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DÉVELOPPEMENT durable BAGATELLE s’engage aux côtés de l’ONF
Opération “1000 arbres plantés” dans la forêt de l’Étang-Salé Reconstituer la forêt d’antan et favoriser le retour des tortues marines, ou l’objectif écologique qui fédère la marque BAGATELLE et l’ONF, partenaires du reboisement du littoral de l’Étang-Salé. Explications.
Pour Aurélie Sula, directrice Commercial et Marketing chez EDENA, ici présente au côté du directeur de l’ONF Réunion, Hervé Houin : “ Ce qui a pu être abîmé par l’homme, peut être réparé. ”
1 000 arbres endémiques seront replantés à la forêt de l’Étang-Salé grâce au partenariat BAGATELLE / ONF.
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epuis 1972, la société EDENA propose à la population réunionnaise une eau de source saine. Protection de l'environnement et exigence qualité sont des maillons essentiels de sa chaîne de fabrication et de conditionnement. Pour aller plus loin dans son engagement en faveur du développement durable et affirmer son implication en qualité d’entreprise écocitoyenne, c'est à travers la marque d'eau de source BAGATELLE qu'elle participe au projet de reboisement d'une parcelle de la frange littorale de la forêt de l'Étang-Salé, conduit par l'Office National des Forêts de La Réunion. En soutenant l'ONF dans ses missions de protection et de réhabilitation des milieux naturels réunionnais, BAGATELLE 32
contribue ainsi à la restauration écologique d'un site fragilisé par l'érosion, la domination des espèces envahissantes et l'occupation humaine. “ L'objectif est de reconstituer la forêt littorale d'antan”, précise Aurélie Sula, directrice Commercial et Marketing chez EDENA.
Edena, une entreprise écocitoyenne à part entière La forêt domaniale de l'Étang-Salé qui s'étend sur 922 ha subit une forte pression foncière au profit notamment d’activités de tourisme et de loisir. Principalement affectée à la protection des milieux et des paysages côtiers, la végétation de 290 ha de frange littorale joue un rôle majeur dans la
Les odeurs émises par le Veloutier Bord de Mer, ici réimplanté par un agent de l’ONF, devraient permettre le retour des tortues marines sur le site.
stabilisation des dunes. Pour assurer ce maintien et réintroduire la végétation d'origine, les espèces invasives sont remplacées par des essences locales (comme le Porcher ou le Var), résistantes aux vents marins et capables de s'adapter au sol sablonneux. Grâce aux odeurs qu'il dégage, le Veloutier Bord de Mer attirerait par ailleurs les tortues marines, autrefois abondantes sur cette côte sablonneuse propice à la ponte. “ La présence de ces arbres pourrait permettre de recréer l'habitat naturel des tortues marines et de favoriser ainsi leur retour ”, précise Hervé Houin, Directeur de l'ONF Réunion. Un autre intérêt écologique majeur pour la marque BAGATELLE qui promet de participer à d'autres opérations en 2013.
Au chevet de chaque plant durant 3 ans “ 1000 arbres plantés ” sur une surface de 1,25 ha : l’opération relève aussi du défit car elle exige de veiller sur chaque plant pendant au moins 3 ans, avec un arrosage au goutte à goutte, pour permettre le développement des racines jusqu’à obtenir des plants autonomes. Un engagement que soutient la marque d’eau de source BAGATELLE qui milite pour la préservation de l’environnement, au profit de la nature mais aussi des usagers qui apprécieront forcément le littoral restauré. Un autre engagement citoyen pour BAGATELLE dont la nouvelle gamme, lancée en mai, aura permis d’économiser 16 121 kilos de plastique soit 3 200 kilos par mois !
DOSSIER
Garantir une eau de qualité pour tous > Perfectionner > Mettre en > Sécuriser les Filières œuvre le la ressource de traitement schéma Poursuivre l’instauration directeur des périmètres de protection Réhabiliter les infrastructures de de l’eau traitement de l’eau
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e schéma directeur d’alimentation en eau potable de la Ville définit les orientations stratégiques à mettre en œuvre sur le territoire dionysien.
l Notre volonté : moderniser les usines de traitement, améliorer le rendement des réseaux, en traitant les fuites, sécuriser les ressources, et augmenter les capacités de stockage. l Pour 2013, 11 M€ seront globalement consacrés au domaine de l’eau, pour
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56 % de la ressource distribuée est régularisée. Il reste à la Ville d’étendre cette réussite aux 17 autres captages/forages, qui représentent 44% des ressources distribuées.
Garantir la ressource en eau (forages, captages et stockage)
Au cours des prochaines années, quatre nouveaux forages seront mis en service pour remplacer d’anciens ouvrages vétustes, et compenser les débits réservés qui seront instaurés sur la rivière Saint Denis. Dès 2013 : l Le forage CERF II sera mis en service l Des travaux de reconnaissance seront effectués sur le forage du Cerf III l Le forage de la Trinité II l Les études sur Domenjod II seront poursuivies l Des études de réfection et d’amélioration du captage de la rivière de Saint-Denis et de la galerie d’eau de Bellepierre seront menées, pour aboutir à des travaux d’environ 5 M€. l Enfin, s’agissant du stockage, les travaux de construction d’un nouveau réservoir dans le secteur de la Coline des Camélias se poursuivront. l D’autres études seront lancées pour réaliser des nouveaux réservoirs et augmenter les capacités de stockage en réhabilitant des réservoirs existants. Ces nouveaux équipements participeront à la sécurité de l’alimentation en eau potable, avant la réhabilitation de l’usine de potabilisation de Bellepierre.
Un effort particulièrement important est porté sur la modernisation et la mise aux normes des installations de production d’eau potable (Station principale de Bellepierre, stations annexes : Bretagne, Brûlé, SaintFrançois, Bois-de-Nèfles, Butor) pour la période 2012 à 2016. Cet effort de 5 M€ va permettre le renforcement de la distribution gravitaire dans la partie haute de Saint-Denis.
> Développer et améliorer la performance du réseau Renouveler les canalisations et sectoriser le réseau Le vieillissement du réseau de distribution est générateur de déperditions importantes. Au plan tant environnemental qu’économique il est donc indispensable de remédier à cette situation. Dans l’objectif d’optimiser ces interventions sur le réseau, une étude diagnostique du patrimoine réseau eau potable va être lancée en 2013. Dans l’attente des résultats de ce diagnostic, la Ville, lancera en 2013 une nouvelle tranche de travaux de renouvellement de canalisations, à hauteur de 4 M€ sur 2 ans. Parallèlement à ces travaux, elle poursuivra l’équipement du réseau en compteurs, réducteurs de pression et débitmètres.
EXPÉRIMENTATION DE VéLOS DE SERVICE
DÉVELOPPEMENT durable
à ASSISTANCE ÉLECTRIQUE
Durée du programme : 1 an
L’expérimentation : 3 stations implantées sur les sites de :
l l’hôtel de ville (6 places pour la police municipale et 10 pour les autres services), l le centre technique communal (8 places), l le parc auto (3 places). Les sites ont été retenus en raison du volume de l’effectif et des besoins en déplacements. 21 Vélos à Assistance Electrique (VAE), 6 de type VVT pour la police municipale, 15 pour les autres services
IQUE ALIMENTés à ASSISTANCE ELECTR VéLOS DE SER VICE UE AIQ OLT TOV PHO N PAR STATIO
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a saturation du réseau routier urbain et péri-urbain et la dégradation des conditions de déplacement qui en découle, nécessite de rechercher des solutions de remplacement pour répondre aux besoins grandissants des déplacements. Plus de 80 % du trafic arrivant de l’Est ou de l’Ouest restent à Saint-Denis auquels s’ajoute la part interne à la ville. De plus les enjeux environnementaux et la problématique énergétique de La Réunion imposent de faire appel à des solutions innovantes pour l’utilisation de modes de déplacements non polluants et non dépendants de l’énergie fossile.
La Municipalité consciente de cette nécessité a décidé de développer à titre expérimental (et d’exemple) un programme de Station Photovoltaïque pour la recharge des batteries de Vélos à Assistance Électrique. Ces vélos seront mis à la disposition du personnel de la Ville, pour les besoins de service. L’expérimentation permettra d’obtenir un bilan énergétique et de tirer tous les enseignements utiles en vue de la mise en place d’outils décisionnels pour une politique de déplacement doux dans les entreprises et les administrations, et aussi dans la perspective d’un élargissement au grand public, grâce au diagnostic technique et sociétal qui sera réalisé pendant la phase expérimentale.
Le principe :
La station se présente sous la forme d’un abri couvert de panneaux solaires, à l’exception de l’hôtel de ville où les vélos seront dans le parking en sous-sol et les panneaux solaires en toitureterrasse.Lorsque le vélo est en station, il est verrouillé et connecté au système de recharge. La recharge a lieu que si la batterie est en demande. Le déverrouillage du vélo se fait en composant le numéro de téléphone attribué à chaque station. Le numéro d’appel de l’utilisateur, préalablement enregistré dans une base, est alors reconnu par la station qui déverrouillera le vélo le plus chargé. Il n’y a pas de consommation téléphonique, le système en reconnaissant le numéro de téléphone coupe aussitôt la communication.
Le financement :
l Coût : 200 000 € TTC pour les stations, 22 000 € pour les vélos. l Subvention Région : 50 000 € pour les stations. l Subvention ADEME : 53 000 € pour les stations, 8 000 € pour les vélos. 41
DOSSIER
DÉVELOPPEMENT durable écocitoyenneté
Réduction des déchets, une question de comportements.
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ous jouons un rôle essentiel pour réduire les déchets. Nos besoins sont quotidiens. Comment faire pour acheter et s’équiper en limitant autant que possible la production de déchets ? Avec quelques gestes simples et ludiques, et du bon sens, on peut améliorer sa qualité de vie, faire des économies et réduire notre impact sur les ressources naturelles de la planète.
faites des courses écoresponsables En faisant des courses écoresponsables, on peut réduire facilement ses déchets et faire de belles économies. Sur un chariot d’achat de référence de 530 kg par habitant et par an, 73 kg sont des déchets. En choisissant des produits “ minidéchets ”, une famille moyenne de 4 personnes peut réduire ses déchets de 26 kg par personne et par an ! À l’inverse, choisir des produits de petite contenance ou avec des emballages lourds peut augmenter les déchets de 24 kg par personne et par an. Dans un foyer de 4 personnes, l’achat de produits effectué en appliquant les critères de sélection des
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chariots “ minidéchets ” fait économiser environ 500 € par an et par personne, soit environ 40 € par mois.
jusqu’à 500 € d’économie par an, par personne Voici nos conseils pour bien acheter, s’équiper, et obtenir un chariot “ mini déchets ” : l Privilégiez des produits éco-labellisés et écoconçus : ces produits ont moins d’impact sur l’environnement lors de leur fabrication, de leur utilisation mais également de leur fin de vie. Ainsi, leurs emballages sont recyclables ou présentés en éco-recharges. l Évitez les emballages superflus, et privilégiez les produits vendus au détail ou en vrac et ceux nécessitant le moins d’emballages : par exemple les produits avec recharges, les lessives concentrées… Vous pourrez ainsi diminuer le volume de votre poubelle. l Évitez d’acheter des produits à usage unique, et préférez par exemple la vaisselle réutilisable (verre, porcelaine...) plutôt que la vaisselle à usage unique (en carton ou plastique) même
pour des fêtes. Cela prouve qu’en appliquant des gestes simples, on obtient un chariot produisant moins de déchets, avec des économies à la clé.
mieux vaut EMPRUNTER OU LOUER qu’acheter Cependant le premier réflexe à avoir avant de penser “achat”, est de penser à emprunter ou à louer ! Si vous n’utilisez certains équipements qu’occasionnellement, il est préférable de les louer ou de les emprunter. Par exemple, du matériel de bricolage. De même, dans la plupart des cas, prolonger la durée de vie d’un produit en le réparant permet des économies de matières premières plus importantes que celles liées à l’achat d’un appareil neuf même plus performant. Achetez seulement ce dont vous avez besoin ! Attention à ne pas acheter en trop grande quantité ou avec des dates de consommation très courtes. Trop de produits finissent à la poubelle car les dates de péremption sont dépassées.
L’actualité ! La Semaine Européenne de la Réduction des Déchets, inscrite dans le cadre de la campagne nationale “ Réduisons nos déchets, ça déborde ”, est un moment fort de mobilisation.
Elle se déroule du 19 au 27 novembre. La Semaine s’adresse aussi bien aux administrations et collectivités, aux associations, qu’aux scolaires et au grand public. Tout le monde peut agir ! Des actions concrètes seront mise en œuvre à La Réunion. Si cette démarche vous intéresse, foncez sur le site Internet et vous retrouverez l’ensemble des actions labellisées sur l’île. La date, le lieu et le thème de l’action y sont précisés ! Plus d’infos sur : http:// www.reduisonsnosdechets. fr/serd/programme.php à la rubrique Programme !
DÉVELOPPEMENT durable
DOSSIER
3 questions à Olivier Wagner, directeur de cyclea
“ Notre objectif : valoriser les déchets des ménages. ”
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uelles sont vos principales actions ? Sur la côte ouest, nous gérons le traitement des déchets, les problèmes environnementaux qui y sont liés et la fourrière intercommunale de Cambaie. À l’échelle régionale, nous gérons pour le compte de clients privés et des industriels leurs déchets recyclables (papiers, plastiques, cartons) ainsi que toute demande spécifique, et nous proposons des prestations de destruction d’archives confidentielles. L’enjeu est de valoriser toujours plus de déchets pour permettre leur recyclage et ainsi limiter l’enfouissement. n Pour ce faire, cela passe par un premier tri des déchets par les habitants…
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Oui, et il y a encore beaucoup à faire en matière de sensibilisation au tri. On ira encore plus loin si la population travaille avec nous. Aujourd’hui encore, nous refusons trop de déchets à cause des erreurs de tri. C’est pourquoi, une équipe de 42 médiateurs spécialement formés va à la rencontre des riverains, souvent par du porte-à-porte, pour repérer les dysfonctionnements et informer. Nous intervenons également lors d’événements socioculturels ou dans les écoles. Un travail de longue haleine qui portera ses fruits à terme, j’en suis convaincu. n Que deviennent les déchets qui arrivent dans le centre de tri ? Une dernière étape de tri et de traitement par type de déchet permet de passer du
stade de déchet à celui de matière. Ces matières traitées ne sont pas directement recyclées sur notre site -même si certaines sont valorisées par des opérations de broyage, comme les bacs poubelle plastique en fin de vie-, elles sont négociées à l’export : chaque année près de 1 500 conteneurs de matières partent vers des usines de recyclage en Asie. Cycléa est une société d’économie mixte dont le principal actionnaire est le TCO. En 2005, elle comptait 44 employés. Aujourd’hui, ils sont 180. Le TCO (Territoire de la Côte Ouest) s’étend sur cinq communes : Saint-Leu, Trois-Bassins, la Possession, Saint-Paul et le Port.