LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON DÉCEMBRE 2012 N° 252
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UN NOËL
EXTRAMORDINAIRE P.
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En cahier central
le Saucuplturel du mois l’agend
| ça s’est passé |
LES TRAVAUX DE LA LINO (LIAISON INTERCOMMUNALE NORD-OUEST) AVANCENT. DERNIÈRE ÉTAPE EN DATE : UNE VISITE DU CHANTIER, ORGANISÉE LE 29 OCTOBRE DERNIER PAR LE MAÎTRE D’OUVRAGE. DE NOMBREUX ÉLUS DES COMMUNES CONCERNÉES SE SONT AINSI RENDUS SUR PLACE POUR APPRÉCIER L’AMPLEUR DES TRAVAUX EFFECTUÉS. LA MISE EN SERVICE DE LA LINO, PRÉVUE FIN 2013, PERMETTRA DE DÉPLACER HORS DU CENTRE-VILLE LE TRANSIT AUTOMOBILE ET OFFRIRA UNE MEILLEURE DESSERTE ENTRE LES COMMUNES DU NORD-OUEST ET DU NORD-EST DE L’AGGLOMÉRATION DIJONNAISE.
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Lundi 5 novembre, au « Restaurant des saveurs » de la Foire internationale, le sénateur-maire, François Rebsamen, et le président de Dijon Développement et adjoint délégué au tourisme, aux relations extérieures et aux congrès, Didier Martin, présentaient à la presse le projet dijonnais de la Cité internationale de la gastronomie. Une présentation suivie du lancement officiel du comité de soutien à la Très attendue des Dijonnais, la fête foraine candidature dijonnaise. était de retour en novembre pour vingt jours de lumières et de sensations. Sur le mail Delaborde, les amateurs de voltige ont pu découvrir les nouveautés 2012. Les moins téméraires auront quant à eux apprécié les manèges plus « familiaux ». Un succès toujours au rendezvous ! Situé rue Maréchal-Leclerc, le nouveau siège de Dijon Habitat (ex-Opac de Dijon) était inauguré le 18 octobre par le sénateur-maire François Rebsamen et Hamid El Hassouni, président de Dijon Habitat. Comme chaque année, François Rebsamen a visité la Foire internationale et gastronomique de Dijon pour échanger avec les Le 25 octobre, la jeunesse bourguignonne exposants, mais cette fois, il s’est rendu au parc des expositions… en tram. s’est donné rendez-vous à La Vapeur pour assister à la deuxième édition de « Bouje », le forum organisé par le conseil régional de Bourgogne sur les thèmes de l’emploi, la santé, le logement, les loisirs et la citoyenneté. La présence d’élus, d’associations, et l’organisation de tables ronde, d’animations et d’initiations diverses auront permis à nombre de jeunes de prendre la parole, d’échanger et d’obtenir de précieux conseils. Le 30 octobre, en partenariat avec le festival Novosonic, Les Derniers Hommes (photo, chanson électropop), Lotus Plaza (slow pop), Ital (disco space house) et Whizzz (electro) ouvraient à Dijon le festival de musique électronique Résonances. Durant six soirées, les groupes se sont ainsi enchaînés sur les scènes du Consortium, de la Péniche Cancale et de La Vapeur, ainsi qu’à la Cave à musique à Mâcon.
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Sommaire P.
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| c’est d’actu | ULTIMES TRAVAUX SUR LA LIGNE T2
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| à suivre | FOUILLES RUE DU PONT-DES-TANNERIES
UN NOËL
DOSSIER P.
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EXTRAMORDINAIRE P.
26 | association | MOUVEMENT LE CRI : ALERTER ET SOIGNER
P.
28 | rencontre | XAVIER-LAURENT PETIT DÉBORDE DE JEUNESSE
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34 | à votre service | NUMÉROS UTILES, URGENCES, GRAND DIJON, ETC.
le Sup dijon culture
EXPO | E PUBLIC | DANSE | JEUN THÉÂTRE | CONCERT |
| ET MUSÉE | CINÉ
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au centre du magazine 2012 DÉCEMBRE
le Sup dijon culture TOUTES VOS SORTIES DU MOIS DE DÉCEMBRE
DIJON MAG N° 252 DÉCEMBRE 2012. Directeur de publication : François Rebsamen – Codirecteur : Alain Millot – Directeur de la rédaction : Fabian Forni – Directeur adjoint : Jérémie Penquer – Ont collaboré : Nicolas Boisnard, Aurélien Genest, Philippe Gerbet, Catherine Jonon, Nadine Paulin, Éric Perruchot, Linda Simon – Photos : Philippe Bornier, Ludovic Charron, Hajar Zenasni – Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin – Conception et réalisation : tempsRéel – Impression : BLG – Distribution : La Poste – N° d’impression : 70779 – Dépôt légal : 4e trimestre 2012
| dites-nous… françois rebsamen |
Un beau cadeau pour Dijon ! 3 QUESTIONS À FRANÇOIS REBSAMEN SÉNATEUR-MAIRE DE DIJON
Nous entrons dans le dernier mois de l’année, que retenez-vous de l’année qui vient de s’écouler ? À Dijon, incontestablement, cette année aura été celle du tramway. L’inauguration de la ligne T1 début septembre et le lancement de la ligne T2, le 8 décembre prochain, resteront comme les temps forts de 2012. J’ai également le sentiment que cette année aura été le temps de la reconnaissance du rayonnement de Dijon. De nombreux projets impliquant notre cité en témoignent. Je pense notamment au dossier de la candidature des climats de Bourgogne, déposé en janvier par la France, avec le dossier de la grotte Chauvet, pour être présenté à l’Unesco, mais aussi le succès de la tournée des Pleurants aux États-Unis et en Europe, et l’accueil de grands événements nationaux, qu’ils soient culturels, sportifs ou politiques.
PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL LUNDI 17 DÉCEMBRE SALLE DE FLORE À 18H30 ET EN DIRECT SUR WWW.DIJON.FR
Si 2012 a été l’année du tramway, pensez-vous que le lancement de la ligne T2 permettra de résoudre les problèmes liés au réseau de transports en commun ? Aujourd’hui, je sais la patience des automobilistes et des usagers du réseau Divia, et il est certain que des ajustements sont encore inévitables et nécessaires, particulièrement en matière de plan de circulation, comme dans le secteur Devosge. Nous travaillons d’ailleurs activement à l’amélioration de cette situation et je suis convaincu que l’ouverture de la deuxième ligne apportera plus de fluidité. Par ailleurs, le président de la République me l’a confirmé officiellement, il sera présent pour cette inauguration. Cette venue serait une reconnaissance pour tous les acteurs de ce projet, pour les habitants et pour Dijon. Et puis, à l’approche des fêtes de Noël, une annonce sur la candidature de Dijon pour la Cité de la gastronomie, avouez que ce serait un beau cadeau ! Mais rien n’est encore joué à l’heure qu’il est, même si notre candidature dispose d’une véritable légitimité par la qualité de son dossier, l’engouement du monde professionnel et la mobilisation populaire grandissante. Comme vous le souligniez, décembre est aussi le mois des fêtes de fin d’année. Quel est le message du maire aux habitants à cette occasion ? Depuis plusieurs années maintenant, cette période est l’occasion de rappeler que la solidarité est une des préoccupations majeures de la ville et de l’équipe municipale. Nous voulons plus de solidarité pour les jeunes, pour les familles, pour les plus âgés et les plus fragilisés. Toute l’année, de nombreux dispositifs permettent de faire valoir cette justice sociale, comme la tarification adaptée aux revenus, le développement des services aux seniors, ou enfin le renforcement de l’accessibilité aux services publics. Cette période est aussi un temps de partage et de convivialité. La ville offre ainsi des milliers de places pour les animations qui se dérouleront durant tout le mois de décembre. Nous voulons que chaque Dijonnais puisse profiter pleinement des fêtes.
| c’est d’actu |
ULTIMES TRAVAUX SUR T2
LUMIÈRES EN FÊTE Telle une guirlande de Noël, le réseau Divia s’allumera de tous ses feux le 8 décembre. Ce jour-là s’élanceront les premières rames de la ligne T2, et alors, les 35 stations de tram du Grand Dijon, associées aux lianes et aux lignes de bus, formeront l’un des réseaux de transports en commun les plus efficaces et cohérents qui soient. Sur les rails depuis plus de trois mois, le tramway ne jouera pas l’effet de surprise. Mais, sans dévoiler tous les moments forts de l’inauguration, certaines des stations les plus emblématiques, dans l’air frisquet de la fin d’année, s’éclaireront de tous leurs feux chaleureux. Rendezvous au Port du Canal (station 1er mai), à Toison d’Or, à Darcy ou Chenôve. Profitez au passage d’un nouveau ticket collector gratuit, disponible (entre autres « goodies » inédits) dès le 3 décembre notamment dans les commerces de la ligne T2 participants, afin de voyager librement et à volonté sur le réseau les 8 et 9 décembre prochains. Programme disponible sur www.letram-dijon.fr
OBJECTIF 8 DÉCEMBRE POUR L’INAUGURATION Les derniers jours avant la mise en service de la deuxième ligne du tramway sont mis à profit pour réaliser les tout derniers aménagements le long des voies… Petit tour d’horizon des ultimes chantiers, livrés en avance (plus de 6 mois) et au prix prévu (400 millions d’euros) ! es rues de l’agglomération dijonnaise empruntées par le tramway ont toutes adopté leur physionomie définitive depuis l’été dernier. Mais pendant les trois mois qui séparent la mise en service de T1 (le 1er septembre) et de T2 (le 8 décembre), des travaux de finition sont en cours le long des voies entre Chenôve et Valmy. Il s’agit de terminer les revêtements de certains trottoirs, de « reprendre » quelques ouvrages d’assainissement sur l’avenue Jean-Jaurès, de réaliser quelques aménagements de voirie aux abords du parcours de T2 (place du 1er-Mai, boulevard Palissy et rue Lamartine à Chenôve…) et d’achever le marquage au sol, en particulier celui des pistes cyclables longeant le tram. La saison s’y prêtant, les plantations d’arbres et d’arbustes le long des voies ont repris en novembre, notamment au centre-ville ; une nouvelle et dernière vague de plantations est prévue en 2013. Le tramway dijonnais, couvert de gazon sur 80 % de son parcours et jalonné d’arbres, s’impose comme une référence sur le plan environnemental. Il restait tout de même deux chantiers majeurs à mener. Le premier concerne l’achèvement du rond-point sur la RD974, à hauteur du terminus de Valmy. Ce carrefour permet l’accès au parc d’activités d’une part, au nouveau parking-relais d’autre part. Et puis bien sûr, il faut donner son nouveau visage à la place Darcy : après la pose du nouveau revêtement de sol, se poursuit l’installation des 53 arbres en pots qui parsèmeront ce nouveau lieu de vie, emblématique porte d’entrée du cœur de ville.
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ADIEU TRAÎNEAU, BONJOUR TRAMWAY ! Cette année, le Père Noël est bel et bien dijonnais ! Une grande campagne de valorisation du dynamisme économique et commercial de l’agglomération dijonnaise se déploie en ce moment-même sur la quart nord-est de la France. Affichage (près de 2000 affiches tous formats confondus), presse et présence massive sur le web : tous les ingrédients sont réunis pour donner envie aux Bourguignons, aux Francs-Comtois et aux Alsaciens de venir faire leurs courses de Noël à Dijon, accueillis par des commerçants plus que jamais mobilisés pour profiter de cet « effet tram » tant attendu.
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SECTEUR DEVOSGE : PATIENCE...
TRÊVE DES CONFISEURS POUR VIA LIBERTÉ : LES COMMERÇANTS ENTENDUS Dans la rue de la Liberté piétonne depuis le 1er septembre grâce à la mise en service du tramway, les courses de Noël et les soldes d’hiver se feront, à la demande des commerçants, sans engins de chantier, sur un revêtement de sol temporaire. Sitôt les soldes terminés, les travaux reprendront. Début mai, la rue aura trouvé sa physionomie définitive : revêtement en béton clair dans la partie centrale de la rue et dalles de pierre de Bourgogne le long des façades. Cette artère centrale de Dijon aura retrouvé tout son lustre, pour la plus grande joie (déjà perceptible) des amateurs de shopping et des touristes.
Les difficultés de circulation rue Devosge font l’objet d’une attention particulière de la part des services de la ville et du Grand Dijon. Plusieurs mesures ont déjà été prises : augmentation du temps de feu vert aux intersections, rappel puis verbalisation des automobilistes qui s’engagent et se retrouvent bloqués aux carrefours… Les bus bénéficient désormais d’un couloir continu entre la rue Sambin et la place Darcy, ce qui contribue à améliorer leur ponctualité. La situation s’améliorera avec la mise en service de T2 dès le 8 décembre, puis avec l’ouverture de la Lino, fin 2013, qui désengorgera les boulevards urbains. En attendant, les automobilistes qui ne pourraient pas utiliser les transports en commun sont invités à privilégier d’autres itinéraires que la rue Devosge.
| c’est d’actu |
CONCERT
LISTES ÉLECTORALES
MUSIQUE DE L’AIR
DERNIERS JOURS D’INSCRIPTION
onne nouvelle pour les amateurs de grand orchestre, la BA 102 propose un concert gratuit au profit des œuvres sociales de l’armée de l’air, organisé par le commandement des forces aériennes nouvellement implanté à Dijon. Mardi 18 décembre à 20 h – Zénith Rens. et retrait des places : www.dijon.fr
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MUSIQUE
QUAND LE JAZZ EST LÀ Du big band au piano, de Bruxelles à l’Arménie, la saison jazz dijonnaise brille de mille jeux. andis que la programmation jazz de l’ABC se clôt ce mois-ci avec le jeune et talentueux Tigran Hamasyan (voir aussi notre cahier « Le Sup »), les amateurs de la note bleue affûtent leurs agendas en vue des prochains rendez-vous. À commencer par les historiques D’Jazz Kabaret de Media Music. Sous la houlette de Jacques Parize, l’association défend l’idée d’un jazz qui joue et se joue des frontières. Pour preuve, le quartet de Fayçal Salhi
© B. Dutheil
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L’Effet de foehn, en concert le 9 janvier à La Vapeur.
écembre est le dernier mois pour effectuer les demandes d’inscription et de radiation sur les listes électorales pour l’année à venir. Les demandes seront reçues en mairie jusqu’au lundi 31 décembre inclus, au service des élections de la ville ou dans les mairies de quartier. Pour s’inscrire, il est indispensable de présenter un justificatif de domicile nominatif daté de moins de 3 mois et sa carte d’identité ou son passeport en cours de validité. La possibilité est également donnée aux internautes de s’inscrire en ligne sur le site www.mon-service-public.fr. Les pièces nécessaires devront dans ce cas être numérisées. Rens. : 03 80 74 52 60 – www.dijon.fr www.mon-service-public.fr
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(oud, sax, basse, batterie), le 8 décembre à la MJC des Bourroches (dans le cadre des Nuits d’Orient) fait suite, le 7 à La Vapeur, à un D’Jazz Kabaret consacré à l’opération « Jazz en scènes », qui met en lumière des esthétiques singulières et favorise l’émergence de nouveaux talents. À l’affiche cette année : la chanteuse Perrine Mansuy et son Vertigo Songs, le Honey Jungle Trio et le BVD Organ Trio. Pour la suite de la saison D’Jazz Kabaret : place à l’invention tous azimuts avec L’Effet de foehn le 9 janvier, avant un très prometteur quintet autour du Berlinois Gebhard Ullmann (clarinette basse, saxophone ténor) le 14 février, suivi du projet Ways Out de Claude Tchamitchian le 20 mars, d’un intrigant Ursus Minor le 2 avril (Tony Hymas sur les terres du hip hop…), enfin d’un Tribute to Gerry Mulligan (11 avril) et d’un Family Life Quartet autour de Jacques Mahieux (2 mai). Autre rendez-vous mensuel, dans un registre plus classique : les « Jazz at the Bistro(t) » programmés par François Barnoud au Bistrot de la scène. Ce mois-ci, il accueille un Tribute to Miles relevé (Alain Brunet, Olivier Temime, Olivier Hutman…), le 13 décembre. Du chant (Alice Martinez, le 17 janvier) au big band de Jean-Loup Longnon (en juin), en passant par le trio de Ronnie Lynn Patterson (en mars), la programmation couvre un large spectre. Les amateurs retiendront en particulier la venue du discret, mélodieux et intense guitariste Philip Catherine (le 11 avril). Cela ne suffirait pas ? Il faudrait encore ajouter les concerts réguliers du guitariste Marc Esposito, les interventions diverses des musiciens de la Générale d’expérimentation (dont les « Jazz à la Noche » hebdomadaires), ou les jam sessions des étudiants du conservatoire organisées par Jean-François Michel à La Part des anges… entre autres. De quoi improviser de belles soirées. Rens. : www.abcdijon.org – www.mediamusic-dijon.fr www.bistrotdelascene.fr http://fr.myspace.com/marcespositotrio www.facebook.com/JazzALaNoche – www.jfmichel.fr
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MUSÉE FRANÇOIS-RUDE
UNE NOUVELLE JEUNESSE iscret mais original, le musée François-Rude a pris depuis peu un nouvel essor. À la faveur de la grande exposition consacrée au couple d’artistes François et Sophie Rude, sa scénographie a été repensée, de même que les commodités d’accueil du public et les lieux en eux-mêmes – dans le transept de l’ancienne église SaintÉtienne –, tandis que les œuvres ont été dépoussiérées. Créé en 1947, c’est presqu’un nouveau musée à Dijon, regroupant les moulages des sculptures du Dijonnais disséminées sur diverses places publiques et dans plusieurs musées. Le muséographe Hubert Le Gall et le service « architecture, bâtiments et ateliers » de la ville ont en particulier prêté leur concours à ce regain de jeunesse.
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cure de jouvence ou une restauration partielle. Nous avons procédé par gommage ou par application d’une sorte de gel enlevé centimètre par centimètre, sur le corps de L’Enfant à la tortue par exemple, explique Catherine Tran, qui a coordonné les restaurations. Plus attrayantes aussi sont les présentations in situ : grâce à de petites vidéos, Le Départ
des volontaires de 1792 de l’Arc de Triomphe, à Paris, ou le monument à Gaspard Monge, à Beaune, offrent un aperçu de leur emplacement urbain. Par elle-même, l’ancienne église complète la visite, elle qui recèle les traces du castrum de Dijon au IIIe siècle. Musée François-Rude – 8, rue Vaillant Entrée libre de 10 h à 17 h Fermeture le mardi
CURE DE JOUVENCE. Dès l’entrée, le nouveau sol clair et stabilisé rappelle la matière dont sont faites les œuvres, tranchant avec les patines bronzées de certaines pièces. Ce sont des surmoulages en plâtre, c’est-à-dire des empreintes grandeur nature des originaux réalisées autrefois dans le but pédagogique d’étudier la statuaire de Rude, précise Catherine Gras, un des quatre commissaires de l’exposition François et Sophie Rude. Tous ces surmoulages, nettoyés sur place, ont perdu leur précédent aspect sombre et poussiéreux, tel l’impérieux Maréchal Ney. Certains subissant même une
SEMAINE DE LA CRÉATION-REPRISE D’ENTREPRISE
LES CLÉS DE LA RÉUSSITE ous envisagez de devenir chef d’entreprise ? Venez profiter de conseils avisés à l’occasion de la Semaine de la création-reprise d’entreprise, organisée par la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Côte-d’Or. Une 1re édition et un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les porteurs de projet. Des conférences, ateliers, rencontres avec des experts permettront de s’informer, d’échanger et tout simplement d’effacer les doutes et les incertitudes. Du lundi 3 au mercredi 5 décembre de 10 h à 19 h CCI de Côte-d’Or – 2, avenue Marbotte Rens. : 03 80 65 92 91 – Courriel : www.creer-reprendre@cci21.fr
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DISTRIBUTION DE JOUETS
UNE HOTTE BIEN REMPLIE e n’est plus un secret, cette année encore, le père Noël aura un peu d’avance. Il sera de la partie le 19 décembre, à l’hôtel de ville, pour remettre à tous les enfants issus de familles modestes de nombreux cadeaux. À l’initiative du conseil municipal d’enfants (CME) de Dijon en relation avec les associations de solidarité, ce moment récréatif fait suite à l’opération « Collecte de jouets », qui a permis de rassembler des milliers de jouets, livres et peluches pour qu’aucun enfant ne soit oublié pendant les fêtes. Mercredi 19 décembre – Salle de Flore de l’hôtel de ville Rens. : www.dijon.fr
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| c’est d’actu |
CHU
POUR TOUT SAVOIR SUR LES DROITS DES PATIENTS a loi du 4 mars 2002 « relative aux droits des malades et à la qualité du système de soins » a dix ans. Aussi appelée « loi Kouchner », du nom du ministre de la Santé de l’époque, elle instaure la notion juridique de droits des patients. Des droits dont les usagers n’ont pas toujours conscience. C’est pourquoi le centre hospitalier universitaire (CHU) organise un forum d’information le 7 décembre : « L’hôpital, vous et vos droits : tous concernés ! ». Un rendez-vous rythmé par des ateliers pratiques sur trois thématiques principales : la désignation de la personne de confiance et les directives anticipées (consignes en cas de fin de vie) ; la notion de « bien-traitance » avec le respect de l’intimité ; l’accès direct au dossier médical. En dix ans, la loi a permis de renforcer le principe du consentement du patient, l’égal accès aux soins, la non-discrimination et le respect de la dignité de chaque personne. Le dispositif répond à un vrai besoin. Depuis 2002, le nombre de demandes d’accès direct au dossier a par exemple considérablement augmenté, passant d’une quarantaine à environ un millier aujourd’hui. Soucieux d’appliquer la loi Kouchner, le CHU de Dijon souhaite ainsi mieux informer le grand public sur les droits dont il dispose et les démarches à accomplir pour établir un dialogue encore plus efficace entre malades, proches et équipes soignantes. Vendredi 7 décembre de 12 h à 19 h – Salle de Flore de l’hôtel de ville Rens. : www.chu-dijon.fr
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OBJETS ET MOBILIER VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUE uite au déménagement des services de l’hôpital sur le site du Bocage, le CHU de Dijon souhaite se séparer de certains objets et de mobilier accumulés (près de 2000 pièces) en 800 ans d’activité. Après un tri raisonné effectué en collaboration avec les Monuments historiques, la direction régionale des affaires culturelles (Drac) de Bourgogne et l’agence régionale de santé, le CHU a effectué une sélection d’objets qu’il n’a pas vocation à conserver. Ces derniers seront dispersés lors d’enchères publiques le samedi 1er décembre. Une vente exceptionnelle qui permettra aux acquéreurs de posséder des biens ayant appartenu à l’hôpital, tandis que les sommes récoltées lors de cette opération seront allouées à la valorisation du patrimoine mobilier conservé. Samedi 1er décembre de 14 h à 17 h 30 Hôtel des ventes, 44, route de Gray Catalogue disponible en ligne sur www.chu-dijon.fr, rubrique « Actualités »
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en bref > CONDITIONS DE TRAVAIL
> « STREET TEASE »
> SOIRÉE DANSANTE
L’Insee réalise jusqu’à février 2013 une enquête sur les conditions de travail. Elle a pour objectif d’obtenir une description concrète du travail, de son organisation et de ses conditions selon divers angles : horaires, marges de manœuvre, coopération, rythmes, efforts physiques, risques encourus. Un enquêteur de l’Insee muni d’une carte officielle l’accréditant prend donc actuellement contact avec des ménages dijonnais. Merci de lui réserver un bon accueil.
Pour clôturer l’édition 2012 du festival Kultur’ Mix, Guls Productions présente un temps fort sur le street art (art urbain contemporain). Pour l’occasion, une équipe d’artistes a été spécialement réunie pour exposer des créations originales : installations plastiques, graphiques, picturales et expression corporelle. Samedi 8 décembre de 14 h à 22 h, halles centrales et rue des Godrans. Rens. : 09 51 36 81 75. Courriel : prod@gulsproduction.com.
Comme chaque année, le collectif d’associations Seuls en fête organise une soirée à destination des plus fragiles. Le temps d’une soirée, les soucis du quotidien seront ainsi mis de côté pour une soirée animée par l’orchestre dijonnais Calypso, qui s’appliquera à faire danser petits et grands sur un répertoire musical varié. Le jeudi 20 décembre de 20 h à 23 h 30, salle Devosge. Entrée : 2 €.
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PATRIMOINE
LA CROIX DE CHRISTINE DE SUÈDE S’EXPOSE AU MUSÉE D’ART SACRÉ deux musées, au gré de leur remise en état. D’autant qu’un trésor dormait à l’abri de la lumière : la croix de Christine de Suède, reçue du pape Alexandre VII en 1656 et remise l’année même par la reine aux Dijonnais en récompense de leur accueil chaleureux. Le présent est si précieux qu’il nécessitait des normes élevées de sécurité, harmonieusement intégrées dans une scénographie qui permet, selon la conservatrice Madeleine Blondel, la préservation de l’intimité du regard, la vraie distance avec l’objet. La finesse du crucifix n’aura désormais plus de secrets pour vous. Rens. : musée de la Vie bourguignonne Tél. : 03 80 48 80 90 – www.dijon.fr
© F. Perrodin
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e 1803 à 1974, les actuels bâtiments des musées de la Vie bourguignonne et d’Art sacré ont hébergé des services de l’hôpital. De cette longue histoire reste un lien fort entre les deux institutions. Pour preuve, les portraits des administrateurs de l’hôpital, exposés à l’étage depuis cette année. Car le centre hospitalier universitaire (CHU) est riche d’œuvres remarquables conservées dans… des coffresforts. Suite à l’inventaire de 2001, la ville de Dijon choisit de faire vivre et rayonner son patrimoine caché. Décision est prise de sortir une partie des collections et de les restaurer afin de les présenter au public. Depuis, 262 objets sont exposés dans les
ORCHESTRE PHILARMONIQUE DE DIJON
RECHERCHE AMATEURS EXIGEANTS
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epuis 1832, l’Orchestre philarmonique de Dijon rassemble entre 20 et 50 musiciens amateurs, encadrés par des professionnels, qui diffusent des œuvres très célèbres ou complètement inconnues, dans un répertoire classique, moderne ou lyrique. Réuni une fois par semaine dans une salle de répétition équipée, le groupe, dont la structure est souple, se prépare pour donner une demi-douzaine de concerts durant l’année. Pour la nouvelle saison, l’orchestre recherche toujours des musiciens pour compléter la
> TÉLÉTHON 2012 Les « corpos » étudiantes dijonnaises se mobilisent pour la 26e édition du Téléthon. Les vendredi 7 et samedi 8 décembre, des animations, des stands d’information et des intermèdes musicaux se succéderont place François-Rude pour sensibiliser le public et récolter des fonds dédiés à la recherche. En novembre, l’association des anciens rugbymen se mobilisait déjà via diverses animations place de la République. Programme complet : www.afm-telethon.fr.
formation, particulièrement des cordes. L’esprit de compétition est banni, l’exigence se situe au niveau du groupe ; l’échange est permanent et les difficultés techniques individuelles sont surmontées collectivement. L’association n’est pas une école : elle permet de pratiquer son art dans un cadre qui allie confrontation et amélioration. Rens. : 1-3, rue Étienne-Baudinet – Tél. : 03 80 57 58 17 https://sites.google.com/site/philharmoniquededijon
> « L’ALIMENTATION DANS TOUS SES SENS » Avec ses partenaires, Vitagora®, pôle de compétitivité en agroalimentaire, organise « L’alimentation dans tous ses sens », à travers de nombreux ateliers ludiques ouverts à tous. Objectif : sensibiliser à l’utilisation des cinq sens dans l’alimentation (impact des odeurs dans les choix alimentaires, élargir son répertoire alimentaire par l’approche sensorielle, écouter ses sens pour mieux intégrer les dosages en sucre…). Samedi 15 décembre, place de la République. Rens. : www.vitagora.com.
> FRANCE ALZHEIMER CÔTE-D’OR Les prochaines permanences de l’association se tiendront les jeudis 6 et 20 décembre de 14 h 30 à 16 h 30 à la Maison des associations (2, rue des Corroyeurs). Parallèlement, l’association propose, les 2e et 4e mardis de chaque mois, un « bistrot musical » au bar L’Embarcadère (rue d’Auxonne), une « halte relais » avec discussions, musiques et jeux le 1er jeudi après-midi, un « atelier bien-être » les 2e et 4e mercredis et des « cafés Alzheimer ». Rens. : 03 80 45 39 44. Courriel : contact@francealzheimer21.org
| c’est d’actu |
CONCOURS FAMILLES ÉCO-LOGIS
PLAN LOCAL D’URBANISME
CINQ MOIS POUR RELEVER LE DÉFI
NOUVELLE ENQUÊTE PUBLIQUE
ouveau concours, nouvelles pratiques. D’ici quelques jours, nombreuses seront les familles dijonnaises à relever le défi lancé par la ville dans le cadre du concours Familles éco-logis. Le principe : dynamiser son logement en appliquant au quotidien des écogestes simples mais significatifs pour réduire aussi bien les consommations d’énergie que le montant des factures. Le pari pour les ménages est d’atteindre au minimum 8 % d’économies d’énergie, avec pour référence les factures de l’an passé. Penser à ne pas laisser en veille ses appareils ménagers, couvrir sa casserole ou encore dépoussiérer ses ampoules sont autant de gestes apparemment anodins qui pourtant ont un impact fort. Agir pour soi, c’est aussi agir pour le climat dans l’intérêt de tous et ainsi pouvoir contribuer, à l’horizon 2020, au respect de la règle des 3 x 20 : réduction de 20 % des émissions de gaz à effet de serre, augmentation de 20 % la part des énergies renouvelables et diminution de 20 % des consommations d’énergie. Ce projet s’inscrit dans le cadre du plan climat-énergie territorial (PCET) mené par la municipalité (voir aussi p. 27). Du 1er décembre au 30 avril 2013 Rens. : 03 80 74 59 98 – Courriel : ecologie@ville-dijon.fr
e plan local d’urbanisme (PLU) de Dijon, qui détermine la manière dont la ville veut se développer, en attribuant aux différents espaces des fonctions (constructibles, espaces verts, etc.) et en dessinant le projet urbain, a été approuvé le 28 juin 2010. Après deux ans d’application, il apparaît utile, d’une part, d’adapter certaines dispositions du PLU eu égard aux évolutions réglementaires intervenues aux niveaux local et national, et d’autre part, d’ajuster certaines règles pour tenir compte d’éléments du contexte urbain. C’est pourquoi le PLU de Dijon va faire l’objet d’une modification. Chacun peut consulter le dossier durant l’enquête publique qui se tiendra jusqu’au jeudi 20 décembre 2012, à l’hôtel de ville de Dijon, place de la Libération (bureau accueil-informations, passage du Logis du Roy, du lundi au vendredi de 9 h à 17 h 30), et y laisser ses remarques sur le registre dédié. Le commissaire enquêteur recevra le public en mairie, place de la Libération, dans la salle d’attente des mariages, passage du Logis du Roy, le mercredi 28 novembre de 14 h 30 à 16 h 30, le vendredi 7 décembre de 16 h à 18 h, le samedi 15 décembre de 9 h 30 à 11 h 30, et le jeudi 20 décembre de 15 h à 18 h.
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LIVRE
LE POCHE QUI SE « TRAME » as banal. Dernières nouvelles du tram est le nouveau petit livre de poche qu’on pourra bientôt lire partout, surtout dans le tram ! Des petites histoires autour du tram, concoctées spécialement par Michel Huvet. Toutes générations confondues, les habitants du Grand Dijon ne manqueront pas de reconnaître les nombreux clins d’œil du journaliste et écrivain dijonnais, déjà auteur du livre Dijon au temps des tramways. Un voyage littéraire entre réalité et fiction qui transporte toutes les émotions, à découvrir en même temps que la ligne T2 du tramway, le 8 décembre 2012… Éditions C com’culture Disponible en librairie, à l’agence commerciale Divia place Darcy et sur Internet
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Atelier au conservatoire avec l’instrumentarium Baschet.
CULTURE
LE CONSERVATOIRE AU DIAPASON DES ARTS Le conservatoire Jean-Philippe-Rameau étend désormais sa gamme aux arts plastiques sans se départir de ses enseignements initiaux. n plus de l’enseignement théâtral, choral et chorégraphique, le conservatoire à rayonnement régional (CRR) Jean-Philippe-Rameau, historiquement destiné à former uniquement des musiciens, s’ouvre aux arts plastiques. En intégrant à la rentrée prochaine les ateliers d’art de la ville de Dijon, c’est un nouveau domaine d’exploration qui s’invite au sein de cette « honorable » institution vieille de 220 ans. Ouverte à l’ensemble des domaines d’éveil et de pratiques amateurs dès le plus jeune âge, elle accroît aussi ses collaborations avec les autres structures culturelles, dont l’École nationale supérieure d’art (Ensa) de Dijon.
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OUVERTURE AU MONDE. Un projet d’établissement (2012-2017), présenté en décembre au conseil municipal, doit entériner cette évolution amorcée depuis quelques années. Nous nous engageons dans une nouvelle dynamique contribuant par l’enseignement artistique à l’éducation du citoyen, à son ouverture au monde et au développement de sa curiosité, annonce Arnaud Peruta, son directeur. Depuis 2009, des ateliers pour enfants handicapés ont notamment été contractualisés avec les instituts médico-éducatifs (IME). Ils ont pris depuis septembre dernier une nouvelle portée avec une équipe pédagogique renforcée pour accueillir une quarantaine d’élèves. Nous travaillons le corps, la voix, le
mouvement et l’univers sonore avec l’instrumentarium Baschet, un ensemble de structures sonores cofinancées par la ville de Dijon et le conseil général, explique Frédérique Chenel, formée à la musicothérapie. Goûter dès la petite enfance à une matière artistique est aussi la formule des ateliers d’initiation. À ce stade, choisir un instrument n’est pas la priorité. Mais la musique a un vocabulaire commun avec le théâtre, le chant, les arts plastiques et la danse, et permet d’affiner ses perceptions, souligne Anne-Marie Olive, qui coordonne les ateliers. Les temps
d’apprentissage se déroulent en trois cycles, associés aussi aux classes à horaires aménagés, jusqu’à l’enseignement supérieur et aux pratiques amateurs. Je souhaite que nous attirions les enfants qui ont une vibration artistique, sans présumer qu’ils deviendront forcément professionnels. Nous ne sommes plus dans ce schéma-là, précise Emmanuel Kirklar, directeur adjoint et responsable des actions artistiques. Rens. : www.dijon.fr Courriel : crr@ville-dijon.fr Tél. : 03 80 48 83 40
ATELIER LYRIQUE DE BOURGOGNE
TROIS DIMANCHES D’OPÉRETTE our parachever sa saison d’opéras-comiques, de comédies musicales, de concerts et de récitals, l’Atelier lyrique de Bourgogne annonce trois opérettes parmi les plus sémillantes : Rêve de valse, d’Oscar Strauss (dimanche 16 décembre), La Veuve joyeuse, de Franz Lehár (dimanche 27 janvier 2013) et un gala Offenbach, de La Belle Hélène à La Vie parisienne (dimanche 3 février 2013). Toutes se dérouleront à 15 h au Théâtre des Feuillants, sur des décors d’Hélène Favier et des costumes d’Agnès Montanari. La direction artistique est assurée par Serge Gastaldi, qui préside par ailleurs les destinées de l’Atelier lyrique de Bourgogne. Rens. : 03 80 63 75 38 – www.atelierlyriquedebourgogne.fr
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| vie de quartier |
DÉMÉNAGEMENT DU RECTORAT
DE LA PIERRE AU VERRE ’aventure commence en juillet 2006, lorsque la ville de Dijon donne son accord pour la vente des droits à bâtir sur la ZAC Clemenceau. Décembre 2008, la municipalité vend le terrain, sur lequel débutent les travaux en février 2011, pour aboutir à la livraison de l’édifice actuel, conçu par l’architecte de renommée internationale Rudy Ricciotti, en septembre 2012. Il est désormais temps, pour le rectorat, de déménager de l’antique bâtisse de la rue Monge, au charme désuet des parquets qui craquent et des hauts plafonds inchauffables, pour un bâtiment flambant neuf qui s’intègre parfaitement au sein du futuriste quartier Clemenceau, avec ses emblèmes que sont l’Opéra et la tour Élithis. Quelque 530 personnes vont rejoindre le nouvel immeuble, d’une surface de 11 400 m2, constitué de 210 bureaux répartis sur 10 niveaux, dans un confort et une modernité qui faciliteront le travail des agents, ainsi que leurs relations avec le public. Plus généralement, le projet global concerne deux sites : d’une part, Clemenceau, qui accueillera les services du rectorat, de la direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN) et de l’Onisep, et d’autre part, le campus de formation académique, où seront installés la délégation académique à l’action éducative et à la formation des personnels (Daaefop) et le groupement d’intérêt public Formation continue et insertion professionnelle (GIP-FCIP). Ces acronymes abscons ne doivent pas pour autant faire oublier la beauté architecturale du lieu, à la fois accessible et en décalage avec le centre historique. Accueil du public : 8 h 30-12 h et 13 h 30-17 h Nouvelle adresse pour les services du rectorat de l’académie de Dijon et de la DSDEN (ex-inspection académique) de Côte-d’Or : 2 G, rue Général-Delaborde – BP 81921 21019 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 44 84 00
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MANSART
CABARET CIRQUE IMPROVISÉ #2 orts du succès de la première édition, du « Cabaret cirque improvisé (ou presque) », initié l’an passé par l’association Cirq’ônflex, le collectif circassien et le Théâtre Mansart renouvellent l’expérience avec un nouveau spectacle, toujours unique en son genre. Pour cela, de nouveaux talents du cirque et les musiciens de la Générale d’expérimentation n’auront que quelques jours pour croiser leurs arts et ainsi créer des formes inédites, où prouesses techniques et ambiance sonore feront la paire. Résultat le 21 décembre. À noter également : une carte blanche sera laissée aux fildeféristes Mathieu Hibon et Chloé Moura, concepteurs du spectacle Funambus. Vendredi 21 décembre à 20 h 30 – Théâtre Mansart Rens. : 09 81 98 30 54 – www.cirqonflex.fr
© Anne-Laure Léonard
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MONTÉE DE GUISE
EN PLEINE RÉSIDENTIALISATION ans le prolongement de la rue Berbisey, la montée de Guise demeure un lieu privilégié du centre-ville pour ses grands espaces et ses escaliers. Depuis plusieurs mois, ce beau paysage est malheureusement noirci. La cause : des nuisances sonores et des troubles à répétition subis par les habitants. D’un commun accord et pour répondre au mieux à ces désagréments devenus insupportables, une mesure d’accès et de réglementation de la montée de Guise a été instaurée par la ville et les deux bailleurs publics SCIC Habitat Bourgogne et Villéo en concertation avec les habitants. Cette mesure a donné lieu, en novembre dernier, à la mise en place d’une clôture à barreaux d’environ 2 m de haut ainsi que deux portillons d’accès. Un système de contrôle sera quant à lui installé dans les prochains mois dans le cadre d’un projet plus global de « résidentialisation » porté par le SCIC Habitat Bourgogne. 300 logements sont concernés par cette action.
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| à suivre | FOUILLES RUE DU PONT-DES-TANNERIES, À L’OUEST DE LA VILLE. DANS LE CADRE DU RENOUVELLEMENT URBAIN DE CE QUARTIER (CONSTRUCTION DE 300 LOGEMENTS), L’INRAP (INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHES ARCHÉOLOGIQUES PRÉVENTIVES) RÉALISE, JUSQU’EN FÉVRIER 2013, DES FOUILLES ARCHÉOLOGIQUES. ELLES FONT SUITE AU DIAGNOSTIC RÉALISÉ L’AN PASSÉ, APRÈS LES TRAVAUX DE DÉMOLITION QUI AVAIENT RÉVÉLÉ UNE IMPORTANTE DENSITÉ DE VESTIGES. TROIS TYPES ONT DÉJÀ ÉTÉ CARACTÉRISÉS : UN ENSEMBLE D’AMÉNAGEMENTS HYDRAULIQUES DES XVIIIE ET XIXE SIÈCLES, UN MUR IDENTIFIÉ COMME ÉTANT UN ÉLÉMENT DE LA CONTREGARDE DE GUISE (XVIIE SIÈCLE), AINSI QUE DES SÉPULTURES INDIVIDUELLES ET MULTIPLES AVEC DES TRACES DE CHAUX VIVE INTERPRÉTÉES COMME DES FOSSES DE CATASTROPHE SUITE AUX ÉPIDÉMIES DE L’ÉPOQUE. UNE OPÉRATION QUI ENRICHIRA LA CONNAISSANCE DE L’HISTOIRE DE LA VILLE ET UN IMPORTANT POTENTIEL D’INFORMATIONS POUR LES PALÉONTOLOGUES.
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UN NOËL
EXTRAMORDINAIRE DEPUIS QUELQUES JOURS, LA VILLE S’AGITE POUR PRÉPARER LES FESTIVITÉS 2012. « SURVOLER » LA VILLE À PLUS DE 40 M DE HAUTEUR, PATINER SUR 600 M2 DE GLACE NATURELLE, APPRÉCIER LES ODEURS, LES SAVEURS ET L’ARTISANAT DU MARCHÉ DE NOËL, ASSISTER AUX ANIMATIONS PROGRAMMÉES À FOISON, AU SON ET LUMIÈRE ET, BIEN ENTENDU, PROFITER DE LA VILLE GRÂCE AU TRAM… RENDEZ-VOUS SAMEDI 1ER DÉCEMBRE À 18 H PLACE DE LA LIBÉRATION POUR LE COUP D’ENVOI DU NOËL EXTRAMORDINAIRE DE DIJON.
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« UN NOËL DIFFÉRENT DES AUTRES »
À quelques jours du lancement des festivités de Noël, le sénateur-maire François Rebsamen réaffirme ce qui en fait l’essence : la solidarité et le partage.
Dijon Mag : Cette année, Noël est « extramordinaire » ! Faut-il en conclure qu’il sera différent des autres années ? François Rebsamen : Assurément. L’ouverture de la seconde ligne du tramway, le 8 décembre prochain, sera un des temps forts de ces festivités de fin d’année. Cette inauguration sera aussi la consécration du projet du tram, qui verra enfin ses deux lignes en fonctionnement. J’appelle d’ailleurs les automobilistes, les cyclistes et les piétons à redoubler de vigilance ! Après la réussite de son lancement en septembre, le tramway dijonnais, bien que toujours en période de rodage, fait désormais partie de la ville et poursuit toujours les mêmes objectifs : qu’il profite à tous, qu’il facilite les déplacements, qu’il desserve les grands équipements de l’agglomération et qu’il relie les quartiers et les personnes, que l’on soit habitant, touriste, commerçant ou entrepreneur. En un mot, qu’il nous rapproche. En ce sens, il contribue à ce vœu de solidarité que nous formulons à l’occasion de ces fêtes de fin d’année. DM : Qu’est-ce qui prime en cette fin d’année, à Dijon ? FR : Cette année encore, les festivités de Noël guident nos pas pour faire de cette période une fête pour tous. Je pense aux spectacles jeune public pendant tout décembre, à la distribution de jouets par le conseil municipal d’enfants (CME), au repas offert aux aînés et au portage d’un colis de Noël aux personnes
isolées. Sur cette brève période, ces initiatives font écho aux actions de solidarité mises en place par la ville tout au long de l’année. Comme le soutien en direction des familles pour favoriser, par exemple, l’accès des enfants aux spectacles, à la culture et aux sports, grâce à une tarification adaptée aux revenus des ménages. DM : D’autres actions sont-elles prévues ? FR : Les commerces du centre-ville ont pris une part active à cette solidarité. Grâce à leur implication, plusieurs dizaines de milliers de tickets gratuits seront distribués afin que toutes les familles dijonnaises profitent particulièrement des animations de la grande roue et de la patinoire. Par le biais de la nouvelle fédération des commerçants « Shop in Dijon » en cours de constitution, ces derniers seront aussi présents au Village de Noël, installé place de la République. Avec succès, l’opération « J’ai le ticket avec mon commerçant », relayée par la fédération commerçante Désir de tram, amplifie aussi cette offre en distribuant gracieusement des heures de parking ou des trajets de bus ou de tramway à leurs clients. Enfin, avant la reprise des travaux de piétonnisation grâce à l’ouverture de la 1re ligne du tramway, la rue de la Liberté gagne de nouvelles perspectives festives et commerçantes. Je remercie toutes celles et ceux qui contribuent à faire de ces fêtes de fin d’année un temps de solidarité et d’amitié.
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le saviez-vous ? Les festivités de Noël représentent :
> 600 m2 de glace installée par la société Synerglace, soit une patinoire éphémère de 20 m x 30 m avec 2 rampes d’accès pour personnes à mobilité réduite ;
> 2 km de toits lumineux et 10 km de guirlandes à diodes électroluminescentes (LED) ;
> 280 paires de patins et 20 patinettes doubles-lames ; > 30 nacelles de 4 places pour la grande roue de 42 m, soit la hauteur du Zénith ou de la tour Philippe le Bon.
SIMPLEMENT EXTRAMORDINAIRE ! Ambiances et commerces festifs dans le sillage du tram, tout est réuni pour des moments « extramordinaires ».
ntre grands frissons et frimas, la grande roue promet d’être une palpitante attraction… Depuis ses 30 nacelles, la vue sur Dijon et sa guirlande de tramways devient imprenable. De quoi réaliser combien change notre vision urbaine ! Du haut de la grande roue, les chalets du Village de Noël semblent même ceux de Lilliputiens. Un vrai décor de conte de fées, animé par une majorité de commerçants dijonnais. Les 25 stands proposent, jusqu’à la veille du Nouvel An, les meilleurs
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produits locaux et une foison d’idées cadeaux, sans oublier vin chaud à la cannelle, gaufres au chocolat ou autres délices. À l’autre bout de la ville, saluant à sa façon une année extramordinaire, la Péniche Cancale convie aussi à quelques surprises : musique, petit crémant de Noël et saucisseparty. Les friandises ne manqueront pas non plus
que le père "Ce n’est pas parce xisterait Noël existerait ou n’e s y croire, pas qu’il ne faut pa x, et les car Noël, c’est joyeu donner gens ont envie de se moment des cadeaux. C’est un ! Il y en a unique dans l’année là me plaît d’autres, mais celuile mieux…“
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place Darcy, où un chalet gourmand est installé près du tortillard familier des bambins. Mémorable reconversion, la rue de la Liberté vit déjà les bienfaits de sa piétonnisation, épargnée des travaux jusqu’en février, à la demande des commerçants. Alors, joyeuses débandades en patinettes ou sensations après un tour de grande roue ? Ces moments inoubliables seront captés par l’équipe de Voo TV, chaîne locale qui bénéficie depuis peu d’une couverture élargie (à lire dans le prochain Dijon Mag). Au cœur des quartiers, le centre commercial de la Fontaine-d’Ouche, en plein renouveau, a rompu la monotonie des constructions modulaires où sont temporairement installés les commerces, en suspendant des rideaux lumineux d’Algeco en Algeco. Et aux Grésilles, les rues marchandes de la place Galilée s’étoilent aussi du même Noël extramordinaire.
PLACES GRATUITES
SON ET LUMIÈRE À L’HÔTEL DE VILLE la tombée de la nuit, le palais des Ducs s’effacera dans un trompe-l’œil saisissant réalisé par La Maison Production, jouant de l’architecture si particulière du bâtiment. Un conte extramordinaire dédié aux petits comme aux plus grands transportera les spectateurs dans des mondes fantastiques composés d’animaux exotiques et de personnages atypiques. Tout l’édifice se transformera sous vos yeux tantôt en palais imaginaire, tantôt en jungle luxuriante. Les voûtes trembleront et la grande horloge suspendue vacillera au point de se décrocher et de tomber sur le sol dans un fracas si assourdissant qu’il emportera tout sur son passage. Une course s’engagera alors pour rattraper la fuite du temps. Une aventure qui s’achévera le 24 décembre avec la traditionnelle descente du père Noël depuis les toits de l’hôtel de ville. Un spectacle tout de lumière à ne pas manquer ! Du 13 au 24 décembre, tous les soirs – Trois représentations de 15 minutes à 18 h, 18 h 30 et 19 h – Le 24 décembre, une seule représentation à 18 h Cour d’honneur de l’hôtel de ville
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Préparant l’Avent à leur manière, les commerçants du centre-ville relaient une opération de distribution de tickets gratuits pour diverses animations de Noël : grande roue place de la République, patinoire place de la Libération et train-manège pour les petits place Darcy. Ces tickets étant signalés à l’entrée par l’affichette « Noël extramordinaire », n’hésitez pas à les retirer auprès des commerçants lors de vos achats.
LE NOËL DES TROIS PLACES PARÉS POUR DE GRANDS FRISSONS ? Nouveau secteur piétonnier place Darcy, glisse sur de la vraie glace place de la Libération et prise de hauteur place de la République, rien ne manque pour un « Noël des trois places » tout en élévation autour du tram. ès la fin octobre, nos équipes de «lutins» ont été reconstituées, tous motivés pour revenir dans l’antre du père Noël…, sourit Lionel Rateau, responsable du service illuminations de Dijon. Dans sa constellation, située quelque part au nord de la ville, s’affairent tant de petits génies de la décoration que Noël sera «extramordinaire». Des surprises féeriques pétilleront encore cette année, dès le 1er décembre, date de la mise en lumière des illuminations des places Darcy, de la République, de la Libération et au-delà. À la nuance près que la place Darcy ne brillera de sa nouvelle parure arborée qu’à partir du 8 décembre, inauguration de la ligne T2 oblige! Une effervescence aux touches couleur cassis et le traditionnel petit train des bambins rappellent plus que jamais la présence du tramway.
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TROIS PLACES POPULAIRES ET FESTIVES. Dans son sillage, la place de la République – où bifurquent les lignes T1 et T2 – virevolte aussi de lumières : celles qui s’écoulent en fontaine du monument à Sadi-Carnot et celles qui s’accrochent aux nacelles de l’impressionnante grande roue de 42 m… Pour l’anecdote, aussi haute que la tour Philippe le Bon, d’où descend le père Noël à la rencontre des enfants. Sans compter les 25 chalets d’un village commerçant qui s’accorde à la nouvelle identification de la place de la République comme lieu de réunions populaires et festives, telle la place de la Libération. C’est précisément face à l’hôtel de ville, dans un décor hivernal de sapins verts, labyrinthe et ours Pompon, que les patineurs s’enhardissent cette année sur 600 m2 de vraie glace,
pour 1 euro. Les rues attenantes, dont la rue de la Liberté, déversent elles aussi leurs myriades colorées pour un « Noël des trois places ». Dans une ambiance entre 10 et 14 °C, la patinoire Trimolet, desservie par la ligne T1, offre aussi de quoi retrouver les mêmes joies en famille, à tarif réduit les matins et le jeudi soir. Pour que personne ne soit absent de la fête, une « lugiglace » (petit traîneau sur glace) est pratique pour les personnes à mobilité réduite et les grands-parents qui accompagnent leurs petits-enfants. Un déambulateur est à l’affût pour l’initiation des plus petits et, à tout moment, un casque peut être gracieusement mis à la disposition des patineurs.
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PLUS QUE JAMAIS J’AI LE TICKET AVEC MON COMMERÇANT ien de tel que les fêtes de Noël pour se réapproprier l’opération « J’ai le ticket avec mon commerçant », qui a battu son plein pendant les travaux du tram. Réunis en association – Désir de tram fédérant 14 unions commerciales –, ces commerçants offrent à leurs clients soit un trajet aller-retour en bus ou en tramway, soit un ticket de stationnement en parking souterrain (sauf le parking Clemenceau pour des raisons techniques). Délivrés en fonction d’un montant d’achat minimum (présignalé sur l’affichette couleur cassis à l’entrée du magasin), les tickets sont cumulables entre les enseignes fidèles à cette opération.
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LE PÈRE NOËL EST UN ACROBATE ! i, depuis quelques semaines, les enfants ne parlent plus que de Noël et du père Noël, il est désormais temps de partager avec eux ce moment magique. Mais dans un premier temps, les petits Dijonnais qui le souhaitent peuvent lui adresser, jusqu’au lundi 17 décembre, un message ou un dessin en lui écrivant à la mairie de Dijon : Père Noël – Service des affaires générales – 1, rue des Forges – 21000 DIjon. Le 24 décembre, il sera temps de partir à sa rencontre. Comme à l’accoutumée, à partir de 18 h 30, le père Noël fera son apparition en haut de la tour Philippe le Bon, qu’il descendra après avoir lu des extraits de lettres des enfants qui lui auront envoyé un courrier. Dans sa hotte, des friandises… Pour tous ! Lundi 24 décembre à partir de 18 h 30 – Cour d’honneur de l’hôtel de ville
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DES CADEAUX DE CHOIX Nous avons puisé dans la hotte de Noël quelques idées cadeaux : jeux, art et artisanat, dernières actualités locales du livre et de la musique, le tout à prix abordable.
LIVRES Le Poulet veille au grain Dans cette 4e aventure du commissaire Cortado, l’antihéros de la « maison Poulaga » n’a rien perdu de son humour noir. Comme le cholestérol ne le rend pas méchant, ce flegmatique résout un enlèvement plutôt cocasse… tandis que son auteur flanque des coups de canif au genre policier. Membre éminent de la Cie La Tête de mule, Jean-Jacques Michelet n’est-il pas l’artisan d’Oseille et pissenlits, une comédie policière jouée prochainement au festival La Fontaine du rire ? Par Jean-Jacques Michelet, éd. L’Harmattan, 16,50 € Dijon nostalgie. Des années 50 à nos jours De l’invention, en 1950, du zoom cinématographique rue NicolasBerthot jusqu’au retour historique du tramway, soixante années de passions dijonnaises : creusement du lac Kir en 1963, première rue piétonne en 1973, ouverture de La Vapeur en 1995 ou du Zénith en 2005… 143 pages de mémoire collective, commentées et illustrées. Par Marie-Françoise Barbot, préface de François Rebsamen, éd. Déclics/Le Petit Futé, 15,90 €
MUSIQUE Opéra de Dijon Par la formule « 5 spectacles pour 25 euros », de l’Opéra de Dijon, se glisse une superbe idée de chèque-cadeau ! Au choix, pour les moins de 26 ans, concerts, opéras ou danse parmi 40 événements de janvier à juin 2013. D’autres astuces d’abonnement permettent aussi de découvrir à tout âge l’alléchant programme. Rens. : 03 80 48 82 82 – www.opera-dijon.fr Electro Avant une tournée nationale, Vitalic, l’ange dijonnais des dancefloors, signe un troisième album, Rave Age, sur le label Different Recordings. Un « âge du délire » pour 12 titres forgés dans un style stratosphérique toujours aussi créatif, mais en des terres cette fois plus sauvages et pop, accompagné de voix dont celle de la sulfureuse chanteuse electro-punk Julia Lanoë (alias Rebeka Warrior). Par Vitalic, téléchargement en qualité CD : 11,99 €
JEUX, ART ET ARTISANAT Peinture En offrant une œuvre d’art, vous offrez un cadeau original et unique ! Tel est le credo du galeriste Jean-Philippe Berger. À moins de 50 euros, pas de quoi se ruiner parmi un choix de 500 tableaux de jeunes artistes. Des formules de réservation avant achat, voire de location, permettent d’apporter sa quote-part à un cadeau collectif. Rens. : Open Art Galerie – 8, rue A-Comte
Les Dijonctés – le jeu En 63 cases, comme dans un jeu de l’oie, Éco l’escargot vous promène à travers la verte cité des Ducs, avec ses projets d’écoquartiers, de rénovation urbaine, de traitement des déchets et bien sûr ses monuments et personnages célèbres. Conçu pour les 7 à 77 ans par les élèves des écoles Maladière, Jean-Jaurès et Champs-Perdrix, avec l’aide des Eplaad (Entreprises publiques locales d’aménagement de l’agglomération dijonnaise). En vente à la coopérative scolaire Maladière, à l’office de tourisme, au 11, rue des Forges, et au 08 92 700 558. Prix : 12 € Jouets solides et solidaires Meubles de poupées, petits trains, avions, camion-grue, puzzles, cheval à bascule, poussettes pliantes ou cuisinières,… Tous ces jouets, fabriqués par l’atelier d’insertion de la SDAT (Société dijonnaise de l’assistance par le travail), sont en bois teint à l’eau et à l’huile bio, et inédits dans le commerce. Les produits de la vente servent à organiser un voyage pour les personnes qui reprennent confiance en elles en fabriquant ces jouets. Journée portes ouvertes le mercredi 12 décembre 8, rue de Chicago – Liane 3, arrêt « Mayence » Rens. : 03 80 60 82 60 – Prix : de 3 € à 100 € Peluche en partage Offrez un ami à un enfant hospitalisé, avec la peluche rousse du renard qui s’adresse au Petit Prince, dans le conte de Saint-Exupéry (Si tu m’apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée…). L’opération est due à la fondation Réunica via le site Internet Laboutiquedupetitprince.com. Rens. : www.laboutiquedupetitprince.com – Prix : 4,90 €
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LE PROGRAM ATELIERS
SPECTACLE
ATELIER
Découvrez l’origami et préparez Noël Samedi 1er décembre 9h - 12h et 14h - 17h Bibliothèque patrimoniale et d’étude Dès 8 ans. 03 80 48 82 30
Tour du monde en 1 h 12 plus ou moins ! Mercredi 5 décembre 17h30 Bibliothèque Mansart Dès 5 ans. Par Élisa de Maury. Gratuit. Réservation obligatoire : 03 80 48 82 30
EXPOSITION
SPECTACLE
D’une crèche à l’autre Du 1er décembre 2012 au 4 février 2013 Musée de la Vie bourguignonne Voir « Le Sup », p. 13. museeviebourguignonne@ville-dijon.fr 03 80 48 80 90
Noël sur glisse Samedi 8 décembre 14h et dimanche 9 décembre 10h30 et 14h Zénith Ce grand conte familial de Noël, placé sous le double signe de l’humour et de la virtuosité, vous réserve d’extraordinaires rencontres. www.zenith-dijon.fr Euromuses-Ticketlive Dijon : 03 80 30 61 00
Pain d’épice Samedi 8 décembre de 14h30 à 16h30 Musée de la Vie bourguignonne Enfants de 7 à 12 ans. Explication de la fabrication du pain d’épice à travers les collections du musée et projection d’un film. Dégustation et réalisation d’une maison ou d’une figurine en pain d’épice. museeviebourguignonne@ville-dijon.fr 03 80 48 80 90
ATELIERS Pain d’épice Les mercredis 5, 12 et 19 décembre de 10h à 11h30 ou de 16h à 17h30 Musée de la Vie bourguignonne Enfants de 4 à 6 ans, cycle de 3 séances. Découverte des traditions de la Saint-Nicolas, visite de la cuisine bressane, de l’épicerie et de la biscuiterie, pour fabriquer ensuite une maison ou une figurine en pain d’épice. museeviebourguignonne@ville-dijon.fr 03 80 48 80 90
SPECTACLE La Tambouille des sons Samedi 8 décembre 14h30 Médiathèque Champollion Dès 5 ans. Par le Théâtre de l’Acacia. Réservation obligatoire : 03 80 48 82 30
VISITES GUIDÉES Pain d’épice et autres spécialités de Dijon Dimanche 9 décembre à 15h et 16h Musée de la Vie bourguignonne L’histoire et les secrets de la fabrication du pain d’épice : affiches, biscuiterie et épicerie, moules et emporte-pièces, et dégustation de pain d’épice. Sont évoquées également la moutarde et la crème de cassis. Une dégustation de pain d’épice termine la visite. museeviebourguignonne@ville-dijon.fr 03 80 48 80 90
Dans le cadre d’« Un Noël extramordinaire », deux spectacles jeune public sont proposés par la ville. À l’issue des représentations, des friandises seront distribuées aux enfants.
LE 12 BIS
L’HISTOIRE DU PRINCE PIPO
Mercredi 19 et jeudi 20 décembre à 10h et 15h – Vendredi 21 décembre à 10h, 15h et 18h Samedi 22 décembre à 15h et 18h Théâtre des Grésilles 6, avenue des Grésilles Dès 5 ans. Mise en scène : Christian Duchange. Le 12 bis met en scène Franck Ténot, issu des arts du cirque, et le musicien Stéphane Mulet. L’un manipule des objets et des matières diverses pendant que l’autre capture des sons en direct. Un spectacle poétique et surprenant.
Jeudi 20 et vendredi 21 décembre à 10h et 15h Samedi 22 décembre à 15h et 18h Théâtre des Feuillants – 9, rue Condorcet Dès 6 ans (60 min). De Pierre Gripari. Mise en scène : Raymond Mitaine. Interprétation : Chloé Fourcault et Philomène Mitaine (Cie Ça vient de se poser). Supposez qu’au lieu d’un parapluie, on vous vende une histoire… Ce sera pour vous l’occasion de découvrir l’extraordinaire pouvoir de métamorphose que possède cet objet banal, que les enfants – qui ne craignent pas la pluie – ont bien des raisons de considérer comme un peu bizarre, donc… intéressant. Quant à l’histoire, elle vous fera passer par toutes les étapes du grand voyage qui transforme un enfant en adulte.
La prévente des tickets d’entrée (au tarif unique de 1,50 €) se déroulera pour tous les spectacles les mercredi 12 et samedi 15 décembre de 11h à 18h à l’hôtel Bouchu dit d’Esterno (1, rue Monge, au rez-dechaussée, à gauche en entrant dans la cour). Ensuite, billetterie sur place, une heure avant la représentation. Renseignements pour la billetterie : ville de Dijon, direction des affaires culturelles : 03 80 74 59 09 Renseignements sur les spectacles : www.dijon.fr ou Allô Mairie : 0 800 21 3000 (numéro vert gratuit à partir d’un poste fixe)
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us décorons un Chaque année, no ons une lettre sapin et nous post des dessins et au père Noël avec téléphone ! il nous répond au préparons La veille, nous lui andarine, un à manger : une m e de lait. gâteau et un verr i regarder les Nous aimons auss spectacle illuminations et le de lumières…
CONTES DE NOËL Contes mandarines Les mercredis 12 et 19 décembre 10h30 (36 ans, 40 min) et 15h (4-10 ans, 55 min) Bistrot de la scène Cie La Carotte. Au pays de Noël, l’illustre Mandarine raconte. www.bistrotdelascene.fr 03 80 67 87 39
De l’autre côté Mercredi 12 décembre 16h Bibliothèque Maladière Dès 5 ans. Par la Cie Maïa Squinado. Gratuit. Réservation obligatoire : 03 80 48 82 30
Dimanche 16 décembre de 12h à 15h Péniche Cancale Malle à jeux pour les petits et les grands. Accès libre. Brunch adultes : 16 €. Brunch enfants : 8 €. Réservation : resa@penichecancale.com
LYRIQUE
CHANT
Concert de Noël Vendredi 14 décembre 20h30 Bibliothèque centre-ville La Nef Sylvie Monot, mezzo-soprano, et Audrey Dumont, piano, de la Cie ClairObscur lyrique, interprètent un florilège d’airs extraits du répertoire sacré et profane : Caccini, Haendel, Scarlatti, Vivaldi, Gounod, Mozart, et chants traditionnels. Tout public. Réservation obligatoire : 03 80 48 82 30
Venez chanter Noël avec l’orgue au Conservatoire Lundi 17, mardi 18 et mercredi 19 décembre 19h Conservatoire, salle Rameau Avec Sylvain Pluyaut, professeur d’orgue au Conservatoire, accompagné de quelques élèves. Les instruments joueront, le public chantera ! Entrée libre, dans la limite des places disponibles. Tout public.
ATELIER
SPECTACLE
Décorations de Noël Samedi 15 décembre de 14h30 à 16h30 Musée de la Vie bourguignonne Enfants de 7 à 12 ans. Découvrir les traditions de Noël puis réaliser des sujets en feutrine ou des décorations en papier. museeviebourguignonne@ville-dijon.fr 03 80 48 80 90
Lumema à la recherche du cœur de la terre Mardi 18 décembre 19h30 Médiathèque Port-du-Canal Dès 5 ans. Par Emmanuelle Fevre. Gratuit. Réservation obligatoire : 03 80 48 82 30
SPECTACLE Contes de saison : automne/hiver, contes de plumes Samedi 15 décembre 15h30 Bibliothèque centre-ville jeunesse Dès 5 ans. Par Delphine Brual. Gratuit. Réservation obligatoire : 03 80 48 82 30
COMÉDIE MUSICALE En attendant Noël Vendredi 21 et samedi 22 décembre 20h30 Bistrot de la scène Par Artistes en scène. Le 24 décembre au soir, Isabelle prépare son réveillon de Noël et s’apprête à recevoir ses deux grands enfants et son ex-belle-fille. Mais lorsqu’ils débarquent, tout ne se passe pas comme prévu… Les classiques de Noël ponctuent cette pièce musicale riche en émotions. www.bistrotdelascene.fr 03 80 67 87 39
CONTE La caverne aux histoires Du samedi 22 au samedi 29 décembre (3 séances chaque jour à 15h, 16h et 17h sauf le mardi 25) Hôtel de Vogüé – 8, rue de la Chouette Un conteur vous délivre des contes des sept coins du monde. Création Bernard Bacherot et Sébastien Canet. www.bernardbacherot.fr
DJ SETS & SURPRISES Petit crémant Noël et saucisse party Samedi 22 décembre 19h Péniche cancale Tarif : 3 €. www.penichecancale.com Visites guidées Fêtes de fin d’année et traditions Les dimanches 23 et 30 décembre et le dimanche 6 janvier à 15h Musée de la Vie bourguignonne Explication des traditions de Noël (origine du père Noël, la bûche et le sapin), de la SaintSylvestre, du premier de l’An et de l’Épiphanie. museeviebourguignonne@ville-dijon.fr 03 80 48 80 90
CONTE Contes d’hiver Jeudi 27 décembre à 15h Musée des Beaux-Arts Dès 5 ans. Par Emmanuelle Lieby. Tarif visite. 03 80 74 52 09 http://mba.dijon.fr
LE RE PR TR OG OU RA VE M Z M E
BRUNCH DE NOËL
c le om gu ple le id t et s lie e d des au ux e N an pr p oë im è u l du s d blic dis atio es s n t c w en c m rib s d o w w tre mm unic ué d ans .d -v ijo il er ipa an n. le. ça ux s nt fr s
SPECTACLE
ÉTHAN
| ça nous concerne |
VOUS AVEZ PLUS DE 60 ANS ? C’EST POUR VOUS EN DÉCEMBRE > JEUDI 6 À 14 H 30 Thé dansant : orchestre La Gambille, salle Devosge (7, rue Devosge) > MERCREDI 19 À 14 H 30 Spectacle musical « Bonne nouvelle et cadeaux », par le Théâtre de l’Éclaircie, résidence du Port-du-Canal (40, rue des Trois-Forgerons) Rens. : 0 800 21 3000
SECOURS POPULAIRE
LIBRE-SERVICE ALIMENTAIRE es bénéficiaires inscrits au Secours populaire ont rendez-vous salle CamilleClaudel pour une journée « libre-service alimentaire ». Moyennant une participation financière, chacun pourra repartir avec un colis contenant des produits de la vie courante. À l’occasion des fêtes de fin d’année, un effort a été porté sur les produits festifs, afin de permettre à tous de profiter de ce moment en préparant un repas différant du quotidien. Ces marchandises sont financées par des aides de l’Union européenne et de l’État, par des dons faits par des entreprises et par les collectes effectuées dans les supermarchés auprès des clients. Quelque 410 familles sont d’ores et déjà inscrites à cet événement. Les personnes dans le besoin peuvent cependant s’adresser encore à la permanence d’accueil du Secours populaire pour bénéficier d’un colis et éventuellement participer à cette journée libre-service. Mardi 18 décembre – Salle Camille-Claudel Rens. : www.spf21.org
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ASSOCIATION ANI’NOMADE
DANS SA BULLE ITINÉRANTE aresser mon lapin m’apaise et me fait du bien. Pourquoi ce ne serait pas le cas pour les autres ? C’est de cette idée simple de sa fondatrice, Claire Mongeot, qu’est née l’association dijonnaise Ani’nomade il y a deux ans. Sa spécificité : la zoothérapie. Aux vertus apaisantes et thérapeutiques, cette méthode utilise l’animal comme médiateur (chien, chinchilla, écureuil…) pour éveiller et améliorer le bien-être physique ou moral de publics en souffrance, comme les enfants autistes, les malades d’Alzheimer, etc. Quoi de plus satisfaisant, pour nous bénévoles, que de renouer le dialogue avec un enfant qui ne parlait pas ? Et ce n’est qu’un exemple, souligne Claire Mongeot.
C
© DR
AMBITIEUSE ET FÉDÉRATRICE. Toujours en quête de projets innovants, l’association s’est lancée, mi-novembre, dans une nouvelle aventure : la Bulle nomade. Un principe noble fondé sur la création d’un espace itinérant, de type roulotte, permettant d’ouvrir ses services à d’autres publics plus isolés. Avec des règles d’hygiène strictes, beaucoup d’établissements ne nous permettent pas d’entrer avec les animaux. Ce nouveau concept réunit toutes les conditions pour permettre à des malades ou des personnes à mobilité réduite de participer à nos ateliers, ajoute Claire Mongeot. Dans cette « bulle » aménagée, l’association développera aussi une nouvelle activité reprenant le principe de la méthode snoezelen, née aux Pays-Bas. Une méthode d’accompagnement qui permet par la stimulation des sens (jeux de lumière, diffusion d’arômes, musique, etc.) de relaxer et de diminuer les angoisses liées à la maladie. Renseignements sur le projet la Bulle nomade : www.aninomade.fr – Tél. : 06 59 32 23 16 Exemple d’espace aménagé fondé sur le principe de la méthode Snoezelen
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HALTES-GARDERIES BOURROCHES ET DARIUS-MILHAUD
UN MODE DE GARDE ÉLARGI ême si elles ont pour vocation première d’assurer l’accueil des tout-petits de manière occasionnelle (quelques demijournées ou quelques heures par semaine), les haltesgarderies dijonnaises proposent de plus en plus, en complément, un mode de garde en journée continue (incluant le repas du midi) afin de répondre au mieux aux besoins des familles. Après les haltes-garderies Centre-ville et Mansart, c’est au tour de la halte-garderie Darius-Milhaud d’intégrer ce nouveau mode de fonctionnement depuis la rentrée. Pour la halte-garderie Bourroches, il faudra attendre le début d’année prochaine. Afin de proposer ce service, des travaux ont été nécessaires et réalisés cet été, à savoir le réaménagement d’une cuisine et la création d’une salle de jeux supplémentaire pour l’une, et la construction d’un dortoir pour la seconde. À noter : les jours de journée continue, les accueils occasionnels sont toujours possibles sur des créneaux horaires déterminés. Renseignements et inscriptions auprès de la structure.
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APAJH
CINQUANTE ANS DE COMBATS epuis cinquante ans, l’Association pour adultes et jeunes handicapés est unique en France, au sens où elle s’intéresse à tous les types de handicaps : moteurs, intellectuels, sensoriels. Au niveau départemental, une dizaine de bénévoles renseignent, informent et accompagnent les personnes en situation de handicap ainsi que leur famille. Durant la campagne présidentielle, l’Apajh a soumis aux candidats, qui l’ont approuvé, un manifeste incluant dix points importants à traiter, dont l’école, le travail, la santé et l’accessibilité. Forte de son rôle consultatif, l’association est à l’origine de nombreuses lois, particulièrement celles sur l’intégration à l’école ; elle restera donc vigilante sur la mise en place des promesses. Cette présence active au niveau des autorités ne doit pas faire oublier la responsabilité qui incombe à tous : l’amélioration des conditions de vie de ce public particulier bénéficiera à la population entière. Cet anniversaire sera l’occasion d’actions et de manifestations sur tout le territoire national pour mettre en avant le sujet. Rens. : Apajh 21 – Tél. : 03 80 41 73 90 Courriel : a.p.a.j.h.21@orange.fr
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Halte-garderie Darius Milhaud – 2, allée Darius-Milhaud Tél. : 03 80 56 84 15 – Accueil de 13 enfants maximum en journée continue le mardi, le mercredi et le jeudi de 8 h 30 à 17 h 30 Halte-garderie Bourroches – 71 bis, rue de la Corvée Tél. : 03 80 41 95 70 – Accueil de 10 enfants maximum en journée continue le lundi, le mardi, le jeudi et le vendredi de 8 h 30 à 17 h 30
CONCOURS DES ÉCOLES FLEURIES
GRAINES DE CRÉATEURS uoi de plus intéressant pour les enfants qu’un projet de fleurissement mêlant pédagogie et jeu ? Le concours départemental des écoles fleuries en est un bon exemple, favorisant chaque année l’implication des écoliers autour d’un projet concret où la transversalité des disciplines (sciences, technologie, etc.) est privilégiée. Pour cette édition 2012, ce concours, à l’initiative de l’Office central de la coopération à l’école (OCCE) et de la Fédération des délégués départementaux de l’Éducation nationale (FDDEN), a mobilisé 20 écoles, dont Maladière élémentaire. Avec, entre autres, son projet « pépinières à l’école », visant à replanter d’ici trois ans de jeunes arbres dans le nouveau quartier Heudelet, l’école a remporté en octobre dernier le prix d’excellence dans la catégorie élémentaire. Une délégation de l’école partira le 23 janvier prochain afin de recevoir ce prix à Paris.
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| association |
MOUVEMENT LE CRI
ALERTER ET SOIGNER Né à Dijon en 1969, le Mouvement Le Cri s’est développé dans toute la France, luttant contre les exclusions et toutes les formes d’atteinte à la dignité humaine.
ompre le silence face aux problèmes liés à la prostitution, à la prison et à la délinquance sexuelle, c’est ce que s’efforce d’imposer depuis quarante ans déjà la section départementale, créée en 1972. Nous sommes le tremplin, la perche tendue pour faire évoluer les consciences, affirme Guy Roch, président de l’association dijonnaise Le Cri. Engagés au départ essentiellement contre les ravages de la prostitution et de la prison, les bénévoles de l’association (une trentaine aujourd’hui) ont élargi leur domaine d’action à la délinquance sexuelle : Nous nous sommes rendu compte au milieu des années 1990 que les cours d’assises prononçaient de longues peines contre ces délinquants, mais sans suivi à leur issue, confie Babette Jacob, la trésorière. Une carence thérapeutique que l’association a choisi de prendre à bras-le-corps. Notre fonction est de porter sur la place publique les failles, puis d’apostropher les professionnels de la santé et de la justice. Le but étant de mettre dans le coup les institutions afin qu’elles prennent en charge l’accompagnement thérapeutique et social de ces délinquants après leur jugement.
R
RENDRE JUSTICE ET SOIGNER. Alerter les pouvoirs publics par des actions de communication telles que des affiches, flyers, articles de presse qui touchent juste est le lot quotidien de cette association qui n’hésite pas à se montrer percutante et accrocheuse : Nous avons choisi les créneaux que personne ne voulait occuper pour enrayer ces fléaux. Il faut toucher le public mais surtout l’éduquer, explique Guy Roch. Pièces de théâtre, films, livres, débats, interventions dans les commissions de quartier, Le Cri use de nombreux supports pour faire
passer son message. Et avec succès, comme ce fut le cas lors de la mutinerie à la maison d’arrêt de Dijon en 1996 : incendies, agressions et dégâts importants, dus entre autres à la surpopulation carcérale et aux conditions d’hygiène, furent les étincelles de cet embrasement qui marqua les esprits dijonnais et devint par la même occasion un événement charnière pour l’association dijonnaise. Nous avons déployé toutes nos forces pour qu’un tel drame ne se reproduise pas, en mobilisant plus de quarante associations et en faisant ainsi pression sur l’administration. Cela a abouti à de profonds changements sur l’accueil des détenus et de leur famille. Il est inutile de déshumaniser les prisonniers ; nous devons plutôt penser à leur guérison et leur réinsertion, affirme le président du Cri. Rendre justice et soigner est le principal leitmotiv de cette énergique association pour qui rien ne peut se résoudre de manière manichéenne : Personne ne doit fuir ses responsabilités. Entre 20 et 25 % de la population carcérale sont liés à la délinquance sexuelle. Des solutions thérapeutiques qui ont fait leurs preuves existent au Québec et en Belgique et nous voulons nous en inspirer, avance Guy Roch. Pour l’heure, l’association travaille d’arrache-pied en compagnie de son groupe de réflexion de professionnels (médecins, psychiatres, avocats, juristes…), du Centre ressource pour les intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles (Criavs) et de l’hôpital Van Gogh de Charleroi afin de mettre en place une telle structure à Dijon. Ce système de groupes de parole encadrés par des professionnels formés est pour l’heure trop marginal, mais les résultats sont probants. Nous travaillons avec les Belges depuis des mois en espérant que ce projet se concrétisera à Dijon. Rens. : 03 80 30 85 29 – 72 rue Berbisey, Dijon
| référence écologique |
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ÉCONOMIES D’ÉNERGIE
PLAN CLIMAT DU GRAND DIJON, ACTIONS ! Nouvelle étape pour le plan climat-énergie territorial du Grand Dijon, lancé il y a deux ans. Signataire de la charte IlliCO2 et partenaire, la ville de Dijon a voté en novembre un évantail d’actions pour diminuer les émissions de CO2, promouvoir les énergies renouvelables et améliorer l’efficacité énergétique.
ain dans la main. C’est ainsi que l’agglomération du Grand Dijon et la ville de Dijon ont décidé de travailler autour du plan climat-énergie territorial (PCET). Une collaboration au service d’un même enjeu : réduire de 381 000 tonnes les émissions de gaz à effet de serre – une tonne de CO2 équivalant à 14 000 km en voiture en ville. Et pour y parvenir, les collectivités, aidées des 86 signataires de la charte IlliCO2, ont élaboré une stratégie avec un programme d’actions, allant de la plus impactante à la plus individuelle. Oanez Codet-Hache, responsable de l’écologie urbaine à la ville de Dijon, plaide en faveur des synergies : C’est la mobilisation de tous les acteurs – entreprises, pouvoirs publics comme particuliers – qui permettra aux actions individuelles d’avoir un sens et d’obtenir des résultats.
M
RÉSEAUX DE CHALEUR ET ÉCOGESTES QUOTIDIENS. Parmi les grandes initiatives : le développement de réseaux de chaleur fai-
blement carbonés. Un nouveau réseau de chaleur basse température est actuellement en cours de réalisation. Sa construction et sa gestion ont été confiées à l’entreprise Dalkia dans le cadre d’une délégation de service public d’une durée de vingt-cinq ans. Approvisionné à 80 % d’énergies renouvelables, ce réseau de 30 km de long alimentera à terme des logements (dont de nombreux écoquartiers) et des équipements publics. Deux points de production de chaleur sont d’ores et déjà identifiés : au sud de la ville, une chaufferie biomasse, et au nord, l’usine d’incinération de déchets du Grand Dijon. L’utilisation de la biomasse pourrait favoriser la filière bois locale et générer vingt emplois directs non délocalisables. Une réalisation exemplaire qui permettra de réduire les coûts de chauffage et d’eau chaude sanitaire pour les futurs abonnés du réseau tout en réduisant l’empreinte carbone. Au total, une économie de 37 000 tonnes de CO2. À l’autre extrémité de l’éventail d’actions, les
écogestes quotidiens. Ils peuvent paraître anodins et pourtant, agrégés les uns aux autres, ils finissent par peser dans le dispositif du plan climat. Il s’agit par exemple de la réduction des déchets à la source. Les emballages et suremballages qui enveloppent les produits que nous achetons ou encore les prospectus dans les boîtes aux lettres représentent plus de la moitié des déchets d’une poubelle ordinaire. Un gaspillage qu’il est vital de réduire. Comment ? En favorisant la réparation ou le réemploi de matériel, en utilisant des couches lavables plutôt que des jetables, en achetant des écorecharges, en consommant des produits à la coupe plutôt qu’emballés, en réparant son électroménager quand il peut l’être ou encore en appliquant tout simplement un autocollant « Stop-pub » sur sa boîte aux lettres. Des gestes simples et peu chronophages qui éviteront l’accroissement des déchets ménagers.
L’usine d’incinération du Grand Dijon.
| rencontre |
XAVIER-LAURENT PETIT SIGNE DES ROMANS JEUNESSE, ET CONTINUE À DIJON UNE AVENTURE LITTÉRAIRE DE PRÈS DE 30 OUVRAGES QUI PARLENT DES GRANDS CHOIX DE LA VIE AVANT L’ÂGE ADULTE.
XAVIER-LAURENT PETIT DÉBORDE DE JEUNESSE DIJON MAG : Pourquoi s’installer à Dijon quand on est un écrivain reconnu, avec pas moins de 17 prix littéraires ? XAVIER-LAURENT PETIT : Parisiens depuis très longtemps, je dois avouer que mon épouse et moi étions un peu lassés de Paris. Artiste peintre, Marie a des origines châtillonnaises, mais Dijon nous a attirés car c’est une grande ville à taille humaine. Nous
REPÈRES 019560 Naissance à Boulogne Études de philosophie Instituteur pendant cinq ans 019960 Prix Sorcières de l’Association des librairies spécialisées jeunesse pour Colorbelle-ébène 020000 Prix du Livre politique pour la jeunesse de l’Assemblée nationale pour Fils de guerre 020030 Prix Saint-Exupéry pour 153 jours en hiver (Flammarion) 020090 Prix Sorcières ados pour Be Safe 020120 Mon petit cœur imbécile, version lue par Alice Butaud (2 CD) 0JANVIER 20130 À paraître, Itawapa (tire provisoire)
avions eu en particulier l’occasion de la découvrir quand un de nos fils y achevait ses études, et finalement c’est ici que nous nous sommes installés en octobre dernier. DM : Hormis le fait que vos héros sont des enfants, qu’est-ce que cela signifie d’être classé comme auteur « jeunesse » ? XLP : Nous sommes une passerelle vers une littérature plus élaborée. Mais on se fait généralement une opinion dogmatique à propos de la littérature jeunesse. Quand j’étais gamin, le genre devait être moralisateur ; un certain nombre de questions qui préoccupent les adolescents n’étaient jamais abordées, comme le sexe, la religion, la violence… En un mot, il fallait que tout soit propre. Il y a eu depuis une évolution, avec des auteurs qui ont pris des thèmes de société à bras-le-corps, par exemple l’Américain Robert Cormier. En sachant qu’on peut aussi s’en évader… DM : Vous vous situez dans cette mouvance ? XLP : C’est une exigence de montrer que la littérature jeunesse parle de choses présentes. Dans L’Attrape-rêves, mon dernier roman (1), j’aborde le thème du souffredouleur à travers un gosse qui ne rentre pas dans le moule et est rejeté. Dans Fils de guerre aussi, une petite fille naît avec une tache sur le bras, ce qui suffit à la désigner
comme bouc émissaire. J’en parle volontiers avec les élèves que je rencontre. DM : Vous intervenez dans les écoles ? XLP : Assez fréquemment. En particulier, auprès de jeunes dont la lecture n’est pas la tasse de thé. J’aime les amener à s’exprimer sur ce qu’ils feraient dans la même situation que tel ou tel personnage, ce qu’ils en pensent… J’essaie que les mots que j’écris mettent en route leur propre « petit cinéma intérieur ». DM : Dans vos romans, les enfants sont souvent reculés du monde mais jamais dans un désert culturel. Pourquoi cette constante ? XLP : J’aime ces enfants solitaires, vifs et naturels mais qui n’en sont pas moins confrontés au monde des adultes, et surtout loin des présupposés télévisuels et des effets de mode auxquels il faudrait se soumettre. J’espère qu’on les voit comme cela, futés et réactifs. Ils ont cette solitude que rend possible la lecture et qui fait s’éveiller des questions essentielles comme « qu’estce que je suis ? », « qu’est-ce que je veux faire ? ». ______ (1) Les romans de Xavier-Laurent Petit sont parus aux éditions L’École des loisirs, sauf mention contraire.
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1 600
93%
C’est le nombre d’emplois sur le site du centre commercial de la Toison-d’Or à l’issue des travaux d’extension prévus pour octobre 2013, soit 300 emplois de plus qu’auparavant. Le centre comprendra en outre 52 nouvelles enseignes, une vingtaine de restaurants (contre 15 actuellement) et 400 places de parking supplémentaires, soit un total de 4 000 places.
Au premier tour des élections présidentielles de 2012, en Bourgogne comme en France, 93 % des Français en âge de voter étaient inscrits sur les listes électorales. Si 87 % des trentenaires bourguignons sont inscrits, ce taux atteint 97 % pour les quinquagénaires. Un taux qui tend donc à progresser avec l’âge, mais varie aussi selon le niveau de diplôme et la nationalité de naissance (source : Insee).
73 000
Entre 2008 et 2012, 73 000 Côte-d’Oriens ont créé un compte sur Ameli.fr (site de L’Assurance maladie pour gérer son dossier de santé). En France, ce chiffre atteint désormais les 10 millions de particuliers et ne cesse de progresser (source : L’Assurance maladie Côte-d’Or).
11 m 1 530
Une éolienne de 11 m de haut, avec des pales de 3,7 m de diamètre et produisant 2,4 kW d’électricité dans les conditions les plus favorables de vent, est installée depuis le mois de septembre dans le quartier de la Toison-d’Or, au centre de formation d’apprentis de l’industrie (CFAI). Une initiative qui permet aux apprentis de bénéficier d’une expérience pratique sur ces équipements.
Le conservatoire à rayonnement régional (CRR) de Dijon a accueilli pour l’année 2011-2012 quelque 1 530 élèves. Sa renommée et ses missions dépassent les limites de la commune de Dijon : 30 % des élèves sont domiciliés hors-Dijon (source : conseil municipal du 24 septembre 2012).
2 min 30 s
Ce sera la fréquence des trams sur le tronc commun Foch-Gare - République quand la ligne T2 sera en service, dès le 8 décembre.
4 m/h
L’escargot de Bourgogne se déplace à la vitesse de 4 m à l’heure. Mais, de Bourgogne, l’escargot ne porte bien souvent que le nom : la production française est en effet de 500 à 800 tonnes annuelles alors que l’on en importe 5 000 tonnes par an des Balkans ou de Pologne.
| sport |
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VTT
JEAN MALOT, TOUT SIMPLEMENT AU-DESSUS DU LOT Un Dijonnais de 52 ans rafle tous les titres de sa catégorie en VTT cross-country. S’il trouve des sponsors, ce n’est peut-être pas fini.
hampion de France, champion d’Europe et double champion du monde ! Présenter un jour un tel palmarès, Jean Malot n’aurait jamais cru en être capable. En 1990, cet agent de la SNCF achète son premier vélo tout-terrain (VTT) dans un supermarché de l’agglomération. C’est un copain qui m’avait un peu forcé, se rappelle le Dijonnais. Vingt ans plus tard, en 2010, il remporte les championnats français, européen et mondial dans sa catégorie masters, réservée aux 50-54 ans. En septembre dernier, il remet ça en endossant de nouveau le maillot arcen-ciel de champion du monde.
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AMOUREUX DE SPORTS « NATURE ». Avec la descente et le trial, le crosscountry est l’une des principales facettes du VTT. Les parcours, souvent en montagne, varient de 30 à 50 km. Il y a une alternance de montées et descentes avec de nombreuses parties techniques, explique Jean Malot. Cette discipline semble parfaitement convenir à cet amoureux de sports « nature ». Sa première course se déroule en 1992, à l’occasion du Défi du Chanoine à Dijon. Je termine 15e sur environ 150 participants. Ce classement m’a agréablement surpris et je me suis pris au jeu. J’ai décidé de me consacrer entièrement au cross-country à partir de 1998, après plusieurs années de triathlon. Les choses sérieuses commencent au début des années 2000. Licencié au club cycliste d’Hauteville-lès-Dijon, Jean Malot intègre le Team OffRoad. Cette association bourguignonne l’aide à participer dans les meilleures conditions possibles aux compétitions nationales et internationales. Le sportif enchaîne les courses de haut niveau et progresse rapidement. L’année 2010 est celle de la consécration, et 2012, celle de la confirmation. À 52 ans, Jean Malot fait preuve d’une remarquable longévité. Son secret ? Une sacrée volonté mais aussi une hygiène de vie irréprochable. Aujourd’hui, Jean Malot aurait presque des regrets de ne pas avoir commencé le VTT un peu plus tôt, en évoquant une éventuelle carrière professionnelle. Les prochains championnats du monde se dérouleront en août 2013 en Afrique du Sud. Jean Malot sera-t-il de la partie ? J’ai toujours dit qu’un titre était fait pour être défendu ! répond l’actuel licencié du Dijon Sport Cyclisme. Mais les frais engagés seront encore une fois conséquents, ce qui n’est pas sans poser des problèmes : J’ai beau être champion du monde, je n’ai toujours pas gagné le moindre euro. Bien au contraire ! Toutes ces compétitions coûtent cher. Il faut que je trouve rapidement des sponsors avant de m’engager sur la saison 2013 pour défendre mon titre. Je suis prêt de mon côté à réaliser de nombreuses actions, comme accompagner des jeunes pour leur faire découvrir la pratique du VTT. Rens. : 06 11 47 20 67 Courriel : jean.malot@laposte.net
| sport |
PATINAGE
ACCROS À LA GLACE L’Académie des sports de glace Dijon-Bourgogne (ASGDB) nous accueille chez elle, à la patinoire. eurs sourires en disent long. Depuis qu’ils ont goûté au plaisir de patiner, les 220 licenciés de l’ASGDB ne peuvent plus s’en passer. Xavier, 12 ans, entame déjà sa 9e saison au club. Ma sœur allait tout le temps à la patinoire. J’ai voulu essayer et j’ai tout de suite adoré, lance le jeune Dijonnais qui passe aujourd’hui dix heures par semaine sur la glace. Laurent Bouriant, le nouveau président du club, est fier de voir un tel enthousiasme parmi ses troupes : Moi-même, je ne connaissais pas les sports de glace il y a encore quelques années. Au début, on les regarde d’un œil distant. Petit à petit, on se prend au jeu.
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DÈS L’ÂGE DE 4 ANS. À l’ASGDB, on peut patiner dès l’âge de 4 ans. L’école de glace permet d’acquérir les bases du patinage. Les licenciés du club peuvent ensuite
s’orienter vers la danse ou le patinage artistique, selon leur goût. Celles et ceux qui le souhaitent peuvent également opter pour la compétition. Le club dijonnais compte aujourd’hui une soixantaine de compétiteurs de niveau régional et même national. Grande satisfaction pour le club, l’an passé : la benjamine Marine Viléo est devenue championne de France de danse sur glace. Si les filles sont largement majoritaires dans l’effectif dijonnais, la danse et le patinage artistique restent avant tout des sports mixtes. Les garçons ont donc toute leur place ici. Le patinage artistique est très athlétique et physiquement très exigeant. Contrairement à la danse, il comporte des sauts. Il faut être tonique, fait remarquer Laurent Bouriant. À l’ASGDB, les cours sont encadrés par des professeurs brevetés
d’État. La grande nouveauté de la saison est une collaboration avec un chorégraphe. Officialisée dans les prochains jours, celleci enrichira le contenu des programmes des patineurs. Nos sports se pratiquent toujours en musique, c’est une de nos particularités, ajoute Laurent Bouriant. À l’exception des programmes imposés en danse, on choisit l’air que l’on veut. Les plus jeunes optent fréquemment pour les films de Walt Disney. La Petite Sirène revient très souvent ! Le club invite toute personne ne connaissant pas les sports de glace à venir assister à une compétition à la patinoire de Dijon. Prochaine date à retenir : le week-end des 19 et 20 janvier 2013, à l’occasion du trophée de la Chouette, coupe régionale de danse sur glace organisée par l’ASGDB. Rens. : www.asgdb.fr
BADMINTON TOURNOI 100 % FÉMININ
FOOTBALL UN DERNIER MATCH AVANT NOËL ?
La section badminton de l’Union sportive des cheminots dijonnais (USCD) organise la 3e édition de son tournoi de la Jupe. Cette réunion sportive exclusivement féminine devrait réunir une centaine de joueuses de Bourgogne et des régions limitrophes. Toutes les catégories seront représentées. Des rencontres en simples et en doubles sont programmées. Samedi 15 et dimanche 16 décembre à partir de 8 h Gymnase des Bourroches Rens. : www.uscd-badminton.com
Un tournoi en salle de fin d’année, réservé aux catégories U11 à U18, est organisé par Jeunes Dijon Foot 21. Les valeurs du club (respect, diversité, humilité, générosité et discipline) serviront de fil conducteur à cette grande journée sportive et éducative. Les clubs de Dijon et de l’agglomération ont tous reçu un bulletin d’inscription. Comme l’an passé, plus de 30 équipes sont attendues. Dimanche 23 décembre de 9 h à 19 h – Salle Épirey des Grésilles Rens. : page Facebook : AssociationSportiveJeunesDijonFoot21jdf21
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BABY-SPORT
QUAND BÉBÉ ENFILE LE SHORT Il n’y a pas d’âge, ou presque, pour pratiquer une activité physique. Surtout lorsqu’il est question de s’éveiller à la vie.
atation, gymnastique, roller, athlétisme… Le choix est vaste pour votre enfant. Audrey, maman du petit Ryan, a choisi la baby-natation : Mon fils vient à la piscine depuis l’âge de 6 mois. Nous allons le samedi matin à la maison des jeunes et de la culture des Grésilles. L’activité se passe avec Papa, dans un petit bassin chauffé à 32 °C. Des jouets, tapis flottants et petits toboggans rendent chaque séance très ludique. Au club de l’Alliance Dijon Gym 21, les enfants sont acceptés dès l’âge de 2 ans. Ils sont plus d’une trentaine à venir chaque semaine. Des petits ateliers les attendent durant 45 minutes. Au Roller Skating Dijon-Bourgogne, même succès, mais cette fois-ci à partir de 3 ans. Nous travaillons d’abord sur des tapis et des petits jeux sont organisés. Les parents restent à proximité, explique l’éducatrice Sabina Torre. L’athlétisme est également concerné par le babysport : une section s’est récemment développée au Dijon Université Club (DUC) pour les plus de 5 ans. L’entraîneur Emmanuel David propose des exercices très simples et préfère parler de motricité athlétique plutôt que d’athlétisme. Contrairement à ce qu’indique son nom, le baby-sport n’est pas un sport, mais plutôt un éveil corporel jusqu’à l’âge de 6 ans. Toutes les activités précédemment citées ont des objectifs communs, comme celui de développer la motricité de l’enfant. La
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notion de plaisir est très importante. Les rythmes de croissance sont bien entendu respectés et le matériel pédagogique est à chaque fois très adapté. L’animation sportive de la ville de Dijon propose également du baby-sport par l’intermédiaire du Centre municipal d’initiation sportive (CMIS) et de « Vacances pour ceux qui restent ». Pour Frédéric Luneau, le
responsable de l’animation sportive, chaque activité reste un support pour travailler des objectifs bien précis : En proposant du baby-football, nous n’avons aucune envie de former des footballeurs. Nous sommes juste, à un moment donné, un relais, un acteur de la vie de l’enfant. Nous tenons compte des spécificités de chacun.
BOXE ABSOLUMENT SANS DANGER ! La boxe éducative, vous connaissez ? Un gala avec plusieurs rencontres est organisé par le club Dijon Boxe. Dans cette discipline, les coups ne sont pas appuyés et les boxeurs sont notés sur leur technique. L’objectif du président Jean-François Denis est de montrer une belle image de la boxe en démystifiant une série d’idées préconçues. Pratiquée dès l’âge de 8 ans, la boxe est tout sauf un bain de sang, insiste le président. Elle développe les qualités de vitesse et de coordination du pratiquant, tout en lui enseignant la maîtrise de soi et le respect de ses partenaires. Samedi 1er décembre à partir de 14 h – Salle Jean-Marion – Entrée gratuite Rens. : 06 68 69 01 82 – www.dijon-boxe.fr
ESCRIME COUPE DU MONDE À DIJON La Coupe du monde épée dames juniors débarque une fois encore à l’ASPTT Dijon. L’an dernier, 112 escrimeuses étaient venues de 18 nations différentes. Une vingtaine d’entre elles faisaient partie du top 50 mondial. Le circuit, composé de huit étapes, délivre des points pour participer aux prochains championnats du monde. Les meilleures épéistes internationales donneront le maximum lors de cette 5e manche pour tenter de se qualifier. Dimanche 6 janvier 2013 à partir de 8 h – Palais des sports Rens. : www.escrime-aspttdijon.com
| à votre service |
NUMÉROS UTILES Allô Mairie Allô Tram Resto’ Mairie État civil et formalités administratives Élections Ramassage encombrants Objets trouvés Police municipale Police sanitaire CCAS (centre communal d’action sociale) Opad (Office des personnes âgées de Dijon) LES MAIRIES ANNEXES Bourroches 32, boulevard Eugène-Fyot Fontaine d’Ouche 15, place de la Fontaine-d’Ouche Grésilles 6, avenue des Grésilles Mansart 2, boulevard Mansart Toison d’Or 10 bis, place Granville
0 800 21 3000 0 800 13 2013 0 800 21 0519 03 80 74 51 51 03 80 74 59 03/04/05 0 800 12 12 11 03 80 74 52 22 03 80 74 51 53 03 80 48 80 60
03 80 70 02 03
03 80 74 52 02 03 80 74 52 00 03 80 74 52 03 03 80 74 52 04 03 80 48 83 83
03 80 11 29 29 36 35 03 80 41 41 12 0 800 200 305
URGENCES Police secours Samu Pompiers Urgences depuis un mobile Urgences gaz Urgences EDF Urgences techniques Lyonnaise des eaux Centre antipoison Maison médicale de garde SOS Médecins SOS Médecins consultations SOS 21 (visites, urgences médicales) Pharmacie de garde Permanences dentaires dimanche et jours fériés Accueil sans-abri
03 80 67 15 15 03 80 53 70 00 03 80 44 48 46 0 811 88 99 88 03 80 41 66 66 0 800 23 13 13 0 800 840 000 03 80 30 27 00 119 3919 03 80 67 17 89
03 80 44 81 00
TRANSPORTS Divia SNCF Association artisanale des taxis de Dijon Velodi
SOS Amitié SOS Kiné SOS Mains SOS Vétérinaire Centre de soins infirmiers Drogue, alcool, tabac info service Sida info service Alcooliques anonymes 24h/24 Allô Enfance maltraitée Violences faites aux femmes Solidarité Femmes 21
17 15 18 112 0 810 433 021 0 810 333 021 0 810 874 874 03 83 32 36 36 15 03 80 59 80 80 36 24 03 80 78 68 68 39 15 03 80 48 26 59 115
AIDE AUX VICTIMES L’Association départementale d’aide aux victimes d’infractions pénales (Adavip 21) a été créée en 1986. Elle a pour mission d’accueillir, écouter, informer et orienter les victimes d’infractions pénales (vol, escroquerie, abus de confiance, dégradations, accident de la circulation, coups et blessures, agression sexuelle, non-paiement de pension alimentaire, non-présentation d’enfant, délit de fuite, menaces, discrimination raciale…), mais aussi de leur proposer un soutien psychologique. Des professionnels (juristes, psychologue…) reçoivent gratuitement les victimes dans la plus grande confidentialité, pour les aider à faire le point sur la situation et leur expliquer les démarches à entreprendre. Cité judiciaire – 13, boulevard Georges-Clemenceau BP 1513 – 21033 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 70 45 81 Courriel : adavip.21@wanadoo.fr Tous les jours de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h (Des permanences sont également tenues à Chenôve et à Beaune.)
CONCILIATEUR DE JUSTICE Vous avez un litige avec votre voisin, votre propriétaire, votre syndic, un commerçant, mais vous ne souhaitez pas engager un procès ? Vous pouvez saisir gratuitement votre conciliateur de justice. Nommé par le premier président de la cour d’appel, il justifie d’une expérience qui le qualifie pour l’exercice de sa fonction. Il a pour mission de faciliter et de constater le règlement à l’amiable des conflits qui lui sont soumis. Il n’est ni juge ni arbitre. Il reçoit les parties soit séparément, soit ensemble. Il les écoute, engage le dialogue et recherche un compromis dans le respect des intérêts de chacun. Un conciliateur est affecté à un ou plusieurs cantons et tient des permanences dans des locaux municipaux ou publics. Pour connaître les dates et lieux de permanence du conciliateur de justice de votre canton, adressez-vous au siège de l'Association des conciliateurs de justice de la cour d'appel de Dijon : 22, avenue du Château, 21800 Quetigny, tél. : 03 80 48 41 00 (les jours ouvrables de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h) ou au centre communal d’action sociale (CCAS), 61, rue des Godrans à Dijon (rendez-vous sur appel téléphonique au 03 80 44 81 08 les mardis de 14 h à 17 h). Rens. : www.cdad-cotedor.justice.fr
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LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉ ICF SUD-EST - MÉDITERRANÉE Immeuble Mazarin 10, avenue Foch – 21000 Dijon Tél. : 03 80 45 90 40 www.sud-est-mediterranee.fr OFFICE PUBLIC D’AMÉNAGEMENT ET DE CONSTRUCTION (OPAC) DE DIJON 2 bis, rue Maréchal-Leclerc BP 87027 – 21070 Dijon cedex Tél. : 03 80 71 84 00 Courriel : courrier@opacdijon.fr Web : www.opacdijon.fr ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL) Siège : 17, boulevard Voltaire BP 90104 – 21001 Dijon Cedex Tél. : 0 810 021 000 (prix d’un appel local) Web : www.orvitis.fr Agence Espace habitat : place des Cordeliers – Tél. : 0 810 021 000 SCIC HABITAT BOURGOGNE Le Katamaran Parc Valmy – 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 – 21004 Dijon Cedex Tél. : 03 80 50 56 50 – Courriel : siege.dijon@bourgogne.scichabitat.fr Web : www.bourgogne.scichabitat.fr
GRAND DIJON 40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon cedex
DÉCHETTERIES Les déchetteries sont fermées les 1er mai, 25 décembre et 1er janvier. QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13 DIJON – Rue Alexander-Fleming – Tél. : 03 80 23 94 94 CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32 MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches » LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Seule déchetterie habilitée à recevoir l’amiante-ciment (tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91 HORAIRES D’HIVER
(du 1er novembre au 30 avril)
du lundi au vendredi le samedi le dimanche
9 h - 12 h et 14 h - 18 h 9 h - 13 h et 14 h - 18 h 9 h - 12 h
sauf Marsannay-la-Côte du lundi au vendredi 9 h - 12 h et 14 h - 17 h le samedi 9 h - 13 h et 14 h - 17 h le dimanche 9 h - 12 h
NUMÉROS UTILES Accueil Grand Dijon
03 80 50 35 35
Usine d'incinération
03 80 76 40 76
Centre de tri
03 80 76 49 90
Bac mal dimensionné
03 80 76 39 78
Composteur
03 80 76 56 26
Emmaüs
03 80 23 80 11
Encombrants sur rendez-vous
0 800 12 12 11
Déchets verts sur abonnement
0 800 12 12 11
Numéro vert : 0 800 12 12 11 www.grand-dijon.fr Courriel : collecteselective@grand-dijon.fr
SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI) Parc Valmy 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 - 21004 Dijon Cedex Tél. : 0 811 90 89 07 www.sni.fr VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAIS ET NÉOLIA BOURGOGNE) 28, boulevard Clemenceau – BP 30312 21003 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 68 28 00 Courriel : ste@villeo.fr Web : www.villeo.fr
L’ASTUCE DE DÉCEMBRE Chauffage : ni trop ni trop peu Pour la santé comme pour économiser de l’énergie, mieux vaut garder une température ambiante inférieure à 19 °C. Chaque degré en dessous de cette limite permet une économie de chauffage de 7 %. Or, le chauffage électrique représente 50 % de la consommation d’un foyer. Voici les températures recommandées dans votre logement : 19 °C dans les pièces à vivre, 16 °C dans les chambres la nuit, et 17 °C dans la salle de bains, les WC et les chambres le jour. Réinventer l’eau chaude Il est important de bien choisir la taille de son ballon d’eau chaude, en fonction de la taille de votre ménage. En moyenne, une personne a besoin de 50 l d’eau chaude par jour. Il faut par ailleurs entretenir régulièrement sa chaudière et son chauffe-eau : vous pourrez ainsi économiser 10 à 20 % d’énergie.
J’aGIs
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c’est pour la vie !
| vous nous dites |
DÉNEIGEMENT
“ “ “ “ L’hiver est là et apporte son lot de désagréments (froid, pluies verglaçantes, neige). Chaque année, c’est le même problème : des personnes soucieuses et citoyennes prennent le temps de dégager les trottoirs sans attendre l’intervention des services de la ville. Mais quand je demande à mes voisins de m’aider à dégager à tour de rôle, ils me répondent que ce n’est pas leur problème et que la ville s’en chargera. Cela m’exaspère. Est-ce qu’il faut prévenir les services de la ville pour qu’ils se déplacent en cas de chute de neige ? C.J. – Dijon
Concernant le déneigement des trottoirs, il est rappelé que chaque propriétaire ou locataire est tenu de dégager lui-même la neige devant sa propriété afin d’assurer aux piétons une circulation sans danger (arrêté municipal du 2 novembre 1992, modifié par celui du 12 mars 2012 qui inclut le dégagement des feuilles). C’est uniquement sous certaines conditions que les services et plus spécifiquement le centre communal d’action sociale (CCAS) peuvent intervenir et mettre en place un dispositif d’aide et de déneigement. Il est dédié aux personnes âgées ou en situation de handicap, et permet à ces personnes en situation difficile de se sentir en sécurité devant leur domicile et d’être en règle vis-à-vis de leurs obligations de déneigement de leur trottoir. Pour rappel, un service d’astreinte, qui comprend un minimum de trois camions, est prévu jusqu’au 18 mars. En cas de prévisions météorologiques alarmantes, un renfort de garde peut être constitué avec onze autres camions. Ce dispositif couvre ainsi les 350 km de voirie de la ville.
STATIONNEMENT
Difficile de se déplacer en ville depuis quelque temps, mais encore plus difficile de stationner son véhicule, ce qui n’incite pas à venir faire ses achats à Dijon. Sans compter les temps d’attente aux feux, les tramways qui s’ajoutent aux bus et aux vélos… Autant de problèmes qui, je l’espère, seront entendus et auxquels des solutions seront apportées. J.B. – Dijon
VOS COUPS DE CŒUR, VOS RÉACTIONS... CETTE PAGE EST FAITE POUR VOUS. ÉCRIVEZ-NOUS : Dijon Mag BP 1510 21033 Dijon cedex frebsamen@ ville-dijon.fr
Avec plus de 4 000 emplacements dans les parkings en ouvrage, la ville n’est pas en déficit de places de stationnement. S’il n’est pas toujours aisé de stationner son véhicule en surface, les parkings souterrains ne sont pas, d’une manière générale, remplis au maximum de leur capacité. Avec toujours la volonté de réduire le stationnement de surface, de nombreuses possibilités sont proposées aux citoyens pour des déplacements agréables en ville via le bus, le tram, le vélo ou encore la marche à pied. Par ailleurs, il existe les parkings-relais aux abords desquels une station de tram est installée. Sans oublier la navette Diviaciti qui parcourt gratuitement le centre-ville. Avec l’opération « J’ai le ticket avec mon commerçant », les clients des magasins participants peuvent en outre bénéficier de la gratuité de leur stationnement dans les parkings en ouvrage (hors parking Clemenceau). Ces derniers ont été conçus pour permettre un accès rapide à l’hypercentre. Concernant les difficultés de circulation, la ville et le Grand Dijon ont conscience, en attendant la Lino (ouverture fin 2013), des difficultés qui existent encore dans certains secteurs du centre-ville. Il est cependant rappelé aux conducteurs de respecter les feux du tram et les feux tricolores. En effet, sur des distances très courtes le tramway partage parfois sa voie de circulation avec un bus ou avec tout type de véhicule (voiture, vélo, scooter). La voie de circulation automobile peut également être traversée par les rails du tram. Certains automobilistes impatients ou ignorants des règles de sécurité continuent à s’engager et il est arrivé que des voitures se retrouvent paralysées au beau milieu des voies du tramway ! Or le code de la route le stipule (art. R415-2) : il est interdit de s’engager dans un carrefour si l’on risque de s’y retrouver bloqué (sous peine d’une amende de 135 euros). Ce courrier est donc l’occasion de rappeler à tous que le tram bénéficie d’un régime prioritaire par rapport aux piétons et à tous les autres véhicules. Il ne peut pas changer de trajectoire. Respecter la signalisation, c’est donc assurer non seulement sa propre sécurité mais aussi celle de tous les passagers du tram.
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POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS Dans un contexte de crise économique et financière, le président de la République a fait de l’emploi l’enjeu numéro un du quinquennat. Aussi, la bataille pour l’emploi engagée par le gouvernement est ouverte sur trois fronts : la lutte contre le chômage des jeunes, avec la mise en place des emplois d’avenir et la préparation du projet de contrats de génération ; le front économique, avec la nécessité de s’engager dans une croissance durable à travers notamment la transition écologique et l’enjeu de la compétitivité ; et enfin, le front financier, avec la réforme du système bancaire dont les excès ont conduit à la crise financière. La ville de Dijon, par le biais de sa majorité rassemblée autour de François Rebsamen, n’a pas manqué de prendre acte de cet objectif fondamental. Rien ne détournera les élus de la ville de Dijon de cet enjeu majeur. Dans cet esprit et face à une conjoncture économique dégradée, l’insertion par l’emploi constitue un des axes prioritaires de la politique de la ville, qui agit aux côtés des partenaires chargés de cette politique. Pour exemple, sur le quartier des Grésilles et de la Fontaine-d’Ouche, la ville de Dijon a soutenu, en partenariat avec les services de l’État et Pôle emploi, l’implantation de Points relais labellisés des maisons de l’emploi et de la formation. De fait, ont été mis en place, des plates-formes multiservices à destination de tous les publics (demandeurs d’emploi, salariés, créateurs ou repreneurs d’entreprise, jeunes ou entrepreneurs). Ils délivrent ainsi une information sur l’emploi, la formation et la création d’entreprise et proposent différents services (consultation des offres d’emploi en
libre-service, conseils sur la rédaction de CV et de lettres de motivation, informations sur l’emploi et la formation…). Par ailleurs, la mission locale et le Plie (Plan local pour l’insertion et l’emploi) y délivrent des prestations d’accompagnement pour des publics spécifiques : jeunes de 16 à 25 ans pour la mission locale, et publics éloignés de l’emploi pour le Plie. Différents dispositifs innovants ont été mis en place, comme l’aide au permis de conduire. Or, il ne s’agit pas de se contenter d’accompagner les demandeurs d’emploi, encore faut-il participer à créer de l’activité. En ce sens, soucieux de porter le développement économique au cœur de son action, Dijon et son agglomération n’ont de cesse de multiplier les projets d’envergure en termes de logements, de développement de zones d’activité économique et d’équipements publics structurants qui participent à l’attractivité de notre agglomération. Ainsi, jusqu’à 2014, c’est près d’un milliard d’euros qui aura été investi dans l’économie locale. Inverser la courbe du chômage d’ici la fin 2013 est un objectif qui doit tous nous rassembler. Laurent Grandguillaume conseiller municipal de Dijon, député de la Côte-d’Or, président du Groupe socialiste, radical de gauche, citoyen et apparentés 8, rue de la Chouette, 21000 Dijon Tél. : 03 80 36 41 77 Courriel : groupemajcm@orange.fr
POUR LE GROUPE DES ÉLUS COMMUNISTES ET RÉPUBLICAINS Chômage, recul des services publics, échec scolaire, pauvreté, discrimination… c’est le résultat de plus de dix années de politique de droite qui, en plus de mettre les habitants de certains quartiers au ban de la société, les ont stigmatisés ! Retisser le lien social, développer la mixité sociale, restaurer le droit à la ville pour tous, améliorer les conditions de vie de ses citoyens, concilier politiques publiques et intérêt général, faire de l’égalité de tous la « boussole » qui doit guider la nouvelle politique de la ville sont autant de principes affirmés par le gouvernement afin de permettre de faire vivre le changement pour les habitants des quartiers. Des valeurs au sein desquelles nous devons, élus et habitants, nous retrouver. Depuis longtemps à Dijon, la municipalité conduite par François Rebsamen s’est engagée aux côtés des acteurs multiples qui font la vie dans les quartiers : habitants, associations et collectifs, travailleurs sociaux, enseignants et équipes
éducatives, dirigeants et éducateurs sportifs, monde de la culture… Nous avons conscience que beaucoup reste à faire, mais nous avons mis au cœur de notre engagement une belle formule, « l’humain d’abord », symbole d’une volonté politique de mettre le citoyen et la réponse à ses besoins au centre des enjeux économiques, sociaux et culturels. Ainsi, en 2012, Dijon et le Grand Dijon ont poursuivi leurs efforts (budget de 1 257 344 euros pour l’agglomération en 2011) pour aider, accompagner les publics en difficulté. Soyons tous acteurs de la nouvelle politique de la ville que le gouvernement ambitionne pour nos quartiers. Christine Truchot-Dessolle, André Gervais, Michel Julien Groupe des élus communistes et républicains 222, rue d’Auxonne, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 29 97
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POUR LE GROUPE INITIATIVES DIJON La chambre régionale des comptes vient de rendre son rapport sur la gestion de la Semaad (Société d’économie mixte d’aménagement de l’agglomération dijonnaise), structure créée à l’initiative de la ville de Dijon, actionnaire majoritaire. Elle est dédiée à l’aménagement urbain de l’agglomération dijonnaise. Le maire de Dijon exerce depuis toujours un contrôle fort sur cet organisme. En témoigne, par exemple, le fait que les deux derniers directeurs généraux de cette société sont deux proches de François Rebsamen et du Parti socialiste. Rappelons que la chambre régionale des comptes, juridiction indépendante, a pour mission de contrôler la bonne gestion des collectivités locales. Ses rapports sont établis dans un esprit non partisan et ne peuvent être contestés. Nous avons choisi de vous communiquer des extraits « bruts » tirés de ce rapport qui porte sur la période 2007 à 2010. Ils illustrent, à notre sens, les méthodes de gestion de l’actuelle municipalité que nous dénonçons depuis plusieurs années. « Une situation financière qui se fragilise » Page 10 : « … la trésorerie a diminué de 65 %… » Page 11 : « … la situation financière de la SEM s’est détériorée et peut amener à s’interroger sur la pérennité même de la société… » « Des frais de structures en nette progression » Page 13 : « au titre de l’année 2010, huit véhicules de fonction ont été attribués par la Semaad » (qui compte dix salariés, NDLR) Page 14 : « … la Semaad a pris en charge le paiement d’amendes dues par ses collaborateurs pour des infractions au code de la route, y compris en période de congés » Page 15 : alors que la chambre régionale des comptes relève que l’activité est centrée sur l’agglomération dijonnaise, « … le
directeur général [bénéficie] d’une prise en charge d’un abonnement SNCF mensuel sur le trajet Paris-Dijon en 1re classe. À ce titre, la Semaad a dépensé depuis le 16 juin 2008 une somme supérieure à 23 000 euros » Page 16 : « entre 2007 et 2010, les charges constatées sur la ligne “missions et réceptions” ont ainsi augmenté de 72 % » Page 16 : « les factures établies par des établissements de standing [NDLR : restaurants] sont les plus fréquentes, 44 concernant des repas se déroulant dans deux restaurants “étoilés”. Le montant moyen facturé est de 216 €, soit un coût par convive de plus de 75 €… » Retrouvez l’intégralité du rapport sur www.ccomptes.fr/ Nos-activites/Chambres-regionales-des-comptes/BourgogneFranche-Comte Dijonnais, en tant que contribuables, nous vous invitons à nous faire part de vos réactions sur la gestion de cette structure. Nous poserons vos questions au maire de Dijon qui a l’autorité morale sur cette société. François-Xavier Dugourd, président du groupe Initiatives Dijon Franck Ayache, Laurent Bourguignat, Jean-Michel Brocherieux, Malika Gauthié, François Hélie, Marie-Claude Mille, Jean-Charles Ouazana, Catherine Vandriesse 43, rue Parmentier, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 46 65 Courriel : contact@initiativesdijon.com Web : www.initiativesdijon.com
POUR LE GROUPE DIJON MODEM Le budget 2013 présenté par le gouvernement au Parlement a un objectif louable de réduction du déficit à 3 % du produit intérieur brut (PIB) fin 2013. L’affirmation de cet objectif rompt avec bien des facilités acceptées par les différents gouvernements se succédant à la tête de la France depuis plus de quarante ans et qui ont creusé le déficit public. Il est d’autant plus important de soutenir cet objectif de réduction de la dette que la situation économique et financière européenne, voire mondiale, est plus en voie de dégradation que d’amélioration. On peut cependant pointer un trop grand déséquilibre entre la réduction des dépenses publiques, qui demeure trop modeste, et l’augmentation des impôts, qui constitue une part trop importante de l’effort demandé aux Français. Il est également primordial de ne pas solliciter plus les entreprises, véritables créatrices de l’emploi, car cela comporterait des risques majeurs de non-reprise économique. Heureusement, à Dijon, la situation financière et économique
est plus saine qu’au niveau national. L’augmentation des taux d’imposition votée chaque année par le conseil municipal est inférieure à l’inflation. La dette publique, qui n’a fait que croître sans cesse depuis 1971, est en baisse permanente depuis 2008, pour se situer fin 2012 à un niveau inférieur à celui de 2001 ! Enfin, le taux de chômage à Dijon se situe en dessous de la moyenne nationale, preuve que notre ville supporte mieux que beaucoup d’autres la crise actuelle. Aussi continuons nos efforts ! François Deseille adjoint au maire délégué aux grands projets, président du groupe Dijon MoDem Groupe Dijon MoDem 7B, rue Devosge, 21000 Dijon Tél. : 03 80 23 38 14 Courriel : groupe-modem@orange.fr