LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON JUILLET-AOÛT 2012 N° 248
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PLONGEZ DANS L’ÉTÉ P.
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| ça s’est passé |
PAS MOINS DE 26 NATIONS ÉTAIENT REPRÉSENTÉES AU 12e ROLLER MARATHON DE DIJON, DIMANCHE 10 JUIN AUX ALLÉES DU PARC, DEVANT DES MILLIERS DE SPECTATEURS. UNE ÉPREUVE QUI COMPTAIT POUR LA COUPE DE FRANCE ET LA COUPE DU MONDE, MAIS AUSSI POUR LES CHAMPIONNATS D’EUROPE. C’EST UNE NOUVELLE FOIS LE BELGE BART SWINGS QUI S’EST IMPOSÉ, DEVANT LE FRANÇAIS YANN GUYADER. CHEZ LES FEMMES, LA PREMIÈRE PLACE A ÉTÉ REMPORTÉE PAR L’ALLEMANDE JANA GEGNER.
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juin dernier, de nombreux Dijonnais participaient à la Fête des voisins. Les maisons, appartements, jardins, halls et rues de la ville se sont ainsi transformés en véritables lieux d’échanges où chacun a pu apprécier, dans son quartier, une belle ambiance conviviale et festive. Le samedi 2 juin, François Rebsamen, sénateur-maire, inaugurait officiellement la nouvelle édition de « Dijon Plage ». Tout l’été, baigneurs, promeneurs et sportifs se partageront la plage et ses alentours et pourront participer aux nombreuses animations proposées. UVD (United Vapeur of Dijon), l’association des studios de répétition de La Vapeur, a entrepris, dans le cadre du festival Kultur’ Mix, une série d’échanges culturels franco-grecs. Le 16 juin, à La Vapeur, les groupes Los Dos o Mas (Grèce), TFCO (Dijon), Part of Nothing (Dijon) et Animal TV (Dijon) se partageaient la scène pour une soirée annonçant le départ du Greek Tour, une tournée en Grèce du 17 au 24 juin. La société Teletech International, entreprise leader dans la conception et la gestion de centres d’appels innovants, a inauguré le 24 mai son nouveau bâtiment, situé sur l’ancien site d’Amora-Maille, quai Nicolas-Rolin. Teletech bénéficie aujourd’hui de locaux de qualité et d’un environnement très design. Le 25 mai dernier, Julien Lauprêtre, président national du Secours populaire français, conviait François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon et François Patriat, président du conseil régional de Bourgogne, à l’inauguration, au 15 rue de la Brot, du nouveau siège de la fédération de Côte-d’Or et du conseil de région du Secours populaire, baptisé Espace solidarité Lucie-et-Raymond-Aubrac. Ambiance rurale, tout autour des halles, le 3 juin dernier, avec des stands de dégustation, un endroit pour se restaurer et un chapiteau accueillant des animaux de la ferme. L’opération « Bienvenue à la ferme » a de nouveau conquis les Dijonnais, grands et petits.
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Sommaire P.
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| c’est d’actu | 14 JUILLET : JOHN LORD FONDA OUVRE LE FEU
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| référence écologique | ÉDUCATION : L’ÉCOLOGIE URBAINE VUE PAR LES ENFANTS
PLONGEZ
DOSSIER P.
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DANS L’ÉTÉ P.
30 | rencontre | OLIVIER CLÉMENCE : SPORTIF ET PÉDAGOGUE
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| sport | CLUBS DIJONNAIS : UN BILAN EN DEMI-TEINTES, MAIS UN TROPHÉE !
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34 | à votre service | NUMÉROS UTILES, URGENCES, GRAND DIJON, ETC.
Participez à Dijon Mag ! Pour raconter votre ville par le texte ou par l’image, la rédaction de Dijon Mag vo us invite à cont ribuer au magazine. Pr oposez vos suje ts, vos articles, vo s photos… et devenez acte ur de votre revu e! Vos proposition s seront présen té es au comité de ré daction de Dijo n Mag.
À vos plumes !
Contact : dijonm ag@ville-dijon. fr
DIJON MAG N° 248 JUILLET-AOÛT 2012. Directeur de publication : François Rebsamen – Codirecteur : Alain Millot – Directeur de la rédaction : Fabian Forni – Directeur adjoint : Linda Simon – Ont collaboré : Nicolas Boisnard, Florence Donjon, Aurélien Genest, Catherine Jonon, Nadine Paulin, Éric Perruchot – Photos : Philippe Bornier, Ludovic Charron, Hajar Zenasni – Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin – Conception et réalisation : tempsRéel – Impression : BLG – Distribution : La Poste – N° d’impression : 70779 – Dépôt légal : 3e trimestre 2012
| dites-nous… françois rebsamen |
Une formidable vivacité culturelle 3 QUESTIONS À FRANÇOIS REBSAMEN SÉNATEUR-MAIRE DE DIJON
Quelle conclusion tirez-vous de ces derniers mois d’élections, qui ont rythmé notre vie à tous ? Je souhaite saluer en particulier tous les citoyens qui se sont rendus aux urnes pour faire entendre leur voix. Voter est à la fois un droit et un devoir, et cette participation citoyenne permet à chacun d’exprimer son choix, quels que soient sa condition sociale, son âge, ses origines… Aujourd’hui, la démocratie a parlé et il faut respecter le choix des électeurs. Les Français, et les Dijonnais, ont choisi de donner une majorité au président de la République pour lui permettre de défendre les valeurs de justice, de solidarité et d’égalité pour tous. Le temps de l’action est désormais venu et chacun mesure le poids des responsabilités qui pèsent sur le nouveau gouvernement, le Parlement et les collectivités locales…
POUR TOUTES INFORMATIONS WWW.DIJON.FR
Après plusieurs mois denses en actualité, les Dijonnais vont pouvoir profiter de l’été. Qu’est-ce qui, selon vous, fait la qualité de la programmation dijonnaise durant l’été ? La programmation estivale à Dijon est le reflet de la formidable vivacité culturelle qu’offre notre ville, diverse et dense, intime et populaire. Et les propositions ne manquent pas. Vous le savez, pas un jour sans un concert, un spectacle ou une exposition. Pas un recoin de la ville qui n’accueille une manifestation, dans ou hors les murs. Chacun pourra, au gré de ses envies, constituer son programme, à partager en famille ou entre amis. Le jazz est partout, au jardin ou à la plage. Tout le mois d’août, vous avez rendez-vous les mardis avec le classique, les mercredis avec les contes et les jeudis avec la voix. Les expressions les plus contemporaines ont droit de cité avec Dièse ou « Dijon vu par… ». Et dans le respect de la tradition, l’Estivade et les Fêtes de la vigne vous plongent dans les pratiques amateurs ou le folklore. Sans oublier les grands rassemblements populaires comme la Fête de la musique, le 14 Juillet ou le concert de rentrée. De nombreux acteurs culturels, institutionnels ou associatifs, participent à cette fabrique à bonheur. Je souhaite ici les remercier. Ils vous offrent le meilleur et vous invitent à vivre l’été en continu. Faites-le savoir, dites-le autour de vous : « Vous avez des envies d’été ? C’est à Dijon qu’il faut être ! » La fin de l’été sera aussi marquée par un rendez-vous attendu par tous les Dijonnais depuis plus de deux ans… Effectivement, le week-end du 1er septembre marquera la mise en service, avec des mois d’avance, de la première ligne du tramway entre la gare de Dijon et Quetigny. Durant deux jours, pour fêter cet événement, de nombreuses festivités se dérouleront dans divers lieux de la ville. Et le tramway transportera ses premiers passagers. Là aussi, c’est un beau succès pour tous, citoyens et employés du chantier, enfin récompensés de leurs efforts, leur patience et leur enthousiasme.
| c’est d’actu |
14 JUILLET
JOHN LORD FONDA OUVRE LE FEU D’année en année, le 14 Juillet s’affirme à Dijon comme un rendez-vous majeur de la scène électro. Après Kaesis, Monsieur Charles et Moonlift, c’est le DJ et compositeur Cyril Thévenard, alias John Lord Fonda, qui va transformer le lac Kir en une prodigieuse table de mixage. Dijon Mag : Qu’est-ce que cela représente de revenir à Dijon ? John Lord Fonda : Je ne joue pas très souvent à Dijon mais, comme j’y suis né, c’est un honneur de revenir partager ma musique avec les Dijonnais par le biais du feu d’artifice du 14 Juillet et devant autant de personnes ! C’est un peu singulier dans ma carrière car je n’ai jamais fait de concert devant autant de monde. Grand amateur de feux d’artifice, ma joie de voir mon nom associé à cet événement est d’autant plus immense.
suis tourné vers la techno, qui émergeait au milieu des années 1990. L’ambiance du club dijonnais L’An-Fer m’a vraiment donné envie de produire ce style de musique. Ensuite, Vitalic a créé le label Citizen Records et m’a permis de me lancer de manière plus professionnelle. Il a pris le temps d’écouter mes démos et a décidé de travailler avec moi. J’ai signé un premier album, Debaser, en 2006, puis une compilation, Composite. Mon deuxième album, Supersonique, est sorti l’année dernière, toujours chez Citizen Records.
DM : Quel est votre parcours dijonnais ? JLF : J’ai commencé par des études musicales au Conservatoire de Dijon, puis je me
DM : Après Kaesis, Monsieur Charles et Moonlift, le lac Kir ne devient-il pas une nouvelle scène ?
JLF : Oui, et comme ça n’arrive qu’une fois par an, la rareté vient se greffer à l’aspect artistique. C’est une approche différente de la musique vivante. Le projet est aussi plus intense : un concert qui ne fait pas partie d’une tournée, une sorte de happening géant qui n’a lieu qu’une fois et où tout doit être nickel… Impossible de ne pas penser à JeanMichel Jarre et à ses concerts-événements. DM : Comment imaginez-vous cette fusion pyromusicale ? JLF : J’ai moi-même toujours associé des couleurs aux morceaux de musique. J’espère simplement rendre les gens heureux pendant 30 minutes, tout comme les maîtres artificiers de Lacroix-Ruggieri
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LAC KIR
LA PROPRETÉ AU JOUR LE JOUR u lendemain du feu d’artifice, le lac Kir reprend sa parure vouée à la promenade, aux sports et à « Dijon Plage ». C’est à l’entreprise d’insertion Id’ées 21 qu’a été confié le soin de nettoyer les abords du lac où près de 100 000 personnes auront afflué. Par ailleurs, une équipe de saisonniers veille à la propreté quotidienne de « Dijon Plage », dont le service des espaces verts assure le criblage du sable deux fois par semaine. Chacun à sa manière est aussi appelé à préserver le site en déposant ses déchets dans les corbeilles installées à cet usage.
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aux commandes de leur boîtier pyrodigital. Je raconte une histoire à travers la musique ainsi qu’au travers des effets visuels. Je suis impatient de voir le résultat final ! DM : Sans trop en dévoiler, à quoi les Dijonnais peuvent-ils s’attendre ? JLF : Je vais rester sur une sorte d’électrotechno mélodique. Disons que certains morceaux seront durs, d’autres mélodiques, certains seront avec du chant, d’autres purement instrumentaux, il y aura aussi des passages étranges qui pourront coller avec ce type d’événement… Étant donné le format court des morceaux, ils iront à l’essentiel, sans développement qui viendrait alourdir le discours musical. J’utilise aussi certains effets mis en valeur par les surprises pyrotechniques. Samedi 14 juillet à partir de 22 h Au-dessus du lac Kir – Gratuit Rens. : www.dijon.fr et guide « L’été on continue » ainsi que www.johnlordfonda.com
| c’est d’actu |
LES PLEURANTS
EN TOURNÉE EUROPÉENNE Pour leur retour sur le Vieux Continent, les chefs-d’œuvre du tombeau de Jean sans Peur font escale à Bruges, la « presque » deuxième capitale de Bourgogne. près une tournée triomphale aux États-Unis (plus de 600 000 visiteurs depuis février 2010), les Pleurants du tombeau de Jean sans Peur reviennent en Europe et s’installent d’abord trois mois en Belgique, à Bruges. Avec son centre historique inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, et son passé intimement lié à celui de la Bourgogne, Bruges s’est imposée naturellement sur le programme de cette exposition itinérante. Dans l’ancienne chapelle du musée de l’Hôpital, en plein cœur de ville, les statuettes en albâtre du XVe siècle attirent depuis mi-mai plus de 500 visiteurs par jour ! (soit 25 % de fréquentation en plus par rapport à d’habitude).
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Un retour aux sources en quelque sorte pour ces chefs-d’œuvre représentant le chagrin et le deuil. Surnommée « la petite Venise du Nord », Bruges est considérée comme une deuxième capitale de Bourgogne. Le petit-fils de Jean sans Peur, Charles le Téméraire, et son arrière-petite-fille, Marie de Bourgogne, gisent en face du musée hospitalier, dans leur mausolée de l’église Notre-Dame, explique Sophie Jugie, conservatrice du musée des Beaux-Arts de Dijon. Pour cette nouvelle étape, les 37 figurines d’une quarantaine de centimètres sont confrontées à plusieurs œuvres contemporaines de renom : des statues d’Alberto Giacometti, une œuvre de David Claerbout ou
encore une série de photos de Hans-Peter Feldmann. Un cadeau tombé du ciel, pour Laurent Busine, le commissaire de cette exposition intitulée « Tant d’amours et tant de larmes », intarissable sur les détails infimes de ces pièces uniques. En les regardant de très près, on s’est aperçu qu’on voyait les veines sur le dos des mains, s’étonne-t-il. En septembre, les Pleurants reprendront leur marche, direction Berlin, puis Paris en février 2013. Ils regagneront leur place originelle à Dijon à l’occasion de la réouverture de toutes les parties rénovées (première tranche des travaux) du musée des Beaux-Arts, en septembre 2013. Rens. : http://mba.dijon.fr/pleurants-bruges
22e NUIT DES ÉTOILES
VISITE GUIDÉE DU CIEL a Société astronomique de Bourgogne accueille le public pour la 22e édition de la Fête de l’astronomie. Et propose à cette occasion des observations grâce à une quinzaine d’instruments répartis autour de l’Observatoire, des présentations courtes sur des thèmes d’astronomie générale, des animations pour les enfants, ainsi que des planétariums à ciel ouvert. Vendredi 10 août à la nuit tombée (vers 22 h) Observatoire des Hautes-Plates, parking supérieur de la combe à la Serpent, entre Dijon et Corcelles-les-Monts – Gratuit Rens. : Société astronomique de Bourgogne Tél. : 06 81 79 10 29 – www.sab-astro.fr
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EX-MUSICIENS
QUE RESTE-T-IL DE VOS AMOURS ? Vous avez pratiqué la musique au Conservatoire ou dans une école pendant au minimum cinq ans et n’exercez plus depuis plus de trois ans ? L’occasion vous est donnée d’aider les chercheurs du Laboratoire d’étude de l’apprentissage et du développement (LEAD) du CNRS.
ue reste-il d’apprentissages antérieurs après de longues années sans pratique ? C’est ce qu’essaient de déterminer trois chercheurs du LEAD. Les recherches sur la mémoire montrent souvent une préservation insoupçonnée des souvenirs, explique Laurent Grégoire, ingénieur d’études au CNRS. Cette étude nous permettra d’analyser le développement et l’évolution des automatismes. Comment se sont-ils mis en place ? Comment et à quelle vitesse ont-ils décliné ? L’automatisme permet au sujet de ne pas avoir d’effort à fournir pour traiter l’information. Or, comme le précise Laurent Grégoire, si l’on dit souvent que savoir faire de la bicyclette ne s’oublie pas même après des années sans pratique, qu’en est-il d’un apprentissage long et assidu comme la musique ?
impératif, soulignent les chercheurs, de ne pas essayer de « réviser » ses cours de musique ou de se remettre à jouer avant les tests. Ceux-ci se déroulent toute la semaine, y compris le week-end. Chacun peut ainsi choisir l’heure et le jour qui lui conviennent.
LES MODALITÉS DE L’ÉTUDE. Après inscription, les participants devront simplement consacrer 30 minutes de leur temps au laboratoire pour répondre à différents tests. Il est
COMMENT PARTICIPER ? Il suffit de s’inscrire auprès de Laurent Grégoire, puis de déterminer avec lui une date (entre juillet et décembre) et une heure afin de se rendre sur
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le campus de l’université de Bourgogne. Le résultat des tests sera communiqué directement aux participants. Bien entendu, les personnes intéressées pourront obtenir, à l’issue du projet de recherche, des informations complémentaires et surtout connaître tous les résultats inhérents à cette étude. Rens. : Laurent Grégoire : 06 24 68 45 83 Courriel : laurent.gregoire@u-bourgogne.fr
ÉCHANGES INTERNATIONAUX
WILSON
PROGRAMME « JEUNESSE EN ACTION »
PLACE AUX ARTS
apitale régionale à vocation européenne, la ville propose et met en place de nombreux projets pour s’ouvrir un peu plus à l’international. Récemment, avec le projet « Jeunesse Europe Dijon », qui s’inscrit au sein du programme européen « Jeunesse en Action », Dijon permet aux jeunes étrangers de participer à la vie locale et à bien d’autres événements en cours et à venir. Quelques exemples : le service volontaire, un échange musical avec la Grèce le mois dernier (voir Dijon Mag n° 247, page 18), ou encore un échange franco-italien l’an prochain. Des initiatives éducatives qui s’étaleront jusqu’en 2013. Rens. : www.jeunesseenaction.fr
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vec sa large allée circulaire, son kiosque à musique et son bassin, la place Wilson fait le bonheur des Dijonnais et des touristes qui souhaitent se ressourcer. Le temps d’une journée de juillet, elle se remplira de près de 80 artistes aussi bien amateurs que professionnels et débordants de créativité. Peinture, sculpture, céramique, bijoux et autres œuvres en raviront plus d’un, pour finir en soirée par une symphonie de manivelles avec les orgues de barbarie. Samedi 7 juillet de 11 h à 19 h – Place Wilson Rens. : www.dijon.fr
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| c’est d’actu |
ANIMATION
FÊTE DU QUARTIER MANSART té rime avec festivités dans les quartiers ! Après le Marché Granville et Wilson Place aux arts (voir page 9), début juillet, c’est au tour du quartier Mansart de faire la fête. Spectacles, jeux, petits concerts et activités proposées par les associations du quartier animeront toute la soirée du 26. À 22 h 30, les Dijonnais sont également conviés à la projection sur grand écran du film E.T., du réalisateur Steven Spielberg, dans le cadre des « cinés plein air » de l’UDMJC 21 (voir page 22). Jeudi 26 juillet à partir de 19 h – Cour de l’école Mansart Rens. : www.dijon.fr
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SEMAINE INTERNATIONALE D’ORGUE
SAINT-BÉNIGNE EN INSTRUMENTALE MAJESTÉ ous avons beaucoup de chance d’avoir un tel instrument à Dijon. D’ailleurs il est classé monument historique, explique avec passion Maurice Clerc, président de l’association des Amis de l’orgue de la cathédrale de Dijon, qui poursuit fièrement : Il permet de jouer un répertoire très large, d’où la venue d’étrangers qui interprètent les œuvres à leur façon. Un Italien ou un Américain peut ne pas jouer Bach de la même façon, spécialement avec ce bel outil qui permet de s’exprimer de façon diverse et ouverte. Maurice Clerc insiste sur le fait que la Semaine internationale est une animation culturelle, un événement musical et non religieux : Il se trouve juste que, dans beaucoup de pays, les orgues sont majoritairement installés dans les églises. Pas de thème particulier pour cette 12e édition, si ce n’est la dimension internationale des organistes – France, Allemagne, Italie, États-Unis –, ravis de « faire sonner » l’orgue aux 73 jeux, construit en 1745 par Charles-Joseph Riepp. De par sa position au centre-ville, la manifestation, qui a attiré près de 300 spectateurs l’année dernière, peut s’insérer dans un circuit de visite touristique, ou encore d’agrémenter la fin d’après-midi. Et si, par hasard, vous passez près de Saint-Bénigne lors d’une répétition, n’hésitez pas à pousser la porte, vous asseoir et apprécier la grande richesse de l’instrument qui surprendra le novice. Du dimanche 22 au dimanche 29 juillet à 18 h Cathédrale Saint-Bénigne – Quatre récitals d’environ une heure (de 8 à 11 €) Rens. : Les Amis de l’orgue de la cathédrale de Dijon – Tél. : 06 83 91 46 29 www.dijonorguecathedrale.org
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en bref > 1, 2, 3 LUMIÈRE
> MARCHÉ DU PORT DU CANAL
> CHOISIS TON SPORT
Spécialisée dans les spectacles jeune public de 3 à 9 ans, la compagnie dijonnaise 1, 2, 3 Lumière se produira les 9, 10 et 11 juillet, salle Devosge. Trois nouveaux spectacles seront à l’affiche : L’Armoire aux histoires, Paz’ à pas et Une grande aventure pour un si petit marin. Pour chacun d’eux, le même concept : un jour, un spectacle et deux représentations à 10 h et 15 h. Tarif : 2 €. Rens. et réservation : 06 08 63 18 46 et www.compagnie123lumiere.com.
Tous les mercredis ! C’est la périodicité du nouveau marché alimentaire du port du Canal, lancé par l’association des commerçants du quartier au printemps dernier. Chaque semaine, sur l’esplanade du port, une quinzaine de producteurs attendent donc tous les amateurs de bons produits, de 8 h à 13 h, pour remplir les cabas. Un plus, l’emplacement de choix offrant une vue agréable, sur la Péniche Cancale et la verdure longeant le canal, en bordure du quai Nicolas-Rolin.
Pour permettre au plus grand nombre et surtout aux enfants scolarisés en élémentaire de s’inscrire dans un club sportif dijonnais, la ville a mis en place depuis 2010 un dispositif d’aide à l’acquisition de licence. Seules les familles aux revenus les plus modestes et sous certaines conditions peuvent en bénéficier. Rens. et inscription pour la saison 2012/2013 : pôle accueil Berlier (03 80 74 50 26), ou Office municipal du sport de Dijon (03 80 48 84 58). Dossier à compléter pour le 31 octobre au plus tard.
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WEEK-END CHANTANT
GRAND DÉBALLAGE
TROUVER SA VOIX
OÙ CHERCHER LA BONNE AFFAIRE ?
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’association Happy Daix organise un week-end de chant à l’hôtel de Vogüé. Le travail proposé visera trois objectifs : découvrir un répertoire peu interprété, prendre du plaisir à chanter un répertoire exigeant, et rencontrer d’autres chanteurs amateurs, en compagnie de professionnels. Les ateliers s’articuleront autour de deux thématiques à choisir au moment de l’inscription : « 1850-1950 : opéra-bouffe, opéra-comique, opérette » (dirigé par Cyril Lohbrunner, chef de chœur et professeur certifié) et « Six nocturnes de Mozart » (animé par Brice Martin, chef de chœur et chanteur dijonnais). Le travail en atelier donnera ensuite lieu à une représentation publique. Cécile Devautour, pianiste et chanteuse, accompagnera au piano les stagiaires durant l’audition publique et proposera, à la demande des chefs de chœur, un travail vocal personnalisé. Du vendredi 3 au dimanche 5 août – Hôtel de Vogüé –Tarif : 80 € Représentation publique dimanche 5 août à 16 h Salle de Flore de l’hôtel de ville – Entrée libre Rens. et inscription : www.happydaix.com Courriel : happydaix@free.fr – Tél. : 06 26 73 23 45
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our animer les premiers jours de soldes d’été, l’association Dijon je t’aime renouvelle son opération « Grand Déballage », les 5 et 6 juillet. Deux jours où les commerçants du centre-ville déballeront fins de série et fins de stock devant leurs devantures pour permettre à chacun de dénicher bonnes affaires et petits prix. En prolongation, une journée spéciale « Braderie » est également prévue le samedi 7 juillet de 9 h à 19 h où commerçants dijonnais et non sédentaires seront de la partie. Jeudi 5, vendredi 6 et samedi 7 juillet de 9 h à 19 h Rens. : 03 80 50 99 90 – Courriel : info@dijonjetaime.fr
MUSIQUE
ANNUAIRE DU JAZZ EN BOURGOGNE 2012
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’est indéniablement un précieux outil pour tout amateur de jazz ou acteur culturel. Dix ans après sa première édition, le Centre régional du jazz (CRJ) de Bourgogne, basé à Nevers, propose une nouvelle version de son Annuaire du jazz. En 180 pages, l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur les lieux de diffusion (une centaine), les structures d’enseignement, les médias, les studios, les formations et musiciens de jazz (180 musiciens répertoriés), avec les infos pratiques et contacts qui leur sont attachés. L’ensemble est gratuit et consultable en ligne. Exhaustif et stimulant ! « Annuaire du jazz en Bourgogne 2012 » – Gratuit Rens. : Centre régional du jazz (CRJ) de Bourgogne Tél. : 03 86 57 88 51 – www.crjbourgogne.org
> MARCHÉ CENTRAL Le marché du centre-ville est ouvert jusqu’à 13 h les mardis, vendredis, samedis, ainsi que les jeudis pour certains stands d’alimentation sous les halles. Ces horaires étendus sont effectifs jusqu’au 3 novembre prochain. Ils permettent ainsi au plus grand nombre de flâner autour des halles durant cette saison estivale et de profiter des nombreux stands de producteurs locaux. Sans oublier l’ambiance chaleureuse de ce marché central.
> MAISON DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION Le quartier de la Fontaine-d’Ouche est doté depuis peu d’un point relais Maison de l’emploi et de la formation (MDEF). Au 24, avenue du Lac, à la place de l’agence de l’Opac, il propose aux habitants du quartier une offre de services de proximité en matière d’emploi (ateliers, postes informatiques, téléphone, conseillers Mission locale, accompagnement individualisé…). Du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h (fermé le jeudi après-midi et à 16 h le vendredi). Rens. : www.mdefbassindijonnais.org.
> STAGES DE THÉÂTRE Du 9 juillet au 24 août, l’association Bulle et dépendance organise, dans ses locaux du 23 rue Amiral-Roussin, des stages de théâtre pour les 5-18 ans. Initiation à la pratique théâtrale, expression corporelle, découverte de l’improvisation, théâtre d’ombres. Inscription au plus tard trois jours avant le début du stage choisi. Tarif : 35 € pour les adhérents de l’association et 50 € pour les non-adhérents. Rens. : www.bulleetdependance.com. Tél. : 06 85 53 20 89 ou 06 58 63 33 56.
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TOUTE LA VILLE
EN TRAM
TTT : TOUS TOTALEMENT TRAM ! Notez-le tout de suite dans vos agendas, votre premier week-end de septembre est déjà réservé ! Car, de Dijon ou d’ailleurs, vous êtes tous conviés à l’inauguration du tramway de l’agglomération samedi 1er et dimanche 2 septembre. Deux jours de fête durant lesquels vous pourrez voyager, gratuitement et en avant-première, le long de T1, la première ligne du tram. De la gare à Quetigny-Centre, de l’Auditorium au parc des sports, ou de l’université à la place de la République, 17 stations, 17 quartiers aux identités bien ancrées seront autant d’invitations à faire escale dans ces lieux de la vie dijonnaise désormais liés par le tram. Pour l’occasion, commerçants, associations et équipements culturels ou sportifs se mettront au diapason pour animer leur station aux couleurs du week-end, cassis bien sûr (on ne vous en dit pas plus). Musique, théâtre de rue, portes ouvertes spéciales et autres surprises, telle que la création d’un village olympique (devinez à quelle station…). Porté avec tous les acteurs locaux, le programme sera totalement tram pour tous. Et pour suivre le fil sur la Toile, rejoignez-nous prochainement sur Facebook, où des exclusivités vous seront dispensées tout au long de l’été. UN AIR DE LIBERTÉ. Derrière le mot d’ordre du week-end, derrière la découverte, en chair et en fer, de votre nouveau mode de transport, c’est bien une autre façon de vivre la ville qui vous est proposée. Apaisée, connectée entre ses quartiers et équipements, elle sera plus mobile et plus agréable pour tous dans le sillage du tram. Et ce, dès le dimanche 2 septembre. Car au petit matin, c’est tout le réseau Divia, bus et tram, qui se mettra en marche. Au même moment, les centaines de bus qui parcouraient chaque jour la rue de la Liberté cesseront à tout jamais de l’emprunter. Historique symbole d’une nouvelle ère, Liberté sera rendue aux piétons. Alors merci. Merci à tous les riverains du chantier, habitants ou commerçants, et merci à tous les autres usagers, automobilistes ou piétons, pour avoir fait preuve de patience durant ces deux ans et demi de travaux. Merci aussi aux 200 entreprises pour avoir su mener à bien un chantier intense mais rapide, qui aura tenu son budget et gagné près de neuf mois sur son planning initial. Aujourd’hui, nous y sommes presque. La rentrée en tram est imminente, et nul doute que toute la ville en parle !
© Jean-Daniel Hutter
On n’aura jamais été aussi près du but ! La mise en service du tram sera effectuée le 1er septembre. Dès aujourd’hui, focus sur tout ce qui se trame en coulisse pour préparer cette rentrée spéciale : festivités inaugurales, montée en puissance de la campagne sécurité, et rodage des rames pour une fréquence tram optimale.
EN CHIFFRES 135 000 livrets sécurité ont été distribués fin avril dans toutes les boîtes aux lettres de l’agglomération. 50 000 autres ont été envoyés dans les lieux publics, écoles primaires, auto-écoles, CHU, associations pour personnes à mobilité réduite…
6 « La voie du tram, c’est pour le tram ! » Simples mais essentiels, six messages concentrent les nouveaux réflexes à adopter pour bouger en toute sécurité. 22 ET 23 JUIN L’exposition itinérante et pédagogique du tram s’est déplacée durant ces deux jours au centre commercial de Chenôve, à l’occasion d’un carrefour sur la sécurité routière. 7 Présents sur le terrain, à la permanence Allô Tram ou avec le Divia Bus Tour, sept médiateurs sont là pour répondre aux questions des habitants et assurer en direct un travail quotidien de sensibilisation.
80 À Dijon, Chenôve et Quetigny, c’est le nombre d’écoles qui pourront bénéficier d’interventions pédagogiques en classe. Déjà lancées depuis mai auprès des 15 écoles du tracé, elles se poursuivront à la rentrée. 196 À ce jour, c’est le nombre de panneaux pédagogiques posés aux abords des traversées de la plate-forme du tram, en complément du dispositif réglementaire.
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TRAM EXPRESS Petit avant-goût ! La ville en tram sur T1 c’est, dès lundi 3 septembre : > une desserte 7 jours sur 7, de 5 h 30 à 0 h 15 > un passage toutes les 5 à 7 minutes de 7 h à 19 h en semaine et tous les quarts d’heure en soirée, même le dimanche > 27 minutes exactement pour aller de Dijon-Gare à Quetigny-Centre > 15 minutes de la place de la République à la piscine olympique > 6 minutes entre Darcy et Auditorium > de la fac à la gare, 16 minutes depuis la station Érasme > 9 minutes entre les Grésilles et l’avenue Foch
Le tram inspire ! Merci à l’œil de Jean-Daniel Hutter, qui a immortalisé l’arrivée de l’été sur la voie du tram.
TRAM EN VILLE
CAP SUR LA SÉCURITÉ lors que les barrières cassis du chantier s’apprêtent à disparaître du paysage dijonnais, du côté des essais du tram et de la formation des conducteurs, toutes les équipes s’activent. Car il faut continuer à s’approprier ce nouveau venu dans la ville et partager l’espace public en toute sécurité, que l’on soit piéton, automobiliste ou cycliste. Et la mission est vitale. Il faut sensibiliser, sans relâche, tous les publics à travers toute l’agglomération. C’est pour cela que, bien avant l’inauguration du 1er septembre, le Grand Dijon a déployé une campagne massive de prévention. Le mot d’ordre : apprendre la vi(ll)e avec le tram. Les moyens pour le communiquer : tous ! Des annonces presse aux affiches grand format positionnées en ville, du livret sécurité, paru à 200 000 exemplaires, aux spots radio, des interventions menées auprès des scolaires et des personnes âgées à la signalétique installée sur le terrain… Avec une première vague lancée en avril, puis une deuxième fin juin, une troisième salve viendra encore intensifier cette campagne fin août. Alors, vous aussi, suivez le mouvement dès à présent et faites connaître les bons réflexes autour de vous.
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ÉDUCATION
L’ÉCOLOGIE URBAINE VUE PAR LES ENFANTS Les élèves du groupe scolaire Maladière participent à l’aménagement du futur écoquartier Heudelet 26 en installant un « hôtel à insectes » et en créant une pépinière.
D’AUTRES « HÔTELS À INSECTES » Les aménagements d’« hôtels à insectes » et de pépinières vont se poursuivre à Dijon, avec l’aide des enfants des écoles, pour l’écoquartier des CarrièresBlanches à la Fontaine-d’Ouche d’ici à 2013, à l’Arsenal, au sud de Dijon, et à l’écocité Jardins des Maraîchers. Ils accueilleront pareillement les pollinisateurs des fleurs (abeilles, bourdons, guêpes solitaires ou papillons) et les auxiliaires des jardins (coccinelles, pince-oreilles ou chrysopes) recensés et protégés par les enfants.
tes-vous sûrs de ne pas être familiers des osmies, des syrphes ou des chrysopes ? Ce sont là quelques insectes pollinisateurs et « amis des jardiniers » que les enfants du groupe scolaire Maladière connaissent par cœur. En installant à proximité de leur école et du futur écoquartier Heudelet 26 un « hôtel à insectes » – refuge insolite en forme d’escargot –, ces entomologistes en herbe préservent l’équilibre naturel dans un contexte urbain. C’est dans cet abri que les auxiliaires des jardins recensés par leurs soins s’acclimatent, pondent leurs larves et se multiplient. Au milieu de branchages pour certaines espèces, de bûches percées d’alvéoles pour d’autres, ou encore de briques ou de pierres, utiles par exemple aux carabes dévoreurs de déchets organiques. Cette action d’écologie urbaine, imaginée et
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créée par le pôle communication participative des Eplaad (Entreprises publiques locales d’aménagement de l’agglomération dijonnaise), est animée par l’association Arborescence pour la partie pédagogique. Joignant l’utile à l’agréable, les écoliers et leurs camarades handicapés d’une classe pour l’inclusion scolaire (CLIS Maladière) ont en premier lieu recensé les différentes variétés d’insectes peuplant la friche Heudelet. Chacun recueillant les petites bêtes avec filets, boîtes ou tube aspirateur… Les élèves du lycée technique Saint-Joseph se sont chargés, quant à eux, de l’aspect technique en fabriquant l’escargot, comme une véritable œuvre d’art. UNE PÉPINIÈRE EXPÉRIMENTALE. Dans le cadre du programme scolaire, une pépinière a également été aménagée à l’école Mala-
dière, réunissant des arbustes et des fleurs indigènes. Les plants et les graines, en partie récoltés par les enfants ou fournis par l’enseigne Botanic, mécène de l’opération, seront par la suite replantés dans les bosquets et les jardins partagés au cœur de l’écoquartier. L’action se double d’une initiation au soin et à la greffe des arbres fruitiers, et aborde en sus les questions cruciales de la biodiversité dans un milieu urbain. Ces projets permettent à la fois de transmettre une connaissance de la nature environnante et d’éveiller aux comportements écocitoyens, insiste Claire Harel, responsable des maisons de projets d’écoquartiers aux Eplaad. Symbole fort de l’engagement dès le plus jeune âge, les jeunes botanistes se chargeront le moment venu de la plantation du premier arbre et des premières fleurs…
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ATTENTION AUX COUPS DE CHAUD… EN PÉRIODE DE FORTES CHALEURS OU DE CANICULE, IL EST RECOMMANDÉ DE SE PROTÉGER EN FERMANT SES VOLETS ET FENÊTRES, DE BOIRE BEAUCOUP D’EAU, MÊME LORSQUE L’ON NE RESSENT PAS LA SOIF, D’ÉVITER LES EFFORTS PHYSIQUES, DE SE RAFRAÎCHIR AVEC, PAR EXEMPLE, UN GANT DE TOILETTE HUMIDE, D’AÉRER LA NUIT DÈS QU’IL FAIT ASSEZ FRAIS, DE MANGER DES SOUPES, FRUITS, LAITAGES ET GLACES, DE PORTER DES VÊTEMENTS AMPLES EN COTON, MAIS AUSSI DE PRENDRE DES NOUVELLES DE SON ENTOURAGE. POUR TOUTE INFORMATION COMPLÉMENTAIRE, CONTACTEZ LA CELLULE CANICULE AU 03 80 44 81 19 OU LE SERVICE ALLÔ MAIRIE AU 0 800 21 3000 (APPEL GRATUIT DEPUIS UN POSTE FIXE).
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PLONGEZ
DANS L’ÉTÉ L’ÉTÉ, SYNONYME DE SOLEIL, DE DOUCEUR, DE FARNIENTE POUR LES VACANCIERS… À L’IMAGE DE L’OPÉRATION « DIJON PLAGE », OUVERTE DEPUIS JUIN, QUI INVENTE UNE STATION BALNÉAIRE ÉPHÉMÈRE. MAIS L’ÉTÉ PEUT AUSSI ÊTRE L’OCCASION D’AUTRES DÉCOUVERTES : CULTURELLES, ARTISTIQUES, HISTORIQUES, ARCHITECTURALES, NATURELLES, CITOYENNES… DE L’ART CONTEMPORAIN AUX PROMENADES, EN PASSANT PAR DU WESTERN SUR GRAND ÉCRAN ET EN PLEIN AIR, DIJON MAG VOUS PROPOSE QUELQUES SUGGESTIONS (SOUVENT GRATUITES) POUR PASSER UN ÉTÉ INTELLIGENT ET CURIEUX DANS UNE VILLE DÉCIDÉMENT DOUCE À VIVRE.
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FESTIVALS
D’JAZZ AU JARDIN / D’JAZZ À LA PLAGE EN FIN D’APRÈS-MIDI, PRENDRE L’AIR… Destinées aux amateurs comme au grand public, neuf soirées en jazz et cousinages. raditionnellement, et en France peut-être plus qu’ailleurs, l’été est la saison des festivals. En matière de jazz, ils s’appellent Vienne, Juan-les-Pins, Marciac… Plus modestement, Dijon, elle aussi, voit ses amateurs se retrouver chaque été lors de deux minifestivals en plein air : D’Jazz au jardin, en juillet, au jardin Darcy, puis D’Jazz à la plage, en août, à la plage du lac Kir, tous deux organisés par Media Music avec le soutien de la ville. Jazz ? Et cousinages ! complète immédiatement Jacques Parize, de Media Music, soucieux de s’adresser au plus grand nombre. Pour preuve, c’est un groupe de blues, Bourbon Street Blues, qui ouvre D’Jazz au jardin, lundi 16 juillet. Une semaine au jardin Darcy qui accueillera aussi du gospel (Marylène Bullier Gospel, le 18), du swing (Bourgogne Swing Parade, le 19) et du jazz plus contemporain et métissé (Elephant Tô’k, le 21). Le vendredi 20, place sera faite au beau groove de l’orgue Hammond (BVD Organ Trio), et le mercredi 18, à la guitare, pour le très élégant François Arnold Project, avec Manu Codjia. Même diversité pour D’Jazz à la plage : durant trois vendredis, le lac Kir va pouvoir vibrer (avec Reverse, un duo mi-électronique mi-acoustique formé d’Olivier Sens et Guillaume Orti, le 3 août), danser (avec le groupe de salsa Ocho Son, le 10), et chanter, le 17, avec le Dijonnais Damien SaintLoup, également guitariste (ex-Akhab, L’Odeur des gens et Iltika), dont l’univers pop-jazz raffiné devrait trouver là une expression idéale, dans cette quiète fin d’après-midi de la mi-août. D’Jazz au jardin : du lundi 16 au samedi 21 juillet de 19 h à 20 h 30 – Jardin Darcy D’Jazz à la plage : les vendredis 3, 10 et 17 août de 19 h à 20 h 30 – Plage du lac Kir Rens. et programme complet : www.dijon.fr – Media Music – Tél. : 03 80 59 10 32 Courriel : media.music@orange.fr – www.mediamusic-dijon.fr
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OPÉRA D’ÉTÉ EN BOURGOGNE
Fanny & Jurassic Blues Band, en 2011, durant D’Jazz au jardin.
Et pourquoi pas Mozart, Purcell ou Offenbach en toute simplicité ? C’est ce que propose la 14e édition d’Opéra d’été en Bourgogne. Nous ne sommes pas en concurrence, notre offre est complémentaire par rapport à la programmation de l’Opéra de Dijon, explique Daniel Linuesa, son directeur artistique. Pour nous sortir de notre quotidien, la manifestation s’appuie sur trois piliers : des œuvres retravaillées et raccourcies pour les rendre plus accessibles, des lieux publics et ouverts (jardins, cours, musées…) et des prix réduits – le public visé est familial et populaire. Les spectacles nous promettent une vision décalée mais respectueuse de la qualité vocale et musicale. Pour les novices, une excellente occasion de découvrir l’art lyrique. Du samedi 30 juin au samedi 21 juillet Rens. : Opéra d’été en Bourgogne – 17, rue Amiral-Roussin – Tél. : 03 80 30 61 25 Courriel : operadeteenbourgogne@wanadoo.fr
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FESTIVALS
DIÈSE #7 OBJECTIF CURIOSITÉ ne machine à coudre musicale, une femmemousse, du Fassbinder en vitrine… La seule liste des propositions du festival Dièse (7e édition) suffit à dire son caractère curieux, aux deux sens du terme. Son mot d’ordre : être pluridisciplinaire et peu discipliné. Son ambition : durant une semaine (et un peu plus), aborder toutes les nouvelles formes de création artistique pour les proposer sans exclusive, gratuitement, librement, en laissant de côté autant que possible les a priori. Exemple : que penser des jeux vidéo ? Ne s’agit-il pas d’une nouvelle forme culturelle, avec ses propres codes esthétiques ? C’est en tout cas la question posée par l’association Replay, qui veut faire découvrir ou redécouvrir des jeux vintage aux amateurs comme aux simples passants, cour de Flore. Un thème qui sera creusé dans une conférence de l’historien et spécialiste Douglas Alves. Autre exemple : comment les questions écologiques s’intègrent-elles dans le monde culturel ? Le festival y répond par un souci constant en termes d’organisation, ainsi que par un travail au long
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cours avec la Cie du Cirque végétal, qui présente cette année plusieurs projets, dans un éloge de la lenteur bienvenu. Porté par la ville, en collaboration avec nombre d’associations souvent bien connues des Dijonnais (Guls Productions, Entre cour et jardins, Les Amis de l’Eldo, entre autres), Dièse explore, invite, rebondit. Musique (The Rainbones, Battant ou NZCA Lines, durant les fameux rendez-vous « Du monde autour », au chevet de Notre-Dame, mais aussi avec un réjouissant blindtest au thérémine), photographie (Matthieu Chèneby, artiste associé), vidéo, cirque, théâtre interactif (ne pas manquer le Begat Theater et ses Histoires cachées…), performances (de l’Irmar à une étrange Cruchifiction), aucune forme n’est bannie. Le public, quant à lui, découvre. Et jubile. Du lundi 2 au samedi 7 juillet Rens. : www.festivaldiese.com www.facebook.com/festivaldiesedijon – www.dijon.fr Et bureau des festivals à l’hôtel de Vogüé, de 13 h 30 à 18 h 30 (jusqu’à 21 h durant le festival)
© Johann Michalczak
Dédié aux nouvelles formes artistiques, Dièse s’offre en festival éclectique et créatif.
LES JEUDIS DE LA VOIX COMME ÇA NOUS CHANTE En toute discrétion, les Jeudis de la voix habillent août de talents singuliers et lumineux. errière le cloître des Bernardines, le jardin des Apothicaires est depuis quelques saisons un lieu discret pour quatre rendez-vous avec les musiques actuelles. Dans une ambiance de pique-nique, le 7e festival des Jeudis de la voix, orchestré par la ville de Dijon, est tout public et gratuit, estampillé de l’association Sabotage, qui produit également le festival Kill Your Pop au mois d’avril. L’éclectisme est le même, mais sans grosses têtes d’affiche. Les Jeudis de la voix accueillent nos coups de cœur, avec un côté bien marqué « musiques actuelles et indépendantes », mais aussi un côté populaire, souligne Boris Ternovsky, directeur de la programmation à Sabotage.
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ATMOSPHÈRE MINIMALISTE. Une scène et quelques projecteurs suffisent à créer une atmosphère minimaliste pour des artistes peu soucieux de gros débits. Privilégiant autant textes que musique, les esthétiques se croisent sur la pelouse. Auteur-compositrice, Julie
Rey – alias Charlotte Mildray – accorde littérature et chansons sur la fugacité du bonheur. Comme les avant-gardistes Anthony Ghilas et Gabriel Afathi, déjà présents en mai dernier lors du festival Humanist Records, en partenariat avec Sabotage et la galerie Interface. Vincent Loiseau (ex-Kwal), qui se fie désormais à sa voix parlée, épure l’engagement politique de son dernier album, Là où j’habite. Enfin, à la guitare acoustique, Don Niño vibre de sa voix d’ange psychédélique, fort de son troisième opus In the Backyard of Your Mind. En écho à ces expérimentations, un autre festival, les Mardis du classique, propose tous les mardis d’août des accords atypiques baignés de recherches sonores avec harpe, guitare, violon ou marimbas. Les Jeudis de la voix – Les jeudis 2, 9, 16 et 23 août à 20 h 30 Jardin des Apothicaires – 17, rue Sainte-Anne Rens. : voir aussi notre guide « L’été on continue », pages 118-119 et 122-123
ET AUSSI MUSIQUES EN VOÛTES De fin août à fin septembre, grâce au Quatuor Manfred, la musique classique investit les hauts lieux du patrimoine architectural bourguignon. Rens. : www.quatuormanfred.com. KULTUR’ MIX Pour le rendez-vous d’été du festival Kultur’ Mix, une « STA Garden Party » au jardin de l’Arquebuse, le 7 juillet à partir de 15 h : funk, hip hop, danse et musique, mais aussi cirque, ateliers… Entrée libre. Rens. : www.dijon.fr
Dièse #7 : The Rainbones, en concert samedi 7 juillet à 19 h au chevet de Notre-Dame.
PATRIMOINE(S) ÉCRIT(S) EN BOURGOGNE DES TRÉSORS DÉLIVRÉS L’été peut aussi être l’occasion de redécouvrir notre histoire, proche ou lointaine, grâce aux très riches collections de la région. a région de Bourgogne est bien connue pour son riche patrimoine architectural, mais son patrimoine écrit et graphique est tout aussi impressionnant, quoique généralement accessible aux seuls professionnels. Depuis plus de vingt ans, le Centre régional du livre (CRL) de Bourgogne pousse les portes pour faire découvrir au grand public les collections conservées dans les archives, musées et bibliothèques. À Dijon, depuis le centenaire d’Henri
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Vincenot (voir aussi Dijon Mag n° 247, page 9) jusqu’aux trésors médiévaux des Archives municipales (sceaux, poids, mesures, manuscrits…), en passant notamment par les livres de voyage de La Pérouse et Cook (Bibliothèque universitaire Droit-Lettres), des visites guidées, présentations de documents surprenants, expositions, ateliers ou spectacles mettent en lumière et expliquent livres, monnaies, estampes, photos, enluminures… De quoi donner aussi envie de
pousser jusqu’à Gevrey-Chambertin, Sens, Nevers ou Le Creusot, par exemple, puisque l’opération du Centre régional du livre couvre toute la région. En clin d’œil aux enfants, les lieux d’exposition proposent également des cartes des oiseaux de Buffon à collectionner. Jusqu’au dimanche 16 septembre, à Dijon et dans toute la région Rens. : Centre régional du livre (CRL) de Bourgogne : 03 80 68 80 20 – 71, rue Chabot-Charny – www.crl-bourgogne.org
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EXPOS
MUSÉE MAGNIN BEAUX ET ÉTRANGES VISAGES Toujours repris, toujours réinventé, le thème du portrait à travers la riche collection du musée Magnin. ne sélection de 145 tableaux et environ 40 dessins, terres cuites et miniatures composent l’exposition « Étrange visage » au musée Magnin. C’est dire l’ampleur de la collection constituée par les donateurs, Jeanne et Maurice Magnin, dans leur bel hôtel particulier. Grâce à leur prédilection pour le portrait, un ensemble du XIIIe au XIXe siècle embrasse le genre traité par toutes les écoles artistiques. Du portrait dans un paysage à l’autoportrait, quelques chefs-d’œuvre émaillent la collection, telle la romantique Jeune fille au collier de jais, d’Antoine-Jean Gros. Portraits d’hommes, de femmes et d’enfants, une grâce idéalise la plupart des modèles, à l’image de cette Femme célébrant le vin où le portraitiste Van der Helst rend hommage à la quiétude apollinienne tout en illustrant un poème
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bachique de son ami Jan Vos. A contrario, la théâtrale Séance de portrait, du Napolitain Gaspare Traversi, joue de l’ambiguïté inspirée du Caravage. Des visites commentées mettent en perspective cette lecture du modèle et de son image à travers les siècles. En contrepoint, les photographies de l’artiste dijonnaise Virginie Marnat-Leempoels créent un décalage contemporain. Un récital pour clavecin abordera également le « portrait musical » à travers des œuvres du XVIIIe siècle (voir « L’été on continue », page 139-140). Musée Magnin – 4, rue des Bons-Enfants – Jusqu’au 7 octobre Visites commentées les 7, 17 et 29 juillet et les 11 et 26 août Rens. : 03 80 67 11 10 – www.musee-magnin.fr
LE CONSORTIUM SUR FOND DE TAPISSERIES ET DE PAPIERS PEINTS la croisée de l’art, de la technologie et de la littérature, l’exposition « Le monde comme volonté et comme papier peint » s’adresse à tous les publics, par son côté apaisé et ludique. Les lecteurs du roman La Carte et le Territoire, de Michel Houellebecq, auquel l’exposition fait référence, y trouvent leur compte par l’extension de la notion de « réalisme en art ». Elle réunit une cinquantaine d’œuvres, matériaux et modes de production manufacturée, en confrontant par exemple machine à sabots et plans d’engins futuristes. À l’exemple aussi du surprenant chantier mobile mettant en scène la tapisserie des Constructeurs sur fond bleu, de Fernand Léger. Ou de L’Art des Martin, patronyme de quelques artistes réunis par Bertrand Lavier. À voir aussi, en marge de l’exposition, la plasticienne Valérie Snobeck et le photographe Roe Ethridge. Jusqu’au dimanche 2 septembre – Le Consortium – 37, rue de Longvic Rens. : 03 80 68 45 55 – http://leconsortium.fr
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« DIJON VU PAR… » MÉDIÉVALE ET UTOPIQUE ijon vu par… » pique cette année dans la veine de la science-fiction et suscite une cité des Ducs à la fois médiévale et utopique. Cette vision hallucinée d’un « Dijon Archipel 2.012 » est tout droit sortie des crayons de l’auteur de BD Jean-Louis Thouard et du designer-maquettiste (et meilleur ouvrier de France) Hervé Arnoul, qui en pilote les versions maquette. Jusqu’au jeudi 6 septembre – Palais des Ducs et des États de Bourgogne, salon Apollon – Gratuit Rens. : www.dijon.fr
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Préparation de l’exposition « Oiseaux » (jusqu’au 12 août, parc de la Colombière).
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OPEN ART GALERIE « DÉMOCRATISER L’ART » Visiter une galerie d’art comme on va voir une exposition, tel est le pari de Jean-Philippe Berger pour l’Open Art Galerie. Dijon Mag : En quoi votre galerie est-elle si atypique ? Jean-Philippe Berger : Mon objectif est de démocratiser l’art et que l’on fréquente une galerie comme on visite une exposition de 500 œuvres. L’idée est aussi de pouvoir offrir un original sans se ruiner, à des prix « atelier », parmi 50 peintres et plasticiens contemporains. Et la galerie se double d’une artothèque, afin de pouvoir changer de tableaux chez soi…
galeries qui travaillent dans le même esprit que le mien. Je reçois aussi en moyenne une proposition d’artiste par jour.
DM : Comment réunir autant d’artistes ? JPB : Je fréquente surtout les salons et les
DM : Parmi ces 500 œuvres, quelles surprises pointent leur nez ?
DM : Grâce aussi à votre parcours personnel ? JPB : Pas du tout ! Je suis docteur en physique, et c’est à 40 ans que j’ai pris cette direction un peu folle. La peinture a toujours été ma passion et je réalise moi-même des collages.
JPB : Toutes, puisque j’ai choisi de les défendre, mais je citerai volontiers Daniel Castan et ses univers urbains, le Géorgien Karha Nizharadze, influencé par les fresques byzantines et romanes, Éric Munsch, entre abstrait et figuratif, Tournaire, d’inspiration africaine, et beaucoup d’autres… Certains débutent, d’autres sont déjà cotés. Rens. : Open Art Galerie – 8, rue AugusteComte – www.open-art-galerie.com – Tél. : 03 80 72 31 47 Voir aussi le guide « L’été on continue » page 25
PARC DE LA COLOMBIÈRE UNE NUÉE DE DRÔLES D’OISEAUX rès de 200 oiseaux nichent actuellement au parc de la Colombière. Juchés sur un pic, ils sont reconnaissables au petit parapluie qu’ils ont sur la tête. Rien de surprenant. Les spécimens sortent des ateliers d’art plastique de la ville de Dijon où ils sont nés. Les enfants, adolescents et adultes qui leur ont donné vie ont détourné objets et matériaux de création. L’envolée est imaginaire mais imprégnée de références à l’art contemporain, dispensées par la plasticienne Anne Chignard. En septembre prochain à la Coupole, rue Sainte-Anne, une seconde exposition présentera tous les travaux réalisés par les ateliers au cours de l’année, en collaboration avec l’École nationale supérieure d’art (Ensa). « Oiseaux » – Jusqu’au dimanche 12 août – Parc de la Colombière
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ET AUSSI DIJON, HISTOIRE URBAINE et LE GRAND DIJON, UNE MÉTROPOLE à l’hôtel Bouchu dit d’Esterno, à l’initiative de l’association Icovil. BIDONVILLE, L’AUTRE VILLE par l’association ArchiDB, jusqu’au 23 juillet à La Ferronnerie, 2, rue Auguste-Comte. Rens. : www.archi-db.com. HENRI VINCENOT (1912-1985), RÉTROSPECTIVE au musée de la Vie bourguignonne et à la bibliothèque La Nef (voir aussi page 18 et Dijon Mag n° 247, page 9). LA VACHE ! TOUT SUR LE PLUS HUMAIN DES BOVINS au Jardin des sciences. MR CHOUBI à la Péniche Cancale. … et à venir FRANÇOIS ET SOPHIE RUDE, CITOYENS DE LA LIBERTÉ au musée des Beaux-Arts, à la Nef et au musée Rude, dès le 12 octobre prochain. Dates et horaires : voir le guide « L’été on continue » et www.dijon.fr
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SORTIES
CINÉMA EN PLEIN AIR ÉTOILES ET TOILES DU THÉÂTRE AUX JEUX DE SOCIÉTÉ Les enfants sont en vacances ! répète à hue et à dia le Bistrot de la scène, qui propose aux tout petits des histoires qui n’existent pas mais qui font peur… Comme celle de Pierre et le Loup, sur la musique de Prokofiev, l’un des quatre spectacles du mercredi pour les 3 à 10 ans. Pour rendre le théâtre accessible à tous, la compagnie Bulle et Dépendance initie de plus, dès 5 ans, au jeu théâtral. Tandis que l’association Tout le monde joue déballe, tous les lundis après-midi d’août, des jeux d’adresse, de stratégie et de bonne humeur dans la cour de l’hôtel Bouchu dit d’Esterno. Rens. www.bistrotdelascene.fr Bulle et dépendance : 06 58 63 33 56 www.bulleetdependance.com
ET AUSSI LE P’TIT CINÉ BERBISEY (9, rue de la Manutention), reprend son cycle « Voir et revoir », où les spectateurs décident de la programmation d’une manière participative. LES MERCREDIS DU CONTE, jardins de La Nef (voir « L’été on continue », page 120).
Six séances gratuites, sur grand écran et en plein air. L’été aime le cinéma ! la tombée de la nuit, six séances de cinéma gratuites, en plein air et tout public sont programmées en juillet (à partir du 5) et août par l’Union départementale des MJC de Côte-d’Or (UDMJC 21). Films d’animation, science-fiction ou western sont ainsi projetés dans le cadre du dispositif d’éducation à l’image « Passeur d’images », en lien avec la politique de la ville. Pour ouvrir le bal, au centre social Balzac, Rango (5 juillet), les aventures tragi-comiques d’un caméléon mythomane perdu dans l’Ouest sauvage. Dans la cour de l’école Mansart c’est E.T., de Steven Spielberg, qui réapparaît, tandis
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que l’esplanade derrière la piscine de la Fontaine-d’Ouche devient le terrain d’entraînement du Fils à Jo, une légende du rugby campée par Gérard Lanvin. Le grand écran se déplace aussi au centre social du Parc pour La Guerre des boutons et au parc des Grésilles avec Super 8, un film de SF humoristique. Enfin, au port du Canal, Jeff Bridges, oscar du meilleur acteur, tient en respect les hors-la-loi dans True Grit, des frères Coen. Rens. : udmjc21.fr - 03 80 43 60 42 Voir aussi le guide « L’été on continue »
LECTURES MOTS LUS, MOTS DITS… Des plages de lecture sur le sable, dans l’herbe et en jardins… uand le plaisir de lire transpire à « Dijon Plage », le bibliobus se rapproche de ses milliers de lecteurs. Le prêt de livres et de magazines se fait à la journée pendant toute la durée estivale, du mardi au samedi de 11 h à 18 h (sauf les 13 et 14 juillet et en cas d’intempéries). À la piscine du Carrousel, les pelouses ombragées offrent d’agréables mercredis de lecture, instaurés par l’association Promotion de la lecture. Quelques romans sont là pour les adultes, mais ce sont surtout les plus petits qui écoutent et dévorent livres et BD de leur âge. De leur côté, les « Histoires au soleil », transportées par
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l’« Escargolire » – la camionnette de l’association –, se propagent à vive voix au parc de la Colombière, tous les lundis de juillet et à partir du 15 août, durant deux heures ou plus… Une jeune association, Les Mousquetextes, invite également à des lectures de juillet à septembre. Ce qui a tout l’air d’un minifestival en cinq dates et cinq lieux respire de fables guatémaltèques, de récits mexicains et de ceux d’un « Bourguignon salé », Henri Vincenot. D’autres légendes encore s’effeuillent dans les jardins de la Nef avec des histoires roses ou noires. Voir aussi le guide « L’été on continue »
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RECETTE LA TARTINE BOURGUIGNONNE DU RESTAURANT LA PETITE REINE RUE VAUBAN
BEAU FIXE DES TERRASSES COMME S’IL EN PLEUVAIT ! lles se sont fait désirer cette année ! En raison d’une météo capricieuse, les terrasses dijonnaises ont mis du temps à éclore. Élément indispensable de toute pause estivale qui se respecte, elles ont enfin investi les plus belles places dijonnaises, mais pas seulement ! Les lieux de rendezvous à l’ombre des parasols se multiplient dans la cité des Ducs. Leur nombre a même quadruplé depuis 2001. Une bonne nouvelle
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PÉNICHE CANCALE
Prendre une belle tranche de pain de campagne. La tartiner avec une cuillère à soupe de crème fraîche. Ajouter une tranche de brillat-savarin, une tranche de jambon et des petits champignons de paris. Faire griller au four 5 à 10 min. Servir avec une petite salade vinaigrette citronnée. C’est prêt !
pour les gérants, dont le chiffre d’affaires en été est réalisé à 70 % en extérieur. Ce boom est à mettre en relation avec le nouveau visage de la ville à l’occasion de l’arrivée du tram. Aux côtés des endroits traditionnels, comme la place de la Libération, la place Émile-Zola ou celle des Halles, apparaissent de nouveaux lieux. Ainsi, les terrasses de la rue des Godrans, désormais piétonne, pourraient bien leur damer le pion. Le café de l’Industrie a revêtu ses habits d’été et déployé sa vingtaine de tables à destination des flâneurs et des habitués, tandis
qu’un bar à soupe Bol et Tasse séduira sans doute par sa nouveauté. Le Caveau de la Chouette, quant à lui, partage le pavé avec Coffee & Muffin. Idem rue Bannelier, où le récent pub irlandais Mac Callaghan fait le plein à grands renforts de chaises longues et autres transats. Les familles, elles, éliront volontiers domicile rue Vauban, où les terrasses s’additionnent. Telle celle de La Petite Reine (jumelée à La Part des anges), où l’on cuisine selon les produits frais du jour à des prix très abordables. À tester !
LA TERRASSE AU PIED MARIN À quelques encablures du centre-ville, la Péniche Cancale invite les Dijonnais en mal d’évasion à profiter d’un verre ou d’un spectacle sur son pont-terrasse dès les beaux jours. L’établissement, qui vient de souffler ses deux bougies, profite désormais d’un espace couvert en cas de mer agitée. En plus d’offrir un cadre agréable et dépaysant, la Cancale propose une programmation de spectacles et concerts éclectiques. De quoi pérenniser ce microclimat si particulier, culturel et convivial, que le bateau revendique avec fierté.
GARÇON LA NOTE LA MUSIQUE PREND LA RUE ucun bémol pour le festival musical gratuit Garçon la note, dont ce sera la 3e édition cette année. L’animation des terrasses de cafés et restaurants devrait continuer à faire vibrer touristes de passage et Dijonnais tout au long des chaudes soirées estivales. Du jazz au rock en passant par la pop-folk, il y en aura pour tous les goûts ! Entre 20 h et 22 h, les soirs de semaine, des groupes allant de deux musiciens à des formations plus étoffées se succéderont dans des lieux différents et offriront un spectacle gratuit et ouvert à tous. D’origine diverse, ces groupes sont bien souvent connus et appréciés du public local mais certains viennent aussi des autres régions de France pour proposer une programmation toujours plus variée. Rens. : www.myspace.com/garconlanotedijon
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SPORTS
NATATION ENTRE DEUX EAUX L’Alliance Dijon Natation anime deux lieux emblématiques de la commune. es dauphins au lac Kir ? Ce n’est pas une blague, mais le fait de l’opération « Nagez grandeur nature », qui propose une multitude d’activités gratuites : water-polo, initiation à la nage en milieu naturel (masque et palmes fournis), parcours aquatique… Des diplômes, symbolisés par des dauphins, seront délivrés aux enfants ayant réussi les tests. Dans le même temps, à la piscine du Carrousel (dans le cadre de « Vacances pour ceux qui restent », VPCQR), les enfants sachant nager 50 m sont conviés à se perfectionner et découvrir le water-polo, le sauvetage, le plongeon, pendant un stage d’une semaine. Et aux adultes sont proposés d’autres apprentissages : techniques de nage, règles et comportement en collectivité, etc. Rens. : Alliance Dijon Natation : 03 80 66 55 62 – www.dijonnatation.com
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SENIORS AVEC L’OPAD, UN PASSEPORT POUR L’ÉTÉ u 2 juillet au 27 septembre il n’y aura pas une journée sans une activité, hors dimanche et jours de fêtes ! L’objectif de Pierre Pertus, directeur de l’Office des personnes âgées de Dijon (Opad), est volontaire. De plus en plus de Dijonnais âgés restent en effet en ville pendant l’été. L’association des seniors a donc décidé d’innover et lance un programme spécifique durant cette période. Voyages, loisirs sportifs, culture, éducation, jeux de société, prévention, concerts, cinéma, informatique…, la liste est aussi vaste que variée ! Avec, au cœur de la démarche de l’Opad, une conviction : l’interaction sociale, au même titre que l’activité physique, est déterminante pour demeurer en bonne santé. Rens. : Office des personnes âgées de Dijon (Opad), cour du Caron Tél. : 03 80 70 02 03 – www.opad-dijon.fr
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ET AUSSI ACCROBRANCHE au parc de la Colombière : il y a du monde dans les arbres ! ACTIVITÉS NAUTIQUES – bateau, pêche… –, sports d’équipe (beach-volley, sand-ball, etc.) ou esprit glisse (roller, skate…), les équipements municipaux offrent de multiples possibilités durant tout l’été. VACANCES POUR CEUX QUI RESTENT » (VPCQR) pas moins de 40 disciplines sportives, dès l’âge de 2 ans (voir www.dijon.fr).
CIME ALTITUDE 245 LA MONTAGNE À LA PLAGE i tu n’as pas pu venir à la montagne, la montagne viendra à toi. Régis Adnet, responsable de Cime altitude 245, la salle d’escalade de Dijon, parodie la célèbre réplique et la reprend à son compte. En partenariat avec la ville, et pour diversifier l’opération « Dijon Plage », un mur d’escalade gonflable de 10 m de haut sera déployé dès le 5 juillet au lac Kir. Du jeudi au samedi, des animateurs de l’UCPA (Union nationale des centres sportifs de plein air) animeront et encadreront gratuitement cette activité ludique ouverte à tous dès 4 ans. La large fréquentation de « Dijon Plage » nous permet d’augmenter la notoriété de notre sport, explique Régis Adnet, avant, pourquoi pas, d’orienter le public vers le mur d’escalade ou vers la pratique en site naturel, sur les falaises de la côte. Jeudi et vendredi de 10 h à 18 h et le samedi après-midi Rens. : 03 80 31 91 35 – www.cime-dijon.com
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ÉCOPAGAYEUR APPRENDRE AU FIL DE L’EAU
BALADES
Le rythme doux du canoë-kayak est idéal pour découvrir la nature toute proche. endez-vous est pris à la base nautique du lac Kir avec l’ASPTT canoë-kayak pour une excursion labellisée ÉcoPagayeur®. Le circuit au fil du canal de Bourgogne, de l’Ouche et du lac Kir est sans difficulté. Il suit le canal jusqu’à Plombière, où un passage par la terre permet de se remettre à flot dans l’Ouche et rejoindre le lac. Seule obligation : savoir nager ! Une attestation sur l’honneur est demandée, mais aucun risque majeur ne menace, et un gilet de sauvetage sécurise la traversée du lac.
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Aucune idée non plus de compétition. Sur le parcours d’environ 2 heures priment l’observation et le respect du milieu naturel. Nous pensons que promouvoir ces valeurs peut se faire tout en pratiquant le canoë-kayak, en alliant l’aspect sportif, ludique et éducatif, soutiennent les organisateurs. Tout en pagayant, on découvre donc la faune, la flore, l’histoire du lac et de sa riante rivière… Ici, quelques herbes à forte odeur d’anis, là, les canards colverts, hérons, oies semisauvages ou martins-pêcheurs… Des
COMBE À LA SERPENT LE SENS DE LA MARCHE l’ouest de Dijon, le parc de la Combe à la Serpent a plus d’un tour et détour dans son sac. Aménagé d’une piste équestre, de parcours de santé, de coins pique-nique et d’aires de jeux, il est aussi balisé de cinq circuits de randonnée. Le sentier de découverte du Rucher, par exemple, aboutit après 6 km de combes et sous-bois à un mur à abeilles en pierres sèches. Chefd’œuvre du patrimoine rural à proximité de cadoles, il est loin d’avoir livré tous ses secrets… Un dépliant (disponible sur www.dijon.fr) mentionne la variété des plantations, de la faune et de la flore riche en orchidées, invitant aussi à la préservation de cet écrin aux portes de la ville.
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panneaux disposés le long des berges abordent les thèmes de l’écologie et de l’environnement. Le parcours peut aussi se limiter au lac, pour les enfants des centres de loisirs par exemple, avec la possibilité d’être accompagné d’un moniteur agréé par la Fédération française de canoë-kayak. Parcours ÉcoPagayeur® – De mai à octobre Réservation conseillée : ASPTT Canoëkayak de Dijon – Tél. : 03 80 42 08 32 – Courriel : aspttdijonck@free.fr
PATRIMOINE BALADES EN VILLE TOUS AZIMUTS e bon matin, une échappée en bicyclette jusqu’au proche vignoble de la côte de Nuits ou un survol de la ville en montgolfière sont quelques-unes des clés de l’évasion proposées par l’office de tourisme. Variant les modes de découverte, une quinzaine d’itinéraires invitent à la flânerie urbaine et conduisent du fameux Puits de Moïse aux saveurs dijonnaises (pain d’épice et moutarde), évoquant aussi d’illustres personnages, tel Adolphe Joanne, créateur de célèbres guides de voyage. Il n’aurait pas manqué de mentionner les 100 km de pistes cyclables et les 34 circuits du Grand Dijon, offrant autant de destinations. En 10 langues, le Parcours de la Chouette est un itinéraire intra-muros qui s’effectue à pied ou sur Segway. Mais c’est sac au dos que se suivent en pleine ville le sentier Caméléon, guidé par l’association Pirouette Cacahuète, ou une boucle du sentier Batier, de la combe à la Serpent à la combe Saint-Joseph. Rens. : office de tourisme de Dijon Tél. : 08 92 70 05 58 – www.visitdijon.com
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MOTS et MUSIQUE
CÔTÉ LIVRES BD – Panpan papa ! La Paternité dans tous ses états, BD illustrée par le Dijonnais Mr Choubi, décrit avec un humour irrésistible les nouveaux pères. Un rôle pour lequel ils ne sont souvent pas préparés et qu’ils ont neuf mois pour apprivoiser, entre les sautes d’humeur de la future maman et leurs propres crises d’angoisse. Un album qui séduira petits et grands, pour rire sans modération. Sophie de Villenoisy et Mr Choubi, La Paternité dans tous ses états, éd. Jungle, 2012. ROMAN – Blessures
Après C’est ainsi que l’histoire commence, Sylvie Pignolet nous confie dans son deuxième roman que L’histoire continue. L’histoire de Claire, cette jeune femme à l’enfance fragile et à la sensibilité à fleur de peau qui a décidé de quitter Lyon pour s’installer en Loire-Atlantique. Là-bas, elle retrouve ses amis Fanny, Léa et Thomas, qui l’aime secrètement. Mais son passé va ressurgir violemment et mettre la cohésion de son entourage en péril. Seule une rencontre singulière lui permettra de surmonter les obstacles pour que, comme le titre l’indique, l’histoire continue… Sylvie Pignolet, L’histoire continue, éd. Baudelaire, 2012.
ROMAN – Absence et rencontres
Odile Lecouteux, auteure dijonnaise, nous embarque dans un voyage à demi rêvé. Gilles demande à sa compagne Odile de le rejoindre à Los Angeles pour partir à la découverte du Mexique. Mais sitôt sur place, la jeune femme se retrouve abandonnée plusieurs jours dans un camping médiocre, sans argent. En l’absence de son compagnon, Odile va faire des rencontres marquantes et comprendre le propos de Marguerite Duras : il n’y a pas de vacances à l’amour. Un premier roman à l’écriture efficace et à l’univers dépaysant. Odile Lecouteux, Dix jours, éd. Kirographaires, 2012.
BD – Sous le soleil de Rimbaud En 80 pages d’aventures hallucinées, le poète-voyageur Arthur Rimbaud traverse dans cette BD le désert d’Éthiopie, fraternise avec un évadé du bagne sous les traits d’un Don Quichotte, choisit un chapeau fétiche et survole le temple d’Abu Simbel dans un aéronef de Jules Verne… C’est par l’encre pittoresque de Christian Straboni que tout arrive. Et Laurence Maurel, qui signe avec précision les dialogues, confirme que sous la réalité couvent toujours de grandes aventures poétiques. À lire par un brûlant jour de soleil. Straboni et Maurel, Le Chapeau de Rimbaud, éd. Akileos, 2010.
CÔTÉ MUSIQUE Pop acidulée
Intimistes
Rock conquérant
Du haut de ses 23 ans, Christelle a tout d’une grande. Cette Dijonnaise autodidacte porte plusieurs casquettes avec talent : auteurcompositeur-interprète, guitariste, désormais pianiste et même harmoniciste. Son style plutôt folk s’inspire aussi bien de la pop des Beatles que du blues de Bob Dylan. Et son amour de la langue française fait de cette jeune chanteuse une artiste dans l’air du temps. Une pop acidulée et bien rythmée aux textes accrocheurs. Christelle, Gribouillis, autoproduction, 2011.
La formation chalonnaise Nazca a beau être encore toute jeune, elle n’en est pas moins talentueuse. Pour preuve, ce petit groupe de pop folk country formé en décembre 2010 a déjà remporté trois tremplins musique : celui de Dijon en 2011, celui de Charolles et celui des Musiques de RU organisé par le Crous. De quoi ouvrir des portes à Fabien, Marc, Juliette et Zoé, dont les ambiances intimistes mêlent guitares, percussions et la douce voix de la chanteuse, sans aucun autre artifice. Nazca, Nazca, autoproduction, 2012.
Des rythmiques efficaces, des textes qui se veulent engagés et des voix parfaitement maîtrisées, voilà les principaux ingrédients de cette formation pop-rock dijonnaise fondée par deux frères auteurs-compositeurs. Après avoir écumé les salles bourguignonnes depuis 2003, Loïs cherche aujourd’hui à conquérir d’autres territoires. Pourquoi pas, puisque, comme ils le chantent, tout est permis ? Loïs sera en concert le 7 juillet à Bletterans, le 20 août à Dijon pour Garçon la Note et le 24 à Auxerre. Loïs : www.myspace.com/loiismusic
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ZELLIDJA
L’ÉCOLE DE LA VIE AUX QUATRE COINS DU MONDE L’association nationale Zellidja, représentée en Bourgogne et Franche-Comté par Alexandre Prost, alloue des bourses aux jeunes de 16 à 20 ans qui partent en voyage tout seuls pour au moins un mois.
quoi sert de voyager si tu t’emmènes avec toi ? C’est d’âme qu’il faut changer, non de climat. Cette citation du philosophe Sénèque épouse parfaitement l’esprit qui anime l’association Zellidja. À but non lucratif, fondée en 1939 par l’architecte géologue Jean Walter, elle accorde des bourses à des jeunes francophones de 16 à 20 ans qui souhaitent partir en voyage pour un mois minimum et, précision qui a toute son importance, tout seuls. Mais attention, nous ne finançons pas des séjours linguistiques à l’étranger ou des stages de fin d’études hors frontières. Le jeune doit construire un projet personnel qu’il nous soumet, prévient Alexandre Prost, le délégué régional Bourgogne - Franche-Comté.
À
OUVRIR LES ESPRITS. Pour obtenir les précieux 1 000 euros alloués par Zellidja, un projet résumé en 10 pages, décrivant le thème du voyage choisi, l’itinéraire retenu et son financement complet, doit être déposé avant le 31 janvier de chaque année. Un jury auditionne ensuite le candidat en février ou mars, l’aide à préciser ses buts et, s’il est retenu, le conseille. L’heureux ou heureuse élu(e) part en général d’avril à octobre. Dans un carnet de voyage, il doit retracer son parcours, évoquer ses rencontres, indiquer son enrichissement personnel et tenir scrupuleusement ses comptes. Le but que nous poursuivons est de forger les caractères, développer l’autonomie, ouvrir les esprits, souligne Alexandre Prost. Toute cette prose, soigneusement conservée depuis un demi-siècle, offre un matériau sociologique inestimable et un regard quasi unique sur l’évolution du monde. En outre, ces carnets sont lus et, s’ils plaisent, peuvent donner lieu à une seconde bourse (1 200 euros) pour une autre itinérance. SUR LA ROUTE. Alexandre Prost, 25 ans, ancien lauréat, a bénéficié de ces deux subsides. La première fois, pour aller en Argentine, à la rencontre des habitants de la Terre de Feu. Un an plus tard, je me suis essayé à l’archéologie en Crète, indique-t-il. D’autres, par le même biais, ont découvert la danse à Cuba, la tradition des campaniles en Italie du Sud, le commerce pas si équitable que cela au Ghana ou encore l’essence guerrière de la musique irlandaise. Et comment ne pas
À Tijuana, au Mexique, par Gaby Bazin.
conclure avec Henry de Monfreid ? N’ayez jamais peur de la vie, n’ayez jamais peur de l’aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérir d’autres espaces, d’autres espérances. Le reste vous sera donné de surcroît. Grâce à Zellidja, une centaine de jeunes se forment chaque année à l’école de la vie aux quatre coins du monde. Rens. : www.zellidja.com – Courriel : info@zellidja.com
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32 000
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Le square des Ducs, réalisé en 1863 par la municipalité de Jean-Baptiste Liégeard, va être réaménagé à partir du mois de septembre. L’enveloppe financière est estimée à 230 000 euros et comprend, entre autres, la piétonisation de l’arrière de la place, la création d’ouvertures aux angles et au sud (square ouvert sur le Palais des Ducs), le déplacement des vestiges de l’ancienne porte d’une maison de la rue de la Tonnellerie, l’élargissement des allées.
Quelque 32 000 personnes ont participé, autour de 17 thèmes différents, aux visites guidées proposées, en groupe comme en individuel, par l’office de tourisme de Dijon en 2011.
1,8 million
C’est le nombre de pages vues sur www.visitdijon.com en 2011 (site de l’office de tourisme de Dijon). Au total, pas moins de 272 000 visites ont été enregistrées.
40 000
2 046
La gare de Dijon-ville enregistre une moyenne journalière de 16 000 voyageurs, et jusqu’à 40 000 le vendredi (départs, arrivées, transit). Cela signifie aussi 246 trains réguliers de voyageurs (dont 52 TGV), 74 trains de marchandises et 4 400 billets délivrés par jour (source : cci21.fr).
La Bourgogne compte 2 046 communes (706 en Côte-d’Or), 174 cantons et 15 arrondissements. Pour la plupart, elles s’étendent sur un espace restreint et sont faiblement peuplées, avec en moyenne une superficie de 15 km² et une population de 899 habitants.
TOP 5
La forte présence de visiteurs de nationalité étrangère à Dijon s’établit comme suit pour l’année 2011 : 1. Royaume-Uni ; 2. Allemagne ; 3. Pays asiatiques (Inde, Japon, Chine, Corée…) ; 4. États-Unis ; 5. Océanie (Australie et Nouvelle-Zélande). À noter aussi, l’importante progression des pays asiatiques (+ 28 %) et océaniens (+ 5 %) (source : office de tourisme).
2h
Chaque mercredi, de 14 h 30 à 16 h 30, la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Dijon organise une réunion d’information sur la création d’activité indépendante, en vue d’aider les personnes qui souhaitent se mettre à leur compte. Inscription au 03 80 65 91 00.
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OLIVIER CLÉMENCE SPORTIF ET PÉDAGOGUE
ÉDUCATEUR SPORTIF, INTERVENANT POUR « VACANCES POUR CEUX QUI RESTENT », OLIVIER CLÉMENCE PLACE LE CONTACT AVEC LES AUTRES AU CŒUR DE SA VIE ET DE SON MÉTIER.
vec Olivier Clémence, le tutoiement vient rapidement. Son allure dynamique – une quasi-obligation dans son métier –, doublée d’une envie viscérale de communiquer, rendent évidents les choix professionnels de l’individu. De prime abord, l’impression qu’il dégage est que le dialogue sera toujours possible. D’ailleurs, il déclare rapidement qu’il aime transmettre, apporter… être utile. C’est le manque de contacts humains qui l’a poussé à quitter le monde de la boulangeriepâtisserie pour s’orienter vers l’éducation sportive. Une fois son diplôme en poche, il débarque au service des sports de Dijon, division « animation sportive » – plus spécifiquement au Centre municipal d’initiation sportive (CMIS), qui a pour objectif, durant les activités périscolaires, d’initier à la pratique de différents sports, en particulier à un public non membre d’un club. Si les pratiquants sont majoritairement âgés de moins de 12 ans, les adultes ne sont pas oubliés et de nombreuses activités leur sont proposées. L’apprentissage est multidisciplinaire et le matériel est fourni. Le niveau de pratique reste l’initiation et, si une voie est trouvée, il est nécessaire de se rediriger vers un club pour se perfectionner. Le service, qui
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entretient de nombreux partenariats avec des associations, saura à coup sûr vous conseiller. HOMME DE TERRAIN. Par définition, l’opération « Vacances pour ceux qui restent » (VPCQR) a lieu durant les vacances scolaires. Olivier Clémence s’occupe alors des activités VTT, escalade et patinage sur glace. J’apprécie car je me libère des tâches administratives pour me concentrer sur la pédagogie des groupes d’enfants dont j’ai la charge. Au fond, je suis 100 % un homme de terrain. Mon évolution de carrière m’a amené une part croissante de gestion et d’organisation, ce qui n’est pas désagréable, mais il est important de ne pas se couper de la base… et de ce que l’on est. La philosophie amenée à VPCQR par celui qui se qualifie d’enthousiaste, plutôt que de grand sportif passionné, est de faire aimer le sport mais également ce qui l’entoure. Les participants viennent pour se détendre, découvrir, avoir une activité à moindre coût. Lucide, il explique : Dans la politique sportive de la ville, je suis un maillon du dispositif éducatif qui entoure les jeunes, au même titre que l’école, les accueils de loisirs, le théâtre ou les maisons de quartier.
Rens. : Centre municipal d’initiation sportive (CMIS) : 03 80 48 82 16 / 17 « Vacances pour ceux qui restent » (VPCQR) : 03 80 48 82 24 / 25 www.dijon.fr
REPÈRES 019700 Naissance à Dijon 019870 CAP de pâtisserie 019880 CAP de boulangerie 019920 Diplôme d’éducateur sportif (brevet d’État) : activités sportives pour tous 019940 Intègre l’animation sportive de la ville de Dijon 020000 Référent du Centre municipal d’initiation sportive 0DEPUIS TROIS ANS0 Président de la section gymnastique volontaire à l’Association sportive corporative municipale (ASCM)
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CLUBS DIJONNAIS
UN BILAN EN DEMI-TEINTES, MAIS UN TROPHÉE ! Le sport dijonnais a connu des fortunes diverses cette saison, à l’image d’un football qui pleure et d’un hockey sur glace qui remporte la Coupe de France.
Le CPHD contre Villard-de-Lans, 2010.
e Dijon Football Côte-d’Or (DFCO) – dont le bilan 2011-2012 figure dans notre édition du mois de juin – sera le seul club phare dijonnais à changer de niveau la saison prochaine. Hélas vers le bas. Le Dijon Hockey Club, la JDA et les handballeuses du CDB se maintiennent parmi l’élite du sport français. Aux échelons inférieurs, le DBHB et ses handballeurs manquent l’accession et joueront une saison de plus en Division 2. De leur côté, les rugbymen du Stade dijonnais évolueront de nouveau en Fédérale 1. Commençons par l’excellente saison des hockeyeurs dijonnais. L’exercice 2011-2012 restera à jamais dans les mémoires du club, avec une superbe victoire en Coupe de France, la deuxième après celle de 2006. Le Dijon Hockey Club a également assuré en championnat en se classant 2e de la saison régulière, sur un total de 14 équipes. Les Ducs n’étaient que 12es en Ligue Magnus lors de la saison 2010-2011. Le club du président Olivier Ritz a été impérial lors des matchs retour, en s’imposant 10 fois en 13 rencontres. Seul bémol pour les Ducs : une élimination prématurée en play-offs, dès le stade des quarts de finale. Pas mal du tout non plus, la saison des basketteurs de la Jeanne-d’Arc Dijon (JDA). Revenu parmi l’élite après une saison en Pro B, le club termine 9e en championnat (sur 16 équipes). Un classement tout à fait respectable pour un promu. La défense a été le point fort du groupe avec la troisième meilleure « forteresse » de Pro A. Avec un peu plus de réussite, la JDA aurait pu jouer la Semaine des As et les play-offs, épreuves réunissant à chaque fois les 8 meilleures
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équipes du championnat. Mais les résultats des joueurs de Jean-Louis Borg en ont voulu autrement. Troisième et dernier club dijonnais à se maintenir parmi l’élite : le Cercle Dijon Bourgogne (CDB). Les handballeuses ont pourtant joué avec le feu cette saison. Le groupe d’Elena Groposila a dû attendre les dernières secondes des play-downs pour assurer son maintien. Le CDB obtient le point vital du match nul à Besançon et s’assure une 15e saison consécutive en Division 1. Classement final : 9e dans un championnat de 10. ESPOIRS DÉÇUS. Un an après leur relégation en Division 2, les handballeurs du Dijon Bourgogne Handball (DBHB) comptaient bien retrouver l’élite dès la rentrée pro-
Le CDD contre US Mios Biganos, 2011.
chaine. Objectif raté pour l’équipe de Denis Lathoud, qui échoue en demi-finale des playoffs contre Mulhouse. La saison régulière s’était achevée sur une 4e place dans un championnat de 14 clubs. Mais seul le meilleur de la saison régulière et le vainqueur des play-offs accèdent à la Division 1. Évoluant au troisième niveau national, la Fédérale 1, les rugbymen du Stade dijonnais devront eux aussi patienter s’ils veulent voir plus haut. L’équipe du désormais ex-entraîneur Éric Melville a terminé 6e de sa poule, sur 10 formations. Il fallait atteindre les 4 premières places pour jouer les huitièmes de finale contre les meilleures équipes des autres poules… et tenter, par la même occasion, de monter en Pro D2. Un objectif à reprendre pour la saison prochaine.
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JEUX OLYMPIQUES ET PARALYMPIQUES
PLUS VITE, PLUS HAUT, PLUS FORT… Les meilleurs sportifs des cinq continents entrent en scène le 27 juillet.
tes-vous prêts à en prendre plein les yeux ? Les amateurs de sport sont servis. Après le championnat d’Europe de football et le Tour de France, les Jeux olympiques de Londres débarquent le 27 juillet pour 17 jours de compétition. Les Jeux paralympiques prendront le relais du 29 août au 9 septembre. À l’exception des quelques chanceux qui se rendront en Angleterre, il faudra suivre l’événement sur le petit écran. Les chaînes de France Télévisions diffuseront 300 heures de direct pour ces JO, chaque jour de 9 h 30 à minuit. Déception pour les Jeux paralympiques : ils seront beaucoup moins médiatisés. France Télévisions ne proposerait un direct que sur Internet (www.francetv.fr/sport). Quelque 10 500 athlètes, venant de 204 délé-
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gations, participeront aux Jeux olympiques. Ils seront 4 200 en handisport, en provenance de 165 pays. Les représentants français tenteront de faire aussi bien qu’en 2008 à Pékin : 7 médailles d’or, 16 d’argent et 18 de bronze avaient permis de décrocher la 10e place au tableau des médailles des JO. Les sportifs licenciés en Bourgogne avaient fortement contribué à cette performance en ramenant cinq médailles, un record absolu. Quant aux athlètes nationaux handisport, ils avaient ramené la bagatelle de 52 médailles (12 d’or, 21 d’argent et 19 de bronze), obtenant ainsi le 12e classement mondial. La Bourgogne, elle, n’avait gagné qu’une seule de ces 52 médailles. Pour l’imminent rendez-vous londonien, on attend encore la liste définitive des sélec-
tionnés bourguignons et dijonnais. Elle devrait être communiquée dans les prochaines heures. Boladé Apithy, escrimeur à l’ASPTT Dijon, est sûr d’y figurer. Il sera d’ailleurs le seul sabreur français outreManche. Idem pour Sophia Serseri, de l’Alliance Dijon Gym 21, qualifiée à l’issue des championnats de France à Nantes. D’autres sportifs de l’association Objectif Médailles pourraient les rejoindre. Beaucoup d’espoirs sont notamment portés sur Charles Rozoy, nageur handisport de l’Alliance Dijon Natation. Les actualités olympiques et paralympiques seront à suivre sur www.objectif-medailles.fr. Rens. : http://fr.london2012.com/fr, www.francetv.fr/sport et www.objectif-medailles.fr
TRIATHLON INITIATION POUR LES 5-12 ANS
CYCLISME CRITÉRIUM D’APRÈS-TOUR DE FRANCE
n triathlon itinérant à travers la France s’arrête à Dijon. Le « Kids FIT Days » propose une initiation gratuite aux enfants nés entre 2000 et 2006. Au programme : natation (20 m), VTT (1 km), course à pied (250 m) et plusieurs activités organisées sous forme d’ateliers. Un bulletin d’inscription signé des parents sera exigé le jour de l’étape. Les enfants devront amener un maillot de bain et des chaussures de course à pied. Les VTT et casques seront prêtés par l’organisation. Mardi 17 juillet au parc de la Colombière, de 9 h 30 à 17 h 30 Rens. : www.fitdays.fr
a Grande Boucle s’achève aux Champs-Élysées le 22 juillet ? Pas pour les spectateurs dijonnais. Ceux-ci auront droit à une prolongation quatre jours plus tard, avec le 23e Critérium d’après-Tour. Le club du SCO Dijon, organisateur, tentera d’amener « du bon monde » dans le peloton. Les révélations du Tour 2012 seront approchées lors des journées de repos. Vingt-cinq professionnels sont attendus. Jeudi 26 juillet aux allées du Parc – Caravane publicitaire à partir de 16 h 30 – 17 h 30 : animations sportives 19 h 30 : Critérium professionnel Rens. : http://scodijon.fr
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DIJON CHEERLEADERS
SPORTIVES ET REVENDICATIVES Le « cheerleading » a posé ses valises à Dijon en 2001 dans une association qui, depuis, ne cesse de grandir.
n mélange de gymnastique, de danse et d’acrobaties. Telle est la définition du cheerleading selon Marjorie Cordon, coach au club dijonnais. Une activité à ne surtout pas confondre avec celle des pom-pom girls, sous peine d’une vive réaction des cheerleaders… Effectivement, ça n’a rien à voir ! Le cheerleading est un sport à part entière, insiste Catherine Cordon, présidente et maman de Marjorie. Dans la pratique, les cheerleaders effectuent des figures, des sauts, des pyramides durant plusieurs minutes sous une musique rythmée. En compétition, l’ensemble de la prestation est évalué par un jury. La difficulté des figures proposées prend une part importante dans la notation. Chaque cheerleader a un poste bien précis. Une excellente cohésion est nécessaire pour obtenir de bons résultats, précise Marjorie Cordon. Cette caractéristique fait du cheerleading un véritable sport collectif. Concernant la compétition, Dijon Cheerleaders a déjà accroché plusieurs titres de champion de France à son palmarès, dans les catégories juniors et seniors. Selon la présidente, il y aurait environ 1 500 licenciés dans l’Hexagone pour un peu plus de 70 associations.
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UN CLUB QUI SE PORTE BIEN. Le nombre de licenciés gonfle constamment depuis 2001, année au cours de laquelle le cheerleading arriva en France par Dijon. Aujourd’hui, près de 80 adeptes se réunissent chaque semaine à travers trois sections : 6-10 ans, 11-14 ans et plus de 15 ans. Début septembre, une nouvelle section sera lancée : Elle sera dédiée aux mamans ! Il y a déjà une quinzaine
de personnes intéressées. Ce sera juste de la remise en forme, informe Catherine Cordon. Dijon Cheerleaders est également prêt à accueillir des garçons, introuvables depuis plus de dix ans. À la base, c’est pourtant un sport masculin, fait remarquer Marjorie Cordon, il est né aux États-Unis il y a plusieurs décennies. Là-bas, les garçons sont majoritaires. Chez nous, ils seraient très utiles pour les portés et pour améliorer les notes du jury. Mais de là à les convaincre… Il y a encore du travail ! Dijon Cheerleaders – Gymnase André-Malraux, boulevard Albert-Einstein – Reprise lundi 3 septembre Rens. : www.dijoncheerleaders.com Courriel : dijoncheerleaders@gmail.com
MOTO CHAMPIONNAT DE FRANCE DE SUPERBIKE
MOTO TESTEZ-VOUS À LA MICHELIN POWER CUP
a grande vitrine de la vitesse française fête son retour à Dijon, où elle n’avait plus mis les pneus depuis 2005. Des courses dans les catégories 125 cm3, 600 Supersport, 1 000 Superbike et side-cars sont au programme. Les plus jeunes peuvent participer à cette grande fête du sport puisque la catégorie 125 cm3 est accessible dès l’âge de 13 ans. L’ambiance risque toutefois d’être particulière, suite au grave accident de Louis Bulle le 11 mai, lors d’une séance d’essais libres sur le circuit dijonnais, alors que le pilote était en tête du championnat de France Supersport. Samedi 14 et dimanche 15 juillet – Circuit Dijon-Prenois Rens. : www.fsbk.fr – www.circuit-dijon-prenois.com
ébutants, amateurs ou confirmés : tous les pilotes détenteurs d’une licence FFM auront leur place à la Michelin Power Cup, qui fait halte dans la région. Ce rendez-vous organisé par Michelin, en partenariat avec Touch and Go Communication, propose cinq catégories aux propriétaires de grosses cylindrées (600 à 1 000 cm3, Twin). Les participants auront la possibilité de rouler en équipage de deux pilotes, avec une ou deux machines, dans une course d’une durée de quatre heures. Du fun, de la convivialité et de belles bastons, annoncent les organisateurs de l’épreuve. Samedi 28 et dimanche 29 juillet – Circuit Dijon-Prenois Rens. : www.michelinpowercup.com – www.circuit-dijon-prenois.com
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| à votre service |
NUMÉROS UTILES Allô Mairie Resto’ Mairie État civil et formalités administratives Élections Ramassage encombrants Objets trouvés Police municipale Police sanitaire CCAS (centre communal d’action sociale) Opad (Office des personnes âgées de Dijon) LES MAIRIES ANNEXES Bourroches 32, boulevard Eugène-Fyot Fontaine d’Ouche 15, place de la Fontaine-d’Ouche Grésilles 6, avenue des Grésilles Mansart 2, boulevard Mansart Toison d’Or 10 bis, place Granville
0 800 21 3000 0 800 21 0519 03 80 74 51 51 03 80 74 59 03/04/05 0 800 12 12 11 03 80 74 52 22 03 80 74 51 53 03 80 48 80 60 03 80 44 81 00 03 80 70 02 03
03 80 74 52 02 03 80 74 52 00 03 80 74 52 03 03 80 74 52 04 03 80 48 83 83
TRANSPORTS Velodi Divia SNCF Association artisanale des taxis de Dijon
0 800 200 305 03 80 11 29 29 36 35 03 80 41 41 12
URGENCES Police secours Samu Pompiers Urgences depuis un mobile Urgences gaz Urgences EDF Urgences techniques Lyonnaise des eaux Centre antipoison Maison médicale de garde SOS Médecins SOS Médecins consultations SOS 21 (visites, urgences médicales) Pharmacie de garde Permanences dentaires dimanche et jours fériés Accueil sans-abri SOS Amitié
17 15 18 112 0 810 433 021 0 810 333 021 0 810 874 874 03 83 32 36 36 15 03 80 59 80 80 36 24 03 80 78 68 68 39 15 03 80 48 26 59 115 03 80 67 15 15
SOS Kiné SOS Mains SOS Vétérinaire Centre de soins infirmiers Drogue, alcool, tabac info service Sida info service Alcooliques anonymes 24h/24 Allô Enfance maltraitée Violences faites aux femmes Solidarité Femmes 21
03 80 53 70 00 03 80 44 48 46 0 811 88 99 88 03 80 41 66 66 0 800 23 13 13 0 800 840 000 03 80 30 27 00 119 3919 03 80 67 17 89
PASSEPORTS BIOMÉTRIQUES Les demandes de passeport biométrique sont prises en charge en mairie, à condition de vous présenter au moins 30 minutes avant la fermeture, soit jusqu’à 11 h 45 et 16 h 45 en mairie centrale et jusqu’à 11 h 30 et 17 h 30 en mairie de quartier. Les dossiers peuvent aussi être déposés le samedi matin, sur rendez-vous uniquement, entre 9 h 30 et 12 h à la mairie centrale. À l’approche de la période des examens scolaires et des départs en vacances, vous êtes invités à vérifier dès maintenant la date limite de validité de votre carte nationale d’identité ou de votre passeport, afin de ne pas vous trouver en difficulté le moment venu. Il convient d’anticiper et d’engager suffisamment tôt votre demande de titre d’identité auprès de la mairie. Attention : la présence du mineur est obligatoire au dépôt du dossier et au retrait du titre d’identité. Les photographies ne sont plus réalisées en mairie et doivent donc être fournies par l’usager (normes à respecter) au moment du dépôt du dossier. Mairies de quartier : du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h – Bourroches-Valendons : 32, boulevard Eugène-Fyot Tél. : 03 80 74 52 02 – Fontaine-d’Ouche : centre commercial de la Fontaine-d’Ouche Tél. : 03 80 74 52 00 – Grésilles : 6, avenue des Grésilles – Tél. : 03 80 74 52 03 – Mansart : 2, boulevard Mansart – Tél. : 03 80 74 52 04 – Toison-d’Or : 10, place Granville – Tél. : 03 80 48 83 83 Mairie centrale : du lundi au vendredi de 8 h 45 à 12 h 15 et de 13 h 30 à 17 h 15. Le samedi matin de 9 h 30 à 12 h 30 Place de la Libération – Tél. : 03 80 74 51 51
CONCILIATEUR DE JUSTICE Vous avez un litige avec votre voisin, votre propriétaire, votre syndic, un commerçant, mais vous ne souhaitez pas engager un procès ? Vous pouvez saisir gratuitement votre conciliateur de justice. Nommé par le premier président de la cour d’appel, il justifie d’une expérience qui le qualifie pour l’exercice de sa fonction. Il a pour mission de faciliter et de constater le règlement à l’amiable des conflits qui lui sont soumis. Il n’est ni juge ni arbitre. Il reçoit les parties soit séparément, soit ensemble. Il les écoute, engage le dialogue et recherche un compromis dans le respect des intérêts de chacun. Un conciliateur est affecté à un ou plusieurs cantons et tient des permanences dans des locaux municipaux ou publics. Pour connaître les dates et lieux de permanence du conciliateur de justice de votre canton, adressez-vous au siège de l'Association des conciliateurs de justice de la cour d'appel de Dijon : 22, avenue du Château, 21800 Quetigny, tél. : 03 80 48 41 00 (les jours ouvrables de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h) Rens. : www.cdad-cotedor.justice.fr
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LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉ ICF SUD-EST - MÉDITERRANÉE Immeuble Mazarin 10, avenue Foch – 21000 Dijon Tél. : 03 80 45 90 40 www.sud-est-mediterranee.fr OFFICE PUBLIC D’AMÉNAGEMENT ET DE CONSTRUCTION (OPAC) DE DIJON 2 bis, rue Maréchal-Leclerc BP 87027 – 21070 Dijon cedex Tél. : 03 80 71 84 00 Courriel : courrier@opacdijon.fr Web : www.opacdijon.fr ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL) Siège : 17, boulevard Voltaire BP 90104 – 21001 Dijon Cedex Tél. : 0 810 021 000 (prix d’un appel local) Web : www.orvitis.fr Agence Espace habitat : place des Cordeliers – Tél. : 0 810 021 000 SCIC HABITAT BOURGOGNE Le Katamaran Parc Valmy – 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 – 21004 Dijon Cedex Tél. : 03 80 50 56 50 – Courriel : siege.dijon@bourgogne.scichabitat.fr Web : www.bourgogne.scichabitat.fr
GRAND DIJON 40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon cedex
DÉCHETTERIES Les déchetteries sont fermées les 1er mai, 25 décembre et 1er janvier. QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13 DIJON – Rue Alexander-Fleming – Tél. : 03 80 23 94 94 CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32 MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches » LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Seule déchetterie habilitée à recevoir l’amiante-ciment (tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91 HORAIRES D’ÉTÉ
(du 2 mai au 31 octobre)
du lundi au vendredi le samedi le dimanche
9 h - 13 h et 14 h - 19 h 9 h - 19 h 9 h - 13 h
sauf Marsannay-la-Côte du lundi au vendredi 9 h - 13 h et 14 h - 18 h le samedi 9 h - 18 h le dimanche 9 h - 13 h
NUMÉROS UTILES Accueil Grand Dijon
03 80 50 35 35
Usine d'incinération
03 80 76 40 76
Centre de tri
03 80 76 49 90
Bac mal dimensionné
03 80 76 39 78
Composteur
03 80 76 56 26
Emmaüs
03 80 23 80 11
Encombrants sur rendez-vous
0 800 12 12 11
Déchets verts sur abonnement
0 800 12 12 11
Numéro vert : 0 800 12 12 11 www.grand-dijon.fr Courriel : collecteselective@grand-dijon.fr
SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI) 5, rue des Perrières Tél. : 03 80 76 84 44 www.sni.fr VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAIS ET NÉOLIA BOURGOGNE) 28, boulevard Clemenceau – BP 30312 21003 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 68 28 00 Courriel : ste@villeo.fr Web : www.villeo.fr
L’ASTUCE DE JUILLET-AOÛT Désherber bio Ne jetez pas l’eau de cuisson des pommes de terre. Laissez-la refroidir et gardez-la pour en arroser plus tard vos fleurs ou plantations : elle est idéale pour se débarrasser des mauvaises herbes. Respecter les encombrants Le service des encombrants (sur rendez-vous, cf. ci-dessus) est gratuit et bien utile. Deux types de déchets ne doivent cependant pas être mêlés aux encombrants : les déchets d’espaces verts (vous pouvez les déposer en déchetterie, les composter à domicile ou vous abonner à une collecte) et les gravats et déchets toxiques (produits chimiques, peinture, huile de vidange…), qui doivent obligatoirement être déposés en déchetterie.
J’aGIs
av E c
LE
c’est pour la vie !
| vous nous dites |
STATIONNEMENT
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Je viens de lire Dijon Mag [NDLR : n° 245, avril 2012] et le courrier d’un habitant de la Toison-d’Or qui se plaint des problèmes de stationnement. J’habite le centre-ville et, au fur et à mesure, les automobilistes prennent des aises et se garent n’importe où. Pas de sanction. Sur les « bateaux », sur les trottoirs, sur les passages piétons, etc. Difficulté de passer pour les poussettes et les personnes âgées, qui ne sont pas toujours très mobiles. Un exemple flagrant, qui s’est accentué depuis le passage au stationnement payant de certaines rues autour du boulevard Eugène-Spuller : la rue Henry-Chambellan, qui est en double sens, avec stationnement alterné. Les voitures sont les reines, elles sont très mal garées, difficulté de passer en voiture et à pied également. Qu’avezvous l’intention de faire pour que les riverains ne soient pas pénalisés et que le civisme revienne, si cela est encore possible ? « Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir. » M.P. – Dijon
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Autant il est vrai que certains automobilistes prennent leurs aises avec les règles du code de la route en matière de stationnement, autant il n’est pas juste de dire que cela se passe en toute impunité. Pour preuve, 332 verbalisations ont été dressées depuis le début de l’année dans le quartier en question. Il est vrai que la situation est plus tendue dans les rues proches du centre-ville et où le stationnement est gratuit, c’est le cas de la rue HenryChambellan et de ses voisines. Cela explique que certaines rues alentour soient récemment devenues payantes, à la demande de la majorité des riverains. Les résidents bénéficient alors d’un abonnement à tarif privilégié. Pour les autres personnes qui ne voudraient ni payer de stationnement, ni risquer d’être verbalisées, le quartier dispose d’ores et déjà de nombreuses possibilités de transports en commun et sera dès septembre prochain desservi par le tram au niveau de la place Darcy.
TAGS
VOS COUPS DE CŒUR, VOS RÉACTIONS... CETTE PAGE EST FAITE POUR VOUS. ÉCRIVEZ-NOUS : Dijon Mag BP 1510 21033 Dijon cedex frebsamen@ ville-dijon.fr
Depuis plusieurs mois, les tags se sont multipliés à Dijon dans le quartier situé entre la gare et l’avenue Victor-Hugo : rues Paul-Thénard, Philibert-de-La Mare, Thurot, Charles-Brifaut et alentour. Certains tags sont enlevés rapidement, mais d’autres, nombreux, persistent et suscitent des imitateurs. Dans Dijon Mag n° 246 [mai 2012, page 13], il est question de l’entreprise chargée pour le compte de la ville de Dijon de l’effacement de ces inscriptions. Mais cet article n’est malheureusement suivi d’aucune information sur la marche à suivre pour demander son intervention. Il serait utile de remédier à ce manque… et d’agir plus efficacement pour l’élimination de ces nuisances visuelles. A.G. – Dijon
Le service des ateliers de la ville (avec son personnel ou avec l’appui d’une société spécialisée) procède à l’enlèvement des tags sur toutes les façades des bâtiments communaux, privés ou commerciaux, vues et accessibles depuis la voie publique, soit par nettoyage manuel (lingettes) ou haute pression, soit par un recouvrement, soit par un « microgommage » (sablage à faible pression). Trois agents communaux à temps plein sont affectés à ces tâches, et 6 828 tags ont été effacés en 2011. Un arrêté municipal autorise l’effacement des tags sur tous les bâtiments. Les tags ne sont cependant pas enlevés sur les bâtiments dont les propriétaires ont manifesté par écrit le souhait de ne pas bénéficier de ce service. L’objectif est la suppression des tags sous 48 heures mais, pour les appels d’urgence (tags injurieux, racistes, ou politiques), le délai est la demi-journée. Dans ce cas, pour des raisons de réactivité, c’est l’équipe des ateliers qui intervient. La société retenue pour ces prestations est une entreprise locale, Le Signe de l’environnement, qui utilise un véhicule totalement électrique. Elle intervient quotidiennement sur la zone « hypercentre-ville » (comprise entre les places Darcy, République, Trente-Octobre, Wilson). Le service des ateliers intervient, quant à lui, sur les autres quartiers. Du point de vue pratique, les tags sont à signaler au service Allô Mairie, au 0 800 21 3000. Dès réception de la demande, le service procédera au plus vite à l’effacement des tags ou contactera la société Le Signe de l’environnement.
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POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS Les Français ont confirmé leur vote du 6 mai dernier en donnant au président de la République une majorité absolue, large et cohérente à l’Assemblée nationale. Le moment est donc venu de mettre en place une politique plus juste pour le commerce et l’artisanat : ajustement du régime de l’auto-entrepreneur en concertation avec les organisations professionnelles, ajustement du régime des soldes flottants en lien avec les fédérations professionnelles, modulation de l’impôt sur les sociétés pour accroître leur capacité d’investissement, création d’une banque publique d’investissement, facilitation de l’accès aux marchés publics pour les artisans, etc. En effet, le commerce et l’artisanat sont des moteurs clés du développement économique. Le commerce en France, c’est près de 3 500 000 emplois non délocalisables et 1 jeune actif de moins de 25 ans sur 4 qui travaille dans ce secteur. C’est aussi près de 680 000 entreprises, près de 1 300 milliards d’euros de chiffre d’affaires et plus de 200 milliards d’euros de valeur ajoutée. Les activités commerciales et artisanales participent également à la définition des flux urbains, elles structurent nos villes. Les commerces, et certains en particulier, comme l’alimentaire ou les services de proximité, répondent aux demandes et besoins des habitants, travailleurs et visiteurs. Ils constituent aussi des lieux de vie, des liens sociaux, des éléments de sécurisation, d’animation et d’esthétique des quartiers. C’est pourquoi la ville de Dijon mène une politique active d’accompagnement auprès de ses commerçants et artisans : augmentation des aides en faveur des unions commerciales,
création d’une fédération du commerce dans le cadre du programme « Cœur de ville », création du prix de la plus belle vitrine, réalisation d’une charte pour les terrasses, lancement d’un Fisac (fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce) centre-ville en 2013, accompagnement de projets de rénovation et de modernisation de locaux commerciaux, mise en place de projets en interaction avec le tourisme et la culture, etc. En septembre 2012, Dijon prendra une toute nouvelle envergure. Avec le tram, qui accueillera plus de 90 000 voyageurs par jour, l’extension du secteur piétonnier et la réfection du musée des Beaux-Arts, les commerces seront dynamisés. Dijon monte, Dijon séduit par sa position géographique stratégique, par son offre culturelle de haut niveau, par la beauté de son centre historique, mais aussi par la qualité et le dynamisme de ses commerces et de ses artisans ! Nathalie Koenders adjointe au maire déléguée au commerce et à l’artisanat Groupe socialiste, radical de gauche, citoyen et apparentés 8, rue de la Chouette, 21000 Dijon Tél. : 03 80 36 41 77 Courriel : groupemajcm@orange.fr
POUR LE GROUPE DIJON MODEM Avec le second tour des élections législatives, s’est achevé un cycle électoral qui doit marquer la vie politique française pour les cinq années à venir. L’élection présidentielle, depuis 2002, précède les élections législatives, donnant à ces dernières les allures d’un troisième tour de l’élection présidentielle, ce qui n’est pas toujours compris par nos concitoyens. Par voie de conséquence, le taux de participation a été beaucoup plus faible aux élections législatives qu’à l’élection présidentielle. Ce n’est pas bon pour la démocratie ! Mais ce n’est pas tout. Le mode de scrutin utilisé aux élections législatives favorise les deux grands partis et empêche les autres forces politiques ou courants de pensée d’avoir une véritable représentation à l’Assemblée nationale. Le « vote utile » conduit à leur élimination et réduit la vie politique française à un affrontement entre deux blocs. Ce n’est pas bon pour la démocratie ! D’autres pratiquent des accords entre partis, dans le secret des électeurs, et arrivent ainsi à être surreprésentés. Ce n’est pas bon pour la démocratie !
Ce qui est possible au niveau des collectivités territoriales, dans lesquelles existe une dose de proportionnelle, comme par exemple dans les communes, doit l’être aussi au niveau national afin de permettre aux forces politiques d’exister et d’être écoutées. Oui, il faut introduire une dose de proportionnelle aux élections législatives. Non pas la proportionnelle intégrale, qui rend la recherche de majorité très compliquée, voire impossible, mais une proportionnelle entre 10 et 20 %, pour permettre une meilleure représentativité des citoyens à l’Assemblée nationale. Ce sera meilleur pour la démocratie ! François Deseille adjoint au maire délégué aux grands projets, président du groupe Dijon MoDem Groupe Dijon MoDem 7B, rue Devosge, 21000 Dijon Tél. : 03 80 23 38 14 Courriel : groupe-modem@orange.fr
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POUR LE GROUPE INITIATIVES DIJON L’été coïncide avec la trêve pour la grande majorité de nos sportifs. C’est le moment idéal pour faire le point sur les résultats obtenus, mais aussi pour évaluer les équipements dont bénéficient les clubs. Le choc est venu du football. Les dizaines de milliers de supporters du DFCO ont connu une immense déception provoquée par le grand gâchis d’une fin de saison aboutissant, contre toute attente, à la descente en Ligue 2. Le basket et le handball féminin ont réussi à se maintenir dans l’élite, ce qui était leur objectif. Le handball masculin et le rugby ont fait une bonne saison, mais n’ont pas réussi à obtenir la montée qui était le véritable objectif. Souhaitons que ce ne soit que partie remise. Une mention spéciale pour la gymnastique, l’escrime et le hockey qui, non seulement se maintiennent au plus haut niveau, mais obtiennent des titres nationaux. Le sport doit être un domaine important d’action pour une ville en raison de ses impacts sur la qualité de vie des habitants, sur le lien social et par les valeurs qu’il véhicule. C’est aussi un vecteur majeur de notoriété car peu de secteurs connaissent aujourd’hui autant de retombées médiatiques. Pour toutes ces raisons, la pratique sportive, tant au niveau amateur que professionnel, doit être soutenue par une municipalité. Dijon ne pourra se hisser au rang d’une ville à dimension européenne sans une politique sportive volontaire, pertinente et ambitieuse !
Or l’état des lieux est sans appel. Certes, beaucoup a été fait pour le football ces dernières années, mais d’autres sports ont été délaissés. Le stade Bourillot, la patinoire, le palais des sports… autant d’équipements qui ne sont pas à la hauteur des résultats de nos équipes et de nos sportifs. Sans parler des grands oubliés tels que l’escrime, le tennis… Une politique sportive municipale de qualité doit s’inscrire dans une vision globale, prenant en compte tous les sports, envisageant le court comme le long terme, et non sur une action spectacle s’appuyant sur les réussites immédiates ou les affinités avec tel ou tel club. Le sport est fondamental pour le bien-être des Dijonnais et l’image de notre ville, mais aussi pour son développement. Nous ne pouvons en faire l’économie ! François-Xavier Dugourd, président du groupe Initiatives Dijon Franck Ayache, Laurent Bourguignat, Jean-Michel Brocherieux, Malika Gauthié, François Hélie, Marie-Claude Mille, Jean-Charles Ouazana, Catherine Vandriesse 43, rue Parmentier, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 46 65 Courriel : contact@initiativesdijon.com Web : www.initiativesdijon.com
POUR LE GROUPE DES ÉLUS EELV ET APPARENTÉS L’accès au logement est un droit fondamental. En France, 6e pays le plus riche au monde, ce droit reste mal appliqué. Et les élections nationales ont montré qu’une partie des préoccupations des Français porte sur l’accès au logement et son prix. Les actions menées à Dijon et par le Grand Dijon pour rattraper le retard dû à plusieurs années de laisser-aller commencent à porter leur fruit. Nous devons les amplifier avec de nouvelles politiques nationales : renforcement des sanctions de la loi solidarité et renouvellement urbains (SRU) et augmentation à 25 % de la part de logements sociaux, rénovation thermique des bâtiments permettant la diminution de la facture énergétique qui pèse de plus en plus sur les ménages. Pour agir, nous devons appliquer la loi de réquisition et mettre en place des leviers fiscaux tels que la taxe renforcée sur les logements vacants et la suppression des niches fiscales liées à l’investissement immobilier. L’encadrement des loyers et la taxation de la plus-value sont d’autres outils pertinents pour
faire sortir le logement de la spéculation. Par ailleurs, pour une meilleure efficacité de l’action face à la crise du logement, il faut décentraliser l’action publique – que les communautés d’agglomération deviennent autorités organisatrices du logement – et favoriser les nouveaux modes d’habitat participatif en instaurant un statut juridique de la coopérative d’habitants. Le changement de majorité nationale permet que ces actions soient enfin débattues et mises en place. Philippe Delvalée, Christine Durnerin, Catherine Hervieu, Bruno Louis, Jean-Patrick Masson, Stéphanie Modde Groupe des élus EELV et apparentés de la municipalité de Dijon 14, avenue Jean-Jaurès, 21000 Dijon Tél. : 09 61 68 76 95 Courriel : groupe-ecologie-verts@wanadoo.fr Web : http://cotedor.eelv.fr