s p é c i a l s a i n t e - M a r i e - s u p p l é M e n t g r at u i t
hors-série
au visu n°1771 du Mardi 27 février 2018
Sainte
Marie
Qualité de vie, respect de l’environnement et dynamisme économiQue
Spécial sainte-marie
sommaire
le mot du maire
Photo de couverture : © Lionel Ghighi
RICHARD
04 la nouvelle cité administrative
Nirlo
06 la ressourcerie la récyclerie de sainte-marie 08-10 beauséjour La ville nouvelle
“ La proximité sera au cœur de mon action politique ”
12 nouvelles technologies Une ville 100% Fibre 13 développement entretien avec Rémy Lagourgue 14 Aéroport Roland-Garros Cap sur 2022 16 La nouvelle ZI de la convenance 17 la réserve Un hub commercial 18 opération concorde 20 l'association adésir 22-23 bientôt un nouveau port à sainte-Marie 24-25 le grand prado un équipement innovant 26 environnement Les bornes enterrées et les déchetteries 27 l'aménagement des routes 28 insertion les serres expérimentales 29 contrat enfance-jeunesse 30-31 sport portraits de champions 32-33 découverte piton fougère et bois-madame 34 sainte-Marie pratique
Elu le 30 janvier, Richard Nirlo est devenu maire de Sainte-Marie après 27 années avec Jean-Louis Lagourgue. Nouvel homme fort de la Ville, l’ex-premier adjoint entend inscrire son action dans la continuité et dans la fidélité aux engagements passés. Rencontre.
V
ous succédez à un personnage charismatique. Dans quel état d’esprit prenez-vous vos fonctions ? Les circonstances de cette élection sont exceptionnelles car c’est à Jean-Louis Lagourgue que les SainteMariens avaient renouvelé leur confiance en 2014. Il ne sera pas évident de lui succéder. Il a porté Sainte-Marie durant 27 ans. Mais sa vision politique accompagnera mon action. D’autant que je la partage depuis 1990 ! Le mandat qui m’est confié repose sur les engagements qui étaient les siens en 2014. Mais ces engagements nous rassemblent et je m’inscris dans la continuité de cette action.
Le contexte budgétaire est peu favorable. Comment comptezvous assumer ces engagements ? Depuis quelques années, l’Etat ne cesse en effet d’amputer ses dotations. D’ici 2020, nous ne bénéficierons plus du produit de la Taxe d’Habitation. Nous devrons aussi faire une croix sur le dispositif des contrats aidés. Et nous aurons certainement d’autres surprises. Comme ces mesures ne sont pas compensées, nous devrons maîtriser nos dépenses et rechercher des économies à tous les niveaux. Mais nous veillerons à ce que cela n’impacte pas les services publics. La proximité sera d’ailleurs au cœur de mon action politique.
Quelles sont les grandes opérations à mener ces 4 prochaines années ? Nous allons continuer ce qui avait débuté sous l’autorité du Sénateur-Maire. D’ici peu, nous poserons la première pierre de la nouvelle Cité administrative. Nous lancerons aussi de grands travaux de rénovation des voiries. Nous démarrerons le chantier du réservoir de Piton Cailloux. Deux nouvelles zones économiques verront le jour. Et le port de plaisance va devenir un équipement de premier plan grâce à des investissements conséquents. Sur la durée de la mandature, 64 millions d’euros seront consacrés aux investissements. Tout cela, sans augmentation d’impôts et en poursuivant notre désendettement.
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Vie municipale
spécial sainte-marie
Mieux qu’une mairie une “cité administrative” La première pierre de la future cité administrative de Sainte-Marie sera posée dans quelques semaines. À terme, le nouveau bâtiment réunira l’ensemble des services municipaux. Surtout, il permettra d’accueillir les usagers dans de bien meilleures conditions qu’aujourd’hui. a première pierre de la future Cité administrative de Sainte-Marie sera posée dans quelques jours, parachevant ainsi la modernisation du centre-ville. Il faut dire que l’ancienne mairie craquait sous toutes ses coutures. Les services municipaux
n’y tenaient plus et l’accueil du public était devenu particulièrement compliqué. Plutôt que de pousser les murs – ce qui était matériellement impossible –, le conseil municipal a, en 2016, tout simplement validé à l’unanimité le projet d’en construire une toute neuve.
Un meilleur accueil du public Disposé entre la médiathèque et la mairie actuelle, le nouveau bâtiment accueillera l’ensemble des services administratifs aujourd’hui dispersés sur plusieurs sites. Il offrira de meilleures conditions de travail au personnel communal et permettra d’accueillir le public de façon plus digne. Reprenant les codes de l’architecture navale – proximité du front de mer oblige –, ce bâtiment de presque 2 500 m2 sera à la fois traditionnel 4
et contemporain. Sa conception, signée du groupement Island Architecture et Sodexi, intègre les impératifs d’optimisation énergétique et de confort thermique des usagers. Sur trois niveaux, un rez-dechaussée et deux étages, la “ cité ” proposera un vrai hall d’accueil orientant le public vers les services les plus demandés : Etat civil, affaires scolaires… En outre, elle sera accessible aux personnes à mobilité réduite.
Une nouvelle salle du conseil municipal • Le premier étage sera réservé aux services qui n’ont pas pour mission de recevoir du public : ressources humaines, finances, travaux… Enfin, le second étage accueillera la nouvelle salle du conseil municipal et une salle du personnel de 80 m2. La mairie historique ne sera pour autant délaissée. Sa vocation patrimoniale sera au contraire valorisée, entre célébrations de mariages et événements de prestige. Le parking sera pour sa part revu et corrigé grâce à une passerelle qui surplombera la rivière SainteMarie pour un accès direct à la rue Montée des Veuves. La nouvelle cité devrait être livrée en fin d’année. Le coût de l’opération – environ 7,6 millions d’euros – sera supporté à 70 % par la Région au titre de l’“ aide aux communes ”.
Publi Reportage
Le développement durable à la station d’épuration du Grand Prado Conçue par la CINOR et exploitée par runéo, la station d’épuration du Grand Prado traite les eaux usées de Sainte-Marie et de Saint-Denis. Par sa fonction, elle s’inscrit directement dans une perspective de développement durable à l’échelle globale de La Réunion. Poussant plus loin la démarche, elle présente de nombreuses innovations liées à la valorisation des matières dans une perspective d’économie circulaire. Economiser l’énergie est un des vœux principaux de la station. La vigilance est accrue sur la consommation d’électricité, la pollution lumineuse, ainsi que la réutilisation de l’eau. Le Grand Prado va encore plus loin en s’engageant dans un projet de restauration écologique.
Economiser l’énergie… et l’eau
Au chevet de la faune et de la flore
Limiter la consommation d’électricité en diminuant les éclairages nocturnes, créer de l’énergie à partir du biogaz issu de la digestion des matières d’épuration et utiliser des eaux ayant subi un ultime traitement membranaire pour la consommation propre de la station, sont autant d’actions effectuées afin de limiter la consommation de ressources naturelles du bâtiment. En 2017, la station aura produit plus de 1 million de KWh d’électricité et réutilisé, pour ses propres besoins, 350 000 m3 d’eaux traitées, qui n’auront pas été prélevées à l’environnement et acheminées depuis une usine de production d’eau potable.
Si la diminution de la pollution lumineuse nocturne permet la protection des pétrels, la station du Grand Prado va plus loin. En plus d’un bassin de phytoremédiation, où des plantes s’occupent du filtrage naturel des eaux de pluie, la station comporte un jardin ayant pour but d’offrir un habitat à la faune et à la flore endémiques de La Réunion.
insertion
Spécial sainte-marie
Le site rénové de la Mare accueillera dans de meilleures conditions les activités de RessourcerieRecyclerie.
La Ressourcerie Léla : i refé ! Depuis 2016, la Ressourcerie de la Mare mène une épatante activité de recyclage et de transformation qui permet à nos objets de trouver une seconde vie. Ce projet s’inscrit dans une démarche d’insertion qui génère aujourd’hui cinquante emplois aidés. Des travaux de restructuration et d’aménagement sont actuellement en cours.
T
issus et linges divers, textiles, chaussures, palettes de bois : tout peut être valorisé ! Avec la Ressourcerie Léla, située rue Coco-Robert, dans la ZAC de la Mare, à Sainte Marie, la Cinor donne corps au concept. Elle met en effet un bâtiment de 3 000 m2 à usage de Ressourcerie-Recyclerie à disposition de trois associations du Nord, locataires des lieux : Ti Tang Récup, APSM et ADRIE. Celles-ci développent leurs activités sous la forme de plusieurs ateliers de transformation et de réparation pour les TLC (textile, linge, chaussures), D3E (déchets d’Equipements Electriques et Electroniques) et les encombrants mobiliers divers. Ce projet initié fin 2015 génère aujourd'hui 50 6
emplois aidés. La réussite du dispositif permet désormais d'envisager une autre étape à partir de locaux fonctionnels adaptés et conformes aux normes de sécurité et de conditions de travail. Propriétaire du bâtiment, la Cinor réalise donc actuellement, en faveur des trois associations locataires, un espace de vente de 480 m² comprenant un lieu de stockage (ERP de 5e catégorie). De même, une aire de production, avec ateliers, zone administrative, vestiaires et sanitaires, d’une surface totale de 706 m² verra le jour en avril 2018 pour une première association. Les deux autres bénéficieront également d'un nouvel espace de production (respectivement de 589 et 597 m2) comprenant les mêmes équipements.
Les aménagements en détails
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Les travaux de réaménagement de la Ressourcerie ont été confiés au groupement i2M BET STRUCTURES / LOUDARPER’ / ETHIC / CILEC pour un coût d’environ 1.8 M€ HT. Ces travaux concernent l’amélioration et la mise aux normes des réseaux (eau, téléphone, électricité…), le renforcement de parties de fondations, la modification des éléments de charpente et des blocs sanitaires, mais aussi la pose de coupe-feu réglementaires et le renforcement du réseau de lutte contre l’incendie. En outre, la ventilation naturelle sera renforcée par un système d’extraction des poussières émanant des activités. Des luminaires à basse consommation énergétique seront enfin posés, tout en conservant les niveaux d’éclairement réglementaires nécessaires aux activités.
AMÉNAGEMENT
PUBLI-REPORTAGE
Faire du port de Sainte-Marie une des plus belles cartes postales du Nord Le Port de Sainte-Marie a 20 ans. Parvenu à l’âge adulte, il est temps pour lui de passer à la vitesse supÊrieure. Cela tombe bien : la Cinor dispose dans ses cartons d’un projet comprenant rÊamÊnagement et extension du site actuel. Un projet validÊ le jeudi 7 dÊcembre dernier à l’unanimitÊ lors du Conseil Communautaire. Rencontre avec Yves Ferrières, Vice-PrÊsident de la Cinor, en charge de l’AmÊnagement du territoire et des Finances et du projet de Port de Sainte-Marie.
Y
ves Ferrières : Pourquoi fallait- il concrÊtiser ce projet de rÊamÊnagement et d’extension du Port de Sainte-Marie ? - Notre port intercommunal, d’une capacitÊ actuelle de 180 anneaux, est confrontÊ à une forte demande d’augmentation du nombre d’anneaux, que nous ne pouvons satisfaire. Or, de Saint-Denis à Sainte- Rose, nous disposons du seul Êquipement de ce type dans l’ensemble du bassin nord Est. Par ailleurs, dans le cadre de notre Projet de Territoire, nous ambitionnons de dÊvelopper un arrière port avec crÊation d’activitÊs tournÊes vers la mer dans le cadre d’un concept dÊveloppÊ d’Êconomie bleue. Ce qui nÊcessite un projet d’extension d’un port avec accès sÊcurisÊ, avec la possibilitÊ de porter la capacitÊ des anneaux à environ 350. Quand le verra t-on sortir de terre ? - Après la prÊsentation au Conseil municipal de Sainte-Marie le 5 dÊcembre et au Conseil Communautaire deux jours plus tard, nous nous sommes donnÊs pour objectifs de poser la première pierre du nouveau arrière port en septembre 2018, de dÊmarrer les travaux terrestres dans le 3ème trimestre 2018, les travaux maritimes en 2019 et assurer la livraison des premières rÊalisations fin 2019/courant 2020. Est-il toujours question d’une ouverture du nouveau port vers l’intÊrieur des terres ? - Vous voulez parler du Sentier littoral et du Parc de loisirs de Bois Madame ? Cette ouverture est effectivement intÊgrÊe dans la rÊflexion globale du site. Car le grand public doit être attirÊ par les infrastructures maritimes prÊvues dans le projet et, plus tard, pour le projet de crÊation d’un bassin de baignade et d’activitÊs diverses, telle la voile. Et cela passe par une liaison naturelle entre le port, le parc et le sentier littoral. Dans un second temps, il est prÊvu de crÊer une autre sortie à l’Est du port vers le sentier littoral afin de mieux fluidifier la circulation dans l’enceinte portuaire. Un mot sur les amÊnagements à caractère touristique ? - Nous privilÊgions des amÊnagements simples et pas forcÊment coÝteux, avec une architecture crÊole. Ils seront intÊgrÊs au projet pour obtenir une adhÊsion du public au
Yves Ferrières, 1er adjoint au Maire, vice-PrÊsident dÊlÊguÊ de la Cinor, porte avec passion ce projet dont il attend, aux côtÊs des pêcheurs, la concrÊtisation depuis maintenant 15 ans ! projet d’amÊnagement global de la zone et rÊconcilier les RÊunionnais avec la mer et leur culture. S’agissant des commerçants prÊsents sur site portuaire, après travaux, ils bÊnÊficieront de locaux tous neufs type modulaires, fonctionnels et aux normes de sÊcuritÊ, avec terrasse et vue sur mer, accessibles depuis le Sentier Littoral depuis l’espace parking qui sera crÊÊ. Ce qui ne pourra que conforter la frÊquentation, de leur restaurant et leur chiffre d’affaires
futur. Sur le Port, on projette Êgalement de faire dÊbarquer dans le futur des croisièristes. La crÊation d’une nouvelle digue, avec Êquipements dÊdiÊs, permettra en effet leur accueil sur terre après transport par cabotage à 800 mètres du rivage. Pour toutes ces raisons, je crois que nous disposons d’un beau projet, qui se marie à notre ambition qui est de faire de ce port intercommunal, une des plus belles cartes postales du Nord de La RÊunion.
Un projet portuaire voulu Êvolutif A moyen terme, d'autres amÊnagements verront le jour sur ou près du site portuaire. Nous gardons sous le coude pour plus tard l'idÊe d'un mini musÊe de la mer, voire même d'un espace de co working permettant aux visiteurs chaque matin d'attendre, devant leur ordinaWHXU HQ PRGH pYHLO OD À Q GHV HPERXWHLOODJHV SRXU JDJQHU le chef-lieu, explique Yves Ferrières. Š'H PrPH OHV WRXULVWHV QRWDPPHQW FHX[ OLEpUDQW OHXU FKDPEUH G K{WHO OH PLGL HW GLVSRVDQW GH WHPSV OLEUH DYDQW
OH YRO GX VRLU FRQVWLWXHQW SRXU QRXV XQH FLEOH LGpDOHª (QÀ Q j GDQV OH SURFKDLQ PDQGDW VXLYDQW OD GHPDQGH la Cinor projette de concrÊtiser la crÊation d'une zone d’extension (800 m2) rÊservÊe pour la construction posVLEOH G¡XQ SRUW j VHF G XQH FDSDFLWp GH VWRFNDJH GH j EDWHDX[ DYHF KDQJDU HW UDFNV GH UDQJHPHQW VXU mètres de hauteur maxi.  Et nous engagerons les Êtudes pour la crÊation d'une Technopole dÊdiÊe aux activitÊs de l'aÊrien et de la mer.
Spécial SAINTE-MARIE
Équipements
BEAUSÉJOUR Sport sur la ville À Beauséjour, un cinquième de la ville nouvelle – l’équivalent de 16 terrains de foot ! – est composé d'espaces verts. Dans ce cadre privilégié, le Beauséjour SportClub propose pléthore d’activités à pratiquer seul ou en famille : tennis, squash, fitness, practice et simulateur de golf… N’en jetez plus ! La structure offre même un bar-restaurant avec vue imprenable sur la côte.
ous avez toujours voulu tâter du Put sans jamais vraiment vous l’avouer ? Le golf de Beauséjour dispose d’un putting green de plus de 800 m2, avec bunker et green d’approche, de onze postes de practice couverts pour s’entraîner sur des cibles et d’un simulateur représentant les parcours les plus mythiques du monde. Tout à côté, deux terrains de tennis éclairés jusqu’à 21h permettent de taper la balle jaune avec le piton Fougères en ligne de mire !
Vous êtes plutôt adepte du sport indoor ? Trois terrains de squash vous accueillent ! L’activité est à la fois physique, tactique et technique : “ Faire une partie de squash, c’est courir un marathon tout en jouant une partie d’échecs ”, disait d’ailleurs Jonah Barrington, l’un des plus grands joueurs de tous les temps. Mais on n’est pas obligé de se faire mal. La salle de fitness du Beauséjour SportClub propose ainsi tout ce qu’il faut pour se maintenir en forme à son rythme : tapis de course, appareils de musculation,
vélos elliptiques, vélos couchés, rameurs… En somme, à Beauséjour, toutes les conditions sont réunies pour se détendre ou peaufiner son projet sportif. En plus, on peut terminer sa journée autour d’un apéro-tapas préparé par le chef de cuisine du Green Garden, le restaurant du club de sport. Et le dimanche, la nouvelle offre “ Happy Sunday ” propose un brunch du tonnerre avec 50 % de réduction sur toutes les activités sportives. Rendezvous au club !
Beauséjour SportClub : Tél : 02 62 67 10 81 8
Jusqu'à Beauséjour, une route dédiée aux bus
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Depuis six mois, l’enseigne Leader Price est installée au cœur de Beauséjour. De quoi com bler les envies de shopping des habitants du quartier !
Crédits photos : © CBo Territoria - CBo Territoria - Remy Ravon - CBo Territoria - René Carayol
Un nouveau centre commercial de proximité
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En septembre dernier, CBo Territoria, concepteur et aménageur de la ville nouvelle de Beauséjour, annonçait la mise en service du supermarché Leader Price sur la place centrale du quartier. L’équipement, qui s’étend sur 2 547 m2 dont 1 020 m2 de surface de vente, est intégré dans un ensemble immobilier qui comprend cinq boutiques (386 m2), des bureaux (754 m2), un espace de restauration (386 m2) et deux niveaux de parking de 220 places gratuites ; soit un espace commercial total de 4 000 m2 (hors parkings). L’opération représente un investissement de 7 millions d’euros. “ C’est pour nous un moment important. Ça n’a pas été simple car, plus bas, il y a un centre commercial qui fonctionne. Notre objectif ici, c’est la proximité, pouvoir faire ses activités
à pied ”, explique Eric Wuillai, le PDG de CBo Territoria. Le supermarché vient renforcer une offre consistante et accroitre l’attractivité d’un nouveau cœur de ville où les commerces prennent peu à peu leur place. “ Ce projet est initié depuis trois ans. L’enseigne est présente à la Réunion depuis plus de 20 ans. Ce supermarché à taille humaine respecte l’esprit de proximité du quartier L’impact social ne sera pas négligeable, avec la création d’une vingtaine de postes salariés ”, détaille Stéphane Devallet, représentant Leader Price France. En plus de la vingtaine d’emplois liés au centre commercial, plusieurs emplois indirects devraient être générés par les commerces de la galerie commerciale.
Le Pôle santé, un service médical complet
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À Beauséjour, la résidence Patio des Iris accueille 21 locaux destinés aux professionnels de santé. Explications. Disposer de services médicaux juste en bas de chez soi, c’est utile. Pour une ville de (bientôt) 8 000 habitants, c’est surtout essentiel. De nombreux locaux accueillent les professionnels de santé dans divers îlots de la ville nouvelle. Mais pour faciliter les démarches des habitants, un centre médical complet a été aménagé sur la voie principale (rue du Beau Pays), dans la résidence Patio des Iris. Sur près de
2 000 m2, on y trouve un centre social et, surtout, 21 cabinets médicaux : généralistes, spécialistes, laboratoire, pharmacie… Au-delà du service médical, le Patio des Iris est une vitrine des choix d’intégration paysagère effectués à Beauséjour. Coursives en bois, jardin de biodiversité, toitures à débords et varangues profondes jouent un rôle primordial dans l’architecture du projet. À l’intérieur, l’eau chaude solaire et la ventilation naturelle sont les principaux atouts d’un projet environnemental qui se veut exemplaire.
La nouvelle voie de transport en commun en site propre (TCSP) reliant le quartier de Beauséjour à celui de La Mare est aujourd'hui en service. D'un coût de 4,1 millions d'euros supporté par l'Europe, la Région et la Cinor, ce TCSP s'inscrit dans une logique territoriale cohérente qui tend à favoriser le développement des Hauts de Sainte-Marie. La nouvelle liaison est utilisée par les lignes 33 et 34 de la Citalis. Elle répond à une demande croissante de transports en commun et solutionne les problèmes de trafic, estimé à environ 12 200 véhicules par jour sur le secteur de Duparc et de l’échangeur avec la RN2. Véritable alternative à la voiture, cette nouvelle voie de bus répond au cahier des charges d’un nouveau cœur de ville “ grandeur nature ”.
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Équipements
Crédits photos : © CBo Territoria - CINOR - © CBo Territoria - René Carayol
Spécial SAINTE-MARIE
Regrouper dans un même lieu un ensemble de services à destination de la population.
Une Maison des Services pour et avec les administrés
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Une Maison des Services répondant aux problématiques de la vie quotidienne devrait être créée à Beauséjour courant 2018. Une Maison des Services, kosa sa ? La démarche consiste à regrouper dans un même lieu un ensemble de services à destination de la population. “ Pour chaque quartier d’implantation, en fonction de ce qui
est déjà existant, il s’agit d’offrir à la population une réponse la plus complète possible à toutes les problématiques de la vie quotidienne. Les questions peuvent concerner le logement, l’insertion, le tourisme, l’économie de proximité, la santé, le social… À chacune de ces questions, la Maison des Services tentera d’apporter
une réponse ”, explique Yves Ferrières, vice-président délégué de la Cinor, en charge de l'aménagement. Le numérique devrait également avoir toute sa place dans cette nouvelle maison commune, avec notamment un équipement WIFI et un espace de coworking. Ouverture prévue dans le courant de l’année.
l'école de toutes les musiques
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Inaugurée en 2012, l’école de musique de Beauséjour fait face au collège, rue Odon. Cet écrin de 2 000 m2 comprend un auditorium de 105 places, deux studios de répétition et 18 salles de cours pouvant accueillir 350 élèves par tranches d’âges : six à huit ans, huit ans et plus, adultes. Dans le cadre de contrats d'objectifs, l’école propose un accompagnement
et des conseils artistiques aux groupes de musique constitués. L'enseignement artistique s'organise en deux départements : l’un de musique classique (piano, guitare, violon, alto, violoncelle, cor, trompette, trombone, flûte traversière, clarinette, saxophone), l’autre de musiques actuelles et de musique réunionnaise pour sensibiliser les élèves à l'identité
culturelle de l'île. Le projet pédagogique est axé sur l’ouverture et l’accès de tous à l’enseignement artistique. Pour ne pas léser les familles les plus modestes, les tarifs sont adaptés aux revenus de chacun, évalués sur la base du quotient familial fixé par la CAF. L'instrument est même prêté aux enfants pendant un an !
Ecole de musique de Beauséjour – rue Routier Grand Val. Inscriptions : 02 62 72 15 25 10
nouvelles technologies
spécial sainte-marie
Fibre optique
Sainte-Marie est dans les tuyaux
La quasi-totalité du territoire communal sera bientôt équipée en fibre optique. Pour les foyers et les entreprises déjà raccordés, le débit de connexion est 200 fois plus rapide qu’avant. Les explications de Frédéric Le Boterve, directeur général adjoint de ZEOP. juin 2014, les premiers travaux de déploiement de la fibre optique démarraient à Beauséjour. Puis il y a eu le centre-ville, les zones d’activités… Ces dernières semaines, c’est le secteur de Piton Fougères qui était équipé. D’un quartier à l’autre, 14 500 logements ont aujourd’hui potentiellement
accès à la fibre à Sainte-Marie. “ En fait, 100 % des zones contractuelles sont en cours de déploiement, précise Frédéric Le Boterve, DG adjoint de ZEOP. Certaines maisons situées dans des écarts très isolés sont en dehors du contrat d’équipement que nous avons conclu avec la mairie, mais elles sont rares. Pour elles, la Région prendra le relais. ”
Une connexion 200 fois plus rapide Avantage : le débit est aujourd’hui de 1 Go par seconde contre seulement 5 Mo/s il y a encore trois ans. Soit une connexion 200 fois plus rapide ! Le service permet ainsi de lutter contre la fracture numérique en démocratisant l’accès à ces technologies. “ Le tout, pour un coût identique aux anciens forfaits ”, promet l’opérateur. “ Qu’on soit dans les Hauts ou dans les Bas, il n’y aura plus de problème de débit. La question de la distance avec le central ne se posera plus puisque la fibre arrivera directement dans les foyers, reprend Frédéric Le Boterve. Toute une économie commence à se développer autour de ce haut débit, avec les 12
professions libérales ou intellectuelles exerçant à domicile, le e-commerce, l’enseignement en ligne… ” Au-delà des ménages, une cible privilégiée de ZEOP reste les entreprises, dont beaucoup ont installé leur siège à Sainte-Marie. C’est le cas, entre autres, pour la CGSS, Colipays, CBo Territoria, le multiplexe Ciné Palmes et le groupe Alliance, qui ont tous souscrit un contrat chez l’opérateur. Avec plus de 40 % de parts de marché, ZEOP se taille la part du lion sur Sainte-Marie. L’opérateur aurait tort de s’en priver: autoproclamé “ aménageur du territoire ”, il finance la construction du réseau sans aucune aide publique.
9 habitants sur 10 • L’objectif régional à l’horizon 2021 est en effet que toute La Réunion soit fibrée. Si la construction des réseaux est essentiellement assurée par les opérateurs privés, la Région s’est engagée à couvrir les zones reculées ; soit environ 10 % des besoins. Du côté de SainteMarie, Réuni Câble, société sœur de ZEOP chargée de la construction physique du réseau, a pratiquement bouclé sa mission. Le taux de raccordabilité atteint 85 % du territoire. En clair, près de neuf habitants sur dix peuvent souscrire une offre d’accès à la fibre puisque les tuyaux passent chez eux.
activité économique
Rémy Lagourgue, troisième adjoint de Sainte-Marie et conseiller départemental, et Marie-Lyne Soubadou, Viceprésidente du Département et conseillère municipale de Sainte-Marie.
Rémy Lagourgue “Un coup d’avance” Conseiller départemental et troisième adjoint de Sainte-Marie délégué à l’économie, Rémy Lagourgue entend donner à sa ville ce supplément d’âme qui attire les entreprises et qui en fera à terme l’un des très bons élèves de l’emploi à l’échelle du département. Interview.
V
ous avez initié voici déjà trois ans une “ cellule économique ” à destination des entreprises. Quel est votre objectif ? L’objectif principal, c’est d’avoir un coup d’avance. Aujourd’hui, Sainte-Marie affiche 29 % de chômage ; ce qui est endessous de la moyenne du département puisque La Réunion compte environ 35 % de chômeurs. Mais nous ambitionnons de faire mieux. À l’horizon 2026, je souhaite que nous soyons à moins de 20 %. Pour y parvenir, il faut être au plus proche du milieu entrepreneurial. Je suis moi-même chef d’entreprise, je sais ce qu’attendent les investisseurs : de la proximité, de la compréhension et des mesures facilitatrices. De notre côté, nous voulons favoriser l’insertion professionnelle, notamment chez les jeunes. L’idée est d’instaurer un rapport gagnant-gagnant. Cela passe par un échange de bons procédés. On peut mettre du foncier à disposition, intervenir sur la voirie, optimiser les réseaux.
Avez-vous une idée du nombre d’emplois qui pourraient être créés sur la commune ? Mon souci est d’accompagner la création d’emplois pérennes. Les annonces à 300 ou 400 emplois, je n’y crois pas. J’appelle cela du “ tout-venant ” et cela ne dure jamais longtemps. Je préfère travailler sur la qualité, faire de l’accompagnement ciblé. L’aménagement de la ZA Concorde avec le groupe ALSEI, c’est 25 emplois indirects. Le chantier de la fibre optique avec ZEOP, c’est 12 postes ouverts pour nos administrés. Le centre commercial de la Réserve, la nouvelle ZA de la Convenance ou le développement de Beauséjour avec CBo Territoria, ce sont encore des dizaines d’emplois. Ça n’a l’air de rien, mais c’est avec de telles opérations qu’on remet durablement nos jeunes dans l’emploi. Notre cellule économique se charge de les former et de leur donner une vraie personnalité, avec des objectifs personnels et professionnels qui permettent d’acquérir un savoir-être au-delà des seules compétences. Les entreprises y trouvent leur
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compte, elles recrutent des salariés sur qui elles peuvent compter. En tant que conseiller départemental, quel peut être votre apport pour la Ville de Sainte-Marie ? Je partage cette particularité avec MarieLyne Soubadou, qui est à fois vice-présidente du Département et conseillère municipale ! Ensemble, nous œuvrons évidemment dans l’intérêt de La Réunion. Mais nous sommes tout de même élus d’un 23e canton dont les frontières sont calquées sur le territoire de Sainte-Marie… Nous avons déjà obtenu beaucoup : l’aménagement du rond-point de la RD 61 – un chantier à 2 millions d’euros !, – la création d’une maison d’assistantes maternelles à Flacourt, le soutien de la filière goyavier à Beaumont, la création d’une Maison des associations à la Rivière des Pluies… J’ajoute un dispositif d’aide à la personne particulièrement efficient dans les quartiers de la Découverte, de la Confiance et de l’Espérance ! Bref, en tant qu’élus du Département, nous gardons évidemment un œil très attentif sur notre ville-canton !
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p ô le d'activités
Spécial sainte-marie
le coût du plan
Aéroports de La Réunion cap sur 2022 ! En septembre, l’aéroport Roland-Garros dévoilait son plan stratégique 20172022. Nouvelle feuille de route sur six ans, le plan “ Welcome ” promet une réorganisation totale du circuit passagers et des travaux d’envergure sur l’aérogare, les parkings, les extrémités de pistes et le cordon littoral. Explications.
A
vec 2,1 millions de passagers, 58,3 millions d’euros de chiffre d’affaires, deux pistes de 2 670 m et 3 200 m, un domaine aéroportuaire de 262 ha et une aérogare de 28 000 m2, Roland-Garros est le 12ème aéroport français et le 2ème d’outre-mer. Sur la commune de Sainte-Marie, Gillot fait partie du paysage depuis presque 90 ans. Evidemment, depuis les premiers exploits de l’Aéropostale, l’aéroport a bien changé. Seulement voilà ! Face aux grands hubs mondiaux, le plus grand aéroport de La Réunion doit se transformer afin de répondre aux attentes de ses clients. Il doit également anticiper sur les évolutions du trafic et l’arrivée d’avions de nouvelle génération. Vitrine touristique d’une île à grand spectacle, Roland Garros doit pouvoir offrir aux voyageurs une nouvelle
expérience du voyage ciblée sur plus de confort et de services. Le besoin de changement est d’autant plus pressant que le trafic a fortement augmenté : + 8,2 % l’an dernier. Avec des dessertes qui explosent (+ 66 % sur l’Afrique du Sud, 105 % sur la Thaïlande, 130 % sur l’Inde !), l’ambition reste plus que jamais d’atteindre 3 millions de passagers. Le nouveau plan stratégique “ Welcome ”, déjà en cours de déploiement, se veut une réponse adaptée. Premier axe : un nouveau circuit plus fluide au départ sera bientôt aménagé. Après l’enregistrement, les passagers seront conviés à monter au 1er étage de l’aérogare dans la zone “ Kiss & Fly ”, une plateforme créée au-dessus de la salle d’arrivée et aménagée façon salon pour un dernier au-revoir aux accompagnants. Ils entreront ensuite dans la zone des contrôles de sûreté, puis traverseront le nouveau
La période 20172022 correspond à une phase majeure du développement de l’aéroport Roland Garros, soucieux d’anticiper sur la forte croissance du trafic. Le volet financier du plan Welcome inclut ainsi un programme d’investissement de près de 180 millions d’euros jusqu’en 2022. En parallèle, l’aéroport évolue vers un nouveau modèle économique, avec l’objectif de porter la part de ses recettes générées par les activités extra-aéronautiques à 40 % de son chiffre d’affaires en 2022, contre 25 % aujourd’hui. Le développement des activités de commerce et de services doit permettre d’atteindre cet objectif.
magasin hors-taxes avant d’accéder à la salle d’embarquement. A l’image de ce qui se fait de mieux, ce nouvel espace Duty Free a été conçu de manière traversante. Sa surface a été portée à 650 m2 : soit 2,5 fois plus grand que la zone actuelle. De nouvelles enseignes de restauration feront leur apparition. Enfin, la signalétique et le design, à base de matériaux naturels, seront au diapason. A l’extérieur, le parking sera redimensionné. En bouts de pistes, des travaux de création d’aires de sécurité sont quasiment terminés. Côté littoral, des travaux de renforcement de la sécurité débuteront en 2019 sur un linéaire d’1,7 km afin de protéger les zones exposées à l’érosion marine. Enfin, un nouveau hangar de maintenance de 3 000 m2 sera construit dans la partie Est du domaine aéroportuaire afin de libérer le bâtiment actuel au profit de l’extension Ouest de l’aérogare passagers.
Le nouveau plan stratégique “ Welcome ”, dévoilé en septembre et déjà en cours de déploiement, se veut une réponse adaptée 14
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Spécial sainte-marie
Une nouvelle zone d’activité à la Convenance epuis bientôt six mois, le quartier de la Convenance vit au rythme des grands travaux. Confié à CBo Territoria, le projet consiste à renforcer l’attractivité de SainteMarie en créant une nouvelle zone d’activité complémentaire à celles existantes sur le territoire de la Cinor. Sur une emprise de 12 hectares, le plan de composition prévoit, à ce jour, la possibilité de réaliser un maximum de 70 lots dont la superficie varie de 1 000 m2 à plus de 8 000 m2. 24 sont d’ores et déjà en cours de réalisation. Comme il est de coutume dans de tels projets, toutes les parcelles seront évidemment viabilisées : eaux usées, eau pluviale, télécommunication, électricité. Mais le principal atout du projet réside dans le traitement de la voierie. Afin de fluidifier la circulation sur site, une largeur de voies de 6 mètres a été adoptée. En outre, les entrées de parcelles seront assez larges pour faciliter l’accès des camions. Loin d’une ZA “ tout béton ”, Actis se veut exemplaire en termes d’aménagement durable avec un traitement qualitatif végétalisé et une réutilisation des eaux pluviales sur les espaces publics. Par ailleurs, le site sera desservi par le TCSP et des voies de circulation douce seront créées. A terme, une extension sur 10 hectares supplémentaires est envisagée. Un espace de foire communal devrait notamment y voir le jour. 16
La ZA Actis sortira de terre dans quelques mois. Aux portes de Sainte-Marie, elle pourra accueillir jusqu’à 70 acteurs économiques séduits par la proximité de l’aéroport et par l’accès direct à la voie rapide.
Un lotissement résidentiel à proximité • Tout proche de la ZA Actis, mais aussi des centres commerciaux, du centre-ville et du sentier littoral, une nouvelle zone résidentielle est en cours d’aménagement dans le quartier de la Convenance. Les premiers coups de pioche ont été donnés en avril dernier par CBo Territoria. L’aménageur promet un lotissement intimiste avec six parcelles clôturées à bâtir d’environ 400 m2. Côté prestations, les futurs propriétaires disposeront d’un muret technique avec coffret pour les raccordements (eau, EDF, télécom) et d’une boîte de raccordement au tout-à-l’égout en limite de parcelle.
^ D'ACTIVITÉS POLE
La réserve futur hub* commercial du Nord-Est ?
La Réserve sera doté d’un parking de 1 000 places, dont 250 en sous-sol
* Plate-forme
Le quinzième Leclerc de l’île ouvrira ses portes début 2019 à Sainte-Marie. Sur la promesse d’un shopping “ nouvelle génération ”, La Réserve s’annonce déjà comme un fleuron du genre à l’échelle de La Réunion. es travaux ont débuté fin 2016, le centre commercial Leclerc “ La Réserve ” devrait ouvrir ses portes début 2019 à SainteMarie. Portés par Joseph Chong-Fah-Shen et Pascal Thiaw Kine, deux entrepreneurs locaux qui ont connu toutes les étapes du développement de la grande distribution dans l’île, les magasins Leclerc sont présents depuis 2009 à La Réunion et comptent déjà quatorze enseignes : neuf supermarchés, quatre hyper et un centre commercial (Le Portail, ouvert à Saint-Leu en 2014). Dernier fleuron du genre, le futur centre commercial “ La Réserve ” sera donc le quinzième ; un espace qui se veut lieu de vie et qui incarne cette nouvelle
génération de centres commerciaux fonctionnels, agréables, au confort maximal et bien intégrés dans leur environnement. Outre un hypermarché de 4 000 m2 et une moyenne surface de 2 000 m2 dédiée à l’équipement de la personne, “ La Réserve ” sera doté d’un parking de 1 000 places, dont 250 en sous-sol, ainsi que d’une galerie commerciale au design épuré pouvant accueillir quatre enseignes de restauration et jusqu’à trente-cinq boutiques de mode, accessoires, beauté, bien-être, décoration, culture et multimédia. Les premières esquisses laissaient augurer un projet à l’identité forte. De fait, la signature architecturale inscrit l’ensemble dans la haute qualité environnementale. Véritable
centre commercial “ Green ”, l’ouvrage intègre les exigences du développement durable avec maitrise de l’énergie et gestion raisonnée des déchets. L’insertion géographique au sein d’un territoire nord-est à haut potentiel et à forte croissance favorise une liaison privilégiée avec les nouveaux quartiers et les bassins de vie proches, mais aussi avec les principaux pôles d’activités de la microrégion. Le nouveau centre commercial devrait ainsi tenir toutes ses promesses en termes d’attractivité, et devenir un véritable moteur de développement d’activités dans une zone de chalandise de plus de 250 000 habitants entre SaintDenis et Saint-André. 17
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Spécial sainte-marie
Opération Concorde un casting de choix À deux pas de Duparc, une nouvelle opération immobilière est actuellement en cours. Son nom : Opération Concorde. A la clé, une nouvelle zone d’activités, de commerces et d’habitations. Explications. La Réunion, huit entreprises sur dix ne peuvent développer leurs activités faute de place. Dans le bassin nord, le besoin en immobilier professionnel est ainsi estimé à 50 000 ha. La commune de SainteMarie prend toute sa part pour résoudre ce casse-tête. Le centre d’affaires de Duparc, les quartiers de Beauséjour, la Réserve ou la future ZA de la Convenance en sont les premiers témoignages. Dernier exemple en date, l’opération immobilière d’envergure qui vient de démarrer au cœur d’une des dernières zones restant à densifier à proximité du centre-ville, de la RN et des quartiers d’affaires. Elle est située rue Concorde, entre Duparc, Beauséjour et la Rivière des Pluies. Sur ces 7 ha, ALSEI océan Indien entend créer un nouveau lieu de vie et d’activités. Trois tranches de travaux sont prévues jusqu’à fin 2020. “ Les travaux de la première tranche ont commencé et devraient durer un an, explique André Baron, chargé de développement d’ALSEI océan Indien. Sur cette emprise de 2,7 ha, nous allons aménager un lotissement de 72 parcelles à bâtir et un parc d’activités de 3 800 m2 pouvant accueillir des activités de stockage ou d’usinage, des showrooms et des bureaux. ”
31 cellules de 100 m2 à 1 400 m2 avec une hauteur sous plafond de 6 à 10 m utiles seront ainsi livrées dans les premiers mois de 2019. Mais dès mi-2018, la deuxième et la troisième tranche de travaux débuteront pour s’achever fin 2020. “ En tranches 2 et 3, nous allons étendre le parc d’activités avec près de 8 000 m2 de locaux supplémentaires permettant de répondre aux besoins des PME-PMI, des artisans et des entreprises de services ou de distribution, reprend André Baron. Nous créerons également une résidence pour senior de 89 appartements – la Kaz Aïeuls – intégrant des commerces de proximité, ainsi que 50 logements en accession privée, 34 logements en PSLA et un espace mixte de services, commerces et bureaux. ” La vision du projet intègre des dimensions paysagères et écologiques qui sont désormais un standard dans ce type d’opération, l’idée étant de créer un nouveau quartier de vie conciliant les activités économiques et le logement. Un soin particulier a donc été apporté à la conception architecturale avec une isolation thermique et phonique de qualité, des locaux qui privilégient la ventilation naturelle et des espaces arborés qui contribuent au confort climatique. Preuve : sur l’ensemble du projet, 25 % d’espaces verts seront préservés.
Sur cette emprise de 7 hectares, le groupe ALSEI océan Indien entend créer un nouveau lieu de vie et d’activités.
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ALSEI, un acteur pas si inconnu • Émanation du groupe national Opale, spécialisé dans l’immobilier résidentiel, et d’ALSEI, qui développe ses activités en métropole dans l’immobilier d’entreprise (400 000 m2 de bureaux au compteur), ALSEI océan Indien s’affiche en “ développeur ” plutôt qu’en aménageur. “ Notre métier consiste à acquérir des terrains puis à y construire des bâtiments qui seront revendus aux usagers ”, explique André Baron. Sur l’opération Concorde, les 2,7 ha de la première tranche ont d’ailleurs été achetés à la commune de Sainte-Marie. À La Réunion, le groupe est loin d’être un inconnu. On lui doit notamment l’éco-quartier Cœur de Ville, à La Possession, ou la reprise de l’Apolonia, à Saint-Leu.
SERVICES
PUBLI-REPORTAGE
Un cimetière paysager à Bois Rouge Situé sur les hauteurs de la commune, le cimetière paysager de Bois Rouge s’étale sur plusieurs niveaux, avec aires de stationnement, et propose un environnement luxuriant de 1 500 arbustes sur un site de plus de 6 hectares.
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haque année, 250 inhumations sont réalisées au Cimetière Intercommunal de Bois Rouge (CIBR) dont la mise en service date de novembre 2006. A ce rythme, on s’achemine vers une saturation dès 2020. Aussi, l’agglomération du Nord de La Réunion s’apprête à effectuer les premières démarches administratives en vue de l’extension du site avec de nouveaux espaces. L’offre de cases de columbarium sera également revue à la hausse dès cette année au vu du nombre restreint de disponibilités restantes. Enfin, des travaux pour l’extension des bureaux administratifs et la création d’une salle de repas pour le personnel administratif seront réalisés dès le premier semestre 2018. L’exploitation de cet équipement et la gestion des différentes prestations funéraires relève de la Cinor par le biais de la régie intercommunale des pompes funèbres. Concernant le funérarium, outre les locaux administratifs, il dispose de deux chambres funéraires, d’une salle de soins et d’un local technique pour l’entreposage du matériel. Pour rappel, le funérarium est destiné à accueillir la personne décédée dès sa sortie d’un établissement hospitalier, du domicile familial ou de tout autre lieu public, pendant les quelques jours qui précèdent les obsèques.
Pour les prestations funéraires, comme pour les concessions, la Cinor met en œuvre des tarifs résidents et non résidents, alors que le tarif pour le fossoyage est de 100 €.
+ d'infos Tél : 0262 50 12 63 Adresse : 260 Route Emile-de la Giroday, Route Départementale 61, Bois-Rouge 97 438 Sainte-Marie
Le CIBR en bref
Le site dispose d’un espace cinéraire avec puits de dispersion, d’un mémorial du souvenir, d’un socle pour cérémonie et d’une possibilité d’emplacements pour cavurnes. Cet espace est placé en prolongement de l’allée principale et est agrémenté de palmiers ainsi que de bancs pour se recueillir.
• de 3150 emplacements pleine terre, • de plus de 200 caveaux, • d'une cinquantaine de cavurnes, d'un funérarium • de 168 cases de columbarium pouvant accueillir chacune 3 urnes cinéraires. Accès à l’information numérisée pour retrouver un emplacement.
association
spécial sainte-marie
Adésir, que du plaisir ! Dans les Hauts de Sainte-Marie, une association œuvre depuis dix ans à dynamiser des écarts isolés. Elle a même créé un Centre social qui fourmille d’idées pour donner un peu de vie aux quartiers et de l’espoir aux habitants. ’Adesir (association pour le développement des échanges sociaux et interculturels réunionnais) a soufflé sa dixième bougie l’an dernier. Son but à l’origine était de dynamiser les Hauts de Sainte-Marie en proposant des activités socio-éducatives aux familles de ces écarts isolés. Pendant plusieurs années, l’association a fonctionné de manière quasi-autonome avec uniquement des bénévoles. Mais elle a franchi un palier il y a cinq ans, lorsqu’une consultation
sur plusieurs mois a réussi à poser un diagnostic précis des besoins des habitants. Sans surprise, c’est d’abord un emploi qui était recherché. Mais les riverains consultés pointaient aussi du doigt un vrai besoin d’accompagnement. Dès 2012, Adesir créait donc un pôle Insertion. L’année suivante, elle créait un pôle Social qui allait rapidement accoucher du Centre social de la Ressource. Sur ses deux jambes, l’association pouvait dès lors galoper. Et c’est peu dire qu’elle l’a fait !
Côté insertion • Adesir dispose aujourd’hui d'une équipe “ Emplois Verts ” qui entretient six secteurs en particulier : Piton Cailloux, Bois Rouge, Ravine des figues, Terrain Elisa, La Ressource et Beauséjour. En outre, un service d’aide à l’insertion permet
d’embaucher des jeunes au chômage depuis plus d’un an sur des postes d’agents polyvalents. Une fois leur candidature validée, ces jeunes bénéficient d’une remise à niveau puis d’une formation qualifiante.
Pour les enfants • Le social, ce n’est pas que l’emploi. C’est aussi de l’attention et du temps. Pour les tout-petits, un lieu d’accueil Parents-Enfants (LAPE) a donc été créé en 2015 à Beauséjour : la case Ti Baba, dont l’espace de jeu et d’éveil est ouvert aux moins de quatre ans pendant que les parents échangent entre eux et avec les accueillantes.
L'espace Arc-en-ciel accueille pour sa part les 6-17 ans. Point de rencontre et d'écoute privilégié, c’est aussi un lieu de découverte du sport et des arts à partir duquel Adesir organise des stages et des activités d’éveil : sport-santé, musique, chant, danse, peinture, graff… Quant aux vacances, elles sont réservées aux “ Camps Ados ”, dès 12 ans.
Pour les seniors • Adesir a des idées. Le week-end, c’est carrymarmite en forêt, dîner-dansant ou sortie découverte. Quant aux “ journées récréatives ”, qui se terminent souvent par un concert gratuit, elles sont le point d’orgue d’une année rythmée surtout 20
par les ateliers : cuisine, couture, artisanat, informatique… Enfin, un jardin partagé de fruits et légumes oubliés a même été créé à Beauséjour pour s’initier à l’agriculture biologique avec l’aide d’un jardinier formateur ! Bref. Adesir, c’est que du plaisir !
Dans le bambou, tout est bon ! • Depuis cinq ans, Adesir a mis en place un chantier d'insertion regroupant des hommes et des femmes qui se forment au travail du bambou. Son nom : l’Atelier Bamboo ! En 2015, l'obtention du label “ Atelier-Chantier d'insertion ” a été une première consécration, soulignant les compétences et la qualité du travail accompli. L’atelier vient de créer sa marque pour commercialiser ses créations ! Éco-construction, transformation de Bambou… Le bambou a toutes les qualités et le résultat est simplement bluffant. • Plus d’infos : www.adesir.fr
LOISIRS
PUBLI-REPORTAGE
Le site de Bois Rouge dispose d’un grand patio couvert et modulable, loundge et terrasse extérieure dans un écrin de verdure
Village bienvenue : le dépaysement en plein champs de cannes Situé sur les hauteurs de Sainte-Marie, à 10 minutes du chef-lieu, le Village Bienvenue, équipement intercommunal réalisé par la Cinor, constitue un espace événement de charme d’environ 1 hectare composé d’un ensemble de bâtiments réalisés dans le pur style des demeures créoles d’autrefois. C'est un espace événements qui s'adresse à tous: entreprises, comités et particuliers.
N
oyé dans les champs de canne, le domaine de Bois- Court surplombe la mer offrant une vue dégagée à 180° de Saint-Denis jusqu’à Sainte-Suzanne. Le Village Bienvenue offre tous types de prestations haut de gamme, en particulier pour les entreprises, dans le cadre de salons, événements et réceptions. Entreprises: Congrès, assemblées générales, séminaires, déjeuners débat, anniversaires d’entreprises, conférences, formations professionnelles: c'est une gamme complète de services qui est proposé dans un cadre résolument propice à la réflexion et aux échanges. Une salle de conférence, cinq salles de réunion, ainsi qu’un espace réunion mixte avec terrasse et jardin pergola, de larges surfaces extérieures aménageables et faciles d’accès sont disponibles. La qualité des équipements, des équipes performantes font de cet espace un lieu unique à La Réunion ! L'accès Wifi est également inclus dans l’offre professionnelle. De même, les salles de réunions sont équipées sur demande de paper board, vidéo projecteur… Salons & événements: Salons professionnels et grand public, expositions, défilés de mode, lancements de produits, comités d’entreprises, séminaires ou marketing politique, mariages, banquets anniversaires, réceptions familiales, communions, baptêmes, réveillons et spectacles: “le village Bienvenue” répond à toutes les exigences.
Équipé d’un parking de 280 places aménagées accessible aux personnes à mobilité réduite, auxquelles s’ajoutent 200 places en site naturel, l’espace est très facile d’accès par la 4 voies (Sortie Sainte-Marie centre / direction Bois Rouge).
+ d'infos
0262 211 211 accueil@village.re
«La Table du Village» dévoile ses meilleurs atouts pour vous accueillir 7 jours sur 7. Le resto est ouvert les week-end pour les groupes à partir de 20 personnes.
Spécial sainte-marie Le nouveau port de pêche et de plaisance Territoiore du Nord - île de La Réunion 2018-2020
Bientôt un nouveau port Prolongement de la digue
Locaux SNSM/ Zone carrénage
réAménagement du bassin existant
Nouveau Quai
Nouveau bassin Aménagements /pêcheurs professionnels
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Nouveaux commerces locaux techniques Vers
Nouveaux parkings 22
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Le projet de réaménagement et d'extension du port intercommunal de Sainte-Marie a été validé en Conseil communautaire le 7 décembre dernier. Réaménagé et agrandi, le nouveau site portuaire sera totalement redimensionné pour un coût de 15 millions d'euros. Les travaux débuteront mi-2018 pour une livraison en 2020.
C
’est une rénovation en profondeur du site portuaire qui va bientôt démarrer. Sur une emprise de 4 à 5 hectares, le pari consiste à conserver le bassin existant (180 anneaux), et d'y réaliser un réaménagement permettant, par
une optimisation des espaces, de créer 30 nouveaux anneaux. En parallèle, la Cinor s'attellera à la création d’un deuxième bassin (120 anneaux supplémentaires) en bordure Est de la darse actuelle, permettant de porter la capacité d’accueil du port à 330 anneaux d’ici deux ans.
Commerces et restaurants panoramiques
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Equipé de parkings et d’un accès dédié, le site sera directement accessible depuis le sentier littoral. On y trouvera des locaux dédiés aux activités de tourisme (130 m2) et, au rezde-chaussée côté mer, des locaux techniques portuaires (80 m2), une capitainerie (30 m2) ainsi que des magasins d’accastillage. De même, il est prévu des locaux pour la préparation et la conservation de produits de la mer (200 m2), des espaces de vente de produits frais (50 m2),
et des boxes dédiés aux pêcheurs (30 m2). Au quotidien, les pêcheurs professionnels disposeront ainsi de vrais locaux techniques portuaires, avec possibilité de vendre leurs produits au sein de la future capitainerie. Des commerces et restaurants panoramiques prendront place au premier étage du nouveau bâtiment, ainsi qu’une terrasse de 600 m2 en R+2 avec vue sur l’entrée du port. De quoi susciter à nouveau l'intérêt !
Pêcheurs, touristes et croisiéristes...
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On pourra ainsi voir débarquer dans le futur des croisiéristes. Une nouvelle digue, avec équipements dédiés, permettra en effet leur accueil sur terre après transport par cabotage à 800 mètres du rivage. “ Notre ambition est de faire de ce port une des belles cartes postales du Nord de La Réunion tout en le rendant performant pour les différents usagers de la mer que sont les pêcheurs au même titre que les touristes et les croisiéristes ”, explique
Yves Ferrières, vice-président de la Cinor, délégué à l'aménagement. Le chantier repose sur un partenariat avec l'Etat, l'Europe, la Région, la Ville de SainteMarie et la Cinor. Il constitue un enjeu stratégique pour le Nord de l'île qui, dans le cadre de son Projet de territoire, veut faire du nouveau port de Sainte-Marie un de ses futurs fleurons touristiques, source de création d'emplois par le biais de l'économie bleue.
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millions d'e • Le coût global prévisionnel du chantier est estimé à 15 M€ hors taxes. 9,5 M€ seront consacrés aux travaux maritimes portuaires (digues, nouveau bassin, réorganisation des pontons du bassin existant) et 5,5 M€ à la partie terrestre (murs de soutènement, déchetterie, restaurants, magasins, locaux techniques portuaires et d’activités de pêche, parkings complémentaires et voie de liaison haute). 23
environnement
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Le Nord accueille au Grand Prado la station d’épuration la plus performante de l'océan Indien. En 2017, des experts chinois, indiens, sri-lankais, mauriciens et européens sont venus la visiter.
la STEP
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du Grand Prado Un équipement performant et innovant * Station de Transfert d'Énergie par Pompage
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onçue pour traiter les eaux usées de Saint-Denis et de SainteMarie (170 000 habitants), la STEP du Grand Prado constitue un outil performant et innovant au service du développement durable. Tournée vers l’avenir, cette station d’épuration a également été pensée dans une logique d’économie circulaire. Ainsi, une partie des eaux traitées est filtrée une dernière fois par un module de “ Reuse ”, qui permet de les réutiliser comme eaux industrielles pour le nettoyage du Grand Prado. En 2016, 90 000 m3 d'eaux de Reuse ont été produites et consommées pour les besoins du site. A la STEP, le biogaz, produit par la digestion des boues d’épuration dans un méthaniseur, permet également de produire de l’électricité par cogénération. En 2016, la STEP du Grand Prado a produit 800 000 KWh d’électricité. La STEP a ainsi été conçue en intégrant des procédés qui pourraient également permettre, demain, de réutiliser les eaux de Reuse en irrigation et les boues traitées et conditionnées sous forme de granulés comme fertilisant agricole. A la pointe sur le plan technique et environnemental, la station d’épuration du Grand Prado constitue enfin un outil pédagogique de premier plan. A l'attention des visiteurs, et notamment du public scolaire, elle intègre en ses murs un centre de découverte et de sensibilisation sur le rôle d’une STEP et l’importance de préserver l’environnement. Last but not least, un “ jury de nez ”, composé de riverains volontaires formés à la surveillance et à la reconnaissance des odeurs, a été mis en place. Des pistes d’amélioration ont pu être identifiées afin de réduire au maximum les potentielles nuisances olfactives aux abords du site.
Un ouvrage unique à La Réunion
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Une STEP qui se visite exemplaire, la STEP du Grand Prado ouvre ses portes aux ❱ Site élèves des classes de CM1 et au-delà, accompagnés de leurs
enseignants. Au sein de la salle de découverte, les élèves découvrent comment la STEP contribue à la sauvegarde de l'environnement, au bien-être des habitants et à la santé de l'écosystème unique de la Réunion en 10 tableaux illustrés. Une visite guidée du site permet ensuite aux élèves de parcourir en toute sécurité les impressionnantes installations techniques pour apprendre les différentes étapes de traitement de nos eaux usées, mais également pour en savoir plus sur les procédés de pointe utilisés par cette STEP exemplaire afin de valoriser les eaux usées en eau, en énergie et en matière. En fin de visite, les élèves peuvent tester et enrichir leurs connaissances sur l'épuration des eaux usées et la préservation de la ressource en répondant à des questions simples et amusantes lors d’un petit spectacle animé au sein de l’amphithéâtre.
En 2016, 90 000 m3 d'eaux de Reuse ont été produites et consommées pour les besoins du site...
Vous êtes enseignant et souhaitez organiser une visite ? Contactez la CINOR - Service communication ou Développement Durable : sylvain.velia@cinor.org 02 62 92 53 99 / 02 62 92 49 76.
Le projet
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C'est en 2009 que la CINOR a lancé un appel à candidature concernant la construction, le financement partiel et l’exploitation de la station pour traiter les eaux usées des secteurs de Saint-Denis et Sainte-Marie. Mise en service en 2013, cette station d’épuration répond à des enjeux majeurs tels que la lutte contre
l’insalubrité, la protection de l’environnement contre les rejets polluants. Lors du chantier, l’ensemble des entreprises impliquées étaient certifiées QSE et s’étaient engagées à respecter une charte “ chantier vert ” pour contrôler et limiter au maximum l'impact du chantier sur l'environnement.
côté financement
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La construction de la station a nécessité un investissement total de 75 millions d’euros. Cet investissement a été financé à hauteur de 55 % par des subventions publiques provenant de l'Union européenne à travers le FEDER ainsi que de l'ONEMA, l'Office de l'Eau de La Réunion et le Conseil régional. Dans le cadre du Grand Prado,
c'est le concessionnaire de la station, la société Grand Prado 360°, via sa maison mère Veolia Eau, qui a financé les travaux de construction de l'ouvrage. Elle assure également l'exploitation de cet ouvrage jusqu’en 2030 au travers du contrat de délégation de service public de l'assainissement signé avec la Cinor.
La STEP du Grand Prado inclut des procédés de pointe permettant la valorisation des eaux usées en eau, en énergie et en matière dans une démarche d’économie circulaire. D'une capacité de traitement de 170 000 équivalenthabitant, elle traite les eaux usées des communes de Saint-Denis et de Sainte-Marie. Chaque jour, l’équivalent de 20 piscines olympiques est ainsi assaini. Exemplaire en matière de développement durable, la STEP du Grand Prado s’appuie sur des procédés de pointe pour valoriser les eaux usées. Équipée d’un méthaniseur, la station peut produire de l’énergie sous forme d’électricité et de chaleur, à partir du traitement des boues d’épuration, tout en limitant au maximum ses consommations, son empreinte carbone et ses émissions de gaz à effet de serre. Elle répond ainsi aux enjeux majeurs du XXIe siècle, tout en préservant notre environnement. 25
environnement
Spécial sainte-marie
COMMENT CA FONCTIONNE ?
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Un nouveau dispositif de bornes enterrées Un nouveau dispositif de collecte en pied d'immeuble permet la mise en place de 18 bornes enterrées sur Sainte-Marie.
Deux déchetteries : la citoyenneté, c’est pratique ! • Sur le territoire de Sainte-Marie, deux déchetteries sont mises gratuitement à la disposition des administrés. Elles permettent de répondre à une demande de la population et de lutter contre le développement des dépôts sauvages, réduisant ainsi les atteintes à l’environnement. Vous pouvez y déposer vos déchets occasionnels pré-triés : encombrants, déchets verts, métalliques, gravats 26
es contenants ont été installés dans le quartier des Gaspards. Il s'agit de bornes d'ordures ménagères, de bornes de déchets d'emballages recyclables et de bornes à verre. Ces nouveaux équipements rejoignent le parc de bornes enterrées de la Cinor qui se porte donc à 100 sur l'ensemble du territoire. À terme, ils remplaceront le système de collecte traditionnelle en bacs sur l'ensemble des résidences collectives du territoire. “ Le dispositif vise à redonner un sens au geste de tri ; un geste rendu moins contraignant en immeuble grâce à ce dispositif. Nous avons veillé bien sûr à ce que nos agents de proximité mènent en amont des actions de sensibilisation et d'explication. L'accueil a été très positif ”, explique Yves Ferrières, vice-président délégué de la Cinor, en charge de l'aménagement. Ainsi, la Cinor a réalisé des rencontres auprès des habitants visant à les informer sur le tri et à les conseiller pour la gestion des encombrants et DEEE (déchets d'équipements électriques et électroniques). Autre avantage de ce nouveau dispositif : son coût. Le recours à ce type d’équipement de collecte en apport volontaire se révèle en effet moins onéreux que le service classique de collecte en porte-à-porte.
La mise en place des bornes enterrées en pied d'immeuble participe à la stratégie de reconquête du territoire en faveur du tri sélectif. À Sainte-Marie, les premiers résultats sont encourageants. Au sein de résidences où le tri des déchets n’était jusqu’alors guère encouragé, la Cinor fait en effet le constat d'un taux significatif de captation du verre et des déchets secs recyclables. En 2016, près de 246 tonnes de déchets ménagers ont été collectées sur les 40 bornes installées sur le territoire, dont 226 tonnes d’ordures ménagères (OMR) et presque 20 tonnes de déchets recyclables ; soit 211 kg collectés par habitant. Côté tri, la performance augmente régulièrement : de 12 kg/h en 2014, elle est passée à presque 17 kg/h en 2016 (+ 2.83 % l’an dernier). Si on trie mieux c'est aussi, au-delà de la prise de conscience des administrés, parce la mise en service des bornes a été précédée d'un important travail de médiation en porte à porte par les ambassadeurs du tri.
aménagement classés voiries d’intérêt communautaire
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La route de Piton Cailloux et le chemin ArthurRimbaud ont été classés par la Cinor voiries d’intérêt communautaire (VIC) dans le cadre du Projet de Territoire relatif à l’organisation des services publics citoyens dans la coopération et la coordination des espaces des Hauts, de mi-pentes et du littoral. Elles constituent l’artère principale des voies reliant les Hauts (quartiers de Piton Cailloux, partie de la Confiance les Bas et Beaumont) avec les Bas de la commune de Sainte-Marie.
la Cinor réalisera les équipements nécessaires au fonctionnement de ces réseaux
Rénovation complète des voies Piton Cailloux et Arthur Rimbaud Les chaussées de la route de Piton Cailloux (1.4 km) et du chemin Arthur-Rimbaud (1.6 km) s’étaient sérieusement dégradées ces derniers temps. Il s'avérait nécessaire de les structurer correctement. Les travaux de rénovation débutent en mai 2018. es riverains du quartier Piton Cailloux l’avaient remarqué : les chaussées de la route de Piton Cailloux et du chemin Arthur-Rimbaud s’étaient sérieusement dégradées ces derniers temps. Et il s'avérait nécessaire de les structurer correctement. Par ailleurs, le dispositif de collecte des eaux pluviales était sous-dimensionné et vétuste, voire inexistant. Aussi, la Cinor et la Ville de Sainte-Marie ont programmé des travaux
de rénovation du réseau routier mais aussi de création d'un nouveau dispositif de collecte des eaux pluviales – dimensionné pour une intensité de pluies trentenales – et de collecte d'assainissement des eaux usées. Ces travaux, réalisés par la Cinor, consisteront en la pose de canalisations d'eaux usées, le raccordement des parcelles riveraines avec habitations ou bâtiments publics existants, la pose de regards de branchement public en limite des propriétés privées et le raccordement
des ruelles, impasses et venelles privées ayant une intersection avec la voie publique concernée par l'installation d'un regard en attente. De même, après avoir défini et mesuré les critères d’opportunité, la Cinor réalisera les équipements nécessaires au fonctionnement de ces réseaux : notamment, l’optimisation de l’implantation et du dimensionnement des dispositifs de relevage ou de refoulement nécessaires au fonctionnement des réseaux projetés. La livraison est prévue en 2019. 27
environnement
Spécial sainte-marie
Protéger cet écosystème pour en tirer profit de manière raisonnée : l’idée avait de quoi séduire.
au boulot
les plantes !
Le CCAS de Sainte-Marie est à l’origine d’une expérience épatante ayant pour cadre le piton des Fougères et le quartier de Beaumont : la création de serres végétales en chantier d’insertion. Kosa sa ? rotéger la nature tout en retrouvant un boulot, c’est possible ! La preuve à Sainte-Marie, où le CCAS a renouvelé, pour la troisième année consécutive, un dispositif d’insertion par la création de serres végétales. L’idée de base vient des habitants du quartier de Beaumont, qui souhaitaient mettre en valeur les richesses naturelles du piton des Fougères, un secteur de forêt primaire où se concentrent des espèces endémiques rares et des plantes aromatiques aux propriétés médicinales. Protéger cet écosystème pour en tirer profit de manière raisonnée : l’idée avait de quoi séduire. Dès mai 2015, le CCAS a donc accompagné l’initiative en développant notamment le volet social. Une douzaine d’habitant se sont ainsi lancés dans l’aventure dans le cadre d’un atelier chantier d’insertion : l’ACI Piton des Fougères, qui leur promettait de retrouver le chemin du boulot via une formation active et des actions 28
de terrain rémunérées. Les premières actions consistaient à recenser, prélever et multiplier les plantes présentes sur un terrain mis à disposition par la commune pour envisager, ensuite, une mise en culture en plein champ. Très vite, les techniques de bouturage et de semis, ont permis la multiplication de ces plantes aromatiques et médicinales. Au point que des serres étaient devenues nécessaires pour protéger leur croissance.
Protéger la nature et favoriser l'insertion Un deuxième chantier a donc été lancé dans la foulée : la création de serres en bambou, l’autre plante présente en quantité sur le site. Dans notre île, le bambou a plutôt mauvaise réputation. Le développement de ses racines en fait une plante relativement envahissante. Il pousse d’ailleurs à l’état sauvage dans les ravines, où souvent il se propage sans limites… Mais il en existe plus de 1 000 espèces différentes. Ce sont donc des espèces non traçantes et non-
envahissantes qui ont été sélectionnées par les agents en formation. Solide et durable, le bambou s’avère dès lors un matériau de construction épatant ! Et parce que le plastique n’a décidément pas droit de cité à Beaumont, c’est dans des godets en vacoa que les semis grandissent. Côté insertion, l’accompagnement socioprofessionnel des personnes recrutées est assuré par un suivi personnalisé qui facilite leur retour à l’emploi. En outre, un accompagnement social permet de régler des problèmes qui vont du logement à la confiance en soi et qui sont autant de facteurs d’exclusion. La démarche est si vertueuse qu’elle fait désormais partie d’un projet plus global de développement du quartier. Celui-ci comprend un volet de recherche scientifique qui pourrait aboutir à l’inscription de nouvelles plantes dans la pharmacopée. L’autre volet concerne le développement touristique par la découverte de sentiers botaniques entretenus et aménagés.
jeunesse Du côté des ados
ZEN
Durant les vacances scolaires, des Camps Ados sont ainsi organisés par le CCAS et par l’association Adesir.
et plein de vie ! Un tiers de la population de Sainte-Marie a moins de 17 ans. Pour cette jeunesse dorée, la commune a renouvelé son contrat Enfance-Jeunesse jusqu’en 2019. À la clé : des lieux d’accueils pour la petite enfance et toujours plus d’activités pour les grands.
A
vec près de 11 000 enfants de moins de 17 ans pour une population totale de quelque 32 000 habitants, la commune de Sainte-Marie ne figure certes pas parmi les villes les plus jeunes de La Réunion, mais elle compte tout de même un bon tiers de mineurs dans ses rangs ! Où les accueillir ?
Comment les occuper ? C’est tout l’objet du contrat Enfance-Jeunesse que la commune a renouvelé avec la CAF en 2016. Un contrat de deuxième génération qui court jusqu’en 2019 et qui prévoit le financement de tous les lieux d’accueil de la petite enfance (0 à 5 ans), mais aussi celui des activités offertes aux adolescents (12 à 17 ans).
• La commune a mis en place plusieurs dispositifs qui permettent de les occuper intelligemment durant les vacances et les jours fériés, mais aussi tous les mercredis de l’année scolaire et certains week-ends. Là aussi, le montant à la charge des familles est fonction des revenus, le plus gros des frais étant supporté par la commune avec le soutien de la CAF. Durant les vacances scolaires, des Camps Ados sont ainsi organisés par le CCAS et par l’association Adesir (voir notre article en page 31) : 150 jeunes y ont participé l’an dernier. Des accueils de loisirs sont également ouverts aux 12-17 ans en janvier et en juillet : 85 jeunes en ont bénéficié l’an dernier et le nombre de places devrait encore augmenter cette année. Des formations au BAFA et au BAFD sont par ailleurs proposées toute l’année par le CCAS : une bonne carte à glisser dans son CV pour qui veut se lancer dans l’accueil collectif de mineurs ! Enfin, le dispositif Accueil Jeunes est ouvert tous les mercredis et certains week-ends de l’année pour préparer des projets de sorties et pléthore d’activités. Ateliers musique ou filage de verre, séjour à la neige, stage de théâtre…
Pour les tout-petits
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Du côté des tout-petits, les demandes de place en crèche ont augmenté en flèche ces dernières années ; notamment à partir de 2012, date à laquelle les nouveaux quartiers de Beauséjour et de la Réserve ont été créés. Pour accueillir cette nouvelle flopée de bambins, les assistantes maternelles agréées et les crèches privées ont évidemment leur rôle à jouer. Mais la commune dispose également de cinq
établissements labellisés : les crèches de La Mare et de Beauséjour, qui peuvent accueillir jusqu’à 60 enfants chacune ; les microcrèches Libellules et Paille en Queue, qui peuvent accueillir simultanément jusqu’à 10 enfants chacune ; et enfin la Case Ti’ Baba, un lieu d’accueil parents-enfants (LAPE) pouvant accueillir une dizaine d’enfants en simultané dans le nouveau quartier Beauséjour.
Un nouvel établissement a également ouvert ses portes cette année dans le quartier des Cafés : la maison d’assistante maternelle Pomme d’Api 974. Enfin, une nouvelle crèche de 39 places devrait ouvrir dans le quartier de la Réserve au cours du premier semestre de cette année. Au titre du contrat EnfanceJeunesse 2016-2019, la participation de la commune est d’environ 1 700 €/places dans chacune de ces structures. La
Envie d’en savoir plus ? CCAS de Sainte-Marie : 02 62 90 20 22
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Spécial SAINTE-MARIE
des champions à la pelle
cyclisme
Cité sportive, Sainte-Marie dispose d’une batterie d’équipements où l’on peut pratiquer toutes les disciplines ou presque. Tour d’horizon de quelques clubs-phares de la ville et de champions emblématiques qui, parmi d’autres, portent haut les couleurs de La Réunion.
UNE VILLE OMNISPORT QUI FORME LES CHAMPIONS DE DEMAIN
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Le Sainte-Marie Vélo Club (SMVC), c’est toute une histoire… de famille ! A l’origine, il y avait un garçon doué et des parents bienveillants : la famille Armand, passionnée de cyclisme. Quand le petit Jean-Denis a voulu s’y mettre, il n’y avait pas de club à Sainte-Marie. C’est donc à Saint-Denis que le marmay a donné ses premiers coups de pédale. En 2011, las de courir pour d’autres, Jean-Denis crée le SMVC et bombarde sa maman présidente. Elle le sera jusqu’en 2017. Désormais, c’est Daniel Lauret qui tient le guidon. Le club compte une cinquantaine de licenciés et deux coachs émérites : Jean-Denis et son dalon Bryan Maillot.
en vitrine
Jean-Denis Armand : roi de la “ petite reine ”
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Jean-Denis Armand est un champion cycliste qui force le respect par son humilité ! A 29 ans, le jeune homme a pourtant un sacré palmarès. A 20 ans, il intègre l’équipe de la Gendarmerie nationale, à Versailles, mais revient très vite dans son Sainte-Marie natal. En 2011, il fonde le Vélo Club de Sainte-Marie. La même année, il rafle un premier titre de champion de La Réunion sur route. Enchaînant les courses, il devient également champion des DOM à la faveur d’une dernière course en Nouvelle Calédonie. En 2013, il double la mise au championnat de La Réunion sur route avant de gagner le Tour de l’île en 2014. Phénoménal ! D’autant
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qu’il faut encore ajouter quelques titres de champion de La Réunion en VTT, son autre dada. Repéré par les pros, il signe en 2015 dans l’équipe belge Ottignies-Perwez. Il n’y restera que six mois, faute de salaire… Revenu à La Réunion, il a levé le pied cette année. “ Je suis jeune papa, maintenant. La passion, c’est bien, mais ce n’est pas ce qui fait vivre la famille. ” Sous contrat au service des sports de la mairie, il garde trois ou quatre plages horaires le soir et le week-end pour accompagner “ ses ” jeunes du club. Et compte reprendre la compétition en 2019 pour intégrer la sélection de La Réunion aux prochains Jeux des îles.
KARATÉ
escrime
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L'association “ Karaté Contact ” a vu le jour à Sainte-Marie en 2009 sous la houlette de Jacky Meslin. Référent régional de la discipline, il se voit plus en “ passeur de valeurs ” qu’en maître. Mais sous son magistère, La Réunion est devenue meilleur département français l’an dernier. Et le club compte quelques champions de renom au niveau national. C’est le cas de Fabrice Grondin.
en vitrine
Basé au gymnase de Flacourt, le BEC (Bourbon Escrime Club) cultive la convivialité sans oublier l’esprit de compétition. Créé en 2005, sous l’impulsion de deux anciens escrimeurs, Jean-Paul Nanguet (président) et Jean-Claude Armougom (trésorier), le club a recruté en 2012 un maître d'armes de talent en la personne de Philippe Poutrat. Fort d’une soixantaine de licenciés pratiquant le fleuret (enfants) ou l’épée (adultes), le BEC brille désormais sur les plus hautes marches régionales mais aussi nationales.
en vitrine
Fabrice Grondin : pieds et poings déliés
Son nom est Bon, Greg Bon
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4 fois champion de France sur les 7 dernières années, ça vous pose un homme ! A 28 ans, Fabrice Grondin est un jeune talent plein d’ambitions. Il s’est mis assez tardivement au Karaté Contact. Auparavant, il n’avait d’yeux que pour la boxe Thaï. Puis il a eu un enfant, s’est mis en retrait du sport intensif… jusqu’à ce que Jacky Meslin lui vante tous les mérites du “ Contact ”. Depuis, Fabrice enchaîne les succès en moins de 85 kg. “ Je travaille dans le BTP, ce n’est pas toujours facile de s’entraîner après une journée de boulot. Mais j’y parviens quand même toute l’année. Et quand arrive la compétition,
je me mets en mode Warrior ! ” Fabrice n’est pas le seul champion de la discipline dans l’île, mais il en est sûrement le meilleur portedrapeau ; le plus capé en tout cas. “ L’an dernier, on est parti à sept aux championnats de France, on a ramené six médailles dont quatre en or ; ce qui a fait de nous le meilleur département français. ” Pour Fabrice, c’était la deuxième médaille d’or consécutive, et donc la quatrième sur ses sept dernières participations. Que reste-il à gagner ? Pas grand-chose en vérité puisqu’il n’y a pas de compétitions européennes et encore moins de championnat du monde. Mais la Fédé y travaille…
Jeune espoir français de l'escrime, Grégory Bon (21 ans) a fait ses premières armes au BEC de Sainte-Marie dès 2010. Deux ans plus tard, à 15 ans à peine, le jeune prodige intègre le pôle France à Reims. Il ne le quittera plus. Car s’il revient chaque année chez lui à Sainte-Marie pour se ressourcer, c’est bien en métropole qu’il poursuit sa carrière. Et sa progression est aussi linéaire que limpide. Qu’on en juge ! En Minime, il finit 3ème aux championnats de France. En Cadet, il se classe au 4ème rang national en individuel et glane un titre de vice-champion de France N1 par équipe. En junior, il devient champion de France N2 par équipe
et participe à plusieurs manches de coupe du monde. Il sera d’ailleurs médaillé d’argent en Slovaquie. Aujourd’hui Senior, il est dixième au classement des athlètes français. Désormais pensionnaire du Paris Université Club (PUC), Grégory fait toujours partie du pôle France de Reims, en U23. Son ambition ? “ Faire les JO 2024 à Paris ! Pour les 2020 à Tokyo, ce sera un peu court. Il y a quatre ou cinq sélectionnés. Ils sont encore neuf devant moi. L’escrime est un sport de maturité. Sauf exception, les plus grands champions se révèlent rarement avant 25 ans. ” En 2024, Greg aura 27 ans : l’âge idéal pour signer son nom à la pointe de l’épée ! 31
Sentier des Fougères de nouveaux équipements d'accueil touristique
Beaumont les Hauts fait peau neuve ! La Cinor, le Département de La Réunion et l'ONF ont uni moyens et compétences pour la réalisation d'aménagements, de travaux de mise en sécurité du point de vue sur la Rivière des Pluies ainsi que la réalisation de nouveaux équipements d'accueil touristique.
1 150 m d’altitude, l’aire d’accueil de Beaumont les Hauts, sur les hauteurs de Sainte-Marie, est très prisée par un public familial de proximité. Outre la pratique du pique-nique, on y vient pour le “ changement d’air ”. Et il n'est pas rare de voir débarquer des randonneurs sur ce point de départ de la piste du Sentier des Fougères. La piste s'étale sur 3 km et affiche ces marqueurs de bien-être que sont les petites aires verdoyantes avec tables et bancs. Elle permet surtout d’accéder au terminus de l’aire d’accueil de Piton Fougères, point de départ de randonnées sur le massif. Au vue de la fréquentation du site, une convention-cadre a été signée par la Cinor, le Département et l'ONF afin d'améliorer l'accueil sur le site. 32
DÉCOUVERTE L'objectif est de sensibiliser le public au patrimoine naturel et de créer un sentier dédié aux fougères. Aucun sentier de l’île ne traitait de cette thématique jusqu’à présent. REPÈRES : Le sentier des Fougères
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imaginé par l'ONF, il raconte l’histoire d’un jeune marchand de fougères parti sur le sentier pour rejoindre le marché de Saint-Denis. En chemin, il se fait surprendre par le temps et s’évanouit. Toutes les fougères de la forêt s’organisent pour lui sauver la vie. Une fois revenu à lui, il fait la promesse de ne plus jamais cueillir de fougères, et de passer sa vie à les étudier et les faire découvrir au public. Il se propose donc de nous guider sur le sentier. Le panneau d’accueil au départ du sentier expose cette histoire et donne toutes les informations pratiques sur le parcours (distance, durée, cartographie, points de vue, etc.). 2030 au travers du contrat de délégation de service public de l'assainissement signé avec la Cinor.
À la découverte du Patrimoine mondial
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L'objectif des acteurs, dont le Parc national – qui a donné son feu vert aux travaux – ainsi que l'office du tourisme du Nord de La Réunion, est de mieux faire connaître ce massif situé en cœur de Parc national et classé au Patrimoine mondial. Pour Yves Ferrières, vice-président délégué de la Cinor en charge de l'aménagement, “ le tourisme constitue une activité économique essentielle et un des axes prioritaires du Projet de territoire. Améliorer l'accueil et l'information sur nos sites est la meilleure façon de soutenir la filière touristique du Nord de l'île ”. Un objectif qui participe aussi au développement économique !
Bois-Madame, un espace familial et de convivialité • Jeunes, adultes et seniors, ils apprécient tous de se retrouver, souvent en famille, sur le site de Bois-Madame. Aussi, le pari de la Cinor a été de satisfaire à la demande en termes d’équipements de loisirs. Les équipements sont multiples : piste de jogging, aire de remise en forme et de basket-ball, et aires de jeux pour les plus petits. Enfin, pour la plus grande joie des fans de foot, le terrain jadis gazonné s’est transformé en terrain synthétique, rendant la pratique accessible en tout temps. Le site dispose par ailleurs de mobilier urbain (bancs, kiosques, coins de feux de bois, etc.) ainsi que d'un parking.
Aménagements et communication
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L’aire d’accueil a été ainsi rendue plus agréable avec la pose d'un panneau présentant le plan du site et des informations sur le massif de la Plaine des Fougères. D’autres aménagements ont été réalisés sur le parcours pédestre. Outre la sécurisation du point de vue sur la rivière des Pluies, deux tables de lecture du paysage en lave émaillée ont été disposées sur la boucle de randonnée, au niveau des belvédères sur la Rivière des Pluies et sur Salazie. Douze bornes botaniques interactives apportent par ailleurs des informations pratiques et ludiques aux randonneurs. Enfin, trois supports médias d’interprétation botanique et ornithologique se présentant sous la forme de trièdres tournants interactifs avec illustrations naturalistes ont été posés le long de la boucle. 33
spécial sainte-marie
Sainte-Marie
pratique
MAiRIE
LES AFFAIRES SCOLAIRES
LA CULTURE
3, Rue de la République 97438 Sainte-Marie Tél : 0262 53 41 15 Courriel : infomairie@ville-saintemarie.re Ouverture : du lundi au jeudi de 08h00 à 16h00 et le vendredi de 08h00 à 15h00
• Hôtel de Ville Horaires d’accueil au public : Du lundi au jeudi : 8H00 à 12h00 et de 13H00 à 16H00 Le vendredi : 8H00 à 12H00 – 13H00 à 15H00 Tél : 0262 53 24 67
• État Civil Tél : 0262 53 24 89
• Caisse des écoles Tél : 0262 53 24 63 Courriel: caissedesecoles@ville-saintemarie.re
• Service Culturel 1, Rue de la République Tél : 0262 53 19 40 • La médiathèque 1, Rue de la République Tél : 0262.53 19 40 Horaires d'ouverture: Lundi : 13h00 à 17h00 Mardi/mercredi/vendredi: 10h00 à 18h00 Samedi: 9h00 à 17h00
• Permanence décès (24h/24 et 7j/7) Tél : 0692 86 03 49
MAiRIES ANNEXES • Mairie annexe de la Rivière des Pluies 166, Rue Roger Payet Tél : 0262 53 53 53 • 0262 53 99 06 • Mairie annexe de la Grande-Montée 16, Rue des Deux Fontaines Tél : 0262 53 54 55 • Mairie annexe la Ressource 24, Route de la Ressource Tél : 0262 53 79 13 • Mairie annexe de Terrain Elisa 7, Rue des Dahlias Tél : 0262 53 08 75 34
ACTION SOCIALE • Le CCAS Rue Roger Payet Rivière des Pluies Tél : 0262 90 20 22 Courriel: ccas@ville-saintemarie.re • Le centre social Horaires d'ouverture: Du lundi au vendredi de 8h à 21h30 Le samedi de 8h30 à 12h Rue Roger Payet Rivière des Pluies Tél : 0262 53 85 00 Courriel: secretariat@centresocial-saintemarie.re
LES ÉQUIPEMENTS SPORTIFS • Complexe omnisport de Flacourt 16, Rue du Frère Scubillion Tél : 0262 53 05 00 • Complexe de Duparc Rue Marcel Goulette, Tél : 0262 53 50 17 • Le stade de Desbassyns Rue du stade, Tél : 0262 53 50 17
SÉCURITÉ • Police municipale 15, Rue du 20 Décembre Immeuble Zatte-Mangue • Horaires d’accueil au public : de 08h00 à 16h30 • Permanence 07h00 à 19h00 Tél : 0262 72 10 22
ICOLES DES AIDES AGR ALORISÉES T REV SIMPLIFIÉES E
Le Département de La Réunion, autorité de gestion du programme FEADER 2014-2020, s’engage, avec l’ensemble des partenaires du monde agricole, à faciliter et améliorer l’accès aux dispositifs d’aides européennes pour les agriculteurs. • L’aide à la mise en place de prairie devient forfaitaire et se concentre sur le résultat en allégeant la charge administrative des bénéficiaires. Financée à 90 %, cette aide s’élève à 1 607 €/ha avec des options possibles pour l’épierrage (562 €/ha) et le chaulage (549 €/ha). • L’aide à la création et à la modernisation des unités de production animale est simplifiée et revalorisée. Un taux de base unique à 80 % (au lieu de 50 %) s’applique à tous les bâtiments d’élevage. À titre d’exemple : si un éleveur souhaite construire un bâtiment pour poules pondeuses Bio de 500 m² pour un montant total de 150 000 €, le montant des subventions s’élevait à 86 400 €. Avec les modifications apportées, il obtiendra jusqu’à 120 000 € de subvention pour son projet soit 33 600€ d’aide complémentaire. • Le taux d’aide est augmenté sur plusieurs dispositifs : • la mécanisation des exploitations : le taux de base de 40 % est revalorisé à 65 % ; • les retenues collinaires et les réservoirs d’eau dans les exploitations : un taux unique de respectivement 90 % et 75 % s’applique désormais ; • la diversification végétale : le taux de 50 % est revalorisé à 90 % comme pour la plantation de la canne à sucre. Le Département encourage les agriculteurs concernés à se renseigner auprès des guichets instructeurs en vue de formaliser et de transmettre leurs demandes d’aides.
Création ou modernisation des unités de production animale et gestion fourragère en production animale Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DAAF) : 02 62 33 36 24 Mécanisation et équipement des exploitations agricoles DAAF : 02 62 30 88 06 Soutien aux retenues collinaires et réservoirs d’eau des exploitations agricoles Département de la Réunion/Direction de l’Agriculture, de l’Eau et de l’Environnement (DAEE) : 02 62 90 24 02 Soutien à la production végétale – diversification DAAF : 02 62 30 89 29
Plus d’infos sur WWW.CG974.FR ou WWW.REUNIONEUROPE.ORG
Photos : B UNO BAMBA
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Crédits images : AP Architectures - URBAN Architectes
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Tél. 0692 95 1000