Palazzi A Venezia vingtneuvième année numéro 1

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Kathy Burke Isabelle Camarrieu Diagne Chanel Silvia Cicchi Sandra Corallo Théâtre Elizabeth Czerczuk Laetitia de Bazelaire Nathalie de la Grandville Claude Duvauchelle Figuration Critique le 40ème Salon Galerie Nicolas Flamel “The Moments” Mary Cash Joska Karin Lewin Ludwika Orgozolec Nicola Pisu Camille Revel Sophie Sainrapt Caroline Secq Olga Sokolow

PALAZZI A VENEZIA Publication périodiqued’arts et de culture urbaine de l’association homonyme régie par la Loi de1901 ISSN : en cours Commission Paritaire : en cours Distribution digitale Président Directeur de la Publication Vittorio E. Pisu Correspondance palazziavenezia@gmail.com

https://www.facebook.com/ Palazzi-A-Venezia https://www.vimeo.com/ channels/palazziavenezia Vingtneuvième Année / numéro 01 Prix au numéro 5 euros Abonnement annuel 50 euros Abonnement de soutien 100 euros


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KATHY BURKE PARIS PORTRAITS PORTRAIT SESSIONS LIVE PAINTING “In my series “Paris Por- I paint the fellow traveler traits” I am painting 100 standing life size portraits of contemporary artists in Paris: painters, photographers, writers, filmmakers, actors, singers, dancers, musicians, designers, and many more that have come from all parts of the world. A series of videos are documenting the portrait session. The portraits and videos combine to capture Paris in a temporal way, continually renewing itself by its mythic pull. “Kathy Burke draws out the quintessence of what her vision singles out to embrace… mixing warm and cold in accordance with her expressive nature.” Gerard XURIGUERIA, Paris art critic

where our paths intersect. The actual posing time in the session is only about an hour. The portrait advances from the canvas with the intensity of confrontation. The portrait is finished when the painting becomes more alive than the model. It does not happen gradually. It happens suddenly. I have learned to respect this moment and to stop. A third person steps forward. “During her brief portrait sessions, with rapid brush stokes wielded like a surgeon’s scalpel…Kathy Burke succeeds in pulling out the deepest interior of each of her models.” Francis PARENT, Paris art critic

…can be part of an event or the event itself …can take place inside or outside or on stage …can be an event for an intimate group or thousands …can be projected on a big screen to be seen by all. The creative experience is shared with the public as a series of guests are invited to pose for me. “She captures the peculiarities and attitudes of each one, and translates on canvas the emotions felt at that instant… Rapidly, the portrait imposes itself.” FrancisCOFFRANT, Paris art critic http://kathyburke.paris/

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arler d’une artiste telle que Kathy Burke n’est pas très facile, bien que la connaissant depuis assez longtemps et ayant eu le privilège et l’honneur d’être un sujets de ses portraits, exprimer ce que l’on peut ressentir face à cette belle américaine qui a toujours autant du mal à parler le français, est plutôt compliqué. Je pense que l’essence même de la vie compose sa personalité, je veux dire par là que la force qui l’anime est surement sans limite, son talent de peintre s’exprime avec une telle vitesse, une telle intensité, une telle perfection que cela vous laisse juste stupéfait. Implantée à Paris depuis les années ‘70 elle n’a rien perdu de sa qualité californienne, c’est à dire cette capacité de se projeter toujours au délà de la limite, tout en captant les détails les plus imperceptibles. Sa production pantagruelique n’a d’égal que la puissance qui s’exprime au travers de ses toiles dont la dimension parait à peine lui suffire. Il pourrait paraitre fastidieux d’énumérer les expositions auxquelles elle a participé et les articles de presse qui ont loué son travail, jusqu’aux films très nombreux qui ont été tournés sur sa peinture, sur sa personne et sur les objets de ses tableaux, qu’ils soit monuments ou personnes, tout ceci ne peut que témoigner, s’il en était encore besoin, de quelle gigantesque, raffinée et séduisante artiste il s’agit. Vittorio E. Pisu

Photo Kathy Burke

Après une période où les parutions de Palazzi A Venezia furent plutôt sporadiques, occupés que nous étions à promouvoir d’autres médias et d’autres événements, j’ai eu l’envie et le désir de recréer un instrument de partage, de communication qui permettrait de présenter les artistes, plasticiens, musiciens, écrivains, cinéastes, metteurs en scènes et acteurs/ actrices, jusqu’aux cuisiniers qui nous enchantent et qui rendent notre vie bien supportable et même parfois carrément somptueuse. Je cherchais un nouveau titre mais je me suis rappelé de cette initiative que j’ai eue il y a vingt neuf ans et, en relisant l’éditorial de ce jour, je me rends compte que je n’ai pas besoin de rien modifier même une virgule parce que mes envies n’ont pas changé et, en regardant le chemin parcouru, bien qu’il me reste tellement à faire, j’ai le sentiment de ne pas avoir failli à ces intentions que j’ai exprimées en ce mois de mai 1989. Je suis bien sûr à l’écoute de vos critiques, gentilles ou féroces et suis ouvert à toute collaboration écrite, photographiée ou dessinée. Vittorio E. Pisu

l est déjà arrivé qu’une situation d’inconfort, ressentie comme une agression, suscite chez moi une réaction qui dépasse largement le cadre qui l’a suscitée. En effet le désir de répondre par une création originale à l’obtusité du quotidien. Ainsi la menace d’une expulsion de ce logement que j’ai veillé à transformer en un lieu d’échanges, de partages et de bien-être, a fait naître en moi le désir d’augmenter encore plus cette connotation, de créer des instruments qui permettent de rendre encore plus actifs les échanges que je pratique avec mes ami(e)s créateurs. “12 heures pour Vittorio” est un événement qui veut dire :” prenons le temps d’échanger entre nous ce qui vraiment nous tient à coeur et afin que ce que nous faisons soit plus clairement perçu et afin que ce que nous sommes s’exprime d’avantage et ne craigne pas la critique ou l’incompréhension. Palazzi A Venezia, le titre de ce magazine, signifie d’abord la notion de civilisation urbaine à laquelle nous sommes tous attachés, civilisation dans le sens de construction dans le temps d’un ensemble de règles qui nous guident dans notre quotidienneté et urbaine puisque nous croyons que l’urbanité, l’urbis, sont les lieux de l’échange par excellence, les lieux de la confrontation pacifique des idées et des comportements. A Venezia, parce que, pour moi, Venise représente la porte de l’Orient avec toutes ses formes d’altérité ; et aussi le lieu du mélange, du brassage, de la tolérance et de l’acceptation de la coutume de l’Autre. Palazzi A Venezia représente pour moi le lieu métaphorique de l’art de vivre. Le modèle d’une situation urbaine dans laquelle, à nouveau les “Marchands” et les “Artistes” recommenceraient à investir dans l’espace urbain, dans la construction du lieu physique de leur action, de leur passion, de leur vie. L’Art Urbain, ce n’est pas seulement Architecture, mais aussi Musique, Peinture, Photographie, Danse, Jardinage, Théâtre, Cinéma, Cuisine et surtout relation, relation à autrui. (L’Amour est aussi un art urbain?) En travaillant à l’organisation de cette manifestation, de ce magazine, de ce carton d’invitation, je me suis rendu compte à quel point les créateurs appartenant à des domaines différents, toutes ces voix qui disent finalement des choses très proches, peuvent converger dans un territoire dans lequel le plaisir, le travail et la vie ne font qu’un seul et même moment. J’ai vraiment puisé une fantastique énergie dans la lecture de ces textes, dans la préparation de cette maquette, dans le sentiment de vous savoir, vous mes amis, mes partners. Beaucoup d’entre vous ont déjà répondu “présent” à l’appel qui est celui de la création, du partage, du plaisir et de la vie. Je souhaite vraiment que chacun de nous saisisse cette occasion pour demander plus à sa propre vie. Je souhaite aussi que Palazzi A Venezia devienne un instrument de réelle communication créative entre nous tous, actifs dans le théâtre, la musique, la peinture, la photographie, l’architecture et bien entendu la cuisine et l’art de vivre. Et aussi en Amour? Aimer pour moi, signifie partager mes talents, mes capacités, mes élans avec mes amis, et en même temps créer de nouveaux espaces d’expression, de communication, de création collective, de bien être et de joie. Merci de me donner cette occasion encore une fois.


Photo Isabelle Camarrieu

Photo Isabelle Camarrieu

près une formation dans les ateliers de sculptures et de travail du verre de la ville de Paris, elle travaille avec les artistes Pierre Bretagnolles, Jacques Abinun pour la gravure et Jean-Marc Philippe, dans leurs ateliers ou à l’université Paris-Dauphine où elle obtient un Dess transdisciplinaire en art science,entreprise. Elle expose dès 1997 des oeuvres réalisées sous plexiglas ou verre. Elle veut proposer un équivalent moderne à la richesse de couleurs et de profondeur des primitifs flamands ou italiens, mais dans un esprit proches de l’univers télévisuel. Elle les expose à l’Arche de la Défense, et au Marché de l’Art Bastille. Les monotypes qui accompagnent sa poésie dans l’ouvrage “Somme d’idéogrammes” (éditée avec l’aide de la Drac de Haute-Normandie) sont des oeuvres suggestives d’ambiances, urbaines ou domestiques. Elle invente pour se faire une nouvelle technique en substituant la plaque de verre à une feuille de plastique souple, afin de profiter de toutes les nuances et retouches possibles au moment de l’application de l’encre. Elle les rehausse parfois de pastels secs . La série des cinétics se poursuivra dans un travail direct de l’encre sur papier , ou le contraste et la dynamique flottante, ou humoristique des objets sur la surface noire, n’est pas sans rappeler l’image cinématographique. Les tableaux parcours,

ISABELLE CAMARRIEU

acryliques sur bois, sont un travail dans lequel le regard du spectateur est invité à un parcours... Même si le tableau inclut une figure principale, il est possible de la redécomposer en éléments disparates. Dans cette série les couleurs sont vives. Le tableau a une vie au long de la journée car l’utilisation de peintures mates et réfléchissantes le fait jouer dans la lumière de façon très différente au fur et mesure des changements de luminosité. Une trentaine d’oeuvres de grands formats, celles qui seront présentées pour partie chez DIDI. Une partie des œuvres présentent à la Galerie DIDI seront réalisées sur toile, en raison de leur grand format. Elle dessine ensuite une

série de fleurs ima ginaires, à l’encre de chine, composant de façon fantasmatique les éléments végétatifs des appareils reproductifs floraux, et crée plus de 100 chimères... Puis, sur l’impulsion à la fois du hasard et d’une logique inspirée de la génétique, elle crée une série d’oeuvres en deux volets. Les matrices de hasard. Une partie est générée par un mécanisme de surface, l’autre de traits. Son travail consiste à développer chaque fois, le volume et d’ainsi ramener l’informe vers une génération dans l’espace. Travail d’encre, pour la surface de hasard et travail à la mine de plomb pour le hasard par traits. (exposition 2006, galerie Vandrezanne). Elle entame une série de

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dessins aux pastels secs. Elle se concentre sur la figure, simplifiée, voire géométrisée. Après un certain temps, elle développe un vocabulaire formel très restreint. Celui-ci lui sert, par combinaison à réinventer toutes les formes figuratives, tout en créant l’unité de style ( 2006, galerie Vandrezanne). Elle débute une nouvelle série en technique mixte sur papier photographique , oeuvres mixtes qui mélangent l’acrylique, les encres, les feutres, le tirage photographique couleur. ( 2007, Galerie Vandrezanne, Paris) Enfin, elle vient de commencer une nouvelle série, qui s’intéresse à l’émergence des formes grâce à la seule représentation du contour, celui devenant la forme travaillée. Cependant, la figuration n’est que l’espace laissé en blanc, les contours se fondant, se fusionnant pour donner à l’espace du tableau une circulation et un lien permanent de tout à tout.

Cependant cette ligne unique permet aussi de donner profondeur et relief aux peintures ainsi réalisées. ( Juin 2008, Galerie Vandrezanne, Paris). Ses oeuvres ont été achetées par plusieurs collectionneurs privés. Une partie de ses oeuvres est exposée dans la galerie du mouvement Mitki à St Petersbourg. Un de ces triptyques a été commandé par un chercheur de l’institut Pasteur. Issu de la série des tableaux parcours, Il symbolise ses recherches en cancérologie. Les trois oeuvres sont faites pour être à la fois vues séparément, mais sont aussi capables de se fondre toutes trois ensembles. Ce triptyque est exposé dans son laboratoire, à l’institut Pasteur de Paris. Ces autres activités vont depuis les arts numériques où dans le groupe « Héluim » elle est plasticienne : réalisation de films et d’images numériques projetées pendant les

spectacles (Centre Manpada 2017, Le regard du cygne, 2017, 2018). En tant qu’écrivain on peut énumérer la parution le 15 mars 2003 chez « Aldébaran », d’un ouvrage d’art, monotypes et poésies. La parutions dans des revues de poésie «Somme d’idéogrammes» Edition Aldébaran: d’ouvrage de poésie et de monotypes ( aide de la DRAC Normandie). Création d’un atelier d’écriture : collaboration avec Pierre-Louis Humbert (romancier) Rédaction de textes d’esthétiques pour plusieurs peintres ou graphistes (catalogues d’exposition Malte Martin 2009) Nombreuses lectures publiques ( La Maroquinerie – Paris, fondations, EHESS)

Recueil de poésie multimédia : chez Soleil depoche, éditions Les Attracteurs Etranges », en collaboration avec Emmanuel Mailly, musicien, et Georges Blum Photographe. Receuils de poésie : chez « etsiunjour »éditions en lignes » poéllinisation » textes et photographies, en collaboration avec Alexei Kapychev Membre actif « Buffet littéraire » texte paru dans l’ouvrage des dix ans d’activité de ce club d’écriture et littéraire. Elle participe aussi à des associations culturelles en étant la Présidente du festival O+O de la Butte aux Cailles de 2011 à 2017 présentant la poésie dans la rue, en association avec d’aitres arts. Collectif de 50 à 70 artistes.

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Last but not least son activité de chanteuse lyrique et de auteur/interprète: Collaboration avec la collection VOUïR (DVD multimédia diffusé à Beaubourg) Club improvisations dans le cadre de L’Ecole Normale supérieure Concerts publics d’improvisation, collaboration avec François Nicolas ( IRCAM), Laurent Mariusse, Birgit Yew ( Chapelle Corentin-Celton ) ( 4 concerts en 2006) Performances : Rotondes de choc, centre d’art d’Issyles-Moulineaux, Château de Compiègne – journées d’art… etc .)avec Thierry Mariétan en 2006-2007, avec Jean-Michel Philippe guitariste compositeur 2006-2007, puis paticipation aux Nuits Blanches octobre 2007 (Olympiades, Paris 75013) Création de l’oeuvre lyrique et du livret du spectacle “Bling Blind” monté par la compagnie Persona, de Santa Maria da Fera au Portugal en 2009. Elle collabore aux créations de l’artiste Bruno Guiganti, en tant qu’auteur et interprète . Création avec Valentine Quintin et Ray Mauger su spectacle du Graua à l’OGM en 2012, 2016, 2017, 2018. Improvisations vocales au sein du groupe « Héluim » groupe de performeurs de soundpainting “langage d’improvisation collective» de 2015 à aujourd’hui. Création de chansons poétiques avec l’accordéoniste Christian Meylhiet, en phase d’enregistrement. (Les chansons ont été créées en public) A suivre... isacamkap@icloud.com


Photo Leslie C. Jonhson

Photo Mary Cash Joska

a peinture de Mary Cash Joska m’apparaît aujourd’hui comme l’émanation directe de cet être merveilleux qui est Mary. Lorsque je la vis pour la première fois, il y a deux ans j’ai découvert une jeune femme ravissante, gaie, drôle, cultivée, enthousiaste, aimant la vie, l’art et les êtres. Peinture bleu-indigo : Mary a développé sur la toile en un geste sûr et vif un large tracé bleu pur qu’elle fait tournoyer avec aisance et rythme : elle a construit un écheveau architecturé à trois dimensions où l’air circule vivement, me renvoyant une impression d’ardeur intense Les peintures de Mary Cash Joska sont toutes à la fois, mystérieuses, généreuses et jubilatoires. Grâce à sa connaissance approfondie de l’Art Mary se rapproche des œuvres des artistes français Nabis et de la peinture américaine des années 1950. Au-delà de sa peinture abstraite à l’acrylique, son œuvre nous fait découvrir des visions imaginaires aux formes variées : quelques peintures polychromes laissent deviner en arrière-plan des cercles

MARY CASH JOSKA DIAGNE CHANEL ou des polygones à la manière des mandalas leur conférant une spiritualité venue de l’Inde. Des figures ouvertes aux contours flottants, suggèrent un champ évanescent qui rappelle les plages zen des calligraphies orientales. Quelquefois, la peinture tramée captive l’attention par ses tons riches et émaillés et ses formes qui se confrontent, s’attirent et s’entremêlent. Si la couleur pure apporte sur certaines toiles une note vive et joyeuse, les tons pastel, sur d’autres révèlent un air quelque peu nostalgique em-

preint de mystère. Le bleu indigo que l’Artiste utilise avec bonheur dans certains de ses travaux est la couleur qui symbolise l’infini, celui du ciel et de la mer. Pour signifier Dieu, les artistes italiens primitifs du Quattrocento utilisaient ce même bleu. Les œuvres de Mary Cash Joska sont par essence contemplatives et nous transportent progressivement vers un monde qui est le sien de joie, de mystère et de spiritualité et qui reflète sa sensibilité enthousiaste, passionnée, secrète.

Marie-Amélie ANQUETIL

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GALERIE 34 BONAPARTE en association avec Stanford Fine Art

Palette sur la Seine oeuvres de

Mary Cash Joska du 9 au 23 octobre 2018 de 11 h à 19 heures Vernissage jeudi 11 octobre 2018 de 18 h à 21 heures

GALERIE 34 BONAPARTE 34 rue Bonaparte Saint Germain des Près 75006 Paris France +33 (0) 641 566 857

est un vrai plaisir que de parler de Diagne Chanel, encore une artiste que j’ai découverte à la fin des années ‘70 à l’occasion d’une exposition à la Cité des Arts, “Bébés Cruels”. Peintre mais aussi sculpteur, elle s’investit aussi dans des causes humanitaires qui la touchent et la poussent à s’engager en première personne dans un combat qui ne voit pas encore son aboutissement mais dont on peut espèrer que le temps lui donnera satisfaction. Elle a été aussi à l’origine de plusieurs éditions, notamment de “Miriam, mafous métisse” et de “L’Histoire sans fin des cajous et des ratafous” mais aussi “Jours d’été à Cunlhat”, tout comme dans des nombreuses revues telles que ProChoix “L’I.V.G. trente ans après”, Aleph Beth, Urgence Darfour, et Diasporiques. Des nombreuses vidéos complètent un parcours très dense où sa peinture et sa sculpture témoignent de son engagement. Palazzi A Venezia a déjà eu l’opportunité de présenter une sélection de ses oeuvres sous le titre de “Petite Afrique” dont un numéro de la revue illustrait l’évènement ainsi qu’une vidéo que vous pouvez consulter sur le site vimeo.com/channels/palazziavenezia. Son projet “OVER THE RAINBOW” consiste en la réhabilitation de la demeure de Diagne Mapathé, la Création d’un Centre d’Art, d’une bibliothèque, la restauration de la plantation et la revalorisation des cultures. La création d’une Résidences d’artistes et la coopération et les échanges avec les structures partenaires régionales et internationales. Telles que: Biennale d’Art Africain Contemporain de Dakar, Village des Arts de Dakar, la Galerie Nationale d’Art du Sénégal, les Manufactures des Arts Décoratifs de Thiès. L’atelier, la bibliothèque et la plantation créeront des emplois pour la ville de Sédhiou. (d’après “Ici,là-bas et ailleurs”) Vittorio E. Pisu PALAZZI 7 VENEZIA

Diagne Chanel effectue son voyage d‘études à Rome et à Florence en 1980 et reste marquée par l‘architecture renaissance, les constructions géométriques, les dallages élaborés ; ses personnages en pied offrent un puissant contraste avec les compositions carrées dans lesquelles ils sont campés. Diagne Chanel est née à Paris et elle a vécu à Thiès et Dakar. Sa gamme de couleurs est stricte et intense - bleus, verts, ocre, bruns et ors. Elle explore aussi des matériaux modestes, comme les bois recyclés ou le carton qu’elle transforme en textures sophistiquées. ”J’ai fait le choix illusoire de vivre de ma peinture et de ma sculpture... Ma rencontre avec l’art s’est faite très jeune, dans les musées ou ma mère m’emmenait ; cette dimension hors mesure de l’art s’intégrait à ma vie. J’ai tenté d’y échapper, je perce vers le renoncement que cela suppose : Femme et métisse, et le plus souvent “exclue j’ai rompue en étant artiste, avec la sécurité et le confort que peut procurer un profil de femme conforme dans un monde d’hommes. De formation classique aux Arts Appliqués et aux Arts Décoratifs, mes préférences vont à la Renaissance italienne, la peinture française du XVIIe siècle, L’École de Paris surtout, et la sculpture de tous temps. Je pratique la peinture ”à l’encaustique”, technique étrange et millénaire que l’on retrouve dans les portraits funéraires d’Égypte. Mon lien avec l’Afrique noire, c’est d’œuvrer à la reconnaissance des esclavages modernes en Mauritanie et au Soudan, je travaille et milite autour du souvenir du Génocide et l’étude de la Traite transsaharienne.” www.diagne-chanel.com


POLYCHROMIES DE BOIS DEBOUT

Photo Marie-Amélie Anquetil

Photo Laetitia de Bazelaire

es sculptures de Laetitia de Bazelaire sont une réflexion singulière sur les rapports originels et primordiaux entre l’homme et la nature. Elle utilise l’imaginaire du mythe, mais aussi notre propre histoire, pour créer un bestiaire peuplé d’êtres hybrides et de simples « Êtres humains » aux bras absents, statiques et solitaires, qui contemplent notre agitation moderne. L’artiste invente un langage et un univers onirique où se mêlent l’animalité, la communauté des êtres et le sacré. Elle crée «des correspondances ou chaînes d’associations entre hommes et bêtes, hommes et plantes, hommes et maisons ». De ces figures faites de bois blanchi à la chaux, à la fois familières et fantastiques, ne se dégage pourtant aucune «inquiétante étrangeté». C’est bien plutôt à une douce présence de l’étrange que ces sculptures nous convient. Ce sont des œuvres silencieuses, des êtres magiques qui se dressent, calmes et solides, au milieu de notre espace, et qui nous observent. Nous sommes regardés par ces œuvres bien plus que nous ne les regardons. C’est le retour d’un monde passé qui surgit sous nos yeux et nous

LAETITIA DE BAZELAIRE CAMILLE REVEL

interpelle, sans mot dire... Laetitia de Bazelaire considère « que notre société a besoin de mythes et de croyances, car la fonction du mythe est de donner une signification au monde et à l’existence humaine ». Ses sculptures tentent donc de réitérer des événements fabuleux, exaltants, significatifs, comme le font certains rites. La sculpture a ici cette fonction d’Incarnation au sens propre, c’est-àdire de manifestation du sacré. Si la modernité se caractérise par un désenchantement du monde, cela veut dire que notre monde s’est dépeuplé.

Il s’agit donc de le repeupler de personnages mythologiques, de figures humaines intenses, d’êtres hybrides et de mystères, afin qu’ils nous soient à nouveau contemporains. Jean - François Jaudon « Je me propose de dire les métamorphoses des formes en des corps nouveaux; ô dieux (car ces métamorphoses sont aussi votre ouvrage), secondez mon entreprise de votre souffle et conduisez sans interruption ce poème depuis les plus lointaines origines du monde jusqu’à mon temps. » Ovide, Les Métamorphoses, Livre premier. www.bazelaire.net

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EXPOSITIONS PERSONNELLES 2016 Exposition “Promenons-nous dans les bois” Espace des Commines, Paris 4. 2015 Biennale de Sologne, sculpture contemporaine en paysage. 2014 “Another, Once again, Many Times More” curator Bob Nickas East Marion Hampton NY 2013 Le PRE, Parc Rural Expérimental Commissaire Roger des Prés NANTERRE 2012 Exposition Sculpture 2012 : nouvelle génération KPMG La Défense PARIS “Les gens déraisonnables sont en voie de disparition” commissaire: P.L. Rinuy 2010 Résidence au Musée Herman Brachert, Svetlogorsk, Kaliningrad Institut Français de Saint Petersbourg , Année Culturelle FRANCE-RUSSIE 2010 2008 Centre Culturelle de Santa Cruz de la Sierra BOLIVIE 2007 Art Garden Museum TEHERAN IRAN 2004 Galerie de portraits pour le Jardin des Histoires à Pougne Hérisson Office des Phabricants d’Univers Singuliers DEUX SEVRES 2003 La Maison des Métallos 2001 - 2005 - 2010 Galerie LEFOR 0PENO, 29 rue Mazarine à PARIS VIème

arler de Camille Revel ce n’est pas très compliqué, compte tenu de l’étendue de son oeuvre, de la quantité d’expositions et manifestations auxquelles elle a participé et, surtout, de ce qui se dégage de sa production. Ces «bouts de bois peints» me renvoient déjà à mon enfance et mon adolescence, lorsque l’été nous habitions dans des cabanes en bois, peintes de couleurs vives, édifiées le long de la plage du Poetto, qui s’étend à Cagliari, pendant douze kilomètres. Ces bois peints font immédiatement renaître en moi tant de souvenirs, la plage déserte et la mer étale au lever du soleil ou alors les grosses vagues de Septembre qui s’infiltraient jusqu’à sous les cabanes qui s’alignaient face à la mer, cabanes toutes pareilles de par leur forme, mais différentes par leurs couleurs. Comment ne pas me rappeler du 15 août et du nombre incalculable de cerfs-volants, tous réalisés avec les

mêmes papiers crépons dont les trois couleurs fondamentales constituaient l’étendue de leur palette. En fait, les oeuvres de Camille Revel respirent la joie, la bonne humeur, le soleil, l’été, les vacances, la jeunesse éternelle aussi, celle que nous gardons toujours en nous et qui ne nous quitte jamais. Les constructions de Camille Revel, qu’elle appelle «Ville», sont comme des jeux de constructions géants pour les enfants que nous sommes restés (enfin ceux qui le peuvent encore) . Leurs formes nous renvoient aussi à nos devoirs de géométrie descriptive (toujours pour ceux qui y ont goûté) et à des manières de concevoir l’espace simplement et en même temps savamment. Depuis que j’ai rencontré cet Oeuvre, je ne peux cesser de l’aimer, de le chérir et de vouloir le présenter autant

que je le peux. C’est la raison pour laquelle je l’ai choisie pour cette première exposition à Cagliari dans cette manifestation qui se veut d’amour pour ma ville natale et pour l’art, dont nous avons toujours be- soin pour nous rappeler qui nous sommes et aussi pour nous consoler de ce que nous n’avons pas encore atteint mais que nous pourrons prochainement réaliser. Cagliari, en Sardaigne, ce n’est pas très loin de Paris, en Octobre la mer est encore chaude et on peut encore s’y baigner, j’aimerais que beaucoup d’entre vous prennent la peine de venir contempler les expositions de “CAGLIARI JE T ’AIME” , dans plusieurs lieux d’expositions, et goûter en même temps toutes les potentialités de cette capitale historique, dont la gastronomie et la douceur de vivre ne sont plus à démontrer. V.E.P.

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Camille REVEL nous présente pour l’exposition “Signes de bois debout “ des sculptures géométriques simples : prismes triangulaires imbriqués dans des parallélépipèdes. Ces sculptures sont ouvertes même si certaines, parfois, tentent à se refermer, se retourner sur elles-mêmes. De petit format, elles sont composées de trois éléments, quelquefois quatre, reliés par des angles orthogonaux ou aigus ; chacune de leurs faces est recouverte d’une tonalité distincte, toujours précieuse : rouge garance, vert émeraude ou bleu de Sienne, couleurs qu’elle retravaille en insérant de nouvelles tonalités sensibles. Chaque couleur en appelle une autre, un mouvement tournant se crée implicitement et un rythme naît. Les couleurs se répondent alors les unes aux autres ; elles retentissent comme des arias. Ces signes construits peuvent se fixer au mur ou bien se poser sur une surface plane horizontale ; ils peuvent adopter alors de multiples agencements interchangeables A nous alors de les disposer selon notre exigence intime. Chacune de ces sculptures possède sa propre dynamique. Des tensions intéressantes sousjacentes se perçoivent ; elles naissent de la structure spécifique de chacune, de leur ossature et de l’ordonnance si particulière des couleurs. L’équilibre instable qui se crée, attire notre attention, nous stupéfie. Le cheminement créatif de Camille REVEL est inspiré : elle a un sens inné des formes, des volumes, des couleurs et, intuitivement, elle découvre le lien dynamique qui les unit. Ces sculptures minimales, recouvertes d’une fine couche de cire, nous apparaissent semblables à des Talismans qui saisissent notre imaginaire et ravissent notre sensibilité. Marie Amélie ANQUETIL


EXPOSITIONS Actuellement

Gradignan (Bordeaux) Du 5 Octobre au 25 Novembre 2018 Verderonne(60) Du 9 Septembre au 10 Novembre 2018 Segré (49) 02 Juillet 2018 Exposition Collective Bourg sur Gironde Du 6 Mai au 4 Juin 2018 Anthropoplages

LUDWIKA OGORZELEC CAROLINE SECQ prix de Rome, devient donc son professeur et l’invite à réaliser son programme. Ainsi, elle travaille à ses structures en bois, dans l’atelier annexe de César. Elle me confie que grâce à cette référence aux effets magiques, elle a réussi sans trop de difficulté à reconduire ses visas. Parallèlement, elle fabrique pour une entreprise, des petits soldats de plomb. Commence pour elle une série d’expositions parisiennes : Salon Belles sculptures, salon d’automne, pour lequel elle crée une grosse pièce qu’elle sera autorisée in fine à suspendre au pavillon des architectes. Réalités nouvelles, invitée cinq fois consécutives, comparaison, au Grand palais. Elle partira comme artiste en résidence aux Etats

Unis, d’où elle reviendra élaborer un projet pour la FIAC, qui malheureusement ne verra pas le jour, en raison de la crise : la sculpture ne se vend pas, lui dira-t-on, alors. En Amérique, elle est bien acceptée et peut s’exprimer en toute liberté. Elle aime les discussions où l’on peut toucher des sujets sérieux. Ce sera une période heureuse. Depuis, elle se sent vagabonde, comme une sorte de citoyenne du monde, parcourant la planète à la recherche d’un morceau d’espace à cristalliser. La Suède, la Corée du sud, le Viêt-Nam, la Pologne, le Japon…sont le théâtre de ses nombreuses et sublimes réalisations. L’atelier parisien où elle vit actuellement est sa vingtseptième adresse.

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Elle se pose la question de ce qu’elle doit faire, mais ne planifie rien pour se donner la chance de vivre une grande chance. Son souci actuel réside dans le manque de reconnaissance en tant que chef de file de son art. Aujourd’hui, elle constate qu’elle est plagiée et que jamais elle n’a posé ses cristallisations dans un lieu officiel à Paris. Depuis plus de 30 ans, elle signe un travail éblouissant et très sérieux. Chaque pièce « Cristallisation de l’espace» est une action artistique qui fait l’objet d’une recherche scientifique très élaborée, qui intéresse les architectes et les physiciens. Elle réalise elle-même ses sculptures, souvent grimpée sur une nacelle dans des situations inconfortables. L’œuvre de Ludwika Ogorzelec, est une seule ligne qui se poursuit au fil du temps. Mylène Vignon http://ludwika.ogorzelec.free.fr/

ée à Lille, elle a crée son atelier dans les Landes. Travaille les assemblages depuis 20 ans en utilisant exclusivement du matériau récupéré sur les plages et utilisé tel que, brut, sans ajout, peinture ou transformation. A vécu successivement et parfois simultanément à Lille, Toulouse, Clermont-Ferrand, Paris, Santa Barbara (USA), Bordeaux. «De l’art d’accomoder les restes ! J’avance par strates, par couches, par superposition et sédimentation. Je construis ce qu’il en est avec ce qu’il en reste. Inlassablement,je ramasse sur les plages, et je montre ce qu’il en restera, d’ici, de nous, de l’environnement, du

temps, le nôtre. Voyage paradoxal qui va du rebut au rebeau... D’un côté le déchet, rejeté dans tous les sens du terme, celui que l’on ne voit plus ou que l’on voudrait ne pas voir, à défaut de pouvoir l’éradiquer. De l’autre l’incroyable beauté de ces restes échoués, fragments d’une autre vie, oubliés, consommés, morcelés, abandonnés. Sur le sable mouvant de ce paradoxe, je construis des architectures improbables, des reliefs de civilisation, des bidonvilles de plage, de la poésie plastique, des tapisseries aquatiques. PALAZZI 11VENEZIA

Assemblages de morceaux d’utile ou d’incroyable qui se donnent bruts, tel que, dans leur beauté intrinsèque, sans ajout, ni peinture ni transformation. Immersion dans la « Dérision de nos dérisoires », invitation au tourisme anthropoplagique, dérive sur les rivages d’une société en décomposition, réflexion sur origine et devenir, esprit et matière, sens et renaissance... Regardez bien, mes plages sont des miroirs.» Caroline Secq www.carolinesecq.com

Précedemment Musée de la sculpture romane, 2016, Cabestany, Galerie la Boucherie, Saint Briac, 2016 (depuis 2010), Pop Up Galerie, Biarritz, 2016 (depuis 2011), Le temple, 2015, Plobannalec Lesconil, Comparaisons, Grand Palais, 2015 (depuis 2012) Le Patio, avec la Ville d’Anglet, 2014, Chapelle St Libéral, avec la Ville de Brive, 2013, Le Présidial, avec la ville de Quimperlé, 2011, Galerie Espace Point barre, Lille, 2010, Musée de la Création franche, Bègles, 2006, Halle Saint Pierre, 2006 et 2003.

Photo Caroline Secq

Photo Ludwika Ogorzelec

u d w i k a Ogorzelec nait et grandit à Wroclaw en Pologne, où elle restera jusqu’à l’âge de trente-deux ans après avoir passé brillamment sa maîtrise à l’école des Beaux-Arts. Elle orientera son itinéraire artistique autour des sculptures mobiles, de la recherche dans l’espace et de la question de l’équilibre. Parallèlement à ses études, la jeune femme prendra tous les risques en s’engageant dans le mouvement Solidarité combattante, pour l’indépendance de la Pologne où elle deviendra une sorte d’égérie. Elle distribue alors des journaux indépendants, tout en fréquentant les amphithéâtres. Elle rêve de Paris pour aller à la recherche d’une confrontation avec les autres artistes. En Pologne, au début des années quatre-vingt, les artistes engagés étaient autorisés à Partir, considérés comme nuisibles à l’ordre public. Elle arrive donc chez des cousins à Paris, où durant un an elle va s’employer à décorer leurs intérieurs. Elle s’inscrit alors à l’académie des BeauxArts de Paris où elle rejoint d’autre polonais réfugiés politiques. Une rencontre avec JeanFrançois Duffau, devant l’atelier de César qui résidait à l’académie, va changer sa vie. Il lui propose d’intégrer l’atelier. Ludwika visitera quelques autres ateliers, mais reviendra, attirée par la très grande liberté qu’elle ressent chez César. Duffau, assistant de César,


SANDRA CORALLO ANIMA/ANIMA.UX

Photo 100 ECS

Photo Sandra Corallo

andra Corallo est née à Nice en 1973. Dès son plus jeune age, elle occupe son temps au dessin, au découpage, au collage. A 17 ans, elle s’oriente tout naturellement vers des études d’art et intègre l’école préparatoire d’arts plastiques du pavillon Bosio à Monaco ; elle y découvre de nombreuses techniques et commence à développer une expression personnelle. Sandra poursuit son parcours à l’école des beauxarts de Toulouse (19931998), où elle obtiendra son diplôme avec félicitations, puis par une année à Rome grâce à l’obtention d’une bourse d’étude. Sa première exposition personnelle est organisée à Rodez en 1997. C’est à cette même période qu’à Toulouse, l’artiste constitue, avec neuf autres artistes, le groupe « Articule dégrippant » et l’association «Mixar’t myris » qui réaliseront des expositions, des performances et des concerts de musique expérimentale. En 2000, Sandra Corallo verra son travail présenté dans plusieurs expositions ; lors du « Parcours de l’art », en Avignon, elle présente une série de tableaux-objets en technique mixte où, relié à tous les éléments de la nature, l’homme est représenté comme un système de plomberie complexe. Deux ans plus tard (2002), l’artiste est sélectionnée pour la Biennale d’art contemporain de Nîmes, où elle présente une installation compo-

sée de gravures sur latex, un travail sur la peau, la peau mémoire de nos traumatismes, comme un tatouage. Elle participe dès lors régulièrement à des expositions collectives et individuelles en France comme à l’étranger. Picasso et Cocteau font partie de ses influences, participant à son éveil artistique par leurs traits et leur liberté. Bacon l’influencera également, par son dialogue à huis clos entre l’homme et l’animal, Louise Bourgeois pour son travail sur la féminité, l’homme cage et les liquides émotionnels, sans oublier Jean Dubuffet et Robert Malaval, pour leurs expérimentations sur la matière en germination.

On pourrait également citer les nouveaux réalistes et les mouvements DaDa et Fluxus. Sandra Corallo puise son inspiration dans son quotidien. Son travail se nourrit de ses observations et de ses expériences. Son fil d’ariane est un questionnement sur le genre humain et sa place au milieu de la nature, minérale, végétale et surtout animale. Elle utilise les éléments de la nature, comme les expérimentations, le feu, l’eau, la terre, . . . et le mariage d’éléments improbables, comme les chimères qu’elle forme et déforme. L’oeuvre de Sandra Corallo parle des turpitudes de l’homme, comme un

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sondeur d’abîme, pour en extirper une sorte de peau du rêve, épinglée ensuite sur la toile ou le papier. C’est la dualité du monde, sa violence, sa propre colère. Elle tente de dompter le monstre que nous abritons ; voire son corps se déformer par d’étranges adversités, et en rire sans en souffrir. Sandra Corallo invente son alphabet de thèmes - les ciseaux, le double, la lutte, le huis clos, le lit, le cannibalisme, . . . -, et joue avec ces éléments. Elle laisse la place au hasard et provoque l’accident. Nous sommes sûrs que vous aurez plaisir à découvrir le travail Sandra Corallo !

Galerie MC Michelle Champetier -52 Avenue Saint Jean - 06400 Cannes - France Tel. +33 (0)4 93 68 11 45 Mob. +33 (0)6 11 54 08 93 mc@mchampetier.com

Christophe Abadie / Isabel Aguera / Dominique Albertelli / Eugénie BachelotPrévert / Tamina Beau Soleil / Vincent Bebert / Mahé Boissel / Corinne Borgnet / Klervi Bourseul / Anne Brenner / François Bresson / Tomas Chauzy / Jean Christophe Clair / Claudie Dadu / Julie Dalmon / Cornelia Eichhorn / Jacques Flèchemuller / Anne Gorouben / Orsten Groom / Christine Guinamand / Cécile Hug / Thomas Ivernel / Anne Laure Koubbi / Nathalie de la Grandville / Cendres Lavy / Sophie Lecomte / Anne Van der Linden / Maël Nozahic / Florence Obrecht / Jérôme Oudot- »Trëz » / Axel Pahlavi / Muriel Patarroni / Michel Peloille / Johanna Perret /Joël Person /Marianne Pradier / Arnaud Rochard / Sophie Sainrapt/ Nathalie Salé / Elisabeth Schubert / Laurent Sébès / Cyril Skhinazy / Nathalie Tacheau 100 ECS 100 rue du Charenton 75012 Paris du vendredi 14 semptembre au samedi 6 octobre 2018 http://100ecs.fr/

nima/anima.ux(du latin anima : soufe, âme d’ou vient le terme animal) « Explorer le thème de l’animalité, questionner ses spécificités dans un large prisme de sensibilités et de sensations, c’est créer une densité matérielle, mais aussi onirique, érotique, chamanique, allégorique ou funéraire, pariétal, mythologique aussi, de l’animal. Les bestiaires du Moyen-Âge furent une édification culturelle complexe autour de codifications morales et chrétiennes PALAZZI 13 VENEZIA

omment faire entendre ici une langue ou une musique inouie, assez inhumaine en quelque sorte, et non pas pour me faire ici le représentant ou l’émancipateur d’une animalité oubliée, ignorée, méconnue, persécutée, chassée, pêchée, sacrifiée, asservie, domestiquée, mais pour me faire entendre dans une langue qui soit une langue, certes, et non des cris inarticulés, bruits, rugissements, aboiements, miaulements, pépiements insignifiants que tant d’hommes attribuent à l’animal, une langue enfin dont les mots, les concepts, le chant, l’accent, soient assez étrangers à tout ce qui, dans toutes les langues humaines, aura hébergé tant de bêtises sur le dit animal ?” Jacques Derrida – L’Animal que donc je suis.

de l’humanité, un miroir symbolique, une parabole du bien et du mal et, souvent un jeu iconographique dans un cadre ludique compréhensible à tous. Les cabinets de curiosités ont eu également une dimension philosophique importante autour du thème anialier, des spectres d’un paradis perdu aux désirs de compréhension de l’Univers d’une modernité balbutiante, qui questionnait ou fascinait ceux qui étaient conviés, dans une cristallisation des affects autour de l’inédit, du secret, des chimères, voir de la monstruosité. Les artistes qui ont répondu présent pour cette exposition dont la thématique, pourtant rebattue, est d’une actualité brulante, ont parfois des univers intellectuels et spirituels très éloignés, Mais il témoignent, au-delà de la quotidienneté du regard et du jeu totémique -quel animal esttu ?que cela présuppose, d’une vision éclairée « du dedans », très symptomatiques du contexte actuel, dans lequel la fragilité de notre monde et de notre existence comme celle des « bêtes » envisage son devenir (Puisque, parallèlement) nous en sommes. Nathalie de la Grandville http://itartbag.com/anima-anima-ux/


Hessam KHALATBARI & Yassi METGHALCHI ont le plaisir de vous convier à l’exposition



Photo Nicolas Flamel Galerie

Photo Nicola Pisu

rouver Nicola Pisu au beau milieu des artistes que j’aime et j’admire n’est pas un pur hasard. Bien que nous ayons le même nom de famille nous ne sommes pas parents et découvrir sa cuisine au centre de Paris fut un vrai délice. Retrouver les recettes de mon enfance a été un bonheur rare mais, ce qui pour moi fait de Nicola un véritable artiste, c’est sa capacité à les interpréter, comme un virtuose qu’il est assurément, dans une veste actuelle, adaptées à nos moeurs urbains et nécessitant quand même un peu moins de calories (nous ne travaillons plus ni dans le champs ni dans les chantiers de terrassement). Toute description étant superflue, je vous invite tout simplement à aller goûter ses plats et aujourd’hui vous avez le choix entre deux emplacements, sa femme Graziella se fera un plaiir de vous proposer les meilleurs vins sardes. Bon appétit.

NICOLA PISU GOLNAZ FATHI THE MOMENTS icola Pisu baigne dans la gastronomie depuis son plus

jeune âge. Né en Sardaigne, dans le petit village de Nurallao, c’est auprès de sa grandmère que Nicola fait ses premiers pas en cuisine. A 13 ans, il intègre l’Ecole Hôtelière et poursuit sa formation au sein 31, rue Coquillière 75001 Paris de grandes tables à Venise et à Milan. Poussé par sa Tél.: +331 44 82 55 23 passion de la bonne cuireservations@ilficoparis.com sine, il s’installe à Paris et exerce ses talents dans au sein de la Maison Champs de prestigieux restaurants italiens de la capitale, Elysées avant d’ouvrir son propre 8 rue Jean Goujon 75008 Paris établissement en 2013. - France| Au fil des années, Nicola Tél : +33 1 40 74 64 94 a développé et affiné son

il fico

La table du huit

lehuit@lamaisonc.com

amour pour les produits de qualité et typiques de sa région natale. C’est dans ce respect des matières premières que le Chef signe pour la Table du Huit une carte aux fortes inspirations italiennes mettant en avant une cuisine saisonnière, fraîche et généreuse. Il y sublime les produits de la mer tel que le thon qu’il associe volontiers au thym et au romarin ou encore le filet de bar qu’il décline en version tartare au citron vert accompagné de son sorbet à la menthe. Les pâtes fraiches sont faites sur place chaque jour, de même que les pains et focaccias maison qu’il est conseillé

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de tremper dans l’huile d’olive sarde pour un antipasto dans les règles de l’art. Nicola Pisu s’approvisionne directement auprès de petits producteurs italiens pour les fromages et la charcuterie. Tout comme pour sa carte des vins, pour laquelle il a sélectionné avec attention un éventail de vins « made in Sardaigne et Italie ». Et pour ceux qui souhaitent repartir à la maison avec quelques produits locaux du Chef, il est possible de passer commande auprès du restaurant. Côté desserts, Nicola s’affaire à réaliser des créations savoureuses pour le plus grand plaisir des becs sucrés. Les stars de ses desserts : la mascarpone et la ricotta auxquelles il apporte texture, croustillant et gourmandise. https://latableduhuit.fr

e Temps est mesuré par les moments que nous vivons. Et par les belles expériences que nous aimons. Les plus belles choses sont des souvenirs et des moments. La galerie Nicolas Flamel se consacre à l’art iranien et poursuit sa découverte avec une nouvelle sélection d’œuvres de 11 artistes iraniens, notamment des œuvres historiques de Bahman Mohassess et de Sohrab Sepehri. «The Moments» est une occasion de découvrir les plus

grands artistes modernes et contemporains, des années 1960 à nos jours. Cette exposition permet de mieux comprendre l’identité culturelle iranienne. Malgré le climat politique et la lutte économique qui règnent actuellement en Iran, les artistes iraniens font ce qu’ils aiment et s’expriment au niveau international. C’est la différence entre ce que vous enten-

MODERN AND CONTEMPORARY IRANIAN ART JEUDI 11 OCTOBRE 2018 À PARTIR DE 18H00

Samira Alikhanzadeh Bahman Dadkhah Reza Derakhshani Golnaz Fathi Mohsen Fouladpour Sahand Hesamiyan Bahman Mohassess Hamed Rashtian Ali Akbar Sadeghi Sohrab Sepehri Parviz Tanavoli

dez dans les nouvelles et le rôle que l’art peut jouer. Nous espérons que vous pourrez nous rejoindre et que vous profiterez autant que nous de cette esposition. La beauté, la performance des œuvres, l’histoire, le temps, les moments se rencontrent pour créer une 216 rue Saint Martin exposition éphémère, 75003 Paris, France éblouir et émerveiller T. +33 1 42 71 87 83 chaque amateur d’art. Hessam Khalatbari et contact@galerienicolasflamel.fr Yassi Metghalchi www.galerienicolasflamel.com

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Photo Claude Duvauchelle

Photo Vittorio E. Pisu

a peinture et les gravures de Karin Lewin parlent le langage discret des petits objets d’usage quotidien ou familier : le pinceau, le seau, l’escabeau, la table, un chiffon, premiers éléments nécessaires d’un mobilier de fortune dans une pièce-atelier qui devient l’emblème de la « pièce» psychique vidée et réappropriée, lieu d’une mémoire vierge où une nouvelle expérience qui partirait des choses les plus proches, en recomposant des atmosphères vidées d’émotion, pourrait résonner librement et longuement. En recommençant la peinture comme un médium à traverser plutôt qu’à utiliser. Il me semble que Karin veut exprimer une sorte de volonté/ curiosité de reconquête de son parcours cognitif, d’un fil rouge conducteur et motivant de la vie, en effectuant un recensement timide de ce qui l’entoure, c’est-à-dire des objets vers lesquels ou avec lesquelles elle souhaite établir une communication et une projection expressive par rapport à un monde, à une réalité extérieure, perçus comme lointains, difficiles ou étrangers. De temps en temps réapparaissent çà et là, marginaux par rapport à l’espace de perception existentiel, des visages mystérieux aux traits marqués et retraités par le dessin, un peu pour en accroître la consistance, l’émergence d’une matière ectoplasmique, un peu pour en effacer l’évidence somatique,

KARIN LEWIN CLAUDE DU VAUCHELLE comme pour les repousser dans l’ombre, parmi les ombres présentes sur le côté de part et d’autre du miroir visuel. Ce sont des fantômes de la mémoire, des souvenirs du vécu, des re-coupements ou des blessures de la psyché. Toutefois, l’attention émotive de Karin Lewin, qui, d’une certaine manière, évoque un journal intime, émerge surtout des petites choses, qui sont alors comme de rassurants points de repère ou de mesure de l’espace -sur le plan existentiel comme sur le plan psychique- mais également de l’espace lui-même, de la pièce, où les tonalités interprètent et racontent l’humeur, le renouvellement de minuscules joies, de découvertes élémentaires, ou de fragments

de réalité en partitions d’une inspiration élevée, qui permettent de souples fluctuations : une sorte de naufrage dans le silence d’un vide - un grand largo musical - ressenti non comme une perte, une absence, une blessure, mais comme un territoire de réhabilitation sentimentale, de re-fécondation créative et de son propre statut de personne, et donc de peintre, qui « doit » intervenir dans l’élaboration de l’image et dans des répercussions de la réalité de son for intérieur en tant que recherche de vérité et de communication efficace. C’est la manifestation d’un recommencement de la vie et de l’art entre le métier longuement mûri et les automatismes de l’inconscient, entre le

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savoir spatial instinctif du récit et l’exigence de certitude d’un rapport, de «propriété » du lieu et des choses. Le signe et la couleur existent en fonction d’une suspension qui n’est pas métaphysique, mais le fruit d’une simple écoute de la voix des choses sorties du contexte du flux incessant d’événements/énergie de la vie et du tissu enchevêtré et intrigant des rapports réciproques, des relations et des interrelations : choix essentiellement pictural afin de retrouver la vérité des choses et des sensations/émotions ; non la réalité objective, aliénante, ni l’impression subjective, volubile et fugace mais ce point extrêmement variable de tangence entre deux dimensions, là où l’objet projette son empreinte dans la conscience mais aussi se laisse remodeler et recréer par le sentiment et par l’art. Paris Février 1997 Giorgio Segato www.karinlewin.com

l’origine Inspiration, expiration, le souffle. La vie, l’humain. Corps à corps. Corps accord. Comme source d’inspiration donc, le corps. D’abord le christ mort, celui de Mantegna, un des premiers (sinon le premier) et le plus audacieux raccourci de l’histoire de la peinture. Le quattrocento et sa cohorte de peintres, lumineux et sombres. Clairs obscurs, martyrs et crucifixions. Le corps sacré, douloureux, souffrant, sublimé et magnifique. Puis un peu de romantisme, Géricault et son radeau. Représentation et sublimation cette fois du corps profane, corps tragique à la dérive. La réalité Transposition désacralisée conjuguée au présent en dehors de toute référence religieuse. L’humain, auteur de ses propres

maux, dans sa splendide dimension dramatique universelle. Allégorie du délabrement programmé du monde actuel. Tentative de mettre en images les douleurs et l’aliénation engendrés par les infinies variations de la violence sociétale et individuelle. Cruauté des hommes envers leurs congénères. Dépeindre une humanité retournée à son animalité originelle, esclave de ses instincts les plus funestes. Au cours des années 80 Claude séjourne durant 5 années à Milan, il découvre in situ l’art de la Renaissance italienne et en retient les leçons édifiantes des anciens (Le Caravage, Mantegna, etc.). Toutes

ces peintures de martyrs et crucifixions l’ont fortement et durablement impressionné. Il aborde le dessin par le biais de l’apprentissage de la bande dessinée à l’école « Scuola del Fumetto » à Milan et ensuite du story board à Paris, ainsi qu’au travers des cours de modèles vivants dans différents ateliers parisiens. Après une dizaine d’années de pratique professionnelle de la peinture et du dessin, il sent la nécessité d’aborder le volume et s’inscrit aux Ateliers Beaux-arts de la ville de Paris en section sculpture. Depuis plus de vingt cinq ans, le corps humain, est son sujet de prédilection. Source d’inspiration inépuisable, il lui permet de

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traduire les émotions, tensions et espoirs de l’homme contemporain. Témoin de son époque, Claude tente de mettre en images les maux et l’aliénation engendrés par la violence des civilisations modernes. Par le biais de raccourcis et écrasement de plans, poses excessives et impossibles, il dépeint une humanité retournée à son animalité originelle, esclave de ses instincts les plus funestes. Claude privilégie dans sa peinture les grands formats. C’est en dessinant et peignant le corps humain au minimum grandeur nature « pour peindre le corps avec le corps », qu’il se sent le plus à son aise et que son travail prends toute sa véritable dimension. L’étude de trois techniques du dessin, différentes mais complémentaires (bande dessinée, story board, et modèle vivant), associées à celles de l’anatomie et de l’ostéologique apportent à Claude une connaissance suffisante lui permettant aujourd’hui de réaliser ses dessins et peintures de corps en mouvements entièrement de mémoire. Sa thématique, son propos et son sujet étant volontairement récurrents il varie sans cesse la technique et le support afin d’éviter la répétition. Président de l’association Artistique « Figuration Critique » depuis Octobre 2014. Deuxième prix 2015 du Drawing international fine Art Compétition. https://www.artmajeur. com/claudeduvauchelle


Photo Figuration Critique

BERG BLONDEAU Sylviane BLONDEL Denis BOURON jean-francois BURDUJANU AdeLA BURGART Danielle BUTTNER Yanik CADET Marion CHICA VENTURA Juan CONDE Ramon COURTOIS Sébastien CROUZET Pierre DAUPTAIN Laurent DAVID Jackie DELAUNAY Patrick DHENNIN-BAUM Caroline DIAS Milo DORÉ Nathalie DULLIN Michael DUVAUCHELLE Claude FOUGEROUSSE Claude GAIS Dominique GALINSKI Evelyne GOLEM pascal GUINEBAULT JeanMichel GUTH Caroline JENOLA JIANG Ronnie KÉRAMSI Robert KERVOALEN Christian KORNILOFF Vadim LEBRUN Marie LEE Sooyoung LEGRAND Catherine LELONG Charlotte LIEBER Claude

Photo Figuration Critique

QUARANTIÈME SALON FIGURATION CRITIQUE

ISABELLE MALMEZAT EVELYNE GALINSKI LIPSZYC Jacqueline MAGNIN Cédric MALMEZAT Isabelle MALVY Anne MIGAS CHELSKY MONCH MONTAUDIÉ William Moret Gérard NOMAH OUDOT “TRËZ” Jérôme PALOMBIT Marie Christine PAVLIN Monique PERRINE PEYROT Bertrand PICARD Marcel PILAN Giusto PIOLAIS Rosemary PLANCHE Rémi

PODGORSKI Gregor RAHBAN Juliette RASTO Svetlana RENAULT christophe ROTY Michel ROWE Dale Joseph SALANIÉ Jean-Marie SAM PHIL SARE Evgenia SEREIRROF SIMON Laurence TAKLANTI Marie THIBAUD Claude André TISSIER Jean-Pierre TRAVERT Lucile TRESMONTANT Christophe VERHEUGEN Jos VIALLE Isabelle

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SALON FIGURATION CRITIQUE

L’essentiel n’est pas le sujet mais ce qui se dégage de l’œuvre même, ce qu’elle nous renvoie, nous transmet. Au risque d’employer quelques lieux communs, mais qu’il n’est peut-être pas inutile de rappeler, une œuvre se doit de nous bousculer, nous interroger, nous émouvoir, nous toucher et/ou nous transporter avant même que l’on en saisisse le sens. Une telle œuvre est, à mon avis, réussie parce “qu’habitée”, où l’on sent instinctivement derrière celle-ci un artiste nous délivrant sa vision du monde. Ce que j’appelle sa “vérité” propre. Créer est un engagement total. Par définition un artiste qui s’engage sincèrement est fatalement critique et cette critique se ressentira au cœur même de son travail. Claude DUVAUCHELLE Peintre sculpteur Président de Figuration Critique

iguration Critique est né d’une réaction, d’une volonté commune, d’un défi. La création du Salon Figuration Critique remonte à 1978, date où Mirabelle Dors (… -1999), co-fondatrice du Salon avec Maurice Rapin (1924-2000) et Yak Rivais (1939), entend créer une entité artistique apte à s’imposer dans le monde de l’art contemporain des années soixante-dix. La figuration, et les figures qu’elle produit se devait de réagir aux discours officiels qui ne voyant plus la nécessité de favoriser l’art figuratif, préféraient mettre en scène un art plus abstrait, plus édulcoré. Critique, cette figuration le revendiquait, dans la mesure où elle refusait avec véhémence les valeurs véhiculées par ces

Sud, en Italie, à Moscou, à Leningrad, en Espagne, à Copenhague, au Portugal, autant d’expositions remportant un succès incontesté. A l’étranger également Figuration Critique fit des émules et suscita la création de groupes d’artistes autonomes : en Corée, en Espagne, au Danemark et au Benelux ou en janvier 1986 un groupe nommé “Figuration Critique Benelux” fut fondé. Une vocation internationale motivante, appréciée et défendue par les artistes de Figuration Critique, mais également une envie de ne pas réduire l’activité du mouvement à la capitale. Castres, Nice, Bordeaux, Biarritz, Royan, Besançon, Saint-Malo, Lyon, autant de cimaises prestigieuses investies par les artistes de Figuration Critique. Une énergie, une volonté d’avancer, un renouvellement constant, une remise en question permanente, Figuration Critique depuis sa fondation en 1978 demeure le grand salon français de la figuration.

diktats bien pensants. 2000, pour n’en citer Ainsi naquit Figuration que quelques-uns. Critique, et la tenue de De grandes galeries son premier salon an- d’art s’y sont investies : nuel en novembre 1978. Galerie Caroline Corre, Dès les premières an- Galerie Lilliane Frannées, les artistes furent çois, Galerie du Cencooptés et l’inscription tre ou encore Galerie dans le mouvement sig- Alain Blondel, Galerie nifiait l’adhésion à ces Lia Grambihler, Galerie revendications. Nom- Troy, Galerie Limubreux sont les artistes gal… français et étrangers Figuration Critique se dont les oeuvres ont re- positionna très rapidecueilli l’enthousiasme ment en mouvement d’un large public. Les international, et des explus grands noms de positions à l’étranger l’art actuel s’y sont purent se monter grâce FIGURATION CRITIQUE retrouvés : Zdzisław à l’énergie sans failles BASTILLE DESIGNE CENTER Beksiński, Peter Klasen, de l’équipe d’artistes 74 BLD RICHARD LENOIR Alain Kleinmann, Jean à la direction de 75011 PARIS Rustin, Zwy Milshtein, l’association. La premiou encore Jean-Pierre ère se tint à Bruxelles DU 10 AU 14 OCTOBRE 2018 Henaut, Yvon Taillandi- en décembre 1979, puis VERNISSAGE er et Gao Xingjian, prix ce fut à San Francisco JEUDI 11 OCTOBRE 2018 Nobel de Littérature (USA), en Corée du DE 18 H À 22 HEURES PALAZZI 19 VENEZIA

40ÈME SALON


JOYEUX anniversaire ! Wszystkiego najlepszego !

SILVIA CICCHI œil d’oiseau rapace, capable de déceler les détails les plus insignifiants et de nous les présenter, afin que, aveugles que nous sommes, nous puissions enfin contempler le monde qui nous entoure et que souvent nous n’arrivons pas à VOIR. Il est remarquable de constater que son attention a été attirée par des endroits aussi différents qui peuvent l’être la ville de Honfleur et celle de Sète, qu’elle nous permet de découvrir dans leurs aspects les moins évidents et pourtant pas cachés, pas difficiles à voir, pas impossibles à trouver. Dans un moment où la produc- tion d’images n’a jamais été aussi énorme, grâce ou malgré les téléphones dits intelligents (sic) devenus ap-

pareils photographiques si ce n’est pas cinématographiques, images qui occupent tous les écrans, et qui s’annihilent les unes les autres dans leur pan- tagruélique production, les dessins et les peintures de Sylvia Cicchi nous rendent la vue que nous avions égarée sinon carrément perdue. Il y a, bien entendu, des raisons à tout cela, à ce travail, à sa produc- tion qui s’étend sur plus de quarante années. Tout d’abord une préparation savante et méticuleuse. Atelier Met de Peninghen, Ecole Camondo, puis un Diplôme d’Architecte d’intérieur et de Designer, sa participation aux Salons des Artistes Décorateurs de Paris où elle fut de nombreuses fois lauréate,

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éditée et exposée depuis le Grand Palais jusqu’à la Villa Médicis, au Moving où elle fut exposée au Musée des Arts Décoratifs, au Colart International puis exposée au Cirque d’Hiver et à l’Abbaye de l’Epau au Mans, à Objet 2000 où elle fut lauréate, au Concours d’affiches pour l’ouverture du Musée d’Orsay où elle fut finaliste et exposée au Grand Palais. Mais c’est peut-être dans ces nombreux voya-ges en France et à l’étranger, jusqu’au Népal, où elle séjourna à Khatmandou et créa son premier projet d’architecture intérieure et design, qu’il faut rechercher le secret de tant de maturité artistique et de cette capacité à nous proposer l’évidence dans ses dessins et peintures, l’évidence de la beauté qui nous entoure et que nous devrions plus souvent rechercher et contempler pour notre plus grand bonheur. V. E. Pisu https://www.facebook.com/sylvia.cicchi

https://www.theatreelizabethczerczuk.fr

Le Théâtre Elizabeth Czerczuk soufflera sa première bougie le 7 octobre ! Une présentation de la nouvelle saison, ouverte au public, aura lieu à cette occasion, comprenant un compte-rendu de l’année passée, des échanges autour de la nouvelle programmation et des perspectives à venir. Vous seront présentés dans le même temps des extraits des Inassouvis dont le commencement est prévu pour quatre jours plus tard, le 11 octobre. Un verre de l’amitié sera partagé ensuite, avec toute l’équipe du théâtre pour inaugurer en art et en paroles cette deuxième année ! près deux spectacles très visuels, faits d’une succession de tableaux animés, mon triptyque inaugural s’achevait sur une entrée en scène de la parole. Dans Matka en effet, très librement inspiré de la pièce éponyme de mon auteur favori Stanislaw Ignacy Witkiewicz (1885-1939), Léon et sa mère se lançaient dans des monologues enfiévrés. Ils se laissaient emporter par les mots comme par un fleuve. Impuissants. Incapables de leur imposer un sens. Fruit d’une année de travail intense, ma première création de cette nouvelle saison, Les Inassouvis, va plus loin encore dans l’exploration du langage verbal. Le désir, la colère, la peur et toutes les émotions intenses que je convoque sur scène dans un but cathartique y sont exprimés par des personnages de plus en plus construits. Avec un vocabulaire qui s’enrichit de création en création. Si la parole que je développe peut isol-

Photo Elizabeth Czerczuk

Photo Silvia Cicchi

ilvia Cicchi est une artiste polymorphe qui s’intéresse autant à l’architecture qu’à l’anthropologie, aux aquarelles qu’à la cuisine sétoise. Grande, belle et droite, son regard vous perce à jour mais son sourire vous tranquillise. Une manière d’approcher le travail de Sylvia Cicchi serait par exemple de faire une liste de tous les événe-ments qui ont marqué sa carrière: les expositions, les salons, les musées, les livres et le publications dans lesquelles ses œuvres ont été montrées, exposées, imprimées, diffusées mais cela ne rendrait pas suffisamment compte de la magie qui se dégage tout doucement de ses dessins et peintures. Un poème de Georges Rodenbach pourrait peutêtre mieux convenir “Au fil de l’âme Or ces rêves triés ont de câlines voix. Voix de cygnes, voix de cloches, voix de lune, Qui chantonnent ensemble et n’en forment plus qu’une En qui l’âme s’exalte et s’apaise à la fois. De même la nature a fait comme notre âme Et choisit, elle aussi, des bruits qu’elle amalgame, Se berçant aux frissons des arbres en rideau, Lotionnant sa plaie aux rumeurs des écluses... Voix chorale qui sait, pour ses peines confuses, Unifier des bruits de feuillages et d’eau!” On peut dire que Sylvia Cicchi a de toute évidence un œil extraordinaire, un

er ceux qui la portent, elle est aussi un outil de compréhension du monde. Une manière d’aller vers l’Autre, quelle que soit sa culture. Mes rapports avec ceux que je considère comme mes maîtres – parmi lesquels, Jerzy Grotowski, Tadeusz Kantor et Henryk Tomaszewski – étant maintenant posés, je souhaite faire dialoguer mes racines slaves avec le monde, tout en continuant d’en perfectionner les ramifications. En interrogeant leur pertinence à l’heure de la provocation généralisée et de la globalisation. Au T.E.C., 2018-2019 sera la saison de l’ouverture. Celle de l’échange. Valeur qui a présidé l’an dernier au rassemblement et à la formation d’un solide noyau d’artistes de tous horizons et de disciplines

diverses, avec qui j’aurai plaisir cette année de poursuivre ma quête d’un théâtre total. D’un art qui part des tripes, et qui donne des ailes. Je ne crois qu’en un théâtre de l’intranquillité. Pour la préserver, je souhaite me confronter à des écritures nouvelles : celles du Russe Oleg Bogaïev et de l’Ivoirien Koffi Kwahulé, dont j’organise l’entrelacement dans le spectacle Sans nom. La solitude et la folie, deux de mes thèmes de prédilection, ont beau ne pas avoir de frontières, elles prennent partout où elles s’installent des formes singulières qui gagnent à mon avis à être réunies. Cette pièce est aussi l’occasion de creuser la question de l’exil, déjà effleurée dans mon triptyque. Notamment dans sa seconde partie, Dementia Praecox 2.0, qui se déroule

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dans un hôpital psychiatrique aux allures de Tour de Babel. Les grandes tragédies d’aujourd’hui sont aussi celles d’hier. Celles de toujours. L’auteur polonais Witold Gombrowicz, icône de la littérature polonaise, a par exemple vécu en exil en Argentine de 1939 à 1963. Au mois de mars, nous lui consacrons un festival qui a vocation à devenir un rendezvous annuel. Pour accompagner mon Yvonne, princesse de Bourgogne, d’autres versions de la même pièce sont invitées. Cela afin d’offrir différentes lectures de ce texte qui fait pour moi depuis des années office de fil rouge. De nourriture à mon traitement du féminin qui, grâce aux sept superbes danseuses qui font désormais partie de ma compagnie, a pris beaucoup d’ampleur depuis l’ouverture du théâtre. Les mots de cette saison seront donc pour beaucoup des mots de femmes. Je suis heureuse aussi de participer au festival 12X12 porté par la mairie du 12earrondissement ainsi qu’à Culture au Quai, et d’inviter des artistes qui partagent mon goût de la radicalité : Eugenio Barba et sa compagnie l’Odin Teatret, le photographe Guy Delahaye ou encore la chanteuse hongroise Ágens, dont la voix résonne dans Requiem pour les artistes. Autour d’eux et de mes créations, de nombreux débats et rencontres seront proposés dans le cadre de notre Laboratoire de Radicalité Artistique. Parce que maintenant plus que jamais, nous avons besoin d’espaces de pensée. De lieux où partager nos remèdes contre l’enfermement et l’intolérance. Elizabeth Czerczuk


L’EURYDICE Nouveau temple des Muses Estaminet littéraire & artistique 79, rue Cardinal Lemoine 75005 Paris ouverture le 30 Octobre 2018

Oeuvres de Sophie Sainrapt Boissons rares et féérie spectaculaires https://www.facebook.com/ EurydiceCabaret/

SOPHIE SAINRAPT OLGA LA LA LA our avoir rencontré Sophie Sainrapt de très nombreuses fois, je dois avouer que l’on ne peut pas rester indifférent à sa personne et à son art. Cette belle femme blonde très expressive et élégante vous conquiert immédiatement avec son sourire mais plus encore avec l’incroyable multiplicité de ses oeuvres, qu’il s’agisse de ses nus féminins ou des variations sur le thème de Hieronymus Bosch, qu’elle décline au travers des gouaches, des gravures ou des céramiques, en soulignant les fulgurantes anticipations ou hallucinations de son chef-d’oeuvre le plus connu tel “Le Jardin des Délices”.

Ce thème l’a inspirée depuis longtemps et, déjà en 2000, lors de l’exposition collective à l’Orangerie du Palais du Luxembourg à Paris, on l’avait vue participer avec des techniques diverses qui contenaient déjà toute la force qu’elle exprimera ensuite, en étant présente à de nombreuses expositions et manifestations et jusqu’à aller à Hertogenbosch (Hollande) à l’occasion des célébrations du 500ème anniversaire de sa mort. Un autre aspect du travail de Sophie Sainrapt est naturellement constitué par ses nus feminins auquels elle se confronte en choissant des modèles de tous les pays et de tous les continents. Ces dessins, réalisés suivant la technique du marouflage, nous donnent à voir

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toute la beauté et le mystère du corps feminin, et le succès qu’ont eu toutes ses expositions, dernièrement celle réalisée en Chine au Centre d’art international de Pékin sous le titre “L’est éveillé, l’ Ouest émerveillé” mais aussi à Jing de Zhen où elle a pu se confronter avec la céramique chinoise, dans l’atelier du grand professeur Monsieur Liu, ne font que le confirmer. Cette crue nudité du corps féminin sublimé dans ses dessins parait nous le rendre encore plus mysterieux et attirant et sa déclinaison au travers de différentes techniques graphiques nous révèle, tout en nous interrogeant et nous interpellant sur nos soi-disant certitudes. Depuis plus de trente ans les oeuvres graphiques, sculpturales, picturales et céramiques de Sophie nous questionnent et nous laissent entrevoir un monde que peut-être nous n’aurions même pas imaginé. V.E.P. https://www.sophiesainrapt.com/

lga Sokolow, telle que l’on peut la voir dans cette photo est quelq’un qui vous regarde droit dans les yeux. C’est le genre de personne qui lorsqu’on la rencontre, même brièvement, vous marque à tout jamais. Olga est ce type de chic fille qui peut vous aider à savoir comment on doit se comporter et comment on doit affronter les situations qui parfois nous rendent la vie particulièrement peu ou prou difficile ; j’ai beaucoup appris avec elle le peu de temps que j’ai eu la chance de la cotoyer. Ce numéro de Palazzi A Venezia lui est particulièrement dédié, en souvenir des projets d’émission à propos de l’art, que nous avions décidé de créer. Merci Olga. V.E.P.

ée le 12 Mars 1980 à Paris, très tôt, elle suit une «Formation Professionnelle de Préparation à la Scène Dansée», elle sera, par la suite, dirigée par C. Berrebi (Les Enfants Terribles). Elle suivra les Ateliers animés par les comédiens du Théâtre des Amandiers. Après l’Ecole d’art dramatique et des cours de chants Lyrique et de Jazz, elle suivra les Ateliers Chorégraphiques Contemporains de la Danse puis les Ateliers de l’Ouest, animés par Steve Kalfa. Très vite, elle va s’investir dans le rôle de Camille au Théâtre «Les Enfants Terribles», dans «Horace» de Corneille dans la mise en scène de Nicolas Moreau et aussi dans «La Peau d’Elisa» de Carole Fechette, mise en scène de Maxime Leroux et «Electre»

Photo agences artistiques

Photo Roby Anedda Photo Sophie Sainrapt

Émétophile ami, non, ne sois pas morose, Car si l’été finit, nous autres, escargots, Avons de grands projets pour toi. Les parigots Enfin auront un lieu pour mêler leur chlorose. Viens avec nous, ribaud, mérite ta cirrhose, Franchis le seuil du bouge, écrase tes mégots, Et parle et joue avec manants, pachas, magots, Gouges, cocus, marlous… et n’écris pas en prose ! Panaméen gueusard, rejoins-nous mirliton, Viens te bâfrer fissa et gagner ton ulcère Sans oublier d’aimer Géronte ou Harpagon. Soudards, pousseurs-debois, gobeurs de brachycère, Larrons, castrats beuglant tous les Dies Irae, Nous vivrons tous ensemble avec nos chlamydiae. L’Eurydice

de Sophocle, mise en scène de Magali Fouchault. Toujours au Théâtre «Les Enfants Terribles», elle jouera dans «P.A.T.» de Charlotte Sagorin, mise en scène de Jean Pierre Malignon. Suivront «Danser à Lughnasa» de Brian Friel, mise en scène de Maxime Leroux, ou elle jouera le rôle de Rose. Puis celui de Rosette dans «On ne badine pas avec l’amour» de Musset, mise en scène de Catherine Brieux au Théâtre des «Cinq Diamants». Dans «Violette sur la Terre» de C. Fréchette, mise en scène de Maxime Leroux, elle sera Judith, au Théâtre François Dyreck à Joinville. Rappelons aussi «T’as des beaux yeux» de G. Audard, mise en scène avec Elodie Tardy au Théâtre «L’Epouvantail». Elle sera Sonia dans «Crime

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et Châtiment» de Dostoïevski, mise en scène de Serge Poncelet, Théâtre de l’Opprimé, au Festival d’Avignon. Puis elle jouera dans «Taistoi et parle-moi» de David Thomas dans la mise en scène de Hocine Choutri. Elle a aussi mis en scène «L’Amant» de Pinter avec S. Binet et P. Démonière. Pour le cinéma, elle a joué dans des nombreux films comme «Le monde à l’envers» réalisé par Marc Lévi (février 2007); «Souffle sur la Seine» court-métrage réalisé par Honghan Chen (janvier 2007); «Jean et Béatrice», de Carole Frechette, adaptation Mehdi Charef; «Jean Paul Siméon», adaptation Mehdi Charef. Et bien sûr «Belle familles» de Jean-Paul Rappeneau, le court métrage «Décroche» de Manuel Shapira et la série «Petits Secrets entre Voisins». Elle a prêté sa voix à des séries doublées en français (Claire dans «Heroes» et Azula dans «Avatar») mais aussi en anglais dans le documentaire «Le Viaduc de Millau» ainsi que dans des nombreux longs métrages français et russes. Elle a été la voix de l’antenne Fun Radio entre septembre 2005 et février 2006 et elle a lu des contes pour enfants à Radio Libertaire. Chanteuse, elle propose un vaste répertoire de reprises mais aussi de chansons originales et donne plusieurs récitals dans différentes scène parisiennes telles que «Studio Raspail», «Le Caveau des Artistes», «Le Paris Aller et Retour», etc.. Olga a eu un enfant, Romain Sokolow, né le 30 Otobre 2000 à Saint Germain en Laye. Elle s’est mariée au début du mois d’août 2017 avec Thomas Février.


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