Exposition patrimoine

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Donnons un avenir à notre histoire Dijon se conjugue à tous les temps

partenariats nouveaux afin de ne pas obérer ses finances. Les Journées européennes du patrimoine vous invitent au “voyage du patrimoine”, mais à Dijon, il se vit toute l’année... À l’intérieur de ses murs, bien sûr, mais aussi partout dans le monde avec l’exposition plébiscitée des Pleurants aux États-Unis ou son rôle moteur dans l’inscription des Climats de Bourgogne au patrimoine mondial de l’Unesco, la capitale des Ducs de Bourgogne s’offre en partage... Dijon, riche d’un patrimoine de toutes les époques, se conjugue à tous les temps !

François REBSAMEN Maire de Dijon Président du Grand Dijon Sénateur de la Côte-d’Or

Donnons un avenir à notre histoire

Fuglane, Dijon

Que tous les Dijonnais puissent s’approprier leur patrimoine, telle est la volonté de la ville de Dijon depuis 10 ans maintenant. Pour que Dijon acquière le label tant convoité de ville d’art et d’histoire, symbole d’excellence, la municipalité a multiplié les actions en faveur de la sauvegarde, la préservation ou la restauration de notre patrimoine commun. Et elles se poursuivent au quotidien comme vous pourrez le découvrir au fil de cette exposition. Qu’il s’agisse des monuments historiques avec le palais des Ducs, les églises, les hôtels particuliers ; du patrimoine culturel avec les musées, les bibliothèques, les collections, les théâtres ; de l’espace public avec des places rénovées et des voies rendues aux piétons ou des parcs et jardins véritables poumons verts, la ville n’a de cesse d’œuvrer. Elle a fortement investi mais aussi imaginé des


Depuis 2001, pas moins de 163,35 M€ ont été investis dans le patrimoine communal.

L’histoire... au présent ! Hôtel de Mucie Cellier de Clairvaux

Dijon, ville historique par excellence ! Dans le monde entier, la capitale de la Bourgogne est connue pour sa richesse architecturale que l’on doit, notamment, à la magnificence des ducs d’Occident puis au parlement de Bourgogne. Son palais ducal, ses hôtels particuliers, ses monuments, ses églises… qui témoignent des fastes du Moyen-Âge et de la Renaissance séduisent chaque jour des touristes toujours plus nombreux. Pour que la capitale régionale demeure une destination privilégiée, ce patrimoine unique fait l’objet de toutes les attentions de la ville : pratiquement 1 M€ pour les façades et frontons du palais des Ducs, 1,5 M€ pour le cellier de Clairvaux, 1,16 M€ pour l’hôtel de Mucie, 383 000 € pour l’hôtel Bouchu dit d’Esterno… Et la liste des travaux depuis 2001 est loin d’être exhaustive ! Ce ne sont pas moins de 163,35 M€ qui ont été investis pour l’ensemble des bâtiments communaux. Grâce à cette politique volontariste, la capitale des Ducs de Bourgogne, forte avec 97 hectares du 4e secteur sauvegardé de l’Hexagone, demeure une ville d’art et d’histoire... bien dans son temps !

Donnons un avenir à notre histoire

Fuglane, Dijon

Hôtel Bouchu dit d’Esterno


Saint-Philibert, ancienne paroisse des vignerons, accueillera les fidèles de la création artistique contemporaine.

Dijon a foi en ses églises ! Comme ses prestigieux édifices civils, les églises ont, au fil des siècles, participé au rayonnement de la cité des Ducs. Pour que ces “écritures de pierre”, où l’art des bâtisseurs était souvent sans égal, puissent continuer d’illuminer le ciel dijonnais, la ville n’a cessé de restaurer et de rénover depuis 2001. 351 000 € ont ainsi été investis pour que SaintPhilibert, véritable témoignage de l’art roman, puisse enfin être redécouverte par le plus grand nombre à l’occasion des Journées du patrimoine. L’ancienne paroisse des vignerons accueillera par la suite les fidèles de la création artistique contemporaine tout comme Saint-Etienne accueille aujourd’hui la Nef, lieu de partage de la connaissance. La chapelle des élus du palais des Ducs (environ 1 M€), SaintMichel (plus de 330 000 €), Notre-Dame (130 000 €), Sainte-Chantal, Saint-Pierre... la ville a marqué sa foi dans ce patrimoine unique reconverti en lieu de culture. Et c’est ainsi qu’à l’instar de Prague, capitale de la République tchèque, Dijon peut continuer d’arborer fièrement un titre que beaucoup lui envient : la ville aux cent clochers !

Église Notre-Dame

Chapelle des élus

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Fuglane, Dijon

Église Saint-Michel


Le musée des beaux-arts de Dijon redeviendra l’une des plus belles œuvres du patrimoine culturel bourguignon, voire hexagonal.

Lessortent musées de leur réserve Musée de la vie bourguignonne Musée d’art sacré

La métamorphose de l’école de dessin, créée à l’origine par François Devosge en 1766, suit son cours. Réussissant la délicate alchimie entre l’architecture ancienne et des réalisations contemporaines, le musée des beaux-arts de Dijon redeviendra l’une des plus belles œuvres du patrimoine culturel bourguignon, voire hexagonal. La ville a déjà investi plus de 15,5 M€ pour ce projet ambitieux qui apportera sa pierre à l’attractivité culturelle de la capitale régionale. Les nouvelles réserves du musée, qui ont à elles seules mobilisé 5,5 M€, ont permis de libérer des espaces dans le palais des Ducs. Rendre la culture accessible à tous, tel est le fil conducteur de l’action municipale dans la restauration du patrimoine culturel. Les investissements ont été légion dans le domaine : 589 000 € pour le musée d’Art sacré dans l’ancienne église Sainte-Anne, avec, notamment, la réfection de la célèbre coupole, 400 000 € pour le musée Rude, 151 000 € pour le musée de la vie bourguignonne… sans omettre les 2 M€ pour la construction du planétarium au pavillon du Raines au musée d’histoire naturelle. À Dijon, la culture s’ouvre vers l’avenir...

Planétarium

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Fuglane, Dijon

Musée François-Rude


La ville de Dijon a investi plus de 2,1 ME dans le grand théâtre avant que la destinée de celui-ci ne rejoigne celle de l’Auditorium.

Le théâtre en plusieurs actes… Depuis 10 ans, les théâtres dijonnais, éléments indissociables du patrimoine dijonnais, sont aussi sous les feux de la rampe ! Pour qu’ils puissent continuer à offrir le meilleur de la culture dijonnaise, des travaux en plusieurs actes les ont concernés : plus de 2,1 M€ ont été investis dans le théâtre municipal, avant que la destinée de celui-ci ne rejoigne celle de l’Auditorium. Un nouveau duo est né, l’Opéra de Dijon, avec la programmation musicale au cœur. Sous le vocable du théâtre Dijon Bourgogne, le parvis Saint-Jean ne fut pas en reste puisqu’il a bénéficié, quant à lui, d’environ 200 000 € afin de pouvoir, notamment, ouvrir sa scène aux créations contemporaines et aux spectacles vivants. Dans le même temps, le théâtre de Fontaine d’Ouche (543 000 €) et celui des Feuillants (102 000 €) n’ont pas été oubliés... Autant de levées de fonds qui permettent, aujourd’hui, de superbes levers de rideau !

Parvis Saint-Jean

Théâtre de la Fontaine d’Ouche

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Fuglane, Dijon

Théâtre des Feuillants


Qui se souvient aujourd’hui que la place de la Libération n’était qu’un simple parking bitumé envahi par bus et voitures jusqu’en 2001 !

Dijonfait places neuves ! Place Grangier

Place Émile-Zola

Il aura fallu attendre 2006 pour que la place de la Libération, l’une des dernières places royales réalisées par Jules Hardouin Mansart en 1689, puisse enfin recouvrer un écrin digne de ce nom. Qui se souvient aujourd’hui qu’elle n’était qu’un simple parking bitumé précédemment envahi par bus et voitures jusqu’en 2001 ! Dessinée par l’architecte de renom Jean-Michel Wilmotte, qui a notamment été à l’origine du musée des arts premiers du Louvre, la “nouvelle” place de la Libération a nécessité un investissement de 3,5 M€ pour devenir l’un des lieux privilégiés des Dijonnais et des touristes de passage. À l’instar de la place Grangier (610 000 €) ou encore de la place Émile-Zola (370 000 €), où il est difficile d’imaginer aujourd’hui que ce lieu calme et paisible accueillait dans les siècles passés les tortures et exécutions… Au total, depuis 2001, la ville a mobilisé pas moins de 33,7 M€ pour que le patrimoine voirie, qui fait dorénavant la part belle à la piétonisation (rue du Bourg, rue Vauban, rue du Palais et rue des Godrans), participe enfin pleinement au rayonnement de Dijon.

Rue du Bourg

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Fuglane, Dijon

Rue des Godrans


Initié en 2003 avec le pont de l’Arquebuse, le plan lumière permet à Dijon de se hisser au rang des villes lumières.

C’est une beau ville la nuit Donner vie aux pierres la nuit, c’est réveiller l’imaginaire, “c’est réunir le jour et la nuit pour qu’ils vivent ensemble comme deux âmes éternellement amies”. Initié en 2003 avec le pont de l’Arquebuse, le plan lumière de la ville de Dijon s’inscrit dans la volonté de valoriser le patrimoine architectural, qu’il soit historique ou contemporain. Venant le plus souvent compléter la restauration ou la rénovation de ces sites remarquables, ce n’est pas moins de 1,2 M€ qui ont été consacrés à ce vaste programme. Avec l’hôtel de Vogüé en 2004, la tour Saint-Nicolas, la porte Guillaume et le pont de la porte d’Ouche en 2005, le square Darcy, les places de la Libération, Émile-Zola, Saint-Bernard et Granville en 2006 et le palais des Ducs, le cours du Parc et la statue de la place François-Rude en 2007, Dijon peut se hisser au rang des villes lumières. Mais ici plus qu’ailleurs, briller ne rime pas avec gaspiller. En investissant 19 M€ pour la refonte de l’éclairage public avec des lampes dernière génération et des systèmes à Leds offrant une plus grande fiabilité des installations et une forte diminution des consommations d’énergie, c’est œuvrer pour un meilleur cadre de vie de tous les habitants.

Place de la Libération

Place Émile-Zola

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Fuglane, Dijon

Porte Guillaume


Dorénavant, comme les parcs et jardins, la tour Élithis participe au patrimoine environnemental dijonnais.

Une ville qui respire ! Jardin Darcy Parc de la Colombière

Dijon est loin de se résumer à une cité de pierre, c’est aussi une ville verte ! Récompensée par la Marianne d’Or de l’environnement en 2007, eu égard à son engagement quotidien en faveur du développement durable, la ville a multiplié les actions pour entretenir et développer ses parcs et jardins, afin de favoriser toujours plus la douceur et la qualité de vie de ses habitants. Jardin de l’Arquebuse, parc de la Colombière, square Darcy, square des Ducs, square du château de Larrey, square Gaston-Roupnel... ces espaces de respiration, aux noms évocateurs du passé historique, ont été rénovés et entretenus afin d’oxygéner la ville. Et des réalisations modernes et exemplaires en matière d’énergie positive, à l’instar de la tour élithis dans la nouvelle cité des affaires, à laquelle a participé activement la municipalité, sont venues enrichir ce qu’il est désormais coutume d’appeler le patrimoine environnemental dijonnais ! Dans ce domaine également, Dijon a su conjuguer passé, présent et avenir...

Jardin de l’Arquebuse

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Fuglane, Dijon

Jardin japonais


Comme pour le cellier du Morimond qui retrouvera son lustre d’antan, public et privé s’investissent pour que les perles du patrimoine brillent encore longtemps.

Un cellier moribond... Préserver l’héritage remarquable de l’histoire et ouvrir les témoignages du passé au plus grand nombre nécessitent une gestion active du patrimoine afin de ne pas obérer les finances municipales. Comme vous pouvez le voir au fil de cette exposition, les investissements sont colossaux : 163,5 M€ pour le patrimoine historique et plus de 33 M€ pour le patrimoine voirie depuis 2001 ! En parallèle, dans un souci constant de saine gestion, la ville, dont le patrimoine s’étend sur pas moins de 1 million de m2, s’appuie parfois sur des partenariats performants public-privé. Quelques rares ventes sont également intervenues (hôtels Aubriot et Chambellan, Maison des Cariatides et, dernière en date, cellier du Morimond) à des acquéreurs animés, tout comme la ville, par la préservation du patrimoine. La Maison des Cariatides revit ainsi aujourd’hui en étant devenue un haut lieu de la gastronomie dijonnaise... Comme l’hôtel Aubriot, vide depuis 1980, le cellier du Morimond retrouvera aussi, par ce biais, son lustre d’antan, alors qu’il avait été acquis en 1982 sans faire l’objet d’un programme de réhabilitation. Inoccupé depuis 1997, en totale désuétude, ce joyau cistercien n’en avait plus que le nom ! À Dijon, public et privé s’investissent ainsi pleinement pour que les perles du patrimoine brillent encore longtemps…

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Fuglane, Dijon

Hôtel Aubriot


Les Pleurants, ambassadeurs culturels, sont en procession aux États-Unis, afin de favoriser le rayonnement de Dijon.

Unedesépopée temps modernes “Christ mort” réalisé par Yan Pei-Ming pour Dijon Must’Art

Yves Jamait et Thierry Caens en concert à Grand Central Terminal

Donnons un avenir à notre histoire

Fuglane, Dijon

Les Pleurants sur la 5e Avenue

Les Pleurants sont en procession… Les albâtres sculptés au XVe siècle par Jean de La Huerta et Antoine le Moiturier afin d’entourer le tombeau de Jean sans Peur et de Marguerite de Bavière qu’abrite depuis la révolution le palais des Ducs de Bourgogne sont, en effet, en tournée aux États-Unis. L’occasion unique, par le biais du réseau Frame (French Regional and American Museum Exchange), de promouvoir outre-Atlantique le patrimoine dijonnais. À New-York, Saint-Louis, Dallas, Minneapolis, Los Angeles, San Francisco, Richmond, les Pleurants dévoilent dans toutes ces villes l’exceptionnelle étendue de la richesse historique et artistique de la capitale des Ducs de Bourgogne. Avec l’opération Dijon Must’Art, ces ambassadeurs culturels d’un autre âge ont été accompagnés par les ambassadeurs de la ville d’aujourd’hui : chanteurs, artistes, grands chefs, acteurs économiques… beaucoup se sont mobilisés pour que cet export culturel devienne un formidable import touristique ! Et, dès 2013, les Pleurants retrouveront Dijon après leur belle épopée des temps modernes…


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