LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON MARS 2013 N° 255
www.dijon.fr
CITÉ DE LA GASTRONOMIE UNE VICTOIRE POUR DIJON
P.
20 + ceEnntcarahil er le Sup
l’agenda culturel du mo is
| ça s’est passé |
LES DIJONNAIS ÉTAIENT NOMBREUX, LE 27 JANVIER DERNIER, À ASSISTER, SALLE DE FLORE DE L’HÔTEL DE VILLE, À LA VENTE AUX ENCHÈRES HISTORIQUE DE VINS ISSUS DES CAVES DE LA VILLE. DES VINS DE BOURGOGNE DATANT POUR CERTAINS DE PLUS DE CINQUANTE ANS QUI AURONT FAIT LE BONHEUR DES COLLECTIONNEURS (4800 EUROS LA BOUTEILLE DE VOSNEROMANÉE CROS PARANTOUX VINIFIÉ PAR HENRI JAYER !), MAIS AUSSI DES CRUS PLUS JEUNES ET ACCESSIBLES À QUELQUES DIZAINES D’EUROS. L’ENSEMBLE DES BÉNÉFICES, SOIT 150 000 EUROS, A ÉTÉ REVERSÉ AU CENTRE COMMUNAL D’ACTION SOCIALE (CCAS) DE DIJON. 1
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1 Le 15 février était posée la première pierre de l’Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) des Bégonias, situé boulevard de l’Université. Cette opération, d’un coût total de 12 685 000 euros, bénéficie du soutien de la ville à hauteur de 1 848 000 euros. À terme, trois bâtiments interdépendants proposeront notamment 90 places et 35 studios.
2 À quelques mois de l’ouverture de la Minoterie, le nouveau pôle jeune public de Dijon, le « festival international jeune et tous publics » À pas contés, organisé par l’ABC, a démontré une fois encore tout l’intérêt des jeunes pour les spectacles. Exemple le 13 février, à la Grande Orangerie, avec la représentation du Jardin sous la Lune (théâtre d’objets). Proposé par la Cie Praxinoscope, ce spectacle invitait les enfants dans diverses rêveries à travers un jardin merveilleux.
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La démocratie participative fêtait ses 10 ans le
9 février. À cette occasion, le sénateur-maire François Rebsamen a réuni l’ensemble des personnes ayant participé aux commissions de quartier depuis 6
2002 – élus, habitants et associations –, pour une matinée d’échanges et de débats.
4 Inauguration le 8 février par le sénateur-maire François Rebsamen
de la 28e édition du Salon de l’habitat et du développement durable, consacré à la construction, à la rénovation et à l’amélioration de l’habitat.
5 La pose des canalisations pour le réseau de chaleur est en cours. Une partie a été installée en même temps que le chantier
du tram, mais environ 15 km restent à mettre en place. À l’automne, les deux tiers de la ville seront couverts par ce réseau de chauffage économique et écologique, permettant d’alimenter l’équivalent de 20 000 logements ainsi que des bâtiments énergivores, tels le CHU ou le campus universitaire.
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Vincent Peillon, ministre de l’Éducation, et François Rebsamen, sénateur-maire, assistaient à
l’inauguration, le 14 février, rue Général-Delaborde, du nouveau bâtiment à l’architecture contemporaine accueillant l’ensemble des services du rectorat de l’académie de Dijon et de la direction des services départementaux de l’Éducation nationale de Côte-d’Or (ex-inspection académique de Côte-d’Or). Le nouveau site réunit désormais quelque 600 personnes.
Sommaire P.
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| c’est d’actu | 26000 COUVERTS : « L’IDÉAL CLUB », DU MUSIC-HALL POUR SE FAIRE DU BIEN
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| c’est d’actu | 12E VILLAGE GOÛT-NUTRITION-SANTÉ : RECETTES DE VIE
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| économie | TERRASSES : LA NOUVELLE DONNE
CITÉ DE LA GASTRONOMIE
DOSSIER P.
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UNE VICTOIRE POUR DIJON P.
31 | sport | « SPORTS EN SCÈNE » : DES CHAMPIONS TROP MÉCONNUS
P.
34 | à votre service | NUMÉROS UTILES, URGENCES, GRAND DIJON, ETC.
le Sup dijon culture
EXPO | E PUBLIC | DANSE | JEUN THÉÂTRE | CONCERT |
| ET MUSÉE | CINÉ
Participez à Dijon Mag ! Pour raconter votre ville par le texte ou par l’image, la rédaction de Dijon Mag vous invite à contribuer au magazine. Prop osez vos sujets, vos articles, vos ph otos… et devenez acteur de votre revue ! Vos propositions se ront présentées au comité de rédac tion de Dijon Mag.
AUSSI
À vos plumes !
Contact : dijonmag@ ville-dijon.fr
au centre du magazine
le Sup dijon culture j Angelin PreljocaCarbonne (voir p.10) ude © Jean-Cla
MARS 2013
TOUTES VOS SORTIES DU MOIS DE MARS
DIJON MAG N° 255 MARS 2013. Directeur de publication : François Rebsamen – Codirecteur : Alain Millot – Directeur de la rédaction : Fabian Forni – Directeur adjoint : Jérémie Penquer – Ont collaboré : Nicolas Boisnard, Éric Chariot, Aurélien Genest, Catherine Jonon, Nadine Paulin, Éric Perruchot, Linda Simon – Photos : Philippe Bornier, Ludovic Charron, Hajar Zenasni – Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin – Conception et réalisation : tempsRéel – Impression : BLG – Distribution : La Poste – N° d’impression : 70779 – Dépôt légal : 1er trimestre 2013
| dites-nous… françois rebsamen |
Un cœur de ville toujours plus attractif 3 QUESTIONS À FRANÇOIS REBSAMEN SÉNATEUR-MAIRE DE DIJON
Vous achevez en mars une série de réunions publiques consacrées au budget 2013 de la ville de Dijon. Pourquoi ces rendez-vous sont-ils importants à vos yeux ? Chaque début d’année depuis 2002, je vais à la rencontre des Dijonnaises et des Dijonnais pour leur présenter les grandes lignes du budget primitif. C’est-à-dire leur expliquer nos choix pour renforcer la qualité de vie et l’attractivité de notre ville. C’est bien entendu l’occasion d’échanger sur tous les sujets qui préoccupent les habitants de Dijon. Je tiens, plus que jamais, à ce dialogue avec les citoyens. La concertation, nous l’avons vérifié par exemple pour le tramway, est indispensable à la réussite des projets que nous portons pour Dijon.
PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL LUNDI 18 MARS SALLE DE FLORE À 18H30 ET EN DIRECT SUR WWW.DIJON.FR
Le dialogue a prévalu par exemple pour le bon déroulement des travaux de la rue de la Liberté. Le centre-ville change, à Dijon, avec des rendez-vous importants dans les prochaines semaines… Le calendrier des travaux d’embellissement de la rue de la Liberté, piétonne depuis le 1er septembre dernier, a été défini en concertation avec les commerçants. Nous avons suspendu le chantier pendant les fêtes de Noël et les soldes d’hiver, à leur demande. Le 18 mai, Dijon retrouvera sa Liberté : une rue piétonne apaisée, de toute beauté, enrichie à terme de trois œuvres d’art contemporain. Plusieurs événements se succéderont, au printemps, dans ce centre-ville facilement accessible (grâce au tramway), si agréable à vivre et si dynamique. À l’image de nos places : Libération, Darcy, République, bientôt Théâtre. À l’image des rues Vauban ou des Godrans, dont nous profiterons amplement avec le retour des beaux jours. Et d’ici là, le nouveau parcours médiéval du musée des Beaux-Arts aura ouvert ses portes. Cet événement, en septembre, donnera une visibilité internationale à Dijon et à la Bourgogne. L’objectif est de contribuer au développement de l’activité économique au cœur de la ville. Certains s’inquiètent. Êtes-vous de ceux-là ? Notre objectif : rendre le cœur de ville toujours plus attractif. Les commerçants doivent en profiter. Quitte à changer quelques habitudes – je pense aux horaires d’ouverture des magasins, par exemple. La nouvelle donne se traduit aussi par une réforme des règles en matière de terrasses. Je sais que l’augmentation des tarifs suscite quelques remous, mais nous soutenons que cette augmentation est légitime, qu’elle relève aussi d’une bonne gestion de l’espace et des deniers publics. Je rappelle que le succès des terrasses est précisément favorisé par les aménagements urbains que nous avons réalisés et par les règles plus souples que nous avons fixées en 2003. Nous poursuivons le dialogue avec les restaurateurs et les cafetiers, tout en étant convaincus du bien-fondé de notre démarche. À condition de respecter les règles esthétiques nécessaires dans un secteur sauvegardé et de préserver la qualité de vie des riverains, les terrasses constituent une source d’animation et d’attractivité. À ce titre, nous considérons qu’elles ont toute leur place dans le nouveau centre-ville que nous avons dessiné pour Dijon.
| c’est d’actu |
26000 COUVERTS
« L’IDÉAL CLUB » : DU MUSIC-HALL POUR SE FAIRE DU BIEN Absente depuis quatre ans des scènes dijonnaises, la Cie des 26000 Couverts, basée à la caserne Heudelet, rempile ce mois-ci pour trois semaines sous chapiteau avec « L’Idéal Club ». La troupe se lance aussi dans le cinéma. Passage en revue.
n jouera de la batterie et de la tronçonneuse, de la flûte à bec en santiags. On battra un Sioux au badminton… On n’en attendait pas moins de ce spectacle de music-hall décalé et des 26000 Couverts, de retour à Dijon. Oui ! Non seulement la troupe joue pendant trois semaines sous grand chapiteau (à côté du Palais des sports), mais elle revient à Dijon… d’où elle n’était jamais vraiment partie. Un paradoxe bien ficelé pour ces crapahuteurs du burlesque, nés entre nomadisme et les entrailles de la rue du 26e Dragons. Ceci expliquant cela. La transformation en écoquartier du site de l’ancienne caserne Heudelet les a poussés à l’arithmétique des tournées et du succès. Toujours au sommet de leur répertoire, Beaucoup de bruit pour rien, d’après Shakespeare, tient depuis neuf saisons.
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« ON VA METTRE LE PAQUET ». Pour ceux qui ne seraient pas de la génération des Petites Commissions, spectacle itinérant des années 1995, ou du Championnat de France de n’importe quoi, les 26000 Couverts tiennent à inviter « du monde à table ». On souffrait un peu de ne pas être dans le coin alors, après quatre ans d’absence, on va mettre le paquet, prévient Philippe Nicolle, à la fois directeur artistique, comédien, metteur en scène et membre fondateur du groupe. Après avoir engrangé « plus de 26 000 spectateurs », L’Idéal Club en est à plus de 150 représentations : au Théâtre Monfort à Paris, Auch ou dans la salle des fêtes de Sombernon… Juste à l’heure pour chauffer Dijon : une jauge de 400 places, multipliée par 15 représentations, égale 6 000 spectateurs attendus ! Le chiffre est idéal, comme l’idée joyeusement poétique du club d’installer le théâtre là où on ne
l’attend pas, toucher le spectateur qui s’ignore, détourner le regard et décaler le quotidien, soutiennent les dix protagonistes sur scène. Cela fait du bien !!! Je reviens vous voir en mars ! lance même Sofinette, une admiratrice, sur leur nouveau blog. PAS DE ROUTINE. Côté nouveautés, la troupe n’est pas routinière. Après avoir décliné une série de petites offensives, Jacques et Mylène et Attifa de Yambolé (toujours en tournée), WRZZ s’annonce pour cet été comme un cauchemar sonore et clownesque. Un projet dans la rue et en plein jour de Christophe Arnulf par « 2,6 » musiciens, dont Aymeric Descharrières. Son créatif saxophone va aussi vibrer dans une comédie musicale en gestation pour 2014. Au cinéma, c’est le même esprit frondeur qui les anime. Pas de distribution en salles
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FESTIVAL ITINÉRAIRES SINGULIERS
DONNER PRÉTEXTE À LA RENCONTRE réée en 1999 par une équipe de soignants du centre hospitalier La Chartreuse, l’association Itinéraires singuliers s’était donné pour mission de sensibiliser le grand public à la santé mentale grâce à l’art-thérapie, qui consiste à valoriser le patient au travers de ses créations. Le festival, qui a lieu tous les deux ans, est depuis sorti de ses frontières originelles : il se déroule sur toute la Bourgogne et ne concerne plus seulement l’hôpital mais les structures médico-sociales, sanitaires et le milieu scolaire. Le but ultime est de tisser des liens en cassant les cloisons. Cet esprit d’ouverture se traduit par une grande diversité dans la réalisation. Le nombre de partenaires est impressionnant (plus de 70) ; les acteurs sont les patients eux-mêmes, avec des amateurs et des professionnels ; les formes de restitution sont extrêmement variées : théâtre, ateliers, expositions, musique, cinéma, conférences, journées d’étude…. Exemple emblématique de ce foisonnement créatif, un « bal monté » sera installé dans le parc de La Chartreuse le temps du festival. Cette véritable salle de spectacle de 200 m2 autorise une réelle indépendance dans la programmation. Elle permet de faire entrer le public au sein de l’hôpital et joue le rôle de pont entre l’intérieur et l’extérieur. Intégrés au projet, des jeunes en formation de paysagiste ont la charge d’imaginer une installation végétale tout autour du chapiteau. L’objectif est clair : donner prétexte à la rencontre. Du mercredi 13 mars au dimanche 7 avril Renseignements et programmation : www.itinerairessinguliers.com Courriel : communication@itinerairessinguliers.com Tél. : 03 80 41 37 84
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ni de gros salaires, pour le moyen métrage Le Grand Phoque asthmatique. La comédie vient de sortir sur www.26000couverts.org. Pour ne pas trop s’embêter avec des sketches, nous avons puisé dans ce que nous savons faire, précise Philippe Nicolle, le réalisateur avec Stef Bloch. Encore une déroutante blague sur leur blog. « L’Idéal Club », par les 26000 Couverts En partenariat avec la ville de Dijon, le Théâtre Dijon-Bourgogne (TDB), l’Association bourguignonne culturelle (ABC) et La Vapeur Du mardi 5 au samedi 23 mars à 20 h Espace forain, rue Général-Delaborde (sous chapiteau) Tarifs : 18 €, 15 € (abonnés TDB, La Vapeur, ABC), 12 € (tarif réduit), 5,50 € (Carteculture) Rens. : www.26000couverts.org Tél. : 03 80 50 03 36 Courriel : blabla@26000couverts.org
| c’est d’actu |
INSEE
ENQUÊTE EN COURS L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) effectue chaque trimestre une enquête sur l’emploi, le chômage et l’inactivité. C’est la seule source française permettant d’estimer le chômage selon les règles internationales en vigueur (au sens du Bureau international du travail, ou BIT). Elle apporte également de nombreuses informations sur l’état et l’évolution du marché du travail, et fournit des données originales sur les professions, les changements de situation, l’activité des femmes ou des jeunes, sur la durée de travail, les emplois précaires, etc. Tous les trimestres, 50 000 logements sont enquêtés, tirés au hasard sur l’ensemble du territoire. Ils sont enquêtés six trimestres consécutifs (par visite à domicile et par téléphone). La participation des enquêtés est fondamentale, car elle détermine la qualité des résultats. Un enquêteur ou une enquêtrice muni(e) d’une carte officielle l’accréditant prend donc actuellement contact avec les enquêtés, et ce jusqu’au mois d’avril. Les réponses restent strictement anonymes et confidentielles et ne servent qu’à l’établissement de statistiques ; la loi en fait la plus stricte obligation. Rens. : www.insee.fr
DIJON VU PAR…
PARTICIPEZ À L’AVENTURE © DR
Vous hébergez un animal domestique ou un NAC (nouvel animal de compagnie) ? Il vous reste quelques jours pour contacter Lydie Jean-Dit-Pannel, l’artiste 2013 de l’exposition annuelle « Dijon vu par… » et participer ainsi à une aventure unique.
’est une idée des plus originales que propose Lydie Jean-Dit-Pannel pour cette édition 2013 de « Dijon vu par… », qui permet chaque année à un ou plusieurs artistes de livrer leur regard sur la ville. Lydie a en effet choisi de montrer ses concitoyens au côté de leur animal familier, une espèce de « Dijon… l’animale ». Un voyage vidéo chez l’habitant, pour cette Dijonnaise qui se qualifie d’« artiste voyageuse ». Concrètement, Lydie vient chez vous et filme durant une quinzaine de minutes votre intimité avec votre animal. Chacun est libre de jouer avec lui, de faire son ménage, la cuisine, voire de dormir ! Faire oublier la caméra est ainsi l’un des premiers objectifs de Lydie. Ce qui l’intéresse, c’est le lien, la relation homme-animal. Je n’ai pas choisi ce
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thème par hasard, précise l’artiste. J’aime énormément les animaux. Et les gens sont beaux en leur compagnie. Il ne reste plus que quelques jours pour prendre rendez-vous – profitez-en ! –, avant que Lydie ne se consacre au montage de ses vidéos. Et dès le 15 juin, appréciez le résultat, confortablement installé sur un canapé ou dans un fauteuil, dans l’un des salons équipés de grands écrans et mis en scène au salon Apollon de l’hôtel de ville. Autre surprise : Lydie se baladera un dimanche de mars rue de la Chouette pour une autre installation vidéo, diffusée également dans le cadre de « Dijon vu par… » et intitulée Vœux. Vous l’aurez compris, elle s’intéressera ce jour-là à toutes les mains qui viennent inlassablement caresser la
Chouette, véritable emblème de la ville. Voici donc une nouvelle expérience pour cette artiste qui, au-delà de ses performances remarquées – notamment à Dijon durant le festival Dièse #6, en 2011 –, enseigne la vidéo à l’École nationale supérieure d’art (Ensa) de Dijon depuis 2005. Date à laquelle elle a par ailleurs obtenu le prix de la Scam (Société civile des auteurs multimédia) dans la catégorie art numérique pour Le Panlogon, un work-in-progress débuté en 2001. Prendre rendez-vous avec Lydie Jean-Dit-Pannel : dijon.animal@gmail.com Tél. : 06 63 81 63 35 www.facebook.com/lydie.jeanditpannel L’exposition sera présentée du 15 juin au 15 septembre Salon Apollon de l’hôtel de ville
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12E VILLAGE GOÛT-NUTRITION-SANTÉ
LUTTE CONTRE LE RACISME
RECETTES DE VIE
TOUS ÉGAUX, TOUS DIFFÉRENTS
Animations et informations sur la nutrition et la santé sont cuisinées pendant deux jours place de la République autour du thème de l’environnement. eprendre une activité sportive sans bouleverser son emploi du temps ou équilibrer ses habitudes alimentaires sont quelques-unes des bonnes résolutions que nous pourrons prendre au cours d’un petit déjeuner au prochain village Goût-nutrition-santé. Il dresse cette année ses stands place de la République, visant l’accueil de tous les publics, notamment les personnes à mobilité réduite. Entre deux correspondances de tramway, un « point flash » nous alléchera sur le thème de l’environnement (au sens large du terme) et les propositions de bien-être et de pratiques alimentaires saines qui en découlent. Les étudiants d’AgroSup Dijon et en sciences du sport (Staps) se répartissent les rôles d’informer et de conseiller. Les uns, pour attirer l’attention sur le gaspillage alimentaire et proposer des dégustations de produits locaux ou issus des circuits courts d’approvisionnement, déjà en vigueur dans les restaurants scolaires de Dijon. Les autres, pour présenter quelques
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exercices simples de mise en forme à faire chez soi, sur son lieu de travail ou même dans la rue. Petit conseil en primeur ? Deux bouteilles d’eau, une dans chaque main, peuvent devenir de commodes haltères ! Encore faut-il connaître les bons mouvements, délivrés par les futurs professeurs d’éducation physique pendant ces journées où sont parties prenantes une vingtaine de partenaires. Le jeudi, la visite sera spécialement réservée aux scolaires, soit quelque 300 enfants qui testeront le parcours d’environ 1 h. Pour tous, le vendredi s’organise en deux temps : un choix entre cinq petits déjeuners équilibrés (de 7 h 30 à 11 h) servis par les apprentis du CFA La Noue, puis, jusqu’à 17 h 30, entre sucré-salé, des dégustations par les cuisiniers en restaurants de collectivité. Une exposition des musées des BeauxArts et de la Vie bourguignonne réveillera elle aussi les papilles. Jeudi 21 et vendredi 22 mars Place de la République Rens. : Dijon Ville-santé : 03 80 44 81 50 – www.dijon.fr
es discriminations ne passeront pas ! Du 18 au 21 mars, l’Amacod (Antenne municipale et associative de lutte contre les discriminations) et la Ligue de l’enseignement 21 prennent le fléau par les cornes et organisent des journées de sensibilisation pour les jeunes Dijonnais de 8 à 12 ans. Le but : rencontrer l’autre, connaître ses différences, les accepter… Les enfants participeront à des ateliers animés par les associations de lutte contre les discriminations. Au programme, une exposition, « La Terre est ma couleur », sur la diversité des cultures et des origines, une séance de discussions dans la classe où les enfants apprendront à se connaître au-delà de l’image et des préjugés, et la projection d’un petit film invitant au débat autour des discriminations entre hommes et femmes. Peut-être aurez-vous la chance de partager leurs travaux ? En effet, chaque journée se conclura pas l’envoi de « cartes de la solidarité » rédigées par les enfants et invitant des Dijonnais et des Dijonnaises choisis au hasard à la Journée internationale de lutte contre le racisme du 21 mars. Les invités assisteront alors à un spectacle donné par les enfants et rencontreront les élus de la ville, les associations dijonnaises et les partenaires de la lutte contre les discriminations autour d’un pot de l’amitié. Journée internationale contre le racisme du lundi 18 au jeudi 21 mars Salle des Chantalistes – 26, avenue Eiffel Organisateurs : l’Amacod, la ville de Dijon, la Ligue de l’enseignement et les associations. Rens. : 03 80 30 68 23 Victime de discrimination, l’antenne Amacod vous accueille au 0 800 21 3000
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| c’est d’actu |
© Manon Marche
L’équipe de Chapet Hill sur le tournage de Pursuit.
ORIENTATION CHAPET HILL
DIRECTION HOLLYWOOD Leur film, « Pursuit », représente la cité des Ducs dans la mythique ville du cinéma. Petit coup de zoom sur une belle ambition. ’était un rêve, bientôt réalisé : aller à Hollywood pour présenter un film. Leur film. En l’occurrence, Pursuit, un court-métrage écrit, tourné et monté en tout juste deux jours, selon les règles du « 48 Hour Film Project ». Entre le 7 et le 10 mars, leur « thriller » se verra confronté à quelque 80 autres films, de tous les continents… Un aboutissement ? Apparemment non, seulement une étape, pour Mathieu, Thibaud et Pierre, les trois fondateurs de Chapet Hill. Trois amis depuis l’enfance, qu’ils ont passée à Montchapet (d’où le nom de leur agence). Passionnés d’image et de son, ils ont mis en commun leurs compétences, leur amitié, leurs talents, pour réaliser désormais des films publicitaires qui tiennent plus de l’artistique que de l’antique « réclame ». Les professionnels ne s’y sont pas trompés : à peine
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née, la toute jeune agence (basée à la Coursive Boutaric, aux Grésilles) collectionne les prix. Et ce n’est que le début. Car leur énergie fédère, mobilise. À l’heure des réseaux sociaux, ils créent peu à peu le leur, mais « en vrai », composé de professionnels de l’audiovisuel, de musiciens (notamment The George Kaplan Conspiracy), de comédiens… Là encore, beaucoup sont des copains. Et après ? De quoi rêve-t-on, une fois que l’on a montré son film à Hollywood ? Chapet Hill est sans complexe : faire partie des dix meilleurs films, qui seront ensuite diffusés… au festival de Cannes. Rien de moins. Ils y croient. Les trois jeunes Dijonnais n’ont peut-être pas fini de nous épater. Rens. : www.chapethill.com Courriel : – Tél. : 06 95 07 52 76
9E FORUM DES MÉTIERS DU CINÉMA ET DE L’AUDIOVISUEL Si le cinéma est un art, c’est aussi un métier. Et comme dans d’autres secteurs industriels, la formation initiale est essentielle. Où et comment se former ? Pour faire quoi ? Avec quels débouchés ? Nombreux sont les lycéens et collégiens à se poser ces questions. Pour y répondre, l’association Plan 9 organise sa 9e édition du Forum des métiers du cinéma et de l’audiovisuel, le mercredi 13 mars de 14 h à 18 h. Avec la présence d’écoles et d’organismes locaux et nationaux, mais aussi des rencontres avec des professionnels (réalisateur, scénariste, maquilleur, compositeur, ingénieur du son…), qui feront profiter de leur expérience au travers d’échanges personnalisés et d’animations. Mercredi 13 mars de 14 h à 18 h Salle Devosge Rens. : Plan 9 – 2, rue Boutaric Courriel : contact@plan09.fr Tél. : 03 71 19 73 39
en bref > BOURSE AUX VÊTEMENTS
> 100 % FÉMININ
L’Association des familles dijonnaises organise une bourse aux vêtements. Le dépôt des vêtements (uniquement pour les personnes qui auront récupéré des tickets de dépôt auprès de l’Union départementale des associations familiales ou adhérentes des associations familiales) se déroulera les 12 et 13 mars. Vente le vendredi 15 mars de 9 h à 18 h et le samedi 16 mars de 9 h à 15 h, salle Camille-Claudel (12, rue Berthelot). Tél. : 03 80 41 03 03. Courriel : familledijonnaises@orange.fr
Deuxième édition du festival 100 % Féminin, animé par et pour les femmes. Exposition de peinture, ateliers danse, conférence-débat, défilé de mode et battle international de breakdance seront organisés dans divers lieux de la ville (cellier de Clairvaux, salles Camille-Claudel et Devosge, gymnase Jean-Marc-Boivin…). Du lundi 4 au samedi 9 mars. Rens. et programme complet : www.danstafacepromotion.com. Courriel : festival@danstafacepromotion.com Tél. : 03 80 57 19 52.
> BRADERIE « TOUT POUR L’ENFANT » L’association locale Jumeaux et plus 21 propose une braderie « Tout pour l’enfant ». Sur place, les parents ou futurs parents pourront trouver à des prix très attractifs des vêtements pour les enfants de 0 à 14 ans, des articles de puériculture (poussettes, cosy…), de nombreux jeux et jouets. Dimanche 24 mars de 9 h à 13 h, salle Camille-Claudel (12, rue Berthelot). Rens. : www.jumeauxetplus21.fr
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MUSÉE DES BEAUX-ARTS
PLEURANTS À PARIS ET RETABLES RESTAURÉS Avant leur retour définitif à Dijon, les 39 Pleurants font une ultime halte à Paris. Pendant ce temps, les retables flamands sont restaurés au musée.
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ur le chemin du retour, les Pleurants du tombeau de Jean sans Peur s’accordent une dernière pause à Paris. Une ultime exposition après leur envolée aux États-Unis, puis Bruges et Berlin. C’est à Paris, à l’hôtel gothique des abbés de Cluny, constitué en musée national du Moyen Âge, qu’ils sont reçus pour trois mois. Entre cour et jardin médiéval, une salle est réservée à leurs « Larmes d’albâtre ». La procession, installée sans vitrine sur une courbe de socles de taille croissante, donne aux visi-
teurs l’impression de suivre le cortège. Par cette scénographie, nous avons privilégié la proximité, créant effet de surprise et émotion, explique Damien Berné, commissaire de l’exposition. Dans ses collections, le musée de Cluny recèle de nombreuses pièces en relation, dont des pleurants Catalans, des statuettes bourguignonnes et un fragment du cénotaphe des Ducs. Pendant ce temps, à Dijon, dans un espace attenant à la salle des Tombeaux, les deux retables de Champmol sont restaurés. Peints
par Melchior Broederlam et sculptés par Jacques de Baerze, ils évoquent des scènes de la vie du Christ, de saints et de martyrs prisés par la cour de Bourgogne. En raison de la fragilité des œuvres, un atelier a été aménagé in situ, où s’affairent onze restaurateurs. La succession des interventions d’urgence a montré ses limites dans la mesure où les altérations, temporairement stabilisées, mettaient en péril leur harmonie visuelle, précise Catherine Tran, chargée des restaurations et de la conservation préventive. Dorures et polychromies sont refixées, et les parties fragiles des sculptures sont consolidées. Un nettoyage remet en valeur la préciosité des fonds dorés et poinçonnés, la fine dentelle des décors, ainsi que la subtilité des visages peints et l’éclat des couleurs. Un nouvel espace leur a été dédié. Il aura l’avantage d’offrir un environnement climatique bien mieux maîtrisé que dans la vaste salle des Gardes, convient Catherine Tran. Après 780 heures de travail, la période de restauration s’achève en mai pour un rendez-vous le 6 septembre prochain, à l’ouverture du premier parcours du musée des Beaux-Arts. « Les Larmes d’albâtre, les pleurants du tombeau de Jean sans Peur », au musée de Cluny 6, place Paul-Painlevé, 75005 Paris Du 27 février au 3 juin Tous les jours sauf le mardi et le 1er mai, de 9 h 15 à 17 h 45
Les retables flamands en cours de restauration au musée des Beaux-Arts de Dijon.
> LABEL 4@
> LES ARTISANALES DE DIJON
> TABLE RONDE SOLIDAIRE
Le label 2013 des Villes Internet vient d’être publié. Dijon y décroche, pour la première fois, une 4e arobase ! Ce label (de 1 à 5@), est une véritable reconnaissance de l’investissement de la ville dans sa politique de démocratisation des nouvelles technologies et de leurs usages citoyens. Dijon devient ainsi une collectivité référente en matière de technologies de l’information et de la communication. Sur 268 villes candidates, 29 sont labellisées en 5@ et 27 en 4@. Rens. : www.villes-internet.net
Organisées par le Lions Club depuis quinze ans, les Artisanales de Dijon permettent à de nombreux artisans d’exposer leurs créations. Les bénéfices issus de la vente des tickets d’entrée et du mécénat seront dédiés à l’hôpital d’enfants de Dijon et permettront l’achat d’équipement pour les salles de jeux et le soutien à l’association Le Trèfle à 4 clowns. Samedi 23 et dimanche 24 mars de 10 h à 19 h au cellier de Clairvaux. Rens. : www.artisanalesdijon.fr
« Pérenniser les actions de développement en Afrique : un défi pour les associations ». Voici le thème de la table ronde ouverte à tous (avec des experts nationaux et internationaux) organisée par l’ONG locale Jeremi (qui se consacre au soutien médical au Burkina Faso), avec la ville, Bourgogne Coopération et le F3E (Fonds pour la promotion des études préalables, des études transversales et des évaluations). Vendredi 5 avril à 17 h 30, salle du Conseil au Grand Dijon. Rens. : www.jeremi21.org
| c’est d’actu |
SQUARE DES DUCS
EN BEAUTÉ AVANT L’ÉTÉ Les travaux d’embellissement du square des Ducs ont débuté le 15 janvier. Dès le 15 mai, c’est un nouveau square qui se dévoilera aux Dijonnais. l a toujours été très apprécié des Dijonnais et des touristes pour son cadre et sa fraîcheur. Dans trois mois, après des semaines de chantier, il s’offrira à nouveau pleinement aux visiteurs, totalement métamorphosé. Installée en 1955 et sculptée spécialement pour ce site en 1942 par Henri Bouchard, la statue de Philipe le Bon est maintenue, afin de perpétuer le lien symbolique avec le palais, demeure historique des ducs de Bourgogne. Mais les ruines de l’hôtel de Rochefort – souvent associées à tort au palais des Ducs, alors qu’elles sont issues de la
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démolition de la rue de la Tonnellerie pour créer en 1900 la place François-Rude – ont été enlevées. Par ailleurs, une partie des grilles est également déposée définitivement pour créer une continuité entre le square et la façade nord du palais, avec ses accès à la cour de Bar, au futur café du musée, à la salle des Mariages et au passage du Logis-du-Roy. Enfin, les visiteurs apprécieront sous peu la mise à niveau du sol jusqu’au pied des superbes façades du musée et de l’hôtel de ville, ainsi que les nouvelles plantations et les cheminements piétons, permettant de conserver les caractéristiques typiques des
squares urbains du milieu du XIXe siècle. Et, que chacun se rassure, le bassin, sa rocaille et les grands arbres continueront à bercer les uns, rafraîchir les autres ou encore accueillir le chant des oiseaux. Pour l’heure, en cas de difficultés rencontrées malgré les mesures prises pour limiter la gêne qui pourrait être occasionnée, que ce soit pour les riverains, les commerçants et les livreurs, plusieurs numéros sont à la disposition des citoyens. Pour les riverains : 0 800 21 3000 Pour les commerçants : Bruno Lahoucine au 06 86 38 55 04
SEMAINE DES CLIMATS
CONCOURS DU BŒUF DE PÂQUES
MOBILISEZ-VOUS !
CHAROLAISES ET AGNEAUX RUMINENT DE CONCERT
a candidature des climats du vignoble de Bourgogne devra attendre 2014 pour être présentée au Centre du patrimoine mondial de l’Unesco, pour un classement à l’horizon 2015. Une année supplémentaire qui sera mise à profit pour poursuivre la mobilisation. En témoigne l’organisation de la première « Semaine des climats », du 27 mai au 2 juin. Objectif : favoriser l’appropriation du projet par tous les acteurs du territoire, valoriser les initiatives locales mises en place tout au long de l’année et inviter à la découverte de la diversité du projet, le tout autour d’une programmation grand public et festive.
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PARTICIPEZ ! Ouverte à tous, la programmation de la Semaine des climats sera le produit de l’imagination et de la mobilisation de tous ! Association, entreprise, particulier, étudiant, artiste, sportif, scientifique…, chacun pourra contribuer au programme concocté par l’Association (Association pour l’inscription des climats du vignoble de Bourgogne au patrimoine mondial de l’Unesco) et ses partenaires en proposant une manifestation ou la restitution d’une action (appel à projets et fiche d’inscription sur www.climatsbourgogne.com, à déposer avant le 20 mars 2013). La Semaine se clôturera autour d’une journée pédagogique et d’une soirée festive au cœur des carrières de Comblanchien, le samedi 1er juin… Un événement unique à inscrire dès à présent dans vos agendas ! Rens. : www.climats-bourgogne.com La marche des climats, avril 2011.
’est la sortie familiale idéale pour faire découvrir à ses enfants le monde de la ferme. Les plus belles bêtes de la région, charolaises et agneaux, seront présentées pour s’adonner à un concours. Les unes, imposantes de par leur taille et leur poids, les autres, petits et recouverts de laine douce et chaude, tous seront parés pour obtenir l’un des nombreux prix, dont le prix Vallée, décerné au meilleur bœuf de qualité bouchère de race charolaise, et deux prix de la ville de Dijon. Au cours de cette journée, en plus de la présentation des animaux, les visiteurs pourront déguster des produits régionaux ou se balader en calèche. Une journée qui permettra également aux éleveurs de montrer que les producteurs sont toujours aussi soucieux de proposer sur le marché des produits de qualité. Dimanche 17 mars de 10 h à 17 h Parc des expositions, boulevard de Champagne Entrée libre
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FORUM RECRUTEMENT
MUSÉUM
JOBS D’ÉTÉ 2013 Dans le cadre de l’opération « Jobs d’été » qu’il organise avec Pôle emploi du 27 mars au 12 juillet 2013, le Centre régional information jeunesse (CRIJ) de Bourgogne et les Points information jeunesse de Chenôve, Chevigny-Saint-Sauveur, Longvic, Marsannay-la-Côte et Quetigny, en partenariat avec la Maison des associations, proposent un forum de recrutement mettant en relation jeunes et employeurs. De nombreux secteurs sont concernés : hôtellerie-restauration, animation, services à la personne, commerce et vente, intérim… Jeudi 4 avril de 10 h 30 à 18 h 30 au CRIJ Bourgogne Maison des associations – 2, rue des Corroyeurs Rens. : Lucie Greuillet : 03 80 44 18 33 www.jobsdete-bourgogne.com – www.ijbourgogne.com
CONCERT
SOLIDARITÉ AFRIQUE ’Association dijonnaise pour l’action humanitaire (ADAH) œuvre pour la promotion de l’éducation et le développement des structures de santé au Sénégal et à Madagascar. Afin de communiquer sur ses actions et récolter des fonds pour le financement de ses projets sur le terrain, elle organise un concert « solidarité Afrique ». Au programme : reggae, musique française, jazz, soul, par les groupes SAÏ, Bibeo et UFO. Les fonds récoltés contribueront, entre autres, à apporter l’électricité dans un collège situé à Madagascar et à rénover le centre de santé de base (situé dans la région de Fianarantsoa et Sahambavy). Ils seront consacrés également à agrandir et apporter du matériel au dispensaire de M’balling et rénover une école dans la région de M’bour, au Sénégal. Jeudi 28 mars à 20 h – Salle Camille-Claudel – Entrée : 6 € Rens. : Sabrina Romagny : 06 87 96 37 94 – www.babeldoor.fr
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DES GRAINES À NE PAS OUBLIER vril jamais sans épis, mai jamais sans fleurs, juin jamais sans grains. Ce dicton de jardinier pourrait être bientôt celui de bon nombre de Dijonnais que sollicite le Jardin botanique pour une expérience de parrainage assez insolite : celle de préserver des semences anciennes de légumes qui méritent d’être à nouveau consommés. De quoi nourrir aussi une réflexion écologique avec l’équipe du Muséum et des associations, notamment Graines de Noé, qui recultive des variétés de blé. Le Jardin des sciences compte sur ces « écojardiniers » pour relancer les échanges en vue de conserver et multiplier les graines. L’opération, qui débutera dès les beaux jours, sera menée dans les jardins partagés, dont celui du jardin de l’Arquebuse, à la Fontaine-d’Ouche et dans les écoquartiers. À suivre… Jardin des sciences – Parc de l’Arquebuse 1, avenue Albert-Ier et 14, rue Jehan-de-Marville Rens. : 03 80 48 82 00 – www.dijon.fr
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COMMISSIONS DE QUARTIER
LES RÉUNIONS DU 1ER TRIMESTRE 2013 Les réunions se déroulent à 19 h. Elles sont publiques et tous les habitants peuvent s’y exprimer. CONSEIL NORD
CONSEIL SUD-EST
CONSEIL SUD-OUEST
Varennes - Toison-d’Or - Joffre : jeudi 14 mars, salle de motricité, école maternelle Château-de-Pouilly, 2, rue Raoul-Dufy Maladière-Drapeau-Clemenceau : mercredi 20 mars, gymnase de l’école élémentaire Maladière, 8, rue La Fontaine Grésilles : mardi 26 mars, MJC des Grésilles, 11, rue Castelnau
Centre-ville : mardi 19 mars, école élémentaire Turgot, 8, rue Turgot Université : vendredi 22 mars, Latitude 21, 33, rue de Montmuzard Chevreul-Parc : mardi 26 mars, école maternelle Colombière, 10, avenue Jean-Baptiste-Greuze
Montchapet : vendredi 15 mars, salle polyvalente de l’école élémentaire Montchapet, 2, rue de Rouen Fontaine-d’Ouche - Faubourg-Raines – Larrey : jeudi 28 mars, centre social de la Fontaine-d’Ouche, 1, allée du Roussillon Bourroches - Port-du-Canal - Valendons : vendredi 29 mars, médiathèque Port-du-Canal, place des Marronniers
| économie |
TERRASSES
LA NOUVELLE DONNE La ville de Dijon a réformé sa réglementation en matière de terrasses de cafés et de restaurants. Objectif : mieux encadrer, sans l’entraver, le développement de ces lieux de convivialité, dont la superficie a été multipliée par six en dix ans. ar une délibération votée à l’unanimité du conseil municipal, le 28 juin 2012, la ville de Dijon s’est dotée d’une nouvelle réglementation en matière de terrasses de cafés et de restaurants. Une nécessité car les règles en vigueur dataient de… 2003. Or, depuis, le visage de la ville a beaucoup changé. Les terrasses jouent un rôle déterminant dans cette nouvelle physionomie de la cité. Elles contribuent à animer les espaces publics, elles contribuent à l’attractivité de la ville et au chiffre d’affaires des commerçants. Précisément, leur développement a favorisé le dynamisme de quelque 300 cafés et des restaurants qui bénéficient d’une autorisation d’occupation de l’espace public, soit 6 000 m2 de terrasses contre 1 000 avant 2001. Le nombre de terrasses « en dur » a ainsi augmenté, alors même que ces installations étaient interdites jusqu’à présent. Installées sur de véritables planchers, entourées de parois rigides, voire couvertes d’une structure permanente, elles permettent d’accueillir des fumeurs et constituent parfois une véritable « salle annexe » pour l’établissement.
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La ville a choisi de les autoriser plutôt que d’imposer leur démontage. La piétonnisation et l’embellissement de certains espaces du cœur de ville (les places de la Libération, de la République, Darcy, les rues Vauban ou des Godrans…) génèrent des chiffres d’affaires autrement plus conséquents que ceux réalisés auparavant… Du coup, lors de la revente des fonds de commerce, la valeur du café ou du restaurant se trouve nettement accrue du fait même de la présence d’une terrasse. Enfin, si les terrasses s’épanouissent dans le centre-ville, elles existent aussi dans les faubourgs voire en périphérie, où elles contribuent à la vie des quartiers. DES EMPLACEMENTS DÉTERMINANTS. La nouvelle réglementation municipale, telle qu’elle a été présentée au syndicat professionnel des restaurateurs (UMIH 21) prend en compte cette nouvelle donne. Les règles et les tarifs en vigueur dépendent désormais de la nature et de l’emplacement de la terrasse. Selon qu’elle est en plein air, construite en
dur ou partiellement en dur, le propriétaire n’acquittera pas la même redevance. Même chose selon que la terrasse se situe sur une place « prestigieuse » (Libération, République, Darcy), dans le centre historique, ou dans un quartier excentré… Résultat : la redevance variera entre 30 euros et 360 euros le mètre carré par an. La ville impose également, depuis le 1er janvier, un « droit d’installation », dû par le repreneur d’un café ou d’un restaurant : cette redevance payée à la ville est justifiée par le fait que la valeur du fonds du commerce tient compte de la présence d’une terrasse. La ville de Dijon veille en outre à ce que les matériaux et le mobilier des terrasses soient désormais qualitatifs et esthétiques, surtout dans le cœur de ville. Elle impose notamment une cohérence dans l’alignement des terrasses – c’est en cours place de la République ou avenue Foch. Elle est, en tout état de cause, soucieuse de valoriser l’utilisation du domaine public, bien commun de tous les Dijonnais.
| à suivre |
RAPPELEZ-VOUS LA PLACE DARCY EN 1992 : UNE CIRCULATION INTENSE, DES EMBOUTEILLAGES AUX HEURES DE POINTE, LA DANGEROSITÉ POUR LES PIÉTONS… UNE SITUATION QUI, AUJOURD’HUI, MALGRÉ QUELQUES INÉVITABLES DIFFICULTÉS AUX HEURES DE SORTIE DES BUREAUX, N’EST HEUREUSEMENT PLUS COMPARABLE. CE LIEU EMBLÉMATIQUE DU RÈGNE DE LA VOITURE DANS LES ANNÉES 70, VÉRITABLE AUTOROUTE URBAINE AVEC SES 11 VOIES DE CIRCULATION, N’EST PLUS ! DÉSORMAIS, AVEC SEULEMENT DEUX VOIES DE CIRCULATION, LA PLACE DARCY, MAGNIFIÉE ET TRAVERSÉE PAR LE TRAM, S’OFFRE EN PRIORITÉ AUX PIÉTONS ET AUX CYCLISTES. ET D’ICI À QUELQUES MOIS, LA LINO VIENDRA DÉSENGORGER ENCORE DAVANTAGE L’ENSEMBLE DE CE SECTEUR, QUI COMPTERA BIENTÔT PARMI LES PLUS AGRÉABLES DE LA VILLE.
| social, solidarité, santé |
QUALITÉ DE VIE
VERS UNE VILLE DES SOLIDARITÉS Solidarité, santé, petite enfance, aide aux personnes handicapées, accompagnement des seniors… La ville de Dijon est présente sur chacun de ces terrains, à travers des programmes dont le succès et l’efficacité sont reconnus. Elle n’a pas ménagé ses investissements, depuis plusieurs années, pour faire de la capitale bourguignonne une cité toujours plus solidaire et douce à vivre.
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u fait de leur proximité avec la population, les communes sont au premier rang des acteurs investis dans l’accompagnement des personnes en difficulté, qu’il s’agisse de personnes handicapées, de personnes âgées dépendantes, de publics fragiles ou de ménages en situation financière délicate. Leur parfaite connaissance du terrain local leur permet de conduire des opérations d’information, de sensibilisation et de prévention, mais aussi d’intervenir sur le terrain, d’une manière adaptée à chaque situation. Le pôle Solidarité-santé-CCAS de la ville de Dijon intervient pour favoriser le lien social, l’accès aux droits, aux services et à la santé. Établissement public doté d’un budget de 12,2 millions d’euros, le centre communal
d’action sociale (CCAS) gère trois centres sociaux et deux résidences sociales, instruit les demandes de RSA (revenu de solidarité active) des Dijonnais pour le compte du conseil général et propose un accompagnement social aux personnes en difficulté. Il propose aux seniors informations, prestations de services (soutien à domicile, restauration et animations, aides administratives et financières, accueil de jour pour les malades d’Alzheimer…). Le service d’actions tutélaires gérontologiques assure la protection juridique des personnes âgées qui lui sont confiées. Enfin le service d’hygiène de la ville veille au respect des normes sanitaires dans l’habitat, à l’hygiène alimentaire, à la qualité de l’eau ou encore organise des séances de vaccination gratuites.
D’IMPORTANTS INVESTISSEMENTS. La ville de Dijon mène par ailleurs des programmes d’investissement ambitieux, visant à proposer des infrastructures de qualité aux différents publics. Le nombre de places en crèche a par exemple doublé en dix ans. Des travaux importants (pour un montant total de 12 millions d’euros) sont en cours à l’établissement d’hébergement pour personnes âgées des Bégonias. La Maison des seniors ouvrira à l’automne prochain au centre-ville, aux côtés de l’Office des retraités et personnes âgées de Dijon (Opad) : elle sera un guichet unique pour les personnes âgées en quête d’informations de tous ordres. Autant de projets visant à améliorer les conditions d’accueil et de vie des publics les plus fragiles.
CENTRE SOCIAL BALZAC
« RENFORCER LE LIEN DANS LES QUARTIERS » Le centre social Balzac, qui couvre un cinquième du territoire de la ville de Dijon – soit 30 000 habitants des quartiers Drapeau, Maladière, Varennes, Pouilly et Toison-d’Or –, est un équipement de proximité qui a vocation à renforcer le lien social dans les quartiers, explique sa directrice, Catherine Limonier. Les 10 permanents et 40 vacataires du centre social suscitent et facilitent la mise en œuvre d’initiatives locales (fêtes de quartier, actions culturelles, vie associative…). À l’écoute des habitants, quels que soient leur âge, leur origine, leur situation, ils assurent accueil de loisirs pour les jeunes, accompagnement scolaire ou encore séances d’information sur la santé. Émission de radio, atelier de pâtisseries orientales ou randonnée : les activités sont infiniment variées ! Le centre social Balzac, aux côtés de ses partenaires du « réseau Stalingrad », s’engage aujourd’hui dans un ambitieux projet sur quatre ans pour accompagner la transformation du quartier Stalingrad en accompagnant ses 300 habitants dans un travail sur la mémoire et l’avenir du quartier. Atelier durant le Village Goût-nutrition-santé.
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CAPITALE SANTÉ
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n quelques années, l’offre sanitaire du bassin dijonnais va s’organiser autour de deux pôles, garantissant une prise en charge de grande qualité à tous les habitants de la région. Le premier est le Bocage : le centre hospitalier universitaire (CHU) de Dijon aura centralisé la plupart de ses services sur ce site avant l’été 2014. D’ores et déjà, 35 services, dont les urgences, ont été installés dans les nouveaux bâtiments du grand hôpital, fort de 1 200 lits. La construction d’une troisième aile du Bocage, ultime opération d’un chantier de 350 millions d’euros, va permettre de rapatrier bientôt les services restés à l’Hôpital général. Bocage central, doté de plateaux techniques, de biologie et d’imagerie dernier cri, est situé à proximité immédiate du centre anticancéreux régional, de la faculté de médecine et d’entreprises spécialisées dans les biotechnologies et l’imagerie médicale (tel le pôle Pharm’image et son cyclotron). Cet équipement structurant, desservi par le tramway, contribue également au rayonnement de Dijon. UN PÔLE SANTÉ À VALMY. Le deuxième pôle se situe à Valmy : la Générale de santé y projette la construction d’une clinique de 450 lits qui regroupera les services de ses trois établissements de l’agglomération, et la Mutualité française y achève la réalisation d’un bâtiment regroupant un centre de soins de suite de 112 places, un établissement pour personnes âgées dépendantes de 86 lits et une cuisine centrale d’une capacité de 1 000 repas par jour. Une opération de plus de 25 millions d’euros, qui complétera l’offre de services proposée par la Mutualité dans sa clinique de Talant. Valmy s’impose ainsi, dans l’agglomération, comme un véritable « pôle santé », du nom de la station de tramway qui le dessert.
La centralisation des services hospitaliers se poursuit à Bocage central.
POUR UNE VILLE ACCESSIBLE À TOUS La ville de Dijon poursuit ses efforts en faveur de l’accessibilité des personnes handicapées à l’ensemble des équipements publics. Les travaux menés dans les bâtiments communaux – écoles, bibliothèques, piscines… – permettent d’installer des rampes, des ascenseurs ou encore des portes autorisant l’accès des personnes à mobilité réduite (PMR). Sur la voie publique, des revêtements rugueux ou des avertisseurs sonores aux feux améliorent la qualité de vie des personnes malvoyantes. Et la piétonnisation progressive du cœur de ville favorise la mobilité. Le pôle handicap du centre communal d’action sociale (CCAS) se charge, lui, d’orienter et d’accompagner les personnes handicapées dans leurs démarches. Au chapitre des transports, il faut rappeler que le tramway, complétant l’offre DiviAccès, est entièrement accessible aux personnes handicapées. Enfin des actions de sensibilisation sont menées par la ville pour une meilleure prise en compte des personnes handicapées dans la cité (manifestation « Jouons de nos différences », opération « Culture accessible »…).
| social, solidarité, santé |
JOUER LA CARTE DE LA PRÉVENTION Dijon adhère depuis 2002 au réseau des Villes-santé de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le service Dijon Ville-santé coordonne, dans le cadre des Ateliers Santé Ville, la mise en place à destination des habitants des quartiers de la politique de la ville (Grésilles et Fontaine-d’Ouche) des actions d’information et de prévention sur les thèmes de la santé et de la nutrition. Les messages sont également déclinés dans les centres sociaux du CCAS. La ville de Dijon soutient par ailleurs, dans le cadre du contrat urbain de cohésion sociale (Cucs), les associations qui portent des projets de prévention et d’information dans le domaine de la santé sur le territoire.
PETITE ENFANCE
UNE LARGE PALETTE DE SOLUTIONS n dix ans, le nombre de places dans les crèches à Dijon a très fortement augmenté, pour s’établir aujourd’hui à 1 138 places, auxquelles vont s’ajouter, en 2014, 26 places supplémentaires. Les deux tiers de cette offre concernent des places en crèche collective. La ville de Dijon en gère dix, qui totalisent 719 places, et elle a « acheté » 328 places dans huit crèches associatives ou privées – parmi elles figurent Les Paradis de Jules et Juliette, dans le quartier République, dont les 20 places sont intégralement propriété de la ville. La gestion des deux dernières crèches municipales créées (Junot et Roosevelt) a été confiée à un prestataire privé.
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CRÈCHE FAMILIALE OU D’URGENCE ? Les trois crèches familiales, affichant une capacité de 179 places, constituent une autre solution de garde : ce sont des assistantes maternelles, salariées par
la ville, qui veillent sur les enfants. Avantages de cette solution : un mode de garde « familial », des activités d’éveil en tout petits groupes, la souplesse du système des « nounous » avec l’avantage de bénéficier de toutes les garanties attachées à une crèche municipale. La ville propose par ailleurs 200 places dans des « centres multiaccueils » (les anciennes haltes-garderies), où chaque enfant peut passer, selon le contrat signé entre ses parents et la direction de l’établissement, jusqu’à 25 heures par semaine. Enfin, une crèche d’urgence de 20 places permet de recevoir des enfants pour quelques jours en cas de besoin imprévu. Au total, 2 640 enfants de 0 à 3 ou 4 ans ont été accueillis dans les 21 établissements de la ville ou partenaires de la ville. Chaque jour, 316 agents, dont 48 assistantes maternelles, veillent ainsi sur les tout-petits dijonnais.
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SERGE GUÉRIN
« LES SENIORS SONT DES PRATIQUANTS IMPORTANTS DE LA VILLE » Le programme Divaa (Dijon Ville-amie des aînés) permet une réflexion collective pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées. Entretien avec Serge Guérin, sociologue spécialiste des seniors, auteur d’une vingtaine d’ouvrages sur le vieillissement et la place des personnes âgées dans la société française.
© D.R.
une présence plus forte des seniors, qui sont devenus des pratiquants de la ville très importants. Les seniors dans la ville représentent un enjeu fort : loin d’être un public affaibli, ils contribuent à faire vivre la ville. C’est important dans une ville comme Dijon, où la part de la population âgée est plus importante que la moyenne nationale.
Dijon Mag : Qu’est-ce qu’une « Ville-amie des aînés » ? Serge Guérin : C’est d’abord une dynamique lancée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans laquelle Dijon a été l’une des villes les plus actives. Ce dispositif est une bonne façon de structurer des politiques qualitatives pour répondre à une nouvelle donne : une hausse de l’espérance de vie et
DM : En quoi les communes sont-elles finalement les mieux placées pour s’occuper des personnes âgées de leur territoire ? SG : Cela relève d’une logique de proximité. La démarche Divaa repose d’abord sur un audit urbain qui permet de bien connaître la manière dont les seniors appréhendent la ville, de dresser l’état des lieux de l’offre de services… La méthodologie consiste à travailler sur les besoins et les attentes spécifiques du public senior. Le réseau de transport est un bon exemple : il est globalement de très bonne qualité à Dijon, mais le public senior peut avoir besoin d’adaptations très locales dans les horaires d’un bus, l’empla-
cement d’un arrêt… Et cette réflexion-là peut d’ailleurs s’avérer utile à d’autres publics, celui des handicapés ou des parents avec une poussette par exemple. DM : Les seniors ne sont pas une charge mais une chance, avez-vous expliqué dans une interview. En quoi constituent-ils par exemple une chance pour le territoire dijonnais ? SG : Les seniors constituent une population « libre » et souvent engagée dans la vie associative et culturelle, contribuant par là même à dynamiser la vie locale et à créer du lien social. Il ne faut pas oublier non plus que les seniors font marcher l’économie et contribuent à générer de l’emploi non délocalisable (services à la personne notamment). Ils plébiscitent le petit commerce et l’agriculture de proximité. Enfin, les seniors apprécient de vivre dans des villes agréables : leur présence forte est une preuve d’attractivité pour une ville comme Dijon.
LES TARIFS SOCIAUX, À QUOI ÇA SERT ? Des repas à la cantine pour 1 euro
Une bourse pour décrocher son permis de conduire
Zéro euro l’entrée au musée !
Depuis septembre 2010, le coût pour chaque famille de la cantine, de la garderie périscolaire et du centre de loisirs dépend des revenus des parents. Les ménages les plus défavorisés bénéficient de tarifs qui garantissent l’accès de leurs enfants à ces services pour un prix adapté à leurs moyens (1 euro le repas à la cantine pour plus de 1 000 familles).
Parce que le permis de conduire, qui coûte environ 1 700 euros, reste inaccessible à de nombreux jeunes en situation d’insertion professionnelle, la ville de Dijon, en partenariat avec le conseil régional de Bourgogne, la Mission locale de Dijon et la Maison de l’emploi et de la formation, propose des bourses, d’un montant de 1 400 euros, à des jeunes qui ont besoin de leur permis de conduire pour travailler. L’initiative, lancée en 2010, a déjà permis à 46 jeunes d’obtenir leur permis.
Les sept musées de la ville de Dijon sont gratuits tous les jours depuis le 1er juin 2004. Et le conseil municipal a voté la gratuité des inscriptions à la bibliothèque municipale à partir du 1er avril 2013. Ces mesures permettent de lever un obstacle financier et de proposer l’accès à la culture pour tous.
| dossier |
CITÉ DE LA GASTRONOMIE
UNE VICTOIRE POUR DIJON DIJON FAIT PARTIE DES TROIS VILLES RETENUES POUR CONSTITUER LE « SOCLE » D’UN RÉSEAU DES CITÉS DE LA GASTRONOMIE. OBJECTIF : PROMOUVOIR ET DÉFENDRE LE REPAS GASTRONOMIQUE DES FRANÇAIS, ENTRÉ AU PATRIMOINE MONDIAL DE L’UNESCO. L’AMBITIEUX PROJET DIJONNAIS CONSISTE À RASSEMBLER SUR UN SITE EXCEPTIONNEL (L’HÔPITAL GÉNÉRAL) MARCHÉ, RESTAURANTS, BOUTIQUES, CENTRE DE RESSOURCES, LABORATOIRES, ÉCOLES, ENTREPRISES… UN LIEU QUI CONTRIBUERA, AU TERME D’UN INVESTISSEMENT DE 55 MILLIONS D’EUROS, À ACCROÎTRE LE RAYONNEMENT ÉCONOMIQUE ET TOURISTIQUE DE DIJON.
Le propriétaire et chef du Chapeau rouge, William Frachot, a obtenu une deuxième étoile au Guide Michelin, dans l'édition 2013 sortie le 1er mars. Une récompense méritée pour ce jeune chef, qui avait repris l'établissement en 1999 et l'a, depuis, entièrement rénové (hôtel quatre étoiles, spa). À l'heure où la malbouffe s'invite dans l'actualité, cette distinction honore également Dijon, Cité internationale de la gastronomie. L'agglomération compte désormais quatre chefs étoilés, dont un “deux étoiles”.
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TROIS VILLES AUTOUR DE LA TABLE Le projet mijoté par Dijon a retenu l’attention du gouvernement. Il reste à préciser la recette pour faire fonctionner le réseau des Cités de la gastronomie.
ijon fait partie des six villes qui se sont portées candidates à l’accueil de la Cité internationale de la gastronomie, espace de valorisation du repas gastronomique des Français, entré au patrimoine mondial de l’humanité en novembre 2010. La Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA) a lancé, début 2012, un appel à projets auquel ont répondu Dijon, Lyon, Tours, RungisParis, Versailles et Beaune. En octobre dernier, les représentants de cinq villes (après l’abandon de Versailles) ont été reçus en audition, à Paris, par les représentants de la MFPCA, du ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, et du ministère de la Culture. Et c’est en janvier que le gouvernement a mis fin au suspense : plutôt que de retenir une seule ville pour incarner à elle seule la gastronomie française, il a privilégié la création d’un réseau de Cités de la gastronomie dont le socle sera constitué de Dijon, Tours et Rungis-Paris. Aucune ville ne détient le monopole de la gastronomie, justifie François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon. D’ici à fin avril, ces trois villes vont devoir affiner leurs dossiers respectifs et définir le moyen de bien collaborer.
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L’HABITUDE DE TRAVAILLER ENSEMBLE. C’est une excellente nouvelle pour Dijon, à plus d’un titre. D’abord, la décision gouvernementale est une reconnaissance des qualités du projet dijonnais : la capitale de la Bourgogne avait en effet plus d’un atout dans son sac (voir page 24). Elle salue également le travail fourni par les équipes de la ville de Dijon, du Grand Dijon et de l’agence Dijon Développement, ainsi que par leurs partenaires du monde économique, culturel,
universitaire… Le fait, pour Dijon, d’être identifiée parmi les trois villes chargées de porter le projet montre combien la capitale de la Bourgogne est aujourd’hui en capacité de bâtir des projets ambitieux, lisibles et visibles. Ce n’est pas un hasard : depuis dix ans, Dijon se dote des équipements qui lui confèrent une stature de métropole régionale. Ses acteurs ont désormais l’habitude de travailler ensemble, à l’image des entreprises, des universités et des laboratoires fédérés au sein de Vitagora. Et les grands projets deviennent ici réalité, à l’instar du tramway : la construction simultanée de deux lignes en moins de trois ans, dans le respect du budget annoncé, est une performance qui contribue à donner de la crédibilité à Dijon dans la compétition que se jouent les territoires. Face à Strasbourg, Nancy, Reims, Nantes et bien d’autres, Dijon ne démérite pas. En l’occurrence, pour la Cité de la gastronomie, Dijon a soutenu la comparaison avec des villes bien plus grandes qu’elle, comme Lyon et Paris. La décision est une bonne nouvelle également car la création de la Cité de la gastronomie sur le site de l’Hôpital général va contribuer à renforcer encore la notoriété et l’attractivité de Dijon comme de toute la Bourgogne. Demain, les touristes viendront à Dijon pour son patrimoine, son musée des Beaux-Arts et sa Cité internationale de la gastronomie ; et le monde des affaires se donnera rendez-vous dans un lieu identitaire de la culture gastronomique française. La Cité de la gastronomie va enfin permettre de mener à bien, d’ici à 2016, un projet urbain et architectural ambitieux : la création d’un nouveau quartier, aux portes du centre-ville historique.
« UN PROJET AMBITIEUX » Les experts de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA), présidée par le professeur Jean-Robert Pitte, ont visiblement apprécié le dossier présenté par Dijon. Ils soulignent la qualité, la crédibilité et la pertinence de l’« ambitieux » projet porté par la ville de Dijon avec le soutien du Grand Dijon et du conseil régional de Bourgogne. Le projet d’installation de la Cité de la gastronomie dans la partie historique des bâtiments de l’ancien Hôpital général s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme d’aménagement urbain soutenu par une forte volonté politique, souligne le rapport final remis par la Mission. La recherche et l’innovation dans les domaines agronomiques et viticoles sont au cœur du programme proposé par Dijon et constituent des axes de travail clairement identifiés. Les exigences scientifiques et les ambitions touristiques confortent cette orientation.
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Le repas gastronomique des Français est d’abord une histoire culturelle : c’est le plaisir de partager un plat et un moment ensemble.
UNE CITÉ INTERNATIONALE DE LA GASTRONOMIE, POUR QUOI FAIRE ? La cité de la gastronomie aura pour vocation de valoriser et défendre le repas gastronomique des Français dans toutes ses dimensions, de la production agricole à l’art culinaire le plus élaboré, en passant par les savoir-faire artisanaux ou la recherche. e que l’Unesco a labellisé, en faisant entrer le « repas gastronomique des Français » au patrimoine immatériel de l’humanité en novembre 2010, ce n’est pas uniquement le travail des chefs étoilés. C’est l’ensemble des gestes, des savoir-faire et des traditions qui entourent le repas traditionnel. Le fait de cuisiner ensemble, de valoriser des bons produits, de prendre le temps de les consommer autour d’une table, en famille ou entre amis… Le fait d’organiser le repas autour de temps bien marqués, de l’apéritif au café en passant par l’entrée, les plats, le fromage, le dessert… Autrement dit, le repas gastronomique des Français est tout sauf élitiste. Et la Cité de la gastronomie, chargée de le promouvoir, ne le sera pas non plus. D’ailleurs, à Dijon, le site sera largement ouvert au grand public : espaces d’exposition, cours de cuisine pour tous, grand marché couvert, salles de pique-nique urbain pour consommer sur place les produits achetés sur les étals, restaurant, bar à vins… Dans l’écoquartier qui sera construit tout contre l’Hôpital général, il est prévu des potagers et des vergers partagés, ainsi que des cuisines collectives, pour tous les habitants. Un « quartier gourmand » unique en son genre en France !
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LA GASTRONOMIE POUR TOUS. La force du projet dijonnais est de fédérer le plus grand
nombre d’acteurs autour du concept de gastronomie. Car les chefs, étoilés ou pas, les cuisiniers amateurs, les chefs d’entreprise comme les touristes, les chercheurs, les commerçants et les artisans seront les bienvenus. Ici, une exposition pour les enfants côtoiera un congrès professionnel ; un séminaire attirant des chefs de toute l’Europe sera organisé à côté d’un atelier de cuisine accessible à tous. Une nécessité, dans un univers mondialisé où la qualité de notre alimentation est en baisse : l’Unesco a labellisé le repas gastronomique des Français car celuici est menacé par les mauvaises habitudes alimentaires de beaucoup d’entre nous – grignotage, plats préparés, restauration
rapide… La Cité de la gastronomie aura donc une vocation commerciale et ludique, mais aussi pédagogique. L’enjeu dépasse la simple valorisation des produits agricoles : il y sera question, finalement, de santé publique et de préservation de notre culture collective. Et il n’est pas de meilleur endroit en France pour aborder l’ensemble des problématiques liées à l’alimentation que Dijon, où sont implantés des entreprises, des laboratoires de recherche, des centres de formation supérieure reconnus, des chefs…, qui tous ensemble travaillent sur l’alimentation de demain, capable de nourrir en qualité les milliards d’êtres humains de cette planète.
CE QUI FAIT UN « BON PROJET »… L’objectif de l’appel à projets lancé par la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA) n’était pas de désigner un « champion de la gastronomie », ce qui n’aurait aucun sens, mais d’inviter des villes à présenter des projets conformes à un cahier des charges précis. Le jury a jugé, notamment, l’ambition nationale et internationale des projets, la conformité avec les valeurs de l’Unesco, la capacité à attirer des publics nombreux et divers, la viabilité du modèle économique ou encore la faisabilité du calendrier proposé. Les projets, quoique ancrés sur leur territoire, ne doivent pas se contenter de défendre les produits locaux mais bien tendre vers une certaine universalité. Ils doivent, sur une superficie suffisamment vaste et sur un site bien placé, proposer des contenus culturels et scientifiques de bon niveau, tout en incluant les dimensions de la formation et du développement économique et touristique. Dijon répond à l’ensemble de ces critères et par là-même entend peser de tout son poids au cœur du réseau des villes qui se préfigure aujourd’hui.
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PAROLES DE DIJONNAIS
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JEAN-JACQUES BOUTAUD PROFESSEUR DE COMMUNICATION À L’UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE « Ce choix multipolaire permet de constituer un réseau avec des villes qui ont, chacune, une légitimité à représenter la gastronomie. La force de Dijon, c’est de réunir à la fois l’histoire et l’économie. Nous incarnons une dimension imaginaire autour de la gastronomie, nous avons un capital symbolique fort autour de la gastronomie : produits, histoire, tradition, vins de Bourgogne, accueil, convivialité… En même temps, nous sommes bien placés dans le registre économique – dynamique partenariale et territoriale des acteurs de l’industrie, de la recherche, de la formation, etc. Nous devons maintenant répondre finement au cahier des charges, très précis. Il nous faut créer une cohérence entre les différents projets, imaginer une identité forte autour de la Cité de la gastronomie. J’ai déjà mesuré, lors de mes récents déplacements en Italie ou en Corée, le potentiel extraordinaire de cette Cité de la gastronomie à l’international. »
CLAUDE BERNHARD DIRECTEUR GÉNÉRAL D’AGROSUP DIJON « Notre dossier méritait cette victoire, alors que nous avions des candidats sérieux face à nous. La décision est de créer un réseau : c’est vrai aussi que la gastronomie n’est pas propre à un territoire. Ce qu’il nous reste à faire ? Jouer la carte de la Bourgogne et de ses atouts, je crois. Les climats font partie intégrante de notre projet, à l’évidence. Valoriser encore plus notre potentiel – unique en France – en formation et en recherche dans le domaine de l’alimentation. Nous savons faire ici de l’innovation au bénéfice du plus grand nombre. Nous allons évidemment travailler en bonne intelligence avec les autres villes du réseau des Cités de la gastronomie, car nous serons complémentaires. »
JEAN-PIERRE BILLOUX CHEF ÉTOILÉ (LE PRÉ AUX CLERCS) « Dijon retenue, c’est une bonne nouvelle, même si j’aurais préféré que Dijon soit retenue seule ! Notre pôle agroalimentaire a joué en notre faveur, c’est sûr, de même que la qualité et l’emplacement du site de l’Hôpital général. Aujourd’hui, nous avons encore du travail : il faut parler de notre projet, largement, autour de nous, dans la presse ! Nous en parlons avec les clients, qui souvent nous interrogent. Nous avons un travail d’explication à faire, auprès de nos visiteurs, sur l’importance du classement du repas gastronomique des Français au patrimoine mondial. » © D.R.
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« Nous avons tous les atouts pour être reconnus comme capitale de la gastronomie, grâce à nos cultures, à nos savoir-faire : Vitagora (de la fourche à la fourchette, du blé au pain…), les meilleurs élevages, et cette terre incroyable, ce tissu rural capable de produire les meilleurs produits du monde. Notre site (l’Hôpital général) est idéal pour ce projet ouvert au plus grand nombre. Il faut maintenant approfondir le volet financier et affiner notre approche marketing, fédérer autour de nous toute la Bourgogne, en particulier les climats qui candidatent à l’Unesco. »
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PIERRE GUEZ PRÉSIDENT DE VITAGORA
| dossier |
le saviez-vous ? EN CHIFFRES, LA CITÉ DE LA GASTRONOMIE À DIJON REPRÉSENTE : – 24 000 m2 de bâtiments, dont 17 000 m2 de bâtiments historiques – un projet de 55 millions d’euros – deux station de tramway (Monge et 1er-Mai)
– 6,5 hectares, dont 3,5 hectares pour un écoquartier de 600 logements – une ouverture en juin 2016
POURQUOI DIJON A SÉDUIT Sa force de frappe en matière de formation et de recherche dans l’alimentation a été un argument déterminant en faveur de Dijon. Mais la qualité du site proposé et la capacité de la ville à relever le défi ont également séduit le jury…
1.
La puissance de l’industrie et de la recherche alimentaires. Vitagora, pôle de compétitivité goût-nutrition-santé, fédère 150 entreprises et a porté 165 projets innovants depuis sa création, qui ont généré 400 emplois. Des centres de recherche de grande notoriété sont implantés à Dijon : l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), le Centre des sciences du goût et de l’alimentation, Agronov (agropôle dédié à la recherche sur l’agriculture de demain), la chaire Unesco « Culture et traditions du vin »…
2. Une palette de formations complète. Deux lycées hôteliers, un lycée dédié à l’agroalimentaire et doté d’une plate-forme technologique, un institut universitaire consacré à la vigne et au vin (JulesGuyot) et surtout AgroSup Dijon, l’une des meilleures écoles d’ingénieurs en agronomie de France… La richesse de l’offre de formation à Dijon permet de créer ici la main-d’œuvre compétente dans tous les métiers liés à l’alimentation.
4. Un site exceptionnel. L’Hôpital général va permettre d’aménager 24 000 m2 pour la Cité de la gastronomie, et sera accolé à un écoquartier de 600 logements sur 3,5 hectares. Il se situe aux portes du centre-ville historique, à quelques centaines de mètres de la gare Dijon-Ville, au kilomètre zéro de la Route des grands crus. Desservi par le tramway, il est niché dans un environnement préservé, au bord de l’Ouche, tout près du jardin de l’Arquebuse et du port du Canal.
5. Un projet ouvert à tous. Aucun élitisme à Dijon : professionnels comme néophytes seront les bienvenus à la Cité de la gastronomie qui accueillera des conférences grand public comme des colloques, des expositions ou des ateliers de cuisine pour tous comme des séminaires réservés aux chefs. Le projet envisage la gastronomie « de la fourche à la fourchette » : il n’oublie pas de valoriser les productions agricoles. Le vin et les climats du vignoble de Bourgogne, appelés à entrer au patrimoine mondial de l’Unesco, y auront naturellement toute leur place.
3. Une histoire et une culture tournées vers la gastronomie. Citons entre autres la foire de Dijon, « foire internationale et gastronomique », qui reste la sixième de France pour sa fréquentation (près de 200 000 personnes chaque année). De son côté, la bibliothèque municipale de Dijon est « pôle associé » à la Bibliothèque nationale de France en matière d’alimentation ; elle détient un « fonds gourmand » riche de 12 000 références.
6. Le dynamisme de la ville. Dijon s’est dotée des infrastructures qui la classent parmi les métropoles régionales visibles et crédibles : tramway, nouvel hôpital, grand stade, Zénith, musée des Beaux-Arts, piscine olympique… La qualité de sa desserte (trois lignes de TGV, un aéroport, un réseau autoroutier complété par la rocade et la Lino) a joué en faveur du dossier dijonnais. 7. Un grand projet, Dijon sait faire ! Le tramway a été construit plus vite que prévu (inauguré avec six mois d’avance), dans le périmètre de budget annoncé. C’est une performance qui fait déjà référence en France. Pour ce qui est de la localisation, le projet est mûr : le site sera libéré mi-2014 par le CHU. Et puis les acteurs locaux sont soudés autour du projet : habitués à travailler de concert, ils porteront tous ensemble la Cité de la gastronomie, qui représente un investissement de 55 millions d’euros.
Agronov. À Bretenière, l’agropôle est un site dédié à la recherche sur l’agriculture de demain, ou comment produire suffisamment, en qualité et dans le respect de l’environnement, pour nourrir la planète à l’avenir.
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CITÉ DE LA GASTRONOMIE DEMANDEZ LE MENU ! A L’agora. Ce bâtiment contemporain constitue la porte d’entrée de la Cité de la gastronomie. On y trouvera l’accueil du site, mais également une salle équipée pour accueillir congrès, conférences, émissions de télévision…
D Espace de pique-nique urbain. Une salle meublée de tables et de bancs accueille les clients du marché qui souhaitent déguster sur place, en toute convivialité, les produits frais achetés sur les étals.
I Bar à vins. J Hôtel ou résidence hôtelière. K École supérieure du vin. L Vinothèque.
E Centre de ressources. Ce centre de B Espace d’expositions temporaires. La chapelle de l’hôpital, préservée, a vocation à accueillir des expositions sur des thématiques liées à la gastronomie, à la santé, à l’art de vivre…
C Le marché couvert. Une cour de l’ancien hôpital, coiffée d’une verrière transparente, accueille un marché régulier ainsi que des marchés thématiques (bio…).
documentation rassemble ouvrages, journaux, vidéos sur le thème de la gastronomie.
M Ateliers d’artisans d’art et des métiers de bouche.
N Commerces. Les boutiques F Espace d’exposition permanente. C’est un véritable centre d’interprétation, plus qu’un musée, sur le thème de l’alimentation dans l’histoire et la société françaises.
G Résidence d’accueil. Elle reçoit des chercheurs, des cadres, des chefs qui viennent à Dijon pour des stages, des séminaires, des cours…
H Restaurant.
représentent au total 4 000 m2 de surfaces de vente.
O Pépinière d’entreprises et laboratoires. Ils accueillent les bureaux de start up et de PME spécialisées dans l’agroalimentaire.
P Écoquartier « gourmand » de 600 logements. Il est prévu d’y créer des jardins partagés et des cuisines collectives.
| rencontre |
CHARLES ROZOY DANS LE GRAND BAIN DES « AMBASSADEURS » MÉDAILLÉ D’OR PARALYMPIQUE, LE NAGEUR S’INVESTIT AUSSI BEAUCOUP EN DEHORS DES BASSINS DE COMPÉTITION. SON PARLER VRAI : LEVER LES TABOUS DU HANDICAP. ’agenda de Charles Rozoy est réglé comme du papier à musique. Dès 7 h : premières longueurs à la piscine olympique ; 9 h : une pause, détendu et souriant, juste le temps pour un entretien ; et de 10 h à midi, nouvelle série de brasse papillon ou séances intensives de musculation. En ligne de mire : une qualification aux championnats du monde en août prochain. J’ai axé depuis quelques mois mon entraînement sur beaucoup de préparation physique et moins d’heures de natation, confie le champion, soutenu depuis douze ans par son
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REPÈRES 019870 Naissance à Chenôve 020080 Accident de moto 020090 Champion et recordman d’Europe sur 100 m papillon à Reykjavik. Champion et recordman du monde à Rio de Janeiro 020110 Nouveau recordman et champion d’Europe à Berlin 020120 Médaille d’or aux Jeux paralympiques de Londres 0AOÛT 20130 Championnat du monde à Montréal
entraîneur, Sylvain Fréville. Sa façon assurée de répondre à quelques-unes de nos questions prend le rythme d’une brasse où corps et mental vont de pair. Valide ou handisport, l’exigence sportive et l’esprit de compétition sont les mêmes. À nous de le faire savoir, certifie-t-il. PARRAINER ET ÊTRE PARRAINÉ. En dehors des bassins, Charles ne lâche pas plus les chronos et accroche même d’autres podiums. Mû par un généreux sens de la communication, lui qui est paralysé du bras gauche après un accident de moto se donne le temps pour des causes qui lui tiennent à cœur. Un de mes messages ? Face à des décideurs, je parle de compétitivité et d’esprit d’équipe, de gestion du stress et de réussite, explique le champion, établissant d’utiles rapprochements entre le sport de haut niveau et la vie d’une entreprise. Tout en répugnant à se prendre pour « modèle », Charles Rozoy sait que la notoriété qu’il a acquise au fil des saisons médaillées l’aide à faire fléchir peu à peu les a priori sur le handicap. Même pour de petits détails du quotidien, assure-t-il. Parallèlement à son master en management du sport à l’université de Bourgogne, se déplacer à Paris, Lille ou Poitiers pour des interventions devant des chefs d’entreprise prend ainsi tout son sens. Se rendre aussi dans les établissements scolaires où, sous l’assaut des auto-
graphes à signer, la fibre passe sous d’autres modes, comme « savoir s’entraider » ou « on peut réaliser son rêve ». Ce sont toujours des moments forts de partage, s’exclame-t-il. AMBASSADEUR ET CHEVALIER. Entre entraînements et sollicitations, le nageur aime à jouer de cette polyvalence. Dès ses premiers succès mondiaux, l’université de Bourgogne lui confère un statut spécial d’« ambassadeur ». Conseiller auprès de la présidence, il apporte sur le campus sa contribution aux projets et aux dispositifs en faveur des handicapés. Juste reconnaissance de son engagement, le voici également missionné comme ambassadeur par le Grand Dijon, présent par exemple à la piscine olympique lors de la Nuit de l’aquagym pour une rencontre avec le public. Outre ses performances conquises d’un seul bras, une autre distinction s’ajoute à son palmarès, celle prochainement de chevalier de la Légion d’honneur, qui salue son investissement sportif et citoyen. En retour, quelques sponsors – dont le chocolatier Fabrice Gillotte et les Anis de Flavigny – le soutiennent et se mobilisent. J’aime ma ville et la Bourgogne. M’y entraîner induit un travail d’équipe au-delà de mon propre staff, reconnaît-il. C’est l’autre message que Charles Rozoy tient à faire passer. Rens. : www.charles-rozoy.com Courriel : contact@charles-rozoy.com
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LA CALYPSO
VIDÉO-PROTECTION
LE NAVIRE DE L’ÉPANOUISSEMENT
UN SYSTÈME LIMPIDE
Bien plus qu’une simple crèche d’entreprise, La Calypso, installée depuis deux ans au parc Valmy, sur le tracé du tram, repose sur un concept innovant où le décloisonnement, l’éveil aux sens et le renforcement des liens familiaux sont les maîtres mots. n véritable cocon symbolisant le ventre maternel, le bâtiment qui abrite la structure constitue à lui seul la base du projet éducatif imaginé par Catherine Genne, directrice de La Calypso. Tout part de l’enfant, souligne-t-elle. C’est en identifiant ses besoins, et dans le contexte actuel où les familles sont cloisonnées par l’organisation de leur quotidien, qu’il était intéressant de proposer des espaces dédiés pour contribuer à l’équilibre de l’enfant et de la famille. À La Calypso, différents accueils passerelles sont proposés pour les enfants de 4 mois à 12 ans (crèche, jardin d’éveil et centre de loisirs). Les enfants peuvent librement évoluer dans chaque espace, éveiller leurs sens mais surtout s’épanouir dans un complexe apaisant. À cela s’ajoutent des services aux familles, qui peuvent participer aux activités, partager le repas de midi avec l’enfant ou se soulager des tâches du quotidien en profitant de la conciergerie (pressing, repassage, etc.). Nous faisons vraiment de l’individualité dans la collectivité. Forte de ce succès, une seconde Calypso est prévue à l’horizon 2015 dans l’écoquartier Arsenal. Enfin, pour une immersion totale dans cet univers inédit, des portes ouvertes seront organisées le premier week-end de juin. À noter également que la ville possède 10 places de crèche au sein de l’établissement. Rens. : www.sepanouirensemble.fr
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aire que l’on puisse de promener en toute quiétude et se sentir bien dans sa ville, telle est la mission assignée par le maire à la direction de la tranquillité publique. Au service du citoyen, cette direction se compose d’une centaine d’agents territoriaux, dont douze au sein du centre de supervision urbain (CSU), en charge de la vidéo-protection. Inauguré en janvier 2009 avec 26 caméras, le dispositif en compte actuellement 39. Cette technique, peu invasive, permet à l’autorité municipale de maintenir un haut niveau de sécurité. Les installations se concentrent sur le centre-ville, principale zone de chalandise (commerces, loisirs), et concernent uniquement l’espace public. Imposé par la loi, un masquage dynamique interdit automatiquement de visualiser les lieux privés. Les obligations légales, dictées au niveau du ministère de l’Intérieur et de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), sont extrêmement strictes. L’accès aux images est fortement réglementé. De plus, consciente que ce procédé n’est pas anodin et dans un souci de transparence, la municipalité s’est dotée de son propre comité d’éthique – composé de magistrats, d’élus et d’associations diverses – ainsi que d’un règlement intérieur et d’un code de déontologie. Complémentaire de la police nationale et de la gendarmerie nationale, la direction de la tranquillité publique, dont le métier est fondé sur la proximité avec les Dijonnais, joue un rôle déterminant dans la prévention des situations à risque. Rens. : Direction de la tranquillité publique – Rue Victor-Dumay Tél. : 03 80 74 59 95
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ACCESSIBILITÉ
LA RUE POUR TOUS ’amélioration de la qualité de vie des personnes handicapées est une priorité pour la ville de Dijon. C’est en ce sens et afin d’échanger sur les problématiques d’accessibilité que la ville anime la commission communale pour l’accessibilité, installée en 2005. Cette instance permet à ses élus, ses services et les associations représentatives de travailler ensemble à l’intégration des personnes handicapées dans la cité. Récemment, un outil de communication a été imaginé en collaboration avec les enfants des accueils périscolaires dijonnais, afin de sensibiliser la population à l’accès à la rue pour tous (ne pas bloquer le passage avec les poubelles, ne pas faire stationner sa voiture sur le trottoir, etc.). Au format carte postale et visuel unique, l’outil final rassemble messages percutants et situations vécues au quotidien par les personnes à mobilité réduite et les mamans avec poussette. Une distribution est en cours depuis début mars par le service brigade verte et les ambassadeurs du tri. N’oubliez pas, le respect de la mobilité est l’affaire de tous. Rens. : 0 800 21 3000 (appel gratuit depuis un poste fixe)
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| ça nous concerne |
SOINS PALLIATIFS
SNCF
UN SOUTIEN POUR COUETTES ACCOMPAGNER À L’HORIZON LA FIN DE VIE ous accompagnez une personne en fin de vie ? Vous êtes concerné par une maladie grave ou un deuil ? Vous ressentez le besoin de vous informer, de vous sentir écouté ? Le Centre national de ressources Soin palliatif offre un espace d’information et d’échange sur les questions de la fin de vie, des soins palliatifs et du deuil. En composant le 0811 020 300 ou en consultant le site du CNDR Soin palliatif, chaque personne pourra ainsi s’informer mais surtout échanger avec les professionnels de la plate-forme Écoute Info sur les questions qu’elle se pose. Rens. : www.soin-palliatif.org Pour connaître une offre de soin adaptée dans la région : 0 811 020 300 (prix d’un appel local)
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epuis 2010, à l’occasion du renouvellement de ses stocks de literie destinée aux trains de nuit, la SNCF fait un don de couettes aux associations caritatives et à quelques collectivités dans le cadre de l’opération « Couettes à l’horizon ». Grâce à cette initiative à laquelle a participé le CCAS, les résidences sociales de la ville, Abrioux et Viardot, ont pu bénéficier de 600 couettes pour leurs résidents. Certaines associations dijonnaises, comme les Restaurants du cœur ou la Société dijonnaise de l’assistance par le travail (Sdat), ont également reçu chacune une centaine de couettes.
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TROTTIBUS
L’AUTOBUS À PIED, ÇA MARCHE Sur la base du volontariat, le Trottibus permet de réduire les risques d’accident et le stress des enfants, tout en leur apprenant à se responsabiliser. ne réunion, un rendez-vous important ou encore une panne de réveil implique, le matin, un rythme effréné pour de nombreuses familles. Parfois, les enfants en pâtissent, lorsque le choix de l’accompagnement jusqu’à l’école n’est pas anticipé. Dans le cadre des actions mises en place pour optimiser la sécurité aux abords des écoles, la municipalité a développé il y a quelques années déjà le dispositif Trottibus. Sur la base d’un ramassage scolaire classique, ce mode de déplacement gratuit prend la forme d’un autobus pédestre. La recette du succès est simple : des parents accompagnateurs volontaires et un minimum d’organisation entre les familles afin de déterminer un planning d’encadrement et des arrêts d’attente du domicile jusqu’à l’école. Le plus compliqué c’est de trouver des parents volontaires – et pas toujours les mêmes ! – pour accompagner d’autres enfants que les leurs, relève Mme Claessens,
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VOUS AVEZ PLUS DE 60 ANS ? C’EST POUR VOUS EN MARS-AVRIL > JEUDI 7 MARS À 14 H 30 Thé dansant : orchestre La Gambille, salle Devosge (7, rue Devosge) > JEUDI 14 MARS À 14 H 30 Les Causeries du jeudi : « Le Suzon », par Agnès Bournigault (en partenariat avec Icovil), Orangerie, Jardin des sciences > MERCREDI 20 MARS À 14 H 30 Bal du printemps : orchestre Groupe Tempo, par Dino Navini, salle Devosge (7, rue Devosge) > JEUDI 28 MARS À 14 H 30 Spectacle musical : « Barbara, une histoire d’amour », par Renata Harbulot, Théâtre des Grésilles (6, avenue des Grésilles) > JEUDI 4 AVRIL À 14 H 30 Thé dansant : orchestre La Gambille, salle Camille-Claudel (4, rue Camille-Claudel) > VENDREDI 5 AVRIL À 15 H Théâtre : Il n’y a pas de cœur étanche, par Julie Rey et Arnaud Cathrine, en partenariat avec Itinéraires singuliers et le TDB, salle Jacques-Fornier (30, rue d’Ahuy) Rens. : 0 800 21 3000
maman très impliquée dans les éditions précédentes du Trottibus. Il y a une part de responsabilité que certains ne veulent pas assumer et pourtant je pense que déposer son enfant en double file devant l’école est beaucoup plus dangereux. Et de fait, ce bus pédestre permet de réduire les flux de véhicules aux abords des écoles et donc les risques d’accidentologie. Pour renforcer l’aspect sécurité, chaque accompagnateur et chaque enfant doivent porter respectivement un gilet de sécurité et un brassard phosphorescent fournis par la ville. Et les atouts de ce dispositif ne s’arrêtent pas là. Aller à l’école à pied permet aussi de sensibiliser les enfants à l’environnement, d’apprendre à se responsabiliser face au trafic routier et de maintenir une bonne condition physique. Après avoir marché, les enfants sont plus réveillés et donc plus à l’écoute dès l’arrivée en classe, souligne Mme Claessens. Rens. : 03 80 74 51 90
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Alexia Jauniau, en compagnie de Nelly Grisard et de Claude Lebrun, respectivement ex-présidente et présidente de l’AFFDU Dijon.
ASSOCIATION FRANÇAISE DES FEMMES DIPLÔMÉES DES UNIVERSITÉS
DES AMBITIONS SUPÉRIEURES À l’occasion de la Journée internationale de la femme, le 8 mars, deux associations manifestent leur engagement pour la promotion des femmes et du savoir. n master à AgroSup Dijon, Alexia Jauniau a bénéficié l’année dernière, comme deux autres étudiantes, d’un coup de pouce financier de l’Association française des femmes diplômées des universités (AFFDU Dijon). Remise à l’occasion de la Journée internationale de la femme, cette aide de 500 euros a permis à la future ingénieure de mieux préparer un stage de six mois au Mexique dans un centre de recherche. Selon nos moyens, ce soutien est apporté trois ou quatre fois par an à des jeunes scientifiques qui ne peuvent se financer autrement, explique Nelly Grisard, qui vient d’achever ses trois ans de présidence à la tête de l’association. À travers l’AFFDU, créée après la Première Guerre mondiale, c’est toute l’histoire de l’accès des femmes aux études supérieures qui remonte. Le groupe dijonnais date de 1946, dans un contexte international d’émancipation.
E
RÉALITÉS ET PROJETS. Entre hommes et femmes, à diplôme égal, la fonction n’est toujours pas équivalente dans le public. Et
dans le privé, c’est le salaire qui n’est pas égal, tranche de son côté Janine Bessis, présidente d’une seconde association, l’AFFDU Bourgogne, basée sur le campus. L’association, qui a momentanément suspendu ses octrois vu le grand nombre de demandes à financer, pourrait cibler plus spécifiquement des étudiantes en laboratoire pour un séjour à l’étranger. Pour Claude Lebrun, principale honoraire des collèges et nouvelle présidente de l’AFFDU Dijon, l’aide apportée pourrait s’étendre à d’autres disciplines que scientifiques. Les moyens d’actions restent limités aux cotisations et à quelques dons. Pour ces deux associations, comme pour les quinze groupes du réseau français, la culture est aussi leur horizon. Des conférences publiques forment l’ordinaire de leurs activités, sur des thèmes à résonances scientifiques pour l’AFFDU Bourgogne, plus littéraires et historiques pour l’AFFDU Dijon. La prochaine, le 21 mars, aura par exemple trait au rôle des femmes dans l’Armée d’Afrique, placée dans l’optique de la Journée interna-
tionale de la femme. De son côté, l’AFFDU Bourgogne édite un calendrier féministe, soutenu par la ville de Dijon et présenté en octobre lors de la Fête de la science. Ce n’est pas un gadget mais un outil pédagogique faisant fi des stéréotypes, stipule Janine Bessis, auteure de la brochure avec Marinette Savonnet et Marie-France Turlier. Le dernier en date traite des jardins et de leur histoire, légitimement associés aux femmes. Un des principaux projets que les deux instances ont à cœur serait de mettre sur pied le 12e concours des « Olympes de la parole », en partenariat avec le rectorat et les établissements scolaires. Il présenterait, sous forme de travaux entre groupes d’élèves, une réflexion sur la condition des femmes d’aujourd’hui, sur le thème par exemple de la mixité dans les filières technologiques et scientifiques. Afin d’entrevoir avec les plus jeunes des pistes d’avenir. Rens. : www.affdu.fr AFFDU Dijon : claude.lebrun21@free.fr AFFDU Bourgogne : affdu-bourgogne@u-bourgogne.fr
| en chiffres |
8 mars
C’est la date de la Journée internationale de la femme. Petit rappel : en France, les femmes doivent attendre avril 1945 (ordonnance du 21 avril 1944) pour pouvoir voter pour la première fois. Elles prennent donc un siècle de retard sur les hommes, qui, eux, ont accédé au suffrage universel (masculin) en 1848.
1 701
L’objectif fixé par le Grand Dijon en termes de construction de logements était de 1 700 par an. Objectif atteint : en 2012, 1 701 ont été construits.
6,1
En 2013, 6,1 millions d’euros sont consacrés par la ville à l’amélioration du cadre de vie. Dont 5,5 millions pour les travaux de voirie et d’éclairage public, 250 000 euros pour le square des Ducs et 200 000 euros pour le parc Hyacinthe-Vincent.
18
C’est le nombre de documents (livres ou revues) que chacun peut emprunter chaque semaine par l’intermédiaire du bibliobus qui sillonne les quartiers de la ville. Lieux et horaires disponibles sur appel au 03 80 48 82 56 ou sur le site Internet www.bm-dijon.fr.
394 places
Dijon compte au total 394 places de stationnement réservées aux handicapés (parkings en ouvrage, parkings publics comme le parking de la Toison-d’Or, et en surface). Et si aucune place n’est disponible en surface, la personne à mobilité réduite peut stationner gratuitement sur un emplacement classique en affichant son macaron sur le pare-brise.
780
La restauration des deux retables de Champmol (voir p. 11) a débuté en mai 2010 et sera achevée en mai 2013. Menée par une équipe de 11 restaurateurs, cette opération de restauration nécessite près de 780 jours de travail, en majorité sur place, dans l’atelier qui a été aménagé dans des salles d’exposition temporaire du musée des Beaux-Arts.
2 000
Depuis 1990, pas moins de 2 000 campagnes d’affichage ont été réalisées par la ville mais aussi par des associations sportives ou culturelles. Soit une moyenne d’environ 90 campagnes de communication différentes par an.
110 millions d’euros
C’est le montant des investissements votés par le Grand Dijon pour le budget 2013. La part des transports reste largement la plus importante, avec 60 millions d’euros pour l’achat de 102 bus dits hybrides et 46 millions dédiés à l’habitat, au renouvellement urbain, au développement économique, aux grandes infrastructures et aux grands équipements.
| sport |
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PORTRAITS
DES CHAMPIONS TROP MÉCONNUS Ils ont brillé en 2012. Leur nomination à « Sports en scène » a permis de mettre un coup de projecteur sur leur vie et leur activité peu médiatique. Petit hommage à ces champions discrets. eur nom : Sylvain Gouge, Damien Debeaupuits, Gianni Della Martire et Bénédicte Blanchard. Ces sportifs ne vous disent peut-être rien. Ils excellent pourtant dans leur discipline. Leurs performances 2012 ont été saluées lors de la soirée « Sports en scène », la nouvelle version de la « Nuit du sport », qui a décoré plus de 130 champions dijonnais le mois dernier.
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Commençons par SYLVAIN GOUGE, un éducateur sportif de 35 ans. Sa spécialité : le disc golf. Depuis la création des championnats de France en 2006, le Dijonnais a tout raflé dans la catégorie des seniors. Les règles sont les mêmes qu’au golf, explique le numéro 2 européen. Dans la pratique, nous utilisons des disques similaires à des frisbees et des paniers en guise de trous. Licencié aux Discopathes Dijon Disc Golf, Sylvain Gouge a aujourd’hui deux rêves : venir « titiller » les Américains dans le top 10 mondial et voir un parcours digne de ce nom s’installer à Dijon.
Atteint d’un albinisme oculo-cutané, DAMIEN DEBEAUPUITS souffre d’une déficience visuelle. Par le biais du tandem handisport et grâce à son énorme talent, ce lycéen de 20 ans est devenu champion de France de contre-la-montre en 2012. En compétition, le duo est toujours formé d’un cycliste valide à l’avant et d’un cycliste handisport, indique Damien, qui a obtenu son titre national avec Alexis Febvay. Les deux compères du Tandem Club dijonnais ont même terminé à la 5e place des Jeux paralympiques, dans cette même
épreuve du contre-la-montre. Alexis Febvay ayant pris sa retraite sportive, Damien Debeaupuits est à la recherche d’un nouveau coéquipier pour viser Rio 2016. À seulement 18 ans, GIANNI DELLA MARTIRE est champion de France cadet de bowling classic et même vicechampion du monde de sa catégorie. Si l’on compare avec le bowling que tout le monde connaît, il n’y a pas de trou dans les boules et il y a neuf quilles au lieu de dix, signale cet étudiant en BTS agricole. En compétition officielle, le jeune Dijonnais lance la bagatelle de 120 boules, le classement étant fonction du nombre de quilles tombées. L’avenir appartient à coup sûr à ce jeune joueur très talentueux qui a suivi les traces de son père au Bowling Classic Dijon, club basé à Longvic. Contrairement aux sports précédemment cités, le domaine de prédilection de BÉNÉDICTE BLANCHARD ne se déroule pas sur terre. Cette habitante d’Hauteville-lès-Dijon est une championne de voltige aérienne, une activité qui consiste à effectuer des manœuvres sortant de l’ordinaire à bord d’un petit avion. En 2012, la licenciée du club Dijon Voltige a terminé à la 4e place du championnat de France « Advanced ». Unique femme de cette compétition, la Côte-d’Orienne s’est donc emparée du titre national féminin. En championnat, nous évoluons dans un cube de 1 000 m2 de côté et pouvons descendre à 150 m d’altitude, pour être bien visibles du jury. Celui-ci nous attribue des notes techniques en fonction des figures réalisées, explique la jeune femme de 35 ans. Qui est peu impressionnée par le vide, étant pilote de ligne de métier !
| sport |
ACADÉMIE D’ÉCHECS PHILIDOR
POUR LES INTELLOS ? PAS SEULEMENT Un entraîneur d’échecs, Yann Lozac’hmeur, nous fait découvrir sa passion et le club qu’il a créé en 2009. ann Lozac’hmeur ne s’en cache pas : J’avais 4 de moyenne en maths et je n’aimais vraiment pas l’école ! Ce Dijonnais de 35 ans, créateur de l’Académie d’échecs Philidor à Dijon, veut casser un cliché : le jeu d’échecs n’est pas réservé à une certaine élite. Yann Lozac’hmeur préfère insister sur les bienfaits de cette activité ludique : Les échecs développent la concentration, la mémoire, les capacités d’analyse et de synthèse. Leur pratique lutterait même contre les maladies dégénératives. Pour cet entraîneur diplômé, les échecs devraient être obligatoires à l’école ! Les seniors ont également tout à y gagner. Les jeunes et les anciens sont d’ailleurs bien représentés parmi les 47 joueurs de son club, qui se réunissent chaque semaine au centre social Balzac.
Y
Comme dans toute discipline, le haut niveau existe. Là, ça demande beaucoup d’énergie ! confie l’entraîneur dijonnais. Les échecs sont une discipline sportive à part entière. Une partie est une vraie guerre d’informations. La chance n’existe pas, il y a seulement des causes et des conséquences. Le vainqueur est celui qui prend les meilleures décisions. Agent de développement du jeu d’échecs, Yann Lozac’hmeur a déjà initié près de 1 500 personnes depuis quatre ans dans des écoles primaires, collèges, lycées, maisons de retraite et même des entreprises. Ce passionné se dit prêt à se déplacer si on le sollicite. Rens. : www.academie-echecs-philidor.fr Tél. : 06 74 49 93 37
PÉTANQUE DES CARREAUX PAR MILLIERS
BMX CAP SUR L’INTERNATIONAL
SANTÉ PARCOURS DU CŒUR 2013
Le National de pétanque de Dijon est l’une des plus belles épreuves françaises en cette période hivernale. Plus de 2 000 joueurs de toute la France et même des pays limitrophes sont attendus pour cette 23e édition. Le comité départemental de Côte-d’Or n’exclut pas la participation de plusieurs « cadors » internationaux comme en 2012, année où l’équipe de France était venue préparer les championnats du monde. En tête à tête ou en triplette, en équipe masculine, féminine ou mixte, les participants y trouveront forcément leur compte durant ces trois jours 100 % pétanque. Du vendredi 8 au dimanche 10 mars Terrains du Parc des expositions Rens. : www.petanquecd21.com Tél. : 03 80 41 89 68
La Coupe d’Europe de BMX Élite passe par Dijon et Messigny-et-Vantoux ! Des pilotes d’une vingtaine de pays vont participer aux premières manches de la compétition. Les points attribués compteront même pour les qualifications des prochains Jeux olympiques, à Rio en 2016. Une grande partie des pilotes qui étaient aux JO de Londres l’été dernier seront de la partie. À travers toutes les catégories d’âge, Dijon BMX et le BMX Club de Messigny attendent 1 400 concurrents et espèrent dépasser les 2 500 visiteurs par jour de compétition. Vendredi 5 avril (essais de 14 h à 20 h) et samedi 6 et dimanche 7 avril (compétitions de 8 h à 18 h 30) Piste de BMX de Messigny-et-Vantoux Accès gratuit pour les spectateurs Rens. : www.dijonbmx.fr et www.bicross-club-messigny.com
L’activité physique réduit les risques de maladie cardio-vasculaire. Le Parcours du cœur délivrera ce message à travers ses nombreuses animations. Au programme : des parcours santé à pied et à vélo, une initiation aux gestes qui sauvent, des animations culturelles comme le qi gong (gymnastique chinoise), du ki shin tai (art martial) et diverses danses du monde. Plusieurs sportifs de haut niveau devraient participer à cette manifestation qui avait attiré un millier de personnes l’an passé. Par cette organisation, le Club Cœur et Santé relaie l’action de prévention nationale de la Fédération française de cardiologie. Dimanche 7 avril de 9 h à 17 h Lac Kir Rens. : rogerclaude@aol.com
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RAID DE L’UB
RENDEZ-VOUS EN TERRAIN INCONNU L’université de Bourgogne organise sa grande épreuve multisports, sur un parcours inédit et gardé secret.
FUTSAL TOURNOI MONDIAL U12 DE DIJON Ils ont moins de 12 ans, sont pétris de talent et viennent d’horizons différents. Plus de 200 jeunes footballeurs vont participer à la 30e édition du Mondial de Dijon. Ce tournoi leur permet de vivre une expérience sportive et humaine extraordinaire. Des liens se tissent chaque année entre les différentes associations sportives. Vingt clubs seront en lice cette année, dont l’Olympique lyonnais, double tenant du titre. Huit équipes représenteront la Côte-d’Or, avec notamment l’USC Dijon, Chevigny-Saint-Sauveur, Fontaine-lès-Dijon, le DFCO et bien entendu l’ASPTT Dijon, club organisateur. Six pays seront représentés : le Cameroun, la Russie, la Roumanie, la République tchèque, la Bulgarie et la Belgique. Entre 1 500 et 2 000 spectateurs sont attendus. Samedi 30 et dimanche 31 mars de 9 h à 19 h Palais des sports – Finale le 31 mars à 17 h Rens. : www.aspttdijonfoot.com
DIJON-PRENOIS LE CALENDRIER 2013
ijon n’est pas un plat pays, les participants vont vite s’en apercevoir ! annonce Pascal Rozoy, professeur à la fac de sport et chef organisateur du Raid de l’uB. Ce vététiste amoureux de la nature sillonne l’agglomération depuis vingt-cinq ans et a concocté un tracé plein de surprises, riche en dénivelés, avec l’aide de ses étudiants. Les raideurs sont assurés d’en prendre plein les yeux, affirme-t-il, sur les parcours de canoë, VTT et course d’orientation qui les attendent. Cette grande aventure aux portes de Dijon est ouverte à tous, dès l’âge de 16 ans. Plus de 350 participants répondent présent chaque année. Jeudi 4 avril, les équipes seront formées de deux ou trois sportifs, qui devront concourir ensemble et sans le moindre relais. Les participants devront choisir entre les 65 km de la formule « Accros » et les 48 km beaucoup moins exigeants de la formule « Découverte ». Les départs et arrivées auront lieu sur le village du Raid, situé à la pointe ouest du lac Kir. Plus de 400 bénévoles assureront le bon déroulement de l’épreuve, d’un point de vue pratique et en termes de sécurité. Cette année, le Raid se déroule en semaine, fait remarquer Pascal Rozoy, notre logistique sera plus facile à mettre en œuvre pendant le temps universitaire. Il n’y aura pas de concurrence avec d’autres raids qui se déroulent le week-end. Les personnes qui travaillent auront une très bonne raison de poser un jour de RTT ou de congés ! Jeudi 4 avril dès 6 h 30 – Lac Kir Départs : 8 h pour les « Accros », 10 h pour les « Découverte » Il est conseillé de venir une heure avant le départ Rens. : http://raiddelub.free.fr
D
Samedi 23 et dimanche 24 mars : Coupe de France des circuits. Samedi 6 et dimanche 7 avril : HistoRacing Festival Dijon. Courses de voitures historiques. Trophées de France véhicules historiques. Samedi 11 et dimanche 12 mai : Compétition GT belge. Trophée de Bourgogne. Compétitions de voitures GT modernes. Trophée Abarth Trofeo. Fun Cup belge. Samedi 25 et dimanche 26 mai : Coupes O3Z. Courses endurance motos modernes. Samedi 1er et dimanche 2 juin : Coupes Moto Légende. Démonstrations motos historiques/villages exposants. Samedi 15 et dimanche 16 juin : Grand Prix de ’Âge d’or (GPAO). Compétition auto historique internationale. Samedi 29 et dimanche 30 juin : Série V de V-Michelin. Compétition auto endurance Proto/GT. Samedi 31 août et dimanche 1er septembre : championnat de France Superbike : le top de la compétition vitesse moto. Samedi 5 et dimanche 6 octobre : Trophées historiques de Bourgogne. Compétition auto historique. Samedi 12 octobre : « Rêves d’enfants malades » : le plaisir du partage de la passion. Baptêmes en Ferrari. Rens. : www.circuit-dijon-prenois.com
| à votre service |
NUMÉROS UTILES Allô Mairie Allô Tram Resto’ Mairie État civil et formalités administratives Élections Ramassage encombrants Objets trouvés Police municipale Police sanitaire CCAS (centre communal d’action sociale) Opad (Office des personnes âgées de Dijon) LES MAIRIES ANNEXES Bourroches 32, boulevard Eugène-Fyot Fontaine d’Ouche 15, place de la Fontaine-d’Ouche Grésilles 6, avenue des Grésilles Mansart 2, boulevard Mansart Toison d’Or 10 bis, place Granville
0 800 21 3000 0 800 13 2013 0 800 21 0519 03 80 74 51 51 03 80 74 59 03/04/05 0 800 12 12 11 03 80 74 52 22 03 80 74 51 53 03 80 48 80 60
03 80 70 02 03
03 80 74 52 02 03 80 74 52 00 03 80 74 52 03 03 80 74 52 04 03 80 48 83 83
03 80 11 29 29 36 35 03 80 41 41 12 0 800 200 305
URGENCES Police secours Samu Pompiers Urgences depuis un mobile Urgences gaz Urgences EDF Urgences techniques Lyonnaise des eaux Centre antipoison Maison médicale de garde SOS Médecins SOS Médecins consultations SOS 21 (visites, urgences médicales) Pharmacie de garde Permanences dentaires dimanche et jours fériés Accueil sans-abri
03 80 67 15 15 03 80 53 70 00 03 80 44 48 46 0 811 88 99 88 03 80 41 66 66 0 800 23 13 13 0 800 840 000 03 80 30 27 00 119 3919 03 80 67 17 89
03 80 44 81 00
TRANSPORTS Divia SNCF Association artisanale des taxis de Dijon Velodi
SOS Amitié SOS Kiné SOS Mains SOS Vétérinaire Centre de soins infirmiers Drogue, alcool, tabac info service Sida info service Alcooliques anonymes 24h/24 Allô Enfance maltraitée Violences faites aux femmes Solidarité Femmes 21
17 15 18 112 0 800 47 33 33 0 810 333 021 0 810 874 874 03 83 32 36 36 15 03 80 59 80 80 36 24 03 80 78 68 68 39 15 03 80 48 26 59 115
AIDE AUX VICTIMES L’Association départementale d’aide aux victimes d’infractions pénales (Adavip 21) a été créée en 1986. Elle a pour mission d’accueillir, écouter, informer et orienter les victimes d’infractions pénales (vol, escroquerie, abus de confiance, dégradations, accident de la circulation, coups et blessures, agression sexuelle, non-paiement de pension alimentaire, non-présentation d’enfant, délit de fuite, menaces, discrimination raciale…), mais aussi de leur proposer un soutien psychologique. Des professionnels (juristes, psychologue…) reçoivent gratuitement les victimes dans la plus grande confidentialité, pour les aider à faire le point sur la situation et leur expliquer les démarches à entreprendre. Cité judiciaire – 13, boulevard Georges-Clemenceau BP 1513 – 21033 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 70 45 81 Courriel : adavip.21@wanadoo.fr Tous les jours de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h (Des permanences sont également tenues à Chenôve, à Beaune et à Saulieu.)
CONCILIATEUR DE JUSTICE Vous avez un litige avec votre voisin, votre propriétaire, votre syndic, un commerçant, mais vous ne souhaitez pas engager un procès ? Vous pouvez saisir gratuitement votre conciliateur de justice. Nommé par le premier président de la cour d’appel, il justifie d’une expérience qui le qualifie pour l’exercice de sa fonction. Il a pour mission de faciliter et de constater le règlement à l’amiable des conflits qui lui sont soumis. Il n’est ni juge ni arbitre pas plus que défenseur. Il reçoit les parties soit séparément, soit ensemble. Il les écoute, engage le dialogue et recherche un compromis dans le respect des intérêts de chacun. Un conciliateur est affecté à un ou plusieurs cantons et tient des permanences dans des locaux municipaux ou publics. Pour connaître les dates et lieux de permanence du conciliateur de justice de votre canton, adressez-vous au siège de l'Association des conciliateurs de justice de la cour d'appel de Dijon : 22, avenue du Château, 21800 Quetigny, tél. : 03 80 48 41 00 (les jours ouvrables de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h) ou au centre communal d’action sociale (CCAS), 61, rue des Godrans à Dijon (rendez-vous sur appel téléphonique au 03 80 44 81 08 les mardis de 14 h à 17 h). Rens. : www.cdad-cotedor.justice.fr
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LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉ ICF SUD-EST - MÉDITERRANÉE Immeuble Mazarin 10, avenue Foch – 21000 Dijon Tél. : 03 80 45 90 40 www.sud-est-mediterranee.fr
GRAND DIJON 40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon cedex
DÉCHETTERIES Les déchetteries sont fermées les 1er mai, 25 décembre et 1er janvier. QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13 DIJON – Rue Alexander-Fleming – Tél. : 03 80 23 94 94 CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32 MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches »
DIJON HABITAT 2 bis, rue Maréchal-Leclerc BP 87027 – 21070 Dijon cedex Tél. : 03 80 71 84 00 Courriel : courrier@opacdijon.fr www.opacdijon.fr
LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Seule déchetterie habilitée à recevoir l’amiante-ciment (tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91
ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL) Siège : 17, boulevard Voltaire BP 90104 – 21001 Dijon Cedex Tél. : 0 810 021 000 (prix d’un appel local) Web : www.orvitis.fr Agence Espace habitat : place des Cordeliers – Tél. : 0 810 021 000
sauf Marsannay-la-Côte du lundi au vendredi 9 h - 12 h et 14 h - 17 h le samedi 9 h - 13 h et 14 h - 17 h le dimanche 9 h - 12 h
SCIC HABITAT BOURGOGNE Le Katamaran Parc Valmy – 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 – 21004 Dijon Cedex Tél. : 03 80 50 56 50 – Courriel : siege.dijon@bourgogne.scichabitat.fr www.bourgogne.scichabitat.fr SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI) Parc Valmy 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 - 21004 Dijon Cedex Tél. : 0 811 90 89 07 www.sni.fr VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAIS ET NÉOLIA BOURGOGNE) 28, boulevard Clemenceau – BP 30312 21003 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 68 28 00 Courriel : ste@villeo.fr www.villeo.fr
HORAIRES D’HIVER
(du 1er novembre au 30 avril)
du lundi au vendredi le samedi le dimanche
9 h - 12 h et 14 h - 18 h 9 h - 13 h et 14 h - 18 h 9 h - 12 h
NUMÉROS UTILES Accueil Grand Dijon 03 80 50 35 35 Usine d'incinération 03 80 76 40 76 Centre de tri 03 80 76 49 90 Bac mal dimensionné 03 80 76 39 78 Composteur 03 80 76 56 26 Emmaüs 03 80 23 80 11 Encombrants sur rendez-vous 0 800 12 12 11 Déchets verts sur abonnement 0 800 12 12 11 Numéro vert : 0 800 12 12 11 www.grand-dijon.fr Courriel : collecteselective@grand-dijon.fr
L’ASTUCE DE MARS Produits de saison En vous fournissant en fruits et légumes de saison, vous améliorez la qualité gustative de vos aliments, car ils subissent moins d’apports extérieurs visant à assurer leur croissance. En outre, acheter des produits locaux et de saison permet de privilégier les circuits courts qui rémunèrent moins d’intermédiaires… et plus les producteurs. Au printemps : betterave, carotte, céleri, artichaut, asperge, chou, chou-fleur, petit pois, concombre, radis, salade, fève, champignon, épinard, citron, orange, rhubarbe, poire, pomme. Chaud et froid Pour économiser votre réfrigérateur, laissez les aliments et plats encore chauds se refroidir à l’extérieur. Pensez également à enlever tous les emballages superflus (comme le carton autour des yaourts) : ils n’ont pas besoin d’être refroidis… Par ailleurs, pensez à bien choisir l’emplacement de votre réfrigérateur afin ne pas le placer à proximité d’une source de chaleur, comme un four, une plaque électrique, un radiateur, ou en plein soleil.
J’aGIs
av E c
LE
c’est pour la vie !
| vous nous dites |
COMPOST
“ “ “ “ Je composte mes déchets de cuisine depuis janvier 2012. J’ai voulu utiliser mon compost pour préparer le potager cet automne et il s’est avéré trop humide, collant. Que dois-je faire ? E.N. – Dijon
Produire du compost « maison » permet d’avoir gratuitement à disposition un amendement pour son jardin en compostant les déchets de sa cuisine et de son jardin principalement. Toutefois, afin d’avoir un bon compost, il est très important de diversifier les apports. Les déchets de cuisine apportant de l’humidité, il faut les compléter avec d’autres déchets plus secs, comme la tonte d’herbe préalablement séchée, des feuilles mortes, du carton non imprimé (ex. : rouleau de papier toilette ou d’essuie-tout), du broyat de branche… À chaque apport, il est important de brasser les éléments dans le composteur. Ce geste permettra d’aérer le mélange et facilitera sa décomposition. Petite astuce : pour savoir si votre compost a le bon taux d’humidité, il suffit de faire le test du poing. Cela consiste à prendre une poignée de compost dans sa main et la refermer en serrant. Quand vous ouvrez la main, si ce dernier reste en bloc trop compact et que du liquide coule, c’est qu’il est trop humide. En revanche, s’il se délite, c’est qu’il est trop sec. Le compost doit rester en forme tout en se détachant progressivement. Pour toute question ou conseil concernant le compostage, vous pouvez appeler le numéro vert 0 800 12 12 11 (appel gratuit). Un ambassadeur du tri répond aux interrogations et, si besoin, se déplace à domicile pour dispenser ses conseils.
CODES QR
Je vois parfois dans la revue municipale – mais aussi dans d’autres magazines – le symbole suivant :
. Pouvez-vous me dire de quoi il s’agit et à quoi cela sert ? G.M. Rempart de la Miséricorde – Dijon
VOS COUPS DE CŒUR, VOS RÉACTIONS... CETTE PAGE EST FAITE POUR VOUS. ÉCRIVEZ-NOUS : Dijon Mag BP 1510 21033 Dijon cedex frebsamen@ ville-dijon.fr
Ce symbole s’appelle un « code QR », QR étant l’abréviation de « quick response » (réponse rapide). Il s’agit d’une forme de code-barres en deux dimensions, constitué de modules noirs disposés dans un carré à fond blanc. L’agencement de ces points définit l’information que contient le code. Le QR signifie que le contenu du code peut être décodé rapidement après avoir été lu par soit par un lecteur de code-barres, soit par une application de smartphone. Le fonctionnement de cet outil est assez simple : après avoir chargé une application spécifique de lecture sur votre smartphone, il suffit de flasher sur ce code, ce qui vous permettra d’accéder directement à un site Internet lié, à une vidéo, à un numéro de téléphone, etc. Pour télécharger une application, vous pouvez, par exemple, vous rendre sur ce site Internet : www.flashcode.fr/telecharger/. Les codes QR deviennent courants, vous pouvez en trouver dans les magazines ou sur des affiches. Dijon Mag en publiera également régulièrement. Le mois dernier, le code QR qui figurait en haut de page 8, pour l’article sur « MyDijon.fr », permettait aux lecteurs de se connecter directement à l’application de la ville. Un lien utile pour se créer un compte usager sur le nouveau portail citoyen de la ville de Dijon et pour gérer ses démarches administratives depuis son téléphone !
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POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS C’est parce que la justice sociale est au cœur de la politique éducative que la mairie de Dijon a décidé de s’engager encore et toujours dans cette voie. Pour privilégier l’égalité d’accès pour tous, elle applique depuis la rentrée 2010 une tarification adaptée au niveau de revenu de chaque ménage pour l’accès à différents services municipaux. Un dispositif qui consiste à appliquer directement un pourcentage sur les ressources mensuelles de la famille, en tenant compte de sa composition, pour calculer le montant à facturer. Déjà utilisé pour le règlement des services offerts pour les crèches, les haltes-garderies ou encore les accueils de loisirs extrascolaires, ce système a été depuis élargi à la restauration scolaire. En ce sens, la ville de Dijon innove. Elle fut l’une des premières villes de France à mettre en œuvre ce mode de tarification dans ses restaurants scolaires. Cela permet de prendre en compte au plus juste la situation financière réelle des familles, ce qui est une volonté majeure de François Rebsamen et de la majorité municipale dans la situation économique actuelle et face à la dureté des temps qui s’imposent encore à nombre de nos concitoyens. Cette année, la tarification personnalisée en fonction des revenus déjà pratiquée sera maintenue. Par le biais de ces dispositions, la ville de Dijon tient ses engagements en matière de réussite éducative en favorisant la solidarité et l’égalité d’accès pour tous, quels que soient ses revenus, à une éducation citoyenne.
Enfin, après dix ans d’expérimentation de la gratuité des musées municipaux dijonnais pour ce qui concerne les collections permanentes, 2013 verra l’instauration de la gratuité des bibliothèques municipales. Ainsi, pour inciter les Dijonnaises et les Dijonnais à utiliser les bibliothèques, la municipalité a décidé de les mettre en accès gratuit. Cette décision prendra effet au 1er avril 2013. Parce que la bibliothèque municipale de Dijon n’est pas épargnée par le phénomène d’érosion de la fréquentation des bibliothèques en France, et pour essayer d’attirer un plus large public, le conseil municipal supprime donc l’abonnement annuel. Et parce que l’émancipation est une valeur essentielle, la démocratisation de la culture et de la connaissance n’aura de cesse de constituer les fondements de notre engagement au service de tous. Laurent Grandguillaume, député de la Côte-d’Or, conseiller municipal de Dijon, président du Groupe socialiste, radical de gauche, citoyen et apparentés 8, rue de la Chouette, 21000 Dijon Tél. : 03 80 36 41 77 Courriel : groupemajcm@orange.fr
POUR LE GROUPE DES ÉLUS COMMUNISTES ET RÉPUBLICAINS Il faut soutenir la fonction publique. Les salariés ont exprimé leurs inquiétudes et mécontentements. Ils savent par expérience que depuis plusieurs années ils ont été la variable d’ajustement des politiques publiques. Avec la RGPP notamment, le gouvernement précédent et l’ex-président de la République considéraient comme insupportables les services publics pour mieux faire place nette aux appétits financiers des groupes privés. Le programme du candidat Sarkozy à un deuxième mandat prévoyait des dispositions draconiennes en matière d’emplois, de salaires, et en aggravant la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite que la droite avait initiée. Les cadeaux fiscaux, le bouclier fiscal au bénéfice des grandes fortunes, ont pourtant contribué à creuser le déficit public que la droite prétendait réduire, en mettant à contribution les seuls salariés.
La nouvelle majorité gouvernementale souhaite réformer la fiscalité en agissant sur le terrain de la création d’emplois. Elle a fait de la jeunesse, de la justice, de l’enseignement, du logement ses priorités, en misant sur l’avenir et la préparation du retour de la croissance. Après neuf mois, il est légitime d’aspirer à des résultats concrets, et les salariés de la fonction publique attendent eux aussi davantage. Même si les marges de manœuvre sont serrées, les négociations avec le ministère de la Fonction publique doivent se poursuivre pour aboutir à des évolutions positives, ainsi qu’à des engagements calendaires précis. Christine Truchot-Dessolle, André Gervais, Michel Julien Groupe des élus communistes et républicains 222, rue d’Auxonne, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 29 97
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POUR LE GROUPE INITIATIVES DIJON Les questions de déplacement sont primordiales pour maintenir une bonne qualité de vie pour les Dijonnais. En mars 2012, le conseil municipal a voté le plan de déplacements urbains, malgré notre opposition. Ce PDU prévoit l’organisation des différents modes de transport au sein de l’agglomération. Nous avons alerté la majorité en place sur les risques liés aux choix faits en matière de stationnement et de circulation qui risquaient d’entraver la liberté de déplacement des Dijonnais. Nous pensons qu’il faut envisager différemment les déplacements en abandonnant la « contrainte », au profit d’une démarche incitative pour les modes de transport « doux ». C’est à ce prix que la liberté de déplacement des Dijonnais par le moyen de leur choix sera respectée. En matière de stationnement, ces choix municipaux actuels sont particulièrement désastreux. La suppression de 500 places de stationnement en surface depuis 2001, le mauvais entretien de certains parkings publics, la réduction des normes de parking imposées aux promoteurs immobiliers, sont autant de mesures responsables des difficultés de stationnement dans notre ville. Cette situation entraîne la multiplication des voitures garées sur les trottoirs et l’impossibilité de stationner dans certains secteurs. Ces erreurs se retrouvent dans les nouveaux aménagements des quartiers. Illustration : le quartier Faculté-Montmuzard. Dès 2006, nous avons interpellé le maire sur la nécessité de
prendre en compte la circulation et le stationnement dans les transformations de ce quartier. En dix ans, ce quartier a connu l’agrandissement du stade de football, le regroupement de l’hôpital du Bocage et du CHU sur un même site, la construction de 450 logements dans le quartier. Dans le même temps, près de 700 places étaient supprimées, en particulier sur le campus. Nous avions malheureusement raison. Aujourd’hui, l’ensemble du quartier est asphyxié et les riverains, les étudiants, les usagers du CHU rencontrent de nombreuses difficultés. Il est inacceptable par exemple que le personnel de l’hôpital ou les familles, venues parfois de très loin visiter leur parent malade, soient les victimes de ces choix. La situation ne peut perdurer et la solution passe, ici comme ailleurs, par la création de nouveaux parkings publics, symboles d’une autre politique en matière de circulation et de stationnement. François-Xavier Dugourd, président du groupe Initiatives Dijon Franck Ayache, Laurent Bourguignat, Jean-Michel Brocherieux, Malika Gauthié, François Hélie, Marie-Claude Mille, Jean-Charles Ouazana, Catherine Vandriesse 43, rue Parmentier, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 46 65 Courriel : contact@initiativesdijon.com Web : www.initiativesdijon.com
POUR LE GROUPE DIJON MODEM À Dijon, le passage ou le « re-passage » à la semaine de 4 jours et demi devrait être effectif à la rentrée de septembre 2013. L’idée est d’alléger la charge scolaire journalière (45 min par jour en moins) et de rééquilibrer une semaine trop décousue (le mercredi matin en plus). Or, la diminution du temps scolaire entraîne l’augmentation du temps périscolaire. À Dijon le choix semble se porter sur l’allongement jusqu’à 14 h 35 de la pause-déjeuner. Soit. Cette pause méridienne se devra alors d’être de grande qualité. En effet, les enfants devront retourner en classe l’après-midi, avec tout le bénéfice que cette extension est censée leur apporter. Finis les enfants excités, énervés, incapables de travailler en début d’après-midi : le retour au calme devra se faire avant le retour en classe ! Cela impose l’instauration d’un temps de repos, voire d’une sieste, dont les bienfaits sur l’ancrage des apprentissages sont reconnus. Cela exige aussi des locaux adaptés et un personnel compétent, attentif, bien formé, bien informé sur les objectifs de cet allongement. En somme, une vraie « pause », afin que les enfants ne ressentent plus la fatigue du matin, ni le poids trop lourd de la vie en collectivité.
N’oublions pas que, depuis 2008, la suppression « sèche » du samedi matin a mis notre école en souffrance ! Cette réforme ne doit donc pas être « sèche », elle non plus : il faudra repenser la longueur des vacances d’été, le contenu des programmes, la formation des maîtres, l’orientation des élèves… Nous, au MoDem, serons vigilants à la mise en application de ce changement dont l’objectif est d’améliorer l’efficacité pédagogique et le mieux-être des enfants. Certes, cette réforme des rythmes est une première réponse au redressement de notre système éducatif. C’est aussi parce que le chemin sera long à parcourir qu’il faudra, dès la rentrée de septembre 2013, faire le premier pas ! Chantal Trouwborst, conseillère municipale déléguée au temps de la ville Groupe Dijon MoDem 7B, rue Devosge, 21000 Dijon Tél. : 03 80 23 38 14 Courriel : groupe-modem@orange.fr