Photo Vittorio E. Pisu
Jean-Michel Basquiat Galerie Brugier-Rigail Leonardo da Vinci Tsuguharou Foujita Keith Haring HEY 4 Viviane Maier Yannis Markantonakis Joan Mitchell Michele Ciacciofera Jon One Galerie Brugier-Rigail Ousmane Sow Gaetano Pesce Natalie Obadia Gallery Simone Picciotto Giò Ponti Romina de Novellis Rembrandt van Rijn Guacolda Thouzeau Galerie The Fibery Joana Vasconcelos Nick Walker Galerie Brugier-Rigail
PALAZZI A VENEZIA Publication périodique d’Arts et de culture urbaine de l’association homonyme régie par la Loi de1901 ISSN : en cours Commission Paritaire : en cours Distribution postale/digitale
Président Directeur de la Publication Vittorio E. Pisu Correspondance palazziavenezia@gmail.com
https://www.facebook.com/ Palazzi-A-Venezia https://www.vimeo.com/ channels/palazziavenezia Trentième Année / Mars 2019 numéro 03 Prix au numéro 5 euros Abonnement annuel 50 euros Abonnement de soutien 500 euros
Jean-Michel Basquiat, Speedy Graphito, Keith Haring, Jonone, Name June Paik, Pierre Soulages, Fabien Verschaere, Nick Walker.
du 26 Janvier 2019 au 30 Mars 2019 Galerie Brugier-Rigail 40 rue Volta 75003 Paris +33 1 42 77 09 00 Métro Arts et Métiers du lundi au samedi galerie-brugier-rigail.com
La Halle Saint Pierre
HEY! #4 Modern Art & Pop Culture
36 artists / 17 pays
du 23 Mars 2019 au 2 Aout 2019 La Halle Saint Pierre 2 rue Ronsard 75018 Paris Ouvert tous les jours : en semaine de 11h à 18h samedi de 11h à 19h / dimanche de 12h à 18h La billetterie ferme à 17h le samedi à 18h Métro Anvers - Abbesses www.hallesaintpierre.org
PALAZZI 2 VENEZIA
JEAN-MICHEL BASQUIAT n 1976, Jean-Michel Basquiat et ses amis Al Diaz1 et Shannon Dawson commencent à graffer à proximité des galeries de Manhattan des messages qu’ils signent sous le pseudonyme de SAMO2, pour « Same Old shit ». À la même époque Keith Haring recouvre les murs de Radiant Babies. SAMO intrigue et finit par se faire une réputation dans le milieu artistique de l’East Village. Basquiat est invité à une émission de télévision de Glenn O’Brien, et un article lui est consacré en 1978 dans The Village Voice. Il continuera à graffer en solo jusqu’en 1979, signant la fin du projet par l’inscription SAMO IS DEAD (SAMO est mort) sur les murs de SoHo. La même année, il fonde le groupe de noise rock Gray avec Shannon Dawson, Michael Holman, Nick Taylor, Wayne Clifford et Vincent Gallo. En 1980, il joue son propre rôle dans le film indépendant Downtown 81 d’Edo Bertoglio, écrit et produit par Glenn O’Brien.
O’Brien présente Basquiat à Andy Warhol, avec qui il collaborera plus tard. En juin, Basquiat gagne en notoriété grâce à sa participation au Times Square Show, une exposition collective d’artistes commanditée par Colab and Fashion Moda. La même année, la manifestation New York / New Wave le conduit à exposer auprès de Keith Haring, Andy Warhol et Robert Mapplethorpe. Encouragé par ce succès, il quitte le groupe Gray. En 1981, René Ricard publie un article élogieux intitulé The Radiant Child (l’enfant radieux) dans le magazine Artforum, propulsant la carrière de Basquiat. Annina Nosei organise la première exposition personnelle de Jean-Michel Basquiat à New York. Elle lui propose de s’installer dans le sous-sol de la galerie,
le finance pour qu’il achète des toiles grand format, et organise sa première exposition personnelle. Il collabore à l’exposition du groupe Transavanguardia Italia / America organisée par Achille Bonito Oliva, qui expose ses travaux aux côtés d’artistes néo-expressionnistes tels que Keith Haring et Barbara Kruger, Julian Schnabel, David Salle, Francesco Clemente et Enzo Cucchi. Basquiat quitte la Galerie Annina Nosei en mai 1982, après avoir passé un mois d’avril mouvementé à Los Angeles où il fait l’objet d’une exposition personnelle à la galerie Larry Gagosian. Bruno Bischofberger devient son marchand exclusif. Basquiat le charge de lui trouver une nouvelle galerie à New York. Il participe en mars 1983 à la Biennale du Whitney Museum
PALAZZI 3 VENEZIA
of American Art, devenant à 23 ans le plus jeune artiste jamais exposé dans cette exposition. Au mois d’août, il loue un atelier appartenant à Andy Warhol. Ce dernier lui suggère de suivre des cours de dessin anatomique à la New York Academy of Art, et lui recommande de placer son argent. En novembre, sous la direction de Bruno Bischofberger, débutent « les collaborations » qui réunissent Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol et Francesco Clemente. Début 1984 Basquiat part passer trois mois à Maui, à Hawaï où il lit et peint. Il expose à la Mary Boone Gallery à son retour, qui le présente au MoMA en mai, avec la collaboration de Bruno Bischofberger. En 1985, Basquiat fait la couverture du The New York Times Magazine pour le numéro intitulé New Art, New Money: The Marketing of an American Artist (« Art nouveau, argent nouveau, le marketing d’un artiste américain »). En octobre 1986, il se rend avec son amie Jennifer Goode pour la première fois en Afrique, à l’occasion de son exposition au Centre culturel français (10 au 31 octobre) à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Le projet a été initié par Bruno Bischofberger qui a fait intervenir Claudio Caratsch, son ami ambassadeur de Suisse en Côte d’Ivoire, afin qu’il trouve un lieu adéquat. À l’invitation de Georges Courrèges, directeur du CCF, Philippe Briet a assuré l’installation de l’exposition consistant en 23 œuvres provenant de la collection personnelle de l’artiste, dont les maintenant célèbres tableaux Stardust (1983) et Sugar Ray Robinson (1982). Wikipedia
Photo Andy Wharol
Masters
vec ce numéro trois de l’année 2019, la trentième année de parution de cette revue, nous essayons de vous faire part des manifestations artistiques qui attirent notre attention et bien entendu notre plaisir. Trent ‘ans c’est un bel âge, je me souviens d’une amie qui avait publiée une annonce dans le Libération de l’époque avec ce texte “ 30 ans, belle, seule à Paris au mois d’aout” et qui reçu, enfin selon ses dires, plus de trois cent lettres de postulants à sa rencontre. Si je devais faire de même qu’est ce que je pourrais écrire ? “Belle revue, trent’ans d’âge, cherche lecteurs passionnés, sponsors génereux et plus si affinités”? J’espère que tout ce que je vous raconte vous intéresse et vous passionne, et surtout vous pousse à aller visiter les expositions dont je vous entretien et au minimum à faire une recherche sur le web pour connaitre un peu plus les artistes que je vous propose. Cette année se présente, non seulement pour la revue, mais pour moi même, comme une succession de rendez vous importants ou plutôt d’anniversaires. Par exemple c’est en 1979 que j’ai ouvert un restaurant “La Tour de la souris dans l’huile” à Lauris sur Durance avec mon frère Giovanni, c’est en 1984 que mon titre d’architecte a été validé, et c’est la même année j’ai crée le concept du “Palazzo A Venezia per il mio Amore”, en éditant d’abord un livre comme cadeau de Noel, et en suite en faisant réaliser une superbe maquette dont la photographie illustre la couverture de ce magazine, c’est en 1989 que j’ai crée Palazzi a Venezia avec le même mixage d’Arts Plastiques, Théâtre, Musique, Littérature et Gastronomie, c’est en 1994 que j’ai quitté la rue de Turbigo, après quatorze année de diners, de fêtes et d’expositions de peinture, sculpture et photographie, pour aller m’installer pendant dix huit mois à Montreuil, grâce à la générosité de Alain Hugon que je ne remercierais jamais assez, et grâce au quel les festivités de Palazzi A Venezia n’eurent point d’arrêt avec l’organisation de nombreuses agapes dont la plus fameuse fut sans aucun doute “Elf El Lilla Ulilla” soit Les Milles et Une Nuits, fête à laquelle tout le monde participa avec des déguisement époustouflant et un entrain qui se prolongea comme il se doit jusqu’à l’aube, c’est cinq années après en 1999 que j’ai crée les émissions de télévision diffusées sur le site Canalweb.net dont “Le Champ Urbain” actualités de l’Architecture et Monographies d’Architectes (revue papier crée en 1984), “Spoutnik” actualités de la création contemporaine plastique, musicale littéraire et gastronomique, et bien entendu “Solo Opéra”, dont le déjeuner qui accueillait les ténors, sopranos, directeurs d’orchestre et metteurs en scène d’Opéra avait lieu dans le Palais mythique grâce aux tour de passepasse des trucages digitaux, l’ensemble revendiquant 385 trasmissions diffusés, c’est en aout 1999 que j’ai rencontré la femme qui fut ma compagne pendant dix neuf longues années, qui prirenrt fin l’année dernière, et c’est en 2009 que j’ai démarrè la production des films de “Notes et Pense Bete” qui en ai aujourd’hui à sa cent cinquante troisième création et diffusion, mais c’est surtout en 1969, le 3 aout très exactement, un dimanche, que j’ai débarqué à Paris pour y passer quinze jours de vacances bien méritées et qui se prolongent encore, après exactement cinquante années, sans oublier que 2019 est l’année du cochon/ sanglier, mon signe zodiacale dans l’horoscope chinois. Je vais m’evertuer à célébrer dignement tous ces rendez vous quasiment historique en les partageant avec vousSi vous avez eu l’occasion de suivre les pages Facebook que je gère et/ou la page du site où je publie mes productions vidéos, vous aurez remarqué que ces dernier temps une large part est dédiée à la Sardaigne, ou je travaille à réealiser un projet un petit peu pharaonique, soit la réalisation d’une sculpture de 444 (quatre cent quarante quatre) mètres de long, avec le partenariat de Silvia Sbardella, dont je vous parlerais longuement dans le prochain numéro. La préfiguration de cette œuvre devrait avoir lieu en septembre ou en octobre, dans les locaux du Lazzaretto qui ont déjà accueilli quelques manifestations de “Cagliari je t’aime” et qui devrait donc héberger non seulement des éléments de la sculpture mais aussi une exposition de photos, dessins et maquettes et des conférences qui vont développer les thèmes traités, à savoir énergie renouvelable, agriculture bio et art écologique., mais je vous tiendrais bien entendu au courant, bonne lecture. Vittorio E. Pisu
Photo Tsugouharu Foujita
Photo d’après Leonardo da Vinci
éonard de Vinci (Leonardo di ser Piero da Vinci dit Leonardo da Vinci), né à Vinci (Toscane) le 15 avril 1452 et mort à Amboise (Touraine) le 2 mai 1519, est un peintre toscan et un homme d’esprit universel, à la fois artiste, organisateur de spectacles et de fêtes1, scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste, musicien, poète, philosophe et écrivain. Après son enfance à Vinci, Léonard est élève auprès du célèbre peintre et sculpteur florentin Andrea del Verrocchio. Ses premiers travaux importants sont réalisés au service du duc Ludovic Sforza à Milan. Il œuvre ensuite à Rome, Bologne et Venise et passe les trois dernières années de sa vie en France, à l’invitation du roi François Ier. Léonard de Vinci est souvent décrit comme l’archétype et le symbole de l’homme de la Renaissance, un génie universel, un philosophe humaniste, observateur et expérimentateur, avec un «rare don de l’intuition de l’espace», et dont la curiosité infinie est seulement égalée par la force d’invention. Nombre d’auteurs et d’historiens le considèrent comme l’un des plus grands peintres de tous les temps et certains comme la personne la plus talentueuse dans le plus grand nombre de domaines différents ayant jamais vécu. C’est d’abord comme peintre que Léonard de Vinci
LEONARDO DA VINCI TSUGOUHARU FOUJITA
est reconnu. Deux de ses œuvres, La Joconde et La Cène, sont des peintures mondialement célèbres, souvent copiées et parodiées, et son dessin de l’Homme de Vitruve est également repris dans de nombreux travaux dérivés. Seule une quinzaine d’œuvres est parvenue jusqu’à nous. Ce petit nombre est dû à ses expérimentations constantes et parfois désastreuses de nouvelles techniques et à sa procrastination chronique. Néanmoins, ces quelques œuvres, jointes à ses carnets contenant dessins, diagrammes scientifiques et réflexions sur la nature de la peinture, sont un legs aux générations suivantes d’artistes ; nombre de ces derniers le consi-
dérant comme seulement égalé par Michel-Ange. Comme ingénieur et inventeur, Léonard développe des idées très en avance sur son temps, comme l’avion, l’hélicoptère, le sousmarin et même jusqu’à l’automobile. Très peu de ses projets sont réalisés ou même seulement réalisables de son vivant, mais certaines de ses plus petites inventions comme une machine pour mesurer la limite élastique d’un câble entrent dans le monde de la manufacture. En tant que scientifique, Léonard de Vinci a beaucoup fait progresser la connaissance dans les domaines de l’anatomie, du génie civil, de l’optique et de l’hydrodynamique. Wikipedia
PALAZZI 4 VENEZIA
Beaux Arts de Paris
Leonardo da Vinci
et la Renaissance Italienne Du 25 janvier au 19 avril 2019
FOUJITA
Oeuvres d’une vie 1886-1968
du 16 janvier au 16 mars 2019
Cabinet des dessins Jean Bonna
14 rue Bonaparte 75006 Paris
Maison de la Culture du Japon
Bus 38 95
101 bis quai Branly 75015 Paris Tél +33 1 44 37 95 01 Métro Bir Hakeim Bus 72
Tous les jours sauf le lundi de 13h à 18h Entrée libre
Ouvert du mardi au samedi de 12 h à 20 h Entrée 7 euro reduit 5 euro
Tél+33 1 47 03 50 00
Métro Saint Germain des Prés
’ e x p o s i t i o n et 40 présentées pour la F O U J I T A , première fois en France. Œuvres d’une Le cheminement artisvie (1886- tique et les renouvelle1968), présentée à la ments stylistiques, qui Maison de la Culture du s’étalent sur près de 60 Japon à Paris dans le cad- ans, font écho à la vie re de « Japonismes 2018 personnelle de Foujita et », propose de parcourir ses sources d’inspiration : la globalité de la fab- les femmes, les voyages, uleuse carrière de cette la religion, les objets du figure emblématique de quotidien, les scènes de l’amitié entre la France et vie et la place prépondérante de l’enfance. Le le Japon. Un siècle après sa premi- parcours chronologique ère exposition person- à travers la vie de Foujita nelle à Paris en 1917 et s’articule en cinq parties ses premiers succès, la ré- distinctes: union d’une quarantaine Les débuts parisiens; d’œuvres majeures, is- La «success story » des sues des plus grandes col- années 1920 à Paris; lections des musées japo- Voyages en Amérique lanais et français, est une tine et au Japon; prouesse et une occasion Face à la guerre et Retour unique de découvrir ses définitif à Paris. peintures des années 30 Outre l’œuvre et le parPALAZZI 5 VENEZIA
cours exceptionnels de cet artiste hors du commun aux multiples facettes, il s’en dégage également la vision philanthropique, parfois presque ethnographique, de Foujita, comme le soulignent certains experts. Cette nouvelle exposition complète la série d’expositions consacrées à l’artiste en 2018, dont FOUJITA, Peindre dans les Années folles présentée au Musée Maillol au printemps 2018 ou les éclairages singuliers à Jouy en Josas, Gif sur Yvette ou encore Reims. Garante du rayonnement et du respect de son œuvre, fidèle à son esprit et à l’affection qu’il portait aux enfants, matérialisés aujourd’hui par le financement, avec les produits issus des droits d’auteur, de projets de pratiques artistiques pour aider les jeunes les plus fragilisés, la Fondation Foujita, sous égide de la fondation Apprentis d’Auteuil, remercie très sincèrement l’ensemble des personnes qui ont contribué à la réalisation de cette exposition et lui souhaite le plus grand succès. Commissaires: Yôko Hayashi, historienne de l’art, chargée de recherche de l’Agence pour les affaires culturelles du Japon, et Sophie Krebs, conservatrice générale du patrimoine au musée d’Art moderne de la Ville de Paris. Fondation du Japon et Musée national d’art moderne de Kyoto https://www.fondation-foujita.org
KEITH HARING fragile thing in the middle of all this power and tension and violence that the subway was. People were completely enthralled. I was always totally amazed that the people I would meet while I was doing them were really, really concerned with what they meant. The first thing anyone asked me, no matter how old, no matter who they were, was what does it mean? The context of where you do something is going to have an effect. The subway drawings were, as much as they were drawings, performances. It was where I learned how to draw in public. You draw in front of people. For me it was a whole sort of philosophical and sociological experiment. When I drew, I drew in the daytime which meant there were
always people watching. There were always confrontations, whether it was with people that were interested in looking at it, or people that wanted to tell you you shouldn’t be drawing there… I was learning, watching people’s reactions and interactions with the drawings and with me and looking at it as a phenomenon. Having this incredible feedback from people, which is one of the main things that kept me going so long, was the participation of the people that were watching me and the kinds of comments and questions and observations that were coming from every range of person you could imagine, from little kids to old ladies to art historians. Keith Haring http://www.haring.com/
PALAZZI 6 VENEZIA
Masters
Photo Heyheyhey.fr
Photo Fondation Haring
bought a roll of oak-tag paper and cut it up and put it all over the floor and worked on this whole group of drawings. The first few were abstracts, but then these images started coming. They were humans and animals in different combinations. Then flying saucers were zapping the humans. I remember trying to figure out where this stuff came from, but I have no idea. It just grew into this group of drawings. I was thinking about these images as symbols, as a vocabulary of things. In one a dog’s being worshipped by these people. In another one the dog is being zapped by a flying saucer. Suddenly it made sense to draw on the street, because I had something to say. One day, riding the subway, I saw this empty black panel where an advertisement was supposed to go. I immediately realized that this was the perfect place to draw. I went back above ground to a card shop and bought a box of white chalk, went back down and did a drawing on it. It was perfect– soft black paper; chalk drew on it really easily. I kept seeing more and more of these black spaces, and I drew on them whenever I saw one. Because they were so fragile, people left them alone and respected them; they didn’t rub them out or try to mess them up. It gave them this other power. It was this chalk-white
La Halle Saint Pierre présente
Jean-Michel Basquiat, Speedy Graphito, Keith Haring, Jonone, Name June Paik, Pierre Soulages, Fabien Verschaere, Nick Walker.
Moderrn Art & Pop Culture 36 artists / 17 pays
du 26 Janvier 2019 au 30 Mars 2019
du 23 Mars 2019 au 2 Aout 2019
Galerie Brugier-Rigail 40 rue Volta 75003 Paris +33 1 42 77 09 00 Métro Arts et Métiers du lundi au samedi galerie-brugier-rigail.com
HEY! #4
La Halle Saint Pierre 2 rue Ronsard 75018 Paris Ouvert en semaine de 11h à 18h samedi de 11h à 19h dimanche de 12h à 18h La billetterie ferme à 17h le samedi à 18h Métro Anvers - Abbesses www.hallesaintpierre.org
u fil des années et en presque 30 ans d’activité, le commissariat d’Anne & Julien est reconnu pour son habilité à dévoiler de nouveaux talents et ouvrir des champs d’exploration ignorés jusquelà. Spécialistes des arts en marge et outsider pop, ils travaillent sur deux axes déjà spécifiés en 1990 à l’occasion de l’ouverture de leur galerie d’art L’Hydre de L’Art, Paris. En lien avec les préoccupations et intérêts du temps présent, ils font ré émerger des mondes oubliés, choisissant des thématiques et œuvres qui tendent à rendre visible une avant-garde ; et décryptent des sujets pointus offrant une alternative à la vision d’une culture unilatérale normative. Visionnaires quant à l’influence des contre-cultures pop et de l’art en marge sur la marche du monde, le duo est à l’origine de
PALAZZI 7 VENEZIA
plusieurs expositions majeures et désormais historiques en France et à l’international. Leur 30 ans d’expérience de terrain mis au service de HEY! a cristallisé un élan, fédéré l’énergie de l’époque actuelle, et fondé les bases d’une nouvelle grille de lecture. Les catégories artistiques qui ont forgé la tradition académique occidentale, son esthétique et son iconographie sont aujourd’hui au cœur d’une bouillonnante mutation ; et l’art d’aujourd’hui déborde de son héritage. Après six décennies de croissance clandestine, la pop culture bénéficie aujourd’hui d’une reconnaissance planétaire. Notre période contemporaine, riche d’une production, d’une diffusion et d’une circulation d’images, questionne un face à face inédit : celui de l’histoire des Beaux Arts et de l’histoire des arts populaires. Loin d’être une dispute, ce
face à face - point majeur d’exploration de HEY! - ouvre au contraire un dialogue vertueux, une conversation d’influences et d’inspirations pour qui sait y être à l’écoute ; les Beaux Arts, sans être reniés, y sont questionnés, cités, célébrés, parfois revendiqués. Oeuvres d’atelier et artistes défendus par HEY! partagent avec leurs ascendants un intérêt commun pour ce qui peut être très simplement appréhendé comme un questionnement intemporel face à l’œuvre d’art : le sujet, la composition, la technique. Aujourd’hui, le monde de l’art contemporain ne cesse de croître, mais se définit plus que jamais sur la base du marché et de ses transactions. Cette mécanique entraîne la fragmentation des publics, la répétition et le caractère élitiste de ses propositions, et déconnecte ce monde de nombreux et nouveaux interlocuteurs potentiels, spécialement en ce qui concerne les générations plus jeunes. À propos de notre démarche le critique d’art Philippe Dagen, dans le quotidien Le Monde en 2011, titrait son article : « HEY! Au delà de l’avant-garde ». A l’établissement du format et du cliché, HEY! répond par la défense de travaux d’artistes peu ou jamais vus, et par une observation de biais laissant apparaître d’invisibles sous textes. Cette lecture du monde contemporain s’élargit de l’image aux sons et spectacle vivant – soit une travée déclinant tous les médiums à disposition (arts visuels, arts sonores, arts du mouvement et des formes, arts picturaux et en mot…) ; une encyclopédie en mouvement de notre époque, où l’outsider pop joue le contre point pictural. ttps://www.heyheyhey.fr/
VIVIAN MAIER YANNIS MARKANTONAKIS Asie et en Europe, tandis que sa vie a été l’objet d’ouvrages littéraires et de documentaires filmés. À la fin de l’année 2007, une partie des biens de Vivian Maier ont été mis aux enchères. Hospitalisée, elle ne pouvait plus payer la location du box qu’elle utilisait pour les stocker. Trois chineurs ont acquis ses biens via le commissaire priseur Roger Gunderson2 : Randy Prow, John Maloof et Ron Slattery. En avril 2009, John Maloof découvre dans un carton une enveloppe d’un laboratoire de photographie portant le nom de Vivian Maier écrit au crayon. Il tape le nom de Vivian Maier sur le moteur de recherche Google et apprend par un avis de décès paru quelques jours plus tôt dans le Chicago Tribune qu’elle est morte à l’âge de 83 ans. Si l’histoire de Vivian Maier
prend fin pour les fidèles frères Gensburg, elle ne fait que commencer pour le monde entier, qui la découvre par le livre de John Maloof Vivian Maier, Street Photographer. Ce livre reçoit partout un accueil admiratif et suscite de nombreux articles dans la presse américaine7,8,9,10 dont un article de William Meyers paru dans le Wall Street Journal du 3 janvier 2012 sous le titre « The Nanny’s Secret » (Le secret de la nounou). Son secret est d’avoir réalisé au cours de sa vie près de 120 000 photographies de rue, sans les avoir vues elle-même pour une bonne partie, puisqu’elle n’a pas toujours eu la possibilité ni les moyens financiers de développer ou de faire développer ses négatifs. Elle n’a pas montré ses tirages, n’a pas parlé de son travail et, a priori, elle n’a jamais tenté de tirer profit de ses clichés.
PALAZZI 8 VENEZIA
The Color Work VIVIAN MAIER
Galerie GNG présente
jusqu’au 30 Mars 2019
Yannis Markantonakis Les Douches La galerie 5, rue Legouvé (1 201,35 km) 75010 Paris +33 1 78 94 03 00 Métro Gare de l’Est Chateau d’eau Jeacques Bonsergeant Entrée libre www.lesdoucheslagalerie.com
du 12 février au 16 mars 2019 Galerie GNG 3, rue Visconti 75006 Paris 00 33 (0)1 43 26 64 71 Métro Saint Germain des Près galeriegng@wanadoo.fr http://www.galeriegng.com
i j’affirme que les peintures de Yannis Markantonakis relèvent de la métaphysique ou du religieux, l’intéressé va m’en vouloir. Il refuse en effet tout ce qui pourrait cataloguer, classer, théoriser ou identifier son travail. Le mettre dans des compartiments comme il le dit. Cela fait près de quinze ans que je fréquente son œuvre et son personnage. Je me flatte d’être l’un de ses amis et je pense par conséquent avoir toute la légitimité de ne pas être d’accord avec lui. Je crois ainsi fermement que ses peintures sont de nature invocatoire, porteuses d’une véritable spiritualité qui transparaît évidemment aux yeux du spectateur. Dans le monde artistique
Photo Galerie GNG
Photo Vivian Maier
ivian Maier, née le 1er février 1926 à New York1, d’une mère française et d’un père d’ascendance autrichienne, et morte le 21 avril 2009 à Chicago, est durant sa vie une nourrice tout en étant parallèlement une photographe de rue amateure, prolifique et talentueuse, dont l’œuvre a été découverte après sa mort, faisant d’elle une artiste célèbre. Tout en travaillant durant près de 40 ans comme gouvernante et nourrice à domicile, principalement à Chicago, Vivian Maier consacre ses moments de liberté à la photographie. Elle prend ainsi durant sa vie plus de 150 000 images, principalement de personnes et d’architecture à New York, Chicago et Los Angeles, bien qu’elle ait aussi voyagé et photographié à travers le monde. Tout au long de son existence, les photos de Vivian Maier restent inconnues et non publiées, un grand nombre de négatifs n’ayant par ailleurs pas été développés. Un collectionneur de Chicago, John Maloof, s’en procure quelques-unes en 2007, tandis que deux autres collectionneurs de la même ville, Ron Slattery et Randy Prow, retrouvent également des photos et des négatifs dans les boîtes et les valises laissées par Vivian Maier. Ses photos sont pour la première fois publiées sur internet en 2008 par Slattery, sans attirer l’attention. Maloof de son côté, fait un lien entre son blog et le site Flickr avec une sélection d’images, et le résultat devient viral, avec des centaines de milliers d’internautes exprimant leur intérêt. La reconnaissance populaire et critique du travail de Vivian Maier suit rapidement, et depuis lors, ses photos ont été exposées en Amérique du Nord, en
actuel où les techniques peuvent être d’une grande complexité, l’économie de moyens peut être vue précisément comme une façon de s’opposer à une surabondance des procédés. D’un autre côté, cette économie de moyens met en valeur le modus operandi de l’œuvre et le processus de production, devenu visible, donne l’impression que l’on assiste à l’art en « train de s’effectuer ». Pour autan, la rusticité des moyens et de la technique utilisée par Yannis, les variations sur de mêmes thèmes ou la transformation de ses peintures en objets ne sont pas des effets. Il ne cherche pas à se démarquer de l’abondance de moyens dont disposent aujourd’hui les artistes et il ne s’agit pas non plus de mettre en avant le geste en action (l’art en
PALAZZI 9 VENEZIA
train de se faire) qui exemplifierait sa façon de voir le monde. Ses peintures ne revendiquent rien qui ne leur appartient pas, elles ne dénoncent rien, Yannis ne se reconnaît pas dans le mouvement de l’Arte Povera. Ses bateaux en série ou ses rues vides et muettes sont des figurations suprasensibles qui agissent sur le même principe que l’icône : les images n’illustrent rien de visible. Elles transfigurent un certain désir qui joue la métamorphose. Autrement dit, le sujet dans sa représentation formelle est pratiquement accessoire. Yannis le dit à sa manière en affirmant qu’il peint la même chose pour se débarrasser du sujet et pour ne pas perdre l’énergie à savoir quoi peindre. On constate ainsi qu’il y a dans sa pratique une nécessité qui s’impose à la représentation. Il serait facile et même agréable pour parler de la peinture de Yannis, d’évoquer pêle-mêle la Crète, la mer, l’insularité, la religion, les bateaux, le bois, les voyages, les naufrages ou l’Histoire, mais ce serait insuffisant. On pourrait, expliquer de façon anecdotique, ou même poétique, pourquoi Yannis réalise ses peintures avec un assemblage de bois de provenances diverses, pourquoi sa peinture est brutale et exempte de virtuosité (comme lui-même le mentionne) ou encore pourquoi il ne change pas de sujets. Tout serait peutêtre un peu vrai, mais ça n’expliquerait pas l’étrange sentiment d’évocation que l’on éprouve lorsqu’on est proche de l’objet.... Extraits Max Torregrossa
Photo Florian Kleinefenn
Photo Claudine Colin Communication
JOAN MITCHELL M.CIACCIOFERA oan Mitchell est née en 1925 à Chicago. Élevée par sa famille fortunée, son père était un médecin célèbre, elle se tourna très vite vers les arts. En 1942, elle s’inscrit au Smith College qu’elle quitte en 1944 pour l’Institut d’art de Chicago. Elle y reçoit son diplôme (Bachelor of Arts degree) en 1947 et un autre diplôme (Master of Fine Arts) en 1950. Elle étudie aussi à l’école de Hans Hofmann à New York et voyage en France, Espagne et en Italie. Dans les années 1950, elle est considérée comme
un élément essentiel de village du bord de la Seine près de Mantesl’École de New York. Son travail a été influ- la-Jolie dans une maiencé à ses débuts par son proche de celle où Vincent van Gogh, Paul vécut Claude Monet Cézanne, Vassily Kan- avant de s’installer à dinsky, puis par Franz Giverny. Kline et Willem de Elle meurt à Paris en 1992. Kooning, entre autres. En 1955 Joan Mitch- Les œuvres de Joan ell s’installe en France Mitchell sont souvent pour rejoindre son de grandes dimensions, compagnon le peintre couvrant deux panquébécois Jean-Paul neaux. Riopelle, avec lequel Ses tableaux sont très elle a une relation expressifs et émoulongue, riche et tumul- vants. Elle disait de ses tabtueuse. Ils n’habitent pas en- leaux qu’ils devaient semble et conservent « transmettre le sentides ateliers séparés, ment d’un tournesol mais dînent ensemble fanant » (« to convey the feeling of the dying tous les jours. Ils habitent d’abord sunflower. »). Paris, avant de démé- Joan Mitchell, la peinture nager à Vétheuil, un des deux mondes, Ed. Skira PALAZZI 10 VENEZIA
Fondation
Hélène & Edouard
Leclerc
Michel Rein présente
pour la Culture
Michele Ciacciofera
Estate of JOAN MITCHELL
The Library of encoded time
jusqu’au 10 Mars 2019
du 2 Fèvrier au 6 Avril 2019
2, 4 rue des Capucins 29800 Landerneau +33 2 29 62 47 78 www.fonds-culturel-leclerc.fr
Galerie Michel Rein 42 rue de Turenne 75003 Paris (www.michelrein.com) Voir aussi
https://vimeo.com/234047029
hez Michel Rein, on présente Michele Ciacciofera, un artiste qui est peu connu en France alors qu’il y vit et qui est loin d’être un nouveau venu, puisqu’il a participé, entre autres, à la dernière Biennale de Venise et à la Documenta 14 à Athènes et Cassel (il est né en 1969). Michele Ciacciofera n’a pas fait d’études d’art traditionnelles. Mais après avoir été formé aux sciences politiques, en anthropologie et sociologie, il s’est lancé dans une carrière de sportif professionnel qu’il a dû interrompre à cause d’une blessure. C’est alors qu’il se forme à l’art auprès du peintre et architecte G.A. Sulas, tout en s’engageant à la fois dans une activité politique et écologique et dans une pratique de la cuisine basée sur une attention aux produits locaux,
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notamment ceux en voie de disparition. Dans son travail artistique, il utilise de nombreux médiums tels que la sculpture, la peinture, le dessin, le son, la vidéo, l’installation, jusqu’aux scénographies de théâtre. C’est sans doute parce qu’il ne s’inscrit pas dans la trajectoire habituelle que celui-ci, au-delà de son intérêt formel, se révèle si puissant et si riche d’influences diverses. L’homme est passionné par les questions d’archéologie, de mémoire, de traces, avec tous les enseignements humains et sociétaux qu’on peut en tirer. L’exposition qu’il présente à la galerie Michel Rein, The Library of encoded time (la première dans cette galerie) est le 3e volet d’une trilogie qui interroge le rapport des signes à la matière et à la mémoire (les deux premiers The Translucent Skin of the Pre-
sent et A Chimerical Museum of Shifting Shapes ayant été respectivement montrées, en 2018, à la galerie Vitamine Creative Space en Chine et à la Voice Gallery de Marrakech, les deux autres galeries de l’artiste). On y voit, aux murs, des grilles de chantiers que l’artiste a partiellement recouvertes de fils et auxquelles il a accroché des reliques, des fossiles, des céramiques anciennes (il appelle cela les « Janas Code », en référence aux lieux néolithiques que l’on trouve en Sardaigne et qui, selon la légende, étaient des « maisons de fées »). Au sol, des briques provenant du pays dans lequel il expose (ici le Sud de la France), qu’il a d’abord nettoyées, avant de les recouvrir, à l’aide d’aiguilles issues de l’industrie pharmaceutique, de signes qui font penser à de l’arabe, de l’hébreux ou à des alphabets anciens non encore déchiffrés. Ces briques, qui fonctionnent isolément ou par paires, sont comme les pages de livres qui constituent la mémoire de l’homme, avec ses pertes et ses absences (ce sont elles, bien sûr, qui justifient le titre de l’exposition et il est intéressant de savoir que Michele Cacciofera a été proche de certains intellectuels italiens, en particulier de Leonardo Sciascia). Et dans les angles, des bâtons en terre, recouverts de piments et de strates de tissus et de gaze et incisés de signes (jusqu’aux émojis de nos actuels Smartphones, qui rappellent à quel point l’homme a toujours tenté de créer un langage symbolique compréhensible au-delà des frontières). Patrick Scemama http://larepubliquedelart. com/pratiques-singulieres/?fbclid=IwAR1gqZPGlriDwZK9jTnyyiu12pyqchEOHgWDmD14oe9TrfsSnfSOMeal-uI
Photo Béatrice Soulé
JON ONE OUSMANE SOW
Photo Artspair
́voquant ses jeunes années, JonOne aime à invoquer cette image mythique, ce souvenir fondateur et originel : la traînée éblouissante de couleur et de vitesse laissée par une rame de métro taguée… Comme une révélation. Ce sera donc la rue. Le graffiti. Les tunnels. Persécuté économique, dominé par des instances et un environnement qui méprise ses origines afro-américaines et hispaniques, le jeune John embrasse la subversion comme on entre en résistance: il se rebelle d’instinct, refusant en bloc une vie qui n’aurait su être sienne, une vie qui l’aurait symboliquement mis à mort… Alors qu’il dévore aujourd’hui son deuxième demi-siècle à pleines dents, JonOne maintient cette ligne de vie avec une vivacité intacte. « La force de la rue emportait tout. La rue m’excitait» se souvient l’artiste. Son bonheur, ses rencontres, John les a trouvés dans les coins et recoins de New York. Dans les excès, le bruit, la fureur, les halls d’immeubles et les cages d’escalier. Lucide, il fait très vite le deuil de son rêve américain : John va alors s’inventer une communauté, et un geste nouveau : le graffiti. « Que faire lorsque l’on se heurte, chaque jour, à un mur ? S’y frapper la tête, s’y exploser les poings, le démolir, le dynamiter ? J’ai choisi de faire mien, de m’approprier les murs de la ville. » Il est alors mû par une énergie adolescente incandescente. Or techniquement, le garçon est autodidacte en tous points : « je n’ai pas reçu d’éducation artistique. À l’époque, lorsque je taguais les trains à New York, je ne pouvais imaginer qu’un jour
je puisse m’exprimer avec la même intensité sur la toile. Les graffers s’auto-engendrent et c’est par contagion que je suis arrivé dans la scène Tag. Parce que l’école que je fréquentais était stricte. Et tellement ennuyeuse. Je ne me souviens que d’une chose à l’époque. Seuls ceux de la rue avaient la liberté. Je ne voulais pas de ce que les institutions américaines avaient à m’offrir: un joli costume, une jolie maison, un travail aliénant.» Certaines rencontres vont alors peser sur la vie du jeune homme avec plus de poids que n’importe quel déterminisme sociaux: « lorsque j’ai croisé le chemin d’AOne, ma route a commencé à s’éclairer. Il voyageait beaucoup, en Europe notamment. A-One traînait également avec Jean-Michel Basquiat. A-One était le lien entre la
rue et le monde de l’art contemporain. J’écoutais ses récits de voyages et mes yeux brillaient d’envie. À cette époque à New York, j’étais comme beaucoup de jeunes d’aujourd’hui. Blasé et sans but, je passais mon temps à zoner devant mon immeuble. À l’époque, je ne sortais moi non plus jamais de mon quartier. C’est sous l’influence d’A-One que j’ai commencé à me rendre dans des galeries ou des musées. À visiter des expositions, à nourrir et aiguiser une certaine vision de la société dans laquelle j’évoluais, du monde qui m’entourait. C’est là que j’ai commencé à valoriser mon action créative, à prendre mon travail au sérieux. À ne pas l’envisager uniquement comme du vandalisme mais à l’élever au rang de geste artistique complet. » www.jonone.com
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Masters
Jean-Michel Basquiat, Speedy Graphito, Keith Haring, Jonone, Name June Paik, Pierre Soulages, Fabien Verschaere, Nick Walker.
du 26 Janvier 2019 au 30 Mars 2019
Les lutteurs corps à corps (série Nouba)
Ousmane Sow Mise en place de la sculpture
le 20 mars 2019
Galerie Brugier-Rigail
Place de Valois Paris 75001
40 rue Volta 75003 Paris
Nous nous réjouissons grandement de l’hommage rendu ainsi au maître sénégalais suite à notre pétition Françoise Monnin Artension https://www.magazine-artension.fr/
+33 1 42 77 09 00 Métro Arts et Métiers du lundi au samedi galerie-brugier-rigail.com
usmane Sow naît à Dakar, d’une mère saint-louisienne et d’un père dakarois de trente ans son aîné. Révélé en 1987 au Centre Culturel Français de Dakar, où il présente sa première série sur les lutteurs Nouba, l’artiste expose six ans plus tard, en 1993, à la Dokumenta de Cassel en Allemagne. Puis, en 1995, au Palazzo Grassi, à l’occasion du centenaire de la Biennale de Venise. Son exposition sur le pont des Arts au printemps 1999 attira plus de trois millions de visiteurs5. Depuis, son œuvre a été exposée dans une vingtaine de lieux, dont le Whitney Museum, en 2003, à New York pour une partie de la série sur la bataille de Little Big Horn6 . Jusqu’à cette première exposition, organisée par le centre culturel français de Dakar en 1987, on ne connaît rien de sa création, si ce n’est l’extrait d’un film d’animation qu’il a lui-même ré-
alisé et qui mettait en scène des petites sculptures animées. C’est en 1984, inspiré par les photos de Leni Riefenstahl représentant les Nouba du SudSoudan, qu’il commence à travailler sur les lutteurs de cette ethnie et réalise sa première série de sculptures: Les Nouba. En 1988, naîtront Les Masaï, en 1991 Les Zoulou, et enfin, en 1993, les Peul. En 1991, il achète le terrain sur lequel il construit sa maison, C’est dans la cour de cette maison que naît la bataille de Little Big Horn, une série de trentecinq pièces, exposée à Dakar en janvier 1999, en avant-première de l’exposition parisienne au printemps 1999, qui réunit toutes ses œuvres. En 2001, il confie aux Fonderies de Coubertin, avec lesquelles il continuera à travailler, la réalisation de trois bronzes, à partir de ses originaux : La Danseuse aux cheveux courts (série Nouba), Le Lutteur debout (série Nouba) et La Mère et l’Enfant (série Masaï).
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Ces trois pièces ont été exposées au printemps 2001 à Paris au musée Dapper. Ont été réalisées depuis une vingtaine de grands et une vingtaine de petits bronzes. Cette même année, il crée Le Coureur sur la ligne de départ, aujourd’hui installé au musée des Jeux olympiques à Lausanne. Durant l’été 2002, il réalise une sculpture de Victor Hugo pour la Journée du refus de la misère. Le bronze de cette sculpture a été commandé par Besançon. Elle y a été installée le 17 octobre 2003, place des Droits de l’Homme. En 2008, le maire de Genève lui commande une œuvre destinée à son combat pour la régularisation des sans-papiers. Cette œuvre, intitulée L’Immigré, a été installée au cœur de Genève. En 2009, il réalise la sculpture de l’épée d’académicien de Jean-Christophe Rufin. Cette sculpture représente Colombe, le personnage emblématique de son roman Rouge Brésil. En 2010, le Museum of African Art de la Smithsonian Institution à Washington acquiert aux enchères une œuvre qu’il réalisa en 1989 pour la célébration du bicentenaire de la Révolution française, Toussaint Louverture et la vieille esclave. En 2011, à l’occasion du déplacement du monument aux morts de Besançon, parc des Glacis, il réalise une œuvre intitulée L’Homme et l’Enfant, destinée compléter, à l’été 2013, un ensemble des trois sculptures existantes. En 2013, reprenant le thème développé dans Toussaint Louverture et la vieille esclave, l’artiste répond à une commande de la ville de La Rochelle et réalise une nouvelle effigie de Toussaint Louverture pour le Musée du Nouveau Monde. Une pièce qui rejoint également sa série « Merci ». Le 11 décembre 2013, il est le premier artiste noir à entrer à l’Académie des beaux-arts, au fauteuil de Andrew Wyeth, le second sous la Coupole depuis l’entrée de Léopold Sédar Senghor à l’Académie française Wikipedia
Photo Simone Picciotto
Photos Galerie Nathalie Obadia
a e t a n o Pesce, né à La Spezia en 1939, est un architecte, peintre, designer, sculpteur et philosophe italien contemporain. Commençant par des études d’architecture de 1959 à 1965 à Venise, où il fréquentera aussi l’Institut de dessin industriel, une école expérimentale, Gaetano Pesce rencontre le succès en tant que designer en 1962 lors de son exposition à Padoue. En 1969 il crée l’une de ses œuvres les plus importantes « UP5 et UP6, Donna » appelée aussi «La Mamma de la série Up armchairs. » Cette œuvre correspond à l’esprit du Pop art et nous renvoie aux préférences de Gaetano Pesce pour les formes anthropomorphes. La Donna n’a pas de structure porteuse et est constitué d’un bloc, ainsi pour permettre le transport le siège en réduisant son volume en le comprimant sous vide et soudé dans un emballage hermétique. Une fois posé à l’endroit voulu, l’acheteur débarrasse l’emballage du siège, ainsi celui-ci se dépliait et reprenait sa forme initiale grâce à l’air qui pénétrait dans les alvéoles de la mousse polyuréthane. En 1986 il crée le fauteuil I Feltri, lancé en 1987 ce fauteuil se trouve encore au cœur de la tendance. Entièrement élaboré en feutre de laine épais, renforcé par de la résine termodurcissante, et fixé à l’aide de ficelles de chanvre. Au-dessus, une housse
GAETANO PESCE SIMONE PICCIOTTO
matelassée intégrant une ouate en polyester permettra à l’utilisateur de se retrouver dans véritable cocon, évoquant à la fois la surprise et l’intimité. Gaetano Pesce marque ses œuvres par des thèmes comme la surprise, la sensualité ou la générosité. En 1971, il collabore avec Bracciodi Ferro, une société du groupe Cassina pour la production d’objets d’avant-garde. Il participe en 1972 à l’exposition « Italy : The New Domestic Landscape » à New York, où il présente une proposition d’habitation. En 1983, il décide de s’établir à New York, après avoir longtemps vécu à Paris. Ses créations se veulent à la fois fonctionnelles et criardes, remplies d’humour
ou même choquantes. Gaetano Pesce se place parmi les grands maîtres du design. À ce jour, son œuvre architecturale la plus connue est l’Organic building en 1993 à Osaka : immeuble aux façades recouvertes d’un jardin vertical. La Galerie Nathalie Obadia est très honorée de présentere la première exposition de l’artiste italien en Belgique. Pour sa première exposition il présente une sélection d’oeuvres récentes (2014-2019) qu’il met en perspective avec d’autres plus anciennes (19962007) Toutes les oeuvres choisies ont en commun d’etre conçues en resine polychrome l’un de ses matériaux de prédilection depuis les années 1960. Galerie Nathalie Obadia
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GAETANO PESCE
SIMONE PICCIOTTO Collection Cérés Franco
JE SUIS CONTENT D’ETRE ICI
Galerie Hervé Courtaigne L’Oeil de la Femme à Barbe
26 FEVRIER 2019 6 AVRIL 2019 Galerie Nathalie Obadia 8 rue Charles Decoster 1050 - Ixelles-Brussels - Belgium Tél+32 (0) 2 648 14 05 Tuesday - Saturday 10 am - 6 pm http://www.nathalieobadia.com/
Galerie Luxart Musée de la création franche Jeanine Rivais Artprice.com
www.simonepicciotto.com
vimeo.com/305753415
ée au Caire dans une famille italienne, Simone vit son enfance et fait des études classiques en Belgique et en Italie. Son adolescence se passe en Toscane, où elle commence à s’intéresser à la peinture. Elle obtient un premier prix de peinture à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles et fréquente à Paris l’Atelier Fernand Léger, puis celui de Jean Deyrolles. “Les peintures de Simone Picciotto racontent des histoires fabuleuses, un geste qui puise dans une réserve inépuisable d’images dont elle déroule les métamorphoses dans des alluvions de peinture, de collage de papiers peints, de tissus, d’objets désuets et incongrus, vestiges d’une mythologie du quotidien. Le monde de Simone Picciotto est celui de l’enchantement.”
C’est que les personnages de Simone Picciotto sont toujours ambivalents, à la fois euxmêmes et leurs fantasmes, “uns” et parties d’un autres, verticaux et par les ramifications de leurs corps, allongés sur la toile. En même temps, très mécanisés, mais ramenés à l’échelle humaine par l’oeil vif, parfois exorbité, toujours “concerné”... suivant sans doute avec intérêt les pérégrinations de l’artiste pour arriver jusqu’à lui ! Peut-être en part-elle, d’ailleurs, peu importe car, quelle que soit la démarche, l’oeil assure définitivement la tonalité de l’oeuvre. Mais, pour en arriver là, que de trouvailles précieusement conservées, du plus petit bouton, du carton gondolé, des vraies dents aux fausses oreilles, à la carte à jouer, au minuscule mouton perdu par un enfant... Impossible d’énumérer tout ce qu’intègre à ses collages
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Simone Picciotto ; tous ces rebuts de la société de consommation qui entrent dans l’élaboration de ses robots humanisés. Cette habitude obsessionnelle de “ramasser”, “collecter” tout ce qui est dur, crée des jeux de hasards, des possibilités aléatoires qu’elle exploite sans idée préconçue, déterminant son choix simplement en fonction d’un rythme ou d’une couleur qui lui trottent dans la tête ! C’est ainsi qu’un objet banal, déformé, écrasé, broyé, se retrouve collé, agrippé, agrégé à tel autre à la promiscuité duquel rien ne le prédestinait ! Ces petits collages d’humeurs génèrent l’humour tapi derrière le sérieux des assemblages de Simone Picciotto, créent par le détournement des matériaux, des sortes de “messages” pseudo-politiques, pseudo-dramatiques, pseudométaphysiques, tout à fait vivants, même à ce stade de la gestation de l’oeuvre. Et ce qui fait la force picturale de Simone Picciotto, c’est le paradoxe entre le mouvement de ses “personnages”, le grand élan de vie qui semble vouloir les attirer hors de la toile ; et la retenue de ces quelques couleurs : ce paradoxe implique-t-il hardiesse créatrice ou sagesse ancestrale ? Evidence ou mystère ? Surgit alors de nouveau l’humour sous-tendant cette apparente dualité : l’artiste envisageraitelle de s’abriter “derrière” ses masques ? Peine perdue, car tableau après tableau, l’oeil vif, hardi la trahit, l’entraîne sans ambiguïté vers la fête, vers la plénitude, la sérénité et la joie qui sourdent finalement de chacune de ses œuvres ! Nous avons fait un beau voyage ! Jeanine Rivais. Lydia Harambourg, www.simonepicciotto.com
io Ponti (18 novembre 1891, Milan 16 septembre 1979, Milan) est un architecte, designer, peintre, auteur, enseignant et directeur de publications italien.Fils d’Enrico Ponti et de Giovanna Rigone, Gio Ponti nait à Milan en 1891. Ses études d’architecture à l’École polytechnique de Milan sont suspendues pendant la Première Guerre mondiale au cours de laquelle il est capitaine dans le corps des ingénieurs. Il obtient son diplôme en 1921. La même année, il épouse Giulia Vimercati avec qui il aura quatre enfants (Lisa, Giovanna, Letizia et Giulio) et fonde un cabinet d’architectes avec Emilio Lancia et Mino Fiocchi. En 1923, il est nommé directeur artistique de Richard Ginori, un des plus importants fabricants italiens de porcelaine, pour lequel il renouvelle entièrement le répertoire iconographique en revisitant librement la tradition classique. Il rationalise le système de production des pièces tout en maintenant leur haute qualité d’exécution. Les premières pièces sont présentées à la première Biennale des arts décoratifs de Monza en 1923. Ses efforts sont couronnés par le grand prix de céramique qu’il obtient à l’Exposition internationale des Arts décoratifs (Expositions universelles de Paris) en 1925. À cette occasion, il se lie d’amitié avec Tony Bouilhet, directeur de la maison d’orfèvrerie Christofle, qui lui confie sa première commande architecturale à l’étranger, avec la construction de L’Ange volant (1926-
1928), une maison de campagne située aux abords du golf de Saint-Cloud. Alors qu’il édifie son premier immeuble à Milan, via Randaccio (1925-1926), l’Ange volant est l’occasion pour Gio Ponti d’expérimenter sa conception de la maison à l’italienne, dont il rassemblera les principes dans son ouvrage La Casa all’Italiana publié en 1933. Dans le domaine des arts décoratifs, Ponti démarre de nombreuses collaborations, notamment avec Christofle, les verriers Venini puis Fontana Arte. Il fonde également le groupe Labirinto, avec entre autres Tomaso Buzzi, Pietro Chiesa, et Paolo Venini qui propose du mobilier en pièce unique réalisé avec des matériaux luxueux ; Parallèlement, il dessine avec Emilio Lancia la collection Domus Nova, des meubles aux lignes simples, produits en série et commercialisés par le grand magasin milanais La Rinascente. Dès le début de sa carrière, Gio Ponti fait la promotion de la création italienne sous toutes ses formes. De simple participant, il devient en 1927 membre du comité de direction des biennales de Monza, où il défend le rapprochement entre l’artisanat et l’industrie. Grâce à son implication, la Biennale connaît un formidable développement : déplacée à Milan en 1933, rebaptisée Triennale d’art et d’architecture moderne, elle devient un lieu privilégié d’observation de l’innovation au niveau international. Mais c’est au sein de la nouvelle revue pluridisciplinaire d’art, d’architecture et d’aménagement intérieur Domus, qu’il fonde en 1928
avec l’éditeur Gianni Mazzochi et qu’il dirige presque toute sa vie, qu’il diffuse au mieux ses idées. Encore publiée aujour-d’hui, Domus constitue une référence dans les domaines de l’architecture et du design. Les années 1930 est une période d’activité intense pour Gio Ponti dans le domaine de l’architecture où l’architecte déploie tous azimuts de nombreux projets, notamment dans sa ville natale de Milan. Il amorce un tournant moderniste avec la construction de la chapelle funéraire Borletti en 1931. En la dépouillant de tout ornement, Ponti s’oriente vers une simplification formelle où il cherche à faire coïncider style et structure. Les dix “Case tipiche” (maisons typiques) construites à Milan entre 1931-1938 se rapprochent elles aussi du modernisme rationaliste tout en conservant les traits propres aux maisons méditerranéennes (balcons, terrasses, loggias et pergolas). Spacieuses, équipées et réalisées avec des matériaux modernes, elles répondent aux exigences de la nouvelle bourgeoisie. Il participe aussi au projet d’agrandissement de la nouvelle cité universitaire de Rome piloté par l’urbaniste Marcello Piacentini en concevant l’école de mathématique. Un autre chantier l’occupe de 1934 à 1942, celui de l’université de Padoue avec la construction et l’aménagement intérieur de la nouvelle faculté de lettres de l’université de la ville, il Liviano (1934-1940), puis la direction artistique et l’aménagement intérieur de l’Aula Magna, de la basilique et du rectorat du Palazzo Bo10. Vers la fin des années
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1930, Gio Ponti approfondit ses recherches sur l’habitat méditerranéen en collaborant avec l’écrivain et architecte Bernard Rudofsky. À partir de 1943, en raison de la Seconde Guerre mondiale, son activité d’architecte ralentit. Cette période correspond à une phase de réflexion où Ponti se consacre à l’écriture et à la conception de décors et costumes pour le théâtre et l’opéra comme Pulcinella d’Igor Stravinsky pour le théâtre de la Triennale en 1940, ou Orfeo ed Euridice de Christoph Willibald Gluck pour la Scala de Milan en 1947. Avec le chantier de la reconstruction et l’émergence du boom économique, les années 1950 sont une période foisonnantes pour Gio Ponti. En 1948, il retrouve la direction de Domus qu’il assurera jusqu’en 1979. La revue s’internatio-nalise et la réouverture des frontières incite à la confrontation avec des univers culturels et visuels différents. Ponti entreprend alors de nombreux voyages à l’étranger. Au début de la décennie, il participe aussi au réaménagement et la décoration intérieure de plusieurs paquebots italiens (Conte Grande et Conte Biancamano, 1949, Andrea Doria et Giulio Cesare, 1950, Oceania, 1951), vitrines des savoir-faire de son pays. Les constructions se poursuivent à Milan. En 1952, il fonde une nouvelle agence avec Antonio Fornaroli et son gendre Alberto Rosselli. Ce vaste hangar est conçu comme un laboratoire d’architecture, un espace d’expositions et de présentation d’études et de maquettes.
TUTTO GIO PONTI TUTTO GIO PONTI Première rétrospective consacrée en France à Gio Ponti (18911979), l’un des architectes et designers les plus influents du XXe siècle, l’exposition présente de façon chronologique les six décennies de sa carrière
Musée des Arts Décoratifs 107, rue de Rivoli 75001 Paris
Tél. : +33 (0)1 44 55 57 50 Métro : Palais-Royal, Pyramides ou Tuileries Autobus : 21, 27, 39, 48, 68, 69, 72, 81, 95 JUSQU’AU 5 MAI 2019 bit.ly/TuttoPonti_MAD Billetterie en ligne bit.ly/Billetterie_
Il a hébergé un temps la direction de Domus. Non loin de là, via Dezza, Ponti construit un immeuble d’habitation de neuf étages, qui a abrité l’appartement familial. De 1950 à 1955, il pilote avec les architectes Luigi Figini et Gino Pollini le projet d’urbanisme du quartier de logements sociaux Harar-Dessiè à Milan. Pour cet ensemble, il conçoit deux immeubles aux profils fortement colorés, dont un en collaboration avec l’architecte Gigi Gho1. Enfin, avec l’aide de l’ingénieur Pier Luigi Nervi, spécialiste du béton précontraint qui le conseille sur la structure, il construit avec son équipe la tour Pirelli (1956-1960). Face à la gare centrale de Milan, ce gratte-ciel de 31 étages et haut de 127 mètres accueillait le siège de Pirelli,
une société spécialisée dans les pneumatiques et les articles en caoutchouc. Il devient au moment de son inauguration, et pour quelques mois, l’édifice le plus haut d’Europe. Avec la tour Galfa de Melchiorre Bega (1956-1959) et la tour Velasca (1955-1961) du groupe BBPR, ce gratteciel transforme durablement le paysage de Milan. Mais Ponti se fait désormais connaître à l’international où les commandes se multiplient, avec des réalisations au Venezuela, en Suède, en Irak et des projets au Brésil8. Aux États-Unis, il participe à l’exposition Italy at Work, au musée de Brooklyn en 1950, et crée du mobilier pour les éditeurs Singer & Sons et Altamira, des couverts pour Reed & Barton12. À New York, il aménage l’agence de la compagnie
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aérienne Alitalia (1958) sur la Cinquième Avenue et se voit confier la construction de l’auditorium de 250 places du Time-Life building (1959)1. À Caracas, Ponti dispose d’une grande liberté pour accomplir un de ses chefd’œuvre : la villa Planchart (1953-1957), une maison conçue à la manière d’une œuvre d’art totale sur les hauteurs de la capitale, immergée dans un jardin tropical. Parallèlement, dans l’univers du mobilier et du design, Ponti cherche à faire coïncider exigence esthétique et fonction avec en 1948 la célèbre machine à expresso pour La Pavoni aux formes aérodynamiques et donc le corps de chauffe est disposé pour la première fois à l’horizontale. et la machine à coudre Visetta pour Visa (1949). Le designer milanais déploie une création prolifique : textiles pour JSA, poignées de porte pour Olivari, une gamme de sanitaires pour Ideal Standard, couverts pour Krupp Italiana et Christofle, luminaires pour Arredoluce et meubles pour le grand magasin suédois Nordiska Kompaniet. De sa fructueuse collaboration avec Cassina, les chaises Leggera et la Superleggera, les fauteuils Distex, Round, Lotus et Mariposa figurent aujourd’hui parmi les classiques du design italien. En 1957, la chaise Superleggera conçue pour Cassina, et toujours éditée aujourd’hui, arrive sur le marché. Dans Amate l’architettura (Aimez l’architecture), son ouvrage phare publié en 1957, Ponti définit l’expression d’une forme achevée (la forma finita) simple, légère, qui n’admet
ROMINA DE NOVELLIS
Photo Ugo Rondinone
aucune possibilité de prolongement, d’ajout, de répétition ou de superposition. Les années 1960 et 1970 sont dominées par des projets architecturaux d’envergure internationale. Ponti étend son rayonnement jusqu’à Téhéran, Islamabad et Hong Kong, et met au point des solutions pour mettre en scène ses architectures : les façades de ses édifices s’allègent et semblent se détacher comme des écrans suspendus. Avec l’église San Francesco al Fopponino à Milan (19611964), il réalise sa première façade perforée d’ouvertures hexagonales. Le ciel et la lumière deviennent alors les protagonistes de son architecture. Avec la société Ceramica D’Agostino, il développe des carrelages aux motifs bleus et blancs ou verts et blancs qu’il s’amuse à combiner pour l’aménagement des hôtels Parco dei Principi de Sorrente (1960) de Rome (1961-1964). Il offre aux lecteurs de Domus les plans détaillés d’une maison circulaire baptisée Le Scarabée sous une feuille (1964). Dans les dernières années de son existence, Gio Ponti est plus que jamais en quête de transparence et de légèreté. Il envisage dorénavant ses façades comme des feuilles de papier pliées et perforées de formes géométriques. Cette décennie commence avec l’inauguration en 1970 de la cathédrale de Tarente, un bâtiment blanc de plan rectangulaire surmonté d’une immense voile de béton constellée d’ouvertures. En 1971, il participe à la construction du Denver Art Museum, dans le Colorado, en s’occupant de l’enveloppe extérieure du bâtiment. À partir de 1964, il organise
dans le show room d’Ideal Standard à Milan, une série d’expositions Espressioni autour d’une nouvelle génération de talents comme Ettore Sottsass, Bruno Munari, Achille Castiglioni, Nanda Vigo, Enzo Mari ou encore les artistes Lucio Fontana et Michelangelo Pistoletto. C’est aussi à cette époque qu’il se lie d’amitié avec le critique d’art Pierre Restany qui devient un contributeur régulier de la revue Domus. Dans le domaine du design, de nombreux modèles voient le jour, comme des sièges avec le fauteuil Continuum en rotin pour Pierantonio Bonacina (1963), des fauteuils en bois pour Knoll International (1964), le fauteuil Dezza pour Poltrona Frau (1966), un canapé-lit pour Arflex, le fauteuil Novedra pour C&B (1968) ou encore le tabouret Triposto pour Tecno (1968).
Il invente des luminaires pour Fontana Arte, Artemide (1967), Lumi (1960), et Guzzini (1967), mais également des tissus pour JSA et un service de table pour Ceramica Franco Pozzi (1967). Parallèlement, il présente son concept de maison adaptée (casa adatta) à l’Eurodomus 3 de Milan, en 1970, où l’habitation se concentre autour d’une pièce centrale spacieuse aux parois coulissantes, autour de laquelle gravitent les chambres et les zones de service. L’encombrement du mobilier et des services est réduit au maximum. Le mobilier devient lui aussi flexible et peu encombrant pour optimiser l’espace. La chaise Gabriela (1971) à assise réduite, ainsi que la série de meubles Apta (1970) pour Walter Ponti, illustrent ce nouveau mode de vie.
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TUTTO PONTI, GIO PONTI ARCHI-DESIGNER du 19 octobre 2018 au 5 mai 2019 Considéré comme l’un des architectes et designers les plus influents du XXe siècle, Gio Ponti (1891-1979) est mis à l’honneur au Musée des Arts Décoratifs pour une première rétrospective en France.
Musée des Arts Décoratifs 107, rue de Rivoli 75001 Paris Tél. : +33 (0)1 44 55 57 50 Métro : Palais-Royal, Pyramides ou Tuileries Autobus : 21, 27, 39, 48, 68, 69, 72, 81, 95 bit.ly/TuttoPonti_MAD Billetterie en ligne bit.ly/Billetterie_
ALBERTA PANE a le plaisir de vous inviter au vernissage de l’exposition
NEL B LU DIPINTO DI BLU
Romina De Novellis Vernissage le samedi 16 mars 2019 jusqu’au 11 Mai 2019
GALERIE ALBERTA PANE 47, rue de Montmorency 75003 Paris Tel+331 72 64 13 albertapane.com info@albertapane.com
e n c o n t r e r d’ailleurs rappelé d’un des artistes texte que j’avais écrit à est toujours l’occasion du vernissage intéressant, d’une amie artiste que cela per- j’estime, et qui s’appelé” met de découvrir tant Les Outils de l’Artiste”. de choses, surtout sur J’expliquais dans ce soi même, parce que je texte, que ces outils ne considère qu’une œuvre sont ni les pinceaux d’art n’en ai pas une si ni les gouges, ou le elle ne parle pas de moi, scalpel, mais son propre de ma vie, de mes émo- corps, au travers duquel tions, de me peurs et de l’Art se manifeste, et mes sentiments, même bien qu’il contrôle son et surtout ceux que j’ai œuvre, elle lui échappe oublié volontairement toujours et révèle bien ou pas. plus de ce qu’il a cru y Je ne me souviens mettre; j’avais adressé plus quand j’ai ce texte à Romina parce rencontré Romina De que je trouvais qu’il Novellis, mais j’ai décrivait parfaitement été immédiatement son œuvre. aimanté par elle et par A l’occasion d’un intersa production, dans un view réalisée lors d’un mixte d’admiration et autre vernissage de ses de crainte, je me suis nombreuses perforPALAZZI 19 VENEZIA
mances je lui avais dit qu’elle me faisait penser à la déesse Isis, qui par la suite, dans la religion chrétienne, devint la Madone. C’est à dire une icone à la fois sublime de beauté et totalement inaccessible, même et surtout au désir humain, et en même temps indispensable et incontournable. Une autre de mes amies artistes et comédienne adore les pastèques et entre nous c’est devenu un petit jeu de lui faire parvenir des pastèques à chacun de ses spectacles. J’ai découvert alors que Romina, dans une des ses performances au Palais de Tokyo avait placé la pastèque au centre de son travail. Malheureusement je n’ai pas pu assister en personne à nombreuses de ses manifestations que je suis avec attention et regret. A chaque fois époustouflée par la puissance qui se dégage de ses créations. Mon premier sentiment, comme souvent été juste, j’adore le travail de Romina, je l’apprécie, et en même temps elle me fait peur, parce que j’ai peur de découvrir quelque chose de moi que j’ai oublié ou que je voulais oublier. Mais je la remercie de me donner le courage nécessaire pour affronter chaque instant de ma vie et de ses péripéties. Grazie di cuore. V.E.P.
Photo Guacolda Thuzeau
Photo Rijkksmuseum
embrandt superstar : 350 ans après sa mort, Amsterdam célèbre son enfant prodige. Aux Pays-Bas, l’année 2019 sera sous le signe de Rembrandt. 350 ans après sa mort, un hommage national est rendu à ce maître incontesté du 17e siècle et véritable référence identitaire. Et cela commence par un événement au Rijksmuseum : le musée célèbre aujourd’hui le génie en exposant pour la première fois l’intégralité de sa collection. Alors, direction Amsterdam, là où tout a commencé… Ici pas de gratte-ciel. Avec ses canaux et ses hautes maisons bourgeoises, Amsterdam a conservé des allures de village, héritage de l’Age d’Or hollandais. Les touristes viennent de loin pour le voir lui, Rembrandt C’est dans ce décor qu’il faut imaginer Rembrandt. Car le peintre, né à Leyde, à 45 km de là, et qui est alors déjà célèbre, s’y installe en 1631, à l’âge de 25 ans. A cette époque, Amsterdam est la ville la plus riche du monde, le premier port de la planète et jouit d’un développement considérable. L’univers artistique et commercial dans le quel plonge Rembrandt est florissant. Rembrandt est aujourd’ hui l’un des artistes les plus appréciés de la Hollande, et du monde. Lieu presque de pélerinage, la maison de Renmbrandt, une très belle demeure où il vit près de 20
REMBRANDT VAN RIJIN GUACOLDA THOUZEAU ans, de 1639 à 1658. Reconstituée à l’identique, elle se visite depuis 1911 et nous plonge au plus près de l’intimité du peintre : de la cuisine au petit lit conjugal, en passant par son cabinet de curiosités montrant sa collection d’objets et œuvres d’art car Rembrandt était aussi un grand collectionneur. La plus visitée des pièces est la plus grande et la plus lumineuse, l’atelier. C’est ici qu’il recevait ses modèles, les représentants de la haute société hollandaise et qu’il réalisait leurs portraits sur commande. Le Rijksmuseum célèbre aujourd’hui le génie, en exposant pour la première fois l’intégralité de sa collection. La plus grande du monde! Au total 400 œuvres :
Rembrandt n’aura cessé de se peindre. Sans concession. Il est d’ailleurs le seul artiste de l’histoire à s’être autant représenté. L’exposition rend hommage à l’humain et au conteur considéré comme le plus moderne de son époque. Admiré en son temps, il l’est toujours aujourd’hui, 350 ans après sa mort, et plus que jamais une icône à Amsterdam ! Le Rijksmuseum d’Amsterdam propose deux autres rendez-vous : “La Restauration de la Ronde de nuit” en public cet été 2019, et “RembrandtVelazquez” du 11 octobre au 19 janvier 2020, qui réunira les chefs d’œuvre des plus grands maîtres du 17e siècle des Pays Bas et d’Espagne. Julie de Mareui
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Rijksmuseum Amsterdam présente
REMBRANDT VAN RIJIN 400 oeuvres pour la première fois reunies du 1er Fevrier 2019 au 9 Mai 2019 Rijksmuseum Museumplein/Museumstraat 1 1071 CJ Amsterdam Tel.: +31 (0) 20 6621 440 https://www.rijksmuseum.nl/en/tickets/articles
The Fibery Art Gallery Premier espace conçu pour la mise en lumière de l’art de la fibre et du textile, dans la capitale 36, Rue Notre Dame de Nazareth Paris, 75003 Du mardi au samedi 11h-19h Métro “Arts et Métiers” “Temple” “République” thefibery@gmail.com https://thefibery-gallery.com
ans la sûreté d’un trait ne prêtant à nulle équivoque sur la certitude d’une démarche, à travers des choix chromatiques accompagnant le dessin avec une rare pertinence, Guacolda imprime sa marque dans l’ensemble de ses œuvres. Présence de l’artiste dans ses travaux, signe d’une maturité proche d’un achèvement et loin de son aboutissement car les voies qu’elle s’est ouvertes sont innombrables et peuvent parcourir un monde. Monde transparent, presque invisible, monde pourtant infiniment présent; quelques traînées sombres, quelques surfaces colorées, en affirment la matérialité, une matérialité où l’apparence semble dissoute sous l’effet de quelques mystérieux élé-
ments résumant l’essentiel, rappellent que de la réalité n’apparaît que l’apparence, le superficiel, l’épiderme qui pourtant importent plus, ont une signification plus forte que des profondeurs impossibles à atteindre. Quand surgissent quelques traces, s’opposant avec une violence contenue à l’apparence dominante, émergent chemins et prés, nuages sur la mer, fumées sur la ville. Cet environnement pourrait être, à lui seul, l’œuvre. Pourtant Guacolda, à l’instar de Jean Dubuffet, a créé un peuple qui habite ses travaux ; peuple vivant dans une curieuse apesanteur à travers l’espace, non comme les oiseaux de Georges Braque traversant un ciel vide où n’est présent que leur vol ; car cette étrange population, même
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en flottant dans le vide, effleure cependant une terre bien réelle et dont il est évident quelle est issue, à laquelle elle est indiscutablement liée. Qui sont ces êtres, emmêlés, entrelacés, affrontés, opposés ; leurs logiques sont-elles amoureuses ou guerrières ; les deux à la fois, peut-être ou alternées suivant de mystérieuses règles régissant le moment et le lieu. Vers où vont ces essaims aux personnages étroitement confondus mais dont chaque personnalité est discernable, où d’infimes nuances donnent aux visages et aux corps des configurations toujours différentes ; ruche où toutes les abeilles seraient différentes des autres, tout en gardant ce qui les rend abeilles. L’attention la plus aiguë est indispensable pour explorer les infinies nuances, les minuscules variantes qui offrent à ces visages les reflets de leurs réalités profondes, ceux de leurs aventures, les marques de leurs désirs assouvis, refusés ou oubliés. Toute la complexité qui est la nôtre imprègne l’œuvre de Guacolda, elle nous renvoie à notre impossibilité d’être seul et notre difficulté d’être ensemble, nos désirs de victoires et notre constante tension vers la tendresse, les délices de l’acte amoureux et le désarroi qui les suit. Stendhalienne, car miroir reflétant nos chemins, balzacienne en son fourmillement, cette œuvre est aussi un guide sur le long effort de la pensée. Jean de Bengy Inspecteur Général de la Création Artistique Ministère de la Culture
JOANA VASCONCELOS NICK WALKER
Photo Nick Walker
Photo Joana Vasconcelos
oana Vasconcelos est une artiste portugaise, née à Paris en 1971. Elle vit et travaille à Oeiras. En 2005, Joana Vasconcelos est exposée à la Biennale de Venise où sa sculpture La Fiancée fait sensation. En 2012, elle est l’invitée du château de Versailles pour l’exposition d’art contemporain. Son œuvre a pour problématique la femme et sa place dans le monde: tantôt femme au foyer, tendre aimante, tantôt femme guerrière, à l’image de ses Valkiries... La plupart de ses œuvres balancent entre ces différentes facettes. On peut citer pour exemple l’œuvre Marilyn, exposée à Versailles et qui représente une immense paire d’escarpins rutilants. Lorsque l’on s’ap/ proche on découvre qu’ils sont constitués de casseroles et de couvercles. On a à la fois la femme glamour, attentive à son image et séduisante, et le symbole de la cuisinière. Quelques unes de ses Œuvres A Noiva (La Fiancée) (2001-2005), acier inoxydable, vingt-cinq mille tampons hygiéniques OB, fil de coton et câbles en acier
(600 × 350 × 350 cm). fourchettes en plasElle est exposée pour tique de couleur que la première fois à la l’artiste a tordues sous Biennale de Venise en la chaleur pour en faire 2005. La sculpture, en un filigrane de couleur. forme de lustre xviiie Une version existe siècle, est entièrement en jaune (restaurant composée de tampons Eleven à Lisbonne), hygiéniques. en rouge (Musée d’art Elle est refusée à Ver- Moderne Grand-Duc sailles en 2012 mais Jean) et une autre en sera exposée au Cent- noir (Musée d’art conquatre à Paris. temporain de Castille Madame du Bar- et du Leon). ry (2007), sculp- Fatimashop, vidéo hiture ciment, peinture larante peuplées de acrylique et habil- statue de Fatima. lement en coton fait Coussin crocheté en main au crochet (hau- étoile de mer accrochteur : 180 cm). able au mur (musée de Cœur de Viana ou Serralves à Porto). Cœur Indépendant Gardes, 2012, Château Rouge 2 (2008), instal- de Versailles lation féerique et scin- Lilicoptère, 2012, tillante, de 4 mètres Château de Versailles. de haut, faite de 5 000 Wikipedia PALAZZI 22 VENEZIA
COEUR DE PARIS La sculture de Joana Vasconcelos sera installee a Paris entre la Porte de Clignancourt et Les Puces de Saint Ouen placée sur un matb elle tournera en permanence elle represente un coeur
TUTTI FRUTTI Une autre de ses sculptures monumentale sera installee a Nice a la gare de Ferber elle represente un cone avec trois boules de glaces joanavasconcelos.com
Masters
Jean-Michel Basquiat, Speedy Graphito, Keith Haring, Jonone, Name June Paik, Pierre Soulages, Fabien Verschaere, Nick Walker.
du 26 Janvier 2019 au 30 Mars 2019 Galerie Brugier-Rigail 40 rue Volta 75003 Paris +33 1 42 77 09 00 Métro Arts et Métiers du lundi au samedi galerie-brugier-rigail.com
é en 1969, Nick Walker a la nationalité britannique. Connu pour Graffiti, Street art, scène underground de sa ville natale, est un artiste graffiti originaire de Bristol, en Angleterre. Ses peintures représentent souvent un «vandal», un gentleman au chapeau melon. En tant que précurseur du phénomène des graffitis britanniques, le travail de Nick est devenu un modèle pour des centaines d’artistes émergents. Son travail est en constante évolution et toujours innovant, moderne et stimulant. Nick s’appuie sur l’énergie et l’imagerie du graffiti mais il réussit à combiner la liberté qu’il procure avec une maitrise parfaite du pochoir.
Les résultats sont très sophistiqués et admirables. Les méthodes qu’il utilise conservent leur force et leur intégrité sur le support traditionnel de la toile. Le style et l’humour immédiatement reconnaissable de Nick Walker lui ont permis d’acquérir une notoriété mondiale. On lui attribue son appartenance au mouvement de graffiti au pochoir lancé par Robert Del Naja dans les années 1980, qui a également eu une influence sur Banksy. Walker a recréé les rues graffées de New York pour le film 1999 de Stanley Kubrick, “Eyes Wide Shut”. Son travail a été inclus dans une vidéo de The Black Eyed Peas. En 2006, une œuvre de Walker intitulée “Moona
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Lisa”, peinte à la bombe, a été vendue pour un montant inattendu de 54 000 £ à Bonhams, à Londres. Lors d’une exposition solo à la Black Rat Gallery de Londres en 2008, des œuvres d’une valeur de 750 000 £ ont été vendues et des dizaines de personnes ont passé la nuit à camper devant la galerie. Walker était l’un des principaux participants de l’événement See No Evil 2011 à Bristol, où il a peint “peut-être l’élément le plus frappant de l’événement”, un de ses hommes coiffé d’un chapeau melon sur le côté d’une tour dans Nelson Street. Walker était le premier artiste en résidence du programme Quin Arts à l’hôtel Quin à New York. Walker a créé 15 pièces originales sur place pour la collection permanente de Quin lors de sa résidence en 2013, peu après l’ouverture de l’hôtel. En février 2016, Walker a revisité le Quin pour montrer à la fois des images historiques et un nouveau vocabulaire de l’abstraction. Cette exposition solo, organisée par DK Johnston, a présenté 25 œuvres originales et ouvert le programme Quin Arts de l’hôtel pour la saison 2016. En novembre 2016, Walker a rejoint une cohorte d’anciens artistes en résidence de Quin Arts en utilisant une guitare D’Angelico comme «toile» pour un salon d’artistes. Sa conception comportait des nombres curvilignes ressemblant à des notes de musique. Walker vit toujours à Bristol. Wikipedia