Dijon Mag n°241 décembre 2011

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LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON DÉCEMBRE 2011 N° 241

www.dijon.fr

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HISTORIQUE : DEPUIS 2008, LA DETTE DE DIJON EST EN BAISSE CONSTANTE P.

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| ça s’est passé |

APRÈS-MIDI FESTIF AUTOUR DES « SAVEURS D’AUTOMNE » À LA GRANDE ORANGERIE DU MUSÉUM LE 6 NOVEMBRE. DANS UN DÉCOR ORIGINAL, LES PIEDS DANS LA TOURBE, ENTOURÉS PAR DES RADIS, POIRES, BETTERAVES, CAROTTES OU POMMES, LES VISITEURS ONT PU DÉGUSTER NOMBRE DE PRODUITS DE LA RÉGION ET ÉCHANGER AVEC DES PRODUCTEURS LOCAUX VENUS PARLER DE LEUR MÉTIER.

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Match DFCO-OM le 29 octobre. Les Dijonnais, qui recevaient les Marseillais en 12e journée de Ligue 1 de football, ont perdu (2-3) après avoir opposé une superbe résistance dans une rencontre pleine de suspense. Pour la 2e édition de Zik & Courts, en ouverture de la 16e édition du festival Fenêtres sur courts organisé par les Amis de l’Eldo, les étudiants du Pôle d’enseignement supérieur de la musique (PESM) proposaient, à La Vapeur, le 27 octobre, leurs créations sur courts-métrages, jouées en direct. Inauguration, le 1er novembre, de la Foire internationale et gastronomique de Dijon, au Parc des expositions et des congrès, avec pour hôte d’honneur l’île Maurice. Exotisme, rêves, couleurs et saveurs ont accompagné les quelque Dans le cadre de la Semaine 200 000 visiteurs de cette 81e édition. bleue, et pour clôturer cette semaine d’actions en faveur des personnes âgées, les élèves du conservatoire à rayonnement régional (CRR) de Dijon et la troupe des Scarline’s donnaient, le 23 octobre dernier, une représentation à l’Auditorium devant plusieurs milliers de seniors du département. Remise du label « Sport écocitoyen » au Stade dijonnais, aux Chantalistes Sport et Culture et à l’Union sportive des cheminots dijonnais (USCD), le 27 octobre dernier, au palais des sports Jean-Michel-Geoffroy, lors de la rencontre annuelle de l’Office municipal du sport (OMS) de Dijon avec les clubs sportifs. Ce label récompense ces clubs pour leur prise en compte d’une pratique sportive écologiquement, socialement et économiquement responsable et durable. Une initiative visant à inciter l’ensemble des clubs à s’inscrire dans une démarche écocitoyenne. Inauguration officielle par François Rebsamen, le 20 octobre, des Rencontres cinématographiques de Dijon, en présence notamment de Michel Hazanavicius et Thomas Langmann, coprésidents de l’édition 2011, ainsi que de Jean-Paul Salomé, président de la société civile des Auteurs-réalisateurs-producteurs (L’ARP), de Françoise Tenenbaum et de François Patriat.

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Sommaire P.

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| c’est d’actu | LGV : L’AXE RHIN-RHÔNE A TROUVÉ SA VOIE

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| tout le monde en parle | TGV GÉNÉRIQ : UN FESTIVAL SINGULIER

UN NOËL

DOSSIER P.

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EXTRAORDINAIRE P.

26 | ça nous concerne | OPAD : RESTER ACTIF À TOUT ÂGE

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| rencontre | LIONEL RATEAU : LUMIÈRES SUR LA VILLE

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34 | à votre service | NUMÉROS UTILES, URGENCES, GRAND DIJON, ETC.

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le Sup dijon culture

EXPO | E PUBLIC | DANSE | JEUN THÉÂTRE | CONCERT |

| ET MUSÉE | CINÉ

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voir p. 6 La Traviata tcomart © Pascal Victor/Ar

2011 DÉCEMBRE

TOUTES VOS SORTIES DU MOIS DE DÉCEMBRE

DIJON MAG N° 241 DÉCEMBRE 2011. Directeur de publication : François Rebsamen – Codirecteur de publication : Alain Millot – Directeur de la rédaction : Thierry Coursin – Directeur adjoint: Fabian Forni – Ont collaboré : Nicolas Boisnard, Aurélien Genest, Catherine Jonon, Nadine Paulin, Éric Perruchot, Linda Simon – Photos : Philippe Bornier, Ludovic Charron, Hajar Zenasni – Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin – Conception et réalisation : tempsRéel – Impression : BLG – Distribution : La Poste – N° d’impression : 70779 – Dépôt légal : 4e trimestre 2011


| dites-nous… françois rebsamen |

Nous œuvrons au quotidien pour les Dijonnais 3 QUESTIONS À FRANÇOIS REBSAMEN SÉNATEUR-MAIRE DE DIJON

À l’occasion du numéro de Dijon Mag de décembre, pouvez-vous nous dire comment vous appréhendez ce dernier mois de l’année ? Décembre est un mois singulier. Il est à la fois le mois des festivités de fin d’année, le mois du partage et de la convivialité. Mais il est aussi un temps de bilan, bilan d’une année sur fond de crise économique, qui accentue encore un peu plus les fractures sociales…C’est à cette période que beaucoup pensent aux plus démunis, aux personnes isolées qu’elles soient jeunes ou âgées, aux travailleurs pauvres… La municipalité doit toute l’année faire face à cette situation, et c’est pour cela que nous faisons de la solidarité notre préoccupation principale. C’est à ce titre que, en 2011, nous avons soutenu la tarification adaptée aux revenus, le développement des services aux seniors, ou enfin le renforcement de l’accessibilité aux services publics.

PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL JEUDI 22 DÉCEMBRE SALLE DE FLORE À 18 H 30 ET EN DIRECT SUR DIJON.FR

Pour ces festivités, que proposera la ville ? L’objectif de la municipalité est de permettre à tous les Dijonnais de profiter de nombreuses animations : village des neiges, spectacle son et lumière, spectacles jeune public, repas des aînés, colis de Noël, distribution de jouets aux petits Dijonnais par le conseil municipal d’enfants. Beaucoup d’opérations de solidarité sont programmées par la ville de Dijon et sont relayées par les associations. Je pense notamment aux milliers de places de spectacle qui seront offertes par les associations de solidarité et les commerçants du centre-ville, pour accéder aux animations du village des neiges. Cet élan de solidarité est le fruit d’un véritable travail de collaboration entre la ville et nos partenaires locaux. Un autre sujet de satisfaction est celui de l’évolution de la dette dijonnaise… Comme je l’ai déjà évoqué à plusieurs reprises, la dette de Dijon est en baisse constante depuis 2008 et représente 84,3 % du budget général de la ville aujourd’hui, alors qu’elle en représentait 104 % en 2001. Cette réduction de la dette s’est pourtant accompagnée d’une politique volontariste en matière d’investissements : près de 415 millions d’euros investis en faveur des écoles, de la jeunesse, de la culture ou du sport. Le pouvoir d’achat des familles a également été préservé en maintenant des tarifs municipaux avantageux et en limitant la hausse des impôts locaux au niveau de l’inflation. Avec l’équipe municipale, nous avons fait le choix d’une politique active afin de maintenir une qualité des services publics pour toute la population. Nous œuvrons au quotidien pour les Dijonnais, car c’est avec eux et pour eux que nous construisons la ville d’aujourd’hui et de demain, et que nous voulons faire de Dijon une ville douce à vivre.


| c’est d’actu |

LGV

L’AXE RHIN-RHÔNE A TROUVÉ SA VOIE L’ouverture de la ligne à grande vitesse (LGV) Rhin-Rhône, dès ce 11 décembre, représentera bien plus qu’un rapprochement des villes du Grand Est, de la Suisse et de l’Allemagne.

râce à cette nouvelle voie de communication rapide et écologique, Besançon ne sera qu’à une trentaine de minutes de Dijon, les villes de Belfort et de Montbéliard, à 50 minutes, et Mulhouse, à un peu plus d’une heure. Cette réduction des temps de trajet favorisera une meilleure coopération entre les trois métropoles régionales, en suscitant de nombreux projets communs. Trois acteurs directement impliqués par l’ouverture de la LGV livrent leur point de vue.

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UNE MISE EN RÉSEAU Yves Berteloot, adjoint délégué à la culture et au patrimoine municipal D’ores et déjà, durant le temps de la réalisation des travaux, nous avons esquissé une politique culturelle commune grâce au réseau métropolitain Rhin-Rhône. En 2010, la biennale « Utopies & Innovations » a été présentée dans différents musées. Parallèlement, le festival TGV Génériq, dont la cinquième édition se termine le 10 décembre à Dijon, tourne sur onze villes du Grand Est (voir page 13). Et ce n’est qu’un début, car le but consiste à mettre en réseau des salles de concert, des spectacles et des musées avec

une offre commune. On peut cependant aller encore plus loin, et nous réfléchissons à la création d’un orchestre Rhin-Rhône, ou à mutualiser des formations, par exemple avec notre Pôle d’enseignement supérieur de la musique (PESM) de Bourgogne. UNE OUVERTURE EUROPÉENNE Pierre Pribetich, adjoint délégué à l’urbanisme Cette nouvelle ligne à grande vitesse offre l’opportunité de redéfinir de grandes fonctions métropolitaines. Je pense par exemple à l’enseignement supérieur, avec les universités de Dijon et de Besançon qui devront mieux articuler leur offre de formation, ainsi qu’aux secteurs économiques d’excellence, qu’il faudra développer encore davantage : l’agroalimentaire à Dijon, les microtechniques à Besançon, et le véhicule du futur pour le nord franc-comtois et la région mulhousienne. La carte santé devra être aussi redéfinie à l’aune de cet axe Rhin-Rhône, en installant des pôles de spécialités. Les dessertes ferroviaires tout autour de cette colonne vertébrale d’un territoire de plus d’un million d’habitants devront par ailleurs être améliorées. Quant à Dijon et son agglomération, elles deviennent un maillon ferroviaire qui leur ouvre un plus large horizon européen.


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LA LGV PRATIQUE Avec la LGV Rhin-Rhône (branche Est), le gain de temps et l’offre croissante de dessertes facilite de nouveaux échanges. De nombreuses liaisons sont proposées : de Strasbourg à Lyon (6 liaisons/jour, dont 5 seront prolongées vers Marseille ou Montpellier) ; de Dijon à Strasbourg (2 liaisons/jour) ; de Besançon à Dijon (10 liaisons/jour) ; de BelfortMontbéliard à Mulhouse (14 liaisons/jour), etc. Au départ de Paris vers la FrancheComté, Mulhouse et la Suisse alémanique, les liaisons sont, elles aussi, optimisées tant en nombre qu’en fréquence : 11 allers-retours par jour pour Mulhouse, 9 pour Besançon, 8 pour Belfort-Montbéliard, etc. UN FORMIDABLE ACCÉLÉRATEUR Éléonore Bonnard, directrice de l’office de tourisme de Dijon Les marchés alsacien, suisse et allemand nous tendent les bras, tant pour le tourisme individuel que pour le tourisme d’affaires. Dijon, avec ses 3 400 chambres d’hôtel, dans toutes les catégories, peut facilement y répondre. Cette ligne TGV est un vecteur d’image incomparable, qui rend la capitale de la Bourgogne plus lisible et attractive, surtout dans une conjoncture touristique qui favorise les pays européens. Depuis deux ans, notre stratégie promotionnelle anticipe la mise en service de la ligne. Nous accueillons régulièrement des tour-opérateurs suisses et allemands pour leur présenter nos atouts. Une brochure, baptisée « Escapades entre Rhin et Rhône » (90 000 exemplaires), décortique les offres culturelles, touristiques, gastronomiques, patrimoniales et événementielles des douze agglomérations du réseau métropolitain Rhin-Rhône, jusqu’à Bâle et Saint-Louis.

La LGV Rhin-Rhône permet des gains de temps conséquents et considérablement réduits, pouvant aller jusqu’à 1 h 30 sur certaines liaisons : Dijon-Besançon : 30 min contre 52 min auparavant Dijon-Belfort : 50 min contre 2 h auparavant Dijon-Mulhouse : 1 h 05 contre 2 h 40 auparavant Dijon-Bâle : 1 h 25 contre 3 h 10 auparavant


| c’est d’actu |

CLIMATS DE BOURGOGNE

PREMIER EXAMEN DE PASSAGE Actions commerçantes ou TER aux couleurs des climats : la mobilisation continue pour la reconnaissance par l’Unesco, alors que les scientifiques déposent le dossier de candidature auprès des instances nationales. a candidature pour l’inscription des climats du vignoble sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco connaît ce mois-ci une étape décisive. Le dossier scientifique établissant la « valeur universelle exceptionnelle » de nos terroirs viticoles est examiné par le Comité national des Biens français, organisme chargé de conseiller le gouvernement sur les sites à proposer au Comité du patrimoine mondial de l’Unesco. Une réponse est attendue fin janvier, sans doute dans l’enthousiasme de la Saint-Vincent tournante (voir page 16). Rien n’est joué d’avance, étant donné que le Comité ne sélectionne que deux dossiers par an, modère l’Association pour l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco. UNIONS COMMERÇANTES. La mobilisation des associations commerçantes, relayées par le site www.climats-bourgogne.com, participe aussi à l’appropriation par le public de cette aventure. À son intention, une urne où glisser un bulletin d’adhésion est installée dans les principaux établissements, magasins, hôtels, cafés et restaurants. De quoi se familiariser avec notre mosaïque de 1 247 climats ! L’amicale des commerçants et artisans de la rue Jean-Jacques Rousseau et du quartier des Antiquaires est entrée la première dans le jeu en organisant, en octobre dernier, une « Fête des climats de Bourgogne et de ses terroirs », assortie d’une originale bourse d’échange de grands vins entre particuliers. Avant Noël, c’est un TER sur la ligne Dijon-Chalon qui revêtira les couleurs des terroirs. Et qui convoiera aussi les visiteurs lors de la Saint-Vincent.

© Michel Joly

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À lire : Jean-Pierre Garcia (dir.), Les Climats du vignoble de Bourgogne comme patrimoine de l’humanité : ouvrage collectif de 26 chercheurs publié aux Éditions universitaires dijonnaises (EUD), juin 2011, 360 p.

DISTRIBUTION DE JOUETS

ÉLAN DE GÉNÉROSITÉ près seulement un mois, près de 3 000 jouets, peluches et livres ont été nettoyés et emballés pour la traditionnelle journée festive initiée par le conseil municipal d’enfants (CME) dans le cadre de l’opération de collecte de jouets. Comme chaque année, lors d’une journée en décembre, le père Noël sera présent dans les salles de l’hôtel de ville pour combler les enfants dont les familles connaissent des difficultés. Au programme : ateliers créatifs, spectacles, goûter et remise des colis cadeaux. Le 17 décembre, les 400 familles bénéficiaires pourront également assister à une projection privée au cinéma Olympia. Rens. : www.dijon.fr

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PASSERELLE MARIOTTE

TRAVERSÉES EN TOUTE SÉCURITÉ Le projet d’aménagement et de mise en place de la passerelle Mariotte, près du pont de l’Arquebuse, s’inscrit dans une dynamique d’ouverture de la gare sur le centre historique de la ville. vec la mise en service de la LGV Rhin-Rhône (voir page 6) et du cadencement des horaires, une refonte des dessertes TER est prévue pour anticiper l’accroissement du nombre de circulations en gare. Dans sa configuration actuelle, la gare de Dijon n’étant pas en capacité d’absorber l’intensité du futur trafic, la SNCF et Réseau ferré de France (RFF) avaient fait le choix d’aménager un quai de départ supplémentaire sur la voie 37 pour les trains régionaux. Pour accéder à cette nouvelle voie, des travaux d’aménagement et d’infrastructure ont été nécessaires, avec notamment la mise en place d’une passerelle pour rejoindre ce quai et la rue Mariotte, au-dessus du carrefour de l’Arquebuse. Ce nouvel espace offrira un accès sécurisé et direct à la gare pour tous les voyageurs, en particulier les collégiens et lycéens qui empruntent ce chemin quotidiennement à pied ou à vélo. La mise en service de la passerelle et du nouveau quai sont prévus simultanément avec le lancement de la LGV, le 11 décembre. Les aménagements connexes à cette passerelle, afin qu’elle soit accessible à tous – escaliers, rampe à poussettes et deux-roues, ascenseur à destination des personnes à mobilité réduite –, sont prévus pour l’été 2012. Dans sa globalité, ce projet facilitera considérablement les liaisons en toute sécurité entre la ville et la gare. La réalisation des travaux du passage Gare-Mariotte s’élève à 2 460 850 euros, cofinancées à 40 % par le Fonds européen de développement régional (Feder), 19 % par le Grand Dijon, 8 % par le conseil régional, 13 % par RFF et 20 % par la SNCF.

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Installation de la passerelle dans la soirée du 26 octobre dernier.

ENQUÊTE PUBLIQUE

LISTES ÉLECTORALES

EXTENSION DU CENTRE COMMERCIAL DE LA TOISON-D’OR

INSCRIPTIONS : DERNIER RAPPEL

omme annoncé par voie de presse, l’enquête publique du dossier de permis de construire relatif au projet d’extension du centre commercial de la Toison-d’Or a débuté le 21 novembre dernier et se terminera le 21 décembre. Toute personne qui désire prendre connaissance du dossier peut se rendre en mairie de Dijon, passage du Logis du Roy, au service accueil-information. Un registre est mis à disposition pour recueillir les éventuelles observations. Rens. : service accueil de la mairie : 03 80 74 51 51

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ous êtes nouvel arrivant à Dijon ? Vous avez changé d’adresse sur Dijon ? Vous aurez 18 ans à la date des prochaines élections ? Pensez à vous inscrire avant le 31 décembre prochain. L’inscription sur les listes électorales est une obligation. La démarche est simple : il suffit de vous rendre au service des élections de la ville ou dans une mairie annexe. Pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer, il est également possible de s’inscrire via Internet en se connectant sur le site www.service-public.fr, la ville de Dijon étant rattachée à ce site ministériel. Service des élections – Cour de Flore Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 15 et de 13 h 30 à 17 h 30 Rens. : 03 80 74 52 60

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| c’est d’actu |

L’ACTEUR FESTIVAL

BEAUX JOUEURS

’acteur serait-il le grand oublié des festivals ? C’est ce que pensent notamment Géraldine Muller et Léa Daloz, qui, avec leur association, ont décidé de lui donner une place centrale avec la création d’une nouvelle et très ambitieuse manifestation. Lors des cérémonies, en effet, le comédien ne fait souvent qu’accompagner un film ou un réalisateur, alors qu’il a luimême des choses à exprimer. Les deux

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jeunes femmes sont formelles : L’acteur n’a pas la place qu’il mériterait dans la réflexion sur le cinéma. Notre rôle est de bâtir un cadre permettant une parole directe entre l’interprète et le public, de lui tendre un micro et lui dire, vas-y, on t’écoute. De ce constat, l’idée a germé pour aboutir à la création d’un festival centré sur la figure de l’acteur, et ceci au niveau européen. On veut frapper fort, dès le début ! Le pari semble gagné, avec cette édition zéro qui se définit comme étant en gestation, expérimentale, mouvante, riche, foisonnante : projections, expositions, débats, lectures de scénarios, cartes blanches, hommages… Le public sera mis à contribution, puisque c’est lui qui, grâce à sa participation, influencera fortement la forme de la prochaine édition. Sur la base de ce concept

innovant, de grands noms ont répondu présent : Mathieu Amalric, le parrain de l’événement, lira, avec Hippolyte Girardot, le scénario du dernier film d’Alain Resnais. Bernadette Lafont assistera à l’hommage qui lui est consacré. La réalisatrice Sophie Letourneur présentera un film. L’acteur Louis Garrel et le dessinateur Blutch compléteront cette liste non exhaustive. Du jeudi 8 au dimanche 11 décembre Salles de cinéma de l’agglomération (Devosge, Eldorado, Olympia…) et lieux partenaires, comme pour la soirée de clôture qui se tiendra au Parvis Saint-Jean, dimanche 11 à 17 h Rens. : Léa Daloz : info@acteur-festival.com www.acteur-festival.com

PAIN D’ÉPICE

CONCOURS DU MEILLEUR PAIN ARTISANAL DE DIJON éservé aux artisans (apiculteurs, boulangers, pâtissiers, traiteurs, restaurateurs et autres métiers de bouche), ce concours est organisé par la Confrérie du Pain d’épice de Dijon, avec le soutien de la ville. Samedi 10 décembre, les visiteurs des halles seront d’abord invités à déguster les produits puis à désigner leur pain d’épice préféré. Ceux qui auront obtenu le plus de voix seront ensuite présentés à un grand jury composé de membres de la Confrérie, de professionnels et de partenaires. Les résultats seront proclamés sous les halles et une cérémonie de remise des prix du meilleur pain d’épice se tiendra à l’hôtel de ville courant janvier. Samedi 10 décembre à partir de 10 h – Halles de Dijon Rens. : http://confrerie-dijon.blogspot.com

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en bref > FORMATIONS Pour les responsables ou bénévoles d’associations, la Maison des associations propose toute l’année des formations sur différentes thématiques, essentielles pour gérer et développer une association. Ce moisci, par exemple : « Les réseaux sociaux au service des associations » (jeudi 8 décembre, de 14 h à 18 h) et « L’accompagnement de la structure financière d’une association » (mardi 13 décembre de 18 h à 20 h). Rens. : 03 80 74 56 56 – maisondesassociations@ville-dijon.fr

> LA SEXUALITÉ ET L’INTIME AUJOURD’HUI Cycle de conférences sur la sexualité, ouvertes à tous, préparées par un collectif de médecins, psychanalystes, psychologues, conseillères conjugales et familiales, sages-femmes. La première, sur « La première fois », se déroulera le vendredi 9 décembre à l’Institut de formation en soins infirmiers (12, bd Maréchal-De-Lattre-de-Tassigny) à partir de 20 h. La suivante, « Parler d’amour », aura lieu le vendredi 10 février. Entrée 10 € (gratuit pour les étudiants). Rens. : www.chu-dijon.fr.

> SAC À SAPIN Pour un Noël écologique, solidaire et malin, le sac à sapin est désormais l’incontournable des familles. On lui prête une odeur agréable de biscotte mais, au-delà, il est surtout très utile. Pour chaque sac à sapin vendu à 5 €, 1,30 € est reversé à Handicap International, qui finance ainsi ses actions humanitaires dans plus de 60 pays. Conditionné par des travailleurs handicapés, il permet aussi leur insertion économique et sociale. Rens. : www.handicap-international.fr


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LECTURES MUSICALES

VIVRE L’ÉCRIT

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CELLIER DU MORIMOND

LE PATRIMOINE EN PLEINE RENAISSANCE

haque dernier mercredi du mois, l’association Libertés-Culture, en collaboration avec Passion Culture Bourgogne, organise une lecture musicale. Roman, nouvelle, poésie, littérature française et étrangère, témoignage, livre historique, conte, tous les genres littéraires sont abordés. Objectif : faire vivre les textes écrits avec des mises en scène de texte alternées avec de la musique, et partager avec les participants un temps d’échange culturel dans un cadre convivial. La participation est libre. Prochaines rencontres, mercredi 14 décembre : autour de Jésus et Tito, de l’écrivain bosniaque Velibor Colic (café Le Maréchal, 2, avenue Foch, à 19 h), et mercredi 25 janvier : regards croisés entre une journaliste russe, Anna Politkovskaïa, et une romancière tchétchène, Milana Terloeva (café Le Maréchal, 2, avenue Foch, à 19 h). Rens. : www.citeducoeur21.info

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réserver l’héritage remarquable de l’histoire et ouvrir les témoignages du passé au plus grand nombre nécessite une gestion active du patrimoine, afin de ne pas obérer les finances municipales. Les investissements sont en effet colossaux : 163,5 millions d’euros pour le patrimoine historique et plus de 33 millions d’euros pour le patrimoine voirie depuis 2001 ! En parallèle, dans un souci constant de saine gestion, la ville – dont le patrimoine s’étend sur pas moins d’un million de mètres carrés – s’appuie parfois sur des partenariats performants public-privé. Quelques rares ventes ont également été effectuées (hôtels Aubriot et Chambellan, maison des Cariatides et, dernière en date, cellier du Morimond, situé place ÉmileZola) en direction d’acquéreurs animés, tout comme la ville, par la préservation du patrimoine. La maison des Cariatides revit ainsi aujourd’hui en étant devenue un haut lieu de la gastronomie dijonnaise… D’ici peu, comme l’hôtel Aubriot, vide depuis 1980, le cellier du Morimond retrouvera par ce biais son lustre d’antan, alors qu’il avait été acquis en 1982 sans faire l’objet d’un programme de réhabilitation. Inoccupé depuis 1997, en totale désuétude, ce joyau cistercien n’en avait plus que le nom !

> L’OPÉRA DE DIJON SUR IPHONE

> « FAITES L’ÉLÉPHANT »

> SEULS EN FÊTE

L’Opéra de Dijon s’est associé à Orange pour développer une application iPhone qui permet à tous d’accéder facilement à une information fiable et à jour. Sur son iPhone, l’utilisateur peut désormais plonger au cœur de l’Opéra au travers de photos, vidéos et autres supports interactifs. Il a aussi la possibilité de réserver ses places, d’accéder à des présentations de spectacles, de s’informer… Disponible gratuitement sur iTunes.

Pour faire suite à l’exposition du Jardin des sciences « Pachyderme que ça ! », les enfants des centres périscolaires de la ville ont participé à des ateliers autour de la thématique de l’éléphant. Après un long travail, les familles des enfants participants vont enfin pouvoir découvrir le grand spectacle « Faites l’éléphant », issu de ces ateliers. Jeudi 8 décembre, Grande Orangerie du Jardin des sciences, à partir de 17 h.

Ce sont plus de 400 adultes et 150 enfants qui, chaque année, assistent à la soirée organisée par les associations du collectif Seuls en fête. Cette grande soirée solidaire destinée à toutes les personnes seules, en difficulté sociale ou en situation de grande précarité s’organise grâce à des nombreux bénévoles. Outre un repas festif, un spectacle accompagnera les convives tout au long de la soirée. Jeudi 22 décembre à partir de 19 h, salle Devosge (2,50 €, gratuit pour les enfants).


| c’est d’actu |

LES DIJONNAIS ACTEURS DE LEUR REVUE

FIERS D’ÊTRE BOURGUIGNONS ! ’Ensemble folklorique arts et traditions populaires Enfants du Morvan a été créé à Dijon en 1946 afin de promouvoir les coutumes et les traditions morvandelles. Voilà donc soixante-cinq ans, en cette année 2011, que les « Morvandiaux dijonnais » s’attachent à cela, grâce aux danses, à la musique et aux chants qu’ils présentent autant en Bourgogne que dans le monde entier. Pour le groupe, 2011 marque aussi l’année d’une reconnaissance : celle du Conseil international des organisations de festivals de folklore et d’arts traditionnels (Cioff), une ONG culturelle internationale en relation formelle de consultation avec l’Unesco. En 2005, la section française du Cioff a mis en place le label Cioff®, qui garantit, à l’égard des festivals internationaux qui souhaitent inviter un groupe, son haut niveau artistique, sa capacité à représenter les traditions de sa région et à partager les valeurs d’ouverture et de tolérance qui favorisent la paix entre les peuples. En France, seuls 15 groupes ont obtenu ce label, dont les Enfants du Morvan. Seul groupe de Côte-d’Or à être labellisé, « les Morvandiaux » sont fiers de cette reconnaissance internationale, qui prouve que même des amateurs peuvent produire des spectacles de qualité et de renommée internationale. Nous souhaitions

Participez g ! à Dijon Ma

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partager cet honneur avec les Dijonnais, présents à nos côtés depuis des années. Rens. : Les Enfants du Morvan – 4, rue Chancelier-de-l’Hospital www.enfants-du-morvan.net

VOO TV

PLUS ET MIEUX a qualité des images diffusées et l’étendue de la zone de réception sont les éléments techniques incontournables pour la réussite d’une télévision locale. C’est pourquoi Voo TV n’a de cesse d’améliorer ces aspects. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), grâce à un nouvel appel d’offres, devrait l’aider à progresser dans ce sens. Les résultats des essais réalisés en novembre devraient être visibles dès cette fin d’année. En ce qui concerne l’hertzien (les ondes), les problèmes constatés au niveau du son devraient être résolus grâce à une montée en puissance de l’émetteur de Chenôve. Cette amélioration se traduira par un changement de canal, qui passe du n° 21 au 40. La qualité, qui se veut parfaite, de la télévision numérique terrestre (TNT) sera alors pleinement opérationnelle. La zone de

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réception s’en trouvera mécaniquement élargie, puisque vous pourrez dorénavant capter les programmes à Saint-Seinel’Abbaye, Is-sur-Tille, Mirebeau-sur-Bèze, Brazey-en-Plaine, Gevrey-Chambertin, voire Nuits-Saint-Georges. Attention toutefois au relief, qui peut avoir une incidence dans la propagation du signal. Pour le câble, les 27 000 abonnés à Numeri-

cable et à la Darty Box ne verront pas de modification. Début 2011, une « bascule interne » chez Orange, qui reste le premier opérateur, permettra une augmentation du nombre des téléspectateurs potentiels. Le site Internet, quant à lui, n’en finit pas d’évoluer, et devient plus que jamais interactif. Voo TV est une chaîne qui peut, à présent, être visionnée dans le monde entier. Cependant, Jean-Louis Pierre, directeur général, le confirme : Voo TV restera une télé locale axée sur Dijon et son agglomération ; mais, si des sujets extérieurs intéressent les Dijonnais, comme la vente des vins de Beaune ou une visite d’État dans le département, ils seront évidemment traités. J’ajoute, au risque de me répéter, que c’est une chaîne ouverte à tous. En témoignent les deux heures de direct quotidiennes. Rens. : 03 80 48 62 21 – www.vootv.fr


| tout le monde en parle |

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TGV GÉNÉRIQ

UN FESTIVAL SINGULIER

’année en année, TGV Génériq prend de l’ampleur. Adossé à l’expertise des Eurockéennes de Belfort et de cinq salles de musiques émergentes, en particulier La Vapeur à Dijon, le festival est désormais établi sur 11 villes du Grand Est et de Suisse. Proposant toujours plus de concerts et de rendez-vous (plus d’une centaine en tout), TGV Génériq n’en perd pas de vue pour autant ses objectifs initiaux : placer au devant de la scène les musiques « émergentes » et les artistes peu connus ou peu reconnus, favoriser les initiatives, laisser le champ libre aux surprises et aux découvertes.

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© P. Malet

UNE DÉMARCHE « COOPÉRATIVE ». Parmi les temps forts de cette 5e édition – qui, pour Dijon, se tiendra du 6 au 10 décembre –, deux soirées au Grand Théâtre avec Camille, dont on sait le goût de l’innovation et l’audace. Innovation aussi avec Cascadeur Orchestra : spécialement créé pour TGV Génériq, ce spectacle verra les compositions de Cascadeur réarrangées pour y intégrer des musi-

ciens classiques issus des conservatoires de Belfort et du Jura suisse. Une création très représentative de l’esprit de ce festival coopératif, insistent Yves Berteloot, adjoint délégué à la En attendant Generiq 2010 : Tune Yards à l’hôtel de Vogüé. culture et au patrimoine, et Yann Rivoal, de La Vapeur. Un tel programme Besançon, ou les Dijonnais de Sunayuk, n’aurait en effet pu voir le jour sans une vivement soutenus par La Vapeur : ils font réelle mutualisation des expériences et des partie des concerts gratuits (près de la moyens techniques et financiers. moitié de la programmation) proposés par Autres noms très attendus : les historiques exemple à 12 h ou 18 h à l’hôtel de Vogüé, une Underground Resistance (Détroit), ou formule qui laisse libre cours à la curiosité. Orelsan, déjà invité à Génériq, qui semble Car c’est une autre caractéristique de désormais pouvoir laisser un peu derrière TGV Génériq : viser le plus large public lui les polémiques surgies à l’occasion de possible, avec une politique tarifaire son premier album. Et à la même affiche, « serrée » (concerts gratuits, divers jeudi 8 à La Vapeur, ne ratez pas le gang rap systèmes d’abonnement, dont un « Pass de Murkage (Manchester), énergique et Métropole Rhin-Rhône » ouvrant à une inspiré. quinzaine de concerts sur cinq villes différentes), en s’appuyant sur les structures DE NOMBREUX CONCERTS GRATUITS. Bien existantes (le Consortium, la Péniche entendu, TGV Génériq fait la part belle aux Cancale, la Nef…), et dans des lieux parfois découvertes. Comme Moog-A-Discio, de insolites (en appartement, voire dans un salon de coiffure, ou à la patinoire, pour un « Ice Pop Corn » nocturne…). En mixant l’ancrage local, l’ouverture à l’étranger (la nouvelle scène canadienne, les États-Unis, la Tunisie, le Burkina Faso, la Nouvelle-Zélande…), à travers plus d’une trentaine d’artistes rien qu’à Dijon, TGV Génériq promet de multiples et surprenants détours à travers les musiques actuelles, du contemporain au rock, du punk à l’électro. Du 6 au 10 décembre à Dijon – Bureau du festival et billetterie chaque soir à l’hôtel de Vogüé à partir de 17 h Rens. : La Vapeur : 03 80 488 600 Courriel : info@lavapeur.com www.generiq-festival.com

Concert surprise en appartement : Sammy Decoster (Génériq n° 3).

© P. Malet

Du 1er au 11 décembre, le festival TGV Génériq déploie ses « tumultes musicaux en villes ». Telle la bande-son d’une Métropole Rhin-Rhône qui décidément affirme son identité.


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LE TRAM SORT DU BERCEAU À moins d’un an de la mise en service du tramway, les premières rames sont en cours d’assemblage dans l’usine Alstom de La Rochelle. Une délégation du Grand Dijon s’est rendue sur place fin octobre pour saluer le tout premier né d’une lignée qui fera, dès septembre 2012, les beaux jours de l’agglomération.

AU CREUSOT, LE GRAND DIJON A SOUFFLÉ LE 3 000e BOGIE Pour son tram, le Grand Dijon joue aussi la carte régionale. Les bogies – les chariots situés sous le tram et assurant le contact entre le rail et le wagon – sont ainsi originaires de Saône-et-Loire. Le 8 juillet dernier, une délégation de la communauté d’agglomération dijonnaise se rendait aux usines Alstom du Creusot pour découvrir le procédé de fabrication de ces pièces. Preuve du succès du tramway partout dans le monde, ils ont célébré la naissance du 3 000e bogie Citadis Arpège… Un de ceux qui équiperont le tram du Grand Dijon.

eureux furent ces quelques voyageurs qui ont pu essayer (et même conduire) la première rame du futur tramway de Dijon, tout juste extraite de son berceau : le site Alstom, aux portes de La Rochelle. Une usine qui sort une rame toutes les 36 heures, mais il faut compter en général au maximum deux mois pour en fabriquer une d’un bout à l’autre. C’est ainsi que, à partir de février 2012, le futur dépôt tram-bus du Grand Dijon accueillera une rame toutes les deux semaines, avant une montée en puissance afin que la totalité des 33 rames commandées soit livrée d’ici la fin de la même année. Associant des représentants de la chambre de commerce et d’industrie (CCI), de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT) et de l’État, ainsi que des commerçants et des salariés de Divia, une délégation d’élus du Grand Dijon, emmenée par André Gervais, conseiller du Grand Dijon délégué au tramway et à la mobilité, et Nathalie Koenders, adjointe au maire de Dijon déléguée au commerce, a pu

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donc non seulement visiter une usine longue de plusieurs kilomètres, mais surtout effectuer plusieurs allers-retours à l’intérieur du tram à la désormais célèbre couleur cassis, sur la piste d’essais dynamiques du prestigieux fabricant français. Reportage en images.


TOUS PAREILS, TOUS DIFFÉRENTS Dans l’atelier, l’achèvement de la première rame d’un tramway est toujours vécu comme une naissance. La famille des rames Citadis d’Alstom a ceci de particulier qu’elle est conçue sur une base standard (châssis, bogies, moteur, etc.), mais avec un design personnalisable. Le tram dijonnais se caractérise par des formes fluides, arrondies, à la fois élégantes et intemporelles, à l’image d’une vague qui glisserait tout en souplesse à travers la ville. Au premier plan, l’avant du tramway de Dijon ; au second plan, on distingue celui du tramway d’Orléans, très différent.

UN INTÉRIEUR SOBRE ET ÉLÉGANT Citadis offre une qualité de vie à bord optimale, avec son plancher bas intégral – accessible sans marche depuis le quai –, la climatisation, des systèmes de vidéosurveillance et de comptage voyageurs, des informations sonores et visuelles. Pour le confort des voyageurs, les concepteurs ont spécialement créé un caisson porte-bagages (le long des fenêtres) ainsi qu’une petite tablette ronde.

PLAFOND RÉFLECTEUR DE LUMIÈRE Le plafond est une autre originalité du tramway du Grand Dijon. Tapissé d’un film aux motifs miroirs réfléchissants – dont le graphisme fait référence aux tuiles de Bourgogne –, il sera éclairé la nuit sur toute sa longueur par des rubans à leds, au service d’une lumière chaude et sécurisante, avec des effets de couleur.

UN TRAMWAY NOMMÉ SUCCÈS Dijon est l’une des trente villes françaises (dix à l’étranger) ayant opté pour un tramway Citadis. En quinze ans, Alstom a vendu pas moins de 1 500 rames, et sa cadence de production atteint désormais une douzaine d’unités par mois. Malgré la crise, le carnet de commande ne désemplit pas. Le site de La Rochelle produit pour 7 à 8 clients simultanément : actuellement Dijon, Brest, mais aussi Rotterdam, Orléans, Paris…


| à suivre |

68e SAINT-VINCENT TOURNANTE

SOUS L’ENSEIGNE DES CLIMATS DE BOURGOGNE Partagée entre Dijon, Beaune et Nuits-Saint-Georges, la 68e Saint-Vincent tournante portera la bannière de la candidature des climats de Bourgogne au patrimoine mondial de l’Unesco. Mise en bouche.

a Saint-Vincent tournante, fête corporative des vignerons initiée par la confrérie bachique des Chevaliers du Tastevin, sera célébrée pour la première fois à Dijon, associée pour la circonstance à Beaune et à Nuits-Saint-Georges. C’est dans le cadre de la candidature à l’inscription des « climats » du vignoble de Bourgogne au patrimoine mondial de l’Unesco que cette coopération a pris corps. Les trois villes emblématiques de la culture, du patrimoine et de l’histoire viticole scellent un compagnonnage autour du double projet, adoubé par la confrérie qui promeut à l’international la gastronomie et les vins bourguignons, notamment par ses « chapitres » (grands banquets) au château du Clos de Vougeot.

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VITIVINICULTURE DIJONNAISE. La commémoration vineuse portée par Dijon souligne que la notion de « climat », si particulière au finage bourguignon, n’est pas une simple affaire de production de grands vins, mais est aussi liée au rayonnement dans le secteur vitivinicole et des sciences du goût, notamment à travers ses laboratoires de recherche, la filière vigne et vin du pôle de compétitivité Vitagora et de l’université de Bourgogne. La chaire Unesco « Culture et tradition

du vin » milite par exemple aux côtés de l’institut Jules-Guyot par leurs études historiques, l’œnologie et les sciences de la vigne. Cette Saint-Vincent tournante promet également de rectifier quelques idées reçues selon lesquelles la capitale bourguignonne n’aurait ni vignes ni passé viticole. Ce sont dans les caves de Pierre Derey, viticulteur à Couchey, que sont élevés les crus de Dijon, sur des climats signalés dès le VIe siècle, aujourd’hui propriétés de la ville. Classé en AOC, le lieu-dit Montre-Cul, non loin des serres municipales, n’est pas le moins prisé. Son vin est exporté au Québec et au Japon, tout comme celui du Clos des Marcs-d’Or, près de la Combe à la Serpent, reconstitué en cépage chardonnay en 1981. Reliquat de l’époque ducale, les 10 ouvrées (42 ares) des Valendons sont plantées en pinot noir. Sans oublier la dénomination Coteaux de Dijon, issue du domaine de La Cras à Plombières-lès-Dijon, le vignoble de Chenôve, d’Ahuy et des hauteurs de Talant. Samedi 28 et dimanche 29 janvier 2012 Programme complet : www.st-vincent-tournante.fr

APPEL À BÉNÉVOLES

© Jean-Louis Bernuy

L’association Saint-Vincent Dijon, récemment créée pour organiser les festivités et ses sept pavillons de dégustation, sollicite toutes les bonnes volontés pour lui prêter main(s) forte(s). Pour les deux jours, nous espérons 250 à 300 bénévoles pour l’accueil du public sous les chapiteaux, la vente ou l’encadrement du défilé, sollicite Pierre Derey, président de l’association vineuse. Rens. : 03 80 51 19 41 saintvincentdijon@netcourrier.com


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De gauche à droite : Jean-Baptiste, Sabri et Clémentine.

ASSOCIATION DES JEUNES ÉLUS DE DIJON

ENGAGÉS VERS L’AVENIR Qui a dit que les jeunes se désintéressaient de la chose publique ? Trois jeunes Dijonnais font mentir les idées reçues quant à l’engagement précoce dans la vie de la cité. ’engagement citoyen ne se mesure pas toujours au nombre des années. Pour preuve, Clémentine, Jean-Baptiste et Sabri, trois jeunes Dijonnais, ont créé en juin 2011 l’Association des jeunes élus de Dijon (Ajed), une « junior association » dont le maire de Dijon, François Rebsamen, est le président d’honneur. Ses objectifs : réunir les anciens membres du conseil municipal d’enfants (CME) afin qu’ils poursuivent leur action et proposent de nouveaux projets utiles, tisser un véritable lien entre les élus des différentes mandatures (2002-2012) et construire des passerelles avec les élus actuels du CME et les commissions de quartier.

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UN ENGAGEMENT FORT. Signe de leur détermination, les trois jeunes ont souhaité continuer à s’investir et à être utiles pour leur ville après la fin de leur mandat. Pour amorcer leur projet, ils ont déjà participé au Grand Déj’ des associations au mois de septembre dernier, en y tenant leur propre stand. Et, forts de toute leur motivation, les trois cofondateurs de l’Ajed ont intégré, depuis le mois dernier, les commissions de quartier. Mais pour bien comprendre la teneur de ce nouveau souffle de la jeunesse dijonnaise, Sabri, aujourd’hui âgé de 12 ans et président de l’association, revient sur la

genèse de l’Ajed. Alors que j’étais à l’école Montmuzard, j’ai voulu en savoir plus sur une affiche qui avait été placée dans l’école. Il s’agissait d’une élection au CME. J’en ai parlé à mes parents et je me suis présenté, avant d’être élu pour représenter l’école. Plus tard, une première réunion s’est tenue avec les 63 élus regroupant les écoles et les collèges de la ville. Nous avons alors proposé des projets pour mieux accompagner les personnes handicapées et sensibiliser au problème de la maltraitance. Cette première expérience m’a donné le goût de la politique et en 2010, une fois mon mandat terminé, j’ai voulu créer avec deux amis une association regroupant les anciens élus du conseil municipal. Depuis septembre, nous entrons en contact avec les anciens élus et les invitons à nous rejoindre. Au final, cela représente tout de même 300 membres potentiels. Chaque mois, ils se réunissent et, à l’image de leurs homologues adultes, ils débattent avec l’objectif de proposer des idées visant à bonifier notre ville. Une chose est sûre, avec sa secrétaire, Clémentine Sénécat, son trésorier, Jean-Baptiste Falvo, et son président, Sabri Barnou, l’Ajed est résolument tournée vers le futur. On vous le dit : l’avenir est en marche !

À LA DÉCOUVERTE DES

JUNIOR ASSOCIATIONS La « junior association » est un dispositif qui permet à des jeunes de moins de 18 ans, porteurs d’un projet (dans les domaines les plus divers : sportif, culturel, accès à la citoyenneté…), de se regrouper pour le mettre en œuvre, dans un cadre offrant une certaine sécurité et avec l’appui d’une personne relais (présente dans chaque département). Il s’agit ainsi d’une habilitation ouvrant droit à un certain nombre d’avantages. Comment créer une junior association ? La procédure est volontairement très simple, afin de permettre au plus grand nombre d’accéder au dispositif. Les jeunes intéressés doivent, après avoir défini leur projet, retirer un dossier d’habilitation auprès du relais départemental « junior association » et le déposer rempli auprès du Réseau national des junior associations (RNJA). Une fois le label obtenu, les jeunes disposent d’une assurance destinée à couvrir les activités de l’association et tous les problèmes liés à la responsabilité civile des mineurs qui la composent, de la possibilité d’ouvrir un compte bancaire, d’outils destinés à faciliter l’organisation de la structure et d’actions de formation. La qualité de « junior association » est reconnue pour une durée d’un an et renouvelable. Rens. : 01 43 58 98 70 www.juniorassociation.org Courriel : contact@juniorassociation.org


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UN NOËL

EXTRAORDINAIRE POUR QUE NOËL SOIT VRAIMENT EXTRAORDINAIRE POUR TOUS, DIJON DÉPLACE LES MONTAGNES ! ET LES MOTS NE SONT PAS TROP FORTS : POUR JOINDRE LES ACTES À LA PAROLE, CETTE ANNÉE, VOUS POURREZ CHAUSSER RAQUETTES, SKIS DE FOND ET PATINS À GLACE AU PIED DE CHEZ VOUS… LE CENTRE-VILLE SERA AINSI TRANSFORMÉ, LE TEMPS DES FÊTES, EN UN VÉRITABLE VILLAGE DES NEIGES.


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DIJON DÉPLACE LES MONTAGNES urant quatre semaines (jusqu’au 1er janvier inclus), c’est un véritable village des neiges qui sera recréé sur la place de la Libération. Cette année, durant quelques semaines, Dijon déplace réellement les montagnes et propose une patinoire, une piste de ski de fond et un jardin des neiges. Quelques chalets également installés place de la Libération proposeront de nombreux produits de bouche. Sans oublier le manège des tout petits sur la place Darcy.

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UN AIR FRAIS. La ville a totalement repensé les manifestations phares des fêtes de fin d’année. Objectif : permettre à tous les Dijonnais d’accéder pour 1 euro à de véritables installations de montagne. Pour ce faire, une patinoire synthétique de 100 m², un sentier de ski de fond de 120 m et un jardin des neiges de 180 m², entourés par une centaine de sapins, prennent possession de la place de la Libération. Des patins à glace tailles 27 à 48, des patinettes et patins doubles lames, des traîneaux, des pelles-luges, des skis de fond pour les 2 à 6 ans, des raquettes enfants et adultes, un parcours ludique avec des cerceaux, plots, escaliers, tentes… tout est mis en œuvre pour que chacun puisse pratiquer ou découvrir les sports de montagne en toute sécurité. DES FESTIVITÉS POUR TOUS. De nombreuses animations sont prévues : le spectacle son et lumière projeté chaque soir sur les façades du Palais des Ducs du 13 au 24 décembre ; les repas des aînés des jeudi 15 et vendredi 16 décembre au Parc des expositions ; des corbeilles de Noël pour les personnes plus fragiles qui bénéficient du portage des repas à domicile ; la distribution de jouets aux petits Dijonnais par le conseil municipal d’enfants (CME)… Et beaucoup d’autres opérations de solidarité relayées par la ville de Dijon mais aussi par les associations et structures culturelles,

SYNERGLACE L’ÉTOILE DES NEIGES Spécialiste de la location et de la vente de patinoires mobiles, Synerglace a usé de tout son savoir-faire pour créer le village des neiges. Dijon Mag : Implanter un village des neiges à Dijon est-il compatible avec les conditions climatiques de la région et surtout avec des ambitions de développement durable ? Synerglace : Il est vrai que la fabrication de neige dépend souvent de conditions climatiques particulières, mais nous avons développé un système unique qui nous permet de nous adapter à des températures allant de - 2 à + 35 °C. Quant au développement durable, nous sommes engagés, depuis déjà dix ans, dans une véritable démarche environnementale qui s’affine d’année en année grâce aux nouvelles technologies. Le passage au synthétique de nos patinoires s’inscrit dans cette démarche en supprimant les consomations d’eau et d’électricité. DM : Avec ces contraintes, qu’en est-il de la sensation de glisse pour les utilisateurs ? Synerglace : Pour la patinoire, il n’est pas question de remplacer celle de Trimolet qui reste en activité tout l’hiver. Le synthétique demeure adapté pour les tout-petits et ceux qui s’initient à la glisse. Quant à la piste de neige, la machine Snow-Box que nous utilisons produit de fins cristaux de glace. Contrairement à d’autres procédés, l’eau utilisée est convertie à 100 % en neige sans aucun additif. Le résultat est assez incroyable et équivalent à la neige naturelle. La densité, la blancheur et la consistance sont identiques, ce qui garantit une excellente qualité de glisse et une compatibilité parfaite avec de la neige naturelle.

comme les milliers de places de spectacle offertes aux enfants les plus défavorisés via les associations de solidarité dijonnaises. UN NOËL « DURABLE ». La ville continue par ailleurs à s’engager en faveur du déve-

loppement durable (voir par exemple cidessus). En effet, toutes les installations lumineuses sont basse consommation (voir aussi page 31) et permettent ainsi une réduction notable des dépenses énergétiques.


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ATTIRER UN MAXIMUM DE PERSONNES AU CENTRE-VILLE POUR NATHALIE KOENDERS, ADJOINTE AU CŒUR DE VILLE ET AU COMMERCE, LE VILLAGE DE NOËL EST L’OCCASION DE FÉDÉRER LES DIJONNAIS MAIS AUSSI D’ATTIRER LES VISITEURS. est important, plus que jamais, d’aider les commerçants à ne pas rater cette période cruciale pour leurs affaires. Bienvenue donc au village de Noël ! Notre objectif est de proposer des animations avec un côté ludique, familial et convivial destinées à attirer du monde au cœur de ville. C’est dans cette optique que la communication et la publicité ont été renforcés. Auparavant ciblées sur l’agglomération, elles ont été élargies aux régions limitrophes sur l’axe de la ligne LGV, toujours avec une volonté d’attirer un maximum de personnes. Cette

Dijon Mag : Quelle est la nouveauté pour le centre-ville en cette période de fêtes ? Nathalie Koenders : La Bourgogne ne possède pas une vraie tradition des marchés de Noël, et c’est certainement pour cette raison que la formule a constamment évolué. Le marché de Noël avait tendance à s’essouffler, et il

ligne à grande vitesse (LGV) Rhin-Rhône, désormais opérationnelle, facilitera encore la venue des visiteurs extérieurs. DM : Quels autres dispositifs ont été mis en place pour favoriser ces animations ? NK : La rue de la Liberté sera entièrement piétonne lors des deux week-ends précédant Noël, période durant laquelle les magasins auront la possibilité d’ouvrir le dimanche. La populaire opération « J’ai le ticket avec mon commerçant » se poursuit. Elle permet aux commerçants participants d’offrir à

leurs clients 2 heures de parking couvert (sauf Clemenceau) ou 2 Pass Divia valables 1 heure. Par ailleurs, des consignes ont été données aux entreprises qui œuvrent sur le chantier du tram. À partir de la mi-décembre, les travaux impacteront le moins possible sur le bon déroulement des festivités. Les commerçants du centre-ville pourront également distribuer des billets d’entrée gratuits, donnés par la municipalité, pour profiter des animations. Et s’ils le souhaitent, ils pourront également placer un sapin devant leur vitrine.

GLISSER À DIJON VILLAGE DES NEIGES Le village des glaces et ses installations sont accessibles au tarif de 1 euro par installation (patinoire, ski de fond, jardin des neiges). De quoi passer des moments conviviaux en famille et profiter pleinement des jeux d’hiver. Du samedi 3 décembre au vendredi 16 décembre : les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 16 h à 20 h, et les mercredis, samedis et dimanches de 10 h à 20 h Du samedi 17 décembre au dimanche 1er janvier inclus : tous les jours de 10 h à 20 h, sauf les 24 et 31 décembre de 10 h à 18 h, et les 25 décembre et 1er janvier de 14 h à 18 h

PATINOIRE MUNICIPALE Avec des plages horaires étendues, des tarifs préférentiels, la patinoire municipale s’engage à nouveau pendant cette période de fêtes à faire découvrir les joies de la glisse. Un jardin des glaces constitué d’une « piste dans la piste » est ouvert du mardi au vendredi. Il permet en particulier aux adultes qui le désirent d’évoluer autour du jardin des glaces sans interférer avec les enfants. Le jardin des glaces des samedis et dimanches utilise, quant à lui, toute la grande piste avec des éléments décoratifs et ludiques. Lundi de 14 h 30 à 17 h 30 – Mardi et vendredi de 9 h 30 à 11 h 30 et de 14 h 30 à 17 h 30 – Mercredi de 14 h 15 à 17 h 30 – Jeudi de 9 h 30 à 11 h 30, de 14 h 30 à 18 h 45 et de 20 h 45 à 23 h 15 – Samedi et dimanche de 15 h à 18 h Rens. : 03 80 48 80 40


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CHALETS DÉGUSTATION Devenu pratiquement une tradition, le marché de Noël installe chaque année ses petits chalets en bois dans la ville. Cette année, 8 chalets proposeront de nombreux et beaux produits de bouche : foie gras, pain d’épice, vin chaud, bretzels, crêpes, friandises, etc. Du samedi 3 décembre au vendredi 16 décembre, place de la Libération : les mercredis, samedis, dimanches de 10 h à 20 h, et les lundis, mardis, jeudis, vendredis de 11 h 30 à 14 h et de 16 h à 20 h (les commerçants qui le souhaitent ouvriront en plus de 10 h à 11 h et de 14 h à 16 h) Du samedi 17 décembre au dimanche 1er janvier inclus, place de la Libération : tous les jours de 10 h à 20 h Fermeture à 19 h le 24 décembre et à 18 h les 25 décembre et 1er janvier

SON ET LUMIÈRE LES CORBEILLES DE SOLEILS Les trois façades du palais des Ducs deviendront le support de projections vidéographiques géantes en 3D, selon un procédé qui traite les images de manière à « épouser » parfaitement les formes et reliefs de l’architecture. Un son et lumière inédit créé pour l’occasion et qui raconte l’histoire d’un petit esquimau qui entreprend un long voyage pour arriver à la « Maison des lumières », un mystérieux univers où est fabriqué la lumière (les étoiles). Baleines, raies, insectes, étoiles et autres surprises entraîneront les spectateurs jusqu’au final où les façades du palais des Ducs se désarticuleront, où certains blocs des murs donneront la sensation de pivoter sur eux-mêmes, d’autres de s’avancer vers le public ou encore de s’enfoncer dans la pierre. Du mardi 13 au samedi 24 décembre Tous les soirs, trois représentations de 15 min minimum, à 18 h, 18 h 30 et 19 h (le 24 décembre, une seule représentation à 18 h) – Cour d’honneur de l’hôtel de ville – Gratuit

24 DÉCEMBRE L’ARRIVÉE DU PÈRE NOËL ! Le père Noël fera une apparition sur le toit de l’hôtel de ville et descendra de la tour Philippe-le-Bon à la rencontre des petits Dijonnais pour une distribution de papillotes dans la Cour d’honneur. À cette occasion, les enfants peuvent lui transmettre leurs messages jusqu’au lundi 19 décembre midi à la mairie de Dijon : Service des affaires générales 1, rue des Forges. Samedi 24 décembre à 18 h 30 Cour d’honneur de l’hôtel de ville


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JEUNE PUBLIC LA VILLE DE DIJON PROPOSE TROIS SPECTACLES ET UNE LECTURE-SPECTACLE JEUNE PUBLIC ET TOUT PUBLIC, DU MERCREDI 14 AU SAMEDI 18 DÉCEMBRE, DANS LES THÉÂTRES MUNICIPAUX. DES FRIANDISES SERONT DISTRIBUÉES AUX ENFANTS À L’ISSUE DE CHACUNE DE CES REPRÉSENTATIONS D’UNE DURÉE DE 30 À 60 MINUTES.

LE LABORATOIRE D’HISTOIRES MUSICALES Vendredi 16 décembre à 10 h et 15 h Samedi 17 décembre à 17 h 30 Théâtre de la Fontaine-d’Ouche – Durée : 60 min – À partir de 6 ans Prenez trois contes populaires. Découpez-les dans tous les sens. Mélangez le tout en un unique spectacle d’arts vivants. Ajoutez du théâtre préalablement réchauffé. Agrémentez d’une sauce de merveilleux. Pimentez d’une épice humoristique. Et relevez d’une pointe de rêve. Versez votre préparation dans un plat pour enfants. Mettez le tout sous pression, dans une cocotte musique. Faites bouillir et attendez l’émulsion d’émotions. Laissez refroidir, puis dégustez… Vous obtiendrez une excellente préparation de « spectacle vivant d’histoires musicales ! ». Un spectacle de la Cie La Fée Folie. Conception et interprétation : Roseline Pornin. Musique et interprétation : Thomas Bressy.

© Photo Vincent Arbelet

ROSIE ROSE Mercredi 14 décembre à 16 h 30 Jeudi 15 et vendredi 16 décembre à 10 h Théâtre des Feuillants – Durée : 45 min À partir de 4 ans Tout droit sorti d’un cartoon un peu déjanté, une petite bonne femme saugrenue se laisse entraîner par la magie de l’inattendu. Alors l’ordinaire devient extraordinaire, les fleurs poussent dans les recoins de la scène, les souris dansent sur un air de jazz, les nains de jardin écoutent la « BéBéCé », les avions de papier sont en partance et les murs rêvent de révolution… Un conte de fées du quotidien dans lequel Rosie Rose déroule tendrement son petit cirque d’intérieur peuplé de balles, d’ombrelles et de hula hoop. Spectacle de la compagnie Opopop. Création et interprétation : Karen Bourre et Julien Lanaud.

ATTENTION : la prévente des tickets d’entrée, au tarif unique de 1,50 euro, se déroulera pour tous les spectacles les mercredi 7 et samedi 10 décembre de 11 h à 18 h à l’hôtel Bouchu dit d’Esterno (1, rue Monge, au rez-de-chaussée, à gauche en entrant dans la cour). Ensuite, billetterie sur place, au guichet du théâtre concerné, une heure avant la représentation. Renseignements pour la billetterie au 03 80 74 59 09. Renseignements sur les spectacles : www.dijon.fr, ou allomairie@ville-dijon.fr, ou Allô Mairie : 0800 21 3000 (numéro vert gratuit à partir d’un poste fixe).

BLEU PÉTOCHE Mercredi 14 décembre à 16 h 30 Jeudi 15 et vendredi 16 décembre à 10 h Théâtre des Grésilles Durée : 30 min De 18 mois à 5 ans Un puits central ; des fenêtres qui se ferment et qui s’ouvrent ; deux hommes qui jouent tellement sérieusement avec des animaux peluches qu’ils leur donnent vie. Ils mettent en œuvre, chacun à leur manière, une ribambelle de petites histoires où alternent le rire et le frisson (très doux)… Un spectacle de la Cie L’Éclaircie. Écriture et mise en scène : Claire Simard. Interprétation : Ismaël Gutiérrez et Michaël Santos. Et à 15 h, le samedi 17 décembre, toujours au Théâtre des Grésilles, la Cie L’Éclaircie poursuit avec une lecture spectacle : « Cousu de fil rouge » Durée : 50 min – À partir de 6 ans De l’Afrique à la Chine, de Perrault au manga, du carmin au vermillon, un voyage tout en nuances dont les couleurs dominantes sont le rouge mais aussi l’émotion, le rire, le rêve. Les albums revisités sont prétexte à une promenade intemporelle où petits et grands découvrent ou redécouvrent ces histoires illustrées par le jeu et la manipulation des objets. Lecture : Claire Simard.


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PROGRAMME NOËL AU JARDIN DES SCIENCES ENTRE CHIEN ET LOUP… Du lundi 19 au vendredi 23 décembre Chiens et loups sont à l’honneur au Jardin des sciences. De nombreuses animations seront proposées chaque jour : ateliers de confection de flocons, séances de fables et expressions sur les loups, projection du film Antartica, prisonniers du froid »… Et, jeudi 22 décembre : arrivée magistrale de chiens de traîneau (husky sibérien, malamute d’Alaska, esquimau du Groenland…) provenant tous de la Ferme des huskies de La Pesse (Jura). Cinq chiens, un traîneau et deux professionnels seront présents pour des démonstrations d’attelage mais aussi pour répondre aux questions du public sur ces animaux si proches du loup tant par leurs mœurs que par leur apparence. Des tentes inuits, dans lesquelles seront proposées des animations culturelles pour les enfants, seront installées dans l’arboretum du parc.

ATELIER « FLOCONS D’HIER ET D’AUJOURD’HUI » Lundi 19, mardi 20, mercredi 21 de 10 h à 12 h et de 14 h 30 à 16 h 30 – Jeudi 22 de 14 h à 16 h 30 Pavillon du Raines (salle Panda) – De 8 à 12 ans – Sur inscription

FABLES ET EXPRESSIONS SUR LE LOUP Lundi 19 et mercredi 21 de 10 h à 11 h et de 14 h 30 à 16 h Pavillon de l’Arquebuse – Sur inscription

CHIENS DE TRAÎNEAU Jeudi 22 de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h Parc de l’Arquebuse Présence d’un attelage de chiens de traîneau de la Ferme des huskies de La Pesse (Jura), ainsi que des tentes inuits… et leurs lutins (en continu dans l’Arboretum).

Important : l’accès aux chiens sera strictement interdit dans le parc de l’Arquebuse en raison de la présence des chiens de traîneau.

GRAND-MÈRE RACONTE… L’HIVER Jeudi 22 et vendredi 23 de 10 h à 11 h Planétarium – Sur inscription

ANTARTICA, PRISONNIERS DU FROID Jeudi 22 et vendredi 23 de 15 h à 17 h Planétarium – Tout public – Sur inscription Film réalisé par Frank Marshall (2006). En préambule à la projection, un médiateur scientifique du Jardin des sciences fera un exposé sur les loups, de 14 h à 15 h. Rens. : Jardin des sciences, 14, rue Jehan-de-Marville Tél. : 03 80 48 82 00


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NOËL AU BISTROT DE LA SCÈNE

NOËL AU MUSÉE DES BEAUX-ARTS SI NOËL M’ÉTAIT CONTÉ… Mercredi 21 décembre à 14 h 30 Tarif visite – À partir de 7 ans Sous d’autres cieux, d’autres cultures et par d’autres histoires ! Des contes pour changer notre regard sur Noël.

ATELIER « CARTES DE VŒUX » Mercredi 28 décembre de 14 h à 17 h Tarif : 6 euros Pour réaliser ensemble et en s’amusant des cartes de vœux pas comme les autres. Rens. : 03 80 74 52 09

CONTES MANDARINES

NOËL À LA PATINOIRE ICE POPCORN Jeudi 8 décembre de 20 h 45 à minuit Patinoire municipale Tarif unique de 2,60 euros et patins pour tous Organisée dans le cadre du festival Génériq, en partenariat avec La Vapeur : une grande soirée DJ sur glace ! Rens. : 03 80 48 80 40

NOËL DANS LES BIBLIOTHÈQUES CONTES Mercredi 7 décembre à 16 h Bibliothèque Maladière – Durée : 1 h – De 6 à 12 ans Avec toute la malice que ne trahissent pas du tout son air ingénu, ses mines de ne pas y toucher, son ton pince-sansrire, son regard faussement innocent, Francine conte et raconte tout simplement, sans artifice. Avec Francine Chevaldonné. Réservation : 03 80 48 82 29

Mercredi 14 décembre 10 h 30 (40 min, 3-7 ans) et 15 h (55 min, 4-10 ans) Au pays de Noël, l’illustre Mandarine raconte. Dans la chaleur des guirlandes, prenez place dans un cadre magique, et partagez ce rituel mystérieux et cet imaginaire pétaradant ! Par la Cie La Carotte. Jeu : Caroline Guidou. Rens. : www.bistrotdelascene.fr – Tél. : 03 80 67 87 39

L’ÉMERVEILLÉ Mercredi 14 décembre à 15 h 30 Bibliothèque centre-ville jeunesse (salle de l’Académie) Durée : 50 min – À partir de 5 ans Dans un petit coin de terre, l’Émerveillé laisse éclore les couleurs des saisons. Dans les paroles de la conteuse sont vivifiées les traditions et les fêtes liées aux cycles de la nature. Par la Cie Maïa Squinado. Réservation : 03 80 48 82 42

NUÉE DJANGO REINHARDT Samedi 10 décembre à 15 h Médiathèque Champollion – Durée : 50 min À partir de 6 ans Les musiciens alternent musique, récits et anecdotes sur la vie de Django Reinhardt. Par la Cie Gadjo Combo. Réservation : 03 80 48 84 00

Vendredi 16 décembre à 19 h 30 Médiathèque Port-du-canal – Durée : 1 h – À partir de 5 ans Un tour du monde en quatre contes qui nous font voyager en Chine, au Mali, en Amérique du Nord et en Europe. Par la Cie Maïa Squinado. Réservation : 03 80 48 82 28

LE SON DES CHOSES Mercredi 21 décembre à 17 h 30 Bibliothèque Mansart – Durée : 1 h – À partir de 3 ans Deux personnages, Grandes Zoreilles et Âme-son, s’amusent à explorer l’univers sonore des objets qui les entourent. Par la Cie L’Arbre à musiques Réservation : 03 80 48 80 50


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NOËL AU MUSÉE DE LA VIE BOURGUIGNONNE ATELIER « DÉCORATIONS DE NOËL » Samedi 17 décembre de 14 h 30 à 16 h 30 De 7 à 12 ans Gratuit – Inscription au 03 80 48 80 97 ou 03 80 48 80 90 Perpétuez la tradition des veillées de préparation de Noël en venant découvrir les traditions de Noël puis réaliser des sujets en feutrine ou des décorations en papier afin de parer votre sapin.

VISITES GUIDÉES « À TABLE ! » Dimanche 18 décembre à 15 h et 16 h – Gratuit Évocation des habitudes alimentaires et pratiques de conservation, des ustensiles de cuisine dans la vie quotidienne des Bourguignons de la fin du XIXe siècle, et présentation de menus de fête. Découverte des commerces alimentaires : épicerie, boucherie et biscuiterie.

VISITES GUIDÉES « FÊTES DE FIN D’ANNÉE ET TRADITIONS » Dimanche 8 janvier à 15 h et 16 h – Gratuit Explication des traditions de Noël (origine du père Noël, de la bûche, du sapin) et des traditions autour de la Saint-Sylvestre (réveillon), du premier de l’an (s’embrasser sous le gui) et de l’Épiphanie (galette des rois et fèves). Rens. : 03 80 48 80 90 – Courriel : museeviebourguignonne@ville-dijon.fr

NOËL AU ZÉNITH LE GRAND CIRQUE DE NOËL Samedi 10 décembre 14 h et 17 h 15 – Dimanche 11 décembre 10 h 30 et 14 h Le Grand Cirque de Noël vous propose de découvrir, en présence du père Noël, les talents les plus prestigieux de la « planète Cirque ». Un spectacle qui saura enchanter petits et grands. www.zenith-dijon.fr Euromuses : 03 80 30 61 00

MERRY CHRISTMAS GOSPEL TOUR Mardi 13 décembre 20 h 30 Porté par plus de 50 musiciens, chanteurs et danseurs, « Merry Christmas Gospel Tour » vous propose de retrouver l’âme du gospel à travers un voyage extraordinaire au cœur de la magie de Noël. www.zenith-dijon.fr – LOSP : 03 81 80 86 03

RETROUVEZ LE PROGRAMME COMPLET DES ANIMATIONS DANS LE GUIDE DE NOËL DISTRIBUÉS DANS LES LIEUX PUBLICS MUNICIPAUX ET AUPRÈS DES COMMERÇANTS DU CENTRE-VILLE. www.dijon.fr


| ça nous concerne |

OFFICE DES PERSONNES ÂGÉES DE DIJON

RESTER ACTIF À TOUT ÂGE « Il n’y a pas d’âge pour s’épanouir », les membres et adhérents de l’Office des personnes âgées de Dijon (Opad) le soulignent régulièrement. Une affirmation qui reflète parfaitement les aspirations de l’association. Atelier photo numérique de l’Opad.

’objet de l’Opad est avant tout de permettre aux seniors dijonnais de profiter d’une retraite active. Pour cela, l’association propose plus d’une quarantaine d’activités favorisant l’épanouissement, la créativité, la solidarité ou l’engagement bénévole, activités qui s’adressent aux Dijonnais retraités ou en activité à partir de 55 ans. Cette année, l’Opad propose des activités en adéquation avec les souhaits et attentes des seniors. Des nouveautés sont proposées, comme un cycle autour de l’alimentation, la création de cafés des aînés, ou encore l’expérimentation d’ateliers médias, notamment avec Radio Cultures Dijon… L’association a ainsi choisi d’amplifier son action, et est en cela soutenue par la ville de Dijon, dans le cadre de sa démarche Ville-amie des aînés. Pour preuve, la récente inauguration de la façade du bâtiment, financée par la ville à hauteur de 35 000 euros. Et le dynamisme de l’Opad peut s’illustrer de bien des manières. Au-delà de ses activités traditionnelles, l’association a inauguré le 18 octobre dernier un café des seniors. Ce nouveau rendez-vous mensuel a pour objectif de proposer des moments conviviaux de ren-

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contre tout en favorisant les discussions autour d’une thématique définie en présence d’un intervenant. Le prochain rendez-vous est prévu pour le 6 décembre, sur un sujet d’actualité : le tramway dijonnais. La participation à ces débats est possible sur simple inscription. MODULE PHOTO NUMÉRIQUE. Parmi les nombreuses autres activités de l’Opad, le module « Photo numérique » fait partie des plus prisés. Mais qui dit photo numérique, dit un minimum de connaissances informatiques. En 10 séances, les participants apprennent donc à travailler sur les différents

MALADIE D’ALZHEIMER

COMPRENDRE ET ÉCHANGER ’association France Alzheimer Côte-d’Or tiendra ses prochaines permanences les jeudis 8 et 22 décembre de 14 h 30 à 16 h 30 à la Maison des associations, rue des Corroyeurs. Par ailleurs, de nombreuses activités sont proposées avec, à titre d’exemple, un « café Alzheimer » chaque 3e mardi du mois de 15 h à 17 h à la maison Millière, ou encore un « bistrot musical » tous les 2e et 4e mardis du mois de 15 h à 17 h à l’Embarcadère. Rens. : 03 80 45 39 44 – www.francealzheimer21.org

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logiciels de retouche d’image et à découvrir les propriétés d’une photo ou les différents modes de transfert des images via un ordinateur. Pour Monique, 68 ans, l’atelier a été un véritable déclic. Comme je ne me débrouille pas trop mal, j’en profite pour donner de mon temps et me rendre utile pour ceux qui s’en sortent moins bien. Du coup, notre intervenant, M. Vanesse, m’a proposé de le seconder pour les prochaines séances, ajoute-t-elle. L’univers informatique est vraiment fascinant. Avec mon nouvel appareil, je peux maintenant mieux m’organiser et constituer mes albums sans grande difficulté. Rens. : 03 80 70 02 03 – www.opad-dijon.fr

VOUS AVEZ PLUS DE 60 ANS… C’EST POUR VOUS EN DÉCEMBRE ! JEUDI 1er À 14 H 30 Thé dansant : orchestre Thé Tango, salle Devosge (7, rue Devosge) MERCREDI 7 À 14 H 30 tour de chant, chansons d’hier et d’aujourd’hui, par Frédérique Loiseau, Théâtre des Grésilles (6, avenue des Grésilles) JEUDI 15 ET VENDREDI 16 À 12 H repas de Noël de la ville de Dijon, Parc des expositions (avenue des Grands-Ducs-d’Occident) Rens. : 0 800 21 3000


| vie de quartier |

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TOISON-D’OR

ILLUMINATIONS AUX COULEURS DE NOËL l’approche des fêtes, vous êtes nombreux à vous investir dans l’embellissement de vos façades, balcons, terrasses et jardins avec des décorations de Noël. Dans le quartier des Hameaux et Château-de-Pouilly, cet effort pourra être récompensé en participant au concours d’illuminations organisé par l’association du quartier. Pour les intéressés, il suffit de retourner avant le 18 décembre par voie postale le bulletin d’inscription, reçu dans votre boîte

À

aux lettres, aux référentes du concours : Mme Vincent, 6, impasse Stefan-Zweig, ou Mme De Oliveira, 3, allée Jean-Giraudoux à Dijon. L’originalité et la créativité feront le reste. Un jury se déplacera fin décembre pour admirer et noter les plus belles compositions. Une attention toute particulière sera accordée à l’harmonie des couleurs et des matériaux utilisés, la présence d’éléments naturels ou faits main, le choix des lumières, etc. La remise des prix est prévue courant janvier autour d’une galette des rois. À noter aussi

que l’association organise un réveillon du 31 décembre, salle Camille-Claudel, à partir de 20 h. Rens. : assoc.chateau.pouilly@numericable.com

MANSART

CABARET CIRQUE IMPROVISÉ erformances incroyables et créations spontanées : une recette inédite pour un cabaret cirque improvisé (ou presque) ! Pendant deux jours, circassiens et musiciens de la Générale d’expérimentation croiseront leurs arts pour créer et proposer des formes innovantes. Une manière peut-être de rappeler le temps où les orchestres de cirque accompagnaient en direct les artistes, et qui pour l’occasion sera remise au goût du jour avec une pointe de modernité. Un spectacle qui s’annonce détonant, coproduit avec la compagnie Cirq’ônflex. Vendredi 16 décembre à 20 h 30 – Théâtre Mansart Rens. : 09 81 98 30 54 ou www.cirqonflex.fr

P CENTRE-VILLE

FONTAINE-D’OUCHE

PLACE DE LA LAÏCITÉ

NOUVEAUX ARRIVANTS

a place Jean-Macé, située à l’intersection des rues du Bourg et Berbisey, sera dotée d’une double dénomination, à compter du 9 décembre prochain, et portera donc également le nom de place de la Laïcité. Jean Macé (1815-1894) à été en effet un ardent défenseur de la laïcité en France. Enseignant et journaliste, il a toujours été préoccupé par la question de l’instruction. C’est dans ce sens qu’il fonde en 1864 la revue Le Magasin d’éducation et de récréation, avec l’écrivain et éditeur Pierre-Jules Hetzel, puis qu’il crée la Ligue de l’enseignement, en 1866, qui se bat pour l’instauration d’une école « gratuite, obligatoire et laïque ». Un combat qui trouve son aboutissement avec les lois de Jules Ferry. Aujourd’hui, pour lui rendre hommage et à l’occasion de la commémoration de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l’État une plaque sera apposée sur la place. Sans caractère officiel, cette dénomination « place de la Laïcité » n’entraînera pas de changement pour les résidents, qui conservent bien entendu leur adresse postale actuelle.

ous venez d’emménager dans le quartier Fontained’Ouche et vous recherchez des informations pratiques ? La ville de Dijon renouvelle l’expérience, et pour la seconde fois propose un temps d’accueil des nouveaux habitants. Cette démarche conviviale s’inscrit dans le cadre de la gestion urbaine et sociale de proximité du quartier. Pour vous aider dans vos démarches et répondre à vos questions, des stands d’information seront à votre disposition avec la présence de plusieurs services municipaux (mairie de quartier, lien social, service des élections) ainsi que l’ensemble des bailleurs publics. Ce temps d’accueil est couplé à l’apéro-maison mensuel de la maison de quartier. Venez nombreux ! Jeudi 8 décembre à partir de 18 h 30 Maison de quartier de la Fontaine-d’Ouche Rens. : 03 80 74 71 54

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V


| référence écologique |

INITIATIVES

LE PLAN CLIMAT-ÉNERGIE TERRITORIAL AVANCE À GRANDS PAS Lancer des actions a peu de sens si l’on n’en mesure pas les résultats. C’est le but de la nouvelle étape franchie par le PCET de la ville en cette fin d’année.

L

e rythme est soutenu. Décembre 2008, Dijon est une des premières municipalités à signer la Convention des maires de l’Union européenne. Automne 2009, elle est lauréate de l’appel à projets de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) en région pour la réalisation d’un plan climat exemplaire. Janvier 2010, lancement du plan climat-énergie territorial (PCET). Janvier 2011, obtention de la reconnaissance Cap Cit’ergie. Février 2011, vote sur la stratégie à adopter pour parvenir à l’objectif des « 3x20 » (réduction de 20 % des émissions de gaz à effet de serre, augmentation de 20 % de l’efficacité énergétique, utilisation de 20 % d’énergies renouvelables). Et enfin, novembre 2011, vote et mise en place de l’évaluation de l’impact des projets pour les cinq années à venir. En d’autres termes, mesure des réductions d’émissions escomptées.

ÉCOLOGIE NON PUNITIVE. Que de chemin parcouru en trois ans. Vu l’urgence environnementale, d’aucuns diront qu’ils ont trouvé le temps long. Mais l’agglomération a choisi la voie de la concertation. Demander leur avis aux nombreux acteurs du secteur (institutionnels, collectivités territoriales, entreprises, associations) prend toujours du temps, et permet d’emporter l’adhésion de tous. Le but n’est pas d’imposer : l’écologie ne doit pas être « punitive », elle doit être le fait de chacun d’entre nous. Il est à noter que Dijon et le Grand Dijon se sont associés pour harmoniser leurs engagements et ainsi répondre de manière cohérente aux enjeux d’un territoire commun.

SIX AXES MAJEURS. Le plan d’action entériné par la ville s’articule autour de six axes majeurs : – aménager le territoire en faveur d’une meilleure qualité de vie, économe en énergie et en gaz à effet de serre. Il s’agit principalement du bâti et de l’aménagement, qui sont du ressort de la commune. La lutte contre la précarité énergétique est également prise en compte, avec un accompagnement des propriétaires et locataires à faibles revenus ; – prioriser l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Le tramway, décidemment à la pointe, prendra sa part avec la création d’un réseau de chaleur à 80 % « énergie renouvelable » ; – développer les mobilités pour améliorer la qualité des parcours. Un des buts est de faci-

liter l’abandon des transports individuels (voiture), grâce, notamment, à l’amélioration de la synergie entre les différents acteurs du transport ; – viser l’exemplarité de l’action publique locale. Le dire, c’est bien, le faire, c’est mieux ! La ville se doit d’être exemplaire, en particulier dans la gestion de son patrimoine et la qualité de l’alimentation (circuits courts) ; – faire vivre le plan climat : animer, mettre en place une gouvernance, évaluer sont les maîtres mots de cette partie ; – développer une culture commune, participative et coopérative. L’éducation est la base nécessaire à la réussite du PCET. Les projets éducatifs, les concours et autres initiatives locales, tous tournés vers la sensibilisation aux enjeux climatiques, seront nombreux.


| bénévole à l’honneur |

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TIMOTHÉE ROMAIN

LA FÉDÉRATION LÉO-LAGRANGE, UNE PÉPINIÈRE D’INITIATIVES POPULAIRE Par l’intermédiaire de ses chantiers internationaux, la Fédération Léo-Lagrange permet à des jeunes de se confronter à d’autres cultures, mais aussi de se responsabiliser grâce à la conception, la réalisation et la popularisation d’un projet.

près soixante années d’existence, la Fédération LéoLagrange, forte de ses 3 000 salariés et 40 000 adhérents au niveau national, est indissociable de la notion d’éducation populaire. C’est au sein de ce grand ensemble que se situe la délégation Bourgogne - Franche-Comté, dont fait partie la Pépinière d’initiatives jeunesse. Son responsable, Timothée Romain, nous éclaire sur son rôle. Nous sommes une structure qui travaille essentiellement avec les collectivités territoriales, en délégation de service public. Notre champ d’action est large. Notre mission est complémentaire de l’école. Le travail se fait en collaboration et avec l’appui de la ville de Dijon, du conseil régional et du ministère des Affaires étrangères. Le public visé est l’ensemble des jeunes Dijonnais de 16 à 25 ans qui, soit ont une idée et recherchent un accompagnement, soit sont volontaires et souhaitent s’insérer dans un projet. La Pépinière est un des relais d’un réseau constitué, entre autres, des missions locales, de l’Adosphère, des MJC et des maisons de quartier.

A

PARTAGER SON EXPÉRIENCE. Depuis deux ans, l’objectif majeur de l’association n’a pas changé : développer la mobilité internationale des jeunes, en prenant en compte la spécificité de chacun. Nous faisons du sur-mesure, revendique Timothée Romain. Un projet se compose de trois phases. D’abord, la préparation, qui représente 70 % de la réussite de l’aventure. C’est à ce niveau que les réalités administratives s’imposent. Deuxièmement, la réalisation : c’est l’opérationnel, les participants ont la responsabilité du chantier sur le terrain, tout en étant accompagnés d’un comité de gestion. En troisième lieu, la restitution : c’est l’indispensable bilan, après avoir vécu en groupe à l’étranger. Le but est de faire d’un individu non plus seulement un consommateur, mais une personne active qui partagera son expérience. NI DE L’HUMANITAIRE, NI DES VACANCES. Timothée Romain est formel. Ce n’est ni de l’humanitaire, ni des vacances, mais un échange de jeunes, ce qui permet à chacun de se confronter avec d’autres cultures dans le cadre d’un projet d’intérêt collectif. Le dernier chantier en date, « Des arbres pour Kpalimé », s’est déroulé au Togo

du 5 au 28 août dernier, en partenariat avec l’association Adetop (Association découverte Togo profond), ce pays entretenant des liens privilégiés avec Dijon. L’objectif était la réhabilitation sur deux kilomètres des berges des rivières Hê et Agbassiandi, qui traversent la ville de Kpalimé (75 000 habitants), pour lutter contre la pollution et sensibiliser la population. Deux milles arbres ont ainsi été plantés. En parallèle, un parc et un espace dédiés à la jeunesse ont été viabilisés. Neuf jeunes Français et dix Togolais ont participé à cette aventure. La phase de restitution, sous la forme d’un film de présentation de quinze minutes, d’expositions photographiques et de vidéos, devrait favoriser la popularisation du concept et conséquemment aider aux réalisations futures. COORDONNÉES Pépinière d’initiatives jeunesse Léo-Lagrange à Dijon Maison des associations 2, rue des Corroyeurs 21068 Dijon Cedex Tél. : 06 85 72 92 36 Courriel : timothee.romain@leolagrange.org

À Kpalimé au Togo.


| en chiffres |

LES CHIFFRES CLÉS DE LA DETTE DE DIJON La baisse de la dette de Dijon est sans précédent. Avec une nouvelle baisse prévue dans le budget 2012, Dijon poursuit le mouvement qu’elle a engagé depuis 2008. En cinq ans, la dette aura ainsi été réduite de près de 10 millions d’euros.

L’ÉVOLUTION DE LA DETTE (en millions d’euros) 250

220

235 231

230

228

2008 2009

2010

2011

200

175 150

104 100

76 51

50

0

1973

1981

1988 1995

228 millions d’euros

La dette de la ville de Dijon s’élève à 228 millions d’euros en 2011. Elle était de 235 millions d’euros en 2008, de 231,1 millions d’euros en 2009 et de 229,9 millions d’euros en 2010. L’encours de la dette représente aujourd’hui 84,3 % du budget général, alors qu’il représentait 104 % en 2001.

2000

3,71 %

Le taux moyen de la dette de la ville était de 5,68 % et les frais financier payés annuellement s’élevaient à 12 millions d’euros en 2001. En 2011, le taux est passé à 3,71 %, et les frais financiers sont passés à 9,3 millions d’euros. Des résultats rendus possibles grâce à la renégociation des emprunts de la ville.

415 millions d’euros

La baisse de la dette a été obtenue tout en maintenant un niveau élevé d’investissements. Ainsi, de 2001 à 2011, ce sont près de 415 millions d’euros d’investissements qui ont été réalisés (réhabilitation des groupes scolaires, construction de logements, rénovation et construction d’équipements culturels et sportifs…).


| rencontre |

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CALENDRIER

LIONEL RATEAU LUMIÈRES SUR LA VILLE CHAQUE ANNÉE, LES TROUVAILLES LUMINEUSES DE L’ÉQUIPE DE LIONEL RATEAU, EN CHARGE DES ILLUMINATIONS DE NOËL, ENCHANTENT LES RUES ET LES PLACES. NOUS SOMMES ALLÉS LUI RENDRE VISITE DANS SON ANTRE MAGIQUE.

es illuminations de Noël, c’est d’abord le travail de 15 volontaires réunis pour cinq semaines, précise Lionel Rateau, responsable depuis 2004 des illuminations à la ville de Dijon. L’équipe qu’il forme pour la circonstance a même quelques similitudes avec les lutins d’un atelier du père Noël, situé quelque part en zone nord de Dijon. Cette année encore, plans sur table et connaissance des réseaux électriques en tête, il s’agit pour lui de réinventer quelque chose pour que Noël soit extraordinaire. La place de la Libération impose, par exemple, quatre contraintes à ses envolées : piste de ski, patinoire, jardin des neiges et chalets commerçants. Environnés d’une forêt de sapins (mise en place avec le service des espaces verts), un igloo, un ours et un pingouin pêcheur pétillant de lumière complètent le miroir blanc. Place du Bareuzai, l’Atlas cerclé de bleu hissé à l’aide de cinq

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nacelles a cette fois été détrôné par un autre motif sorti des ateliers. Au moindre souci, il faut improviser, trouver une solution sans attendre, en pleine nuit et dans le froid. Rien de tel pour activer l’imagination intarissable de Lionel Rateau. Ses coéquipiers apportent aussi leur touche aux projets de décoration avant de braver les frimas. Il nous a fallu deux jours de réflexion pour mettre au point l’arbre lumineux de la place Darcy. Regardez bien : 128 brins de lumière décrivent un superbe cercle de 360 degrés ! BRIN DE FOLIE LUMINEUSE. On peut aisément lui prêter un « brin de folie » qu’il partage volontiers avec Frédéric Anselme et Rodolphe Defontaine, ses principaux collaborateurs. Comme celui d’illuminer, il y a quelques années, la tour Philippe-le-Bon sur les quatre faces malgré les tourbillons

0SAMEDI 3 DÉCEMBRE0 Mise en lumière jusqu’au 2 janvier 2012 0DU DIMANCHE AU JEUDI0 Éclairage de 16 h 30 à 22 h 0DU VENDREDI AU SAMEDI0 Éclairage de 16 h 30 à minuit 0LES 24 ET 31 DÉCEMBRE0 Éclairage jusqu’à 2 heures du matin

de vent, ou, de sa propre initiative, d’éclairer Saint-Bénigne. Le calendrier des interventions est serré : pose de 2 kilomètres de rideaux lumineux, suspension des motifs, enfin décoration de la place de la Libération. Au total, plus d’un hectare de lumière. Avec cette particularité que, en cinq années d’investissement, les ampoules sont désormais toutes à basse consommation d’énergie, pour lesquelles une seule prise électrique suffit à 400 mètres luminescents. Comme rue Odebert où neuf panneaux créés spécialement sont reliés entre eux. Astuces et nouveautés : des petits flashes parsèment les toits lumineux et créent un effet de mouvement, rue Jean-Renaud par exemple, pour la première fois décorée. Que la lumière soit, jusqu’au 2 janvier prochain !


| sports |

JEUNES DIJON FOOT 21

PASSION, ÉDUCATION ET BALLON ROND Le club JDF21 a récemment été distingué au Grand Déj’ des associations pour ses qualités de bénévolat. Zoom sur un club de foot pas tout à fait comme les autres.

hez nous, l’aspect éducatif prime sur la compétition, affirme avec force Thierry Rückstühl, le président de Jeunes Dijon Foot 21. Le bénévole de 53 ans est fier des valeurs du club qu’il a créé en 1988. Les activités de sa soixantaine de jeunes footballeurs, âgés de 5 à 19 ans et issus des quartiers sensibles de l’agglomération, ne se résument pas aux simples matchs et entraînements. Nous apprenons à vivre ensemble, en communauté, explique l’entraîneur. Nous partageons de bons moments, dans la joie et la bonne humeur, et nous voulons donner sa chance à chacun. À JDF21, toutes les équipes chantent avant le début de chaque rencontre. Fiers d’être

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bourguignons, peut-on entendre dans les chants composés par le président lui même. Tous les ans, le club s’attache à organiser des sorties. Entre 20 et 30 jeunes partent ainsi plusieurs jours dans le Jura. Au programme : équitation, escalade, parcours du combattant… Chaque joueur, à partir de la catégorie U15, est noté sur son attitude à chaque match et entraînement. Une certaine responsabilité est donnée à tous les joueurs. Douanier de profession, Thierry Rückstühl consacre deux à trois heures par jour à son club. Déjà décoré par la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) en avril dernier, JDF21 a récemment obtenu la médaille d’or du Grand Déj’ des associa-

tions dijonnaises. Le thème de la sélection était la valorisation de l’engagement bénévole. Cette distinction couronne le remarquable travail du club dijonnais et de sa dizaine de dirigeants. Une victoire que l’on associe à la ville de Dijon, sans qui nous ne pourrions fonctionner, souligne modestement Thierry Rückstühl. Catégories : U7, U9, U11, U13, U15, U18 Terrains : Fontaine-d’Ouche (synthétique), annexe Parc des sports, stade Nicolas-Rolin Licences : de 50 à 90 euros par famille Rens. : 06 89 29 50 71

BADMINTON LE BCD VISE LA NATIONALE 1

ROLLER GRAND WEEK-END DU RSDB

e Badminton Club dijonnais (BCD) accueille Étupes, une équipe du Doubs, pour le compte de la 5e journée de Nationale 2. Cette rencontre sera précédée de la réception de Bar-sur-Aube en championnat de Nationale 3. Jean-Philippe Tolbiac, président du club, annonce comme objectif de fin de saison la montée en Nationale 1 : Pour jouer les barrages d’accession, nous devons finir premiers de la poule ou 2es derrière Strasbourg, qui ne peut pas monter. En ce qui concerne la Nationale 3, l’objectif de la saison sera le maintien. Samedi 17 décembre – 13 h 30 : BCD-Bar-sur-Aube – 16 h : BCDÉtupes – Gymnase des Bourroches, 50, boulevard Eugène-Fyot Rens. : www.bcdijon.com

e Roller Skating Dijon-Bourgogne (RSDB) a été choisi par la Fédération française de roller sport pour l’organisation de la première manche interzone PBM (poussins, benjamins, minimes), qualificative pour le championnat de France indoor. Entre 150 et 180 patineurs de tout l’Est de la France sont attendus. Les catégories baby à vétéran seront également de la partie et se disputeront différents challenges. Samedi 10 décembre de 13 h à 18 h et dimanche 11 décembre de 9 h à 17 h – Gymnase des Poussots, 204, rue d’Auxonne – Entrée gratuite Rens. : 03 80 45 30 52

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FLYING BASKETBALL

LE BASKET SANS SE PRENDRE LA TÊTE Un groupe de lycéens dijonnais a créé l’association Flying Basketball et propose chaque dimanche une libre pratique de leur sport favori.

ous aimez le basket et voulez vous faire plaisir ? Vincent Ropiot, un jeune Dijonnais de 17 ans, vous invite à rejoindre l’association Flying Basketball, qu’il a créée avec plusieurs de ses amis. Le « flying basket » est une pratique libre et sans pression du basket-ball, explique le président de l’association. Il s’adresse à des jeunes de 16 à 25 ans passionnés de ce sport, qui n’ont plus envie de vivre l’autorité suante des entraîneurs ou qui ont dû quitter leur club pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les joueurs intéressés s’inscrivent seuls ou avec une équipe de cinq à dix basketteurs. L’association de Vincent Ropiot attend l’inscription de huit équipes pour entamer un championnat. L’idéal serait d’avoir dix équipes, mais à huit, nous commencerons ! lance Gary Werner, vice-président de l’association.

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Une trentaine de jeunes, soit quatre équipes, sont déjà inscrits et se réunissent chaque dimanche à la salle Henri-Dunant à Dijon, mise à la disposition de l’association. Deux types d’activités sont actuellement proposés : des matchs et des jeux divers et variés. Les matchs sont pour l’instant amicaux et aucun classement n’est encore établi. Les équipes n’ont pas d’entraîneur et sont constituées de véritables « potes », comme le décrivent les responsables de l’association. En club, ce sont souvent les mêmes qui « cirent le banc », et on ne choisit pas forcément ses coéquipiers, relèvent Vincent Ropiot et Gary Werner. Ici, tout le monde joue entre copains. Ceux qui ne se connaissaient pas au début sont tous devenus amis. En ce qui concerne les jeux proposés chaque week-end, les thèmes autour du basket ne manquent pas. L’association organise des

HIPPISME SAUT D’OBSTACLES AU CERCLE HIPPIQUE DIJONNAIS ne quarantaine de participants de toute la région sont attendus au concours de saut d’obstacles du Cercle hippique dijonnais. Ouverte aux chevaux et poneys, l’épreuve sera sélective pour les championnats de France. Dimanche 11 décembre – Rue Saint-Vincent-de-Paul – Entrée gratuite

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matchs en « un contre un » sous le même panier (épreuve nommée « basket contenders »). Les concours de dunks ont également le vent en poupe avec des notes allant de 1 à 10 attribuées par des juges et prenant en compte l’efficacité, l’originalité et le côté spectaculaire du dunk. Un week-end « allstar game » est fréquemment organisé, avec des matchs et des concours de shoots à trois points. Le flying basket, c’est un peu l’ambiance du basket de rue, mais en gardant les règles fondamentales du basket-ball, ajoute Vincent Ropiot. Salle Henri-Dunant, rue Charles-Oursel Cotisation : 30 euros Rendez-vous les dimanches de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h 30 Rens : 03 80 36 52 06 www.flyingbasket.net Courriel : flyingbasket@gmail.com

ESCRIME TOURNOI NATIONAL DE SABRE ’ASPTT Dijon organise un tournoi national junior de sabre femmes et hommes. Une quarantaine de clubs devraient répondre présent à ce rendez-vous annuel de la section escrime du club dijonnais. Samedi 17 décembre – Début des finales à partir de 15 h 30 – Saint-Apollinaire (centre sportif du Grand Dijon) Rens. : 03 80 60 94 70 – www.dijon.asptt.com

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| à votre service |

NUMÉROS UTILES Allô Mairie Resto’ Mairie État civil et formalités administratives Élections Ramassage encombrants Objets trouvés Police municipale Police sanitaire CCAS (centre communal d’action sociale) Opad (Office des personnes âgées de Dijon) LES MAIRIES ANNEXES Bourroches 32, boulevard Eugène-Fyot Fontaine d’Ouche 15, place de la Fontaine-d’Ouche Grésilles 6, avenue des Grésilles Mansart 2, boulevard Mansart Toison d’Or 10 bis, place Granville

0 800 21 3000 0 800 21 0519 03 80 74 51 51 03 80 74 59 03/04/05 0 800 12 12 11 03 80 74 52 22 03 80 74 51 53 03 80 48 80 60 03 80 44 81 00 03 80 70 02 03

03 80 74 52 02 03 80 74 52 00 03 80 74 52 03 03 80 74 52 04 03 80 48 83 83

TRANSPORTS Velodi Divia SNCF Association artisanale des taxis de Dijon

0 800 200 305 03 80 11 29 29 36 35 03 80 41 41 12

URGENCES Police secours Samu Pompiers Urgences depuis un mobile Urgences gaz Urgences EDF Urgences techniques Lyonnaise des eaux Centre antipoison Médecin de garde SOS Médecins SOS Médecins consultations SOS 21 (visites, urgences médicales) Pharmacie de garde Permanences dentaires dimanche et jours fériés Accueil sans-abri

17 15 18 112 0 810 433 021 0 810 333 021 0 810 874 874 03 83 32 36 36 03 80 40 28 28 03 80 59 80 80 36 24 03 80 78 68 68 39 15 03 80 48 26 59 115

SOS Amitié SOS Kiné SOS Mains SOS Vétérinaire Centre de soins infirmiers Drogue, alcool, tabac info service Sida info service Alcooliques anonymes 24h/24 Allô Enfance maltraitée Violences faites aux femmes Solidarité Femmes 21

03 80 67 15 15 03 80 53 70 00 03 80 44 48 46 0 811 88 99 88 03 80 41 66 66 0 800 23 13 13 0 800 840 000 03 80 30 27 00 119 3919 03 80 67 17 89

AIDE AUX VICTIMES L’Association départementale d’aide aux victimes d’infractions pénales (Adavip 21) a été créée en 1986. Elle a pour mission d’accueillir, écouter, informer et orienter les victimes d’infractions pénales (vol, escroquerie, abus de confiance, dégradations, accident de la circulation, coups et blessures, agression sexuelle, non-paiement de pension alimentaire, non-présentation d’enfant, délit de fuite, menaces, discrimination raciale…), mais aussi de leur proposer un soutien psychologique. Des professionnels (juristes, psychologue…) reçoivent gratuitement les victimes dans la plus grande confidentialité, pour les aider à faire le point sur la situation et leur expliquer les démarches à entreprendre. Cité judiciaire – 13, boulevard Georges-Clemenceau BP 1513 – 21033 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 70 45 81 Courriel : adavip.21@wanadoo.fr Tous les jours de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h (Des permanences sont également tenues à Chenôve et à Beaune.)

SOLIDARITÉ FEMMES 21 Contre toutes les violences faites aux femmes, pour l’égalité et le respect entre les femmes et les hommes, Solidarité Femmes 21 accueille et écoute les femmes. L’association les accompagne dans les démarches sociales, juridiques, d’hébergement, mais propose également des groupes de parole, des ateliers pour les enfants ou des ateliers d’art-thérapie. Depuis 2005, Solidarité Femmes est aussi un organisme de formation et propose à ce titre plusieurs types d’interventions : des formations de sensibilisation ou d’approfondissement sur les questions liées aux violences conjugales ; des modules dans des formations construites par d’autres (exemples : centre de formation de la police, Creai, Irtess). Solidarité Femmes 21 – 4, rue Chancelier-de-l’Hospital Tél. : 03 80 67 17 89 Courriel : solidaritefemmes21@wanadoo.fr Permanence à la Maison de la solidarité (centre commercial de la Fontaine-d’Ouche, niveau haut) le vendredi matin. Rens. : 03 80 45 99 80


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LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉ ICF SUD-EST - MÉDITERRANÉE Immeuble Mazarin 10, avenue Foch – 21000 Dijon Tél. : 03 80 45 90 40 www.sud-est-mediterranee.fr OFFICE PUBLIC D’AMÉNAGEMENT ET DE CONSTRUCTION (OPAC) DE DIJON 2 bis, rue Maréchal-Leclerc BP 87027 – 21070 Dijon cedex Tél. : 03 80 71 84 00 Courriel : courrier@opacdijon.fr Web : www.opacdijon.fr Agence de location 3, rue Chaudronnerie Tél. : 03 80 71 73 80 ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL) Siège : 17, boulevard Voltaire BP 90104 – 21001 Dijon Cedex Tél. : 0 810 021 000 (prix d’un appel local) Web : www.orvitis.fr Agence Espace habitat : place des Cordeliers – Tél. : 0 810 021 000 SCIC HABITAT BOURGOGNE Le Katamaran Parc Valmy – 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 – 21004 Dijon Cedex Tél. : 03 80 50 56 50 – Courriel : siege.dijon@bourgogne.scichabitat.fr Web : www.bourgogne.scichabitat.fr SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI) 5, rue des Perrières Tél. : 03 80 76 84 44 www.sni.fr VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAIS ET NÉOLIA BOURGOGNE) 28, boulevard Clemenceau – BP 30312 21003 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 68 28 00 Courriel : ste@villeo.fr Web : www.villeo.fr

GRAND DIJON 40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon cedex

DÉCHETTERIES Les déchetteries sont fermées les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre. QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13 DIJON – Rue Alexander-Fleming – Tél. : 03 80 23 94 94 CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32 MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches » LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Seule déchetterie habilitée à recevoir l’amiante-ciment (tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91 HORAIRES D’HIVER

(du 1er novembre au 30 avril)

du lundi au vendredi le samedi le dimanche

9 h - 12 h et 14 h - 18 h 9 h - 13 h et 14 h - 18 h 9 h - 12 h

sauf Marsannay-la-Côte du lundi au vendredi 9 h - 12 h et 14 h - 17 h le samedi 9 h - 13 h et 14 h - 17 h le dimanche 9 h - 12 h

NUMÉROS UTILES Accueil Grand Dijon

03 80 50 35 35

Usine d'incinération

03 80 76 40 76

Centre de tri

03 80 76 49 90

Bac mal dimensionné

03 80 76 39 78

Composteur

03 80 76 56 26

Emmaüs

03 80 23 80 11

Encombrants sur rendez-vous

0 800 12 12 11

Déchets verts sur abonnement

0 800 12 12 11

Numéro vert : 0 800 12 12 11 www.grand-dijon.fr Courriel : collecteselective@grand-dijon.fr

L’ASTUCE DE DÉCEMBRE Votre pâte à modeler autodurcissante et écologique Facile à faire, peu coûteuse, complètement écologique, elle est aussi idéale pour créer des décorations originales à accrocher au sapin de Noël, des figurines de Pâques ou d’Halloween, des bijoux… Ingrédients : 500 ml de bicarbonate de soude, 250 ml de fécule de maïs (Maïzena), 60 ml d’eau. Préparation : dans un chaudron, bien délayer tous les ingrédients ; faire chauffer à feu moyen en brassant sans arrêt jusqu’à obtenir une consistance de pommes de terre pilées ; placer la pâte dans une assiette creuse et recouvrir d’un linge humide jusqu’à ce qu’elle soit tiède. Vos propres lessive et liquide vaisselle Dans 2 l d’eau chaude, faire fondre 100 g de savon de Marseille préalablement râpé. Ajouter au choix 1/2 cuillère à café d’huile essentielle de lavande, de rose, d’eucalyptus, de cannelle, etc. En guise d’assouplissant, vous pouvez mettre du vinaigre blanc (l’odeur disparaît lors du séchage) ou, pour le linge blanc, du jus de citron.

J’aGIs

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c’est pour la vie !


| vous nous dites |

TRAMWAY ET VOITURES

Résidant à Dijon depuis près de dix ans, j’ai pu voir notre ville se transformer, se développer et s’embellir au fil des années. Aujourd’hui, comme bon nombre de mes concitoyens, j’attends avec impatience l’achèvement des travaux et la mise en circulation du tramway. Et je m’interroge. Oui, je m’interroge sur cet autre mode de transport qu’est la voiture. Car s’il m’apparaît évident que l’un des nombreux objectifs du tram est de réduire le nombre de véhicules dans la ville, je ne vois pas comment, aujourd’hui, me libérer totalement de ma voiture, que j’utilise fort peu (en moyenne : 1 trajet par semaine pour les courses et 1 trajet tous les 2 mois pour un rendez-vous à 2 h de Dijon). En effet, résidant dans le quartier de l’Arquebuse, je me déplace essentiellement à pied et en bus. L’arrivée du tram s’accompagnera de la mise en place de parkings-relais, nous dit-on. Ainsi, les personnes venant de l’extérieur pourront déposer leur voiture à l’une des entrées de la ville, puis utiliser le tram dans leurs déplacements urbains. Mais qu’en sera-t-il dans l’autre sens, pour les personnes qui doivent se rendre à l’extérieur de la ville ou celles qui ont des charges à transporter ? La municipalité a-t-elle déjà été démarchée par des entreprises privées en vue du développement d’un service de location de voiture à la carte ? Ou a-t’elle, au moins, été sollicitée pour une étude de marché ? Par location à la carte, j’entends un service proche de celui de la location de vélo (Velodi), comme cela se pratique dans d’autres grandes villes (Paris, La Rochelle…) : paiement d’un abonnement annuel ; système de réservation ; règlement à chaque emprunt de véhicule (1 h, 2 h, demi-journée…). Tramway et service de location de voiture me semblent parfaitement complémentaires. De plus, on peut aisément imaginer la séparation, en deux parties, des parkings-relais : d’un côté, le stationnement des véhicules entrants, de l’autre, les véhicules à louer. Je suis impatiente de voir naître ce type de service à Dijon, qui me permettrait de me débarrasser définitivement de ma voiture. Et je puis vous assurer que je ne suis pas la seule ! É. C. – Dijon

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Comme vous le faites remarquer, de nombreuses personnes n’ont pas vraiment besoin d’utiliser un véhicule quotidiennement, et elles pourraient faire appel à un dispositif de location de courte durée. C’est ce qu’on appelle l’« auto-partage ». La ville de Dijon est effectivement favorable à un tel service, et elle appuie la démarche engagée par le conseil régional pour développer ce dispositif dans plusieurs villes de Bourgogne. La ville observe à ce titre les expériences engagées dans d’autres grandes villes afin de ne pas connaître les mêmes écueils au démarrage de l’opération. Il s’agit en effet d’un projet d’une certaine complexité, dont la mise au point demandera un peu de temps. Les modalités pratiques ne sont donc pas encore arrêtées, et il est trop tôt pour dire si les véhicules en question seront basés sur les parcs relais ou en d’autres endroits de la ville. En tout état de cause, toutes les propositions permettant de limiter la place de la voiture individuelle en ville sont à encourager pour améliorer la qualité de notre ville.

SATISFACTION

VOS COUPS DE CŒUR, VOS RÉACTIONS... CETTE PAGE EST FAITE POUR VOUS. ÉCRIVEZ-NOUS : Dijon Mag BP 1510 21033 Dijon cedex frebsamen@ ville-dijon.fr

Suite à la grande enquête sur Dijon Mag. Pourquoi faudrait-il changer une revue qui apporte tant de renseignements à domicile et qui nous fait connaître notre ville sous tellement d’aspects ? Bien sûr, on peut toujours faire mieux, mais ne faisons pas la fine bouche. La revue est bonne et expose ce qui existe, ce qui ne veut pas dire qu’on doit avaliser en permanence les décisions politiques d’une gestion municipale qui fait des choix dont certains pourraient être différents. La gestion d’une ville est-elle chose facile ? Non, mais un petit coup de pouce à la démocratie participative dans certains domaines serait peut-être à reconsidérer. G.D. – Dijon

Tout d’abord, merci d’avoir pris le temps de répondre. Vous avez été nombreux à retourner ce questionnaire. Lors d’un prochain numéro, la rédaction publiera un compte rendu des résultats. L’objectif de ce questionnaire n’est pas de refondre la revue, mais de prendre en compte les attentes des Dijonnais, que ce soit au niveau de la forme du magazine ou en ce qui concerne des sujets ou rubriques qu’ils souhaiteraient voir développer afin que chacun y trouve l’information recherchée. Dijon Mag est une revue municipale et, comme vous le soulignez justement, son but premier est d’informer les habitants sur les projets, les services, les initiatives qui se déroulent dans leur quartier et dans leur ville. La rédaction attache une grande importance à cette mission et continuera évidemment à apporter une attention particulière à la réalisation de votre magazine.


| tribunes |

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POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS Les orientations budgétaires de la ville de Dijon s’inscrivent dans un contexte national défavorable à l’évolution de ses recettes pour plusieurs raisons : – un impact négatif indirect sur la ville, lié au resserrement du crédit aux collectivités locales. Si Dijon n’est pas touchée (recours marginal au crédit, processus inédit de désendettement), ses partenaires et ses cofinanceurs peuvent l’être et donc se désengager, voire renoncer à de nouveaux projets ; – un impact négatif direct, dû à la « péréquation horizontale ». À quelle hauteur contribuera la ville (et l’agglomération) à cette péréquation nationale ? 200 000 euros ? 250 000 euros ? Nul ne sait pour le moment ; – une baisse des dotations et compensations de l’État et de la Caisse d’allocations familiales (CAF), après deux baisses en 2009 et 2011. À ce contexte défavorable, la ville oppose une gestion maîtrisée, responsable et respecte ses engagements. Sur les recettes de fonctionnement : – comme en 2011 (+ 1,5 % de la fiscalité pour une inflation de + 2,1 %), la fiscalité ne sera pas supérieure à l’inflation en 2012 ; – comme en 2011, les produits des services municipaux seront dynamiques : + 6,6 %, grâce à la mutualisation et à la fréquentation croissante des services à la jeunesse. Sur les dépenses de fonctionnement : – les dépenses de fonctionnement seront contenues au niveau de l’inflation ; – la masse salariale, malgré les hypothèses d’évolution du point d’indice ou du régime indemnitaire, ne dépassera pas l’inflation ;

– le soutien au monde associatif sera confirmé, avec une enveloppe de 11 295 500 euros, supérieure à 2011 ; – les charges financières seront stabilisées, avec une diminution sans précédent de la dette (de 235,6 millions d’euros en 2008 à moins de 227 millions d’euros en 2012, la dette passera de 105 % du budget en 2001 à 83 % du budget en 2012). Sur l’investissement : – avec 45 millions d’euros de dépenses d’équipement par an de 2005 à 2010, la hausse sera de plus de 6 millions d’euros entre 2011 et 2012 ; – l’amélioration de la capacité d’autofinancement (+ 1,4 million d’euros), la politique partenariale de contractualisation (+ 8 millions d’euros)… permettront un programme d’investissement conforme aux priorités et aux engagements de la municipalité : aménagement urbain, culture, éducation, personnes âgées, enfance, économies d’énergie, accueil des usagers, conditions de travail des personnels. Le désendettement historique de la ville, l’investissement soutenu, la solidarité avec les plus démunis…, tout cela est possible grâce à notre gestion maîtrisée, responsable, à notre fidélité à nos engagements. Georges Maglica adjoint au maire de Dijon délégué au personnel et aux finances Groupe socialiste, radical de gauche, citoyen et apparentés 8, rue de la Chouette, 21000 Dijon Tél. : 03 80 36 41 77 Courriel : groupemajcm@orange.fr

POUR LE GROUPE DES ÉLUS EELV ET APPARENTÉS Dans le contexte de déficit du budget de l’État, portant la dette publique à hauteur de 85 %, la préparation des budgets 2012 des collectivités territoriales est également compliquée par les conséquences de la réforme territoriale. Or la part de déficit de ces dernières n’étant que de 10 %, alors qu’elles portent dans leur ensemble les trois quarts de l’investissement public, on mesure l’ampleur du gâchis pour les politiques publiques de proximité. La volonté de poursuivre les investissements pour répondre aux besoins de la population est bridée par le remboursement des emprunts, certes, par la diminution des dotations surtout, par le captage brutal, au final, des finances locales par un État centralisateur, comme jamais depuis longtemps. Or les crises sociale, économique et environnementale frappent de plus en plus fort. Les réponses sont à la fois globales et locales. Reprendre la réforme des collectivités territoriales et les fiscalités qui vont avec est essentiel pour les réponses locales. Un aspect de la

réforme doit porter sur l’amélioration de la démocratie, avec notamment l’élection au suffrage direct des conseillers communautaires sur un projet identifié. En effet, les collectivités constituent des leviers pertinents et efficaces pour agir concrètement sur des projets de territoire en cohérence avec les objectifs de lutte contre le changement climatique, l’amélioration de l’environnement, la transformation écologique de l’économie, la justice sociale et la qualité de vie pour toutes et tous. Catherine Hervieu présidente du Groupe des élus EELV et apparentés de la municipalité de Dijon 14, avenue Jean-Jaurès, 21000 Dijon Tél. : 09 61 68 76 95 Courriel : groupe-ecologie-verts@wanadoo.fr Web : http://cotedor.eelv.fr


| tribunes |

POUR LE GROUPE INITIATIVES DIJON Lettre adressée par notre groupe au maire de Dijon, le 10 novembre 2011. Le groupe socialiste de l’Assemblée nationale a proposé la création d’une commission d’enquête sur les activités de Dexia. Le scandale des emprunts toxiques, comme le démantèlement de cette banque, poussent à nous interroger sur la situation de la dette dijonnaise. Rappelons d’abord que la dette de la ville est élevée : 230 millions d’euros, soit 1 234 euros par Dijonnais, contre moins de 1 000 euros en moyenne dans les villes de la même taille. Cela sans compter la dette du Grand Dijon, inexistante en 2000, qui se monte aujourd’hui à 174 millions d’euros (hors facture définitive du tramway)*. Dans ce contexte déjà inquiétant, la composition de cette dette interroge : 54 % de la dette de Dijon est composée d’emprunts Dexia contre 32 % pour la moyenne nationale. Vous avez été administrateur rémunéré de cette banque de 2001 à 2008. Plus grave, 43 % de la dette est « à risque », 16 % est carrément toxique. Pour des raisons à éclaircir, Dijon a fait de mauvais choix financiers et a pris plus de risques que d’autres collectivités. De plus, selon certains médias, au sein du conseil d’administration de Dexia, vous auriez fermé les yeux sur ces dérives, voire vous les auriez encouragées. Or, derrière ces chiffres, il y a une douloureuse réalité : cette dette met en danger les finances de la ville, en particulier elle réduit pour longtemps ses marges de manœuvre en matière d’investissement, et cela se traduira inévitablement par de nouvelles augmentations d’impôts. En élus responsables, respectueux du contribuable et soucieux de la bonne utilisation

des deniers publics, pouvons-nous passer cette situation sous silence ? L’impératif de transparence impose à votre équipe de rendre compte. C’est pourquoi, nous demandons la création d’une mission d’information et d’évaluation, comme le prévoit l’article 8 de la loi sur la démocratie de proximité du 27 février 2002. Elle aura pour objectifs d’analyser la structure de la dette de la ville de Dijon, d’en mesurer la fragilité, de comprendre les choix de gestion qui ont été faits et, le cas échéant, de remonter la chaîne des responsabilités. Enfin, elle fera des propositions au conseil municipal pour améliorer la gestion de la dette à la fois sur le plan stratégique et sur le plan opérationnel. Nous demandons que ce point soit mis à l’ordre du jour du prochain conseil municipal. Les Dijonnais doivent savoir. * Les chiffres présentés dans cet article proviennent du ministère des Finances ou de l’audit commandé par la ville au cabinet Finance active.

François-Xavier Dugourd, président du groupe Initiatives Dijon, Franck Ayache, Laurent Bourguignat, Jean-Michel Brocherieux, Malika Gauthié, François Hélie, Marie-Claude Mille, Jean-Charles Ouazana, Catherine Vandriesse 43, rue Parmentier, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 46 65 Courriel : contact@initiativesdijon.com Web : www.initiativesdijon.com

POUR LE GROUPE DES ÉLUS COMMUNISTES ET RÉPUBLICAINS Dans notre précédente tribune, nous avons montré en quoi l’origine de la dette de l’État est antérieure à la crise bancaire et que cette dernière est l’alibi pour faire aider les banques en prenant dans la poche du plus grand nombre. Le budget de l’État, c’est faire payer la dette à la population même si l’on sait que cela va réduire l’emploi, assurer de moins en moins ses missions (comme dans l’éducation) et obliger ainsi les collectivités territoriales à les exercer. Par contre, dans son projet de budget, le gouvernement refuse toujours de toucher au budget de la défense, en hausse de 2,4 %. La crise n’existe pas pour ce budget. Il est prévu d’augmenter le poste équipement de 500 millions d’euros, soit plus de 3 %, hausse supérieure à la moyenne de la loi de programmation militaire. Pour quoi en faire ? Quelles sont les menaces auxquelles notre pays doit faire face et qui nécessitent un tel détournement de fonds ? Au moment ou la plus grande

partie de la communauté internationale travaille à un processus d’élimination des armes nucléaires au travers d’une nouvelle convention, que signifie consacrer 21 % des crédits d’équipement à la menace atomique ? De plus, ce budget ne comprend pas la totalité des opérations extérieures, désormais financées en grande partie par la solidarité nationale. Pourquoi ne pas consacrer tout de suite 10 % de ce budget pour la satisfaction des besoins sociaux (en particulier pour la retraite, l’école, la santé, la jeunesse...) ? Christine Truchot-Dessolle, André Gervais, Michel Julien Groupe des élus communistes et républicains 222, rue d’Auxonne, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 29 97




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