Pé ro u
entre aventure et tourisme
Pérou
entre aventure et tourisme
Avoir la peau chauffée par un soleil de plomb, contempler le ciel étoilé, s’arrêter près d’un des quelques 12 000 lacs ou devant des sommets vêtus de blanc atteignant plus de 6 000 mètres, admirer n’importe quel pic enneigé ou l’un des canyons les plus profonds de la planète...
Le Pérou est un pays laissant aller votre imagination et une destination qui allie aventure et tourisme. C’est une série d’expériences incomparables pour l’esprit et une véritable aventure pour les sens.
Cette brochure ne contient qu’un petit échantillon des nombreux paysages, espaces et destinations qu’offre notre pays. Ainsi, le Pérou vous propose un voyage riche en expériences, tout en s’inscrivant dans une démarche de tourisme responsable et durable. Parcourez ces pages pour découvrir chacune d’entre elles.
BON VOYAGE !
Laguna Purhuay, district de Huari © Juan Puelles / PROMPERÚ4 Gradient altitudinal
Expérience À tout niveau
LA CORDILLÈRE DES ANDES, LA PLUS GRANDE CHAÎNE DE MONTAGNES DU MONDE, TRAVERSE LE PÉROU DE HAUT EN BAS. C’EST SA PRÉSENCE QUI A DÉTERMINÉ SES ÉCOSYSTÈMES ET SES PAYSAGES : UN VÉRITABLE PARADIS POUR LES PASSIONNÉS D’AVENTURE.
COLCA ET COTAHUASI (Arequipa)
Canotage, rafting, kayak, randonnées équestres et tyrolienne
3 000 à 5 000 m a.n.m.
CHOQUEQUIRAO
Cordillère de Vilcabamba (Cuzco)
3 104 m a.n.m.
PARACAS (Ica et la côte)
Plongée sous-marine, pêche sportive, kayak, parapente, cyclisme, windsurf et sandboard (12 à 786 m a.n.m)
Trekking, observation des oiseaux et de 12 à 786 m a.n.m
Gradient altitudinal
5
HUAYHUASH (Áncash, Huánuco, Lima)
Alpinisme, trekking, observation des oiseaux et de la nature
La cordillère Huayhuash possède le deuxième sommet le plus haut du pays : le Yerupajá
3 300 à 6 634 m. a.n.m
Les huit gradients altitudinaux du Pérou permettent de comprendre ses différents écosystèmes : de ses 3000 kilomètres de côte bordant l’océan Pacifique, jusqu’au Mont Huascarán : le Mont enneigé le plus haut des Andes, qui s’élève à 6 768 m a.n.m. À l’Est du pays s’étendent de luxuriantes forêts tropicales à basse et à haute altitude.
Surf Trekking Kayak
Canotage Alpinisme
KUÉLAP (Amazonas)
Trekking, randonnée équestre et observation de la flore et de la faune
2 300 à 3 000 m a.n.m.
FLEUVE AMAZONE
(Loreto) et le parc de Manu (Madre de Dios)
Randonnées, kayak, pêche de piranhas, paddle et pédalo, observation des oiseaux, de la flore et de la faune
70 à 220 m a.n.m.
© Marcela Delgado, Julio Angulo, Gihan Tubbeh, Alex Bryce / PROMPERÚ y Juan Puelles6 Destination Amazonas
Près des nuages
UNE CONSTRUCTION EN PIERRE MILLÉNAIRE EN HAUT DE LA MONTAGNE, UNE CASCADE IMPRESSIONNANTE ET UN LAC SEMBLABLE À UN MIROIR D’EAU
Lieu:
provinces de Luya et Bongará, région d’Amazonas
Altitude: entre 1 800 et 3 050 m a.n.m.
Température : 15 (min.) à 25 °C (max.) KUÉLAP
Difficulté: moyenne-faible
Saison des pluies : décembre à avril
Amazonas LimaDestination Amazonas
KUÉLAP ET GOCTA
Au milieu de montagnes verdoyantes se dressent d’immenses murailles en pierre d’une hauteur de 20 mètres, faisant office de gardiennes de la ville depuis la nuit des temps. Construit à plus de 3 000 m a.n.m., Kuélap, le noyau urbain le plus important de la civilisation Chachapoyas (500 à 1450 apr. J.-C.) a une superficie totale de six hectares et se trouve en haut d’un plateau. Pour les habitants, cette ville fortifiée fut un espace administratif, religieux, cérémonial et résidentiel, qui constitue aujourd’hui l’un des sites archéologiques les plus importants de l’époque. On dit que son nom pourrait provenir d’un vocable pré-inca signifiant « forêt dans les nuages ». Le paysage se compose de brume, de constructions en pierre calcaire et en argile, de bromélias, d’orchidées, de mousse et de lichens.
Il y a encore quelque temps, il fallait une heure et demie pour atteindre Kuélap depuis Nuevo Tingo, à une heure de la ville de Chachapoyas. Aujourd’hui, le trajet peut se faire en 20 minutes à peine grâce à un système moderne de cabines qui sillonne les cols et les montagnes.
Depuis la rénovation en 2006 de la route reliant Chachapoyas aux villes de San Martín, dans le cadre d’un circuit nord-amazonien, Cocachimba est apparu sur la carte aussi spontanément que les coqs-de-roche, les colibris et les orchidées sauvages de la région.
C’est de là que partent les circuits (de randonnée ou à cheval) pour voir la chute Gocta de près. C’est une immense cascade (l’une des plus hautes du monde), connue localement comme La Chorrera et dont la hauteur équivaut à deux fois l’Empire State Building à New York. Elle se compose, en réalité, de deux chutes de 231 mètres et 540 mètres respectivement, pour atteindre un total de 771 mètres. Un spectacle unique qui vient récompenser les cinq kilomètres parcourus depuis Cocachimba et qui a été découvert en 2002, lors de recherches de sarcophages.
Le principal but de cette randonnée de cinq kilomètres depuis Cocachimba est d’arriver à Gocta, l’une des cascades les plus hautes du monde.
LAC DES CONDORS
Il n’y a pas de condors, mais les gens qui vivaient ici il y a plusieurs dizaines d’années affirment que ces oiseaux majestueux rôdaient aux alentours. Il est également appelé « lac des momies », car tout près de ses berges, dans un éperon rocheux surélevé, ont été retrouvé plusieurs éléments d’un ancien mausolée de la civilisation Chachapoya et Inca : 200 momies réfugiées dans six chullpas (tombes), des quipus (une sorte de système de comptabilité préhispanique) et des œuvres d’art rupestres sur les murs. Ces vestiges sont aujourd’hui exposés au musée de Leymebamba, ville de départ du trekking.
Il faut traverser des marécages et des montagnes escarpées pour parvenir jusqu’à ce lac, aux reflets verts et noirs. Un paysage à la beauté presque cinématographique attend les visiteurs : un miroir d’eau entouré de chaque côté de végétation et enveloppé de brume sur toute sa superficie de quatre kilomètres de long sur deux de large. Un véritable défi pour les passionnés de trekking.
Lieu: province de Chachapoyas, région d’Amazonas
Altitude: 2 600 m a.n.m.
Ne quittez pas la région sans avoir aperçu une loddigésie admirable (espèce de colibris) et des papillons colorés dans les forêts de brouillard. Découvrez des tombes à deux mètres d’altitude enclavées dans un ravin à Karajía, à une heure et demie de Chachapoyas. Contemplez les merveilles de la nature et découvrez différentes chutes d’eau, comme celles de Chinata ou Yumbilla.
Température: 15 °C (en moyenne)
Difficulté: moyenne
10 Destination Cuzco
Des parcours impressionnants
L’ANCIENNE CITÉ IMPÉRIALE EST AUSSI UNE TERRE DE CHEMINS. GUIDE RAPIDE DES SENTIERS DE TREKKING ALTERNATIFS DANS LA RÉGION.
CHOQUEQUIRAO
C’est comme une maxime dans le domaine du tourisme contemporain : marcher jusqu’au sanctuaire historique de Machu Picchu est une expérience que tout voyageur devrait vivre. Ces sentiers de trekking renferment une aventure culturelle et naturelle. Pourtant, le charme de cette région ne se limite pas à sa ville la plus connue.
Pas très loin, dans un nœud de la cordillère de Vilcabamba, se trouve Choquequirao. Ce site archéologique a commencé à attirer l’attention des chercheurs et des touristes pour sa ressemblance avec la cité de Machu Picchu. Certains vont même jusqu’à l’appeler sa « sœur sacrée », bien qu’il ne s’agisse pas d’une réplique.
D’après les archéologues, c’est le symbole le plus authentique de la résistance inca : la citadelle dans laquelle ils se réfugièrent en 1572 face à l’avancée des conquistadors. Paradoxalement, son histoire commença à la fin de l’Empire inca, ou du Tahuantinsuyo (nom du territoire dominé par les Incas). Elle fut conçue à l’intérieur d’un système d’implantations
d’un centre culturel et religieux à un point stratégique qui reliait la jungle aux autres centres de l’Empire).
Aujourd’hui, la traversée de ce parc archéologique s’organise en neuf groupes architectoniques, dans lesquels se distinguent un système de cultures en terrasses et d’irrigation, des habitations et des temples semblables à ceux de Machu Picchu, et une série de murs en pierre pourvus de représentations iconographiques de camélidés jamais aperçus. Néanmoins, l’expérience commence bien avant de fouler ses terrasses : le trekking, qui dure entre quatre et cinq jours selon l’état physique, débute normalement à Capuliyoc, situé dans le district de San Pedro de Cachora (région d’Apurímac). C’est à cet endroit que naît un chemin d’environ 30 kilomètres qui traverse la rivière Apurímac et continue à plus haute altitude, passant par les hameaux de Santa Rosa et Marampata, pour terminer à Choquequirao. Le paysage est époustouflant, des vallées interandines et canyons de 800 mètres aux implantations rurales, en passant par la vivacité de la bordure de la jungle et la végétation andine subtropicale. Contrairement à d’autres routes plus empruntées, celle-ci permet également d’observer des animaux locaux, comme des cerfs, des ours à lunettes, des condors et des colibris, ainsi que des plantes médicinales, des fougères, des orchidées et des bromélias.
Les efforts fournis pour parcourir ce sentier sont récompensés par une traversée rassemblant la diversité naturelle de Cuzco et les mystères et la complexité d’une culture millénaire.
Choquequirao a été élue meilleure destination de la liste Best in Travel 2017, publiée par le guide Lonely Planet.
Lieu : district de Santa Teresa, province de La Convención, région de Cuzco.
Température : la moyenne annuelle est de 16 °C.
Difficulté : moyenne-forte
Saison : avril à août
Cuzco Lima 11 Destination Cuzco Parc archéologique de Choquequirao © Gihan Tubbeh / PROMPERÚLes autres routes
RETOUR AU MONT AUSANGATE
Cette randonnée exigeante près du Mont Ausangate peut prendre plusieurs jours. La route se distingue par le charme singulier de ses paysages au milieu des lacs, des nappes d’eau thermale, des vallées composées de pâtures abritant des lamas et des alpagas, des vigognes sauvages, des canyons et des sommets enneigés.
L’Ausangate est considérée comme une montagne sacrée, car on lui attribue l’origine de l’eau. Ses habitants donnent en son honneur des cérémonies rituelles, comme le pago a la tierra (tribut à la terre). Selon l’accès possible, vous pourrez également visiter la montagne aux « sept couleurs », « arc-en-ciel » ou Vinicunca, dans la cordillère de Vilcanota. Sa pigmentation particulière est liée à la présence de minéraux et de pierres sédimentaires.
LARES
C’est l’un des chemins les moins connus. Pourtant, il renferme une expérience inoubliable. Cette route, également appelée Circuit des tisseuses, commence dans le district de Lares, au nord de la ville de Cuzco.
Il existe d’autres accès depuis la vallée Sagrado de Urubamba. Dès le début de la randonnée, les paysages andins des sommets enneigés Verónica, Sahuasiray, Pitusiray et el Chicón alternent avec les vestiges archéologiques et les peuples qui parlent le quechua. La route même permet de découvrir des coutumes, comme l’élevage de lamas et d’alpagas, la culture de tubercules et, bien sûr, la production textile.
En quechua, son nom signifie « montagne sauvage ». Les versants de ce mont enneigé sont connus pour leurs difficultés techniques qui attirent chaque année des alpinistes du monde entier. Mais il existe également, aux alentours, un réseau de sentiers pour le trekking. La randonnée la plus connue, qui dure quatre jours, peut commencer à Limatambo, à Mollepata ou bien à Soraypampa. Deux sommets impressionnants, Humantay et Salkantay, dominent le paysage. Cette destination offre également la possibilité de connaître la faune locale, des viscaches aux alpagas en passant par les condors. C’est une route alternative pour arriver au sanctuaire historique de Machu Picchu.
Trekking millénaire
QHAPAQ ÑAN
LE CHEMIN INCA QUI RELIE L’AMÉRIQUE DU SUD
Il s’agit d’un impressionnant réseau de routes qui reliait le territoire de l’Empire inca. Celui-ci développa un système de communication qui lui permit de dominer de nouveaux territoires, d’assimiler des cultures et de gérer les ressources de ses différents écosystèmes.
Cajamarca
ECUADOR
COLOMBIA
À quoi servait le Qhapaq Ñan ?
À transmettre des informations.
A Cuzco, les Incas pouvaient recevoir des informations provenant de Quito, en Equateur, en douze jours.
À mobiliser les troupes. L’expansion inca nécessita de déplacer un très grand nombre de personnes.
À transporter des biens et des aliments. Les habitants de Cuzco pouvaient accéder à des produits frais issus de l’océan.
À déplacer la main d’œuvre. Celle-ci était nécessaire à la construction de cette route et à ses services.
BRASIL
Océan Pacifique
Huaycán de Cieneguilla
Pachacamac
Lima Huancayo
Huancavelica
Machu Picchu
Tambo Colorado
Huaytará
Vilcashuamán
Le réseau relie six pays de l’Amérique du Sud, et le Pérou détient plus de 37 % de la longueur totale de la route classée Patrimoine culturel de l’humanité par l’Unesco.
Quebrada de la Vaca
Comment le Qhapaq Ñan a-t-il vu le jour ?
De nombreuses routes avaient déjà été établies par d'autres civilisations dès 3500 av. J.-C., mais ce furent les Incas qui les transformèrent en réseau stratégique de routes réelles dans d'incroyables conditions géographiques. Les routes étaient
Cusco
Abancay
CHILE Cuenca Quito
Les échanges culturels Le commerce Les conquêtes
Ayacucho Puerto Maldonado
Sillustani
Puno
Arequipa Moquegua
Tacna
BOLIVIA
Hatun Colla
Chucuito
La Paz
Paria
Régions du Tahuantinsuyo : Chinchaysuyo Antisuyo
Kontisuyo
Collasuyo
Catarpo
Tilcará
La Paya
ARGENTINA
Réseau de routes andin :
Route longitudinale
Axes transversaux
Pucará de Andagala
Chilecito
Santiago Ranchillos
Sites archéologiques
Capitale de région
Ville
Échelle : 1 12 500 000
Échelle graphique : 0 50 150 Km
La route vers
Machu Picchu
La route transversale la plus empruntée du réseau commence au kilomètre 82 de la voie ferrée vers Machu Picchu et prend fin à l’entrée de la citadelle (Inti Punku ou Puerta del Sol). Le parcours prend entre 2 et 4 jours, traversant plusieurs climats, de la bordure exotique de la jungle, près de 2 800 mètres au-dessus du niveau de la mer, aux vallons s’étendant à plus de 4 500 mètres entre des constructions préhispaniques.
Warmihuañusca
4200
Yunca Chimpa
Qoriwayrachina 2522
Llulluchapampa 3750 (metros sobre el nivel del mar)
Chilca
Piscacucho 2750 (km 82)
Km. 0 - Inicio
Cuzco
Ruinas
Runkuraqay
Runkuraqay 3800
Sayacmarca 3580
Phuyupatamarca 3640
Pacaymayo 3600
Huayllabamba 2868
Llactapata 2740
Campamento 1 Campamento 2
Llactapata
Vos efforts seront récompensés par l’exploration du temple de Llactapata et de son observatoire, découvert par Hiram Bingham.
Parcourez ces célèbres tronçons lors de votre visite de la capitale inca.
1. TAMBOMACHAY - HUCHUYQOSQO
District - province : Lamay - Calca
Chemin - usage : cailloux, herbe et pavés - touristique
Machu Picchu
Attraits touristiques : lacs Piuray et Qoricocha, village de Pucamarca
Parcours : 15 km - 6 heures
2. RAQCHI - SAN PEDRO
District - province : San Pedro - Canchis
Chemin - usage : volcanique - agricole et touristique
Attraits touristiques : temple de Raqchi, volcan Kinsachata, forêts d’eucalyptus et de cerisiers d’automne, église de San Pedro
Parcours : 4,8 km - 2 heures et 45 minutes
3. YANAOCA - Q’ESWACHAKA
District - province : Quehue - Canas
Chemin - usage : prairie et cailloux - agricole et vicinal
Attraits touristiques : site archéologique et grottes de Karañahui, zone de Percarotambo, belvédère du fleuve Apurímac, pont Q’eswachaka
Parcours : 6 km en 3 heures
Source :
Cartographie et infographie : Km 0
Warmihuañusca
Offrez-vous un détour d’à peine 4 heures pour vivre une ascension à plus de 4 200 m a.n.m. jusqu’au plus haut sommet du chemin.
Piscacuchu
Ollantaytambo
Urubamba
1
Intipata 2800
Wiñay Wayna 2650
Intipunku 2720
Machu Picchu 2400 (km 43)
Campamento 3 Aguas Calientes
Pacaymayo
Profitez de cette vue imprenable à 3 600 mètres au-dessus du niveau de la mer depuis le deuxième campement du parcours.
Pucamarca
Anta
Cusco Calca
Huchuyqosqo
Lamay
Paucartambo
Laguna Piuray Laguna Qoricocha
Tambomachay
APURÍMAC CUSCO
Huaro
Urcos
Acomayo
Cusipata
Combapata
San Pedro Raqchi
Pampamarca
Yanaoca
Q'eswachaka Quehue
Association d’aventure
L’ASSOCIATION
PÉRUVIENNE DE TOURISME D’AVENTURE, D’ÉCOTOURISME ET DE TOURISME SPÉCIALISÉ (APTAE) DIFFUSE, PROMEUT ET ENCOURAGE LE TOURISME DURABLE DANS LE PAYS.
Le processus pour faire d’une nouvelle route une destination sûre se compose d’un ensemble de variables qui doivent être considérées à long terme : infrastructure, investissement, promotion et fiabilité. Dans le cadre de cette démarche, Aptae ne cherche pas seulement à proposer une nouvelle destination, mais veille à ne pas la saturer. « Nous ne nous concentrons pas uniquement sur la demande, ce qui nous intéresse c’est l’offre », explique Alfredo Ferreyros, président de l’association. Pour y parvenir, celle-ci s’appuie sur un code d’éthique que doivent suivre ses associés, prenant en compte les critères de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) et du Global Sustainable Tourism Council (GSTC).
La durabilité repose sur trois piliers : environnemental, socioculturel et socio-économique. Aptae incite les sociétés de tourisme du pays à diffuser ces critères. L’objectif commun des membres d’Aptae est de promouvoir les normes d’une gestion sûre et durable du tourisme d’aventure et de nature. Ils mettent également l’accent sur la formation des opérateurs touristiques dans l’ensemble du pays. Par exemple, ils ont réalisé l’année dernière des examens afin de renouveler les permis des conducteurs de canots et ont dispensé des cours sur l’observation des oiseaux, les premiers secours et le tourisme durable dans les zones naturelles protégées. L’un des objectifs d’Aptae dans sa quête d’un tourisme engagé est d’encourager la mise en place de projets de responsabilité sociale et environnementale, de commerce équitable, de reforestation dans les entreprises, prônant ainsi une philosophie de durabilité reposant sur des expériences réelles, sûres et de qualité.
Grâce à cet engagement pour la durabilité, de nombreuses entreprises faisant partie d’Aptae ont obtenu des certifications de niveau international, comme la Rainforest Alliance Certified, le système Travelife et les politiques « zéro carbone ».
+ d’informations sur : www.aptae.pe
Pour Aptae, chaque route et chaque touriste représentent une vitrine pour le pays. 17 Aptae
Vélo de montagne à Maras © Enrique NordtRéserves et zones naturelles protégées
PLUS DE 14 MILLIONS D’HECTARES PROTÉGÉS PAR DES INITIATIVES NATIONALES POUR LA PRÉSERVATION, LE TOURISME ET L’EXPLOITATION DURABLE DES ÉCOSYSTÈMES.
17 % du territoire péruvien est protégé et appartient à un système national de zones naturelles protégées par l’État qui favorise et promeut le tourisme durable et les sports d’aventure.
+ d’informations sur : www.sernanp.gob.pe
Parc national Huascarán (Áncash)
Engagement pour la préservation
PLUS DE 357 000 HECTARES DE TERRITOIRE PROTÉGÉS PAR DES INITIATIVES DE FAMILLES, DE COMMUNAUTÉS ET DE DIFFÉRENTES ORGANISATIONS.
+ d’informations sur : www.spda.org.pe
Conservamos por Naturaleza est une initiative de la Sociedad Peruana de Derecho Ambiental (Société péruvienne de droit environnemental) qui appuie et diffuse les efforts déployés par plusieurs personnes qui se consacrent à la préservation volontaire. Le guide La Ruta Natural, publié en 2016, présente les itinéraires proposés qui figurent également sur leur site Web. + d’informations sur : www.conservamos.org
Route menant à Huayhuash (Lima, Áncash et Huánuco)
Un explorateur dans la jungle
CES EXPÉDITIONS À LA RECHERCHE D’ANIMAUX
EXOTIQUES, AVEC DES RANDONNÉES NOCTURNES ET OFFRANT LA POSSIBILITÉ DE NAGER AVEC DES DAUPHINS
ROSES CONSTITUENT UNE EXPÉRIENCE HORS DU COMMUN. DANS L’AMAZONIE PÉRUVIENNE, CETTE AVENTURE N’EST PAS UN RÊVE.
LORETO
Un manteau vert parsemé de rivières, semblables à des serpents. La vue depuis Google Earth renvoie une image spectaculaire. Cette partie de l’Amazonie, à Loreto, réunit la biodiversité et le charme de la jungle péruvienne, loin de tout ce que l’on voit habituellement dans les films. Pourtant, il en reste encore la moitié à découvrir.
Pour connaître le cœur de la jungle, à l’écart des lodges et auberges durables à couper le souffle, il existe des offres de navigation, organisées par des compagnies de croisières, avec des guides passionnés de nature et des embarcations préparées pour la navigation. Imaginez, vous vous réveillez avec le chant des oiseaux de la réserve nationale Pacaya Samiria en contemplant les couleurs capricieuses du lever du jour à travers les fenêtres de votre chambre. Si vous décidez de faire l’une des croisières qui partent du port de Nauta, à Iquitos, vous pourrez assister à un tel spectacle de la nature. Mais cette traversée vous réserve bien d’autres surprises, comme progresser majestueusement sur les rivières de Loreto, la possibilité de pénétrer dans la jungle, être complètement trempé par la pluie et contempler la nature. L’offre est variée, mais il est conseillé de réserver les excursions plusieurs mois à l’avance.
Les traversées, dans ce cas, incluent l’observation de la faune locale, notamment des dauphins du fleuve gris et roses (le mammifère le plus représenté de l’Amazone), des caïmans, des paresseux, des oiseaux, des singes-écureuils communs, une variété de crapauds et de chauves-souris, parmi une centaine d’autres espèces exotiques. Vous trouverez également des activités moins extrêmes, comme des randonnées à travers la jungle, du kayak, la pêche de piranhas
L’Amazonie péruvienne abrite environ 20 000 espèces de plantes.
et des expéditions nocturnes dirigées par des guides spécialisés.
MADRE DE DIOS
Déclarée comme capitale de la biodiversité du Pérou, Madre de Dios présente une richesse, une vie et une beauté infinies partout où nos yeux d’humain peuvent se poser.
Sur son territoire, on retrouve quelques-unes des principales zones naturelles protégées du pays. Parmi elles, le parc national de Manu et la réserve nationale Tambopata, dont le versant du fleuve présente l’un des indices de diversité biologique les plus élevés du monde. Avec sa grande biodiversité, Madre de Dios est un site privilégié pour le contact avec la nature qui respecte la flore, la faune et les magnifiques paysages.
Parc national de Manu
L’une des réserves les plus biodiversifiées de la planète. C’est un véritable paradis pour les ornithologues amateurs, ceux qui adorent les randonnées et les excursions fluviales et qui s’émerveillent lorsqu’un animal se présente sur le chemin, lorsqu’ils reconnaissent le chant d’un colibri ou lorsqu’ils découvrent une orchidée exubérante. Classé Patrimoine naturel de l’humanité par l’Unesco en 1987, il s’étend sur près de deux millions d’hectares dans les régions de Cuzco et Madre de Dios. C’est un paysage unique, composé de punas, de forêts, de gorges, de vallées et de forêts de brouillard, caractéristiques de la Haute Forêt. C’est une rencontre avec le côté le plus primitif de la nature.
Les amoureux de la jungle partagent la même philosophie : le véritable luxe est de pouvoir être en contact direct avec la nature.
LORETO: MADRE DE DIOS:
Lieu: Forêt amazonienne au nord-est du Pérou
Altitude: entre 70 et 220 m a.n.m.
Température: 21 °C (min.) à 38 °C (max.)
Période humide: novembre à juin Période sèche: juillet à octobre
Lieu: Forêt amazonienne au sud-est du Pérou
Altitude: entre 183 et 500 m a.n.m.
Température: 17 °C (min.) à 39 °C (max.)
Saison: mars à juin
Loreto Madre de Dios30 Destination Áncash
Huallanca Polpa Pallca Matacancha Catac Huaraz Recuay Chavín Cajatambo Pativilca Lima Huánuco ACP Jirishanca ACP Huayllapa ACP Pacllón Chiquián 3400 ACP Llamac Huasta 3380 Churín Lima Croquis de référenceENTRE NEIGE ET ÉTOILES
CHRONIQUE DE FERNANDO LÓPEZ
C’EST LA DEUXIÈME CORDILLÈRE TROPICALE LA PLUS HAUTE DE LA PLANÈTE. SIX DE SES SOMMETS DÉPASSENT LES 6 000 MÈTRES. LE YERUPAJÁ (6 634), LA DEUXIÈME
MONTAGNE LA PLUS HAUTE DU PÉROU, ET LE SIULÁ (6 336) SONT LES PLUS CÉLÈBRES. DANS CE RÉCIT, VOUS DÉCOUVRIREZ POURQUOI LE CHEMIN DE TREKKING DE LA CORDILLÈRE HUAYHUASH EST CONSIDÉRÉ COMME L’UN DES MEILLEURS DU MONDE.
Destination Áncash
Cohabiter avec la nature, faire partie d’elle, cela a un prix. Cela va au-delà des pures sensations. C’est quelque chose qui dépasse le physique, et ce n’est assurément pas pour tout le monde. Cela s’obtient au prix de nombreux efforts, en subissant la fatigue et le froid et en y laissant un peu de soi-même.
C’est ce que nous sommes disposés à faire lorsque nous entamons notre parcours à travers la cordillère Huayhuash. Entre épuisement et excitation, nous quittons le village de Chiquián, à quelques heures de la ville de Huaraz. Le premier jour de la randonnée est tranquille, alors que nous apercevons au loin quelques sommets enneigés. Mais c’est en arrivant à Pampa Llamac, le lieu de notre premier campement, que la vue nous coupe le souffle. Au fond, le sommet Jirishanca se dresse majestueux, recouvrant l’horizon. Exténués après cette première journée, nous apprécions le dîner préparé par Mateo, sûrement le meilleur chef de la cordillère Huayhuash.
l’effort en vaut la peine. En arrivant au point le plus haut, nous apprécions les immenses sommets enneigés dont le dégel forme des lacs couleur turquoise. La deuxième nuit, nous campons à Matacancha. Le crépuscule pare les sommets
Ninashanca et Rondoy de magnifiques couleurs et, la nuit, le ciel dégagé permet aux personnes prêtes à supporter le froid intense d’apercevoir de nombreuses étoiles filantes. Le troisième jour, nous sommes déjà habitués à notre petite routine. Nous nous levons et prenons rapidement la route.
Alors que nous gravissons le passage de Cacananpunta, nous indiquant que nous pénétrons dans la région de Huánuco, nous croisons des visiteurs du monde entier.
Le crépuscule est glacé, mais la vision du ciel étoilé est unique. Le deuxième jour, nous commençons la randonnée en bordant les lacs Jahuacocha et Solteracocha. Sur le trajet, Óscar, notre guide, nous raconte comment son père, qui était également guide à Huayhuash au moment où cette cordillère est devenue populaire, lui a appris ce métier. Il nous explique les différents problèmes rencontrés par le passé, les difficiles années 80 et les efforts déployés par les habitants, les chefs d’entreprise et les autorités pour transformer ce scénario en l’un des circuits préférés des aventuriers étrangers.
C’est alors que commence le tronçon le plus intense de la randonnée :
l’ascension depuis Solteracocha jusqu’au passage de Sambunya, à 4 750 mètres. Le chemin est escarpé, mais
Puis, nous entamons la descente vers le campement de Jancapampa, depuis lequel nous marchons jusqu’au lac Mitucocha. C’est une randonnée longue, mais tranquille par rapport aux jours précédents. Un panneau nous indique que nous arrivons dans la zone de Mituchoca et après un virage, derrière les collines qui nous cachaient la vue, apparaissent comme par enchantement des géants vêtus de blanc. Ce sont les sommets Jirishanca, Rondoy et Ninashanca, plus proches et impressionnants que jamais.
La randonnée a été plus courte cette fois, nous pouvons donc en profiter pour nous allonger au soleil, admirer ces sommets enneigés et prendre des milliers de photos. Le lendemain, il est difficile de quitter ce campement et ce paysage impressionnant, mais nous nous mettons en marche tôt. C’est le quatrième jour de randonnée. Nous écoutons parfois la radio AM de Luis, l’un de nos accompagnateurs, simplement pour savoir si le monde continue de tourner tel que nous l’avons laissé.
À l’approche de notre nouvelle destination, nous apercevons de nouveau le Yerupajá au fond, et en dessous de nous, le lac Carhuacocha. Nous en profitons pour prendre d’autres photos, jusqu’à ce qu’Óscar nous dise
qu’il faut se remettre en route. Si le spectacle est déjà impressionnant d’en haut, en arrivant au lac, la vue est tout simplement indescriptible. Notre campement est situé sur les rives du Carhuacocha qui reflète les sommets enneigés se dessinant au fond, nous donnant l’impression que rien ne pourra jamais plus nous impressionner. Contempler un tel paysage, déjeuner au bord du lac ou tremper nos pieds dans celui-ci nous donne un aperçu de ce que pourrait bien être le paradis.
L’après-midi se poursuit avec une longue conversation et, à la tombée de la nuit, nous nous réfugions dans nos tentes après avoir avalé un appétissant dîner, préparé par Mateo. Le dernier jour, je ne veux pas rater l’occasion de photographier le lever du soleil. À cinq heures du matin, je suis déjà hors de ma tente, dans l’obscurité la plus complète et un froid qui me glace les os. Il n’y a pas de lune, mais les étoiles illuminent tout le ciel. Je découvre alors aussi les étoiles brillant au-dessus de la surface du Carhuacocha. Comme si je flottais au milieu du cosmos, avec des étoiles au-dessus et en dessous de moi. Pendant un moment, mon esprit flotte parmi les étoiles.
Puis, je reviens au-dessus du lac avec la vue sur le Yerupajá. C’est alors que commence le spectacle. Le lever du soleil est tel que je l’imaginais... Et bien plus encore. Alors que les minutes s’écoulent, le ciel se peint de bleu. Lentement, la lumière du soleil illumine le mont, d’abord
le sommet recouvert de neige éternelle et, petit à petit, elle glisse vers le bas, le revêtant de blanc, virginal et éblouissant. De nombreuses minutes s’écoulent, mais chaque instant a un charme unique. Enfin, le jour découvre complètement les maîtres enneigés du paysage, dressés avec fierté.
C’est pour cela que nous avons autant marché. Pour cela que nous avons connu la fatigue et le froid. Pour ces moments rapides et éternels, pour ces paysages à couper le souffle qui nous font sentir tout petits. Nous devons rapidement lever le camp. La randonnée est longue, mais il s’agit essentiellement d’une longue descente. Après plusieurs jours, ce n’est plus un problème. Le paysage change, nous voyons plus de fermes, de champs, de troupeaux et arrivons finalement à Queropalca où nous commençons le trajet jusqu’à la ville de Huánuco.
Nous y parvenons enfin pour profiter d’un menu à la carte et de lits confortables. Tout va bien. Mais quelque chose a changé. Nous n’avons pas seulement vu, mais nous avons vécu la nature, nous avons fait partie d’elle. Ces visions nous accompagneront pour toujours, lorsque nous regarderons les photos et partagerons notre expérience avec nos amis. Mais nous n’emportons pas que le souvenir. Une partie de nous est restée à Huayhuash, voltigeant avec le reflet des étoiles au-dessus des eaux du Carhuacocha, le Yerupajá se dressant au fond.
34 Destination Áncash
95 % de la cordillère
Blanche se trouve dans les limites du parc national Huascarán.
Lieu: Région d’Áncash
Difficulté:
Pour tout type de touristes. Toutes les routes doivent être empruntées avec des guides agréés.
L’ensemble des destinations et des circuits proposés sont accessibles depuis Huaraz
Routes de la cordillère Blanche
C’EST LA CORDILLÈRE LA PLUS HAUTE DE LA PLANÈTE, L’ÉPICENTRE DE L’AVENTURE AU PÉROU. L’ACCÈS À SES GLACIERS SITUÉS AU-DESSUS DE 4 700 M A.N.M. SE RÉVÈLE DÉTERMINANT POUR LA VISITER.
Sur ses 180 km de long, on trouve plus de 300 sommets enneigés d’une beauté incomparable qui se dressent à plus de 5 000 mètres d’altitude, parmi lesquels le Huascarán (6 768), le Huandoy (6 395) et l’Alpamayo (5 947). De plus, elle renferme plus de 830 lacs, pour la plupart aux eaux turquoise, comme le lac 69 ou celui de Llanganuco.
LE PÉROU APPELLE AU TREK
Ce circuit de trekking débouche sur un ancien chemin de pèlerinage menant à Chavín de Huántar, l’un des sites archéologiques pré-incas les plus importants du pays. Il associe, en outre, aventure, écotourisme et échanges culturels. Le parcours de trois jours commence dans le village d’Olleros, en ayant pour guides des villageois, accompagnés de lamas.
36 Destination Arequipa
Lieu: Caylloma, à l’extrême nord-est d’Arequipa
Altitude: Entre 3 000 et 5 000 m a.n.m.
Température:
10 °C (en moyenne)
Saison: Varie selon l’activité
Lima
Hauteurs vertigineuses
DES VALLÉES COMPOSÉES DE PRAIRIES ET DE VOLCANS, UN CANYON IMPRESSIONNANT ET DES RAPIDES À DESCENDRE EN KAYAK.
LA VALLÉE ET LE CANYON DE COLCA
D’un canyon saisissant (sa profondeur maximale est de 4 160 mètres) à des rivières vibrantes, en passant par des montagnes, des villages pittoresques, des vallées et des vestiges archéologiques. Mais ce paysage n’est pas qu’enchanteur. Dans la Colca, les risques naturels se transforment en scénarios d’aventures les plus extrêmes.
Aujourd’hui, parmi ses attraits touristiques, on trouve les belvédères Wayrapunku et Cruz del Cóndor, points stratégiques pour observer le vol d’un oiseau andin, et Chivay, un village colonial connu pour ses danseurs de Wititi (une danse reconnue Patrimoine culturel immatériel de l’humanité), sa superbe église et ses thermes.
Mais c’est l’environnement qui attire le plus l’attention. Les conditions y sont idéales pour faire des randonnées équestres, du vélo de montagne, de la pêche artisanale, du trekking, de la tyrolienne et de l’alpinisme. En outre, la rivière Colca est l’un
des
meilleurs endroits pour pratiquer le canotage, le rafting et
le kayak.
C’est une expérience destinée aux plus intrépides, puisqu’elle comporte des rapides de difficulté +V. Quant à la partie supérieure et moyenne, seuls des sportifs expérimentés peuvent l’emprunter en kayak.
38 Destination Arequipa
VALLÉE DES VOLCANS
Nouvelle destination d’aventure, mais qui n’oublie pas les traditions vivantes. Également connue sous le nom de vallée d’Andagua, accessible par la ville d’Arequipa, la vallée des volcans se trouve au pied du Coropuna, le volcan le plus haut du Pérou (6 400 m a.n.m.). Elle est formée de 36 cônes volcaniques miniatures (éteints) dont les altitudes varient entre 10 et 300 mètres et d’une beauté unique. Elle compte plus de cent foyers d’éruption avec d’énormes coulées de lave, des rivières et trois magnifiques lacs : Pumajallo, Chachas et Mamacocha. Aux alentours, en plus de la flore et de la faune locales (115 espèces d’oiseaux et 269 plantes), on trouve des vestiges archéologiques de civilisations pré-incas, comme la citadelle d’Antaymarca.
Visitez le village d’Andagua, au cœur de la vallée, et laissezvous envoûter par sa place moderne ornée de cyprès taillés en formes capricieuses d’animaux, ainsi que son église de style baroque métissé. En périphérie, on peut observer les volcans jumeaux caractéristiques Huanacaure et, pas très loin, l’étroite et profonde crevasse de Paccareta, par laquelle passe la rivière débouchant sur le lac et la cascade de Pumajallo.
À trois kilomètres de là, après une randonnée d’une heure et demie, vous atteignez la cascade de Shanquillay. À Soporo, à cinq kilomètres, vous pourrez profiter d’un paysage incroyable qui sera le lieu idéal pour observer le lac de Chachas, les volcans Shanquillay et Jechapita, la cordillère de Chila et le volcan Kanalla-Mauras.
Dans les villages d’Andagua, d’Ayo, de Chachas, de Chilcaymarca et d’Orcopampa, est mis en place avec succès depuis 10 ans un programme de tourisme durable, qui a réussi à regrouper les habitants de ces villages, les autorités et différentes entreprises pour proposer des randonnées, des balades à cheval, du canotage, de la pêche sportive, de l’alpinisme et du vélo de montagne, entre les coulées de lave et les petits cratères pouvant atteindre 300 mètres. De plus, tout au long du parcours, vous pourrez découvrir des coutumes qui ont résisté au passage du temps : offrandes aux « Apus », tribut à la Pachamama... Vous pourrez même observer la pratique du troc, réalisée par des résidents locaux venant des zones plus éloignées et qui a été décrite par différents chroniqueurs comme une pratique commune dans les Andes.
Route 1:
Commencez par la route Transaméricaine sud à 315 km de la ville d’Arequipa, via la vallée de Majes, Corire et Aplao. Depuis ce point, une route passant par Tipán mène au village de Viraco, d’où vous pourrez profiter d’une vue incroyable sur la campagne. Puis, commence l’ascension jusqu’à Andagua. Sur la route, visitez d’anciennes caves à vin et de pisco et n’oubliez pas de passer par Central-Ongoro, idéal pour le canotage.
Route 2:
À 387 kilomètres de la ville d’Arequipa, on arrive via Chivay, Sibayo et Caylloma à Orcopampa. Après cette escale, vous pouvez continuer le voyage jusqu’à Andagua. Sur le trajet, vous pourrez faire une halte dans la réserve nationale Salinas y Aguada Blanca et dans la pampa de Cañahuas et de Toccra, zones naturelles d’une beauté exceptionnelle.
Route 3:
Les passionnés de trekking peuvent accéder à Andagua par des routes formées par d’anciens chemins piétonniers pré-incas qui relient Cabanaconde, dans la vallée de Colca, à Chachas et Andagua, ou bien Huambo à Ayo. Ce parcours prend environ quatre jours.
+ d’informations sur: www.vallevolcanesperu.pe
Vallée des volcans, district d’Andagua © Richard Hirano / PROMPERÚ Lieu: Province de Castilla Altitude: Entre 1 350 et 4 000 m a.n.m. Température: Entre 2 °C et 15 °C Ayo Soporo Chapacoco Orcopampa Andagua Chachas Jallhua Viraco Tipán40
Destination surf
Saviez-vous qu’au Pérou, on surfait sur les vagues bien avant l’arrivée des Espagnols ? Et que les vagues de notre pays sont très connues et réputées partout dans le monde ? Le Pérou possède des plages idéales pour satisfaire les surfeurs les plus exigeants, et sur la côte centrale (dans la ville même de Lima), la houle est permanente. Dans le nord du pays, les célèbres crues ont lieu entre octobre et mars. Vous voulez apprendre à surfer ? Au Pérou il y a des écoles de surf sur presque toutes les plages dotées de vagues.
Plus de 150 000 personnes viennent chaque année y dompter les vagues et il y a de plus en plus de voyageurs attirés par le surf dans ce pays. Devenez l’un d’entre eux.
En 2014, Conservamos por Naturaleza en alliance avec la Federación Nacional de Tabla (Fédération nationale de planche ou Fenta) ont créé HAZla por tu Ola, une initiative de collecte de fonds et de recherche de talents pour la préservation des vagues au Pérou.
+ d’informations sur: www.hazlaportuola.pe
SPOTS POUR TOUTE L’ANNÉE
LONGUES GAUCHES, DROITES DE PREMIER NIVEAU, VAGUES DE DIFFÉRENTES TAILLES ET LIEUX PEU FRÉQUENTÉS, LE PÉROU EST L’ENDROIT PARFAIT
POUR LES SURFEURS DU MONDE ENTIER. VOICI UNE SÉLECTION DE PLAGES
RÉALISÉE PAR CONSERVAMOS POR NATURALEZA.
MÁNCORA
km 1168 nord
Idéale pour les surfeurs et les kitesurfeurs. Les vagues sont stables et parfaites pour apprendre, atteignant généralement entre un demi-mètre et un mètre.
ÓRGANOS
km 1154 nord
Une crique qui respire la tranquillité, avec des vagues permettant d’apprendre face à Punta Veleros et destinées aux experts du virage. Celui-ci ne fonctionne qu’avec des crues du nord et les récifs peuvent être assez dangereux.
LOBITOS
Km 1115 nord
Elle possède quatre types de vagues de qualité mondiale et adaptées à tous les goûts. Son vent puissant fait d’elle un site idéal pour la pratique du kitesurf et du windsurf.
PACASMAYO
Km 681 nord
Se distingue par ses vagues longues et continues. Ses vagues sont idéales pour les planchistes et quand il y a du vent, elles font partie des meilleures vagues du mode pour le windsurf et le kitesurf.
PUÉMAPE
km 656 nord
Une plage qui attire plus de vagues que Pacasmayo et Chicama ; une gauche avec deux sections marquées et pouvant dépasser les 2,5 mètres de hauteur.
CHICAMA
Km 614 nord
Cette vague est la gauche la plus longue du monde, avec un ride de 2,5 kilomètres de long. C’est une vague noble, qui fait partie des vagues les plus recherchées par les touristes étrangers.
HUANCHACO
km 560 nord
La première plage d’Amérique latine et la cinquième du monde à avoir été reconnue Réserve Mondiale de surf en 2013 par Save the Waves. Idéale pour la pratique du longboard et pour apprendre à dompter les vagues.
PICO ALTO
Km 40
La vague la plus connue du Pérou ; elle commence à fonctionner lorsqu’elle dépasse les trois mètres de hauteur et peut en atteindre huit.
MUELLES DE SAN BARTOLO
km 51 sud
Les vagues préférées des enfants, des débutants et des amateurs de longboard. Elles font moins d’un mètre et demi et offrent des sections pour réaliser des figures aériennes et des manœuvres radicales.
LA ISLA
Km 41 sud
La vague emblématique de Punta Hermosa avec une droite forte et longue, et des sections pour manœuvrer.
PUNTA ROCAS
km 42 sud
L’une des vagues les plus constantes du Pérou qui commence à fonctionner à partir d’un demi-mètre et qui peut dépasser les trois mètres de hauteur.
PEÑASCAL
km 51 sud
Une vague puissante et qui peut vous faire décoller si vous ne faites pas attention. L’idéal est de la prendre avec des planches de 7 pieds minimum si vous êtes grand.
CERRO AZUL
Km 131 sud
Une vague de salon, idéale pour les débutants, les enfants, les amateurs de longboard et tous ceux qui veulent profiter de vagues parfaites dans un paysage idyllique.
LIMA
Informations utiles
Les houles prédominantes viennent du sud-ouest, mais entre octobre et mars, elles arrivent également du nord, créant différentes vagues de qualité mondiale.
L’été, il est recommandé de porter une combinaison néoprène 2/2 ou une combinaison courte. Pour l’hiver, il convient de porter une combinaison 3/2. Certains préfèrent une combinaison 4/3 pour les mois les plus froids et afin d’explorer les vagues du sud du pays.
Si vous venez d’un autre pays, respectez les populations locales et voyagez en petits groupes.
EL OLÓN DE ILO
km 1186 sud
La vague commence à fonctionner à partir de 4 mètres de hauteur et est donc réservée aux spécialistes des grandes vagues.
ZÁRATE Y PLAYÓN
Reserva Nacional de Paracas
Réserve nationale de Paracas
Leurs vagues sont idéales pour la pratique du windsurf et du kitesurf. Celui-ci ne fonctionne qu’avec des crues nord.
ICA
PIEDRAS NEGRAS
km 1186 sud
Gauche de salon, avec section tubulaire et fond peu profond.
MOQUEGUA
Avant de voyager
Faites toutes les vérifications nécessaires à propos de votre destination. C’est le moment de découvrir les lieux à visiter et de déterminer où commencer le voyage ; que ce soit en visitant des pages Internet ou en parlant avec d’autres voyageurs, l’important est de connaître toutes les informations nécessaires, en particulier le climat et l’altitude.
Le sac à dos du voyageur
Établissez un itinéraire et un budget. Souvenez-vous que l’important est de profiter de la route ; planifiez donc un voyage adapté à votre rythme. De plus, n’oubliez pas de contacter un guide agréé.
Prenez un sac à dos en nylon ou en polyamide : ils sont plus légers, résistants et imperméables.
Si vous faites une excursion d’un jour, prenez un sac à dos de 30 à 40 litres Souvenez-vous que la charge ne doit pas être supérieure à 25 % de votre poids.
Souvenez-vous qu’un voyage est une expérience unique qui demande, très souvent, beaucoup d’énergie. Commencez donc à vous préparer physiquement sur la durée.
Préparez votre valise. Faites une liste de tout ce dont vous aurez besoin pendant votre voyage, selon le lieu et l’activité que vous ferez. N’oubliez pas de conserver tous les documents nécessaires et de toujours emporter un sac imperméable.
Pour un voyage court, emportez un tapis de sol, un sac de couchage, une lampe de poche, une tente trois saisons et une trousse à pharmacie basique. Il peut également être utile de prendre une carte de la zone et des chargeurs portables
Selon le lieu où vous vous rendrez, n’oubliez pas de prendre avec vous une trousse de premiers secours
Vous
C’EST PARTI
Emportez des vêtements légers et fabriqués dans une matière résistante, imperméable et dotée d’une protection UV50 et d’une évacuation de l’humidité.
Souvenez-vous qu’en altitude, il fait plus froid ; l’idéal est donc de s habiller par couches et de ne pas oublier votre bonnet, vos gants et de synthétiques
Veillez à ce que vos chaussures soient conçues pour l’activité que vous réaliserez. Elles doivent être résistantes et apporter protection, adhérence et stabilité.
PÉROU - entre aventure et tourisme
Une publication de la Commission pour la Promotion du Pérou pour l’exportation et le Tourisme - PROMPERÚ
Calle Uno Oeste N° 50, piso 14, urb. Córpac, San Isidro, Lima - Perú
Teléfono: (51-1) 616-7300
www.promperu.gob.pe
© PROMPERÚ. Tous droits réservés.
DISTRIBUTION GRATUITE. VENTE INTERDITE.
Coordination et édition générale: Subdirección de Promoción de Turismo Receptivo y Departamento de Producción Gráfica y Audiovisual - Subdirección de Producción
Équipe PROMPERÚ: Pilar Rodríguez, Sandra Doig, Gabriela Trujillo, Mirna Ipanaqué, Ysabel Senosaín, Katherine Castañón, Fernando López, Cecilia Soto, Juan Carlos Taboada.
Textos de la primera edición: Manolo Bonilla, Gloria Ziegler
Diseño y diagramación: La Escuela de Edición de Lima
Traduction: Alex Jefremov
Remerciements: Aqua Expeditions, Asociación Peruana de Turismo de Aventura y Ecoturismo Especializado (APTAE), Conservamos por Naturaleza, Delfin Amazon Cruises, DMO Valle de los Volcanes, Jungle Experiences, Sociedad Peruana de Derecho Ambiental (SPDA), Servicio Nacional de Áreas Naturales Protegidas por el Estado (Sernanp).
Hecho el Depósito Legal en la Biblioteca Nacional del Perú N° 2018-18798
Imprenta: Kinko’s impresores (Av Venezuela 2344 – Lima)
Lima, diciembre 2018
Photo de couverture : Huayhuash Mountain Range © Dickens Rondán / PROMPERÚ