Dijon mag décembre 2010

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LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON DÉCEMBRE 2010 N° 230

www.dijon.fr

DOSSIER NOËL SOLIDAIRE P.

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+ ceEnntcarahil er le Sup

l’agenda culturel du mo is


| ça s’est passé |

DIJON TOUCHÉE EN PLEIN CŒUR

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© photo XG

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otre ville a été douloureusement frappée par le terrible drame de l’incendie qui a ravagé le foyer d’accueil Adoma, dans la nuit du 13 au 14 novembre. Cet incendie est pour nous tous une véritable tragédie. Onze ans après le drame de l’avenue Eiffel, Dijon et tout un quartier blessé, celui de la Fontaine-d’Ouche, sont de nouveau sous le choc. Le premier bilan des victimes est extrêmement lourd. Dès les premières heures, la ville de Dijon a mobilisé l’ensemble de ses personnels et ouvert le Palais des sports aux victimes pour leur porter assistance au côté des services de secours. Depuis cette terrible nuit, le Palais des sports continue d’accueillir les victimes qui sortent de l’hôpital ou qui n’étaient pas à Dijon lors du sinistre pour un soutien psychologique et procéder à un relogement d’urgence. Une véritable chaîne de solidarité s’est organisée au sein du quartier de la Fontained’Ouche avec l’ensemble des Dijonnais, qui ont été profondément touchés par cette terrible épreuve.

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1 Solidarité des Dijonnais lors de l’hommage œcuménique devant l’immeuble Adoma à la Fontaine-d’Ouche. 2 François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, Alain Millot, premier adjoint délégué à l’administration générale, à la tranquillité publique et à la médiation et Laurent Grandguillaume, adjoint délégué à la jeunesse, à la vie associative et à la démocratie locale rendent hommage aux victimes au nom de la municipalité. 3 François Rebsamen, sénateur-maire, salue au nom de la municipalité la mobilisation des services municipaux, des structures et des associations ayant porté secours et assistance aux victimes.

4 Conférence de presse de M. Éric Lallement, procureur de la République de Dijon, suite

à l’interpellation des deux auteurs présumés de l’incendie.


Sommaire P.

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| c’est d’actu | FONTAINE-D’OUCHE : UN VRAI PÔLE D’ATTRACTIVITÉ

P.

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| c’est d’actu | PÔLE D’ART CONTEMPORAIN LE CONSORTIUM : NOUVELLE DIMENSION

P.

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| tout le monde en parle | MUSÉE DES BEAUX-ARTS : LES DESSOUS D’UNE MÉTAMORPHOSE

P.

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| ça nous concerne | SDAT : LA FIN DES PRÉJUGÉS

NOËL

DOSSIER P.

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SOLIDAIRE P.

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| rencontre | MOHAMED KIOUR, HEUREUX CAPITAINE DU DIJON BOURGOGNE HANDBALL

P.

34 | à votre service | NUMÉROS UTILES, URGENCES, GRAND DIJON, ETC.

le Sup dijon culture

E | CINÉ | ET | EXPO | MUSÉ E PUBLIC DANSE | JEUN THÉÂTRE | CONCERT |

Participez à Dijon Mag ! Pour raconter votre ville par le texte ou par l’image, la rédaction de Dijon Mag vous invite à contribuer au magazine. Proposez vos sujets, vos articles, vos photos… et devenez acteur de votre revue ! Vos propositions seront présentées au comité de rédaction de Dijon Mag.

À vos plumes !

AUSSI

Contact : dijonmag@ville-dijon.fr

au centre du magazine 2010 DÉCEMBRE Petit

Nicolas Pierre © Lucie

(p.12)

le Sup dijon culture TOUTES VOS SORTIES DU MOIS DE DÉCEMBRE

DIJON MAG N° 230 DÉCEMBRE 2010. Directeur de publication : François Rebsamen – Directeur de la rédaction : Thierry Coursin – Directeur adjoint : Fabian Forni – Ont collaboré : Nicolas Boisnard, Catherine Jonon, Jérémy Martin, Nadine Paulin, Éric Perruchot, Linda Simon – Photos : Philippe Bornier, Ludovic Charron, Hajar Zenasni – Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin – Conception et réalisation : tempsRéel – Impression : BLG – Distribution : La Poste – N° d’impression : 70779 – Dépôt légal : 4e trimestre 2010


| dites-nous… françois rebsamen |

« C’est une catastrophe que la ville de Dijon vient de vivre » FRANÇOIS REBSAMEN SÉNATEUR-MAIRE DE DIJON

’est une catastrophe que la ville de Dijon vient de vivre. Le terrible incendie qui a ravagé le foyer d’accueil Adoma en novembre est pour nous tous une véritable tragédie. Dijon et tout le quartier de la Fontained’Ouche sont sous le choc. La Résidence de Fontaine-d’Ouche avait une place importante dans le quartier. Plus de la moitié des résidents traditionnels étaient âgés de plus de 60 ans. Parmi eux, de nombreux travailleurs migrants étaient présents depuis plus de vingt ans et participaient aux activités du quartier. Mes premières pensées vont évidemment aux sept victimes innocentes, à leur famille, à leurs proches, et à tous les blessés qui sont dans la douleur et la souffrance.

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Je tiens également à remercier et à saluer l’ensemble des personnes qui se sont mobilisées et ont géré de façon particulièrement efficace cette catastrophe : les élus de la ville et les services municipaux, mais aussi les services de l’État, les services de secours, les hommes et les femmes bénévoles de la protection civile, les nombreuses associations et structures qui se sont manifestées pendant et après le sinistre. La réactivité de toutes les équipes a été en tout point exemplaire. Tous ceux et toutes celles qui ont participé aux opérations de secours ont fait preuve de rapidité, d’un grand professionnalisme et de dévouement dans ces cruelles circonstances. Nous avons pu constater par ailleurs un immense élan de solidarité des habitants du quartier de la Fontained’Ouche, de Dijon, de l’agglomération et de tout le département. Nombreux sont ceux qui sont venus spontanément aider les personnes qui sont dans le besoin.

PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL LUNDI 20 DÉCEMBRE SALLE DE FLORE À 18 H 30 ET EN DIRECT SUR DIJON.FR

Il y a deux exigences maintenant. La première est de faire la lumière sur ce qui s’est passé, sur ce qui l’a rendu possible. Les experts de la police scientifique et technique se sont mis immédiatement au travail. Naturellement, une enquête judiciaire a été ouverte et une série d’investigations ont eu lieu, sous le contrôle du procureur de la République et du directeur départemental de la sécurité publique, de façon à ce que les responsabilités puissent être établies. Nous nous félicitons de la progression rapide de l’enquête diligentée par les services de l’État. Nous espérons que toute la lumière sera rapidement faite sur cette dramatique catastrophe. La deuxième exigence, me semble-t-il, est de tirer les leçons de ce drame, naturellement exceptionnel par son ampleur, mais dont nous devons nous efforcer qu’il ne puisse pas se reproduire ailleurs. Des questions restent ouvertes : ces jeunes avaient-ils toute leur place au foyer Adoma de Fontaine-d’Ouche ? De quelle manière était assuré leur suivi ? Bien évidemment, la ville de Dijon s’associe étroitement avec les services de l’État à la création d’un groupe de travail chargé d’accompagner l’ensemble des victimes pour obtenir réparation. Dans cette épreuve, je veux dire aux familles si durement éprouvées, aux amis, aux proches de ceux qui ont tragiquement disparu, que tous les Dijonnais ressentent et partagent leur deuil. Je veux leur dire, à titre personnel, ma compassion et ma profonde sympathie. Je veux leur dire, au nom du conseil municipal de la ville de Dijon, la solidarité de la ville tout entière.


| c’est d’actu |


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FONTAINE-D’OUCHE

UN VRAI PÔLE D’ATTRACTIVITÉ Dans le cadre du programme de rénovation urbaine du quartier de la Fontaine-d’Ouche, le centre commercial sera entièrement rénové et deviendra ainsi un véritable pôle d’attractivité. Début des travaux en 2011. éveloppement de l’attractivité et de la mixité sociale, maintien de la qualité de l’habitat existant, liaison du quartier à son environnement naturel, renfort des services de proximité et amélioration de l’accessibilité des personnes à mobilité réduite sont les objectifs du projet de renouvellement urbain de la Fontaine-d’Ouche. Au cœur de ce projet, la réhabilitation du centre commercial est très attendue par tous les habitants du quartier. Cette opération de modernisation permettra de reconstituer une véritable centralité du quartier, plus attractive et plus dynamique. Le centre commercial sera entièrement rénové, avec une offre commerciale structurée autour d’un supermarché et d’un discount alimentaire. Ce « nouveau centre commercial » sera ainsi plus moderne, plus fonctionnel et plus accueillant avec 200 places de parking paysagés pour un stationnement aisé. Et, pour parfaire l’ensemble, c’est tout un pôle de services publics de proximité (mairie de quartier, maison de la solidarité, bibliothèque, etc.) qui jouxtera ce nouveau centre.

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REPÈRES ÉTÉ 2011 : début des travaux de démolition du centre commercial. PRINTEMPS 2013 : inauguration des nouveaux commerces. DEMAIN : un centre commercial de 12 020 m², dont 8 670 m² de commerces (26 cellules) et 3 350 m² d’équipements publics. 120 logements prévus dans le périmètre.

En haut : projet de perspective depuis la place de la Fontaine-d’Ouche. En bas : projet de perspective du centre commercial depuis le rond-point Kir-Bachelard.


| c’est d’actu |

KULTUR’ MIX

LA SOIRÉE DE CLÔTURE MET LE REGGAE À L’HONNEUR ernière soirée, pour cette première édition du festival Kultur’ Mix. Vendredi 3 décembre, à La Vapeur, dès 20 h, le ton sera délibérément festif, avec, en accès libre, les ateliers DJ de Protagomix, suivis de deux concerts de reggae par les groupes Full Style (Dijon), à l’occasion de la sortie de leur nouvel album, et Broussaï (Mâcon). Une soirée qui viendra clore en beauté une édition 2010 riche et variée : huit rendezvous coproduits par de jeunes associations dijonnaises, la direction de l’animation des quartiers et diverses structures sociales et culturelles de chaque quartier. Huit rendezvous orientés vers les pratiques culturelles ou sportives des jeunes, parmi lesquelles on distinguera le franc succès de la « Nuit du street » organisée par Protagomix : quelque 1 200 personnes, au Skate Parc, seront venues suivre les démonstrations de rollers, BMX, skate, mais aussi danse salsa ou hip hop et concerts rap. Une indéniable réussite ! Si cette soirée du 3 décembre sera bien entendu l’occasion, pour les différents partenaires, de tirer un bilan de cette première édition, il sera déjà temps de se projeter en 2011 : reconduite l’an prochain, l’opération

Le groupe de reggae mâconnais Broussaï.

© DR

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Kultur’ Mix devrait s’appuyer sur les réussites de l’année tout en visant une programmation encore élargie. Sport, musique, slam, danse, pratiques urbaines ou arts du cirque seront toujours présents, mais de nouveaux domaines seront aussi abordés,

avec par exemple des échappées vers l’art contemporain en mêlant une fois encore spectacles et ateliers. À suivre… Vendredi 3 décembre à 20 h La Vapeur – Entrée libre Rens. : www.dijon.fr

COMPAGNIE GRENIER NEUF

DÉCOUVRIR UN AUTEUR onner l’envie de la découverte et transmettre les plaisirs du théâtre à tous les amateurs, la compagnie Grenier Neuf en fait un point d’honneur. Elle propose pour la 3e année consécutive des ateliers de deux jours pour plonger les participants dans l’univers d’un auteur, d’un style d’écriture ou d’un concept peu connus. Le prochain stage se déroulera les 11 et 12 décembre. Mené par Yves Prunier, comédien, metteur en scène et

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dramaturge, l’atelier abordera les thèmes de la méchanceté et de la douleur à partir d’extraits de Feydeau. Une nouvelle saison de stages est déjà planifiée pour l’année 2011. Grenier Neuf – 4, rue Chancelier-de-l’Hospital Rens. et inscriptions : 03 80 63 92 18 – www.grenierneuf.org


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FESTIVAL TGV GÉNÉRIQ

TUMULTES MUSICAUX EN VILLE Moriarty joue pour les enfants, mercredi 15 décembre au cinéma Olympia.

© G. Murakoshi

ouvelle édition, nouvelle période de programmation et même nouveau nom : le festival Génériq fait sa petite révolution… dans la continuité. Avec la persistance de son ancrage territorial, d’abord : proposer des concerts sur 11 villes du Grand Est (Dijon, Belfort, Mulhouse, Besançon, Montbéliard, Freiburg im Breisgau…) permet de mutualiser les moyens des différentes structures autour de La Vapeur (qui conduit le projet), mais aussi d’affirmer une identité. Ce qui lui vaut d’être labellisé par la Métropole Rhin-Rhône, et rejoint par un partenaire privilégié, en termes financiers comme logistiques. Une rencontre logique avant l’ouverture, l’an prochain, de la ligne à grande vitesse (LGV) Rhin-Rhône. Surtout, le désormais rebaptisé TGV Génériq creuse son sillon, sous le slogan de « Tumultes musicaux en villes », privilégiant les découvertes, les surprises. Avec plus de la moitié des concerts gratuits, et beaucoup d’autres à moins de 3 euros ! Pour la musique, les fidèles retrouveront ce qui fait l’essence du festival (voir notre cahier « Le Sup »). En quatre jours serrés, pour Dijon, près de 70 groupes ou artistes invités. Français et étrangers, célèbres ou obscurs. Rock, folk, chanson, électro, hip hop, tous les styles sont représentés. À midi, à l’apéro, en soirée. Entre autres, pour les artistes étrangers, la cumbia « élec’tropicale » de Bomba Estereo (Colombie), le rap élégant (et multiculturel) de Das Racist (ÉtatsUnis), ou l’étonnant mix de pop-rock et de musique mongole de Hanggai (Chine). Mention spéciale à Moriarty, qui jouera pour les enfants (mercredi 15 à 14 h). Une maison du festival, salle de la Coupole, permettra en outre de naviguer avec bonheur dans cette programmation pleine de promesses. À Dijon, du mercredi 15 au samedi 18 décembre (lieux divers) Rens. : www.generiq-festival.com – www.lavapeur.com – Tél. : 03 80 48 86 00 Courriel : info@lavapeur.com

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SOCIÉTÉ DES EXPLORATEURS FRANÇAIS

DISTRIBUTION DE JOUETS

UN PRIX DE RENOM POUR MAURICE THINEY

LE PÈRE NOËL A UNE LONGUEUR D’AVANCE

68 ans, Maurice Thiney, explorateur de renommée internationale et membre de la Société des explorateurs français, s’est vu décerner le prix mondial d’Exploration des contrées oubliées et de Paix dans le monde 2010 du CIGV (Club international des grands voyageurs). Un prix qui compte parmi ses anciens lauréats Jacques-Yves Cousteau, Mikhaïl Gorbatchev, Ellen MacArthur, Nicolas Hulot, Ingrid Betancourt ou encore Al Gore et Nelson Mandela. Ce globe-trotter est allé à la rencontre des mondes et des tribus oubliés sur la planète, avec toujours un profond respect et un esprit de liberté prononcé.

es enfants du conseil municipal d’enfants (CME) ont à nouveau pris leur rôle très à cœur en renouvelant l’opération de collecte de jouets afin qu’aucun enfant ne soit oublié pour les fêtes. Des milliers de jouets ont ainsi été récoltés. Nettoyés, emballés, ils seront distribués lors d’une journée festive aux enfants dont les familles connaissent des difficultés. Spectacles, douceurs et, surtout, rires de tous les enfants animeront cette belle journée. Mercredi 15 décembre – hôtel de ville Rens. : www.dijon.fr

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| c’est d’actu |

ATELIERS CINÉMA

NOUVELLE VAGUE e cinéma Eldorado organise régulièrement des ateliers, ouverts à tous, qui ont pour ambition d’enseigner l’alphabet du langage cinématographique à travers son histoire et sa pratique. Ce mois-ci, c’est autour d’un atelier spécial Nouvelle Vague que les Dijonnais sont attendus. Un moment clé de l’histoire du cinéma : une révolution technique et esthétique, devancée par une offensive groupée de nombreux textes critiques. Après analyse d’extraits de films, passage à l’acte avec la copie d’une scène de Truffaut ou de Godard, du tournage au montage. Rens. et inscription : eldo@wanadoo.fr Tél. : 03 80 66 51 89

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PÔLE D’ART CONTEMPORAIN

LE CONSORTIUM, NOUVELLE DIMENSION u printemps prochain, le Consortium, situé au 37, rue de Longvic, sera le nouveau centre de gravitation de la création contemporaine à Dijon. Juste à côté du fonds régional d’art contemporain (Frac) de Bourgogne, le nouvel espace en cours d’achèvement promet déjà une étonnante exposition pour son ouverture prévue en mai. Une dizaine d’artistes de notoriété internationale, soutenus dès le tout début de leur carrière par le Consortium, investiront les 4 000 m2 de surface d’exposition. La transformation du site a été confiée à l’architecte japonais Shigeru Ban associé à Jean de Gastines. Elle s’appuie sur le bâti ancien de l’Usine, autrefois réputée comme lieu d’expression artistique et de festivals. Une plate-forme d’élévation desservant les différents niveaux est sans doute l’originalité de cette architecture avant tout fonctionnelle. En tout, une dizaine de salles, dont une haute de 10,50 m, éclairée par la lumière naturelle et pouvant s’ouvrir sur l’extérieur. La cour, pourvue de gradins, offrira par exemple un espace de lecture en plein air. Ce lieu de création et de diffusion de l’art international se veut proche de tous les publics et de la cité. Une coopération accrue s’établira avec d’autres manifestations à Dijon, qu’il s’agisse d’expositions, de festivals ou d’événements musicaux. Les associations du quartier Parc-Chevreul pourront en outre y tenir leurs réunions. L’association dijonnaise Aréa d’écoute psychanalytique envers les adolescents y trouvera également ses aises. Un restaurant indépendant s’y installera aussi. Le Consortium n’est pas un centre d’art ni un musée, mais un outil qui participera en direct à la transformation de la ville, soutient Xavier Douroux, codirecteur du Consortium. Rens. : www.leconsortium.com – Le Consortium, 16, rue Quentin (halles centrales) Tél. : 03 80 49 86 07

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en bref > 115

> EXPO-VENTE ÉQUITABLE

> SEULS EN FÊTE 2010

C’est le numéro vert d’urgence gratuit à destination de tous : particuliers et institutions. À l’autre bout du fil, 24 h/24, les « écoutants » du Samu social décident du meilleur moyen d’intervenir, en fonction de la disponibilité des équipes mobiles et des places dans les centres d’hébergement. En ces périodes de fêtes, si vous connaissez quelqu’un ou êtes vous-même en difficulté, pensez 115. L’accueil est immédiat et, si on le souhaite, anonyme.

Près de 1 000 références de l’artisanat africain, sud-américain et asiatique ainsi que des produits alimentaires, tous issus du commerce équitable, seront proposés à la vente en vue des achats de Noël. Les visiteurs trouveront également des informations sur le commerce équitable et les producteurs partenaires, ainsi que sur les placements éthiques avec le Crédit coopératif. Du samedi 4 au dimanche 12 décembre, cellier de Clairvaux. Rens. : Artisans du Monde - 03 80 44 97 33.

Depuis 1996, un collectif de 13 associations caritatives et humanitaires de Dijon organise pour les fêtes de fin d’année une soirée de solidarité destinée aux personnes seules, en difficulté sociale ou en situation de grande précarité. Au programme : repas, friandises, spectacle, bal. Des bus seront également à la disposition des participants pour leur retour chez eux. Mercredi 22 décembre à partir de 19 h, salle Devosge. Rens. : 06 31 99 15 95.


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TÉLÉTHON

LISTES ÉLECTORALES

UNE PREMIÈRE POUR LE CIRCUIT DIJON-PRENOIS

DERNIERS JOURS POUR S’INSCRIRE

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epuis des années, le Téléthon mobilise avec succès contre la maladie. Dans ce cadre, l’Association française contre les myopathies (AFM), le circuit DijonPrenois en partenariat avec la ville de Dijon ont décidé de s’unir pour une journée d’action. Un événement à part entière : c’est l’une des premières fois en France qu’un circuit automobile s’engage dans cette action humanitaire d’ordre national. Au programme, des baptêmes de piste sur un tracé chargé d’histoire, la possibilité de s’essayer au karting, d’assister à une course d’endurance de kart… Toute la journée, de nombreuses animations seront en outre organisées dans l’espace du paddock, en bordure de piste. Samedi 4 décembre de 10 h à 17 h Rens. : www.circuit-dijon-prenois.com – Tél. : 03 80 35 36 50 Programme complet des actions régionales et nationales : www.afm-telethon.fr

es élections cantonales approchent (mars 2011), et de nombreuses personnes ne sont pas encore inscrites sur les listes électorales. Rappelons qu’être inscrit est une obligation dès lors que l’on est majeur et de nationalité française. En cas de doute, il est possible de vérifier son inscription sur les listes électorales sur le site Web de la ville : www.dijon.fr. Vous pouvez également télécharger le formulaire d’inscription et prendre connaissance des pièces à fournir au service des élections. Attention : En cas de changement de quartier, pensez à signaler votre nouvelle adresse au service des élections avant le 31 décembre. Inscriptions jusqu’au 31 décembre. Rens. : Service des élections – Cour de Flore de l’hôtel de ville – Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 15 et de 13 h 30 à 17 h 30 Tél. : 03 80 74 52 60 – www.dijon.fr

FAMILLES

DE NOUVEAUX MOYENS DE PAIEMENT

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fin de répondre au mieux aux attentes des Dijonnais, de nouveaux moyens de paiement sont mis en place pour les usagers des prestations enfance et jeunesse proposées par la ville de Dijon. Ainsi, les factures peuvent désormais être payées en ligne, à partir du Portail Famille : http://famille.ville-dijon.fr. D’autre part, les prestations liées aux opérations « Vacances pour ceux qui restent » ou celles du centre municipal d’initiation sportive (CMIS) sont intégrées à la facture unique. Des prestations qui, à compter de ce mois, peuvent par ailleurs être réglées en chèques vacances.

> SCLÉROSE EN PLAQUES e

La 5 réunion d’information et d’échanges sur la sclérose en plaques, organisée par le CHU avec la collaboration des neurologues du Réseau bourguignon de la sclérose en plaques, se déroulera à Dijon. Plusieurs ateliers animés par des neurologues et médecins sur les traitements au long cours, la vie au quotidien ou les difficultés socioprofessionnelles liés à la maladie seront organisés l’après-midi. Samedi 11 décembre, Palais des congrès. Rens. : 03 80 68 24 10

Autre nouveauté, la part du prix du repas en restauration scolaire représentant l’encadrement des enfants (25 % du prix du repas) peut être versée en chèques emploi service universel (Cesu). Enfin, depuis le 23 juillet 2010 (loi n° 2010-853 relative aux réseaux consulaires, au commerce, à l’artisanat et aux services modifiant l’article L. 1271-1 du code du travail), les chèques Cesu sont également acceptés pour le règlement des centres de loisirs maternels (mercredis et vacances scolaires pour les moins de 6 ans). Des évolutions qui devraient simplifier les démarches des familles qui, jusqu’alors,

payaient les prestations via les moyens traditionnels (prélèvement automatique, règlement en numéraire ou par carte bancaire…). Rens. : centre de traitement unique de la facturation : 03 80 74 53 30

> SAC À SAPIN

> DIJON-CÔTE DE NUITS

Commercialisé depuis 1993, le sac à sapin est devenu un indispensable des fêtes de Noël. Il est vendu 5 euros, dont 1,30 euro est reversé à Handicap International, et conditionné par des travailleurs handicapés d’un établissement ou service d’aide par le travail (Esat). Il est en outre 100 % biodégradable : une fois jeté, il se décompose en huit semaines. On peut se le procurer dans toutes les grandes surfaces, ainsi que chez les fleuristes et pépiniéristes.

Le label « Vignobles et découvertes » a été attribué le 14 octobre dernier, pour une durée de trois ans, à la destination « Dijon-Côte de Nuits », sur décision du Conseil supérieur de l’œnotourisme. Ce label a pour objectif d’« améliorer la lisibilité des destinations du vin afin de toucher de nouvelles clientèles ». Deux autres dossiers ont par ailleurs été récompensés en Côte-d’Or : Hautes Côtes de Beaune-Colline du Montrachet et Colline de Corton.


| c’est d’actu |

ASSOCIATION AMA

ROMPRE L’ISOLEMENT DU MUSICIEN AMATEUR a Fédération française des associations de musiciens amateurs (Ffama) aime à se définir en creux : « Ni une école de musique, ni une association de concerts, ni l’émanation de quelque organisme officiel ». Déconcertant, pour une association qui, selon sa présidente locale, Claire Moyé, violoniste, ambitionne de favoriser les rencontres, trouver des partenaires hors cadre contraignant et faire de la musique à son rythme. Liberté et plaisir ! L’adhérent type est un adulte qui, jeune, a joué assidûment d’un instrument dans un ensemble de musique classique ou de jazz et qui, une fois entré dans la vie active, se retrouve bien seul. L’isolement étant frustrant, il se tournera naturellement vers la Ffama. L’antenne dijonnaise, forte de ses 40 membres actifs, est en recherche permanente de nouveaux adhérents, qui devront avant tout faire preuve d’une appétence pour le partage. Rens : AMA Groupe de Dijon et de sa région – Claire Moyé : 03 80 56 82 04 Courriel : claire.moye@neuf.fr – www.ffama.fr

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FIBRE OPTIQUE

DIJON À LA VITESSE DE LA LUMIÈRE

a fibre optique transporte de la lumière. Ce qui lui a permis de dépasser largement le bon vieux cuivre quant à ses capacités de transport de données. Il est donc précieux, voire obligatoire, pour une capitale régionale tournée vers l’avenir, de se doter de cette technologie. Un des acteurs de ce secteur, le Groupe France Télécom – via sa filiale

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Orange –, va investir environ 2 milliards d’euros à l’échelle nationale d’ici 2015. Dans un premier temps en direction des lieux d’habitation très denses (la « zone 1 », selon la définition de l’Arcep, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). En France, six villes ont été retenues comme pilotes, dont Dijon. Les travaux d’installation devraient commencer en 2011 et l’entreprise s’est engagée sur des objectifs précis : 80 % des logements câblés sur cinq ans, 100 % dans dix ans. Les premiers quartiers concernés sont la Toison-d’Or, Fauconnet-Maladière, Montchapet, Gare, Port-du-Canal, ParcPoussots, Centre-ville nord et Montmuzard. Ce déploiement est soumis à diverses contraintes : la réglementation de l’Arcep (grands ensembles dans un premier temps, puis zones pavillonnaires), les obligations techniques, les désidératas du géomarketing et les intentions politiques de la ville. Cet impressionnant chantier ne devrait pas entraîner de grandes nuisances puisqu’il

est prévu de s’appuyer sur les infrastructures existantes ou d’utiliser les travaux en cours. Une tranchée déjà ouverte pourra ainsi être utilisée pour y déposer un câble. Nouveau mobilier urbain, les armoires de raccordement devraient faire leur apparition sans pour autant dénaturer la commune. L’équipement nécessaire au cheminement des informations peut être fractionné en trois parties : les conduits serpentant sous terre dans le domaine public jusqu’à un point de mutualisation, puis de ce lieu jusqu’à l’entrée de la demeure, et enfin à l’intérieur même du bâtiment. Si vous habitez en collectivité, le syndic devient un acteur majeur de la discussion. Une fois en place, de par l’augmentation du débit, ce système permettra un accès facilité à de nouveaux usages Internet et multimédias.


| tout le monde en parle |

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PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE

MUSÉE DES BEAUX-ARTS

LES DESSOUS D’UNE MÉTAMORPHOSE Une nouvelle tranche de travaux permettra d’ici 2013 de présenter les trésors du musée dans un espace entièrement rénové. Quand les technologies de pointe s’engagent au service de l’histoire. a nouvelle tranche des travaux du musée des Beaux-Arts débutera en 2011, pour une inauguration prévue en septembre 2013. Mais d’ici son ouverture, la nouvelle aile du musée et ses collections seront entièrement réaménagées et rénovées. Ainsi, certains tableaux, métamorphosés, reviennent déjà au musée. En 2011 et 2012, ce sont les précieux retables de bois sculpté et doré de la chartreuse de Champmol qui, sous le contrôle d’un comité d’experts, seront confiés aux restaurateurs. Parallèlement, dès février prochain, les travaux de rénovation du musée commenceront entre autres dans la salle des Tombeaux. Le circuit de visite s’arrêtera donc au salon Condé et les tombeaux des ducs de Bourgogne ne seront plus visibles, car protégés par un solide coffrage.

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LES PLEURANTS EN VEDETTES. Pour autant, le musée reste ouvert. Si la sélection des collections présentée dans les six premières salles évoluera au fur et à mesure des départs et retours de restauration, les véritables vedettes de cette

nouvelle installation seront les Pleurants du tombeau de Philippe le Hardi (série originelle), sortis de leurs arcatures comme l’ont été ceux de Jean sans Peur début 2010. Mais ceux-là ne voyageront pas outre-Atlantique : ils resteront au musée et pourront être admirés, grâce à une scénographie originale, par tous les Dijonnais et les visiteurs. UNE PREMIÈRE PHASE DE TRAVAUX RÉUSSIE. En amont, la première phase de travaux s’est achevée en 2010. Cinq ans d’études approfondies ont été nécessaires à leur préparation dans un bâtiment aussi sensible que complexe. Mais l’objectif est atteint : réussir la délicate rencontre de l’architecture ancienne et des interventions contemporaines. Si la réduction de l’impact environnemental a été privilégiée (voir encadré), un important aspect de la rénovation a également permis de réaliser de nouvelles réserves, assurant le stockage des œuvres dans de parfaites conditions de conservation et de consultation.

Le musée des Beaux-Arts de Dijon est un des musées les plus performants et innovants de France. En 2009 et 2010, pour répondre à l’engagement de « Dijon, référence écologique », certaines mesures ont en effet permis de réduire l’impact environnemental du musée de près d’un tiers de sa puissance énergétique. Le traitement de l’air en température et en hygrométrie a ainsi été limité aux espaces recevant les œuvres les plus fragiles, la moitié des salles étant simplement équipées de planchers chauffants et rafraîchissants, à la fois confortables et économes. L’isolation a été renforcée, notamment en toiture, et l’adoption de vitrages très performants a été retenue sur l’ensemble des fenêtres, y compris celles pourvues de vitraux, par application d’un double vitrage discret sur la face intérieure. L’objectif : réduire la consommation énergétique de 30 %, grâce à une diminution de 40 % de la puissance de chauffage et de 20 % des besoins en froid.


| à suivre |

COMMENT LE TRAM VA CHANGER L’IMAGE DE LA VILLE Au cœur d’un territoire où le tramway a été autrefois supprimé, son retour va métamorphoser la ville, à l’instar de la place de la République. Ce que confirme notamment Guy Louis, historien des transports en commun de l’agglomération dijonnaise. e 1er décembre 1961, un tramway de la ligne reliant la place Wilson à la base aérienne de Longvic effectue sa dernière rotation. Le tramway disparaît alors du paysage dijonnais au profit des bus. Une page se tourne, après presque soixante-dix ans de bons et loyaux services. Car c’est en 1893 que les premiers trams font leur apparition à Dijon et qu’est consti-

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Projet d’aménagement de la place de la République

tuée la société des tramways électriques de Dijon (TED), qui exploitera, après la Seconde Guerre mondiale, un réseau complet composé de six lignes. Mais les premiers projets de suppression du tramway remontent aux années 1930, rappelle Guy Louis, historien des transports publics dijonnais, dans un livret consacré à l’histoire du tram publié en 1977 par la Fédération des amis

des chemins de fer secondaires. Et finalement, l’autobus finit par obtenir gain de cause. TRAMWAY RIME AVEC SUCCÈS. Dijon ne faisait que s’inscrire à l’époque dans un mouvement général, observé dans toutes les villes de France. C’est en quelque sorte l’école française, explique Alfred Peter, paysagiste strasbourgeois qui a récemment redessiné les rues et les places de Dijon. Comme toutes les infrastructures ont été supprimées à l’époque, il faut aujourd’hui tout reconstruire, et par la même occasion repenser la ville, l’urbanisme, les modes de déplacement… Le retour du tram ? Certaines villes tentent l’expérience plus tôt que d’autres : SaintÉtienne, par exemple, se dote d’un tramway « moderne » dès 1959. Mais il faudra attendre 1985 pour que Nantes lui emboîte le pas, puis Grenoble et Strasbourg. Avec le recul, on s’aperçoit que, nulle part, le retour du tramway n’a été finalement critiqué, constate Guy Louis. Partout, ce moyen de transport remporte un vrai succès. À Dijon, les deux lignes devraient transporter 90 000 passagers par jour et faire progresser le nombre de voyageurs Divia de 30 %. Mais pourquoi un tel engouement ? C’est un moyen de transport confortable, qui donne à voir la ville autrement à travers ses grandes baies vitrées, explique Guy Louis. Il donne une impression de rapidité, même quand il ne roule qu’à 20 km/h. Et puis c’est un vecteur de modernité : regardez comment des gens qui n’auraient jamais pris le bus montent volontiers dans un tramway ! Profitant de l’arrivée du « tramway moderne » du Grand Dijon, Guy Louis vient de publier un magnifique ouvrage qui raconte toute l’histoire des transports en commun dijonnais (cf. encadré page suivante). Une mine de renseignements !


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DIJON DANS LA PLACE Les places Darcy et République seront toutes deux desservies par les deux lignes de tramway, ce qui offrira un passage toutes les deux minutes et demie dans les deux sens. Jusqu’à présent traversées par des flux de voitures qui les défigurent, les places vont profiter de l’arrivée du tramway pour se refaire une beauté. C’est le paysagiste strasbourgeois Alfred Peter qui a redessiné ces espaces publics, où les piétons et les modes de déplacement doux auront la part belle. La place Darcy, où le nombre de voies de circulation sera ramené de onze à deux, va voir pousser des arbres plantés dans de grands bacs qui serviront aussi de bancs. La perspective s’ouvrira, à travers l’arc de triomphe, vers la rue de la Liberté piétonnisée. Quant à la place de la République, espace de correspondance entre les tramways et les bus, elle sera ceinturée par deux voies de circulation au lieu de trois… Plantations, nouveaux cheminements et revêtements, création d’une fontaine contemporaine qui mettra en valeur le monument à Sadi-Carnot, mise en lumière soignée et piétonisation de l’esplanade centrale vont faire de cette place un espace public de grande qualité, où pourront s’installer des manifestations ponctuelles qui profiteront de l’attractivité nouvelle du site. Il ne reste plus qu’à faire preuve de patience.

Projet d’aménagement de la place de la République

DIJON, DE TRAMS EN BUS, DU BUS AU TRAM En 1888, les tout premiers omnibus-tramways roulent dans Dijon. Que de progrès accomplis depuis les cars Ripert jusqu’aux tramways dernier cri d’Alstom ! Dans cette Histoire des transports en commun de l’agglomération dijonnaise de plus de 360 pages, l’historien Guy Louis raconte en détail l’aventure du réseau dijonnais. Avec près de 400 photos, 60 plans ou diagrammes et de nombreux documents d’époque. Pour commander cet ouvrage : www.lrpresse.fr


| à suivre |

ILLUMINATIONS

UNE LONGUE PRÉPARATION

STÈLE GARIBALDI

C’EST LOIN, L’AMÉRIQUE ?

i la pose des illuminations de Noël débute fin octobre, c’est tout au long de l’année que les services de la ville s’organisent pour cette période de fêtes : entre la gestion des crédits, le programme des réalisations, la logistique et le recrutement des agents volontaires pour la pose, c’est un véritable service éphémère composé de 15 agents issus de différents services municipaux (ateliers, voirie, pavage, garage municipal, espaces verts, signalisation, stationnement, fêtes et cérémonies…) qui se met en place. Il aura fallu aux agents cinq semaines et de nombreuses heures de travail nocturne pour parer la ville de ses habits de lumière, avec l’aide de cinq camions nacelles, deux poids lourds et d’une camionnette. Au total, 9 000 m2 de toits lumineux, 130 traversées de rue et une soixantaine de sites sont décorés. Dès le début du mois de janvier, deux semaines seront encore indispensables pour la dépose de toutes les décorations.

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ituée sur le tracé du tramway, la stèle Garibaldi, qui était située avenue de Langres, a dû déménager. Depuis le mois dernier, elle a donc quitté l’avenue pour être installée place d’Amérique, dans le quartier de la Toison-d’Or. Un nouvel emplacement non seulement plus accessible mais aussi plus intime pour le recueillement.

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ÉCOLE FLAMMARION

UN NOUVEAU GYMNASE ’est en 2007, dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain du quartier des Grésilles, que le centre multimédia qui était situé rue d’Alembert a intégré la médiathèque Champollion. Sur l’espace ainsi libéré, la ville a choisi de réaliser un programme de logements en complément de ceux de l’office public d’aménagement et de construction (Opac). Les équipements sportifs du secteur ont également été délocalisés afin de libérer la totalité de la parcelle. Après plusieurs mois de travaux, les habitants du quartier comptent donc dans leur paysage un tout nouveau gymnase, dans le prolongement du préau de l’école élémentaire Flammarion. Ouvert aux vacances d’automne, ce nouvel équipement de plus de 400 m2 et répondant aux exigences de qualité environnementale des bâtiments (QEB) aura nécessité l’investissement de quelque 750 000 euros. La maîtrise d’œuvre a été confiée aux services techniques municipaux, assistés, pour le volet environnemental, d’un bureau d’études spécialisé.

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COMBE À PERRIÈRE

LA CADOLE REPREND VIE n collaboration avec l’association Sentiers – association de réinsertion par le travail qui intervient sur la restauration du patrimoine bâti des combes (murets, cadoles, ruchers…) et avec laquelle la ville de Dijon s’engage depuis de nombreuses années sur ces chantiers –, une des cadoles de la combe à Perrière vient d’être restaurée. Plus d’un mois aura été nécessaire entre le terrassement, le remontage et le réassemblage. Parallèlement, les murets de la combe Persil, côté chemin des Écayennes, ont également été restaurés, avec une finition de type « hérisson », c’est-àdire des pierres positionnées verticalement de façon à empêcher de marcher sur le muret.

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47 DES 62 NOUVEAUX ÉLUS DU CONSEIL MUNICIPAL D’ENFANTS (CME), ISSUS DES CLASSES DE CM1 ET DE 6e DE DIJON, SE SONT RETROUVÉS POUR LA PREMIÈRE FOIS LE 17 NOVEMBRE, À L’OCCASION D’UNE PHOTO AU PALAIS DES DUCS. CETTE CINQUIÈME MANDATURE SIÈGERA JUSQU’EN OCTOBRE 2012. PREMIÈRE OPÉRATION, POUR CES ÉLUS EN HERBE : LA DISTRIBUTION DE JOUETS AUX ENFANTS QUI EN ONT LE PLUS BESOIN, AVANT LEUR PREMIÈRE SÉANCE PLÉNIÈRE LE 3 DÉCEMBRE, QUI SERA PRÉSIDÉE PAR LE SÉNATEUR-MAIRE FRANÇOIS REBSAMEN.


| ça nous concerne |

BIODIVERSITÉ

LA NATURE REPREND SES DROITS EN VILLE Dijon est un carrefour climatique qui favorise la biodiversité en ville. Les études que conduit notamment le Jardin des sciences le démontrent. Pour la préserver, quelques précautions toutefois s’imposent. irecteur du Jardin des sciences, qui fédère le muséum, le jardin botanique et le planétarium de Dijon, Gérard Ferrière invite à un voyage merveilleux. Celui qui plonge au cœur du vivant. Ce scientifique, avec son équipe, conduit des études révélant que la biodiversité se développe en ville. Et tout particulièrement à Dijon, véritable carrefour climatique. Nous sommes à la sixième crise de la vie qui affecte les milieux et les espèces. L’homme joue pour la première fois un rôle central, explique-t-il. À preuve, les dégâts causés aux forêts asiatiques et amazoniennes, comme les dangers irréversibles qu’encourt le bassin méditerranéen. Dans certaines zones urbanisées, comme Dijon, l’action de l’homme, qui n’emploie plus au sein des espaces publics de produits phytosanitaires, replante des végétaux et laisse les herbes folles pousser naturellement, favorise au contraire le retour de certaines

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espèces végétales et animales. Nos collections, pour les plus anciennes du XIXe siècle, nous donnent le recul nécessaire pour mesurer l’évolution d’insectes, d’oiseaux, de végétaux, explique Gérard Ferrière. S’ensuit une longue liste qui fait plaisir à entendre. Côté insectes : 1 050 espèces de coléoptères. Côté mammifères, la fouine, le renard et l’écureuil prospèrent à Dijon. PRIORITÉ AUX PLANTES INDIGÈNES. Au lac Kir, l’amélioration de la qualité de l’eau fait revenir la poule d’eau, le foulque et des oiseaux migrateurs comme le canard morillon ou le rare eider, qui y prennent leurs quartiers. Le héron cendré niche dorénavant au port du Canal. Ce grand volatile se nourrit principalement de petits

rongeurs, d’insectes, de batraciens… Une étude sur les insectes démontre la permanence de certains scarabées comme le pique-prune (espèce protégée), qui se reproduit dans les arbres morts du parc de la Colombière. À l’inverse, certaines espèces deviennent invasives. La coccinelle asiatique menace nos coccinelles indigènes. Le robinier (ou faux acacia), le buddleia (ou arbre à papillons) colonisent de plus en plus de milieux en ville. Que faire ? Évitons d’introduire des essences exotiques, conclut Gérard Ferrière. Et privilégions dans nos plantations les espèces européennes.

NOUVEAUX HABITANTS

L’AVF POUR UNE INTÉGRATION EN DOUCEUR L’Accueil des villes françaises (AVF) est une association destinée aux nouveaux habitants de chaque ville. À Dijon, elle compte à ce jour près de 200 adhérents, qui se réunissent régulièrement pour partager des moments conviviaux (visites de sites, de musées…), participer à des ateliers ou à de petites dégustations de produits locaux (les membres invitent régulièrement les adhérents à un apéritif hebdomadaire, pour discuter et apprendre à se découvrir autour d’un kir bourguignon, l’apéritif du cru), mais aussi obtenir moult conseils et informations pratiques, et surtout… se sentir bien à Dijon. Pour les « jeunes actifs », un groupe spécifique a même été créé. De quoi lier connaissance avec ses nouveaux voisins de palier ou de quartier. Permanences les mardis et jeudis de 14 h 30 à 17 h AVF Dijon – 64, rue Vannerie – Tél. : 03 80 67 18 60 – www.avf.asso.fr


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SDAT

LA FIN DES PRÉJUGÉS out le monde a le droit de participer à la vie sociale. Nous sommes là pour aider toute personne en difficulté, quel que soit son niveau de difficulté. C’est avec ces quelques mots que Thierry Guillochon, directeur général, résume la Société dijonnaise de l’assistance par le travail (Sdat). Hélas, regrette-t-il, c’est souvent avec une connotation négative que l’on parle de la population accueillie par la Sdat. Et l’on méconnaît que, outre ses missions d’action en faveur des personnes les plus démunies – en offrant des moyens d’accueil, d’hébergement, d’aide à la réinsertion sociale et professionnelle –, l’association propose aussi de nombreux services en direction du grand public.

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VÊTEMENTERIE ET JOUETS DE BOIS. Blanchisserie, ménage, gros nettoyage, rénovation d’appartement ou antenne médicale, les particuliers peuvent, s’ils en ont besoin, appeler la Sdat pour avoir recours à ses services à petit prix. Et ce n’est pas tout : la

Le foyer-bar de la Sdat.

Sdat a ouvert une vêtementerie, avec deux magasins « Mille Sapes » installés aux 17, rue de la Boudronnée, à Dijon, et au 8, rue Charles-Dullin, à Talant. Si le nom n’invite guère à l’exotisme, l’intérieur regorge de vêtements neufs ou d’occasion que chacun peut acheter à des prix défiant toute concurrence. Une aubaine pour les particuliers qui, dans un contexte économique difficile, trouvent là de quoi se vêtir avantageusement. Et un apport financier indispensable pour la Sdat : grâce aux bénéfices, elle est en mesure d’investir dans des missions d’insertion et de faire travailler les personnes en besoin de réinsertion. Au 10 bis, rue Docteur-Édouard-Laguesse, ce sont des objets en bois que l’on peut acheter : jouets, jeux, décorations… De quoi offrir quelques objets artisanaux et apporter là aussi un soutien primordial à la Sdat. Une adresse à retenir, à l’approche des fêtes. Situé 15 bis, rue des Corroyeurs, le restaurant populaire permet, quant à lui, d’offrir un moment chaleureux pour 2,80 euros le

VOUS AVEZ PLUS DE 60 ANS… C’EST POUR VOUS EN DÉCEMBRE ! JEUDI 2 À 14 H 30 thé dansant, salle de Flore MERCREDI 8 À 14 H 30 fête de Noël, salle Devosge JEUDI 16 ET VENDREDI 17 À 12 H repas de Noël, Parc des expositions (inscription obligatoire) Rens. : 0 800 21 3000

repas. Un lieu de vie essentiel : Si cet endroit n’existait pas, beaucoup seraient en véritable rupture sociale, explique Thierry Guillochon. Car ce ne sont pas seulement des personnes désœuvrées qui viennent là, on y rencontre également nombre de personnes socialement intégrées mais qui souffrent de solitude. En cela, les activités et actions entreprises par la Sdat vont ainsi bien au-delà des missions traditionnelles de soutien et d’hébergement. Rens. : www.sdat.asso.fr Sdat : 03 80 76 22 22 Sdat’entreprise : 03 80 60 96 60


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NOËL

SOLIDAIRE Accès pour tous aux spectacles et aux animations autour de Noël, c’est le sens des initiatives solidaires que la ville de Dijon développe encore cette année, concourant à renforcer les liens intergénérationnels et le soutien aux familles.

Période de fête s’il en est, Noël s’illumine aussi d’une opération de solidarité, relayée par la ville et une quinzaine d’associations. La ville de Dijon, l’élite sportive, le Zénith, l’Auditorium, la Vapeur et le Théâtre Dijon Bourgogne s’engagent ainsi en offrant des places de spectacles aux enfants les plus défavorisés, accompagnés de leurs parents ou grands-parents. Une gratuité totale de la patinoire Trimolet est également accordée dans les mêmes conditions, ouverte les samedis et dimanches à des tarifs préférentiels aux

amateurs de patinage. Le conseil municipal d’enfants, lui, s’est activé à collecter des jouets pour plus de 1 000 d’entre eux. Les spectacles à 1,50 euro invitent aussi à un Noël solidaire. D’autres dispositifs interviennent pour le cours de l’année : aide au financement d’une licence sportive, « Vacances pour ceux qui restent » adaptées aux revenus des parents, ainsi que l’accueil dans les centres de loisirs et les restaurants scolaires. Et pour que la fête soit complète, quelques recettes chaleureuses ponctuent ces pages.


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RECETTE

TOUS LES ÂGES EN PARTAGE ymboles par excellence de la fête de Noël, des enfilades de guirlandes ornent traditionnellement les rues de la capitale bourguignonne. Qui cependant n’entend pas sacrifier pour autant son engagement en faveur du développement durable : toutes les installations lumineuses sont désormais à basse consommation, remisant définitivement les lampes à filament. Un type de décorations qui permet une notable réduction des dépenses énergétiques. Autre mobilisation autour de Noël : la solidarité intergénérationnelle. Avec des milliers de

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places de spectacles, de matchs et de concerts tirés de la hotte pour les petits Dijonnais, la collecte de jouets par le conseil municipal d’enfants nouvellement élu, ou le traditionnel repas des aînés au Palais des congrès. Et les foyers pour personnes âgées, eux aussi, animent la bonne humeur, répercutée salle Devosge avec la soirée « Seuls en fête » (voir page 10), tout en musique et cotillons, grâce cette année à l’Association des paralysés de France (APF). Là aussi, un engagement permanent de la ville pour favoriser les échanges entre toutes les générations.

Mise en bouche

LE RIK DIJONNAIS par Daniel Ginsberg, directeur de la cuisine centrale de Dijon Ingrédients 3 cl de sirop de cassis 6 cl de jus de raisin chardonnay 1 trait de jus de citron vert Ce « rik », apéritif sans alcool produit par Nectars de Bourgogne, ressemble à s’y méprendre à notre kir traditionnel, avec l’assemblage du sirop de cassis et du jus de raisin chardonnay. À boire bien frais.

GASPACHO DE TOMATES À LA DIJONNAISE ET SON PETIT VOUGEOT CRÉMEUX Ingrédients 3 grosses tomates cœur de bœuf (750 g) 3 cl d’huile aromatisée (2 c. à soupe) Vinaigre balsamique velours (1 c. à soupe) Vinaigre de Xérès (1 c. à soupe) Moutarde fine de Dijon (1 c. à soupe) Ketchup (2 c. à soupe) Basilic frais (5 à 6 feuilles) 35 g d’oignons frais Coriandre moulue et poivre du moulin Sel de Guérande au piment d’Espelette Eau (1/2 verre si nécessaire) Préparation Laver les tomates, ôter le pédoncule, pratiquer une petite incision en croix peu profonde, les plonger 30 sec dans une casserole d’eau frémissante. Retirer les tomates et les plonger immédiatement dans l’eau très froide. Ôter la peau, épépiner, puis couper en quartiers. Laver, éplucher, couper les oignons. Mettre dans le mixeur tomates, huile, vinaigre, moutarde, ketchup, basilic, oignons et les assaisonnements. Mixer. Goûter et rectifier l’assaisonnement si nécessaire.

MÉLANGE CRÉMEUX

Cet apéritif est servi dans les restaurants scolaires pour accompagner du melon.

Ingrédients 1 fromage Petit Vougeot de 200 g 12 cl de crème (8 c. à soupe) 3 cl d’huile de noix (2 c. à soupe) Ciboulette fraîche Préparation pour 20 verrines Dans un saladier, mélanger au fouet Petit Vougeot, crème, huile de noix et ciboulette finement ciselée. Répartir dans le fond des verrines. Ajouter le gaspacho. Le petit plus du chef : Placez un brin de cerfeuil, lavé et effeuillé, au centre.


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SYMPHONIE D’IMAGES

MERVEILLEUSES HISTOIRES

n attentant la descente du Père Noël de la tour Philippe-le-Bon (le 24 décembre à 18 h 30 précises), la grande histoire de Noël se répand chaque soir en lumières sur les façades du palais des Ducs. Un conte original et fantastique vu par le scénographe et compositeur Damien Fontaine. Son et lumières Façade du palais des Ducs Du mercredi 15 au vendredi 24 décembre à 18 h, 18 h 30 et 19 h

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Samedi 18 décembre, au tarif unique de 1,50 euro, trois spectacles vont enchanter parents et enfants. La prévente des billets a lieu les mercredi 8 et samedi 11 décembre de 11 h à 18 h à l’hôtel Bouchu dit d’Esterno, au 1, rue Monge.

Chocobelou

Tous les garçons et les filles

Autour d’un arbre loufoque, la guitare de Fred et les minipercussions d’Abel frôlent le miracle musical. Les petits fonceront tout ouïe sur les rythmes swing, rock ou mambo, pour une faim de loup de Chocobelou… On peut même monter sur scène avec moi, annonce Abel qui fait de drôles de rimes. Chocobelou Théâtre des Feuillants à 15 h

RECETTE

Entrée

Pour 6 personnes Préparation : 20 min Cuisson : 15 min Budget : 2 euros par personne Ingrédients 30 escargots de Bourgogne cuits 1/2 céleri-rave 50 cl d’eau 2 œufs 10 branches de persil plat 6 tours de moulin à poivre 1 cube de bouillon de légumes 4 carottes 200 g de pousses d’épinards 25 cl de crème liquide entière 1 rouleau de pâte brisée 2 gousses d’ail 6 pincées de sel fin

Bobby et sa collection de boîtes à cris

Comme dans un film sans paroles, entre danse et théâtre, filles et garçons s’aventurent l’un vers l’autre, aidés en cela par la compagnie En attendant. Pourquoi ne joueraient-elles qu’à la poupée et eux aux voitures ? Et s’ils échangeaient leurs jouets ? Tous les garçons et les filles Théâtre de la Fontaine-d’Ouche à 10 h, 15 h et 17 h 30

Bobby et son frère. Enfants, ils avaient enfermé leur monde dans une boîte. Peutelle encore s’ouvrir ? Il y a dedans beaucoup d’émotions, entre larmes et rires. Bobby et sa collection de boîtes à cris Théâtre des Grésilles à 15 h et 18 h 30

VERRINE LUTÉE D’ESCARGOTS ET SA JULIENNE DE LÉGUMES par Anthony Rabulliot, de L’Atelier des chefs, 18, rue Chaudronnerie Préparation Préchauffer le four à 180 °C. Éplucher les carottes et le 1/2 céleri, laver les pousses d’épinards. Tailler carottes et céleri en fines lamelles. Dans une casserole d’eau, mettre le cube de bouillon épices-huile d’olive. Porter à ébullition. Dans ce bouillon, mettre à cuire les carottes puis le céleri, qui doivent rester croquants. Hacher persil et gousses d’ail. Dans une autre casserole, mettre la crème à chauffer, ajouter ail et persil, les escargots et la julienne. Cuire quelques minutes. Laisser réduire de manière à ce que la crème enrobe les escargots et les légumes. Tapisser le fond des cassolettes de pousses d’épinards, puis les garnir avec les escargots, légumes, crème, ail et persil. À l’aide d’un cercle, découper dans la pâte brisée des disques d’un diamètre légèrement supérieur à celui des cassolettes. Dans un bol, battre les œufs en omelette. Badigeonner au pinceau le bord des cassolettes, puis disposer les disques de pâte. Luter (fermer hermétiquement), passer de la dorure sur la pâte et enfourner 15 min. Servir aussitôt. Le petit plus du chef : Dorez la pâte une première fois. Passez-la quelques instants au réfrigérateur, puis redorez-la avant de la mettre au four. Rens. : www.atelierdeschefs.fr

Un moelleux de légumes marié aux escargots sous une pâte croustillante.


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Plat

TAJINE DE BŒUF AU PANAIS par Magalie Échairi, membre de l’association pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap) Les Jardins de Capucine

Pour 3 personnes Préparation : 20 à 30 min Cuisson lente : 1 h 15 Budget : env. 6 euros Ingrédients 400 g de bœuf en morceaux (collier de bœuf, par ex.) 1 oignon 2 gousses d’ail 2 carottes 1 tomate 1 courgette 1 morceau de courge spaghetti 1 à 2 racines de panais 5 ou 6 petites pommes de terre 1/2 c. à café de sel, poivre, gingembre moulu 1/3 de c. à café de cannelle moulue 1/2 c. à café de paprika doux 1 pointe de couteau de curcuma ou de safran en poudre 1 pointe de couteau de muscade en poudre 1 c. à café de persil et coriandre ciselés huile d’olive

Préparation Mettre le tajine sur feu doux. Ajouter 2 c. à soupe d’huile d’olive dans le fond du tajine, puis y faire revenir les morceaux de bœuf avec les épices. Éplucher les légumes, retirer le cœur du panais, le couper en fins morceaux, tomate et carottes en dés, courgette et courge spaghetti en morceaux (coriace à éplucher !), pommes de terre coupées en quatre. Lorsque les morceaux de bœuf sont colorés, ajouter l’oignon en lamelles et l’ail râpé. Fermer le tajine 5 min, puis ajouter la tomate au centre du tajine sur la viande, ail et oignons, persil, coriandre. Dresser le tajine en ajoutant tous les autres légumes, saler, poivrer, pincée de cannelle et de gingembre. Fermer le tajine. Laisser cuire lentement environ 1 h 15. Les légumes doivent être fondants. Le petit plus du chef : Le tajine permet toutes les variantes de légumes, en fonction des arrivages du marché. Potiron, chou-fleur, céleri-rave cuit à l’étouffée… N’hésitez pas ! Rens. : d’autres recettes de saison sur le blog http://amapdijonnord.blog4ever.com

Un subtil mélange de saveurs orientale et de légumes de saison bien de chez nous.

DIS PAPA POURQUOI LE PÈRE NOËL, IL DESCEND DE LA TOUR? Chaque année, le père Noël de Dijon donne rendez-vous aux enfants tour Philippe-le-Bon. Retour sur cette audacieuse apparition survenue il y a cinquante-neuf ans. ous sommes le 23 décembre 1951. Ce jour-là, l’ancêtre à barbe blanche chevauche un scooter publicitaire, suivi de joyeux drilles pareillement accoutrés. En cette dernière semaine de l’Avent, les magasins du centreville ont eu l’idée d’appâter grands et petits par un cortège pétaradant. Tout se passe bien… sur l’air de Petit Papa Noël, par Tino Rossi, qui fait alors un tabac. C’était sans compter sur l’indignation d’un vicaire de la cathédrale Saint-Bénigne. Curé des laissés-pour-compte en ces années de nouvelle prospérité, il s’insurge contre la concurrence mercantile à la fête de la Nativité. Une effigie en tissu du père Noël est pendue aux grilles de la cathédrale en vue de brûler

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l’idole. Ce qui advient le lendemain à 16 h, devant un parterre d’enfants effarés. C’est que, auprès du SaintSiège, notre compère barbu n’était pas non plus en odeur de sainteté. D’autres aussi voulaient sa peau collant à une ambiance américaine. Il s’ensuivit une zizanie noëlistes contre antinoëlistes, avant… Miracle du 25 décembre ! Vulgaire mannequin la veille, le père Noël apparaît en chair et en os, du haut des toits de l’hôtel de ville sous les feux des projecteurs, note alors un communiqué de la mairie. Garant de la foi républicaine et laïque, le chanoine Félix Kir (maire de Dijon de 1945 à 1968) avait en effet intercédé en sa faveur. Et c’est désormais de la tour

Philippe-le-Bon qu’il renaît au monde depuis maintenant 59 Noëls, investi de l’unique mission d’émerveiller les enfants.

Rens : ouvrages évoquant le père Noël de Dijon : Martyne Perrot, Ethnologie de Noël, éd. Grasset, 2000. Claude Lévi-Strauss, Le Père Noël supplicié, éd. Sables, 1996.


| dossier | TERRINE DE FOIE GRAS POÊLÉ AU PAIN D’ÉPICE

RECETTE

Plat

par Gaëlle et Laurent Herbert (Le Gourmet-Dijon), traiteurs-pâtissiers sous les halles centrales

Pour 4 à 6 personnes Préparation et cuisson : quelques minutes Budget : pour 4 pers. env. 26 euros, pour 6 pers. env. 38 euros Ingrédients 100 g de foie gras de canard cru par pers. Chapelure de pain d’épice 100 à 200 g de miel

Préparation Pour obtenir de la chapelure de pain d’épice, faites sécher des tranches au four (3 à 4 h à 120 °C), les moudre au robot puis tamiser. Couper les lobes de foie en tranches épaisses (env. 1 cm). Les étaler sur une plaque. Saler au gros sel de Guérande, saupoudrer de chapelure sur les deux faces. Dans une poêle non attachante, chauffer le miel, ajouter un peu de chapelure et faire caraméliser. Faire revenir les escalopes dans la poêle au fur et à mesure, puis les disposer en couches superposées dans la terrine. Presser la terrine avec un poids et placer au froid.

La grande tradition du pain d’épice déclinée sur du foie gras.

Le petit plus du chef : Pour encore plus de goût, préparez la terrine quelques jours avant dégustation.

L’ESPRIT DE NOËL EST PRIMORDIAL Dijon Mag : Quels sont les objectifs de Dijon Je t’aime à l’approche des fêtes ? Christophe Curier : Nous organisons le Village de Noël, place de la Libération. Environ 35 à 40 chalets sont installés jusqu’au 24 décembre. Ce marché fait la part belle aux artisans et commerçants de la région. Les enfants et les familles seront bien sûr à l’honneur, avec des animations chaleureuses et ludiques : sculpture

sur glace, démonstration de fauconnerie par l’association Chouettes du cœur, présence des lutins et du père Noël… DM : Et pour après Noël ? CC : Les manifestations comme les « 10 Jours fous », jeuconcours organisé grâce aux commerçants du centre-ville, seront reconduites pour la troisième fois en mars. Une autre action commerciale est à l’étude pour les mois d’avril et mai. Le

La période de Noël est intense aussi pour les commerçants. Questions à Christophe Curier, président de l’association Dijon Je t’aime. « Grand Déballage » aura également lieu comme chaque année en ouverture des soldes d’été. Enfin, la Braderie sera elle aussi reconduite en septembre prochain, avec pour vocation d’en faire un événement de renommée régionale. DM : Vous-même, duquel êtesvous le plus familier : saint Nicolas ou le père Noël ? CC : Dijon est la capitale du pain d’épice, et saint Nicolas y est

toujours très présent. Mais personnellement, il m’est difficile d’établir une préférence. Ces deux figures sont très importantes, emblématiques de traditions fortes. Ce sont de réels symboles pour les enfants au moment des fêtes ! Au niveau des actions commerciales, c’est l’esprit de Noël qui nous semble primordial, et c’est ce que nous essayons de créer grâce au Marché de Noël et aux animations proposées à Dijon.


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OÙ S’ADRESSER ? Artisans du monde 7, rue Charrue Rens. : 03 80 44 97 33 www.artisansdumonde.org Rendez-vous du 4 au 12 décembre au cellier de Clairvaux.

EMPLETTES SOLIDAIRES Jeux, parures, vêtements, papeterie, instruments de musique, cosmétiques ou aliments, Noël s’illustre par une variété de cadeaux issus du commerce équitable et solidaire à la portée de toutes les bourses. Notre sélection, entre 3 et 30 euros. Crèche péruvienne Personnages et lamas peints en argile de quinua (région d’Ayacucho). Service de quatre verres Idéal pour conserver le thé au chaud, les verres sont entourés d’un cache en feutrine du Népal. Porte-bougies en bois de cannelle La chaleur de la bougie aide à répandre les effluves de la cannelle, naturellement odorante. Jeux de société Tactiques et éducatifs autour des thèmes de l’eau ou de la forêt, leurs règles développent l’esprit de coopération entre les joueurs. Les matériaux de fabrication sont respectueux de l’environnement. L’encre et les couleurs sont par exemple végétales. Papilles voyageuses En petits sacs colorés, Équi’Max propose des assortiments : café, chocolat, confitures de goyave ou d’ananas, chips de banane plantain ou de pommes de terre bleues des Andes… Entre 10 et 15 euros. Chic et écodesign Des sacs et accessoires recyclés à partir de chambres à air, de bâches publicitaires ou d’une très solide… lance de pompier !

RECETTE Pour 4 personnes Préparation : 15 min Cuisson : 1 h Budget : 12 euros

Dessert

Équi’Max 12, av. Eiffel Rens. : 09 50 29 59 08 Courriel : equimax@free.fr Présent sur le marché de Noël à Longvic le 5 décembre. Zoma 8, rue de Gray Rens. : 03 80 53 63 84 Artisanat malgache. Exquise Éthique 24, rue des Godrans Rens. : 03 80 30 52 13 Prêt-à-porter féminin et pour bébés. Terres Bio 126, route d’Ahuy, Quetigny Rens. : 03 80 28 53 94 Libre-service coopératif.

GÂTEAU DE LUNE AUX FRUITS CONFITS (BANH DEO, VIÊTNAM) par Thi Hoa, de l’association Citron’elles. Les ateliers de cuisine interculturelle dispensés au centre social des Grésilles varient selon les saisons entre différentes pratiques culinaires étrangères et bourguignonnes.

Ingrédients 700 g de farine de riz gluant (sans protéines) 200 g de sucre 10 gouttes d’essence de fruits ou vanille, cannelle, café… 100 g de fruits confits 100 g de graines de lotus confites (facultatif) 100 g d’amandes 50 g de sésame 1 l d’eau

Préparé pour la fête de la Lune, ce gâteau symbolise l’unité de la famille.

Préparation Griller séparément amandes, sésame et 5 c. à soupe de farine. Couper les fruits confits en menus morceaux. Délayer la farine avec de l’eau. Porter à ébullition puis diminuer le feu. Tourner constamment pour que la préparation ne colle pas. Après 45 min, ajouter sucre et essence de fruits. Continuer à tourner pendant 15 min environ, jusqu’à obtenir une pâte très épaisse. Retirer du feu et laisser refroidir. Fabriquer une boîte carrée en carton de 12 cm de côté et 5 de profondeur, sans couvercle ni fond. Placer la boîte sur une grande assiette et saupoudrer les côtés de farine grillée. Tasser la pâte en une couche de 2 cm épousant tous les angles. Déposer les fruits confits, graines de lotus, sésame et amandes. Garnir d’une nouvelle couche de pâte bien tassée. Ôter le cadre et recouvrir le tout d’une fine couche de farine grillée. Le petit plus du chef : À déguster accompagné d’un thé vert du Viêtnam au jasmin.


| vie de quartier |

POUILLY

FONTAINE-D’OUCHE

NOËL AU BALCON

ARTS ET SONS DU MALI

e quartier des Hameaux et Châteaude-Pouilly se prépare à revêtir ses habits de Noël avec le traditionnel concours de décorations et d’illuminations organisé par l’association du quartier. Pour participer, il est demandé aux habitants du quartier de retourner, avant le 15 décembre, le bulletin d’inscription reçu par voie postale au référent du concours : Mme Vincent, 6, impasse Stefan-Zweig à Dijon. Place est ensuite laissée à l’imagination et à la création. Parez vos façades, balcons, terrasses et jardins de boules, guirlandes et autres décorations. Un jury visitera le quartier et notera les plus belles réalisations sur la base de plusieurs critères : cohérence du thème, harmonie des tons, travail de réalisation (décorations faites main ou non), ou encore esthétique de l’ensemble. Le 29 janvier, une remise de prix aura lieu au centre social Balzac autour d’une galette des rois. Soyez créatifs !

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rts et sons africains s’empareront de la maison de quartier de la Fontaine-d’Ouche avec l’association Mende Star-Mende Konoba, qui s’est fixé pour objectif de développer des échanges entre le Mali et l’Europe, en particulier entre le Mali et la France, par l’intermédiaire de manifestations et animations culturelles. Le 4 décembre prochain, les Dijonnais sont ainsi invités au dépaysement avec une journée animée et rythmée qui permettra d’appréhender non seulement la

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culture africaine à travers des expositions, des ateliers pratiques, un repas dit « traditionnel » à partir de 20 h et un bal franco-africain à partir de 19 h 30, mais aussi de s’essayer à la sculpture sur argile et de s’initier au rythme des percussions et de la danse africaines. Samedi 4 décembre de 10 h à 1 h Maison de quartier de la Fontaine-d’Ouche Rens. et inscriptions : 06 18 98 56 77 Association Mende Star-Mende Konoba 10 C, avenue du Lac

GRÉSILLES

CONCOURS DE SOUPES angeons bien, mangeons sain ! Dans le cadre du plan national Nutrition-Santé (PNNS), le collectif Nutrition Grésilles, constitué du centre social Balzac, de la MJC des Grésilles, du centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) et du centre social des Grésilles (association Citron’elles et ateliers Cuisine à petits budgets) et animé par le centre social des Grésilles, valorise à travers différentes actions les valeurs de nutrition-santé. Certaines ont déjà vu le jour, dont un programme de balades mensuelles en vue de favoriser la pratique d’activités physiques. Ne s’arrêtant pas là, le collectif organise le 6 décembre une rencontre autour d’un concours de soupes. Une aubaine pour les participants, tous membres, qui pourront, à l’issue du concours, faire déguster et apprécier leurs soupes au public et partager leurs recettes. Les gagnants du concours se verront offrir un déjeuner au restaurant Les Pieds bleus (place Émile-Zola), qui propose une cuisine 100 % végétarienne, voire végétalienne. Lundi 6 décembre de 8 h à 18 h 30 – Mairie annexe des Grésilles Rens. : 03 80 71 33 33

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MANSART

L’ART DU JONGLAGE u’il soit à l’aide de balles, de quilles ou de tout autre objet, le jonglage est bien au-delà de la technique : c’est un art. Un art que les artistes de cirque d’aujourd’hui ont su enrichir et qui pourra profiter à tous, à l’occasion d’une soirée cabaret dédiée aux jonglages contemporains. Plusieurs artistes européens, comme Jordi Querol, Mikel Ayala, Karen Bourre ou encore Simon Anxolabéhère et Helena Lopez de la Torre, dévoileront, entre délicatesse et performance, ce savoirfaire unique. L’espace d’une soirée, entre jongleries et artifices, tout sera mis en œuvre pour que le spectacle reste mémorable. Vendredi 17 décembre à 20 h 30 – Théâtre Mansart Rens. et réservations : 06 85 64 92 51 – www.cirqonflex.fr – Courriel : contact@cirqonflex.fr

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GRÉSILLES/FONTAINE-D’OUCHE

BALZAC

LE CINÉMA AU CŒUR DES QUARTIERS

VOYAGE EN ORIENT

nvie de se faire une toile ? Dans le cadre de l’opération nationale des « Passeurs d’images », deux séances ciné-quartier seront proposées aux Grésilles et à la Fontaine-d’Ouche. Coordonnées par l’union départementale des MJC de Côte-d’Or (UDMJC 21), ces séances ont un double objectif : culturel, pour éduquer le public au 7e art, et social, pour offrir des animations de proximité dans les quartiers, articulées autour du cinéma et de l’audiovisuel. Ce mois-ci et pour un tarif attractif, deux films sur la thématique de l’Orient sont programmés dans le cadre du festival des Nuits d’Orient : • mardi 7 décembre à 20 h, Théâtre de la Fontaine-d’Ouche : Les Citronniers, comédie dramatique franco-germano-israélienne d’Eran Riklis (2008) ; • vendredi 10 décembre à 20 h, Théâtre des Grésilles : Devdas, drame « bollywoodien » de Sanjay Leela Bhansali (2003). Rens. : UDMJC 21 – Tél. : 03 80 43 60 42

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GRÉSILLES

SPORT ET FRAÎCHEUR es « marchés santé » s’invitent aux Grésilles ! Le collectif régional activités physiques et nutrition (Cran) reconduit, pour la 3e année consécutive, cette initiative. Nés de la réflexion et de la collaboration de professionnels et de bénévoles de la région Bourgogne, les « marchés santé » permettent aux habitués des traditionnels marchés locaux de parcourir les étals différemment et de s’engager dans une démarche de pratique d’activités physiques régulières et de consommation de fruits et légumes adaptée. Pour ce faire, toute la matinée du 16 décembre, le marché des Grésilles sera animé et ponctué par de nombreuses dégustations et rencontres avec des professionnels de la santé, qui démontreront en direct l’importance de la nutrition et de la pratique régulière d’une activité physique. Un enjeu de santé publique auquel la ville de Dijon prend une part active tout au long de l’année, à travers ses nombreuses initiatives, en direction des jeunes et des moins jeunes. À noter également au calendrier 2011, les trois prochains marchés d’ores et déjà programmés : le 3 février, le 10 mars et le 14 avril, toujours au marché des Grésilles. Jeudi 16 décembre de 8 h à 12 h – Marché des Grésilles Rens. : Comité départemental d’éducation pour la santé de Côte-d’Or (Codes 21) : 03 80 68 04 51

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ans le cadre du festival des Nuits d’Orient, le centre social Balzac invite les Dijonnais à découvrir les cultures orientales, par le biais des saveurs et de divers ateliers culturels. Des petits plaisirs à découvrir seul ou entre amis. Qu’il s’agisse de préparer et savourer des plats traditionnels tels que le tajine ou les pâtisseries orientales, réalisés avec l’aide du groupe de femmes marocaines et algériennes du quartier Maladière, ou de participer aux différents ateliers cuisine proposés les 2, 7 et 9 décembre de 14 h à 16 h 30 au centre social Balzac. Les participants aux ateliers pourront repartir avec leur plat et ainsi partager ces saveurs d’un autre pays avec leurs proches. Le voyage continuera le dimanche 5 décembre dès 14 h 30 avec une journée festive qui mêlera danses orientales et métissées, salon de thé, ateliers de pâtisserie, de calligraphie, exposition photo et chansons populaires du Maghreb. Rens. et réservation : centre social Balzac Tél. : 03 80 48 80 10

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ÉCOQUARTIER DE L’ARSENAL

RÉUNION PUBLIQUE ne exposition donne à voir le projet d’aménagement du futur écoquartier de l’Arsenal, salle d’attente des mariages de l’hôtel de ville jusqu’au samedi 8 janvier, du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 h, les vendredis 24 et 31 décembre jusqu’à 17 h et les samedis de 9 h 30 à 12 h 30 à l’exception des jours fériés. Sur place, les visiteurs peuvent faire part de leurs remarques dans un cahier prévu à cet effet. Par ailleurs, une réunion publique de présentation du projet est organisée ce mois-ci. Lundi 13 décembre à 19 h Gymnase Kennedy – 22, boulevard John-Kennedy

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| portrait de quartier |

Avec Nathalie Koenders, retour sur les rues Verrerie, Auguste-Comte et le bout de la rue Jean-Jacques-Rousseau. Dans ce Dijon en miniature, le plaisir des yeux passe aussi par le lèche-vitrines.

RUES VERRERIE AUGUSTE-COMTE JEAN-JACQUES-ROUSSEAU out commence en compagnie de Nathalie Koenders, élue du centreville, par un petit cours d’histoire à sa façon. En quittant l’hôtel de ville, la jeune femme s’arrête devant le Jacquemart que Philippe le Hardi ramena jadis de la bataille de Courtrai pour l’offrir à sa bonne vieille cité de Dijon. Seul au départ, le sonneur se vit adjoindre une femme, puis un fils, et enfin une fille. Ce qui aurait fait dire au chanoine Kir qu’il ne pouvait le restituer à son légitime propriétaire de peur de laisser une famille orpheline, narre avec un large sourire l’adjointe municipale. En poussant rue de la Chouette, elle explique dans le détail comment caresser l’oiseau votif : De la main gauche et en venant de la

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maison Millière, pour éviter que le vœu ne soit annulé par un petit dragon…, qu’elle vous laisse ensuite le soin de trouver. Quelques pas encore, à l’angle d’une célèbre marque de pain d’épice, la rue Verrerie dévoile son patrimoine de maisons à colombages. Ici, les antiquaires ont longtemps tenu le haut du pavé. Ils cohabitent aujourd’hui avec des boutiques de design. Devant la vitrine d’Une vie de rêve, le regard s’arrête sur une étonnante vaisselle qui s’empile pour donner naissance à un vase décoratif. LES ÉTUDIANTS REVIENNENT RUE JEANJACQUES. Plus loin, à l’angle de la rue Chaudronnerie, la maison Gossot, anti-

quaire à cette adresse depuis 1957, regorge de trésors qu’il faut chercher dans un amoncellement d’objets et de meubles hétéroclites. La petite rue Auguste-Comte propose de nombreuses galeries d’art pour tous les goûts et toutes les bourses. Et puis voilà le bout de la rue Jean-JacquesRousseau. Deux institutions commerçantes méritent le détour : l’épicerie fine Gautier et le café Saint-Nicolas. Dans la première, Françoise, la patronne, raconte moult anecdotes. Elle se souvient, entre autres, de cet étudiant sans le sou à qui elle faisait crédit. Un jour, je l’ai vu revenir dans une superbe voiture. Il était devenu un médecin réputé, explique l’épicière, qui constate avec plaisir le retour des étudiants dans le quartier. D’ailleurs, plusieurs prennent un verre juste à côté, au Saint-Nicolas, qui distille une musique rock de bonne facture. Les habitués disent le St-Nic’, glisse avec malice Nathalie Koenders, qui vécut quelques années non loin de l’estaminet.


| en chiffres |

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140 km

39 tonnes

Des plaques en polypropylène extrudé, présentant une structure alvéolaire de type nid d’abeille, ont été installées sur les 360 m2 de cour de la Maison des associations. Ces plaques, remplies et recouvertes par 39 tonnes de gravier, permettent désormais aux vélos et aux personnes en fauteuil roulant de circuler aisément sans s’enfoncer dans le sol.

La première phase de la branche est de la ligne à grande vitesse (LGV) Rhin-Rhône sera mise en service le 11 décembre 2011. Longue de 140 km, elle reliera Villers-lesPots, à l’est de Dijon, au sud de Belfort. Au final, cette branche déroulera un tracé long de 190 km.

6 sites

Les étudiants bourguignons sont répartis sur 6 sites géographiques (Auxerre, Chalon-sur-Saône, Dijon, Le Creusot, Mâcon, Nevers). Pour les accueillir, 300 000 m2 de surfaces bâties sont nécessaires. L’université de Bourgogne met aussi à la disposition de ces étudiants quelque 800 000 documents imprimés et 15 000 documents électroniques via 16 bibliothèques.

1

Le budget « eau du robinet » d’une famille de 4 personnes est de seulement 1 euro par jour en moyenne pour tous les usages : boisson, hygiène, cuisine. Une eau qui provient exclusivement de 2 ressources souterraines différentes : les sources des vallées du Suzon et de l’Ouche et les nappes souterraines de la Saône, de l’Ouche et du sud de Dijon.

212 143

C’est le nombre de touristes accueillis à l’office de tourisme de Dijon pour la période du 1er janvier au 31 août 2010. Britanniques, Allemands, Américains, Néerlandais et Belges sont les principales nationalités étrangères reçues.

200.

Déjà près de 200 personnes âgées ayant fait appel à la ville de Dijon ont été visitées à leur domicile entre le 16 et le 19 novembre par 4 personnels techniques des résidences sociales, 2 volontaires des services de la ville, 2 jeunes du dispositif permis de conduire, 1 bénévole de l’Opad, et l’équipe des médiateurs sociaux, pour la mise en place de la TNT sur leur poste de télévision.

275 km

Autour de la capitale des Ducs de Bourgogne, le Grand Dijon est constitué de 22 communes. La nouvelle édition du guide des randonnées vient d’être publiée : 34 promenades et randonnées y sont proposées, soit 275 km à parcourir à travers les villages, coteaux et combes (Le Grand Dijon… à pied, 13,30 €, www.grand-dijon.fr).



| rencontre |

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LES MATCHS DE DÉCEMBRE

MOHAMED KIOUR HEUREUX CAPITAINE DU DIJON BOURGOGNE HANDBALL

Ce mois de décembre, le DBHB affrontera pour la 10e journée de championnat le club d’Istres. La rencontre se déroulera le samedi 4 décembre à domicile. Venez nombreux au Palais des sports. Le club se déplacera ensuite le 12 décembre, juste avant la trêve hivernale, à Saint-Raphaël, autre équipe bien classée mais à la portée des Dijonnais. Rens. : www.dbhb.org

LE MENEUR DE JEU DU DIJON BOURGOGNE HANDBALL A ÉTÉ RETENU PAR L’ÉQUIPE NATIONALE D’ALGÉRIE POUR PRÉPARER LE CHAMPIONNAT DU MONDE. MAIS L’HOMME CULTIVE LA MODESTIE COMME UN ART DE VIVRE. 31 ans, Mohamed Kiour, capitaine et meneur de jeu au poste de demicentre du Dijon Bourgogne Handball (DBHB), se donne encore trois ou quatre ans au sein du club bourguignon. Ensuite, ce Franco-Algérien aimerait décrocher un poste d’éducateur sportif, voire de coach assistant. L’homme peut y prétendre, avec un master (bac + 5) en management sportif. J’ai voulu faire des études supérieures pour m’assurer une reconversion professionnelle, car le hand, contrairement au foot ou au tennis, ne permet pas d’amasser suffisamment d’argent durant une carrière, explique-t-il. Venu à ce sport dès ses 12 ans grâce à son père qui le pratiquait, Mohamed Kiour a intégré le DBHB lorsqu’il figurait en Nationale 2. Une décennie après, l’équipe a gravi tous les échelons et pointe en milieu de

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tableau de la division 1. Cette ascension parmi l’élite lui doit beaucoup, mais ne comptez pas qu’il s’en attribue le moindre mérite. C’est avant tout un travail d’équipe, où entraîneur et joueurs forment un bloc et cultivent les valeurs de solidarité, d’abnégation et de loyauté, soutient le capitaine. L’AMOUR DE LA DANSE. Même sa présélection en équipe d’Algérie pour un stage, puis un tournoi au Qatar, en vue de préparer le prochain mondial en Suède, ne lui monte pas à la tête. L’entraîneur a juste voulu me tester et rien n’est décidé quant à la composition de l’équipe finale de 16 joueurs, assure Mohamed Kiour. Car ce sportif éprouvé érige la modestie en art de vivre. À cela, il ajoute une grande timidité. Tout juste apprend-on à la dérobée

qu’il aime la danse, notamment la salsa, et qu’il est jeune papa. Je déteste me mettre en avant, même si, comme capitaine, je dois assister le coach, relayer ses consignes et commander sur le terrain les combinaisons, confesse-t-il. Cet éternel insatisfait espère aujourd’hui une seule chose : conserver un bon niveau de jeu jusqu’à la fin de sa carrière sportive. Le DBHB y croit, qui vient de lui faire signer un nouveau contrat de trois ans. DISPARITION. À l’heure où nous bouclons ces pages, nous apprenons le décès d’André Sellenet, figure emblématique du sport dijonnais, capitaine de l’équipe de handball du CSL Dijon et plus de cent fois sélectionné en équipe de France entre 1961 et 1972. La ville de Dijon tient ici à rendre hommage à ce sportif dijonnais.


| sports |

FOOTBALL FÉMININ

LE DFCO, C’EST AUSSI LES FILLES vec 65 000 licenciées en France en 2010 et un objectif de 100 000 en 2012 pour la Fédération française de football (FFF), le foot n’est plus seulement une histoire d’hommes et se féminise de plus en plus. La FFF vient d’ailleurs de lancer une campagne de promotion du football féminin, avec en vedette Adriana Karembeu, épouse de Christian Karembeu, champion du monde 1998. Un encouragement pour toutes les jeunes femmes qui hésitaient encore à franchir la porte des clubs de foot. Dijon n’est pas en reste. Quoique méconnue du grand public, la section féminine du Dijon Football Côte-d’Or (DFCO), créée en 2006 dans le but de lutter contre toute forme de discrimination, est en pleine effervescence. Avec son école de foot entièrement consacrée aux féminines, où sont engagées une équipe en U13 (moins de 13 ans), une en U17

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(moins de 17 ans) et deux équipes seniors, l’une évoluant en Division 2 et l’autre en Division d’honneur, les Dijonnaises n’ont pas à rougir de leur résultats. Le club réalise en effet un bon début de saison en se classant 3e, avec 15 points après 5 rencontres. Ces passionnées ne manquent certainement

PATINOIRE MUNICIPALE

DES ANIMATIONS PARENTS-ENFANTS lages horaires plus larges, animations diverses, tarifs préférentiels, la patinoire municipale s’engage à nouveau pendant cette période de fêtes pour faire découvrir au plus grand nombre les joies de la glisse. Le Jardin des glaces, constitué d’éléments ludiques (tunnels, cônes, portiques…) disposés sur la glace est ouvert le samedi et le dimanche matin. À l’occasion de ces séances, petits et grands bénéficient d’un tarif promotionnel (2,55 euros par personne, tout compris). Des sessions « parents-enfants » sont également proposées les lundis aprèsmidi, mardis en soirée et mercredis matin. De quoi passer un moment agréable en famille et bénéficier d’une ambiance détendue et ludique. Enfin, un tarif promotionnel est spécialement prévu pour les familles, les lundis de 14 h 30 à 17 h 30 (pendant les vacances scolaires), les mardis de 17 h 30 à 19 h (sauf vacances scolaires) et les mercredis de 10 h à 11 h 45 (pendant les vacances scolaires). La gratuité totale (entrée + patins) est accordée aux parents accompagnant leurs enfants de moins de 12 ans. Patinoire municipale – Boulevard Trimolet Divia : liane 3, arrêt « Parc des sports » et ligne 13, arrêt « Hôpital du Bocage » Rens. : 03 80 48 80 40

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pas de motivation, à l’image de leur nouvel entraîneur, David Linarès, qui, après une carrière bien remplie (Lyon, Troyes, Ténérife et Dijon), prend les rênes du DFCO féminin. Reconversion logique pour ce compétiteur dans l’âme, qui aborde cette nouvelle aventure avec toujours autant de passion.


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STADE ÉPIREY UN TERRAIN SYNTHÉTIQUE NOUVELLE GÉNÉRATION e terrain en gazon naturel a été remplacé par un nouveau terrain de football en pelouse synthétique dernière génération, en vue d’une homologation de niveau 6. Cet équipement, réalisé en quelques mois, permet d’offrir des conditions de jeu et d’entrainement par tout temps et à toute heure, puisqu’un nouveau système d’éclairage a lui aussi été mis en place. Le stade Épirey fait donc désormais partie d’un complexe sportif d’importance où l’on retrouve sur une même unité de lieu la piscine des Grésilles, la salle de sport Épirey, le gymnase Jean-Marion et la salle d’escalade Cime Altitude 245. Une rénovation qui apporte au quartier des Grésilles les atouts indispensables pour la réussite de son renouvellement. Stade Épirey – Allée Marius-Chanteur

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PALAIS DES SPORTS JEAN-MICHEL-GEOFFROY UNE VRAIE RUCHE D’ACTIVITÉS SPORTIVES Comme en tennis par exemple, bien que moins puissantes et moins rapides que leurs homologues masculins, les filles présentent un fond de jeu de plus en plus construit, ce qui, à coup sûr, ne laissera pas insensibles les amateurs de ballon rond. Rens. : www.dfco.fr

’est une véritable salle omnisports qui se cache au sein du Palais des sports. Avec une aire de jeu principale de 1 232 m2, ce bâtiment comprend également une dizaine de salles. La principale, et la plus connue, résolument tournée vers le sport de haut niveau, accueille les grandes rencontres de la JDA Dijon (basket-ball), du DBHB et du CDB (handball), et peut accueillir dans sa configuration optimale jusqu’à 4 000 personnes. Mais, le Palais des sports Jean-Michel-Geoffroy (du nom du regretté joueur international de handball), au-delà de la notoriété de sa salle, qui servait il y a quelques années encore, avant la réalisation du Zénith, de salle de spectacles, c’est aussi neuf autres annexes qui sont exploitées parallèlement et qui abritent de multiples activités : boxe anglaise, boxe française, gymnastique, judo, lutte, tennis de table… Sans oublier le siège associatif de plusieurs clubs sportifs de haut niveau et l’office municipal des sports (OMS). Bref, une salle aux multiples facettes, ouverte au public en 1977 et qui reste l’un des équipements sportifs les plus importants de la ville. Palais des sport Jean-Michel-Geoffroy – 17, rue Léon-Mauris Rens. : 03 80 73 05 40

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HORAIRES D’OUVERTURES Lundi : de 14 h 30 à 17 h 30 Mardi : de 9 h 30 à 11 h 30, de 14 h 30 à 17 h 30 et de 17 h 30 à 19 h Mercredi : de 10 h à 11 h 45 et de 13 h 15 à 17 h 30 Jeudi : de 9 h 30 à 11 h 30, de 14 h 30 à 17 h 30 et de 20 h 45 à 23 h 15 Vendredi : de 9 h 30 à 11 h 30 et de 14 h 30 à 17 h 30 Samedi : de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h Dimanche : de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h

PATINAGE À ROULETTES UN GALA DE NOËL TRÈS SHOW e Club dijonnais de patinage à roulettes (CDPR) organise sa session annuelle de tests EFPA (École française de patinage à roulettes). À cette occasion, la journée se poursuivra par le traditionnel gala du club. Rythme, musique, danse, endurance, les patineurs promettent au public un véritable show grâce à la présence des patineurs ayant participé aux championnats d’Europe et aux championnats du monde : Léa Dupont et David Velon, classés 6es au championnat d’Europe 2010 juniors, vainqueurs de l’open international 2009 ; Florence Bourion, 7e au championnat d’Europe 2010 jeunesse ; Guillaume Wagner, 5e au championnat d’Europe 2010 seniors, 2e à l’open international 2010 seniors et 7e au championnat du monde 2009 seniors, qui participera d’ailleurs au mondial seniors ce mois-ci ; ou encore Lucie Bon, championne de France 2010 super-minis. À l’issue du spectacle, le père Noël s’invitera pour un petit goûter festif et sportif. Samedi 11 décembre – Salle des Bourroches Rens. : www.cdprdijon.fr

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| à votre service |

NUMÉROS UTILES Allô Mairie Resto’ Mairie État civil et formalités administratives Élections Ramassage encombrants Objets trouvés Police municipale Police sanitaire CCAS (centre communal d’action sociale) Opad (Office des personnes âgées de Dijon) LES MAIRIES ANNEXES Bourroches 32, boulevard Eugène-Fyot Fontaine d’Ouche 15, place de la Fontaine d’Ouche Grésilles 6, avenue des Grésilles Mansart 2, boulevard Mansart Toison d’Or 10 bis, place Granville

0 800 21 3000 0 800 21 0519 03 80 74 53 60 03 80 74 59 03/04/05 0 800 12 12 11 03 80 74 52 22 03 80 74 51 53 03 80 48 80 60 03 80 74 51 51 03 80 70 02 03

03 80 74 52 02 03 80 74 52 00 03 80 74 52 03 03 80 74 52 04 03 80 48 83 83

TRANSPORTS Velodi Divia SNCF Association artisanale des taxis de Dijon

0 800 200 305 0 800 10 2004 36 35 03 80 41 41 12

URGENCES Police secours Samu Pompiers Urgences depuis un mobile Pharmacie de garde Urgences gaz Urgences EDF Urgences techniques Lyonnaise des eaux Centre antipoison Médecin de garde SOS Médecins SOS Médecins consultations SOS 21 (visites, urgences médicales) Permanence dentiste week-end Accueil sans-abri SOS Amitié

17 15 18 112 39 15 0 810 433 021 0 810 333 021 0 810 874 874 03 80 29 37 97 03 80 40 28 28 03 80 59 80 80 36 24 03 80 78 68 68 03 80 48 26 59 115 03 80 67 15 15

SOS Kiné SOS Mains SOS Vétérinaire Centre de soins infirmiers Drogue, alcool, tabac info service Sida info service Alcooliques anonymes 24h/24 Allô Enfance maltraitée Violences faites aux femmes Solidarité Femmes 21

03 80 53 70 00 03 80 44 48 46 0 811 88 99 88 03 80 41 66 66 0 800 23 13 13 0 800 840 000 03 80 30 27 00 119 3919 03 80 67 17 89

MÉDIATION FAMILIALE Depuis les réformes sur l’autorité parentale (loi du 4 mars 2002) et le divorce (loi du 26 mai 2004), le juge aux affaires familiales peut désormais, après avoir recueilli l’accord des personnes, recourir à la médiation familiale afin que, dans l’intérêt de l’enfant, elles trouvent par elles-mêmes une issue à leur conflit. Proposée initialement aux parents séparés, la médiation familiale s’adresse aujourd’hui à la famille dans sa diversité : parents, jeunes majeurs, grands-parents, fratrie, familles recomposées, et concerne la séparation aussi bien que la succession, la prise en charge d’une personne âgée, etc. Le médiateur familial, professionnel qualifié, indépendant, sans pouvoir de décision, assure aux personnes un cadre confidentiel favorisant la communication. Il permet entre autres aux parents, lorsqu’ils ne sont plus en mesure, à un moment de leur vie, de dialoguer pour résoudre leurs difficultés, de s’exprimer et de mettre en place les conditions indispensables de l’autorité parentale conjointe. Des permanences d’information sont organisées par les services de médiation familiale de Côte-d’Or les lundis, mardis, mercredis et jeudis de 9 h 30 à 12 h à la cité judiciaire (entresol escalier 1), boulevard Georges-Clemenceau. Rens. : Centre de médiation Côte-d’Or – Cité judiciaire – 13, boulevard Georges-Clemenceau – Tél. : 03 80 70 45 70 Espace médiation familiale – Caisse d’allocations familiales – 31, rue Félix-Vionnois – Tél. : 03 80 67 12 64 – www.caf.fr Famille et médiation – 10, boulevard Rembrandt – Tél. : 03 80 72 08 83 – www.mediation-familiale.org – www.apmf.eu

INFORMATIONS JURIDIQUES GRATUITES Le CIDFF21 (Centre d’information sur le droit des femmes et des familles de Côte-d’Or) assure des permanences juridiques pour les habitants de Dijon, sur rendez-vous, tous les mercredis matin à la Cité judiciaire et tous les jeudis matin rue de la Manutention à Dijon. Les quartiers de Fontaine-d’Ouche et des Grésilles bénéficient également d’une permanence bimensuelle. Isabelle Bienmiller et Mylène Bughin, juristes diplômées et expérimentées, accueillent en toute confidentialité et gratuitement toutes personnes, et en priorité les femmes, pour les informer sur leurs droits et obligations dans les domaines du droit de la famille et des personnes, ainsi que du droit du travail. Rens. : CIDFF21 – Tél. : 03 80 48 90 28


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LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉ ICF SUD-EST - MÉDITERRANÉE Immeuble Mazarin 10, avenue Foch Tél. : 03 80 45 90 40 www.sud-est-mediterranee.fr OFFICE PUBLIC D’AMÉNAGEMENT ET DE CONSTRUCTION (OPAC) DE DIJON 2 bis, rue Maréchal-Leclerc BP 87027 – 21070 Dijon cedex Tél. : 03 80 71 84 00 Agence de location 3, rue Chaudronnerie Tél. : 03 80 71 73 80 ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL) 17, boulevard Voltaire Tél. : 0 810 021 000 www.orvitis.fr Agence Espace habitat 15, rue Charrue Tél. : 0 810 021 000 SCIC HABITAT BOURGOGNE 11, rue Colonel-Marchand BP 128 – 21004 Dijon cedex Tél. : 03 80 50 56 50 www.bourgogne.scichabitat.fr

GRAND DIJON 40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon cedex

DÉCHETTERIES Les déchetteries sont fermées les 25 décembre, 1er janvier et 1er mai. QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13 DIJON – Rue Alexander-Fleming – Tél. : 03 80 23 94 94 CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32 MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches » LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Seule déchetterie habilitée à recevoir l’amiante-ciment (tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91 HORAIRES D’HIVER

(jusqu’au 30 avril)

du lundi au vendredi le samedi le dimanche

9 h - 12 h et 14 h - 18 h 9 h - 13 h et 14 h - 18 h 9 h - 12 h

sauf Marsannay du lundi au vendredi le samedi le dimanche

9 h - 12 h et 14 h - 17 h 9 h - 13 h et 14 h - 17 h 9 h - 12 h

NUMÉROS UTILES Accueil Grand Dijon

03 80 50 35 35

Allô Tram

0 800 13 2013

Usine d'incinération

03 80 76 40 76

Centre de tri

03 80 76 49 90

Bac mal dimensionné

03 80 76 39 78

Composteur

03 80 76 56 26

Emmaüs

03 80 23 80 11

Encombrants sur rendez-vous

0 800 12 12 11

Déchets verts sur abonnement

0 800 12 12 11

Numéro vert : 0 800 12 12 11 www.grand-dijon.fr

SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI) 5, rue des Perrières Tél. : 03 80 76 84 44 www.sni.fr VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAIS ET NÉOLIA BOURGOGNE) 28, boulevard Clemenceau Tél. : 03 80 68 28 00 www.villeo.fr Agence locative 73, rue Devosge Tél. : 03 80 79 37 10

Courriel : collecteselective@grand-dijon.fr

L’ASTUCE DE DÉCEMBRE Question collecte Pour toute question sur la collecte, vous pouvez contacter gratuitement les ambassadeurs du tri au 0 800 12 12 11. Ils vous renseigneront dans tous les domaines : jours et heures de collecte, fonctionnement du système de collecte des encombrants, comment faire en cas de bac trop petit ou trop grand… Le bon réflexe Pour gagner de la place, aplatissez tous vos emballages recyclables avant de les déposer dans le bac.

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c’est pour la vie !


| vous nous dites |

ÉCOTRANSPORT

“ “ “ J’emprunte la navette Diviaciti tous les jours pour me rendre sur mon lieu de travail. Elle est gratuite et, par chance, son circuit correspond à mes besoins. Mais je me demande pourquoi cette navette n’est pas électrique et fonctionne au gasoil, puisque Dijon est soi-disant une ville respectueuse de l’environnement. Qu’en est-il réellement ? A.P. – Rue Brulard

Vous avez raison. Hélas, la sollicitation des véhicules est très forte et encore trop importante pour les caractéristiques du matériel disponible sur le marché. Mais la technologie évolue rapidement, et elle permettra sans aucun doute très bientôt d’envisager ce type de motorisation en permanence pour notre navette gratuite de centre-ville, qui aujourd’hui permet d’accéder à certaines rues qui ne peuvent être desservies par le réseau principal – quartiers Darcy, Berbisey, Tivoli, Cordeliers, Théâtre et Rousseau –, tout en desservant de nombreux commerces et équipements publics, sanitaires et culturels.

PRUDENCE

VOS COUPS DE CŒUR, VOS RÉACTIONS... CETTE PAGE EST FAITE POUR VOUS. ÉCRIVEZ-NOUS : Dijon Mag BP 1510 21033 Dijon cedex frebsamen@ville-dijon.fr

C’est avec colère que j’écris ces quelques lignes. En effet, mes parents, âgés, ont été abusés par des faux agents, venus chez eux pour leur vendre du matériel de détection incendie et en insistant sur le fait qu’ils étaient recommandés par la mairie de Dijon pour la sécurité des habitants. Ils n’ont évidemment pas laissé de carte de visite, arguant tout simplement qu’ils repasseraient. Fort heureusement, mes parents m’ont parlé de cette visite et, après vérification, il s’avère qu’il s’agit de faux agents, qui s’en prennent en priorité aux personnes âgées et souvent fragiles afin de les dépouiller de leurs biens. Mais combien de personnes se trouvent ainsi démunies face à ces escrocs rodés au mensonge ? Que pouvez vous faire pour avertir, prévenir, mettre en garde contre ces pratiques devenues légion ? I.B. – Boulevard de l’Université

La loi n° 2010-238 du 9 mars 2010 rend obligatoire l’installation de détecteurs de fumée dans tous les lieux d’habitation. Cependant, rien dans cette loi n’impose aux particuliers d’acquérir cet appareil auprès d’un revendeur précis. Par conséquent, si chaque particulier est dans l’obligation légale de s’équiper, il est libre de le faire auprès du revendeur de son choix. En l’espèce, les caractéristiques techniques et les conditions d’installation, d’entretien et de fonctionnement des détecteurs de fumée ne sont pas encore définies, car le décret, actuellement en Conseil d’État, n’a pas encore été adopté. Toutefois, les particuliers qui respecteront leurs obligations quant à l’installation d’un détecteur de fumée pourront éventuellement se voir accorder un avantage par leur assureur. Concernant les agents publics, ces derniers ne sont pas habilités à intervenir au domicile des particuliers pour les enjoindre de se munir de détecteurs de fumée, en contrôler la présence ou l’installation. Seuls les agents assermentés le pourraient éventuellement. Ils peuvent justifier de leur statut puisque les agents assermentés de l’État ou des collectivités territoriales (exemple : les inspecteurs de la police sanitaire) sont possesseurs de cartes attestant de leur qualité d’agents accrédités. En ce qui concerne les vendeurs et installateurs privés, ils ne peuvent disposer d’un tel document et ne peuvent que présenter une carte de visite par exemple. La ville recommande donc une extrême prudence face à ces démarcheurs. En cas de doute, il convient de prévenir les services de la gendarmerie, qui se rendront sur place pour les contrôler.


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POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS Mayence, Skopje, Cluj, Reggio d’Émilie, Dallas, York, Stalingrad (Volgograd)… des villes liées à Dijon par des chartes de jumelage depuis cinquante ans ou plus ! La volonté de réconciliation des peuples, le souhait d’une paix durable ont motivé ces initiatives dans de nombreuses villes et villages au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Au fil des années, l’action internationale des villes s’est développée, professionnalisée. Du concept de jumelage, pour beaucoup un rien désuet, on est passé aujourd’hui à celui de partenariat, de coopération décentralisée, de solidarité internationale, bref, on parle de la « diplomatie des villes ». La municipalité, en 2003, a affiché sa volonté de professionnaliser son action internationale en créant une direction des relations internationales : deux personnes, avec un budget de 1 euro par habitant. Les grandes lignes d’une politique à part entière ont été votées au conseil municipal du 3 novembre 2008 : – mener une politique renouvelée du jumelage, en développant les échanges d’expériences, les échanges de « bonnes pratiques ». Avec les villes de Mayence et de Reggio d’Émilie en matière de politique à l’égard des seniors. Avec la ville de Skopje sur les problématiques d’aménagement du territoire dans le cadre d’un programme de coopération décentralisée soutenu par le MAE ; – faire re-vivre l’idéal européen, par des événements tels que le Printemps de l’Europe, la journée européenne des langues, par des animations dans les écoles élémentaires en partenariat avec le centre d’information Europe Direct, l’institut de sciences politiques et la Maison de Rhénanie-Palatinat ;

– apporter une attention particulière aux problèmes Nord-Sud. C’est plus de 100 associations œuvrant principalement en Afrique à qui nous apportons un appui méthodologique, logistique et financier non négligeable ; – soutenir la mobilité des jeunes, ceux qui sont prêts à monter des projets à vocation internationale, en partenariat avec la délégation jeunesse ; – accueillir, inviter les nombreux partenaires étrangers de nos établissements scolaires et universitaires, les délégations qui, aujourd’hui, souhaitent par exemple échanger autour de notre projet tram. Dans un monde en mutation, sous les effets de la mondialisation, les relations internationales prennent tout leur sens : apprendre de la culture de l’autre, mettre en commun des savoir-faire, des expériences, c’est donner une dimension supplémentaire aux politiques municipales. C’est accroître le rayonnement de la ville à l’international, et par là participer à son attractivité. Élisabeth Biot adjointe déléguée aux relations internationales et à la propreté de la ville Groupe socialiste, radical de gauche, citoyen et apparentés 8, rue de la Chouette, 21000 Dijon Tél. : 03 80 36 41 77 Courriel : groupemajcm@orange.fr

POUR LE GROUPE DIJON MODEM Suppression d’un fonctionnaire sur deux, gel des salaires, privatisation progressive de La Poste, annonces successives et obsessionnelles de cures d’austérité et plan de rigueur, matraquage des collectivités locales, baisse des dotations de l’État, hausse du gaz et de l’électricité, réforme des retraites injuste, explosion de la dette, stigmatisation des uns ou des autres, affaires judiciaires compromettantes pour les membres du gouvernement… Les chefs d’accusation, constats d’échec, dérapages et dérives du pouvoir en place sont nombreux mais vont toujours dans le même sens : un pouvoir politique dogmatique qui poursuit sa ligne directrice destructive de notre modèle social français. Cette situation fait pâlir nos voisins européens et frémir les Français. Chaque jour et chaque semaine ont vu leur lot d’affaires douteuses, de réformes injustes qui ont pesé et pèsent encore plus gravement sur le climat social de notre pays et compromettent largement l’image et l’avenir de la France dans le monde. Tous ces éléments ont provoqué une défiance forte vis-à-vis du pouvoir en place, en créant de larges rassemblements et

manifestations qui n’ont pas suffi à faire reculer le gouvernement dans ses décisions profondément injustes, et en accentuant encore un peu plus le fossé entre les plus faibles et les plus aisés. À l’heure où les Français ont envie de changer les choses, nous portons, au MoDem, l’idée qu’une révolution citoyenne et démocrate passe par l’engagement et les urnes. En effet, après le temps des manifestations, des contestations et des contre-propositions doit venir celui de l’engagement durable. Nous devons nous mobiliser et user d’un droit dont nous disposons encore tous : celui de voter et de choisir une autre voie. La voie d’un pays apaisé, la voie d’un pays démocrate. François Deseille, président du groupe Dijon MoDem 7B, rue Devosge, 21000 Dijon Tél. : 03 80 23 38 14 Courriel : groupe-modem@orange.fr


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POUR LE GROUPE INITIATIVES DIJON Notre groupe souhaite présenter ses positions sur plusieurs dossiers d’actualité. Pour un budget maîtrisé : la mairie entre dans la période de préparation de son budget pour 2011. Dans ce débat, notre groupe défendra la maîtrise des dépenses de fonctionnement, le maintien de l’investissement pour soutenir l’activité locale et la stabilité de la fiscalité pour préserver le pouvoir d’achat des Dijonnais. Des propositions pour Divia : de très nombreux Dijonnais sont perturbés par le nouveau réseau de bus qui ne répond plus à leurs besoins. Nous avons fait des propositions pour améliorer rapidement et concrètement la situation : l’allongement de la durée de validité du ticket de 1 h à 1 h 30, des aménagements sur le tracé des lignes dans plusieurs quartiers, le rétablissement d’une liaison directe entre le campus et la gare, la clarification des plans… Non à la bétonisation de la Fontaine-d’Ouche : si nous soutenons la rénovation du centre commercial, l’ouverture d’un poste de police de proximité et le renforcement des services publics à la Fontaine-d’Ouche, nous nous opposons à la construction de 800 nouveaux logements dans le quartier. Ce « bétonnage » va nuire à la qualité de vie des habitants. Notre priorité va à la rénovation des logements existants, la consolidation du lien social et l’amélioration de la sécurité. Soutien aux forces de l’ordre : début octobre, des policiers ont essuyé des coups de feu avenue de Stalingrad. Nous renouvelons notre soutien aux représentants des forces de l’ordre présents sur le terrain et notre appui au directeur départemental de la sécurité publique dans sa volonté d’apporter une réponse forte à cet acte inacceptable. Ces faits

sont très graves et démontrent que les questions de sécurité à Dijon doivent être prises très au sérieux. Tennis du Carrousel : nous apportons notre soutien aux nombreux habitants du quartier Chevreul-Parc, opposés à un projet municipal de construction d’un ensemble immobilier en lieu et place de l’environnement verdoyant des tennis du Carrousel. Notre groupe s’oppose à la densification irraisonnée de Dijon orchestrée par la mairie, dont ce dossier est une illustration supplémentaire. Vidéoprotection : une étude réalisée sur le dispositif de vidéoprotection en place au centre-ville démontre les résultats très positifs de cet outil de prévention. À l’origine de l’installation de ce dispositif, nous souhaitons son extension à d’autres quartiers et le déplacement de certaines caméras rarement sollicitées pour les installer dans des endroits sensibles, comme par exemple la rue Audra, où les riverains subissent la nuit des troubles répétés à la tranquillité publique. François-Xavier Dugourd, président du groupe Initiatives Dijon, Franck Ayache, Laurent Bourguignat, Jean-Michel Brocherieux, Malika Gauthié, François Hélie, Marie-Claude Mille, Jean-Charles Ouazana, Catherine Vandriesse 43, rue Parmentier, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 46 65 Courriel : contact@initiativesdijon.com Web : www.initiativesdijon.com

POUR LE GROUPE DES ÉLUS VERTS ET OUVERTS DE LA MUNICIPALITÉ DE DIJON Lundi 18 octobre 2010 a eu lieu une réunion de restitution des propositions formulées pour mettre en œuvre le plan climaténergie territorial (PCET) de la ville de Dijon (ainsi que de la ville de Chenôve et de la communauté d’agglomération). Ces propositions sont issues des ateliers de concertation qui se sont déroulés au cours des mois de mai et juin 2010, lesquels ont réuni plus de 300 participants et enregistré plus de 150 contributions. Un PCET repose d’abord sur la participation de tous les acteurs du territoire : citoyens, mais aussi, associations, entreprises, institutions. Le PCET est un formidable outil pour prendre en compte plusieurs impératifs écologiques. Nous sommes tous devenus plus ou moins familiers des problèmes posés par le changement climatique et les énergies fossiles (raréfaction et émissions de CO2). Encore faut-il en tirer les conséquences et agir pour s’en prémunir. De ce point de vue, le PCET est un levier de première importance pour faire évoluer les pratiques sur le plan local et l’organisation de la société et des institutions afin de faire face aux difficultés à venir. L’atteinte des objectifs de sobriété, d’efficacité de l’action publique, du maintien d’un niveau de service à la population

tout en étant plus économe de nos ressources, sont les principes directeur de l’action portée par les militants et élus écologiques depuis longtemps. Maintenant, après cette phase de réflexion et de propositions, il va falloir passer aux actes. C’est ce à quoi nous allons nous employer dès le premier trimestre 2011 et durant toute la fin de la mandature. Nous vous invitons à continuer de participer et, quant à nous, nous nous engageons à vous associer chaque fois que possible et à vous tenir informés des avancées et des difficultés rencontrées. Vous pouvez télécharger le livre blanc sur le site du Grand Dijon (document Illico2). Philippe Delvalée, président du Groupe des élus verts et ouverts de la municipalité de Dijon Groupe des élus verts et ouverts de la municipalité de Dijon 14, avenue Jean-Jaurès, 21000 Dijon Tél. : 09 61 68 76 95 Courriel : groupe-ecologie-verts@wanadoo.fr




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