LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON FÉVRIER 2013 N° 254
www.dijon.fr
2013, ANNÉE DE LA CULTURE P.
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+ ceEnntcarahil er le Sup
l’agenda culturel du mo is
| ça s’est passé |
CE SONT PAS MOINS DE 22 000 PERSONNES, ENFANTS ET ADULTES, QUI, JUSQU’AU 6 JANVIER DERNIER, AURONT GLISSÉ SUR LA PATINOIRE ÉPHÉMÈRE EN VRAIE GLACE DE 600 M2 INSTALLÉE SUR LA PLACE DE LA LIBÉRATION, ILLUMINÉE ET DÉCORÉE DE MANIÈRE FÉERIQUE POUR LES FÊTES. LES 280 PAIRES DE PATINS ET 20 PATINETTES DOUBLES-LAMES AURONT DONC ÉTÉ CHAUSSÉES SANS RELÂCHE JUSQU’À LA DERNIÈRE HEURE.
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1 Regarde Maman, je danse, de Vanessa Van Durme, le 8 janvier au Parvis Saint-Jean, spectacle d’ouverture d’Art Danse Le Festival, manifestation consacrée à la danse contemporaine qui se déroule Le 11 janvier chaque année à Dijon pendant une dizaine de jours. dernier au Zénith, le sénateur-maire et président du Grand-Dijon, entouré des membres du conseil municipal et des maires de l’agglomération, adressait ses vœux à l’ensemble des acteurs qui œuvrent pour la ville, le département et la région. Une cérémonie institutionnelle qui permet à François Rebsamen de saluer la mobilisation de tous ceux qui s’investissent au quotidien. Le sénateurmaire lors de la première réunion publique de présentation du budget primitif 2013, le 7 janvier au gymnase Marcelle-Pardé. Onze réunions se dérouleront ainsi dans les quartiers de la ville jusqu’à début mars, permettant à François Rebsamen d’expliquer le budget et de répondre aux interrogations des Dijonnais (voir aussi p. 9). Vendredi 11 janvier, à la bibliothèque centre-ville La Nef, l’écrivain Jean-Philippe Toussaint (auteur notamment de La Salle de bain, de Fuir ou de l’essai L’Urgence et la Patience, aux éditions de Minuit) ouvrait le Tournoi international festival Temps de paroles, l’événement littéraire dijonnais de chaque début d’année depuis 1997. féminin de softball le 13 janvier à la salle Jean-Marion. Organisé par le Dijon Université Club (DUC), ce tournoi rassemblait une centaine de joueuses françaises, suisses et allemandes. Et offrait là une belle occasion de faire mieux valoir cette Premier thé dansant de l’année pour les plus de 60 ans, le discipline sportive encore trop méconnue du grand public. jeudi 3 janvier à la salle Devosge, organisé par la ville de Dijon avec la participation de l’orchestre La Gambille. Un bal qui aura permis aux aînés d’enchaîner les pas de danse tout l’après-midi.
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Sommaire P.
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| c’est d’actu | FESTIVAL À PAS CONTÉS : L’ENFANCE DE L’ART
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| c’est d’actu | LA DÉMOCRATIE LOCALE FÊTE SES DIX ANS
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| c’est d’actu | PIÉTONNISATION : MAI EN TOUTE LIBERTÉ
2013
DOSSIER P.
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ANNÉE DE LA CULTURE P.
31 | sport | MARCHE NORDIQUE : « ICI, ON MARCHE AVEC LES BRAS ! »
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34 | à votre service | NUMÉROS UTILES, URGENCES, GRAND DIJON, ETC.
le Sup dijon culture
EXPO | E PUBLIC | DANSE | JEUN THÉÂTRE | CONCERT |
| ET MUSÉE | CINÉ
AUSSI
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À vos plumes !
Contact : dijonmag@ ville-dijon.fr
au centre du magazine
le Sup dijon culture Ravel s de Maurice les sortilège L’Enfant et (voir p.5) - Artcomart © P. Berger
et Colette,
FÉVRIER 2013
TOUTES VOS SORTIES DU MOIS DE FÉVRIER
DIJON MAG N° 254 FÉVRIER 2013. Directeur de publication : François Rebsamen – Codirecteur : Alain Millot – Directeur de la rédaction : Fabian Forni – Directeur adjoint : Jérémie Penquer – Ont collaboré : Nicolas Boisnard, Éric Chariot, Aurélien Genest, Catherine Jonon, Nadine Paulin, Éric Perruchot, Linda Simon – Photos : Philippe Bornier, Ludovic Charron, Hajar Zenasni – Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin – Conception et réalisation : tempsRéel – Impression : BLG – Distribution : La Poste – N° d’impression : 70779 – Dépôt légal : 1er trimestre 2013
| dites-nous… françois rebsamen |
De sérieux atouts à faire valoir 3 QUESTIONS À FRANÇOIS REBSAMEN SÉNATEUR-MAIRE DE DIJON
Dijon sera l’une des trois premières villes du réseau des Cités de la gastronomie. En quoi est-ce une bonne nouvelle pour notre agglomération ? Le projet de Cité internationale de la gastronomie est de nature à renforcer le rayonnement de Dijon, auprès des touristes et du monde économique, dans un champ d’activité où nous avons de sérieux atouts à faire valoir. Cette décision du gouvernement salue le dynamisme retrouvé de notre ville : tramway, équipements structurants, nouveaux quartiers imposent Dijon comme une ville qui bouge, comme une ville qui compte. Nous sommes pris au sérieux dans ce genre de compétition avec des métropoles parfois plus grandes que nous (Lyon, voire Paris). Nous avons la ferme intention de prendre toute notre place au sein de ce réseau des Cités de la gastronomie et, pourquoi pas, en être le moteur. Le projet que nous avons proposé, qui sera financé aux deux tiers par des partenaires privés, va consister à créer, sur le site exceptionnel de l’Hôpital général, un équipement d’envergure internationale, ainsi qu’un nouvel écoquartier aux portes du centre-ville. Parallèlement, le dossier de candidature des climats du vignoble de Bourgogne au patrimoine mondial de l’Unesco est sur de bons rails pour 2014. Tout cela est de bon augure pour Dijon.
PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL LUNDI 18 MARS SALLE DE FLORE À 18H30 ET EN DIRECT SUR WWW.DIJON.FR
Vous évoquez le dynamisme et l’attractivité économiques de notre territoire. Que pouvez-vous faire pour soutenir les entreprises dans la période de crise actuelle ? Tout d’abord, nous ne relâchons pas l’effort sur l’investissement. Grâce à la maîtrise de nos coûts de fonctionnement, nous parvenons à préserver des marges de manœuvre qui nous permettent de réaliser nos projets. Tramway, écoquartiers, musée des Beaux-Arts…, tout cela, c’est du travail pour les sociétés du bâtiment et des travaux publics ! Ensuite, nous restons à l’écoute des entreprises. Exemple : le Grand Dijon a pris, dans l’urgence, des mesures pour atténuer les effets de la réforme mal préparée de la taxe professionnelle voulue par le gouvernement Fillon. Nous avons ainsi soulagé nombre de PME du territoire, surtout commerciales et artisanales, qui avaient vu leur contribution foncière des entreprises (CFE) augmenter dans des proportions déraisonnables. Les commerces, précisément, peuvent respirer aujourd’hui, avec la fin du chantier du tram… Au centre-ville, les travaux d’embellissement de la rue de la Liberté apporteront une touche finale à ce chantier historique. Libération, Godrans, Darcy, République, Via Liberté, square des ducs… Nos espaces publics, désormais piétons et ouverts aux modes doux de transport, auront retrouvé beauté et sérénité. Et cela doit attirer visiteurs, touristes, chalands…
| c’est d’actu |
À PAS CONTÉS
L’ENFANCE DE L’ART Théâtre, vidéo, marionnettes, musique… Du 12 au 20 février, À pas contés, le festival « international jeune et tous publics », multiplie les spectacles, les ateliers, les rencontres, et plus encore. ’est aujourd’hui l’un des trois plus grands festivals jeune public en France. Directeur de l’Association bourguignonne culturelle (ABC) et directeur artistique du festival, Philippe Prost ne boude pas son plaisir : pour sa 13e édition, durant 9 jours, À pas contés accueille pas moins de 33 spectacles, soit 141 représentations dans une vingtaine de lieux, à Dijon et alentour. Avec une audace particulière, puisque nous présentons des formes largement pluridisciplinaires, ajoute Philippe Prost, qui fait remarquer la place notable prise cette année par les arts ou techniques numériques. Car À pas contés fait feu de tout bois. Du théâtre à la danse, des marionnettes à la vidéo, en passant par le théâtre d’ombre, la musique ou le conte. Les formes anciennes, traditionnelles – et toujours aussi appréciées –, côtoient les technologies les plus sophistiquées et contemporaines. Sans oublier les très nombreux ateliers qui accompagnent le festival (voir encadré ci-dessous).
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À LA DÉCOUVERTE DU MONDE. En miroir à cette variété des techniques, une riche diversité de propositions. Si Infantia s’adresse aux tout petits, de 0 (!) à 3 ans, les plus « grands » (dès 8 ans) seront sans nul doute séduits par Aucun homme n’est une île, ou les aventures d’un enfant et de son avatar numérique (à moins que ce ne soit l’inverse ?). Car le festival est aussi une bonne occasion pour découvrir ce qui fait monde : la cruauté (La Barbe bleue, de Jean-Michel Rabeux), l’âge (Dans ma maison de papier), l’écriture et le rêve (Un tigre dans le crâne), voire les monstres (Opéra opaque) ou encore le rythme (avec les Fills Monkey et leur Incredible Drum Show)… À retenir encore, deux coproductions avec l’ABC. Pour les « petits » (dès 4 ans), le spectacle Ô, en théâtre et en musique (Cie En attendant). Et pour les « moyens » (dès 7 ans), un alléchant Opéra de la Lune par la Cie D’un instant à l’autre (Julie Lardrot, Norbert Lucarain, Christine Bertocchi…), qui revisite Prévert en version human beatbox, avec vibraphone et soubassophone. Des étincelles en perspective ! Au total, neuf journées placées sous le signe du plaisir et de l’émerveillement.
ET AUSSI… En marge des spectacles, le festival À pas contés propose des journées professionnelles, ainsi qu’une multitude d’animations.
DES ATELIERS… Dessins, tampons, pliage, jeux, marionnettes, contes, éveil corporel, en français mais aussi en anglais ou en allemand, il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges (tarif unique : 5 euros). Pensez à réserver !
LE SALON DU LIVRE JEUNESSE (5E ÉDITION)… L’association Livrement vôtre et les éditions dijonnaises Âne bâté accueillent une dizaine de maisons d’édition indépendantes, accompagnées de leurs auteurs-illustrateurs. Les samedi 16 et dimanche 17 février de 10 h à 18 h, salle Devosge (entrée libre).
EN PARALLÈLE, SALLE DEVOSGE, LES 16 ET 17 FÉVRIER… - Coup de projecteur sur le lancement du Vilain Grand Canard, le premier quotidien du merveilleux. - À pas contés à l’ère numérique : rencontre avec des éditeurs d’applications numériques, des auteurs multimédias et des médiateurs. - Pour les mélomanes, un stand dédié au monde de l’enfance avec Harmonia Mundi. - Une chasse à la baleine en presque-vrai avec le spectacle Une tasse de mer dans la tempête. - Et pour les gourmands, des goûters préparés par Infuz.
© Marc-Augustin Viguier
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À vue de nez, par la Cie La Rousse.
UNE EXPO… « 50 ans d’amour » : Les Cubes, par les artistes du collectif H222 avec 125 enfants des rues de Bombay (salle Devosge et hall de l’ABC, entrée libre).
EN OFF… Odile fait son cabaret (dès 2 ans), par la Cie du Clair obscur, du 13 au 20 février, cellier de Clairvaux.
Rens. tarifs et billetterie : Association bourguignonne culturelle (ABC) 4, passage Darcy Du mardi au samedi (et le lundi 18 février) de 13 h à 19 h Tél. : 03 80 30 98 99 Courriel : accueil@abcdijon.org www.apascontes.fr www.abcdijon.org
| c’est d’actu |
MYDIJON.FR
NOUVEAU PORTAIL POUR FACILITER VOS DÉMARCHES Innovant et moderne, voilà comment qualifier le nouveau portail citoyen de la ville de Dijon pour simplifier toutes ses démarches du quotidien, se créer un espace personnalisé... et rester connecté à la ville !
DES SERVICES DÉMATÉRIALISÉS. Jusqu’à présent, demander un acte de naissance, vérifier son inscription sur les listes électorales ou tout simplement récupérer un formulaire nécessitait de nombreux déplacements. Pas toujours évident lorsque les horaires de travail et ceux des services municipaux ne coïncident pas. Avec le portail citoyen MyDijon, plus besoin de s’en soucier. Disponible 24h/24 et 7j/7, ce nouvel outil propose un panel d’« e-services » pour établir des démarches en ligne relevant de l’étatcivil, de la citoyenneté, de la culture et des loisirs, de la santé, du travail ou de la vie quotidienne. En complément des formalités habituelles, il sera aussi possible de localiser des équipements de la ville, de consulter des documents ou encore de gagner des places dans le cadre d’événements dijonnais. Enfin, il est prévu rapidement d’intégrer l’actuel portail «Famille» à cette plateforme. Pas de changements pour les usagers qui, après une première connexion avec leurs
identifiants habituels, retrouveront leurs services usuels comme le paiement des factures ou encore l’inscription/désinscription aux restaurants scolaires. À noter que l’intégration de l’ensemble des fonctionnalités dans la nouvelle plate-forme sera progressive. SIMPLICITÉ D’EMPLOI. Véritable porte d’entrée numérique, l’espace MyDijon sera accessible à l’adresse www.mydijon.fr ou depuis le site Internet de la ville. Pour l’utiliser, il suffit d’accéder à la page d’accueil et de créer en quelques clics un compte usager. Ce compte usager donnera accès à un profil personnalisé et sécurisé qui permettra de bénéficier de tous les services du portail en temps réel. Grâce à cet outil, la municipalité souhaite simplifier les procédures, proposer une connexion unique à tous les services en ligne et surtout instaurer une plus grande proximité avec les citoyens.
DIJON DANS LA POCHE Aussi pratique pour les Dijonnais que pour les touristes de passage, la ville se dote d’une application mobile disponible sur iPhone et Android. Gratuite et très utile pour découvrir Dijon, l’application proposera de nombreuses fonctionnalités. La plus complète, « Autour de moi », permettra en temps réel d’identifier les structures environnantes, les événements, les transports, etc. À tout moment, il sera aussi possible de joindre le service Allô Mairie pour des questions ou remarques. Mise en service prévue en mars prochain. Rens. : www.mydijon.fr
DROIT INDIVIDUEL À LA FORMATION
DIPLÔME D’UNIVERSITÉ EN DROIT DU TRAVAIL APPLIQUÉ e premier diplôme de formation continue à distance est ouvert à l’université de Bourgogne depuis le début du mois. Il s’agit du diplôme d’université en droit du travail appliqué. Éligible au droit individuel à la formation (DIF), cette formation s’adresse aux salariés du secteur privé qui veulent exercer des fonctions de ressources humaines ou d’encadrement en petite structure, ou encore désirent s’impli-
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quer dans les relations sociales. Elle est proposée par la faculté de droit et de science politique, avec le concours du service général La Passerelle et du service de formation continue. Tout se déroule sur une année civile, en tout ou partie hors temps de travail. Au programme : la consultation de mémentos en site Web ou téléchargeables, un forum, la participation à une conférence en ligne tous
les quinze jours et le traitement de cas pratiques à l’occasion d’une journée regroupement à Dijon tous les deux mois. Si, pour cette première session, les inscriptions sont closes, pensez d’ores et déjà à vous renseigner pour la prochaine. Rens. : http://cfoad.u-bourgogne.fr/ droit-du-travail.html
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PARTICIPATION CITOYENNE
BUDGET 2013
LA DÉMOCRATIE LOCALE FÊTE SES DIX ANS
RÉUNIONS PUBLIQUES résentation par le sénateur-maire dans les quartiers du budget 2013. Ces réunions publiques se déroulent à 19 h : – mercredi 13 février, quartier Grésilles : salle Camille-Claudel, 4, rue Camille Claudel, angle rue Berthelot-mail des Lochères ; – jeudi 21 février, quartier de la Fontained’Ouche : chalet des Marcs-d’Or, esplanade des Marcs-d’Or ; – lundi 4 mars, quartier Pouilly-Stalingrad : gymnase de l’école Château-de-Pouilly, rue Édouard-Manet. Rens. : www.dijon.fr
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COMMERCE
TROUVER UN COMMERÇANT, C’EST SIMPLE COMME UN CLIC a mise en œuvre d’une véritable démocratie locale permettant la participation et l’expression des Dijonnaises et Dijonnais est l’une des actions dont la ville peut être fière (voir aussi « Dix ans de ville citoyenne », Dijon Mag n° 253, p. 16-19). L’un des moyens de cette démocratie nouvelle à Dijon fut sans nul doute la création en juin 2002 des conseils et commissions de quartier. Cela fait donc dix ans que le dispositif de démocratie participative a été mis en place par la ville de Dijon : dix ans depuis le premier tirage au sort en 2002, dix ans d’écoute, de dialogue et de concertation. Au cours des années, le dispositif, riche des propositions de chacun, a su aussi évoluer et asseoir le rayonnement des commissions de quartier : les renouvellements successifs de 2004, de 2008,
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jusqu’à celui d’octobre 2011 en sont la preuve. Dans les conseils et commissions de quartier, l’information, l’écoute, les débats et l’expression sont au service des projets d’aménagement, de la vie quotidienne, du cadre de vie, et permettent une meilleure communication avec les habitants du secteur. Les membres des conseils de quartier agissent ainsi au quotidien et créent des liens de solidarité essentiels à la vie dans la cité. À l’occasion de cet anniversaire, le sénateur-maire François Rebsamen réunira le 9 février l’ensemble des personnes ayant participé aux commissions de quartier depuis 2002 – élus, habitants et associations –, pour une matinée d’échanges, de discussions et de débats.
on nom : Click ’n Shop Dijon. C’est le guide multimédia en vogue qui permet d’accéder aux commerces de Dijon et de l’agglomération : localisation, description du commerce, horaires… L’application est à télécharger sur iPhone et smartphone. L’utilisateur dispose également de toutes les informations utiles au shopping (parkings, stations-service, distributeurs de billets, stations Velodi…). En exclusivité : des remises chez les commerçants. Mais Click ’n Shop Dijon, c’est aussi des informations concernant les animations ponctuelles des quartiers ou des centres commerciaux, et la possibilité de contacter par courrier électronique ou par téléphone les responsables des enseignes présentées. Un outil utile, agréable et simple d’utilisation pour vos séances shopping dijonnaises en toute liberté. Rens. : http://dijon.click-n-shop.fr
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ITALIART 2013
UN FESTIVAL DE PARTAGE u travers d’un festival protéiforme, l’Italie investit Dijon. Pour sa 7e édition, le dynamisme de Vincenzo Cirillo ne faiblit pas. Malgré ses responsabilités au sein de l’organisation, il déclare n’être qu’un artiste qui ambitionne de prendre part à une œuvre collective. Le budget serré renforce cette solidarité : les participants s’hébergent et se nourrissent chez l’habitant, ce qui favorise les échanges et les enrichissements culturels. Un an de travail préparatoire a permis de sélectionner, parmi mille contacts, les artistes qui trouveront des espaces dans la ville où ils pourront s’exprimer en totale liberté. Essentiellement italienne, la programmation, qui se veut découvreuse de talents, est ouverte à l’international (Pologne, Argentine, Uruguay) mais donne également sa chance aux performeurs locaux. Les disciplines artistiques présentées (chanson, théâtre, cinéma, arts plastiques, photographie…) sont tout aussi éclectiques que les lieux concernés (Opéra, rue des Godrans, les Halles, restaurants italiens…). Exemple emblématique de l’esprit qui soufflera pendant un mois, le populaire groupe italien Cinemavolta rejoindra Dijon à moindre coût à
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Memorias Cie Carolina Udoviko.
bord d’un camion payé par ses fans. Leur route sera parsemée de concerts gratuits à même le véhicule aménagé. Une fois à destination, et avant de s’installer au Bistrot de la scène, ils s’arrêteront au hasard de leurs envies et joueront. Surveillez vos rues ! Du vendredi 1er au samedi 30 mars Rens. et programme : www.malastranafestival.it Tél. : 06 07 08 70 89 – Courriel : ombradipeter@hotmail.com
KULTUR’ MIX 2013
LA JEUNESSE MOBILISÉE t voici la 4e édition de ce festival qui met à l’honneur la créativité de la jeunesse dijonnaise. Depuis trois ans déjà, chaque mois (généralement le premier vendredi ou samedi), une association organise un événement gratuit en soirée avec le soutien de la ville. Au programme de cette édition 2013 : – vendredi 1er mars, danse : « Defipayette », par l’association Greze innovation ; – samedi 13 avril, cultures urbaines : « Step’n’Go 3 », par l’association Batay Kreol ; – vendredi 3 et samedi 4 mai, santé, envi-
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ronnement et solidarité (ateliers, expo et concert) : « Rézo des villes, Rézo des champs », par l’association Rézo’Fêt’Art ; samedi 15 juin, tournois sportifs : « 19132013 : 100 ans au service des sports et de la jeunesse », par l’association Cercle sportif laïque dijonnais ; samedi 6 juillet, danse fitness : « Fitness in the city », par l’association Force2rue ; vendredi 4 octobre, danse hip hop, stages de musique et danse, expositions, projections de films : « Révolution University », par l’association Force2rue ; vendredi 8 novembre, cultures urbaines et
danse hip hop : « Nuit du Street 3 », par l’association Protagomix ; – vendredi 6 décembre : soirée de clôture. Et aussi, les vendredis 8 mars, 5 avril, 3 mai, 28 juin, 6 septembre, 11 octobre et 6 décembre, exposition de photographies et de light graff : « Lumières de quartier », par l’association Atelier mobile de gravure et de photographie. Soirée de lancement : vendredi 8 février à 18 h Salle d’escalade Cime Altitude 245 Rens. : www.dijon.fr
en bref > DEVENIR ÉCOUTANT SOS Amitié Dijon offre une écoute anonyme par téléphone ou Internet 24 h/24 et 7 j/7. Pour répondre aux quelque 15 000 appels annuels, l’association recherche des écoutants. Les personnes désireuses d’apporter leur soutien peuvent s’adresser à SOS Amitié Dijon-Bourgogne, Maison des associations, boîte V8, 2, rue des Corroyeurs, 21068 Dijon Cedex (courriel : sos.amitie.dijon.bourgogne@orange.fr), et rejoindre l’équipe de bénévoles formée par des professionnels de santé.
> SALON DES MINÉRAUX ET FOSSILES
> FÊTE DES AMOUREUX ET DES AMITIÉS
Journées de découverte des sciences de la terre avec des minéraux du monde entier (de 1 euro jusqu’aux pièces de musée), des fossiles de plus de 300 millions d’années, des pierres, gemmes et bijoux (diamants, saphirs, rubis, émeraudes…), une librairie spécialisée, des ateliers d’initiation au dégagement de fossiles et des animations par le club Fossiles, gemmes et minéraux DijonBourgogne. Les samedi 9 et dimanche 10 février, à Dijon Congrexpo. Rens. : 06 47 73 89 25.
Le 14 février est une journée devenue incontournable pour les amoureux. Aussi, pour la Saint-Valentin, pensez à faire une surprise à l’élu(e) de votre cœur ou à votre ami(e) en diffusant votre message d’attention via les journaux électroniques d’information de la ville de Dijon. Jusqu’au 11 février, envoyez au maximum 7 lignes de 18 caractères (espaces compris) à l’adresse électronique : jei@ville-dijon.fr. Toute la journée du 14, ce sont vos messages qui défileront.
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TRAVAUX NON RÉMUNÉRÉS
PETITS DÉLITS : PASSER PAR LA CASE « NOUVEAU DÉPART » Les travaux non rémunérés sont une forme originale de sanction pour les petits délits. Une trentaine de personnes ont, dans ce cadre, été accueillis par la ville de Dijon depuis un an.
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l y avait les travaux d’intérêt général (TIG), de 60 à 300 h, décidés après jugement. Il y a maintenant les travaux non rémunérés (TNR). Ce sont des peines pour un premier petit délit : tags, dégradations, vol à l’étalage… Elles sont prononcées suite à procès-verbal par un agent, sans passer devant le juge. C’est un procédé souple, rapide et léger puisque les peines ne sont inscrites au casier que pendant un an. Concrètement, une fois la peine validée, le procureur transmet le dossier à la ville de Dijon. Le service ressources humaines de la ville s’entretient ensuite avec la personne et la place dans les services en fonction de ses disponibilités et de ses aptitudes. Les personnes condamnées sont le plus souvent affectées aux équipes de propreté, des espaces verts, des ateliers ou des sports, notamment pour l’entretien des piscines. Et toujours encadrées par un référent. Éric nous en parle : Suite à un outrage à agent, le délégué du procureur m’a proposé un TNR, plutôt que de me retrouver au tribunal avec un risque d’amende et de sursis. J’ai accepté. J’avais pris des congés payés mais, suite à un accident, je n’ai pas pu effectuer le premier travail proposé. Les personnes à la direction des ressources humaines ont été très conciliantes et je tiens à les remercier. Elles ont trouvé un poste compatible avec mes horaires de travail. Je suis affecté à l’entretien de la piscine du Carrousel entre 13 h et 17 h tous les jours pendant une semaine.
UN RÔLE DE TREMPLIN. Dijon est pionnière en Côte-d’Or dans la mise en place de ce dispositif. Entre les stagiaires, les contrats à durée déterminée (CDD), les emplois aidés, la ville a en effet l’habitude d’accueillir des emplois temporaires. Elle intègre aussi les TIG depuis une trentaine d’années, et le personnel d’encadrement est
donc formé pour les accueillir. Leur mot d’ordre : pas de différence entre ces publics et les autres employés de la ville. Chacun doit se conformer au règlement intérieur, arriver à l’heure, prévenir en cas d’empêchement. Éric nous confirme l’intérêt du dispositif : C’est très bénéfique. Parmi tous ceux qui étaient convoqués avec moi, la plupart n’avaient pas d’emploi. C’est un tremplin pour eux, ça les réintègre dans le monde du travail. Ce sont des peines courtes : 80 % d’entre elles sont d’une semaine à raison de 5 h par jour. Pour ceux – la majorité – qui n’ont pas d’activité, c’est donc aussi un moyen de reprendre contact avec le monde de l’emploi. Depuis un an que le service est mis en place, la ville a accueilli une trentaine de TNR. Tous se sont déroulés sans aucun problème. L’expérience a donc été concluante et le dispositif devrait s’étendre. Les services de la ville sont prêts pour cela.
> SALON DE L’HABITAT ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
> OUI À LA GRATUITÉ DES BIBLIOTHÈQUES MUNICIPALES
Pour tous les projets d’aménagement, de rénovation, d’ameublement ou de décoration, ce salon regroupe plus de 200 professionnels proposant produits, services et conseils. Nouveauté 2013 : une exposition « Habitat zéro carbone » sera mise en place par l’interprofession nationale France Bois Forêt et son homologue régionale Aprovalbois. Du vendredi 8 février au lundi 11 février de 10 h à 19 h, à Dijon Congrexpo. Rens. : www.dijon-congrexpo.com.
Pour favoriser l’accès au livre et à la lecture pour tous, le dernier conseil municipal vient de voter la gratuité de l’abonnement annuel aux bibliothèques de Dijon à compter du 1er septembre. D’ici là, à partir de mars, une tarification décroissante sera mise en place. Également à l’étude : la généralisation des inscriptions. Une initiative qui permettrait à tous de bénéficier d’une carte de bibliothèque dès, par exemple, son inscription à l’école. Rens. : 03 80 48 82 30.
> GALERIE AXELTÆ Nouvelle galerie d’art contemporain (au 16, rue Michel-Servet), Axeltæ affiche comme objectif premier d’aider les artistes émergents à trouver leur public et à promouvoir leur œuvre. Sur place, les visiteurs découvriront un show-room spacieux et adapté au sein duquel, outre l’exposition permanente, sont organisées des expositions individuelles, et un espace découverte réservé aux jeunes artistes en cours de formation. Rens. : www.axeltae.fr.
© STOA Architectes
| c’est d’actu |
UN SQUARE DES DUCS RÉAGENCÉ
PIÉTONNISATION
MAI EN TOUTE LIBERTÉ Dès la fin des soldes, les travaux reprennent rue de la Liberté. Une dernière ligne droite pavée d’enthousiasme, pour qu’avec les beaux jours de mai chacun profite du centre-ville en toute Liberté. omme prévu, les travaux de piétonnisation de la rue de la Liberté et de la rue Rameau (entre la place de la Libération et la place du Théâtre), commencés à l’automne avec les travaux de réseaux, s’étaient arrêtés mi-octobre pour une longue trêve des confiseurs. La période de Noël et celle des soldes, durant lesquelles les commerçants du centre-ville font la majeure partie de leur chiffre d’affaires, ont ainsi été protégés, afin qu’aucun obstacle de taille n’entrave les acheteurs dans leur envie de faire plaisir et se faire plaisir. Les travaux reprendront donc le 18 février pour se terminer fin avril. Ils s’organiseront par petits tronçons successifs, d’un côté de la chaussée puis de l’autre. La rue ne sera jamais coupée totalement et l’accès aux boutiques sera maintenu : des passerelles seront installées quand l’emprise touchera les façades. Les carrefours avec les rues des Godrans/Bossuet, Château/Chapeau-Rouge ainsi que la jonction avec la place Darcy seront traités à part, l’un après l’autre pour permettre la
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desserte permanente, malgré quelques déviations, du centre-ville par les bus. Et, dans le souci de répondre aux inquiétudes légitimes des commerçants sur l’accès à leur boutique, la « base de vie » permettant de stocker notamment le matériel sera mutualisée avec celle du chantier du musée des Beaux-Arts, place de la Sainte-Chapelle. Une partie du matériel sera également stockée si nécessaire cour de Flore de l’hôtel de ville. DE LA RUE À LA PROMENADE. Après la mise en service du tram, c’est donc la dernière phase, celle qui touche au cœur, de ces grands travaux qui ont fait propulsé la ville dans le XXIe siècle. Dijon sera belle, attractive, agréable, et dédiée aux modes de déplacement doux. La rue de la Liberté prendra une belle couleur locale sur toute sa largeur, un béton clair aggloméré de pierre de Bourgogne, rehaussé au pied des façades par une ligne en dallage avec ponctuellement, au centre, un élégant caniveau. Cerises sur le pavé, trois œuvres d’art marqueront le standing de
Dans la continuité du chantier engagé rue de la Liberté pour sa piétonnisation, les travaux d’embellissement du square des Ducs ont débuté le 14 janvier et s’échelonneront sur quatre mois. Nouvelles plantations, mise à niveau du sol jusqu’au pied des façades du musée et de l’hôtel de ville, dépose d’une partie des grilles, déplacement des ruines de l’hôtel de Rochefort, réagencement des allées, le square des Ducs offrira au final un accès direct à la salle des Mariages et au futur café du musée des Beaux-Arts.
cette rue pas comme les autres. Des créations originales choisies par le centre d’art contemporain du Consortium, et placées à l’angle de la rue du Château, à hauteur de la place François-Rude et place du Théâtre comme autant d’« événements visuels » ponctuant le regard du promeneur. En attendant cette nouvelle jeunesse, tout sera fait pour vous faciliter l’accès à vos commerces. Encore une fois les clients auront le « ticket » avec leurs commerçants, qui pourront leur offrir des heures de parking ou des Pass Divia. Les Dijonnais en ont maintenant l’habitude depuis les travaux du tramway. Les particuliers auront à disposition un numéro vert pour tout problème, notamment en cas de déménagement dans les secteurs concernés. Et en mai, chacun pourra faire ce qu’il lui plaît dans un nouveau cœur de ville plus que jamais attractif et agréable à vivre. Informations : 0800 21 3000
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URBANISME
CENT PROJETS D’HABITAT À DIJON a ville de Dijon, avec le concours du pôle urbanisme du Grand Dijon, vient de publier un ouvrage sélectionnant 100 programmes de logement des années 2002 à 2012. Chaque projet, repéré pour son architecture, ses qualités environnementales ou son insertion dans le paysage urbain, fait l’objet d’une fiche de présentation pratique et très illustrée. Il s’agit de programmes immobiliers existants, en cours de construction ou en projet, menés par des promoteurs privés ou par des bailleurs sociaux. Le livre intègre également une présentation des 10 écoquartiers en cours de construction ou en projet, de Junot à l’écocité Jardin des maraîchers en passant par Heudelet 26, Hyacinthe-Vincent ou Arsenal. Ce recueil de 160 pages, valorise la qualité et le caractère innovant de nombreux projets de logement, dans le cadre d’une politique d’urbanisme et d’habitat ambitieuse, visant à permettre à tous ceux qui le souhaitent, de trouver à Dijon le logement de qualité adapté à leurs besoins, dans une ville durable, solidaire et douce à vivre. Ouvrage disponible sur www.dijon.fr
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IMPLANTATION
RÉSEAU FERRÉ DE FRANCE CHOISIT DIJON éseau ferré de France (RFF) a inauguré, le 25 janvier, sa nouvelle direction régionale Bourgogne Franche-Comté, basée à Dijon. Cette implantation a permis de créer, à Dijon, près de 60 emplois. Les bureaux sont installés le long des voies ferrées, tout près de la gare Dijon-Ville. Si la façade donnant sur la rue de l’Arquebuse est relativement discrète, RFF a osé un geste architectural côté voies ferrées : les passagers des trains, au départ ou à l’arrivée, pourront admirer la façade entièrement vitrée dominant les rails. L’implantation de la direction régionale de RFF conforte Dijon comme « capitale ferroviaire » : plaque tournante des liaisons à grande vitesse (desservie par le TGV SudEst, le TGV Méditerranée et, depuis le 11 décembre 2011, le TGV Rhin-Rhône), la capitale bourguignonne accueille déjà le centre de commande du réseau, qui pilote la circulation de tous les trains en Bourgogne et en Franche-Comté ainsi que sur la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône. Le choix de Dijon permet aux responsables de RFF d’être au plus près des acteurs régionaux qui sont leurs interlocuteurs habituels. RFF a pour missions de construire les lignes nouvelles, d’entretenir le réseau existant et, dans le cadre de l’ouverture du réseau à la concurrence, de commercialiser les voies ferrées auprès des sociétés de transport ferroviaire (au premier rang desquelles la SNCF).
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TRANQUILLITÉ PUBLIQUE
SÉCURISATION DES PARKINGS LA NUIT ace à la multiplicité des actes de dégradation dans les parkings en ouvrage et à l’occupation illicite de ces lieux, notamment la nuit, la municipalité a décidé de les sécuriser en les fermant aux clients horaires (les nonabonnés) de 22 h à 6 h 30 du dimanche au jeudi, et de minuit à 6 h 30 les vendredi et samedi. Cette mesure est active depuis le mois de décembre. Couplée à l’installation d’un dispositif de vidéo permettant de visualiser en temps réel les mouvements en journée et de nuit, elle apporte aujourd’hui une grande satisfaction aux usagers. Il est donc recommandé de bien conserver le ticket de parking sur soi : ce dernier est en effet indispensable pour pouvoir accéder à son véhicule et activer les grilles durant les heures de fermeture.
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© Bechu Architecte
| tout le monde en parle |
C’est le site de l’ancien Hôpital général qui accueillera la future Cité de la gastronomie.
DIJON, CITÉ DE LA GASTRONOMIE ! La Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires a rendu ses conclusions : Dijon sera bel et bien l’une des trois villes formant le socle d’un « réseau des Cités de la gastronomie ». Explications. uivant les recommandations de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA), le gouvernement a décidé de créer un « réseau des Cités de la gastronomie » dont le « socle » sera constitué de Dijon, Tours et Rungis-Paris. C’est une excellente nouvelle pour Dijon, candidate à l’accueil de cet équipement dont la vocation est de promouvoir le repas gastronomique des Français, entré au patrimoine immatériel de l’Unesco en novembre 2010. D’ici à fin avril, les trois villes retenues vont affiner leur programme de financement et le contenu culturel et pédagogique de leurs projets respectifs, et s’accorder sur les modalités de fonctionnement du futur réseau. Une cité de la gastronomie verra donc bel et bien le jour sur le site de l’actuel Hôpital général, qui sera libéré par le CHU mi-2014. Le projet initial, d’un montant de 55 millions d’euros dont deux tiers financés par des
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acteurs privés, prévoit l’aménagement de 24 000 mètres carrés de surfaces pour l’accueil d’un marché couvert, d’un restaurant, d’un bar à vins, d’un centre de ressources, d’espaces d’exposition, d’une résidence hôtelière, d’une pépinière d’entreprises… Le tout accolé à un écoquartier de 600 logements. Les bâtiments historiques de l’hôpital, dont la chapelle, seront préservés et rénovés, tandis qu’un bâtiment contemporain sera établi à l’entrée du site : l’Agora aura pour vocation l’accueil des visiteurs mais aussi de conférences, de spectacles ou d’émissions de télévision. QUALITÉ, DYNAMISME, ACCESSIBILITÉ. La MFPCA et le gouvernement ont été séduits par les atouts du dossier dijonnais. D’abord, la qualité du site proposé, situé aux portes du centre-ville historique, au kilomètre zéro de la route des Grands Crus, accessible par le tramway et tout près de la gare Dijon-Ville.
La force de frappe que constituent les entreprises, les universités, les grandes écoles et les laboratoires de l’agglomération travaillant sur le goût, la nutrition et la santé ont constitué un autre argument de poids en faveur de Dijon. Mais aussi la place prépondérante qu’occupe la gastronomie dans notre ville – fonds gourmand de la bibliothèque municipale, Foire internationale et gastronomique, notoriété des vins de Bourgogne… Enfin, le dynamisme et l’accessibilité d’une ville qui a su mener un projet comme le tramway en tenant les délais et le budget ont aussi plaidé pour le choix de Dijon. www.grand-dijon.fr www.citedelagastronomie-dijon.fr
Le projet de la Cité internationale de la gastronomie à Dijon fera l’objet d’un dossier complet dans notre prochaine édition.
| à suivre | C’EST UNE VÉRITABLE PETITE GALERIE MARCHANDE, OUVERTE EN MÊME TEMPS QUE LE LANCEMENT DE LA T2 DU TRAM, LE 8 DÉCEMBRE DERNIER : 14 COMMERCES SONT DÉSORMAIS IMPLANTÉS AU CŒUR DE LA GARE. CETTE NOUVELLE ZONE DE CHALANDISES (BRASSERIE, PHARMACIE, BOULANGERIE, PRESSE, RESTAURATION RAPIDE…) COMPLÈTE AINSI L’OFFRE EXISTANTE QUI PROPOSE DES ESPACES BAGAGERIE, DÉTENTE ET NURSERY. ET RÉPOND NON SEULEMENT AUX ATTENTES DES VOYAGEURS MAIS AUSSI À CELLES DES HABITANTS VOISINS QUI TROUVENT LÀ DE PETITS COMMERCES DE PROXIMITÉ DANS UNE GARE DEVENUE UN VRAI LIEU DE VIE. SANS OUBLIER LES NOMBREUX AMÉNAGEMENTS QUI OFFRENT MAINTENANT QUATRE ACCÈS DIRECTS À LA GARE (PARVIS DE LA GARE, RUE DES PERRIÈRES, RUE ALBERT-IER ET RUE MARIOTTE).
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HABITAT ET URBANISME
POUR UNE VILLE PLUS DOUCE À VIVRE La ville de Dijon et le Grand Dijon fixent les règles en matière d’urbanisme, bâtissent des écoquartiers et accompagnent les acteurs de l’habitat dans leurs projets. Objectif : créer la ville durable du XXIe siècle.
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unot, Hyacinthe-Vincent, Passages Jean-Jaurès, Arsenal, Heudelet 26, Jardin des maraîchers… De nouveaux quartiers sont sortis de terre ces dernières années, sont en cours de construction ou vont démarrer très bientôt. Leur point commun ? Ce sont des « écoquartiers », bâtis sur des terrains devenus des friches industrielles ou militaires. Ils vont permettre d’atteindre l’objectif fixé par le programme local de l’habitat (PLH) : la livraison de 1 000 logements neufs par an à Dijon. Et ils contribuent à l’émergence de la ville du XXIe siècle, dynamique, plus « douce à vivre » et plus solidaire. L’appellation « écoquartier » ne relève pas de l’incantation. Ces nouveaux morceaux de ville sont bel et bien conçus de manière à respecter l’environnement et à répondre aux enjeux sociétaux d’aujourd’hui. Comme le rappelle Pierre Pribetich, adjoint délégué à l’urbanisme et au plan local d’urbanisme et président de la Société d’économie mixte d’aménagement de l’agglomération dijonnaise (SEMAAD) et de la Société publique locale d’aménagement de l’agglomération dijonnaise (SPLAAD), ils traduisent sur le terrain la volonté de construire une ville plus « intense » : leur densité permet d’offrir du logement en ville à tous ceux qui le souhaitent, de manière à lutter contre l’étalement urbain générateur de pollution, d’embouteillages et de gaspillages. La qualité de la conception des espaces publics rend cette densité agréable à vivre. La place accordée aux transports en commun et aux modes doux de déplacement (piéton, vélo, rollers…) contribue elle aussi à renforcer la qualité de vie de ces nouveaux quartiers, tout comme la qualité architecturale et le caractère économe en énergies des bâtiments.
MIXITÉ ET COURTES DISTANCES. L’urbanisme d’aujourd’hui contribue enfin à bâtir une ville marquée par la mixité : mixité sociale (les logements à loyer modéré et les logements en accession se côtoient, dans la même cage d’escalier voire sur le même palier), mixité fonctionnelle (les programmes mêlent habitat, commerces, bureaux, équipements publics…) et mixité architecturale (variété des formes : petits collectifs, immeubles, maisons de ville…) permettent de dessiner une ville plus harmonieuse, loin du modèle de la ville «hiérarchisée» et «spécialisée». C’est le concept de la « ville des courtes distances » : la présence de commerces dans chaque quartier permet par exemple de faire ses courses essentielles près de chez soi, sans avoir à prendre sa voiture. Cette ville « multipolaire » est par nature une ville durable. Le Dijon de demain est une ville à la fois homogène et variée. Le long du tracé du tramway, par exemple, l’éco-PLU (plan local d’urbanisme) préconise des façades « urbaines », relativement élevées. Mais chaque quartier conserve sa personnalité. Les équipes d’urbanistes et d’architectes apportent chacune leur réponse aux différents enjeux posés. Les solutions sont donc différentes d’un quartier à un autre : si Heudelet 26 est entièrement piéton, ce ne sera pas le cas de Jardin des maraîchers, en raison de son étendue ; si des immeubles de grande hauteur sont prévus à Arsenal, ceux-ci n’excèdent pas trois étages à Hyacinthe-Vincent… Objectif : faire en sorte que chacun trouve le logement et le quartier correspondant à ses besoins et à ses envies, comme l’explique l’ouvrage que vient de publier la ville de Dijon sur les 100 programmes de logement les plus remarquables réalisés ou projetés entre 2002 et 2012 (voir p. 13).
LES CLÉS POUR COMPRENDRE QUI FAIT QUOI
EN CHIFFRES
Le Grand Dijon est la collectivité compétente en matière de logement. Le programme local de l’habitat (PLH) fixe les objectifs en matière de construction de logements neufs (1 700 par an dans l’agglomération, dont 700 logements à loyer modéré). Le Grand Dijon adopte également le plan de déplacements urbains (PDU), qui détermine la place accordée aux différents modes de déplacement dans l’agglomération (transports en commun, vélos, automobiles…). Les communes restent maîtresses de leur urbanisme, par le biais de leurs plans locaux d’urbanisme (PLU). Dijon a adopté, le 28 juin 2010, un écoPLU, document prospectif qui organise la ville de demain en respectant les critères du développement durable. À plus grande échelle, le schéma de cohérence territoriale (Scot) permet de rendre cohérents les PLU de 115 communes autour de Dijon.
chaque année, dont 850 logements à loyer modéré.
2009-2014 : 1 900 logements neufs autorisés PLH : 1 700 logements neufs à construire chaque année dans le Grand Dijon, dont 1 000 à Dijon.
1 000 logements réhabilités depuis 2006. Montant des travaux : 12 millions d’euros, dont 6,5 millions d’euros de subventions de l’Agence nationale d’amélioration de l’habitat (Anah).
11 écoquartiers en cours de construction ou en projet, dont 9 situés le long des lignes de tramway.
© IXO Architecture et François Laubecker
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Perspective d’aménagement de l’écoquartier Montmuzard
FRANÇOIS GRETHER, GRAND PRIX DE L’URBANISME 2012
« NOUS DEVONS RÉINTRODUIRE LA NATURE DANS LA VILLE » François Grether, natif de Dijon, est urbaniste et architecte. Après avoir travaillé pendant vingt-deux ans à l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur), il a fondé sa propre agence en 1992. Parmi ses réalisations les plus marquantes : le quartier Rive gauche à Paris, Confluence à Lyon ou les Berges de la Maine à Angers. Il a obtenu l’an dernier le Grand Prix de l’urbanisme, décerné par un jury international d’architectes. Dijon Mag : Les villes reconquièrent peu à peu leurs friches (industrielles, militaires…). Quels sont pour vous les défis liés à cette « reconstruction de la ville sur ellemême » ? François Grether : Dans ces espaces dont l’usage est devenu obsolète, la possibilité est parfois offerte d’étendre les centres-ville anciens. C’est une opportunité intéressante pour les villes de bâtir des projets de centres contemporains, en extension des centres anciens préservés. Mais il n’y a pas de recette, chaque lieu est singulier : notre travail s’appuie sur le passé et sur l’actualité pour proposer des vues d’avenir. Grâce aux évolutions technologiques, nous avons gagné plus de liberté : il faut laisser le champ libre aux urbanistes et aux architectes pour imaginer ces nouveaux espaces urbains.
DM : Comment la ville plus dense ou plus « intense », telle qu’elle est voulue aujourd’hui, peut-elle être aussi « plus douce à vivre » ? FG : Pendant des années, la densité a été décriée par l’opinion publique. Cela a changé : la population accepte mieux la densité aujourd’hui. Tant mieux, car la densité se traduit par davantage de services et d’équipements. Pour autant, nous ne devons pas sous-estimer la forte attente de nos concitoyens à retrouver des rapports avec la nature : on passe d’une ville très minérale à de nouveaux rapports à l’eau, au ciel, au végétal… Nous devons trouver des solutions pour réintroduire la nature dans la ville. Comme à Nantes, où le nouveau quartier Erdre-Porterie propose des formes d’habitat à prix abordable avec jardins, terrasses, espaces verts communs ou individuels…
DM : La mixité fonctionnelle et architecturale caractérise les nouveaux quartiers. Est-ce compatible avec une ville cohérente ? FG : Nous sommes dans une époque de diversité des goûts, des opinions, à l’échelle mondiale. La ville doit donc être diverse. Il faut laisser notre époque s’exprimer ! Chaque projet mérite une approche particulière en fonction de son histoire, de son contexte. Certes, la ville existe déjà ; il faut l’écouter, en tenir compte, identifier la singularité de chaque lieu, travailler dans la continuité, sans pour autant tomber dans le pastiche. DM : Vous êtes originaire de Dijon, où vous revenez régulièrement. Comment jugezvous l’évolution de la ville ? FG : C’est une agglomération qui a retrouvé un vrai dynamisme. Elle a changé de catégorie, pour entrer parmi les « grandes villes ». J’aurais plaisir à y mener un projet.
© Studiomustard architecture et urbanisme
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HEUDELET 26
UN LABORATOIRE DE LA VILLE DE DEMAIN n parc public pas comme les autres va bientôt être inauguré à Dijon. Il s’agit de la promenade plantée aménagée au-dessus du parking du futur quartier Heudelet 26. Ce parking semienterré de 322 places est « mutualisé » : il servira à tous les habitants du quartier puisque aucun immeuble de cet écoquartier ne possédera de place de stationnement. Le quartier, qui s’étend sur 2,8 hectares, sera donc entièrement piéton. Priorité absolue aux modes doux de transport ! Le pari est celui d’un quartier largement végétalisé : les venelles (ruelles) seront tapissées de gazon,
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les façades et les toitures couvertes de plantes, des espaces verts privatifs ou communs sont prévus devant chaque bâtiment… L’organisation du quartier ellemême est originale : les axes de circulation seront orientés est-ouest mais les bâtiments seront construits perpendiculairement à ces ruelles, de sorte que chaque logement bénéficiera d’une façade exposée au sud, largement vitrée. Les architectes retenus pour chaque programme devront rivaliser d’imagination : les façades, rythmées selon une trame de 5 m de large, composeront un patchwork à la fois varié et cohérent.
Le quartier abritera au total 300 logements, mais également des commerces (en façade de la rue du 26e Dragons), des bureaux et des espaces culturels (notamment le siège de la Cie des 26 000 Couverts). Près de la moitié des logements seront construits par des promoteurs privés. La hauteur des bâtiments sera limitée à deux étages, sauf en lisière sud où des immeubles en gradins culminant à six étages domineront la promenade plantée. Les premiers habitants de ce quartier durable et innovant devraient s’installer l’an prochain.
Ils vivent à Junot : ce qu’ils en pensent… JUNOT EST LE PREMIER ÉCOQUARTIER ACHEVÉ DE DIJON. IL REGROUPE 600 LOGEMENTS, DES COMMERCES ET DES ÉQUIPEMENTS PUBLICS (CRÈCHE, GYMNASE…), AUTOUR D’UN LARGE MAIL PIÉTON.
Danièle, 64 ans « Venant de la région parisienne,
Virginie, 34 ans « Le quartier est bien
nous avons trouvé ici, en 2009, un programme de logements neufs qui nous a plu. Au début, il y avait quelques troubles liés à des jeunes dans les cages d’escalier. La ville de Dijon a bien géré le problème. Avec le tram aujourd’hui, le marché est tout près ! Nous regrettons juste la fermeture du seul restaurant du quartier. »
situé : entre le centre et la Toison-d’Or, pas loin de la rocade, et desservi par le tram. On se sent bien ici : à la fois en ville et dans la nature avec le grand espace vert. L’offre de commerces et de services est complète, entre la supérette, la pharmacie, le médecin… Junot, c’est parfait ! »
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REPORTAGE
LE RENOUVELLEMENT URBAIN CONTINUE ! es pelleteuses s’affairent tandis que les commerces restent ouverts : après les travaux préparatoires, le centre commercial de la Fontaine-d’Ouche s’apprête à sortir de terre. Sa reconstruction et son extension seront achevées à l’automne. Le quartier bénéficiera alors d’un espace commercial de proximité de 12 000 m2 de grande qualité architecturale, doté d’un parking paysagé de 200 places. L’opération représente un investissement de 7 millions d’euros au budget primitif 2013 de la ville de Dijon. Elle intervient après le réaménagement du boulevard Gaston-Bachelard et avant le début de la construction d’un nouvel écoquartier de 300 logements, le Quai des Carrière-Blanches, le long du canal de Bourgogne. Pendant ce temps, dans l’autre quartier dijonnais de la politique de la ville, les travaux progressent également, dans le cadre du contrat de renouvellement urbain signé entre le Grand Dijon et l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). Aux Grésilles, la zone d’aménagement concerté (ZAC) Marc-Seguin va en effet créer un lien entre le cœur historique du quartier (là où se trouve la mairie annexe) et le parc public. La nouvelle place Galilée, bordée de boutiques et accueillant en son centre une halle de
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Le quartier des Grésilles.
marché contemporaine, est un nouvel espace public, accessible par l’avenue Champollion réaménagée avec voie centrale réservée aux bus. Des immeubles de bureaux ont été implantés autour de la place des Savoirs, réintroduisant activité économique et emploi dans un quartier jusqu’alors essentiellement résidentiel. Les bâtiments présentent tous une architecture innovante et un caractère durable affirmé : ils sont économes en énergies et proposent à leurs
occupants des logements lumineux avec de généreuses terrasses. C’est particulièrement vrai sur le site de l’ancien collège Épirey, où se construit un petit écoquartier de 150 logements. Les Grésilles, dotées d’équipements publics remarquables – à l’image de la salle d’escalade Cime Altitude 245 et de la médiathèque – et desservies par le tramway, se sont profondément métamorphosées.
Roan, 52 ans « Il y a trois ans, j’ai cherché un
Fabienne et Thierry, 48 et 50 ans « Nous avons ouvert notre
appartement neuf, pas trop loin du centre-ville. Je ne suis pas déçu. Je trouve le quartier assez vivant. J’apprécie la mixité sociale de ce quartier : les gens viennent de tous les horizons, ils sont ouverts d’esprit, c’est très agréable à vivre. »
commerce le 29 juin 2012. C’est un quartier vivant et agréable, avec ce cours Junot dont on ne profite pas assez car on travaille ! Le tramway change les choses : plus besoin de voiture pour aller en ville, et des gens qui découvrent notre magasin. C’est important de maintenir un commerce de proximité dans les quartiers, pour dépanner les habitants mais aussi les gens de passage. »
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2013
ANNÉE DE LA CULTURE PORTÉ PAR UN BUDGET DE 60,5 MILLIONS D’EUROS, L’ANNÉE CULTURELLE ET ARTISTIQUE PROMET D’ÊTRE PARTICULIÈREMENT FOISONNANTE, CONFIRMANT DIJON COMME UNE CAPITALE CULTURELLE EUROPÉENNE. DE NOUVEAUX LIEUX NAISSENT, MOTEURS D’ÉLANS CRÉATIFS ET D’ÉCHANGES ENTRE LES GÉNÉRATIONS, TELS LA MINOTERIE, LE MUSÉUM OU LE MUSÉE DES BEAUX-ARTS QUI FAIT L’OBJET D’UN CHANTIER D’EXCEPTION. PAR UN TRAVAIL SOUTENU AVEC LES ASSOCIATIONS ET LES STRUCTURES, DIJON AFFIRME AUSSI L’ÉGALITÉ ET L’ACCÈS POUR TOUS COMME UNE VOCATION PROFONDE DE LA CULTURE, FORMULÉE À TRAVERS SON « PROJET CULTUREL POUR DIJON 2011-2014 » ET SON PROJET ÉDUCATIF GLOBAL.
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le saviez-vous ? Premier poste budgétaire, l’enveloppe allouée à la culture s’élève en 2013 à 60 483 717 euros, auxquels s’ajoutent 1 003 476 euros pour l’Auditorium. La capacité d’investissement est de 11 877 065 euros contre 48 606 652 euros de fonctionnement, répartis entre les établissements municipaux, les actions culturelles, les subventions et les charges générales, notamment salariales et d’entretien du patrimoine. Une affectation de 3,5 millions d’euros alimente les associations culturelles sur un global de 12,1 millions incluant les soutiens financiers et logistiques aux structures et partenaires associatifs, dont 1 million d’euros au Théâtre Dijon-Bourgogne et 835 000 euros à l’Orchestre Dijon-Bourgogne. La Vapeur et l’Opéra reçoivent respectivement 660 000 et 6,94 millions d’euros.
LA CULTURE DU RENOUVEAU Avant-goût d’une année riche en événements, stimulant diversité artistique et accès à la culture pour tous. e la Tétralogie de Richard Wagner par l’Orchestre Dijon-Bourgogne, en octobre prochain, au collectif artistique Vortex (rue des Rotondes), il n’y a pas de pistes culturelles qui ne soient explorées cette année. Même la scène alternative trouve ses inconditionnels, grâce entre autres à ce « collectif de musiciens aventureux », la Générale d’expérimentation, ou par la création d’un « fanzine punk » à la bibliothèque Champollion… Cet affichage singulier pour 2013 démontre la vitalité des projets portés par un budget de 60,5 millions d’euros (voir encadré cidessus). Il dessine non seulement les contours des événementiels – comme le concert gratuit de rentrée, en septembre –, mais oriente les actions structurant la vie de la cité au bénéfice de tous, notamment dans le cadre du projet éducatif global de la ville de Dijon pour la jeunesse. En faveur de ces actions stimulant la participation des citoyens sont impliquées les politiques sociales, éducatives, économiques et touristiques de Dijon, labellisée « Ville d’art et d’histoire ».
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TRAVAILLER ENSEMBLE. Dans ce contexte, lors des Journées du patrimoine, les habitants des Grésilles vont, par exemple, retracer la mémoire urbaine de leur quartier en un parcours reliant le centre historique, comme ce fut le cas l’année dernière pour la Fontaine-d’Ouche. Même disponibilité et même mixité entre habitants et artistes
lors du festival Modes de vie et des fêtes de quartier. Les structures signataires d’un projet d’établissement prouvent leur capacité à travailler ensemble en direction de tous les publics dans le cadre du « Projet culturel pour Dijon 2011-2014 », clairement défini par la municipalité en 2011, souligne Yves Berteloot, adjoint délégué à la culture et au patrimoine. La collaboration de La Vapeur et des bibliothèques aux après-midis musicaux de « Ça joue près de chez vous » illustre ces nouvelles dispositions, tout comme la gestion des ateliers d’art plastique par le conservatoire Jean-Philippe-Rameau s’ouvrant à d’autres pratiques artistiques. La culture n’est pas une tour d’ivoire ! soutient de son côté Christine Martin, déléguée à l’animation, aux festivals et à l’attractivité. Avec la Minoterie, futur pôle jeune public le long de l’avenue Jean-Jaurès, comme avec la Coursive Boutaric aux Grésilles, qui change l’image du quartier, nous sommes en train d’inventer quelque chose de nouveau avec l’ensemble des acteurs culturels, les habitants, les familles ! s’enthousiasme l’élue. Outre des ouvertures ou réouvertures majeures (Minoterie, Muséum et musée des Beaux-Arts), l’année sera marquée par le renouveau du théâtre et de la bibliothèque de la Fontaine-d’Ouche, un festival de littérature sur le thème de l’engagement et, à l’écoquartier Heudelet 26, les premières installations dans les ateliers d’artiste, envisagées en fin d’année.
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ART DE LIBERTÉ
SCÈNES DE RENDEZ-VOUS INOUÏS À la croisée des publics, les événements culturels explorent les lieux et les propositions artistiques, avec l’accessibilité pour tous en leitmotiv. oir avec les mains » n’est pas un paradoxe artistique ! C’est un des modes adaptés de visite des expositions et des spectacles à l’intention des personnes handicapées. Cette « Opération culture accessible », lancée par le pôle handicap du centre communal d’action sociale (CCAS), est en réalité ouverte à tous. Comme les rendez-vous de « Pause lecture » à la Nef, où il s’agit de partager ses passions autour d’un café. Une quinzaine d’événements gratuits sont programmées chaque trimestre en langage des signes, audiodescription ou visite tactile. Dans le cadre de spectacles payants, une réduction de 50 %
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est même consentie (ainsi que pour les accompagnateurs), comme prochainement au Grand Théâtre lors de la fantaisie lyrique L’Enfant et les sortilèges, de Colette et Ravel. GRATUITÉ D’INSCRIPTION EN VUE. C’est une préoccupation permanente que personne ne soit exclu des quelque 600 manifestations culturelles ou festivals soutenus par la ville, rappelle Yves Berteloot, adjoint à la culture et au patrimoine. Les établissements municipaux continuent à parfaire leurs équipements à la croisée de tous les publics, à l’exemple du Muséum et du Théâtre de la Fontaine-d’Ouche ou même
NOUVEAU THÉÂTRE ET MÉDIATHÈQUE À LA FONTAINE-D’OUCHE Inclus dans le vaste projet de recomposition du centre commercial de la Fontained’Ouche, la réouverture du théâtre municipal est prévue pour début octobre. Situé en sous-sol, le confort des lieux a été particulièrement soigné, notamment pour l’accès des personnes handicapées via un ascenseur. En rez-de-chaussée, à côté de la maison de quartier, la nouvelle médiathèque, logée provisoirement dans des locaux attenants, accueillera ses futurs lecteurs fin 2013.
Trois sculptures contemporaines proposées par le Consortium vont ponctuer le cheminement de la Via Liberté rendue aux piétons. Le Dijonnais Didier Marcel, concepteur de L’Arbre aux chaînes pour France 3 Bourgogne - Franche-Comté, dressera à l’angle de la rue du Château un morceau de nature, moulage d’un tronc d’arbre du parc de la Colombière. L’artiste Gloria Friedmann, qui superpose aussi des éléments naturels dans ses œuvres, a été sollicitée pour la place François-Rude. Ce projet, intégré au budget « tramway », sera finalisé place du Théâtre par une troisième installation.
du concert de rentrée, désormais doté d’une plate-forme pour personnes à mobilité réduite (PMR). À l’instar des musées et de la plupart des manifestations, une autre forme d’accessibilité se dessine, celle de la gratuité d’inscription dans les bibliothèques. Une délibération du conseil municipal vient d’intervenir dans ce sens pour un réseau qui propose déjà une foison d’animations gratuites, chantiers philo, histoires enfantines ou rendez-vous musicaux. Les objectifs contractuels passés avec les associations favorisent encore cette proposition. La compagnie circassienne CirQ’ônflex, basée à la Fontaine-d’Ouche, est de celles qui s’investissent dans la médiation culturelle et participative, dressant ses tréteaux lors du festival nomade Prise de cirQ’ jusqu’au chevet de Notre-Dame. Pareillement, l’univers bigarré de la création contemporaine, avec Dièse, capte une foule tout aussi friande de surprises en ville.
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SCÈNES EN PROJET : LE BEL AVENIR DES MINOTS Prélude au futur écoquartier de l’Arsenal, le pôle jeune public de la Minoterie ouvre cet automne à la halle Bonnotte. ntrée vitrée face à un vaste parvis pour les manifestations en plein air et plateaux de théâtre à l’intérieur, la halle Bonnotte est exemplaire d’une réaffectation d’un bâtiment militaire en un lieu culturel dédié au jeune public. Car telle est la vocation de cette nouvelle structure qui ouvrira à l’automne prochain sous le nom de « la Minoterie », par référence aux enfants et au lieu d’implantation, dans l’emprise du futur écoquartier de l’Arsenal, avenue JeanJaurès, à proximité immédiate des anciennes minoteries le long du canal. Avant même que ne sortent de terre les premières habitations, elle disposera d’une salle modulable de 150 places, de deux plateaux nus de 100 m2 mis à la disposition des troupes théâtrales, et d’un espace pour les ateliers, les rencontres ou les projections vidéo. La Cie Intermarionnette, auparavant basée au parc de la Toison-d’Or, y trouvera aussi ses marques. Sa conception par l’atelier d’architectes
© Atelier d’architecture Correia et associés
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Correia est fondée sur le principe de « boîtes » agençant l’espace sous les hautes travées du bâti désaffecté. Avec une attention particulière à la lumière naturelle, au bois et aux matériaux de provenance locale. Ce pôle, piloté par Christian Duchange et la Cie de l’Artifice, est un lieu de créations et de représentations qui ne se limite pas au théâtre. Il est un lieu de spectacle vivant sous toutes ses formes et fédère tous les interlo-
cuteurs qui ont à voir avec le jeune public, les structures culturelles et associatives, l’Éducation nationale, les bibliothèques, etc., certifie Christine Martin, adjointe à l’animation de la ville, aux festivals et à l’attractivité. Cette dynamique augure aussi de l’avenir du nouveau quartier, identifié par la mixité sociale. Une enveloppe de 1,1 million d’euros de travaux y sera consacrée en 2013.
« DE NOUVELLES CORDES À NOS ACTIONS » Rencontre avec Yann Rivoal, directeur de La Vapeur, récemment labellisée « scène de musiques actuelles ». Dijon Mag : La Vapeur a formulé dernièrement un projet d’établissement. Que contient-il ? Yann Rivoal : Comme pour chaque établissement culturel de la ville, nous avons défini nos projets pour les cinq prochaines années. Ce qui nous intéresse, c’est de ne pas rester uniquement dans notre lieu et notre secteur artistique mais d’aller à la rencontre d’autres arts et d’autres publics, en nous impliquant aussi plus fortement dans le quartier. DM : Quelles actions, par exemple ? YR : Nous ajoutons de nouvelles cordes à nos actions de diffusion et de création musicale – à l’image de la médiation dans les écoles – par des interventions d’artistes auprès de la population, des spectacles en famille ou des ateliers de fabrication d’instruments. Et depuis octobre dernier, nous avons constitué une chorale qui s’appelle sim-
plement « la Chorale de La Vapeur », de 90 personnes de tous les âges, dont un certain nombre du quartier. Elle est encadrée par des musiciens et un chef de chœur, et son répertoire varie de la chanson au rock et pourquoi pas au rap. DM : Où en est le projet d’extension ? YR : Dans le cadre de notre projet d’établissement, nous avons aussi formulé différents scénarios de rénovation de notre équipement et une extension pour atteindre une jauge de plus de 900 places. Cela nous permettra également d’améliorer l’accueil du public et des artistes en résidence, les studios de répétition, et d’être pourvus d’une salle pour les ateliers de médiation. Nous constituons un dossier de financement avec nos partenaires et espérons inaugurer la nouvelle Vapeur pour ses 20 ans, en 2015.
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LES VIVANTS RENDEZ-VOUS DU JARDIN DES SCIENCES Biodiversité et plus ample participation du public sont quelques-unes des clés du pôle scientifique du Muséum, Planétarium et Jardin botanique, avant la réouverture du pavillon d’histoire naturelle en juin prochain.
u parc de l’Arquebuse, le Museum d’histoire naturelle rouvrira en juin prochain. Après un an de travaux, l’accessibilité et la muséographie du pavillon ont été repensées pour constituer un pôle scientifique de premier ordre avec le Planétarium et le Jardin botanique. Par cet ensemble cohérent, nous donnons de nouvelles clés pour aider à mieux comprendre les sciences, situer la place de l’humain et
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surtout forger ses propres réponses face aux grands défis de la planète, explique Gérard Ferrière, directeur du pôle. Le public sera largement associé à ce site exceptionnel par des démarches participatives. Tels les « hôtels à insectes », avec les enfants des écoles, ou les ruches sur les terrasses de bâtiments publics. Dès le printemps, le visiteur pourra même devenir « parrain » d’une variété rare de fruits ou de
légumes, recultivés au Jardin botanique. Et sur des allées réservées, plantes et herbes sauvages qui croissent en ville prendront en compte les modes d’entretien écologique. Nous sommes plus que jamais dans l’actuel, et cela se construit avec le public et en développant nos partenariats scientifiques, insiste un directeur impatient de convaincre de nouveaux publics.
LES BEAUX-ARTS CHANGENT D’ÉPOQUE À la rentrée de septembre, le musée des Beaux-Arts inaugure 14 salles, du Moyen Âge à la Renaissance. Spectacles et concerts amplifieront l’événement. eux mois durant, jusqu’au 30 mars, les visiteurs du musée trouveront exceptionnellement porte close. Mais ce n’est qu’une courte interruption pour d’ultimes travaux, prémices à l’ouverture début septembre de 14 premières salles, du Moyen Âge à la Renaissance. Car c’est précisément d’art médiéval bourguignon et d’art renaissant que nous entretiendra le premier parcours, invitant à une réciprocité entre les œuvres et les lieux. Telle est l’âme du projet. L’entrée se fera cour de Bar, reliée à un square des Ducs réaménagé, avec deux espaces de plainpied réservés à l’accueil, à un café culturel et à une librairie, sous les arcades de la galerie Bellegarde. Cette galerie regagnera son lustre d’origine, donnant sur le square et la cour intérieure avec voûte lambrissée de chêne et dallage de tomettes rouges. Aux cimaises seront accrochées les œuvres de la Renaissance italienne. Le circuit débutera par la salle des tombeaux des Ducs, joyaux du musée, accessible par un escalier et un ascenseur panoramique masqué par le toit contemporain visible de la cour de Bar. La scénographie permettra de varier les points du vue et de retrouver, entre autres, les retables restaurés de la chartreuse de Champmol.
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© Perspectives Ateliers Lion, architectes, urbanistes, 2012
UN AVANT-GOÛT DE SEPTEMBRE Dès avril, au musée des BeauxArts, les ateliers pédagogiques et les visites gratuites d’une partie des collections reprendront. Comme lors de la Nuit des musées, le 18 mai prochain, où des visites nocturnes des lieux encore vierges de toute œuvre seront organisées. Cet événement, couplé avec la fin des travaux de la rue de la Liberté, donnera un avant-goût des festivités de septembre : spectacles à thème, concerts et cortèges de rue salueront en fanfare le retour des Pleurants de leur fabuleux périple aux États-Unis, puis Bruges, Berlin et Paris. Pendant un mois, nocturnes et concerts seront à l’affiche.
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D’AUTRES PROJETS EN COURS PREMIÈRES RENCONTRES LITTÉRAIRES : LE LIVRE S’ENGAGE Début juin, une vingtaine d’auteurs nationaux et internationaux (de la BD à la poésie) sont attendus pour la 1re édition d’un week-end de rencontres littéraires contemporaines. Portée par les bibliothèques, sa thématique autour de « littérature et engagement » sera récurrente d’une année sur l’autre. Notion abordée sous le prisme de la réalité sociale et politique du monde mais aussi comme engagement personnel dans l’écriture et l’acte de lecture. Des débats avec le public émailleront cette manifestation ponctuée de moments artistiques ou théâtraux. Les associations sont également sollicitées par un appel à projets, la manifestation étant appuyée par le réseau des libraires dijonnais.
Paroles d’acteurs culturels Boris Ternovsky, responsable de l’association Sabotage Sabotage, qui fait référence au groupe newyorkais des Beastie Boys, fête ce mois-ci ses 10 ans et, en avril, la 10e et dernière édition du festival Kill Your Pop. C’est un bel âge pour changer ! Pour ne pas tomber dans la routine, nous allons nous rapprocher de Novosonic, le festival de l’Atheneum, artistiquement proche du nôtre, et créer un seul et même événement. L’association va aussi redéfinir ses objectifs, comme par exemple travailler avec de nouvelles structures, en diversifiant les publics et dans une dynamique toujours musicale !
Astrid Handa-Gagnard, LA GRANDE MÉDIATHÈQUE SE PRÉCISE Certes, on y trouvera des documents papier, visuels et sonores en complémentarité avec le réseau des bibliothèques, mais le projet de grande médiathèque se distinguera aussi comme une « maison du savoir numérique ». Cette génération regroupera réseaux, plates-formes informatiques et nouvelles pratiques de lecture pour l’apprentissage des langues par exemple. Un crédit d’études de 50 000 euros est inscrit au budget 2013, pour un lieu d’implantation également à l’étude.
nouvelle directrice du Frac Bourgogne Le Fonds régional d’art contemporain (Frac) de Bourgogne investira dès le mois de mai les locaux historiques du Consortium, rue Quentin, que nous reprenons. Une nouvelle histoire du lieu commence à l’occasion de ce 30e anniversaire du Frac. Rue de Longvic, où nous gardons nos bureaux, j’ai le projet de créer un centre de recherche sur l’histoire de l’art contemporain, en lien avec les autres structures et écoles d’art de la région. Je compte aussi développer des actions d’éducation artistique et culturelle pour tous les publics, scolaires ou non. À terme, avec le Consortium, un pôle international d’art contemporain devrait voir le jour, dont la récente exposition « Le Frac s’invite au Consortium » fut un des moments fondateurs.
Christian Duchange, directeur de la Cie de l’Artifice et de la Minoterie Le projet jeune public de la Minoterie n’est pas strictement théâtral, mais largement ouvert au spectacle vivant : danse, cirque ou arts de la rue. Il est le fruit d’une collaboration avec les associations – par exemple le festival À pas contés de l’ABC –, les compagnies locales, les bibliothèques, le conservatoire et l’Éducation nationale. Avec le Théâtre Dijon-Bourgogne (TDB), nous abordons déjà la question de la formation des acteurs aux particularités du spectacle jeune public. J’entends bien que Dijon devienne un rendez-vous des écritures pour la jeunesse, avec des projets de résidences d’auteurs en lien avec la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) et le réseau européen de théâtre contemporain pour l’enfance et la jeunesse Laboo7.
| rencontre |
LAURA BLANCHARD CHAMPIONNE EN HERBE CHAMPIONNE DU MONDE DES MOINS DE 17 ANS (U17), INTÉGRÉE AU PÔLE FRANCE DE CLAIREFONTAINE, SURCLASSÉE EN SENIOR AVEC DIJON… LA VIE DE LAURA TOURNE AUTOUR DU BALLON ROND, POUR UN RÊVE QUI SE DESSINE EN BLEU.
ctobre 2012, Bakou, en Azerbaïdjan. La France des U17 gagne sa Coupe du monde aux tirs aux buts contre la Corée du Nord. Laura y était, participant à deux matchs durant la compétition. On imagine l’émotion ! C’est le premier titre d’une équipe de France de foot féminine. Et comment ne pas avoir envie d’aller plus loin ? La passion du ballon, Laura l’a depuis toute petite. Dans son village haut-marnais, tout le monde joue au foot. Pas d’équipe féminine,
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REPÈRES 019950 Naissance à Langres 02002-20110 Clubs de Langres, Saints-Geosmes, Chaumont 020110 Intègre le pôle Espoirs à Clairefontaine Signature au Dijon FCO et premiers matchs en 2de Division Première sélection en équipe de France U16 Remporte la Nordic Cup 020120 Remporte la Coupe du monde U17
alors, dès le plus jeune âge, elle défie les garçons. Une bonne école sans doute, qui la fait progresser à toutes jambes. Son poste ? Numéro 10. Comme Lionel Messi, son idole. Elle mène le jeu, distille les passes au millimètre, met toute l’attaque en mouvement. Elle évolue ainsi dans les équipes proches de chez elle : Langres, Saints-Geosmes, Chaumont, jusqu’à cette journée d’évaluation au DFCO en 2011… Son talent est repéré, elle intègre à la fois l’équipe de Dijon et le centre d’entraînement de Clairefontaine, la véritable école du foot français où se retrouvent toutes les équipes nationales, masculines comme féminines. Puis c’est la première sélection en équipe de France, à 16 ans. Premier match et premier but, sur penalty, contre la Norvège en Nordic Cup. Premier tournoi, premier trophée aussi puisque l’équipe gagnera la Nordic quelques jours plus tard. Côté Dijon, elle intègre directement l’équipe première à 16 ans, en seconde division nationale. Et là encore, premier match, premier but. La vie de jeune talent du football n’est pas de tout repos et demande un peu d’organisation. La semaine, c’est Clairefontaine, avec
des journées bien remplies : cours au lycée de Rambouillet de 8 h à 16 h, entraînement de 16 h 30 à 18 h 30, et études jusqu’à 21 h 30. Le samedi, repos en famille du côté de Langres. Dimanche, match avec le DFCO. L’AVENIR DU FOOT FÉMININ. Après la victoire en Coupe du monde des U17 en octobre dernier, elle change de catégorie et est présélectionnée pour un stage avec les « Bleuettes » (nom donné aux jeunes de l’équipe de France féminine) en U19 en vue des qualifications pour l’Euro 2013. Elle représente l’avenir d’un football féminin en plein boom avec les résultats de l’équipe de France féminine (demi-finale au Jeux olympiques et à la dernière Coupe du monde) et l’équipe de l’Olympique lyonnais (OL), double championne d’Europe. Mais pas question de se laisser conter bleuette à la Clairefontaine. Elle sait rester les pieds sur terre, et pas seulement sur le terrain. Dans le football féminin, peu de joueuses sont professionnelles. La priorité cette année, c’est le bac, s’assurer un métier. Et quoi que lui réserve l’avenir, il y aura toujours ce maillot qui lui colle à la peau. Bleu pour la sélection, rouge pour Dijon.
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NOUVEAUX LOCAUX DU SECOURS POPULAIRE FRANÇAIS
AMÉLIORER LA QUALITÉ DE L’ACCOMPAGNEMENT e Secours populaire français se définit comme un généraliste de la solidarité, qui lutte contre toutes formes d’exclusion en France et dans le monde. En Côted’Or, forte de 4 salariés et 550 bénévoles, l’association a aidé 7 000 personnes en 2011, un nombre en augmentation de 21 % sur trois ans. La qualité de l’accueil et de l’accompagnement est primordiale pour ceux qui ont osé pousser la porte. David Lebugle, secrétaire général, est formel : Nous ne faisons pas pour, mais avec les familles. Nous ne sommes pas dans l’assistanat pur. Il est important, pour préserver la dignité de nos interlocuteurs, que le premier contact et l’écoute soient de qualité. Se sentant à l’étroit, l’association a déménagé ses antiques bureaux du centre-ville – sis rue Michelet – et l’entrepôt de Fénay dans un site unique, rue de la Brot. La fédération garde les 650 m2 de la rue Jean-Poncelet. Les 900 m2 du nouveau bâtiment, accessible en voiture et en bus, se composent de 250 m2 de boutiques, 250 m2 d’entrepôts et 400 m2 de bureaux. Les gains de place glanés dans l’opération permettent un accroissement du potentiel de développement des activités, tels les ateliers d’alphabétisation ou de
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recherche d’emploi. Pour preuve de l’enrichissement mutuel prôné par l’association, l’aménagement intérieur du bâtiment a été réalisé en partie par des personnes venues chercher un soutien, et qui ont finalement mis à disposition gracieusement leurs compétences pour le bien de tous. Comme le rappelle David Lebugle, sans bénévoles
rien n’est possible… Sans donateurs non plus. Pour faire un don : Secours populaire français 15, rue de la Brot Rens. : www.spf21.org Tél. : 03 80 30 20 70 Courriel : contact@spf21.org
ADDICTION DE L’ENFANT
LE COACHING AU SECOURS DES PARENTS vec 45 salariés, la Société d’entraide et d’action psychologique (Sedap) est une association locale qui intervient dans le domaine de l’addiction, qu’elle soit avec substances (alcool, produits stupéfiants…) ou non (jeu, Internet…). Ses actions vont de la prévention, pour éviter ou retarder l’entrée en première consommation, à la prise en charge psychologique, médicale et sociale. En partenariat avec la ville de Dijon, la Caisse d’allocations familiales (CAF), la préfecture de Côte-d’Or et la Fondation de France, la Sedap a créé un dispositif innovant destiné aux parents dont les enfants ont des problèmes de dépendance avérés, lorsque la communication n’est plus possible. Un temps où les adultes s’enferment souvent dans un sentiment de culpabilité. L’originalité du programme, qui est gratuit, est d’être centrée sur les parents et de s’appuyer sur le
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coaching. Le coaching, à la différence d’un accompagnement classique, s’articule sur des objectifs fixés par la personne elle-même. La première phase est collective et permet de sortir les familles de leur isolement grâce à des groupes d’échange, qui apportent une confrontation d’expériences et de vécus. La deuxième phase est individuelle. C’est à cette étape que les objectifs sont décidés. Le but ultime est de légitimer la position du parent, qui est le premier aidant du jeune en difficulté. La présence de l’enfant est possible et souhaitée, et l’intervention peut se faire au sein du foyer. Il n’est jamais trop tard : quelques séances peuvent suffire pour changer le regard que l’on porte sur son enfant. Rens. et contact : Karine Mairet au 0 811 466 280 www.addictions-sedap.fr
| ça nous concerne |
VOUS AVEZ PLUS DE 60 ANS ? C’EST POUR VOUS EN FÉVRIER
MALADIE D’ALZHEIMER
ROMPRE L’ISOLEMENT SOCIAL
> JEUDI 7 À 14 H 30 Thé dansant : orchestre La Gambille, salle Camille-Claudel (4, rue Camille-Claudel) > JEUDI 14 À 14 H 30 Les Causeries du jeudi : « Histoire du mur de Berlin », par Jean-Luc Gantelet, maison de retraite Saint-Philibert (5, rue du Mouton)
Rens. : 0 800 21 3000
SENIORS
DES ACTIONS EN FAVEUR DES AIDANTS
Musée de la Vie bourguignonne
> JEUDI 28 FÉVRIER À 14H30 Initiation aux danses de salon, par Jean-Claude Grayel, MJC BourrochesValendons (31, boulevard Eugène-Fyot)
our assurer un soutien aux personnes âgées les plus fragiles, une population apparaît en première ligne : les aidants. Ils sont les premiers acteurs de la solidarité en contribuant au maintien à domicile dans les meilleures conditions. Dans la continuité des travaux engagés suite aux Journées nationales des aidants organisées depuis trois ans, le Pôle de gérontologie interrégional Bourgogne - FrancheComté (PGI BFC) poursuit sa campagne de sensibilisation au plus près des aidants avec une action déclinée sur trois ans et en trois axes, initiée en 2011. Permettre au grand public de s’identifier en tant qu’aidant et d’accepter son statut (en 2011). Sortir l’aidant de son isolement par une communication solidaire des professionnels de santé témoignant d’un engagement commun (en 2012). Enfin, pour 2013, la communication s’articulera autour des différentes aides proposées en Bourgogne et Franche-Comté en valorisant des actions portées par des structures impliquées sur le terrain grâce à un outil cartographique de recensement et un livret papier disponibles prochainement. Rens. : www.pole-gerontologie.com www.journeedesaidants.fr – www.aidantattitude.fr
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’accompagnement des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et troubles apparentés est aujourd’hui l’une des principales préoccupations des acteurs de la santé. Cette préoccupation implique aussi le soutien et l’aide aux familles, qui, sans cesse, restent au quotidien présentes pour leurs proches au risque de s’épuiser. Même si la relation aidant-aidé est naturelle et souvent gratifiante, l’impact négatif sur la santé et la qualité de vie des familles est régulièrement constaté. C’est dans ce cadre que les pouvoirs publics ont mis en place le plan Alzheimer 2008-2012. L’un des axes forts de ce plan vise à proposer une offre diversifiée d’actions dites « de répit » pour les malades et leurs proches. Le principal objectif étant de favoriser les échanges mais surtout de permettre de sortir de l’isolement social. À Dijon comme ailleurs, de plus en plus de structures spécialisées proposent ces formules de répit. « Voyage au cœur de la mémoire bourguignonne » est l’une des dernières en date, initiée par l’association Reseda (Réseau Démences Alzheimer) Bourgogne et le musée de la Vie bourguignonne. Ce projet inclut l’organisation de visites culturelles et accompagnées du musée pour les patients et leur famille. Les visiteurs peuvent ainsi découvrir, sur différentes thématiques, des traits cachés de notre ville, manipuler des objets, etc., dans une ambiance conviviale et encadrée qui permet, le temps de quelques heures, de soulager et d’éloigner la maladie. Prochaines visites : les lundis 8 avril et 3 juin de 15 h à 17 h Rens. et inscriptions : 03 80 50 18 65 – www.reseda-bourgogne.fr
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| association |
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TOURNE LA ROUE
SORTIR L’AUTISME DE SA BULLE L’autisme était grande cause nationale 2012. À Dijon, une association s’est créée autour de la méthode des 3i, qui demande beaucoup de temps et de bénévoles. Mais il existe aussi d’autres méthodes.
Il n’y a pas de remède miracle à l’autisme. Il existe seulement des méthodes qui conviendront mieux à certains patients qu’à d’autres. Les parents du petit Mattéo, 3 ans et demi, ont choisi la méthode des 3i (Individuelle, intensive, interactive), adaptée en France par l’association AEVE (Autisme Espoir vers l’école). Les enfants autistes ont une tendance forte à s’isoler, en évitant les communications avec les personnes et le monde qui les entourent. La méthode des 3i tente de rétablir cette communication par le jeu. Individuelle, car un seul enfant demande une attention soutenue et constante pour éviter qu’il ne se referme sur lui-même. Mattéo par exemple est suivi par un psychologue (agréé 3i) et une trentaine de bénévoles se relaient pour venir jouer, seuls avec lui, dans une pièce spécialement aménagée. Intensive, car le but de la méthode est de rester en communication le plus possible avec l’enfant. Les bénévoles sont donc présents tous les jours, week-end et vacances compris, 7 h 30 par jour. Interactive, car la méthode est fondée sur le jeu. Il n’y a aucun programme d’apprentissage préétabli. Le plus important est qu’il puisse progresser dans son contact en multipliant les rencontres et les partenaires de jeu. Le principe est de déscolariser l’enfant et de lui faire repasser naturellement toutes les étapes du développement afin qu’il soit autonome et prêt à être rescolarisé.
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DU TEMPS ET DES BESOINS. On le voit, la méthode demande du temps, de l’organisation et de l’énergie. Les parents sont toujours en recherche de nouveaux bénévoles. Pour la plupart, ils sont étudiants en psycho, retraités, jeunes actifs. Avant leur première séance, une vidéo et des fascicules documentés les informent sur l’autisme, les bonnes pratiques, la méthode, les choses à faire et à ne pas faire. Tous les mois, le psychologue réunit les parents et les bénévoles pour faire le point sur le développement et donner de nouvelles orientations. Avec deux autres familles dijonnaises d’enfants autistes adoptant la méthode des 3i, les parents de Mattéo se sont regroupés dans une nouvelle association, Tourne la roue. Leur objectif aujourd’hui est de partager les ressources, mutualiser les bénévoles, et trouver un local adapté et aménagé en fonction des besoins de leurs enfants. Ils souhaitent aussi accueillir d’autres parents d’enfants autistes qui seraient intéressés pas les 3i, et organiser des événements pour faire parler de l’autisme… Méthode relativement jeune, elle ne saurait être la panacée. La première démarche devant un cas d’autisme est de s’adresser au Centre de ressources autisme (CHU du Bocage), qui est d’ailleurs
amené à suivre Mattéo et qui sera capable de diagnostiquer l’enfant, d’orienter les parents et d’assurer le suivi. L’important étant toujours pour les parents de ne pas rester seuls et démunis devant cette maladie. CONTACTS Association Tourne la roue (méthode 3i) Richard Manfredini : 03 45 62 23 63 Courriel : manfredini.f@neuf.fr Informations générales sur l’autisme Centre ressources autisme (CRA) Bourgogne, au CHU du Bocage : Fabien Joly : 03 80 29 54 19 Courriel : fabien.joly@chu-dijon.fr
| en chiffres |
22 000
L’industrie bourguignonne, hors intérim, compte aujourd’hui100 000 emplois salariés, soit 18,6 % des emplois salariés de la région, une part qui la place au 11e rang des régions les plus industrielles de la métropole. La zone d’emploi de Dijon compte 22 000 emplois industriels. De ce fait, elle peut être considérée comme la plus industrielle des zones d’emploi de Bourgogne, même si l’industrie ne représente que 13 % de l’emploi salarié (source : Insee).
70
Issue de cinq bassins principaux dans toute la région (le Tonnerrois, le bassin de la Côte avec notamment Comblanchien, le Châtillonnais, le Mâconnais et le Nivernais), la pierre de Bourgogne utilisée sur les places et monuments de la ville compte plus de 70 variétés. Elle s’inscrit dans une logique de développement durable de par ses nombreuses vertus (circulation de l’air, thermique…) et offre à la ville une beauté naturelle et douce.
1,4 milliard
Nouveau record : 1,4 milliard de messages de vœux par SMS ont été enregistrés par les opérateurs de téléphonie mobile lors de la Saint-Sylvestre et des jours suivants (contre 1,13 milliard en 2011). Un chiffre en augmentation constante et dû, entre autres, à la généralisation des forfaits téléphoniques comprenant une offre de SMS illimités.
30
En 2013, 30 emplois d’avenir (dédiés prioritairement aux jeunes de 16 à 25 ans sans emploi ou aux personnes bénéficiant de la reconnaissance de travailleur handicapé de plus de 30 ans, peu qualifiées et en difficulté) seront créés par la ville de Dijon. Ces personnes bénéficieront ainsi d’un contrat à durée déterminée (CDD) de 12 mois renouvelable deux fois et rémunéré sur la base horaire du Smic.
1 380
L’écoquartier de l’Arsenal, au sud de la ville, comprendra, sur 91 000 m2 de surface plancher, 1 380 logements, dont 35 % de logements locatifs à loyer modéré, 15 % en accession abordable et 50 % en accession libre.
10 065
Fin 2012, Dijon comptait plus de 10 000 élèves en maternelle et en élémentaire – 4 076 élèves en maternelle et 5 989 en élémentaire. Par rapport à l’année scolaire 2011/2012 à la même période, la ville a enregistré une progression de près de 200 élèves en classe élémentaire.
1 200 000
C’est la surface de trottoirs de la ville, en mètres carrés (soit 350 km de voirie), que les agents municipaux de la cellule propreté doivent entretenir régulièrement pour que le domaine public, espace de tous, puisse demeurer propre.
| sport |
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MARCHE NORDIQUE
« ICI, ON MARCHE AVEC LES BRAS ! » Avec l’ASPTT Dijon, une cinquantaine de Dijonnais s’adonnent chaque semaine à la marche nordique, une discipline aux qualités reconnues en termes de santé.
e le dis souvent aux nouveaux arrivants : ici, on marche avec les bras ! lance Franck Béranger, coach athlésanté au club de l’ASPTT. La marche nordique, originaire de Finlande, se pratique avec des bâtons que l’on oriente vers l’arrière. Les mouvements rappellent étroitement ceux du ski de fond. Contrairement à la randonnée, où ils jouent un rôle de stabilité, les bâtons permettent ici la propulsion. Le poids du corps ne repose plus uniquement sur les hanches, les genoux ou les chevilles. Il est réparti sur les bâtons et nous avons 30 % d’allègement, note l’entraîneur breveté d’État. Plus de 80 % des muscles du corps sont sollicités en marche nordique, contre 50 % lors d’une marche classique. L’organisme travaille davantage et les bénéfices sur la santé sont très nombreux. Voilà deux ans et demi que nous proposons cette activité et j’en apprends encore tous les jours, s’étonne Franck Béranger, précisant qu’il ne s’agit pas d’une concurrence à la médecine mais bien d’un complément.
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RÉCUPÉRATION. Un genou douloureux avait contraint Jacques, 73 ans, à diminuer ses activités physiques. Ce Dijonnais a frappé à la porte de l’ASPTT Dijon fin novembre. Il boitait en arrivant et je n’étais pas sûr qu’il puisse pratiquer avec plaisir, reconnaît Franck Béranger. Jacques a finalement réussi à suivre le groupe. En poussant sur les bâtons, ses pas se sont allongés et ont reproduit des mouvements devenus « inhabituels ». Je me sens léger après chaque séance, je marche beaucoup mieux durant plusieurs jours, se réjouit le Dijonnais. Josiane, 58 ans, souffre d’une tendinite à l’épaule. La marche nordique l’aide énormément dans la récupération. Le constat est le même avec les personnes ayant une prothèse de hanche. L’ASPTT Dijon travaille également avec l’association Bouger
ensemble, qui réunit des diabétiques, des insuffisants respiratoires et des personnes victimes d’un accident cardio-vasculaire. La marche nordique est tellement bénéfique à la santé qu’en Allemagne, une partie de la licence est remboursée par la sécurité sociale, signale Franck Béranger. SELON LES CAPACITÉS DE CHACUN. L’ASPTT Dijon propose des séances plusieurs fois par semaine, d’une durée maximale de deux heures. En plus de la marche, chaque session comprend quinze minutes d’échauffement, des pauses hydratation, des petits jeux cardio et quinze minutes d’étirements, détaille Franck Béranger. Des groupes sont formés selon les capacités de chacun. Une paire de bâtons en
carbone et fibre de verre, nécessaire à l’activité, est prêtée par le club. Deux initiations gratuites sans engagement sont même proposées. Le coach athlé-santé espère contribuer au développement de la marche nordique dans le secteur : Elle est arrivée en France il y a dix ans et se développe très bien dans certains endroits. Il y a 800 marcheurs à Reims, 900 à Bordeaux et plus de 2 000 à Clermont-Ferrand. Dijon n’en est pas encore là, mais nous sommes tout de même passés de 20 à 55 licenciés en deux ans. Nous pouvons accueillir du monde, trois nouveaux moniteurs viennent d’être formés à l’ASPTT. Rens. : www.coachdijon.com
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SPORTS EN SCÈNE
DIJON FÊTE SES CHAMPIONS Le Palais des sports accueille les sportifs dijonnais qui se sont distingués l’an passé. L’événement est gratuit et ouvert à tous. es exercices de haute voltige, des numéros d’artiste de grande qualité… L’Office municipal du sport de Dijon (OMSD) promet un grand moment d’émotion. Ce spectacle doit rester dans toutes les mémoires, aussi bien des sportifs que du public, annonce Daniel Gonthier, trésorier de l’OMSD. « Sports en scène », nouvelle version de l’ancienne « Nuit du sport », va récompenser les Dijonnais qui ont obtenu un titre, au moins national, en 2012. Des interviews et vidéos permettront de faire connaissance avec les athlètes et de revivre leur brillant parcours. L’accent sera placé sur des activités quelque peu méconnues, par exemple le disc-golf. Le spectacle reprendra entre chaque remise de récompenses. Pas moins de 130 sportifs sont invités. Le sport dijonnais génère de vraies capacités. Ce nombre impressionnant de champions est une grande réussite pour l’investissement sportif de la ville, se félicite Daniel Gonthier. Le Grand Dijon sera également de la partie : Nous avons demandé à chacune de ses 22 communes de proposer un sportif ou un bénévole, quelqu’un qui œuvre dans le milieu du sport, informe Laure Desserey, directrice de l’OMSD. L’objectif sera de mettre en avant le travail préalable de formation assuré par les dirigeants et éducateurs du Grand Dijon. Le verre de l’amitié clôturera cette grande soirée. Mardi 12 février à 19 h – Palais des sports – Entrée gratuite Rens. : www.dijon.fr
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SPORTS DE COMBAT
UN KARATÉ MÉTAMORPHOSÉ Le club du KAM Dijon dispense des cours et propose de découvrir le karaté contact, une discipline conjuguant plusieurs arts martiaux. e karaté contact est un mélange de karaté et de boxe pieds-poings. C’est la deuxième saison que nous le proposons, informe Antoine Lecomte, enseignant au Karaté Arts martiaux (KAM) Dijon. Plusieurs licenciés de son club se sont déjà laissé tenter. Leurs motivations sont diverses. Pour certains, c’est un complément au karaté traditionnel. Pour d’autres, c’est le meilleur moyen de réunir leurs expériences en karaté et en boxe. Le karaté contact, qui tire son origine du kickboxing, du full-contact et du karaté, est une bonne méthode pour se défouler. C’est exactement ce que recherchait Malisev, un médecin de 37 ans, arrivé il y a quelques semaines seulement : J’ai trouvé l’adresse du club sur Internet. Je voulais cette activité et vraiment rien d’autre ! Dans cette discipline, les coups peuvent être portés à la tête, au corps et dans les jambes. Ils restent toutefois contrôlés et toute blessure est évitée grâce aux gants de boxe, au casque, aux protège-pieds et protège-tibias. Le karaté contact n’est encore pas très connu, c’est un peu à l’image de notre club pourtant créé en 1987, fait remarquer Antoine Lecomte. Le KAM Dijon propose plusieurs sports de combat, cinq soirs par semaine, dans un petit dojo situé près de la rue Condorcet. Il règne une très bonne ambiance entre nos 70 licenciés, insiste l’enseignant. La pratique martiale véhicule de nombreuses valeurs et tout particulièrement celle du respect. Dans la vie personnelle, les arts martiaux apportent un bien-être mental, de la confiance et une bonne maîtrise de soi. Rens : http://kam.dijon.over-blog.com
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LA NUIT DE L’AQUAGYM Dès 16 ans. Au programme : marathon de l’aquagym, cours de fitness, conseils sportifs et tests de matériel et de nombreuses animations. Samedi 2 mars de 18 h à 23 h Piscine olympique du Grand Dijon Rens. : www.piscineolympique-dijon.fr
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VACANCES POUR CEUX QUI RESTENT
INSCRIVEZ-VOUS À LA SESSION D’HIVER
TENNIS DIJON MONTE AU FILET TOURNOI DES PETITS DUCS
ous restez à Dijon pendant les vacances ? De nombreuses activités sportives et culturelles sont proposées du 18 au 22 février et du 25 février au 1er mars, dans le cadre du dispositif « Vacances pour ceux qui restent ». La tarification est indexée sur les ressources familiales et offre une grande accessibilité à chaque animation. La nouvelle brochure de VPCQR est disponible dans toutes les structures municipales. Il est possible de s’inscrire sur www.dijon.fr jusqu’au mercredi 6 février minuit (aller dans « Accès portail citoyen ») ou directement sur les lieux publics suivants : – salle d’attente des Mariages (Cour d’honneur de l’hôtel de ville) : lundi 11 février de 9 h à 12 h 30 ; – Centre sportif de La Source (centre commercial de la Fontaine-d’Ouche, niveau haut) : du lundi 11 au mercredi 20 février de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h ; – Palais des sports (17, rue Léon-Mauris, entrée A) : lundi 11 février de 9 h à 12 h ; – Pôle accueil Berlier (47 bis, rue Berlier) : lundi 11 février de 13 h à 17 h 45 et du mardi 12 au mercredi 20 février, de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h 45.
V
FOOTBALL
LE DFCO DÉFIE MONACO ’est l’une des plus belles affiches de la saison au stade Gaston-Gérard. Les joueurs d’Olivier Dall’Oglio reçoivent le club de la principauté de Monaco, sept fois champion de France de Ligue 1. À l’aller, les deux formations s’étaient quittées sur le score d’un but partout, après une belle prestation dijonnaise. Les points distribués lors de cette 25e journée du championnat de Ligue 2 vaudront peut-être leur pesant d’or en fin saison. Lundi 18 février à 20 h – Parc municipal des sports Rens. : www.dfco.fr
C
Paul-Henri Mathieu, Richard Gasquet ou encore Amélie Mauresmo sont déjà passés par là. Le tournoi national BNP Paribas des Petits Ducs révèle la future élite du tennis français. La Ligue de Bourgogne attend 260 jeunes pour ce grand rendez-vous des 13-14 ans. Du dimanche 17 au vendredi 22 février Ligue de Bourgogne (rue Pierre-de-Coubertin) Rens. : www.ligue.fft.fr/bourgogne
TOURNOI D’HIVER DE L’ASPTT Près de 250 hommes et 150 femmes des quatre coins de la France vont venir en découdre au tournoi de l’ASPTT Dijon. Une trentaine de licenciés locaux participeront à cette épreuve réservée aux plus de 16 ans et décernant des points pour le classement national. Du vendredi 15 février au dimanche 3 mars Rue François-Mitterrand à Saint-Apollinaire Rens. : www.asptt-dijon-tennis.fr
DOUBLE RENDEZ-VOUS DU TCD Le Tennis Club dijonnais (TCD) organise son tournoi Open d’hiver, masculin et féminin, avec près de 300 adultes au premier tour. Un tournoi jeunes est organisé en parallèle pour les catégories 8 ans, 9-10 ans, 11-12 ans, 13-14 ans et 15-16 ans. Pas moins de 200 joueurs de la région sont attendus. Open d’hiver : du lundi 18 février au dimanche 10 mars Tournoi jeunes : du samedi 23 février au dimanche 3 mars 25, boulevard Voltaire Rens. : www.tennis-club-dijonnais.com
| à votre service |
NUMÉROS UTILES Allô Mairie Allô Tram Resto’ Mairie État civil et formalités administratives Élections Ramassage encombrants Objets trouvés Police municipale Police sanitaire CCAS (centre communal d’action sociale) Opad (Office des personnes âgées de Dijon) LES MAIRIES ANNEXES Bourroches 32, boulevard Eugène-Fyot Fontaine d’Ouche 15, place de la Fontaine-d’Ouche Grésilles 6, avenue des Grésilles Mansart 2, boulevard Mansart Toison d’Or 10 bis, place Granville
0 800 21 3000 0 800 13 2013 0 800 21 0519 03 80 74 51 51 03 80 74 59 03/04/05 0 800 12 12 11 03 80 74 52 22 03 80 74 51 53 03 80 48 80 60
03 80 70 02 03
03 80 74 52 02 03 80 74 52 00 03 80 74 52 03 03 80 74 52 04 03 80 48 83 83
03 80 11 29 29 36 35 03 80 41 41 12 0 800 200 305
URGENCES Police secours Samu Pompiers Urgences depuis un mobile Urgences gaz Urgences EDF Urgences techniques Lyonnaise des eaux Centre antipoison Maison médicale de garde SOS Médecins SOS Médecins consultations SOS 21 (visites, urgences médicales) Pharmacie de garde Permanences dentaires dimanche et jours fériés Accueil sans-abri
03 80 67 15 15 03 80 53 70 00 03 80 44 48 46 0 811 88 99 88 03 80 41 66 66 0 800 23 13 13 0 800 840 000 03 80 30 27 00 119 3919 03 80 67 17 89
03 80 44 81 00
TRANSPORTS Divia SNCF Association artisanale des taxis de Dijon Velodi
SOS Amitié SOS Kiné SOS Mains SOS Vétérinaire Centre de soins infirmiers Drogue, alcool, tabac info service Sida info service Alcooliques anonymes 24h/24 Allô Enfance maltraitée Violences faites aux femmes Solidarité Femmes 21
17 15 18 112 0 810 433 021 0 810 333 021 0 810 874 874 03 83 32 36 36 15 03 80 59 80 80 36 24 03 80 78 68 68 39 15 03 80 48 26 59 115
AIDE AUX VICTIMES L’Association départementale d’aide aux victimes d’infractions pénales (Adavip 21) a été créée en 1986. Elle a pour mission d’accueillir, écouter, informer et orienter les victimes d’infractions pénales (vol, escroquerie, abus de confiance, dégradations, accident de la circulation, coups et blessures, agression sexuelle, non-paiement de pension alimentaire, non-présentation d’enfant, délit de fuite, menaces, discrimination raciale…), mais aussi de leur proposer un soutien psychologique. Des professionnels (juristes, psychologue…) reçoivent gratuitement les victimes dans la plus grande confidentialité, pour les aider à faire le point sur la situation et leur expliquer les démarches à entreprendre. Cité judiciaire – 13, boulevard Georges-Clemenceau BP 1513 – 21033 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 70 45 81 Courriel : adavip.21@wanadoo.fr Tous les jours de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h (Des permanences sont également tenues à Chenôve et à Beaune.)
CONCILIATEUR DE JUSTICE Vous avez un litige avec votre voisin, votre propriétaire, votre syndic, un commerçant, mais vous ne souhaitez pas engager un procès ? Vous pouvez saisir gratuitement votre conciliateur de justice. Nommé par le premier président de la cour d’appel, il justifie d’une expérience qui le qualifie pour l’exercice de sa fonction. Il a pour mission de faciliter et de constater le règlement à l’amiable des conflits qui lui sont soumis. Il n’est ni juge ni arbitre. Il reçoit les parties soit séparément, soit ensemble. Il les écoute, engage le dialogue et recherche un compromis dans le respect des intérêts de chacun. Un conciliateur est affecté à un ou plusieurs cantons et tient des permanences dans des locaux municipaux ou publics. Pour connaître les dates et lieux de permanence du conciliateur de justice de votre canton, adressez-vous au siège de l'Association des conciliateurs de justice de la cour d'appel de Dijon : 22, avenue du Château, 21800 Quetigny, tél. : 03 80 48 41 00 (les jours ouvrables de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h) ou au centre communal d’action sociale (CCAS), 61, rue des Godrans à Dijon (rendez-vous sur appel téléphonique au 03 80 44 81 08 les mardis de 14 h à 17 h). Rens. : www.cdad-cotedor.justice.fr
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LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉ ICF SUD-EST - MÉDITERRANÉE Immeuble Mazarin 10, avenue Foch – 21000 Dijon Tél. : 03 80 45 90 40 www.sud-est-mediterranee.fr OFFICE PUBLIC D’AMÉNAGEMENT ET DE CONSTRUCTION (OPAC) DE DIJON 2 bis, rue Maréchal-Leclerc BP 87027 – 21070 Dijon cedex Tél. : 03 80 71 84 00 Courriel : courrier@opacdijon.fr Web : www.opacdijon.fr ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL) Siège : 17, boulevard Voltaire BP 90104 – 21001 Dijon Cedex Tél. : 0 810 021 000 (prix d’un appel local) Web : www.orvitis.fr Agence Espace habitat : place des Cordeliers – Tél. : 0 810 021 000 SCIC HABITAT BOURGOGNE Le Katamaran Parc Valmy – 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 – 21004 Dijon Cedex Tél. : 03 80 50 56 50 – Courriel : siege.dijon@bourgogne.scichabitat.fr Web : www.bourgogne.scichabitat.fr
GRAND DIJON 40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon cedex
DÉCHETTERIES Les déchetteries sont fermées les 1er mai, 25 décembre et 1er janvier. QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13 DIJON – Rue Alexander-Fleming – Tél. : 03 80 23 94 94 CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32 MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches » LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Seule déchetterie habilitée à recevoir l’amiante-ciment (tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91 HORAIRES D’HIVER
(du 1er novembre au 30 avril)
du lundi au vendredi le samedi le dimanche
9 h - 12 h et 14 h - 18 h 9 h - 13 h et 14 h - 18 h 9 h - 12 h
sauf Marsannay-la-Côte du lundi au vendredi 9 h - 12 h et 14 h - 17 h le samedi 9 h - 13 h et 14 h - 17 h le dimanche 9 h - 12 h
NUMÉROS UTILES Accueil Grand Dijon
03 80 50 35 35
Usine d'incinération
03 80 76 40 76
Centre de tri
03 80 76 49 90
Bac mal dimensionné
03 80 76 39 78
Composteur
03 80 76 56 26
Emmaüs
03 80 23 80 11
Encombrants sur rendez-vous
0 800 12 12 11
Déchets verts sur abonnement
0 800 12 12 11
Numéro vert : 0 800 12 12 11 www.grand-dijon.fr Courriel : collecteselective@grand-dijon.fr
SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI) Parc Valmy 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 - 21004 Dijon Cedex Tél. : 0 811 90 89 07 www.sni.fr VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAIS ET NÉOLIA BOURGOGNE) 28, boulevard Clemenceau – BP 30312 21003 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 68 28 00 Courriel : ste@villeo.fr Web : www.villeo.fr
L’ASTUCE DE FÉVRIER Partage rime avec covoiturage On estime que près de 95 % des voitures sont occupées uniquement par leur conducteur. Demandez à vos collègues, vos amis, faites circuler des listes pour centraliser les besoins : plus de passagers, c’est moins de voitures et donc moins de bouchons sur les routes ! Une question de degrés… Inutile de chauffer les pièces à la même température que si vous étiez là. Lors d’une absence pour la journée, baissez de quelques degrés la température de votre logement. Si vous vous absentez quelques jours, pensez à mettre votre système de chauffage en position hors gel. Grâce à la programmation et à la régulation, régulez les températures pour les adapter… et économiser.
J’aGIs
av E c
LE
c’est pour la vie !
| vous nous dites |
DÉFIBRILLATEUR
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En visitant certaines villes, j’ai constaté dans les lieux publics qu’il y avait des défibrillateurs à disposition du public en cas de nécessité. Ceci est-il une obligation ? La ville de Dijon a-t-elle aussi équipé ses lieux publics de ces appareils qui peuvent parfois sauver des vies ? J.P. – Rue Danton
“
Depuis un décret du 4 mai 2007, toute personne est autorisée à utiliser les défibrillateurs automatisés externes (DAE). De nombreuses entreprises et gestionnaires d’espaces publics ont alors souhaité s’équiper de ces appareils. La ville de Dijon, elle aussi, a voulu mettre à disposition de ses habitants des défibrillateurs automatisés externes. À ce jour, 66 appareils sont déposés dans les lieux publics de la ville (hôtel de ville, centres sociaux, bibliothèques, MJC, piscine, patinoire, salle Devosge, parkings, mairies annexes, halles centrales…). Vous pouvez retrouver la liste complète sur le site de la ville (adresse : www.dijon.fr/dijon-ville-sante!0-162-1/mise-enplace-de-defibrillateurs-sur-la-commune-de-dijon!2-1692). Cependant, si juridiquement « toute personne » peut mettre en œuvre ces appareils, il est préférable que les utilisateurs aient reçu une formation pour pouvoir les manipuler efficacement. De nombreuses associations locales proposent donc une formation à l’utilisation des défibrillateurs : Adeds 21, Association départementale de la protection civile (ADPC 21), Fédération française de sauvetage et de secourisme (FFSS 21), Croix-rouge française, Nageurs secouristes plombiérois… Retrouvez la liste complète des sites disposant d’un défibrillateur sur www.dijon.fr/defibrillateurs
PISTES CYCLABLE
VOS COUPS DE CŒUR, VOS RÉACTIONS... CETTE PAGE EST FAITE POUR VOUS. ÉCRIVEZ-NOUS : Dijon Mag BP 1510 21033 Dijon cedex frebsamen@ ville-dijon.fr
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Fervent défenseur du vélo, je me rends à mon travail à bicyclette chaque jour, quel que soit le temps. Les pistes installées le long du tracé sont très confortables pour moi. Je me sens plus rassuré qu’auparavant, quand j’avais la désagréable sensation qu’une voiture allait me renverser à tout instant. Je pense tout de même que la ville pourrait nous offrir davantage de confort en balisant un peu mieux les parcours. Pas toujours évident de se repérer ! C.B. – Avenue Raymond-Poincaré
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Les 18,5 km supplémentaires de voies cyclables réalisées dans les deux sens du tramway portent désormais le réseau du Grand Dijon à plus de 250 km, soit près du quart du linéaire total de voirie. Ces aménagements sont, au même titre que les autres aménagements mis en place, susceptibles de subir des modifications et des améliorations en fonction des difficultés que nous signalent les usagers. Au final, le réseau cyclable sera cohérent et lisible pour tous les Dijonnais. Et pour inciter à une utilisation accrue du vélo, de nombreux arceaux à vélo sont mis en place, ainsi que des vélostations (abris fermés et sécurisés). Un atout indispensable et majeur tant pour les cyclistes que pour l’attractivité de Dijon. Un plan des itinéraires cyclables est actuellement à l’étude et devrait sortir dans les prochains mois.
| tribunes |
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POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS Voilà déjà dix ans que le paysage démocratique a changé à Dijon à la faveur d’une série de mesures et d’outils qui concourent à la participation des habitants à la vie publique de leur ville. Dès son arrivée, en 2001, François Rebsamen fit le choix, conforme à ses engagements, de développer une véritable démocratie de proximité. En nommant un adjoint délégué à la démocratie locale et en créant trois conseils de quartier, dotés chacun de trois commissions au plus près des quartiers, la municipalité a permis de libérer la parole citoyenne en ouvrant le dialogue avec les habitants et en recueillant leurs attentes et leurs propositions. Si le système représentatif, incarné par le conseil municipal, reste le principe de base de la démocratie, la démocratie participative est primordiale pour renouveler le débat public et s’adapter aux exigences de la société en matière de transparence, de dialogue et de proximité. En dix années d’existence, ce dispositif a su évoluer et accroître son rayonnement en prenant en compte les propositions apportées par les habitants. C’est ainsi que la parité a été mise en place, que le nombre de membres a été doublé, que la durée du mandat a été modifiée et fixée à trois ans au lieu de deux afin de laisser aux membres le temps de s’approprier le dispositif, qu’un budget participatif de 360 000 euros est alloué chaque année aux commissions de quartier, soit un investissement total de 1,8 million depuis 2009. Par ce biais, de très nombreux projets ont été financés afin d’embellir et améliorer la vie des quartiers et de leurs habitants, créant ainsi du lien social pour favoriser le mieux-vivre ensemble : réaménagement de
squares, création de jardins partagés, pose de structures de repos ou d’arceaux à vélo, balades urbaines, réalisation de fresques, etc. En ce début d’année, il était donc important pour la municipalité d’honorer comme il se doit cet anniversaire des 10 ans de la démocratie locale à Dijon avec l’ensemble des membres des commissions depuis leur création, afin de poursuivre le chemin entrepris. Parce que l’information, l’échange et la libre confrontation des points de vue constituent des éléments essentiels de la démocratie, nous ferons en sorte que les conseils de quartier restent de véritables lieux de dialogue où les habitants peuvent s’exprimer sur des sujets de proximité qui les concernent au quotidien et que ces conseils demeurent de vrais lieux de consultation et de proposition. Laurent Grandguillaume, conseiller municipal de Dijon, député de la Côte-d’Or, président du Groupe socialiste, radical de gauche, citoyen et apparentés Nathalie Koenders, adjointe au maire de Dijon déléguée au commerce, à l’artisanat et à la démocratie locale 8, rue de la Chouette, 21000 Dijon Tél. : 03 80 36 41 77 Courriel : groupemajcm@orange.fr
POUR LE GROUPE DIJON MODEM Voilà un record dont nous nous passerions bien : depuis de longs mois et même depuis plusieurs années, nous, Français, sommes devenus aujourd’hui le peuple le plus pessimiste du monde. À en croire les sondages, mêmes les Afghans, paraît-il, le sont moins que nous ! C’est un signe de la crise de confiance que nous connaissons tous, ou presque, individuellement comme collectivement. Et rien n’y change. On a même aujourd’hui le sentiment que c’est plutôt le contraire. Et le feuilleton puéril et consternant des deux prétendants s’autoproclamant chacun « homme d’État », mais se querellant, comme pouvaient le faire autrefois pour des billes des gamins dans une cour d’école, pour s’emparer de la simple présidence d’un parti d’opposition, n’a fait que creuser l’écart entre nos concitoyens et ceux qui prétendent les gouverner. Et pourtant, si la situation actuelle est difficile et douloureuse pour beaucoup de nos concitoyens, elle n’est absolument pas désespérée. Car nos pays d’Europe ont des richesses et des ressources immenses : matérielles, scientifiques et technologiques, mais aussi plus encore humaines et morales – en particulier la France, qui possède depuis des années l’un des
plus forts taux de natalité en Europe. C’est une preuve éclatante de sa vitalité. Cessons aussi d’être soumis à une « politique à la petite semaine », comme nous l’avons tant vécue lors de ces cinq dernières années, sans projet, sans respect du passé ni vision d’avenir, et nous verrons les énergies s’unir, au profit d’une ambition vraiment commune et juste, loin des politiques inadmissibles voulues par les populistes et les extrémistes de tout poil. Ce qu’il nous faut, c’est une vraie politique juste et forte qui se fonde sur ce qui nous unit et qui replace l’Homme au cœur de l’action au nom des valeurs humanistes qui nous rassemblent. François Deseille, adjoint au maire délégué aux grands projets, président du groupe Dijon MoDem Groupe Dijon MoDem 7B, rue Devosge, 21000 Dijon Tél. : 03 80 23 38 14 Courriel : groupe-modem@orange.fr
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POUR LE GROUPE INITIATIVES DIJON Hausse du chômage, difficultés des entreprises, explosion de la fiscalité…, les nouvelles nationales en matière d’économie et d’emploi sont inquiétantes. Et les mesures prises par le gouvernement ne sont pas de nature à nous rassurer car elles font peser sur le travail de nouvelles charges importantes. Dijon n’est pas épargnée par cette situation difficile. Amora, Barry Callebaut, Synkem, les Laboratoires Fournier, Erhel Hydris, la clinique Drevon… Au total, ce sont des milliers d’emplois qui sont détruits ou menacés. Pour compenser au moins partiellement ces pertes d’emplois, quelle entreprise importante a fait le choix ces dernières années de s’installer à Dijon ? Combien de créations nettes d’emplois à Dijon depuis 2001 ? Ikea ? Les 37 emplois de Teletech ? Ce n’est pas suffisant pour se réjouir. Et pourtant, Dijon a tous les atouts pour attirer : une situation géographique idéale au cœur d’importants nœuds autoroutiers et ferroviaires, un cadre de vie architectural et environnemental que beaucoup nous envient et des ressources humaines de tout premier ordre. Il existe cependant un écart trop important entre ce potentiel et les résultats obtenus par le maire de Dijon. Les grandes entreprises nationales ou internationales ne font pas le choix de s’installer à Dijon et préfèrent nos voisins immédiats, à l’image d’Atoll à Beaune ou d’Amazon à Chalon-sur-Saône. Nous perdons, dans le même temps, des centres de décision. Enfin, la lecture des études de l’Insee marque un départ massif de jeunes, formés dans notre université et dans nos écoles, vers d’autres villes davantage porteuses de projets. Peut-on inverser la tendance ? Le politique peut-il encore jouer un rôle ? C’est notre conviction. Une ville peut (et doit !) bâtir un environnement économique favorable à l’économie et à l’emploi.
Pour y parvenir, il faut d’abord éviter le matraquage fiscal provoqué par le maire avec le doublement du versement transport, pour financer un tram dont le tracé ne dessert pas les principales zones d’activité de notre agglomération. C’est encore le cas avec la contribution foncière des entreprises, dossier traité avec légèreté et inconséquence qui a entraîné, dans certaines situations, la multiplication par 10 de la taxe payée par les entreprises. Ensuite, il faut développer les infrastructures de transport qui facilitent les échanges économiques au niveau européen avec le TGV, la Lino à 2 x 2 voies ou l’aéroport régional. Enfin, il faut encourager les grands projets créateurs d’emplois qui permettront à notre ville de jouer un rôle majeur dans la compétition nationale et européenne. Donner la priorité absolue au développement économique pour favoriser l’emploi, c’est la priorité du projet que nous défendons. Pour que Dijon rime enfin avec attractivité. François-Xavier Dugourd, président du groupe Initiatives Dijon Franck Ayache, Laurent Bourguignat, Jean-Michel Brocherieux, Malika Gauthié, François Hélie, Marie-Claude Mille, Jean-Charles Ouazana, Catherine Vandriesse 43, rue Parmentier, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 46 65 Courriel : contact@initiativesdijon.com Web : www.initiativesdijon.com
POUR LE GROUPE DES ÉLUS EELV ET APPARENTÉS Une nouvelle étape de la décentralisation est en débat. Les collectivités démontrent depuis trente ans qu’elles sont le bon levier pour agir. Pour autant, la superposition d’échelons territoriaux aux compétences souvent enchevêtrées rend le système illisible. La démocratie se nourrit d’abord de transparence : il faut de la clarté dans les compétences de chaque niveau de collectivité. Le cloisonnement des politiques publiques et la confusion des responsabilités freinent leur efficacité et leur durabilité. Ainsi, la réforme territoriale doit répondre à trois grands enjeux démocratiques. 1. Favoriser l’efficacité et la clarté de l’action publique : faire des intercommunalités des collectivités de plein exercice, la commune restant l’échelon clé de proximité. 2. Assurer l’équilibre et la solidarité des territoires : une fiscalité locale autonome avec une péréquation garante de l’égalité territoriale. 3. Renouveler la démocratie : généraliser un mode de scrutin unique pour toutes les élections locales. Le scrutin de liste
proportionnel à deux tours (seuil de 5 % et prime majoritaire à 25 %) permet la représentation de toutes les sensibilités et la parité femmes/hommes. Mettre fin au cumul des mandats grâce à un vrai statut de l’élu/e. Valoriser la participation citoyenne via une loi-cadre. Cette architecture institutionnelle favoriserait la transition écologique et sociale comme réponse à la crise systémique que nous vivons, reposant sur un modèle de développement articulant économie, social et environnement. Philippe Delvalée, Christine Durnerin, Catherine Hervieu, Bruno Louis, Jean-Patrick Masson, Stéphanie Modde Groupe des élus EELV et apparentés de la municipalité de Dijon 14, avenue Jean-Jaurès, 21000 Dijon Tél. : 09 61 68 76 95 Courriel : groupe-ecologie-verts@wanadoo.fr Web : http://cotedor.eelv.fr