Dijon Mag n°249

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LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON SEPTEMBRE 2012 N° 249

www.dijon.fr

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l’agenda culturel du mois

POUR LA RENTRÉE, LE TRAM FAIT SON ENTRÉE

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| ça s’est passé |

FEU D’ARTIFICE DU 14 JUILLET RÉALISÉ PAR LES MAÎTRES ARTIFICIERS LACROIX-RUGGIERI ET TIRÉ DEPUIS LE LAC KIR. SUR UNE COMPOSITION MUSICALE DU DIJONNAIS JOHN LORD FONDA, LE SPECTACLE A SÉDUIT, COMME CHAQUE ANNÉE, DES MILLIERS DE SPECTATEURS.

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1 « Grand Déballage » pour la traditionnelle braderie organisée par l’association Dijon je t’aime. Du 5 au 7 juillet, les commerçants du centre-ville ont sorti leurs fins de série et de stock devant leurs devantures pour permettre à chacun de dénicher les bonnes affaires du moment. Le 7 juillet, les commerçants non sédentaires se joignaient à l’opération. Un nouveau succès à l’actif de l’association ! La e 38 édition du festival Estivade débutait le 22 juin dernier au parc du château de Pouilly avec de l’orgue de barbarie et le groupe de danse La Luna del Oriente. Durant une semaine, grâce aux artistes amateurs, danse et musique se sont enchaînées dans les parcs et jardins de la ville. C’est le groupe de blues Bourbon Street Blues qui a ouvert la semaine D’Jazz au jardin, le lundi 16 juillet, au jardin Darcy. Organisées par Media Music et destinées aux amateurs comme au grand public, dix soirées gratuites en jazz et cousinages ont ainsi été proposées aux Dijonnais, entre D’Jazz dans la ville, D’Jazz au jardin et D’Jazz à la plage. Le sénateur-maire François Rebsamen assistait, le 30 juin, à la réception donnée à l’issue de l’après-midi festive organisée par les enfants, parents, enseignants et partenaires du centre pour la fête de fin d’année du centre médico-psycho-pédagogique (CMPP). Le 28 juin, Jean-Jacques Storz, résistant de la première heure qui a permis de sauver des centaines de persécutés du régime nazi, recevait des mains du sénateurmaire François Rebsamen la distinction honorifique de citoyen d’honneur de la ville de Dijon pour ses valeurs et son engagement, véritables exemples pour la jeunesse, les concitoyens et la cité. Le 22 juin dernier avait lieu l’inauguration de l’exposition « Vincenot (1912-1985), rétrospective », en présence de Claudine Vincenot, fille de l’écrivain bourguignon. Exposition qui se déroule conjointement à la bibliothèque centre-ville la Nef, au musée d’Art sacré et au musée de la Vie bourguignonne Perrin-de-Puycousin jusqu’au 24 septembre.

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Sommaire P.

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| c’est d’actu | ANNÉE SCOLAIRE : LES GRANDES NOUVEAUTÉS DE LA RENTRÉE

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| référence écologique | PROPRETÉ : BRIGADE VERTE ET CARTONS ROUGES

POUR LA RENTRÉE

DOSSIER P.

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LE TRAM FAIT SON ENTRÉE P.

30 | association | PEP 21 : À L’AIDE ! DES DEVOIRS !

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32 | sport | ESCALADE : CONQUÉRIR L’ÉVEREST EN FAMILLE

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34 | à votre service | NUMÉROS UTILES, URGENCES, GRAND DIJON, ETC.

le Sup dijon culture

EXPO | E PUBLIC | DANSE | JEUN THÉÂTRE | CONCERT |

| ET MUSÉE | CINÉ

Participez à Dijon Mag ! Pour raconter votre ville par le texte ou par l’image, la rédaction de Dijon Mag vous invite à contribuer au magazine. Proposez vos sujets, vos articles, vos photos… et devenez acteur de votre revue ! Vos propositions seront présentées au comité de rédaction de Dijon Mag.

AUSSI

À vos plumes ! Contact : dijonmag@ville-dijon.fr

au centre du magazine

le Sup dijon culture p. 8). du Radeau, le Théâtre TDB (voir aussi Onzième, par 13 au 17 novembre au du à retrouver Grappe © photo : Didier

2012 SEPTEMBRE

TOUTES VOS SORTIES DU MOIS DE SEPTEMBRE

DIJON MAG N° 249 SEPTEMBRE 2012. Directeur de publication : François Rebsamen – Codirecteur : Alain Millot – Directeur de la rédaction : Fabian Forni – Directeur adjoint : Linda Simon – Ont collaboré : Nicolas Boisnard, Florence Donjon, Aurélien Genest, Catherine Jonon, Nadine Paulin, Éric Perruchot – Photos : Philippe Bornier, Ludovic Charron, Hajar Zenasni – Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin – Conception et réalisation : tempsRéel – Impression : BLG – Distribution : La Poste – N° d’impression : 70779 – Dépôt légal : 3e trimestre 2012


| dites-nous… françois rebsamen |

Une nouvelle attractivité pour Dijon 3 QUESTIONS À FRANÇOIS REBSAMEN SÉNATEUR-MAIRE DE DIJON

Comme chaque année, septembre est estampillé de son traditionnel label de rentrée. Quel est votre message pour cette année ? Septembre est effectivement, pour tous, synonyme de rentrée, qu’elle soit scolaire, économique, culturelle ou sportive. C’est aussi pour moi l’occasion de rappeler aux familles que la ville de Dijon est particulièrement attachée à l’épanouissement de tous les jeunes Dijonnais. La ville a d’ailleurs adopté, lors du dernier conseil municipal, la mise en œuvre d’un plan éducatif global. Ce dispositif a pour objet de valoriser toute la politique menée par la ville en direction des jeunes de 0 à 25 ans, dans les domaines de l’éducation mais aussi de la petite enfance, de la culture, du sport… Avec un objectif : contribuer à l’égalité des jeunes et des enfants par l’éducation.

PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL LUNDI 24 SEPTEMBRE SALLE DE FLORE À 18 H 30 ET EN DIRECT SUR DIJON.FR

Cette année, la rentrée sera surtout placée sous le signe du tram. Que représente, pour vous, ce moment tant attendu par les Dijonnais ? Le lancement du tramway sera l’événement majeur de la rentrée 2012. Avec l’inauguration de la première ligne, les 1er et 2 septembre, les Dijonnais vont découvrir ou redécouvrir la ville sous un angle nouveau. Au-delà de la satisfaction de voir le chantier livré avec près de neuf mois d’avance et dans le respect du budget annoncé, ce lancement est surtout le résultat d’une formidable mobilisation de tous les acteurs du projet : les services du Grand Dijon et de la ville, les entreprises – dont beaucoup de PME locales –, les collectivités partenaires, les commerçants, et l’ensemble des Dijonnais. C’est un moment clé dans la construction de notre ville, que nous voulons plus mobile, plus durable et plus solidaire. En parallèle, la rue de la Liberté sera fermée à la circulation pour devenir exclusivement piétonne. Certains diraient, « encore des travaux »… Les travaux pour rendre la rue de la Liberté aux piétons n’auront pas l’ampleur de ceux que la ville a connus pour le tramway. Afin de limiter la gêne occasionnée, nous avons d’ailleurs planifié le chantier avec une pause pour les festivités de fin d’année et les soldes, en accord avec les associations de commerçants. Dans la suite logique du tram, cette piétonnisation présente un triple intérêt : favoriser les déplacements doux en cœur de ville, dynamiser l’activité commerciale et embellir la rue pour lui offrir une nouvelle attractivité, touristique notamment. Cet aménagement bénéficiera à tous, au même titre que le tram. Il y a une véritable cohérence entre ces deux projets, qui ont tous deux pour vocation de faire de Dijon une ville plus douce à vivre. Redonner une nouvelle attractivité à notre capitale régionale, bien au-delà de ses frontières, tel est l’objectif que nous poursuivons.


| c’est d’actu |

ANNÉE SCOLAIRE

LES GRANDES NOUVEAUTÉS DE LA RENTRÉE C’est reparti. À Dijon comme ailleurs, les élèves reprennent le chemin de l’école. Établissements rénovés, dispositifs inédits et projet éducatif global… Découvrez quelles sont les nouveautés de cette rentrée scolaire 2012/2013. té ne rime pas toujours avec congés ! Pas de répit, par exemple, pour l’école maternelle Montchapet. Entamés l’année dernière, les travaux de rénovation se sont poursuivis durant les deux mois de pause estivale. Pour les écoliers du quartier, il faudra cependant patienter encore un an dans les locaux modulaires actuellement installés square Paul-Bert, mais ils seront récompensés dès la rentrée 2013 avec un bâtiment entièrement refait, aux normes et plus fonctionnel. Le coût de l’opération s’élève à 3,4 millions d’euros. Deuxième gros chantier : la réfection de

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l’école maternelle Champs-Perdrix. Au total, 930 000 euros auront été investis pour faire de ces locaux un établissement scolaire exemplaire. Classé BBC (bâtiment basse consommation), il ouvre la voie à un nouveau type de construction moins énergivore. Une initiative aussi économe que pédagogique, renforçant ainsi la sensibilisation des élèves à la protection de l’environnement. Réaménagement d’un gymnase, installation de sanitaires ou rénovation d’une véranda, au total un budget de 3 463 000 euros est consacré au plan travaux des écoles à Dijon pour l’année 2012. Objectif : accueillir les

élèves dans les meilleures conditions possibles afin de favoriser leur réussite scolaire et leur épanouissement personnel. PLUS DE LIBERTÉ AVEC LA PAUSE MÉRIDIENNE. Cette rentrée 2012/2013 sera également marquée par la poursuite de l’expérimentation de la pause méridienne. Un dispositif qui a permis aux parents, l’année dernière, de venir récupérer leur enfant pour déjeuner grâce à des horaires plus flexibles. Un système plus pratique pour ceux qui travaillent et qui ne peuvent pas se libérer avant 12 h 30 ou qui doivent ramener leurs chéru-


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SOLIDARITÉ

LA TARIFICATION PERSONNALISÉE ET ADAPTÉE AUX REVENUS epuis la rentrée scolaire 2010, la ville de Dijon a mis en place une tarification personnalisée et adaptée aux revenus, en particulier pour les repas pris dans les restaurants scolaires. Également employé dans les crèches, les haltes-garderies, les accueils périscolaires, le Centre municipal d’initiation sportive ou pour « Vacances pour ceux qui restent », ce système consiste à appliquer un tarif correspondant à un pourcentage des ressources mensuelles de la famille en prenant en compte sa composition et son lieu de résidence. Rens. : www.dijon.fr

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bins avant 14 h. Les premiers retours sont encourageants. Les enfants ont le sentiment d’avoir des journées moins longues et les parents profitent un peu plus de leur progéniture. Du côté de la restauration scolaire, on affiche également le sourire avec des services moins saturés. Bonne nouvelle concernant la carte scolaire : elle est à nouveau positive cette année. De bons chiffres à mettre en relation avec la décision du nouveau gouvernement d’attribuer 1 000 postes supplémentaires pour l’école primaire à l’échelle du pays. Ce n’est pas une nouveauté mais le dispositif mérite d’être rappelé à tous les étudiants qui font aussi leur rentrée universitaire : la ville de Dijon attribue des bourses postbac à celles et ceux qui poursuivent leur études à Dijon et qui résident dans la capitale bourguignonne depuis au moins cinq ans. Jusqu’à aujourd’hui, environ 200 étudiants bénéficient de ce coup de pouce. Les dossiers sont à retirer en mairie et sont sélectionnés en fonction de critères de ressources notamment.


| c’est d’actu |

ANNÉE SCOLAIRE

LE BON RYTHME La star de la rentrée scolaire, c’est lui : le PEG, ou projet éducatif global. Lancé à la rentrée 2012, il est destiné à coordonner les actions éducatives et de loisirs pour respecter les rythmes biologiques des jeunes Dijonnais.

’éducation est au cœur des priorités de l’action municipale dijonnaise. Avec son projet éducatif global (PEG), la ville entend coordonner ses actions éducatives pour une politique cohérente au bénéfice de l’enfant et du jeune. Une politique qui respectera également les principes de la Convention internationale des droits de l’enfant adoptée par l’Organisation des Nations unies (ONU) en 1989. Laïcité, mixité, lutte contre les discriminations, équité dans l’accès à l’éducation sont les valeurs portées par le projet. L’idée est de mobiliser tous les acteurs compétents à chaque étape de vie

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des enfants et des jeunes adultes, pour leur permettre de mieux s’épanouir. Il s’agit d’initier une « co-éducation » en tissant un lien étroit entre les parents et les structures responsables de l’éducation. Trop souvent méconnues du grand public, les compétences éducatives de la municipalité verront leur visibilité renforcée. La qualité des services d’accueil périscolaire les matins et les soirs de 7 h et 19 h, créés en 2003 pour répondre aux besoins des familles, n’est plus à démontrer. Le dispositif sera complété par un accueil de loisirs sur le temps de la pause méridienne. Les enfants se verront proposer

des actions éducatives au moment du repas de midi. Il est important de sensibiliser les plus jeunes au goût et à l’équilibre nutritionnel, en mettant en valeur par notre action éducative le travail conduit par la cuisine centrale sur les produits issus de l’agriculture biologique et du terroir, ou sur les menus alternatifs, note Marie Chastel, coordinatrice du PEG. MAIN DANS LA MAIN. Le projet éducatif global vise à faire travailler tous les acteurs éducatifs main dans la main pour faire face aux enjeux identifiés comme prioritaires : rythmes de l’enfant, accompagnement des enfants les plus en difficulté et complémentarité des actions éducatives. La formation des intervenants est aussi d’actualité, précise Anne Dillenseger, adjointe déléguée à la réussite éducative. Le programme devrait être mis en place dans le courant de l’année 2012/2013. Enfin des parcours culturels éducatifs municipaux seront proposés dès la rentrée aux écoles. Dans le cadre d’un projet pédagogique défini par la classe, ces parcours développeront une thématique en la déclinant ensuite sous toutes les formes artistiques.

PRATIQUE

UN PETIT GUIDE RIEN QUE POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES ! e guide des jeunes de 0 à 25 ans « Bien grandir à Dijon » sera distribué en septembre. Il informe les élèves et les parents sur les différents services éducatifs proposés par la municipalité. Restauration scolaire, accueils périscolaires ou activités extrascolaires, au total une soixantaine de pages répondent à toutes les questions que petits et grands peuvent se poser à cette période ou tout au long de l’année. Ce guide est aussi l’occasion pour l’équipe municipale en charge de la réussite éducative d’expliquer les grandes lignes de sa politique.

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JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE

URBANISME ET ARCHITECTURE

DES TRÉSORS AU GRAND JOUR

«MUTATIONS URBAINES DE 1800 À NOS JOURS» éalisé par Icovil (Institut pour une meilleure connaissance de l’histoire urbaine et des villes), ce premier tome sur Dijon et son agglomération retrace la période 1800 à 1967 à travers l’urbanisme et l’architecture, avec bien entendu une prise en compte des dimensions techniques, économiques, sociales, politiques et culturelles. L’ouvrage propose ainsi, pour la première fois, une vision générale de la profonde transformation qui s’est opérée au cours des deux derniers siècles et rend accessible à tous une période au cours de laquelle Dijon a connu de profondes mutations. Prix de l’ouvrage : 59 €. Rens. : Icovil – 1, rue Monge Tél. : 03 80 66 82 23

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L’Hôtel de Vogüé.

’est la grand-messe du patrimoine ! déclare sans ambages Marion Masson, animatrice. On peut faire le parallèle avec la Fête de la musique : c’est un rassemblement à la fois culturel et populaire. Dès le début, le succès fut au rendez-vous de cette manifestation créée par la France, puis étendue au reste de l’Europe. Le principe est simple : pouvoir visiter des bâtiments publics comme privés (appartenant à des particuliers ou des entreprises) et avoir également accès au patrimoine immatériel. Une occasion unique de découvrir des lieux non accessibles le reste de l’année. Le thème de cette 29e édition, « Patrimoines cachés », devrait attirer au moins autant de monde qu’en 2011, qui avait vu 56 000 visiteurs dans les rues de Dijon. Les flâneurs seront ravis par les animations présentées sur leur chemin ; chaque musée aura la sienne.

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LES PORTES S’OUVRENT. À titre d’exemples, citons, pour les sites municipaux : la tour Philippe-le-Bon et ses visites gra-

tuites une semaine avant lesdites journées, pour éviter les embouteillages ; la bibliothèque patrimoniale et d’étude et son ancienne chapelle jésuite ; le Jardin des sciences et ses expositions. Et encore : le Centre régional du livre, qui traite le sujet « Comment un livre vient au monde » ; le TDB-Parvis Saint-Jean, où l’équipe vous fera notamment découvrir les coulisses ; l’institut Jules-Guyot, centré sur le vin et l’œnologie… Il est naturellement demandé le plus grand respect des espaces visités – des comportements déplacés n’inciteront pas les propriétaires à renouveler l’opération. La ville édite un programme (avec plan) disponible à l’accueil de la mairie et à l’office de tourisme. Si l’événement s’est institutionnalisé, il réserve toujours des surprises : chaque année, des portes se ferment, d’autres s’ouvrent. Les habitués comme les curieux seront servis. Samedi 15 et dimanche 16 septembre Rens. : 03 80 74 51 51 – www.dijon.fr

MUSIQUE MÉCANIQUE

RETOUR DE MANIVELLE rès de 250 orgues de barbarie, limonaires et automates investissent les rues de la ville pour la 8e édition du Festival international de musique mécanique de Dijon. Au programme : concerts dans les rues et autour de la mairie durant les quatre jours ; samedi 22 septembre à 20 h : bal public, cour de Flore ; dimanche 23 septembre de 9 h à 11 h, Cour d’honneur de l’hôtel de ville : bourse d’échange et de vente de matériel de musique mécanique, phonographes, disques anciens, livres. Du jeudi 20 au dimanche 23 septembre. Rens. : 03 80 73 47 40 http://dijcolorg.free.fr/musiquemecanique.htm

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| c’est d’actu |

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Staff Benda Bilili, en concert le mercredi 26 septembre à La Vapeur.

TRIBU FESTIVAL

QUAND LA MUSIQUE SE FAIT VOYAGE Du samedi 22 septembre au mercredi 3 octobre, le Tribu Festival écoute tous les rythmes, accueille toutes les traditions. ’homme a plaqué ses premiers accords et ses mélodies vacillantes dans le New York no wave et expérimental de la fin des Seventies, avec les Lounge Lizards et John Zorn, mais aussi Tom Waits, Elvis Costello ou Alain Bashung. Le guitariste Marc Ribot jouera en solo pour la 13e édition du Tribu Festival (première partie, le trio noisy Jean Louis), et c’est d’ores et déjà l’un des événements de la saison musicale à venir. Comme en miroir, en solo également : Bojan Z, pianiste sensible qui a su marier les harmonies de son ex-Yougoslavie natale avec le jazz et la tradition classique française. Pour Tribu, il relira Debussy. Deux rendez-vous parmi bien d’autres : fidèle à sa ligne directrice, Tribu parcourt le monde, de la rumba congolaise de Staff Benda Bilili jusqu’au hip hop inspiré de DJ Format, en

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passant par le funk énergique de Bibi Tanga et le blues malien de Boubacar Traoré. Sans oublier le jazz jouissif du Sacre du Tympan, précédé de la belle rencontre entre l’Éthiopienne Éténèsh Wassié, le contrebassiste Mathieu Sourisseau (de l’excellent Tigre des platanes) et le batteur Hamid Drake (accompagnateur d’Archie Shepp ou Pharoah Sanders). Au final, nombre de créations et cocréations. Car l’association Zutique, architecte du festival, est devenue au fil des ans producteur et tourneur au service de ses découvertes musicales. Ainsi, le Zé Ethiopian Brass Band (entre 30 et 40 musiciens amateurs et professionnels), qui s’est taillé un joli succès et se réinvente cette année en Funky Brass Band. Citons aussi la carte blanche autour du vibraphoniste et percussionniste Norbert

ASSOCIATION AMIS’ MOTS

écouverte ou perfectionnement ? L’apprentissage de langues essentielles telles que l’anglais ne doit pas être un fardeau. Avec son projet « Fun in English », l’association Amis’ Mots propose aux adultes et aux enfants, dès le plus jeune âge, des ateliers favorisant l’expression dans la langue de Shakespeare et au travers d’activités ludiques. Les inscriptions seront ouvertes les mercredi 5 et jeudi 6 septembre. Moins courant, les enfants peuvent aussi découvrir les rudiments du chinois. Rentrée prévue le 26 septembre prochain. Rens. et inscription : 06 78 27 60 06 – http://amis.mots.free.fr

INSCRIPTIONS RENTRÉE 2012

Lucarain, ancien du Groove Gang de Lourau, désormais membre de General Elektriks. Et encore : Tribu propose aussi des documentaires, des rencontres, un « Tribu Afro All Stars », un pique-nique à Bibracte, des ateliers… Retenons aussi André Minvielle, « vocalchimiste » gasconcubain, vieux compère de Bernard Lubat, qui proposera une « collecte d’accents » aux Grésilles, suivie d’échanges, qui trouveront leur aboutissement le lendemain, dimanche 30 septembre, pour un bal sur le port du Canal. Parce que Tribu est aussi une fête. Du samedi 22 septembre au mercredi 3 octobre Rens. : 03 80 28 40 42 Courriel : contact@zutique.com www.zutique.com

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en bref > SALON ANIMALIA

> PYRAMIDE DE CHAUSSURES

> VIRADES DE L’ESPOIR

Exposition-vente de chiots, chatons et nouveaux animaux de compagnie (NAC), et stands présentant des lézards, batraciens, araignées, tortues, bernard-l’ermite terrestres et accessoires. Possibilité d’obtenir des conseils d’éducation par un comportementaliste animalier. Plus un spectacle « Animaliapolis » et diverses animations pour les enfants (sculpture sur ballons, maquillage). Samedi 29 et dimanche 30 septembre, au Parc des expositions. Rens. : 03 84 25 00 36 et www.salon-animalia.com.

Mobilisée depuis trente ans contre les mines antipersonnel et les bombes à sous-munitions, Handicap International invite les Dijonnais à la prochaine pyramide de chaussures, organisée à Dijon comme partout en France afin de s’indigner contre ces armes qui continuent de tuer, mutiler et entraver le développement des pays affectés. Samedi 29 septembre de 10 h à 19 h, place de la République. Rens. : www.pyramide-de-chaussures.fr

Animations musicales et point d’information pour la journée de lutte contre la mucoviscidose. Les « Virades de l’espoir » permettront de récolter des fonds destinés à la recherche et à l’amélioration de la qualité de vie des malades. Le samedi 29 septembre, place François-Rude de 11 h à 18 h et le dimanche 30 septembre à Fontaine-lès-Dijon pour des courses de solidarité. Rens. : www.virades21.org


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GRAND DÉJ’ 2012

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aison des associations à ciel ouvert, le Grand Déj’ représente, le temps d’une journée, un creuset d’expressions et d’idées où le public découvre les associations et, bien au-delà, l’engagement associatif et ses richesses. C’est aussi un moment privilégié qui crée des liens entre les associations elles-mêmes, affirme Marie-Claude Freytag, directrice du service vie associative à la mairie de Dijon. Une bonne entrée en matière qui résume simplement les valeurs d’une opération forte de son succès depuis douze ans. Traditionnellement, les animations et la sensibilisation aux activités associatives sont portées par les associations dans les domaines sportif, culturel, social, etc. Cette année, des activités comme la zoothérapie ou la médiation seront valorisées sous forme d’ateliers, plus adaptés que la simple tenue d’un stand. Autre nouveauté : le développement d’un véritable espace dédié aux partenaires institutionnels et financiers, qui pourront présenter les dispositifs en faveur des associations et du public au moyen, par exemple, de conférences. Enfin, comme chaque année, le prix de la Ville sera remis à une association pour son action en faveur de la réussite éducative. Dimanche 23 septembre de 10 h à 18 h Berges du lac Kir Rens. : www.dijon.fr

KULTUR’ MIX

DU LIVRE AU SLAM, DU LIEU AU LANGAGE

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’est au travers du slam et des valeurs poétiques et populaires qu’il véhicule que l’association Kanimasa souhaite sensibiliser le public à la richesse culturelle de Dijon. Elle profitera des Journées européennes du patrimoine pour présenter deux figures littéraires et artistiques, Henri Vincenot et Aloysius Bertrand, en désacralisant le rapport aux beaux-arts, autour d’un projet intitulé « Les lieux dits ». Une touche d’originalité et de créativité pour favoriser une approche plus simple des œuvres classiques. Scènes ouvertes et improvisations devant des œuvres seront au cœur de cette initiative qui s’inscrit dans le cadre du festival Kultur’ Mix 2012. Rens. : 06 75 95 89 69

« REVUE DE GESTES »

LE MIME, ÇA VOUS PARLE ?

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a Cie du Coléoptère, avec le soutien de la ville de Dijon et de l’Association bourguignonne culturelle (ABC), organise une soirée conférence et spectacles autour de l’art du mime. Au programme : Paroles sur le mime, une conférence spectacle de 25 min. Puis, spectacle Chronique des sentiments, par la Cie du Coléoptère. Où, à l’ombre de la voix, toutes les émotions sont fouillées, mises à nu, transgressées et dépecées. Enfin, spectacle Le Doute, par la Cie Teatro Palino : une tragédie grotesque de la fierté humaine face à la mort. Vendredi 21 septembre – Théâtre des Feuillants Tarifs : 24 € (tarif réduit : 21 €, Carteculture : 5,50 €) Rens et réservation : www.abcdijon.org Tél. : 03 80 30 98 99 – www.cieducoleoptere.com

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SOLIDARITÉ ET ENGAGEMENT BÉNÉVOLE

Chronique des sentiments.

> TOQUÉS DU GOÛT

> FESTIVAL DE LA CHOUETTE

Vous aimez concocter de bons plats ? Venez participer à la 3e édition du concours amateur des Toqués du goût. Le principe : composer un repas complet et équilibré (entrée, plat, dessert) pour 4 personnes avec un budget de 16 euros. Le dossier de candidature et le règlement sont téléchargeables sur www.dijon.fr et à retourner avant le 17 octobre prochain. Le concours se déroulera le 31 octobre dans le cadre de la Foire internationale et gastronomique. Rens. : 03 80 44 81 50.

Comme chaque année, l’artiste Salvatore Atzeni quittera sa Sardaigne natale pour rejoindre, le temps d’une semaine, Dijon, ville qu’il affectionne particulièrement, avec son traditionnel festival de la Chouette. Au programme des festivités : concerts de guitare et/ou de piano ainsi qu’une exposition de peintures. Le mélange des arts sera encore une fois à l’affiche de cette édition 2012. Du lundi 3 au mercredi 12 septembre, à l’hôtel de Vogüé.

> LA DÉGUSTATION GÉOSENSORIELLE Connu pour ses nombreux ouvrages en sciences humaines et sur les terroirs viticoles, Jacky Rigaux propose un nouveau livre intitulé La Dégustation géosensorielle, aux éditions Terre en vues. Il remet sur le devant de la scène la pratique ancestrale de la dégustation du vin privilégiant le toucher de bouche, les textures, la consistance, la souplesse, la viscosité la minéralité…, qui permettent d’apprécier les vins de terroir, les « vins de lieu ». Prix : 15 €. Rens. : www.terre-en-vues.fr.


| c’est d’actu |

DIJON VÉLOTOUR

DÉTOURS DE RUES ET TOURS DE ROUES aire du vélo à l’intérieur d’une gendarmerie ou dans les locaux de l’hôtel de ville… Si, si, c’est possible, grâce à Dijon Vélotour, 7e édition ! Cette randonnée à vélo vous permet de découvrir ou redécouvrir Dijon d’une façon très originale, annonce un organisateur. Les six premières éditions ont permis de traverser plus de 70 sites souvent fermés au public et bien sûr non adaptés aux vélos. J’adore le concept. Moi qui aime ce qui est décalé, je suis servi ! lance Daniel, 74 ans, habitant Saint-Apollinaire et habitué du Vélotour. Pour aller plus loin, poursuit le retraité, je me suis déguisé

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en prêtre, il y a deux ans. Je me rappellerai toujours de la tête d’un touriste, à l’hôtel La Cloche, quand je suis passé devant lui ! Les personnes qui ont déjà participé à Dijon Vélotour sont encore les bienvenues : les nouveautés ne manqueront pas. Le Jardin japonais, le boulodrome ou encore le parking Trémouille viendront s’ajouter à la liste des sites à visiter. Cette année, le nombre de participants sera limité à 8 000, afin d’éviter les petits embouteillages des deux précédentes éditions. Il est donc conseillé de s’inscrire rapidement. « Madame Fernande », personnage inspiré des Vamps, est devenue la

NUIT DES CHERCHEURS

OBJECTIF SCIENCE n 2011, le visiteur de la Nuit des chercheurs était accueilli dans une ambiance de bal populaire des années 1930, avec buvette, casquettes et Traction Avant Citroën. La 7e édition cassera, une fois de plus, l’image qu’ont les chercheurs en les associant avec un scénographe. Le thème de cette année, « Imaginer le futur », garde le principe de vulgarisation scientifique avec un format court ; les ateliers où les chercheurs présentent leurs travaux dureront au maximum 25 minutes. L’ambiance festive dépendra en grande partie des convives, qui sont invités à réfléchir sur les innovations qui influent sur leur environnement, et sur leur participation à la démarche artistique du projet. La soirée se finit généralement par un concert ou un set. Le tout est gratuit et une restauration est possible sur place. Vendredi 28 septembre à partir de 18 h – Maison des sciences de l’homme, esplanade Érasme, sur le campus universitaire Et à l’Atheneum à partir de 22 h pour une fin de soirée surprise Rens. : 06 75 60 68 68 http://experimentarium.u-bourgogne.fr/blog

© Vincent Arbelet

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mascotte de l’événement et donnera le départ des randonnées. Dijon Vélotour est avant tout une fête, ajoute l’organisateur. De nombreuses animations seront organisées pour divertir les milliers de personnes présentes, avec notamment un concert et la participation de nombreux artistes. Dimanche 9 septembre – Rendez-vous sur le parking du Palais des sports – Créneaux de départ : 8 h, 9 h, 10 h, 11 h – Distances : entre 15 et 26 km – Gratuit pour les moins de 12 ans, 10 € pour les adultes (changements de tarifs à partir du 27 août) Rens. et inscription : www.velotour.fr


| vie de quartier |

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BROCANTE ET VIDE-GRENIERS

CENTRE-VILLE

DÉNICHER LA PIÈCE UNIQUE

AM STRAM GRAM TRAM

Chiner et dénicher des objets d’exception est devenu un loisir de plus en plus prisé. À la rentrée, venez profiter de la traditionnelle brocante de rentrée et de nombreux vide-greniers.

igures des marionnettes à fils de la compagnie Intermarionnettes, le Loup, la Castafiore ou encore le Pianiste investiront le square Darcy le premier weekend de septembre pour saluer l’arrivée du tram (voir aussi pages 25-27). Intitulé Am stram gram tram, ce spectacle en chansons spécialement créé pour l’occasion attend grands et petits à partir de 3 ans. Huit représentations sont prévues le samedi et le dimanche. Une initiative portée par la commission de quartier centre-ville. Samedi 1er (15 h, 16 h, 17 h et 18 h) et dimanche 2 septembre (11 h, 15 h, 16 h et 17 h) – square Darcy Rens. : 03 80 74 59 84

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ENTRE COUR ET JARDINS

BROCANTE DE RENTRÉE Pour les amateurs de meubles et d’objets anciens, rendez-vous est pris chaque année au Parc des expositions de Dijon. Connue aussi sous le nom de « Puces dijonnaises », la brocante de rentrée s’installe pour sa 34e édition. Pendant trois jours, près de 80 brocanteurs professionnels en provenance de toute la France répondront présent pour vous faire découvrir de nombreuses pièces uniques. Plusieurs milliers de visiteurs sont attendus à la recherche de la perle rare, dans une gamme d’objets mélangeant styles et époques. Du vendredi 14 au dimanche 16 septembre de 10 h à 19 h Parc des expositions Rens. : 03 80 77 39 00 – www.dijon-congrexpo.com VIDE-GRENIERS Quelques vide-greniers qui se dérouleront à Dijon en septembre : > Dimanche 2 septembre de 6 h à 19 h, rue Romain-Rolland : association Bourgogne-Maroc. > Dimanche 9 et lundi 10 septembre (horaires non communiqués), esplanade Port-du-Canal : Associations amies du port du Canal. > Dimanche 23 septembre de 8 h à 18 h, stade des Bourroches : USCD Football. > Dimanche 23 septembre de 9 h à 18 h, place Paul-et-HenrietteDard : association Grand Montchapet. > Dimanche 30 septembre de 6 h 30 à 18 h, terrain du 48, avenue de Stalingrad : 1re Compagnie d’arc de Dijon. Rens. : 0 800 21 3000

ettre en valeur des lieux singuliers de notre patrimoine et les utiliser comme des espaces scénographiques, voilà toute l’originalité du festival Entre cour et jardins, qui vit et évolue depuis plus de dix ans maintenant. Danse, théâtre, musique, arts plastiques, etc. toutes les formes artistiques sont exploitées pour faire des jardins et des cours des lieux de rencontre originaux avec le public. Pour cette nouvelle édition, de nombreux artistes se partageront l’affiche à Dijon, telle la Cie Martine Pisani, avec une performance en danse, ou encore Pierre Ravelle-Chapuis, avec son installation de sculpture lumineuse. Du mardi 4 au samedi 8 septembre Rens., programme complet et réservations : 03 80 67 12 30 www.ecej.fr

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As Far as the Eye Can Ear.

© Cie Martine Pisani

© Dijon Congrexpo

À DÉCOUVRIR À DÉCOUVERT


| référence écologique |

PROPRETÉ

BRIGADE VERTE ET CARTONS ROUGES Labellisée « Ville d’art et d’histoire », Dijon mérite toutes les attentions quant à la propreté. À pied ou en transports en commun, une Brigade verte chargée de faire respecter les arrêtés municipaux relatifs à la salubrité publique est opérationnelle depuis cet été. epuis deux mois, de nouveaux agents de surveillance de la voie publique (ASVP) sillonnent les rues de Dijon. Reconnaissables à une bande horizontale verte sur uniforme bleu, ils sont six à constituer la Brigade verte, rattachée au service de la tranquillité publique de la ville. Leur mission est très précise : assurer une présence continue sur le terrain pour repérer les comportements portant atteinte à l’image de la ville et à l’hygiène publique, explique Élisabeth Biot, adjointe au maire, déléguée aux relations internationales et à la propreté de la ville. Visant à faire de Dijon une référence écologique, la municipalité a déjà pris plusieurs arrêtés en ce sens (voir encadré).

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LES COMPORTEMENTS VISÉS. Plus question de déposer en toute impunité ses ordures ménagères sur le trottoir en dehors des heures prescrites, d’obstruer les points d’apport volontaire enterrés – comme il en existe place Émile-Zola ou rue Devant-lesHalles-Champeaux – par des empilages

intempestifs de cagettes ou de cartons, voire de négliger de rentrer son conteneur. La surveillance de la Brigade verte visera bien sûr les abandons d’objets encombrants en dehors des enlèvements sur rendez-vous (numéro vert : 0 800 12 12 11). D’autres comportements de mauvais aloi seront de leur ressort, comme celui de jeter canettes et emballages dans la rue, de ne pas ramasser les déjections de son chien ou de ne pas le tenir en laisse. Une troisième mission leur échoit également. Elle concerne le vandalisme par tags et la publicité sauvage (sur les vitrines de magasins vides, les palissades de chantier, le mobilier urbain, etc.), régis par le code de l’urbanisme et le code de l’environnement. Après une courte période de rappel aux règlements par les agents, des contraventions seront dressées à tous les contrevenants, prévient Élisabeth Biot. De nombreuses campagnes de sensibilisation ont déjà eu lieu, comme celle lancée sous le slogan : « Aujourd’hui, il y a vraiment des choses qui ne se font plus ».

PRINCIPAUX ARRÊTÉS MUNICIPAUX RELATIFS À LA SALUBRITÉ PUBLIQUE Arrêté du 8 avril 2003 obligeant au ramassage des déjections canines. Arrêté du 31 mars 2009 sur l’obligation de tenir son chien en laisse. Arrêté du 22 novembre 2005 réglementant la collecte des déchets ménagers.

Tôt le matin et en soirée, l’îlotage par passages réguliers à pied ou à l’aide des transports en commun, dans les différents quartiers de la ville, s’inspire d’initiatives fructueuses conduites dans d’autres villes, dont Annecy, Reims ou Versailles. Ces agents sont assermentés pour verbaliser, mais sont aussi garants d’un lien de proximité avec tous les Dijonnais par leur capacité d’écoute et de dialogue.

EN CHIFFRES 15 000 m3 de déchets par an (emballages, papiers, etc.) Plus de 4 000 tonnes de verre collectées chaque année Plus de 300 tonnes de carton collectées chaque année 2 000 corbeilles de propreté dans les rues, vidées tous les jours en centre-ville 137 distributeurs de sacs canins


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Hypothèse d’aménagement. © STOA Architecture - Asylum

LIBÉRÉE ! DÈS LE DIMANCHE 2 SEPTEMBRE, LA CIRCULATION DES BUS SERA DÉFINITIVEMENT BANNIE DE LA RUE DE LA LIBERTÉ. LA CIRCULATION DES VOITURES, QUANT À ELLE, AVAIT ÉTÉ SUPPRIMÉE EN 1978. LES TRAVAUX DE PIÉTONNISATION SUR CETTE RUE LONGUE DE 800 M VONT DÈS LORS POUVOIR DÉBUTER. LES DEUX PREMIERS MOIS SERONT CONSACRÉS, ENTRE AUTRES, À LA REPRISE DES EAUX PLUVIALES ET À LA MISE EN PLACE DE LA FIBRE OPTIQUE. LA TRÊVE DES CONFISEURS S’ÉTALERA DE NOVEMBRE À FIN JANVIER. ET LES TRAVAUX REPRENDRONT DÉBUT FÉVRIER POUR UN ACHÈVEMENT AU PRINTEMPS 2013.

Hypothèse d’aménagement. © STOA Architecture - Asylum


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POUR LA RENTRÉE

LE TRAM FAIT SON ENTRÉE ACIDULÉE ET VITAMINÉE, LA COULEUR CASSIS ENVAHIT LES RUES, DE LA GARE DE DIJON À QUETIGNY. APRÈS DES MOIS D’ATTENTE, D’OBSERVATION, DE PATIENCE, LES DIJONNAIS VONT ENFIN POUVOIR PRENDRE PLACE À BORD DE LA PREMIÈRE LIGNE DU TRAM, LE SAMEDI 1ER SEPTEMBRE, LORS D’UN WEEK-END ÉTOFFÉ DE MULTIPLES ANIMATIONS. AVEC LUI, LA RENTRÉE INSCRIT DES ENJEUX MAJEURS SUR NOS CAHIERS : DE NOUVELLES PRATIQUES DANS NOS DÉPLACEMENTS, DE NOUVELLES PERSPECTIVES POUR LE COMMERCE , AINSI QU’UNE NOUVELLE RELATION ENTRE QUARTIERS ET ZONES PÉRIURBAINES. EN BREF, UNE PETITE RÉVOLUTION. PROMENADE DANS LE SILLAGE DE CE NOUVEL ACTEUR DE LA VILLE : LE TRAMWAY DIJONNAIS.


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FRANÇOIS REBSAMEN : « EN AVANCE, ET AU PRIX PRÉVU » Qualité des transports, développement économique, cohésion de l’agglomération et entre les quartiers, retombées pour l’emploi, le sénateur-maire François Rebsamen détaille les enjeux et les atouts du tramway. Dijon Mag : Que va apporter le tramway à Dijon ? François Rebsamen : Le tramway modernise un réseau de transports en commun qui avait atteint la limite de sa capacité de développement. En concentrant les flux sur les principales lignes, où la cadence ne pouvait plus être améliorée, il est possible de déployer un service de bus de meilleure qualité dans les quartiers que le tramway ne dessert pas. Fil conducteur d’une stratégie urbaine globale construite sur le développement durable, le tram accompagne la reconstruction de la ville sur ellemême – notamment la reconquête des friches au sud –, dessert des zones d’activité comme MazenSully ou Valmy, mal connectées par le bus, requalifie les entrées de ville et rééquilibre la place de la voiture – sans pour autant la bannir – au profit des déplacements piétons et cyclistes. Sans le tram, il aurait été difficile d’élargir le cœur piétonnier du centre-ville. Avec la réalisation de deux lignes (20 km au total) en une seule fois, le tram apporte à Dijon un rayonnement et une attractivité dignes d’une capitale régionale qui n’a pas peur de tenir son rang, d’une grande ville à vocation européenne.

est un des fers de lance de notre projet d’agglomération. DM : Quel bilan tirez-vous des deux ans et demi de travaux ? FR : Tout s’est plutôt bien déroulé, puisque nous sommes en avance de près de neuf mois sur le calendrier initial, indépendamment d’une mise en service en deux temps puisque T2 ne sera exploitée qu’à partir du 8 décembre 2012. C’est le résultat d’une mobilisation de tous les acteurs de ce que certains qualifient déjà de « chantier du siècle » : les services du Grand Dijon, de la ville, des communes du Grand Dijon traversées par le tramway, les concessionnaires des réseaux et bien sûr l’équipe de maîtrise d’œuvre du projet et les entreprises, dont beaucoup de PME locales, qui l’ont réalisé. J’y ajoute les Dijonnais, habitants et commerçants, qui ont su faire preuve de patience malgré, parfois, des conditions d’accès et de déplacement difficiles, ainsi que les médiateurs, toujours disponibles pour écouter les riverains. Des travaux d’une telle ampleur ont été un levier sans précédent pour l’emploi. Au plus fort du chantier, 4 000 personnes ont travaillé et 300 d’entre elles ont eu l’opportunité de trouver une nouvelle voie professionnelle, grâce à la charte d’insertion réservée à des personnes éloignées de l’emploi. Enfin, ce chantier prouve que la juste orchestration de la mobilisation et du sérieux de tous les partenaires a des retombées positives pour le contribuable, puisque le budget annoncé en 2008, de 400 millions d’euros, est entièrement respecté aujourd’hui.

DM : N’est-ce pas une façon de redécouvrir la ville autrement ? FR : Le tramway va incontestablement conduire à poser un regard différent sur certains quartiers. L’itinéraire forme un trait d’union entre les principaux quartiers d’habitation, les grands équipements structurants (dont la gare) et les zones d’activité économique et commerciale. En tramway, il sera facile et rapide d’accéder au centre-ville, aux établissements de santé – dont le CHU, avec ses 5 500 salariés –, de loisirs (Zénith, grand stade, piscine olympique…), ainsi qu’au campus uniLE TRAM APPORTE À DIJON UN RAYONversitaire, où enseignent et étudient NEMENT ET UNE ATTRACTIVITÉ DIGNES D’UNE près de 30 000 personnes. Enfin, la CAPITALE RÉGIONALE QUI N’A PAS PEUR desserte des quartiers des Grésilles, du DE TENIR SON RANG, D’UNE GRANDE VILLE Mail à Chenôve et du centre-ville à À VOCATION EUROPÉENNE. Quetigny, est une illustration concrète François Rebsamen de la politique de cohésion sociale qui


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RENCONTRE AUX COMMANDES DU TRAM, UNE NOUVELLE LIGNE DE CONDUITE Au 1er septembre, Fatima El Badaoui et 80 de ses collègues conducteurs de bus passent aux commandes du tramway.

Dijon Magazine : Quelles différences avec un bus ? Fatima El Badaoui : Je n’ai plus de volant entre les mains, mais un simple manipulateur, une manette – qui n’est pas celle d’un jeu vidéo, je le précise… –, pour gérer la traction et le freinage. La vitesse maximum est de 40 km/h, qu’il faut apprendre à adapter en fonction des situations, par exemple pour aborder une courbe, à l’arrivée en station, lors d’un croisement avec une autre rame. Le fait de rouler sur un rail impose aussi de nouvelles contraintes de sécurité, avec une signalisation totalement différente de celle de la voirie urbaine. DM : Conduire le tram, est-ce un nouveau métier ? FEB : Oui, mais je reste conductrice de bus, tout comme mes autres collèges, en alternance avec la conduite du tramway. Tout sim-

plement pour ne pas perdre la main face aux particularités de la circulation urbaine, qui exige une autre forme de concentration. Pour des raisons de vigilance, le temps de conduite est de trois heures et demie, suivies d’une pause, avant de reprendre une seconde partie de service. Devenir conductrice de tramway a été pour moi une vraie motivation, sur la base du volontariat, au sein de la société Keolis.

appris à manipuler correctement, par exemple, ce bouton placé sur le manipulateur qui ne doit pas être lâché plus de 3 secondes par séquences de 10 secondes, sous peine d’arrêt automatique du tramway ! C’est une veille qui exige une vigilance de tous les instants. Sur l’écran digital, face à moi, je visualise la rame et tous les paramètres de conduite, l’ouverture et la fermeture des portes.

DM : Comment votre formation s’est-elle déroulée ? FEB : Après une série de tests d’aptitude psychotechniques, j’ai suivi dès la mi-avril trois semaines de formation axées sur la sécurité, en commençant mon apprentissage devant un simulateur 3D reproduisant certaines particularités des boulevards de Dijon et différents scénarios à risque. Six jours plus tard, j’ai effectué mes premiers essais, où j’ai

DM : Vous avez dû passer un nouveau code ? FEB : Il s’agit d’une « habilitation de conducteur de tram », que j’ai réussie au terme de ma formation. Je serai aussi contrôlée par des agents de maîtrise, au même titre d’ailleurs qu’un conducteur de bus. À la seule différence que le conducteur de tramway habilité devra obligatoirement suivre une période de recyclage tous les 18 mois.

NOUVELLE AGENCE DIVIA CONSEIL, INFORMATION, SERVICES a Maison du tram a vécu. Elle avait pour rôle, pendant la durée des travaux, d’expliquer le futur réseau et d’accompagner les interrogations des dizaines de milliers d’habitants qui s’y sont rendus durant deux ans. Dès le 27 août, à J - 7 de la mise en service commerciale d’un réseau unique et performant « bus et tramway », c’est un nouveau projet qui sera devenu réalité : le pavillon Darcy, sur la place éponyme, abritera la grande agence commerciale Divia. Comme l’explique Laurent Sénécat, responsable marketing, ce lieu est le navire amiral de Divia, la porte d’entrée des nouveaux clients. Il offrira des services inédits grâce à la nouvelle billettique. Dans un espace plus grand et agréable, les trois conseillers clients et service

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après-vente ainsi que les sept hôtesses d’accueil et de vente vous renseigneront également sur la ville. Divia fait partie intégrante de l’agglomération et ainsi rend un service public élargi. Les touristes, les nouveaux arrivants et les étudiants fraîchement débarqués trouveront là une relation humaine prompte à les informer sur leur environnement. Le bâtiment, qui retrouve son aspect originel, avec notamment sa fresque des années 1950, sera au cœur d’un dispositif comprenant plus de 70 buralistes et commerces de proximité (pour la vente), ainsi qu’une boutique en ligne. Horaires d’ouverture : du lundi au samedi de 9 h 30 à 19 h Rens. : 03 80 11 29 29 – www.divia.fr


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PORTRAIT LA PASSION DE L’INNOVATION

REPÈRES 019730 Naissance à Angers

Rencontre avec Pierre Audouin, directeur technique du centre d’exploitation et de maintenance.

019970 Ingénieur en génie des systèmes industriels 019990 Intègre le groupe Keolis

é à Angers, Pierre Audouin se sent homme de l’Ouest qui a réussi son implantation dans le Nord-Est, et particulièrement à Dijon, après avoir cherché sa route sur l’ensemble du territoire français. C’est cependant le hasard qui a déterminé son orientation professionnelle. Son diplôme d’ingénieur en poche, il effectue son service national chez les sapeurs-pompiers. Pour la première fois, il entre en contact avec l’organisation de la « maintenance de matériels roulants », un domaine qu’il n’a plus quitté depuis. Son intégration au sein du groupe Keolis, en tant qu’ingénieur méthode, lui fait parcourir la France de long en large pendant trois ans. De cette expérience riche en voyages et rencontres, il acquiert la conviction que rien ne peut réussir sans l’implication de l’ensemble des équipes, des ateliers aux bureaux. Il apprend également le monde du transport urbain, qu’il considère comme un secteur d’avenir lié à l’essor de la démarche écologique. Sa vision transversale de l’entreprise lui permet de relativiser. J’ai appris le métier sur des terrains tous différents, sous le soleil comme sous la neige… Je suis fier de cette expérience pratique qui m’a permis d’éviter de nombreuses erreurs par la suite. Le temps est venu de passer des

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courtes missions fonctionnelles, très variées – On arrive, on fait notre travail, puis on repart, résume-t-il –, à de l’opérationnel sur le long terme. UN PROJET QUI DOIT FAIRE RÉFÉRENCE. Il débarque d’abord à Besançon, où il prend la responsabilité de la maintenance de 175 bus et de deux dépôts, et où il dirige 39 salariés. J’ai appris le management en direct. Derrière vous, il n’y a personne pour répondre à votre place et assumer vos décisions. Il y découvre également le charme des grands espaces verts de l’Est, qui aident à déstresser. Son arrivée à Dijon, six ans plus tard, n’est pas tant motivée par des responsabilités renforcées (gestion d’une équipe d’une cinquantaine de personnes et de 240 bus) que par le projet du tramway et de son vaste centre de maintenance et d’exploitation – tramways et bus réunis –, qui doit faire référence sur le plan écologique à l’échelle européenne. C’était le début de l’aventure ; fabuleuse quant à la dimension du projet et quant aux techniques innovantes mises en place, mais aussi très prenante du fait d’un calendrier serré. Tout en qualifiant cette période de sa vie professionnelle de très riche, il avoue la normale frustration de l’ingénieur devenu manageur.

020020 Responsable maintenance à Besançon 020080 Prise de fonction à Dijon 020120 Mise en service du tramway (1er septembre)

Pari gagné, cependant : les phases de mise en place et de construction ont été achevées cet été. Le site, baptisé les Ateliers (il est situé sur l’emplacement des historiques établissements de maintenance du matériel de la SNCF, à la frontière de Dijon et Chenôve), est à présent opérationnel. Après la longue étape des essais sans voyageurs, septembre marque le vrai démarrage de l’exploitation ; 2013 devrait être une année de consolidation ; 2014, le début de la période de croisière. Pierre Audouin va-t-il repartir vers de nouvelles aventures ? Je me sens bien dans cette ville. Après plus de trois ans d’investissement intense, une période pour faire vivre et améliorer les détails techniques serait la bienvenue. Pour en savoir plus : www.letram-dijon.fr


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PAROLES DE DIJONNAIS

Sacha Le tramway, c’est comme un train qui roule dans la ville. Mais il est plus silencieux. J’ai déjà eu l’occasion de monter à bord, quand la première rame est arrivée au centre de maintenance, en janvier. Il ne roulait pas et nous n’avions pas encore le droit de nous asseoir sur les sièges ! Aujourd’hui, je trouve que ce serait marrant de le prendre chaque matin pour aller au collège… mais il ne s’arrête pas devant mon établissement. J’irai simplement en bus. Par contre, je vais l’emprunter pour aller à la piscine olympique. Depuis qu’il y a le tramway, je trouve même qu’il y a plus d’arbres et de végétation le long des rues et sur les places. C’est agréable.

Violaine et Vincent Nous sommes habitants du vieux Chenôve, et le réseau de bus qui nous amène à Dijon serpente, ce qui rend le trajet un peu long. La ligne du tram, plus directe, facilitera l’accès au centre-ville et aux zones commerciales si le besoin s’en fait sentir. Car nous ne nous sentons pas à l’écart à Chenôve, qui offre un grand nombre d’activités. Pour les spectacles et le soir, nous continuerons à prendre la voiture. Le tram sera profitable aux jeunes qui n’ont pas de moyen de locomotion et qui gagneront en autonomie. En tant qu’institutrice, je me suis dit qu’il faudra être vigilant lors des sorties en groupe, lorsque nous devrons faire traverser les voies à une vingtaine d’écoliers. C’est le mode de déplacement que je souhaite utiliser pour aller au travail. Nous verrons à l’usage si le tram sera bénéfique dans notre quotidien.


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Julie et Catherine En tant que salariées de Groupama au centre de Dijon, nous avons bien l’intention de profiter de la station de tram proche de notre lieu de travail, tant pour nos trajets que pour l’amélioration de notre cadre de vie. [Julie :] J’habite à Beaune et je prends quotidiennement le train et le vélo. J’espère un gain de temps et de confort. Pour la suite, je suivrai mon humeur et ferai un panachage des moyens de transport mis à ma disposition : tram, bus, Velodi, mais aussi marche à pied ! [Catherine :] Je réside à Chevigny-Saint-Sauveur et je pense laisser ma voiture au parking relais de Mirande – tout dépendra du coût du parking, de l’aspect pratique et de la rapidité. Et, pourquoi pas, entre midi et 14 h, utiliser le tram pour me rendre à la Toison-d’Or ou une autre zone commerciale desservie.

Françoise et Jérôme Depuis neuf ans nous sommes propriétaires de l’établissement Café de Bourgogne, qui donne sur la rue Jean-Jacques Rousseau et la place de la République. Nous avions des envies de changements. L’arrivée du tram et surtout la nouvelle physionomie de la place sont pour nous l’occasion de franchir une étape. Outre l’embellissement de notre cadre de vie professionnel, les aménagements nous ont permis de pousser notre projet au maximum. Nous passerons de 30 à 100 places en plein air, en doublant notre surface intérieure et notre personnel, et nous offrirons un service du soir. C’est une transformation radicale d’un bistrot de quartier en une brasserie traditionnelle style grande époque. C’est une renaissance, comme un bébé que nous avons fait grandir, grâce à nos fidèles clients.

Dominique L’école élémentaire de la Trémouille, dont je suis directrice, est contiguë des rails. Tout du long de cette année, nous avons profité de ce projet pour l’inclure dans un travail pédagogique. C’était l’occasion de considérer la transformation de la ville comme un spectacle vivant : visite des travaux et des fouilles archéologiques, suivi des chantiers, histoire de Dijon, sortie scolaire à la Maison du tram, réflexion sur la consommation d’énergie et le développement durable, etc. Le tout a débouché sur une restitution aux familles lors de la fête de fin d’année. Dans le futur, grâce à l’espace rendu aux piétons et aux vélos, nous attendons une diminution de la pollution et du bruit, et une meilleure sécurité aux abords de l’établissement.


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AU QUOTIDIEN LE TRAMWAY, VERSION PRATIQUE Petit voyage en tramway pour se familiariser avec les pratiques à connaître et pour apprécier le nouveau maillage avec les bus.

e plan « Bus et tram Grand Dijon », édité par Divia, permet un repérage facile à l’échelle de l’agglomération des différents points de connexion entre les lignes de bus et de tram. Fait marquant : la rue de la Liberté, où démarrent dès le 3 septembre les travaux de piétonnisation, est desservie de façon perpendiculaire par deux lianes (via les rues des Godrans et du Château) et la très pratique et fréquentée navette Diviaciti. Elle est surtout reliée au tramway depuis la place Darcy, rejoignant par exemple le campus universitaire en 14 min, avec un accès aisé aux personnes à mobilité réduite. Petit plus : transporter un vélo avec soi s’avère possible s’il est pliant et n’encombre pas plus qu’un bagage à main. La prudence est expressément recommandée aux abords des quais, comme le fait de ne pas être diverti par son téléphone, même si le tramway silencieux émet un « gong » très caractéristique.

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BUS OU TRAM SANS CASSE-TÊTE. Au cours de son trajet, passer d’un bus au tramway est un jeu d’enfant. Le système commun de billettique électronique donne droit à 1 h de voyage au prix de 1,20 euro, quel que soit le nombre de correspondances. À ceci près que l’achat d’un titre de transport n’est pas possible auprès du conducteur du tramway, comme il l’est dans les bus avec le « Pass 1 h Dépannage » (1,50 euro). Avant la montée, je dois donc impérative-

7 JOURS SUR 7 Dès le dimanche 2 septembre, les lignes de bus et de tramway vont former un seul et unique réseau de transport urbain. Fonctionnant 7 jours sur 7 jusqu’à 0 h 15, le premier tramway s’élance en semaine dès 5 h, avec une fréquence toutes les 5 min aux heures de pointe, et à 7 h les dimanches et les jours fériés. Connectée au tram, la desserte par les bus propose un service renforcé avec 5 lianes, 12 lignes urbaines et 3 lignes de proximité dont 2 lignes Flexo, à destination de la zone d’activité Cap Nord et de la zone industrielle de Chevigny.

ment être muni de ma carte billettique ou d’un ticket à puce, disponible, en cas d’oubli, aux distributeurs installés sur les stations. Dans le bus ou le tram, leur utilisation est identique : je valide en présentant la carte ou le ticket devant l’écran du valideur. ÉCRAN VERT ET BIP SONORE. L’écran s’éclaire en vert dès que le trajet est pris en compte, ce qui est confirmé par un bip sonore. Le nombre de voyages ou le temps restant s’affiche aussitôt. Attention, l’écran s’éclaire en rouge si le Pass n’est pas reconnu. Pratique, l’opération peut se dérouler sans même sortir son support de sa poche. Et si, par inadvertance, je m’approche du valideur (en cas d’affluence, par exemple), la carte ne peut être débitée une seconde fois sans confirmation de ma part. Lors d’une correspondance pour un déplacement de moins d’une heure, il est impératif de la présenter à nouveau. Et le laps de temps restant apparaît – bien sûr sans qu’un voyage supplémentaire ne soit débité. Bon voyage ! Pour en savoir plus : le forum aux questions sur www.diviabusettram.fr www.letram-dijon.fr Et la page « Tous Totalement Tram » sur Facebook : www.facebook.com/DijonTousTotalementTram


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MÉDIATEUR UN LIEN CONSTANT AVEC LES COMMERÇANTS En relation avec tous les commerçants et les professionnels lors des travaux du tramway, Bruno Lahoucine installe la médiation au centre-ville.

Dijon Magazine : En quoi consiste votre mission de médiateur commerce ? Bruno Lahoucine : Durant le chantier, j’étais l’interlocuteur privilégié avec les commerçants et tous les professionnels situés sur le tracé du tramway. Il était, par exemple, impératif de savoir quand ils pouvaient exactement être livrés. Mais mon rôle pouvait également consister à résoudre dans l’heure des problèmes d’accessibilité – par exemple en contribuant à faire installer des passerelles pour enjamber les rails –, à obtenir des fléchages, des bâches d’information du type « commerces ouverts », parfois des flyers personnalisés, etc. DM : Beaucoup de questions techniques, en somme ? BL : J’ai eu effectivement à intervenir sur

des implantations de terrasses de restaurants, des mises en conformité de pas de porte et même, tout récemment, place de la République, sur l’implantation de parasols dont les piètements ont dû être délimités au centimètre près avant la pose des enrobés définitifs de trottoirs … DM : Comment opériez-vous ? BL : Je travaillais en direct avec un technicien sur le chantier, dans un secteur qui allait de la place Darcy au boulevard Jeanne-d’Arc. Deux autres de mes collègues étaient affectés aux parties sud et nord de Dijon. Nous faisions en sorte que les solutions apportées soient encore meilleures que celles qui étaient prévues initialement. Je dois dire que cet effort a été très apprécié des centaines de commerçants que nous avons rencontrés.

DM : Quel est votre rôle aujourd’hui ? BL : Je poursuis de la même manière, auprès des commerçants de la rue de la Liberté pendant les travaux de piétonnisation et au-delà de cette période. Pour la suite, l’idée est de mettre en place des événements structurants propres à animer le centre-ville, comme Festitram en juin dernier, en s’appuyant aussi sur le lancement du fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (Fisac) en centre-ville pour les six années à venir. Par la pérennisation de mon poste, je reste en lien avec les 1 200 commerçants de Dijon. Pour en savoir plus : www.letram-dijon.fr


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150

La billettique Divia facilite considérablement l’acte d’achat, à tout moment, des , abonnements ou titres de voyage. En plus de la boutique en ligne sur www.divia.fr, 150 points de vente sont à disposition dans l’agglomération dijonnaise (chez les commerçants, auprès des distributeurs des stations tram).

1,20 euro ,

C’est désormais le prix du Pass 1 h acheté dans les points de vente Divia. Un tarif qui maintient ainsi le réseau dijonnais parmi les moins chers de France. Les titres vendus à bord des bus sont, , quant à eux, un peu plus chers : 1,50 euro.

100 000, ,

40 m Le tramway a besoin de 40 m pour s’arrêter totalement lorsqu’il roule à 20 km/h , (vitesse moyenne d’une rame de tramway, mais celui-ci peut toutefois faire des pointes à 40 km/h en ville). Par ailleurs, il ne peut dévier de sa trajectoire. D’où l’importance de , redoubler de vigilance, que l’on soit cycliste, piéton ou automobiliste.

Fonctionnant 7 jours sur 7, de 5 h à 0 h 15 (7 h les dimanches et jours fériés), à raison d’un tram toutes les 5 à 15 min, les deux lignes à niveau très élevé de service seront empruntées chaque jour par plus de 100 000 voyageurs à l’horizon 2015.

60 tonnes ,

Une rame de tramway pèse 60 tonnes en pleine charge et 40 tonnes à vide. Elle mesure par ailleurs 33 m de long et 2,40 m de large.

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20 km Il est interdit aux vélos de circuler sur la plateforme, mais pas loin de 20 km d’itinéraires cyclables aménagés dans les deux sens longent les lignes du tramway. Pour traverser les voies, il est indispensable d’emprunter les passages , perpendiculaire aux voies, afin que les aménagés en roues ne se coincent pas dans les rails.

3,40 m , Les lignes aériennes de contact du tramway (tension électrique de 750 volts) limitent le passage sous le pont SNCF à 3,40 m. Les véhicules dépassant cette hauteur ne peuvent circuler que dans le sens avenue Albert-Ier/rue de l’Arquebuse et dans le sens rue de l’Arquebuse/rue Mariotte en passant sous le pont de l’Arquebuse. De nouveaux itinéraires sont à suivre sur le terrain.


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TOUS TOTALEMENT TRAM LES 1er ET 2 SEPTEMBRE À vos agendas ! Voici « le »rendez-vous à ne pas manquer. Le premier week-end de septembre, toute l’agglomération dijonnaise accueille l’arrivée du tramway. Avec un parcours jalonné de festivités, d’animations et de surprises.

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oute la ville en tram », tel est le mot d’ordre de l’inauguration du tramway, avec la mise en service de la ligne T1. C’est naturellement l’occasion de monter à bord d’une rame pour effectuer un premier voyage en tram, mais aussi de découvrir la ville autrement. Car le week-end s’annonce très festif et sportif, avec de nombreuses animations – toutes gratuites et ouvertes à tous les publics – proposées le long du parcours, sur les différentes stations de la ligne T1 de la gare de Dijon-Ville à Quetigny. En voici un aperçu, en attendant la diffusion du programme complet dans vos boîtes aux lettres.

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UN PROGRAMME HAUT EN COULEURS. Le spectacle vivant occupera une place centrale pour animer les rues et proposer une inauguration festive : cirque, bal jazz swing, festival de marionnettes au jardin Darcy, théâtre d’improvisation, fanfares aux codes revisités, mise en lumière de la place de la République, installations artistiques… SUR LE PARVIS DE LA GARE, la société bourguignonne Abax proposera une installation audiovisuelle baptisée « Fenêtres sur… » qui, à la tombée du jour, vous dévoilera des scènes de voisinage à la fois insolites et décalées, dont une scène de vie qui nous replongera dans l’histoire de Dijon. LA STATION «AUDITORIUM » affichera un programme très éclectique où musique classique, cultures urbaines, chant lyrique et salsa donneront le tempo du week-end à l’Auditorium et au Conservatoire. Si vous avez l’âme d’un mélomane, à vous la baguette de chef pour diriger l’Orchestre de Dijon-Bourgogne le temps d’un adagio ou d’un concerto ! À LA STATION «ÉRASME » – au cœur du campus universitaire –, une soixantaine d’« Elfes de lumière » se déploieront en début de soirée sur l’esplanade pour sculpter un nouvel espace de vie féerique et magique. Cette ins-

tallation artistique a été mise en scène pour la première fois lors de la Fête des lumières de Lyon l’année dernière. QUARTIERS EN FÊTE : LE TRAM FAIT SON MARCHÉ. Le long du tracé, les unions commerciales s’associent à cette grande fête. Vous pourrez donc commencer par une séance de lèche-vitrine en musique, déguster au passage quelques spécialités culinaires et participer aux jeux-concours du cru, avant de vous accorder une pause bien méritée à la table du village des restaurateurs… Bref, profitez pleinement du quartier mis en fête par les unions commerciales des Halles et des Godrans. SUR LA PLACE DE LA RÉPUBLIQUE et aux alentours, c’est la même ambiance « féria » qui vous attend, avec terrasses bigarrées et « bodegas » des restaurateurs du secteur, concerts, menus « spécial tram », cours de zumba en plein air… La queue-de-pie ou la robe de soirée ne seront pas de mise pour participer à la fête, mais, dress code oblige, vous êtes tous invités à vous vêtir « couleur tram » ou à porter le bandana « totalement tram », couleur cassis, qui sera offert par les commerçants la semaine précédente (dans la limite des stocks disponibles). On parle même d’un rouge à lèvres totalement tram… Renseignez-vous. À LA STATION «GRÉSILLES », une formation de cuivres et percussions vous entraînera dans une ambiance de carnaval brésilien pour une visite du quartier et de son fameux marché des Grésilles. Il se tiendra exceptionnellement toute la journée et sera suivi d’un ciné-concert dans la soirée. À LA STATION «CHU-HÔPITAUX » (qui dessert également le Centre Georges-François-Leclerc), venez découvrir un quartier totalement métamorphosé par l’arrivée du tramway et participer aux nombreuses animations du « Village Prévention et Santé ».

UNE FORME OLYMPIQUE. Pas besoin de se rendre à Londres pour trouver un village olympique ! C’est à LA STATION «PISCINE OLYMPIQUE » que tout se joue et se pratique : spots d’initiation, démonstrations et rencontres exceptionnelles avec des sportifs de haut niveau. Une trentaine de sports au total, et une déclinaison plus urbaine avec du parkour (franchissement d’obstacles) et du hip hop. À LA STATION «UNIVERSITÉ », le DUC vous propose également de nombreux tournois sportifs et animations : base-ball, tennis… À LA STATION «PARC DES SPORTS », le Pétanque Tour invite les amateurs à des démonstrations de grands champions. La patinoire ouvrira également ses portes au public curieux d’assister à des entraînements de patinage artistique, de danse et de hockey sur glace. Pour finir (ou pour commencer), LA STATION «GARE » sera la vitrine de l’intermodalité et de toutes les offres de déplacement et de transport. Vous pourrez visiter une cabine de pilotage de TGV ou de TER, avant de monter comme passager à bord du tramway. Alors, « Tous totalement tram » à Dijon et Quetigny ce week-end du 1er et 2 septembre… en attendant l’arrivée de la deuxième ligne T2, Chenôve-Valmy, le 8 décembre.

Les « Elfes de lumière » à la station Erasme.


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CONCERT DE RENTRÉE VENDREDI 31 AOÛT

Terminer l’été sereinement et effectuer une reprise agréable, entre amis ou en famille, telle est la vocation du concert de rentrée offert aux Dijonnais. Cette année, il se déroulera en prélude de ce week-end inaugural du tram. La soirée débutera avec des groupes régionaux : TelDem Com’unity (électro-dub) et Astro Zombies (punkabilly). Suivront les têtes d’affiche où, comme toujours, la programmation équilibrée permettra à tous les publics d’y trouver leur compte, entre Amadou et Mariam, le célèbre couple de chanteurs maliens, et Charlie Winston (avec ses titres Like a Hobo ou Hello Alone…), qui feront ensuite place aux DJ internationaux de musique électronique Breakbot, ainsi que Kavinsky. Un écran géant installé Cour d’honneur de l’hôtel de ville retransmettra en direct le concert de la place. Le service propreté de la ville interviendra pendant et après le concert. Il est toutefois rappelé à tous de respecter les lieux. Vendredi 31 août à partir de 18 h 30 Place de la Libération et Cour d’honneur de l’hôtel de ville Rens. : www.dijon.fr

BIEN VIVRE SON INAUGURATION À pied, à vélo, en bus, en tram, en train… jouez l’intermodalité ! Laissez la voiture au parking et (re)découvrez une ville accessible, embellie et apaisée. C’est l’effet tram pour tous. De jour comme de nuit. SE DÉPLACER EN TOUTE SÉCURITÉ ET DANS LA BONNE HUMEUR Pour le confort et la sécurité de tous, quelques règles à ne pas oublier : – aux abords des stations et le long des voies, il faut être attentif à l’approche d’un tram et respecter les espaces dédiés à chaque mode de déplacement ; – avant de monter dans une rame, la priorité est donnée aux passagers qui souhaitent descendre ; – l’accès à bord des rames de tram se fait dans la limite des places disponibles et dans le respect des contraintes de sécurité. Compte tenu de la forte affluence attendue pendant le week-end inaugural, il faudra parfois s’armer d’un peu de patience pour monter à bord du tram… Ou sinon, utiliser les chemins de traverse pour investir la ville à pied, à vélo ou en bus et profiter des nombreuses animations à Dijon et Quetigny. Une balade « by night » permettra également de visiter la ville autrement, puisque le tram roulera jusqu’à minuit. HORAIRES DU RÉSEAU DIVIA BUS ET TRAM • Samedi 1er septembre : le réseau de bus fonctionne à partir de 6 h. La liane 1 « Gare SNCF/Quetigny/Chevigny » est maintenue toute la journée. La ligne de tram T1 « Dijon-Gare/Quetigny-Centre » circule dès 12 h jusqu’à 0 h 15. Entre 1 h 15 et 5 h 30, « Pleine Lune » prend le relais : un bus relie toutes les heures le campus et le centre-ville aux principaux lieux de vie nocturne. • Dimanche 2 septembre, nouveau réseau Divia bus et tram : les lianes 3 à 7 du réseau de bus et la ligne T1 du tram fonctionnent de 7 h à 0 h 15, les autres lignes de bus de 13 h 30 à 20 h 45. • Enfin, premier effet tram, les centaines de bus qui parcouraient chaque jour la rue de la Liberté cesseront à tout jamais de l’emprunter.

SUR LA TOILE Afin que la fête soit encore plus belle, vous êtes tous invités à vous vêtir couleur tram ! Pour en savoir plus sur le programme, son dress code, pour apprendre la chorégraphie de la « danse du tram » et participer à cet événement, rejoignez-nous sur www.letram-dijon.fr ou sur la page Facebook « Dijon Tous Totalement Tram » : www.facebook.com/DijonTousTotalementTram


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PASS COLLECTOR GRATUIT Un pass gratuit (un futur collector ?) sera proposé par Divia, le réseau bus et tram du Grand Dijon. Il permettra de voyager à volonté pendant tout le week-end. Ce ticket pourra par la suite être réutilisé et rechargé pendant 1 an. Disponible dans les 70 points de vente Divia (principalement les buralistes) et les commerçants de la ligne T1 participant à l’inauguration du tramway. Plus d’infos sur www.divia.fr.

DIVIAVÉLO Possibilité de louer en gare de Dijon un DiviaVélo pour une courte durée : 6 h (2 €), 24 h (4 €) ou week-end (6 €), sur présentation d’une carte d’identité ou d’un passeport. Horaires de location : samedi et dimanche de 10 h à 20 h. Plus d’infos sur www.divia.fr (rubrique « Le réseau Divia / Le vélo ») ou au 03 80 11 29 29. NOUVELLE AGENCE DIVIA Le pavillon Darcy abrite désormais l’agence commerciale Divia, point d’entrée pour tout savoir sur le réseau de bus et tram, ainsi que sur la nouvelle billettique (voir page 22). Horaires d’ouverture : samedi et dimanche de 9 h 30 à 19 h. Rens. : 03 80 11 29 29 – www.divia.fr. EN TRAIN : UN PASS TER SPÉCIAL « WEEK-END INAUGURAL » Pour votre famille et vos amis qui habitent à l’extérieur de Dijon, le conseil régional de Bourgogne et la SNCF proposent un pass TER pour se rendre à Dijon depuis n’importe quelle ville de Bourgogne. Le pass est valable une journée pour un trajet depuis une gare de Bourgogne et à destination de Dijon, le samedi non-stop et le dimanche jusqu’à 17 h. Ce pass vaut 4,50 € pour les adultes, 2 € pour les 4-12 ans et est gratuit pour les moins de 4 ans. En gare de Dijon, un pass collector gratuit sera offert par le Grand Dijon à chaque voyageur détenteur du pass TER. En vente dans les boutiques et guichets SNCF en Bourgogne et aux distributeurs de billets régionaux. Rens. : 03 80 11 29 29 – www.mobigo-bourgogne.com EN VOITURE La place de la République sera fermée à la circulation le samedi 1er septembre. Le tour des halles sera quant à lui fermé à la circulation du samedi au dimanche 2 septembre à 17 h. Plus d’infos sur www.letram-dijon.fr.

FÊTES DE LA VIGNE POPULAIRES, TRADITIONNELLES ET ATTENDUES… C’est avec une nouveauté que le Festival international de musiques et danses populaires (FMDP) revient sur la scène dijonnaise, avec le village du festival ouvert du jeudi 30 août au dimanche 2 septembre de 10 h à 23 h à l’hôtel de Vogüé, qui proposera des spectacles, conférences et expositions sur la culture bourguignonne. L’édition 2012 invitera 9 pays (République tchèque, Hongrie, Chypre turque, Géorgie, Albanie, Inde, Chine, Bolivie, Kenya) qui entraîneront les spectateurs à travers leur culture, lors de spectacles dans les rues et sur les places de la ville, ainsi qu’à Congrexpo. Sans oublier le très attendu défilé de clôture, le dimanche 2 septembre à 15 h au centre-ville, qui portera toute la noblesse des traditions au cœur d’un week-end très tourné vers l’avenir avec l’inauguration du tram, nouvelle génération. Du lundi 27 août au dimanche 2 septembre Rens. : FMDP : 03 80 30 37 95 courriel : folkloriades@wanadoo.fr www.fetesdelavigne.fr



| ça nous concerne |

SEMAINE BLEUE

SPECTACLE D’OUVERTURE vénement annuel dédié aux retraités et personnes âgées, la Semaine bleue s’articulera autour du thème « Vieillir et agir ensemble dans la communauté ». Une thématique qui s’inscrit dans le cadre de l’année européenne du vieillissement actif et de la solidarité entre les générations. Nouveauté 2012 : un spectacle en ouverture à l’Auditorium offert par la ville, les samedi 13 et dimanche 14 octobre. Les inscriptions au spectacle se font par le biais d’un bulletin (disponible dans tous les lieux municipaux) à remplir et à renvoyer ou à déposer avant le 21 septembre (cachet de la poste faisant foi) au centre communal d’action sociale (CCAS) de la ville. Un courrier de confirmation sera ensuite adressé indiquant le lieu et la date de retrait des invitations (se munir d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile de moins de 6 mois). Samedi 13 et dimanche 14 octobre à 14 h 30 Auditorium Rens. : 0 800 21 3000

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MIEUX-VIVRE

AJOUTER DE LA VIE AUX ANNÉES u 19 septembre au 3 octobre, le train du « Bien vivre pour bien vieillir » sillonnera la France, à raison d’une ville par jour, à la rencontre de toutes les générations en quête de bien-être. Objectif : prévenir, informer et apporter des solutions concrètes pour aborder, quels que soient l’âge, les années avec sérénité. Parmi les partenaires présents, la ville de Dijon, qui, en partenariat avec l’assureur AG2R La Mondiale, présentera la démarche « Ville-amie des aînés ». Dimanche 30 septembre de 9 h à 19 h Gare de Dijon, quai A Rens. : www.trainbienvivre.com

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VOUS AVEZ PLUS DE 60 ANS… C’EST POUR VOUS EN SEPTEMBRE JEUDI 6 À 14 H 30 Thé dansant : orchestre La Gambille, salle Devosge MERCREDI 12 À 14 H 30 Rendez-vous du tram : « Cap sur la sécurité », par André Gervais (adjoint délégué à l’équipement urbain, à la circulation et aux déplacements), Grand Dijon, salle du conseil (40, avenue du Drapeau) JEUDI 20 À 14 H 30 Les Causeries du jeudi : « Musique mécanique, l’orgue de barbarie », par Jean-Paul Ducret (musicien), résidence du Port-du-Canal (40, rue des Trois-Forgerons) JEUDI 27 À 14 H 30 Surprise-partie : orchestre Calypso, salle Camille-Claudel (4, rue Camille-Claudel) Rens. : 0 800 21 3000

DE LA TERRE À L’ASSIETTE

BIEN MANGER POUR BIEN VIEILLIR ù acheter ses fruits et légumes avec le meilleur rapport qualité-prix ? Quels bienfaits nutritionnels pour la santé ? Comment cultiver soi-même ? Participez à l’opération « De la terre à l’assiette » et vous aurez les réponses à toutes ces questions. Proposé dans le cadre des Journées européennes du patrimoine (voir aussi page 9), cet événement est organisé par le Jardin des sciences et l’Office des personnes âgées de Dijon (Opad), avec le parrainage du restaurateur David Zudas. Ateliers, conférences, expositions, lectures, dégustations seront au programme de cette journée. Associations et professionnels locaux seront associés aux animations pour permettre à chacun de mieux comprendre les bienfaits d’une alimentation saine et équilibrée. Dimanche 16 septembre de 14 h à 18 h – Jardin des sciences Rens. : 03 80 48 82 00

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PEP 21

À chaque rentrée scolaire, l’aide aux devoirs reprend du service. S’adressant en priorité aux élèves en difficulté, les PEP 21 assurent un accompagnement éducatif de proximité. En 2011, 1 056 enfants dijonnais ont pu bénéficier de ce service.

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pprendre à apprendre », cela peut paraître simpliste mais c’est pourtant le principe de base du dispositif de l’accompagnement scolaire. Notre action vise à favoriser l’autonomie, l’acquisition de méthodes et de principes d’organisation pour mieux travailler, explique Vincent Bonnaire, directeur du pôle éducation et loisirs des PEP 21, l’association départementale des PEP de la Côte-d’Or. Deux à quatre fois par semaine, ils sont ainsi quelques élèves du CP au CM2 à se retrouver après la classe, dans leur école, pour une heure et quart d’aide aux devoirs. En petits groupes, encadrés par des enseignants ou des professionnels formés, les écoliers apprennent leur poésie, récitent une leçon ou retravaillent une notion de mathématique. Et cela à travers des projets structurants. Un coup de pouce appréciable, pour ces jeunes dont les parents n’ont pas toujours le temps ou les connaissances nécessaires pour s’en s’occuper. Mais Vincent Bonnaire insiste : Le rôle des parents est primordial dans le dispositif. Nous sommes amenés à les rencon-

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© Pôle éducation et loisirs, PEP 21

À L’AIDE ! DES DEVOIRS !

trer régulièrement pour faire le point avec l’enfant. REPRENDRE CONFIANCE. Inscrit dans le cadre de la charte nationale de l’accompagnement à la scolarité, signée en 2001 par cinq ministères, le dispositif est soutenu localement par des partenaires de poids : l’Éducation nationale, la ville de Dijon, la caisse d’allocations familiales, l’État ou encore le conseil général. Conséquence : le tarif est symbolique, de l’ordre de 20 euros par enfant et par trimestre. En 2011, plus de mille élèves de primaire ont pu en profiter à Dijon. Et le bilan semble plutôt satisfaisant. À terme, les enfants ont une meilleure image de l’école et d’eux-mêmes au sein de l’école, note Vincent Bonnaire. Ils prennent confiance en eux et se sentent valorisés quand ils s’inscrivent dans ces dispositifs, dans cette dynamique ; les deux dernières études en Bourgogne et à Dijon le démontrent clairement. À chaque rentrée scolaire, le pôle éducation et loisirs distribue donc de la documentation

pour procéder aux inscriptions des élèves qui nécessitent de l’aide, en lien avec l’Éducation nationale et la ville de Dijon. Rens. : 03 80 76 63 00 http://lespep21.lespep.org

LES CENTRES SOCIAUX EMBOÎTENT LE PAS Les centres sociaux de Dijon (Balzac, Bourroches, Fontaine-d’Ouche, Grésilles, Parc) proposent également un service d’accompagnement à la scolarité tous les soirs après l’école. Ils accueillent les enfants du quartier qui souhaitent se faire aider pour leurs devoirs. Encadrés par des animateurs, ils apprennent de nouvelles méthodes de travail et sont sensibilisés à l’univers culturel. Il s’agit en particulier de responsabiliser les écoliers et de leur permettre de dialoguer avec leurs professeurs et leurs parents.


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MISSIONS D’INTÉRÊT GÉNÉRAL

LES PROS À LA RENCONTRE DES JEUNES DIJONNAIS De nombreuses animations sportives ont été assurées par les clubs professionnels cette saison. Explications. ’accomplissement d’une mission d’intérêt général permet à un club professionnel de pouvoir bénéficier d’une aide publique. Lors de la saison 2011/2012, les footballeurs du DFCO, les basketteurs de la JDA, les handballeurs du DBHB et les rugbymen du Stade dijonnais ont effectué de nombreuses missions de ce type. Pour se conformer à la loi, une mission d’intérêt général (MIG) concerne obligatoirement les actions d’intégration sociale ou de citoyenneté, l’amélioration de la sécurité, la

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formation ou l’insertion professionnelle des jeunes. Dans ces quatre disciplines, des tournois interquartiers sont organisés par l’animation sportive de la ville de Dijon, tournois dont les finales se déroulent en lever de rideau de matchs des clubs professionnels. Ces challenges sont organisés autour du respect et du fair-play. La JDA a ainsi pris part à un tournoi de basket à l’attention des filles et garçons des quartiers des Grésilles et de Stalingrad. Échanges de balles, dédicaces et remise de récompenses étaient au

HARLEM GLOBETROTTERS

ARTISTES AUTANT QUE SPORTIFS La célèbre équipe de basketteurs américains débute sa tournée française par Dijon, mardi 18 septembre. n spectacle réservé aux fans de basket-ball ? Loin de là ! Le match d’exhibition que disputeront les Harlem Globetrotters dépassera largement le cadre sportif. Avec des scènes loufoques pleines d’humour, la prestation des Américains saura ravir un très large public. S’asseoir dans un panier pour empêcher le ballon de rentrer, toucher les fesses d’un adversaire pour le déstabiliser sont tout à fait dans les cordes des Harlem Globetrotters. Les spectateurs, et notamment les enfants, pourront être associés à des gags et à des jeux amusants durant la rencontre. Les Harlem Globetrotters ne sont pas des clowns pour autant. Ce sont en réalité de véritables artistes sportifs. Ils le démontreront très rapidement avec leurs prouesses techniques, smashes spectaculaires, dribbles magiques, acrobaties en tout genre et paniers inscrits du milieu de terrain… Créée en 1926, cette équipe était la meilleure du monde le siècle dernier. Leur spectacle a conquis plus de 160 millions de spectateurs dans plus de 120 pays. Je suis déjà allé les voir à deux reprises à Dijon. Ce n’est pas impossible que j’y retourne une troisième fois ! annonce fièrement Jean-Marc, un Dijonnais de 62 ans. Mardi 18 septembre – Palais des sports Tarif normal : 40 € et 29 € – Tarif réduit : 34,50 € et 23,50 € Rens. et réservation : 0892 392 192 (0,34 €/min) www.gdp.fr – Fnac et points de vente habituels

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programme. Le DBHB s’est joint à l’activité handball du Centre municipal d’initiation sportive (CMIS), et le Stade dijonnais, comme les autres clubs, a participé aux animations d’été à la piscine du Carrousel. Par ailleurs, dans le cadre des MIG, ces clubs doivent s’investir dans une démarche écocitoyenne, visant notamment la maîtrise de la consommation d’énergie, la gestion des déchets et la préservation des ressources naturelles.


| sport |

ESCALADE

CONQUÉRIR L’ÉVEREST EN FAMILLE Des initiations aux plaisirs de l’escalade seront proposées aux parents et à leurs enfants chaque vendredi soir, dès la rentrée, à la salle Cime Altitude 245.

es personnes qui hésitaient à venir, souvent, ne veulent plus repartir ! constate Régis Adnet, responsable de la magnifique salle d’escalade de Dijon. De nombreux grimpeurs, néophytes ou expérimentés, ont été séduits par Cime Altitude 245, depuis son ouverture fin mars 2010. La plus grande salle du quart nord-est français (800 m2, murs de 13 m de haut), financée par la municipalité, attire en moyenne 2 200 personnes par mois. Nous sommes ouverts sept jours sur sept, il y a un

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large choix de formules : des séances découvertes, de l’accès libre ou encore du perfectionnement, explique Régis Adnet. À partir du 7 septembre, des initiations seront proposées aux familles, chaque vendredi à 19 h. L’objectif sera double : découvrir les bases de la discipline avec les conseils d’un moniteur breveté d’État, et devenir autonome après une heure de cours. Les néo-grimpeurs pourront ensuite s’adonner au plaisir de l’escalade jusqu’à 22 h 30, sans le moniteur. Le coût sera de 13 euros par personne (cours et équipement compris). TOUT PUBLIC. L’escalade s’adresse vraiment à tout public, lance Régis Adnet. Il y a autant de filles que de garçons, dès l’âge de 4 ans. Il y a des murs appropriés pour les débutants. Nous avons même un habitué âgé de 70 ans.

Et le vertige, dans tout ça ? Le responsable de la salle préfère parler de « peur du vide ». Rassurez-vous, nous mettons le grimpeur en confiance. Et il n’est pas obligé de monter tout en haut. L’objectif est de prendre du plaisir, on ne force personne. Pour pratiquer l’escalade, une bonne condition physique n’est pas forcément nécessaire. L’escalade est avant tout un sport technique ; je dirais même que c’est un sport de feignant ! En effet, plus on va s’économiser et plus on pourra grimper haut et longtemps. Les notions de placement, de propulsion et de coordination gestuelle sont les plus importantes, termine Régis Adnet. Cime Altitude 245 14, rue Marius-Chanteur Initiation en famille les vendredis à 19 h Rens. : 03 80 31 91 35 www.cime-dijon.com

SOLIDARITÉ VALIDES ET HANDICAPÉS FONT ÉQUIPE

CYCLOTOURISME / VTT / MARCHE 35E RALLYE DES VENDANGES

’Association des paralysés de France (APF) organise l’événement « Handi-valide, ça roule en duo ! ». Le principe est simple : une personne valide exerce une activité sportive en faisant équipe avec une personne en situation de handicap. Au programme : courses, pétanque, golf, jeu de quilles et parcours en fauteuil. La notion de « vivre et partager ensemble » sera reine de cette manifestation totalement gratuite, nouvelle formule du « Marathon handi-valide » organisé par cette même association depuis neuf ans. Samedi 22 septembre, de 11 h à 17 h – Parc de la Colombière Rens. : http://apf21.blogs.apf.asso.fr

’association Chantalistes Sport et Culture prépare une nouvelle édition de son rallye des Vendanges. Le village de Villers-la-Faye sera le point central des différents parcours (six circuits route, trois circuits VTT et une marche accompagnée). Si le temps est favorable, les organisateurs attendent près de 900 participants autour des vignes. La randonnée se terminera par une dégustation de produits du terroir, avec notamment un passage à la fromagerie Gaugry. Dimanche 30 septembre Rens. et inscription : http://chantalistes.cyclo.free.fr

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COURSE DU « BIEN PUBLIC »

COURIR AU QUOTIDIEN, C’EST UNE FOIS PAR AN La 21e édition de la course organisée par le quotidien régional se déroule samedi 1er septembre. nvie de renouer avec le sport à quelques heures de la rentrée ? La course du Bien public peut répondre à vos attentes. De très nombreux sportifs, amateurs ou confirmés, ont déjà réservé leur samedi 1er septembre pour ce rendez-vous annuel du quotidien régional. Ce sera ma troisième participation, confie Jérôme, 20 ans, élève en BTS. Cette course préparera ma saison de foot et saura, je l’espère, me faire déstresser de la rentrée scolaire… Pour JeanClaude, 56 ans, ce rendez-vous sera l’occasion d’éliminer les barbecues du mois d’août ! Quelque 2 000 participants sont attendus sur les circuits adultes (10 et 21 km) et jeunes (1 et 3 km). Le départ sera donné quai NicolasRolin pour les adultes, qui devront effectuer une boucle entre Dijon et Plombières, le long du canal de Bourgogne, de l’Ouche et du lac Kir. Le top-départ des jeunes sera donné dans la cour du Bien public.

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Toutes les courses seront chronométrées par un système de dossards à puce. Outre l’aspect sportif, une ambiance festive régnera tout au long de l’après-midi, avec la présence d’un « village partenaires » particulièrement attractif. De très nombreuses animations seront proposées au public (balades à poney, initiation à l’athlétisme, lancer de dés géants, massages bien-être…). L’organisation aura également à cœur de communiquer sur l’inauguration du tram, l’autre grand événement de cette journée. Samedi 1er septembre, à partir de 12 h 30 pour les adultes et 16 h 45 pour les jeunes – Boulevard Chanoine-Kir et quai Nicolas-Rolin Tarifs (pour une inscription avant le jour de l’épreuve) : 10 € pour les 10 km, 13 € pour les 21 km et 2 € pour les enfants Rens. : 03 80 42 42 94 – www.coursedubienpublic.com

CYCLOTOURISME / VTT / MARCHE RANDONNÉE DES GRANDS CRUS DE BOURGOGNE

PÉTANQUE UN CARREAU AU SORTANT DU TRAM ?

port, convivialité et visite touristique : c’est ce que propose le club des Randonneurs dijonnais à travers sa manifestationphare de l’année. Quatre circuits route (de 45 à 150 km), trois circuits VTT (de 30 à 60 km) et un circuit marche (24 km) sont au programme de cette 27e randonnée des Grands Crus de Bourgogne. Dimanche 9 septembre Départs de Saint-Apollinaire (route) et Nuits-Saint-Georges (VTT et marche) Rens. et inscription : http://rando.dijon.free.fr

a Fédération française de pétanque, organisatrice des championnats du monde 2012, fait la promotion de son sport un peu partout dans l’Hexagone. Des animations sont proposées au public. À Dijon, il sera possible de côtoyer les meilleurs joueurs français près d’une station du tram tout juste inauguré (voir aussi page 25). Un renseignement, une petite leçon ou une opposition ? Ce sera à vous de choisir. Des boules vous seront prêtées gratuitement. Samedi 1er et dimanche 2 septembre de 10 h à 19 h – Parking de la patinoire

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BOURSE À L’ÉQUIPEMENT LES CLUBS SPORTIFS EXPOSENT ’Office municipal du sport de Dijon (OMSD) organise sa première bourse à l’équipement sportif. Tous les clubs dijonnais et du Grand Dijon sont conviés. Les associations et leurs adhérents pourront vendre ou échanger le matériel sportif dont ils n’ont plus besoin. Les familles à revenus modestes pourront acheter des équipements à des prix très intéressants. Des clubs de football, roller, boxe, gymnastique et judo ont été les premiers à s’inscrire au mois de juin. Dimanche 9 septembre de 8 h à 18 h Boulodrome de Dijon Rens. : www.omsdijon.fr

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| à votre service |

NUMÉROS UTILES Allô Mairie Resto’ Mairie État civil et formalités administratives Élections Ramassage encombrants Objets trouvés Police municipale Police sanitaire CCAS (centre communal d’action sociale) Opad (Office des personnes âgées de Dijon) LES MAIRIES ANNEXES Bourroches 32, boulevard Eugène-Fyot Fontaine d’Ouche 15, place de la Fontaine-d’Ouche Grésilles 6, avenue des Grésilles Mansart 2, boulevard Mansart Toison d’Or 10 bis, place Granville

0 800 21 3000 0 800 21 0519 03 80 74 51 51 03 80 74 59 03/04/05 0 800 12 12 11 03 80 74 52 22 03 80 74 51 53 03 80 48 80 60

AIDE AUX VICTIMES

03 80 70 02 03

L’Association départementale d’aide aux victimes d’infractions pénales (Adavip 21) a été créée en 1986. Elle a pour mission d’accueillir, écouter, informer et orienter les victimes d’infractions pénales (vol, escroquerie, abus de confiance, dégradations, accident de la circulation, coups et blessures, agression sexuelle, non-paiement de pension alimentaire, nonprésentation d’enfant, délit de fuite, menaces, discrimination raciale…), mais aussi de leur proposer un soutien psychologique. Des professionnels (juristes, psychologue…) reçoivent gratuitement les victimes dans la plus grande confidentialité, pour les aider à faire le point sur la situation et leur expliquer les démarches à entreprendre. Cité judiciaire – 13, boulevard Georges-Clemenceau BP 1513 – 21033 Dijon Cedex Tél. : 03 80 70 45 81 Courriel : adavip.21@wanadoo.fr Tous les jours de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h (Des permanences sont également tenues à Chenôve et à Beaune.)

03 80 74 52 02 03 80 74 52 00 03 80 74 52 03 03 80 74 52 04 03 80 48 83 83

0 800 200 305 03 80 11 29 29 36 35 03 80 41 41 12

URGENCES Police secours Samu Pompiers Urgences depuis un mobile Urgences gaz Urgences EDF Urgences techniques Lyonnaise des eaux Centre antipoison Maison médicale de garde SOS Médecins SOS Médecins consultations SOS 21 (visites, urgences médicales) Pharmacie de garde Permanences dentaires dimanche et jours fériés Accueil sans-abri SOS Amitié

03 80 53 70 00 03 80 44 48 46 0 811 88 99 88 03 80 41 66 66 0 800 23 13 13 0 800 840 000 03 80 30 27 00 119 3919 03 80 67 17 89

03 80 44 81 00

TRANSPORTS Velodi Divia SNCF Association artisanale des taxis de Dijon

SOS Kiné SOS Mains SOS Vétérinaire Centre de soins infirmiers Drogue, alcool, tabac info service Sida info service Alcooliques anonymes 24h/24 Allô Enfance maltraitée Violences faites aux femmes Solidarité Femmes 21

17 15 18 112 0 810 433 021 0 810 333 021 0 810 874 874 03 83 32 36 36 15 03 80 59 80 80 36 24 03 80 78 68 68 39 15 03 80 48 26 59 115 03 80 67 15 15

CONCILIATEUR DE JUSTICE Vous avez un litige avec votre voisin, votre propriétaire, votre syndic, un commerçant, mais vous ne souhaitez pas engager un procès ? Vous pouvez saisir gratuitement votre conciliateur de justice. Nommé par le premier président de la cour d’appel, il justifie d’une expérience qui le qualifie pour l’exercice de sa fonction. Il a pour mission de faciliter et de constater le règlement à l’amiable des conflits qui lui sont soumis. Il n’est ni juge ni arbitre. Il reçoit les parties soit séparément, soit ensemble. Il les écoute, engage le dialogue et recherche un compromis dans le respect des intérêts de chacun. Un conciliateur est affecté à un ou plusieurs cantons et tient des permanences dans des locaux municipaux ou publics. Pour connaître les dates et lieux de permanence du conciliateur de justice de votre canton, adressez-vous au siège de l’Association des conciliateurs de justice de la cour d’appel de Dijon : 22, avenue du Château, 21800 Quetigny, tél. : 03 80 48 41 00 (les jours ouvrables de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h) ou au centre communal d’action sociale (CCAS), 61, rue des Godrans à Dijon (rendez-vous sur appel téléphonique au 03 80 44 81 08 les mardis de 14 h à 17 h). Rens. : www.cdad-cotedor.justice.fr


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LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉ ICF SUD-EST - MÉDITERRANÉE Immeuble Mazarin 10, avenue Foch – 21000 Dijon Tél. : 03 80 45 90 40 www.sud-est-mediterranee.fr OFFICE PUBLIC D’AMÉNAGEMENT ET DE CONSTRUCTION (OPAC) DE DIJON 2 bis, rue Maréchal-Leclerc BP 87027 – 21070 Dijon cedex Tél. : 03 80 71 84 00 Courriel : courrier@opacdijon.fr Web : www.opacdijon.fr ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL) Siège : 17, boulevard Voltaire BP 90104 – 21001 Dijon Cedex Tél. : 0 810 021 000 (prix d’un appel local) Web : www.orvitis.fr Agence Espace habitat : place des Cordeliers – Tél. : 0 810 021 000 SCIC HABITAT BOURGOGNE Le Katamaran Parc Valmy – 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 – 21004 Dijon Cedex Tél. : 03 80 50 56 50 – Courriel : siege.dijon@bourgogne.scichabitat.fr Web : www.bourgogne.scichabitat.fr

GRAND DIJON 40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon cedex

DÉCHETTERIES Les déchetteries sont fermées les 1er mai, 25 décembre et 1er janvier. QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13 DIJON – Rue Alexander-Fleming – Tél. : 03 80 23 94 94 CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32 MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches » LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Seule déchetterie habilitée à recevoir l’amiante-ciment (tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91 HORAIRES D’ÉTÉ

(du 2 mai au 31 octobre)

du lundi au vendredi le samedi le dimanche

9 h - 13 h et 14 h - 19 h 9 h - 19 h 9 h - 13 h

sauf Marsannay-la-Côte du lundi au vendredi 9 h - 13 h et 14 h - 18 h le samedi 9 h - 18 h le dimanche 9 h - 13 h

NUMÉROS UTILES Accueil Grand Dijon

03 80 50 35 35

Usine d'incinération

03 80 76 40 76

Centre de tri

03 80 76 49 90

Bac mal dimensionné

03 80 76 39 78

Composteur

03 80 76 56 26

Emmaüs

03 80 23 80 11

Encombrants sur rendez-vous

0 800 12 12 11

Déchets verts sur abonnement

0 800 12 12 11

Numéro vert : 0 800 12 12 11 www.grand-dijon.fr Courriel : collecteselective@grand-dijon.fr

SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI) 5, rue des Perrières Tél. : 03 80 76 84 44 www.sni.fr VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAIS ET NÉOLIA BOURGOGNE) 28, boulevard Clemenceau – BP 30312 21003 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 68 28 00 Courriel : ste@villeo.fr Web : www.villeo.fr

L’ASTUCE DE SEPTEMBRE Être écocitoyen à la maison En matière de bricolage, utilisez autant que possible des peintures à l’eau (acryliques) plutôt que des peintures glycérophtaliques : ces dernières vous contraindront en effet à utiliser des solvants extrêmement polluants pour nettoyer vos pinceaux et rouleaux. Évitez aussi les déboucheurs liquides agressifs : préférez la ventouse en caoutchouc, ou le nettoyage manuel du siphon engorgé, souvent plus efficace. Tramway : l’atout environnement Inauguré le premier week-end de septembre, le tramway préserve l’environnement. Propre, plus silencieux qu’un bus, il est aussi dix fois plus économe en énergie que l’automobile.

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c’est pour la vie !


| vous nous dites |

CIRCULATION

Je m’adresse à vous pour vous signaler un problème de circulation dangereuse. Boulevard de Brosses, les voitures roulent à gauche. Les piétons ne regardent pas du bon côté (sauf les Britanniques). Les automobilistes à leur tour ne regarderont pas du bon côté dans les intersections qui seraient rouvertes. C’est le même problème aux intersections, où débouchent des bicyclettes roulant à gauche sur des pistes cyclables. Il faudrait peut-être des panneaux assez grands disant « Attention, regardez à droite, regardez à gauche » ? Ou alors remettre le boulevard en circulation dans l’autre sens ? J.D. – Dijon

DIVIA

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VOS COUPS DE CŒUR, VOS RÉACTIONS... CETTE PAGE EST FAITE POUR VOUS. ÉCRIVEZ-NOUS : Dijon Mag BP 1510 21033 Dijon cedex frebsamen@ ville-dijon.fr

Âgé de 85 ans et victime d’un tassement de vertèbres à la suite d’une chute, je dois depuis, le plus souvent, porter une ceinture de soutien, et suis dans l’incapacité de supporter une station debout prolongée. Ainsi, à trois reprises, j’ai dû renoncer à « faire la queue » pour obtenir la nouvelle carte Divia. Dijon « aime ses aînés », dit-on. C’est bien de les aimer, même très bien, mais à mon humble avis, le mieux serait peut-être de les aider (un guichet réservé, par exemple ?). C.B. – Rue Joseph-Garnier

Le boulevard de Brosses ne comporte plus qu’une voie de circulation. Ce qui est certain, c’est que les conditions de circulation dans le centre-ville et tout le long du tram sont modifiées et que les conducteurs doivent être attentifs, comme toujours au volant. De même, les piétons arrivent habituellement des deux côtés, et il faut faire attention à eux. Le tramway, qui roule généralement à droite mais qui peut parfois rouler à gauche, doit aussi être l’occasion pour chacun de renforcer le réflexe de regarder des deux côtés (un tram peut en cacher un autre). En ce qui concerne les vélos, les voies sur lesquelles ils sont prioritaires sont marquées au sol pour avertir les automobilistes ; dans les autres cas, les cyclistes doivent céder le passage avant de traverser. Les occasions de voir arriver un véhicule ou un piéton « de la gauche » ne manquent pas. Si l’on devait mettre un panneau à chaque fois, celui-ci serait par trop banalisé et perdrait son effet. Votre courrier est ainsi l’occasion de rappeler aux Dijonnais une règle de prudence élémentaire. Soyez-en remercié.

Malgré les possibilités offertes en amont pour que chacun puisse faire réaliser sa nouvelle carte (commande de la carte dès le mois de mars par Internet, mise en circulation depuis le mois d’avril d’un petit bus info nommé le « Divia Bus Tour », qui circulait dans divers lieux de l’agglomération dijonnaise et où il était possible de faire réaliser sa carte en direct…), l’agence Divia a dû faire face à de très nombreuses demandes et les files d’attente ont pu être par moment, effectivement, très longues. Dès le 27 août, et jusqu’au 13 octobre, l’agence Divia sera dédoublée, avec non seulement un espace de vente place Grangier, mais aussi l’ouverture de la toute nouvelle agence Divia place Darcy. Davantage de guichets seront alors disponibles à la clientèle, avec donc des temps d’attente réduits au moment notamment de la rentrée scolaire. Soulignons cependant que plus de 70 000 cartes ont d’ores et déjà été distribuées gratuitement, ce qui constitue une indéniable réussite pour une opération d’une telle ampleur.


| tribunes |

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POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS En cette rentrée, la majorité municipale s’attache à favoriser l’épanouissement de chaque enfant, en permettant un accès privilégié aux savoirs mais aussi à la culture, au sport et à la citoyenneté. À Dijon, chaque année, les moyens mobilisés pour l’éducation et la jeunesse sont en constante augmentation, afin que les élèves et les enseignants puissent travailler dans les meilleures conditions possibles. Favoriser l’égalité d’accès pour tous à une éducation citoyenne et de qualité est notre priorité à travers la rénovation des écoles, des accueils périscolaires et extrascolaires, et la tarification personnalisée et adaptée aux revenus pour les restaurants scolaires. Au niveau national, une concertation sur la refondation de l’école de la République a été lancée par le Premier ministre, pour rompre avec une décennie de mise à mal de l’Éducation nationale. L’objectif essentiel est la réussite de tous les élèves. Après des années de dégradation des moyens et d’insuffisante considération, la dette éducative est lourde. Mais il n’y a pas de fatalité. L’école peut renouer avec le progrès et l’espérance, tenir à nouveau la promesse républicaine. La promotion de tous, l’épanouissement de chacun : voilà les objectifs qui doivent guider l’école, fonder le nouveau contrat entre l’école et la nation. Il faudra pour cela du courage et de la persévérance. La France porte en elle les atouts de son redressement si elle sait se rassembler et se dépasser autour de son école, de sa jeunesse et de son avenir. Pour permettre de faire face à l’urgence et d’initier le changement à l’école, des mesures fortes ont été engagées par le ministre de l’Éducation nationale pour cette rentrée :

– le recrutement de 1 000 professeurs des écoles supplémentaires ; – la hausse de 25 % de l’allocation de rentrée scolaire ; – des mesures pour faciliter l’entrée dans le métier des jeunes professeurs ; – le recrutement de 500 assistants chargés de la prévention et de la sécurité afin d’augmenter le nombre d’adultes présents dans les établissements scolaire ; – le recrutement d’auxiliaires de vie scolaire individualisés (AVSi) supplémentaires, pour tenir compte de la hausse du nombre d’enfants en situation de handicap dans les établissements scolaires. C’est par la mobilisation collective de l’État, des collectivités locales, des enseignants et des parents d’élèves que nous pourrons rouvrir le chemin de l’espérance autour de l’école, creuset de la République. Laurent Grandguillaume, député de la Côte-d’Or, président du Groupe socialiste, radical de gauche, citoyen et apparentés 8, rue de la Chouette, 21000 Dijon Tél. : 03 80 36 41 77 Courriel : groupemajcm@orange.fr

POUR LE GROUPE DES ÉLUS COMMUNISTES ET RÉPUBLICAINS « Tu es parti en vacances ? » Cette question peut sembler banale mais, pour près de 45 % des Français et plus de 3 millions d’enfants, elle ne l’est pas ! Pourtant, la généralisation du droit aux vacances avec l’instauration des congés payés en 1936 avait profondément marqué la transformation des mœurs de notre société ! Ne pas pouvoir partir est vécu comme un signe d’exclusion, de souffrance. Dans la mesure où le chômage est assimilé à une tendance structurelle de notre société, on constate que les personnes exclues du marché du travail sont aussi évincées des rythmes collectifs que constituent les alternances travail/loisirs. C’est la double pénalité. Sans parler de la notion de bien-être physique et psychique, de la santé, de la socialisation, qui contribuent à porter un regard plus positif sur la vie de tous les jours ! Il va falloir une mobilisation de tous face à l’ampleur de ce véritable désastre.

À Dijon nous proposons tout au long de l’été des animations, culturelles, sportives, des centres de loisirs, des activités pour ceux qui restent, ses piscines, sa plage animée et sûre… et ce à des tarifs modestes ! Mais si l’accompagnement aux vacances des jeunes et des familles constitue un formidable outil d’action sociale, les communes ne peuvent pas compenser le fait que l’État a négligé trop longtemps les lieux de vacances et les aides aux familles. Il est temps de relancer le débat pour refaire de ce droit une priorité. On ne peut construire une société qu’avec des citoyens libres et émancipés. Et pour cela, les découvertes, le repos et la liberté qu’offrent les vacances sont irremplaçables ! Christine Truchot-Dessolle, André Gervais, Michel Julien Groupe des élus communistes et républicains 222, rue d’Auxonne, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 29 97


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POUR LE GROUPE INITIATIVES DIJON Le 28 juin dernier, le conseil municipal unanime a soutenu l’acte de candidature de « Dijon, Cité de la gastronomie ». Ce projet, auquel nous sommes tous attachés, fait suite au classement du repas gastronomique français au patrimoine immatériel de l’humanité. C’est l’intérêt général qui guide notre action et nous ne concevons notre rôle d’opposants que dans un esprit constructif. Si nous savons dénoncer les erreurs du maire sur toute une série de dossiers, nous veillons dans le même temps à être une vraie force de proposition pour Dijon. Soucieux de la qualité de vie des Dijonnais, nous approuvons les dossiers utiles au rayonnement de notre ville. C’est la raison pour laquelle cette candidature nous semble de bon sens. C’est notre conception du mandat que nous ont confié les Dijonnais ! Dans ce dossier, Dijon a de nombreux atouts. Notre belle capitale régionale possède une tradition culturelle gastronomique reconnue, de nombreux restaurateurs dynamiques et renommés, une industrie agroalimentaire puissante et de qualité. Elle a développé une activité de recherche de haut niveau avec AgroSup ou l’Inra, et le pôle de compétitivité Vitagora lui assure également une indiscutable valeur ajoutée. Enfin, l’emplacement de l’actuel Hôpital général, qui va prochainement être libéré, pourrait permettre d’accueillir ce grand projet dans des conditions très favorables. Conscients des enjeux, nous avions d’ailleurs suggéré un choix similaire dans le dossier d’aménagement de l’Hôpital général que nous avons présenté publiquement en mars dernier. Ce lieu offre en effet

des possibilités importantes grâce à sa localisation, à la proximité du centre-ville et des axes majeurs de communication (autoroute, TGV, aéroport…). Dijon a surtout besoin de projets majeurs en matière économique, dans une ville où, considérant son formidable potentiel, la création d’emplois demeure bien trop faible. Dans cette perspective, le secteur du tourisme constitue indéniablement un domaine particulièrement porteur pour l’avenir. Dijon doit devenir la référence touristique en Bourgogne ! Vous l’aurez compris, cette candidature mérite à nos yeux la mobilisation de tous, en particulier des acteurs économiques, afin de saisir l’opportunité qui nous est offerte de dynamiser l’entrée sud de Dijon et d’accroître l’attractivité de notre ville. C’est un programme ambitieux, porteur d’espoir, et qui doit aboutir. Vous pouvez compter sur notre détermination pour porter ce projet. François-Xavier Dugourd, président du groupe Initiatives Dijon Franck Ayache, Laurent Bourguignat, Jean-Michel Brocherieux, Malika Gauthié, François Hélie, Marie-Claude Mille, Jean-Charles Ouazana, Catherine Vandriesse 43, rue Parmentier, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 46 65 Courriel : contact@initiativesdijon.com Web : www.initiativesdijon.com

POUR LE GROUPE DIJON MODEM Régulièrement, lors du choix d’implantation de nouvelles entreprises, la ville de Dijon et le Grand Dijon sont en concurrence avec des agglomérations comme Reims, Metz, Nancy, Strasbourg, Tours ou Angers. Face à ces concurrentes, notre capitale régionale a des atouts. Elle bénéficie d’une position géographique stratégique avec l’étoile ferroviaire, un carrefour autoroutier, des liaisons TGV vers les aéroports de Roissy - Charles-de-Gaulle et de Bâle-Mulhouse, et un aéroport Dijon Bourgogne offrant des lignes régulières. De plus, notre statut de premier bassin de vie, d’emplois et d’étudiants en Bourgogne est la garantie d’une main-d’œuvre qualifiée, diverse et en renouvellement permanent. Nous nous appuyons également sur un pôle de recherche et d’innovation au service des entreprises, sur 400 hectares de zones d’activité économique supplémentaires et sur la construction de plus de 1 000 logements par an. Au final, ces nombreux atouts ont permis à l’agence de développement économique du Grand Dijon d’accompagner 32 projets d’installation d’entreprises en 2011, conduisant à la création ou au maintien de 457 emplois. C’est grâce à toutes ces actions que Dijon se caractérise par un taux de chômage

inférieur de 2 % à la moyenne nationale. Mais pour accroître son attractivité, Dijon doit sans cesse accompagner les grands projets, comme le tramway, la rénovation du musée des BeauxArts…, mais aussi en proposer de nouveaux, comme l’inscription des climats de Bourgogne au patrimoine mondial de l’Unesco, la création de la « Cité de la gastronomie ». Bien entendu, toutes ces actions doivent être menées en faisant attention aux finances publiques. À Dijon, en tout cas, la dette diminue de manière continue depuis 2008, ce qui est loin d’être le cas dans une majorité des 40 principales villes de France. François Deseille, adjoint au maire délégué aux grands projets, président du groupe Dijon MoDem Groupe Dijon MoDem 7B, rue Devosge, 21000 Dijon Tél. : 03 80 23 38 14 Courriel : groupe-modem@orange.fr




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