Dijon Mag n°253

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LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON JANVIER 2013 N° 253

www.dijon.fr

L’ABÉCÉDAIRE DU BUDGET 2013 P.

20 + cEennctraahlier le Sup

l’agenda cultur el du

mois


| ça s’est passé |

LE 8 DÉCEMBRE DERNIER, SOUS LE SIGNE DE LA LUMIÈRE, LA LIGNE T2 DU TRAMWAY ÉTAIT MISE EN SERVICE. LA PLACE DARCY, LE PORT DU CANAL, LA TOISON-D’OR ET CHENÔVE PROPOSAIENT POUR L’OCCASION ANIMATIONS ET FESTIVITÉS EN TOUT GENRE. DÉSORMAIS, LES 35 STATIONS DE TRAM DU GRAND DIJON, ASSOCIÉES AUX LIANES ET AUX LIGNES DE BUS, FORMENT UN RÉSEAU DE TRANSPORTS EN COMMUN EFFICACE ET COHÉRENT.

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1 Inauguration le 17 décembre de la nouvelle fédération des unions commerciales de Dijon. Installée place Grangier (à la place de l’agence Divia) sous le nom de Shop in Dijon, cette fédération rassemble désormais en un même lieu 10 associations de commerçants (soit près de 400 commerçants) sur le principe du guichet unique afin d’offrir des services personnalisés à ses membres mais aussi à travers des opérations spéciales à tous les chalands. Le 6 décembre, le sénateur-maire François Rebsamen inaugurait le salon Cité 21 à Congrexpo. Véritable espace d’échange entre les décideurs territoriaux et leurs fournisseurs habituels ou potentiels (artisans, entreprises, bureaux d’études…), cet événement rassemblait plus de 100 exposants et proposait aussi de nombreuses conférences thématiques d’actualité Sur la grande roue installée place de la et des ateliers techniques. République pour les fêtes de fin d’année, les Dijonnais ont été nombreux à braver la peur du vide pour découvrir un panorama de la ville inédit, d’autant plus inédit que le tram l’a métamorphosée. Gala de boxe éducative, le 1er décembre, à la salle Jean-Marion. Organisé par le club Dijon Boxe, ce gala permettait de démystifier une discipline parfois victime de préjugés sur la violence : les boxeurs amateurs sont en effet notés sur leur technique, et non sur l’impact ou la force des coups. Signature de la convention conférant le label « Scène de musiques actuelles » à La Vapeur, le 21 novembre, en présence notamment de Yves Berteloot, adjoint délégué à la culture et au patrimoine, Bruno Chauffert-Yvart, directeur des affaires culturelles de Bourgogne et Yann Rivoal, directeur de La Vapeur. Un label qui valorise les actions de La Vapeur dans son implication territoriale, en complémentarité avec les partenaires du secteur : production, diffusion, formation, répétitions, accompagnement des activités artistiques professionnelles, accompagnement des pratiques en amateur… Le mercredi 19 décembre, salle de Flore de l’hôtel de ville, le père Noël, distribuait avec quelques jours d’avance des cadeaux aux petits Dijonnais issus de familles modestes. Une journée organisée à l’initiative du conseil municipal d’enfants (CME).

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Sommaire P.

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| c’est d’actu | ENCHÈRES : VENTE EXCEPTIONNELLE DE VINS DE LA CAVE DE DIJON

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| c’est d’actu | MUSÉE DES BEAUX-ARTS : ENTRACTE !

L’ABÉCÉDAIRE

DOSSIER P.

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DU BUDGET 2013 P.

15 | rencontre | BENOÎT LAMBERT : KHÂGNEUX, ENGAGÉ ET NOUVEAU DIRECTEUR DU TDB

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| ça nous concerne | PROGRAMME GYM’APRÈS CANCER : REBONDIR AVEC LE SPORT

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34 | à votre service | NUMÉROS UTILES, URGENCES, GRAND DIJON, ETC.

le Sup dijon culture

EXPO | E PUBLIC | DANSE | JEUN THÉÂTRE | CONCERT |

| ET MUSÉE | CINÉ

AUSSI

Participez à Dijon Mag ! Pour raconter votre ville par le texte ou par l’image, la rédaction de Dijon Mag vous invite à contribuer au magazine. Prop osez vos sujets, vos articles, vos ph otos… et devenez acteur de votre revue ! Vos propositions se ront présentées au comité de rédac tion de Dijon Mag.

À vos plumes !

Contact : dijonmag@ ville-dijon.fr

au centre du magazine

le Sup dijon culture San Martin, pas vrai, Jone voir p.9 C’est même Danse Le Festival, durant Art © L. Pailler

JANVIER 2013

TOUTES VOS SORTIES DU MOIS DE JANVIER

DIJON MAG N° 253 JANVIER 2013. Directeur de publication : François Rebsamen – Codirecteur : Alain Millot – Directeur de la rédaction : Fabian Forni – Directeur adjoint : Jérémie Penquer – Rédaction : Nicolas Boisnard, Éric Chariot, Aurélien Genest, Catherine Jonon, Nadine Paulin, Éric Perruchot, Linda Simon – Photos : Philippe Bornier, Ludovic Charron, Hajar Zenasni – Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin – Conception et réalisation : tempsRéel – Impression : BLG – Distribution : La Poste – N° d’impression : 70779 – Dépôt légal : 1er trimestre 2013


| dites-nous… françois rebsamen |

Une plus grande solidarité entre les hommes 3 QUESTIONS À FRANÇOIS REBSAMEN SÉNATEUR-MAIRE DE DIJON

Le premier éditorial de l’année est traditionnellement celui des vœux. Que souhaitez-vous aux Dijonnais pour 2013 ? Ce premier numéro de l’année est effectivement pour moi l’occasion de présenter, à tous les Dijonnais et à leurs proches, tous mes vœux de bonheur pour cette année 2013. Ce message revêt une importance toute particulière à mes yeux car je sais combien certains de nos concitoyens vivent des situations difficiles. Pour 2013, j’aspire d’ailleurs à une plus grande solidarité entre les hommes. C’est dans ce sens qu’a été construit le budget 2013, vers plus de justice sociale. En pratiquant des tarifs adaptés aux revenus, dans les cantines ou les transports, en tenant notre promesse d’une évolution de la fiscalité inférieure à l’inflation, nous contribuons à préserver le pouvoir d’achat des familles, notamment des plus modestes. En appliquant également le taux maximum d’exonération pour les impôts, nous confirmons notre volonté d’œuvrer pour les Dijonnais. Nous voulons une ville où la solidarité et la justice sociale sont réaffirmées, pour les jeunes, les familles, les plus âgés et les plus fragilisés.

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Au-delà de la solidarité, quelles sont les autres grandes thématiques de ce budget 2013 ? Assurer un haut niveau d’investissement. Diminuer l’endettement. Maintenir une grande qualité de services publics. Tels sont les maîtres mots du budget 2013 de la ville de Dijon. Nous investissons, mais nous mettons un point d’honneur à maîtriser notre endettement. Alors que nous avons investi 500 millions d’euros en douze ans, notre niveau d’endettement sera, cette année, inférieur à celui de 2001. La dette ne représente plus que 79,7 % du montant du budget de la ville, contre 104 % il y a onze ans. Nous remboursons désormais plus que nous n’empruntons. Cette stratégie, mais aussi notre capacité à contenir notre budget de fonctionnement et notre politique de gestion active du patrimoine, nous donnent les marges de manœuvre nécessaires pour porter notre projet pour Dijon. Quel est ce projet pour 2013 ? Dijon doit être une ville à la fois attractive et douce à vivre. L’investissement est le moyen de soutenir l’activité économique et l’emploi sur notre territoire. Tandis que la Lino et le nouvel hôpital Bocage central seront livrés cette année, le musée des Beaux-Arts, agrandi et rénové, rouvrira ses portes. Après la mise en service réussie du tramway, 102 bus hybrides vont circuler dans notre agglomération. La rue de la Liberté va retrouver sa splendeur. Pendant ce temps, nous continuerons d’investir pour nos écoles, nos équipements culturels et sportifs… Et nous maintiendrons le montant des subventions versées aux associations, gage de lien social et d’animation dans les quartiers. De sorte que Dijon, qui a tant changé ces dernières années, joue son rôle de ville dynamique, rayonnante et ouverte sur le monde.


| c’est d’actu |

VENTE AUX ENCHÈRES

UNE VENTE EXCEPTIONNELLE DE VINS DE LA CAVE DE DIJON Dimanche 27 janvier, la ville met aux enchères, salle de Flore, près de 3 500 vins issus de sa cave. Une vente rare au profit des œuvres sociales et une occasion unique d’acquérir quelques trésors qui remontent parfois au millésime 1959.

’est une vente en tout point exceptionnelle qui est organisée le dimanche 27 janvier, salle de Flore, en la mairie de Dijon. Peu de villes décident de « faire tourner » les vins de leur cave, qui n’en sortent que trop rarement. Dijon, comme la mairie de Paris avant elle, a en effet la volonté de se séparer de quelques crus d’une carte qui compte un peu plus de 6 000 références : des vins prestigieux qui patientent parfois depuis 1959, mais aussi des vins moins huppés. Cette vente aux enchères unique, orchestrée par deux commissairespriseurs dijonnais, maîtres Guilhem Sadde et Sylvain Gautier, est une opportunité rare pour les amateurs et les Dijonnais curieux de s’offrir de vieux millésimes. Des vins de Bourgogne uniquement (70 % de vins rouges), à une exception près : un lot de 13 bouteilles de vin jaune (Jura).

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MODALITÉS PRATIQUES AU PROFIT DES ŒUVRES SOCIALES. Pascal Kuzniewski, l’expert en vins retenu pour encadrer cette vente aux enchères, salue l’initiative de la municipalité dijonnaise, soucieuse de sortir de sa cave des vins arrivés à maturité et souvent destinés aux hôtes de marque de la ville. Une cave voûtée qui, selon Pascal Kuzniewski, réunit toutes les conditions nécessaires pour assurer un bon vieillissement aux crus. Une décision d’autant plus louable que les recettes iront au centre communal d’action sociale (CCAS) de Dijon. Au total, 3 500 bouteilles réparties en 343 lots seront mises en vente… Des grands crus de la côte de Nuits et quelques noms prestigieux : richebourg 1978 signé Jean Gros ; bâtard-montrachet 1982, 1985, 1989 de Pierre Morey ; et des domaines que les amateurs reconnaîtront : Carillon, à Puligny-Montrachet, Hubert Lamy, Lafarge,

Groffier… Des jolis flacons, plus ou moins jeunes, mais aussi des appellations plus abordables : Si certains crus devraient atteindre 250 ou 300 euros, d’autres sont accessibles à partir de 5 euros, nous rassure l’expert. Vente aux enchères le dimanche 27 janvier, salle de Flore, palais des Ducs et des États de Bourgogne Exposition des bouteilles à l’hôtel de Vogüé le dimanche matin de 10 h à midi, vente à 14 h 30 Commissaires-priseurs : Guilhem Sadde et Sylvain Gautier Experts : Pascal Kuzniewski, en collaboration avec Denis Bernard, expert en vins à Lyon Catalogue disponible début janvier Rens. et informations complémentaires : www.dijon.fr

Une vente, comment ça se passe ? Les ventes aux enchères sont publiques, tout le monde peut donc y assister. Toute personne peut enchérir et acheter, à condition d’être majeur, responsable, solvable. Pour enchérir, c’est « comme dans les films » : il suffit de lever la main. Et si vous êtes le dernier enchérisseur, c’est à vous ! C’est le coup de marteau du commissaire-priseur qui arrête définitivement les enchères.


| c’est d’actu |

MUSÉE DES BEAUX-ARTS

ENTRACTE ! La rénovation du musée des Beaux-Arts est un chantier au long cours. Resté ouvert depuis le début du chantier en 2002, l’édifice doit cependant fermer ses portes au public pour 2 mois à compter du 29 janvier.

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fabrication du nouveau revêtement de la cour du musée qui interdira le passage des piétons. PRIORITÉ AUX ŒUVRES. C’était un souhait de la municipalité qui devient, au fil des mois, une réalité : si jusqu’alors seuls 17 % des collections pouvaient être présentées au public, faute d’espace, le nouveau MBA sera gratifié de quelque 2 000 m2 de superficie complémentaire. Un gain d’espace récupéré, entre autres, grâce au transfert des réserves dans un bâtiment situé en périphérie de la ville. Au-delà des travaux sur le bâti en lui-même, c’est ainsi toute la scénographie des œuvres présentées au public et une conception innovante de la médiation qui constitueront une véritable nouveauté. Point fort de la vie culturelle dijonnaise, le musée sera ouvert sur la ville, avec un accès direct au square des Ducs, lui aussi réaménagé. Un café, sous les arcades de la galerie de Bellegarde, offrira également un lieu de détente convivial au cœur du palais des Ducs et des États de Bourgogne.

CALENDRIER 2013 DES TRAVAUX Du mardi 29 janvier au vendredi 29 mars inclus : fermeture exceptionnelle et totale du musée, y compris le passage par la cour de Bar. Réouverture le samedi 30 mars. De janvier à mai : réaménagement du square des Ducs-de-Bourgogne. De mai à septembre : installation des œuvres, de la signalétique et de la médiation dans les salles du parcours « Moyen Âge et Renaissance ». Juin : retour des Pleurants au musée des Beaux-Arts. Les 6, 7 et 8 septembre : week-end inaugural et festif avec manifestations culturelles. De septembre 2013 à fin 2014 : le musée est complètement ouvert et actif, jusqu’à la reprise des travaux en 2015 sur les parcours XVIIe-XVIIIe siècles et XIXe-XXe siècles.

© François Jay

usqu’à l’automne 2013, les travaux de rénovation du musée des Beaux-Arts (MBA) de Dijon se poursuivent et portent sur l’aile médiévale et la cour de Bar, avec la mise en place du premier parcours de visite, consacré aux collections du Moyen Âge et de la Renaissance (le musée comptera trois parcours au total). Resté ouvert au public depuis le début du chantier, le musée des Beaux-Arts doit cependant fermer ses portes pour deux mois à compter du 29 janvier. Objectifs : préparer le chantier pour la création des deux autres parcours de visite (XVIIe et XVIIIe siècles, et XIXe et XXe siècles) et réaliser le sol de la cour de Bar. À l’intérieur, il est en effet nécessaire d’opérer une quarantaine de sondages pour étudier la structure des bâtiments. Une étude nécessitant de déplacer les œuvres pour ne pas les mettre en danger. Des réaménagements sont également prévus au 1er étage pour remettre en état les salles où s’est tenue l’exposition consacrée à François et Sophie Rude. Quant à l’extérieur, après la mise en place des réseaux techniques cet été, c’est la

D’ores et déjà, les visiteurs peuvent apprécier l’intervention architecturale des Ateliers Lion. Les ajouts contemporains visibles à l’extérieur, comme la toiture dorée installée récemment, démontrent la volonté des architectes et du musée d’assumer pleinement l’apport du XXIe siècle. Dans le même ordre d’idée, de nouveaux escaliers, un ascenseur et l’utilisation de techniques de pointe pour des économies énergétiques offriront confort et accessibilité à tous. Début septembre, les Pleurants du tombeau de Jean sans Peur retrouveront leur place originelle, après leur long périple sur le sol américain et européen. Un retour qui sera fêté dignement et qui sera l’occasion de découvrir les joyaux des collections qui trouveront leur place dans le nouvel écrin du MBA rénové, ouvert sur la ville, accessible, convivial et plus lisible pour les visiteurs.. Rens. : 03 80 74 52 09 Courriel : museedesbeauxarts@ville-dijon.fr http://mba.dijon.fr Voir aussi : www.dijon.fr www.musees-bourgogne.org www.framemuseums.org


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ATELIERS ARTISTIQUES

LES RUDE ET MOI… La grande exposition consacrée à François et Sophie Rude au musée des Beaux-Arts a été l’occasion de fructueux ateliers avec les enfants. À découvrir jusqu’à fin janvier. e musée des Beaux-Arts rend hommage jusqu’au 28 janvier à l’un des plus célèbres couples d’artistes d’origine dijonnaise en proposant l’exposition « François et Sophie Rude. Un couple d’artistes au XIXe siècle, citoyens de la liberté ». Une occasion idéale pour permettre aux enfants de découvrir le musée et des œuvres uniques. Cette actualité a permis la réalisation d’un projet artistique et pédagogique original qui s’inscrit dans le cadre du projet éducatif global de la ville de Dijon. Deux cents enfants des accueils de loisirs ont participé à des

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ateliers d’arts plastiques accompagnés par Michel Liégeois, plasticien, et Bérengère Marillier-Gobber, illustratrice. Sur le thème du portrait si cher à Sophie Rude, les enfants ont pu, pendant environ 8 mois, découvrir certaines techniques (dessin à la craie, au pastel, peinture, collage…) mais aussi travailler sur l’expression des sentiments, le reflet de la personnalité, pour aboutir à la création d’une œuvre plus personnelle et souvent touchante. REGARDS CROISÉS. Les enfants ont découvert les œuvres, dessiné, peint et… rêvé. Une

large sélection de dessins qui témoignent du chemin parcouru par les enfants est reproduite jusqu’à la fin de l’exposition, sur les palissades de chantier du musée des BeauxArts installées rue Rameau (photo cidessous) et dans la cour de Bar. Si loin, si proches, ces regards croisés entre des enfants de 2012 et la bourgeoisie du XIXe siècle témoignent plus que jamais de la richesse des échanges permis par les collections du musée des Beaux-Arts. Jusqu’au lundi 28 janvier

SAINT-VINCENT

DÉFILÉ D’UN SAINT lacée sous le signe des climats de Bourgogne et pour la première fois de son histoire, la cité des Ducs a été choisie l’an passé pour accueillir la Saint-Vincent tournante, en l’honneur du saint patron des vignerons. Conjointement à cette fête populaire, chaque année, dans chaque village, la société locale de secours mutuel fête saint Vincent autour de ses propres vignerons. Pour perpétuer cette tradition, l’association SaintVincent Dijon vous donne rendez-vous à la cathédrale Saint-Bénigne pour une messe en l’honneur du saint. Un défilé en musique est ensuite prévu pour accompagner saint Vincent jusqu’aux cuisines ducales, où un apéritif clôturera l’événement. Dimanche 27 janvier à 10 h – Cathédrale Saint-Bénigne Rens. : 03 80 52 15 04 Courriel : derey-freres@wanadoo.fr

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| c’est d’actu |

RECENSEMENT

LE COMPTE EST BON u 27 janvier au 23 février, 36 agents recenseurs sillonneront la ville pour faire une enquête de recensement de population. Commune de plus de 10 000 habitants, la ville de Dijon est recensée partiellement tous les ans sur la base d’un échantillon de population. Au total, près de 8 % des logements dijonnais et 14 % de la population locale sont concernés. Le principe est simple. Une semaine avant le début du recensement, chaque administré concerné reçoit dans sa boîte aux lettres un courrier du maire l’informant du dispositif. Peu après, un agent recenseur – muni d’une carte tricolore – se présente au domicile des administrés pour y déposer un formulaire de recensement. Chaque habitant doit remplir obligatoirement et entièrement les documents, avant de fixer un rendez-vous avec l’agent recenseur pour lui remettre le questionnaire complété ou pour se faire aider si besoin. Dispositif garantissant le respect de la vie privée et l’anonymat, le recensement est pour les communes un moyen efficace pour anticiper les besoins futurs des citoyens. Formés pendant deux demi-journées par l’Insee, les 36 agents recenseurs se voient attribuer un secteur géographique précis avec 150 à 200 habitations. Travaillant 7 j/7, ils se mettent à disposition des administrés en fonction de leur emploi du temps et de leurs horaires. Il est important de signaler qu’il est obligatoire de remplir ces documents, sous peine de se voir infliger une amende par le tribunal administratif. En cas d’absence, l’agent recenseur laisse un avis de passage afin qu’un nouveau rendez-vous puisse être pris avec les personnes concernées. Du dimanche 27 janvier au samedi 23 février

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TÉLÉVISION LOCALE

VOUS ALLEZ VOO VOIR oo TV, la télé 100 % dijonnaise, augmente sa puissance d’émission par 10 ! Depuis le 14 novembre, tous les Dijonnais, Grand-Dijonnais et 400 000 Côte-d’Oriens à 30 km à la ronde reçoivent la chaîne locale clair et fort sur leur boîtier TNT. Il suffit de le régler sur le canal 40 en manuel, ou sur la chaîne 23 après recherche automatique. Ce développement était attendu par les partenaires de la chaîne, qui souhaitaient une diffusion la plus large et dynamique possible. Allez donc jeter un œil : de l’info, des rendez-vous festifs et culturels, de la cuisine, et pas mal de sport. Chaque soir de la semaine, ne ratez pas le « Grand rendez-Voo » en direct à 18 h 30. Recevoir Voo TV via la TNT : chaîne 23 (après recherche automatique) Et toujours sur Orange Livebox 253, Numéricable 95, Darty Box 284 ou sur Internet www.vootv.fr Rens. : 03 80 48 62 21 – Courriel : contact@vootv.fr

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en bref > COLLECTE DE LIVRES

> ENTREPRENEURIAT SOCIAL

> LOTO

SOS Amitié Dijon-Bourgogne organise une collecte de livres qui permettra à l’association d’approvisionner sa prochaine vente annuelle, nécessaire à son budget de fonctionnement, et de continuer sa mission d’écoute auprès des personnes souffrant de solitude et de détresse morale ou physique. Samedi 19 janvier de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h 30, salle Joliet, Hôtel des sociétés, 7, rue Docteur-Chaussier. Rens. : 03 80 67 15 15 ou sos.amitie.dijon.bourgogne@orange.fr.

Sept événements dans sept régions : le tour de France du Mouves (Mouvement des entrepreneurs sociaux) a pour but de faire se rencontrer citoyens, décideurs politiques, entrepreneurs classiques et entrepreneurs sociaux afin d’impulser une dynamique et de favoriser le développement des entreprises sociales de leur région. Étape dijonnaise les lundi 14 et mardi 15 janvier à l’ESC Dijon avec des ateliers et une conférence-débat. Rens. : www.mouves.org.

L’amicale des sapeurs-pompiers professionnels de Dijon organise un loto ouvert à tous. Les fonds récoltés permettront des travaux au sein même de la caserne avec notamment la création d’un espace de vie commun, lieu de détente et d’échange pour les pompiers. Plus de 3 500 euros de lots sont à gagner. Rendez-vous le dimanche 13 janvier, salle Devosge, à partir de 13 h. Entrée gratuite. Rens. : 03 80 50 85 23.


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FESTIVAL MODES DE VIE

AUX ARTS, CITOYENS !

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’art, ça se partage… Les habitants des quartiers, ayant travaillé tout l’automne sous la conduite d’artistes professionnels, présentent leurs créations au grand public dans les plus hauts lieux culturels de la ville. Ouvrir les habitants à l’art en les rendant eux-mêmes artistes ? C’est en effet l’excellente idée du festival Modes de vie. Depuis octobre, 5 compagnies ont ouvert 5 ateliers aux Grésilles, à la Fontaine-d’Ouche et dans l’agglomération. Les artistes en herbe sont des ados et adultes, ainsi que des enfants inscrits en périscolaire, centre social ou MJC. Les formes d’expression sont diverses : musique, arts graphiques, couture, scénographie, théâtre, photogra-

phie, nouveau cirque et manipulation d’objets… Grand chelem également du côté des lieux de représentation : Auditorium, Grand Théâtre, musée Magnin, médiathèque Champollion, et même La Vapeur depuis cette année. Soutenu activement par la ville depuis 2006, le festival Modes de vie sera donc, cette année encore, d’une extraordinaire mixité. Un grand brassage des lieux et des cultures, où les potentiels de chacun créent la richesse et le mouvement, dans un grand tourbillon d’émotions et de couleurs. Du lundi 28 janvier au mercredi 20 février Gratuit Rens. : 03 80 66 16 57 www.modesdevie.org

LA FONTAINE DU RIRE

UN GRAND BOL DE RIRE

© D.R.

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l est des temps où le rire est salutaire. La compagnie La Tête de mule, soutenue par la ville depuis 2001, se fait fort d’inviter à la Fontained’Ouche des artistes de toute la France et de tous les horizons comiques : burlesque, visuel, musical, mime… comme une boule aux multiples facettes braillant de milliers d’éclats de rire. En vedette, Warren Zavatta, fuyant la piste aux étoiles, attaque le cirque au talon d’Achille. Chaque année le festival remplit les salles. Ce que l’on prête au rire n’est pas près de se tarir. Du samedi 12 janvier au samedi 13 avril Maison de quartier de la Fontaine-d’Ouche et Théâtre des Feuillants Rens. et réservations : 03 80 50 03 39 ou 06 13 51 38 87 www.la-tete-de-mule.fr

Le OnePat’Show.

> STUDYRAMA Ouvert à tous les lycéens, le salon des études supérieures regroupe en un même lieu de nombreux établissements publics et privés (dont l’université de Bourgogne), soit plus de 200 formations post-bac, classiques ou en alternance. Sur place également : un espace orientation, des offres de jobs et de stages, et la remise d’un guide recensant les formations supérieures de la région. Vendredi 11 et samedi 12 janvier de 9 h 30 à 17 h 30, au Parc des expositions et des congrès. Rens. : www.studyrama.com.

> RETRAITÉS, SIGNALEZ VOTRE CHANGEMENT D’ADRESSE

> CARREFOUR DES CARRIÈRES AU FÉMININ

L’Assurance retraite Bourgogne et FrancheComté invite les retraités qui ont récemment changé de domicile à communiquer au plus vite leur nouvelle adresse soit par courrier (en mentionnant les numéros de retraite et d’immatriculation à la Sécurité sociale) à Carsat Bourgogne - Franche-Comté, service paiements, 21044 Dijon Cedex, soit par Internet sur le site www.changement-adresse.gouv.fr. Rens. : 3960 (coût d’un appel local depuis un poste fixe) ou www.lassuranceretraite.fr.

Organisé par Fete (Femmes Égalité Emploi), le Carrefour des carrières au féminin (15e édition) a pour objectif d’informer les jeunes filles en cours d’orientation et les femmes en recherche d’emploi sur la possibilité d’intégrer de nombreux métiers dits « masculins ». Des professionnelles viendront témoigner de leur expérience et de leur parcours. Samedi 2 février de 9 h à 12 h, salle Devosge. Rens. : www.fete-bourgogne.org. Tél. : 03 80 43 28 34.


| c’est d’actu |

ART DANSE LE FESTIVAL

e réseau national des neuf centres de développement chorégraphique (CDC) a pour vocation la création, la production, la diffusion et la sensibilisation à la culture chorégraphique. Tout au long de l’année, Art Danse CDC Dijon-Bourgogne, missionné par le ministère de la Culture, intervient sur son territoire pour rendre visible la danse, toujours avec un esprit de défricheur. Afin de répondre à un public avide de curiosités et de nouveautés, l’association accompagne les jeunes talents et ambitionne de les suivre dans la durée. Son Festival est à cette image. Le thème de cette édition, « Les chorégraphes ont la parole », vise à rapprocher les auteurs des

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Participez ! à Dijon Mag

© Laurent Philippe

LES CHORÉGRAPHES ONT LA PAROLE

A la gauche de l’espace Daniel Dobbels.

spectateurs. La majorité des performances seront réalisées par le chorégraphe lui-même dans des salles dont la taille permettra une grande proximité avec les spectateurs. Le 8 janvier, au Parvis Saint-Jean, à 18 h 30, aura lieu la présentation du Festival, suivie, à 20 h, du spectacle Regarde Maman, je danse, de la Belge Vanessa Van Durme, dont le propos – l’histoire turbulente de sa vie – est

emblématique de l’identité que veut se donner la manifestation. Le mardi 8 janvier et du jeudi 24 janvier au samedi 2 février Voir aussi notre cahier « Le Sup », p. 9 Places de 5 à 20 € Billetterie au Parvis Saint-Jean : 06 19 82 97 13 Rens. : 03 80 73 97 27 – www.art-danse.com

LES DIJONNAIS ACTEURS DE LEUR REVUE

LA BATAILLE DE STALINGRAD par Michel Faitot, président de l’association Bourgogne-Eurcasie e 2 février prochain, Volgograd (ex-Stalingrad) commémorera la fin de la bataille de Stalingrad (juillet 1942-février 1943). À l’époque, suite aux revers des armées soviétiques au printemps 1942, les armées allemandes poursuivent leur offensive en direction du Caucase et de ses champs pétrolifères. Après une avancée foudroyante, elles sont stoppées par la défense acharnée des Soviétiques et Hitler recentre ses forces en direction de Stalingrad. En août 1942, la 6e armée du général Paulus (soutenue par la 4e Panzerdivision) détruit presque totalement la 62e armée soviétique et atteint la ville de Stalingrad, pilonnée quotidiennement par l’artillerie et l’aviation allemandes. La ville est isolée ; le ravitaillement en vivres, renforts et munitions de la 62e armée du général Tchouikov s’effectue par la traversée de la Volga sous le feu ennemi. Commence alors une gigantesque bataille urbaine où chaque rue, chaque maison, chaque ruine est défendue avec acharnement. La ville est entièrement détruite et, en octobre-novembre, les Soviétiques ne détiennent plus que quelques kilomètres carrés sur la rive ouest de la Volga. Mais les forces allemandes sont elles aussi épuisées et ne parviennent pas à contrôler la totalité de la ville. Le 19 novembre commence la contre-offensive russe. Plusieurs armées soviétiques attaquent les

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arrières des forces nazies par le nord et le sud, et bientôt la 6e armée allemande est encerclée. Malgré des tentatives de dégagement et un pont aérien pour la ravitailler, elle est contrainte à la capitulation le 2 février 1943. Le bilan de la bataille est dramatique, les pertes humaines (civiles et militaires) immenses. La 6e armée, fleuron des troupes allemandes, est anéantie. Stalingrad met fin au mythe de l’invincibilité allemande et redonne espoir et confiance tant aux troupes soviétiques qu’aux Alliés et aux résistants des pays occupés. Une exposition à la Maison des sciences de l’homme (MSH) rappellera en janvier le martyre de cette ville jumelée avec Dijon. La mémoire de ces tragédies est encore le meilleur garant pour éviter de renouveler de telles atrocités. Du lundi 14 au vendredi 25 janvier – Exposition de photos et documents, réalisée par la Maison des sciences de l’homme et Bourgogne-Eurcasie – Salle d’exposition de la MSH, campus universitaire – Conférence le 15 janvier à 19 h Rens. : www.bourgogne-eurcasie.fr Courriel : bourgeurcasie@wanadoo.fr


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ICI L’ONDE

VERS DE NOUVELLES ÉCRITURES DU SONORE Programmée de janvier à juin, la saison « Ici l’onde », proposée par Why Note, vise le cœur même de l’écriture musicale contemporaine. epuis plus de quinze ans, l’association Why Note, à Dijon, défriche le champ des musiques contemporaines, qu’elles soient acoustiques, électriques ou électroniques, écrites ou improvisées. En invitant des artistes, en proposant ses propres créations aussi, en particulier à travers le collectif de la Générale d’expérimentation (GEX). En parallèle, l’association propose « Nouvelles Scènes », au Consortium, aux confins de la musique et de l’art contemporain, ainsi que la saison « Ici l’onde », qui s’ouvre ce mois-ci. La musique contemporaine forme un paysage vaste et varié. L’approche d’« Ici l’onde » est un peu alternative, explique Nicolas Thirion, directeur artistique de Why Note. Notre objectif est plus précisément de présenter des artistes et des œuvres qui mettent en avant de nouvelles écritures du sonore, de nouveaux rapports à la scène. À l’image de John Cage, qui sera plusieurs fois à l’honneur cette année, ou de la proposition « dispersée » de Sylvain Kassap au musée de la Vie bourguignonne. La vraie question, insiste Nicolas Thirion, c’est : « Qu’est-ce que c’est composer aujourd’hui ? » Concrètement, après une soirée de présentation (en musique) le 18 janvier, la saison se décline en cinq temps forts et autant de week-ends : « Changing the system : musique et politique » (15-17 février), « Passe-muraille : musique et espaces acoustiques » (1er-3 mars), « Jeux de scènes : théâtre musical et nouvelles écritures scéniques » (20-23 mars), « Machines : musique et électronique » (5-7 avril) et « Zen : un week-end à la coule pour finir la saison » (7-8 juin). Aux côtés des musiciens de la GEX, du Conservatoire ou du PESM Bourgogne, les invités, prestigieux, sont à la hauteur de cet ambitieux programme : Christian Wolff, Sylvain Kassap, Denis Lavant, Didier Petit, Fatima Miranda, pour ne citer qu’eux. Avec naturellement une large place faite aux créations. Présentation de la saison vendredi 18 janvier à 19 h au Consortium Avec les Emeudroïdes et les étudiants du PESM – Entrée libre Rens. : www.whynote.com Tél. : 03 80 73 31 59 – Courriel : whynote@wanadoo.fr

© Béatrice Logeais

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Müller Machines, de Wilfried Wendling, avec Denis Lavant.

COLLOQUE

TREMPLIN MUSIQUES DE RU

L’ ARTISTIQUE AU CŒUR DE L’URBAIN

LES ÉTUDIANTS CHOISISSENT LEURS NOTES

utour de la question des territoires en mutation, l’École nationale supérieure d’art (Ensa) de Dijon, avec la volonté résolue d’impliquer ses étudiants dans la vie de la cité, organise un colloque international les 22 et 23 janvier, qui réunira des théoriciens et des praticiens venant des sciences sociales (philosophie, sociologie, urbanisme, économie) comme des domaines des arts (paysage, architecture, arts plastiques, cinéma). www.ensa-dijon.fr

ous êtes étudiant et la création musicale vous passionne ? Tentez votre chance en participant au concours national « Musiques de RU », piloté par le Crous de Bordeaux. Objectif : valoriser la création étudiante et faire émerger de nouveaux talents. En solo ou en groupe, ce concours est ouvert à tous les styles musicaux. Pour concourir, les artistes doivent envoyer une maquette de 3 à 6 titres originaux sur CD. Trois candidatures seront ensuite choisies par un jury de professionnels pour se produire, le 14 mars, au Théâtre Mansart à l’occasion de la finale régionale. La finale nationale sera quant à elle programmée en mai 2013. Clôture des inscriptions à Dijon le vendredi 18 janvier Rens., règlement et inscriptions : service culturel du Crous de Dijon Tél. : 03 80 63 00 00 – Courriel : culture@crous-dijon.fr

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| c’est d’actu |

DESIGN

OBJETS CULTES DU MOBILIER INDUSTRIEL ’est une chaise qui, a priori, ne paie pas de mine. Et pourtant… Dessinée en 1925 par Xavier Pauchard, la chaise A, fabriquée par la société bourguignonne Tolix, est devenue un « objet culte » du mobilier industriel, alliant solidité, longévité et qualités pratiques à une belle pureté de ligne. L’icône même d’un certain savoir-faire « à la française ». La chaise A est l’un des 50 objets retenus pour ce livre par la journaliste dijonnaise Brigitte Durieux, auteur de référence en matière de mobilier industriel : étagères, lampes articulées, vestiaires, tables et chaises… Conçus pour intégrer des lieux de travail, ils ont depuis investi nos chambres et nos salons, voire sont exposés dans les galeries et musées. Brigitte Durieux en détaille l’histoire, les replace dans leur contexte, les examine sous tous les rivets, aidée en cela par de magnifiques photos de Laziz Hamani. On navigue entre la surprise et une admiration empreinte de nostalgie. Un livre de savoir et de poésie. Objets cultes du mobilier industriel, par Brigitte Durieux, photographies de Laziz Hamani, éd. La Martinière, 45 €

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TOUR PHILIPPE-LE-BON

BIBLIOTHÈQUE PATRIMONIALE

UN BELVÉDÈRE EN CŒUR DE VILLE

SEPT FAMILLES ET TOUTE UNE HISTOIRE

our ceux qui ne l’auraient pas encore visitée, la tour Philippe-le-Bon s’érige comme un lieu exceptionnel et majeur de Dijon, accueillant chaque année de nombreux touristes. Du haut de ses 46 m, ce site attenant au palais des Ducs de Bourgogne constituait un symbole de prestige et de puissance, et réserve désormais une vue imprenable sur la ville. Ce panorama à 360 degrés laisse apparaître les toits vernissés, l’entrelacement des rues médiévales ou encore les quartiers anciens qui font du cœur historique dijonnais l’un des plus vastes secteurs sauvegardés de France. Depuis le début d’année, l’office de tourisme a repris la gestion de l’ascension de la tour, jusque-là à la charge de la mairie. Ce produit touristique vient ainsi compléter l’offre déjà multiple de l’office, en s’ajoutant notamment à la visite du Puits de Moïse, de l’église Saint-Philibert, et plus généralement aux nombreuses visites guidées thématiques qui valorisent le riche patrimoine de la cité des Ducs. Une large promotion en France et à l’international est d’ores et déjà programmée. Visite en français et anglais Rens. et billetterie : office de tourisme www.visitdijon.com

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ui n’a pas joué, un jour ou l’autre, aux 7 familles ? Aujourd’hui, la bibliothèque patrimoniale et d’étude revisite ce jeu traditionnel dans une nouvelle version à vocation pédagogique. L’ensemble des personnages (monstres, guerriers, rois, etc.) mis en scène sont en effet tirés des collections et des fonds exceptionnels dont elle dispose, du XIIe siècle à nos jours. L’objectif : faire découvrir notre patrimoine écrit et graphique aux enfants (et au plus grands) de manière ludique. Une attention particulière a été portée au choix des personnages afin de témoigner de la plus grande diversité culturelle qui soit et de laisser ainsi deviner une partie de l’histoire de notre monde. En vente dans toutes les bibliothèques dijonnaises Prix : 4,50 € Rens. : 03 80 48 82 30

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| rencontre | SUCCÉDANT AU COMÉDIEN FRANÇOIS CHATTOT, BENOÎT LAMBERT PREND LES RÊNES DU THÉÂTRE DIJON-BOURGOGNE. PARCOURS, AFFINITÉS ET PROJETS DE CE JEUNE METTEUR EN SCÈNE D’UNE TRENTAINE DE PIÈCES.

BENOÎT LAMBERT KHÂGNEUX, ENGAGÉ ET NOUVEAU DIRECTEUR DU TDB SCÈNE 1. À considérer les diplômes de Benoît Lambert, qui, à 41 ans, succède à François Chattot au Théâtre Dijon-Bourgogne (TDB), on pourrait croire que le nouveau directeur aurait pu aspirer à d’autres planches, beaucoup plus classiques. Mais ce normalien de la rue d’Ulm, agrégé de sciences économiques et sociales, a varié les registres dès l’adolescence, mêlant brillantes études et art dramatique à l’école d’Hélène Vallier. Ce que le théâtre apprend, ce n’est pas la compétition mais la nécessité de coopérer avec le spectateur, sinon le spectacle n’existe pas ! certifie Benoît Lambert. SCÈNE 2. Entre ses cours de sociologie, le khâgneux fait ses classes auprès de Pierre Debauche, poète, comédien, metteur en scène et pionnier de la décentralisation théâtrale. Et c’est avec son complice le comédien Emmanuel Vérité – qu’il retrouvera à Dijon en mars prochain dans Dénommé Gospodin – qu’il crée la compagnie du Théâtre de la Tentative, en lieu et place d’une voie toute tracée. Ses bagages de normalien, il ne les a pas totalement laissés à la porte des théâtres, intervenant à son tour dans les conservatoires, l’École de la Comédie de Saint-Étienne notamment, dont il est parrain de la 25e promotion. Le théâtre est une formidable école pour s’interroger sur le monde, regarder la société et la façon d’être

ensemble, acte Benoît Lambert, lui-même concepteur de Bienvenue dans l’espèce humaine, une forme itinérante créée l’année dernière à Dijon. SCÈNE 3. Première accroche bourguignonne à Nevers pour un Labiche et à Mâcon, où sa compagnie enchaîne une intense période créative, de Brecht à Lorenzaccio de Musset, jusqu’à de virulents collages de textes, déclenchés un certain soir d’élection présidentielle du 21 avril 2002. SCÈNE 4. L’aventure continue en banlieue parisienne, puis de Malakoff à Belfort. Même engagement sur le terrain, avec notamment d’anciens salariés d’Alstom, acteurs de leur propre condition. Avec François Chattot, les affinités théâtrales ne font pas mystère. La compagnie est à l’affiche avec We are la France et We are l’Europe, de Jean-Charles Massera, encore un compagnon de route, pour de burlesques petites leçons d’économie politique à l’usage de tous. Un document de sociologie immédiate, note la revue en ligne Bakchich. SCÈNE 5. C’est à la mise en scène qu’il se voue, misant sur un vivier de jeunes comédiens, auteurs ou compagnies et sur la formation d’un jeune public. Le message est lancé : La jeunesse est une cause indiscutable. Sous son impulsion, Théâtre en mai

deviendra le festival de la jeune création. J’ai la volonté de prolonger le geste théâtral apporté par François, de le reprendre à mon compte avec les réflexions de ma génération, explique-t-il sans perdre de vue la dimension divertissante du théâtre. Les comédiens interviendront par exemple dans les établissements scolaires, non pour des conférences mais pour montrer ce qu’ils savent faire, jouer !

REPÈRES 019710 Naissance à Rennes 01986-19890 École nationale d’art dramatique de Saint-Germain-en-Laye 019930 Agrégation de sciences sociales (sociologie) et création du Théâtre de la Tentative 01998-20100 La troupe travaille à Mâcon, Le Blanc-Mesnil, Belfort et Malakoff 020110 Création à Dijon de Que faire ? (le retour) 020120 Création à Dijon de Bienvenue dans l’espèce humaine 01er JANVIER 20130 Succède à François Chattot au TDB


| participation citoyenne |

DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE

DIX ANS DE VILLE CITOYENNE La ville de Dijon, depuis dix ans, multiplie les lieux et les outils d’échanges entre les habitants, les élus et les services. Parce que ces échanges favorisent cohésion, solidarité et initiatives, dans tous les domaines et pour un mieux-être de tous.

’engagement des citoyens dans la vie de la cité est une priorité pour la ville de Dijon depuis 2001. De nombreux rendez-vous ont favorisé le développement du dialogue entre les élus et les habitants, et des dispositifs permettent aux Dijonnais de s’impliquer dans des projets concrets. Les conseils de quartier et le conseil municipal d’enfants (CME) en sont des exemples emblématiques. Dijon a mis en place des services dédiés au lien avec les habitants, à la démocratie locale ou au soutien à la vie associative. Le numéro vert « Allô Mairie » permet un contact rapide et simple entre les citoyens et la collectivité, tandis que les supports de communication ont été diversifiés afin de toucher le plus grand nombre (newsletters, page Facebook…). Le maire et ses adjoints rencontrent régulièrement les habitants. Le projet du tramway avait justifié l’organisation de campagnes de concertation et de réunions publiques, bien au-delà des obligations légales. Ce sera à nouveau le cas en janvier dans le cadre d’une série de réunions publiques de présentation du budget 2013 de la ville. Le soutien à la vie associative est incarné par un lieu : la Maison des associations, qui

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abrite 380 structures auxquelles elle propose des formations, un centre de ressources et des conseils juridiques ou fiscaux. La ville de Dijon, partenaire actif du Grand Déj’ des associations qui se tient chaque mois de septembre sur les bords du lac Kir, publie par ailleurs un annuaire numérique des associations et organise régulièrement des Assises de la vie associative – la 3e édition a réuni 330 associations le 30 novembre dernier. TOUJOURS FAVORISER LE DIALOGUE. Le dialogue avec les habitants voulu par la ville se décline dans tous les quartiers et auprès de toutes les populations. Exemple : le lancement d’un projet culturel participatif (lire p. 17 notre interview de Jean-Pierre Saez). Autre exemple : Dijon a été l’une des premières villes françaises à intégrer le réseau des « Villes-amies des aînés » de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Concrètement, le programme « Dijon Ville-amie des aînés » (Divaa) s’est traduit, après une série d’ateliers qui ont réuni 300 personnes entre novembre 2010 et février 2011, par la mise en place d’un Observatoire de l’âge auquel participent les acteurs investis dans

l’amélioration des conditions de vie des plus de 60 ans (habitants, associations, élus, professionnels). Cet Observatoire a pour vocation de travailler sur des thématiques comme le transport, le logement, les loisirs… L’Office des personnes âgées de Dijon (Opad) va d’ailleurs évoluer et accueillir, dès 2013, une Maison des seniors, véritable guichet unique au cœur de la ville. L’Observatoire de l’âge peut faire bouger les choses, se réjouit Marielle Morand, assistante sociale retraitée membre de l’Observatoire. Par exemple, nous faisons remonter à la ville les impressions des seniors sur le nouveau réseau Divia. Christiane Gindre, cadre bancaire à la retraite et personnalité qualifiée au sein de l’Observatoire, espère pour sa part que l’Observatoire va proposer des actions concrètes qui vont contribuer à rompre l’isolement de certaines personnes, Il est très positif qu’une ville associe les citoyens démocratiquement à la prise de décisions.

LES OBLIGATIONS DE LA DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE Estimant que la participation aux élections locales, une fois tous les six ans, est insuffisante, le législateur a introduit des dispositions visant à approfondir la démocratie locale dans les communes de plus de 3 500 habitants. Il impose le libre accès à l’information et aux documents administratifs pour tous les citoyens. La concertation préalable à tout projet d’urbanisme (modification du plan local d’urbanisme, création d’une zone d’aménagement concerté…) est ainsi obligatoire : son bon déroulement est garanti par la Commission nationale du débat public. Une loi de 2002 impose la création de conseils de quartier dans les communes

de plus de 20 000 habitants. Dans les communes de plus de 50 000 habitants, le conseil municipal peut décider la création d’une mission d’information et d’évaluation sur une question d’intérêt communal ou sur le fonctionnement d’un service public. La commune peut également organiser un référendum sur un sujet d’intérêt local. La ville de Dijon s’est, pour sa part, investie dans la mise en œuvre des dispositions légales de la démocratie participative, voire les a devancées (la création des conseils de quartier remonte par exemple à 2001).


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EN CHIFFRES JEAN-PIERRE SAEZ

LA NAISSANCE D’UN NOUVEAU MODÈLE DE POLITIQUE CULTURELLE Dijon a engagé, en septembre 2011, une réflexion autour d’un projet culturel nouveau pour les années 2011-2014. Cette démarche participative implique l’ensemble des acteurs de la culture. Rencontre avec Jean-Pierre Saez, directeur de l’Observatoire des politiques culturelles de Grenoble, qui accompagne la ville sur ce projet. Dijon Mag : Quels sont les enjeux d’un projet culturel participatif comme celui qu’a engagé la ville de Dijon ? Jean-Pierre Saez : Ce projet est une nouvelle façon de concevoir la politique publique de la culture, en impliquant davantage les acteurs mais aussi les citoyens. Il répond aux attentes du développement durable et permet d’envisager les politiques publiques non plus de manière cloisonnée mais en tissant des interactions entre elles – politiques culturelle, sociale, économique,

9 commissions de quartier et 3 conseils de quartier / 279 Dijonnais membres des commissions de quartier / Budget participatif : 360 000 euros par an / Environ 1 800 associations à Dijon /

200 nouvelles associations par an 380 associations à la Maison des associations / Contrat de quartier de la Fontaine-d’Ouche : 1 000 habitants et 50 associations se sont exprimés par l’intermédiaire de questionnaires et dans le cadre de 10 ateliers / Observatoire de l’âge : 5 collèges,

38 membres + les personnes qualifiées

touristique… En mettant en relation les acteurs de la culture avec ceux de l’éducation, du champ social ou de l’urbanisme, on construit tous ensemble une nouvelle politique de la culture sur un territoire. DM : Les citoyens ont-ils leur place dans ce débat ? JPS : Le modèle n’est plus celui d’une politique décidée « en haut » et descendante, mais bien celui d’une « co-construction ». Il repose sur l’idée que la créativité émerge du

terrain. Ce qui se fait dans les centres de décision doit être relié avec les aspirations des habitants. C’est un travail de longue haleine qui, en fait, ne s’arrête jamais : il contribue à faire naître un nouvel état d’esprit, à proposer une plus grande reconnaissance à des acteurs culturels considérés jusqu’alors comme « en marge » du système, et à faire émerger une culture commune entre tous les acteurs culturels, les décideurs et la société civile.


| participation citoyenne |

REPORTAGE

« CE SONT LES HABITANTS QUI CONNAISSENT LE MIEUX LEUR QUARTIER » epuis 2002, expression emblématique de la démocratie locale mise en œuvre sur le territoire, la ville de Dijon a mis en place trois conseils de quartier qui sont à la fois des lieux d’expression, de consultation et de proposition. Afin de mailler finement le territoire, chaque conseil comprend trois commissions correspondant aux grands quartiers de la ville. Ces conseils sont dotés d’un budget annuel de 360 000 euros, soit 40 000 euros par commission et par an, qui leur permet de financer des projets. C’est ainsi que les différents conseils de quartier ont réaménagé le square HenriGiraud (quartier Maladière), installé des panneaux éducatifs le long de la promenade du Ruisseau de la Fontaine-d’Ouche ou implanté des colonnes Morris (pour l’affichage culturel) sur la place Granville. Autant de projets nés de la volonté des habitants, appuyés par les élus du conseil municipal : jusqu’à présent, tous les projets présentés par les commissions de quartier ont été votés à l’unanimité lors des conseils municipaux de septembre. Sans le conseil de quartier, je suis convaincu que notre projet d’embellissement du stade de la Maladière n’aurait pas

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vu le jour, témoigne Cédric Favrie, membre du conseil de quartier Varennes - Toisond’Or - Joffre. Un conseil de quartier permet d’apporter à la ville une fine connaissance du terrain car les habitants sont ceux qui connaissent le mieux leur quartier, à l’échelle de la rue. Nous faisons ainsi remonter les besoins. Et nous obtenons des explications sur le fonctionnement d’une collectivité, sur les raisons d’un choix d’aménagement. Nous nous apercevons aussi des contraintes qui pèsent sur la décision publique. Il n’est pas si facile de mener des chantiers comme celui que nous avons réalisé ! Le stade de la Maladière, en l’occurrence, a retrouvé, grâce aux décisions du conseil de quartier, une qualité et une sérénité qu’il avait perdues. Les membres de chaque conseil de quartier – 30 habitants volontaires tirés au sort, 6 élus dont 1 de l’opposition, 2 anciens du conseil municipal d’enfants et 5 personnes qualifiées au plus – sont élus pour trois ans, mandat renouvelable une fois. Actuellement, le cinquième cycle est en cours, jusqu’en 2014. Et le 9 février, tous ces citoyens acteurs de la vie locale se retrouveront pour célébrer comme il se doit les dix ans de la démocratie participative à Dijon.

Anne-Laure « Le contrat de quartier se traduit par une cohérence des actions menées dans le quartier. Il traduit le fait que la ville est à l’écoute des besoins et des attentes des gens. En tant qu’acteur culturel, au sein de l’association Cirq’ônflex, j’aimerais réintroduire la culture au cœur du quartier et de la vie de ses habitants. La culture, en lien avec la politique sociale ou les projets d’urbanisme, est un bon moyen pour les citoyens de se réapproprier leur quartier. »


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LE CONSEIL MUNICIPAL D’ENFANTS NOUVEAU Camille, élève de sixième, fait partie de ces jeunes Dijonnais prêts à s’investir pour leur ville. J’aime beaucoup Dijon, j’ai envie d’améliorer encore les choses, explique-t-elle. Par exemple, j’aimerais créer une manifestation culturelle pour les jeunes, autour de la musique, du théâtre, de la danse, de la cuisine aussi. C’est donc avec émotion qu’elle a fait connaissance avec les 63 autres conseillers municipaux juniors de Dijon, élus comme elle par leurs pairs en octobre dernier. Ils sont très sympas, nous allons bien travailler ensemble, pour Dijon ! Le 12 décembre, les jeunes élus ont posé pour la photo officielle du nouveau conseil, qui siégera jusqu’en octobre 2014. Encadrés par une animatrice, en relation directe avec le cabinet du maire de Dijon mais aussi avec l’inspection d’académie, ils planchent sur des sujets intéressant les jeunes habitants, au sein de quatre commissions : « santésolidarité », « mon environnement, ma cité », « communication » et « temps libres ».

Sylviane « Les échanges entre les habitants permettent à chacun d’eux de mieux connaître le quartier. J’ai organisé par exemple une fête qui a permis aux gens de découvrir qu’il y a un petit ruisseau à la Fontaine-d’Ouche ! Il est important de créer du lien entre les gens, par des manifestations culturelles et des animations festives absolument partout, même dans les endroits les plus inattendus. »

Paulette « La Fontaine-d’Ouche, où je vis depuis 1972, est pour moi le plus beau quartier de Dijon. Il faut arrêter de le stigmatiser ! La Parade métisse de la fête de quartier est pour moi le plus beau moment de l’année : il symbolise le mélange des cultures propre à ce quartier, le respect entre les gens. Ce contrat est une bonne chose : il faut s’occuper des gens qui en ont besoin, et il y en a ici, dans certains endroits du quartier, dont on ne s’est peut-être pas assez occupé avant. »


| dossier |

L’ABÉCÉDAIRE DU BUDGET 2013 AVEC POUR PRIORITÉ LA CULTURE, L’ÉDUCATION, LA JEUNESSE, LA PETITE ENFANCE, L’AMÉNAGEMENT ET L’AMÉLIORATION DU CADRE DE VIE, LE BUDGET 2013 CONFIRME SES ENGAGEMENTS AU SERVICE DE TOUS LES DIJONNAIS. TOUT EN TENANT AVEC RIGUEUR LE CAP DU DÉSENDETTEMENT, LA VILLE INVESTIT POUR L’AVENIR DE SES HABITANTS.

259

23,4% 60,6 M€

MILLIONS D’EUROS AU SERVICE DE TOUS LES DIJONNAIS 16,5% 42,8 M€

15,3% 39,6 M€

12% 11,5% 31 M€ 29,8 M€

8,9% 23 M€

7,9%

VOIERIE PROPRETÉ

URBANISME ET ESPACES VERTS

JEUNESSE

ÉDUCATION

ÉCONOMIE COMMERCE

CULTURE

11,7 M€

SPORTS

4,5%

SOLIDARITÉ ET PETITE ENFANCE

20,5 M€


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BUDGET UN DÉSENDETTEMENT CONFIRMÉ Diminuer l’endettement, maintenir une grande qualité de services publics et garantir une plus forte justice sociale, tels sont les maîtres mots du budget 2013 de la ville de Dijon. Dans un contexte de baisse des compensations de l’État, le volume d’investissements progresse cependant. Explications. récisément chiffré par les services financiers de la ville, le budget primitif 2013 s’élève à 284,3 millions d’euros (contre 272,1 millions d’euros l’année dernière). Voté par le conseil municipal, il équilibre en termes monétaires les recettes et les dépenses pour l’année à venir. C’est un acte primordial de la vie d’une cité, d’où sont extraites les dépenses réelles des services rendus à la population. Celles-ci s’élèvent à 259 millions d’euros, ventilés entre huit compétences : culture, éducation, solidarité et petite enfance, voirie et propreté, sports, urbanisme et espaces verts, jeunesse, économie et commerce (voir graphique ci-contre). Les principaux investissements se tournent vers l’aménagement de la ville et l’amélioration du cadre de vie, la maîtrise de l’énergie, la culture et la réussite éducative.

P

500 MILLIONS INVESTIS EN DOUZE ANS. Comme pour un ménage, les dépenses envisagées sont assorties des capacités à les réaliser. Les grands travaux lancés depuis 2009 dans le quartier de la Fontaine-d’Ouche sont par exemple étalés sur plusieurs exercices. Une enveloppe de 8,3 millions d’euros est à nouveau affectée cette année, incluant la poursuite de la rénovation du centre commercial (qui prendra fin en 2014) et le lancement du projet d’écoquartier du Quai des Carrières-Blanches. Entre 2001 et 2013, ce sont 500 millions d’euros d’investissements qui ont ainsi été injectés dans l’économie à travers les programmes de travaux et de services, dont la rénovation de groupes scolaires (pour lesquels 2,6 millions de travaux sont prévus). MOINS D’EMPRUNTS. C’est dans un cadre particulièrement serré que s’engagent les dépenses nécessaires à la collectivité. Avec une constante : ce budget confirme la trajectoire de désendettement amorcée en 2008, tandis que le montant des investissements progresse à 46,2 millions d’euros (+ 7,3 millions d’euros par rapport à 2012). Une ville qui n’a pas de dette est une ville qui n’investit pas. La ville de Dijon investit, mais elle met un point d’honneur à maîtriser son endettement. La dette ne représente plus que 79,7 % du montant du budget de la ville, contre 104 % en 2001. La ville rembourse désormais plus qu’elle n’emprunte. Cette stratégie, mais aussi la capacité à contenir le budget de fonctionnement et la politique de gestion active du patrimoine lui donnent les marges de manœuvre nécessaires pour porter le projet de Dijon. La plus grande part des recettes dijonnaises proviennent, quant à elles, des impôts locaux (37,6 %). Avec cette autre constante : malgré la baisse des compensations de l’État et des subventions, la fiscalité évolue à un taux nettement inférieur à celui de l’inflation tout en maintenant, par ailleurs, les abattements sur la taxe d’habitation (voir « Solidarité », page 27). Classée 3e des villes de plus de 100 000 habitants ayant la taxe d’habitation la moins élevée en 2011, Dijon tient ainsi ses engagements.


| dossier |

a înés Dans le droit fil de la démarche « Dijon Ville-amie des aînés » (Divaa), visant au quotidien à améliorer la vie des aînés dijonnais, une Maison des seniors va leur être dédiée. Ce lieu unique pour toutes les informations et les services valorisant les liens intergénérationnels prendra assise dans les locaux du CCAS accolés à ceux de l’Office des personnes âgées de Dijon (Opad). D’importants travaux de rénovation et d’accessibilité seront engagés pour 350 000 euros. Une opération de 12 millions d’euros interviendra aussi pour la rénovation de la résidence Les Bégonias, établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes, et 501 000 euros pour le centre d’accueil de jour Les Marronniers.

b udget Acte déterminant d’une collectivité, le budget autorise pour l’année à venir les prévisions de dépenses permettant à la ville de fonctionner et d’investir. Construit sur une évaluation réaliste des recettes, il se divise en un budget d’investissement (46,2 millions d’euros), pour réaliser le programme attendu – par exemple travaux d’entretien ou nouveaux équipements –, et un budget de fonctionnement (206,4 millions), comprenant notamment la gestion du personnel, les aides sociales, les subventions allouées, les dépenses courantes de chauffage et d’éclairage public. Révisé en cours d’exercice par des « décisions modificatives », s’y adjoignent des budgets annexes évaluant les recettes donnant lieu à des redevances, comme le stationnement payant.

Nouveauté 2013 : la création d’une maison des seniors.

c ulture Engagée depuis 2008, la rénovation du musée des Beaux-Arts (voir aussi p. 8) entre cette année dans une phase cruciale avec l’ouverture du premier des parcours muséographiques, magistralement représenté par les tombeaux des Ducs et la procession des Pleurants. Actuellement exposés au Bode-Museum de Berlin, ces derniers verront leur retour à Dijon en septembre prochain, après un triomphal périple aux États-Unis et à Bruges. Retour annoncé aussi pour d’autres chefs-d’œuvre prêtés à des musées internationaux, dont le Moïse sauvé des eaux, de Véronèse, et La Dame à sa toilette, de l’école de Fontainebleau. Après une fermeture de 2 mois à compter du 29 janvier, le musée reprendra son rythme d’expositions temporaires et de découverte gratuite de ses collections enrichies de nouvelles œuvres. Rendez-vous final à l’horizon 2020 pour un musée déployant un vaste panorama de l’Antiquité à l’époque moderne, prolongée d’œuvres contemporaines provenant des collections du Consortium. En 2013, 4,785 millions d’euros ont été crédités à l’avancée des travaux. Un chantier d’exception, qui illustre la très importante place accordée à la culture à Dijon, de l’Opéra aux théâtres, en passant par le cinéma et l’art contemporain (voir aussi « Festivals » et « Rayonnement »).

François Rude, Marius méditant sur les ruines de Carthage, 1809 (Dijon, musée des Beaux-Arts).


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d émocratie participative Réunissant sur la base du volontariat 280 Dijonnais tirés au sort, les trois conseils de quartier de Dijon sont dotés d’un budget participatif de 360 000 euros, alloué depuis 2009. Constitués chacun de trois commissions, leur rôle est consultatif sur de grandes questions urbaines, doublé de réalisations au plus proche de la vie des quartiers et de leurs habitants. Par ce biais, plus de 60 projets ont été financés touchant l’animation des quartiers, dont « Dijon-Ouest en fête », ainsi que l’écologie et la sécurité urbaine : réaménagement de squares, création de jardins partagés, pose de bancs ou d’arceaux à vélos à la combe à la Serpent, par exemple. Le même crédit a été reconduit au budget 2013, soit un investissement total de 1,6 million euros depuis 2009.

é ducation

f estivals Expositions, animations, pratiques amateurs ou festivals, la diversité des manifestations soutenues par la ville a cette singularité d’offrir un large éventail de spectacles et concerts, gratuits ou à tarif modique, dans des lieux souvent insolites. Reflet de l’intense vie artistique, le « Projet culturel pour Dijon 2011-2014 » favorise cette approche, comme la création, pour 1,19 million d’euros de travaux, de la « Minoterie », lieu de résidences théâtrales et de scènes jeune public au futur écoquartier de l’Arsenal, au sud de la ville. Par ailleurs, des crédits sont engagés pour la rénovation du Muséum-Jardin des sciences qui rouvrira ses portes en juin 2013 et pour des études préfigurant une grande médiathèque.

Lors des dernières vacances d’automne, les enfants fréquentant l’accueil de loisirs Anjou ont pu s’exercer aux percussions africaines, au mix ou aux figures de capoeira (danse afro-brésilienne). Le tout associant apprentissage du rythme, expression corporelle et travail en groupe, et donnant lieu, au final, à un spectacle. C’est là une des nombreuses initiatives qui s’inscrit dans le cadre du projet éducatif global de Dijon (Pégase), coordonnant les actions éducatives et pédagogiques entre le temps passé à l’école et la vie familiale. Mis en place en 2012, ce dispositif se construit avec l’ensemble des acteurs à chaque étape de la vie, de 0 à 25 ans ! Y sont associés tous ceux qui concourent à la réussite éducative, à l’égalité des chances et à l’apprentissage de la citoyenneté : services de la ville, crèches, centres sociaux, MJC, accueils de loisirs ou périscolaires, équipements sportifs, enseignants et associations conventionnées. Ce projet entretient aussi une solidarité de fait à l’égard des parents, généralisant, par exemple, la pause méridienne et les accueils périscolaires entre 7 h et 19 h.

Installation d’une aire de jeux en avril 2012 au parc de la Combe à la Serpent.

Concert de rentrée 2012 place de la Libération.


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g rand Déj’ des associations Une fois l’an, les associations dijonnaises tiennent salon en plein air, au bord du lac Kir. Cette journée qui attire fin septembre près de 10 000 visiteurs témoigne de la vitalité de la vie associative, où près de 300 structures exposent leur engagement citoyen. Les stands sont particulièrement rythmés et récréatifs, avec un programme d’animations ou d’ateliers dans tous les registres : sportif, culturel, humanitaire, social ou éducatif. Cette année, le monde associatif connaîtra le même soutien financier qu’en 2012, avec 11,36 millions d’euros alloués sous forme de subventions, de prêts de locaux et de soutien logistique.

h andicap et accessibilité Bandes pododactiles aux passages piétons, bandeaux de trottoir surbaissés ou feux sonores aux grandes intersections, ce sont en fait tous les Dijonnais qui bénéficient de ces aménagements conçus pour faciliter la vie des personnes à mobilité réduite ! La piétonnisation des rues de la Liberté et des Godrans s’avère aussi favorable à la déambulation de tous. Les groupes scolaires s’équipent également, à l’exemple de l’école élémentaire Montchapet, pourvue récemment d’une rampe PMR (personne à mobilité réduite). Par ailleurs, la ville poursuit la réfection des cours d’école et l’équipement des structures communales, à l’exemple de « Dijon Plage » pour son accès handicapés.

Le Grand Déj’ des assocations.

i nvestissements Depuis 2001, ce sont près de 500 millions de dépenses d’équipement qui ont été réalisés. Avec 46,2 millions d’euros d’investissements prévus, le budget 2013 maintient ce niveau élevé, soit 7,3 millions de plus qu’en 2012. La dette municipale est, quant à elle, en baisse constante depuis 2008 et placée sous la barre des 220 millions d’euros, en dessous du niveau de 2001 !

j eunesse Jeune, on peut l’être de 7 à 77 ans, mais c’est spécialement aux Dijonnais de 14 à 25 ans que s’adressent les huit « accueils jeunes », dépendant de la direction « animation des quartiers ». Véritable pépinières d’initiatives, ils les accompagnent dans la réalisation de leurs projets, stages de découverte, sorties ou séjours. Les jeunes de la Fontaine-d’Ouche peuvent par exemple soutenir leurs ambitions à la Maison de quartier, largement ouverte aussi aux rencontres intergénérationnelles. C’est par ce biais qu’émergent également nombre de projets retenus pour Kultur’ Mix, festival « par les jeunes et pour les jeunes », ou par une implication dans la vie de quartier, comme lors de « Jours de fête à Fontaine-d’Ouche » ou « Grésilles en fête ». Les 11 à 13 ans peuvent aussi obtenir écoute et orientations auprès des équipes d’animateurs. A noter enfin, que pour les jeunes gens ayant atteint la majorité civile, les « accueils jeunes » vont plus loin en privilégiant l’aide apportée pour leur avenir : formation, mobilité internationale, logement, santé ou vie pratique.

Accueil jeunes Mansart.


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l ogements k ilowatt Expérience écocitoyenne, le concours « Familles éco-logis » se poursuit jusqu’à la fin avril. Pour les participants, le pari est de diminuer leurs consommations aux compteurs. Cette démarche volontaire implique, comme dans un jeu de rôles, proches et famille formant une équipe. En adoptant le plan climat-énergie territorial (PCET), la ville de Dijon vise elle aussi à diminuer d’ici à dix ans ses rejets de CO2, estimés en 2010 à 51 450 tonnes/an (hors chauffage urbain), soit un volume équivalent à plus de 500 000 allers-retours Paris-Londres en avion. Parmi les enjeux 2013 : réduire les consommations d’énergie en rénovant l’éclairage public, pour lequel 2 millions d’euros ont été votés.

Évitant l’étalement urbain d’une population en constante progression (+ 15 400 habitants en dix ans), les friches militaires ou industrielles se convertissent en projets d’écoquartiers, inscrits dans le cadre de l’éco-PLU (plan local d’urbanisme). Préfigurés par le quartier Junot, les écoquartiers Hyacinthe-Vincent (500 logements) et Heudelet 26 (300 logements) sortent de terre, tandis que les architectes du projet d’écocité Jardins des maraîchers (1 550 logements) sont sélectionnés ce mois-ci. Sur l’ère des anciennes Tanneries, elle offrira les mêmes atouts fondés sur un habitat varié à basse consommation d’énergie, conjuguant mixité sociale, cadre paysager, commerces et services bien desservis par les transports urbains. Les écoquartiers du Quai des Carrières-Blanches et de l’Arsenal, aménagés par la Splaad (Société publique locale d’aménagement de l’agglomération dijonnaise), sont aussi sur cette voie. Deux millions d’euros leur échoient cette année.

m obilité Les changements apportés par le tramway ne font que commencer : 35 minutes pour relier les Bourroches et la Toison-d’Or, 10 minutes de la gare aux Grésilles… Mettant à profit un meilleur équilibre du trafic, après l’achèvement prévu cette année de la rocade, une pratique écomobile de la ville se dessine, où prime la qualité des déplacements. L’intermodalité est déjà un fait de par les multiples choix de desserte : tram, bus, navette, vélo ou piéton. Cette petite révolution urbaine implique une amélioration du cadre de vie, pour laquelle un budget de 6,1 millions d’euros est destiné.

Le quartier Junot.

n ouveaux habitants Vous êtes nouvellement installé à Dijon ? Une journée d’accueil et d’information vous est spécialement dédiée, début octobre. Associations, partenaires locaux, services municipaux et publics se réunissent pour vous guider dans votre découverte de la capitale des Ducs et dans vos premières démarches, par exemple une inscription sur les listes électorales. Chaque mois, la ville enregistre en moyenne 150 nouveaux habitants.

Écomobilité avec le tramway.


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o bjectifs sport En plus des soutiens aux athlètes et aux clubs, viviers de futurs champions, un dispositif d’aide au paiement des licences sportives vise particulièrement les pratiques amateurs, scolaires et jeunes des quartiers, par le biais de subventions au bénéfice des associations. Les animations sportives de quartiers (ASQ) débouchent sur des « challenges interquartiers » – golf éducatif, basket, karting… –, pour une adhésion annuelle de 1 euro. Ce sont 23 millions d’euros qui sont consacrés au sport pour 2013.

p etite enfance Plus de 2 700 enfants de moins de 4 ans fréquentent une des 33 structures d’accueil dédiées à la petite enfance. Variant le mode et le type de garde pour répondre au mieux aux besoins des familles, 24 nouvelles places de crèche seront achetées par la ville, s’ajoutant aux 1 138 disponibles. Les haltes-garderies proposent par exemple, au fur et à mesure des travaux nécessaires de mise en conformité, une nouvelle offre en journée incluant le repas du midi en complément de l’accueil occasionnel des tout-petits. Cette année, 400 000 euros iront aux accueils péri et extrascolaires, et une attention toute particulière est portée au programme de rénovation des groupes scolaires, pour lesquels 69 millions d’euros ont été investis depuis 2001.

q ualité de vie La manifestation annuelle « Village Goût-Nutrition-Santé », où l’on peut dresser son propre bilan nutritionnel, illustre cet objectif d’améliorer l’égalité d’accès à la santé et au bien-être à tous les âges. Dès l’école, pour la santé bucco-dentaire, par exemple, lors des pauses méridiennes. Au restaurant scolaire également, par le choix de circuits courts d’approvisionnement des produits. Pour les grands, par la prévention des addictions grâce aux établissements partenaires de la charte « Harmonuits ». À l’Opad, par des ateliers d’activité physique et sur la nutrition destinés aux seniors. Quant aux « Ateliers Santé Ville » et au plan canicule, ils visent les personnes les plus fragiles. Adhérente du réseau « Ville-santé » de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dijon relaie aussi les campagnes nationales de dépistage.

r ayonnement En quelques années, des événements majeurs, culturels, sportifs mais aussi économiques, ont propulsé Dijon au rang de métropole européenne. La campagne « Dijon Must’Art » aux États-Unis et l’exposition des Pleurants – de retour à Dijon cette année – capitalisent déjà notoriété et attrait touristique, à l’instar des mobilisations pour le classement des climats du vignoble de Bourgogne au patrimoine mondial de l’Unesco et pour accueillir la Cité de la gastronomie. Même les débats d’idées, autour du cinéma par exemple, avec les Rencontres cinématographiques, ont une coudée internationale. La participation de la ville aux travaux de rénovation du Parc des expositions (932 000 euros) conforte le haut niveau d’équipement de la cité des Ducs, labellisée « Ville d’art et d’histoire ». Un soutien est apporté à toutes ces coopérations, notamment par l’accueil de jeunes effectuant un service volontaire européen (SVE).

Les Pleurants au Metropolitan Museum de New York en 2010.


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t arification s olidarité La politique de solidarité recoupe autant les dispositifs fiscaux agissant sur le pouvoir d’achat des ménages que le soutien aux initiatives citoyennes ou les 30 contrats d’avenir dont la ville sera signataire. Elle tient par exemple particulièrement compte des ressources des foyers lors de la facturation des services (voir ci-contre « Tarification »). Par l’application également d’exonérations les plus favorables autorisées par la loi au moment du paiement de la taxe d’habitation. Ainsi la ville renonce-t-elle, en 2013, à 17,6 millions d’euros d’impôts en faveur des Dijonnais. Même si l’emploi ne relève pas de la compétence directe de la municipalité, elle agit activement dans ce domaine. Parmi les mesures phares, la « bourse au permis de conduire » aide les jeunes à la recherche d’un premier poste. Un coup de pouce est également donné aux lycéens qui entreprennent des études supérieures, via des bourses. Dans l’optique de lutter contre les discriminations à l’embauche, la formule des « Cafés de l’emploi » favorise les échanges directs entre employeurs potentiels et candidats. Par ailleurs, un fonds d’aide et de secours, chiffré à 454 000 euros, épaule les personnes les plus démunies. Par l’intermédiaire des associations, la ville offre également tout le long de l’année des places gratuites de spectacles ou liées aux animations de la ville, de même que par l’intermédiaire des commerçants lors des fêtes de fin d’année.

La tarification des services à l’enfance (crèches, repas scolaires, accueils de loisirs ou activités sportives) prend en compte au plus juste la situation financière des familles. Proportionnelle aux revenus du foyer, elle tient compte aussi de la composition des ménages et de leur lieu de résidence. L’espace Internet dédié aux familles, sur le site www.dijon.fr, permet de simuler sa facturation personnelle.

u rbanisme et espaces verts Coulée verte pour le tram cassis. Ce sont pas moins de 2 000 arbres et 6 000 arbustes qui ont été plantés le long de la plate-forme en grande partie enherbée du tramway. Ce nouveau patrimoine végétal de 15 essences sélectionnées sera arrosé grâce à la récupération des eaux de pluie et de drainage du parking Trémouille dans les réservoirs Darcy et Montmuzard. Pour limiter les déperditions, l’arrosage se déclenchera de nuit, alimentant aussi le jardin de l’Arquebuse et les squares environnants. Dynamisé par l’arrivée du tramway et des bus en site propre, le quartier des Grésilles a aussi pris un nouveau visage. L’opération de renouvellement urbain, lancée il y a neuf ans, touche à son terme avec le transfert ce mois-ci du marché sur la place Galilée. Cette reconfiguration signe la mutation du quartier, devenant un pôle d’emplois et de diversité de services sur la ZAC Champollion. Sur sa lancée, le quartier de la Fontaine-d’Ouche se renouvelle, choyant son cadre paysager. 7,3 millions d’euros sont réservés à cette opération. L’écoquartier de l’Arsenal entre aussi dans une phase active, précédée cette année de l’aménagement de jardins partagés.


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v oirie et propreté Doté de 31 millions d’euros, le budget voirie et propreté constitue le 5e poste des dépenses. C’est dire l’intérêt que porte Dijon à son domaine public. À lui seul, l’entretien des 350 km de chaussées et 1 200 ha de trottoirs coûte 3 millions d’euros ! Tel est l’effort consenti pour améliorer le cadre de vie et porter haut les couleurs du label « Ville d’art et d’histoire ». Épaulant les agents de la cellule « propreté », une brigade verte est opérationnelle depuis l’été dernier, spécialement chargée de faire respecter les arrêtés municipaux en matière de salubrité publique. Les commissions de quartier agissent aussi dans ce sens, en prenant des initiatives mettant en valeur l’espace public, telles que la pose de matériel urbain (bancs, poubelles, bacs à potager…).

w ww.dijon.fr Retrouvez en ligne toutes les informations – notamment celles qui concernent le budget 2013 – et les actions portées par la ville en faveur de tous les Dijonnais. Le site Internet de Dijon est un outil pratique pour se tenir informé, mieux connaître sa ville et participer à la vie de la cité, avec un espace spécialement dédié aux familles (notamment pour l’inscription de votre enfant dans les structures municipales). Son accès peut se faire depuis les bornes interactives ou dans les Points d’accueil numérique de Dijon et son agglomération (Panda). Et pour être informé par courriel ou SMS de ce qui se passe à Dijon dans le ou les domaines de votre choix, un simple abonnement gratuit sur le site Dijoninfo.com suffit.

xyz ones d’activité, et emploi Une nouvelle image d’attractivité se profile pour les parcs d’activité économique sur le tracé du tramway : Mazen-Sully, Valmy et la cité des affaires Clemenceau. Aux portes de la ville, une couronne active dédiée au tertiaire, à la recherche ou à la technologie de pointe se dessine, emblématique de la référence écologique voulue par Dijon et son agglomération. Au nord, le parc Valmy entame une nouvelle tranche d’extension, avec à la clé des perspectives d’emplois pour cette future cité d’affaires et de services à proximité du centre commercial de la Toisond’Or. Au sud, un technopôle agro-environnemental, AgrOnov, s’installe à Bretenière pour la production, la formation et la recherche alimentaire, adossé entre autres au pôle de compétitivité Vitagora « Goût-Nutrition-Santé » et à l’Institut national supérieur des sciences agronomiques, de l’alimentation et de l’environnement, AgroSup Dijon. Une subvention de 710 000 euros est allouée à ce projet. Sur la zone d’activité Cap Nord, le renouveau du marché de gros gardera sa destination agro-alimentaire en constituant un pôle d’entreprises de la filière. Au titre du développement économique, le Grand Dijon accompagne ces projets à hauteur de 9,7 millions d’euros, dont 3 millions aux nouvelles zones d’activité.

Le budget voirie et propreté constitue le cinquième poste des dépenses de la ville.

Au nord de la ville, le parc Valmy offre de nouvelles perspectives d’emploi.


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| ça nous concerne |

STRUCTURES EXTRASCOLAIRES

DE NOUVELLES PRIORITÉS D’ACCÈS avoriser l’accès des structures extrascolaires pour tous est l’une des priorités de la municipalité. Néanmoins, les sollicitations étant nombreuses et les places limitées, nombre de demandes n’ont pu être satisfaites ces derniers mois. Parmi les familles sur liste d’attente, beaucoup sont dijonnaises, tandis que 18 % des enfants accueillis n’habitent pas Dijon. Pour permettre une admission plus facile des familles ayant un lien fort avec la commune, le conseil municipal a adopté, lors de sa séance du 17 décembre dernier, un nouveau règlement intérieur des structures en priorisant les inscriptions des enfants et jeunes résidant à Dijon ou scolarisés dans un établissement dijonnais. Cette évolution se traduit par une modification du règlement intérieur des structures. Une seconde règle sera également ajoutée, à savoir que, en cas de trois absences consécutives non signalées ou justifiées, l’enfant perdra, dans les délais réglementaires, la réservation de sa place pour les journées suivantes. Celle-ci pourra, le cas échéant, être réattribuée. Ce nouveau règlement entrera en vigueur à partir du 1er février prochain.

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SÉCURITÉ

UN TRAM PEUT EN CACHER UN AUTRE a mise en circulation du tramway reste, pour Dijon, l’un des événements marquants de 2012. Ce mode de transport n’a pas seulement transformé le paysage dijonnais. Il exige désormais une vigilance de chacun. Nouvelles règles, nouveaux réflexes, les usagers doivent adopter des comportements responsables pour éviter les accidents. Un dispositif massif d’information a été lancé par le Grand Dijon pour prévenir tous les utilisateurs de l’espace public. En complément, le service municipal d’éducation routière de la ville a intégré dans son programme d’actions un nouveau module : Traje’Tram. À destination des écoles, il permet de sensibiliser également les plus jeunes. Une partie théorique, dispensée dans une salle, explique d’abord le fonctionnement du tram, les nouveaux panneaux de signalisation, etc. Un tour en tram est ensuite proposé pour approfondir certains points en situation concrète. Une expérience très enrichissante pour les enfants, qui peuvent appréhender les dangers potentiels à l’intérieur comme à l’extérieur du tram. Mis en place il y a quelques mois, ce module a déjà reçu un accueil très enthousiaste de la part des écoles.

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SDAT

COLLECTE DE VÊTEMENTS ET DE PAPIER SUR LES LIEUX DE VIE réée en 1903, la Société dijonnaise de l’assistance par le travail (Sdat), reconnue d’utilité publique, est spécialisée dans l’insertion de personnes en situation d’exclusion par l’activité économique. Au sein de cette structure, Sdat’Entreprise a en charge l’accompagnement de 130 chômeurs de longue durée et bénéficiaires du RSA, envoyés par Pôle emploi. Dans le cadre de contrats allant de 6 à 24 mois, l’association trouve des entreprises et accompagne ce public défavorisé afin de recréer du lien social et de le remettre en selle. Sdat’Entreprise propose également ses propres services, dans des métiers utilisateurs de main-d’œuvre (nettoyage, espaces verts, bâtiment, etc.). Ainsi, elle gère, grâce à dix collecteurs métalliques, la collecte de vêtements et d’accessoires usagés, les trie, les valorise et alimente deux boutiques « 1 000 Sapes » à Dijon et Talant. À cet effet, Sdat’Entreprise a pour projet d’atteindre les donateurs sur leurs lieux de vie (travail, courses) pour respecter le don et limiter les trajets, tout en étendant le recyclage au papier. L’idée est d’installer des points de collecte dans divers endroits fréquentés par la population, sans contraintes pour ceux qui participent à l’opération. La phase d’expérimentation est prévue pour le début de l’année 2013. Avis aux entreprises et commerces intéressés ! Rens. : 03 80 60 96 60 – www.sdat.asso.fr

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MALADIE D’ALZHEIMER

STIMULATION COGNITIVE ET MUSICALE ême si aucun traitement ne peut, à ce jour, diminuer la progression de la maladie d’Alzheimer, des actions palliatives sont proposées pour retarder l’apparition des troubles et améliorer la qualité de vie des malades et de leur famille. C’est dans ce cadre que l’association France Alzheimer Côte-d’Or a développé, en complément d’une offre d’accompagnement et d’écoute quotidienne, des formules dites de répit. Stimulation cognitive, atelier bien-être, café Alzheimer, etc., permettent en effet de soulager le malade et son aidant. Parmi ces actions, le bistrot musical

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initié depuis un an au café-restaurant L’Embarcadère a rencontré un vif succès. L’expérience a donc été prolongée pour que, le premier mardi de chaque mois, 8 à 10 couples « aidantaidé » continuent de se retrouver à l’occasion d’une animation musicale. Des séances bienfaisantes pour stimuler l’activité cérébrale et raviver parfois de lointains souvenirs. Le premier mardi de chaque mois de 15 h 15 à 17 h 15 L’Embarcadère – 58, rue d’Auxonne Rens. et inscriptions : 03 80 45 39 44 ou www.francealzheimer21.org

VOUS AVEZ PLUS DE 60 ANS ? C’EST POUR VOUS EN JANVIER > JEUDI 3 À 14 H 30 Thé dansant : orchestre La Gambille, salle Devosge (7, rue Devosge) > JEUDI 10 À 14 H 30 Visite sur site : « Les coulisses du théâtre » Théâtre Dijon-Bourgogne, Parvis Saint-Jean (rue Danton) > JEUDI 24 À 14 H 30 Spectacle musical : hommage à Léo Ferré, par Alain Rodot – Maison de retraite Saint-Philibert (5, rue du Mouton) > JEUDI 31 À 14 H 30 Surprise-partie : orchestre Calypso, salle Camille-Claudel (4, rue Camille-Claudel) Rens. : 0 800 21 3000

PROGRAMME GYM’APRÈS CANCER

REBONDIR AVEC LE SPORT Des activités physiques sont proposées aux personnes atteintes de cancer ou en phase de rémission. Un outil de santé physique et morale. os traitements sont très fatigants. Reprendre une activité physique n’est pas toujours facile, confie Delphine, actuellement en phase de traitement. Cette Dijonnaise de 38 ans est pourtant ravie d’avoir intégré Gym’après cancer : Les cours sont adaptés et tiennent compte de nos difficultés. Je sens que je progresse, je me sens mieux et c’est motivant. Depuis septembre, sept personnes ont intégré le programme lancé par le comité départemental d’éducation physique et de gymnastique volontaire (Codep EPGV), en collaboration avec le centre GeorgesFrançois-Leclerc. Trois rendez-vous d’une heure sont proposés chaque semaine : deux à la salle Épirey des Grésilles et un au parc de la Colombière. Plusieurs ateliers travaillent l’équilibre, la coordination, le renforcement musculaire, la relaxation ou encore la marche. L’accompagnement de la personne prime lors de

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chaque séance. L’objectif est de regoûter au bien-être physique et mental, de reculer le seuil de fatigue et même de diminuer le risque de récidive grâce aux bienfaits de la pratique sportive. Le programme Gym’après cancer peut accueillir jusqu’à 15 adultes et envisage de se développer dans les pro-

chains mois. Les personnes intéressées doivent fournir un certificat médical et souscrire une licence-assurance dont le coût s’élève à 24,50 euros. Les séances seront ensuite facturées 10 euros par mois. Rens. : 06 98 55 29 07 – Courriel : valerie.rodiere.codep@gmail.com


| sport |

ROLLER ACROBATIQUE

JÉRÉMY DOMINGUES, ROI DU FREESTYLE Élève du collège Gaston-Roupnel, il a été sacré champion de France de roller dans la catégorie des moins de 12 ans. ouché mais pas coulé, le petit Jérémy ! Ses débuts en roller n’avaient pas été concluants en 2005. Son stage d’une semaine au Dijon Skate Parc ne lui avait pas trop plu. Je me souviens, c’était la semaine de son quatrième anniversaire. Il tombait souvent et avait décidé de ne pas poursuivre le roller, se rappelle Christine, sa maman. Durant deux ans, Jérémy Domingues se contente de venir voir son grand frère, Joris, évoluer sur les rampes du Skate Parc. En 2007, le jeune Dijonnais retente sa chance et prend une licence au club AM Sports. Sa progression est fulgurante et, à la fin du mois d’octobre dernier, Jérémy est sacré champion de France dans la catégorie des moins de 12 ans. Il a grandi et a vite pris confiance en lui, relate Joris, fier des performances de son frère. À 4 ans, il s’était contenté de faire des tours de piste, sur le plat. Paradoxalement, les acrobaties lui ont mieux réussi, ajoute Christine. Jérémy savoure sa couronne nationale mais ne le montre que timidement.

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Oui, ça fait plaisir, se contente-t-il de dire en hochant la tête. BEAUCOUP D’ENTRAÎNEMENT… ET DE BONNES NOTES. Ce titre de champion de France, le jeune Dijonnais ne l’a vraiment pas volé, au vu du travail réalisé chaque semaine. Une heure d’entraînement le lundi, 4 heures le mercredi, 2 heures le vendredi, 6 heures le samedi et 4 autres le dimanche. Comptez, ça fait 17 heures. L’addition peut même atteindre 28 heures en période de vacances scolaires. Quand il n’est pas chez lui, Jérémy est soit à l’école, soit au Dijon Skate Parc. Pour les devoirs, aucun problème : Il a de bonnes notes et je n’ai pas à sévir, se félicite sa maman qui, elle aussi, s’est laissé séduire par le plaisir de patiner, tranquillement, autour de la piste, quand ses fils s’entraînent. Pour Florian Petitcollin, patineur professionnel et entraîneur du jeune champion de France, le travail des cinq dernières années commence à payer : Les figures aériennes ne valent pas de point si elles ne sont pas par-

faites. Jérémy se donne beaucoup. Son titre, notre rider le mérite. Comme ses coéquipiers d’AM Sports, Jérémy répète constamment les mêmes gestes afin de séduire les juges qui lui attribuent plusieurs notes techniques en compétition. Les courts passages sur les rampes ne laissent aucune place au hasard, ni à la moindre approximation. Ce sera encore plus le cas le mois prochain, en ouverture de la nouvelle saison de roller acrobatique. Jérémy sera surclassé et évoluera chez les moins de 17 ans, une catégorie où la force, l’endurance et le mental seront encore plus importants. Florian Petitcollin, actuellement dans le top 20 des meilleurs riders français, ne se fait pas de souci pour son jeune poulain : Il va répondre présent. Dans cinq ans, si sa motivation ne baisse pas, je vois Jérémy à un très haut niveau. Il sera meilleur que moi, c’est certain. Pour suivre les résultats des licenciés du club AM Sports : www.amsports.fr


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JUDO

LES MAÎTRES DU KATA Deux Dijonnais font partie de l’élite mondiale en « ju no kata », un exercice démonstratif du judo. e kata, c’est un peu le livre de grammaire du judo. Il s’agit d’une démonstration technique codifiée qui expose un des principes de notre art martial, explique Emmanuel Wirtz. Ce Dijonnais est particulièrement bien placé pour parler de son sport. Avec Armelle Voindrot, sa partenaire au club Dijon Judo Jujitsu, il a remporté la médaille de bronze au dernier championnat du monde, fin septembre en Italie. Un exploit d’autant plus retentissant qu’il s’agit du premier podium mondial obtenu par des Français. Les deux Dijonnais ne veulent pas s’arrêter en si bon chemin. Les prochains championnats du monde, qui auront lieu en automne au Japon, sont déjà en ligne de mire. Un challenge terriblement excitant pour les deux judokas, très motivés à l’idée d’aller défier les maîtres du kata sur leurs terres. Les Japonais remportent toutes les compétitions. Il existe cinq catégories de kata et il y a déjà eu quatre championnats du monde. Ils ont raflé les vingt médailles d’or déjà mises en jeu, rappelle Emmanuel Wirtz. Ce sera très dur de s’imposer, mais l’envie de monter sur le podium est là, assure Armelle Voindrot. Âgés de 46 ans et 51 ans, ces deux professeurs de judo sont ceinture noire depuis leur adolescence. La création d’un championnat du monde de kata en 2009 leur a permis de renouer avec la compétition. Dans la pratique, Armelle Voindrot et Emmanuel Wirtz évoluent en duo et sont notés par cinq juges dans la discipline du « ju no kata », fondée sur des principes de souplesse et d’adaptation. La prestation technique prime sur la performance physique. Ce sont souvent les pratiquants expérimentés qui s’imposent, expliquent les Dijonnais, actuellement en pleine recherche de mécènes pour financer leurs futurs déplacements. Contacts : emmanuel.wirtz@wanadoo.fr armelle.voindrot@bbox.fr

L

SOFTBALL TOURNOI INTERNATIONAL FÉMININ e cousin du baseball est à la fête. L’Open international de softball féminin indoor organisé par le Dijon Université Club (DUC) verra s’affronter une centaine de joueuses de l’Hexagone, de Suisse et d’Allemagne. L’équipe de France sera représentée par plusieurs éléments. Le DUC mise sur ce tournoi pour partager sa passion et faire découvrir ce sport au plus grand nombre. Samedi 12 janvier de 9 h à 20 h 30 et dimanche 13 janvier de 9 h à 18 h Salle Jean-Marion Rens. : www.duc-baseball.org

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PATINAGE ARTISTIQUE TROPHÉE DE LA CHOUETTE ’est le grand rendez-vous du début d’année de l’ASGDB, l’Académie des sports de glace Dijon-Bourgogne. Le trophée de la Chouette est l’une des trois compétitions interrégionales du Grand Est de la France. Plus d’une centaine de compétiteurs proposeront leurs chorégraphies en musique. Le club dijonnais alignera une quinzaine de patineurs. Samedi 19 et dimanche 20 janvier de 8 h à 20 h – Patinoire de Dijon Rens. : www.asgdb.fr

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FORCE ATHLÉTIQUE DÉVELOPPÉ COUCHÉ RÉGIONAL es barres tutoyant les 200 kilos seront levées lors des championnats de Bourgogne de développé couché. Entre 30 et 40 compétiteurs viseront une qualification pour les championnats de France. Plusieurs féminines sont inscrites à ce rendez-vous organisé par l’Union sportive olympique de Dijon (USOD). Samedi 19 janvier de 13 h à 17 h Gymnase Jean-Masingue Rens. : http://usodijon.com

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| à votre service |

NUMÉROS UTILES Allô Mairie Resto’ Mairie État civil et formalités administratives Élections Ramassage encombrants Objets trouvés Police municipale Police sanitaire CCAS (centre communal d’action sociale) Opad (Office des personnes âgées de Dijon) LES MAIRIES ANNEXES Bourroches 32, boulevard Eugène-Fyot Fontaine d’Ouche 15, place de la Fontaine-d’Ouche Grésilles 6, avenue des Grésilles Mansart 2, boulevard Mansart Toison d’Or 10 bis, place Granville

0 800 21 3000 0 800 21 0519 03 80 74 51 51 03 80 74 59 03/04/05 0 800 12 12 11 03 80 74 52 22 03 80 74 51 53 03 80 48 80 60

03 80 70 02 03

03 80 74 52 02 03 80 74 52 00 03 80 74 52 03 03 80 74 52 04 03 80 48 83 83

03 80 11 29 29 36 35 03 80 41 41 12 0 800 200 305

URGENCES Police secours Samu Pompiers Urgences depuis un mobile Urgences gaz Urgences EDF Urgences techniques Lyonnaise des eaux Centre antipoison Maison médicale de garde SOS Médecins SOS Médecins consultations SOS 21 (visites, urgences médicales) Pharmacie de garde Permanences dentaires dimanche et jours fériés Accueil sans-abri SOS Amitié

03 80 53 70 00 03 80 44 48 46 0 811 88 99 88 03 80 41 66 66 0 800 23 13 13 0 800 840 000 03 80 30 27 00 119 3919 03 80 67 17 89

03 80 44 81 00

TRANSPORTS Divia SNCF Association artisanale des taxis de Dijon Velodi

SOS Kiné SOS Mains SOS Vétérinaire Centre de soins infirmiers Drogue, alcool, tabac info service Sida info service Alcooliques anonymes 24h/24 Allô Enfance maltraitée Violences faites aux femmes Solidarité Femmes 21

17 15 18 112 0 800 47 33 33 0 810 333 021 0 810 874 874 03 83 32 36 36 15 03 80 59 80 80 36 24 03 80 78 68 68 39 15 03 80 48 26 59 115 03 80 67 15 15

AIDE AUX VICTIMES L’Association départementale d’aide aux victimes d’infractions pénales (Adavip 21) a été créée en 1986. Elle a pour mission d’accueillir, écouter, informer et orienter les victimes d’infractions pénales (vol, escroquerie, abus de confiance, dégradations, accident de la circulation, coups et blessures, agression sexuelle, non-paiement de pension alimentaire, non-présentation d’enfant, délit de fuite, menaces, discrimination raciale…), mais aussi de leur proposer un soutien psychologique. Des professionnels (juristes, psychologue…) reçoivent gratuitement les victimes dans la plus grande confidentialité, pour les aider à faire le point sur la situation et leur expliquer les démarches à entreprendre. Cité judiciaire – 13, boulevard Georges-Clemenceau BP 1513 – 21033 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 70 45 81 Courriel : adavip.21@wanadoo.fr Tous les jours de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h (Des permanences sont également tenues à Chenôve et à Beaune.)

CONCILIATEUR DE JUSTICE Vous avez un litige avec votre voisin, votre propriétaire, votre syndic, un commerçant, mais vous ne souhaitez pas engager un procès ? Vous pouvez saisir gratuitement votre conciliateur de justice. Nommé par le premier président de la cour d’appel, il justifie d’une expérience qui le qualifie pour l’exercice de sa fonction. Il a pour mission de faciliter et de constater le règlement à l’amiable des conflits qui lui sont soumis. Il n’est ni juge ni arbitre. Il reçoit les parties soit séparément, soit ensemble. Il les écoute, engage le dialogue et recherche un compromis dans le respect des intérêts de chacun. Un conciliateur est affecté à un ou plusieurs cantons et tient des permanences dans des locaux municipaux ou publics. Pour connaître les dates et lieux de permanence du conciliateur de justice de votre canton, adressez-vous au siège de l'Association des conciliateurs de justice de la cour d'appel de Dijon : 22, avenue du Château, 21800 Quetigny, tél. : 03 80 48 41 00 (les jours ouvrables de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h) ou au centre communal d’action sociale (CCAS), 61, rue des Godrans à Dijon (rendez-vous sur appel téléphonique au 03 80 44 81 08 les mardis de 14 h à 17 h). Rens. : www.cdad-cotedor.justice.fr


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LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉ ICF SUD-EST - MÉDITERRANÉE Immeuble Mazarin 10, avenue Foch – 21000 Dijon Tél. : 03 80 45 90 40 www.sud-est-mediterranee.fr DIJON HABITAT 2 bis, rue Maréchal-Leclerc BP 87027 – 21070 Dijon cedex Tél. : 03 80 71 84 00 Courriel : courrier@opacdijon.fr Web : www.opacdijon.fr ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL) Siège : 17, boulevard Voltaire BP 90104 – 21001 Dijon Cedex Tél. : 0 810 021 000 (prix d’un appel local) Web : www.orvitis.fr Agence Espace habitat : place des Cordeliers – Tél. : 0 810 021 000 SCIC HABITAT BOURGOGNE Le Katamaran Parc Valmy – 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 – 21004 Dijon Cedex Tél. : 03 80 50 56 50 – Courriel : siege.dijon@bourgogne.scichabitat.fr Web : www.bourgogne.scichabitat.fr

GRAND DIJON 40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon cedex

DÉCHETTERIES Les déchetteries sont fermées les 1er mai, 25 décembre et 1er janvier. QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13 DIJON – Rue Alexander-Fleming – Tél. : 03 80 23 94 94 CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32 MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches » LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Seule déchetterie habilitée à recevoir l’amiante-ciment (tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91 HORAIRES D’HIVER

(du 1er novembre au 30 avril)

du lundi au vendredi le samedi le dimanche

9 h - 12 h et 14 h - 18 h 9 h - 13 h et 14 h - 18 h 9 h - 12 h

sauf Marsannay-la-Côte du lundi au vendredi 9 h - 12 h et 14 h - 17 h le samedi 9 h - 13 h et 14 h - 17 h le dimanche 9 h - 12 h

NUMÉROS UTILES Accueil Grand Dijon

03 80 50 35 35

Usine d'incinération

03 80 76 40 76

Centre de tri

03 80 76 49 90

Bac mal dimensionné

03 80 76 39 78

Composteur

03 80 76 56 26

Emmaüs

03 80 23 80 11

Encombrants sur rendez-vous

0 800 12 12 11

Déchets verts sur abonnement

0 800 12 12 11

Numéro vert : 0 800 12 12 11 www.grand-dijon.fr

SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI) Parc Valmy 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 - 21004 Dijon Cedex Tél. : 0 811 90 89 07 www.sni.fr VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAIS ET NÉOLIA BOURGOGNE) 28, boulevard Clemenceau – BP 30312 21003 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 68 28 00 Courriel : ste@villeo.fr Web : www.villeo.fr

Courriel : collecteselective@grand-dijon.fr

L’ASTUCE DE JANVIER Remplir l’assiette, pas la poubelle… Aujourd’hui, près du tiers de la nourriture produite en Europe passe directement à la poubelle en évitant la case assiette. Afin de réduire ce gaspillage alimentaire, faites une liste de courses pour n’acheter que le nécessaire, veillez à bien conserver vos aliments, portez attention à leur date de péremption et n’hésitez pas à accommoder vos restes. La nouvelle vie des cendres de bois Étonnant mais véridique, les cendres de bois non traité peuvent être utilisées comme nettoyant ménager : elles permettent de dégraisser, absorber et nettoyer. Ainsi, vous pouvez laver vos vitres avec de la cendre et un chiffon humide. Une astuce nettoyage aux vertus dégraissantes reconnues.

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c’est pour la vie !


| vous nous dites |

PISCINE DU CARROUSEL

Je me suis récemment rendue à la piscine du Carrousel, pensant qu’il y aurait moins de monde qu’à la piscine olympique. Effectivement, c’est très agréable de nager tranquillement. En revanche, je m’étonne de l’état de cette piscine. Outre les vitres, qui ne sont guère propres, le plafond de la piscine est très abîmé. À se demander si ne on va pas se le prendre sur la tête en nageant ! Des travaux de rénovation ou d’entretien sont-ils prévus ? N.P. – Boulevard de Strasbourg

La construction datant de 1965, cet établissement aquatique est malheureusement victime de son âge, et force est de reconnaître que, malgré les efforts accomplis au quotidien par les agents municipaux, il ne présente plus aujourd’hui les conditions d’accueil et de confort que les usagers sont en droit d’attendre, surtout comparativement à la piscine olympique qui a ouvert ses portes en 2010. C’est pourquoi la ville de Dijon a lancé une étude ayant pour objectif la rénovation complète de cette piscine. Par ailleurs, au terme des investigations qu’ils ont conduites, les services techniques nous assurent que le plafond de cet établissement ne présente aucun risque avéré.

ANIMATIONS

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VOS COUPS DE CŒUR, VOS RÉACTIONS... CETTE PAGE EST FAITE POUR VOUS. ÉCRIVEZ-NOUS : Dijon Mag BP 1510 21033 Dijon cedex frebsamen@ ville-dijon.fr

Je tiens à saluer les efforts de la municipalité pour l’organisation des fêtes de fin d’année. Le son et lumière a enchanté nos enfants. Et enfin une vraie patinoire avec de la vraie glace et une surface appréciable ! Quant à la grande roue, ce fut un agréable moment que nous avons partagé avec nos amis venus pour les fêtes. L’occasion pour tous d’apprécier la ville et ses lumières sous un angle nouveau. D’autant que nous avons pu profiter de tickets gratuits que notre buraliste nous a offerts. Faute de quoi, nous aurions hésité à débourser les 4 euros de ticket par personne pour un tour en roue, aussi sympathique fût-il ! A.P. – Avenue de Stalingrad

Vos remerciements sont appréciés à leur juste valeur, d’autant que les services municipaux se sont beaucoup investis pour préparer ces fêtes. La municipalité à en effet souhaité offrir à ses habitants des animations agréables et surtout accessibles à tous, la solidarité étant une des priorités du maire et de son équipe dans cette période de crise. Ce sont donc des milliers de tickets, offerts par la ville et ses commerçants, qui ont ainsi été distribués afin que chacun puisse profiter au mieux des festivités. Cette initiative a de fait rencontré un vif succès auprès des Dijonnais qui, grâce à leur présence nombreuse, ont contribué à rendre le centre-ville animé et joyeux, dans un véritable esprit festif.


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POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS En cette nouvelle année, dans un contexte économique difficile et malgré la dureté des temps qui s’impose encore à un trop grand nombre de nos concitoyens, François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, et les élus de la majorité municipale n’auront de cesse d’honorer les engagements pour que notre ville soit douce à vivre pour tous. Nous réaffirmerons cette année notre volonté d’améliorer encore la gestion de notre collectivité. En effet, le budget 2013 de la ville prévoit une juste maîtrise des dépenses de fonctionnement de notre collectivité tout en continuant à investir pour renforcer l’attractivité de notre ville et la qualité de nos services publics locaux. Nous augmenterons ainsi notre capacité d’autofinancement, afin d’assurer un bon niveau d’investissement, nécessaire aux ambitions que nous partageons ensemble pour notre capitale régionale. L’année 2013 verra en ce sens 7 millions d’euros supplémentaires d’investissements au service de l’attractivité de notre ville mais aussi de la Côte-d’Or. En outre, les dotations à destination du monde associatif resteront stables à plus de 11 millions d’euros car elles contribuent grandement, avec les bénévoles, au vivre ensemble et à la solidarité entre les Dijonnaises et les Dijonnais. Nous poursuivrons le désendettement historique de la ville, par la voie d’une baisse supplémentaire de 2 millions d’euros en 2013. Nous garantirons une évolution des taux d’imposition inférieure à l’inflation.

Enfin, grâce à ces efforts conjugués de bonne gestion, nous renforcerons les actions menées dans les domaines que nous avons définis comme prioritaires : l’éducation et la culture, la solidarité, la jeunesse, la rénovation urbaine, les grands travaux et la tranquillité publique. Aussi, en 2013, se faisant fort d’un juste équilibre entre précision de la gestion, cohérence du développement économique et intelligence de l’exercice fiscal, le budget défendu par la majorité municipale participera à faire de la justice la vertu absolument première de notre ville. Parce que les fêtes de fin d’année doivent demeurer un moment de partage et de fraternité, et plus spécifiquement à l’adresse des habitants les plus seuls et les plus fragiles, la ville de Dijon émet le vœu selon lequel ces valeurs ainsi fêtées puissent motiver plus encore le souhait d’un changement au service de la fraternité et de la justice. Nous vous souhaitons à tous une bonne et heureuse année 2013. Qu’elle soit celle du rassemblement et de la solidarité humaine. Laurent Grandguillaume, conseiller municipal de Dijon, député de la Côte-d’Or, président du Groupe socialiste, radical de gauche, citoyen et apparentés 8, rue de la Chouette, 21000 Dijon Tél. : 03 80 36 41 77 Courriel : groupemajcm@orange.fr

POUR LE GROUPE DES ÉLUS EELV ET APPARENTÉS Nous vous présentons nos meilleurs vœux pour cette année. Nous souhaitons vivement qu’elle soit placée sous le signe de l’égalité. Parce qu’aujourd’hui plus que jamais la lutte contre les inégalités reste un combat. Celui-ci est le fruit de plusieurs mobilisations au quotidien. La première concerne le mariage pour tous. Il s’agit de reconnaître et légaliser une réalité sociale et anthropologique en accordant les mêmes droits et le même degré de protection à tous les couples et à toutes les familles, qu’ils soient ou non homosexuels, homoparentaux ou pas. La deuxième concerne le droit de vote des étrangers aux élections locales, question récurrente depuis plus de trente ans. Il s’agit maintenant, sans plus attendre, de reconnaître aux résidents étrangers un rôle actif dans la vie de la cité en leur accordant le droit de voter. En effet, ces résidents étrangers payent impôts et cotisations sociales sans pouvoir exercer un droit de contrôle sur l’argent dépensé. Il faut que la France ratifie enfin la directive européenne de 1992, laquelle est un

appui fort pour promouvoir le droit de vote des citoyens extracommunautaires aux élections locales. Il faut que la France arrête de se piéger elle-même : l’immigration de résidence fait aussi sa force (sur le plan économique et culturel), il est temps qu’elle devienne citoyenneté de résidence. Ces luttes se mènent au niveau législatif et au cœur de la société. Les élus EELV feront en sorte que 2013 soit l’année des avancées pour l’égalité Philippe Delvalée, Christine Durnerin, Catherine Hervieu, Bruno Louis, Jean-Patrick Masson, Stéphanie Modde Groupe des élus EELV et apparentés de la municipalité de Dijon 14, avenue Jean-Jaurès, 21000 Dijon Tél. : 09 61 68 76 95 Courriel : groupe-ecologie-verts@wanadoo.fr Web : http://cotedor.eelv.fr


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POUR LE GROUPE INITIATIVES DIJON Relogement des Tanneries : pas avec l’argent des Dijonnais ! Le conseil municipal a voté, malgré la vive opposition des élus du groupe Initiatives Dijon, l’augmentation de l’enveloppe financière consacrée à la mise à disposition et à la rénovation d’un nouvel espace pour les Tanneries. Ce sont désormais 1 626 000 euros qui vont être dépensés pour reloger ce groupe d’une dizaine de squatteurs, soit l’équivalent de la hausse de vos impôts en 2012. Le site des anciens abattoirs municipaux, boulevard de Chicago, est occupé illégalement depuis 1997 par un groupe qui y a ouvert un espace autogéré se revendiquant de l’anarchisme. L’actuel maire de Dijon a montré sa bienveillance à l’égard de cette occupation depuis de nombreuses années, notamment par la signature d’un bail précaire avec les anarchistes en 2001. Il est responsable de la situation et, aujourd’hui, il nous demande de payer l’addition ! Nous refusons que vos impôts servent à financer un groupe dont les méthodes (affichage sauvage, intrusion au conseil municipal…) vont parfois à l’encontre des lois républicaines ! Nous refusons que les Dijonnais, qui souffrent de la crise, payent des impôts supplémentaires pour loger gratuitement des squatteurs !

Nous refusons de gaspiller l’argent public alors qu’on demande de plus en plus d’efforts aux Dijonnais. Nous aurions préféré que cette somme soit consacrée, par exemple, à la création de 100 places de crèche pour permettre aux familles de faire garder leurs enfants. De nombreuses demandes ne sont pas satisfaites aujourd’hui et le coût de 100 places de crèche équivaut à celui du relogement des Tanneries ! Voilà notre vision de la ville : veiller à ce que chaque euro dépensé par la municipalité soit un euro vraiment utile aux Dijonnais ! François-Xavier Dugourd, président du groupe Initiatives Dijon Franck Ayache, Laurent Bourguignat, Jean-Michel Brocherieux, Malika Gauthié, François Hélie, Marie-Claude Mille, Jean-Charles Ouazana, Catherine Vandriesse 43, rue Parmentier, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 46 65 Courriel : contact@initiativesdijon.com Web : www.initiativesdijon.com

POUR LE GROUPE DES ÉLUS COMMUNISTES ET RÉPUBLICAINS Dans le contexte actuel de crise économique, les territoires cherchent à renforcer leurs actions proactives en faveur de l’économie et de l’emploi, afin d’accompagner les secteurs en mutation, les entreprises et les travailleurs, et soutenir leur attractivité au travers d’une palette diversifiée d’actions et de dispositifs. L’enjeu majeur pour les villes étant de trouver des réponses pragmatiques, opérantes ; de mettre en œuvre de façon partenariale, dans le respect des prérogatives de chacun, des politiques ambitieuses permettant de soutenir la croissance et la compétitivité des territoires. À côté de cela, il nous faut prendre le pari des solidarités dans le domaine de l’emploi. En dix ans, sous la droite, ce sont 800 000 emplois industriels qui ont disparu ; la production manufacturière a régressé et près de 10 millions d’ouvriers, de techniciens et d’employés se sont sentis abandonnés face au chômage ! Quant à Dijon et au Grand Dijon, depuis dix ans, nous avons utilisé la commande publique pour intervenir directement sur l’emploi et donner la priorité aux plus fragiles avec les clauses

d’insertion. Volonté politique qui se traduisit notamment lors des opérations de renouvellement urbain et pour les travaux du tramway à la réalisation de plus de 700 000 heures d’insertion. En 2011, 308 personnes ont été positionnées sur le dispositif clauses d’insertion pour 43 embauches et les travaux du tram ont représenté à eux seuls 230 000 heures d’insertion. Ce qui a pu apparaître comme contrainte est devenue opportunité économique. Le rôle de l’État, des collectivités, des bailleurs sociaux, des entreprises…, est essentiel pour développer ce volet social important envers des publics très éloignés de l’emploi et redonner à ces citoyens la dignité. Christine Truchot-Dessolle, André Gervais, Michel Julien Groupe des élus communistes et républicains 222, rue d’Auxonne, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 29 97




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