Picardie Arts et Culture

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Comment y aller par le train

Comment y aller par la route Depuis Paris Autoroute A1

Paris Gare du Nord Pont Saint Maxence

Sortie n.8 Senlis-Creil-Crépy en Valois

PICARDIE ARTS ET CULTURE continuer sur D1017 environ 40 minutes de trajet puis D123 Pontpoint - Verberie prix du billet entre 10 et 12 ABBAYE ROYALE DU MONCEL EDITORIAL Programme

D330 Creil - Chantilly - Pont Sainte Maxence N17 Cambrai - Pont Sainte Maxence - Villevert

Distance 63 km dont 42 km sur autoroute

2017

Publication périodique irrégulière Deuxième année/ Janvier 2017/Numéro 2 Prix de vente 2 euros Correspondance ma.anquetil@yahoo.fr / vittorio.e.pisu@free.fr

Du 15 Avril au 15 Juin :

Exposition collective de dessins

Transposition de l’exposition

Le 6B dessine

son salon Du 1er Juin au 31 Juillet

Expositions des travaux d’artistes sur le thème :

Le Merveilleux

Peintures, Sculptures, Dessins, Installation, Performances, Land art Du 1er Août au 1er Septembre

Photo Ludwika Ogorzelec

PICARDIE VS

SARDAIGNE

Des échanges de bons procédés entre partage d’expositions et résidences d’artistes alternées sans oublier les partages entre vins et bières et les riches gastronomies régionales.

Du 25 Juillet au 5 Août

FESTIVAL LYRIQUE Sept Opéras par Sept Compagnies Du 1er Septembre au 31 Saptembre

Le sucre

Exposition sur la filière sucre en Picardie, histoire, paysage et patrimoine agricole et industriel, relations avec le patrimoine sucrier aux Antilles et à la Réunion. Peintures, Sculptures, Dessins, Photographies, Vidéos, Installations Performances; pour participer ponctuellement à l’organisation d’une ou plusieurs expositions.

LUDWIKA OGORZELEC

ée en Pologne, elle décore en 1973 sa première vitrine de magasin à Wroclaw. Son parcours riche, entre ses débuts et aujourd’hui, fait d’elle une immense artiste qui rayonne sur le monde entier. Elle érige d’étranges structures incarnant des tensions fondamentales et des rêves de légèreté. A travers ses propos, découvrons son univers. La ligne : « Un peu comme un moine, explique Ludwika, je me suis fixé une règle : la ligne dans l’espace. Je construis des formes à partir d’équilibres de tensions et je m’en sers pour faire surgir l’espace. Le révéler. Le rendre tangible sans le neutraliser. Pour les Humanistes, traditionnellement l’espace est vide. Pour moi, c’est de la matière. Nos yeux ne perçoivent pas ce phénomène mais les physiciens le démontrent : l’espace est rempli d’ondes, de températures, de microbes, d’itinéraires… de présences. » Le chaos : « Chaque ligne doit être exacte pour que l’ensemble aboutisse à un volume. Il s’agit de constructions élaborées par combinaisons de chaos, de géométrie aléatoire.» Entre la ligne et le chaos : l’ensemble : « L’ensemble est dicté par des lois mathématiques et physiques mais je ne calcule pas, elles s’imposent» dit-elle. Ludwika Ogorzelec manie de façon intuitive les règles de la pesanteur et de la résistance. De la matière : « Quand on me demande quelle est ma matière, je réponds que c’est l’air et l’espace. » Verre, métal, bois, cellophane sont les matières qu’elle utilise. La poésie : « Atteindre les émotions premières. Donner des moments spéciaux, durant lesquels les individus ne vont plus se sentir comme les rouages d’une machine sociale, mais comme des pièces uniques. » Entre la chrysalide, le cocon, le parachute, tout un vocabulaire peut s’employer pour exprimer ce que suggèrent ses sculptures. Elles protègent, enveloppent, sécurisent. Françoise Monnin Artension n. 122.

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ABBAYE ROYALE DU MONCEL

vec ce numéro commence notre chronique de la création d’événements artistiques ayant comme support l’Abbaye Royale du Moncel. Cette confrontation entre l’architecture de ce monastère du XIVème siècle et l’art contemporain, sera en plus tempérée par la création d’un festival d’art lyrique qui nous proposera plusieurs opéras du repértoire pendant une période conséquente. Ayant déjà eu l’occasion, soit au 6B qu’à «Ici, là bas et ailleurs» et aussi avec Sardonia et les Libres Ateliers de Picardie, de proposer à un public toujours interessé, une large programmation d’artistes contemporains, nous sommes extrémement fiers et honorés de pouvoir utiliser un lieux qui, de par ses dimensions physiques, mais aussi sa longue histoire, nous impose un standard assez élévée. Nous espérons vous retrouver toujours présents, nombreux et enthousiastes comme d’habitude, aux différentes manifestations que nous avons prévus de vous proposer tout le long du printemps et de l’été 2017 et ce jusqu’en automne. Cette expérience a été précédée, entre autres, par la manifestation qui a eu lieu en 2016 sous le titre de «Femmes de Picardie» et nous espérons renouveller le succès qui fut le sien. A partir du mois d’avril vous pourrez donc voir l’exposition «Le 6B dessine son salon» avec des dessins spécialement crées pour cette occasion et qui vous permettrons de constater la vivacité et la fertilité de ce mode d’expression toujours actuel, en prolongement du salon du Dessin de Paris qui aura lieu du 22 au 27 mars au Palais Brogniart. Par la suite le thème du «Merveilleux» sera décliné aussi bien à l’intérieur de la grande salle de l’Abbaye que dans le parc et les jardins avec des installations qui se prolongeront tout l’été. Ne manquez surtout pas notre programmation lyrique. Un soucis particulier a été celui de nous assurer de la capacité d’accueil soit à Pontpoint qu’a Pont-SainteMaxence afin que vous puissiez profiter au mieux des six opéras proposés, tout en étant hégergé sur place. Les hôtels, auberges et gites ruraux de la Région sont à votre disposition et de nombreux site de reservations et de proposition d’excursions sont à même de vous permettre d’organiser au mieux vos déplacements et vos séjours, sans oublier la gastronomie locale et les nouvelles brasseries. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter la bienvenue pour cette année 2017. Nous vous attendons.


OPERA DU JOUR

L’OPERA POUR TOUS ‘opéra pour tous et pour toutes les générations! Depuis sa création en 2006, la compagnie Opéra du Jour a le souci de présenter des grandes oeuvres du répertoire, adaptées et revisitées pour les publics d’aujourd’hui. D’une histoire de Cosi fan tutte en 2006 à Don Giovanni en 2014, Opéra du Jour a déjà produit plus de 10 projets dans un contexte et dans de cadres très variés (des serres d’Auteuil au grand Konzerthaus de Dortmund). La compagnie fait appel à de jeunes chanteurs issus des meilleures formations et leur donnent une expérience unique et originale de la scène. «Créer des rencontres musicales riches de sens en favorisant la proximité avec un public qui n’est pas forcément celui qui ira pousser les portes des salles officielles. Etre au plus près de ce qui se joue et provoque l’émotion». Isabelle du Boucher, Directrice artistique de Opéra du Jour. Au gré de nos coups de coeur, la saison est riche d’ une programmation ouverte aux chanteurs mais aussi aux musiciens;pour certains d’entre eux, c’est l’occasion privilégiée de rôder un examen ou un concours. CONTACT 5 rue Marietta Martin, 75016 Paris 06 84 16 43 10 / operadujour@gmail.com

Photo Diagne Chanel

iplômée de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris et de l’École Nationale d’arts plastiques de Cergy, Perrine DORIN termine ses études à la Central ST MARTIN’s school de Londres en peinture et espace. À son retour, Perrine DORIN est successivement agent d’illustrateurs, enseignante, compositrice interprète, auteur en littérature jeunesse, D.A et graphiste. Dans ses derniers travaux, Perrine Dorin s’interroge sur les mutations du paysage urbain qui l’entoure. Son travail relève d’une atmosphère tant créative que récréative. Qu’elle dissèque du papier dans de grandes marqueteries, qu’elle assemble les pièces métalliques d’un mobile géant ou qu’elle tisse un tapis, cette artiste pluridisciplinaire compose systématiquement l’espace comme un jeu de construction. Elle choisit des formes dans un équilibre de contrastes et de couleurs exacerbées par l’emploi d’une palette fluo. Ce travail d’imbrication révèle des artefacts d’architecture aux perspectives caduques qui mettent en relief un paysage modulatoire et révèle la potentialité d’un mouvement constant. Ce vocabulaire tantôt statique tantôt dynamique est la source d’un ensemble ludique, un jeu sur l’aire.

Photo Eglantine Laval

Photo Perrine Dorin

PERRINE DORIN

EGLANTINE LAVAL glantine Laval alias Jeanne de l’Arche, création polymorphe, performeuseprogrammation du Collectif Metachronique, jeune scène expérimentale, réseau de recherche, rapprochement des savoirs et des pratiques Art et Science Radio Beaux-arts Live Pratique multimédia, jeunesse autodidacte, dessin peinture et pratiques diverses. Spécialisée en image ( photographie, vidéo ). Parcours pluridisciplinaire Histoire Sociologie, Politique et Art: Université de Nanterre Paris X Histoire Sociologie Politique - Sociologie de l’art /Ehess - Théorie et pratique du langage et des arts - Pierre Michel Menger // Ecole des Beaux-arts de Paris - atelier de Christian Boltanski - DNSAP 2012 // Drouot Formation Photographie ancienne, assistante du marchand d’art Serge Plantureux / Ehess - CAK Histoire des sciences technologies et société / assistante réalisation, assistante artiste, assistante - création de l’espace d’art la Terrasse à Nanterre avec Sandrine Moreau 2014 // Enseignante en photographie Ecole des Beaux-arts de Rueil Malmaison//

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DIAGNE CHANEL

iagne Chanel est née et vit à Paris. Elle effectue son voyage d’études à Rome et à Florence en 1980 et reste marquée par l’architecture renaissance, les constructions géométriques, les dallages élaborés ; ses personnages en pied, peint ou sculptés, offrent un puissant contraste avec les compositions carrées dans lesquelles ils sont campés.. La Fondation Blachère acquiert en 2004 l’ensemble de sculptures et peintures UNE SAISON AU SUD SOUDAN. Sa vidéo SANCTUAIRES/ SÉPULTURES relie le Soudan, le Darfour, et la séculaire Traite Transsaharienne. Exposée dans divers Musées d’Europe elle fait partie de l’installation de l’artiste MIROIRS MORTELS, présentée au Musée d’Ixelles à Bruxelles en 2008. Artiste engagée, elle est présidente du Comité Soudan (1996), vice-présidente d’Urgence Darfour et publie régulièrement depuis 2003, ses analyses sur les droits humains. Elle a réalisé en 2010 un film MÊME SI TU PRIES, TU N’IRAS PAS AU PARADIS, sur l’esclavage toujours d’actualité en Mauritanie. Un esclavage pourtant aboli trois fois depuis 1981. L’exposition «BOXE, BOXE!» à la fondation Blachère expose en juin 2012 une partie de son travail sur la boxe. Ce travail initié en 1989 avec le portrait de Battling Siki signe, avec celui sur les zoulous, le début de sa défense des droits humains. L’installation SANCTUAIRES/ SÉPULTURES présentée lors du IIIeme Festival Mondial des Arts Nègres à Dakar en 2011, a été exposée en avril 2012 à à l’Iwalewa Haus de Bayreuth. La série QUAND VIENT LE SOIR, l’installation MÉTIS DANS LES VILLES ont été présentées à la galerie 23 à Amsterdam en juin 2012. Par son engagement et son écriture elle rejoint l’œuvre et les préoccupations de son grand-père sénégalais, Amadou Mapathé Diagne, premier écrivain africain de langue française. Instituteur, il publie des essais dès 1919 et son premier roman Les Trois Volontés de Malick en 1920 évoque la confrontation de l’Occident et des civilisations africaines dans son village de Diamaguène.

”J’ai fait le choix illusoire de vivre de ma peinture et de ma sculpture... Ma rencontre avec l’art s’est faite très jeune, dans les musées ou ma mère m’emmenait ; cette dimension hors mesure de l’art s’intégrait à ma vie. J’ai tenté d’y échapper, je perce vers le renoncement que cela suppose : Femme et métisse, et le plus souvent «exclue j’ai rompue en étant artiste, avec la sécurité et le confort que peut procurer un profil de femme conforme dans un monde d’hommes. De formation classique aux Arts Appliqués et aux Arts Décoratifs, mes préférences vont à la Renaissance italienne, la peinture française du XVIIe siècle, L’École de Paris surtout, et la sculpture de tous temps. Je pratique la peinture ”à l’encaustique”, technique étrange et millénaire que l’on retrouve dans les portraits funéraires d’Égypte. Mon lien avec l’Afrique noire, c’est d’œuvrer à la reconnaissance des esclavages modernes en Mauritanie et au Soudan, je travaille et milite autour du souvenir du Génocide et l’étude de la Traite transsaharienne.»

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PhotoVittorio E. Pisu

es fiancées romaines portaient le «Flammeum» le jour de leur mariage. «Il était d’un jaune foncé et brillant» (Pline. H.N.XXI, 22) comme une flamme, particularité d’où lui vint son nom, et de dimensions considérables, suffisantes pour couvrir toute la personne de la tête aux pieds. D’après les écrits de Fréderic Portal «Des couleurs symboliques dans l’antiquité, le Moyen-Âge et les temps modernes». Paris, 1837. Emilie Sévère nous déclare: «Je commence mes toiles en posant une couche de couleur très diluée. La toile est imprégnée de manière instinctive et brutale pour former un brouillard indéterminé. Le fait de malaxer cette trame provoque un terrain propice à l’émergence de formes, de figures s’accrochant aux accidents et aux traces de ma mémoire. Mon pinceau se perd dans les multiples glacis comme dans un nuage fuyant. La toile et ses strates successives sont comme autant de voiles superposés qui masquent et révèlent pour nous introduire dans un mystère. Ma peinture est constamment en équilibre entre figure et non figure. Une limite instable les sépare et l’élément du voile symbolise particulièrement bien ce passage de l’une à l’autre...» Expositions récentes : 2015 Inconnaissance [...], le 6b, Saint-Denis, France. Le voile des fiancés, galerie du Crous de Paris. Inconnaissance à Paris, Kogan gallery, Paris. 2014 La Part de l’ombre, Galerie KO, Huelgoat, France. Inconnaissance [Informa] au 6b, Saint-Denis, France. Exposante au salon Art-Up de Lille, galerie Intuiti, Lille, Exposition personnelle, galerie Intuiti, Paris. Née le 5 avril 1986 à Morlaix, Émilie Sévère est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris en 2012. Elle a depuis réalisée plusieurs expositions comme au Direct Art Center de Hangzhou en Chine et à la galerie Intuiti qui lui consacre une exposition personnelle en 2014. Elle est cofondatrice du collectif Inconnaissance, né en 2013, dont la prochaine exposition collective «Tropospheres» se tiendra du 26 janvier au 26 Février 2017 au «6b».

Photo Alaxandra Arango

EMILIE SEVERE

A été nommée en 1977 Conservateur du Musée départemental du Prieuré consacré aux artistes symbolistes et Nabis, à Maurice Denis et son temps. Elle a créé le musée sous l’égide du Conseil Général des Yvelines et y a organisé des expositions sur l’art de cette époque de la fin du XIX et début du XXème siècle. Le musée a été installé dans la demeure de Maurice Denis, anciennement Hospice Royal, créé par Madame de Montespan. Ce que Marie Amélie raconte de son expérience : « Dès mon enfance, j’ai eu la chance d’être immergée dans le monde de l’Art et j’ai fait mes études dans cette spécialité; J’ai dirigé pendant quinze années le Musée départemental du Prieuré. Ce furent des années magnifiques de découvertes, de rencontres avec les familles d’artistes , les collectionneurs et les visiteurs. L’art est un des chemins mystérieux qui nous emmène vers nous même et vers l’Autre.»

Bernard CHATAIN

PhotoVittorio E. Pisu

Photo Emilie Severe

Marie Amélie ANQUETIL

Contact : Tél. +336 10 05 51 28 courriel :emilie.severe@gmail.com atelier au 6b, Le 6b, 6-10 Quai de Seine, 93200 Saint-Denis.

www.le6b.fr

Né de parents «Pieds-Noirs», a vécu sa jeunesse en Algérie. Parallèlement à des études d’architecture à l’Ecole des Beaux - Arts de Paris, il travaille la peinture et le dessin avec notamment les sculpteurs BELMONDO, CALKA et GRECK. Il démarre une activité d’Architecte Urbaniste qui l’amène, parallèlement à des réalisations dans le domaine résidentiel et commercial, à s’impliquer dans des études sur les Habitats populaires et les architectures vernaculaires dans les D.O.M., à Mayotte et en Guyane, en collaboration avec son collègue Attila CHEYSSIAL. A Saint - Barthélemy dans les années 1980, parallèlement à sa pratique architecturale, il revient à la peinture qui deviendra peu à peu sa principale activité, participant alors à divers salons et expositions collectives et individuelles à Saint - Barthélemy, Los Angeles, Paris et New York En 1994, Il s’installe à New York et travaille pendant six ans dans un Atelier dans le quartier de Chelsea où il expose ses oeuvres. A partir de 2006 il travaille quelque temps, dans un Atelier à Creil, l’acrylique, la gouache et principalement l’huile sur divers supports. Réinstallé définitivement à Paris depuis 2007, Il est maintenant en résidence permanente au 6b, à Saint Denis, où il occupe un Atelier.. 37 Bd Jean Jaurès 92110 Clichy Cel.: 06 19 90 86 50 Email : bernard.chatain@gmail.com

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ALEXANDRA ARANGO

lexandra Arango Née en Colombie, Alexandra Arango vit à Paris et travaille à St-Denis au 6B où elle est artiste résidente. Elle a étudié au California College of the Arts CCA de San Francisco, après s’être formée à l’École Supérieure d’Architecture de Paris Belleville l’ENSAPB et à l’UPB de Medellin en Colombie. Lors de ses années de recherche artistique, Alexandra a travaillé le dessin à plusieurs échelles et sur plusieurs médiums, commençant par le dessin sur papier, puis s’ouvrant au dessin performatif et au dessin sur mur dans l’espace public. Depuis 2010, elle collabore avec plusieurs galeries dédiées au dessin telles Slow Galerie en France, BootsBau en Berlin entre autres. Elle a également participé à plusieurs festivals d’art urbain comme Street Art Avenue Grand Paris, Aucwin Saint Denis, les « Promenades Dessinés » Festival BDColomiers, Mingalabar Festival etc Dans son travail, Alexandra explore l’animalité en affublant ses personnages de têtes d’animaux, et c’est par cet imaginaire qu’elle exprime, de façon à la fois ludique et consciente, des sentiments de son passé liés à une société conflictuelle comme celle de la Colombie. Son travail comporte aussi une dimension narrative, pour donner forme au souvenir et à la mémoire liés à des faits historiques comme à des situations vécues. Les histoires racontées sont marquées par une dualité obsédante entre le sublime et le grotesque, la nature et le danger, la beauté et la mort. La violence, le déracinement ou encore la mémoire coloniale sont des thèmes récurrents de son oeuvre. EXPOSITIONS INDIVIDUELLES > 2016 “Into The Things”, Slow Galerie, Paris > 2015 “Dibujos Viajeros”, Alambique Galeria, Medellin > 2014 “Oscuro Paraiso”, Slow Galerie, Paris > 2011 “From San Francisco”, La Botica Galerie, Paris EXPOSITIONS COLLECTIVES > 2017 Invité d’honneur expositon à la Chapelle Hopital Générale Clermont-Ferrand Arts en Balade > 2016 Salon de Dessin Contemporain et Populaire, Les Vans > 2016 “Tall Trees of Paris”, Gallerie Arts Factory, Paris > 2016 “Intimacies”, Le 6b, Saint-Denis > 2016 Salon du Dessin Contemporain & Populaire, Les Vans > 2016 Le 6b Dessine son Salon, Dessin Contemporain, > 2016 “Paques pour les Yeux”, Galerie Sargeant Paper, Paris > 2016 “Cachet de la Poste Faisant Foi”, Villa Mallet Stevens, http://alexandraarango.ultra-book.com/

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PhotoAttil Chessial e parcours de Camille Revel est particulièrement intéressant. Née Camille Anquetil à Paris en 1942, elle se marie en 1960 avec Alain Revel, en 1963 elle s’installe à l’Ile de la Réunion avec sa famille et peint ses permières toiles. En 1970 elle part s’installer à Washington (U.S.A.) ou elle s’inscrit à l’Ecole des Beaux Arts, la Crcoran School, ses professeurs sont Léon Berkowitz et Gene Davis. Fait la connaissance de Louis Comtois, peintre canadien avec qui elle poursuit ses recherches en peinture. En 1975 elle est sélectionnée pour une exposition de groupe à la Corcoran School. S’installe à Saint Germain- en Laye en 1976; fréquents séjours aux Etats Unis à New York chez Louis Comtois et Reiner Schurmann, son ami. En 1980 Première exposition personnelle à l’espace Avant-Première créé par Jacques Bruel,artiste et Ramon Tio Bellido, historien d’art, à Paris. En suite en 1982 Paris Exposition de groupe au Festival Off au Gibus avec Jacques Bruel, François Bouillon… En 1984 Montréal Québec Expose à la Galerie Jolliet avec Louis Comtois. En 1985 Paris Première exposition à La Galerie Bernard Jordan rue de Verneuil Petits Formats. En 1985 et 1986 Paris exposition à la FIAC Galerie Bernard Jordan, toujours en 1986 Paris Création de la Fondation Camille Claudel Exposition à Bagatelle, en 1988 Paris Exposition à la Galerie Bernard Jordan rue du temple Les Ouvertures, en 1989 Stockholm Expose à l’Art Fair Galerie Bernard Jordan , toujours en 1989 NewYork Exposition à la Gallery June Kelly Ouvertures et Reliefs et en 1990 New York Mort de Louis Comtois, puis à Paris Exposition à la Galerie Bernard Jordan rue du temple Les Fenêtres. En 1992 Paris Exposition de groupe à la Galerie Denise René, rue Charlot Art construit, tendances actuelles, en 1993 Chartres Musée des Beaux Arts Exposition Compagnon, Cuzin, Revel organisée par Maïthé Vallès-Bled Conservatrice du Musée et Bernard Jordan, en 1995 Foire de Bâle Exposition de groupe à la Galerie Denise René, en 1997 Saint-Germain-en Laye Exposition personnelle chez Olivier et Aline Legrand Reliefs en 1998 Paris Exposition à la Galerie Bernard Jordan rue Chapon Constructions peintes, en 2000 Issy-les-Moulineaux Création d’événement avec Carmen Hoyos Temps et Contretemps, de l’année 2004 à 2014 S’installe à la Réunion la moitié de l’année, en 2007 La Réunion Exposition avec Claude Caillol chez Sybil et Paul Henri Koenig, en 2008 La Réunion Exposition de groupe avec Claude Caillol, Dominique Ficot et Raphaêlle Paupert Borne , en 2010 Aix en Provence, Festival Verticalopolis Exposition chez Juliana Montfort à l’hôtel d’Ansouis Dix Tours, en 2011 La Réunion Exposition organisée par Les Récréateurs à Saint Denis Dodécaptiques. En 2011 Paris Exposition avec Amélie REVEL DOMOCO, en 2012 Paris Exposition chez Catherine de Manet Clin d’œil, en 2012 Paris Exposition à La Galerie 14 Toucy Yonne Compositions Géométriques en 2013 La Réunion Saint Gilles chez Dominique Froment Kari Karé en 2014 La Réunion Saint Gilles Chez Bobonne Polyptiques, en 2014 Atelier Henri Pinta Paris Camille Revel, en 2015 Atelier Henri Pinta Paris Noël de l’Art, Art de Noël. en 2016 Lazzaretto Centro d’Arte / Mediateca del Mediterraneo Cagliari (Italie) 55 Opere grandi e piccole. Cette première exposition en Italie sera suivie d’autres en France, mais aussi à l’Ile de la Réunion.

Photo Jean Michel Hequet Vudici

CAMILLE REVEL

Architecte DPLG et docteur en sociologie, est né le 13 mars 1947, à Paris. En 1968, Il fait partie d’un petit groupe à l’origine de l’école UP3 Versailles dont il est un des leaders étudiants. Sa rencontre avec Henry Raymond puis Henri Lefevbre, est déterminante : il poursuit des études de sociologie, qu’il met en application de l’analyse urbaine à la conception de logements ou de quartiers urbains. De 1978 à 1992, Mayotte lui offre la possibilité de mettre en application des principes radicaux : utilisation presque exclusive de matériaux locaux, stricte adaptation au terrain, développement autocentré de l’artisanat du bâtiment, climatisation naturelle, recours à l’énergie photovoltaïque. A partir de 1993 il est sollicité par la DDE de la Réunion pour intervenir comme architecte et comme sociologue sur les questions de l’habitat populaire. Il intègre l’école d’Architecture de la Réunion en 2004, puis l’école des Beaux Arts où il a la responsabilité de la plateforme de recherche en paysage, architecture, habitat populaire et développement durable.

Photo Benjamin Audour

Photo Camille Revel

Léon Attila Cheyssial

Vittorio Emanuele PISU

Né en Sardaigne et résident à Paris depuis 1969, a vécu trois ans aux Etats Unis, voyage souvent en Inde, Kenya, Maroc, Grèce, Belgique, Allemagne, Suisse, etc., mais n’oublie jamais sa terre natale. Architecte de formation et de profession, à l’origine de nombreuses revues et journaux, il a commencé à réaliser des films en 1989. En 1983, à New-York City, organise des expositions d’artistes français, puis revenu à Paris il continue, en publiant une revue sous le titre «Palazzi A Venezia», en organisant des expositions de peinture, sculpture et photographie. En 1993, il crée deux associations au nom de «SARDONIA» une à Cagliari, l’autre à Paris, en produisant des journaux et des manifestations culturelles. Il a produit plus de 400 émissions de télévision diffusées sur le web et dédiées à l’Art et à la Culture de la Sardaigne, à la Création Contemporaine, à l’Architecture et à l’Opéra. Avec Marie-Amélie Anquetil, il a crée l’association «Ici, là-bas et ailleurs» qui organise des expositions de peinture, sculpture et photographie, avec la publication d’un journal homonyme et la réalisation de films à l’occasion de chaque vernissage. Ce qu’il nous dit sur l’art: Je crois qu’une véritable oeuvre d’art parle de moi, et si ce n’est pas le cas, ce n’est que de la technique bien maîtrisée et magistralement réalisée mais sans âme aucune»

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J. M. HEQUET-VUDICI

’image de la camera oscura telle qu’elle apparaît dans l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert sert de support à une réflexion poétique sur le regard et la représentation. Jean-Michel Hequet élabore une combinatoire du visuel à partir de lacamera obscura, un outil inventé à la Renaissance, ou de relevés cartographiques, deux dispositifs qui mettent en jeu la perspective. Ancêtre de l’appareil photographique, couramment utilisée aux XVIIe et XVIIIe siècles, la camera obscura repose sur un principe découvert par Aristote. Elle reste encore un objet de fascination pour de nombreux d’artistes contemporains. Le sténopé, qui permet d’obtenir des clichés photographiques à l’aide d’une simple boîte noire percée d’un petit trou, sans objectif, est aujourd’hui très pratiqué. En fait, Jean-Michel Hequet utilise l’image de la camera oscura telle qu’elle apparaît dans l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert. De façon poétique et analytique, il souligne la simplicité de son fonctionnement. Ainsi, «Trois points de vue» reproduit la gravure de l’Encyclopédie en trois exemplaires, en signalant seulement le parcours de la lumière dans le dispositif. Cette apparente simplicité sert de support à une réflexion sur le regard et sur le paysage. Comment représenter un paysage? Comment s’en souvenir ? Car entre le paysage et nous s’interposent toujours des machines, à inverser ou à mémoriser. C’est cette situation que les travaux de Jean-Michel Hequet cherchent à simuler, métaphoriser ou poétiser. A partir d’une rigueur scientifique ou technicienne — les images de l’Encyclopédie, des gris photographiques à 18%, des relevés topographiques —, les œuvres dérivent insensiblement sous l’effet de menus déplacements. D’autant plus que la démarche spéculative et sensible de Hequet noue un dialogue signifiant avec les grandes œuvres du XXe siècle, celles de Marcel Duchamp ou de René Magritte notamment — avec Hommage à M. D. Fresh Widow ou bien Ceci n’est plus un citron. Le regard de l’artiste circule entre héritage et ouverture de nouvelles visibilités. Anna Grégoire «Duras est là, dans l’escalier éboulé par les sables et les grandes marées, elle est là sur le chemin de bois, strié de sables, là dans le miroitement des petits lacs laissés par les eaux, là sur ce banc en apparence vide de la Résidence, là au bout de ce balcon qu’une ferronnerie fait buter sur l’horizon de la mer. Jean-Michel Hequet accomplit, oui, l’intuition exprimée dans ces « mains négatives » dont Duras avait révélé à sa manière le secret. Ces mains disaient et montraient dans leur solitude mutilée, des hommes de la préhistoire tendant leurs mains au monde, à l’univers pour le rejoindre, se relier à lui, lui parler. Ce que fait ici ce photographe relève de la même intuition. La qualité technique due en partie au principe du sténopé, n’est pas la seule raison de cette réussite. Au-delà du procédé rarement utilisé ainsi aujourd’hui, il y a quelque chose d’obscur et de mystérieux qui s’est ici relié à Marguerite Duras, et qui l’a fait revivre autrement. Pour la parodier, l’on pourrait ainsi dire à l’instar de ce qu’elle écrivait en exergue de La Douleur : « Lecteur, spectateurs, Faites silence. Ce sont des photographies sacrées. » Alain Vircondelet

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OPERA DU JOURL’OPERA POUR TOUS

L’ELIXIR D’AMOUR

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n associe volontiers le nom de Gaetano Donizetti (1797-1848) aux ténébreuses péripéties du drame historique se déroulant sur fond de brumes écossaises: on songe à ce chef-d’œuvre de l’opéra romantique italien, Lucia di Lammermoor (1835) inspiré de Walter Scott. Et pourtant, Donizetti s’est aussi brillamment illustré dans le genre comique. Parmi ses soixante-treize ouvrages, on compte une vingtaine de comédies légères, dans la filiation de Rossini auquel il vouait une grande admiration. Composé en deux semaines selon la légende, L’Elixir d’amour doit sa naissance à l’impérieuse nécessité de combler un manque dans la programmation incomplète d’un théâtre milanais en concurrence avec la Scala. Dans l’urgence, le librettiste Felice Romani reprend un livret d’Eugène Scribe, Le Philtre, mis en musique avec succès en 1831 par Daniel-François-Esprit Auber (1782-1871). Contre toute attente, L’Elixir d’amour va devenir un des ouvrages les plus populaires de Donizetti. Il se maintient à l’affiche durant trente-trois jours avant de partir à la conquête de l’Italie, puis de l’Europe. Il demeure jusqu’à notre époque un des fleurons du répertoire lyrique. Considéré comme un des « opera buffa » les plus réussis, L’Elixir d’amour réalise un équilibre parfait entre l’efficacité comique du livret et la subtilité de l’écriture musicale. On y retrouve les principales caractéristiques du genre dans bon nombre de passages telle l’aria de Dulcamara « Udite, udite, o rustici » (acte 1, scène 5) où l’on admire le jeu étourdissant des crescendos. A côté du schématisme de la mécanique comique à laquelle se rattachent Dulcamara et Belcore, s’épanouit une nouvelle inspiration qui favorise le triomphe de l’amour et de la bonté dans un univers bucolique idéal. Donizetti s’affranchit du modèle rossinien pour explorer le champ de la comédie sentimentale comme en témoigne le traitement des deux protagonistes, Nemorino et Adina. Dans le soin apporté à la crédibilité psychologique de ces personnages, on décèle les apports du lyrisme romantique caractérisé par un ton de mélancolie et une justesse dans la peinture des sentiments déjà à l’œuvre dans les drames de Donizetti. Qui par exemple ne connaît la célèbre romance « Una furtiva lagrima » (acte 2, scène 8) ? Elle a acquis une sorte d’existence indépendante de l’ensemble de l’ouvrage. Plus d’une personne charmée à son écoute serait surprise d’apprendre que ce chant vibrant d’une douleur pleine de noblesse est extrait d’un ouvrage comique dont il constitue sans doute le plus beau moment. C’est dans cet équilibre particulier entre la farce et la peinture romantique du sentiment amoureux que résident l’originalité et la magie de l’Elixir d’amour. COMPOSITEUR Gaetano Donizetti LIBRETTISTE Felice Romani ANNÉE DE CRÉATION 1832 LIEU DE CRÉATION Italie NOMBRE D’ACTE 2 LANGUE ORIGINALE Italien PRODUCTION ORIGINALE Teatro Lirico di Milano EDITEURS Ricordi

GEORGE BIZET

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el Molière et son « Médecin malgré lui », Bizet met en musique les péripéties d’un jeune amo reux dont le beau-père refuse expressément de lui donner la main de sa fille. Par miracle et incognito, le jeune homme se retrouve dans les habits de Docteur et sauve la vie de ce ronchon de beau-père ! Avec beaucoup d’humour, des chansons légères et des musiques entraînantes, le « Docteur Miracle » est une œuvre attrayante pour passer un moment agréable et divertissant. Sur un livret de Léon Battu et Ludovic Halévy tiré de la pièce de théâtre de Richard Brinsley Sheridan, Saint Patrick’s Day. Georges Bizet Compositeur français né à Paris le 25 octobre 1838. De son vrai nom Alexandre César Léopold Bizet. Georges Bizet entre au Conservatoire en 1848 dans la classe de piano de Marmontel, et prend des cours privés avec Pierre Zimmermann, le prédécesseur de Marmontel. Brillant pianiste et un lecteur à vue exceptionnel, il obtient un premier prix de piano en 1852. Puis, un premier prix d’orgue et de fugue lui est accordé en 1855. Il commence la composition en 1854. En 1856, son opéra-comique Le Docteur miracle (sur un livret imposé) obtient le premier prix ex æquo avec l’œuvre présentée par le compositeur Charles Lecocq, à un concours organisé par Jacques Offenbach pour les Bouffes Parisiens. En juillet 1857, il remporte le Premier Grand Prix de Rome, avec sa cantate Clovis et Clotilde, et passe alors trois années en Italie à la Villa Médicis. A partir de 1863, ses grandes œuvres lyriques vont marquer le siècle. Les pêcheurs de perles sont tout d’abord créés au Théâtre Lyrique de Paris avec succès, en obtenant une critique positive de Berlioz dans le Journal des Débats. Avant d’écrire Carmen, qui sera un succès mondial, commande de l’OpéraComique de Paris, il prend le temps de se marier avec Geneviève Halévy, fille du compositeur Jacques Fromental Halévy. De Carvalho passé au Théâtre du Vaudeville lui commande une musique de scène pour l’Arlésienne de Daudet. Celle-ci sera créée le premier octobre 1872. Après avoir esquissé un Cid, il s’installe à Bougival pour terminer l’orchestrationde Carmen qui est créée le 2 mars 1875. Il meurt d’une crise cardiaque dans la nuit du 2 au 3 juin 1875.

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LE BARBIER DE SEVILLE

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e Barbier de Séville de Gioacchino Rossini cumule plusieurs records composé en deux semaines, il est l’œuvre d’un compositeur de vingt-quatre ans, qui en est déjà à son dix-septième opéra ! Et toute la musique jaillit là avec une aisance et une limpidité qui laissent pantois. Sérénades, duos et ensembles éclaboussent la comédie de leurs ribambelles de vocalises et de leurs pitreries verbales. Pour autant, le génie de Rossini tient à cet art physique du crescendo, destiné à faire monter la tension, jusqu’à ce que le public trépigne et explose. L’ouverture de l’opéra créé immédiatement la surprise : un tutti nous prévient que le spectacle commence, puis une délicieuse mélodie prend le relai, qui est reprise et enfle jusqu’à éclater… Ainsi, derrière, le rire et les rythmes qui s’agitent, c’est toute l’insolence de la pièce de Beaumarchais que Rossini verse dans son univers loufoque. Résumé A Séville, au XVIIIe siècle. Le joyeux barbier Figaro aide le Comte Almaviva a conquérir Rosine. Mais Rosine, qui n’est pas restée indifférente aux sérénades de son mystérieux soupirant, est jalousement gardée par le vieux Docteur Bartholo, qui compte bien, aidé du sinistre Don Basilio, épouser sa pupille au plus vite. Que faire pour contrer les projets du vieillard ? Figaro n’est pas à court d’idées. Toutefois la première tentative échoue, et le Comte Almaviva, déguisé en « Lindor », un étudiant sans le sou, repartira penaud de la demeure de Bartholo ; la seconde escapade, elle, réussira quasiment, et au terme d’échanges de billets, de déguisements et de situations abracadabrantes savamment réglées, l’amour de la belle Rosine et du Comte Almaviva, enfin rendu à sa véritable identité, finira par triompher. Isabelle du Boucher nous propose ici une interprétation de ce classique en transposant l’action dans un cirque. Bartholo c’est Monsieur Loyal, et le Comte d’Almaviva va se faire embaucher en tant que jongleur. Rosine est bien entendue une funanmboule et Figaro le clown, Basilio est le Maître de musique et la pianiste est une dompteuse de lions. Pourtant tout cela marche à merveille et l’on s’etonne que l’on ne s’aventure pas plus souvent dans une réinterprétation d’oeuvres classiques qui, au travers de leur adaptation dans un univers différent de celui d’origine, revèlent des aspects et des éclairages insupçonnés jusque là. De plus la contraction de toute cette aventure dans une durée de une heure 30 à peine donne une grande vivacité ed une dynamique particulièrement réussie à ce chef d’oeuvre qui s’accomode fort bien d’une rélecture à l’apparence audacieuse mais qui se revèle finalement très pertinent. A ne pas manquer. COMPOSITEUR Gioacchino Rossini LIBRETTISTE Cesare Sterbini ANNÉE DE CRÉATION 1816 LIEU DE CRÉATION Italie NOMBRE D’ACTE 2 LANGUE ORIGINALE Italien PRODUCTION ORIGINALE Teatro Argentina Rome EDITEURS Ricordi

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OPERA DU JOURL’OPERA POUR TOUS

DIDO & ENEAS

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MAURICE RAVEL

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LA SERVA PADRONA

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ido et Aenas, premier véritable opéra anglais, est une œuvre unique, pleine d’audace et de fraicheur, dont il n’existe pas de manuscrit original. L’écriture et la création de Dido et Aenas restèrent longtemps une énigme et elle semblent toujours bien mystérieuses. On sait seulement qu’il fut représenté en 1689 dans un pensionnat privé de jeunes filles de Chealsea, près de Londres. Cet opéra de chambre mêle magistralement, tel un Shakespeare, la comédie et la tragédie, portées par la délicatesse d’un récit qui ne laisse pas un instant de répit. Musicalement, cette œuvre recèle un étonnant pouvoir émotionnel, où la concision n’enlève rien à la tension dramatique et où la richesse mélodique associé à un grand éventail de styles vocaux, laissent libre cours à l’effusion sentimentale. Le chant de Dido mourante, cette lamentation qui reste le sommet de l’œuvre, illustre parfaitement ce trouble qui nous étreint, suivit du chœur final aussi puissant que dans une Passion de Jean Sébastien Bach. Résumé Cet opéra de chambre relate la passion entre la reine de Carthage et un prince troyen, déchirés entre amour et devoir. Didon, d’abord hésitante, cède malgré tout à Enée qui, trompé par une sorcière, abandonne sa bien-aimée qui meurt de désespoir. Acte 1 Après la destruction de Troie, Enée (ténor ou baryton aigu) fait route pour fonder l’empire de Rome. Mais une tempête le rejette avec son équipage sur les rivages de Carthage où il est recueillit par la reine Didon (soprano) dont il tombe amoureux. Séduite à son tour, elle le convainc de retarder la poursuite de son voyage. Acte 2 Dans une grotte, la maléfique Magicienne (mezzo-soprano), par haine de la reine, imagine de renvoyer Enée sur les flots puis de déchainer une tempête afin qu’il périsse. Alors que Didon et Enée folâtre dans la campagne, un orage éclate, Didon retourne précipitamment à Carthage, tandis qu’Enée, resté en arrière, est mystifié par un Esprit mauvais sous les traits de Mercure (ténor ou soprano), qui le persuade de repartir. Acte 3 Alors que les sorcières prédisent la mort imminente de Didon, Enée vient lui faire ses adieux. La reine blessée par cette traitrise, le renvoie. Abandonnée et désespérée, elle meurt de chagrin et de désillusion, dans l’un des airs les plus poignants et admirable jamais écrit pour l’opéra.

a célèbre romancière Colette chercha longtemps le musicien capable de mettre en scène et en musique les objets et les animaux familiers dont elle avait inventé la révolte contre la méchanceté d’un enfant capricieux et pervers. La collaboration avec Ravel donna naissance à une fantaisie lyrique de trois quarts d’heure que le compositeur eut quelques scrupules à qualifier « d’opéra ». Il s’agit d’un véritable parcours initiatique dont l’atmosphère féérique et magique joue sur une très large palette de registres musicaux. Du music-hall à la musique impressionniste, du jazz à l’opéra italien, de la polyphonie au récitatif, Ravel ouvre de nouveaux chemins au théâtre lyrique sous forme de savantes miniatures. Tout se mêle dans un tourbillon effrayant pour l’enfant menacé par le gigantisme des objets et des animaux révoltés contre son insupportable cruauté. Les sortilèges agissent comme des révélateurs du bien et du mal et les métamorphoses délivrent une leçon de vie à ce « petit homme » sadique et coléreux auquel il ne reste plus que l’appel final à « Maman » pour effacer tant de terreur méritée, en accédant enfin à la bonté. Les difficultés que présente la mise en scène d’un ouvrage qui fait chanter une « Tasse chinoise », le « Feu » ou encore des «chiffres » vengeurs et un «Arbre» gémissant, auraient pu entraîner la progressive disparition de l’ouvrage. L’Enfant et les Sortilèges s’est toujours maintenu au répertoire grâce à des scénographies marquées par l’inventivité indispensable au parfait déploiement de la féérie raffinée de la musique de Ravel.

omposé par Pergolèse en 1733, le double intermezzo la serva padrona est resté célèbre dans l’histoire de la musique pour avoir déclenché la querelle des bouffons. Ce n’est pas pour autant que sa musique est bien connue du mélomane. Les intermezzi étaient conçus comme des parenthèses au sein d’une soirée consacrée à la tragédie, des respirations nécessaires dans la mesure où les situations comiques précédemment présentes à l’intérieur de l’opéra seria en avaient été progressivement évincées. Celui-ci ne fait pas exception à la règle, puisqu’à sa création il était intercalé entre les actes de «Il prigioniero superbo», opéra seria du même auteur. Les intermezzi étaient par essence des spectacles brefs, mettant en scène peu de personnages (ici, deux chanteurs et un rôle muet), un effectif musical réduit (un quatuor à cordes) et se rattachant du point de vue dramatique à la commedia dell’ arte. Le langage employé, écrit ou musical, se démarquait de la langue savante de l’opéra seria par sa simplicité, simplicité qui ne veut pas dire facilité. Dans le cas de la serva padrona, le livret de Gennaro Antonio Federico est écrit en vers de bonne facture, et fait preuve d’une recherche sur les sons par l’emploi de jeux de mots et d’onomatopées (Stizzoso, mio stizzoso, ou encore : con te si sta, e qua e là, e su e giu, e si e no ! Ah ? Che ? No ? Eh ? Ma ? ? ne reconnaît-on pas là l’ancêtre de la basse-bouffe ?). Le discours musical quant à lui respecte l’alternance récitatif-aria, quatre des cinq airs et les deux duos étant da capo. Un seul des récitatifs est accompagné, au moment crucial où Uberto prend conscience de son amour pour Serpina. Les autres sont presque plus des parties récitées que des parties chantées, avec un soutien rarissime du quatuor à corde. Les chanteurs de l’époque de la création n’étaient pas des virtuoses du bel canto, mais des chanteurs-acteurs. La présente réédition nous donne le bonheur d’entendre deux interprètes qui sont aussi bons chanteurs qu’acteurs, pour une version quasi-parfaite de l’ouvrage. Le comique des situations échappe probablement aux auditeurs contemporains, mais est-ce le talent de Pergolèse, est-ce celui des interprètes, est-ce la combinaison des deux ? on dirait qu’il passe comme un souffle gracieux, comme un voile pudique sur l’oeuvre. Uberto et Serpina ne sont-ils pas amoureux, sans se l’avouer, depuis le début ? leurs intrigues ne sont-elles qu’un mouvement de recul devant des sentiments interdits puisqu’ils appartiennent à des classes sociales différentes ? ne laissent-ils pas finalement parler leur amour réciproque ? Ce long chemin de maturation des sentiments, à peine devinable chez Pergolèse, nourrira plus tard le théâtre de Mozart. Catherine Scholler

COMPOSITEUR Henry Purcell LIBRETTISTE Nahum Tate ANNÉE DE CRÉATION 1689 LIEU DE CRÉATION Royaume-Uni NOMBRE D’ACTE 3 LANGUE ORIGINALE Anglais PRODUCTION ORIGINALE : Josias Priest’s Chelsea EDITEURS Tenbury

COMPOSITEUR M.Ravel LIBRETTISTE Colette CRÉATION 1925 LIEU DE CRÉATION :France NOMBRE D’ACTE : 2 LANGUE ORIGINALE Fr PRODUCTION ORIGINALE Opéra de Monte-Carlo

COMPOSITEUR Giovanni Battista Pergolese LIBRETTISTE Gennaro Antonio Federico ANNÉE DE CRÉATION 1733 LIEU DE CRÉATION Italie NOMBRE D’ACTE 2 LANGUE ORIGINALE Italien PRODUCTION ORIGINALE Teatro Formagliari Bologna EDITEURS Ricordi

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Photo Sophie Schenck

SOPHIE SCHENCK

Photo Caroline Secq

PhotoPinuccio Sciola

e suis née à Vienne, et vis et travaille à Paris Dans cet aller-retour constant entre dessins et volumes, mes productions sont autant d’expériences traçant à très grande et/ou à très petite échelle des paysages géologiques ou moléculaires abstraits. Exposition personnelle : en 2015, installation et projection du PROJET ELINA de Guillaume Barth et Thomas Lasbouygues, Salar de Uyuni Bolivie-le6b. en 2014, les Noctambules, Les Nautes,1 quai des Célestins, Paris Diplômée des Arts Décoratifs, artiste plasticienne et scénographe d’exposition, résidente installée au 6b à Saint-Denis (93), je pratique la sculpture et le dessin. Préoccupée par la matière et sa mise en forme, j’appréhende ma recherche plastique comme un ensemble de procédés liés qui me permettent, par l’utilisation de techniques mixtes, de travailler les différents états de la matière. Chacune de mes pièces (dessins comme sculptures), rassemblées par ce lien de contiguïté, peuvent être vues comme le fragment d’un tout. Dans mon atelier-laboratoire, je manipule graphite, sel, charbon, plâtre, pierre, craie, bois que je taille, broie, pèse, malaxe, étale, superpose pour préparer en bloc, en poudre ou en solution mes ingrédients. J’aime, à la manière d’un alchimiste, observer comment la matière réagit, se transforme, m’échappe. C’est de la rencontre entre maîtrise technique du geste et part d’aléatoire que naît la forme finie de l’œuvre. Aussi, je m’autorise la fragilité des choses en cours par l’utilisation de matières éphémères et altérables, non fixées, et de procédés en transformation comme la fermentation ou l’évaporation. Je cherche à donner à mes dessins une réalité physique, un caractère palpable. Ils peuvent être vus à la fois comme des recherches sur le volume et la matière mais également comme des traces résiduelles, des épaisseurs, des empreintes. Inversement je suis très attentive à la surface de mes volumes que je travaille à la main.

CAROLINE SECQ ée à Lille, elle a crée son atelier dans les Landes. Travaille les assemblages depuis 20 ans en utilisant exclusivement du matériau récupéré sur les plages et utilisé tel que, brut, sans ajout, peinture ou transformation. A vécu successivement et parfois simultanément à Lille, Toulouse, Clermont-Ferrand, Paris, Santa Barbara (USA), Bordeaux. Quelques expositions Musée de la sculpture romane, 2016, Cabestany, Galerie la Boucherie, Saint Briac, 2016 (depuis 2010), Pop Up Galerie, Biarritz, 2016 (depuis 2011), Le temple, 2015, Plobannalec Lesconil, Comparaisons, Grand Palais, 2015 (depuis 2012) Le Patio, avec la Ville d’Anglet, 2014, Chapelle St Libéral, avec la Ville de Brive, 2013, Le Présidial, avec la ville de Quimperlé, 2011, Galerie Espace Point barre, Lille, 2010, Musée de la Création franche, Bègles, 2006, Halle Saint Pierre, 2006 et 2003. «De l’art d’accomoder les restes ! J’avance par strates, par couches, par superposition et sédimentation. Je construis ce qu’il en est avec ce qu’il en reste. Inlassablement,je ramasse sur les plages, et je montre ce qu’il en restera, d’ici, de nous, de l’environnement, du temps, le nôtre. Voyage paradoxal qui va du rebut au re-beau... D’un côté le déchet, rejeté dans tous les sens du terme, celui que l’on ne voit plus ou que l’on voudrait ne pas voir, à défaut de pouvoir l’éradiquer. De l’autre l’incroyable beauté de ces restes échoués, fragments d’une autre vie, oubliés, consommés, morcelés, abandonnés. Sur le sable mouvant de ce paradoxe, je construis des architectures improbables, des reliefs de civilisation, des bidonvilles de plage, de la poésie plastique, des tapisseries aquatiques. Assemblages de morceaux d’utile ou d’incroyable qui se donnent bruts, tel que, dans leur beauté intrinsèque, sans ajout, ni peinture ni transformation. Immersion dans la « Dérision de nos dérisoires », invitation au tourisme anthropoplagique, dérive sur les rivages d’une société en décomposition, réflexion sur origine et devenir, esprit et matière, sens et renaissance... Regardez bien, mes plages sont des miroirs.» Caroline Secq +33 6 64 33 37 98 www.carolinesecq.com

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PINUCCIO SCIOLA

inuccio Sciola est un sculpteur de renommée internationale. Il est né, en 1942, à San Sperate, bourg agricole de 7000 habitants à une vingtaines de kilomètres à l’ouest de Cagliari. Après des études au lycée artistique de cette ville, il poursuit à la Scola d’arte superiore di porta Romana à Florence puis à l’Académie Internationale de Salzbourg. Il complète ses études lors de nombreux voyages en Europe, il travaille à Madrid et Paris. Il fait un séjours au Mexique où il rencontre le peintre muraliste Siqueiros. En mai 1968 il se trouve à Paris. De retour en Sardaigne il lance avec quelques autres le mouvement « Paese Museo » à San Sperate qui veut que les artistes « portent la culture au niveau des masses populaires ». Le muralisme sarde était né, il allait couvrir les murs de San Sperate. D’autres artistes se saisiront de ce mouvement pour orner toujours plus de murs sur toute l’Ile. En 1976, Sciola, sculpteur, participe à la Biennale de Venise, en 1985 à la Quatriennale de Rome. Il expose ses sculptures en Italie, au Mexique, en Allemagne, en Belgique, en Hongrie, à Cuba et dans de nombreuses villes européennes. En France il présente ses oeuvres en 1981, puis en 1994, à Paris, en 1995, à Versailles dans les jardins de l’Hôtel Trianon ce sont des oeuvres monumentales, en 2004 de nouveau à Paris dans les jardins du Luxembourg ce sont ses « Pierres sonores » recherches auxquelles il travaille depuis 1990 et qu’il propose aux parisiens dans une exposition intitulée «Eloge de la nature»avant qu’elles partent pour un tour d’Europe. Ils les a installées dans de nombreuses villes du monde notamment en 2002 une installation permanente à Rome à l’Auditorium Parco della Musica de Rome et en 2003 sur la place de la basilique d’Assise. qu’il propose aux parisiens avant qu’elles partent pour un tour d’Europe. Les « Pierres sonores » sont des blocs de basalte, mais aussi parfois d’autres pierres, à l’état brut qu’il choisit et dans lesquels le sculpteur, à la scie de diamant, trace des incisions régulières et plus ou moins profondes « qui créent une dense séquence de lames verticales dont la vibration produit des ondes : des sons physiques qui proviennent de la matière, agencée avec habileté par le sculpteur, et qui correspondent sans doute à la voix de la pierre » (extrait du catalogue de l’exposition en septembre 2004 dans la ville de Luxembourg). En 2008, il présente une exposition «Graines de la Paix» à la basilique Saint François d’Assise. En 2011, à Madrid, c’est son exposition «Ville sonore» suivie, en 2012 à Cagliari,d’un hommage à Gaudi. Son travail lui vaut le 11 juillet 2012 d’être nommé par le Président de la République Italienne, Giorgio Napolitano, «Commandeur de l’Ordre du Mérite de la République Italienne». Cette même année le Président inaugure à l’entrée du port de Cagliari l’oeuvre monumentale de Sciola «Les pierres de la culture pour consolider les fondations de l’Unité Italienne». On peut aussi noté l’hommage de Pinuccio Sciola à Jacques Prévert «Les feuilles mortes» «Les feuilles de pierre sont à l’image de la poésie de Prévert, le vent ne les emporte pas…» P. Sciola. À la fin de l’exposition, le sculpteur a fait don des sculptures pour une installation permanente dans le jardin de la maison de Prévert à Omonville-la-Petite. Deux feuilles sont déposées sur la tombe de Jacques Prévert

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Publication périodique irrégulière de l’association régie par la Loi du 1er juillet 1901

L’Expérience du Futur

YANINKAdeCORVAISIER LAETITIA BAZELAIRE CARMEN HOYOS e Bestiaire imaginaire

Les sculptures de Laetitia de Bazelaire sont une réflexion singulière sur les rapports originels et primordiaux entre l’homme et la nature. Elle utilise l’imaginaire du mythe, mais aussi notre propre histoire, pour créer un bestiaire peuplé d’êtres hybrides et de simples « Êtres humains » aux bras absents, statiques et solitaires, qui contemplent notre agitation moderne. L’artiste invente un langage et un univers onirique où se mêlent l’animalité, la communauté des êtres et le sacré. De ces figures faites de bois blanchi à la chaux, à la fois familières et fantastiques, ne se dégage pourtant aucune « inquiétante étrangeté ». C’est bien plutôt à une douce présence de l’étrange que ces sculptures nous convient. Ce sont des œuvres silencieuses, des êtres magiques qui se dressent, calmes et solides, au milieu de notre espace, et qui nous observent. Laetitia de Bazelaire considère « que notre société a besoin de mythes et de croyances, car la fonction du mythe est de donner une signification au monde et à l’existence humaine ». Ses sculptures tentent donc de réitérer des événements fabuleux, exaltants, significatifs, comme le font certains rites. La sculpture a ici cette fonction d’Incarnation au sens propre, c’est-àdire de manifestation du sacré. Si la modernité se caractérise par un désenchantement du monde, cela veut dire que notre monde s’est dépeuplé. Il s’agit donc de le repeupler de personnages mythologiques, de figures humaines intenses, d’êtres hybrides et de mystères, afin qu’ils nous soient à nouveau contemporains. Jean - François Jaudon Laetitia de BAZELAIRE EXPOSITIONS PERSONNELLES 2014 «Another, Once again, Many Times More» curator Bob Nickas East Marion Hampton NY 2013 Le PRE, Parc Rural Expérimental Commissaire Roger des Prés NANTERRE 2012 Exposition Sculpture 2012 : nouvelle génération KPMG La Défense PARIS 2010 Musée Herman Brachert, Svetlogorsk, Kaliningrad Institut Français de Saint Petersbourg FRANCE-RUSSIE 2010 COMMANDE PUBLIQUE 2012 “Moine pleurant” en pierre de Bourgogne: Monument pour la Commemoration pour le millenaire de la construction de l’abbay de Cluny. Commune de Gevrey Chambertin Laetitia de Bazelaire Sculpteur www.bazelaire.net laetitiadebazelaire@gmail.com

tat d’interaction. Mon parcours se construit en permanence dans l’exploration et la rencontre permanentes de nouveaux champs d’action. Il se développe entre le contact intime avec la nature, ses éléments fondamentaux et la recherche des liens avec les faits ordinaires. Bousculer les limites, amplifier, créer des alliances avec des secteurs inexplorés, transformer le quotidien en exception et l’exception en événement sont les arguments fondateurs des mes œuvres. Dans mon Oeuvre : un esprit de peinture se glisse dans les photographies ; l’ eau, la transparence et la lumière sont des composantes essentielles dans la sculpture ; des peintures sont lumineuses. Jeux d’équilibre entre la matérialité et son aura coloré, limite entre concret et fluide. Ces œuvres sont souvent hybrides. Indépendamment ou ensemble lors des Installations, elles interprètent l’espace et le transforment. La mise en œuvre se fait aussi dans des Installations lumineuses et sonores, Installations de séries, dualités, harmonies ; prenant l’espace, le temps et la lumière comme partenaires. Dans le domaine de l’éphémère ce qui m’importe c’est la mémoire, l’ empreinte immatérielle, durable, qui nourrit les actions futures et non la matérialisation d’un moment dans une œuvre pérenne qui fige le temps. L’ empreinte mémorielle a les contours flous, subjective, elle nourrit le rêve et l’imagination et devient le terreau personnel des actions à venir. L’accent est donné à la dynamique et au positionnement évolutif, l’œuvre est dans le temps variable, non répétitive, elle est la présentation ou représentation fugace, mémorable par son contenu, son impact, son caractère insolite. Vitalité et tempo au cœur de la réponse. (Work in progress). L’approche est souple, en durées plus au moins longues selon le moment. La lumière, subtile révélatrice ou sujet autonome et essence première des œuvres, est toujours présente dans l’esprit de Carmen Hoyos, dans ses déambulations entre deux et trois dimensions, pour explorer l’espace avec ses « peintures lumière », ou bien dans ses sculptures lumineuses. Elle est un élément déterminant de ses photographies, ses vidéos, ses Installations, et même dans les « sculptures délicieuse », comestibles, crées tout particulièrement pour les événements festifs privés, associé aux environnements lumineux. La lumière toujours magique, poésie de l’âme, beauté de l’intangible. L’approche est multimédia. HOY. Extrait du texte du critique d’art Belge Roger Pierre Turine, paru dans le journal « La Libre Belgique du 22 avril 2009 : « ...variées, les ingrédients de cette fête subtile, distinguée et pourtant entreprenante, se conjuguent en un futur qui vous déménage sans cesse, Adepte des installations qui jouent avec les espaces, les lumières et les sons, Carmen Hoyos est une artiste qui aime le mouvement. »

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Deuxième année/ Janvier 2017 Directeur de la Publication Vittorio E. Pisu Comité de Rédaction Marie-Amélie Anquetil Bernard Chatain Attila Cheyssial Vittorio E. Pisu Correspondance UNISVERS 38, rue des Petits Champs 75002 Paris vittorio.e.pisu@free.fr le numéro 2 euros abonnement annuel 9 euros ISSN : en cours Commission Paritaire : en cours

PICARDIE

ARTS CULTURE

Promotion de l’Art Contemporain, de l’Art Lyrique, du Vin et de la Gastronomie en Picardie et à l’Abbaye Royale du Moncel

en partenariat avec CLUB DU VIEUX MANOIR LIBRES ATELIERS DE PICARDIES 6B Creation diffusion St.Denis

Ici, là bas et ailleurs

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SARDONIA ITALIA Projet Graphique Maquette et Mise en Page L’Expérience du Futur Edition L’Expérience du Futur Ici, là bas et ailleurs UNISVERS


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