Photo Vittorio E. Pisu
Festival de l’Art Etrange Kathy AgnesBurke Baillon Isabelle Camarrieu Marcin Cienski Diagne ChanelFiat au M.O.M.A. Cinquecento Silvia CucinaCicchi de Palazzi A Venezia Sandra CoralloDrillet Marie Laure Théâtre Czerczuk LaurenceElizabeth Dugas Fermon Laetitia de Bazelaire Galerie Joseph Nathalie de la Grandville Yayoi Kusama Claude Duvauchelle Dorit Levinstein Figuration Yue MinjunCritique le 40ème Salon Galerie Galerie Nicolas Alberta Flamel Pane “The Moments” Mary Joska EmmaCash Dusong Karin JosetteLewin Rispal Ludwika Orgozolec Ugo Rondinone Nicola SophiePisu Sainrapt Camille Revel Avion Travel Sophie Sainrapt Luc Tuymans Caroline GhislaineSecq Verdier Olga Sokolow Anil Vinci Petra Werlé
PALAZZI A VENEZIA Publication périodiqued’arts et de culture urbaine de l’association homonyme régie par la Loi de1901 ISSN : en cours Commission Paritaire : en cours Distribution postale/digitale
Président Directeur de la Publication Vittorio E. Pisu Correspondance palazziavenezia@gmail.com
https://www.facebook.com/ Palazzi-A-Venezia https://www.vimeo.com/ channels/palazziavenezia Trentième Année / Fèvrier 2019 numéro 02 Prix au numéro 5 euros Abonnement annuel 50 euros Abonnement de soutien 500 euros
es deux caractéristiques du Festival de l’Art étrange sont les suivantes. D’abord définir le pléonasme qui se trouve dans son titre puisque l’Art est de prime saut de toute étrangeté comme sa valeur primordiale, et vous le savez, les valeurs viennent après l’éthique. Ainsi l’Art qui déplie de toutes les façons une esthétique fait déjà provision d’éthique. On dit parfois que l’éthique ne comprend ni principe ni valeur mais si je me demande qui prend le risque et si le jeu en vaut la chandelle alors je mets en avant une valeureuse éthique. Car il s’agit de réfléchir sur la morale qui va appliquer des principes selon des valeurs. Or l’Art est capable de créer une morale au gré de ses découvertes. Tous les autres domaines intellectuels ou scientifiques obéissent à des déontologies, l’Art non. La Philosophie, non plus. Cette disposition très particulière a engendré un comportement spécial de l’artiste. Pour faire ce qu’il fait, l’artiste ne vit pas ni comme autrui ni comme ses proches. La concentration qu’il place quotidiennement dans l’élaboration de son Œuvre l’a contraint à une nécessité de répondre sans cesse par le processus créatif, et d’ailleurs de répondre à la vie même ainsi ! Si le public traversait le miroir il ne dirait pas que l’artiste est étrange mais qu’il demeure appliqué. (suite à la page 4)
vec ce numéro de Palazzi A Venezia, celui d’un des mois les plus calmes, si ce n’est le plus court, mais de toutes évidence celui pendant lequel, rescapé des festivités de fin et début d’année on reprend son souffle pour affronter les aventures de l’année nou-
velle. Palazzi A Venezia, tel le bateau qu’il a toujours été, a retrouvé ses couleurs. Il s’avance majestueux en vous proposant un choix d’artistes qui correspondent aux envies et aux sensibilités de son capitaine. Avec un pied, non seulement en Italie mais aussi dans bien d’autres endroits, sa vocation internationale ne se dément pas et la circulation des œuvres d’art ,sous toutes leurs formes, ne fait que souligner l’internationalisation de cette création artistique. Jusqu’à maintenant, Palazzi A Venezia et dernièrement son avatar “Ici, là bas et ailleurs” s’étaient cantonnés à l’organisation d’expositions de peinture, sculpture et photographie dans un contexte somme toute intimiste. Mais, depuis que notre rédacteur a échafaudé l’idée de créer une galerie d’art à ciel ouvert dans l’artère principale de sa ville natale, suite à sa pédonalisation temporaire qui est en train de devenir définitive, son modeste appétit a bien changé. Ainsi une rencontre avec une artiste italienne, à l’occasion d’un vernissage, prolongement d’un grand concours de sculpture, dont elle fut la lauréate, a été l’occasion d’échafauder un projet beaucoup plus détaillé qu’une simple idée, bien qu’elle ait été diffusée sur le principal quotidien local (L’Unione Sarda), relayée par une page Facebook et soutenue par une pétition publique qui a récolté jusqu’à maintenant 255 (deux cent cinquante cinq) signatures qui ont été, comme prévu, consignées dans les mains du maire de Cagliari, signor Massimo Zedda. Je suis certain que vous rigolez déjà mais ce n’est pas si mal pour un tel projet, surtout par les temps qui courent où l’art, sous toutes ses formes, n’est pas loin de devenir le parent pauvre des activités humaines. Cette idée consiste dans la réalisation d’une sculpture longue de 444 mètres, partagée en six parties, supportée par des portiques d’une hauteur de trois mètres cinquante, comportant sur leur partie supérieure des panneaux photovoltaïques, assurant la fourniture en énergie électrique et des projecteurs qui animeront avec des vidéos, les façades avec arcades de la via Roma. A l’intérieur de cette structure, sont disposés des éléments mobiles, des structures animées par des moteurs électriques ainsi que des sources sonores. Les images qui seront projetées sur les façades seront fournies par un des artistes les plus significatifs de la Sardaigne dont l’ activité a démarré dans les années soixante et ne s’est jamais arrêtée. Je veux parler ici de Tonino Casula et de ses cortotronic ou, comme il aime les appeler “le cinéma abstrait”. En quelques mois, ce projet, au départ complètement fantasmagorique, avec la rencontre de certains industriels du secteur photovoltaique, est en train de devenir une réalité tangible et s’achemine tout doucement vers sa prochaine réalisation prévue pour cet étè. Mais les projets en terre sarde ne s’arrêtent pas là et “Cagliari je t’aime” continue à préparer l’arrivée des artistes parisiens ou d’ailleurs, qui auront envie de venir s’exposer au bord de la Méditerranée. Entre temps, dans ce numéro, vous aurez de quoi satisfaire vos envies et même si certaines invitations vous obligent à vous rendre non seulement à Paris, mais aussi à New York, à Venise, à Tokyo et pourquoi pas à Porto San Giovanni, alors ne boudez pas votre plaisir. Vittorio E. Pisu PALAZZI 2 VENEZIA
AGNES BAILLON a première fois que je suis tombé nez à nez avec une sculpture d’Agnès Baillon, j’ai été frappé par sa blancheur. Ce n’était pas la blancheur écrasante de l’albâtre des marbres antiques, ni l’insolente blancheur du lis ou de l’hermine. Ni celle, plus humble, de la farine. Non, cette blancheur me rappelait celle d’une page. Blanche, donc. Je me suis approché du visage délicat, presque translucide, de cette statuette, dont l’expression était très pure. La bouche était à peine entrouverte, non en vue d’un bâillement, mais comme l’amorce d’un cri. Or, rien. Aucun son. Un blanc dans la conversation. Et dans les yeux, un peu de bleu, clair, qui donnait au regard une sérénité maligne. Les bras de la statuette s’écartaient avec la douceur bienveillante d’une vierge orante, comme pour m’accueillir dans un nouveau monde. Et dans ce monde, nus et bustes étaient faits de cette même pâte, de cette même matière mystérieuse qui semblait un mélange de brume et de lait. Certains étaient cocasses, avec leur mine légèrement potelée, et d’autres s’insurgeaient, le poing levé. Leur présence était apaisante.
Les personnages autour desquels je tournais n’excédaient pas, à vue d’œil, les trente ou quarante centimètres. Je ne connaissais pas encore les grands formats d’Agnès Baillon, mais je songeai aux rétrécissements de Ron Mueck en même temps qu’à la colossale statue du Bernin, Le Rapt de Proserpine. Je repensai au détail des doigts de Pluton plantés dans la cuisse de celle qu’il enlève. J’y voyais la même élégance, la même simplicité. En vitrine, des Femmes sous la lumière vous ont appelé. Comme vous n’aviez pas de bouchons de cire dans les oreilles, vous êtes entré, charmé par leur chant silencieux. Au centre, un couple se regarde. C’est un Grand face à face entre deux corps. Vous ne savez pas tout, mais nul doute que ces deux-là se sont aimés. Vous repensez alors à la perfor-
mance au MOMA de Marina Abramovitch, à cette émotion muette dont Agnès Baillon semble avoir prélevé toute l’intensité. Derrière eux, une assemblée assiste avec aménité à ces retrouvailles. Regardez bien. Cette mère-là n’est-elle pas sœur avec celle qui fait face à son ancien amour ? Vous revenez à la sculpture centrale. Est-ce la même personne ? Vous avez maintenant l’impression d’aller et venir dans le temps.... C’est dans son atelier, assise sur son tabouret, en tablier, qu’Agnès Baillon sculpte dans l’intimité. Elle tord, assemble, peint et polit, travaille la cire, la résine, le papier mâché, la porcelaine ou le bronze, couvre à la feuille d’or et, avec la modestie des grands artistes, affine, ponce, échenille et perfectionne ce qui, peu à peu, tient debout et s’élève. Les yeux, dit-elle, sont la colonne vertébrale de l’œuvre. Vincent Almendros 2017
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n jour, un visiteur est entré dans une de mes expositions et m’a dit : « ce sont les vestiges d’une civilisation pacifiste… » Il était hésitant et sollicitait mon approbation ou son contraire. Je n’avais jamais vu les choses sous cet angle. On apprend finalement toujours de soi dans le verbe des autres. Vestiges… Oui, mes personnages sont les réminiscences ou fragments d’une autre époque, révolue peutêtre, mais en réalité d’une époque qui n’existe pas. Pacifiste, oui aussi, je suis profondément et intiment convaincue, de la force de la non violence. J’ai grandi sur un terrain de lutte pacifique, au profit d’une cause juste et humaniste. Cela me définit jusqu’à aujourd’hui et je pense que je milite à mon tour en ce sens à travers mes sculptures. Dans le silence et l’absence de hurlements. Peutêtre que je m’efforce de rappeler l’espoir comme valeur essentielle de l’humanité, par la dimension poétique et la tendresse inhérentes à mon travail. Je travaille en ce moment sur le corps blessé. Je ne peux en rester là, sur cette « note » à la dimension dramatique. La blessure ne peut se suffir à elle-même. Mes blessés s’auto-guérissent et se protègent des agressions du monde extérieur. Je veux croire que l’humain porte en lui la faculté de renaître de ses cendres. J’éprouve aussi, en inventant ces corps qui ont leur propre existence, comme un apaisement, l’idée de donner la vie à des personnages qui nous survivront. Je me rappelle d’un film de Scorcèse « After hours » ou le personnage principal, pour sortir d’un interminable cauchemar, est recouvert de papier mâché et se retrouve transformé en sculpture… comme si la sculpture était la seule issue… Elle l’est pour moi. A travers la sculpture, je suggère ce qui parfois n’a pas besoin d’être dit ou formulé, revendiqué, j’essaye de rappeller l’essentiel et la beauté de la nature humaine sans pour autant la mythifier. Agnesbaillon.com
Photo Agnes Baillon
FESTIVAL DU FILM DE L’ART ETRANGE
Photo Festival de l’Art Etrangew
(suite de la page 2) Fi du confort, de la sécurité des normes, du soutien des semblables, du rire des communions diverses qui donnent un rôle si évident aux portes, aux adresses, aux rassemblements ! L’artiste n’est pas là. Pourtant le public le réclame, sans parfois admettre sa bravoure. L’artiste a beau lui dire «Ne me comprenez pas ! Acceptez mon invitation! », le public lui trouve une adresse, un domicile et veut le soigner de trop près. Pendant que l’artiste ne renonce pas. Deuxième caractéristique du Festival de l’Art étrange est la défense de la Jeunesse. Comment pourrait-il en être autrement ! Du fait de la position, triomphante dans son instabilité, l’artiste est entré en rébellion, il a pris le maquis. Et voyez comme c’est curieux, courir à la Lune dans les contrées de l’Ame, parmi les démons et merveilles, lui confère une éternelle jeunesse. Pourquoi est-elle éternelle, ou plus exactement permanente ? Parce qu’il faut jouer. Autre nécessité jumelle du processus créatif inscrit dans la vie ; le Jeu. Lorsque l’on joue il n’y a pas de coupable. Le gagnant ne juge pas le perdant puisque le jouer est à la fois les deux. Les Enfants, les esprits débutants quotidiennement soumis au dressage social qui s’avère le masque du contrôle politique, répondent parfaitement aux joueurs dont la probité se lit dans leur prise de risque personnelle. Et pourquoi ne pas avoir droit à cette manne qui rit de la misère et de la souffrance! Si les forteresses contraignent le for intérieur d’un être qui
Photo Marcin Cienski
FESTIVAL DE L’ART ETRANGE MARCIN CIENSKI
naît, alors il a le devoir de se révolter. Etrangeté nourrie de rébellion… Dans la grande offrande des œuvres d’Art de la part de ceux qui sont font comme le prince de l’inconnu sur le navire de nulle part répondant à l’un de ses marins effrayés qui lui demande « Où allons-nous, mon doux ? » Et le doux prince répondit « Nous trouverons, ou rien ! » Par conséquent la programmation du Festival de l’Art étrange a évité les loufoques, les déclarés bizarres, les «décalés » autoproclamés, les « pseudogothiques », les excentriques faciles encore au stade sadic-anal, les réputations toutes faites dans les niveaux de l’Underground, les isolements souffreteux non-désirés. Enfin notre programmation s’est orientée vers une existence par le Mystère et une
intense poésie, à la fois par la photographie, la peinture, la vidéo, la musique, le théâtre, la danse. Avec encore une consigne: l’industrie donne la mort, mais l’Art donne la folie. Bien entendu avec un distinguo d’importance pour la folie. Il s’agit encore de celle du Chaos fécond et non des maladies handicapantes définies par Macbeth « Connaître ce que j’ai fait ! Mieux vaudrait ne plus me connaître ! » (ou « Connaître mes actes,autant ne plus me connaître moimême. ») ; et par Lady Macbeth « Venez, venez, esprits — qui assistez les pensées meurtrières ! Désexez-moi ici, — et, du crâne au talon, remplissez-moi toute — de la plus atroce cruauté. » Démence stérile des pouvoirs... (Denis Protéor)
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DAIMON 1 Festival de l’Art Etrange 7 Février - 2 Mars 2019 EMILIE CHAIX FABRIK2LABESLOT RICHARD LAILLIER STEPHANIE MANSY MURIEL PATARRONI MARIANNE PRADIER PASCALINE REY LEILA REZZOUG CONCERT PROJECTION WORKSHOP RENCONTRES Curateur Denis Protéor du Lundi au Samedi 10 h 22 h Samedi & Dimache 10 et 17 février de 10 h ò 18 h 100, rue de Charenton 75012 Paris
100 ECS
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GALERIE ALB ANOUK LE BOURDIEC HIVER PRINTEMPS 2019 Galerie d’art contemporain Contemporary art gallery 47 rue Chapon, 75003 PARIS Mardi au samedi 11h30 à 19h30 Monday to Saturday 11.30 AM to 7.30 PM
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arcin Cienski appelle l’intangible. En utilisant des photographies anciennes, des images de magazines, objets personnels et souvenirs en tant que documents sources, né en Pologne, basé aux États-Unis, l’artiste crée des peintures à l’huile exquises et luxuriantes qui s’inspirent de notre collectif inconscient. Son œuvre de mauvaise humeur, parfois sinistre, fusionne l’ordinaire avec l’inquiétant. Alors que les objets et les scènes qu’il représente semblent familiers, ses peintures sont néanmoins déroutantes. Semblables à des images fixes, elles offrent un potentiel narratif mais restent finalement non résolue. En effet, Cienski ne veut pas que le spectateur soit épinglé par
une interprétations littérale. Au contraire, il nous encourage à tirer de nos propres expériences et états intérieurs, c’est un art de la possibilité. Mais nous ne descendons pas complètement dans ces visions, car leur exécution technique est également importante Les couleurs de bijou et les ombres luxuriantes reflètent les marques du créateur, les coups de pinceau sont toujours évidents. Leur présence nous rappelle que nous sommes impliqués dans des actes picturaux de représenttion et d’interprétation. Cienski dit; «Je ne veux pas de peintures qu’imitent la photographie. Je tiens à rester fidèle au milieu de la peinture à l’huile qui permet de créer une réalité indépendante et parallèle sur toile avec des
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moyens picturaux». Le peintre soutient que son art ne soit pas uniquement intellectuel. En tant que tel, le désir de puiser dans une «source sacrée» (religieuse ou autre) est important. Grandi Catholique, son examen du spirituel englobe tout, les séries précédentes impliquent des intérieurs d’église ancienne aux côtés de Madones pleureuses kitsch. Mais Cienski ne passe jamais au jugement. Plutôt que de suggérer qu’un type de dévotion est plus important qu’un autre, le sens général d’ambiguïté de son travail encourage plutôt la contemplation silencieuse. Cela s’étend à ses examens des vivants. Les figures qu’il peint sont souvent autocontenues et perdues dans leurs pensées. Parfois, leur intériorité se manifeste physiquement comme des afflictions. Parfois, des caractères apparaissent saisis par la maladie, et les idées de piège ou de menace invisible sont au cœur de la pratique de l’artiste. Les motivations de Cienski ne sont pas faciles à exprimer. Il décrit ses œuvres comme des conduits pour des messages plus grands que lui et maintient que “le grand art ne peut être raisonné. Cela vient d’une source qui ne peut pas être décrite avec des mots et des théories intelligentes”. Pour Cienski, “un tableau ne devrait pas vouloir dire mais être”. En tant que téléspectateurs, nous devons donc combattre nos désir de comprendre et de succomber à ses visions séduisantes de l’impénétrable. Serena Bentley
500 AU MoMA LA CUISINE DE P.A.V.
Photo Carla Nicolis
Photo www.autoblog.it
ne Fiat 500 au musée: à partir du 10 février, une magnifique série de Fiat 500 F sera exposée au MoMA de New York, à l’occasion de l’exposition ‘The Value of Good Design’. “La 500 est une icône du style italien qui ne s’est jamais démodée et qui, au fil des décennies, a conquis d’innombrables fans dans le monde entier, grâce à ses caractéristiques inimitables et à sa forte personnalité. Depuis 1957, la Fiat 500 a su donner une touche de couleur et un sourire au quotidien de ses clients aux quatre coins du monde en devenant une icône reconnue du design et du style made in Italy”. Ainsi parlait Luca Napolitano, responsable des marques EMEA, Fiat et Abarth. En réalité, une célèbre série Fiat 500 F appartient au célèbre musée de New York depuis un an. Mais pour la première fois, il est exposé, du 10 février au 27 mai 2019. Au centre de l’exposition, l’histoire du design industriel à travers la collection du MoMA lui-même. Le Museum of Modern Art de New York, connu sous le nom de MoMA, explorera, avec cette exposition, le potentiel démocratisant du design, voire du Good Design. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le concept de bonne conception s’est étendu pour permettre une reconstruction rapide et des progrès technologiques dans l’industrie et la société. Outre les 500 trouveront dans les couloirs du
musée des équipements pour la maison et des appareils ménagers, objets en céramique et en verre, composants électroniques, articles de sport, jouets et graphiques. Cela mettra en évidence des articles au design élégant et au bon rapport qualité-prix: comme la Fiat 500, un exemple parfait de bon design dans le secteur automobile. La voiture de la Turin House qui sera au MoMA est la série 500 F, la 500 la plus célèbre jamais produite de 1965 à 1972. La 500 a été lancée en 1957 par Dante Giacosa, l’ingénieur qui a également conçu le «Topolino». La série 500 F se caractérise par des lignes fonctionnelles et l’utilisation de matériaux intelligents et économiques.
Le projet reposait sur l’idée de proposer une voiture accessible à tous, fondamentale dans une période de reconstruction. La Giacosa 500 est un exemple clair du design moderniste que l’exposition du MoMA a l’intention d’étudier l’année prochaine. Voiture citadine avant la lettre, la 500 était une voiture compacte, le moteur placé à l’arrière et une habitabilité inattendue. Giacosa a créé une vertu par nécessité: le toit en tissu pliant standard conférait à cette voiture économique une touche de classe et en même temps une réduction des coûts, qui aurait augmenté avec une utilisation accrue de l’acier. Francesco Bagini www.autoblog.it › Fiat
PALAZZI 6 VENEZIA
The Value of Good Design
February 10 May 27, 2019 The Museum of Modern Art 11 West 53 Street Manhattan Please enter at 18 west 54 Street +1 212 708 9400 Subway E or V to Fifth Avenue 53 Street B, D or F to 47-50 Streets Rockefeller Center Bus M 1, 2, 3, 4, 5 to 53 Street www.moma.org
Fusilli alla Palazzo A Venezia Ingrédients 500gr de Fusilli (De Cecco ou Rummo) Crème fraiche Parmesan Rapé Oeufs de Lump rouges Safran en poudre
Pendant que les fusilli cuisent dans une casseruole eau bouillante, salez juste après y avoir jeté les pates mélangez dans un saladier la crème fraiche avec le parmesan et le safran en poudre en diluant avec un peu d’eau de cuisson; égouttez les pates al dente, mélangez puis rajoutez les oeufs de lump au centre puis mélangez au moment de servir.
a cuisine de Palazzi A Venezia est née de la pratique exercée depuis son plus jeune âge par notre rédacteur, qui a eu l’occasion de la pratiquer déjà à Najac, dans l’Aveyron puis, plus sérieusement en ouvrant le restaurant “La Tour de la souris dans l’huile” en mai 1979 à Lauris-sur-Durance, par la suite à Paris dans les soirées chez Pierre Andrée Delpierre, mais aussi au 41 rue de Turbigo, siège historique du Palazzo, dans la baie de Somme sur un ketch ou sur une péniche navigant jusqu’au Canal du Midi et bien sur au douzième étage du PALAZZI 7 VENEZIA
7east 20 street à New York City et dans bien d’autres lieux encore, comme le bateau qui sillonnait les Back Waters au Kerala et bien entendu au quai 121 à Mézy sur Seine. Inventer des recettes de cuisine c’est un peu «Mission Impossible » et les dix mille années qui nous ont précédé en milieu urbain, ont eu tout le loisir de façonner des manières exquises d’accommoder la nourriture, sans parler de tout ce qui nous vient d’Afrique, d’Asie et d’Amérique. Il a été néanmoins attentif à comprendre et à s’inspirer de ce qu’il pouvait gouter et c’est Nadia Monchera Baer
qui lui a appris les pates à la Hollywood (avec du persil, de la crème fraiche, du parmesan et des œufs de Lump rouges et noirs) et madame Zanuso la sauce dr sur le Lac de Come, qui lui a été précieuse pour inspirer la création des pates à la Palazzo A Venezia. Dans le livre de Francesco Buonassisi « Il Codice della Pasta » il y a mille et une recettes, il en a découvert deux et il en a inventé une troisième. Il y a quelques étés, en discutant avec Carla Nicolis, propriétaire de l’Hôtel Aliki, à Symi (Hôtel que l’on vous conseille fortement) elle eu l’extrême gentillesse de les préparer pour un déjeuner comme vous pouvez voir sur la photo. Bien sur, il y a d’autres recettes dans la cuisine du Palazzo, surtout lorsqu’elles sont simples et gouteuses, comme la salade d’oranges et d’oignons, enseignée par Paolo Maltese, écrivain d’histoire contemporaine et qu’il prépare souvent en sa mémoire. Pour ce qui est de l’Hôtel Aliki voici ses coordonnées et vous pouvez vous recommander de sa part :
HÔTEL ALIKI Aggelidi Symi 856 00 Grèce Tél.+30 2246 071665 https://www.symi-hotelaliki.gr/en
Photo Laurence Dugas Fermon
Photo Marie Laure Drillet
Mon Chéri... tu m’as trop manqué, Chacun chez soi... c’est ça le paradis, Quand je serai grande j’aurai UN grand amour, Pour faire durer l’amour avoir des aventures décevantes, Après minuit je préfère le noir, Attache moi à toi... Ce soir c’est moi qui commence… lus que des titres de tableaux, faciles et tendres, es petites phrases, intentionnellement voilées d’un baume adoucissant, incarnent les héros de Marie-Laure Drillet. Ils sont plein d’empathie, ces personnages, et tellement légers... A peine leurs faux sourires nous préviennentils du fragile équilibre du bonheur, que déjà on s’amuse de la grave vérité qui se cache dans l’ombre de leurs fossettes. De “si doux mensonges” en 2010 à “Ma famille extraordinaire” en 2014, en passant par “Faire durer l’amour” en 2012, et enfin “Les Gourmandes” en 2015, autant d’exposition à thèmes où l’artiste nous observe, avec humour... mais c’est sans inquiétude. Marie-Laure, comme toujours, nous offre le début de l’histoire… comme si elle en connaissait la fin. Elle donne de la légèreté et met de l’humour dans la condition féminine, raconte sans concessions mais sans pathos les choses du couple, elle semble distante de ces jeux, mais pas parce qu’elle les a observés. Elle les a éprouvés... Il y a de la peinture, de l’épaisseur, du vécu... “ V. BLAUDEAU
MARIE LAURE DRILLET LAURENCE DUGAS FERMON “Echos à la vie qui passe, aux rencontres et aux passions, à nos petits arrangements, déchirements et envies folles, ressortent de manière criante à travers ses toiles. Nos regards sont suspendus face à tant de minutie. Ces expositions nous offrent des formes artistiques à la fois oniriques et de réalités crues. Tantôt rétro, tantôt si proche de notre quotidien, MarieLaure Drillet nous confie, tout en délicatesse, ses doutes et ses représentations du monde d’aujour d’hui.” C. MONMEGE “Une femme revient à Saint-Pierre et Miquelon avec son amoureux pour lui présenter son ile, sa famille, les lieux de son enfance...
Elle lui a tellement parlé de son pays qu’il arrivee avec sopn lot de fantasmes, de reves, d’à priori...C’est ainsi que les “malentendus” et les “mal compris” liés aux expressions locales, vont justifier cette série. La plasticienne joue comme à son habitude avec les clichés mais, pour la prémière fois, elle détricote ceux qui se colportent sur ses iles natales, aussi mystèrieuses que mal connues. Comme toujours l’humour, la tendresse et la malice arrodissent son propos. Et c’est avec la grace et la légèreté qu’on lui connait qu’elle met enfin son archipel à l’honneur”. http://mld98.wixsite.com/ drillet/bio
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Laurence Dugas-Fermon est arrivée sur Terre de Vénus au cours de la seconde moitié du vingtième siècle. Tôt dans sa vie confrontée à l’absence, la perte, la mort, elle se familiarise avec la présence permanente de l’au-delà. Tout son parcours de vie est empreint de la sensation d’être le réceptacle et le messager de cette forme «d’outre-vie ». De ses débuts en tant que comédienne et mannequin, elle garde le goût de l’esthétisme et de la mise en scène du corps. De ses études littéraires, théâtrales et cinématographiques, reste le culte des mots et des images. Aujourd’hui, plasticienne, auteure et photographe, elle aime raconter des histoires et voyager - faire voyager - dans un monde sensuel, onirique et poétique
uteur et photographe de l’intime. A travers d’une démarche à la fois sensuelle et onirique, du paysage à l’autoportrait, du rêve à la réalité, j’utilise différents supports pour exprimer ma sensibilité artistique, mon regard de femme, aussi bien par l’image que le livre, l’animation, la peinture sur photo... J’envisage la photographie comme une quête de sens. Je cherche è trouver l’irréel dans le réel, l’éther dans la matière, l’invisible dans le visible. Passer de l’autre coté. Je tente d’immortaliser l’éphémère à l’endroit où le banal devient extraordinaire. En donnant à voir au delà
des apparences et par un appel à la contemplation, j’essaie de retrouver un sens dans notre monde pressé. Faire renaitre l’espoir, le rêve dans les regards aveuglés. Rendre la vue à la VIE. De mes premiers pas dans l’image en tant que comédienne et mannequin tout en poursuivant des études littéraires et artistiques (lettres moderne et License de théâtre Université Paris X, cinéma à Jussieu, réalisation cinématographique, prise de vue et son au conservatoire du cinéma français), j’ai gardé un gout pour l’esthétisme et la mise en scène du corps. Après une expérience d’assistante sur des tournages (émissions TV, publicités, clips, report-
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ages) et être devenue professeur de théâtre, depuis 2001 je suis passée de l’autre coté de l’objectif pour offrir mon imaginaire, mon univers et explorer les thèmes du lien, du désir, de l’amour, de l’absence et de l’identité à travers la quête passionnelle de l’Autre et de la vie... Aujourd’hui, plasticienne, auteur poète et photographe, j’aime raconter des histoires et voyager dans un monde sensuel, onirique et poétique, à travers des expositions et des livres mêlant mots et images. “Nue face au monde” Pendant longtemps, elle a posé nue devant peintres et sculpteurs, artistes et élèves, afin d’assurer sa survie et celle de ses espérances. Son corps posait, mais sa tête ? Et depuis longtemps, elle souhaitait partager cette expérience à travers l’écriture. Sophie Sainrapt s’est formée à la peinture et au dessin. Depuis, elle ne cesse de parcourir les territoires qui la passionnent : la poésie, l’érotisme et le corps féminin, auquel elle consacre la majeure partie de son talent. Pour la spontanéité, elle t Réunies par L’oeil de la femme à barbe, Laurence et Sophie font connaissance en 2014, à l’occasion d’une exposition collective Laurence pose pour Sophie. L’une écrit après chaque séance, l’autre met la touche finale aux œuvres réalisées. www.laurence-dugas-fermon.com voir aussi https://vimeo.com/260348757
YAYOI KUSAMA
Photo Yayoi Kusama
Photo Galerie Joseph
’idée de rassembler une g é n é r a t i o n d’artistes autour de leur appartenance commune à une école prend ses racines dans de multiples expériences passées. On songe aux expositions décennales de 1889 et de 1900 qui établissaient un état des lieux rétrospectif de la création contemporaine. Mais on songe aussi à toutes les expériences qui ont jalonné le XXe siècle dont l’énergie prospective, manifeste et déclarative fut l’occasion pour la singularité d’une scène d’émerger au grand jour. Les unes comme les autres furent le théâtre d’un regard porté sur la scène actuelle : celle qui avait émergé et celle que l’on voulait voir émerger. Dans cette tension entre prospection et rétrospection, la réalité proposée par ces expositions manifestes et décennales fut souvent d’offrir un point d’observation sur un avenir fait de passés et de présents en construction. Mais aujourd’hui de telles initiatives pourraientelles faire sens ? À une époque où la multiplicité des regards, la dispersion des trajectoires et l’expansion des pratiques offrent aux observateurs le sentiment que la création contemporaine est constituée d’une infinité de singularités que rien ne rassemble sans donner l’impression d’un acte gratuit voire limitatif, réunir neuf artistes issus d’une même école sur une dizaine
d’années relève du coup de dés. Un coup de dés comme l’esquisse d’une utopie. Non un hasard franc, mais à l’image d’une scène vaste et vive où les artistes se reconnaissent et se croisent. L’utopie d’embrasser plus vaste que ce à quoi le regard parvient. La réalité du désir et de la curiosité que suscite de plus en plus l’action artistique en vigueur à Paris pousse à entrer dans le jeu. Et pour voir il faut s’engager. En rassemblant dix années de promotion de l’ENSBA de Paris, par la seule communauté de ce point de formation, Décade présente la manière dont neuf trajectoires peuvent
aujourd’hui se croiser et faire maillage. Elle n’entend pas faire scène mais observer ce qui fait scène. Ainsi l’enjeu ne saurait se limiter à tracer les lignes de force entre les connivences pour délimiter un champ. La question que pose cette exposition n’est pas posée de surplomb, au contraire elle est un pari, un plongeon. Car il convient de prendre part au maillage si l’on veut être capable de reconnaître ce qui fait scène en lui. Qu’est-ce qui peut aujourd’hui faire convergence ? Où trouver le point de départ d’une telle interrogation, notre hypothèse est de le situer à l’École des Beaux-Arts de Paris.
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Je suis très heureux de vous annoncer la prochaine exposition
du 2 au 22 février 2019 en co-commissariat avec
Clara Pagnussatt et en partenariat avec Michael Timsit à la Galerie Joseph PARIS (116 rue de Turenne) consacrée à la récente décennie d’artistes diplômés des Beaux-Arts de Paris intitulée “Décade” avec Julien des Monstiers, Mireille Blanc, Ken Sortais, Thomas Dunoyer de Segonzac, Côme Clérino, Marie Dupuis, Iroise Doublet, Julia Haumont t Justin Weiler Guido Romero Pierini
Galerie Joseph 116 rue de Turenne 75003 Paris galeriejoseph.com
I Wanty you to Look at My Prospects for the Future Plants and I
from October 04 2018 to February 28 2019 Exhibition Hours 11:00 - 17:00 Closed from December 25th to January 9th
YAYOI KUSAMA MUSEUM 107 Benten-cho, Shinjuku-ku Tokyo 162-0851 Phone 03 5273 1778 Fax 03 5273 1778
5 minutes walk from the East exit of Ushigome yanagiche Station on the Toei Oedo line, 7 minute walk from exit 1 at Waseda Station on the Tozai line
commencé à peindre en utilisant des pois et des filets comme motifs et a créé de superbes peintures à l’aquarelle, au pastel et à l’huile. Est allé aux États-Unis en 1957. Dans les années 1960, de nombreux événements tels que des festivals de peinture corporelle, des défilés de mode et des manifestations anti-guerre ont été organisés. En 1968, le film “Kusama’s Self-Obliteration”, produit et interprété par Kusama, a été primé au quatrième concours international de films expérimentaux en Belgique, au deuxième festival du film du Maryland et au deuxième prix du festival du film d’Ann Arbor. En 1983, le roman «La grotte des prostituées de Christopher Street» a remporté le dixième prix littéraire décerné aux nouveaux écrivains du magazine mensuel Yasei Jidai. En 1986, expositions personnelles au Musée municipal de Dole et au
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Musée des Beaux-Arts de Calais, en 1989 expositions individuelles au Centre pour les Arts Contemporains Internationaux à New York et au Musée d’art moderne d’Oxford, en Angleterre. En 1993, a participé à la 45ème Biennale de Venise. Elle a produit des œuvres en plein air pour le Centre Fukuoka Kenko, le musée d’art municipal de Fukuoka, le Bunka-mura de l’île de Benesse à Naoshima, le musée en plein air de Kirishima et le musée d’art de la ville de Matsumoto, devant la gare de Matsudai, Niigata, la gare TGV de Lille-Europe en France, le parc Beverly Gardens, les collines Beverly, le parc Pyeonghwa, Anyang et une murale pour le couloir de la station de métro de Lisbonne. Une exposition personnelle qui s’est tenue à New York la même année a remporté le prix de la meilleure exposition en 1995/96 et celui de la meilleure exposition en 1996/97 de l’Association interna-
tionale des critiques d’art en 1996. De 1998 à 1999, une grande rétrospective des œuvres de Kusama, inaugurée au musée d’art du comté de Los Angeles, s’est rendue au musée d’art moderne de New York, au Walker Art Center et au musée d’art contemporain de Tokyo. En 2000, Kusama a remporté le prix Encouragement Art du ministre de l’Éducation et la mention élogieuse du ministre des Affaires étrangères. Son exposition personnelle qui a débuté la même année au Consortium en France a été présentée à la Maison de la culture du Japon, Paris, Danemark, Les Abattoirs, Toulouse, Wien, Art Sonje Centre, Séoul. A reçu le prix Asahi en 2001, la médaille avec le ruban bleu marine foncé en 2002, l’Ordre français des arts et des lettres (officier) et le prix du gouverneur de Nagano en 2003. En 2004, son exposition personnelle «KUSAMATRIX» a commencé au Musée Mori à Tokyo. En 2005, elle a été présentée à l’exposition du Musée d’Art Moderne, Kyoto, Musée d’Art Contemporain d’Hiroshima, Musée d’Art Contemporain, Kumamoto, Musée d’art de la ville de Matsumoto. Reçoit les Prix nationaux 2006 pour l’ensemble des réalisations, l’Ordre du Soleil levant, Les Rayons d’or avec Losette et Le Praemium Imperiale - Peinture de 2006. En 2008, documentaire: «Yayoi Kusama, je m’adore moi-même», sorti au Japon. La tournée de l’exposition a commencé au Museum Boijmans Van Beuningen à Rotterdam, puis au Museum of Contemporary Art de Sydney en Australie en 2009, City Gallery Wellington, en Nouvelle-Zélande, a reçu le titre de citoyen d’honneur de la ville de Matsumoto. Exposition personnelle à la Gagosian Gallery NY et LA, à la galerie Victora Miro à Londres et à Padiglione d’Arte Contemporanea à Milan. Honoré comme personne de valeur culturelle au Japon 2009. extraits www.yayoikusama.jp
DORIT LEVINSTEIN YUE MIN JUN
Photo Yue Min Jun
Photo Dorit Levinstein
iplômée d’art graphique et design en 1978. Elle étudie ensuite la peinture et la sculpture à l’Institut d’Art Avni-High de TELAVIV jusqu’en 1984. Par la suite elle donnera des cours d’Art au Avni institut entre 1985-1988 tout en continuant son activité de sculpteur et peintre dans son propre atelier de TEL-AVIV. Depuis 1988, elle y donne des cours de sculpture et de peinture. Cette même année, elle a reçu un prix d’excellence par la Galerie Soho de NEW YORK pour son dessin « Old Lady ». Depuis 1989, elle est membre de l’ « Association de sculpteur et de peintre » à Tel-Aviv. L’artiste s’est inspirée plusieurs années d’artistes tels que Gaudi, Klimt et Niki de Saint Phalle, ainsi qu’un certain nombre de pop artistes américains et de sculpteurs modernes. Créer des sculptures qui donnent envie de sourire, est devenu au fil des années l’objectif sincère de l’art de Dorit Levinstein. Dorit crée des sculptures originales en bronze polychrome; chaque œuvre est une création originale unique entièrement peinte à la main par l’artiste. A travers ses œuvres, Dorit invite à pénétrer dans son univers de signes, de couleurs, d’images et de formes.
Ses élégantes sculptures semblent rire, puis s’étirent avec une élasticité exquise pour trouver leur position dans l’espace. Les statues tirent leur volume à partir d’une ligne continue faisant allusion à des figures humaines, des animaux, des fleurs et des objets domestiques ordinaires. Chacune des figures virevoltantes est peinte dans des couleurs vives, créant des motifs rythmiques qui se répètent régulièrement, comme des variations sur une mélodie bien-aimée. Autrement dit, l’art de Dorit qui vous rend heureux. Le regard enfantin des sculptures relève d’un
processus très conscient de l’introspection et l’étude de la part d’une personnalité magnétique et stimulant. Depuis 1988, les sculptures de Dorit sont exposées dans les salons d’art contemporain les plus prestigieux. Ses œuvres sont présentes dans les collections des plus célèbres collectionneurs internationaux. Dorit expose dans le monde entier et notamment aux USA (Chicago, New York, Boston), en France (Lyon, ST Tropez, Paris), en Suisse (Genève) en Hollande (Eindhoven), et bien sur en Israël (Jérusalem, Tel Aviv). dorit-levinstein.com
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Eden Fine Art
is a major international art gallery initiated and owned by Cinthia Kimovsky and as accomplished much since being founded in 1997 Eden Fine Art Gallery successfully operates two flagship galleries in the heart of New York City Eden Fine Art Gallery promotes a consistant artistic direction by curating contemporary expressions that conveys an optimistic and colorful view of life Main office +917 300 1217 info@eden-gallery.com www.eden-gallery.com https://vimeo.com/234765705
é en 1962 à Daqing, dans la province de Hei Long Jiang en Chine, Yue Minjun peint d’abord en amateur, avant de partir étudier l’art en 1985 à l’École normale de la province du Hebei. C’est dans la communauté d’artistes du village de Yuanmingyuan, près de Pékin, au début des années 1990, qu’il commence à définir son style ainsi que les contours de son principal sujet : le rire. Au même moment se développe un nouveau courant artistique dont Yue Minjun a souvent été considéré comme un des principaux représentants, le « réalisme cynique », né au debut des années 1990. Marqués par un climat social tout à fait différent de celui des années 1980, et par
l’ouverture de l’économie chinoise au marché mondial, ces jeunes artistes rompent à la fois avec le « réalisme socialiste » et avec les avant-gardes. Ils portent un regard plus acerbe et moins idéaliste sur leur environnement : « C’est pour cela que le fait de sourire, de rire pour cacher son impuissance a [une grande] importance pour ma génération 1. » dit Yue Minjun en parlant de ses débuts. Ainsi, les visages peints ou sculptés qui parcourent l’oeuvre de Yue Minjun, la bouche béante et les yeux fermés, conserventils dans leur extravagance la fixité de masques impénétrables. « Ce rire stéréotypé fait écran à toute quête d’intentionnalité, il dresse un mur, interdit le dedans, bloque toute sensibilité, écrit François Jullien
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dans le catalogue publié à l’occasion de l’exposition. Il affiche, sous son explosion à répétition, qu’il ne peut rien y avoir à communiquer » Ces portraits, d’abord inspirés des amis de l’artiste, se fondent peu à peu dans un seul et même visage, celui de Yue Minjun, apparaissant dès lors comme autant de miroirs reflétant ce que chacun veut y voir : une caricature de l’uniformisation de la société chinoise, un moyen de survivre dans un monde devenu absurde, ou une simple forme d’autodérision de la part de l’artiste. La reproduction de ce rire se révèle dans le même temps source inépuisable de possibles graphiques, les mêmes personnages aux traits immuables et stylisés occupant seuls la toile ou se démultipliant à l’infini. Mises en scène de façon caricaturale, cocasse, poétique ou tragique, ces étranges figures héritent des codes de certains dessins animés où tout semble possible et où l’absurde devient norme. Au-delà d’une stricte catégorisation, Yue Minjun déploie dans ses tableaux une esthétique qui lui est propre – déroutante et d’une grande diversité, à la manière d’un scénario au déroulé secret. S’y côtoient les hauts lieux publics de la Chine, voitures de marque, avions et dinosaures, ou encore les références à l’imagerie populaire chinoise et à l’histoire de l’art, en des jeux d’assemblages et d’associations d’images où l’artiste se laisse une liberté d’exécution totale et où chaque signe reste ouvert à l’interprétation. http://www.actuart.org/articleyue-minjun-l-ombre-du-fourire-111406599.html
et s’abaissent en claquant, interrompant brutalement le constat existentiel de la voix. Lors de performances, l’artiste active l’œuvre en chantant elle-même, et teste les limites de ses réflexes en introduisant ses mains sous le capot, offrant au hasard la possibilité de lui coincer les doigts. Emma Dusong se doit d’être docile et de reléguer son introspection à un après, moins oppressant. L’autorité, ici l’abattant se refermant, impose l’obéissance. Elle peut, à son bon vouloir, mettre en place des mécanismes de répression et édicter la norme. L’artiste observe une opinion finalement peu ombiner des de calquer de nombreux étudiée dans la création PRESSE œuvres dansDOSSIER filtres de DE lecture sur une actuelle : la connaissance une exposi- production artistique, et et le désir de connaissance tion néces- il semblerait pertinent s’avèrent dangereux pour site d’avoir d’examiner celle d’Emma la pensée dominante. Ils la voie libre, c’est-à-dire Dusong à travers ce favorisent l’émancipation de s’affranchir des con- prisme particulier, qui de et créent des potentiels traintes, tout autant que prime abord peut paraître contre-pouvoirs. 2019 d’avoir la voix libre, pou-Exposition éloigné. du 26 janvier au 23 février Si la sérénité qui émane Vernissage samedi 26 janvier (15h-20h) voir produire un discours Classe , œuvre centrale de l’installation contraste indépendant. de l’exposition tant par paradoxalement avec le En choisissant cette ex- son aura que par son am- message qu’elle renvoie, pression en forme de mot- pleur dans l’espace, joue Classe s’avère finalement valise en guise de titre, sur plusieurs registres d’un grand optimisme; Emma Dusong témoigne17, ruedont celui de l’autorité. les chemins de la libdes Filles-du-Calvaire Paris évidemment d’une poésie75003 Un chant-mantra très erté passent par le plaisir 01 42 74 47 05 www.fillesducalvaire.com sensible – qui infuse sonparis@fillesducalvaire.com doux s’échappe de d’apprendre et de vivre. œuvre tout entier – maisDemande l’installation, composée presse : s.borderie@fillesducalvaire.com manifeste également un de pupitres d’écoliers, ré- « La voix libre », la premstatement libérateur et pétant la boucle suivante ière exposition personpresque libertaire. de manière lancinante « nelle d’Emma Dusong à Ce titre-slogan pourrait quand je pense, j’ai plus la galerie. être perçu comme une de questions que de ré- À l’image de son travail, volonté de nier des rè- ponses ». l’artiste envisage œuvres gles ou, du moins, de s’en Les abattants des bu- d’art, lieu et exposition émanciper. Il est possible reaux, articulés, se lèvent comme un tout.
GALLERIA ALBERTA PANE EMMA DUSONG
Photo Emma Dusong
Photos Galleria Alberta Pane
ée et grandie à Venise, Alberte Pane, pendant les journées d’ouverture de la 57ème Biennal d’art a ouvert un nouvel espace de la galerie qui porte son nom à Paris. Un retour, donc, plus qu’un début, en sa ville natale de laquelle elle est partie il y a pas mal d’ans et que de la longue période parisienne a su faire trésor: la formation entre stage en musées et galeries jusqu’au travail comme directrice du Guide Mayer (catalogue des ventes à la hampe) et, évidemment, l’ouverture de sa galerie. Depuis toujours le lien fort avec Venise, donc, existe même si la ville, à part la grande “machine” des Biennales n’est certainement pas vouée au contemporain. Alberte Pane parie sur son potentiel et sur les collaborations à instaurer avec les autres réalités, vieilles et nouvelles, qu’ils proposent l’art contemporain dans la lagune. En effet, parlant des rélations entre Venise et l’art contemporain, sortir des limites de la galerie est un des objectifs. “Parmi les vocations primaires de la galerie: l’internationalité, il suffit de penser aux artistes qui je représente dans la galerie. Je voudrais créer un réseau d’échanges aussi entre galeries de façon à augmenter la diffusion et la visibilité du travail de mes artistes. Le travail sur le territoire et sur le tissu urbain dans lequel il va insérer reste très important, mais le regard vers l’international reste essentiel.” La pensée de Gilles Deleuze sur le désir, défini comme une concatenation à partir de laquelle un stimulus à la production jaillit, est l’incipit et le fil rouge de l’exposition. Le but est de tisser un ensemble de conjonctions libres entre les artistes, les invitant
à s’exprimer en relation à l’espace d’exposition, mais surtout à se concentrer sur leur refléxion et les recherches qu’ils mènent actuellement. Librement. La galerie est une menuiserie ancienne qu’il se trouve en Calle dei Guardiani, entre les Carmine et Piazzale Roma. C’est une place qu’il a une histoire et qu’il appartenait à une famille extraordinaire, la famille Pense. L’endroit a un charme spécial, on s’aperçoit qu’Umberto Pensa, charpentier, travaillait avec des artistes, mais il suffit de penser que, ans plusieurs il avait réalisé il y a plusieurs années le mobilier du pavillon français de la Biennale. La place a été complètement restauré mais nous avons tâché d’en préserver le caractère original. Les volumes sont importants et la place est bien articulée avec des plafonds hauts,
je suis certaine qu’ils seront d’inspiration pour les artistes dans la réalisation de projets ambitieux. Est-ce que nous devons nous attendre continuité ou changement, par rapport à la ligne de recherche suivie jusqu’à maintenant par le bureau de Paris? Un changement véritable non, mais une continuité avec quelques importantes nouveautés comme la nouvelle série de publications éditée par la galerie et réalisée en collaboration avec Multiple, fondée par Giovanni Morandina. La publication, pensée en formule sérielle, il renforce la réflexion sur le rôle de la galerie comme sujet promoteur de la recherche artistique, des relations des artistes avec les institutions, les collectionneurs et la production d’édition. Volumes qu’ils deviennent dans le temps le témoignage de l’activité de la galerie,
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mais aussi éditions indépendantes des expositions, selon le rôle d’éditeur que certains galeries un temps ils avaient, et qu’aujourd’hui il est rare de plus en plus. La forme sera essentielle, en équilibre entre magazine monographique, pamphlet, livre d’artiste dans lequel sujets hétérogènes, mais non seulement ils sont appelés de fois en fois à s’exprimer sur un sujet spécifique. “Après les deux expositions, celle inaugurales de mai et de septembre 2018, je voudrais organizer des colloques et des discussions sur l’art contemporain. Créer des échanges m’intéresse beaucoup” Francesca di Giorgio Galleria Alberta Pane - Paris 47, rue de Montmorency 75003 tél+ 33 17234 6413 ananay@0albertapane.com Galleria Alberta Pane Venezia 2403/h Calle dei Guardiani Dorsoduro 30123 Venezia Tél+39 041 564 8481 martina@albertapane.com www.galleriaalbertapane.com
EMMA DUSONG
La voix libre Galerie Les Filles du Calvaire
du 26 janvier au 23 février 2019 Vernissage samedi 26 janvier 2019 (15h-20h) 17, rue des Filles-du-Calvaire 75003 Paris 01 42 74 47 05 www.fillesducalvaire.com paris@fillesducalvaire.com
EMMA DUSONG La voix libre
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JOSETTE RISPAL UGO RONDINONE
Photo Ugo Rondinone
Photo Josette Rispal
ette nouvelle exposition personnelle reflète toute l’énergie créative de Josette Rispal mise en oeuvre depuis une quarantaine d’années. En utilisant une grande variété de matériaux et de procédés ( tissu, couture, verre, bois, terres cuites, peinture… ) elle parvient à transcender la matière même. Des Chiffonnettes choisies avec un soin particulier, sans concession. Des transparences, des masques raffinés ou des installations, comme Triangularium ; œuvre mémoire, ou encore les Aneriens, ces êtres étranges, venus du tréfonds d’un lointain continent, L’Homme qui souffre, qui lie la douleur à la beauté ; est -ce notre destin d’humain de suivre la route escarpée d’uneévolution qui mènerait à l’éternité ? Ces œuvres que vous découvrez, reflètent ce que l’artiste exprime dans le silence de sa grotte magique depuis plus de quatre décennies. Elles sont pour notre plaisir, mises en scène et en lumière par Jean – Jacques Plaisance et son équipe. Les Chiffonnettes ou les Boîtes de Josette Rispal nous invitent au voyage intérieur: celui dont Proust disait qu’il est « un dur labeur d’approfondissement». A l’éclatement dans l’espace si souvent im-
posé dans le monde contemporain, et même dans l’art, cette proposition d’un recentrement saisit tout amateur ou visiteur qui pousse la porte de la Galerie au nom évocateur : « Les Yeux Fertiles». Ce recentrement sonne comme un appel archaïque, lointain et silencieux, comme un appel impérieux, mystérieux, sérieux, décisif et salvateur. Les enfants entendent dans cet appel une réponse à leur désir de reconnaissance et de construction d’un soi. Les adultes retrouvent avec délice, et comme pris au dépourvu, leur âme d’enfant. Josette Rispal l’énonce
précisément et parle de « l’homme intérieur ». C’est l’homme intérieur qui l’intéresse, qu’elle met en espace, qu’elle objective dans ces êtres de tissus souvent chatoyants et ornés. Ces êtres ont la consistance des rêves, libres des couleurs, des associations de textures et d’objets, mais en même temps, ils sont comme la projection de notre propre être intérieur qui prend corps devant nous. Des miroir petits et ronds comme des yeux mettent en oeuvre cette réflection.... http://josetterispal.com http://saisondeculture. com/arts/les-obsidiensen-mouvement-josetterispal/
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Josette Rispal, née à Aurillac (Cantal) commence à poartir de 1974 à travailler l’argile et découvre en modélant l’Homme qui se roule de douleur que la sculpture lui ouvre le monde de l’expression. S’ensuit une créativité prolifique, une multiplication des matériaux une inventivitè débordante des nouvelles techniques Dès 1977 elle expose à Paris et en Allemagne pour s’affirmer désormais dans des expositions internationales. Galerie Les Yeux Fertiles 27, rue de Seine 75006 Paris voir https://vimeo.com/302940283 https://vimeo.com/303918870
CLOCKWORK for ORACLES Philips a le plaisir de présenter Clockwork for Oracles, une installation spécifique au site, ainsi qu’une sélection de problèmes récents qui explorent les capacités de changement de forme d’Ugo Rondinone, artiste majeur du XXIe siècle.
46, rue du Bac 75007 Paris Prolongé jusqu’au 28 Fèvrier 2019
Phillips
Salle de ventes London International auction house @phillipswatches @phillipsjewels for more
go Rondinone (né en 1963 à Brunnen, Suisse) vit et travaille à New York et a étudié à la Hochschule fur Angewandte Kunst, Vienne. En plus de plusieurs groupes distincts de peintures (paysages, mandalas, horizon, fenètres, étoiles et murs en briques,) et d’installations immersives (mettant en vedette des clowns, des fnètres multicolores et des murs peints en noir et blancs), Rondinone réalise des sculptures dans divers matériaux (notamment une série en cours intitulée still. life, ainsi qu’un certain nombre de masques à grande échelle),
des dessins de paysages monumentaux, des dessins de natures mortes intimes et des oeuvres à base de textes. Ses oeuvres sont unies par une qualité poétique et par une oréoccupation durable de thémes universels tels que le temps, les cycles cosmiques ou l’opposition primordiale du jour et de la nuit. Ses installations qui comprennent souvent une performance de l’artiste et gardent une trace vidéo, mettent en scène un personnage central, alter-ego de l’artiste, un clown. figure de la tristesse et de la déception. Utilisant tour à tour la
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photographie, la vidéo, la peinture, le déssin, la sculpture, le texte et le son pour des grandes installations, à la fois hypnotiques et mélancoliques, dans lequelles il se met parfois lui meme en scène (déguisé en clwn triste ou en figure de magazine de mode), Rondinone est un vistuose des formes et des techniques. Il développe des environnemets sensoriels déstabilisant en jouant d’une manière poétique et trè personnelle avec des éléments formels directement empruntés au monde extérieur, référence à l’histoire de l’art et de la culture populaires, mais aussi au quotidien le plus banal (ampoules éléctriques, masques, arbres, auxquels Rondinone donne une dimension poétique en les isolant, les grossissant ou les soumettant à un traitement matériel particuliwer). Son travail, qui couvre ainsi une palette créative très large allant de paysages aux allures romantiques déssinés à l’encre de Chine. à des sculptures lumineuses dont les couleurs de l’arc-en-ciel rappellent le psychedelisme des années 1960, conduit le spectateur à une expérience synesthésique. http://ugorondinone.com https://ocula.com/artists/ ugo-rondinone http://artnet.com/artists/ ugo-rondinone
SOPHIE SAINRAPT AVION TRAVEL la Bélière et de ses ami-e- au monde avec les textes s, décide d’éditer une ver- de Laurence Dugas-Fersion grand public du livre, mon, 2018). afin d’en régaler tous les Animaux Mythos - Colamateurs. lection L’œuvre contée De l’idée à l’action il Dépôt légal février 2019 n’y a qu’un pas, franchi 15€- 64 pages - couverture à l’occasion de la carte souple - format 16.5 x 24 blanche que La Fabulo- cm - Gravures de Sophie serie Paris lui accorde en Sainrapt, textes de Chrisce début d’année. tian Noorbergen. Ce sera le cadre parfait pour la sortie officielle de La Fabouloserie l’ouvrage et l’exposition 52, rue Jacob 75006 Paris des gravures et du livre Mardi 26 fèvrier 2019 d’artiste, trop peu montrés Sortie du livre depuis leur sortie. “Animaux Mythos” Cet ouvrage est le cinEd.L’oeil de la femme à quième livre que Sophie barbe Sainrapt réalise avec L’œil de la femme à barbe Ghislaine Verdier Éditions (Variations sur Hieronymus B, 2016 Les Quatre petites filles, https://loeildela femmea2017 - Corps à Corps avec barbe.fr Hashpa, 2018 - Nue face lafemme@loeillabarbe.fr PALAZZI 18 VENEZIA
06 81 22 16 87
Tout est parti d’Hathor à la fois femme et vache...elle est plus connue en tant que déesse des festivités et de l’amour. Dans ce role, elle était adorée à Denderah et, associée au dieu Horus, dfans la ville d’Edfou. Elle était représentée sous les traits d’une vache, ou d’une femme portant le disque solaire entre ses cornes. Elle avait également pour fonction de fournir la nourriture céleste pour les morts dans les enfers. Mytho comme...Mythologie égyptienne où l’homme est mélangé avec l’animal: tete d’animal sur corps humain, hybridation e bisexualité. Mytho comme...Mythomanie : fruit de l’imagination.
28 Fèvrier 2019 Teatro Comunale 21:00 Porto San Giorgio ITALY
“TAM Tutta un’Altra Musica” Infoline +39 3384321 643 produzione@tam.it www.tam.it www.facebook.com/concertiTAM 20 euro ridotto 18 under 25 over 65 https://youtube.be/SyxS3XWK91A
vec un nouvel album de chansons intitulé “Privé”, le retour de Avion Travel. Cela faisait quinze ans que le groupe laureat du Festival de Sanremo en 2000 avec “Sentimento” n’avait pas publié de disque d’oeuvres inédites, c’est-à-dire qu’à partir de la publication den 2003 de “Poco mossi gli altri bacini”. Après des années de séparation au cours desquelles chacun a suivi des projets parallèles, Avion Travel est revenu ensemble en 2014 pour la série des concerts Retour. Par rapport à cette formation, il n’y a plus le guitariste Fausto Mesolella, décdé le 30 mars dernier, juste le jour où le groupe a décidé de se mettre au
Photo AVION tRAVEL
Photo L’oeil de la femme à barbe
est dans les annèes 2000, grace à sa rencontre avec Pascal Gauvard et Nicolas du Mesnil du Buisson, fondateurs de l’Atelier Pasnic, que Sophie Sainrapt s’initie à la gravure. Elle grave son premier ouvrage de bibliophile à partir des poèmes érotiques de Verlaine, “Les amies, Femmes et Hombres”. De façon générale son expression artistique, se tourne essentiellement vers la représentatyion du corps féminin et l’érotisme. En 2010, Sophie Sainrapt réalise une série de gravures au carborundum offrant des représentations animales inspirées de la mythologie, des signes du zodiaque et de sa cosmogonie personnelle. Anthropomorphisme ou zoomorphisme ? Toujours est-il que les Animaux Mythos ne font pas exception à sa ligne artistique. Imprimées par l’Atelier Pasnic à Paris, les 27 gravures sont réunies dans un livre de bibliophilie édité à 6 exemplaires et pimentées de la plume leste, poétique et spirituelle de Christian Noorbergen : «De la plume à l’écaille, de la louve intime au poulpe amoureux, infinis sont les passages au pays d’Eros. Les mythes animaux ouvrent sous la peau les fenêtres vives des désirs et des mots. Textuelle obsession.». Christian Noorbergen En 2018 L’œil de la femme à barbe, très admirative de
travail sur le nouvel album. Un signe qui a certainement compliqué la gestation de l’alkbum et en partie caracterisé l’atmosphère du nouveau travail. Mesolella avait déjà commencé à travailler sur de nouvelles chansons, signe quatre des dix titres et, dans l’une des chansonss, intitulé Caro Maestro, il joue de la guitare et chante. Les autres chansons ont été écrites par Mario Tronco, Peppe D’Argenzio et Ferruccio Spinetti et deux, dont la belle Alfabeto, de Pacifico. “En parlant des figures douces et amères, je voulais souligner comment, en réalité, dans le travail de cet album, comme dnas la nature de ce groupe, ont toujours
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coexisté la tentative ou plutot l’ambition de poursuivre une idée de chanson parfaite et, ensemble, le désir de fuir le chant pour donner libre cours à un instict, nous sommes donc tous autodidactes, moins que jamais éduqués musicalement, bref, abandonnons l’instinct avec lequel nous sommes nés, celui d’un groupe qui a grandi dans les années quatre-vingt avec le rock progressif, ces deux ames finissent toujours par cohabiter et cela se reproduit cette fois-ci, dans l’espoir que l’auditeur ait le désir d’écouter ce nouvel album jusqu’à la fin et, espérons-le, plus d’une fois, une saine habitude perdues ces dernièpres années”. “Dans toutes les chansons, nous mentionnons l’éspoir placé dans les mots, qu’ils peuvent toujours etre une clé popur des rélations directes entre les personnes, une expression vraie et une représentation du monde. Aujourd’hui, le mot est extrèmement pauvre, mais c’est la seule possibiulité. La chanson est baussi un outil qui s’adresse à tout le monde mais surtout une clé de communicationà double sens: je pense è l’auditeur unique de Avio Travel, pas à un auditeur collectif, le mot alimente le destin et, sur ce disque, il y a d’une part la chaleur de ce désir et, d’autre part, l’amertume qui survient lorsqu’il est vériofié que le mot n’a parfois pas la capacité de communiquer et de relater les gens”. Https://www.repubblica. it/spettacoli//Musica/aviontravel/PortoSanGiorgio
LUC TUYMANS GHISLAINE VERDIER filmées immobiles, coupures de journaux. Son oeuvre traite de l’abîme insondable entre la mémoire et la réalité, l’espace personnel et l’espace public. Le travail de Luc Tuymans a été présenté dans de très nombreux musées comme le Museum of Modern Art à New York, le Musée national d’art moderne du Centre Pompidou à Paris ou la Kunsthalle à Berne. Luc Tuymans participe à de grandes expositions internationales dont la Documenta IX en 1992 et la Biennale de Venise en 2001. Il participe en 2002 à sa deuxième Documenta. Quelques expositions en solo remarquables ont eu lieu à la Tate Modern à Londres (2004), et l’artiste a animé une première rétrospective aux Etats-Unis,
qui a voyagé du Wexner Center for the Arts à Columbus en Ohio (2009), au San Francisco Museum of Modern Art (2010) et ensuite au Dallas Museum of Art (2010), au Museum of Contemporary Art de Chicago (2010-2011), pour finir au Palais des BeauxArts de Bruxelles (2011). Ses oeuvres figurent dans les collections permanentes d’institutions de premier plan, parmi lesquelles l’Art Institute de Chicago; le Centre Georges Pompidou à Paris; le Los Angeles County Museum of Art; le Museum of Modern Art à New York; la Pinakothek der Moderne à Munich; le Solomon R. Guggenheim Museum à New York; et la Tate Gallery à Londres. http://www.moreeuw.com/ histoire-art/luc-tuymans.
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Photo Ghislaine Verdier
Photo Delfino Sisto Legnani e Marco Cappelletti
pparue sur la scène internationale au début des années 90, l’oeuvre de Luc Tuymans s’impose rapidement comme une alternative majeure aux “retours” à la peinture figurative qui ont marqué une partie des années 80. A rebours des styles néoexpressionnistes, Luc Tuymans propose une double réflexion “refroidie” sur la peinture et sur l’image qui vise à dépasser la relation spéculaire où Gerhard Richter maintient la confrontation de la peinture avec la photographie. Ses tableaux, faussement disparates, incertains ou ingrats, toujours étrangement distants et inquiétants, développent une forme singulière de regard clinique sur le monde. Tuymans est qualifié de maître du quotidien en raison de son utilisation de quantités minimales de peinture et du vaste éventail de sujets qu’il manie, parmi lesquels les personnages politiques et les célébrités, les paysages désolés, les villas désaffectées, les abat-jour, les plantes en pot et les taies d’oreiller. D’infimes indices dans ses oeuvres peintes avec raffinement dénoncent souvent une dimension plus sinistre, alors qu’il est subtilement fait référence à des actes de barbarie historiques, à des traumatismes collectifs et aux stratégies de manipulation que nous dénoncent aujourd’hui les médias de masse. Tuymans peint à partir d’un monde imaginaire existant — photos, images
SANGUINE LUC TUYMANS ON BAROQUE
18 OCTOBRE 2018 25 FèVRIER 2019 FONDAZIONE PRADA avec M KHA Museum of Contemporary Art of Antwerp
KMSKA Museum of Fine Arts of Antwerp
Largo Isarco 2 20139 MILANO Tel + 39 02 5666 2611 info@fondazioneprada.org
Fait son cirque
à LA FABOULOSERIE du 26 Fèvrier au 1er Avril 2019
SOPHIE SAINRAPT et Les Animaux Mythos LEEZA PIE en pleine Luminaissance EVA CHETTLE et Ses Fabouleuses Chimères Grande Parade Centrale 30 & 31 Mars 2019 52, rue Jacob 75006 Paris lafemme@loeillabarbe.fr l’oeildelafemmeabarbe.fr
hislaine Verdier se délecte par avance de l’étincelle qui illumine le regard des visiteurs face aux œuvres dont elle met en scène l’histoire, interpellant ainsi chacun dans ce qu’il a de plus intime, suscitant l’émotion, l’émerveille-ment ou l’éclat de rire. L’œil de la femme à barbe balaie un univers artistique délibérément figuratif, consacré pour l’essentiel à la représentation humaine. L’éclectisme de la sélection permet à chacun de composer son paysage propre, sans jamais rien se voir imposer. C’est avant tout l’émotion qui est convoquée dans
une apparente discordance d’univers contrastés, allant de l’austère noir et blanc et du clairobscur parfois déroutant à un monde de couleurs éclatantes. Sélectionnées pour leur puissance évocatrice, voire onirique ou fantasmagorique, les œuvres toucheront à coup sûr tous les niveaux de conscience et ouvriront le regard vers un univers peut-être insoupçonné. Expressionnistes, singulières ou dépouillées, les créations présentent le plus riche éventail de techniques et supports : peintures, céramiques, broderies, travail du métal, assemblages de matériaux inusités, sculptures de bois, textile ou papier,
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photographies, dessins... La liste est sans limite, à l’instar de l’imagination des créateurs. Toujours à l’affût, L’œil de la femme à barbe fait d’instinct entrer à son répertoire des créateurs dont les techniques d’expression peuvent paraître des plus inattendues - voire improbables - et leur propose une vitrine non conventionnelle par une diffusion artistique d’un nouveau genre. En médiatrice imaginative, Ghislaine Verdier fait en effet le pari d’associer l’art à des secteurs d’activité qui a priori en sont éloignés (BTP, restauration, agriculture, métallurgie...), convaincue de l’existence d’une parfaite adéquation entre ces domaines et l’inventivité créative des artistes. Elle entend ainsi donner à ses clients les moyens d’une communication sur mesure, par l’originalité et la pertinence de ses propositions. Ce supplément d’art leur permettra de valoriser leur image de façon unique et durable tout en offrant aux artistes et créateurs un rayonnement inédit. L’oeil de la femme à barbe est conçu comme un écrin à malice(s) itinerant - galerie et librairie d’art nomade, maison d’édition, agence artistique et propose exposition temporaires, prestation de services artistiques, organisation d’évenements. https://loeildelafemmeabarbe.fr/
ANIL VINCI PÉTRA WERLÉ
Photo Petra Werlé
Photo Mer Noire
e vous fiez pas aux apparences; derrière cette façade d’un bleu plus Roy que Klein, ne se cache pas du tout une gallerie d’art, puisqu’elle s’impose au regard du promeneur égaré dans celui qui fut le temple de la confection et qui cède la place, assez rapidement d’ailleurs, aux bars branchés, aux boutiques de nourriture gastronomiquement certifiées, aux ateliers en libre service, avec imprimante 3D et bien entendu aux galeries d’Art. Déjà installée, avant que cela ne devienne une habitude, rue de Nazareth dans le 3ème arrondissement, Da Vinci Art ne se mouche pas du coude en s’abritant derrière l’appellation de l’un des plus grands artistes si ce n’est le plus grand de tous. Elle s’est installée dans le haut de la rue de Cléry, non loin de la porte Saint-Denis, pour nous présenter sans cesse une sélection d’artistes, particulièrement savoureuse. Si vous avez tant soit peu suivi les mises en ligne de “Notes et Pense-Bête” vous aurez remarqué que nombre de ses reportages filmés sont dédiés aux vernissages que cette galerie organise très régulièrement. Gérée par Anil Vinci, jeune et jolie femme
bardée de diplômes et par Faruk Tepe Karakullukc, non moins jeune et élégant stambouliote, m’a tout de suite intrigué de par une programmation qui m’a permis de rencontrer des artistes, certains de contrées lointaines, d’autres plus proches de Paris, profondément attachés à une peinture figurative avec laquelle ils nous montrent une habilté certaine et une vision d’univers insoupçonnés. Dernièrement, une exposition célébrant le cinqcentième anniversaire de la mort de Miguel de Cervantès (presque simultanée de celle de ce grand
écrivain aux origines discutées mais tellement prolixe et qui fit dérouler la plus part de ses comédies en Italie, laissant les tragédies s’épuiser dans le Nord de l’Europe) avait particulièrement attiré mon attention au point de me pousser à reprendre mes ciseaux pour graver quelques Don Quichotte bien torchés. Cette année, leur programmation est particulièrement riche et touffue et je vous conseille de vous précipiter pour acheter une, ou même plusieurs, des œuvres exposées, vous ne le regretterez jamais. A bon entendeur... Vittorio E. Pisu
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LES VENTS DE LA MER NOIRE du 28 Fèvrier au 16 Mars 2019 vernissage le
1er Mars 2019 18 h 30 - 22 h 00
87, rue de Cléry 75002 Paris vinciart@hotmail.com www.davinciart.fr
Fille de marinier, Pétra Werlé naît en 1956 à Strasbourg et passe ses premières années entre Bâle et Rotterdam sur le bateau familial. A l’âge de vingt ans, elle commence à sculpter ses premiers personnages en mie de pain et se consacre depuis à cet art singulier. En 1997, elle décide de s’installer en région parisienne. Si l’ensemble de son oeuvre a pour principal matériau le pain, elle s’offre malgré tout une parenthèse avec “Histoire(s) naturelle(s)” et “De la nature des choses” constituées d’éléments tels que papillons, scarabées, plumes d’oiseaux, coquillages, fleurs et mousses séchées… Parenthèse fermée, depuis 2010 elle continue inlassablement et passionnément à travailler uniquement le pain pour donner à voir de nouveaux mondes.
étra Werlé est un genre de personnage complètement improbable dont on remercie l’existence, les dieux du moment où la chance de l’avoir mise sur notre chemin. D’une prolixité inébranlable, elle continue, comme si de rien n’était , à nous révéler l’existence d’un univers dont elle seule a le secret, un monde peuplé de joyeux lutins et autres figures fantasmatiques dont on a pas de peine à réaliser l’extrême vitalité qui se manifeste au travers de toutes les situations que l’on peut imaginer et même celles que l’on a du mal a. Les figurines, en mie
de pain, dès qu’on les a rencontrées, deviennent obsessionnelles et dans leur espièglerie mutine, se rappellent sans cesse à nos souvenirs encombré parfois de futilité. Je me souviens avoir rencontré Petra Werlé au début de mon aventure à Canal Web, en 1999 avec l’émission SPOUTNIK; elle fut d’ailleurs une des premières que j’allais interviewer en extérieur et c’est pour cela que cette vidéo a été égarée mais je me souviens très bien de notre entretien. Elle m’avait raconté avoir commencé à créer ses personnages en mie de pain, lorsqu’elle travaillait à la caisse d’un cinéma, ce qui lui laissait pas mal de plages
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d’inactivité forcée. Je pense, que comme il arrive aux auteurs de romans, ces personnages ont pris le pas sur elle et se sont emparés de son activité pour la squatter complètement. Heureusement pour nous Petra s’est laissée faire et continue donc à produire des personnages et des situations de plus en plus complexes et alambiquées quoique, souvent, elles aient l’air de singer nos propres occupations et situations qui n’en paraissent que d’autant plus cocasses. Cette petite fenêtre qu’elle nous ouvre sur un monde de moins en moins fantasmé et de plus en plus réel a presque une vertu thérapeutique et nous amène à nous arrêter sur certains aspects de l’existence mais aussi sur des situations que l’on méconnait mais qui gagneraient à être mieux connues. Faire ici la liste de ses expositions serait long mais pas fastidieux et c’est avec admiration que je vois que sa créativité ne se tarit pas en effet chaque fois elle nous montre de nouveaux thèmes de réflexion sur nos travers mais aussi nos joies et nos sources de bonheur et de félicité. Merci Pétra Werlé ! Ne t’arrête surtout pas en si bon chemin. Vittorio E. Pisu www.petra-werle.fr https://vimeo.com/108252014