VISU hors-serie Saint-Andre 2018

Spécial Saint-andré

S u p p l é m e n t g r a t u i t a u V i S u n° 1 8 1 4 d u m a r d i 2 5 d é c e m b r e 2 0 1 8

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Spécial saint-andré

4-5

• LES projets phares

6-7

• LES GRANDS TRAVAUX

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• le numérique

10-11

• aménagements

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• logement

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• l'agriculture

15

• l'environnement

16-17

• l'EDUCATION

18-19

• L'Insertion

20-22

• l'action sociale

26-25

• la 3e jeunesse

24-27

• la petite enfance

28-29

• une ville sportive

30-31

• le tourisme

32-33

• les festivités

© communication ville de saint-andré

sommaire /

Le mot du Maire

“ Bâtir ensemble le Saint-André de demain ”

D

ans ce numéro de Visu que vous allez lire, vous allez constater l'effort que la municipalité a consenti pour bâtir une ville de SaintAndré plus dynamique sur le plan économique, et plus humaine sur le plan de la Solidarité. Toutes ces réalisations sont au service d'une cause : l'épanouissement de la population, dans un cadre de vie rénové, avec des écoles et des équipements sportifs performants pour assurer l'éducation de vos enfants, et un nombre croissant d'équipements commerciaux, industriels et au final, l'Éco-Technoport de Bois Rouge.

Si nous voulons réussir une nouvelle phase du développement économique de Saint-André, nous devons nous engager dans des actions innovantes qu'implique la quatrième révolution industrielle, faire de notre ville une ville numérique, c'est en cours ; mais aussi une ville tournée vers la bio technologie ; vers la cosmétique, les plantes à parfum et médicinales ; vers des cultures plus rentables à l'exportation. Saint-André du vingt et unième siècle, c'est la ville de la créativité, de l'innovation, de la qualification, au service de l'emploi et de la dignité. Toutes les actions qui sont décrites dans les pages suivantes concourent à cet objectif.

Ne doutez pas un seul instant de notre volonté farouche de concrétiser nos engagements pour que vous puissiez demain dire : Saint-André est une ville où il fait bon vivre ! Mais la condition pour réussir à bâtir ce nouveau Saint-André, c'est la paix sociale. Nous devons mettre notre union, notre rassemblement, pour bâtir le Saint-André de demain, et non pour détruire la paix, et par là même notre ville.

Au nom de mon Conseil Municipal, et de l'amitié qui nous unit depuis bientôt un demi-siècle, je souhaite à chacune et à chacun d'entre vous, le bien le plus précieux, la santé, la paix dans vos familles et la réussite dans les actions qui vous sont chères. ” Jean-Paul VIRAPOULLé Maire de Saint-André

9 1 0 2 e é n n A e n n Bo à t o u s !

Hors série spécial Saint-andré - 1, rue Lislet-Geoffroy - 97490 Sainte-Clotilde & : 0262 90 20 60 info@visu.re - Adresse postale : 97712 Saint-Denis Messagerie Cedex 9 - Directeur de publication : Christian AH-SON - rédaction - Rédacteur en chef : Roland HÉBRARD - A collaboré à ce numéro: Catherine HOAREAU maquette : Hervé BAUM (DA) - Maquettistes : Macaire DORMEUIL - Olivier BANOR - publicité : Régie - & : 0692 38 38 38 regie.pub@visu.re Chef de produit Publicité - Patrick Bijoux & : 0692 86 49 79 - Régie extra-locale MEDIA OUTRE-MER 101, boulevard Murat 75016 PARIS & : 01 53 64 58 60 - b.chevallier@mediaoutremer.fr - IMPRESSION Safi - ZI. Chaudron 97490 Sainte-Clotilde - ÉDITEUR : EPR SAS au capital de 800 000 F PRINCIPAUX ASSOCIÉS SAS SIROB et SA SPR COMMISSION PARITAIRE N° 0709 R 85460 ViSU a été tiré à 20 000 exemplaires. © Toute reproduction même partielle des articles et illustrations publiés dans VISU est interdite. Dépôt légal 4503

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Spécial saint-andré

La voie royale

Un espace dédié au sport

UN NOUVEAU VISAGE POUR LE PARC DU COLOSSE

U

n dimanche sur le Parc du Colosse, imaginez les enfants qui s’amusent dans le vaste bassin de baignade, tandis que leurs parents dégustent un cocktail de fruits, à l’ombre de la terrasse des restaurants, tout en regardant un concert d’artistes locaux. Et le soir, tout le monde prend place sur les gradins pour admirer un spectacle sons et lumières. Le parc nouvellement réhabilité et riche en animations sera une réalité au quatrième trimestre 2019.

Il comprendra un parc de glisse, un parc de jeux, de nouveaux locaux pour la

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restauration, en plus des kiosques existants et surtout un bassin de baignade de 3000m2 alimenté à l’eau de mer, le tout sur les 7 hectares que compte le site. “ Redonner une nouvelle jeunesse ” au Colosse, inauguré en 2001 et déjà prisé par les Réunionnais, c’est l’objectif du Maire JeanPaul Virapoullé qui veut faire de cet équipement “ une pépite du développement touristique et sportif de l’Est ”.

Les partenaires financiers ont répondu présents : la Région Réunion, l’Europe, le Département, la Cirest et la Commune. Le coût estimé des

travaux sera de 17,4 millions d’euros.

Plus grand, plus beau, plus fonctionnel, le parc sera divisé en 8 pôles : touristique, ludique et familial, baignade, événementiel, nautique, détente/nature, nocturne, restauration.

Végétalisation de l’espace, construction d’un splashparc pour les enfants, ou encore d’un skate-park sont au programme. Tout a été étudié et pensé pour que le Parc du Colosse devienne un lieu touristique majeur et incontournable tout en étant un vivier d’emplois et de développement économique.

❱

Pour cause de travaux, le parc du Colosse est fermé pendant un an, mais pas la Voie Royale. Cet axe reliant la route de Champ Borne au cœur du parc est déjà aménagé, pour le grand bonheur des coureurs, des adeptes des sports urbains ou encore des promeneurs du dimanche.

La Voie Royale porte bien son nom avec son nouvel éclairage, ses places de parking, les aménagements paysagers en bois de goyavier, son parcours sportif, sa piste cyclable ou encore ses équipements pour la pratique du street work out, cette discipline sportive à mi-chemin entre la gymnastique et la musculation, de plus en plus prisée par les jeunes de la commune. Ces travaux ont été financés en majeure partie par le Département.

LES projets phares L’ÉCO-technoport de Bois-Rouge Une autre ouverture vers le monde

territoire d’industrie

“ Un lieu ouvert sur le monde ”

❱

La Réunion doit écrire une nouvelle page de son développement, en mondialisant sa production de richesses et en augmentant ses exportations. Pour le maire de Saint-André, il importe de définir un nouveau modèle fondé sur le numérique, et la valorisation de nos atouts que sont l’eau océanique profonde, les plantes médicinales et à parfum ainsi que nos cultures traditionnelles. Les projets d’Éco-Technoport de Bois-Rouge et de pôle numérique de l’Est ont été conçus dans cette optique.

Plusieurs axes stratégiques sur 4 domaines Le site portuaire

1

Complémentaire au Port Est de la Pointe-desGalets, le projet comprend la création d’un port avec 3 postes à quai destinés à accueillir des produits comme le Gaz Naturel Liquéfié, (GNL).

La Réunion devient ainsi le hub d’avitaillement de ce carburant, inscrit dans la transition énergétique, pour l’État et l’Europe dans l’Océan Indien.

Les énergies renouvelables

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L’exploitation du différentiel de température des océans entre les eaux de surface et les Eaux Océaniques Profondes (EOP) afin de produire de l’électricité est actuellement à l’étude. Ce projet sera orienté vers les énergies renouvelables avec notamment une centrale de production électrique dédiée à l’Energie Thermique des mers (ETM). Cette technologie présente l’intérêt d’une énergie abondante, prévisible et disponible 24 heures sur 24 toute l’année en zone intertropicale.

La production industrielle

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L’eau captée pour la production électrique pourra ensuite être utilisée pour la valorisation de l’eau océanique profonde, sur les plans de la cosmétique et l’aquaculture. Sur ce projet, la commune travaille en collaboration avec la Technopole Sophia Antipolis et le pôle innovation de la Cosmetic Valley.

Le numérique et la recherche

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Il est prévu enfin la construction sur le site de Bois Rouge d’un Green data center (Centre de bases de données), qui bénéficiera du refroidissement généré par l’exploitation de l’EOP. Le site abritera également un Centre de recherche et d’innovation, l’école d’ingénieurs SUPBIOTECH du groupe IONIS est intéressée par ce projet, en vue de développer les formations liées aux biotechnologies et programme l’ouverture de son établissement en septembre 2019.

Le 22 novembre 2018, le Gouvernement a sorti officiellement la liste de 124 sites reconnus comme Territoires d’industrie. La Cirest y figure grâce au projet d’écotechnoport de Saint-André. Cette reconnaissance permet de mobiliser des aides à l’ingénierie financière au niveau national pour réaliser le projet qui s’appuie déjà sur l’expertise du programme JASPERS (Join Assistance to supports Project in Europeans Regions), de la BEI (Banque Européenne d’Investissement) et l’expertise du GPMDLR (Grand Port Maritime de La Réunion). L’étude de faisabilité confiée au groupement Naval Energies-ArteliaIsemar, bénéficie du financement de la Région, de la Caisse des dépôts et consignation et de celui l’ADEME. Tous ces partenaires de la ville de Saint-André visent un objectif commun : faire du Pôle industriel de Bois Rouge, un lieu d’échanges, de production et de développement ouvert sur le monde.

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LES GRANDS

Spécial saint-andré

Un nouveau visage pour le centre-ville

S

uite aux études de préfiguration entamées en 2016 et présentées à Paris, l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU) prévoit d’accorder à Saint-André et aux bailleurs sociaux, une enveloppe de 24 M€ pour réaliser son nouveau Programme du Centre-ville. Le projet a valu

aussi à Saint-André d’être parmi les 222 villes bénéficiaires du programme national lancé par le Ministère de la cohésion des territoires, baptisé Plan Action Cœur de Ville. Pour construire ce futur “ Centreville d’Avenir ”, la municipalité s’appuie sur la concertation des acteurs du quartier (enquêtes, réunions publiques, ateliers...) mais aussi du public scolaire.

Les objectifs du projet

❱

Ce projet vise à redonner au centre-ville une nouvelle image, une nouvelle attractivité, et offrir aux habitants un cadre de vie agréable. Objectifs : améliorer et diversifier le parc de logements au bénéfice d’une plus grande mixité ; aménager des places et des parcs pour redonner envie aux ménages

de s’installer en ville ; revitaliser le commerce et diversifier avec du service et du numérique ; agir sur les équipements pour améliorer le service des habitants, l’éducation et la réinsertion des jeunes ; désenclaver et permettre des mobilités douces pour offrir un cadre de vie sécurisant.

LES CHIFFRES DU CENTRE-VILLE

50%

des 333 commerces actifs de la commune

6

62%

du parc communal qui compte 1627 logements sociaux

5700

soit 10 % de la population de la commune

54,5% ont moins de 30 ans

TRAVAUX

Le carré de l’église, le projet phare

Le site du centre commercial

Un nouveau pôle d’échange

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❱

❱

Le site CARRÉ ÉGLISE est l’un des aménagements phares du projet “Centreville d’Avenir”. Il répond à une forte demande des habitants de redonner un nouveau potentiel au lieu, comme lieu de vie et de rencontre tout en conservant son caractère patrimonial. Il s’agira d’y développer un pôle d’animation, de restauration et de culture autour du bâtiment prestigieux de l’Ecole des Frères.

Le projet prévoit l’aménagement d’une grande place, espace convivial et unique d’une superficie de 4000m2, qui accueillera tout le confort nécessaire pour se retrouver autour des événements, pour accueillir les forains dans de meilleures conditions le jour du marché. Un nouvel espace commercial dans un bâtiment neuf sera construit à la place de l’ancien Leader Price et abritera les cellules commerciales du bâtiment A qui sera démoli.

À la place de la gare routière sera érigé un nouveau pôle d’échange pour fluidifier le transport en commun. Le marché forain ne sera pas mis de côté, mais occupera la grande place. Une végétalisation et une meilleure occupation de l’espace sont prévus, pour les forains et pour les visiteurs.

STATION DE POTABILISATION Pour une eau de bien meilleure qualité aux robinets

❱

Promesse tenue ! Les travaux de construction d’une usine de traitement de l’eau ont commencé.

Conformément aux engagements pris au début du mandat de l’actuelle majorité municipale, cette station de filtration et de traitement de l’eau sera livrée en 2019. D’ici quelques mois, l’eau turbide ne sera plus qu’un mauvais souvenir ! La station de potabilisation, installée

sur les hauteurs de Dioré, pompera l’eau depuis le captage du Bras des Lianes. Le précieux liquide sera ensuite traité avant d’être distribué aux robinets. À terme, 640 m3 d’eau par heure seront traités avant d’être stockés. Ce volume permet d’alimenter près de la moitié des foyers de la commune. par une eau potable issue des forages ou de la station de potabilisation.

De l’eau coule du Désert

❱ La station de potabilisation en chiffres • Capacité de stockage de plus de 10 000 mètres cubes • Un réservoir de 3 000 mètres cubes • 3 réservoirs de 2 250 mètres cubes chacun • Un an et demie de travaux • Un coût de 10 millions d’euros

Dans le cadre d’un vaste programme mené par le Département, le forage situé au lieur-dit “ Le Désert ” à SaintAndré, a été réalisé en 2016. Les études menées lors des différentes phases de foration, ont permis d’identifier une réserve d’eau d’excellente qualité, puisée à 250m sous le sol, donc à l’abri de tou risque de pollution. L’ouvrage

dispose d’une grande capacité de production mobilisable pour sécuriser l’alimentation en eau potable des habitants de Brasdes-Chevrettes. Les habitants pourront avoir cette eau de source à leurs robinets au cours de l’année 2019, aux termes des chantiers de construction d’un réservoir de 500m2 et du système de refoulement et de canalisation.

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Spécial saint-andré

Nouvelles technologies

le pôle est du numérique en plein essor Constituer une élite réunionnaise, en leur permettant d’accéder à la connaissance dans tous les domaines de l’innovation issus de la quatrième révolution industrielle, c’est l’engagement de l’équipe municipale. Après avoir structuré la filière numérique, ce sera au tour de la Biotechnologie, puis de l’intelligence artificielle et de l’économie virtuelle. A Saint André, l’école de demain a ouvert ses portes, focus sur ces nouvelles filières.

L’ERSN Ecole Régionale Supérieure du Numérique et la 3IL Academy

L

a ville est en voie de devenir la capitale numérique de la Réunion, un nouveau pôle d’excellence a ouvert ses portes au chemin Lagourgue, dans les locaux de l’AFPAR. Il n’est donc plus necéssaire aux jeunes qui veulent évoluer dans cette filière de partir se former en métropole. Cette école répond

avec précision aux besoins en compétences spécifiques des acteurs économiques locaux de la filière du numérique.

L’École Régionale Supérieure du Numérique (ERSN), a été créée en 9 mois, cette école est unique dans l’Océan Indien et forme 21 apprentis, cet effectif passera ensuite à 50.

epitech

Epitech ouvrira un nouveau cursus à la rentrée prochaine, un cursus pour former en 6 mois des developpers web. Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes.

Inventer le monde de demain

❱

Mettre au point une application qui sera utile dans le domaine de la santé, ou encore travailler sur les nouvelles ressources énergétiques, à Epitech, on forme l’élite de demain. L’école supérieure d’informatique Epitech a ouvert ses portes à Pente Sassy en 2017, enseignement de l’informatique et de l’anglais sont au programme. Il est en effet important pour ces jeunes d’être

à l’aise en anglais puisqu’ils effectueront leur troisième année en stage à l’étranger.

Tout l’enseignement est pratique, dès leur arrivée, les jeunes étudiants sont plongés dans le bain. L’équipe pédagogique est présente pour assister les étudiants dans leurs projets, des projets qui peuvent être par exemple la conception d’un jeu vidéo, ou d’une application pour mobile.

L’innovation, un des piliers forts d’Epitech

❱

“ On n’est pas là pour former des techniciens en informatique, mais pour former ceux qui feront le monde de demain, ceux qui partiront, et qui reviendront pour ensuite exercer leur talent au service de notre île ». Comme le dit si bien Emilie Linkwang, la Directrice de Epitech, un des piliers forts d’Epitech, c’est l’innovation, c’est pour cela que les deux

premières années, les étudiants se perfectionnent sur l’acquis des bases de l’informatique, à partir de la troisième année, ils réfléchissent à la conception de projets innovants, que ce soit dans le domaine de la santé, de l’industrie, de l’énergétique ou encore de l’environnement, puisque l’informatique est présente dans tous les domaines d’activité.

Des formations sur-mesure et innovantes Localisée sur le site de l’AFPAR de Saint-André, l’ERSN propose deux formations : Bachelor Concepteur de Systèmes d’Information (CSI), avec un diplôme de Niveau II, durée de la formation, un an. Et une formation de Manager de Systèmes d’Information et d’Infrastructure (MS2i) diplôme de Niveau I, sur une durée de 2 ans.

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Maisons d’Accueillants Familiaux

e it d é in t e te n va o n in e h rc a m é d e un

> de prévenir de la perte d’autonomie, > d’améliorer la qualité de prise en charge, > de maintenir et promouvoir le bien vieillir de nos gramounes.

Le 4 novembre 2018, le Département a inauguré la 1ère Maison des Accueillants Familiaux, dans l’Est à Rivière-du-Mât-les-Bas. Ce projet, cofinancé avec la contribution notable du CCAS de Saint-André, est le premier du genre à La Réunion, et sur l’ensemble du territoire national.

LA MAF, QU’EST CE QUE C’EST ?

C’est un cadre de vie chaleureux, sécurisé et accessible aux personnes à mobilité réduite, qui se répartit sur un grand espace de vie de plus de 250 m². Il est composé de 4 maisons individuelles d’une capacité d’accueil de 12 à 16 personnes âgées et de 5 professionnels accueillants. Cette belle cité pavillonnaire « offre de très bonnes conditions d’hébergement, des espaces à vivre… Elle permet de pouvoir vivre aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. » rappelle le Président du Département, Cyrille Melchior.

Cette structure du Département, à mi-chemin entre l’EPHAD et le domicile, est directement au bénéfice et à l’avantage de ceux à qui La Réunion doit tant : nos gramounes.

C’est d’ailleurs le premier Vice-Président du Département, Jean-Marie Virapoullé, professionnel de santé reconnu et élu qui la décrit le mieux : « C’est un lieu où l’on vit, où l’on se sent bien, un lieu d’activités et d’animations…. La MAF de Saint-André bénéficiera d’un minibus spécialement affecté, afin de permettre aux personnes âgées de jouir pleinement de déplacements extérieurs et donc de mobilités grandement facilitées. »

Photos : HUBERT NUGENT

SAINT-ANDRÉ

Au cœur de l’action sociale et de la proximité, le Conseil départemental s’engage résolument dans le soutien des publics vulnérables, notamment au bénéfice des personnes âgées, avec pour objectifs :

Spécial saint-andré

RéSEAU

saint-andré fait peau

Malgré un contexte budgétaire contraignant, la municipalité consacre chaque année une enveloppe budgétaire conséquente pour assurer les travaux d’entretien, de réfection, de modernisation, de mise aux normes, de mise en enrobé ou encore de création de trottoir.

L’investissement qui était de 750 000 euros en 2014, puis de 1,2 M€ en 2016 et 2017 a atteint 1,4 M€ en 2018. Pour 2019, au tour du Chemin du Centre de subir le “ lifting ” tant attendu.

A

ux 150 km de voiries communales qui sont améliorées progressivement s’ajoutent les routes départementales dont les travaux en cours de réalisation et programmés. Parmi les chantiers les plus récents et les plus visibles, entamés en 2018, citons les travaux menés sur la route de Colosse, celle de Bras-desChevrettes, la Rivière-du-Mât-les Hauts...

Aussi bien les quartiers que le centre-ville sont concernés par ces travaux.

Autre événement à signaler : La mise en service de la bretelle d’accès reliant le chemin Lagourgue et la 2x2 voies de la route nationale, réalisée par la Région Réunion en collaboration avec les services municipaux.

D’autres créations de bretelles et de voies d’accès sont à l’étude pour fluidifier d’avantage la circulation et désengorger la ville.

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Zoom sur l’avenue de la République

❱

En préfiguration de la profonde transformation que subira le centre-ville de Saint-André dans le cadre du NPRU (Nouveau Programme de Renouvellement Urbain) et du projet Centre ville d’avenir, l’avenue de la République a été refaite entre Juillet et Octobre 2018. A la plus grande joie des 40 000 spectateurs, de SaintAndré et d’ailleurs qui ont assisté au grand défilé du Dipavali du 10 novembre dernier : les chars ont roulé sur une chaussée bien lisse tandis que le public était amassé le long des trottoirs entièrement réhabilités, tout comme les

places de parking. Le terre-plein central est décoré des structures en bois de goyavier. Moins visible, un poste de refoulement des eaux usées a été créé au niveau du commissariat de police. Les travaux de cette première tranche se poursuivent avec la finition du nouveau réseau d’éclairage public. Le coût de cette première tranche est de 480 447 euros. Elle figure parmi les opérations bénéficiant du financement du Pacte de Solidarité Territoriale (PST) et se poursuivra avec le tronçon allant du jet d’eau jusqu’au rond point du Trésor public.

ROUTIER

neuve

La route des hauts de l’Est

❱

Quand il était vice-président en charge de la délégation des routes départementales entre 2014 à 2017, Jean-Marie Virapoullé a dépoussiéré le dossier de la Route des Hauts de l’Est (RHE), attendue depuis plusieurs années, dans le but de : “ Désenclaver les Hauts de l’Est, récupérer les zones en friche en faveur des agriculteurs, renforcer le développement économique et touristique de notre micro-région, apporter une alternative aux difficultés de circulation sur la route nationale... ” Les études préliminaires sont aujourd’hui bouclées. Les habitants étaient invités à prendre connaissance des 3 itinéraires proposés et à donner leurs avis qui nous permettront de définir ensemble le tracé consensuel qui reliera sur près de 40km, Saint-Benoît

à Sainte-Clotilde. Les réunions publiques sur le sujet ont attiré les habitants.

Le chantier de la RHE sera couplé au projet de conduite en eau MERENE (Mobilisation de nouvelles ressources en Eau pour les Régions Est et Nord) qui sera alors réalisé de concert dans la meme période, dans le but d’avoir une vision globale d’aménagement. Le coût de ce projet d’envergure qui devrait débuter en 2021 au plus tôt, est estimé entre 350 et 650 M€ en fonction du tracé. Pour JeanMarie Virapoullé : “ Après la route des Tamarins, la route du Littoral, l’aéroport de Pierrefond et tous ces projets majeurs qui ont été construits sur les autres territoires, le temps de l’Est est venu ! ” Plus d’informations sur le site https://rhe.departement974.fr/

LE CONSEIL CITOYEN

Une instance de participation démocratique • À Saint-André, les travaux menés sur la commune, à l’instar des projets structurants, l’amélioration du cadre de vie ou le choix de construire telle ou telle route ne se décident pas uniquement en conseil municipal ou dans les bureaux administratifs. Les habitants et les commerçants sont régulièrement consultés, pas seulement dans le cadre des obligations légales comme les enquêtes ou les concertations publiques mais aussi à travers le Conseil Citoyen. Créé en 2016, celui du centre-ville est une véritable instance de participation démocratique, autonome et créative. Les précisions de son président, Georges Virapin : “ Nous sommes aujourd’hui 14 membres, issus de tous les milieux, habitants des quartiers, représentants associatifs et commerçants, entre autres. Nous œuvrons pour que notre parole soit prise en compte, et transmise aux décideurs. Nous écoutons et transmettons les desiderata des habitants. Nous organisons des réunions publiques, ou alors, nous faisons du porte à porte pour rencontrer la population concernée et les tenir au courant des dernières avancées. Les décideurs, eux, auront la charge de tenir compte de ce que demande le conseil, qui est la voix des habitants du quartier ” 11

Spécial saint-andré

Logement le permis de louer

Pour lutter contre l’habitat indigne

❱

Des engagements en faveur de la mixité sociale Qu’ils soient neufs ou anciens, tous les logements de la commune de Saint-André s’inscrivent dans la dynamique impulsée, depuis 2014, par la Municipalité et son adjoint délégué à l’habitat, Jean-Marie Virapoullé.

L

e compte y est. Le pourcentage de logements sociaux fixé à 25% par la loi de Solidarité et de renouvellement urbain (SRU) est respecté à Saint-André. Mieux, à l’offre de 4 821 logements sociaux déjà présente sur le territoire de la

commune, viendront s’ajouter en 2019 plus de 200 logements répartis sur Mille Roches, chemin du Centre ou encore la Cressonnière. Les engagements en faveur de la mixité sociale sont respectés. Par ailleurs, la réhabilitation d’une partie du parc

social existant est également programmée. À l’image de ce qui s’est fait sur la Cressonnière, c’est le quartier du Centre-Ville qui sera particulièrement concernée par les dispositifs Action cœur de Ville et de l’ANRU (Agence Nationale de Rénovation Urbaine).

OPÉRATION FANTAISIE

Un produit novateur en matière d’accession à la propriété

❱

L’opération “ Fantaisie ” située sur le chemin du même nom, répond aux attentes des Saint-Andréens, à savoir devenir

propriétaire. Au-delà du terme technique de son financement (Prêt Social Location Accession), la commune de Saint-André a

misé sur un dispositif novateur permettant au locataire de devenir propriétaire de son logement au bout de 5 ans.

Paroles d’Elvis, propriétaire en devenir !

❱

Cela fait 5 mois que nous avons emménagé … c’est une belle opportunité qui nous est offerte, ici, on est bien, on a de la place, deux salles de bains, ce qui n’est 12

pas négligeable pour se préparer le matin … madame et les enfants sont contents … concernant le voisinage, la cohabitation se passe bien, et j’espère que ça continuera”

nous confie Elvis et sa famille. Ces derniers avaient entendu parler de l’accession à la propriété sur Saint-André et n’ont pas hésité à constituer un dossier.

Saint-André est la première commune de La Réunion à instaurer le “ permis de louer ”. Applicable à partir du 1er avril 2019, la mesure concerne chaque nouvelle mise en location sur un secteur validé à l’unanimité en conseil municipal en septembre dernier. Concrètement, chaque propriétaire privé désirant mettre en location son logement, devra faire une demande d’autorisation préalable de mise en location à la Mairie – par le biais de son service Habitat. C’est après une enquête que le propriétaire obtiendra l’autorisation de louer si celui-ci répond aux obligations de décence. Dans une première phase d’expérimentation, c’est une partie du Centre-Ville et de chemin Lagourgue qui devront s’y plier. Le secteur centre-ville affiche, en effet, le taux d’habitat indigne le plus conséquent de la Commune.

Ce permis de louer constituera une sécurité pour le locataire, mais également pour le propriétaire.

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Spécial saint-andré

agriculture

FAIRE DE DIORé UN HAUT LIEU DES PLANTES MéDICINALES Saint André a décidé de se tourner vers les nouvelles productions, et dans sa recherche de cultures alternatives à la canne à sucre, a décidé de s’intéresser aux richesses de la commune, dont la culture de plantes médicinales prévue sur les hauteurs de Dioré.

L

a forêt de Dioré est un site renommé pour les randonneurs et les touristes. On vient pour y admirer sa vue imprenable sur le littoral SaintAndréen, ou encore pour pour sa végétation, mais peu de personnes connaissent les trésors que recèlent la forêt. Il existe actuellement un Espace Boisé Classé, dans la forêt de Dioré, où on a remarqué une densité remarquable de plantes médicinales.

Utilisées depuis toujours dans la tradition créole Cinq de ces plantes ont été recensées : Bois de joli cœur, ambaville, change écorce, bois d’osto et lingue cafés. Elles sont présentes à l’état adulte

mais il existe également une quantité très importante de jeunes plants en sous-bois.

Et ce ne sont pas les seules.

Les plantes médicinales font l’objet de nombreuses attentions, puisque nombre de plantes, utilisées depuis toujours dans la tradition créole pour se soigner, font aujourd’hui l’objet d’un intérêt scientifique. Aussi, depuis le 1er août 2013, 16 plantes médicinales de la Réunion ont été officiellement inscrites à la pharmacopée française par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM). Et pour ne pas s’arrêter en si bon chemin, la commune a décidé d’exploiter et de mettre en valeur les richesses de la forêt de Dioré.

LE POTAGER SOLIDAIRE DE L’IMVEC

D’une décharge sauvage à un potager solidaire

❱

Carottes, salades, maïs, pois carrés, bissap, ou encore plantes médicinales et légumes lontan s’y épanouissent, le potager solidaire de Cambuston se porte bien, merci ! Créé en juillet 2014 par un groupe de 8 habitants du quartier, l’association IMVEC, Insertion pour Mieux Vivre Ensemble à Cambuston, a réussi à faire d’un terrain qui servait de décharge sauvage, un magnifique potager. Les familles du quartier se sont réunies et ont réfléchi au meilleur moyen de valoriser et exploiter le terrain. Et peu

à peu, le jardin Calixte a vu le jour, Calixte en hommage au propriétaire qui a mis son terrain à la disposition de l’association, de 1200 mètres carrés exploités en 2015, on en est à plus de 7000. Aujourd’hui, le quartier n’est plus un quartier oublié, sa réputation a dépassé les frontières de la commune ! Issus d’une agriculture raisonnée, les produits de l’IMVEC sont disponibles au champ, bien sûr, mais également sur un site de vente de produits bio, et les prix de vente sont adaptés aux conditions de ressources.

Activité économique Rime avec patrimoine

❱

Un ACI, Atelier Chantier d’Insertion a été mis en place, cette ACI mobilise les acteurs agricoles sur la filière “Plantes médicinales”. Ce chantier est axé sur le renforcement des plantes médicinales présentes sur le site de Dioré, et représente l’opportunité de créer une activité économique respectueuse 14

de l’environnement qui à la fois préserve et renforce la biodiversité du patrimoine naturel réunionnais. C’est aussi un ACI qui met en avant une culture ancestrale propre aux Réunionnais du soin par les plantes. De plus, il pourrait représenter un tremplin pour de futurs Agriculteurs désireux de se lancer dans la culture des

plantes médicinales.

Les 8 salariés de l’association ARDIE, Association Réunionnaise pour le Développement et l’Insertion, ont pour mission de repérer, cueillir les plantes médicinales, mais aussi de fabriquer de nouveaux plants à partir des jeunes plants.

La récolte est ensuite vendue

à la société Habemus Papam, une entreprise de Saint-Benoît qui est spécialisée dans la transformation de plantes médicinales. On les retrouve ensuite en vente dans les pharmacies de l’île. Le projet a été mené par la municipalité, en collaboration avec l’ARDIE, l’association Alon Pren Dioré en Main, et le CFPPA.

environnement

préserver notre planète, un enjeu majeur Le pari gagnant du “ zéro produit phyto ”

L

a commune était parmi les collectivités pilotes d’un dispositif qui consiste à ne plus utiliser de désherbant chimique pour l’entretien de ses espaces publics.

Activement engagée dans la démarche “ zéro phyto ” en vue de préserver l’environnement, la municipalité a signé la charte régionale “ Pour des communes sans pesticides ” et a décroché le niveau 1 du label Ecophyto délivré par l’Etablissement

Public Local d’Enseignement et de Formation Professionnel Agricole (EPLEFPA). Le Service environnement de la mairie va plus loin encore : en partenariat avec la Cirest, il va utiliser une machine de désherbage naturel thermique. La formation des agents étant achevée, dès 2019 ce procédé sera appliqué. De même, l’utilisation de désherbant biologique sera aussi expérimentée à partir de l’année prochaine.

Parce que l’environnement est un enjeu majeur pour préserver notre planète et offrir un avenir radieux aux nouvelles générations, la municipalité de Saint-André à décider d’en faire l’un de ses priorités.

Les associations en renfort La disparition des contrats-aidés a entraîné une baisse drastique du nombre d’agents chargés d’entretenir et d’embellir la ville.

L’effectif a nettement diminué passant d’une centaines auparavant, à une quarantaine aujourd’hui pour la tonte, l’embellissement et l’élagage.

Pour palier à ce problème qui touche toutes les collectivités, la Commune de Saint-André a

appelé les associations comme le Glaive ou Ker Solidaire en renfort, pour intervenir notamment chez les personnes âgées ou handicapées. Les associations participent aussi régulièrement aux campagnes de sensibilisation et d’action à l’instar de l’Opération SaintAndré Ville Propre ou Journées Vertes, organisée dans les quartiers.

La chasse aux dépôts sauvages est ouverte Une première dans l’île : la police de Saint-André a décidé de poursuivre les pollueurs devant le tribunal, pour enrayer le phénomène des dépôts d’ordures sauvages et pour bien mettre l’accent sur l’importance du maintien de la propreté de la ville. Quatre habitants de Saint André ont été jugés en Novembre 2018. Ce sont des documents à leurs noms retrouvés dans les dépôts sauvages, en pleine nature ou sur le bord des routes qui ont permis de remonter jusqu’à ces personnes, qui

ont été alors condamnées à des peines d’amendes et à payer les frais de justice. Une trentaine de procédures sont en cours, afin de dissuader les pollueurs.

A noter par ailleurs qu’avant d’arriver à l’étape ultime de la répression, plusieurs dispositifs sont mis en place par la mairie et ses partenaires. Citons notamment les caméras de surveillance ou encore la formation des agents de la future brigade verte qui seront déployés sur le terrain début 2019.

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Spécial saint-andré

Infrastructures scolaires

Les enfants c’est l’avenir, et la réussite éducative, c’est la clé de voûte de la paix sociale et du progrès économique.

Pour cette raison, l’équipe municipale consacre l’essentiel de l’investissement à moderniser les écoles. 9070 enfants sont scolarisés sur la commune, et un peu plus de 400 agens municipaux veillent à leur bien être au quotidien. Les 30 écoles que compte Saint André sont réhabilitées ou en cours de rénovation.

L’ÉDUCATION LA PRIORITé DE LA MUNICIPALITé

L

Les enfants c’est l’avenir, et la réussite éducative, c’est la clé de voûte de la paix sociale et du progrès économique. Pour cette raison, l’équipe municipale consacre l’essentiel de l’investissement à moderniser

les écoles. 9070 enfants sont scolarisés sur la commune, et un peu plus de 400 agens municipaux veillent à leur bien être au quotidien. Les 30 écoles que compte Saint André sont réhabilitées ou en cours de rénovation.

Les écoles sont entrées dans l’ère du numérique

❱

Le numérique est entré dans les écoles de la commune, et les enfants apprennent à se familiariser avec l’outil numérique. Depuis la rentrée, les valises numériques sont arrivées dans les écoles, elles comprennent chacune des tablettes tactiles, 15 au total, un vidéoprojecteur pour faciliter le travail de l’enseignant, des logiciels pédagogiques ainsi que des bornes wifi. Et puisqu’il 16

s’agit de suivre le progrès et la modernisation, chaque école de la commune sera progressivement équipée de 5 ordinateurs portables, pour remplacer les ordinateurs fixes. Par ailleurs, des ateliers sont mis en place, les élèves apprennent ainsi les multiples fonctionnalités de l’informatique. L’opération aura coûté 230 000 euros, pour équiper les écoles des valises numériques.

Les écoles en travaux

❱

Peinture et étanchéité, menuiserie et installation de sols souples, plomberie et électricité, depuis plusieurs mois maintenant, les écoles de Saint André font l’objet de soins et de travaux attentifs. En plus du gros-œuvre, les réfectoires ont ainsi été refaits, ainsi que les préaux. À l’école de la Cressonnière et à Félicienne Jean, tout a été refait à neuf, du sol au plafond.

Des tables en résine hydrofuge Un nouveau préau pour Félicienne Jean, et un sol carrelé, notamment, pour la Cressonnière. À Fayard, ce sont les clôtures ainsi que les sols souples qui ont été retravaillés, et un accès vers les classes maternelles a été

créé. La commune a également choisi d’équiper les écoles de mobilier neuf, chaises, tables, armoires et coins de jeu ont tous été remplacés ou le seront prochainement, et les réfectoires seront progressivement équipés de tables en résine hydrofuge, un matériau qui résiste à l’humidité. D’autres écoles ont besoin de gros travaux, et le seront courant 2019, comme Docteur Martin, les Capucines, Paul Hermann, Saint Clair Agénor, Raymond Allard et Henri Morange. Pour améliorer le cadre de vie des enfants et des enseignants, ce sont 5,12 millions d’euros qui ont été investis depuis 2014. Les chantiers en cours et à venir sont estimés à 14,7 millions d’euros.

9000

repas distribués par jour

50

employés au pôle restauration

15

cuisiniers

40

kilos d’oignons utilisés par jour

Raïna Arnassalom, responsable de la restauration scolaire

La restauration scolaire ❱

C’est lorsque la plupart des Saint Andréens dorment encore qu’ils commencent leur journée, au pôle restauration de la Cressonnière : la cuisine appartient à ceux qui se lèvent tôt. Dès 5h du matin, il s’agit de cuire le riz et préparer les repas pour l’ensemble des enfants des garderies, des écoles maternelles et primaires de la commune, et de les distribuer à partir de 10h30, afin que les enfants puissent déjeuner à partir de 11h. Grains et carrys mijotent dans de grandes cuves pendant que le riz cuit. On se croirait dans la cuisine d’un géant tellement tout

est grand, même les cuillères pour mélanger les repas ! Et sitôt les repas cuits, ils sont stockés dans une unité de maintien en température, à 67 degrés, afin de les garder chauds jusqu’à leur distribution.

De bon matin, on réceptionne les matières premières, la cuisine centrale utilise un maximum de produits locaux, les légumes bien sûr, une partie de la viande et les épices utilisés viennent des producteurs de l’île. Le tout sous l’œil vigilant de Raïna Arnassalom, la jeune femme occupe depuis bientôt 3 ans la fonction de responsable de

la restauration scolaire. Présente dès le matin, elle veille à ce que tout se passe au mieux et plaise aux enfants, de la vinaigrette de la salade au carry en passant par le riz et les grains. Raïna Arnassalom élabore les menus en collaboration avec un nutritionniste, des menus variés et adaptés aux goûts des enfants.

Depuis la rentrée, la carte a été revue, les parents d’élèves avaient demandé plus de repas créoles dans les cantines. Et à chacun sa particularité, à Saint André, il paraît que les enfants aiment les épices, le plat le plus prisé étant le massalé !

De nouveaux matériels pour la cuisine centrale Depuis quelques mois, le personnel de la cuisine centrale travaille avec du matériel neuf, le tunnel de lavage ainsi que le four de cuisson ont été changés, et la structure s’est équipée de matériels pour assurer la liaison chaude. Depuis 2016, un peu plus de 900 000 euros ont été investis.

560

kilos de riz cuit tous les jours

1

1 tonne 200 de viande cuite par jour

600

kilos de légumes cuisinés par jour

30

écoles desservies sur la commune

6

camions frigorifiques pour le transport des repas

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Spécial saint-andré

Insertion

À L’ÉCOUTE DES JEUNES EN RECHERCHE D’EMPLOI

L’insertion est un sujet qui est pris très au sérieux par l’équipe municipale de Saint-André.

Amener les jeunes à l’emploi et les aider à construire leur avenir est l’une des priorités de la ville.

L

a qualification professionnelle ouvre les portes de l’emploi, c’est pour cette raison que l’équipe municipale a créé le service de la qualification professionnelle et de l’insertion par le travail. Le service Insertion de la commune travaille en étroite collaboration avec ses partenaires afin d’orienter au mieux les jeunes en recherche d’emploi. Grâce à un partenariat avec Pôle Emploi et le

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CNARM, le service insertion œuvre à orienter au mieux les futurs travailleurs. Au service d’insertion, on n’hésite pas à aller à la rencontre de ces jeunes qui sont déscolarisés, dans leurs quartiers, et qui sont démotivés, on leur apprend à croire en leur avenir professionnel et à préparer cet avenir. La dizaine d’employés du service insertion œuvre à orienter et aider au mieux les demandeurs d’emploi de la commune.

Les dispositifs d’insertion à Saint-André

❱

Créé en 2016, le service insertion de la commune est installé dans le Domaine de la Vanille, avec le Pôle Emploi et le Cnarm, diverses actions de proximité sont mises en place pour faciliter l’insertion des jeunes.

Les dossiers sont traités au cas par cas Forums sur l’alternance, comités de pilotage ou encore ateliers d’intervention sont nombreux. Les jeunes se voient ainsi offrir une aide dans leurs projets

professionnels, que ce soit vers une formation ou la recherche d’un emploi. Les dossiers sont traités au cas par cas, les demandeurs d’emploi se voient offrir un parcours personnalisé et adapté à chaque situation.

“On n’hésite pas à aller les chercher dans leurs quartiers, les jeunes ont besoin de croire qu’il existe des solutions, et qu’ils ne seront pas laissés qur le carreau”.

De nombreux jeunes de Saint André se voient ainsi offrir une chance d’insertion.

L’équipe d’Insertion-Solidarité-Formation

L’accompagnement à la mobilité

Partir et réussir sa vie professionnelle

❱

Depuis 2015, le service insertion de Saint André travaille en partenariat avec le Cnarm pour les jeunes qui se destinent à la mobilité. Ces jeunes de la commune se voient proposer un suivi du début à la fin de la mise en place de leur projet d’insertion :

le montage de leurs dossiers, une préparation aux entretiens d’embauche et une préparation à leur future vie d’expatriés. C’est ainsi un accompagnemnt renforcé qui leur est proposé, afin de mieux préparer leur départ et leur réussite professionnelle.

L’école de la deuxième chance

Donner les moyens aux jeunes

❱

Insertion – Solidarité - Formation

❱

L’entretien des espaces verts constitue la principale activité de l’association saint-andréenne dénommée Insertion-SolidaritéFormation présidée par Karlaye Gangou. Une quarantaine de salariés entretiennent régulièrement les berges de la rivière Saint-Jean jusqu’à la mairie de Champ-Borne sur environ 5 km. La coulée verte de Fayard et le parc du Colosse font aussi partie des sites pris en charge. En plus de l’emploi vert, “ Nous travaillons aussi avec le parc national pour la plantation d’espèces endémiques à Chemin

de l’Étang à partir de 2019, ajoute Karlaye Gangou qui mise beaucoup sur la diversification des activités et sur l’insertion.

Cela passe par les formations liées à notre activité. Des modules de paysagiste ou encore de petites mécaniques sont proposées à nos salariés ”. L’association travaille avec la mairie et la Région et participe aux opérations de nettoyage organisées par les collectivités comme les Journées Vertes durant lesquelles, les adhérents et les salariés sont intervenus à Bras-des-Chevrettes.

L’école de la deuxième chance est ouverte aux jeunes déscolarisés, de 18 à 25 ans, et sans condition de diplômes. Ces jeunes bénéficient d’une remise à niveau, ainsi que d’un suivi pour trouver la meilleure orientation professionnelle, adaptée à leur parcours et leurs envies. C’est dans les locaux de l’AFPAR, au Chemin Lagourgue, qu’a été installée l’Ecole de la Deuxième Chance, les jeunes se voient proposer un parcours d’insertion

en 4 étapes, ils ont la possibilité de découvrir 3 métiers avant de choisir. Et, une nouveauté cette année, un éducateur sportif a été recruté par la municipalité afin de dispenser des cours de Zumba, de fitness et de handball pour les jeunes en formation. Les élèves de l’Ecole de la Deuxième Chance bénéficient d’une formation rémunérée à partir de la 6ème semaine de formation, chaque année, ils sont au nombre de 52 à bénéficier de ce dispositif.

Les ACI Ateliers et Chantiers d’Insertion • Malgré la baisse des quotas des emplois aidés, les ACI continuent leur travail di’nsertion, en partenariat avec Pôle Emploi, le Cnarm, l’Ecole de la Deuxième chance, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat. Sur chaque chantier, ce sont 12 demandeurs d’emploi qui se voient offrir un contrat

de travail, embellissement de la commune, entretien du potager solidaire ou encore construction de trottoirs et ateliers de découverte des métiers lontan, les ACI participent à part entière à la vie de la commune de Saint André. À noter que les ACI comprennent également un volet formation.

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Spécial saint-andré

ACTION SOCIALE

La mairie sociale au service des Saint-Andréens

Témoignage

Jessy Ferrère coordinatrice de la mairie sociale

❱

La mairie sociale, c’est l’expression de l’engagement de mettre en œuvre un Saint André plus humain. La mairie sociale, ce n’est pas simplement un slogan, c’est un engagement au service de tous les Saint-Andréens.

L

a volonté de la municipalité était d’installer en un même lieu tous les services qui sont en lien avec le social : CCAS, Sécurité Sociale, Conseil Départemental, Caf, Pôle Emploi, CNARM, et bientôt la CISE. Pour que chaque personne puisse trouver, à travers ce réseau de solidarité, une voie vers l’épanouissement social.

La vocation de la mairie sociale, c’est le conseil, l’orientation, la solidarité, la qualification, au service de la dignité.

Pour faire des démarches, plus

200

passages par jour au guichet unique d’accueil

20

besoin de courir à droite ou à gauche, les administrés de Saint André n’ont qu’à se rendre à la Mairie Sociale. C’est rue de la Gare, au sein du Domaine de la Vanille, que se trouvent les bâtiments de la mairie sociale.

Répartis sur plusieurs niveaux, les services en lien avec le social ont été regroupés en un même lieu, afin de permettre aux administrés de la commune à trouver en un seul et même endroit tous les services. La mairie sociale enregistre depuis 2016, 200 passages par jour au guichet

200

agents communaux

4

unique d’accueil, cet espace, équipé de bornes spécialisées, permet aux administrés d’effectuer leurs formalités administratives. Pour ceux qui rencontrent des difficultés dans leurs démarches, la mairie sociale offre les services d’un écrivain public, il est chargé remplir les formulaires, il rédige les courriers et explique aux administrés le contenu de leur courrier. Le métier d’écrivain public n’est plus très répandu dans notre île, celui de Saint André est un des rares encore présents.

bâtiments qui regroupent les services de la mairie

1

label de l’innovation territoriale obtenu en 2016

“ La mairie sociale, c’est un lieu d’aide et d’accompagnement aux administrés dans leur vie de tous les jours. Pour les démarches, ce n’est pas facile pour tout le monde de les faire par internet, alors, ils nous font confiance, ils nous donnent leur mot de passe, leur identifiant. Et puis, quelquefois, ils oublient que nous ne pouvons que remplir leurs dossier, et les esprits s’échauffent, mais c’est rare.

Nous recevons entre 200 et 300 personnes par jour, et ça, c’est les 3 premières semaines du mois !

Dans les cas d’urgence, si une personne se retrouve à la rue ou n’a plus rien pour nourrir sa famille, je n’hésite pas à prendre mon téléphone pour essayer de hâter le traitement des dossiers.

Vous savez, je ne peux pas laisser les gens se débrouiller tout seuls, alors quand je peux apporter ma petite contribution, je n’hésite pas ! ”

Pacte

de

Solidarité Territoriale les

SAINT-ANDRÉ

au plus près des personnes les plus fragi Un nouveau dispositif d’aide aux communes pour la période 2018-2020 a été adopté en séance plénière du 14 mars 2018 : le PACTE DE SOLIDARITÉ TERRITORIALE. Il a pour objectif de nouer des partenariats nouveaux avec chaque commune de l’île en intégrant les enjeux économiques et sociaux

> également en ayant une démarche de > mais solidarité, de cohérence et de rééquilibrage du territoire.

Concrètement, le Pacte de Solidarité Territoriale est un ensemble d’actions de solidarité ciblées et spécifiques, choisies en concertation avec les communes, pour le bénéfice de la population réunionnaise.

Pour Saint-André, le Département de La Réunion a formalisé, le mercredi 9 mai 2018, une convention de partenariat avec le CCAS de la ville, sur la base d’une enveloppe pluriannuelle pour la période 2018-2020.

Zoom sur 2 actions du PST de Saint-André, soutenues par le Département.

PRISE EN CHARGE DU PERMIS DE CONDUIRE La mobilité est un levier essentiel pour le jeune qui s’inscrit dans une démarche de formation et d’insertion sociale et professionnelle.

Prendre en charge une partie du coût du permis de conduire est une action qui permettra aux jeunes d’acquérir l’autonomie de déplacement. Grâce à cela, ils pourront effectuer l’ensemble des démarches et tâches pour faciliter leur insertion dans le monde professionnel.

SOUTIEN À L’AUTONOMIE DES PERSONNES DE PLUS DE 60 ANS À La Réunion, un nombre important de personnes âgées ou handicapées résident seules à domicile. Ce choix est soutenu par une politique volontariste de la collectivité départementale. En s’assurant que toutes les conditions sont réunies pour préserver l’autonomie des personnes âgées, la collectivité favorise ainsi un art de vivre créole. Le PST prévoit : Un soutien financier pour organiser la prestation de portage de repas personnalisée à domicile. Cette prestation sera étendue également aux personnes bénéficiant de l’aide ménagère départementale.

Une aide à la mise en place de la téléassistance en faveur des personnes âgées et personnes handicapées isolées afin de lutter contre l’isolement et le risque de chute.

> >

cohésion sociale

Spécial saint-andré

Le CCAS un acteur majeur du saint-andré plus humain Le CCAS est un acteur majeur du projet “ Saint-André plus humain.” Les missions qui lui sont confiées portent aussi bien sur les jeunes en difficulté que sur les familles vulnérables, sans oublier les personnes âgées et celles qui sont en situation de handicap. Grâce au Pacte de Solidarité Sociale (PST) conclu avec le Département, le CCAS de Saint-André a programmé de nouveaux dispositifs innovants.

Sur les 3,6 millions d’euro consacrés à ces actions nouvelles, 1,4 millions d’euro sont apportés par le Département.

L’aide au permis de conduire

Un montant maximal de 750e par jeune.

❱

Le permis est une condition à l’insertion, et passer son permis avec l’aide de la mairie, c’est possible à Saint André. La formule de l’auto-école sociale fait ses preuves depuis quelques années en métropole et vient d’être appliquée

sur la commune, le public concerné est le public jeune en recherche d’insertion, mais également les bénéficiaires des minima sociaux.

Une aide financière leur est accordée, le montant maximal est de 750 € par jeune.

PRÉVENTION CONTRE LA DÉLINQUANCE

Recrutement d’éducateurs spécialisés

❱

Une étude menée en 2017 sur la ville de Saint-André a montré que 46% des actes de délinquance sont répertoriés sur le centre-ville. D’où la nécessité de renforcer les actions de prévention contre la délinquance menées auprès des jeunes, sans

activité, regroupés dans les parcs locatifs ou au pied des immeubles, à travers le recrutement d’éducateurs spécialisés. Ces derniers seront en charge d’accompagner les jeunes vers la mise en place de projets socioéducatifs.

l’hébergement d’urgence

Pour les personnes mises à la rue

❱

Ce dispositif concerne les habitants victimes d’un incendie de leur maison ; les personnes ou encore les femmes seules avec enfant(s) mises à la rue suite à un conflit familial. Il vise à répondre à

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la problématique de l’hébergement d’urgence, doublé d’un accompagnement social pour tenter d’apporter des réponses les plus adaptées dans l’objectif de tendre vers le logement durable.

Jean-Marie Virapoullé “ L’Humain est au cœur de nos actions ” • Premier Vice-Président du Département délégué à l’action sociale, et 2e adjoint au maire, Jean-Marie Virapoullé défend le dossier de SaintAndré au Palais de la Source, avec la Conseillère départementale Viviane Payet Ben Hamida, son binôme et en collaboration avec Ghislain Payet, vice-président du CCAS de Saint-André. “ Le PST que nous avons mis en place avec le Président Cyrile Melchior au Département remplit pleinement sa mission originelle. En effet, l’enveloppe de 5,2 M€ consacrée à notre ville est repartie entre d’une part, les investissements de proximité : amélioration du réseau routier communal, création de pôle socioculturel dans certains quartiers, ouverture d’un espace accueil solidarité... Et d’autre part, le volet social composé des dispositifs innovants et originaux répondant au besoin des Saint-Andréens. Je mettrai l’accent sur le Parcours seniors mis en œuvre par le CCAS et qui regroupe plusieurs actions fortes pour accompagner nos personnes âgées dans un véritable parcours tendant à préserver leur santé et leur autonomie. Saint-André a toujours été pionnier dans le domaine de l’accueil des personnes âgées pour avoir abrité le premier village de troisième âge de l’île par exemple. Ça continue : Saint-André est aujourd’hui la première ville de la Réunion dotée d’une MAF inaugurée en Octobre 2018. ”.

TROISIEME

Spécial saint-andré

Des dispositifs innovants pour les gramouns Soutenu par le Département dans le cadre du Pacte de Solidarité territoriale (PST) 2018-2020, le parcours seniors regroupe les actions du CCAS de Saint-André adaptés à chaque situation et aux différentes étapes de la vie des gramouns. Voici quelques dispositifs phares.

La téléassistance

L

Service gratuit proposé aux personnes âgées de la commune, la téléassistance permet aux personnes qui vivent seules et qui peuvent par conséquent, se retrouver en difficulté, de bénéficier rapidement d’une assistance, des secours ou d’un membre de leur famille. La personne âgée est équipée d’un dispositif, et en cas d’urgence, il lui suffit d’appuyer sur un bouton pour alerter la plate-forme téléphonique.

L’aide à la mutuelle

❱

Cette aide est proposée aux familles qui sont en situation de précarité, elle leur permet de faire face aux obsèques.

Le CCAS participe à cette aide aux mutuelles en prenant en charge 60 euros tous les mois, ce qui fait que la mutuelle obsèques est quasiment gratuite pour la personne âgée.

Une surveillance quotidienne avec la Poste

❱

Autre action forte de la commune pour prendre soin des personnes âgées, c’est le partenariat avec la Poste. Régulièrement, le postier visite la personne âgée qui vit seule, et dès les premiers signes, est chargé d’alerter le CCAS qui prend le relais. Le service sera mis en place sur la commune prochainement.

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Doublement du portage à domicile

❱

Le service de portage de repas à domicile, proposé par le CCAS de Saint-André depuis de nombreuses années, passe à la vitesse

supérieure. Le nombre de bénéficiaires est passé de 40 à 100 personnes âgées, depuis la mise en œuvre du PST.

portrait

Richard Courtel 19 ans au service des personnes âgées

❱

Richard Courtel connaît tous les quartiers de la commune par cœur. Il les sillonne tous les jours pour distribuer la centaine de repas qu’il sert tous les midis aux personnes âgées. Entrée, plat et dessert, sont livrés à domicile, du lundi au vendredi. « Je fais ce travail depuis 19 ans. Quand j’arrive chez eux, je prends le temps de prendre de leurs nouvelles, quelquefois, certains ne reçoivent pas d’autre visite que la mienne, alors, je ne peux pas les laisser comme ça. Et si ce sont des personnes qui ne peuvent pas se lever, je leur prépare leur assiette. J’aime le contact avec les gens”.

JEUNESSE

LA MAF (maison des accueillants familliaux)

Jeannine PATMA CLUB DES LILAS

“ On profite de la vie ”

❱

Les clubs du troisième âge sont particulièrement dynamiques à SaintAndré. Parmi eux, celui des Lilas, présidé par l’infatigable Jeannine Patma. Voyages organisés, atelier couture, fête du chouchou, du vacoa ou du safran et bals dansants du dimanche, les 93 adhérents du club ne ratent jamais une occasion de profiter de la vie.

Ancienne Assistante maternelle, Madame Patma qui a repris les rênes du club depuis une dizaine d’années, a l’habitude d’être entourée de monde et de s’occuper des autres : “Je ne pourrais pas rester chez moi à regarder la télé toute la journée ! Alors, avec les adhérents, on se retrouve pour faire de la marche, ou pour discuter, et le dimanche, j’emmène mes adhérents au bals dansants un peu partout dans l’île. C’est vrai qu’on n’a pas beaucoup de moyens, mais on s’arrange et on est solidaires, et la mairie nous aide.

On a le bus gratuitement pour nos sorties, on partage le repas, la boisson, l’essentiel pour nous est de nous retrouver”.

L’EHPAD L’Établissement Hébergeant les Personnes Âgées Dépendantes ou EHPAD, situé rue Dumesgnil d’Engente, est le seul de la Réunion à être géré par un CCAS. Il compte

109 lits, dont une unité de 14 lits réservée aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Autre particularité de cet établissement saintandéen : il abrite un bistrot

social au cœur du Village du Troisième Âge, le premier de l’île. On y trouve aussi un service d’accueil de jour de l’ORIAPA où sont accueillies des personnes souffrant de troubles de la mémoire.

Encourager le bien-vivre créole

❱

La première Maison des Accueillants Familiaux (MAF) de l’île a ouvert ses portes en Octobre 2018 au chemin Jeanson, à la Rivière-du-Mât-lesBas. Comme son nom l’indique, cette structure d’accueil intermédiaire entre le domicile et l’établissement, est conçue pour une douzaine de personnes âgées, encadrées par des accueillants familiaux qui veillent sur leur bienêtre. Ils vivent « comme en famille », dans une maison meublée, équipée de cuisine, de salon, de salle à manger... Sans oublier le potager et les kiosques dans la cour, entourée de champs de canne et de letchis.

Le bien-vivre créole leitmotiv du Département de la Réunion financeur et initiateur du concept - se retrouve aussi à travers les animations et autres balades proposés aux pensionnaires.

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Petite

Spécial saint-andré

DEUX TIERS DES NOUVELLES PLACES PROPOSÉES À LA RÉUNION SONT À SAINT-ANDRÉ L’offre d’accueil pour la “ Petite enfance ” à Saint-André est passée de 224 places en 2014 à plus de 500 aujourd’hui. La ville a investi plus de 578 000 euros dans les structures municipales et le partenariat avec les crèches associatives a connu une grande évolution. Grâce à cette volonté affichée de la municipalité, accompagnée par les partenaires comme la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) et le Département, 2/3 des nouvelles places proposées à la Réunion sont à Saint-André.

O

ffrir les mêmes chances d’insertion sociale et de réussite éducative à toutes les familles, tel est l’objectif de la politique en faveur de la Petite enfance de la ville de Saint-André.

L’offre est diversifiée afin de répondre au mieux à la demande croissante des familles.

Les différents modes d’accueil permettent aux familles de concilier vie familiale et vie sociale. Pour

les enfants ce sont de véritables lieux de vie et de découverte tout en progressant vers l’autonomie.

Chaque structure a son projet d’établissement tout en poursuivant un objectif commun qu’est l’épanouissement de l’enfant. Des actions en direction de la parentalité sont régulièrement mises en place, comme lors de la fête des parents ou encore les fêtes de Noël, par exemple. .

Six structures municipales rénovées La commune gère six établissements d’accueil de jeunes enfants. Les 578 000 euros investis depuis 2014 sont consacrés à la mise aux normes des bâtiments, le renouvellement du mobilier. Les investissements vont se poursuivre sur les prochaines années pour la maintenance des bâtiments, l’aménagement des structures et l’achat de jeux/jouets pour améliorer l’accueil des familles et des conditions de travail des agents. Dans le cadre du NPRU du Centre-ville (Nouveau Programme de Renouvellement Urbain), deux établissements (la crèche Le Petit Poucet et le jardin d’enfants Les Lutins) vont faire l’objet d’ une importante réhabilitation. Les espaces d’accueil seront plus fonctionnels, autant pour les familles que pour les agents.

Dès le deuxième semestre 2019, une nouvelle micro-crèche devrait aussi ouvrir ses portes à Bras-des-Chevrettes.

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Les structures associatives co-financées Dans le cadre du Contrat Enfance Jeunesse (CEJ) signé en 2014 avec la CAF, la commune a co-financé plusieurs structures associatives de la Petite Enfance. On citera entre autre, celle de Carré Fayard (inaugurée le 12 Novembre 2014), Marylou (9 Novembre 2016) ou encore l’Île ô Z’enfants 1 & 2 (3 Octobre 2017).

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enfance

Soixante places dans les MAM Aux crèches s’ajoute un autre mode d’accueil que sont les Maisons d’assistants maternels (MAM). Saint-André compte 4 de ces structures qui, comme leur nom l’indique, regroupent les assistants maternels qui exercent dans un local loué et aménagé pour les enfants de moins de 6 ans. Ce mode d’accueil est mis en place par le Conseil départemental avec le soutien de la CAF depuis Septembre 2014 à Saint-André qui compte aujourd’hui 60 places en MAM.

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LA CRÈCHE BABY NAGEUR A LA CRESSONNIÈRE

Une crèche cinq étoiles

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Le concept est unique en France, la crèche Baby Nageur se caractérise par de nombreux points positifs, comme : son bassin de 300m2 pour les activités aquatiques, sa salle linguistique dédiée à l’apprentissage du cantonnais, du tamoul, de l’anglais et du hindi, son patio avec des plantes endémiques de la Réunion. La structure, gérée par Babyland, possède une capacité de 60 places, et accueille les enfants

de 2 mois à 5 ans. C’est une crèche pas comme les autres, on y familiarise les tout petits avec la pratique des langues étrangères, l’anglais, le cantonnais, le tamoul et le créole.

L’environnement et toute la décoration de l’établissement sont en lien avec le projet éducatif de l’équipe de Babyland : “ Nature et Culture ”.

C’est le cas notamment du patio avec des plantes endémiques de La Réunion qui y ont été

plantées. La crèche comprend aussi un mini-potager ainsi qu’un salon typiquement créole en rotin au niveau de l’espace accueil famille. Les salles de vie baptisées du nom des arbres de la Réunion, “ Bois d’olive ” et “ Bois d’Arnette ”, une autre salle de vie dénommée “ Bois de Lait ” est dédiée aux bébés et comprend une biberonnerie, un espace repas, des salles de sommeil et des aménagements de jeux adaptés.

Bébé nageur • C’est une grande première, à la crèche, l’activité piscine fait partie de la vie de tous les jours, la température de l’eau est maintenue à 26° et «on peut écouter de la musique même sous l’eau» précise le maître-nageur. L’activité bébé nageur permet de développer les découvertes sensorielles, les activités motrices, l’éveil social ainsi que les activités motrices des tout-petits, entre autres.

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Spécial saint-andré

LE GYMNASE MILLE ROCHES

Gymnase Nicol Ledormeur

à fond le sport à Saint-André !

Saint-André, ville labélisée “Ville Active & Sportive ” propose toute sorte de sport à ses habitants.

Football, handball, tennis de table, mais aussi Street Work Out, gymnastique et natation, elles sont plus de 70 associations à faire vivre le sport dans la commune. Chaque année, la municipalité recense de plus en plus de licenciés, ainsi que l’émergence de nouvelles disciplines. Alors, les équipements sportifs ont été remis à neuf.

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L’attachement des SaintAdréens pour le gymnase Mille Roches n’est pas que sportif, il fut une époque où le gymnase était plein à craquer pour la Saint Sylvestre, il servait de salle pour le bal de fin d’année des Léopards. Le gymnase est le plus ancien de la commune, construit en 1972, il fait partie du patrimoine.

Une nouveauté, c’est la salle de baby gym.

Le gymnase Mille Roches a été refait dernièrement, avec un nouveau sol, de nouveaux agrès, des vestiaires qui ont été refaits à neuf, et une nouveauté pour les habitués du gymnase, c’est la salle de baby gym. L’ancien espace qui était réservé aux sports de combat abrite maintenant les structures de sports pour les tout petits.

Ouvert aux scolaires, mais également les associations,

le gymnase Mille Roches a su rester une valeur sûre dans l’histoire de la ville.

Ce nouvel équipement porte le nom de Nicol Ledormeur. Un des membres fondateurs du Case de la Cressonnière avec d’autres passionnés, il a œuvré pour que le handball et le club du quartier accède à la première division et y reste.

Notez enfin que la réhabilitation du gymnase marque le début d’un vaste programme d’aménagement du futur complexe sportif de MilleRoches. Ce projet de plus grande envergure intégrera le terrain de football, les 4 courts de tennis, la piste d’athlétisme, un nouveau city-stade et bien d’autres équipements. Le gymnase de Mille Roches fait partie des premiers équipements de l’île au début des années 70.

Mais depuis, 8 autres gymnases ont été construits.

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LE STREET WORK OUT

Les pratiquants du street work out sont de plus en plus nombreux

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LE CLUB DE PING-PONG

Respect, travail et partage

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Créé en 1984, le club peut se vanter de posséder à ce jour, plus de 70 titres régionaux en épreuves individuelles. L’équipe masculine a été sacrée 123 fois champions et vice champions. Le club a mis en place une division pour les plus jeunes. Le Club de Ping propose, deux fois par semaine aux enfants de Mille Roches, Petit Bazar et Rivière du Mât les Bas, des cours de pingpong, une soixantaine d’enfants

est inscrite. Depuis 4 ans, l’école a passé des conventions avec les écoles, afin d’atirer un maximum de jeunes prodiges. Le club s’entraîne à l’étage du gymnase de MilleRoches, dans la nouvelle salle équipée de 8 tables. “ Il s’agit de la plus vaste salle d’entrainement et de compétition de l’Est, dédiée exclusivement au tennis de table » précise Nelson Fontaine du Club.

Pour joindre le club : Nelson Fontaine 0692 49 71 96

C’est un véritable phénomène de mode et c’est une discipline qui est en train de prendre de l’importance : le street workout se pratique en plein air, à michemin entre la gymnastique et la musculation. Et les pratiquants du street work out sont de plus en plus nombreux à s’exercer, au Colosse notamment, mais aussi sur le terrain sportif de Sarda

Garriga. Ces jeunes s’y retrouvent régulièrement, et pensent à créér une association afin de mieux regrouper les adeptes et les pratiquants de street workout. La commune compte de nombreux pratiquants de cette discipline, et il ne faut pas croire que seuls les jeunes s’y essayent, le street workout attire les sportifs de tous âges !

KARIM ATTOUMANI

Le gymnase Paris Kichenin à la Cressonnière

Un jeune footballeur qui a fait ses classes dans le club de Champ-Borne

• Situé à la Cressonnière, le gymnase fait partie du complexe sportif de la commune, avec le terrain de foot et la piste de bicross, il comprend le nouveau stade et ses tribunes, des vestiaires, un terrain de pétanque et un espace couvert dédié au bicross et à la pétanque.

Deux ans de travaux auront été nécessaires pour réhabiliter le gymnase, et le complexe est devenu le nouveau lieu de vie du quartier de la Cressonnière. Les habitants du quartier ont désormais accès à un dojo, une salle d’entraînement de boxe et un gymnase.

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Son nom n’est pas inconnu pour les fans de foot sur la commue, Karim Attoumani, un jeune footballeur de 17 ans, a fait ses classes dans le club de Champ-Borne, il a ensuite intégré l’équipe des Léopards avant d’être remarqué l’année dernière par Claudé Barrabé,

le recruteur du Montpellier HSC. Karim est originaire du quartier Fayard, et c’est son père, éducateur sportif qui lui a transmis son amour du foot.

Karim est parti pour tenter de réaliser son rêve : côtoyer l’élite du football. Souhaitons-lui bonne chance !

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Spécial saint-andré

Tourisme

Forêt, randonnées, plantes et jardins

Le tourisme vert, c’est à Saint-André !

On peut dire que Saint-André est une commune ou le tourisme est vert ! Tout tourne autour de la nature, des plantes et de l’environnement. De la fôret de Dioré au Jardin des mille et unes saveurs, c’est un retour à la nature que l’on vous proposera...

La maison d’hôtes Poivre et Citronelle, un lieu paisible où il fait bon se ressourcer.

LE JARDIN DES MILLE ET UNe SAVEURS

Lieu de sauvegarde des arbres et des plantes lontan

C

’est un jardin extraordinaire dans lequel s’épanouissent les roses de porcelaine, la liane de jade ou la vanille, le jardin des 1001 saveurs fait découvrir ses merveilles au chemin Grand Canal, sur la route de Champ Borne. C’est la famille Martin qui s’occupe de faire vivre et d’entretenir ce jardin luxuriant, agriculteur de père en fils depuis trois générations, Aniel Martin a, il y a quelques années, troqué ses bottes d’agriculteur pour celui de propriétaire d’un

jardin luxuriant, botanique et pédagogique. Et, sur 4 hectares, les arbres et les plantes s’en donnent à cœur joie et s’expriment librement, comme ce cocotier qui est tombé à cause de la tempête Fakir mais qui a choisi de continuer sa croissance, le tronc à terre, il arbore fièrement ses fruits, comme un pied de nez à la nature qui l’a malmenée, ou cette liane de jade qui s’étale joyeusement sur le jacquier et le letchi. Au Jardin des Mille et Une Saveurs, on retrouve le charme du jardin à la créole, où toutes

les plantes se côtoient et se mélangent : ayapana, citronnelle, vavangue et canne à sucre. Même si le Jardin a cruellement souffert du passage de la tempête Fakir, avec le perte de nombreux plants, Aniel Martin n’a pas baissé les bras, chaque jour, il veille à la bonne santé de son espace. Aniel Martin regorge d’anecdotes et de belles histoires, le long de la visite, on apprend par exemple qu’il existe une variété d’ananas de couleur rouge, et qui est appelée “ zanana le diab ”, à cause de son goût très

acide voire amer, et que les matrones s’en servaient dans le temps pour provoquer les avortements. La balade dure environ une heure trente dans le domaine, chaque recoin du jardin est un plaisir des yeux qui se termine par une petite dégustation des Habemus Papam s’est spécialisée dans la transformation de plantes médicinales et la déshydratation de fruits tropicaux. “Habemus papam est un clin d’oeil à la phrase en latin qui signifie ... fruits du jardin.

Jardin des mille et Une Saveurs : 0692 76 49 85

Une maison d’hôte simple et tranquille à mon repos

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L’un des derniers nés des structures d’hébergement de la commune de Saint-André s’appelle Poivre et Citronnelle.

Située à Bras-des-Chevrettes, au 204, chemin Couturier, au lieu-dit Mon Repos, cette maison d’hôtes d’une capacité de 10 personnes, composée

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de 5 chambres doubles, a ouvert ses portes en Mai 2018.

Cette structure a bénéficié de l’accompagnement de JeanMarie Virapoullé, en tant que Conseiller départemental, sur ce projet financé par le fond européen. Son gérant, Jean-Marc Razé nous confie :

“ Jusqu’ici, nous avions reçu essentiellement des touristes suisses, belges et allemands qui ont été totalement séduits par la nature et l’écrin de verdure qui nous entourent. ”.Les petites terrasses, le spa et la grande piscine contribuent aussi au charme de cet endroit mais

c’est surtout le jardin peuplé de nombreuses espèces tropicales qui serait un des atouts de cette maison d’hôte. “ Nous avons comme slogan : Simple et tranquille, et notre village porte le nom de Mon Repos. Tout est dit ” résume M. Razé.

Tél. : 0692 09 9000

Dioré, un espace naturel sensible

Dioré, sa forêt et ses vues imprenables

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Envie d’un bol d’air frais ?

Le site de Dioré est fait pour vous. Située à 10mn seulement de la ville de Saint-André, en prenant la direction de Salazie et en bifurquant à droite après tournant Vidot, la forêt de bois de couleur est facile d’accès, mais la nature y reste préservée. Partez à la découverte des espèces endémiques comme le Le Jardins de 1001 saveurs, un jardin extraordinaire

bois de papaye, le bois de perroquet ou encore le Foulsapate marron au cœur de cette forêt de moyenne altitude classée Espace naturel sensible (ENS). Les voies d’accès engazonnées et régulièrement entretenues, sont accessibles aux plus petits, idéales pour les randonnées en famille. Des kiosques sont disponibles pour les pique-niques.

L’accès au site est gratuit mais pour les visites guidées, n’hésitez pas à contacter l’association Allon Pren’ Dioré en main. Ce n’est pas fini. Le site offre aussi des points de vue imprenable aussi bien sur le littoral de l’Est, jusqu’à Bois-Rouge et Champ-Borne que vers la montage sur de Salazie et le Piton des Neiges. Prenez de la hauteur !

Plantation Roulof, la passion de la vanille en partage

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Envie Avec la visite de la plantation Roulof, située au 470 Chemin Deschanets à SaintAndré, la vanille n’aura plus de secret pour vous.

Depuis plus d’un siècle, 4 générations de la famille Roulof se relaient pour partager sa passion de cette plante emblématique de l’île, avec le plus grand

nombre en expliquant toutes les étapes de la production, de la plantation à la vente.

Renseignements au 0692 10 87 15

Sucrerie de Bois-Rouge

❱ La plantation Roulof, chemin Deschanets

Tafia & Galabé. C’est le nom de la boutique de l’usine de Bois-Rouge où démarrent les visites organisées. Présentation de l’univers de la canne à la Réunion, visite de la sucrerie, de la rhumerie et

de la distillerie Savanna sont proposées, sans oublier la dégustation à la fin du circuit.

Quelques précautions et recommandations sont à retenir : la visite est déconseillée aux personnes sujettes aux vertiges ou

atteintes d’asthme grave.

Le port de chaussures de randonnée ou baskets totalement fermées sont obligatoires pour pouvoir effectuer la visite.

Réservation au 0262 58 59 74 31

Spécial saint-andré

FESTIVITéS

UNE VILLE DE CULTURES MELANGÉES

LE DIPAVALI

À Saint-André, on célèbre toutes les cultures.

Les temps forts sont la Fête des Lanternes, le 20 décembre, mais surtout le Dipavali. 3 cultures, regroupées sur la commune pour marquer le vivre ensemble. Focus sur quatre d’entre elles, quatre fêtes qui, chaque année, attirent un public nombreux, venu de toute l’île.

Saint-André berceau de la culture indienne

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ratiquement un an de préparation et un final de plus en plus magique d’année en année, le Dipavali à Saint André réunit chaque année des milliers de visiteurs, plus de 40 000 pour la dernière édition. Et certains touristes composent même leurs dates de vacances en fonction des dates du Dipavali.Le Dipavali, c’est une fête qui symbolise la victoire de la lumière sur

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les ténèbres. Plus de 2000 artistes, danseurs, et membres des associations de toute l’île se mobilisent.

Plus de 2000 artistes se mobilisent Et pendant toute la durée des manifestations, c’est toute la ville qui vibre au rythme de la fête : les commerces proposent à bas prix les tenues colorées indiennes, les cantines des écoles

concoctent un menu spécial, la médiathèque offre aux visiteurs des expositions et, pour ceux qui n’ont pas encore trouvé leur compte, ils peuvent visiter la méla, et découvrir des plats typiques, des pâtisseries, des tissus chatoyants vendus par les commerçants indiens.

Temps fort du Dipavali, c’est le défilé de chars décorés par des artistes venus d’Inde. 2000 artistes, danseurs, cavaliers, des associations de toute

l’île se mobilisent pour faire vivre le Dipavali, de la piscine municipale au Stade Sarda Garriga, à travers l’Avenue Ile de France, l’Avenue de la République et la Rue de la Communauté, avant le final au Stade Sarda Garriga, où les spectacles des associations sont prévus avant le grand feu d’artifice. Le Dipavali prend fin le dimanche, avec le Holi holi, un autre des temps forts de la manifestation, le Holi-holi...

pour

Un nouveau mode d’accueil sur chaque micro-région Toujours soucieux du bien-être des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, le Département de La Réunion met en place un nouveau dispositif pour leur offrir un mode d’accueil répondant à leurs attentes et à celles de leurs aidants, les Maisons d’Accueillants Familiaux (MAF).

Qu’est ce qu’une MAF ?

C’est un regroupement d’accueillants familiaux agréés par le Département, et salariés par une personne morale privée ou publique. Dans un local dédié, 2 à 4 accueillants familiaux assureront l’accueil de 3 à 16 personnes âgées (PA) ou en situation de handicap (PH), soit 3 PA/PH par accueillant, voire 4 en présence d’un couple d’accueillis.

Pour quel public ?

Pour les personnes âgées, l’accueil est ouvert dès 60 ans. Il concerne les personnes vivant seules à domicile, ne souhaitant plus y rester, ou sortant de l’hôpital et dont le retour à domicile est difficile.

Pour les personnes en situation de handicap, l’accueil est ouvert dès 18 ans à la condition que la personne concernée ne relève pas d’une orientation en Maison d’Accueil Spécialisée (MAS).

Quels sont les services offerts ?

Un mode d’accueil intermédiaire entre le domicile et l’établissement, un cadre de vie sécurisant et chaleureux, le bien Vivre Réunionnais (cuisine créole avec des produits frais issus de l’agriculture réunionnaise) Quels sont ses objectifs ? répondre aux situations d’urgence en réservant certaines capacités de ces MAF à l’accueil temporaire ou d’urgence (sorties d’hospitalisation, de centre rééducation…) ; accroitre les capacités d’accueil à dimension humaine ; lutter contre l’isolement de personnes âgées ; compléter le dispositif en faveur des aidants familiaux ; créer des emplois d’accueillants familiaux par la délivrance d’un agrément à des personnes ayant des qualités humaines et relationnelles, insérer professionnellement de jeunes Réunionnais pour faciliter la transmission de savoirs et le maintien du lien intergénérationnel, consolider la réponse apportée aux aidants pour leur permettre de souffler quelques heures ou quelques jours et garantir un « droit » au répit.

Un réel levier économique pour les Réunionnais Cette nouvelle initiative proposée par le Département offre : Des opportunités d’insertion professionnelle à des personnes en recherche d’emploi ou qui ne disposent pas de logements habilités pour ce type d’accueil, un salariat des accueillants familiaux sous certaines conditions, une équipe mobile de jeunes recrutée dans le cadre du service civique pour assurer des actions de prévention.

Qui sont concernés ?

Les personnes à la recherche d’une activité à domicile, les personnes disponibles et motivées, les personnes à la recherche d’une activité à temps partiel ou à temps complet, les personnes à la recherche d’un revenu complémentaire ou d’un complément de revenu.

Quels sont les moyens alloués par le Département ?

Un soutien financier pour la personne âgée (APA, ASH) et la personne en situation de handicap (PCH, ASH), ainsi qu’un soutien financier pour le porteur de project (subvention d’investissement et subvention de fonctionnement).

Si cette démarche vous intéresse ou si vous souhaitez mettre vos compétences au service des personnes âgées au sein d’une MAF, rapprochez-vous de la Direction de l’Autonomie au 0262 90 35 44.

Photos : B UNO BAMBA

S LES MAISON TS FAMILIAUX N D’AnCoCs «UgEraImLoLuAnes »

FESTIVITéS

Spécial saint-andré

Noël dans la ville de lumière

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endant les périodes de fêtes de fin d’année, Saint-André scintille de mille feux à l’image de ces décorations installées au niveau des axes principaux de la ville.

Depuis 2014, la manifestation intitulée “ Noël dans la Ville de Lumière ” à l’initiative de municipalité fait le bonheur des petits et des grands.

Pour 2018, une multitude d’animations gratuites pour

LA FÊTE DES LANTERNES

chaque année.

Le temps fort reste la gran de parade colorée, lumineuse et féerique dans les rues du centreville avec un bateau pirate, Cendrillon et surtout le traîneau du Père Noël.

LE 20 DÉCEMBRE

Les Chinois à l’honneur

En mémoire de notre histoire

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C’est vers février-mars que la Fête des Lanternes est organisée. Danses du Lion, spectacles de danses chinoises, ou découverte de la tradition chinoise à travers la médecine traditionnelle, la Fête des Lanternes attire chaque année sur la commune de nombreux visiteurs. Un village chinois est mis en place, et à chaque détour, on découvre la culture chinoise, ainsi que ses rituels. Et chaque année, dans ce village, on trouve une nouveauté, comme le stand de la médecine traditionnelle chinoise, massage énergétique, digitopuncture et Qi Qong.

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toute la famille sont au programme le 22 Décembre : ateliers de maquillage, ateliers de cuisine avec les petits Cuistos de Noël, crèche de Noël, concert musical, attraction sur différents thèmes, comme

La Fête des Lanternes, c’est aussi le concours du plus gros mangeur de mines.

Mais la Fête des Lanternes, c’est aussi les expositions, ainsi que les animations, afin que chacun y trouve son compte et découvre la culture chinoise sous toutes ses formes.

La médiathèque organise régulièrement des expositions, ainsi que des ateliers dessins, de calligraphie et de contes pour les enfants.

La fête des Lanternes se termine par un lâcher des lanternes et un feu d’artifice, et tout le ciel de Saint André s’illumine.

Le 20 décembre, c’est un date importante pour notre île, Les festivités du 20 décembre, c’est une plongée dans l’histoire, le mode de vie lontan, un rappel de notre histoire. Dégustation de ravages, c’est à dir e de manioc, de patates, de cambar, dégustation de jus de canne, de noix de coco, découverte de jeux lontan, confection de masques de beauté avec l’association mahoraise, contes, plateaux musicaux, l’anniversaire de l’abolition de l’esclavage est célébré avec panache à Saint André. Les associations se préparent

pendant de longs mois pour célébrer l’événement, petits et grands apportent leur contribution pour que la réussite soit totale. Le maloya résonne aux quatre coins de la ville, et des kabar sont organisés dans les quartiers de la commune. La Fête de l’abolition de l’esclavage, c’est aussi le podium final, où toutes les cultures se retrouvent, les sonorités puissantes du maloya résonnent jusque tard dans la nuit. La commémoration de l’abolition de l’esclavage, c’est l’occasion pour le public de découvrir les richesses de notre patrimoine culturel.

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