Comment y aller par le train
Comment y aller par la route Depuis Paris Autoroute A1
Paris Gare du Nord Pont Saint Maxence
Sortie n.8 Senlis-Creil-Crépy en Valois
PICARDIE ARTS ET CULTURE continuer sur D1017 environ 40 minutes de trajet puis D123 Pontpoint - Verberie prix du billet entre 10 et 12 euros ABBAYE ROYALE DU MONCEL Programme EDITORIAL
D330 Creil - Chantilly - Pont Sainte Maxence N17 Cambrai - Pont Sainte Maxence - Villevert
Distance 63 km dont 42 km sur autoroute
2017
Publication périodique irrégulière Deuxième année/ Eté 2017/Numéro 4 Correspondance vittorio.e.pisu@free.fr
Prix de vente 2 euros
SALON
DU DESSIN
DU MONCEL 15 MAI 2017 15 JUIL 2017
MACBETTU Photo Romain Denis
SA RDEGNA TEATRO DATES A PRECISER
ULTERIEUREMENT
15 JUIN 2017 31 JUIL 2017
ROMAIN DENIS, L’EMIGRE LE PAYSAGE
DE L’EAU
LE MERVEILLEUX Peintures, Sculptures, Dessins, Installation, Performances, Land art
15 SEPT 2017 10 OCT 2017
uand l’ émigré se réveilla, il était au plus bas du chemin qui menait à la grève. C’était une nuit sans arôme. Les nonnes passaient entre les hêtres. Elles arrivaient du Kerduel et de Beuron. La nuit éclatait en milliers de gemmes. Ces nonnes courbées sur l’abîme céleste étaient comme repliées dans leurs ailes. Romain se réveilla de sa pénombre. Il s’adossa à un arbre et devint un totem. Depuis des siècles les femmes prenaient le thé au bord d’une mer dont les vagues bougeaient à peine. Comme à chaque aube, les hommes bénissaient et clouaient Jésus au chevet de Dieu et faisaient ainsi repentance de leurs fautes et de leurs vertus en compagnie de Paul Gauguin qui était fort dévot. Las des Nabis et de leurs paradis sublimes, du visage des élus en forme d’oraison, Romain s’évada de la vallée sacrée. Il tissa sa première tapisserie paranoïaque, affronta son visage comme un autre visage. Il démembra les mots et en fit son langage. Il dilacéra son corps et en fit une métaphore universelle puis, un jour, il arriva à une île où n’abordait aucun rivage. La lumière de l’île était de tourbe et non plus de lumière. Il en fit une Bretagne à la façon de Sylte et de Rügen. Bernard Gaugain
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ABBAYE ROYALE DU MONCEL
‘est toujours intéressant de suivre l’évolution d’un journal, petit ou grand, de toutes les manières ambitieux, comme il se doit, et surtout avec l’aréopage d’artistes avec les-quel(le)s on fraye, c’est plus qu’une obligation, un devoir. Je me souviens d’une petite blague enfantine «Comment on mange un éléphant?» «Morceaux par morceaux». Je dis cela parce que l’Abbaye Royale du Moncel est un sacré «monstre» (du latin monstrum, monstri, quelque chose qui mérite d’être montrée) et essayer de l’appréhender d’un seul coup ce n’est pas vraiment la bonne méthode. Alors si dans le numéro précédent nous vous avons donné matière à rever, entre les expositions annoncées, les opéras que nous vous avons fait miroiter, et les échanges avec la Sardaigne, qui ont besoin d’un peu de temps pour ce mettre en place, d’autant plus que les artistes pressentis ont une production non seulement pléthorique, mais aussi de dimensions respectables, pour ne pas parler du poids des sculptures de Pinuccio Sciola qui ne son pas du tout ridicules. Alors on va vous demander un petit peu de patience et tout viendras à point nommé. En fait pour recevoir du public dans le cadre des manifestations lyriques nous devons répondre à certaine normes de sécurité qui nécessitent du temps pour être réalisées. Et cet été les expositions que nous vous proposons sont à même de justifier vos déplacements. Toutes les organisations et les volontés qui opèrent à la mise en oeuvre de cette saisons ne ménagent pas leurs efforts. Prochainement nous allons d’ailleurs vous proposer une chaîne de télévision diffusée sur le web qui relatera non seulement les manifestations de l’Abbaye Royale du Moncel mais aussi d’autres manifestations artistique telles celles du 6b dont la vitesse de croisière est désormais celle d’un paquebot luxueux qui vous propose moult occasion de satisfaire vos désirs d’art en tous genres. Ce début de printemps nous invite à participer à toutes nos manifestations. V. E. P.
LE MERVEILLEUX ackslash est heureuse d’annoncer Variables, une exposition autour des travaux de quatre jeunes artistes récemment diplômés. Jeanne Briand, Valentina Canseco, Florian Mermin et Camille Raimbault investissent chacun un espace défini de la galerie à travers des installations exigeantes et spectaculaires, tout en intervenant discrètement dans le travail des autres. Ces différentes propositions offrent à la fois une immersion totale dans les univers singuliers de chacun et la possibilité de rencontres impromptues. Le matériau pauvre, industriel, est au centre des recherches de Valentina Canseco. L’artiste propose des interprétations libres et des détournements de ces matières simples, tout en conservant à l’esprit les nécessités écologiques de notre époque en opposition à notre surconsommation. Elle met l’accent sur la richesse visuelle insuffisamment exploitée de cagettes de bois ou de rebus pourtant pérennes, à travers des dessins et des installations foisonnantes dans lesquelles se bousculent les notions d’auto-construction et du recyclable. Le travail tout en poésie de Florian Mermin se dévoile dans des installations d’objets. Des murs de plantes transforment radicalement l’entredeux étages de la galerie et sont accompagnés de sculptures en cire imitant la végétation. Plus loin, une pièce se pare de l’univers si singulier de l’artiste, remplie de chaussures à talons, moulages en cire de ses pieds, d’où s’échappent des fleurs fanées tel un étrange magasin à l’abandon, figé dans le temps. Les oeuvres de Jeanne Briand immergent le spectateur dans des formes de verres soufflés dont s’échappe une bande sonore délicate créée par le
APPEL A PROJETS L’ exposition qui aura lieu du 10 septembre au 15 octobre 2017 aura pour thème «Le Merveilleux» Cette exposition prendra place pour partie dans la grande salle des charpentes et pour partie dans le parc de l’abbaye ou certaines oeuvres pourront être réalisées dans le temps de l’exposition. Cet appel à projet s’adresse aux artistes ( peintres, sculpteurs… ) et est ouvert aux formes d’art vivant (performances, spectacle vivant, création musicales). Sélection : Les candidatures sont à envoyer avant le 30 juin à l’adresse suivante : libresatelierspicards@gmail.com Le commissariat de l’exposition est confié à quatre personnes : Emilie Schalck artiste, Eglantine Laval artiste, membre du 6B – Bernard Chatain, peintre et architecte, Attila Cheyssial, peintre et architecte, membres des Libres Ateliers Picards. Le comité de sélection est composé de Marie Amélie Anquetil conservatrice et commissaire indépendante, François Berte directeur de l’abbaye Royale du Moncel, Bernard Chatain, Attila Cheyssial, Claude Josse ancien président du club du Vieux Manoir, Eglantine Laval, Vittorio E. Pisu, Emilie Schalck, . Modalités : Les dossiers de candidature comprendront : 1 - Un CV et lien vers le site internet, articles et publications. 2 - Un portfolio format PDF présentant des oeuvres récentes et si possible l’oeuvre ou Les oeuvres pouvant être exposée(s), préciser les médiums, les dimensions (ht x larg) et les moyens de diffusion. 3 - Eventuellement une note d’intention. Le poids du fichier ne doit pas excéder 10 Mo. Prière de nommer le fichier PDF : Nom – Prénom – Merveilleux Critères de sélection : Le principal critère concerne le rapport des oeuvres proposés au thème : Seront pris en considération l’intérêt des plasticiens pour l’abbaye Royale du Moncel, le respect de son architecture, de son histoire et de son environnement. Calendrier : Clôture des candidatures : Le 31 juillet 2017 à minuit. Sélection des artistes par le comité : Le 15 août 2017. Dépôt des oeuvres : le 5 Septembre à l’abbaye Royale du Moncel Un transport des oeuvres sera prévu au départ de Paris. Responsabilité : L’assurance des oeuvres est à la charge des participants. Abbaye Royale du Moncel : www.abbayedumoncel.fr Libres Ateliers Picards : libresatelierspicards@gmail.com Tél. 06 21 02 29 00 Tél. 0619 90 86 50 pICARDIE ARTS ET CULTURE
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ABBAYE ROYALE DU MONCEL
BACKSLASH
présente JEANNE BRIAND VALENTINA CANSECO FLORIAN MERMIN CAMILLE RAIMBAULT
souffle même de l’artiste enregistré en studio, auquel se mêle parfois le bruit de l’eau et de légères percussions. Ces « gamètes » proposent une nouvelle forme de vie et, par l’origine des sons émis, questionnent le spectateur sur l’artifice ou l’existence réelle de ces formes animées. Des barres perpendiculaires en acier, courant du sol au plafond, rythment ces corps en devenir et présentent une vision radicale et inflexible d’un monde encore inconnu. La radicalité du travail de Camille Raimbault s’exprime dans sa série de « petites annonces » disséminées dans la galerie. Ces sculptures murales soulignent, avec un humour corrosif, l’espace public et les zones de passage jamais tout à fait vides. L’œuvre « Peinture fraîche» vient recouvrir l’entièreté d’un mur à l’exception d’une forme de post-it manquante que l’on retrouve plus loin. Ces œuvres transforment et sacralisent les objets du quotidien par le biais de matériaux nobles.
BACKSLASH
29 rue Notre-Dame de Nazareth 75003 Paris + 33 9 81 39 60 01 info@backslashgallery.com
du mardi au samedi de 14 h à 19 h Tuesday – Saturday from 2 pm to 7 pm Stations Arts & Métiers, Temple, République, Strasbourg Saint-Denis Parkings : 132 rue du Temple / 245 rue Saint-Martin (angle rue Réaumur)
PhotoVittorio E. Pisu
LE PAYSAGE DE L’EAU
Marie Amélie ANQUETIL
A été nommée en 1977 Conservateur du Musée départemental du Prieuré consacré aux artistes symbolistes et Nabis, à Maurice Denis et son temps. Elle a créé le musée sous l’égide du Conseil Général des Yvelines et y a organisé des expositions sur l’art de cette époque de la fin du XIX et début du XXème siècle. Le musée a été installé dans la demeure de Maurice Denis, anciennement Hospice Royal, créé par Madame de Montespan. Ce que Marie Amélie raconte de son expérience : « Dès mon enfance, j’ai eu la chance d’être immergée dans le monde de l’Art et j’ai fait mes études dans cette spécialité; J’ai dirigé pendant quinze années le Musée départemental du Prieuré. Ce furent des années magnifiques de découvertes, de rencontres avec les familles d’artistes , les collectionneurs et les visiteurs. L’art est un des chemins mystérieux qui nous emmène vers nous même et vers l’Autre.»
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APPEL A PROJETS L’ exposition qui aura lieu du 15 Juin au 31 juillet 2017 aura pour thème: : « Paysages de l’eau ». Cette exposition prendra place pour partie dans la grande salle des charpentes. Cet appel à projet s’adresse aux artistes ( peintres, sculpteurs… ) et est ouvert aux formes d’art vivant (performances, spectacle vivant, création musicales).
PhotoVittorio E. Pisu
La fête de la musique a lieu le 21 juin.
Bernard CHATAIN
Né de parents «Pieds-Noirs», a vécu sa jeunesse en Algérie. Parallèlement à des études d’architecture à l’Ecole des Beaux - Arts de Paris, il travaille la peinture et le dessin avec notamment les sculpteurs BELMONDO, CALKA et GRECK. Il démarre une activité d’Architecte Urbaniste qui l’amène, parallèlement à des réalisations dans le domaine résidentiel et commercial, à s’impliquer dans des études sur les Habitats populaires et les architectures vernaculaires dans les D.O.M., à Mayotte et en Guyane, en collaboration avec son collègue Attila CHEYSSIAL. A Saint - Barthélemy dans les années 1980, parallèlement à sa pratique architecturale, il revient à la peinture qui deviendra peu à peu sa principale activité, participant alors à divers salons et expositions collectives et individuelles à Saint - Barthélemy, Los Angeles, Paris et New York En 1994, Il s’installe à New York et travaille pendant six ans dans un Atelier dans le quartier de Chelsea où il expose ses oeuvres. A partir de 2006 il travaille quelque temps, dans un Atelier à Creil, l’acrylique, la gouache et principalement l’huile sur divers supports. Réinstallé définitivement à Paris depuis 2007, Il est maintenant en résidence permanente au 6b, à Saint Denis, où il occupe un Atelier.. 37 Bd Jean Jaurès 92110 Clichy Cel.: 06 19 90 86 50 Email : bernard.chatain@gmail.com
Sélection : Les Candidatures sont à envoyer avant le 30 avril à l’adresse suivante : libresatelierspicards@gmail.com Le commissariat de l’exposition est confié à deux personnes : Bernard Chatain, peintre et architecte, Attila Cheyssial, peintre et architecte Le comité de sélection est composé de : Marie Amélie Anquetil conservatrice et commissaire indépendante, François Berte directeur de l’abbaye Royale du Moncel, Bernard Chatain, Attila Cheyssial, Claude Josse ancien président du club du Vieux manoir, Vittorio Pisu, graveur et architecte. Modalités : Les dossiers de candidature comprendront : 1 - Un CV et lien vers le site internet, articles et publications. 2 - Un portfolio format PDF présentant des oeuvres récentes et les oeuvres proposées,préciser médiums et dimensions (ht x larg ). 3 - Eventuellement une note d’intention. Le poids du fichier ne doit pas excéder 10 Mo. Prière de nommer le fichier PDF : Nom – Prénom – Paysages de l’eau . Critères de sélection : Le principal critère concerne le rapport des oeuvres proposés au thème : « Paysages de l’eau » (Eau des rivières, de la mer, du rivage, du ciel, des villes et ports etc...) Seront pris en considération l’intérêt des plasticiens pour la Picardie, et son environnement. Calendrier : Clôture des candidatures : Le 30 Avril 2017 à minuit. Sélection des artistes par le comité : Le 15 mai 2017. Dépôt des oeuvres le 12 juin à l’abbaye Royale du Moncel Un transport des oeuvres sera prévu au départ de Paris. Responsabilité : L’assurance des oeuvres est à la charge des participants. Abbaye Royale du Moncel : www.abbayedumoncel.fr Libres Ateliers Picards : libresatelierspicards@gmail.com Tél. 06 21 02 29 00 Tél. 06 19 90 86 50 pICARDIE ARTS ET CULTURE
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ABBAYE ROYALE DU MONCEL
a première édition du nouveau salon du dessin émergent du Grand Paris : « Le 6b dessine son salon », qui se tiendra au 6b du 17 au 31 mars, et dont le vernissage a eu lieu le vendredi 17 mars dès 18h. Initié par Bernard Chatain, président du comité d’organisation et artiste résident du 6b, et curaté par les commissaires d’exposition Marie Gautieret Claire Luna, « Le 6b dessine son salon» regroupe 35 jeunes artistes choisis par un comité de sélection constitué de spécialistes du dessin contemporain. Le 6b dessine son salon affirme sa singularité en se situant hors de toute dimension commerciale, et apparaît comme une véritable proposition curatoriale plutôt que comme une foire d’art contemporain. Le dessin y est exposé dans tous ses états, révélant les différents liens qui unissent ce médium à la peinture, à la photographie ou aux livres d’artistes. Les œuvres présentées montrent enfin que le dessin s’émancipe désormais de la surface plane de la feuille pour aller vers la sculpture, l’installation ou la performance. Du mardi au dimanche 14/19 h
Photo Eglantine Laval
PhotoAttil Chessial
Photo Emilie Schalk
Architecte DPLG et docteur en sociologie, est né le 13 mars 1947, à Paris. En 1968, Il fait partie d’un petit groupe à l’origine de l’école UP3 Versailles dont il est un des leaders étudiants. Sa rencontre avec Henry Raymond puis Henri Lefevbre, est déterminante : il poursuit des études de sociologie, qu’il met en application de l’analyse urbaine à la conception de logements ou de quartiers urbains. De 1978 à 1992, Mayotte lui offre la possibilité de mettre en application des principes radicaux : utilisation presque exclusive de matériaux locaux, stricte adaptation au terrain, développement autocentré de l’artisanat du bâtiment, climatisation naturelle, recours à l’énergie photovoltaïque. A partir de 1993 il est sollicité par la DDE de la Réunion pour intervenir comme architecte et comme sociologue sur les questions de l’habitat populaire. Il intègre l’école d’Architecture de la Réunion en 2004, puis l’école des Beaux Arts où il a la responsabilité de la plateforme de recherche en paysage, architecture, habitat populaire et développement durable.
Photo Benjamin Audour
isible de jour comme de nuit. Deux photographies I know it’s you et Boys, prennent place dans cette structure et s’inspirent de l’univers de la fête, de l’ironie, du comique et du grotesque. Déconstruction narrative et cinéma expérimental se confondent avec décors, story-board, paysage, jeu et personnages. L’Histoire du cinéma et des arts est interrogée par la construction d’images et l’instrumentalisation de phénomènes perceptifs tels que l’illusion ou la persistance rétinienne. Ces images ont été élaborées lors d’ateliers avec des enfants dans les quartiers de la Goutte-d’Or et Barbès-Marcadet de Paris en partenariat avec l’association Art (Exprim). Créée à l’initiative d’habitants du quartier de la Goutte d’Or, l’association invite des artistes à intervenir dans les parcs, occuper l’espace public avec un projet spécifique et leur propose de créer une œuvre avec les enfants du quartier présents sur place. DRIVE-IN-FOR GHOSTS est un protocole d’installation décliné et modulé in-situ : story-board photo, plateaux de tournage, plateforme curiatoriale, sculpture… issus d’un certain Hollywood décati. Entre fantasme et répulsion, Emilie SCHALCK utilise les médiums comme posture propre et constitue des strates protéiformes comme système de données. Elle reconstitue des espaces anxiogènes emprunts de documents d’archives, de culture(s) “bis” et d’imageries populaires. Ses pièces constituent un story-board pour une anthropologie future. Elle écrit et réalise également des films qui mélangent techniques et artifices du cinéma ainsi que des images issues de l’Histoire des arts. Fétiches, objets transitionnels utilisés pour des cérémonies, des rituels, des fêtes ou des offrandes constituent un panel exploitable. Ces outils “magiques” qu’elle réalise sont mis en espace par l’installation ou la performance. Ils s’inscrivent dans un univers fantasmagorique et absurde, étrange et inquiétant tout en s’articulant autour de problématiques sociales et politiques, liées à la peur, l’angoisse, la violence ou la censure.
Léon Attila Cheyssial
EMILIE SCHALCK
rtiste plasticienne française, Émilie Schalck aurait pu être la fille de Tim Burton. Elle reconstitue des espaces anxiogènes submergés par des documents d’archives souvent froissés ou raturés. Elle écrit et réalise également des films mélangeant des techniques et des artifices de l’histoire du cinéma, ainsi que des images issues de la culture populaire. Récemment, Émilie Schalck a porté un vif intérêt au papier qu’elle découpe en fines dentelles, dont l’ombre portée regorge de surprises. Entre phantasme et répulsion, Émilie Schalck utilise les médiums comme posture propre et constitue des strates protéiformes comme système de données et de forme à aspect combinatoire dont la question est le dé-placement. Elle reconstitue des espaces anxiogènes emprunts de documents d’archives, de culture(s) « bis » et de divertissements populaires. Elle écrit et réalise des films mélangeant des techniques et des artifices du cinéma, ainsi que des images issues de l’histoire des arts. Émilie Schalck a notamment exposé en tant qu’artiste ou présenté des projets en tant que commissaire d’exposition et pour certains en collaboration au centre d’art Rurart, à Mains d’Œuvres à SaintOuen, à Glassbox, au Théâtre de la Cité Internationale, au Casino Luxembourg — Forum d’art contemporain, à la fondation Merz à Turin, Musée des Antiques Saint-Raymond Toulouse, à la Plataforma Revólver à Lisbonne et au Potager du Roi à Versailles.
Vittorio Emanuele PISU
Né en Sardaigne et résident à Paris depuis 1969, a vécu trois ans aux Etats Unis, voyage souvent en Inde, Kenya, Maroc, Grèce, Belgique, Allemagne, Suisse, etc., mais n’oublie jamais sa terre natale. Architecte de formation et de profession, à l’origine de nombreuses revues et journaux, il a commencé à réaliser des films en 1989. En 1983, à New-York City, organise des expositions d’artistes français, puis revenu à Paris il continue, en publiant une revue sous le titre «Palazzi A Venezia», en organisant des expositions de peinture, sculpture et photographie. En 1993, il crée deux associations au nom de «SARDONIA» une à Cagliari, l’autre à Paris, en produisant des journaux et des manifestations culturelles. Il a produit plus de 400 émissions de télévision diffusées sur le web et dédiées à l’Art et à la Culture de la Sardaigne, à la Création Contemporaine, à l’Architecture et à l’Opéra. Avec Marie-Amélie Anquetil, il a crée l’association «Ici, là-bas et ailleurs» qui organise des expositions de peinture, sculpture et photographie, avec la publication d’un journal homonyme et la réalisation de films à l’occasion de chaque vernissage. Ce qu’il nous dit sur l’art: Je crois qu’une véritable oeuvre d’art parle de moi, et si ce n’est pas le cas, ce n’est que de la technique bien maîtrisée et magistralement réalisée mais sans âme aucune»
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Lassociation HAB.B. est lauréate une nouvelle fois de l’appel à initiatives étudiantes PSL Research University et organise la deuxième édition du festival Moyen-Orient Express qui se déroulera à Paris du 30 octobre au 5 novembre 2015. Moyen-Orient Express a pour but de réunir des étudiants, des artistes, des chercheurs, des universitaires de PSL et d’autres prestigieuses écoles arabes du Moyen-Orient et du Maghreb autour d’événements afin de diffuser leurs savoirs et leurs créations à un public large et diversifié renforçant ainsi les liens entre recherche et société. Pour sa deuxième édition, Moyen-Orient Express concentre sur une semaine des événements réunissant des invités du monde arabe de la recherche et de la culture. Ces rencontres se produiront autour de projections, expositions, conférences, performances et concerts. L’ objectif de cet événement fédérateur est de faire converger de nouvelles formes de création artistique et se destine à renforcer et à diffuser la création des étudiants de PSL et du monde contemporain arabe. Elle comprend des temps d’exploration et de discussion qui rendront possible la naissance d’échanges nécessaires. Revue Ward (regroupant les interviews des artistes de MOE#2) et stands partenaires (Oscillations, PSL, iReMMO) accompagné d’une sélection de raretés sonores orientales de L’oeil de l’aigle. 18h30 : Projections « Abi Laâziz » de Randa MAROUFI, « Ayooni », « Tarab Prince », « Songs of the next war » de Dor ZLEHKA LEVY, « Zaki Amer », « On dirait Berlin » de Maha KAYS et de « La Nuit Transparente » de Maral POURMANDAN. Certaines projections seront suivies d’échanges avec les artistes.
EGLANTINE LAVAL
glantine Laval alias Jeanne de l’Arche, création polymorphe, performeuse - programmation du Collectif Metachronique, jeune scène expérimentale, réseau de recherche, rapprochement des savoirs et des pratiques Art et Science - Radio Beaux-arts Live . Pratique multimédia, jeunesse autodidacte, dessin peinture et pratiques diverses. Spécialisée en image ( photographie, vidéo ). Parcours pluridisciplinaire Histoire Sociologie, Politique et Art : Université de Nanterre Paris X Histoire Sociologie Politique - Sociologie de l’art /Ehess Théorie et pratique du langage et des arts - Pierre Michel Menger // Ecole des Beaux-arts de Paris - atelier de Christian Boltanski - DNSAP 2012 // Drouot Formation - photographie ancienne, assistante du marchand d’art - Serge Plantureux / Ehess - CAK - Histoire des sciences technologies et société / assistante réalisation, assistante artiste , assistante - création de l’espace d’art la Terrasse à Nanterre avec Sandrine Moreau 2014 // Enseignante en photographie Ecole des Beaux-arts de Rueil Malmaison// Performeuse trans-média, elle désordonne sa propre identité et prône une pratique artistique investie dans la redéfinition de l’art : son espace, sa relation au savoir et au public. Mise en abîme, scenarii comportemental, jeu, farce ou parabole, appel à se mesurer à la réalité, son travail installe l’incertitude et cultive le fantasmagorique.’
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le domaine de la recherche lié au Terzo Teatro et au travail sur les actions physique de Grotowski, la formation de la compagnie se focalise sur l’étude des principes de la biomecanique de Mejerchol’d, en les integrant avec les fondamentaux des arts martiaux et du théâtre oriental. A ârtir des techniques phoniques traditionnelles, la compagnie poursuit dans l’étude de la voix au travers des chants vibratoirs et du chant grégorian avec Padre Emanuel Roze, auprès de l’Abbaye de Sant’Antimo. Fondamentalement pendant les dernières années et suite à la rencontre avec Yves Lebreton et sa methode du Théâtre Corporel, Teatropersona a crée ses propres spectacles au travers de larecherche théâtrale basée sur la centralité de l’acteur et la composition de l’image. Parallèlement à ce travail de recherche, Tatropersona s’occupe aussi di pédagogie théâtrale au travers de seminaires et ateliers créatifs. La compagnie produit aussi des spectacles pour enfants et adultes présentés en Italie, France, Russie, Suisse, Pologne, Corée du Sud, Allemagne et Espagne. Macbettu inspiré du Macbeth de W.Shakespeare. Mise en scène Alessandro Serra avec Fulvio Accogli, Andrea Bartolomeo, Leonardo Capuano, Giovanni Carroni, Maurizio Giordo, Stefano Mereu, Felice Montervino, Leonardo Tomasi Traduction en sarde et cosei languistique Giovanni Carroni, collaboration aux mouvents de scène Chiara Michelini, décors, lumière, costumes Alessandro Serra.
Photo Teatro Persona
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urprenantes analogies entre le Macbeth et les rites et les masques de la sardaigne: les sombres sons produits par les clochesdes animaux, les peaux, les cornes, les masques sombres, et puis le sang, le vin, les forces de la nature domptées par l’homme. Macbettu est une proposition visionaire et audacieuse qui travail sur le language et la gestualité en transposant le Macbeth de Shakespeare dans le coeur d’une Barbagia immaginaire. Le texte shakespirien est récité en sarde e, comme dans la plus pure tradition elisabettiane, interpreté uniquement par des hommes. Le projet de Alessandro serra, metteur en scène et fondateur de la compagnie Teatropersona, nait d’un reportage photographique réalisé pendant les carnavals de Barbagia. Emergent alors des surprenantes analogies entre le Macbeth et les rites et les masques de la Sardaigne. La puissance des gestes et de la voix est explosive, la dimension dyonisiaque s’associé à une incroyable précision formelle des danses. Dans la mise en scne du spectacle, la langue sarde transforme en chant ce qui en italian, risquerais de rester confiné dans la sphère littéraire. L’espace scènique est traversé par les corps des acteurs, qui dessinent des lieux et évoquent présences, matières qui ne véhiculent pas des significations, mais les forces primordiales qui agissent sur ceux qui les reçoivent. La compagnie Teatropersona a tété crée en 1999. Après un intérêt initial pour
Photo Teatro Persona
Photo Teatro Persona
MACBETTU THEATRE DE SARDAIGNE
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oyager au travers des villages de la Sardaigne à la recherche de matière vive pour pouvoir traduire en sarde le Macbeth de Shakespeare e, comme dans la plus pure tradition époquale, faire jouer seulement des hommes. C’est le projet de Alessandro serra, metteurs en scène, auteur, fondateur depuis 1999 du Teatropersona. Une idée née il y a quelques années pendant une semaine de reportage photographique à l’occasion du Carnaval sarde, un carnaval peuplé de coorte de sorcières, de fous, géolier et victimes, hommes avec le caban soulevé sur le visage et dans les yeux la disperation de la fertilité qui viens à manquer. Même le nom Crrasecare conserve une saveur tragiques et de deuil: carr’e segare, soit viande à démembrer. «Ces hommes -raconte Alessandro Serra- les même qui m’impressionnairent par la puissance des geste et des voix pendant les rites du Carrasecare, pour la confiance qu’ils paraissaient avoir avec Dionisio et en même temps, l’incroyable précisions formelle de leur gestes dans les danses et dans les chants, étaient les même que j’essayé de mettre en scène dans le Macbettu» Le carnaval est la seule festivité calendaire non directement liée à la liturgie chretienne, qui utilise la tecnique théâtrale d’un monde à l’envers pour mettre sans dessous dessus rôles, gerachies et formes de la vie quotidienne à travers masques et déguisements. Je me souviens d’une image sur toutes, l’après midi ou à Mamoiada, défilaient les Mammouthones, sentii dans cet avancer un rythme antique, une force de la nature qui allait s’abattre inexorable, tranquillement et inarrestable, c’était la fôret qui avançait.
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ddictif, visionnaire et apocalyptique. Comme un Mythe. Sa puissance évocative et son sens contemporain du tragique parce que nous renvois au guerres que chaque jour les télevisions nous exposent sur leur petits écrans avec leur charge de deuils et de tragédies. Le spectacle Macbettu, ou encore mieux, la première étude d’une oeuvre ambitieuse qui, si elle garde ses promesses (en novembre la deuxième partie) pourrait devenir un des spectacles les plus intriguants de la saison prochaine. Certainement elle pourrait même faire accomplir au théâtre sarde un véritable saut en avant, en animant une scène souvent à court de sureté et de nouvelles visions. Au contraire cela ne manque pas dans la tragédie shaekspirienne installée dans le coeur d’une Barbagia immaginaire. Elles sont à l’intérieur d’un scénario enveloppé dans les couleurs grises de l’aube et obscure du coucher du soleil, terre et métal avec les corps des acteurs (tous masculins) qui paraissent danser suspendus entre le jour et la nuit Les heros parlent le sarde coupant comme un couteau de la région de Nuoro dans celle qui n’est pas seulement une version du Macbeth en langue sarde mais en certain moments, ayant plus d’écho Eschile que le Barde, un défi plus intéressant: retrouver le fil d’une théâtralité capable de parler à voix haute dans la panorama national. Macbettu, interprété par huit remarquables acteurs, presque tous sardes (parmi les quel aussi Giovanni Garroni, auteur des dialogues in barbarese) a ouvert au mois de mars une galerie de propositions, de nouvelles com-
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pagnies, presque toutes coproduite par Sardegna Teatro. Travaux dignes d’être vus et dans lequel on peut retrouver une envie de se remettre dans le jeu. On peut aussi citer «Giovanna dite aussi printemps», de Valentino Mannias avec un excellent groupe de acteurs musiciens. Un travail sur le fil de la mémoire avec des moments forts, qui trasferés dans une grande salle sont obligé de se conronter à une dilatation des temps et à une faiblesse généralisée. L’acte unique est en fait un petit bijoux de précision théâtrale colmme il fut présenté dans sa première mouture à la quelle il serait souhaitable de revenir en recupérant aussi un peu du mystère final. Dans «Commen je vais»de Batisfera Teatro, Angelo Trofa et Valentine Fadda jouent avec la forme cabaret mais à la fin perdent le fil du paradoxe iniial très amusant. Enfin Meridiano zero avec son «Nord Nordovest» montre des excellentes idées d’ensemble et des acteurs intéressants qui nous font entrevoir un bon travail de groupe auquel maleureusement manque encore étude et confort. Occasion privilégiée dans ce regard d’ensemble sur les nouvelles créations théâtrales a été «Educate for tomorrow», convention internationale avec la présence de nombreux opérateur du théâtre de presque toute l’Europe appelées à se focaliser sur la naissance possible en Sardaigne d’une Accademia Creativa Mediterranea ouverte aux jeunes talents. Coordonné par Artway of Thinking avec Federica Thiene l’actrice anglaise Dinah Stabb, la belge Ann Olaerts, Roberto Magnani du Teatro delle albe e directeur artistique du Capudanne de sos Poetas di Seneghe.
Photo Opéra du Jour
Le Barbier de Séville (adaptation très libre) d’après Gioacchino Rossini Opera buffa en deux actes créé à Rome en 1816. Le livret de Cesare Sterbini a été écrit d’après la comédie de Beaumarchais. Dialogues parlés en Français Airs et ensembles chantés en Italien Durée du spectacle : 1 heure pour tout public à partir de 6 ans. Un spectacle tout public loin d’être … rasoir !
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i vous pensez que l’on ne peut pas rire à l’opéra, alors n’entrez pas dans l’illustre Cirque Bartholo alias Le barbier de Séville composé, allegrissimo, par Rossini … ! Cette nouvelle production d’Opéra du Jour, avec un Barbier de Séville résolument décalé et délirant, a la prétention de rassembler tous les publics. En présentant une version lyrique où la poésie du chant et des personnages fait la part belle aux situations cocasses et spectaculaires d’une revue de cirque, notre production s’attache à créer un spectacle musical complet, plébiscité par toutes les générations et tous les amateurs de spectacle vivant.
QUEL CIRQUE !
Rosine, la funambule et Uhu le panda . La règle du jeu: faire rire et émouvoir. Tâche pas si facile que cela! Mais l’opéra bouffe de Rossini s’y prête merveilleusement: il suffit d’oser aller un peu plus loin, en un lieu magique où l’enfance, le rire et la poésie garderont toujours leurs droits: le cirque.
Isabelle du Boucher
LE BARBIER DE SEVILLE V
ous verrez donc, sur une piste imaginaire, évoluer une petite bande de clowns désopilants et poétiques, toujours un peu à “côté de leurs pompes”. Voici le vieux Bartholo en M.LOYAL, directeur d’un cirque déjanté, et meneur d’un jeu complètement pipé … Voici la gracieuse et espiègle funambule Rosine qui vous éblouira par son grand air chanté sur le fil …. Voici l’illustre Basile, prestidigitateur émérite, qui a plus d’un tour dans son sac à malices … Voici l’homme aux multiples talents, Mr Maximus, le véritable maître de musique du cirque Bartholo, accompagné de son piano et d’un animal sauvage apprivoisé mais passablement indiscipliné … Voici le Comte, Almaviva, le jeune homme, l’âme vive, joueuse et amoureuse … Pour l’amour de la jolie funambule, et grâce à Figaro, il entrera en piste, et en comédie, sous l’habit du jongleur … Et voici enfin le grand, l’unique, l’excessif Figaro, Figaro le clown, le pilier du cirque, celui qui tire les ficelles, celui qui est du côté du “trop” … Trop de notes, trop de paroles, trop de malice, mais un coeur énorme et une injonction à la joie de se sentir vivant … Avec Figaro, c’est l’assurance que nous allons sortir du cadre, du cercle, de tout ce qui est déterminé, fermé, pour nous embarquer dans un monde où tout est sans cesse mouvant, coloré, multiple, inattendu, où le chemin pour aller d’un
point à un autre n’est jamais la ligne droite … On ne s’étonnera pas alors de l’intrusion dans l’opéra de quelques airs de Claude Nougaro ou des Quatre … Barbus! Ni de l’arrivée intempestive du désopilant Duo des Chats (de Rossini d’ailleurs !), ni de gags ou tours de magie plus ou moins joyeusement approximatifs, ni d’un numéro de funambule pour le moins inédit, ni même de la prestation acrobatique de jonglage ou de domptage d’un pianiste et de chanteurs au mieux de leur forme.
Distribution Rosine : Pascale Sicaud Beauchesnais / Funambule, amoureuse de Lindoro - mezzo-soprano Le Comte Almaviva : Alexander Swan devenu Lindoro le jongleur - ténor Figaro : Philippe Brocard / Clown - baryton Bartholo : Jean Vendassi / Monsieur Loyal, directeur du cirque - baryton/ basse Basilio : Baptiste Jore / prestidigitateur et professeur de chant de Rosine basse Le panda Uhu : Isabelle du Boucher Piano : Maxime Neyret Costumes : Béatrice Blanc Adaptation des récitatifs en français : Annie Paradis Mise en scène : Annie Paradis et Isabelle du Boucher
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omment réduire en un seul acte un opéra qui en comporte deux et dans le même temps diviser par trois sa durée sans en perdre ni l’esprit, ni la substantifique moelle musicale ? Tel est le défi qu’ont relevé Isabelle du Boucher et Annie Paradis au Théâtre Ranelagh samedi et mardi dernier, 3 et 7 mars. Transposée dans l’univers du cirque, leur adaptation du Barbier de Séville répond à toutes les contraintes imposées par le festival « Opéra en un acte » tout en préservant le caractère joyeux et pétillant de l’ouvrage. L’ensemble est mené tambour battant par Philippe Brocard qui dans le rôle de Figaro, tire les cordes vocales et scéniques du spectacle aux côtés de Pascale Sicaud Beauchesnais (Rosine), Alexander Swan (Almaviva), Jean Vendassi (Bartolo) et Baptiste Jore (Basilio) avec au piano, Maxime Neyret. Seul hic, la série de représentations étant achevée, il est trop tard pour acheter son billet. À défaut, restent dans le cadre de ce judicieux festival, toujours au Théâtre Ranelagh, La serva padrona (21 et 26 mars), L’enfant et les sortilèges (28 mars et 30 avril) et surtout deux oeuvres d’illustres compositeurs rarement jouées : Le Docteur Miracle de Bizet (14 et 19 mars) et Bagatelle d’Offenbach (12 mars et 18 avril). Christophe Rizoud
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Directrice artistique Après une double formation de Lettres et de Théâtre où elle a côtoyé, notamment, Anne Delbée et Daniel Mesguish, Isabelle poursuit depuis quelques années une formation vocale. Au sein de l’association OPERA DU JOUR dont le but est la promotion de jeunes talents et la diffusion de la musique classique et du lyrique auprès de toutes les générations, elle organise de nombreux concerts. Elle adapte des opéras et en signe la mise en scène avec Annie Paradis : Une histoire de Cosi fan tutte (2006) et la Finta Giardiniera (2007) de Mozart, La Cenerentola ou Une histoire de Cendrillon de Rossini (2008), L’élixir d’amour de Donizetti (2009), Don Giovanni de Mozart (2010), Orphée aux enfers d’Offenbach (2011), La Flûte enchantée (2012), Cosi fan tutte (2013), don Giovanni (2015). Durant la saison 14/15, elle crée et met en scène au théâtre le Ranelagh un spectacle jeune public : le carnaval des animaux
Annie Paradis Metteur en scène Docteur en Anthropologie, ingénieur d’études au Centre d’Anthropologie sociale de Toulouse et à l’Université de Toulouse-II. Son enseignement et sa recherche portent sur les rapports qu’entretiennent la musique et le rite dans les sociétés européennes, notamment à travers le théâtre lyrique et, celui de Mozart, en particulier. Sa thèse, Mozart, l’opéra réenchanté, a été publiée par Fayard en 1999. Annie Paradis a publié en 2003, toujours chez Fayard, un premier roman Anna maria dont l’héroïne discrète est la mère de Mozart, puis, en décembre 2005, Mozart, lettres des jours ordinaires (Fayard). Outre ces diverses activités scientifiques et littéraires, Annie Paradis a longtemps fait partie de l’Ensemble vocal Les Eléments (direction Joël Suhubiette) ; elle a participé, en tant que dramaturge, à une production de La Flûte enchantée au festival d’Art Lyrique de Saint Céré, (direction Olivier Desbordes) puis à un Bastien, Bastienne, avec l’Atelier d’Art lyrique de Tourcoing (direction Jean-Claude Magloire). Elle est la fondatrice et la directrice artistique de l’Association toulousaine Avanti Opera. Contacts operadujour@gmail.com
é en 1959 à Paris, Jean-Marc Planchon est passé par l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et l’École Supérieure d’Art Graphique de Paris avant de mener une carrière dans le design graphique. Il a ensuite décidé de se consacrer uniquement à sa création artistique.Administrateur de la résidence Le 6B à Saint-Denis depuis sa création en 2010, Jean-Marc Planchon a exposé son travail dans diverses galeries et institutions, en Europe et en Extrême-Orient. Son travail polyvalent est axé autour de la peinture à l’encre sur papier et de la photographie argentique. À travers ses différentes disciplines, on retrouve toujours un même intérêt pour la synthèse des formes. Ses œuvres cherchent à restituer l’essence de toute chose. Et quand on lui demande de définir sa démarche, il la résume ainsi avec humour : « si on devait me comparer à une œuvre littéraire, je serais plus près du haïku que de Proust ! » Le travail de la lumière tient une place primordiale dans cette démarche minimaliste : captée dans ses nuances les plus subtiles, elle lui permet d’effleurer les surfaces et de délimiter a minima les contours et la profondeur de ses sujets. Cet éclairage parcellaire révèle leur présence, tout en chassant les détails et les anecdotes qui risqueraient de détourner l’attention. Jean-Marc Planchon ne conçoit sa pratique photographique que dans l’obscurité. Ses clichés argentiques sont pris avec des temps de pose très long afin de capter la faible luminosité qui précède l’aube. Elle lui permet d’envelopper ses sujets dans une atmosphère diffuse. À cette heure tardive, entre chien et loup, le monde est dans un état d’indécision. Ses photographies cherchent à rendre compte de cet entre-deux, qu’il qualifie de « non-équilibre », à travers des effets mesurés de flou et d’imprécision. Une vibration poétique anime les objets et suggère leur présence dans un souffle. Le mystère est également nourri par tout ce qui n’est pas révélé dans le clair-obscur. L’environnement est présent dans le cadre, mais il s’évanouit dans un noir profond. Cette fragmentation offre au spectateur un espace de suggestion, où il peut laisser libre cours à son imagination. Cette méthode de travail force Jean-Marc Planchon à fuir la lumière artificielle quand il dépeint la ville. Son attention se concentre alors sur des lieux préservés, des ruelles, des passages, éclairés par de rares lampadaires. Ses virées nocturnes nous entraînent dans les recoins secrets de son quartier de Belleville. Jean-Marc Planchon a été initié à la calligraphie japonaise dès l’âge de cinq ans. De son premier enseignement à l’école Martenot, puis de ses initiations auprès de maîtres japonais, il a conservé la philosophie de la calligraphie mais l’a adaptée à ses recherches plastiques sur la lumière. La pratique traditionnelle de la peinture à l’encre suppose une grande disponibilité d’esprit. Jean-Marc Planchon pratique généralement cet art loin de tous, dans le calme d’une maison périgourdine. Il explique devoir abandonner toute forme d’intentionnalité pour laisser place à un geste naturel et spontané, plus proche de l’écriture que de la peinture. Cet exercice suppose une approche spatiale tri-dimensionnelle, très différente de celle de la peinture occidentale : le dépôt d’encre dépend de la pression exercée par le pinceau sur le papier et le mouvement prend appui sur l’ensemble du corps. Les impulsions ne proviennent pas du poignée, mais de l’épaule.
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Photo Denis Christophel
JEAN MARC PLANCHON
tire le regard… C’est l’œuvre du 6b, collectif d’artistes installé à deux pas, dans un immeuble désaffecté de six étages, au beau milieu d’un chantier entre la Seine et le canal de Saint-Denis. Ouvert au public depuis février 2010, le site pluridisciplinaire accueille 150 structures sur 7000 m2. Le festival FAR (« Fabrique à rêves»), par exemple, propose des concerts, spectacles et expositions durant quatre mois (du 31 mai au 14 septembre cette année). Avec pour thème « Au fil de l’eau », les artistes du 6b invitent les habitants de Saint-Denis et d’autres artistes à les rencontrer le long du canal ou de la Seine. « Cette année, nous avons voulu sortir du site du 6b, pour nous ouvrir davantage vers l’extérieur et la population dionysienne », explique Agatha Wozniak, assistante de coordination du festival. Le 20 juillet, par exemple, une croisière musicale sur une péniche a emmené une trentaine de jeunes danseurs dionysiens et une dizaine d’autres artistes au quai d’Orsay puis au Petit Bain, dans le cadre des « Voies sur berges » parisiennes.lisons les moyens. Les équipes mixtes permettent de décloisonner les spécialités. On revoit les échelles et les process aussi, on peut à la fois concevoir une étude et la mettre en application, suivre le projet d’un bout à l’autre, ce qui est très rare dans le métier. Du coup, ça donne plus de cohérence et ça permet de corriger les éventuelles erreurs au fur et à mesure ». « Faire bouger les lignes » Si le festival FAR dépend en grande partie de fonds publics et de partenariats privés, le 6b, lui, est longtemps resté indépendant du fait de l’arrangement avec le promoteur. Ce n’est que tout récemment qu’une convention a été signée avec la mairie de Saint-Denis et la Région afin de pérenniser ce lieu, désormais perçu comme un incubateur qui accompagne l’émergence de jeunes professionnels du secteur culturel. Julien Beller, cette aventure a déjà permis aux artistes de « faire bouger les lignes. Ce qui nous intéresse, c’est de fabriquer la ville avec ses habitants, d’impliquer les gens dans l’autoconstruction de leur lieu de vie. » Serge Glissant, lui, voit le 6b comme « un laboratoire, qui reflète la société dans un futur proche. C’est aussi un microcosme, un fabuleux lieu de rencontres qui dégage une énergie incroyable. » Quelles que soient leurs aspirations, tous les artistes rencontrés s’accordent à dire que le 6b leur permet d’exprimer une volonté commune : faire autrement.
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DENIS CHRISTOPHEL é en 1988 dans les Yvelines, vit et travaille en région parisienne En 2012, Denis Christophel est présenté au 57e Salon de Montrouge. En 2013, il est diplômé de l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Paris. La Galerie Guillaume montre son travail à l’occasion de l’exposition « Place aux jeunes » en février 2014 où il remporte un vif succès. Pour Alexandre Crochet, « Denis Christophel est de ceux qui croient encore avec force que la peinture a quelque chose à dire. Soucieux d’éviter l’anecdotique, et de laisser le plus de place à l’imaginaire du spectateur, Christophel évolue vers un espace simplifié à l’extrême, « originel », dit-il. Sous un somptueux travail de coulures et de grattages, avec une palette réduite à l’essentiel, il laisse des masses confuses surgir de nuées, souvenirs rétiniens ou île fantômes suggérées de quelques traits. »
Photo Marte Oh
Photo Jean Marc Planchon
ans le quartier en pleine reconversion de la gare RER, une maison en ruine entièrement repeinte en jaune pivoine at-
MARTHE OH
Designer graphique et textile, Marthe a eu un parcours d’étude pluridisciplinaire. Diplômée de l’Ecole Duperré en textile, elle a complété sa formation par une licence en Arts Appliqués et une année d’échange ERASMUS en design d’objet et design graphique à Valence en Espagne. Tout comme ses études, son travail évolue à la croisée de plusieurs domaines. Elle créer autour de l’image et de ses champs d’exploitation, et reste libre de changer de support et de médium en fonction de ses projets. Pour elle, toutes les disciplines sont des sources mutuelles d’inspiration qui l’amènent à passer d’une illustration textile à un motif papier.
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SEGOLENE HAEHNSEN KAN
Publication périodique irrégulière de l’association régie par la Loi du 1er juillet 1901
Photo Anne-Lise Michoud
Photo Ségolène Haehnsen Kan
L’Expérience du Futur
ée en 1988 à Paris, Ségolène Haehnsen Kan est sortie diplômée de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-arts de Paris en 2013 avec les félicitations du jury. «Votre âme est un paysage choisi» Exposition avec le collectif Inconnaissance Kogan Gallery, Paris «Le fond de l’air était rouge» Exposition personnelle Centre culturel Villot Rapée Avril 2017. «Garder le cap» Participation et commissariat avec Lia Rochas Paris en partenariat avec l’association Femmes Solidaires Exposition collective d’une centaine d’artistes réunis pour la lutte contre les violences faites aux femmes Galerie Valérie Delaunay Participation au 62ème Salon de Montrouge Vernissage le 27 Avril 2017 POSSIBLES D’UN MONDE FRAGMENTÉ Exposition collective des étudiants félicités des Beaux Arts de Paris en 2013 avec Marvin Aillaud, Margaux Bricler, Jeanne Carminati, Caroline Corbasson, Coline Cuni, Benjamin Efrati, Marin Esteban, Mara Fortunatovic, Juliette Goiffon, Woo Jung Hoh, India Leire, Anne-Catherine Le Layo, Elise Mazac, Caroline Mesquita, Camille Rosa, Giorgio Silvestrini, Boram So, Raphaël Tiberghien Commissaire d’exposition Enrico Lunghi, Directeur du Mudam (Luxembourg) Du 21 Octobre 2014 au 21 Janvier 2015 SELECTIVE MEMORIES Exposition collective soutenue par Col’art avec Ulysse Bordarias, Apolonia Breuil, Cherryl Brunel, Charlotte Burtin, Elvire Caillon, Alexis Chrun, Jean Claracq, Côme Clérino, Célia Coëtte, David Duvshani, Laura Garcia-Karras, Nathanaelle Herbelin, Natasha Jessica Lacroix, Laureline Lê, Marina Le Gall, Bérénice Lefebvre, Betty Rose Manzetti, François Mark, Chelsea Mortenson, Théodore Parizet, Caroline Reveillaud, Alexander Sebag, Lise Stoufflet et Guillaume Valenti. Commissaire d’exposition Rebecca Pelly Fry Griffin Gallery 21, Evesham st, London Du 18 Mars au 21 Avril 2015 PARTICIPATION AUX NUITS BLANCHES DE SAINT PETERSBOURG Palais Constantin, Saint Pétersbourg SAI France-Russie Du 7 au 14 Juin 2015 ICI LES LOINTAINS Partenariat entre la résidence du 6b et Jeune Création avec Anastasia Benay, Edwin Fauthoux - Kresser, Marion Harduin, Anaïs Leroy, Anne de Nanteuil, Dimitri Robert, PIETER van der Schaaf, EMILIE Schalck, Valentine Siboni, Samuel Trenquier, Alicia Zaton. Commissaire d’exposition Jeune Création Le 6b, 6-10 Quai de Seine, Saint-Denis Du 10 Juillet au 2 Août 2015 14eme BIENNALE DU PALAIS SALON Participation à la 14eme biennale du Palais Salon, Bibliothèque de l’Ordre des Avocats au Palais de Justice, Du 24 au 26 Novembre 2015 Participation au Prix Showakai avec la Galerie Nichido Tokyo, Février-Mars 2016 Exposition collective avec Christophe Berlet, Sé golè ne Haehnsen Kan, É lé onore de Margerie, Ré mi dal Negro, Camille Pajot, Charles-Henry de Pimodan, É milie Pischedda, Louis-Cyprien Rials, Clé ment Richem, É ric Stephany, Samuel Trenquier, Ustina Yakovleva.
ANNE-LISE MICHOUD
nne-Lise Michoud est une artiste française multidisciplinaire, qui réalise des documentaires, des projets photographiques et des créations plastiques. Elle présente une exposition de sculptures et une projection vidéo à Mexico. Au travers de ses nombreux voyages au Mexique, elle explore la culture populaire, les liens avec les traditions, la relation avec l’Eglise et la religion ainsi que la liberté face aux dogmes. Entre la science et la croyance, elle introduit un espace dans lequel l’appropriation des héritages permet la création d’une divinité. L’artiste crée alors Santa Anima, la sainte des créateurs. L’iconographie de cette sainte nous évoque une déesse de la fécondité et de la protection. De ses mains vient un élément qui représente un pliage en papier qui s’étend. Sans regard direct au spectateur, Santa Anima se concentre sur l’acte de création, la veille et lui permet de se développer. Par cette exhibition, elle propose une réflexion sur la création, plaçant l’homme comme créateur de ce qui le dépasse. Ses recherches mêlent les points de vues psychanalytiques et philosophiques sur les croyances, mais également sur le besoin de création de l’homme. «Dans un monde technico-scientifique dominé par la connaissance et la raison et un autre monopolisé par les religions, Santa Anima représente avec humilité le monde qui échappe à toute tentative de rationalisation, celui de l’expérience et du sensible.» Quel est votre lien avec la religion ? «Je viens d’une famille rurale très pieuse, du côté de ma grand-mère maternelle. Dans un village, la religion avait plus un rôle social. J’ai eu une éducation catholique, puis sont venus de nombreux questionnements avec l’adolescence. Je m’en suis petit à petit éloignée. Je pense qu’à Paris le lien avec la religion est plus distant. Ma grand-mère décédée, c’est devenu lointain, éloigné. En venant au Mexique, tout cela est revenu.» Quel a été le point de départ de ce projet ? «Dans les films ou les projets photos que je réalise, j’interviens dans le réel. Je le transforme et le tire vers quelque chose de fictionnel. Plutôt que de faire un documentaire sur les saints, j’avais envie d’en inventer un. Il y a quelque chose qui me fascine, qui me plaît dans la relation à l’objet, puis des choses qui sont plutôt liées au dogme, à la religion, qui me dérangent. Je me suis dit que j’allais placer un saint qui me plaît, esthétiquement et par rapport à ce qu’il est lié. Il ne sera pas lié à la religion catholique mais à un argumentaire, une philosophie, une vision du monde. Donc, j’ai fait des recherches, plutôt du côté des philosophes et des psychanalystes, autour de ce qu’est l’acte de création dans l’histoire de l’humanité. Pourquoi l’homme a besoin de créer ? C’est aussi appelé le surplus au-dessus de l’utilitaire, un peu comme la religion. Ce que l’on appelle le sacré est ce qui est loin du quotidien, commun. L’art et la religion depuis les saints sont liés. La religion s’est servie des artistes pendant très longtemps pour promouvoir leur morale, leur philosophie. J’ai fait l’inverse : me servir de la religion. Au Mexique, elle a beaucoup de présence, j’ai utilisé ce pouvoir d’influence pour aller sur ces terrains-là et proposer un autre saint qui raconte ou questionne ce qu’est l’acte de création. Tous ces liens entre l’art et la religion m’intriguent. Finalement les religions parlent de ça : l’homme a besoin de s’inventer des histoires, de sortir de son quotidien.»
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Deuxième année/ Eté 2017 Directeur de la Publication Vittorio E. Pisu Comité de Rédaction Marie-Amélie Anquetil Correspondance UNISVERS 38, rue des Petits Champs 75002 Paris vittorio.e.pisu@free.fr le numéro 2 euros abonnement annuel 9 euros ISSN : en cours Commission Paritaire : en cours Diffusion par Internet
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Promotion de l’Art Contemporain, de l’Art Lyrique, du Vin et de la Gastronomie en Picardie et à l’Abbaye Royale du Moncel
en partenariat avec CLUB DU VIEUX MANOIR LIBRES ATELIERS PICARDS 6B Creation diffusion St.Denis
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