Palazzi A Venezia Avril 2019

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Photo Vittorio E. Pisu

Another Face Art Paris The Bahaus Most Iconic Design Mary Boone La Boule Rouge / Variétés Ceres Franco Contemporary Art Fair Paris Les Croquers d’Etoiles Createurs en Mouvement CYB Peintre Disquaire Day Finch in Paris Karin Lewin Sacha Orff Cuisine pour Pessah Palazzi A Venezia Coffret à bijoux Qu’est ce que tu regardes? Paris Tribal Lucas Rubeyron chez Madeleine Ody Saban Anne Van der Linden chez Madeleine

PALAZZI A VENEZIA

Publication périodique d’Arts et de culture urbaine de l’association homonyme régie par la Loi de1901 ISSN : en cours Commission Paritaire : en cours Distribution postale/digitale

Président Directeur de la Publication Vittorio E. Pisu Correspondance palazziavenezia@gmail.com

https://www.facebook.com/ Palazzi-A-Venezia https://www.vimeo.com/ channels/palazziavenezia Trentième Année / numéro 04 Avril 2019 Prix au numéro 5 euros Abonnement annuel 50 euros Abonnement de soutien 500 euros


oulant participer aux manifestations que partout dans le monde (Global Strike for the Futur) nous rappellent que nous ne pouvons plus attendre et que notre propre survie dépend de la capacité que nous avons, aujourd’hui et pas demain ou après demain, à modifier notre mode de vie, arrêter l’exploitation des énergies fossiles, la production de plastiques à usage unique, et autres attitudes qui sont en train de détruire notre cadre de vie à petit feu devenu maintenant un incendie d’une ampleur inégalée, j’ai eu l’idée de lancer un concours de nettoyage de plages et de création d’œuvres d’art à partir des déchets ramassés, en m’inspirant de l’œuvre de Caroline Secq, artiste française que nous vous avons présentée l’hiver dernier. Vous pouvez visiter son site pour comprendre à quel point cette artiste arrive à transformer les résidus qu’elle trouve sur les plages landaises où elle habite, en véritables tableaux, d’une densité et d’une complexité remarquable, sans compter leur esthétique particulièrement réussie. Cela ne vous donne t il pas envie ? www.carolinesecq.com www.vimeo.com/unisvers

‘est toujours avec un grand plaisir que je m’attelle à la rédaction du mensuel avec l’écriture de l’éditorial, qui conclut finalement le choix des artistes et des thèmes traités, la mise en page des photos et des titres et parfois j’ai quelques regrets, parce que le choix que j’ai fait aurait pu être autre et, finalement, je considère qu’il est honnête et suffisant pour ce mois ci. J’espère, bien sur, qu’il vous plaira et qu’il vous donnera envie d’aller plus loin dans la découverte ou dans les retrouvailles avec les artistes présentés. Dernièrement, au cours d’interviews filmés à l’occasion de vernissages, il m’est arrivé d’évoquer le fait qu’il a été maintenant prouvé de manière irréfutable, que la majeure partie des artistes qui ont créée les différentes peintures rupestres, dont certaines remontent à plus du soixante mille années, étaient en très grandes majorité des femmes. Parfois il est nécessaire de répéter certaines évidences et vérités dans des moments où certains groupuscules rétrogrades et fascistes essaient de rogner les droits que, non seulement les femmes mais aussi toute catégorie minoritaire et forcement opprimée, a mis si longtemps à conquérir. En parlant d’autres choses, c’est en avril 1999 que les premières émissions de “Le Champ Urbain”, dédiée à l’Actualité de l’Architecture et de “Spoutnik” dédiées tout d’abord à l’Actualité Artistique des Pays de l’Est Européen pour éteindre ensuite son champ d’investigation au Monde entier, ont été diffusées sur le site de canalweb.net, aujourd’hui disparu. Comme vous le savez, j’ai pu récupérer presque 80 % des 385 émissions diffusées entre 1999 et 2001 et en replacer certaines dans le site vimeo.com/unisvers, tout en continuant à en réaliser d’autres que vous pouvez consulter à l’adresse citée. Le mois d’avril est aussi le mois ou je fête mon anniversaire; cette année correspond aussi à mon signe astrologique dans le zodiaque chinois, ce qui devrait en principe m’aider à réaliser mes projets les plus ambitieux, comme par exemple la parution régulière de ces vingt quatre pages que vous êtes en train de lire et, bien entendu, le projet de la sculpture monumentale présentée au centre de Cagliari, ma ville natale, pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris. En attendant, je prépare une préfiguration au Lazzaretto, ancien hôpital pour les lépreux, aujourd’hui structure d’accueil de manifestations artistiques et souvent aussi de “Cagliari je t’aime” et, un concours de nettoyage de plage et création artistique sous le titre “Rifiuti uguale Arte/Arte non uguale Rifiuti” que je vous laisse interpréter en vous invitant à y participer avec enthousiasme. Vittorio E. Pisu

PALAZZI 2 VENEZIA

ANOTHER FACE Hamed Rashtian & Behdad Lahooti

ANOTHER FACE à partir du jeudi 4 avril 2019 à 18 h 30

Galerie Nicolas Flamel 216 rue Saint Martin, 75003 Paris +33 6 12 11 58 99 contact@galerienicolasflamel.fr

amed Rash- tout comme un artiste tian (né en conceptuel. 1984 à Téhé- Ses motifs proviennent ran) est venu toujours de contexindirectement à l’art. tes spécifiques, qu’ils Après des études de soient mythologiques, mathématiques, il a architecturaux existants, suivi des cours de phi- modèles architecturlosophie, d’histoire de aux, images issues des l’art et de critique d’art médias, objets de type à l’Institut d’art et de machine en tant que culture Mahe Mehr de modèles de sculptures Téhéran, puis de sculp- cinétiques ou fragments ture de l’institut «Kar- de texte. gah Honar». Depuis 2006, exposiLà, il a assisté aux cours tions personnelles et de Parviz Tanavoli, le participations à des expionnier de la sculpture positions collectives à contemporaine en Iran Téhéran, Dubaï, Los et a travaillé comme as- Angeles, Paris et Zusistant. rich. Malgré ses œuvres tri- Avec d’autres élèves de dimensionnelles et son la classe de Tanavoli, talent d’artisan, on ne ils ont formé le groupe peut pleinement rendre Ma’koos. justice à Rashtian que Avec lui la galerie si on le considère avant présente un autre artiste: PALAZZI 3 VENEZIA

ehdad Lahooti est né à Téhéran en 1976. Il a travaillé comme sculpteur depuis 1997. Depuis 2005, il expérimente l’art conceptuel et les installations. Son plus récent spectacle solo a eu lieu à l’automne de 2016 à Aaran Gallery, Project Space, Téhéran. Son travail a été inclus dans de nombreuses expositions de groupe, y compris l’IRAN diVERSO: noir ou blanc? au verso Artecontemporanea, Torino, Italy, et Iran Inside Out au Chelsea Museum of Art, New York en 2007, où il a exposé un urinoir. Il était un cliché pour Mass Media, une toilette de style iranien imprimée avec des mots farsi de petites annonces: «logement», «ressources» et plusieurs itérations de «jeunesse». Le cliché de la jeune artiste iranienne opprimée peut être à peu près aussi bien porté que celui de l’urinoir dans le Musée. Mais Lahooti, comme beaucoup d’artistes dans ce spectacle, a sciemment manipulé les attentes stéréotypées de l’art contemporain du Moyen-Orient. Les toilettes comprenaient le numéro de téléphone de l’artiste, et il a noté qu’il acceptait des «publicités» et des «commissions de sculpture».


marché noir des contrefaçons presque imparable - nombre d’entre elles se cachant sous les yeux grâce aux achats conscients de budget que font les architectes d’intérieur et les architectes - il est indéniable que les formes classiques perdurent. . Telles sont les vraies histoires derrière les designs les plus emblématiques du Bauhaus.

Wassily Chair de Marcel Breuer, 1925-1926

ART PARIS 2019 BAUHAUS 1919/2019

Photo Marcel Breuer

Photo VIRTUTE

e rendez-vous incontournable du printemps à Paris Privilégiant une approche thématique et ouverte à tous les médiums artistiques, la 21ème édition réunit 150 galeries d’art moderne et contemporain du 4 au 7 avril 2019 sous la coupole majestueuse du Grand Palais. Art Paris cultive sa différence, celle d’être une foire internationale tournée vers la découverte qui met l’accent sur les scènes européennes de l’aprèsguerre à nos jours tout en explorant les nouveaux horizons de la création internationale qu’ils viennent d’Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient ou d’Amérique latine. Avec 150 galeries (versus 143 en 2018), 44 % de nouvelles participations, 20 pays représentés (dont, pour la première fois, le Cameroun, la Bulgarie et le Pérou), la sélection 2019 témoigne d’une montée en gamme avec l’arrivée de galeries comme Art : Concept, Ceysson & Bénétière, Jérôme Poggi, Praz-Delavallade, SAGE Paris… Sous le commissariat de l’association AWARE : Archives of Women Artists, Research and Exhibitions, vingtcinq projets d’artistes femmes ont été choisis parmi les propositions des galeries participantes. Cette sélection porte un regard subjectif et critique sur la création féminine en France de l’après-guerre à nos jours, déclinée en quatre temps thématiques : abstraction, avant-garde féministe, image et théâtralité. AWARE a été également invité à écrire un texte sur chaque artiste replaçant leur travail dans l’histoire de l’art. Cofondé en 2014 par Camille Morineau, historienne de l’art spécialiste des artistes femmes et directrice des Expositions

et Collections à la Monnaie de Paris, AWARE : Archives of Women Artists, Research and Exhibitions a pour objet la création, l’indexation et la diffusion de l’information sur les artistes femmes du XXe siècle. www.awarewomenartists.com En 2019, Art Paris explore les territoires artistiques de l’Amérique latine des années 1960 à nos jours. Une vingtaine de galeries européennes, asiatiques et latino-américaines présentent un ensemble de 60 artistes argentins, brésiliens, chiliens, colombiens, cubains, mexicains, péruviens et vénézuéliens. Des projets parallèles tels qu’un programme vidéo, des installations in situ, la présentation de la collection de Catherine Petitgas sur les femmes artistes sudaméricaines et des conférences à la Maison de l’Amérique latine viendront souligner l’effervescence créatrice de ce continent.

Le commissariat d’Étoiles du Sud : une exploration de l’art de l’Amérique latine a été confié à Valentina Locatelli, commissaire d’expositions indépendante, basée en Suisse. Solo show : un record de 46 expositions monographiques Depuis 2015, Art Paris encourage la présentation d’expositions monographiques disséminées au sein de la foire. L’édition aligne un record de quarante-six solo show (contre trente-six en 2018), une indication du travail de sélection qui pousse l’ensemble des galeries à proposer des projets resserrés et précis pour la foire. Le secteur « Promesses », situé au centre du Grand Palais, accueille quatorze galeries de moins de six ans d’existence qui peuvent présenter de un à trois artistes émergents maximum. 45% de la participation des galeries est pris en charge par la foire. www.artparis.com

PALAZZI 4 VENEZIA

ART PARIS 2019 EN CHIFFRES 58 789 visiteurs de 50 pays en 2018 • 6 500 m2 au Grand Palais • 150 exposants de 20 pays • plus de 1 000 artistes représentés • 43  % de participation étrangère • 57 % de galeries françaises • 35  % de nouvelles présences

UNE COUVERTURE MÉDIA et à L’INTERNATIONAL Plus de 170 insertions publicitaires • presse écrite française et étrangère • 2 790 affiches au cœur de Paris • 4 - 7 AVRIL 2019 GRAND PALAIS AVENUE WINSTON CHURCHILL 75008 PARIS artparis.com,

Nombre de personnalités ont participé ou enseigné à l’école du Bauhaus. On peut citer, parmi les plus connues, des peintres comme Vassily Kandinski, Paul Klee, Johannes Itten, Josef Albers ou Lyonel Feininger, des artistes comme Anni Albers (art textile), Marcel Breuer (design), Marianne Brandt (design), Herbert Bayer (graphisme), László MoholyNagy (photographie), Gerhard Marcks (sculpture), Oskar Schlemmer (scénographie) ou encore des architectes comme Walter Gropius bien sûr mais aussi Ludwig Mies Van Der Rohe ou Hannes Meyer.

i votre con- 100e anniversaire, un tribution a nombre impressionnant été vitale, il y d’événements sans fin aura toujours dans le monde témoigne quelqu’un à reprendre là du besoin profond de révooù vous l’avez laissé, et lution du design qui a vu ce sera votre prétention à les élèves et les maîtres de l’école chargés de redéfinir l’immortalité. “ Walter Gropius, fonda- notre façon de vivre. teur du Bauhaus et grand- Alors que les tendances père du modernisme, vont et viennent, que les estimait que le design, modes changent et que le l’architecture, l’artisanat style évolue, il existe une et l’art pouvaient être ex- poignée de modèles qui ploités pour créer un ave- résistent à l’obsolence avec un flair et une finesse nir meilleur. Son dévouement à la sim- intemporels, des clasplicité, à l’accessibilité, à siques qui combattent le l’innovation et à l’éduca- changement futile avec tion a été l’élément central une qualité sans précédent du programme de l’école et une prise en compte des Bauhaus et un héritage de besoins de l’utilisateur. conception qui continue de Bien que de nombreux ardéfinir les environnements guments tendent à affirmer que les pièces de mobilier bâtis à travers le monde. Alors que le mouve- historiques sont dévalment influent célèbre son orisées et faussées par le PALAZZI 5 VENEZIA

L’acier sinueux des meubles de Marcel Breuer est devenu synonyme de raffinement contemporain. Toujours présente dans les cinémas et les tours de la fantaisie ballardienne, la chaise Model B3 est sans doute la plus célèbre de toutes. En dépit de son statut royal près du sommet de la pyramide de conceptions du Bauhaus, ce classique culte est le résultat du désir de Breuer de sortir de l’atelier du bois de l’école et de passer au métal, inspiré à l’origine par le guidon du vélo Adler qu’il avait l’habitude de voire circuler sur le campus de Dessau. Il a été connu sous le nom de Wassily Chair lorsque, des décennies après sa création, le fabricant italien Gavina a inventé ce nom après avoir découvert que son collègue, professeur au Bauhaus, admirait le produit fini, au point que Breuer produisait un duplicata spécialement pour les locaux de l’artiste


MARY BOONE LA BOULE ROUGE

Photo Carla Nicolis

Photo Il Sole 24 Ore

ans le quartier de Chelsea, à Manhattan, où les galeries se chevauchent, coincées entre Gagosian et Luhring Augustine, se trouve la galerie de Mary Boone, qui a abrité jusqu’au 2 mars une série de peintures de divers artistes représentés. L’architecture de la galerie suit le modèle typique, une antichambre avec une fille de la galerie et des catalogues possibles des artistes représentés, suit l’espace d’exposition avec la lumière qui filtre de trois grandes arches en bois volantes et se brise sur les murs immaculés de blanc, et est enfin fixée dans l’espace principal la petite salle du gérant de la galerie. Si vous entrez dans la petite salle, à droite, le portrait de Mary Boone par Francesco Clemente (2017); la galeriste est représentée avec son regard fixé sur le spectateur dans une pose sensuelle et féline. Et c’est ainsi, prédateur impitoyable et arrogant, que les journaux américains ont décrit Boone ces derniers mois, avant de plaider coupable d’avoir échappé, entre 2009 et 2011, à 3 millions de dollars d’impôts afin de préserver le style de vie luxueux de New York. On parle de $ 793,003 pour la rénovation de son appartement à Manhattan et de 300 000 $ dépensés en salons de beauté, bijoux et accessoires conçus par Hermès et Louis Vuitton. Selon le bureau du procureur, Boone a dissimulé des achats personnels en les faisant entrer dans les catégories “commissions” ou “taxes / dessin / modèle” des registres fiscaux de la galerie et a déclaré de fausses pertes de profit lorsque le solde de la galerie était positif. Qui est Mary Boone? Elle est une galeriste américaine d’origine égyptienne. Elle a étudié l’histoire de l’art à la Rhode Island School of Design, puis a déménagé à New York pour poursuivre ses études au Hunter College (Upper East Side).

Après des années de travail à la galerie Bykert, Boone a décidé d’ouvrir sa galerie et est rapidement devenue un représentant de premier plan de la scène artistique SoHo des années 70. Parmi les artistes représentés depuis 1977 figurent Julian Schnabel, David Salle, Eric Fischl, Jean-Michel Basquiat, Barbara Kruger et Ai Weiwei (toujours représentés). La Boone est devenue célèbre pour son esprit d’adaptation et de renouveau: lorsqu’elle a perdu Julian Schnabel, décédé, elle a réussi à obtenir un contrat de David Salle et Eric Fischl; lorsque Salle déménage à Gagosian, Bone le remplace immédiatement par Ross Bleckner. Le verdict La semaine dernière, le tribunal de district de New York a rendu une décision condamnant Mary Boone (67 ans) à 30 mois de prison et, une fois libre, 180 heures de services sociaux. Le procureur fédéral du district de New York, qui avait ini-

tialement demandé trois ans d’emprisonnement à Boone, plaisante avec des métaphores artistiques “La déclaration de revenus de Mary Boone était davantage un impressionniste qu’une œuvre d’art réaliste. En fait, regardant de loin, l’image que Boone avait dressée de ses revenus, pertes et dépenses était parfaite, mais à mesure qu’il se rapprochait, il découvrit une palette de mensonges et de fausses déclarations mélangées pour éviter de payer 3 millions de taxes. Avant la condamnation, Boone avait fait une déclaration à l’audience dans laquelle elle déclarait qu’elle se sentait “marginalisée” et qu’elle “continue de promettre qu’à l’avenir, je serai la meilleure version de moi-même, faire le bien et conditionner la vie des autres de manière positive”. La galeriste a présenté ses excuses à la cour, à sa famille et à ses collègues et a annoncé sa démission de diverses organisations dont elle était membre

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de l’Association des marchands d’art d’Amérique (ADAA). Mais ce n’était pas le seul moyen auquel la défense de Mary Boone avait eu recours. En fait, son équipe d’avocats avait déjà demandé au juge fédéral Alvin K. Hellerstein de considérer l’état d’incapacité du galeriste dû à une instabilité mentale (“l’anxiété et la dépression” se lit dans les documents) et à une enfance difficile. Le verdict du juge Hellerstein, quant à lui, interprète le comportement de Boone comme conscient et “motivé par l’avarice et le désir de maintenir un style de vie excessif et même de violer la loi”. L’avenir des galeries. Plus tôt cette semaine, Mary Boone a annoncé qu’elle souhaitait fermer les deux galeries newyorkaises d’ici la fin avril 2019. La décision, pesée pendant une semaine après le verdict, est motivée par le désir du galeriste d’être «honnête avec les artistes et le personnel “. Les deux dernières expositions seront des “peintures de Derrick Adams” dans la galerie de la Cinquième Avenue et de Julia Wachtela Chelsea. Mary Boone espère maintenant de sa prison devenir “une personne meilleure” et redevenir une partie du monde de l’art. Giuditta Giardini

LA BOULE ROUGE AU

THEATRE DES VARIETES

DU 26 AVRIL 2019 AU 8 JUIN 2019 15 REPRESENTATIONS TOUS LES JEUDIS VENDREDIS ET SAMEDIS à 20 HEURES

Théâtre des Variétés 7 Boulevard Montmartre, 75002 Paris www.aparteweb.com

’histoire de La Boule Rouge s’installe dans un contexte historique bien précis: dans une ambiance d’après-guerre, les années 1920 débutent avec un parfum de renouveau. Née d’une réelle volonté d’oublier un passé meurtri et une envie de profiter de l’instant présent, une idée germe dans l’esprit parisien : l’insouciance offrirait la possibilité d’envisager le futur autrement... Paris s’élève alors au rang de capitale progressiste et cosmopolite comme l’illustrent certaines tendances de l’époque. Alors que le travestissement sort des pratiques honteuses, la femme qui se coupe les cheveux annonce l’émancipation

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à venir et Paris devient l’une des rares métropoles au monde où l’homosexualité sort de la clandestinité. La fête règne en maître sur une communauté intellectuelle et internationale représentante d’une génération débridée, scandaleuse voire provocatrice qui s’affirme en se jouant de la morale et des mœurs traditionnelles. La fièvre des Années Folles est entretenue par l’arrivée du swing et du jazz devenant subitement l’élément indispensable des soirées parisiennes au cours desquelles l’on vient se déhancher aux rythmes endiablés du charleston. À ce Paris festif et scandaleux s’oppose paradoxalement une France majoritairement très con-

servatrice qui ignore tout des folles nuits parisiennes. Ce sont ces deux mondes que le spectacle confronte de manière utopique et décalée, incitant ainsi ses personnages à modifier les visions de leurs mondes. La Boule Rouge se plonge pleinement dans toute l’authenticité des Années Folles et tente de reconstituer fidèlement l’ambiance du Paris de cette décennie légendaire par le biais des costumes, de la musique comme de la danse (jazz américain, swing, charleston...) Ou encore des décors imprégnés du style Art Déco. L’idée de Constance Dollfus et Clément Hénaut est également d’apporter une touche de modernité permettant de lier les années folles à notre époque via l’utilisation de versions subtilement réarrangées par Benoît Dupont de grands classiques de variété française et internationale dans un genre musical de l’époque. Les 5 musiciens qui forment le jazz-band live accompagnent les 17 comédiens et font vibrer la scène avec un rythme frénétique. À cela s’ajoutent les chorégraphies endiablées d’Eva Tęsiorovski à base de Suzy Q et autres pas de charleston dont on ne se lasse pas. Après le final en apothéose Queen of Swing, il faut bien quelques minutes au spectateur pour qu’il se décide à quitter peu à peu cette ambiance euphorique. https://www.laboulerouge-lemusical.fr/


parsemés de sculptures. L’ a t m o s p h è r e chaleureuse et décontractée est propice au dialogue et au partage. La prévisualisation officielle aura lieu le jeudi 11 avril à partir de 19h. Chaque exposant présentera son travail sur son stand afin d’encourager la discussion et de permettre aux favoris de commencer à être choisis. Lors de cet événement, un groupe de musiciens ajoutera leur propre son à la foire tout au long de la soirée. Jazz et swing seront au menu et le mot d’ordre sera élégance. Rappel: L’aperçu est ouvert à tous les visiteurs. Toutefois, les personnes non invitées devo u s depuis 6 ans, vient à ront payer le prix du p r é s e n t e r- Paris. billet de 10 € à la récepons environ De la peinture à la tion du salon. 80 galeries sculpture, en passant Achat en ligne 7 euro. internation- par la photographie ou ales du monde entier et la céramique, chaque Voulez-vous exposer? sélectionnées. forme d’art sera hon- Demander le contrat de Les néophytes, passion- orée et le spectre le plus participation: nés et collectionneurs large de l’art contempo- Veuillez contacter notre d’art profiteront de cette rain nouveau réalisme, service commercial où occasion pour acheter libre expression, mau- ils vous feront découà prix abordable des vaise peinture, graffiti, vrir ce salon. œuvres d’art prestigieus- post graffiti ... Téléphone: es. ART FAIR Les sa- Une promenade pais- +33 (0) 3 89 59 02 40 lons internationaux d’art ible au coeur de l’art email: contemporain offrent à la contemporain info@galleryartfair.com fois la possibilité d’une Nous vous invitons au contrats: acquisition immédiate ou pavillon, encourageons https://galleryartfair. d’un achat spéculatif. l’exposition d’œuvres com/en/contract-reLe spectre le plus large d’art et facilitons les quest-form/ de l’art contemporain achats dans une atmos- achat billets: Art3g, une so- phère détendue. https://www.eventbrite. ciété spécialisée Vous pourrez vous fr/e/billets-contemdans l’organisation promener dans les porary-art-fair-parisd’événements artis- grandes allées et au 57023909047?aff=site_ tiques à grande échelle milieu de nombreux officiel PALAZZI 9 VENEZIA PhotoContemporary Art Fair

Photo Collection Ceres Franco

érès Franco naît en 1926 au Brésil. Au gré de ses lectures et découvertes, elle développe très tôt une passion pour les arts. Après avoir suivi des études d’histoire de l’art à l’université de Columbia et à la New School de New York, elle part compléter sa formation en Europe. En 1951, elle s’installe à Paris qu’elle prend comme base, visite les grands musées et galeries d’Europe et devient critique d’art. Elle se passionne pour toutes les formes d’expérimentations picturales, mais elle est spontanément attirée par celles dont les modes d’expression contournent ou remettent en cause les normes et les codes en vigueur. C’est ainsi qu’elle s’attache par exemple aux artistes qui ont fondé le mouvement CoBrA. En 1962, elle organise sa première exposition de peinture à Paris où elle demande aux artistes de travailler sur un format ovale ou rond. Cette exposition s’intitule L’Œil de Bœuf. Ce nom deviendra l’emblème des différentes manifestations qu’elle concevra par la suite, et le nom de la galerie qu’elle ouvrira dix ans plus tard. L’année suivante, elle réalise également sous le patronage de Jean Cocteau, une grande exposition à Paris, Formes et magie. Elle y rassemble des sculptures de Picasso, Henri

CERES FRANCO ART FAIR PARIS Laurens, Max Ernst, Takis, Dodeigne, Arp, César, Etienne Martin, Germaine Richier, etc. En 1965 et 1966, elle présente une sélection d’artistes vivants à Paris au Musée d’art moderne de Rio de Janeiro : Opinio 65 puis Opinio 66. Le gouvernement brésilien la charge en 1972 d’organiser la sélection des meilleurs artistes pour la Triennale d’art naïf de Bratislava. La section brésilienne reçoit le prix de la meilleure sélection nationale. Dans sa galerie, qui voit le jour en 1972, elle soutient des artistes issus de la Nouvelle Figuration qui s’opposaient au minimalisme pictural de l’époque, mais également des artistes

en exil venus d’Amérique du Sud et d’Europe de l’Est, fuyant les dictatures de leurs pays et qui trouvaient, alors en Paris, un lieu où s’exprimer en toute liberté. Marcel Pouget, Jean Rustin, Michel Macréau, Jacques Grinberg, Corneille, Abraham Hadad et tant d’autres comptent aussi parmi ses invités. Parallèlement, et sous l’œil bienveillant de Jean Dubuffet, elle montre plusieurs artistes qualifiés – à l’époque – d’artistes bruts ou singuliers (Stani Nitkowski, Jaber, Chaïbia, Christine Sefolosha). La galeriste noue des liens d’amitié forts et se nourrit d’échanges complices avec tous ces artistes. Elle aime aussi vivre en-

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tourée de leurs œuvres qui se retrouvent donc tout naturellement dans sa collection. Année après année, la collection s’enrichit pour compter aujourd’hui plus de 1 700 œuvres. En 1994, Cérès Franco acquiert deux maisons à Lagrasse dans les Corbières et y installe sa collection qu’elle ouvre au public. En rejoignant la Coopérative de Montolieu en 2015, l’idée de transférer cette collection de façon pérenne en terre audoise fait son chemin. Fruit de rencontres et d’amitiés, la collection Cérès Franco permet de retracer la vie d’une femme qui a marqué les milieux artistiques en défendant des artistes, en toute indépendance et en s’intéressant à des formes d’art qui n’ont pas toujours leur place dans les musées et qu’Itzhak Goldberg appelle « la face cachée de l’art contemporain. http://www.collectionceresfranco.com/fr/ceres-franco

Welcome to

Contemporary ART FAIR Paris

the first edition of the international contemporary art fair taking place at Paris Expo Porte de Versailles from 11th to 14th April 2019 Préfiguration jeudi 11 avril 2019 à partir de 19h 1 Place de la Porte de Versailles - 75015 Paris

Phone: +33 (0)3 89 59 02 40 email: info@galleryartfair.com


CROQUERS D’ETOILES

utopique – le « plan de paix mondiale » – aux peintures fortement expressives et originales, où la figure humaine, aux traits souvent simiesques, se mêle à des végétations luxuriantes. Chomo, ce peintre, sculpteur, architecte, poète et compositeur dont le travail s’adressait aux « hommes de la terre remuée » et qui affirmait qu’il n’est pas instruit des hommes mais du ciel. André Robillard, celui qui a réalisé son premier fusil avec des objets de récupération (boîtes de conserve, ampoules usagées, pièces de bois récupérées, tissu...), « pour tuer la misère », et qui s’est mis à fabriquer des spoutniks, le symbole soviétique de la lutte pour la suprématie de la conquête spatiale. L’installation inédite et majeure de l’artiste brut André Robillard sera le point d’orgue de l’exposition,

avec son armée suspendue d’astronautes et ses soucoupes volantes au milieu de tous ces artistes qui ont tous, à leur manière, décroché la lune. Cette exposition démontre qu’au-delà d’une conquête scientifique, qui sera illustrée avec la présence d’authentiques pierres de Lune, les rêves demeurent et que cette quête poétique et presque existentielle de voyage dans l’espace est source inépuisable de création artistique pour tous ces « croqueurs d’étoiles » qui se sont emparés de la matière comme on s’empare des rêves. « Ce monde, tel qu’il est fait, n’est pas supportable. J’ai donc besoin de la lune ou du bonheur, ou de l’immortalité, de quelque chose qui soit dément peutêtre, mais qui ne soit pas de ce monde. » Albert Camus

PALAZZI 10 VENEZIA

Photo Sunny Dolat

Photo Françoise Monnin

a CoopérativeMusée Cérès Franco, pour sa cinquième saison, revient avec l’exposition « Les croqueurs d’étoiles » sur un événement majeur du XXème siècle. Le 20 juillet 1969, des centaines de millions de personnes assistaient en direct aux premiers pas de l’astronaute américain Neil Armstrong sur la Lune, consécration à la fois d’un rêve des hommes et de la volonté du président Kennedy d’afficher la puissance et la suprématie de l’Amérique des années soixante. C’est pendant cette même décennie, alors que se prépare cette future conquête, que Cérès Franco commence à tracer son parcours de commissaire d’exposition en jetant des ponts entre le continent américain et la France, en découvrant de jeunes artistes talentueux qui viennent de l’abstraction pour aller vers le monde figuratif, s’inspirant de l’art populaire et s’appropriant la matière comme le fait alors Dubuffet avec la croûte lunaire. C’est ce moment que la commissaire de l’exposition, Françoise Monnin, a voulu capter. Ce moment où ce prétexte de conquête spatiale, cet imaginaire autour du cosmos, préfigure pour de nombreux artistes de la collection Cérès Franco le passage de l’abstraction vers des univers figuratifs et fantasmagoriques. Pour illustrer ce passage, elle confronte les oeuvres des artistes de la Collection, tels César, Corneille, John Christoforou, Jaber, Bengt Lindström, Michel Macréau, Yvon Taillandier et bien d’autres à celles de grandes figures de l’art brut: - Anselme Boix Vives, ce porteur d’un projet

Françoise Monnin

FESTIVAL

présente

CREATEURS EN MOUVEMENT

Les Croqueurs d’Étoiles DU 20 AVRIL AU 03 NOVEMBRE 2019

La Coopérative-Musée Cérès Franco 5, route d’Alzonne 11170 Montolieu Renseignements : + 33 4 68 76 12 54 info@collectionceresfranco.com Horaires d’ouverture Ouvert du 20 avril au 3 novembre 2019 Tous les jours sauf lundi De 14h à 19h Ouverture exceptionnelle les lundis fériés

du 10 avriI 2019 12:00 au 14 avril 2019 18:00

Institut suédois

11 rue Payenne, 75003 Paris Billets paris.si.se Sweden @ est un projet initié et géré par l’Institut Suédois. L’émission en France est produite en partenariat avec SINNY & OOKO, La Cité Fertile, Le Pavillon des Canaux, le Centre des Cultures d’Afrique et l’UNESCO.

ransdisciplinaires, touchant aussi bien au design, à la mode, à la photographie, à l’art vidéo ou encore à la musique, ces « créateurs en mouvement » proposent un espace de collaboration et d’échanges s’adressant aussi bien au grand public qu’aux acteurs des industries créatives et culturelles en France. Les artistes sont les hôtes et vous, leurs invités ! Au programme : expérience immersive, résidence ouverte, pop-up café des créateurs, talks et ateliers. Afrique du Sud, Colombie, Kenya, Mexique, Rwanda, Zambie et Suède… Réunis par un projet pluridisciplinaire commun

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intitulé Sweden@, lancé en 2013, une vingtaine de créateurs originaires de ces sept pays posent leur valise à Paris et prennent possession de l’Institut suédois pendant une semaine. Dans le monde de la photographie, l’Afrique est souvent exposée à ce que l’auteure Chimamanda Ngozi Adichie appelle «le danger d’une histoire unique: si nous n’entendons qu’une seule histoire sur une autre personne ou un autre pays, nous risquons une incompréhension critique». Cette exposition tente de répondre à cet enjeu en présentant le travail de six conteurs visuels très différents provenant de six pays tout aussi différents : Earl Abrahams (Afrique du Sud), Senay Berhe (Suède), Sana

Ginwalla (Zambie), Mutua Matheka (Kenya), Philippe N. (Rwanda) et Sarah Waiswa (Ouganda/ Kenya). Une installation mode investit l’escalier d’honneur de l’Institut suédois, sous le commissariat de Sunny Dolat (Kenya), directeur artistique et photographe. Avec la plateforme The Nest Collective, il travaille avec la mode comme force d’incitation au dialogue et comme détentrice de puissants récits. L’exposition vous invite à vous retrouver face à l’inattendu et à remettre en question les clichés sur la mode d’Afrique. Entreprise mêlant mode et technologie, Machina (Mexique) crée des vêtements intelligents qui augmentent les capacités du corps humain. Entrez dans la boîte noire posée dans le jardin de l’Institut suédois et glissez-vous dans les tenues dont les fonctionnalités intégrées vous permettent d’interagir directement avec une installation de lumière LED. Machina : Linda Franco et Antonio Rodriguez. Les « créateurs en mouvement » transforment une des salles de l’Institut suédois en studio créatif, ouvert aux visiteurs. Ils vous invitent à les rencontrer, découvrir leur travail et échanger avec eux dans cet espace interactif à l’image d’un makerspace. Plateformes créatives, nouvelles technologies, photographie, mode… chaque jour, une thématique différente est mise en lumière. Commissaire : Sunny Dolat.


CYB PEINTRE

contre inédite du Baroque abstrait. Mylène Vignon les a choisies pour illustrer son roman Le souffleur de l’ombre paru aux Editions Unicité en novembre 2017. Expositions personnelles et collectives depuis 2000 à Paris, New York, Osaka, Yerevan, Malte. Prix et Collection 2011 Prix Toile d’Or de l’Année – Fédération Nationale de la Culture Française 2015 Acquisition du polyptyque Communion par le Modern Art Museum of Yerevan 2019 - Paris – Mairie du Ier, CYB, Prima Venezia, Mylène Vignon commissaire - Yerevan – Modern Art Museum of Yerevan, Colors of Liberty, collec-

tif New Diaspoarts 2018 - Paris - Publication du livre Baroque Abstrait , Peintures et Abécédaire de CYB, AREA Paris éditeur - Paris - S. une Galerie, Le Select, CYB, Kyoto Kokedera - Paris XIII, CYB, Percussions pour une couleur 2017 - Paris - S. une Galerie, Le Select, CYB, peintures - Malte - Heart of Gozo Museum, Escale in Gozo , collectif New Diaspoarts - Paris - Galerie AREA, Oséaoût , Mylène Vignon commissaire - Paris - Mairie du Xème, China 10, 2ème édition Performance Partage de talents, avec les artistes Cheung Chi Wai, Esther Ségal, Sophie Sainrapt, Hans Bouman,… www.cyb.com

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Événement

Prima Venezia Exposition des œuvres de

CYB, peintre du 9 au 20 avril 2019

Conférence La voix des Sirènes Vivent Les Femmes mercredi 10 avril 2019 de 14 h 30 à 18 h 00

Mairie du 1er4 place du Louvre 75001 Paris Lundi, mardi, mercredi de 11h à 17h Le jeudi de 11h à 17h Le samedi de 10h à 12h.

Photo Disquaire Day

Photo Woytek Konazewrski

ourrie de couleur, du Pacifique à Carthage, d e s Icônes byzantines à l’Expressionnisme allemand, de la Grande Chartreuse à Montparnasse, CYB entre en peinture abstraite, stimulée par sa rencontre avec l’Abstraction Lyrique et Georges Mathieu. Par-delà la question du figuratif, il s’agit d’affirmer la réalité de l’invisible. Peindre c’est s’insurger. Pour CYB la peinture est une insurrection radicale, face à ce qui est imposé au sujet pensant et existant comme « la réalité ». Baroque Abstrait, son abécédaire publié aux Editions AREA en novembre 2018, présente une centaine de ses peintures avec ses réflexions sur l’art et ses recherches d’artiste. L’opéra, la musique et la philosophie rythment cette promenade haute en couleurs. Venise Dans les nouvelles toiles sur Venise, la figure du lion ailé, symbole de Saint Marc prend une importance affirmée. Le titre Pax Tibi fait référence au livre ouvert tenu par le lion dans toutes les représentations de Venise: le symbole privilégié de la Sérénissime. Les toiles Venise ont les couleurs des Tropiques, leur intensité a le caractère sauvage d’une enfance océanique et d’un rêve de peinture primitif. Surgit ainsi une Venise singulière, qui provoque la lumière et aiguise l’imagination. Une invitation à la ren-

DISQUAIRE DAY 13 avril 2019

Le choix d’Arnaud Rebotini comme premier ambassadeur du Disquaire Day ne doit rien au hasard. Figure emblématique de la scène électronique, sa triple carrière de compositeur éclectique, de DJ et de remixeur séduisent un public de plus en plus large. Récemment césarisé pour la musique de 120 battements par minute, il est un fervent défenseur des labels et des magasins indépendants et n’oublie pas qu’il a lui-même été disquaire indépendant dans les années 90.

e 13 avril 2019, à l’occasion du 9ème Disquaire Day, près de 230 références* seront vendues exclusivement chez les 220 disquaires indépendants participant à l’évènement. Comme chaque année, les amateurs de vinyles pourront se faire plaisir en dénichant chez leurs disquaires indépendants des inédits et des disques rares (rééditions, picture-discs, coloured discs), des 45 tours, des maxis et 33 tours de production française et internationale. Même si la part belle est faite au pop/rock/alternatif indépendant avec plus d’une centaine de références proposées, tous les styles musicaux sont représentés, soul, funk, rap, jazz, musique traditionnelle, musique

du monde et même une référence de musique classique. Ils pourront ainsi faire leur choix dans la liste des sorties des artistes de l’édition 2019 allant de 808 State à Zend Avesta. La diversité musicale est bien dans l’ADN du Disquaire Day ! Arnaud Rebotini, notre parrain césarisé, Flavien Berger, Thérapie Taxi, Isaac Delusion, Daughter, Breakbot, Parcels, pour ne citer qu’eux, représentent les scènes musicales actuelles. Et n’oublions pas les « Session Unik » réalisées en collaboration avec FIP et l’Adami, cette année quatre rencontres inédites entre artistes d’univers différents comme Catherine Ringer & Angélique Kidjo ou Fred Pallem & le Sacre du Tympan avec Mc Solar. Ces 45 tours sont enregistrés en une seule prise dans

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les studios de Radio France et pressés instantanément grâce à la machine à graver de leur discothèque. Les fans de Charlie Parker, J.J. Cale, David Bowie, Roxy Music, The Charlatans, Iggy Pop, Midnight Oil, Dr. Dre, Bob Dylan, Boy George & Culture Club, Bronski Beat, Crosby, Stills, Nash & Young, RZA, Chic, Bananarama ou encore Japan ne seront pas en reste non plus. Cette année encore le Disquaire Day offrira une très chic sélection de dix-neuf BOF dont certaines célèbrent des anniversaires parmi lesquelles La vie de Brian des Monty Python (40ème anniversaire), La Stagione Dei Sensi composée par Ennio Morricone (50ème anniversaire), Les Figures de l’Ombre sorti en 2016 et composée par Pharrel Wiliams, Hans Zimmer & Benjamin Wallfisch, ou encore celle de la série culte Les Sopranos à l’occasion des vingt ans de la série. Certains vinyles de musique électronique sont également très attendus à l’instar du double album Organique aux confluences de l’éléctro, du jazz, du blues et du rock d’Arnaud Rebotini publié sous le nom de Zend Avesta et totalement inédit en vinyle, du 45 tours Golden Solitude du duo Rone & Mélissa Laveaux, ou encore une toute nouvelle version de La Sangre Illuninada, BOF du Mexicain Murcof… Bref, pour le Disquaire Day 2019 tous les goûts seront dans la nature! http://disquaireday.fr/ https://www.facebook.com/ DisquaireDay/ https://www.instagram.com/ disquaireday/ https://twitter.com/disquaireday


If you are interested in this meeting .. please contact with me now. www.facebook.com/FinchAlbert

FINCH IN PARIS KARIN LEWIN

Photo Jules Caesar

Photo Finch

his is in my opinion best type of photography workshops. Made like individual meeting with only three participants. We have also option for individual workshop for one person and individual session with Kate Ri. I want to introduce to you my idea of photographic workshop-meetings with sensual subject. It’s a nice opportunity to take a series of photos and listen to my advices and suggestions which i’m happy to share. This workshops are made in small groups maximum 3 people. Workshop will be in English! Date: 6 or 7 of April (If you want to come in two days let me know.) Starting at 9 a.m. Place: Apartment in Paris Price: please ask in private message This meeting is a workshop which regards the implementation of the best pictures under my supervision. However the formula is loose. We will focus on finding ideas for pictures, creating of interesting images, good cooperation with the model. You will be able to work with the ambient light, and with continuous light lamp. At the end there will be some words about the technical processing of photographs, using Photoshop. To participate you must take with you digital or film camera with 50mm lens (preffered). Workshop will be devided in three parts. First will be talk about my idea of sensual photography, technical and emotional background. Second - biggest - part will be making pictures of our model with my assistance. Third one will be about postprocessing.

C’est à mon avis le meilleur type d’atelier de photographie. Fait comme une réunion individuelle avec seulement trois participants. Nous avons également une option pour un atelier individuel pour une personne et une session individuelle avec Kate Ri. Je veux vous présenter mon idée d’atelier-rencontres photographiques à sujet sensuel. C’est une bonne occasion de prendre une série de photos et d’écouter mes conseils et suggestions que je suis heureux de partager. Ces ateliers sont réalisés en petits groupes maximum 3 personnes. L’atelier sera en anglais! Date: 6 ou 7 avril (Si vous voulez venir dans deux jours, faites le moi savoir.) À partir de 9h Lieu: Appartement à Paris Prix: veuillez demander en message privé Cette réunion est un atelier qui concerne la mise en œuvre des meilleures images sous ma su-

pervision. Cependant, la formule est souple. Nous nous concentrerons sur la recherche d’idées pour des images, la création d’images intéressantes, une bonne coopération avec le modèle. Vous pourrez travailler avec la lumière ambiante et avec une lampe à lumière continue. À la fin, nous parlerons du traitement technique des photographies à l’aide de Photoshop. Pour participer, vous devez emporter avec vous un appareil photo numérique ou à pellicule avec objectif 50 mm (préféré). L’atelier sera divisé en trois parties. Tout d’abord, je parlerai de mon idée de la photographie sensuelle, de l’arrière-plan technique et émotionnel. La deuxième, la plus importante, consistera à prendre des photos de notre modèle avec mon aide. La troisième concernera le posttraitement. Si vous êtes intéressé par cette réunion .. s’il vous plaît contactez-moi maintenant.

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FINCH IN PARIS FINCH à PARIS

KARIN LEWIN

If you want come in two days let me know

du 14 Mars au 6 Avril 2019

Date 6 or 7 April 2019

Photography workshop with Kate Ri Workshop of sensual photography Again in France! There is no match time to decide

Place Apartement in Paris Starting at 9 a.m.

Model page: https://www.facebook.com/KaciarynaRi/

PERSPECTIVES PROSPECTIVES Librairie Chemin des Arts 46, rue Herme 75018 Paris Tél + 331 42 58 67 60

Mardi au Vendredi 15h30 20h00 Samedi 11h 13 h 14 h 20 h Metro Ligne 12 , 4 Tramway 3b Bus 31, 60, 80, 35 Monmarttobus

ans l’atelier Karin Lewin, la distance est faible entre l’objet représenté et le tableau fini. On retrouve partout les motifs de ses œuvres : ses pinceaux ou d’autres outils, le carnet d’esquisses ou bien une paire de chaussures… Les objets familiers se mettent à parler un langage surprenant et mystérieux.... Quand j’en aperçois l’intérieur, je pense tout de suite à la citation suédoise “Chaque chose à sa place et les patins à glace derrière la glacière”. Oui, tout est bien ordonné, mais une ambiance un peu exubérante règne toutefois sur l’ensemble. Une série d’images s’intitule “Les Outils de l’Artiste”, une autre “Les

Vêtements de l’Artiste“, d’autres encore “Les Présents de l’Artiste“ et “Les Bijoux de l’Artiste“. “Avant, la nature était souvent le point de départ de mes œuvres, raconte Karin. J’utilisais un moyen d’expression plus traditionnel. Petit à petit, mes peintures sont devenues plus personnelles et maintenant je pars plutôt de moi-même. Quelquefois mes yeux tombent sur un objet banal que j’ai utilisé des années et je me dis que je ne l’ai jamais vraiment observé de près !“. Les objets du quotidien de Karin sont représentés très simplement – en apparence. Les lignes sont tracées à la manière joyeuse et évidente de celle qui connaît avec précision le cheminement du crayon sur le papier.

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Certains tableaux semblent presque naïfs, avec l’objet placé au centre sur fond coloré. Le vert tendre étouffe le turquoise, le rose soumet le noir et le jaune crie encore plus fort que les autres. Karin emploie plusieurs techniques. Depuis de nombreuses années, elle travaille avec un artisan français qui imprime ses gravures en quelques exemplaires. “Pour la peinture à l’huile, j’ai besoin de la lumière du jour, mais avec les autres techniques je peux travailler à n’importe quel moment de la journée“. Karin se consacre longtemps à chaque thématique, sans connaître à l’avance la durée des différentes périodes de création. Une chose en amène une autre. En 2010 elle a exposé la série des Objets de l’Artiste à la Galerie aux Quatre Vents en Provence. Cette expérience a mené à la création de drapeaux et de fanions colorés. “Je veux créer pour tout le monde, pas seulement réaliser des œuvres qui seront achetées par des particuliers. On ne doit pas avoir à entrer dans un musée ou une galerie pour les voir. J’ai toujours aimé les œuvres d’art suspendues, que ce soit du linge sur une corde ou justement des drapeaux ou des fanions. Quand j’étais enfant, le drapeau était toujours hissé pour mon anniversaire, c’était très impressionnant pour moi. “ Ingrid Wikholm Le texte dans son ensemble est consultable dans les pages du site www.karinlewin.com


Belgique

acha Orff Ecrivain, dessinatrice vit et travaille en

Photo Sacha Orff

Années 90 Mais le temps n’est pas du temps, c’est l’avantage ; il a tout sous la main et je compris très vite qu’il suffisait d’une seule minute pour se noyer...

Photo Cuisine pour Pessah

Années 70 - 80 Je suis née au siècle dernier, à Paris, où j’ai grandi dans une pyramide au vingt cinquième étage. Un jour, sans autre possibilité que d’accomplir ce qui devait être accompli, vint le temps de l’aventure...

SACHA ORFF CUISINE POUR PESSAH

J’obéis au mouvement. Obéir au mouAnnées 2000 vement, c’est réaliser Dessiner, c’est se jeter l’espace entre la chedans le vide ; écrire, nille et le papillon. c’est le vide qui se jette en soi ! *Sacha Orff, La nuit réclame une issue, Années 2010 Bruxelles, Le CormiIl y a trois ans de cela, er, 2015. un éditeur me dit : Tandis que je dessine : «Ton manuscrit ? On le publie ! » Ce fut L’imagination attrape comme une première au vol l’idée qu’on réalité.* Puis un an puisse imaginer sans plus tard, un galeriste elle...ce qui est au me dit : cœur de l’image est au « Tes travaux ? cœur de nous-même... On les expose ! » Oh là là, seconde rél’artiste n’est pas un alité...** fabricant d’objets : Il précède le genre et C’est vrai, j’ai mis traverse la mesure... longtemps à venir. Maintenant me voilà Toute forme est une repartie. flamme parfaite...

le Monde est plein d’yeux!...

La seule vraie question est: Ce qui est vu : qui le voit ?... ce n’est pas la poésie qui fatigue, mais bien la fatigue qui mène à la poésie.... Cette mixtion que l’on récupère après le nettoyage des pinceaux et des brosses ayant servis pour la peinture, je la nomme Couleur... La blancheur, elle, est un exercice de nuit ; on ne blanchit pas la blancheur, on la consacre... Les ténèbres se déplacent toujours sur une surface blanche. Sacha Orff.

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SACHA ORFF Galerie GNG du 19 Mars au 20 Avril 2019 3 rue Visconti 75006 Paris +33 1 43 26 64 71 www.galeriegng.com

Cuisine pour Pessah

Carpe à la Juive Soupe chaude boulettes Kneidlers Msoki Fadd d’agneau Lasqiya Matzot Karpass Maroz Harosset Zeroa Beytsa

omme chez est organisée avec les les chré- enfants qui partent avec tiens, l’un une plume à la main, à la des grands recherche des miettes de moments de pain, dans tous les recoins l’année est Pâques, ap- de la maison. pelée Pessah. Un rituel semblable à la Durant cette fête, les juifs chasse à l’œuf de Pâques. commémorent l’exode des Sur la table, on prépare le hébreux dans le désert qui Seder, c’est-à-dire le repas fuyaient l’Egypte. rituel pris durant les deux Les hébreux partirent à la premiers soirs de Peshâte, emmenant leur pain sah et durant lesquels les qui n’avait pas eu le temps familles prient. de lever et le consom- Avant le grand festin, les mèrent ainsi dans le dé- éléments de la table du sert. En souvenir de cela, Seder sont consommés on mange du pain azyme entre deux prières suivant pendant cette fête. un rituel défini. Plusieurs Un grand ménage est ef- symboles composent la fectué dans toutes les mai- table : 3 matsoths, c’estsons avant Pessah, pour à-dire du pain azyme, enlever tous les produits couvertes séparément et qui ont levé (biscuits, gâ- placées l’une sur l’autre. teaux à la levure, pain). C’est en souvenir du pain Et d’ailleurs une chasse qui n’avait pas eu le temps PALAZZI 17 VENEZIA

de lever . Des herbes vertes (persil, ciboulette…) De l’eau salée, qui rappellent les larmes des enfants esclaves d’Israël. Des herbes amères (endive, laitue…) pour rappeler l’âpreté de l’esclavage en Egypte. La Harosset : c’est un mélange de noix, de pommes et cannelle dans du vin, symbole du mortier utilisé par les esclaves dans la fabrication des briques. Un os avec de la viande pour rappeler le sacrifice. Un œuf dur en mémoire de la destruction du Temple de Jérusalem. M. Lévy nous explique qu’il existe deux rythes en ce qui concerne le pain de Pessah : « Il y a d’abord le rythme ashkénaze, qui représente les juifs de l’Est (Allemagne, Pologne…). Eux mangent beaucoup de pain azyme comme du pain normal. Et puis il y a le rythe séfarade, c’est-à-dire les juifs du Maghreb. On ne mange pas beaucoup de pain azyme, il sert surtout pour épaissir les boulettes préparées lors du repas de Pessah. Ce rituel dure sept jours.». Cuisses de poulet à l’orange et à la menthe Tajine poulet, dattes, abricots secs et amandes Gâteau aux amandes de Pessah Oranges à la cannelle Tarte au poulet, oignons, miel et amandes Boulettes de viande à la marocaine


LA GRENADE

PALAZZI A VENEZIA ment romantique aux amours perdus. Palazzi A Venezia est aujourd’hui une entité vivante et présente, parfois merveilleusement déraisonnable, parfois carrément folle, mais une création réelle, sans honte, sans peur, sans mille excuses pour éviter de faire. Aujourd’hui, lors de la deuxième exposition de bijoux, Vittorio donne forme à son Coffret à Bijoux. Il renoue avec cette tradition perdue qu’est la boîte à bijoux - objet à la fois luxueux et pratique qui dans le temps se trouvait dans chaque chambre de femme, dans tout train, navire,

avion, montgolfière...et qui n’existe plus. Le coffret Palazzo A Venezia prend la forme rêvée du palais, la structure robuste d’une boîte à outils. Le lien parfait entre féminin et masculin, fantasme et fondation solide. Ouvert le coffret expose sur un tapis doux de velours rouge, les bijoux trop souvent empilés négligemment dans un tiroir. Fermé il garde les secrets précieux, ou devient une valise solide pour transporter toujours avec soi ses Des nouveaux coffrets sont en crèation pour trésors. definir une technique de fabrication et deterLeslie C. Johnson Extrait du numéro de miner un prix de revient/prix de vente compatible avec les quelques demandes en cours. PALAZZI 18 VENEZIA

Photo Avion Travel

Photo Leslie C. Johnson

‘est à l’occasion d’une des nombreuses expositions organisées par Palazzi A Venezia et notamment celle des bijoux de Linda Hattab, qu’est née l’idée de créer un coffret à bijoux; il avait dèjà été précédé par celle d’un alphabet d’abord, qui est présent ici en tant que lettrine des textes, d’un service à thé, d’un service d’assiettes, d’un ensemble de tasses à thé et à café, de nappes et autres textiles de table. En novembre 1990, le coffret prit forme et fut réalisé en tant que prototypes par les ateliers de Alain Hugon à Montreuil, Voici le texte qui l’introduisait: En Novembre 1984, amoureux, fauché, rempli du seul désir d’offrir à son amour le plus beau cadeau, son rêve, Vittorio E. Pisu commença a bâtir son Palais à Venise, là où le pont de l’Accademia traverse le Grand Canal. Au debut, en forme de livre, “pour ne pas devenir trop lourd”, les dessins et la poésie du Palazzo A Venezia ont inspiré en six ans une création diverse et illimitée : alphabet, service à thé, recettes de cuisine, assiettes, nappes et enfin, journal et manifestations d’arts. Loin d’être un attache-

QU’EST CE QUE TU REGARDES ? EXPOSITION du 17 au 20 Avril 2019 Vernissage le 16 Avril à partir de 18 h 30 Espace Beaurepaire 28 rue Beaurepaire, 75010 Paris Ouvert de 11 h à 20 h Mètro République Lignes 3, 5, 8, 9, 11

www.uneheuresoixanteetune.com

e 16 Avril 2019, le collectif 1:61 investit l’Espace Beaurepaire pour la soirée de vernissage de l’exposition collective “QU’EST-CE QUE TU REGARDES?” Le but : vous soumettre à des photographies déstabilisantes, intrigantes et étonnantes par leurs formes, leurs sujets, leurs enjeux. L’idée : inviter un public averti et non averti à regarder autrement les images. Génération du tout à l’image à l’heure d’instagram, prenons-le temps de ré-envisager ce qu’on a sous les yeux!

LES ARTISTES : - ELSA & JOHANNA, finalistes du Prix photographie du Festival de Hyères en 2019 - GUILLAUME MARTIAL, lauréat du Prix HSBC de la photographie en 2015 - SUZANNE MOTHES, photographe - PAUL ROUSTEAU, finaliste du Festival de Hyères en 2017 - BILLIE THOMASSIN, découverte au Festival Circulation(s) en 2018 LE COLLECTIF : Créé en septembre 2018, le collectif 1:61 est composé de 8 jeunes étudiants en histoire de l’art de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, réunis par un goût commun pour la photographie contemporaine.

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Hé toi Qu’est-ce que tu regardes? T’as jamais vu une femme qui se bat Suis-moi Dans la ville blafarde Et je te montrerai Comme je mords, comme j’aboie Prends garde, sous mon sein la grenade Sous mon sein là regarde Sous mon sein la grenade Prends garde, sous mon sein la grenade Sous mon sein là regarde Sous mon sein la grenade Hé toi Mais qu’est-ce que tu crois? Je ne suis qu’un animal Déguisé en madone Hé toi Je pourrais te faire mal Je pourrais te blesser, oui Dans la nuit qui frissonne Prends garde, sous mon sein la grenade Sous mon sein là regarde Sous mon sein la grenade Prends garde, sous mon sein la grenade Sous mon sein là regarde Sous mon sein la grenade Hé toi Qu’est-ce que tu t’imagines? Je suis aussi vorace Aussi vivante que toi Sais-tu Que là sous ma poitrine Une rage sommeille Que tu ne soupçonnes pas? Prends garde, sous mon sein la grenade Sous mon sein là regarde Sous mon sein la grenade Prends garde, sous mon sein la grenade Sous mon sein là regarde Sous mon sein la grenade Prends garde Parole et musique de CLARA LUCIANI


LES PARTICIPANTS: GALERIES: L’ASIE ANIMISTE – ANNICK CICAL JEAN-BAPTISTE QUART

BAC-

ALAIN BOVIS OLIVIER CASTELLANO BERNARD DULON Photo Lucas Ribeyron

ENTWISTLE Photo Paris Tribal

aris Tribal, salon sous forme de promenade au cœur des galeries spécialisées dans les arts d’Afrique, d’Amérique, d’Himalaya, d’Indonésie et d’Océanie, se tiendra dans le quartier Saint-Germain-des-Prés / Beaux-Arts, du mercredi 10 au dimanche 14 avril 2019. Il s’agira de la sixième édition de cet événement, créé au printemps 2014 à l’initiative des marchands d’arts premiers du quartier, et qui constitue l’un des salons de référence en matière d’arts premiers. Cette année, les marchands parisiens, en compagnie de leurs invités étrangers ou provinciaux, ont choisi de prêter une attention particulière aux amateurs potentiels, aux nouveaux collectionneurs, en sélectionnant chacun quelques objets de qualité à des prix inférieurs à 5 000 euros. Dans chaque galerie, ces objets seront signalés par des stickers. Et pour encore plus de convivialité, une autre nouveauté : l’ouverture le dimanche, avec un brunch ouvert aux visiteurs sous forme de food trucks implantés au cœur du quartier. Paris Tribal 2019 sera plus festif que jamais ! Pour toute question, : contact@paristribal. com

YANN FERRANDIN FLAK

PUNCHINELLO

ERIC HERTAULT

CHARLES-WESLEY HOUR- LUCAS RATTON DÉ PHILIPPE RATTON INDIAN HERITAGE NICOLAS ROLLAND CÉDRIC LE DAUPHIN PABLO TOUCHALEAUME ALAIN & RENAUD VANUXEM ABLA LECOMTE PASCASSIO MANFREDI

VOYAGEURS ET CURIEUX

STÉPHANE MANGIN

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NOIR D’IVOIRE

LAURENT DODIER PALAZZI 20 VENEZIA

PARIS TRIBAL du 10 au 14 Avril 2019 Mercredi 10 avril 2019 de 15:00 à 21:00 Quartier Beaux-Arts Saint-Germain-des-Prés 75006 Paris Métro Saint Germain des Près Rue du Bac

contact@paristribal.com www.paristribal.com

“Chez Madeleine”

du 21 mars au 5 mai 2019

3 artistes exposent leurs multiples, sérigraphies et gravures:

Olivier Allemane Lucas Ribeyron Anne van der Linden Vernissage jeudi 21 mars à partir de 18h30 Soirée de projections samedi 6 avril à partir de 18h workshop de sérigraphie Chez Madeleine, 25, rue Pasteur, 3eme étage - Saint - Ouen sur Seine ouvert mercredi, samedi et dimanche

de 15h à 20h et sur RDV au 06 67 41 71 09

n naissant, Olivier Allemane a été pris en charge par un mauvais tour operator. A moins qu’il ne soit resté à l’agence de voyage, assis à regarder les catalogues où corps, femmes, enfants s’ébattent dans une nature plastique, des mers transparentes proches d’un ciel idyllique. Tel l’homme à la redingote de Caspar David Friedrich, Olivier contemple le monde depuis la nationale 20, transformée en pic rocheux pour l’occasion. Fasciné, il regarde passer les caravanes transportant des hordes de familles heureuses vers des hordes de plages merveilleuses. Pour des souvenirs parfaits, un album de famille irréprochable. Il a cerné son problème. L’a nommé. Maintenant, il le

règle. Souvenirs de rêves, souvenirs d’absence de souvenirs… Un coin de canapés, des gens en maillot de bain sur la plage, pots de fleurs, quais de gare : métro boulot dodo 35 heures. Sur des tissus en solde du marché saint-Pierre, imprimés en sérigraphie, rehaussé d’acrylique, Olivier Allemane joue les super héros. A partir de scènes quotidiennes d’un banal affligeant, il crée un monde magique aux couleurs fluorescentes, aux formes évanescentes et à la simplicité désarmante, troublante. Aventurier inventif, Olivier Allemane a choisi la sérigraphie et il joue les surimpressions, travaille les contours avec des ombres et des couleurs dégradées, suggère le dessin par la superposition de couleurs d’une in-

PALAZZI 21 VENEZIA

tensité inégalable. Du latin sericum, “soie” et du grec graphein, “écrire”, la sérigraphie est un procédé d’impression utilisant un écran de soie qui laisse passer l’encre à travers certaines mailles (celles qui n’ont pas été obstruées d’après le motif à reproduire). Ce procédé est capable d’imprimer de nombreuses matières : papier, carton et tissus, mais aussi plastiques, métal, bois, verre ou céramiques. Comme un fou joyeux, l’artiste cherche inlassablement des rendus de textures, de matières, des couleurs, afin d’explorer à l’infini les possibles de cette technique particulièrement souple. é en 1988 à Dijon, Lucas Ribeyron travaille à Maison-Alfort. Après un passage en école d’architecture, il intègre l’ENSAD en Image Imprimée dont il sort diplômé en 2014. Il suit le cursus de grafica d’arte à l’Accademia di Belle Arti di Bologna en 2012, où il s’imprègne de la culture classique et de la connaissance des techniques traditionnelles d’impression. Ici commence son expérimentation autour de la combinaison de ces savoirs traditionnels avec les moyens technologiques contemporains. Il a depuis participé à la création de l’Atelier Coop, atelier d’impression et d’édition d’art où il poursuit ses recherches plastiques et graphiques. Il a également pris part à différentes expositions collectives dont “Appareiller“ au Palais de Tokyo à l’occasion des 250 ans de l’ENSAD.


Photo Anne Van der Linden

Photo Ody Saban

’acte créateur d’Ody Saban est nourri de ses engagements et de son incroyable parcours de nomade. Puisant dans les étapes de son histoire personnelle et familiale ainsi que dans sa culture cosmopolite, elle s’est inventé une mythologie toute personnelle. Elle est née en 1953 à Istanbul dans une famille juive séfarade. Après le divorce de ses parents et le remariage de sa mère avec un artiste musulman, musicien et restaurateur de porcelaines, elle est scolarisée dans des écoles catholi-ques dirigées par des religieuses italiennes et françaises. Suite au décès de son père en 1969, elle part en Israël, accompagnée de Simon, son premier amour. Elle y apprend la peinture et la sculpture, travaille dans un kibboutz à Haïfa puis enseigne les arts plastiques à Jérusalem. En 1977, installée à Paris, elle anime des ateliers pour enfants au Centre Georges Pompidou tout en poursuivant ses études. Elle obtient une maîtrise d’Arts plastiques et fréquente les milieux avant-gardistes. Très impliquée dans les mouvements féministes, elle anime en 1978 le groupe de l’association Art et regards des femmes puis organise l’exposition Singulières plurielles au 29e Salon de la Jeune Peinture. En 1980, Ody Saban part

ODY SABAN ANNE VAN DER LINDEN s’installer à New York où elle évolue dans le milieu underground. Elle écrit pour des magazines féministes, crée des sculptures monumentales en papier et peint sur de grands formats. Elle parcourt les ÉtatsUnis avec son compagnon, le photographe Gilles Perret. Au cours de leur périple, ils sont tous deux arrêtés et emprisonnés, leurs visas étant périmés. De retour à Paris en 1982, elle donne naissance à sa fille Eden puis rejoint le squat artistique “Art cloche”, rue d’Arcueil. Très active, elle multiplie les expositions, participe à de nombreuses performances et obtient, en 1984, une bourse pour

une résidence d’un an à Choisy-le-Roi. En 1990, suite à sa rencontre, et sa liaison amoureuse, avec le poète Thomas Mordant, elle rejoint le groupe des surréalistes dans lequel elle s’impose comme féministe engagée. Parallèlement, elle s’implique dans des groupes de psychanalyse, étudie les collections d’Art brut des hôpitaux psychiatriques et, à partir de 2015, anime un atelier d’art-thérapie à ClermontFerrand. L’œuvre de cette artiste reconnue internationalement est présente dans de nombreuses collections privées et publiques (Paris, Lille, New York,Lausanne, Sidney…).

PALAZZI 22 VENEZIA

Les Musées de Laval ont le plaisir de vous convier à l’exposition

Ody SABAN Place de la Trémoille LAVAL

L’exposition sera présentée du

30 mars au 23 juin 2019. Contacts Mme Antoinette Le Falhrer antoinette.lefalher@laval.fr 02 53 74 12 30

accueil.musees@laval.fr http://musees.laval.fr

“Chez Madeleine”

du 21 mars au 5 mai 2019

3 artistes exposent leurs multiples, sérigraphies et gravures:

Olivier Allemane Lucas Ribeyron Anne van der Linden Vernissage jeudi 21 mars à partir de 18h30 Soirée de projections samedi 6 avril à partir de 18h workshop de sérigraphie Chez Madeleine, 25, rue Pasteur, 3eme étage - Saint - Ouen sur Seine ouvert mercredi, samedi et dimanche

https://www.youtube.com/channel/UCPKTIkU-K6gFfv-YdoB_UTA

de 15h à 20h et sur RDV au 06 67 41 71 09

eintre, dessinatrice et graveuse dyonisienne, Anne Van der Linden, naît à Bromley en GrandeBretagne, entre à l’Ecole des Beaux-arts de Paris, est également titulaire d’un diplôme en arts plastiques… Ses publications, des livres d’artiste, des œuvres alternatives, sont un des aspects de son activisme intellectuel et pluridisciplinaire. Elle est signalée d’aucuns comme étant dans la lignée de contemporains tels Topor, Molinier, Clovis Trouille, Ensor, hommage justifié et reconnu à son talent. Ce qui s’avère plus inté-

lence apparente ou pénétrées d’un calme patient dans l’accomplissement quasi rituel d’une scène qui se déroule, nécessaire et inéluctable sous notre regard, un regard passif, obéissant, excité, sollicité,… Ces images produisent des réactions diverses, évidentes, à fleur de peau, allant du dégoût à l’envie la plus intime : l’éventail est large chez cette décrypteuse des passions. Les œuvres sur toile, peintes à l’acrylique, font la part belle aux hommes et aux animaux, le règne végétal, apparent inanimé, étant un complément d’une Nature autre. Mais ces gens et ces bêtes qui habitent des scènes de vie, semblent nés des influences et états d’âme les plus divers. Des bribes de civilisations autres, celles qui rappellent les tortures infligées aux Amériques – et ailleurs – par des colons envahissants, des cycles et hauts faits empruntés à des arts dits premiers et émanant de tous lieux géographiques, mêmes ceux des zones les plus reculées ou réservées de l’imaginaire. Ce dernier, alors dopé des envies et humeurs des lymphes et du monde à l’envers, laisse entrevoir ou affiche les éléments les plus impossibles du livre de la vie…

ressant, c’est de voir, de comprendre, de deviner, de déduire d’où lui viennent ses dons de conteuse. Dans un précédent portrait, j’avais jugé opportun, voire important, de lister différents aspects de l’œuvre de cette créatrice (Art & Métiers du Livre, 283, mars-avril 2011, 64-73 : ill). Au fil des années, et après une visite faste (vendredi 13 oblige !)à la galerie Corinne Bonnet qui l’a accueillie pour exposer un florilège d’acryliques sur toile et des dessins à l’encre de Chine, j’ai préféré une approche autre à ces images. Certaines oeuvres sont Christophe Comentale sublimées d’une viowww.annevanderlinden.net

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