT epuis peu, l’hôpital, au-delà des bâtiments, c’est : une seule entrée, quatre parkings créés en partie sud du terrain du CHU (vers le rond-point des rues Paul-Gaffarel, ProfesseurMarion et Jean-Mazen) et une desserte intérieure du site par les transports en commun (voir Dijon Mag n° 229, pages 6-7). À compter du 12 janvier, les changements se poursuivent, et c’est au tour de l’accueil des urgences adultes d’intégrer le nouveau site. Dès lors, les patients pourront s’appuyer sur un plateau technique centralisé comprenant : 25 salles d’opération, 40 lits de surveillance post-interventionnelle, un plateau d’imagerie, un secteur de réanimation chirurgicale et l’accueil des urgences adultes. À partir du mercredi 12 janvier Service urgences 10, boulevard Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny Rens. : www.chu-dijon.fr

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| tout le monde en parle |

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CONSTRUCTION DU CENTRE DE MAINTENANCE

LA PIERRE ANGULAIRE DU FUTUR TRAMWAY Le centre de maintenance du futur tramway de Dijon entre en phase opérationnelle dans un lieu accoutumé au ferroviaire : rue des Ateliers, au sud de Dijon, en lieu et place d’un ancien site de la SNCF dédié à la réparation des wagons de marchandises.

e 9 décembre dernier, François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon et président de la communauté d’agglomération du Grand Dijon, a posé la première pierre du centre de maintenance mutualisé du futur tramway dijonnais (32 rames) et des bus (215 véhicules). Situé rue des Ateliers – un nom qui garde tout son sens –, il s’installe en lieu et place d’un ancien site SNCF dédié à la réparation des wagons de marchandises. Confiée aux bons soins du cabinet d’architecture lyonnais Ferrand-Sigal, l’opération de 37 millions d’euros intègre un très fort parti pris éco-environnemental. Toutes les plates-formes des voiries et des bâtiments sont réalisées à partir des gravats des bâtiments démolis. Un seul d’entre eux, de 14 000 m2, a été conservé et sera rénové dans le respect de l’identité ferroviaire. Il offrira une capacité de remisage jusqu’à 50 rames.

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CHAUFFAGE PAR RÉCUPÉRATION DES EAUX USÉES. Le projet prévoit que les autres bâtiments construits respecteront les normes de basse consommation en matière de chauffage, de production d’eau chaude et de refroidissement. L’eau de lavage des équipements roulants proviendra de la récupération des eaux pluviales dans des bassins de rétention vastes de 3 500 m2 et d’un système de recyclage par traitement biologique. Les toitures du centre seront recouvertes de 10 000 m2 de panneaux photovoltaïques. Ils produiront 1 Gwh d’électricité par an, soit l’économie de 100 tonnes de CO2 pour notre atmosphère. Parmi toutes les autres prescriptions imposées, une étude a débouché sur un système de chauffage par récupération de la température constante (entre 12 et 17° C) des eaux usées. Des échangeurs placés dans une canalisation et couplés à une pompe à chaleur sont en effet capables aujourd’hui de produire une quantité d’énergie équivalente aux besoins de 150 logements pour 100 m de tuyaux d’eaux usées exploités.

UNE CHARTE POUR L’EMPLOI ET LA FORMATION Par une charte pour l’emploi et la formation, l’État, le Grand Dijon, le conseil général de la Côte-d’Or, la région Bourgogne, les organisations professionnelles du bâtiment ainsi que les acteurs de l’emploi s’engagent à favoriser, grâce au chantier du tramway, l’emploi de personnes éloignées du monde du travail. Mais pas seulement ! La charte inclut aussi l’insertion de jeunes diplômés issus des quartiers et de l’apprentissage. De la belle œuvre et du bel ouvrage.


| à suivre |

TRAVAUX DE PLATE-FORME : ÇA DÉMARRE Lancés en octobre 2010, les travaux de plate-forme du tramway gagnent aujourd’hui le centre-ville.

De février à fin mars 2011, déjà de nouveaux principes de circulation en centre-ville.


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AU CENTRE-VILLE

Démarrage des travaux de plateforme - secteur Arquebuse

RÉUNION PUBLIQUE RIVERAINS ET COMMERÇANTS > mercredi 5 janvier à 19h Maison du tram - Place Darcy

epuis octobre 2010, les travaux de déviations de réseaux s’achèvent pour laisser place à la construction de la plate-forme du tramway proprement dite. De Drapeau à Toison-d’Or, de Clemenceau à Trimolet, sur Jean-Jaurès et rue des Ateliers, site du futur centre de maintenance trambus (voir aussi page 13), déjà plusieurs grands tronçons du tracé sont concernés. En ce début d’année 2011, le chantier atteint le centre-ville, là où se rejoindront les lignes A et B du tramway, de la gare à la place de la République. Dans le quartier Arquebuse-Darcy, comme cela a été présenté mi-décembre en réunion publique, les emprises occupent plusieurs encoches par demi-chaussée de janvier à fin

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mars. De grandes artères, dont la rue de l’Arquebuse et le boulevard Georges-Clemenceau, seront mises en sens unique dans la direction « sortie de ville ». Toujours accessibles en bus ou à pied, ces secteurs en travaux engendrent en voiture de nouveaux principes de circulation. Automobilistes en transit, riverains, usagers du centre-ville ou clients des commerces, il faudra plus que jamais adapter son itinéraire à sa destination. Pour vous aider, laissez-vous guider par les panneaux et flèches de signalisation déployés sur le terrain. Ils orientent les véhicules qui veulent traverser Dijon sans s’y arrêter hors des zones de chantier, afin de fluidifier la circulation en centre-ville et de faciliter l’accès aux commerces et à la gare.

Et pour toujours simplifier vos déplacements dans le secteur, pensez aux parkings couverts. À la gare, les arrêts-minutes et le parking silo, gratuit les 20 premières minutes, vous permettront, par la rue des Perrières, d’éviter les emprises en travaux. POUR TOUT SAVOIR SUR LES CHANTIERS, dont ceux du centre-ville, connectez-vous sur www.letram-dijon.fr. Si vous ne les avez pas reçues dans votre boîte aux lettres, des plaquettes en téléchargement libre reprennent toutes les infos utiles au quotidien, en complément des réunions publiques qui présentent le déroulé des travaux avant chaque nouvelle étape dans un quartier.


| à suivre |

SQUARE DES BILLETOTTES

COUP DE JEUNE AVANT LE PRINTEMPS e square des Billetottes, situé dans le quartier des Bourroches, vient de subir, pour près de 6 400 euros d’aménagements. De quoi satisfaire riverains et utilisateurs, avec de nouvelles plantations et de nouvelles allées. Les arbres vieillissants ont été abattus. Une nouvelle allée a été créée sur l’emplacement d’un cheminement jusqu’alors sauvage. Cette nouvelle configuration a permis de déplacer l’enclos à chiens existant pour un espace plus grand. Dès ce début d’année, ce dernier sera clos pour assurer la sécurité de tous. Par ailleurs, la haie située le long du trottoir a été pour partie remplacée. Elle sera maintenue à une hauteur inférieure à 1 m, afin d’offrir aux passants une bonne visibilité sur le parc. Quant à la partie supprimée, c’est désormais une lisse métallique basse qui empêche l’intrusion d’engins motorisés au sein du square.

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PLAN NEIGE

GRAND THÉÂTRE

UN DISPOSITIF ACTIVÉ À TOUT MOMENT

MISE EN CONFORMITÉ

usqu’au 11 mars, le dispositif du Plan neige est en alerte et peut être activé à tout moment durant les heures de service. En dehors de ces périodes, il repose sur un service d’astreinte qui comprend 10 agents et 5 camions. Dans le cas de prévisions alarmantes de Météo France, il peut être complété d’un renfort de 9 autres camions. Au final, le dispositif Plan neige aura généré 5 180 heures de travail supplémentaires pour les agents durant l’hiver 2009-2010. Avant l’hiver, les stocks de sel ont été reconstitués dans les deux dépôts de la ville. Le principal est situé dans la zone Cap-Nord, avec une capacité de 1 000 tonnes. Le second, beaucoup plus restreint (50 tonnes), est implanté sur le terrain du service des espaces verts des Valendons. Malgré sa capacité réduite, il permet l’approvisionnement rapide des camions qui traitent les secteurs éloignés du dépôt principal (Montagne-Sainte-Anne, Fontaine-d’Ouche, Bourroches). Les consommations en sel peuvent varier énormément d’un hiver à l’autre. Ainsi, pour l’hiver 20082009, 1 220 tonnes ont été répandues sur la chaussée, associées à 65 000 litres de saumure (un mélange 20 % d’eau pour 80 % de sel qui colle mieux au sol), alors que, l’hiver dernier, pas moins de 2 620 tonnes de sel et 250 000 litres de saumure ont été nécessaires. Précisons que ce chiffre aurait pu être plus important si la ville n’avait pas volontairement diminué le salage pour les voies de desserte durant la période de pénurie de sel.

emplacement de l’ascenseur montecharge qui dessert tous les niveaux de loges ainsi que les passerelles techniques, installation de toilettes pour handicapés aux premier et deuxième étages, le Grand Théâtre fait actuellement l’objet de travaux de mise en conformité. Un chantier de taille, peu visible du grand public mais qui immobilise tout de même le théâtre pendant plusieurs mois et nécessite un basculement des productions à l’Auditorium jusqu’au 15 avril au moins.

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MALGRÉ LE FROID, DIJON SE PARE DE SES PLUS BEAUX ATOURS POUR FÊTER L’HIVER COMME IL SE DOIT. EN CENTRE-VILLE, EN DÉCEMBRE, LE SQUARE DES DUCS, COMME UN TERRAIN DE JEU PRIVILÉGIÉ OU UN ESPACE DE RÊVERIE.


| ça nous concerne |

COMPAGNONS DU DEVOIR

L’APPRENTISSAGE DE LA VIE Johann Branle, le nouveau prévôt de la maison de Dijon des Compagnons du devoir du tour de France, l’exprime avec force : les Compagnons forment des femmes et des hommes avant de former à un métier. Dijon Mag : Quel rayonnement votre association exerce-t-elle en Bourgogne ? Johann Branle : Nous bénéficions de trois implantations. Outre la maison de Dijon, nous sommes aussi installés à Précy-sous-Thil, toujours en Côte-d’Or, et à Chagny, en Saône-et-Loire. Au total, nous accueillons 130 jeunes, dont 13 jeunes filles, que nous formons, dans le cadre d’un CFA (centre de formation d’apprentis) reconnu par l’Éducation nationale, aux métiers de plombier, chaudronnier, menuisier, charpentier, métallier et serrurier, ainsi que couvreur. Dès la rentrée 2001, nous ouvrirons deux nouvelles sections : mécanicien et électricien.

DM : Cela sous-entend-il que vous ne rencontrez aucun problème de recrutement ? JB : Les candidatures que nous recevons sont nombreuses et variées. Elles proviennent de tous les milieux sociaux. Je note une recrudescente de jeunes qui ont un baccalauréat, voire un BTS. Reste qu’il nous faudrait encore plus communiquer pour nous faire connaître, car nous défendons des valeurs essentielles : respect de soi, des autres et de l’ouvrage accompli. D’où une sélection rigoureuse à l’entrée qui se fonde avant tout sur la motivation, le sens de l’adaptation et l’autonomie, car nos apprentis, stagiaires et aspirants se trouvent éloignés de leur milieu familial, ce qui n’est pas toujours facile à vivre à leur âge. DM : Les valeurs que vous défendez, comme celle de l’itinérance, demeurent-elles intangibles ? JB : Elles sont le fondement de notre existence depuis l’héritage transmis par les compagnons bâtisseurs du temple de Salomon. Après sa formation dans une maison, un futur compagnon part faire son tour de France. Il se perfectionne par le voyage, acquiert une ouverture d’esprit, se familiarise avec des approches culturelles différentes, doit sans cesse se remettre en question. Cette itinérance de poste en poste peut durer jusqu’à dix ans, mais en général s’étale sur quatre à cinq ans. Il s’agit, avec tout ce parcours, de former des hommes et des femmes avant de former à un métier. Cela fonctionne plutôt bien, avec un taux de placement professionnel de 96 %, car les Compagnons du devoir du tour de France offrent un ticket d’entrée dans la vie active inestimable. Maison de Dijon – 1, rue Jean-Mazen Rens. : 03 80 67 75 93 Courriel : compagnonsdijon@compagnons-du-devoir.com www.compagnons-du-devoir.com

RELATIONS PARENTS-ENFANTS

DIALOGUER PLUTÔT QUE S’AFFRONTER avoir parler pour que les enfants écoutent, savoir écouter pour que les enfants parlent ». Telle est la maxime de la toute jeune association L’Atelier de la médiation en 3D. Unique salariée de cet ensemble d’une dizaine de bénévoles actifs, Anne Férot-Vercoutère déborde d’envie de faire passer ses convictions. Elle est toujours attentive mais intarissable lorsqu’elle évoque son travail,

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répondre aux besoins des parents démunis par la transmission d’outils, afin d’améliorer les relations avec ses enfants. Ambition confirmée par Jehan-Philippe Contesse, qui précise qu’il existe de nombreuses structures efficaces, du type groupes de paroles. Nous venons en complément, en apportant des moyens d’action concrets. L’offre d’accompagnement se matérialise par sept séances de 2 h 30. L’Ate-

lier, qui intervient au niveau local, s’inscrit dans une mouvance nationale où évolue une autre organisation sœur, Génération Médiateurs, qui intervient sur les mêmes thèmes mais plus spécifiquement en milieu scolaire. L’Atelier de la médiation en 3D Rens. : Jehan-Philippe Contesse (président) : 06 07 69 72 55 Anne Férot-Vercoutère (formatrice) : 06 30 61 15 05 – www.latelierdesparents.fr


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CIVISME

LA PETITE REINE SANS TYRANNIE a ville de Dijon reçoit régulièrement des lettres de plainte d’habitants directement liées au comportement des cyclistes roulant sur les trottoirs. Il est bon de rappeler que le partage du domaine public obéit à une législation claire, mais qu’il devrait plutôt relever du bon sens citoyen, fait d’un peu de civisme et de beaucoup de convivialité. L’usage du vélo sur les trottoirs est interdit, à l’exception des enfants de moins de 8 ans, précise André Gervais, maire adjoint à la voirie, à la circulation et aux déplacements. D’autant que les amoureux de la petite reine trouvent de plus en plus d’itinéraires qui leur sont dédiés. Un programme de développement des voies et pistes cyclables améliore chaque année ce réseau : aujourd’hui, pas

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moins de 25 km de bandes cyclables sont ouverts à la circulation des deux-roues, auxquels s’ajoutent 10 km de contresens dans le centre-ville, 22 km de pistes proprement dites et 5 km de voies vertes. Avec l’arrivée du tramway, souligne André Gervais, Dijon bénéficiera de 90 km de voies cyclables supplémentaires. Quant aux adeptes du roller, du skate et autre monoroue, ils restent assimilés à des piétons et doivent s’imposer un maximum de prudence, en contenant leur vitesse lorsqu’ils empruntent un trottoir. Par simple respect des autres. Restent enfin les automobilistes : Doubler un cycliste impose de le faire à au moins 1 m de distance, martèle André Gervais, lui-même utilisateur émérite de la bicyclette.

RESTAURATION SCOLAIRE

LE VERT DANS L’ASSIETTE u cours de l’année scolaire 2009-2010, la part du budget des denrées alimentaires consacrée à l’acquisition de produits issus de l’agriculture biologique dans la restauration scolaire est passée de 2 % à plus de 9 %, sachant que la moyenne nationale en restauration collective est de 1,3 %. Actuellement, outre le pain servi quotidiennement aux enfants, nombre de produits d’épicerie, de produits laitiers et de desserts sont issus de l’agriculture biologique. Par ailleurs, dans le cadre de l’opération « Bien dans mon assiette », conduite autour du développement des circuits courts et du soutien à l’économie locale, la ville de Dijon a souhaité pousser encore son partenariat avec les artisans locaux en développant avec eux des recettes nouvelles adaptées aux enfants. À titre d’exemple, on peut citer la fromagerie Delin, qui a mis au point spécialement pour la cuisine centrale de la ville des recettes de fromages régionaux peu affinés et présentés aux enfants dans des petites verrines individuelles. Ou la société Nectars de Bourgogne qui, pour la première fois, a produit un jus de cassis sans alcool. Ou encore l’artisan glacier Visseyrias, avec ses recettes de sorbets élaborés avec des fruits ou du pain d’épice bio. Ne reste plus qu’à passer à table.

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VOUS AVEZ PLUS DE 60 ANS… C’EST POUR VOUS EN JANVIER ! JEUDI 6 À 14 H 30 thé dansant, salle Camille-Claudel (4, rue Camille-Claudel) MERCREDI 12 À 14 H 30 spectacle de magie, salle CamilleClaudel (4, rue Camille-Claudel) MERCREDI 19 À 14 H 30 théâtre, maison de quartier de la Fontaine-d’Ouche (2, allée de Grenoble) JEUDI 27 À 14 H 30 Les Causeries du jeudi : « Femmes et science dans l’histoire », salle de la Coupole (1, rue Sainte-Anne) JEUDI 3 FÉVRIER À 14 H 30 Thé dansant, maison de quartier de la Fontaine-d’Ouche (2, allée de Grenoble) Rens. : 0 800 21 3000 Le calendrier semestriel des manifestations est disponible sur www.dijon.fr et à l’accueil des mairies.


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UN BUDGET

RIGOUREUX Comment faire toujours plus et encore mieux avec moins de moyens ? Le budget 2011 de la ville de Dijon réussit cette prouesse grâce à un souci constant de l’équipe municipale conduite par François Rebsamen de gérer avec rigueur les finances locales. Mais pour combien de temps encore, puisque l’État n’assume plus aujourd’hui ses responsabilités financières vis-à-vis des collectivités locales ?

Le budget 2011 de la ville de Dijon s’élève à 272,1 millions d’euros. Il progresse de 1,38 % par rapport à celui de l’an dernier et moins vite que l’inflation prévue (+ 1,5 %). Cela témoigne d’un fort engagement municipal pour une gestion rigoureuse et maîtrisée des finances de la ville, dans un contexte économique toujours très difficile. La dette, par exemple (230 millions d’euros), n’augmente pas depuis 2005. Et elle affiche une hausse de seulement 10 millions d’euros depuis 2001, alors que 380 millions

d’investissements ont permis en dix ans d’améliorer le quotidien des Dijonnais. À cela s’ajoute la baisse de 0,5 % des dotations de l’État, qui fait suite aux décisions nationales de geler les aides aux collectivités locales. Une situation qui ramène ce soutien indispensable pour Dijon au niveau de 2005, conduisant à une perte de ressources extrêmement pénalisante alors que la demande des habitants en services publics adaptés et efficaces ne cesse de se faire plus pressante.


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le saviez-vous ? Chaque année, le budget municipal proposé par le maire permet d’assurer les services indispensables à la population et de réaliser les équipements publics nécessaires à l’amélioration de leur

bien-être. Il est voté en conseil municipal (55 élus, dont 46 appartiennent à la majorité municipale), après un débat lors d’une réunion budgétaire spécifique.

DIX CHIFFRES ET DIX MOTS-CLÉS > 272,1 MILLIONS D’EUROS : c’est le montant total du BUDGET MUNICIPAL pour l’année 2011. Il progresse de 1,38 %, soit un peu moins que l’inflation attendue. Il souffre toutefois d’une baisse généralisée et constante des dotations qu’accorde l’État à la ville de Dijon.

> 58,9 MILLIONS D’EUROS pour la CULTURE, qui reste le poste budgétaire le plus élevé. D’importants chantiers s’engagent ou se poursuivent. Pas moins de 5,7 millions financeront les grands travaux de rénovation du musée des Beaux-Arts. Une enveloppe de 200 000 euros ira financer ceux du Grand Théâtre.

> + 1,04 % correspond au pourcentage d’augmentation des DÉPENSES RÉELLES DE FONCTIONNEMENT entre 2010 et 2011. Cette maîtrise des charges, inférieure à l’inflation attendue (+ 1,5 %), bénéficie notamment d’un programme de développement des économies d’énergie (2,9 millions d’euros) dans les bâtiments publics.

> 25,1 MILLIONS D’EUROS en faveur du SPORT, dont 870 000 euros pour de nouveaux équipements. Le stade des Poussots se verra doté d’un terrain synthétique (545 000 euros), et le square des Violettes, d’un terrain multisports pour 125 000 euros.

> + 5,6 % de soutien financier aux ASSOCIATIONS. Cet effort obéit à la forte volonté de la municipalité de favoriser l’animation de la vie locale. Il compense en partie la baisse des aides octroyées par l’État et d’autres collectivités territoriales.

> 20,1 MILLIONS D’EUROS pour la JEUNESSE. Depuis 2005, pas moins de sept nouveaux accueils jeunes ont été ouverts. Une étude, programmée cette année, déterminera le futur cadre de rénovation du centre de loisirs Anjou.

> 43,8 MILLIONS D’EUROS sont octroyés à l’ÉDUCATION. Cette enveloppe poursuit les efforts engagés depuis 2001 pour améliorer le cadre de vie scolaire. Ainsi, 4,6 millions d’euros seront investis dans la rénovation des groupes scolaires, dont 1,29 million serviront à achever la reconstruction complète de l’école Montmuzard (pour un coût total de l’opération de 8 millions d’euros), 710 000 euros qui permettront d’importants travaux dans celle Montchapet et 300 000 euros dans celle de la Colombière.

> 20,1 MILLIONS D’EUROS sont réservés pour l’URBANISME et les ESPACES VERTS. La rénovation urbaine des quartiers des Grésilles et de la Fontaine-d’Ouche (rénovation du centre commercial) en bénéficie à hauteur de 3,1 millions.

> 41,8 MILLIONS D’EUROS sont alloués à la SOLIDARITÉ et à la PETITE ENFANCE. La création de nouvelles places dans les crèches demeure une priorité. Elles seront au nombre de 35 cette année.

> 32 MILLIONS D’EUROS : le budget annuel d’INVESTISSEMENT baisse par rapport à l’an dernier en raison d’une forte réduction des cofinancements de l’État et des autres collectivités locales. Toutefois, cette diminution budgétaire se trouve largement compensée en cumul avec les investissements de la communauté de l’agglomération du Grand Dijon : 258 millions d’euros, contre 185 millions l’an dernier.


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ÉCOLOGIE L’AMBITION D’ÊTRE UNE RÉFÉRENCE LA QUALITÉ DE NOTRE FUTUR SE CONSTRUIT DÈS AUJOURD’HUI. ENTRETIEN AVEC SÉBASTIEN APPERT, DIRECTEUR DE LA MAISON DE L’ARCHITECTURE ET DE L’ENVIRONNEMENT, LATITUDE 21.

DIJON MAG : Pour vous, Dijon « référence écologique », c’est quoi ? SÉBASTIEN APPERT : Ce ne peut être une simple question d’image. Ce label s’appuie sur un ensemble de questions et d’opérations concrètes à l’échelle de l’agglomération : comment lier par exemple déplacements et développement urbains ? Pour Dijon, devenir une « référence écologique » est une feuille de route et un objectif commun à atteindre. DM : Cela se présente-t-il bien pour Dijon ? SA : Faut-il rappeler les projets d’écoquartiers, l’usine d’incinération ou, à la faveur de

la construction du DM : Cela revient tramway, l’installation à éduquer autred’un réseau de chaleur ment… Sébastien Appert interquartiers ?… En SA : On parle plus de ces investissebeaucoup d’éduments (intercommunaux), quer au développeil est important que les Dijonnais s’approment durable. Ce n’est surtout pas un prient cette nouvelle façon de voir, en gardant dogme. Les questions de l’énergie et de la toutefois un esprit critique. Beaucoup de nos biodiversité sont nouvelles. Celle de la concitoyens estiment encore qu’il suffit de qualité de l’eau se pose à nous. Il faut trier ses déchets pour faire un geste écoloregarder la réalité en face mais quitter le gique. En réalité, il s’agit aussi de discours catastrophiste. Se déplacer en vélo, consommer et de s’organiser différemment. par exemple, n’est pas une régression, mais Le meilleur déchet, c’est évidemment celui la possibilité d’un autre confort. Savoir qu’on ne produit pas ! changer est joyeux et positif !

TRAMWAY : ÉTAPE N° 2 Cœur du dispositif visant à concilier développement et déplacements urbains, le chantier du tramway sera cette année un nouveau concentré de travaux afin de réduire la gêne occasionnée. La construction de la plate-forme de roulement où circuleront les rames a déjà démarré. Impliquant aussi les chaussées, les trottoirs, des aires de stationnement et des pistes cyclables. Dès l’automne 2012, l’aspect de la ville en sera changé, tissant de nouveaux liens entre les quartiers, le centre-ville et les grands pôles économiques dans une optique de croissance équilibrée et écologiquement responsable. La réalisation de la plate-forme représente un investissement de 120 millions d’euros sur un coût total de 400 millions (qui inclut l’achat du matériel roulant, l’édification des ouvrages d’art et les acquisitions foncières sur le tracé). Son financement, pris en charge à plus de 50 % par le Grand Dijon, a fait l’objet d’une série de conventions avec ses principaux partenaires, notamment le conseil régional de Bourgogne et le conseil général de Côte-d’Or. L’État apporte 47 millions d’euros dans le cadre du Grenelle de l’environnement.


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« DE NOMBREUX COPAINS ET COPINES » Témoignage de Laetitia Rizzi, jeune maman dont le fils est inscrit à la crèche Voltaire. « Je ne voulais pas confier mon fils Dorian, qui a 2 ans, à une assistante maternelle, préférant un établissement collectif. La crèche Voltaire l’accueille maintenant depuis septembre 2009 et je suis ravie. La disponibilité du personnel est totale et les horaires, assez larges, donc très bien adaptés pour les parents qui travaillent. Son développement personnel, en compagnie d’autres enfants regroupés en fonction de leur maturité, se passe très bien. Au point, de commencer à avoir des souvenirs et de se faire de nombreux copains et copines. J’en serais presque jalouse lorsqu’il me raconte ses journées ! Les repas proposent une alimentation très équilibrée et variée. De plus, les règles de fonctionnement de la crèche imposent le respect de certains rythmes, comme celui de la sieste, et c’est à mes yeux indispensable. Les tarifs me semblent abordables et l’accroissement du nombre de places en crèche doit rester une priorité municipale. »

DIJON VILLE SÛRE ET SOLIDAIRE BERNARD LAGNEAU EST UN SENIOR TRÈS INVESTI DANS LA VIE CITOYENNE. LA VILLE, IL LA VOIT ADAPTÉE, À TOUS ET À CHACUN. ET SOULIGNE LES EFFORTS À POURSUIVRE.

« Dijon est vraiment une ville-amie des aînés. Et je sais de quoi je parle, pour être aîné moi-même et très impliqué dans la vie locale, notamment comme vice-président du conseil de quartier Nord. La vie des seniors est un enjeu permanent pour l’équipe municipale. Les élus viennent à notre rencontre au sein des nombreuses associations de seniors. Ils aménagent la ville en tenant compte de notre quotidien. Ainsi, le futur tramway permettra un accès de plain-pied, idéal pour ceux qui ont des difficultés à monter des marches.

Dans les centres sociaux et les MJC, des ateliers sont à notre disposition. C’est très important de ne pas rester seul. Après la vie professionnelle, certaines personnes se retrouvent complètement déboussolées à la retraite, surtout celles qui perçoivent de maigres émoluments. Or, pour une somme modique, elles peuvent très facilement rompre leur isolement en participant à de nombreuses activités adaptées, telle la pratique de certains sports. L’aménagement des nouveaux quartiers, comme Junot, intègre de nombreux com-

Bernard Lagnea u

merces de proximité qui facilitent notre quotidien : coiffeur, laboratoire d’analyses, épicerie, boulangerie… Et puis, pour les personnes ne pouvant plus trop sortir de chez elles, des services d’aide à domicile, de livraison de repas, de nettoyage du linge existent. En dix ans, de très nombreuses choses ont été faites pour les aînés. Il faut toutefois continuer car l’espérance de vie, fort heureusement, s’allonge, et nous serons demain de plus en plus nombreux. »


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L’ÉDUCATION LE CŒUR DE TOUS NOS FUTURS ENTRETIEN AVEC CATHIE RUANE, REPRÉSENTANTE DE PARENTS D’ÉLÈVES À L’ÉCOLE MONTMUZARD. CR : Nous avons demandé par exemple une aide aux devoirs après le goûter, ce qui permet un meilleur suivi du travail scolaire. Une heure d’études libres, aussi, pour les enfants qui veulent préparer leurs leçons avant de rentrer chez eux. C’est une manière de les rendre plus autonomes. D’autres projets ont été montés, comme des sorties à la patinoire proche de l’école, des découvertes de la danse ou la construction d’un push-car.

Cathie Ruane

DIJON MAG : Vous êtes représentante de parents d’élèves, pourquoi ? CATHIE RUANE : Depuis que mes enfants fréquentent le groupe scolaire Montmuzard, je suis élue sur une liste indépendante aux conseils d’école. Cela consiste à assister et à faire aux autres parents le compte rendu des réunions où sont évoqués le budget, les effectifs, les projets de sorties scolaires et les activités périscolaires proposées. DM : À propos des activités périscolaires, que peut apporter la ville ?

DM : De quoi s’agit-il ? CR : Les enfants ont fabriqué un véhicule à roulettes, qui doit être poussé. Une petite compétition a eu lieu au jardin de l’Arquebuse avec d’autres enfants, encadrés notamment par des animateurs du centre social Balzac. D’autres activités réunissent aussi régulièrement enfants et parents, lors du « petit déj’ » à l’école, par exemple. DM : Que dire de cette école « nouvelle génération » ? CR : Depuis deux ans, un projet écocitoyen est mené avec l’équipe pédagogique sur le thème de l’eau, du tri, de la ferme… Grâce à un petit questionnaire, les enfants ont même participé au projet de reconstruction de leur école. Des bancs faits de troncs coupés sont déjà installés et un coin de jardin leur est réservé. Côté parents, il y a eu aussi concertation avant les travaux.

DES ACTIVITÉS EXTRASCOLAIRES TOUTE L’ANNÉE À proximité d’une école maternelle, le centre de loisirs Marie-Noël, à la Fontaine-d’Ouche, réunit en outre des bouts de choux des quartiers du Port-du-Canal, des Bourroches, mais aussi de Corcelles-les-Monts. Cette année, les petits de 3 à 6 ans ont par exemple fabriqué un épouvantail à partir d’objets de récupération. Ils l’ont planté dans leur jardin, au centre de loisirs, et les agents des espaces verts leur ont volontiers prêté assistance. Avec l’association Arborescence, d’autres découvertes de l’environnement les attendent encore. À l’écodrome du parc de la Colombière notamment, les bambins s’initient aux jeux de piste aériens. Dans le cadre du projet éducatif local (PEL), une foule d’activités sportives, culturelles et de loisirs sont proposées tout au long de l’année aux enfants et aux adolescents. Une enveloppe de 125 000 euros est impartie cette année au PEL.


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LE SPORT, « UN ÉQUILIBRE VITAL DES PLUS PRÉCIEUX EN VILLE » Le témoignage de Fabrice Lombard, président de l’Association sportive de la Fontaine-d’Ouche (ASFO). « Nous avons été le deuxième club de football dijonnais à bénéficier d’un terrain synthétique. Et ce n’était pas du luxe ! Auparavant, les entraînements se déroulaient sur du stabilisé souvent gorgé d’eau, donc impraticable. Aujourd’hui, nous pouvons les organiser par tous les temps, même lorsqu’il tombe un peu de neige. Autre avantage, l’entretien est considérablement réduit : pas de tonte, plus de marquages répétés et pas d’arrosage. Un seul coup de balayette de temps en temps, pour redresser les fibres, suffit largement. Nous voulons bien sûr toujours plus pour nos 170 licenciés, dont 130 jeunes, comme une salle des sports. Mais je salue vraiment les efforts municipaux engagés depuis 2001 pour favoriser la pratique sportive. De nombreux autres clubs bénéficient d’équipements modernisés, voire tout neufs. Et d’autres sont programmés. Cette dynamique dijonnaise ne doit surtout pas s’arrêter, le sport procurant un équilibre vital des plus précieux en ville. »

LA CULTURE ET LES LOISIRS NE SONT PAS UN LUXE DIRECTRICE DU MUSÉE DES BEAUX ARTS, SOPHIE JUGIE VEUT TOUCHER TOUS LES PUBLICS.

« Dijon est une ville qui possède la fibre culturelle. On y trouve un public intéressé par différents domaines, car les gens sont curieux et attentifs. Il faut dire que la municipalité fait beaucoup pour la culture, avec des dépenses annuelles qui représentent un des premiers postes de son budget. Notre action au musée des Beaux Arts consiste à rendre toutes les formes de culture les plus accessibles possible. La gratuité des musées, décidée en 2004, facilite notre tâche. Entre 2006 et 2009, le nombre d’entrées est ainsi passé de 139 000 à 184 000. Notre programmation favorise aussi cette fréquentation, tant par sa diversité que

par des aménagements d’horaires étudiés. Les “Nocturnes”, le premier mercredi du mois, de 19 h à 21 h, nous permettent de toucher un autre public. Tout comme les “Midi actu”, le jeudi entre 12 h 30 et 14 h, qui prennent la forme d’une discussion avec un intervenant. Nous sortons aussi de nos murs, en participant à des fêtes de quartier par le montage d’expositions et en travaillant avec de très nombreuses associations. L’accueil de mécènes et d’entreprises commence également à porter ses fruits, même si nous avançons encore à petits pas sur ce terrain. Et puis, je ne peux pas oublier le fabuleux

Sophie Jugie

chantier de rénovation de notre cadre. Pas moins de 60 millions d’euros vont être dépensés en dix ans pour faire de notre musée un espace d’exposition plus grand et plus convivial, où les œuvres bénéficieront de meilleures conditions de conservation. »


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S’IMPLIQUER DANS LA VIE DE SON QUARTIER ENTRETIEN AVEC JACQUELINE VIELIX, VICE-PRÉSIDENTE DU CONSEIL DE QUARTIER SUD-EST.

DIJON MAG : Qu’attendez-vous d’une ville citoyenne ? JACQUELINE VIELIX : Être à l’écoute des Dijonnais et des Dijonnaises. Et c’est le cas avec les commissions de quartiers, constituées dès 2002 selon la loi sur la démocratie de proximité. Elles permettent aux habitants de faire aboutir leurs propres initiatives au niveau de leur quartier. DM : Quelle est la particularité de ces commissions ? JV : Elles disposent d’un budget participatif de 40 000 euros par an. Le conseil de Jacqueline Vielix quartier Sud-Est regroupe par exemple les quartiers Université, Chevreul-Parc et Centre-ville, dotés chacun du même budget. Il y a ainsi trois conseils à Dijon répartis en neuf commissions, une par quartier, dont les réunions sont publiques. Leurs membres sont choisis pour trois ans par tirage au sort parmi tous ceux qui veulent s’investir dans cette démarche.

DM : Ce budget de 40 000 euros est-il décisif ? JV : C’est un budget d’investissement pour réaliser des initiatives citoyennes. Le projet de réaménagement du square du Creux-d’Enfer est exemplaire de ce qui peut être réalisé dans ce cadre. Un groupe de travail intergénérationnel a planché sur le sujet retenu par la commission. Nous avons axé nos réflexions sur la préservation du lieu, la tranquillité des riverains et la biodiversité avec des massifs de plantes régionales. Des fêtes de quartier pourront s’y dérouler, à l’image de celles organisées par les habitants du quartier Chevreul-Parc. DM : Quoi de plus qu’une action associative ? JV : La vie participative a une autre dimension que la vie associative. C’est une démarche bénévole et citoyenne, motivée par l’envie de s’exprimer et de s’impliquer plus fortement dans la vie de son quartier.

PLUS DE 17 MILLIONS AUX ASSOCIATIONS L’apport financier auprès des 700 associations dijonnaises s’élèvera cette année à 11 209 860 euros. Ce concours ne se limite pas à l’allocation de subventions mais est adossé à d’importantes aides en nature, représentant une valeur globale de 6,21 millions d’euros (chiffres 2009). Ce soutien direct consiste en des aides logistiques lors d’une manifestation, par exemple, et à la mise à disposition de 49 000 m2 de locaux répartis en salles de spectacles, lieux de stockage et bureaux, dont ceux de la Maison des associations, dotée d’un centre de ressources à la vie associative. Par ailleurs, des journées de formation sont proposées gracieusement aux responsables associatifs, sur des thèmes aussi divers que la comptabilité, l’emploi ou les assurances. D’autres modes de soutien interviennent au fil de l’année, comme la vente à très bas prix d’ordinateurs. Chaque association figure également sur l’annuaire en ligne de la ville, ce qui favorise les échanges. Maison des associations – 2, rue des Corroyeurs Rens. : 03 80 74 56 56 – Courriel : maisondesassociations@ville-dijon.fr


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CAPITALE RÉGIONALE DIJON RAYONNE

« 1 000 LOGEMENTS PAR AN » Témoignage de Thierry Lajoie, directeur conjoint de la Société d’économie mixte d’aménagement de l’agglomération dijonnaise (Semaad) et de la Société publique locale d’aménagement de l’agglomération dijonnaise (Splaad).

L’IMPACT DE « DIJON MUST’ART » SE FAIT DÉJÀ SENTIR, SELON ÉLÉONORE BONNARD, DIRECTRICE DE L’OFFICE DE TOURISME DIJON-CÔTE DE NUITS.

DIJON MAG : Comment se positionne Dijon dans la multiplicité des offres touristiques ? ÉB : Dijon n’a pas de mal à se démarquer. Elle est la porte d’entrée du vignoble, avec une offre patrimoniale, culturelle, gastronomique et hôtelière remarquable. Notre territoire touristique s’étend d’ailleurs à la Côte de Nuits, avec de nombreuses destinations viticoles. Ces offres, nouvellement labellisées « Vignobles & découvertes », accompagnent favorablement la candidature à l’inscription des climats du vignoble de Bourgogne au patrimoine mondial de l’Unesco et s’appuient sur l’œnotourisme. DM : Qu’est-ce qui se pratique dans ce domaine ? ÉB : Nous avons mis en place une filière d’excellence avec 94 prestataires : hôteliers, restaurateurs ou cavistes. Les circuits en minibus peuvent s’effectuer tous les jours, des chemins de vigne aux visites de caves et du patrimoine. Cette prestation, très prisée des clientèles américaines et asiatiques, est aussi ouverte aux Dijonnais. DM : Quelles thématiques pour le tourisme urbain ? ÉB : Le parcours de la Chouette, par exemple (qui est traduit en douze langues), sera agrandi de trois boucles : rue Jean-Jacques-Rousseau, place Émile-Zola et en direction du Puits de Moïse, désormais accessible toute l’année. DM : Attendez-vous avec impatience le retour des Pleurants ? ÉB : La tournée « Dijon Must’Art » est un formidable et atypique outil de communication auprès du public américain. Ce dernier représente notre 2e clientèle, et l’impact se fait déjà sentir cette année. L’ouverture prochaine d’une ligne aérienne entre Dijon et l’Angleterre développera encore notre potentiel, tout comme l’ouverture de la ligne LGV Rhin-Rhône.

Eléonore Bonnard

Thierry Lajoie

« Le plan local de l’habitat (PLH) prévoit comme feuille de route la construction de 1 000 logements par an, contre 500 à 600 aujourd’hui. Pour atteindre cet objectif ambitieux, les moyens sont en place. Nous, sociétés publiques d’aménagement, sommes en ordre de marche. Notre première tâche consiste à acquérir des terrains. Ce sera par exemple 150 hectares à terme sur le grand est de l’agglomération (Abattoirs et Mont-Blanc) et 300 hectares pour le grand sud, de l’ancienne usine Amora à l’avenue Jean-Jaurès. Interviennent ensuite les études urbanistiques, qui déterminent les secteurs opérationnels d’aménagement et leur découpage parcellaire. Puis, dernière phase : la construction. À Dijon, selon la volonté du maire, nous ferons des écoquartiers, avec un cahier des charges très strict. Ces morceaux de ville privilégieront la mixité sociale, le développement économique, comme un très fort parti pris énergétique et environnemental. Rien à voir avec ces anciens quartiers uniformes et dortoirs ! L’architecture des bâtiments et l’aménagement de l’espace ne seront pas des modèles préconçus, ils dépendront du génie du lieu. »


| dijon vu par… |

MARTA ET LAUREANO

« DIJON, C’EST LA MAISON » D’origine espagnole, le couple est plus dijonnais que bien des natifs. Regard transnational sur la capitale de Bourgogne. eux deux, ils parlent cinq langues. Lui est enseignant à l’université de Bourgogne, elle, à celle de Saint-Gall, en Suisse. Tous deux sont de nationalité espagnole, ce qui leur donne un droit de vote local mais pas national. Lui, calme et posé, paraît peu latin. Elle, trahie par son accent, reflète plus la supposée exubérance des Européens du Sud. Le chat est au diapason du foyer. Il est grec, possède un passeport helvète, et sa litière trône dans l’Hexagone. Marta et Laureano sont le prototype du couple à distance qui se joue des frontières et possède deux logements (l’autre est à Zurich). Pourquoi ici ? Lui : Je me sens bien à Dijon. C’est une ville agréable à vivre. Même si je n’ai pas toujours pensé cela… Elle : Je suis venue par amour ! Eux : Nous apprécions d’autant plus Dijon que nous voyageons

À

beaucoup. Le choix n’était pas si évident, avec la Suisse, mais nous apprécions vivre au rythme de la France. ADN INTERNATIONAL. Ils se plaisent à montrer la cité à leurs visiteurs étrangers, qui aiment beaucoup notre commune. Unanimement, ils apprécient la beauté du lieu et la qualité de la gastronomie. Ils prennent toujours du plaisir à revenir. Étonnamment, pas de signes évidents de leur ADN international dans leur demeure. C’est lorsque le binôme reçoit qu’il renoue avec ses racines ibériques. Il est enfin possible de voir la maîtresse de maison entrer dans le salon présentant, entre deux maniques, un plat typique fraîchement cuisiné. La voiture sert rarement. Le couple profite à plein du réseau des bus… et de leurs jambes. Incontournable, le marché du samedi l’est pour la qualité et la fraîcheur des produits, suivi par l’indispensable apéritif. Véritables repaires de convivialité, les cafés et autres bistrots qui encerclent les halles font le plein ce jour-là.

LES RUES DEVIENNENT DÉSERTES. L’activité culturelle disponible les satisfait pleinement. Pour peu qu’on s’en donne la peine, il est possible de passer d’une manifestation à l’autre. À titre d’exemple, pour les mois d’octobre et de novembre : les Écrans de l’aventure, Novosonic, Fenêtres sur courts, les Rencontres cinématographiques… Et beaucoup de festivals de musique, notamment grâce à des endroits comme La Vapeur ou l’Atheneum. Quelques regrets toutefois, engendrés par deux différences notoire avec la Suisse et l’Espagne : le manque de commerces « généralistes » en agglomération. Et le fait que les gens se promènent énormément au centreville pendant les horaires d’ouverture des magasins, mais les rues deviennent ensuite désertes, un peu comme une cité morte. L’endroit va-t-il devenir un musée ? Malgré le climat parfois rude, auquel il n’est pas si difficile de s’acclimater, nous nous sentons bien ici. Et nous ne sommes pas encore près de quitter notre style de vie bourguignon.


| en chiffres |

3

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44

e

Dijon connaît le 3e taux de criminalité le plus bas parmi les grandes villes (plus de 100 000 habitants), selon le classement établi par Le Nouvel Observateur à partir des données de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). (Le Nouvel Observateur n° 2 402, du 18 au 24 novembre 2010).

%

En 2010, le nombre de nuitées des touristes chinois a progressé de 44 % à Dijon et de 22,5 % sur le Grand Dijon. Une augmentation notable qui conforte le rayonnement international de la ville et sa position en tant que destination touristique de loisirs et d’affaires.

12 000 euros

Grâce à la somme allouée à chaque commission de quartier de la ville (40 000 euros), de nombreux projets ont vu le jour en 2010. Les membres de la commission Varennes - Toison-d’Or, par exemple, ont investi 12 000 euros pour la mise en place de toilettes sèches dans le parc du château de Pouilly. Un équipement écologique qui s’intègre parfaitement à l’environnement.

0

Depuis juin 2004, l’entrée des cinq musées gérés par la ville (musées des BeauxArts, de la Vie bourguignonne, d’Art sacré, Musée archéologique et Jardin des sciences-Planétarium) est gratuite. Une volonté ferme de la municipalité pour rendre la culture accessible à tous et un succès pour ces musées, qui enregistrent depuis un nombre de visites en constante augmentation.

1 113 places

La ville de Dijon propose 1 113 places d’accueil pour les tout petits (crèches, haltes-garderies, structures multiaccueil…). Depuis 2001, pas moins de 500 places ont été créées pour répondre à la demande des parents dijonnais.

4 817 inscrits

Si, à l’origine, l’opération « Vacances pour ceux qui restent » comptait essentiellement parmi ses participants des enfants qui n’avaient pas la chance de pouvoir partir en vacances, c’est désormais un grand nombre de Dijonnais qui s’essayent ainsi à une activité sportive ou culturelle. En 2010, on dénombrait 4 817 Dijonnais ayant participé à quelque 6 620 stages.

60 millions Depuis dix ans, le Grand Dijon a investi près de 60 millions d’euros dans le développement durable pour moderniser ses infrastructures de gestion des déchets et se doter des meilleurs équipements. Le volume des déchets triés est à Dijon deux fois supérieur à la moyenne nationale.



| rencontre |

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REPÈRES

MARIE BARON 105 ANS DE MÉMOIRE TOUT SOURIRE, MARIE BARON, LA DOYENNE DES DIJONNAIS, PORTE FIÈREMENT SES 105 ANS. ET HABITE TOUJOURS SA MAISON, OÙ ELLE NOUS A REÇUS. 105 ans et demi, les souvenirs centenaires de Marie Baron sont tous à portée de sa main, objets et photos accrochés aux murs ou posés sur le buffet de son petit pavillon du quartier des Bourroches. Ses occupations sont simples : Non, pas de télé, ça ne m’intéresse pas ! tranche-t-elle. Elle lui préfère la lecture commentée du journal en compagnie de Stéphanie, auxiliaire de vie à la Fedosad (Fédération dijonnaise des œuvres de soutien à domicile) qui l’assiste depuis 2001. Sa journée est rythmée par les visages familiers qui l’accompagnent. Le jeune homme, par exemple, qui lui apporte les repas dont elle est friande. Elle n’a ni cholestérol ni diabète, se réjouit l’aide soignante qui vient régulièrement depuis une opération à l’œil subie l’année dernière. À 100 ans, je travaillais encore dans mon jardin, sourit Marie Baron. Elle s’y rend

À

encore volontiers, mais au bras de Stéphanie. J’aime bien aller marcher, affirme-t-elle pour la convaincre de sortir. À Dijon, une dizaine de personnes ont franchi le siècle, mais Marie est la seule qui habite sa propre maison, comblée d’une vie commencée le 5 juillet 1905 en Suisse. «DES CRAMPONS AUX SABOTS DU CHEVAL». Un album photo de 1929, et un flot d’anecdotes s’éveillent : la ferme de Bonvaux, au-dessus de Plombières-lès-Dijon, où ses parents cultivaient la terre. Un tableau peint par son neveu, qui vit au Québec, rappelle le hameau de ses jeunes années. Ses frères et sœurs – Nous étions six ! – et le puits de la cour où il fallait tirer l’eau… Que le chemin de Plombières était dangereux, se souvient-elle, quand, en plein hiver, elle descendait à cheval les bidons de lait jusqu’à Dijon. Quand il y avait du verglas, on

05 JUILLET 19050 Naissance de Marie Chenaux à Vuisternensen-Ogoz (canton de Fribourg). Jeunesse à Plombières-lès-Dijon. 019390 Épouse Marcel Baron, marchand de bois à Darois. 0DE 1945 À 19710 Marie et Marcel tiennent le café-restaurant de Darois 0ANNÉES 19600 Installation à Dijon, où Marie vit toujours chez elle.

mettait des crampons aux sabots du cheval. Par bribes, apparaissent d’autres époques. Arrière-grand-mère, Marie fut aussi une femme active. Pendant vingt-six ans, elle travailla au café-restaurant La Montagne à Darois. Nous y mangions de bonnes choses : volailles, lapins, gibier, car mon frère était chasseur. Son mari, Marcel, était de là-bas, marchand de bois qui s’épuisa à la tâche et dont elle garde un tendre souvenir. À l’époque de l’installation du gaz à Dijon, il perdit de nombreux clients, mais ils revinrent tous bien vite ! Pour ses 100 ans, elle est revenue dans son village où Marcel fut aussi conseiller municipal. Sa vigueur époustoufle. Stéphanie la première, qui la surprend quelquefois à faire la vaisselle ou à préparer son petit déjeuner et ses biscottes de miel tout en riant et lui envoyant des bisous de la main.


| sports |

NUIT DU SPORT

LES JAMBES ET LA TÊTE n incontournable : la « Nuit du sport », l’événement dijonnais organisé par l’Office municipal du sport de Dijon (OMS Dijon) durant lequel la ville récompense les athlètes qui se sont distingués durant l’année écoulée, revient pour sa 9 édition. De nombreux sportifs locaux issus des 150 clubs recensés par l’OMS seront distingués. Entre 130 et 150 sportifs seront présents, toutes

U

compétitions confondues, tous auréolés d’au moins un titre de champion de France. L’occasion également de remercier tous les sportifs pour leur adhésion à la charte écocitoyenne mise en place par la ville, qui vise à mobiliser l’ensemble du mouvement sportif dijonnais en faveur d’une pratique sportive écologiquement, socialement et économiquement responsable et durable.

SOFT-BALL FÉMININ

2e TOURNOI INTERNATIONAL our la seconde année consécutive, le Dijon Université Club (DUC) propose son tournoi de softball féminin. Ce dérivé du base-ball classique est ici pratiqué en salle. Il diffère du base-ball par son terrain, plus petit, tandis que la balle, elle, est plus grande et toujours lancée par-dessous. Samedi 15 et dimanche 16 janvier Salle Jean-Marion (allée Marius-Chanteur, quartier des Grésilles) Rens. : www.duc-baseball.org

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La soirée sera ponctuée par de nombreuses démonstrations autour des sports d’opposition. Enfin, l’OMS annonce d’ores et déjà une soirée encore plus festive l’an prochain pour fêter les 10 ans de cet événement local. Lundi 8 février à partir de 18 h 30 Palais des sports Rens. : OMS Dijon : 03 80 48 84 58


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CENTRE MUNICIPAL D’INITIATION SPORTIVE LE SPORT FACILE e Centre municipal d’initiation sportive (CMIS) propose de nombreuses activités sportives au sein des différents quartiers dijonnais, les mercredis, les samedis et les soirs après l’école. Celles-ci s’adressent aux enfants dès 3 ans, mais également aux adolescents et aux adultes, et ont pour vocation d’initier tous les publics à de nombreuses disciplines. À compter de cette année, de nouvelles modalités d’inscription sont mises en place. Deux possibilités sont offertes aux Dijonnais. La première, via Internet : les intéressés doivent s’inscrire entre le 3 janvier 8 h et le 5 janvier minuit sur http://maelisweb.ville-dijon.fr/ maelisportail/module/home (portail « Famille » du site de la ville, www.dijon.fr). Attention, le module Internet ne propose que 50 % des places disponibles pour chaque activité. Et pour ceux qui n’auraient pas la possibilité de s’inscrire par le Net, l’inscription « traditionnelle » est maintenue dans les lieux habituels à partir du 10 janvier.

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Horaires d’ouverture pour les inscriptions : – lundi 10 janvier : de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h au Palais des sports, de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h salle Devosge, et de 9 h à 17 h sans interruption au centre sportif de la Source ; – mardi 11 et mercredi 12 janvier : de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h 45 au pôle accueil Berlier, et de 9 h à 17 h sans interruption à l’école municipale des sports Jean-ClaudeMélinand. Rens. : 03 80 48 82 16 – 03 80 48 82 17

10 ANS SOUS LE VOLLEY, LA PLAGE epuis 2001, il en a fait du chemin, le club de beach-volley de Dijon ! Et il continue son ascension : fort d’une vingtaine de licenciés au départ, le Beach Sport Dijon compte aujourd’hui près de 270 joueurs, le plus jeune ayant 6 ans et demi. Mais, audelà du nombre de ses adhérents, c’est avant tout un club performant, vainqueur de la coupe de France des clubs en 2009 et finaliste en 2010. Des résultats plus qu’encourageants pour l’avenir. À l’occasion de ses 10 ans, le club compte d’ailleurs accueillir dès le mois de mars plusieurs étapes du championnat de France. Côté entraînement et installations, les joueurs peuvent se réjouir des infrastructures mises à leur disposition. Outre les quatre terrains situés sur les berges du lac Kir, un espace indoor leur permet d’avoir du sable entre les orteils toute l’année ! La salle Emmanuel-Rego, située au quartier de la Toison-d’Or, est en effet la première salle en France exclusivement dédiée à la pratique du beach-volley. Elle propose un terrain d’une dimension de 16 x 8 m sous un plafond situé à une hauteur de 12 m, avec un sable labellisé de qualité internationale (sable de Nemours). Des atouts qui font de ce terrain une surface homologuée pour l’ensemble des rencontres officielles nationales et internationales. Rens. : www.beachvolley.asso.fr

D

FUTSAL TOURNOI DE DÉBUT D’ANNÉE ette année encore l’UFLE Dijon (Union luso-française et européenne) propose aux clubs de futsal (football en salle avec des règles adaptées) un week-end convivial mariant compétition et passion du ballon rond. Seront représentées 32 équipes de la catégorie U9 (moins de 9 ans), et respectivement 16 équipes pour chacune des autres catégories : U11, U13, U15 et seniors/vétérans. Les samedi 15 et dimanche 16 janvier Salle Chambellan, avenue du Drapeau Rens. : www.alliance-pc.com/ maisonportugal/index.php

C

COUPE DU MONDE DAMES JUNIORS À LA POINTE DE L’ÉPÉE our cette 20e édition de la Coupe du monde dames juniors, l’ASPTT reçoit les meilleures épéistes féminines de la catégorie. À l’affiche, les nations les plus en vue de la discipline, notamment l’Afrique du Sud, l’Allemagne, le Canada, les ÉtatsUnis, le Danemark… Cette compétition de haut niveau fait partie du circuit européen de la Coupe du monde, qui propose dix étapes. Elle se déroule en un tour de poules suivi du tableau d’élimination directe. Les phases finales débuteront dès 15 h 30 et la remise des récompenses aura lieu vers 17 h. Dimanche 9 janvier dès 8 h 15 – Palais des sports Jean-Michel-Geoffroy Rens. : www.escrime-aspttdijon.com Courriel : asptt.dijon.escrime@wanadoo.fr

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LIVE FROM STAPS DU RYTHME ! rganisé par le Staps Dijon pour les étudiants, « Live from Staps » propose, le temps d’une soirée, un événement culturel et festif avec, entre autres, le groupe ivoirien Magic System, Joachim Garraud, pionnier de la musique électro internationale, qui éblouira le public avec sa prestation alliant musique et vidéo sur des écrans géants nouvelle génération à LED, ou encore DJ Snake. Mais cette soirée verra aussi se produire des artistes locaux, comme Force de Rue (danse, graff, performers…), ou diverses représentations de gym et de danse avec des numéros défiant toutes les lois de la gravité. Jeudi 27 janvier à partir de 21 h – Zénith Rens. : 03 80 39 67 94 www.livefromstaps.com

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| à votre service |

NUMÉROS UTILES Allô Mairie Resto’ Mairie État civil et formalités administratives Élections Ramassage encombrants Objets trouvés Police municipale Police sanitaire CCAS (centre communal d’action sociale) Opad (Office des personnes âgées de Dijon)

0 800 21 3000 0 800 21 0519 03 80 74 53 60 03 80 74 59 03/04/05 0 800 12 12 11 03 80 74 52 22 03 80 74 51 53 03 80 48 80 60

LES MAIRIES ANNEXES Bourroches 32, boulevard Eugène-Fyot Fontaine d’Ouche 15, place de la Fontaine d’Ouche Grésilles 6, avenue des Grésilles Mansart 2, boulevard Mansart Toison d’Or 10 bis, place Granville

03 80 74 51 51 03 80 70 02 03

03 80 74 52 02 03 80 74 52 00 03 80 74 52 03 03 80 74 52 04 03 80 48 83 83

TRANSPORTS Velodi Divia SNCF Association artisanale des taxis de Dijon

0 800 200 305 0 800 10 2004 36 35 03 80 41 41 12

URGENCES Police secours Samu Pompiers Urgences depuis un mobile Pharmacie de garde Urgences gaz Urgences EDF Urgences techniques Lyonnaise des eaux Centre antipoison Médecin de garde SOS Médecins SOS Médecins consultations SOS 21 (visites, urgences médicales) Urgences dentaires dimanche et jours fériés Accueil sans-abri SOS Amitié

17 15 18 112 39 15 0 810 433 021 0 810 333 021 0 810 874 874 03 80 29 37 97 03 80 40 28 28 03 80 59 80 80 36 24 03 80 78 68 68 03 80 48 26 59 115 03 80 67 15 15

SOS Kiné SOS Mains SOS Vétérinaire Centre de soins infirmiers Drogue, alcool, tabac info service Sida info service Alcooliques anonymes 24h/24 Allô Enfance maltraitée Violences faites aux femmes Solidarité Femmes 21

03 80 53 70 00 03 80 44 48 46 0 811 88 99 88 03 80 41 66 66 0 800 23 13 13 0 800 840 000 03 80 30 27 00 119 3919 03 80 67 17 89

MÉDIATION FAMILIALE Depuis les réformes sur l’autorité parentale (loi du 4 mars 2002) et le divorce (loi du 26 mai 2004), le juge aux affaires familiales peut désormais, après avoir recueilli l’accord des personnes, recourir à la médiation familiale afin que, dans l’intérêt de l’enfant, elles trouvent par elles-mêmes une issue à leur conflit. Proposée initialement aux parents séparés, la médiation familiale s’adresse aujourd’hui à la famille dans sa diversité : parents, jeunes majeurs, grands-parents, fratrie, familles recomposées, et concerne la séparation aussi bien que la succession, la prise en charge d’une personne âgée, etc. Le médiateur familial, professionnel qualifié, indépendant, sans pouvoir de décision, assure aux personnes un cadre confidentiel favorisant la communication. Il permet entre autres aux parents, lorsqu’ils ne sont plus en mesure, à un moment de leur vie, de dialoguer pour résoudre leurs difficultés, de s’exprimer et de mettre en place les conditions indispensables de l’autorité parentale conjointe. Des permanences d’information sont organisées par les services de médiation familiale de Côte-d’Or les lundis, mardis, mercredis et jeudis de 9 h 30 à 12 h à la cité judiciaire (entresol escalier 1), boulevard Georges-Clemenceau. Rens. : Centre de médiation Côte-d’Or – Cité judiciaire – 13, boulevard Georges-Clemenceau – Tél. : 03 80 70 45 70 Espace médiation familiale – Caisse d’allocations familiales – 31, rue Félix-Vionnois – Tél. : 03 80 67 12 64 – www.caf.fr Famille et médiation – 10, boulevard Rembrandt – Tél. : 03 80 72 08 83 – www.mediation-familiale.org – www.apmf.eu

INFORMATIONS JURIDIQUES GRATUITES Le CIDFF21 (Centre d’information sur le droit des femmes et des familles de Côte-d’Or) assure des permanences juridiques pour les habitants de Dijon, sur rendez-vous, tous les mercredis matin à la Cité judiciaire et tous les jeudis matin rue de la Manutention à Dijon. Les quartiers de Fontaine-d’Ouche et des Grésilles bénéficient également d’une permanence bimensuelle. Isabelle Bienmiller et Mylène Bughin, juristes diplômées et expérimentées, accueillent en toute confidentialité et gratuitement toutes personnes, et en priorité les femmes, pour les informer sur leurs droits et obligations dans les domaines du droit de la famille et des personnes, ainsi que du droit du travail. Rens. : CIDFF21 – Tél. : 03 80 48 90 28


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LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉ ICF SUD-EST - MÉDITERRANÉE Immeuble Mazarin 10, avenue Foch Tél. : 03 80 45 90 40 www.sud-est-mediterranee.fr OFFICE PUBLIC D’AMÉNAGEMENT ET DE CONSTRUCTION (OPAC) DE DIJON 2 bis, rue Maréchal-Leclerc BP 87027 – 21070 Dijon cedex Tél. : 03 80 71 84 00 Agence de location 3, rue Chaudronnerie Tél. : 03 80 71 73 80 ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL) 17, boulevard Voltaire Tél. : 0 810 021 000 www.orvitis.fr Agence Espace habitat 15, rue Charrue Tél. : 0 810 021 000 SCIC HABITAT BOURGOGNE 11, rue Colonel-Marchand BP 128 – 21004 Dijon cedex Tél. : 03 80 50 56 50 www.bourgogne.scichabitat.fr

GRAND DIJON 40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon cedex

DÉCHETTERIES Les déchetteries sont fermées les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre. QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13 DIJON – Rue Alexander-Fleming – Tél. : 03 80 23 94 94 CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32 MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches » LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Seule déchetterie habilitée à recevoir l’amiante-ciment (tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91 HORAIRES D’HIVER

(jusqu’au 30 avril)

du lundi au vendredi le samedi le dimanche

9 h - 12 h et 14 h - 18 h 9 h - 13 h et 14 h - 18 h 9 h - 12 h

sauf Marsannay du lundi au vendredi le samedi le dimanche

9 h - 12 h et 14 h - 17 h 9 h - 13 h et 14 h - 17 h 9 h - 12 h

NUMÉROS UTILES Accueil Grand Dijon

03 80 50 35 35

Allô Tram

0 800 13 2013

Usine d'incinération

03 80 76 40 76

Centre de tri

03 80 76 49 90

Bac mal dimensionné

03 80 76 39 78

Composteur

03 80 76 56 26

Emmaüs

03 80 23 80 11

Encombrants sur rendez-vous

0 800 12 12 11

Déchets verts sur abonnement

0 800 12 12 11

Numéro vert : 0 800 12 12 11 www.grand-dijon.fr

SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI) 5, rue des Perrières Tél. : 03 80 76 84 44 www.sni.fr VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAIS ET NÉOLIA BOURGOGNE) 28, boulevard Clemenceau Tél. : 03 80 68 28 00 www.villeo.fr Agence locative 73, rue Devosge Tél. : 03 80 79 37 10

Courriel : collecteselective@grand-dijon.fr

L’ASTUCE DE JANVIER Bien gérer ses déchets Vitres et miroirs, faïence et porcelaine, vaisselle en verre, ampoules électriques à filament sont interdits dans les colonnes à verre, bacs verts ou bornes à bandeaux verts. Vous devez les déposer dans le bac gris. Feuilles volantes Au bureau, faites circuler les documents plutôt que de les imprimer inutilement en plusieurs exemplaires.

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c’est pour la vie !


| vous nous dites |

RÉGAL

Mes enfants, scolarisés dans le privé, mangent à la cantine chaque jour sans grande envie. Mais j’ai récemment inscrit mes enfants à la garderie Mansart, où ils ont eu le plaisir de goûter les plats que les enfants des écoles publiques mangent tout au long de l’année. Ils ont été ravis et je tenais à vous féliciter pour la qualité des repas proposés aux enfants. Un vrai régal, selon eux ! I.B. – Dijon

La ville est effectivement très attentive à la qualité des repas des enfants sous tous leurs aspects. Aspect sanitaire en premier lieu : les repas sont fabriqués à la cuisine centrale selon le principe de la liaison froide. Les produits alimentaires font l’objet d’analyses microbiologiques nombreuses et régulières, tant en cuisine que dans les restaurants scolaires. Par ailleurs, tous les agents intervenant en restauration bénéficient d’une formation continue à l’hygiène alimentaire. Qualité nutritionnelle ensuite, puisque l’équipe de la restauration municipale s’attache à concevoir des menus équilibrés, élaborés par une diététicienne, le directeur de la cuisine, le chef de production et des cuisiniers, les encadrants des agents de restauration et une responsable d’un site de restauration d’une école, des animateurs de la pause méridienne et un directeur départemental de l’Éducation nationale. Les menus établis sont toujours nouveaux et variés. Qualité gustative dans un troisième temps : de nombreuses prestations sont cuisinées sur place grâce à la technicité des matériels dont est équipée la cuisine centrale, à la qualité des produits choisis et au savoir-faire des agents. À titre d’exemple, l’on peut citer les purées et les soupes préparées avec des légumes frais, la ratatouille qui est également cuisinée sur place selon une recette traditionnelle, les poissons frais qui arrivent directement de la criée de Lorient, les viandes et flans de courgettes ou de carottes qui sont produits dans le cuiseur sous vide à basse température, les desserts ou entrées pâtissières préparés sur place. L’ensemble de cette démarche participe, bien entendu, à l’action d’éducation des enfants autour du goût et des produits.

SENIORS

VOS COUPS DE CŒUR, VOS RÉACTIONS... CETTE PAGE EST FAITE POUR VOUS. ÉCRIVEZ-NOUS : Dijon Mag BP 1510 21033 Dijon cedex frebsamen@ville-dijon.fr

Vivant en Suisse depuis plus de trente ans, mais fidèle à mes origines bourguignonnes, je viens très souvent à Dijon dans ma famille. Dans une précédente édition, Dijon Mag consacre son dossier aux seniors dijonnais et au label « Ville-amie des aînés » délivré par l’OMS. Par cette distinction, nous dit-on, Dijon s’engage à améliorer l’accueil et la vie quotidienne des seniors sur son territoire. Cet engagement est très louable, mais je m’étonne cependant que Dijon ne l’applique pas à sa gare SNCF. Combien d’années faudra-t-il encore attendre pour que la gare soit équipée d’escaliers roulants ou de rampes d’accès aux quais, comme c’est le cas dans la plupart des grandes villes ? Je précise que je ne fais pas encore partie du 3e âge et que j’ai bien souvent vu des jeunes chargés de bagages « pester » eux aussi contre les escaliers. E.B. – Genève

Comme vous le savez, les gares ferroviaires ne relèvent pas de la compétence des villes. La SNCF est, depuis 1983, un établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) qui appartient à l’État, et c’est donc l’État qui est à même de répondre au souhait que vous exprimez aujourd’hui. De son côté, Dijon est en effet entrée dans le programme international « Ville-amie des aînés », porté par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et a obtenu le label en 2010. Cet engagement de la ville pour améliorer l’accueil et la vie quotidienne des seniors est un processus de longue haleine, qui nécessite la participation des citoyens. Pour ce faire, des groupes de travail et réflexion sur des propositions concrètes d’amélioration de la vie quotidienne ont été mis en place en novembre dernier. La restitution de ces réflexions sera proposée en avril 2011. Bien entendu, si des remarques et propositions sont émises au sujet de la gare SNCF, par exemple, la ville fera le nécessaire pour informer l’ensemble des acteurs concernés.


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POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS En ce début d’année, nos pensées seront pour tous ceux qui souffrent de la maladie, de l’isolement et de la précarité. Elles seront pour les victimes de l’incendie du foyer d’accueil Adoma, pour leur famille et leurs proches, ainsi que pour tous les blessés. Nous souhaitons renouveler nos remerciements à tous les acteurs locaux qui ont participé aux opérations de secours. Nous remercions également les associations, les entreprises et les habitants qui se sont mobilisés face à ce drame humain, face à cette catastrophe, pour aider les sinistrés dans un immense élan de solidarité. Cet élan de solidarité démontre que la mobilisation et l’action commune restent les moteurs du bien-vivre ensemble. Pour cette nouvelle année qui commence, l’humain reste au cœur de nos priorités. C’est tout le sens du budget 2011 de la ville de Dijon qui a été adopté au mois de décembre. La solidarité est notre premier objectif : la solidarité entre les générations pour rompre avec l’isolement et la solitude, la solidarité pour lutter contre les injustices et les inégalités qui frappent d’abord les plus faibles d’entre nous, la solidarité pour lutter contre la précarité des conditions de vie qui concerne tous les âges, la solidarité pour échanger les cultures et progresser mutuellement. Léon Blum ne disait-il

pas que Toute société qui prétend assurer aux hommes la liberté, doit commencer par leur garantir l’existence ? Au delà de l’urbain, il s’agit donc bien d’agir pour l’humain avec tous les acteurs de la cité. La solidarité nous renvoie à l’entraide, au partage et à la fraternité. Elle commence dans les familles, dans nos quartiers, dans notre ville grâce aux mesures qui contribuent à défendre l’intérêt général. La solidarité, c’est partager, se connaître, s’accepter, se respecter. Aussi, nous formons le vœu que tous ceux qui souffrent puissent trouver dans leur entourage, dans le réseau associatif et dans l’action de la municipalité l’appui nécessaire et retrouver les raisons d’espérer un avenir meilleur. Nous vous souhaitons à tous une bonne et heureuse année 2011. Groupe socialiste, radical de gauche, citoyen et apparentés 8, rue de la Chouette, 21000 Dijon Tél. : 03 80 36 41 77 Courriel : groupemajcm@orange.fr

POUR LE GROUPE DES ÉLUS COMMUNISTES ET RÉPUBLICAINS L’étoile ferroviaire dijonnaise a permis l’essor économique de l’agglomération. Cette étoile est aujourd’hui un atout pour développer le transport par fer dans la perspective de la réduction de 20 % d’émissions de gaz à effet de serre. Dans un an, la première branche du TGV Rhin-Rhône arrivera aux portes de l’agglomération ; la pression doit se maintenir pour son achèvement, ainsi que pour poursuivre l’étude des branches ouest et sud. Un nouveau quai en gare de Dijon va voir le jour, dédié aux trains express régionaux. La mise à 220 km/h de la ligne de Nancy améliorerait nos relations avec l’Est. Sur le plan du fret, la plate-forme bimodale de Perrigny et le triage de Gevrey sont de véritables atouts L’agglomération a soutenu financièrement la plate-forme, ainsi qu’elle contribue aux embranchements ferroviaires des zones d’activité. Or, l’État, autorité organisatrice des transports, remet en cause le transport fret en réduisant

l’activité wagon isolé, ce qui amputerait l’activité du triage de Gevrey de plus de 150 000 wagons par an, avec autant de report sur la route et 118 emplois sur 150 qui seraient supprimés. C’est tourner le dos aux intérêts économiques locaux et environnementaux. Les élus communistes de Dijon partagent l’avis du collectif de défense du triage de Gevrey pour demander le maintien du tri « à la gravité » sur le site, la transparence, et un débat public national sur les conséquences environnementales et la préservation des installations ferroviaires en situation de réutilisation. Christine Truchot-Dessolle, André Gervais, Michel Julien Groupe des élus communistes et républicains 222, rue d’Auxonne, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 29 97


| tribunes |

POUR LE GROUPE INITIATIVES DIJON Les élus du groupe Initiatives Dijon vous présentent leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année. En ce début 2011, nos pensées vont en particulier : – aux victimes du dramatique incendie du foyer Adoma et à leurs familles, ainsi qu’aux femmes et aux hommes mobilisés pour leur apporter secours et réconfort ; – à toutes les personnes seules, en détresse, et en particulier aux personnes âgées et aux personnes handicapées confrontées à la dépendance ; – aux familles dijonnaises, car la famille est porteuse de valeurs fortes et de repères fondamentaux. Elle doit être soutenue au quotidien, pour qu’elle puisse jouer pleinement son rôle pivot dans notre société ; – aux entrepreneurs, aux commerçants, aux salariés qui, malgré le contexte économique défavorable – auquel s’ajoutent, à Dijon, des travaux colossaux dans les rues qui dissuadent bien souvent les clients de se déplacer –, continuent à se battre, à créer de l’emploi, à dynamiser la cité et à croire en l’avenir de la ville ; – aux associations et aux bénévoles qui les animent, qui offrent, souvent sans compter, leur temps libre au service de l’intérêt général ; – aux victimes d’actes d’incivilités de plus en plus nombreux à Dijon, qui doivent se sentir mieux soutenues tant il est vrai qu’en matière de sécurité, c’est la banalisation qui conduit à la radicalisation ;

– aux usagers du réseau Divia qui mettent de plus en plus de temps pour se déplacer, aux automobilistes qui subissent tous les aléas de la circulation dijonnaise : embouteillages, suppression de places de stationnement, absence de Lino…, et aux piétons, les grands oubliés de la politique municipale de déplacement ; – aux personnels de la ville de Dijon pour le travail accompli quotidiennement au service des Dijonnais, avec une pensée toute particulière pour ceux du Crédit municipal, légitimement préoccupés par leur devenir… Et, bien entendu, à l’ensemble des Dijonnais, à qui nous souhaitons une année 2011 chaleureuse et sereine dans une ville que nous espérons plus libre, plus sûre et plus rayonnante. François-Xavier Dugourd, président du groupe Initiatives Dijon, Franck Ayache, Laurent Bourguignat, Jean-Michel Brocherieux, Malika Gauthié, François Hélie, Marie-Claude Mille, Jean-Charles Ouazana, Catherine Vandriesse 43, rue Parmentier, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 46 65 Courriel : contact@initiativesdijon.com Web : www.initiativesdijon.com

POUR LE GROUPE DIJON MODEM Au moment même où le gouvernement supprime le secrétariat d’État aux Aînés, la ville de Dijon se lance résolument dans une démarche innovante pour devenir « Ville amie des aînés » : un challenge que nous voulons relever. En 2008, déjà, le magazine Notre temps classait Dijon en n° 2 des villes « qui chouchoutent les retraités ». Le 13 octobre dernier, le maire de Dijon recevait, des mains de la secrétaire d’État chargée des Aînés, le Grand Prix national des Villes 2010 pour la politique menée à Dijon en faveur des seniors. Car, depuis plusieurs années, la ville avait lancé une démarche en direction de ses aînés en mettant en place des politiques adaptées et innovantes pour qu’ils se sentent bien dans leur ville, et bien dans leur vie. Les données démographiques sont claires : demain, les seniors seront plus nombreux et ils vivront plus longtemps. C’est ce constat qui a amené François Rebsamen à participer au programme « Ville amie des aînés » proposé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il permettra à la ville de partager, avec d’autres villes dans le monde, les problématiques, les idées, les solutions. Et surtout, il

impliquera l’ensemble des habitants dans cette démarche. Après le temps du diagnostic, des experts et de l’enquête, voici venu le temps de la participation. Aujourd’hui, nous lançons les ateliers thématiques qui associent l’ensemble des Dijonnais pour imaginer notre Dijon de demain, celui que nous laisserons aux générations futures, et les politiques que nous devons mettre en œuvre, ici, à Dijon. Ainsi, ces ateliers vont s’investir et faire des propositions, pour que Dijon soit, demain, une ville encore plus belle et plus douce à vivre, pour nos aînés bien sûr, mais aussi pour tous les Dijonnais. Élizabeth Revel, adjointe au maire, déléguée aux personnes âgées et aux anciens combattants, pour le Groupe Dijon MoDem 7B, rue Devosge, 21000 Dijon Tél. : 03 80 23 38 14 Courriel : groupe-modem@orange.fr




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