Palazzi A Venezia Juin 2019

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Photo Vittorio E. Pisu

Italo Antico Baselitz à l’Accademia Bezu Banq Bombay Beach Bruts et Raffinés Collection Cerruti à Rivoli Courtisanes de Cerise Guy Drawings T. Curling & P. Rumsay Dream L’Arte incontra i sogni Le Fauteil de Emmanuelle Fura dels Baus Galatina Domus Artist Residence Chefs d’oeuvres du Guggenheim Humanimalité Mondial de Football Féminin Nurallao Pavillon de l’Algerie Salò Siné Madame Surréalisme Vice & Versa

PALAZZI A VENEZIA

Publication périodique d’Arts et de culture urbaine de l’association homonyme régie par la Loi de1901 ISSN : en cours Commission Paritaire : en cours Distribution postale/digitale Président Directeur de la Publication Vittorio E. Pisu

Correspondance palazziavenezia@gmail.com https://www.facebook.com/ Palazzi-A-Venezia https://www.vimeo.com/ channels/palazziavenezia

Trentième Année / numéro 06 Juin 2019 Prix au numéro 5 euros Abonnement annuel 50 euros Abonnement de soutien 500 euros


Rizzoli Bookstore 1133 Broadway/ 26th Street New York City 10010 Jeudi 27 juin 2019 de 18:00 à 20:00

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ITALO ANTICO L’arte sul grande fiume Les expos de 2019

par Gaetano Grillo Scultures à Brera des années ‘60 e ‘70 Alik Cavaliere & Mino Ceretti “Oltre” Hommage à Italo Antico Le monde lyrique et ironique de Gianni Cella Techno Gardens Project par Ale Guzzetti Nouveklles oeuvres cédées par Michelangelo Galliani Marika Ricchi ARENA PO Borgo d’ Arte convenzionato con l’Accademia di Brera Castello Beccaria Arena Po

e projet intitulé “ARENAPOARTE” est cette année 2019 à Cavaliere a Bassalla sa quatrième édition. Un événement magistral qui devrait être regardé par un millier d’autres territoires, pour s’animer avec les environnements artistiques et culturels du nord et du sud de l’Italie. C’est Gaetano Grillo qui, dans la ville de l Oltrepò Pavese, possède une belle résidence de travail, pour avoir promu l’art à Arena Po, qui est devenu un “Borgo d’Arte” qui abrite en permanence plusieurs grands espaces extérieurs. fonctionnels. En 2017, une grande sculpture en bronze de Giuseppe Maraniello a été placée alors que dans le château, une importante exposition personnel le de l’artiste Arcangelo était accueillie.

Au même moment, le palais Mandelli accueillait une exposition de 104 jeunes artistes de l’Académie Brera. En 2018, le château connu sous le nom de “Torre dè Beccaria” a accueilli une triple personnelle avec de grandes œuvres d’Omar Galliani, Nicola Salvatore et Aldo Spold. Pour l’édition de cette année, mai 2019, les expositions suivantes ont été exposées sous le titre “Sculpture à Brera dans les années 70 et 80”, un hommage significatif au sculpteur Alik Cavaliere et au maestro Mino Ceretti, qui était alors son assistant à la présidence; sans oublier qu’Alik Cavaliere a à son tour hérité du fauteuil du grand Marino Marini. Italo Antico, autrefois directeur du Boccioni State Art High School à Milan, est un sculpteur sophistiqué et silencieux, minimaliste, qui

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a prêté à Arena une œuvre d’une grande profondeur symbolique. Dans le centre de diffusion d’art - comme j’aime l’appeler - cette année suit un petit spectacle solo dédié pour la première fois à un artiste de Pavese qui enseigne également à Brera, Gianni Cella, actif dans la nouvelle animation de ses sculptures ironiques et rêveuses. . Sans surprise, le son des cigales gazouillées, à l’entrée du château, une installation visuelle d’Ale Guzzetti (également professeur à Brera) qui présente son projet Techno Gardens à Arena Po, qui a déjà tourné de nombreux films prestigieux. “Jardins autour du monde”. Par ailleurs, deux nouvelles œuvres seront mises en prêt par deux artistes de la jeune génération mais déjà très performants, tels Michelangelo Galliani et Marika Ricchi. Arena Po, Borgo d’Arte devient de plus en plus une réalité singulière sur l’ensemble du territoire d’Oltrepò avec son musée en plein air qui vient cataloguer cette année huit sculptures placées dans le centre historique. Les expositions organisées dans le château dans les espaces intérieurs et extérieurs sont organisées par l’artiste Gaetano Grillo, fondateur de l’Association culturelle Casadartista à l’Arena Po. Étaient également présents tous les artistes que j’ai mentionnés plus tôt, ainsi que l’épouse et la fille de Maître Alik Cavaliere (décédé en 1998) qui a prêté les œuvres. Un événement comme peu d’autres, capable de devenir un précurseur dans toute l’Italie et surtout de devenir un vecteur de la culture artistique internationale. Carlo Franza

Photo Cristian Filipponi

“Claude Parent: architecte visionnaire “ célèbre l’un des architectes les plus radicaux et les plus doués du XXe siècle, dont les bâtiments et les travaux théoriques ont grandement influencé nombre des plus grands architectes d’aujourd’hui. Le travail de Parent témoigne de la théorie de la «fonction oblique» développée avec Paul Virilio en 1963, selon laquelle les bâtiments doivent comporter des pentes, être libres de murs, dans la mesure du possible, et avoir une prédominance de l’espace sur la surface pour favoriser la circulation des personnes. Avec la contribution de certains des architectes les plus renommés, cette publication attendue depuis longtemps est un incontournable pour les urbanistes, les amateurs d’art, les étudiants en architecture et les architectes. Elle présente les premières esquisses de ses bâtiments les plus connus et ses dessins inédits. Claude Parent: Architecte visionnaire révèle le génie d’un homme qui a incontestablement changé l’histoire de l’architecture.

omme d’habitude, depuis maintenant l’année dernière, Palazzi A Venezia, tel le phœnix ressurgit de ses cendres, nous propose visites ou découvertes de productions artistiques, musicale, gastronomiques et non qui, ce mois ci, se suivent et ne se ressemblent pas, comme d’habitude. Elles vont du Piémont jusqu’à New York, en passant bien sur par Paris, la Normandie, le Festival d’Avignon, l’Espagne, Nurallao en Sardaigne, les Pouilles, Venise et jusqu’en Californie. Certaines de ces propositions réveillent en moi des souvenirs parfois lointains, telle cette Coupe du Monde de Football Féminin, qui me rappelle, qu’entre 1965 et 1967, je fus l’aide de camp de mon cousin Gianni (qui nous a malheureusement quittés cette année) lorsqu’il prit sous son aile une des premières équipes de football féminin en Sardaigne. Quelques années après, au mois de juin, j’obtins la Maturità Artistica (l’équivalent du Bac) afin de m’inscrire à la Faculté d’Architecture de Rome mais un voyage à Paris au mois d’aout en décida autrement. Ce qui m’amène à vous proposer l’exposition qui a lieu à Arena Po et qui met à l’honneur les sculptures de Italo Antico, qui fut un de mes professeurs. (voir son interview en italien https://vimeo.com/2881241089) La photo de couverture est celle de la réplique du Pont de Brooklyn dans la maquette du Palazzo A Venezia qui fut présentée à la Biennale de Venezia, en juin 1985 et qui, dans mon esprit, représente l’expression architecturale la plus aboutie, avec l’escalier, de la capacité humaine à dépasser les obstacles. Ponts à l’opposé de murs, ponts et escaliers qui nous permettent de nous dépasser en nous rapprochant des autres humains. A ce propos, je conteste le titre de Pontife que les papes usurpèrent en s’emparant d’un des titres d’une catégorie de sacerdotes romains, qui fut abandonné en l’an 622 A.JC. et qui devrait, à mon avis, être attribué plutôt aux architectes et autres véritables réalisateurs de ponts. Mais, vu la capacité de ceux édifiés par les Romains de résister au temps et ceux, plus proches de nous, de s‘effondrer lamentablement, il vaut peut être mieux en rester là. Plus près de nous, en ce mois de juin 1999, pressenti par Henrique Ciriani qui avait été invité à exposer ses dessins à l’Institut d’Architecture de Venise, j’ai eu l’occasion de visiter la Biennale et de réaliser quelques films que j’ai ensuite diffusés sur le site de canalweb.net où j’avais commencé depuis janvier à présenter mes émissions Le Champ Urbain et Spoutnik, émissions qui continuent d’exister dans vimeo.com. Ayant commencé cet éditorial le samedi 25 mai, j’ai voulu attendre les résultats des élections européennes pour le terminer. Franchement, je suis abasourdi; je ne croyais pas qu’une personnalité politique menteuse, truqueuse et fasciste puisse arriver à convaincre tant d’électeurs de voter pour elle. Je parle bien entendu du résultat obtenu par le Rassemblement National. Bien sur le Président de la République Française n’a pas démérité son score très moyen, ayant fait, de ce scrutin, un cas personnel. Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre CQFD. Je me console en disant que d’autres choses grandissent, comme les mouvements écologiques mais peut-être bien tard. Il nous reste l’Art pour nous consoler. Vittorio E. Pisu


vité à présenter mon travail aux Galeries de l’Académie à Venise. Je connais bien la ville et le musée et c’est un plaisir de travailler avec Kosme de Barañano sur un projet très original. “ Kosme de Barañano, commissaire de l’exposition, a déclaré: «Georg Baselitz est l’un des artistes les plus importants de la seconde partie du XXe siècle. Il traite du grand thème de la peinture, qui ne la réduit pas à son essence mais attaque sa convention. Nous sommes ravis de travailler à nouveau ensemble. Baselitz entretient des relations étroites avec l’Italie, l’a souvent visitée dans le passé et y a établi un studio pendant un certain temps. L’exposition reflétera l’influence de l’Italie sur son travail au fil des ans “. Paola Marini, ancienne directrice de la Gallerie

dell’Accademia, a déclaré: “Après le succès de l’exposition Philip Guston en 2017, nous sommes heureux de poursuivre ce voyage en présentant le travail d’un maestro contemporain, Georg Baselitz, dont le travail a été profondément influencé par la “rencontre avec l’histoire de l’art italien présent dans les galeries”. Giovanni Panebianco, secrétaire général du MiBAC et directeur des galeries de l’Académie a déclaré: “Cet événement témoigne de manière significative de l’engagement du Musée à poursuivre dans la voie du dialogue avec le secteur de l’art contemporain engagé depuis quelques années déjà. L’exposition est un hommage à Georg Baselitz, l’un des artistes les plus innovants et les plus influents. “ Communiqué de presse

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GEORGE BASELITZ curateur

Kosme de Barañano Du 08 Mai 2019 au 08 Septembre 2019 Gallerie dell’Accademia Campo della Carità Dorsoduro 1050 VENEZIA du mardi au dimanche 8:15-19:15 Lundì 8:15-14 + 041 5222247 ga-ave@beniculturali.it http://www.gallerieaccademia.it

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Photo BezuBanq

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Photo Baselitz Academy

ors d’une importante rétrospective qui s’ouvrira le 8 mai 2019, Georg Baselitz sera le premier artiste vivant à exposer aux Galeries de l’Académie de Venise. Organisée par Kosme de Barañano, Baselitz Academy examine le travail du célèbre Maestro allemand en rapport avec la tradition historico-artistique italienne et l’héritage de l’académie. Encore jeune, Baselitz a remporté une bourse de six mois et a quitté l’Allemagne pour aller vivre et travailler à la Villa Romana, à Florence. Au cours de cette période fondamentale, son regard se tourne particulièrement vers l’art de la Renaissance italienne et le travail de Giovanni di Paolo, Rosso Fiorentino et Jacopo da Pontormo. Passionné et profond connaisseur de l’histoire de l’art, Baselitz a à plusieurs reprises axé ses recherches sur le travail de maîtres anciens. L’exposition met en lumière cet intérêt et met en même temps l’accent sur l’extraordinaire influence de l’artiste sur la peinture contemporaine, y compris ses renversements de sujets emblématiques qui déconstruisent la tradition du portrait. L’exposition, qui présente peintures, dessins, gravures et sculptures de Baselitz, se déroule en sept salles et se divise en sections qui traitent de thèmes tels que des dessins inspirés de Pontormo, des portraits à l’envers et des peintures grandioses imposantes . Dans une présentation radicale et révélatrice, la salle des nus présente des œuvres exceptionnelles qui n’avaient jamais été exposées ensemble auparavant. Georg Baselitz a déclaré: “Je suis heureux d’avoir été in-

7- Toutes idées xénophobes, pornographiques, politiques, religieuses, etc. sont bien évidemment bannies 8- Sur un papier libre, indiquez lisiblement vos, nom, prénom, pays et adresse de votre site internet, pour être enregistré sur les «comptes bancaires». 9- Les billets sont à expédier à :

BEZUBANQ 77 Rte de Gisors 27660 3- Gardez impéra- Bézu St Eloi tivement le rectan- France gle de 1 x 5 cm en bas à droite vide et 10- La mise en sans couleur. ligne des billets est Il servira à numé- effectuée sur livre roter tous les bil- numérique. lets reçus 11- Les billets ne 4- Notez précisé- seront pas vendus, ment le nom de la ils seront exposés banque : au profit de pluBEZUBANQ sieurs manifesta(en majuscules). tions caritatives en 5- Notez la valeur faveur des enfants de votre choix : 1, défavorisés. 100, 20.000, … (?) 12- Si vous avez etc. des questions con6- Notez très exact- tactez-nous à : ement le nom de la contact@bezubanq.com monnaie : Bacivart www.bezubanq.com ou Bacivarts

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Photo Galerie Hervé Courtaigne

BRUTS & RAFFINES

Photo Scott Pasfield

ette installation amènera l’océan à la mer. Douze antennes paraboliques recyclées remplies d’eau de l’océan Pacifique seront placées le long des rives de la mer de Salton. Ils refléteront le ciel et la lumière, se refléteront et changeront à mesure que leur environnement change. Les corps de l’eau de l’océan Pacifique retenus dans les plats seront transitoires, s’évaporant dans la chaleur du désert - un commentaire sur ce qui était autrefois, ce qui deviendra. La symbologie des antennes paraboliques est simple: qu’écoutons-nous, où tournons-nous notre attention? Ces étendues d’eau parlent de la santé de l’écosystème plus vaste dans lequel nous vivons tous. La mer de Salton se condense dans le système écologique plus large du bassin versant du grand fleuve Colorado. La mauvaise gestion des ressources en eau en amont signifiait que, jusqu’à tout récemment, le delta du Colorado avait complètement asséché et que le fleuve n’atteignait plus l’océan Pacifique. Les rivières qui n’atteignent plus la mer, les grands cycles défaits. Le golfe de Californie s’étendait autrefois au nord de ce désert. Il y a des coquillages dans le sable, des signes que l’océan était là. L’océan reviendra-t-il un jour dans cette partie du désert? La mer de Salton est le plus grand lac intérieur de Californie, une étendue d’eau

qui s’étend sur plus de 500 km 2 de désert, à 130 km à l’est de San Diego et à 40 km au nord de la frontière américano-mexicaine. Ici, 226 pieds en dessous du niveau de la mer, piscine de fluides. Alimentée à peine par les écoulements agricoles et industriels, la mer subit des cycles de floraison et de dépérissement extrême des algues et des poissons. En s’évaporant dans la chaleur du désert, la mer devient plus salée. Après des années d’évaporation, la mer actuelle reste un plan d’eau d’une fraction de la taille de l’ancien lac Cahuilla, dont les lignes de rivage sont encore visibles dans les collines environnantes. De nombreux programmes, idées, engagements gouvernementaux, plans de salut, mais rien

n’a encore été fait pour que la tribu indienne de TorresMartinez Desert Cahuilla, située sur la rive nord de la mer, mène à bien un projet de réhabilitation des zones humides. La Biennale de Bombay Beach est une célébration renégate de l’art, de la musique et de la philosophie qui a lieu chaque année à la frontière de la civilisation occidentale, au bord de la mer de Salton. Elle est confinée dans les limites de Bombay Beach, la Biennale, fondée en 2016, transforme la ville en mouvement artistique totalement immersif pendant trois jours de l’année, mais laisse une marque durable sur un lieu qui refuse de s’oublier ou de se perdre, même si le lac artificiel sur lequel il a été construit disparaît. (Wanda Orme)

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“As above, so below” will be an immersive in site installation on the shores of the Salton Sea.

Galerie Hervé Courtaigne présente

BRUTS et RAFFINES

Wanda Orme

du 16 Mai au 16 Juin 2019

at

BOMBAY BEACH Nouvelles depuis les confins du monde by Lily Johnson White, Tao Ruspoli and Stefan Ashkenazy http://www.bombaybeachbiennale.org/ https://vimeo.com/Eric Minh Swenson

Galerie Hervé Courtaigne Art Moderne et Contemporain 53 rue de Seine 75006 PARIS Tél +33(0)1 56 24 23 00 Mail : contact@hervecourtaigne.com

epuis 1998, la Galerie H e r v é Courtaigne est spécialisée dans l’abstraction informelle et la non-figuration de la deuxième Ecole de Paris; œuvres datant de la période 1945 à 1970. La Galerie présente régulièrement des œuvres la période citée, et notamment : Martin Barre, Olivier Debré, Jean Degottex, Joe Downing, Natalia Dumitresco, Jacques Germain, Erdal Alantar, Alexandre Istrati Robert Helman, Ida Karskaya, John Levée, Marcelle Loubchansky, Maria Manton, André Marfaing, Georges Mathieu, Jean Messagier, Jacqueline PavlowsPALAZZI 7 VENEZIA

ki, Maria Helena Vieira da Silva... C’est dans ce cadre que la galerie organise 3 à 4 fois par an des expositions mono-graphiques, avec une mention particulière pour les femmes peintres. Elle expose ainsi en 2015 Jacqueline Pavlowski, les couples Natalia Dumitresco / Alexandre Istrati et Marinette Cueco / Henri Cueco, Tang Haywen et Jérôme Delepine. En 2012, la Galerie Hervé Courtaigne s’agrandit et les artistes abstraits des années 50 côtoient les abstractions les plus actuelles, libres et poétiques de Jérôme Delepine, Michèle Destarac, Jean-Michel Marchetti, Jean Isnard,

Catherine Marchadour, Leonard Costello ou Anne Walker, et les audaces des recherches matiéristes de: MarieNoëlle Fontan, Marinette Cueco ou Faust Cardinali. Simultanément, en marge des nouveaux abstraits, la Galerie expose de grands maîtres de l’art contemporain : Ousmane Sow, George Rodger, Chu Teh-Chun, Jeanne Coppel, Jean Degottex, Georges Noel, Leopoldo Novoa, Jean Messangier... La Galerie s’intéresse également à l’Art brut et Outsider, avec des artistes comme Gaston Chaissac, Augustin Lesage, Anselm Boixvives, Ody Saban, François Jauvion et KXB7 qui s’expriment en dehors des chemins courants de l’Art. Avec cette nouvelle exposition, dont le vernissage a eu lieu le 16 mai dernier, c’est justement l’Art Brut qui est mis à l’honnuer. Comme d’habitude une selection particulièrement intéressante et une mise en situation qui met en valeur les diffèrentes oeuvres vous est présentée dans une des galeries les plus intéressantes de la rue de Seine, qui n’en manque pas pourtant. A ne pas manquer sous aucun pretexte, peine de le regretter amèrement par la suite. A bon entendeurs... site web et V. E. Pisu


Photo Musée National d’Histoire et d’Art

COLLEZIONE CERRUTI

Photo Archivio Penone

l’occasion de l’ouverture au public de la collection Cerruti, Castello di Rivoli lance un programme de présentation d’œuvres d’art contemporain en hommage à cette collection extraordinaire. Le premier chapitre de cette série s’ouvre sur des œuvres d’Anna Boghiguian, Camille Henrot, Liu Ding, Giulio Paolini, Giuseppe Penone, Susan Philipsz et Seth Price. Installées dans l’atrium extérieur et au premier étage du Castello di Rivoli, mais également dans le jardin de la villa qui abrite la collection Cerruti, les œuvres de ce premier chapitre sont inspirées, dans leur hétérogénéité, des chefs-d’œuvre du passé rassemblés par Francesco Federico Cerruti, à la l’architecture de la villa et la biographie de cet entrepreneur et collectionneur privé. La passion de Cerruti pour les livres et les réliures nous amène à réfléchir aux origines historiques et au potentiel d’une histoire confiée à des surfaces roulées, pliées, attachées ou placées “au contact” les unes des autres: en cuir (le parchemin) et en papier dans le livre moderne. Trois nouvelles “leporelli” d’Anna Boghiguian, associent l’écriture, la peinture et le collage pour créer un conte unique, entre passé, présent et futur. Giuseppe Penone a choisi d’exposer une œuvre inédite de sa collection: un frottage délicat de la couverture de la première édition de Leaves of Grass de Walt Whitman. Pour l’artiste, le livre préserve la vitalité du

poète et, en touchant et en traçant sa surface, répète l’expérience tactile. Les collages de photos de Seth Price parlent également de la relation entre la narration, la subjectivité et la surface - du point de vue de notre ère numérique. L’éclectisme de la Villa Cerruti, le contraste entre la splendeur de la collection et la vie à la retraite de son propriétaire donnent lieu à des associations soudaines et fascinantes: entre intérieur domestique et refuge spirituel; entre l’impulsion de collectionner et le caractère sacré de l’échange ou du retour d’un cadeau. Le travail de Camille Henrot se concentre sur cette dernière dichotomie: une sculpture à la fois maison et tirelire, mais aussi un précieux talisman.

Après sa visite à la Villa Cerruti, l’artiste Liu Ding a créé une nouvelle installation spécialement pour Castello di Rivoli: une “salle des orchidées” où l’éloge de la beauté et la vie quotidienne alternent dans un jeu de miroirs. Acquis par Cerruti et parfois conservés dans les bureaux de sa reliure, l’œuvre de Giulio Paolini est dédiée à l’essai L’art et l’espace du philosophe Martin Heidegger et se joint pour l’occasion aux œuvres de l’artiste appartenant à la collection Château de Rivoli. Un projet conçu par Carolyn Christov-Bakargiev, avec la coordination des conservateurs de Sara Catenacci et l’aide à la production d’Elena D’Angelo. www.castellodirivoli.org

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CASTELLO DI RIVOLI VILLA CERRUTI Carolyn Christov-Bakargiev Sara Catenacci avec l’aide de Elena D’Angelo présentent

DA PARTE DEGLI ARTISTI DALLA CASA AL MUSEO

COURTISANES Texte et Mise en scène de Cerise Guy avec

Julie Arnold Marie Clément Cerise Guy

du 11 Mai 2019 au 6 Janvier 2020

relache les mercredi 10, 17 et 24

Castello di Rivoli Museo d’Arte Contemporanea Piazza Mafalda di Savoia 10098 Rivoli - Torino info@castellodirivoli.org +39 011 9565222

Théatre du Petit Chien à 19 heures 76 rue Guillaume Puy 84000 Avignon Réservations 04 84 51 07

du 5 au 28 juillet 2019

erise Guy est à la fois comédienne, auteur et metteur en

C’est au Conservatoire National Supérieur de Paris et à l’International Institute of Performing scène. Art que Cerise Guy se Elle a joué dans de nom- forme. Comédienne, elle breuses pièces de théâtre tourne devant la caméra et a adapté des pièces sous la direction de Denanglo-saxonnes qu’elle is Amar, Nicolas Picard, a adaptées et mise en François Leterrier... scène. Au théâtre, elle joue Elle a par ailleurs écrit sous la direction d’Alain plusieurs pièces origina- Sachs, Franck Didier ou les dont :”Un P’tit coin encore Alain Germain. de Canapé” co-écrite Adaptatrice, on lui doit avec Thierry Taïeb qui a “Personne n’est parfait”, reçu le prix de la Fonda- de Simon Williams, tion Bajen, produite au “Bed and breakfast” de Théâtre de la Tête d’Or à Joe O’Byme, “Off the Lyon en 2018. Hook”. “Courtisanes” écrite Elle a également seule, a la chance de reçu deux prix pouvoir être présentée d’interprétation. au festival d’Avignon L’un pour “Lucette” de 2019 au Théâtre du Petit Jean-Pierre Sachs, l’autre Chien. pour “Très Très Très” de PALAZZI 9 VENEZIA

Jean-Jacques Annaud. Elle crée la Compagnie du Phare en 2007 et met en scène : Bed and Breakfast de Joe O’Byrne. Dont la création s’est faite au Théâtre Espace Coluche à Plaisir en Mars 2010 et reprise au Théâtre 14 ( mise en scène et adaptation) “Deux petites dames vers le Nord” de Pierre Notte; Création au Festival d’Avignon en 2010 et reprise au Théâtre du Marais en 2011 ( mise en scène: Cerise Guy et Martine Logier) “Anna Karenina”, adaptation de Helen Edmundson d’après le roman de L. Tolstoï a été créé à Plaisir au Théâtre Espace Coluche en septembre 2015 et la reprise à Paris au Théâtre 14 en 2016 (version française et mise en scène) et en 2018... Par ailleurs, elle a signé plusieurs adaptations dont : “Si j’etais diplomate”, de Rickman et Tiedemann au Théâtre Tristan Bernard ( co-signé avec Alain Sachs) “Margot la ravaudeuse” de Fougeret de Montbron. Festival d’Avignon, tournée et Théâtre du Petit Hébertot. “La Locandiera” de Goldoni, Théâtre Antoine. (co-signé avec Alain Sachs) “Personne n’est parfait“de Simon Williams au Théâtre des Variétés en 2010 et au Théâtre des Bouffes Parisiens en 2011. source web


erry Curlin est néé a Londres en 1958. A etudié auprès de la Chelsea School of Art: Foundation, BA, History of Modern Art Course en 1984 elle réalize un Large Landscape Mural for Charing Cross Hospital

En 2013 Show with Galerie Beatrice Soulie at her gallery in Marseille. Show at Piers Feetham Gallery, London “En Tetes”, L’espace Topographie de l’art, Paris. Wivenhoe Bookshop 23 High St Wivenhoe Colchester2006, 09 Solo Shows Chappel Galleries, Essex en 2012 “Drawing Now” art fair, Carrousel du Louvre, Paris with Galerie Beatrice Soulie. Solo show “Preserved in Ink”, Galerie Beatrice Soulie, Paris. en 2004 “Eastern Open”, Kings Lynn, Norfolk “Two person” show Chappel Galleries, Essex (with Paul Rumsey)

L’ARTE INCONTRA I SOGNI

Photo Arte.it

Expositions

Photo Terry Curling

en 1985 une Series of Landscape Murals for St Stephens Hospital, Kensington and Chelsea puis réalize beaucoup de commandes privées de portraits.

en 1999 Solo Show at Chappel Galleries, Essex en 1998 Solo Show Trinity Street Studios, Colchester en 1995 onwards Mixed Shows East West Gallery, London en 1988 “John Player Portrait” Award Exhibition, National Gallery. Toujours au travail, la peinture de Terry Curling ne cesse d’aller de l’avant, y compris la matière, qui semble au départ être un changement radical, mais fait partie de la progression subtile de ses objectifs essentiels. Terry Curling est mariée à l’artiste Paul Rumsey et ils ont deux jumelles

nées en 1989 et ils ont demenagé de Londres en Essex en 1990. Paul Rumsey est né à Essex, en Angleterre. Il travaille au fusain sur papier, dans des tons plutôt que des lignes. Son travail s’inscrit dans la tradition grotesque, de Bruegel et Arcimboldo à Goya, Redon et Kubin. Il appelle son travail “réalisme métaphorique”, il utilise des métaphores visuelles pour dépeindre le monde. Les images sont ambiguës, souvent à la fois comiques et dérangeantes, beaucoup d’idées venant des rêves. http://www.paulrumsey.co.uk/ http://www.wivenhoebooks.com/?p=2590

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Galerie Beatrice Soulié présente Cabinet de curiosités contemporain

Drawings by Paul Rumsey Sculpture by Terry Curling du 9 Mai 2019 au 8 Juin 2019 21, rue Guénégaud 75006 Paris +33 1 43 54 57 01 www.galeriebeatricesoulie.com

DREAM PAR Danilo Eccher avec Christian Boltanski Claudio Costa Anish Kapoor Alexandra Kehayoglou Peter Kogler Tatsuo Myiajima Luigi Ontani Ettore Spalletti Tauyoshi Tane Bill Viola jusq’au 25 aout 2019

Chiostro del Bramante / Dart srl Via Arco della Pace, 5 Roma |Infoline T [+39] 06 68 80 90 35

vec l’expos i t i o n “DREAM. L’art rencontre le rêve”: le cloître de Bramante est plongé dans une lumière bleue étoilée hypnotique et devient une porte d’entrée dans le monde onirique. Ce qui se déroule autour du Chiostro del Bramante est un merveilleux voyage dans les territoires inexplorés de la dimension du rêve, un lieu que tout le monde visite, dont beaucoup se souviennent et où d’autres passent même une grande partie de leur vie, dans un va-et-vient incognito constant c’est le “vrai” monde. Ainsi, les artistes de DREAM dirigé par Danilo Eccher ont révélé

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avec leurs œuvres de multiples et possibles écarts dans l’équilibre entre les deux dimensions, invitant quiconque à s’aventurer à la légère dans les atmosphères rêveuses et évocatrices d’un concept, d’une idée, d’un lieu. à chacun familier dans une infinité de façons différentes. Om commence avec Bill Viola, immobile pendant que l’eau ruisselle entre les cheveux et son visage, puis avec les grottes de Patagonies de Alexandra Kehayoglou, faite de laine et de peintures rupestres ou alors avec les alabastres di Anish Kapoor et les objets de Claudio Costa. Encore avec la pluie d’or de Tsuyoshi Tane, les masques très colorées

et le lit avec un oeil lumineux de Luigi Ontani, le ciel étoilé fait de codes numériques de Tatsuo Myiajima, le papier de soie de Ettore Spalletti, les ombres de figures dansantes de Christian Boltanski, le labyrinthe de Peter Kogler où l’art se perds dans les méeandres du mental. “Peut etre que les reves sont des désirs, peutetre sont ils ce que nous savons, peut-etre beaucoup plus: la clef pour avoir confiance en nous meme, l’elan pour suivre l’instinct, le courage de tout ce que nous ne disons pas, de tout ce que nous n’éprouvons pas, la possibilitè de vivre ailleurs, de voir audelà, de ressentir beaucoup plus”; c’est ce qu’a écrit Ivan Cotroneo qui pour l’occasion a realizé quatorze nouvelles inédites. Les voix des reves, inspirées par les oeuvres exposeées et interprétèes par quatroze acteurs italien (entre autres Alessandro Preziosi, Valeria Solarino, Isabella Ferrari, Cristiana Capotondi) Le but de l’exposition, a expliqué Eccher, est l’immersion, faire ressentier au spectateur enveloppé par diverses dimensions et energies. Après l’amour et le plaisir, dans ce projet nous avons affronté le reve, non dans son sens traditionnels mais comme une clef pour ouvrir les portes d’une dimension meditative. Communiqué de presse.


LE FAUTEIL D’EMMANUELLE FURA DELS BAUS

Photo Fura dels baus

Photo Just Jaeckin

nne-Sophie Palatin et Sabine Scemama (2ArtAngels) qui me font le plaisir de me représenter en France, organisatrices remarquables d’évènements parisiens dédiés à l’art et en particulier à la photographie ont eu, après le succès de leur exposition “ Café de Flore” la riche idée d’organiser un hommage à Just Jaeckin et à son film Emmanuelle ; un des plus grands succès du cinéma de notre pays ayant attiré dans les salles françaises près de neuf millions de spectateurs et quarante-cinq autres millions dans le reste du monde. Il vous sera donc possible, si vous passez à la galerie Just Jaeckin, de découvrir, outre les photographies d’époque, une collection d’images réalisées par une sélection de photographes dont j’ai le plaisir de faire partie. Je ne serai pas à Paris le jour du vernissage. Cela me désole mais en contrepartie vous laissera un peu plus de temps pour apprécier l’expertise en matière de photographie d’Anne Sophie et de Sabine et de pouvoir noter que Just Jaeckin qui présidera l’hommage lui étant rendu, n’a rien perdu de son charme et de sa passion pour l’image. Sera également présente à la galerie la plus belle oeuvre de Just et de son épouse Anne : Julia Jae-

ckin, photographe, qui à mis en place dans les lieux son studio photographique où elle travaille, expose et avec laquelle, ensemble, nous organisons des Ateliers et Master Class dédiés à la lumière et à la photographie en studio. Pour Sabine Scemama et Anne-Sophie Palatin, fondatrices de 2Arts Angels, chaque artiste est unique et mérite la plus grande attention. Toujours à l’écoute, prêtes et réactives, elles s’attèlent à créer une véritable famille en privilégiant des projets innovants. 2ArtAngels, collabore avec les artistes, les galeries, les collection-

neurs et amateurs d’art contemporain pour créer des évènements culturels, tendant à favoriser l’esprit d’initiative de la solidarité pour mener ensemble des projets innovants et originaux. Pour leur part Anne, Julia et Just Jaeckin, estiment que chaque artiste doit impérativement pouvoir exposer ses oeuvres pour exister. Lorsqu’ils ont ouvert leur galerie il y a plus de 18 ans, leurs intentions été dd’exposer leurs travaux personnels, mais également de pouvoir donner la possibilités à des artistes qu’ils aiment defaire découvrir leurs oeuvres au grand public. Jean Turco et sites web.

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Galerie Just Jaeckin 2Arts Angels présentent

Le Fauteil d’Emmanuelle interprété par des grands photographes du 17 Mai au 29 Juin 2019 Galerie Just Jaeckin 19, rue Guenegaud 75006 Paris www.2artsangels.com www.galerie-jaeckin.com

CARMINA BURANA Valencia TEATRO OLYMPIA 30 MAYO 09 JUN 2019 Madrid TEATRO CALDERÓN 12 JUN 30 JUN 2019 San Sebastián TEATRO VICTORIA EUGENIA 04 JUL 07 JUL 2019 Avenida Diagonal 433, 4º 1ªE–08036 Barcelona

info@agenciacamera.com +34 933 179 181

a Fura dels Baus est excentricité, innovation, adaptation, rythme, évolution et transgression. Cette essence unique et caractéristique a conduit la compagnie à lancer la reconceptualisation de deux des aspects les plus significatifs de l’art dramatique: l’espace théâtral et le public. Ainsi, respectivement, ils ont redéfini l’espace en le déplaçant vers des espaces non conventionnels - et ont changé le rôle public de passif en actif, ce qui a entraîné une rupture du «quatrième mur». Et c’est qu’il n’ya pas de création sans risque - une

prémisse compilée depuis le début, depuis leurs premiers spectacles de rue, où l’essence authentique de La Fura est née. La curiosité incessante et le besoin d’explorer de nouvelles tendances artistiques ont développé, à travers un processus de création collective, un langage, un style et une esthétique uniques. De nos jours, on l’appelle «langue Furan», qui a été mis en œuvre dans différents genres artistiques, tels que l’opéra, le cinéma et les spectacles à grande échelle. La capacité de lier et d’adapter le carnalisme et le mysticisme, la nature et l’artifice, l’impolitesse et la sophistication, le primi-

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tivisme et la technologie, à chaque représentation, a donné à La Fura dels Baus son succès et son prestige internationaux. Après 30 ans d’expérience, Carlus Padrissa, membre fondateur de La Fura dels Baus, a conçu une passionnante CARMINA BURANA où le spectateur, à travers des scènes époustouflantes, des effets spéciaux et même des parfums de printemps, se plonge pleinement dans l’univers de La Fura. dels Baus. Sur la scène, un grand cylindre de dix mètres de diamètre enveloppe littéralement l’Orchestre, tandis que des images projetées illustrent l’ensemble du travail du début à la fin. Une lune géante, le dégel, des cascades, une extase florale, une récolte vivante, du vin, de l’eau et du feu ... La CARMINA BURANA de LA FURA DELS BAUS est un spectacle sensoriel, musical et théâtral, vital et énergique, déjà vu par plus de 200 000 spectateurs en Europe, en Asie et en Amérique. La Fura ha creado un vigoroso espectáculo llamado a dar mucha guerra EL PAÍS El público premia el Carmina Burana de La Fura con siete minutos de aplausos EFE. FESTIVAL DE GRANADA Maravilloso final de Festival. Espectacular Carmina Burana PASSAUERNEUE PRESSE


Photo Fondation S.R. Guggenheim

Photo Domus Artist Residence

es artistes Romina De Novellis, Performer et Mauro Bordin, artiste peintre et photographe des œuvres de De Novellis, ont fondé DOMUS. Les deux artistes italiens vivent et travaillent à Paris, mais ils ont créé ce lieu car ils travaillent tous les deux sur des thèmes liés à la Méditerranée. Romina De Novellis traite de questions liées aux structures sociales, aux cultures des peuples de la Méditerranée, aux tensions politiques et économiques, à l’analyse et à la dénonciation d’injustices injurieuses (liées aux femmes, aux réfugiés, à la question du genre et aux catégories de travailleurs). Mauro Bordin aborde plutôt le problème de l’énergie nucléaire, la pollution de l’air, l’impact de l’homme sur la nature et les effets dévastateurs de la technologie sur les cultures méditerranéennes. Ensemble, ils recherchent des financements et des dons entre la France, l’Italie et l’Europe pour faire progresser ce projet et en faire une expérience à but non lucratif permettant aux artistes et aux commissaires de travailler sur la condition socioculturelle des femmes en Méditerranée, mais aussi de manière plus générale. la Méditerranée, sur la question des migrations, du genre, sur l’urgence de la pollution dans le Salento et sur toutes les relations politico-financières qui, en ce moment historique, engloutissent le destin de l’histoire de la Méditerranée. Le point de vue des femmes sera une priorité pour aborder ces questions et Galatina, une fois de plus, redevient la patrie qui accueille les femmes qui ont besoin de dire quelque chose et qui ont besoin de le partager avec le public. DOMUS est une maison typique située au cœur du Salento, dans les Pouilles, à Galatina. DOMUS est une résidence d’artistes et de conservateurs, c’est un lieu de rencontre international pour résider, créer, partager et tisser des liens entre les différents espaces indépendants situés dans le bassin méditerranéen et parmi les nombreux artistes et conservateurs qui vivent et travail-

lent dans ce domaine. ou inspiré par ce domaine. DOMUS est un lieu situé au centre de la Méditerranée et est devenu le lien entre différentes cultures. Il devient également symbolique du fait de l’ouverture d’un dialogue entre l’Italie et l’Europe, l’Europe et la Méditerranée, l’Afrique du Nord et le Sud de l’Europe. DOMUS est avant tout une résidence dédiée aux femmes artistes et commissaires. Galatina, la ville dans laquelle DOMUS est située dans son centre historique des époques baroque et médiévale, était jusque dans les années 60 le lieu où les femmes “Tarantate” allaient une fois par an demander pardon à Saint Paul. DOMUS est l’occasion de transformer un lieu intime de souffrance et de fermeture en un lieu de création, de partage, de rencontre et de dialogue entre artistes et commissaires de différentes cultures. C’est la première année de DOMUS, à l’heure actuelle, artistes et commissaires sont directement

invités à passer une ou deux semaines à Galatina. Nos invités sont libres de travailler sur un thème qu’ils aiment et nous ferons de notre mieux pour les mettre en contact avec tous les opérateurs culturels locaux et nationaux. L’objectif de la résidence est de donner un espace aux artistes et aux commissaires de la région méditerranéenne, de soutenir leur travail, de créer un réseau de contacts reliant des individus et des espaces indépendants. DOMUS souhaite diffuser la connaissance du phénomène du tarantisme au niveau international, mais souhaite également amener l’art contemporain dans une région italienne pauvre en musées d’art, centres d’art et galeries d’art contemporains. Le Salento est toujours une terre extrême du sud de l’Italie. C’est pourquoi, à partir de cette terre, nous voulons ouvrir une réflexion au niveau international et sensibiliser le public du sud à la passion du monde contemporain www.domus-artistresidency.com

PALAZZI 14 VENEZIA

en juin

MYRIAM MIHINDOU RIKKE L. JØRGENSEN du Mardi 20 Juin 2019 8:30 PM au Dimanche 30 Juin 2019 9:30 PM via Arco Cadura, 15/16 73013 Galatina (Lecce) Italy

Pauline Rossignol paulinemarierossignol@gmail.com https://www.domus-artistresidency.com/

Trèsors du Guggenheim

du 1er Mai au 29 Septembre 2019

HOTEL DE CAUMONT en collaboration avec

FONDATION SOLOMON R. GUGGENHEIM Hotel de Caumont Centre d’Art 3, rue Joseph Cabassol 13100 Aix-en-Provence +33 4 42 20 70 01 www.caumont-centredart.com

’Hôtel de CaumontCentre d’art présente un ensemble de chefsd’oeuvre impressionnistes, postimpressionnistes et d’avant-gardes du début du XXe siècle de la Fondation Solomon R. Guggenheim de New York. Pour la première fois, près de 50 oeuvres majeures issues de la collection Thannhauser, ou liées à son histoire, sont présentées en Europe dans une exposition itinérante commencée au Guggenheim de Bilbao. De Manet à Picasso en passant par Degas, Gauguin, Cézanne, Van Gogh, Braque et Matisse, ces chefs-d’oeuvre retracent plus d’un demisiècle d’activité en faveur

de l’art moderne de la part de ces marchands d’art et collectionneurs parmi les plus influents et renommés d’Europe. Depuis les années 1900, Heinrich Thannhauser (1859–1935) et son fils Justin (1892–1976) ont été les mécènes, les amis et les promoteurs des artistes novateurs qui, entre la fin du XIXe et la première moitié du XXe siècle, ont bouleversé le panorama artistique occidental. Tout en constituant une collection prestigieuse, père et fils conçoivent un programme d’expositions remarquables dans leurs galeries de Munich, Berlin, Lucerne et Paris, mais aussi à New York, où Justin s’installe dans les années 1940. Installé à New York, Justin Thannhauser s’affirme

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rapidement comme marchand d’art aux États-Unis. Sans successeur, dans les années 1960 Justin et sa deuxième épouse, Hilde, décident de léguer les oeuvres principales de leur collection à l’institution fondée en 1937 par Solomon R. Guggenheim, dont ils partagent la philanthropie et l’esprit moderne. Depuis, elles constituent l’un des noyaux forts de cet important musée, où elles sont montrées dans une galerie qui porte le nom de leur légataire. Ce legs a enrichi considérablement le corpus d’oeuvres de Cézanne du musée new-yorkais, qui ne possédait auparavant qu’un seul tableau de l’artiste. L’exposition regroupe des oeuvres emblématiques : des toiles majeures de Picasso telle que Le Moulin de la Galette (1900), ainsi que des chefs-d’oeuvre de Van Gogh et de Manet qui viennent de retrouver tout leur éclat, grâce à une campagne de restauration récente, mise en oeuvre à l’occasion de cette exposition. L’exposition est aussi l’occasion de retracer l’histoire des galeries et de la Collection Thannhauser y compris à travers des photographies, des livres d’inventaire et d’autres documents d’archives issus du fonds de la galerie, qui mettent en lumière les relations de la famille Thannhauser avec les artistes d’avant-garde, les collectionneurs et les marchands de l’époque. Centre d’Art.


CALENDRIER DES MATCHES DE QUALIFICATION vendredi 7 Juin 2019 mercredi 12 Juin 2019 lundi 17 Juin 2019 07 juin 21:00 Groupe A Parc des Princes Paris France / République de Corée

samedi 8 Juin 2019

HUMANIMALITE’ comme ça. Avez-vous choisi le travail que vous exercez aujourd’hui ? Oui, mais avant j’ai commencé par des études de médecine pendant deux ans. J’ai changé de voie parce que je ne supportais pas les malades. James Coignard, peintre, céramiste, sculpteur et graveur, m’a fait découvrir le monde de l’art et je le considère comme mon maître à penser et aussi son ami Henri Goetz grâce notamment à sa découverte d’un nouveau procédé de gravure, la technique du carborundum, en 1968. Je me suis associé avec mon meilleur ami, Pascal Gauvard. Nous avons donc créé l’Atelier Pasnic en 1978 et grâce à James Coign-

ard et Max Papart, nous avons pu collaborer avec de nombreux artistes. Une très belle aventure. J’imprime des œuvres originales d’artistes et je suis également éditeur, en tirage très limité, auprès d’artistes que je choisis. Parfois, je fais des travaux un peu plus commerciaux. Cela fait maintenant trente ans que je suis ici, dans cet atelier, et je suis toujours indépendant. Combien de temps y consacrez-vous ? Je travaille à mon rythme mais généralement je suis à l’atelier de 9 heures 30 jusqu’à 18 heures. Tant que je paie mes charges et qu’on ne m’emmerde pas, tout va bien. Propos recueillis par François-Xavier Seren

PALAZZI 16 VENEZIA

Humanimalité Sophie Sainrapt Emilie Chaix Muriel Patarroni Thierry Guillons

du 5 juin au 7 juillet vernissage vendredi 7 juin

2019 Galerie Point Rouge 21 rue Carnot

Saint Rémy de Provence 13210 tél 33 490 211 961 www.pointrouge-gallery.com

Photo F.I.F.A. W.W.C. #I.W.D.2019

Photo François Xavier Seren

ous avons l’immense tristesse de perdre l’homme le plus important de la gravure contemporaine, et surtout un ami adorable, qui fut durant des décennies, l’âme de l’atelier situé rue Pixerécourt. L’atelier avait été fondé par les deux associés en 1978: Pascal Gauvard, décédé en mars dernier et Nicolas du Mesnil du Buisson, qui nous quitte deux mois plus tard. Le monde de la gravure perd le dernier bastion d’un savoir faire et d’une technique incomparable, car aujourd’hui la porte de ce lieu mythique se ferme, laissant orphelins des artistes du monde entier. Pasnic est un jeu de mots sur les prénoms des deux fondateurs. Grâce à l’amitié de James Coignard, ils s’initient à la technique du carborundum – inventée par Henri Goetz – auprès de Dick Dadérian. Dès les premières années, ils impriment Tobiasse, Max Papart, Jean Messagier, Micheal Haas, Miquel Barcelo, Roberto Matta, Jose-Maria Sicilia, Ladislas Kijno, Jean-Pierre Pincemin, Pierre-Marie Brisson, Emmanuelle Renard, Monique Tello, Didier Hagège, Tod Narbey, Hervé Di Rosa, Antonio Ségui... Voici ce que Nicolas du Mesnil du Buisson exprimais lors d’une interview: Que représente pour vous le travail ? L’indispensable. Ceci dit, on a été élevé

COUPE DU MONDE

FEMININE DE LA F.I.F.A. France 2019

du 7 juin au 7 juillet 2019

à voir sur TF1 en clair Canal plus 25 matchs en clair

08 juin 15:00 Groupe B Roazhon Park Rennes Allemagne / RP Chine 08 juin 2019 - 18:00 Groupe B Stade Océane Le Havre Espagne/ Afrique du Sud 08 juin 2019 - 21:00 Groupe A Stade Auguste-Delaune Reims Norvège / Nigeria

dimanche 9 Juin 2019

09 juin 13:00 Groupe C Stade du Hainaut Valenciennes Australie / Italie 09 juin 2019 15:30 Groupe C Stade des Alpes Grenoble Brésil / Jamaïque 09 juin 2019 - 18:00 Groupe D Stade de Nice Nice Angleterre / Ecosse

lundi 10 Juin 2019

12 juin 2019 15:00 Groupe A Stade des Alpes Grenoble Nigeria / République de Corée 12 juin 2019 - 18:00 Groupe B Stade du Hainau Valenciennes Allemagne / Espagne 12 juin 2019 21:00 Groupe A Stade de Nice Nice France / Norvège

jeudi 13 Juin 2019

13 juin 2019 18:00 Groupe C Stade de la Mosso Montpellier Australie / Brésil 13 juin 2019 21:00 Groupe B Parc des Princes Paris Afrique du Sud / RP Chine

vendredi 14 Juin 2019 14 juin 2019 15:00 Groupe D Roazhon Park Rennes Japon / Ecosse 14 juin 2019 18:00 Groupe C Stade Auguste-Delaune Reims Jamaïque / Italie 14 juin 2019 21:00 Groupe D Stade Océane Le Havre Angleterre / Argentine

10 juin 18:00 Groupe D samedi 15 Juin 2019 Parc des Princes Paris Argentine / Japon 10 juin 2019 21:00 Groupe E 15 juin 2019 15:00 Groupe E Stade de la Mosson Montpellier Stade du Hainaut Valenciennes Pays-Bas / Cameroun Canada / Cameroun mardi 11 Juin 2019 15 juin 2019 21:00 Groupe E Stade des Alpes Grenoble Canada / Nouvelle-Zélande 11 juin 15:00 Groupe E dimanche 16 Juin 2019 Stade Océane Le Havre Nouvelle-Zélande / Pays-Bas 11 juin 2019 - 18:00 Groupe F 16 juin 2019 15:00 Groupe F Stade de Nice Nice Roazhon Park Rennes Suède / Thaïlande Chili / Suède 11 juin 2019 21:00 Groupe F 16 juin 2019 18:00 Groupe F Stade Auguste-Delaune Reims Parc des Princes Paris USA / Chili USA / Thaïlande PALAZZI 17 VENEZIA

17 juin 2019 18:00 Groupe B Stade Océane Le Havre RP Chine / Espagne 17 juin 2019 - 18:00 Groupe B Stade de la Mosson Montpellier Afrique du Sud / Allemagne 17 juin 2019 - 21:00 Groupe A Roazhon Park Rennes Nigeria / France 17 juin 2019 21:00 Groupe A Stade Auguste-Delaune Reims République de Corée / Norvège

mardi 18 Juin 2019

18 juin 2019 21:00 Groupe C Stade des Alpes Grenoble Jamaïque / Australie 18 juin 2019 - 21:00 Groupe C Stade du Hainaut Valenciennes Italie / Brésil

mercredi 19 Juin 2019 19 juin 2019 21:00 Groupe D Stade de Nice Nice Japon / Angleterre 19 juin 2019 21:00 Groupe D Parc des Princes Paris Ecosse / Argentine

jeudi 20 Juin 2019 20 juin 2019 18:00 Groupe E Stade de la Mosson Montpellier Cameroun / Nouvelle-Zélande 20 juin 2019 18:00 Groupe E Stade Auguste-Delaune Reims Pays-Bas / Canada 20 juin 2019 21:00 Groupe F Stade Océane Le Havre Suède / USA 20 juin 2019 21:00 Groupe F Roazhon Park Rennes Thaïlande / Chili A SUIVRE


Photo Amina ZOUBIR ADAGP Paris

Photo Orlymiscu

a ligne de partage des eaux entre Campidano et l’arrièrepays se trouve à proximité de la route nationale 128 (Sardaigne centrale), protégée par deux collines calcaires. Nurallao est une ville de 1 400 habitants située dans le Sarcidano, une région frontalière entre les provinces du sud de la Sardaigne et de Nuoro, caractérisée par des activités agro-pastorales et artisanales: c’est un centre renommé pour la production de chaux, de tuiles et de vases. Les dépôts d’argiles réfractaires et de kaolin autour de la ville, dans la première moitié du XXe siècle, constituaient une ressource importante. L’activité minière, en déclin, est attestée par les carrières désaffectées de Niachili et divers fours, dont Funtan’e Susu, un site d’archéologie industrielle. Jusqu’aux années 60, les carrières et les chemins de fer «complémentaires» étaient en interaction, qui font désormais partie de la ligne Trenino Verde, qui relie Isili à Sorgono en longeant San Sebastiano. Dans le lac se jette le rio Sarcidano après avoir traversé le parc de Funtana est Arinus, parmi les chênes et le maquis méditerranéen, avec les chutes de sur Craddaxioleddu. L’oasis naturelle, juste au nord de la ville, accueille le lundi de Pâques le festival de Tallarinus nuraddesusu, un plat nurallais typique, et en mai, le festival du mouton combiné au cortège de sant’Isidoro dans lequel se trouvent des traccas (charrettes à bœufs décorées). Le rendez-vous le plus attendu est en septembre: la foire régionale de la musique. À la fin du mois de juin, le saint patron Saint Pierre est célébré par une procession

NURALLAO PAVILLON DE L’ALGERIE en costume traditionnel qui commence à la paroisse, où est conservée la statue du saint datant du XVIIe siècle. Nuradao figure dans l’acte de paix entre Eleonora d’Arborea et Giovanni d’Aragona (1388). Le toponyme est reflété dans le mot nuragique-étrusque pour “cumulo” ou “muraglia”. Ce n’est pas un hasard si les puniques l’ont dotée de fortifications, les Romains, ont laissé des témoignages à sa Bidda Becia: vous y verrez des vestiges de maisons, des routes et des puits d’un village et des thermes de Cannedu (Ier-IIIe siècle après JC). Le Nieddiu, près duquel se trouve un fascinant temple aux puits, est l’un des neuf nuraghi de la région. Dans sa Conca ’s sa figure, on a retrouvé les bronzes d’un Sardus-Pater et d’une déesse, ainsi qu’une quantité considérable d’étain et de

plomb et un bâtiment, peutêtre une fonderie de bronze. À Nurallao, il y a surtout l’une des plus grandes sépultures mégalithiques de la Méditerranée: la tombe des géants d’Aiodda, à Pranu, est Ciaexius, à la frontière avec Nuragus, en forme de protôme ressemblant à un taureau avec une exostra à dalles orthostatiques et une stèle nervurée, à la base de laquelle la porte mène à la cellule funéraire longue de dix mètres. Des fragments de céramique, des épingles de cuivre et de bronze ainsi que des morceaux de tiges avec des motifs symboliques sculptés, identiques aux statues-menhirs de sarcidans, sont des êtres humains renversés, avec et sans poignard. La sépulture remonte au XVe siècle aC. mais l’utilisation est antérieure, comme en témoignent les menhirs “réutilisés” datant de 3000-2500 av.

PALAZZI 18 VENEZIA

Y aller

par avion Ryanair ou EasyJet jusqu’à Cagliari (Italie) de Cagliari a Nurallao 1 h 7 min (77,6 km) via E25 et Strada Statale 197 Trains jusquà San Gavino puis Car 9001 sinon à Paris

Ristorante Il Fico di Graziella et Nicola Pisu 33, rue Coquillière 75001 Paris Tél. +33 1 44 82 55 23 www.ilficoparis.com

epuis son indépendance en 1962, l’Algérie a été absente des principaux événements culturels internationaux. En tant que pays africain majeur, comme le Ghana ou Madagascar, l’Algérie mérite d’avoir son premier pavillon à la Biennale de Venise. C’est une responsabilité et un devoir civique que d’honorer le pays et son drapeau dans le cadre des biennales les plus notables. La Biennale de Venise est une compétition intellectuelle internationale d’artistes contemporains pour le Lion d’or. Les enjeux esthétiques, sociaux et politiques sont portés par des œuvres d’art avec gravité et ardeur dans l’optique de rendre compte de la temporalité de la contemporanéité. Nous, artistes algériens choisis pour représenter le pavillon algérien, appartenons également à la nouvelle génération de l’Hirak [mouvement] et au peuple qui a manifesté dans les rues des villes d’Algérie, en exigeant un changement politique et démocratique. À travers mon travail d’artiste visuelle, j’ai vécu et expérimenté cette période et

ce territoire. La conséquence positive de l’Hirak est que le président a démissionné le 2 avril, mais le nouveau ministre de la Culture chargé de la transition a retiré son support financier et, le 4 avril, a décidé de remettre à plus tard la participation officielle de l’Algérie à la Biennale, sans considération pour tout le travail que nous avions fourni pour l’organiser. La proposition curatoriale du pavillon algérien défendue par Hellal Mahmoud Zoubir est la résistance et la présentation de nos artistes à travers nos perceptions de ce que représente l’art pour nous. Il s’agit aussi de lui donner une impulsion qui lui a si cruellement manqué toutes ces années, en montrant une avant-garde et un jeu avec son génial processus de résilience, en tant qu’êtres pouvant nous rendre notre éclat dans l’obscurité du vide existentiel. Il est grand temps que nous étincelions de nos feux. Cette proposition souligne le

choix du commissaire, Hellal Zoubir, de mettre l’accent sur des artistes contemporains, jeunes mais expérimentés, tous nés en Algérie et formés à l’École des beaux-arts d’Alger, dont le directeur Ahmed Asselah et son fils ont été assassinés le 5 mars 1994 pendant la guerre civile. J’avais toujours interrogé le regard des autres à travers mes œuvres qui narrent des expériences du corps dans des espaces prédéterminés, en fonction des contextes socioculturels, ethnopsychiques et politiques. Mes œuvres questionnent les pensées sociales et historiques à partir des poétiques et des mythes au Maghreb, en Afrique du Nord. Il est crucial de savoir d’où l’on parle pour s’imaginer où vouloir aller et se donner le moyen d’exister. Mon projet n’est pas une œuvre matérielle ; mon projet consiste à soutenir la pensée critique concernant notre utilité et notre façon d’affronter le

PALAZZI 19 VENEZIA

monde. Je voudrais aussi aborder les pensées critiques de mes mentors, Okwui Enwezor et Olabisi Silva, paix à leur âme. Ils nous ont quittés trop tôt et je souhaite leur rendre hommage et poursuivre leur combat pour la déconstruction du regard occidental dans son propre champ et contester les discours préconçus sur l’art, pas seulement en Afrique, mais au niveau international. Nous sommes solidaires de notre peuple et nous soutenons leurs exigences légitimes. Nous souhaitons un changement démocratique à notre pays, nous n’appartenons à aucun vieux ou nouveau régime ou système politique, nous sommes seulement des artistes. Le projet du pavillon algérien est une action citoyenne autonome qui a eu le soutien du ministère de la Culture pour exister à la Biennale de Venise. Nous, les artistes algériens, soutenons tous les projets qui honorent l’Algérie et nous le prouvons sans cesse à travers nos œuvres, celles que nous produisons par nos propres moyens. Nous avons consacré notre temps et nos ressources – dont nos moyens financiers – pour permettre au pavillon algérien, au-delà de nos personnes, d’être présenté à l’un des événements artistiques internationaux les plus importants au monde. Amina Zoubir vit et travaille entre Paris (France) et Alger (Algérie). Elle est une artiste plasticienne, réalisatrice et commissaire d’exposition d’art vidéo. Elle est diplômée d’un Master en Théorie et pratique de l’art contemporain et des nouveaux médias en 2009 à l’Université Paris 8 et d’un diplôme d’études supérieures artistiques (DESA) en Design Graphique obtenu en 2006 à l’Ecole Supérieure des BeauxArts d’Alger. https://www.contemporaryand.com/fr/magazines/aminazoubir-on-the-tribulations-ofthe-algerian-pavilion/


Photo Willis from Tunis

Photo Joan Semmel

es 137 artistes sélectionnés travaillent de multiples versions d’un imaginaire foisonnant et libérateur. Les artistes femmes venues de tous pays sont majoritaires (75 %) ; se sentant plus visées par des restrictions, elles investissent en force ce domaine. Par ailleurs, un focus réalisé par Baozhong Cui, commissaire d’exposition invité, présente des artistes chinois souvent victimes de la censure dans leur pays. On peut voir dans ce salon des dessins de corps enlacés, d’autres abandonnés sur l’autel du désir. Certains critiques s’ob-stinent à affirmer qu’il n’y a pas d’art érotique, que toute forme d’art est érotique, c’est pourtant l’art érotique qui est censuré dans bien des pays, notamment en Chine, Iran, Etats Unis et d’autres pays occidentaux. Faites des cubes, des abstractions géométriques, la censure ne viendra pas vous importuner. Gauguin, Schiele, Balthus ne sont pas décrochés des musées à cause de l’agencement de leurs couleurs. Les censeurs confondent image, texte et réalité, cette confusion est schizophrénique. La figuration d’un viol n’est pas un viol et l’on voit trop souvent ceux qui prêchent contre les images se conduire dans la vie comme des êtres obscènes et abuseurs. Salo a des effets salutaires et participe à ce qui est essentiel à la vie en société, comme un point d’équilibre où les extravagances vivent dans leurs représentations. Ce salon répond à des besoins de santé publique, comme toutes les expositions, films, textes, chorégraphies qui questionnent nos fantasmes. Laurent Quénéhen, commissaire de Salo VII

epuis leur création en 2007 à Romainville, les Salaisons ont accueilli dans leur programmation de nombreux artistes talentueux et ont montré qu’il était possible de créer un espace d’art indépendant, qualitatif et ouvert sur la création contemporaine. Initiée par trois photographes, Adel Tincelin, Aurélie Veyron et Laurent Quénéhen, c’est ce dernier qui poursuivra l’aventure de ce lieu atypique, loin de la standardisation des espaces d’art, donnant la possibilité aux artistes, par un système de cartes blanches, à montrer toutes les formes d’expérimentation. Une liberté que viendra confirmer en 2013 la création de Salo, un Salon du dessin érotique dont l’édition 2019 accueillera cette année 137 artistes.

La création de ce Salon du dessin érotique est venu en forme de plaisanterie ou de contrepied des salons officiels surmédiatisés avec cette référence aux Salaisons avec le motif du cochon. Il y aussi de ma part une volonté, dans ce temps de crispation de retour au puritanisme qui s’impose de plus en plus, de montrer les choses. Ne bénéficiant d’aucune aide extérieure ni d’aucune subvention, je suis libre de faire ce que je veux. noue par son aspect plus Concernant les médiums, je reste sur la base d’un salon du dessin érotique en ouvrant toutefois sur un peu de sculpture, de la photographie et aussi des installations. Laurent Quénéhen Focus Chine, commissaire invité : Baozhong Cui Yufeng Deng, He Dong, Zhangyang Li, Shifang Mei, Zhi Mo, Feihong Ou, Aijun Yu, An Yu, Chi Zhang, Mingming Zhang.

PALAZZI 20 VENEZIA

Salo VII

Salon du dessin érotique Du 13 au 16 Juin 2019 JVSD : 11h - 20h Vernissage mercredi 12 Juin (sur invitation) Entrée payante à prix libre catalogue 10€ Réservé aux plus de 16 ans 111 bis boulevard de Ménilmontant

75011 Paris http://www.salo.salaisons.org

lessalaisons@gmail.com

Siné Madame le premier mensuel satirique et sociétal entièrement écrit et illustré par des femmes. Un journal satirique avec des dessins, bien sûr, mais aussi des reportages des enquêtes, des coups de gueule, comme vous n’avez pas lu ailleurs... en vente tous les mercredì au prix de 2,90 euros. Catherine Sinet rédactrice en chef https://www.sinemadame.com/

iné Mad- iste et exclusivement ame se féminin au monde. p r é s e n t e Un projet novateur comme «le Catherine Sinet situe p r e m i e r son journal dans la journal satirique sans ligne de grandes figures pub et sans mécène, qui féminines, et annonce s’adresse aux femmes que Siné Madame bien sûr mais aussi abordera de manière aux hommes, en fait à tout aussi sérieuse que satirique divers sujets tous». Quant à son slogan « Le comme les désirs des journal qui ne simule femmes, leurs interropas », il est une allu- gations, la séduction, la sion subtile au manque parité, l’ apprentissage d’épanouissement des de l’anatomie, le clitofemmes dans leur vie ris, l’éducation, les découvertes scientifiques sexuelle. Entièrement rédigé et et artistiques, les tédessiné par des femmes, moignages… Siné Madame n’est pas Les femmes du journal sans rappeler le journal promettent de prendre La Fronde, fondé en la parole pour inform1897 par Marguerite er et se moquer, mais devraient également Durand. Ce dernier était le pre- impliquer les lectrices mier quotidien fémin- et lecteurs dans leurs PALAZZI 21 VENEZIA

réflexions. Conçu uniquement par des femmes, Siné Madame ne leur est pas réservé pour autant. En effet, le journal est destiné à toutes et tous, les hommes y compris. Ce désir d’ universalité s’explique par « la générosité des femmes qui se moquent d’elles-mêmes et partagent tout cela avec les hommes» selon les rédactrices du journal qui espèrent d’éduquer les hommes en leur offrant des questions et des réponses d’un point de vue féminin. Vendu 2,30 euros, Siné Madame accueille des journalistes, autrices, humoristes, militantes… Le premier numéro accueille notamment les signatures de Charline Vanhoenacker, Juliette Arnaud, Isabelle Alonso, Serena Reinaldi, Véronique Brocard et Constance. Regrettant un manque de dessinatrices de presse en France, Catherine Sinet a fait appel à Florence Cestac, Albertine, Cil, Vera Makina Csaszar et Willis from Tunis, dont le personnage est né des révoltes du Printemps Arabe et fait un carton sur les réseaux sociaux. https://www.facebook. com/SineMadame/ mais aussi https://w w w. youtube.com/ watch?v=EIYIbnl0ys4 et bien sur www.sinemadame.com


AUBE ELLEOUET avec Elisa, la troisième femme de son père, à gérer la succession. «Un travail à temps plein. Pendant trente ans, nous avons cherché une solution... Trois ministres de la Culture successifs se sont penchés sur le dossier, et même Mitterrand, qui était alors président». Elisa décède en 2000 et, en 2003, Aube prend la décision de vendre les milliers d’oeuvres amassées par son père pendant 40 ans. Elle offre cependant tout un pan de mur de son atelier à Beaubourg et donne une vingtaine de pièces importantes à différents musées. 4.100 lots sont présentés à l’hôtel Drouot : la fabuleuse collection, qui renferme des trésors (collage d’Eluard, masques esquimaux, livres dédicacés de Trotsky, tableaux de

Picasso, Dali, Miró, Duchamp, Magritte, photos de Man Ray...), va rapporter la somme folle de 46 Millions. Chose singulière, deux années après la disparition de son père, Aube s’est lancée dans le collage surréaliste. Ses tableaux ont fait le tour de l’Europe, ont atteint les États-Unis et Tokyo... «Je n’ai jamais rien demandé, préciset-elle. Il faut être lucide, c’est un privilège que je tiens de mon père. Mais peut-être que les gens apprécient aussi ce que je fais...» Et à part être «la fille de», que lui restet-il aujourd’hui de lui ? La réponse fuse : «Son amour !». Le bien le plus précieux, en somme. © Le Télégramme h t t p s : / / w w w. l e t e l e gramme.fr/ig/generales/regions/bretagne/surrealisme

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Galerie Les yeux Fertiles présente

SURREALISME la troisième saison

du 24 mai au 30 Juin 2019

Photo indauville.fr

Photo Aube Elleouet

on père, c’était un découvreur. Il était le premier à parler de Miró, Ernst, Picasso... Le premier, aussi, à faire connaître l’art des Indiens d’Amérique du Nord, des Inuits, des peuples d’Océanie». «Je n’aime pas parler de mon père, bien que je l’adore !», «Je devais certainement entendre leurs conversations et leurs préoccupations dans le ventre de ma mère (NDLR : la peintre Jacqueline Lamba)», sourit Aube. «C’est évident que j’ai été nourrie au surréalisme dès le biberon. Mais, c’était naturel. C’était mon environnement, je n’en connaissais pas d’autre». Après un exil aux ÉtatsUnis pendant la Seconde Guerre mondiale, c’est une amitié avec le sculpteur américain Alexander Calder, propriétaire d’une résidence à la Roche Jaune, à Plouguiel, qui ancrera, quelques années plus tard, la famille Breton sur les hauteurs de l’embouchure du Jaudy. Elle a 20 ans quand elle obtient son diplôme... d’assistante sociale ! «Je me suis réfugiée dans le concret. Je trouvais qu’il y avait beaucoup d’injustices et je devais être très naïve en me disant que l’on pouvait y remédier». Suivront dix ans de bénévolat à Terre des hommes, au service adoption, couplés à quinze ans en tant que conseillère municipale dans son village de Saché, en Indreet-Loire. En 1966, André Breton meurt. Aube se retrouve

Vice & Versa Camille Hazard aquarelliste David Godichaud photographe

du mardi au vendredi de 14 à 19 h Maurice Baskine, Guido Biasi, Jorge Camacho, Adrien Dax, Gabriel Der Kevorkian, Aube Elléouet, Jacques Alpern, Jacques Lacomblez, Endre Rozsda, Friederich Schroeder-Sonnenstern, Jean-Claud Silbermann, Ugo Sterpini, Max Walter Svanberg, Jean Terrossian

Galerie Les Yeux Fertiles 27, rue de Seine 75006 Paris +33(o)1 43 26 27 91 contact@galerie-lesyeuxfertiles.com

SALON DES BLONDES du 30 Mai au 9 Juin 2019 4, rue du Douet VILLERVILLE 14113 Ouvert le week end et jours fériés de 15 h à 20 h en semaine sur rendez vous Camille +336 09 79 44 65 David +337 87 16 63 09

amille Hazard, habite Bayeux et passe depuis plus de vingt ans ses vacances sur la côte Fleurie. Pour elle, l’art est avant tout une histoire de famille et de filles ! C’est au côté de sa mère aquarelliste et de sa soeur illustratrice que Camille s’essaie et se révèle naturellement à la peinture. Devenue mère à son tour, elle expose pour la première fois ses oeuvres il y a six ans et séduit un large public véritablement sous le charme. Cette exposition fut une révélation pour elle et marque un tournant dans sa carrière. David Godichaud, 46 ans, photographe professionnel et intervenant dans

une école de mode italienne a longtemps voyagé à travers l’Amérique du Nord, l’Afrique, l’Inde et l’Océanie. Ce grand globe trotteur passionné par l’humain a jeté l’ancre depuis peu en Normandie et trouvé le long de ses côtes une nouvelle source d’inspiration pour son travail, toujours réalisé au moyen format argentique. Lorsque Camille découvre les photos de David, c’est le coup de coeur! Et vice versa ! La rencontre avec la peinture de Camille est un choc pour David. Immédiatement les deux artistes trouvent un écho dans le travail de l’autre : histoires de cadrages, de perspectives, de postures, de

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couleurs. Un jour une des photos de David traverse le prisme artistique de Camille pour devenir peinture. Quelle résonance ! La peinture apporte soudainement un nouveau regard sur la photo. ! Les deux artistes sont tombés amoureux de leur travail mutuel avant de se connaître. « J’ai eu un véritable coup de foudre pour la peinture de Camille en voyant une de ses aquarelles à la Crêperie du coin, confie David Godichaud, photographe professionnel villervillais. Quand nous nous sommes rencontrés, elle m’a dit qu’elle avait déjà peint à partir de mes photos. L’idée de faire quelque chose ensemble s’est vite imposée. » Camille Hazard nous déclare « J’ai commencé à peindre il y a neuf ans, J’ai vu que mes acryliques plaisaient et j’ai exposé pour la première fois, à Villerville, en 2004. » Camille peint les intérieurs et « j’aime aussi les nabis, confie-t-elle. Je ne respecte pas trop les proportions et les perspectives. Ce qui me plaît, c’est de ne pas être parfait. » En commun, ils ont également l’attrait pour une certaine mélancolie. David aime « photographier l’humain dans la rue et dans le réel ». Le spectateur entrera dans leurs mondes artistiques réunis en diptyques. Il assistera « à la rencontre de deux artistes, comme une manière de voir les coulisses ». www.indauville.fr


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