Eva Chettle Kathy MarionBurke Bataillard Isabelle BenedettaCamarrieu Baserga Diagne VeronicaChanel Botticelli Silvia AgnesCicchi Boulloche Sandra Anouk leCorallo Bourdiec Théâtre DaVinci Elizabeth Art GalleryCzerczuk Laetitia de laBazelaire Galerie de Clè Nathalie CYB de la Grandville Claude Duvauchelle Fabien Delaube Figuration Critique le 40ème Salon Romain Denis Galerie Nicolas Flamel “The Moments” Alexis HK Mary Cash Joska des Droits de l’Homme Journée Mondiale Karin Lewin Ana Mendieta Ludwika Orgozolec Plexus International Nicola Pisu 150 anniversaire de la mort de Camille Revel Gioacchino Rossini Sophie Sainrapt Sebastiao Salgado Caroline Secq Bernard Silvera Olga Jean Sokolow Turco Catherine Ursin
PALAZZI A VENEZIA Publication périodiqued’arts et de culture urbaine de l’association homonyme régie par la Loi de1901 ISSN : en cours Commission Paritaire : en cours Distribution postale/digitale
Président Directeur de la Publication Vittorio E. Pisu Correspondance palazziavenezia@gmail.com
https://www.facebook.com/ Palazzi-A-Venezia https://www.vimeo.com/ channels/palazziavenezia Vingtneuvième Année / numéro 02 Prix au numéro 5 euros Abonnement annuel 50 euros Abonnement de soutien 100 euros
L’EURYDICE
Nouveau temple des Muses Estaminet littéraire & artistique ouverture le 27 novembre 2018
Oeuvres de
Sophie Sainrapt
Boissons rares et féérie spectaculaires https://www.facebook.com/ EurydiceCabaret/ 79, rue Cardinal Lemoine 75005 Paris
vec ce deuxième numéro de la vingt-neuvième année de cette publication, nous sommes plutôt fiers d’avoir reçu pas mal d’encouragements et de compliments de manière à nous inciter à continuer dans cette voie. C’est toujours un plaisir de fréquenter les artistes que nous connaissons de longue date ou d’en rencontrer de nouveaux en confirmant, si besoin il en était nécessaire, que nos choix esthétiques sont fondés sur notre expérience, qui maintenant commence à être un peu longue, mais surtout sur notre intuition, qui ne nous a jamais trompés. Dés mon plus jeune âge où j’ai exprimé très tôt le désir d’être architecte, j’étais intimement convaincu que la beauté des choses, des ambiances, des oeuvres, des lieux et des paysages et jusqu’à la musique et bien entendu la gastronomie, rendent la vie bien plus agréable. Je n’ai pas changé d’avis et c’est toujours avec gourmandise que je travaille à vous présenter des artistes et leurs oeuvres ainsi que des spectacles et des installations, sans oublier la cuisine. J’ai toujours été très perplexe vis à vis des productions artistiques censées “changer le monde” en essayant de nous le montrer sous ses aspects les plus négatifs. Je pense que nous n’avons pas besoin d’artistes pour cela; chaque jour nous pouvons être confrontés, soit directement soit indirectement, à la laideur d’un monde dans lequel l’égoïsme le plus primaire et le plus idiot n’a même plus honte de se montrer au grand jour. Je pense que chaque oeuvre d’art, si petite et discrète soit-elle, concourt ,au contraire, à nous révéler, que, même au milieu de tant de laideur et de bassesse, il existe des moments, des lieux, des personnes et des oeuvres, qui peuvent éclairer nos jours et nous aider à affronter le quotidien et à résister aux tentations du replis sur soi et de la fermeture aux autres et au monde. Peut-être trouverez-vous les choix que je vous proposerai chaque mois, par trop éclectiques et pourtant je suis persuadé qu’il n’y a pas de séparation entre les disciplines artistiques, seraient elle culinaires ou plastiques. Tous ces artistes, qu’ils soient musiciens ou écrivains, sculpteurs ou photographes, peintres ou cuisiniers, sont animés du même amour du monde et de leur désir de partager leurs inventions, leurs réussites, leur travail et leur inspiration avec nous tous, même si parfois nous avons un peu de mal à rentrer immédiatement dans le sens et la signification qui se dégagent de leurs oeuvres. Acquérir une oeuvre d’art, sous n’importe quelle forme, est une expérience qui dure toute notre vie et se confronter avec elle chaque jour signifie découvrir, parfois après longtemps, un détail que l’on n’avait pas encore noté ou un éclairage qui change complètement le rapport qui s’était établis même depuis longtemps avec elle. Je remercie vraiment les artistes pour la peine qu’ils se donnent pour l’engagement, qui les traverse tout entier, pour la patience et l’abnégation dont ils font souvent preuve, dans un monde qui n’arrive pas encore à se convaincre que l’Art est la seule chose vraiment importante bien que l’on sache déjà depuis longtemps que dans n’importe quel pays d’Occident le chiffre d’affaires (pour parler comme un banquier) de la Culture est supérieur à celui de n’importe quelle industrie lourde qui tends d’ailleurs à diminuer de plus en plus dans nos contrées pour émigrer sous d’autres cieux. Dans ce mois de novembre qui, à Paris, est souvent dédié à la photographie, je vous invite donc à continuer à fréquenter les galeries, les musées, sans oublier les signatures de livres et les bons restaurants. V.E.P PALAZZI 2 VENEZIA
our soutenir ce projet, le livre de Eva Chettle, quatre propositions de souscription selon vos envies et vos moyens :
Option 1/ 20 €
Le livre dédicacé seul (au lieu de 25€ port gratuit)
Option 2/ 50 €
EVA CHETTLE nfant, Eva Chettle voulait devenir paléontologue afin de retrouver les vestiges du passé enfouis sous terre. Mais c’est aux Beaux Arts que finalement son besoin de créativité la conduit. Plus tard, de stages de formation en contrats de restauration, on la retrouve au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris dans la Grande Galerie de l’Évolution, contribuant à la conservation de sa collection. Finalement, son parcours n’a pas trahi ses rêves d’enfant et sa passion pour le vivant ne s’est pas assoupie, bien au contraire. Elle a mis ses expériences et son talent au service d’un
imaginaire débridé, créant, sculptant et assemblant une faune extra-ordinaire qui plonge ses racines dans toutes les mythologies. Chimères et hybrides les plus improbables naissent sous ses doigts agiles, télescopant avec fracas le temps et l’espace. Cette darwiniste d’un nouveau genre pratique la rétroévolution, le retour à une nature qui n’aurait pas encore vu le jour : des dinosaures futuristes, des visions d’un avenir depuis longtemps écoulé, un monde à l’envers dans lequel faune et flore sont encore indifférenciées, où les animaux marchent littéralement sur la tête. Pourtant toutes ces créatures ignorées nous semblent familières, on les reconnaît partiellement, on jurerait les avoir déjà rencontrées.
Le livre dédicacé avec un tirage d’une photo d’oeuvre au choix parmi 16 chimères (toutes les photos seront envoyées par mail pour le choix définitif) (format 20 x 30 tirage limité à 10 exemplaires de chaque - port gratuit)
Photo l’oeil de la femme à barbe
métophile ami, non, ne sois pas morose, Car si l’été finit, nous autres, escargots, Avons de grands projets pour toi. Les parigots Enfin auront un lieu pour mêler leur chlorose. Viens avec nous, ribaud, mérite ta cirrhose, Franchis le seuil du bouge, écrase tes mégots, Et parle et joue avec manants, pachas, magots, Gouges, cocus, marlous… et n’écris pas en prose ! Panaméen gueusard, rejoins-nous mirliton, Viens te bâfrer fissa et gagner ton ulcère Sans oublier d’aimer Géronte ou Harpagon. Soudards, pousseursde-bois, gobeurs de brachycère, Larrons, castrats beuglant tous les Dies Irae, Nous vivrons tous ensemble avec nos chlamydiae.
Option 3/ 100 €
Le livre dédicacé avec un dessin original au choix. (format 21 x 29.7 C’est sans doute qu’Eva encadré - port gratuit) Chettle met en pratique avec application et talent la for- Option 4/ 150 € midable maxime d’Antoine Le livre dédicacé avec une Chimère Scorpid dans sa Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se boîte d’entomologie (format 15 x 12 x 5.5 cm crée, tout se transforme... » port gratuit) Fabuleuses Chimères ? lafemme@loeilabarbe.fr Un conte à dormir debout ! http://loeildelafemmea barbe.fr Ghislaine Verdier L’œil de la femme à barbe est conçu comme un écrin à malice(s) itinérant galerie et librairie d’art nomade, maison d’édition, agence artistique et propose expositions temporaires, prestations de services artistiques, organisation d’événements. Rester informé-e ? Suivez l’actualité de L’œil de la femme à barbe En vous abonnant à la lettre-info En retrouvant sa page Facebook En laissant un message ci-contre à Ghislaine Verdier ou par mail : lafemme@loeilabarbe.fr ou par téléphone : 01 73 55 23 17 / 06 81 22 16 87 ou au siège social : 76 rue du sergent Bobillot, 93100 Montreil
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Photo Agnes Boulloche
KARAKULLUKCU
‘est grâce à un post sur un social media que j’ai connu l’existence de Da Vinci Art et j’ai eu l’opportunité, la chance et le plaisir de réaliser de nombreux films dans la série “Notes et Pense-Bête” désormais bien connue. Ozge ANIL, charmante jeune turque et son partner en art, Faruk TEPE KARAKULLUKCU, organisent depuis des années, d’abord dans le troisième arrondissement de Paris et maintenant dans le deuxième, rue de Clèry, des expositions qui nous permettent de découvrir des artistes autant français qu’étrangers, dont la qualité plastique est absolument remarquable. Ils ont entourés de quelques collaboratrices aussi charmantes qu’efficaces et leurs vernissages ont toujours été un vrai plaisir de découverte, de partage, d’échanges. J’ai même eu l’honneur et le plaisir d’y présenter trois de mes lino-gravures dont l’une fut inspirée par l’exposition organisée à l’occasion du cinqcentième anniversaire du décès du grand écrivain espagnol, je veux parler ici de Miguel de Cervantes, qui partagea d’ailleurs quelques temps avec les Turcs. Je ne peux que vous inviter à vous précipiter au numéro 87 de la rue de Cléry afin de participer à leur dernière proposition qu’ils ont nommée “Les Uns et Les Autres” J’y serai en Novembre. Vittorio E. Pisu
AGNES BOULLOCHE
n quoi Mais au delà du plail’aquisition sir des yeux et de d ’ o e u v r e s l’embellissement des d’art est- lieux, l’art renvoie une elle avan- image dynamique et tageuse pour une en- vous permet de commutreprise ou une activité niquer, en soutenant un libérale ? artiste vivant. C’est le Rien n’est plus positif reflet de l’engagement pour une entreprise de votre entreprise ! que l’acquisition d’une Tout en participant au œuvre d’art, car elle se développement de la doit d’affirmer sa per- création artistique consonnalité. temporaine (encouragée Il est reconnu que l’art, par les mesures fiscales sur le lieu de travail, ap- françaises), vous avez porte bien-être et inspi- la possibilité d’investir dans une réelle valeur ration. Il permet de véhicu- refuge. placement des ler votre culture, vos Le valeurs et transmet une oeuvres d’art est sans énergie particulière au- doute celui qui procure le plus d’avantage fistour de lui. Il séduit également vos caux visiteurs, partenaires ou www.investirdefiscalclients. iser.com PALAZZI 4 VENEZIA
d’un régime réel d’imposition. Les achats d’œuvres sont déductibles du résultat imposable dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaires, à condition d’exposer au public ses acquisitions pendant 5 ans, correspondant à la durée de l’amortissement. Les œuvres originales d’artistes vivants sont exclues de l’assiette de la taxe professionnelle. Les œuvres achetées sont la propriété de l’entreprise et figureront dans un compte d’actifs (l’objectif étant de favoriser l’art contemporain et non pas d’enrichir les collections publiques). Les frais supplémentaires liés à l’acquisition (commissions versées, frais de transport…) deviennent une charge «classique». Quand les choix sont perti-
Photo Faruk TEPE
DA VINCI ART GALLERY ujourd’hui la défiscalisation permet aux professions libérales et aux entreprises de se constituer un patrimoine artistique tout en réduisant leurs impôts. L’ acquisition d’œuvres d’art est à la portée de toutes les entreprises, ainsi que des professions libérales. Les entreprises concernées sont donc celles assujetties à l’impôt sur les sociétés, à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), les bénéfices non commerciaux (BNC) ou les bénéfices agricoles (BA). Les entreprises et les professions libérales inscrites en nom propre peuvent profiter de déductions fiscales en fonction de leur régime d’imposition. Les entreprises doivent relever
nents, l’entreprise peut LES UNS et LES AUTRES constater à long-terme une plus-value parfois Mutlu SARIHAN ASAL conséquente. En cas de Agnés BOULLOCHE vente avec plus-value, Ebry CEYLAN les excédents sont assuEric BRUNI jettis au régime des plusBOUDHA values professionnelles Fabian DELAUBE et bénéficient, pour les Caroline DELVAUX cessions au-delà de 2 Alejandro DEBONIS ans, de l’imposition à Arnaud DUHAMEL taux réduit. Saré EVGENIA Ces récentes mesures FEDERICI prises par l’État ainsi Katie GUITTARD que l’évolution des Mehmet GURELI mentalités poussent proDelta NA gressivement les marchGriselda LECHINI ands d’art à se tourner Ivo et Nina PETROV(A) vers le Mécénat. Anne SAIN-GIRONS Aujourd’hui, une simHakan SARIHAN ple recherche internet Jean Maurice SILVAIN permet de constater que Ounce ZENG peu de galeries bien Alexandro URSO établies développent cette activité. du 5 au 25 Novembre 2018 https://www.davinciart.fr PALAZZI 5 VENEZIA
gnès Boulloche est née à Paris, elle a passé son enfance au Maroc. Ces jeunes années d’Afrique du Nord ont fait d’Agnès une connaisseuse de legendes et de Djinn, une amourese du mystérieux. De retour à Paris dans les années soixante, elle étudie à l’Ecole des Arts Décoratifs. Au cours des années suivantes, elle se consacre entièrement à la peinture à l’huile sur panneaux en bois selon l’ancienne technique du “glaze” consistant à superposer de fines couches de couleurs transparentes. Elle peut combiner des traits fins et des teintes lumineuses et utilise ses différentes formules alchimiques pour créer ses propres pigments, médiums et vernis. gnes Boulloche was born in Paris, she spent her childhood in Morocco. These young years in North Africa made Agnes a legend and Djinn connoisseur, a lover of the uncanny. Back in Paris in the Sixties, she was a student at the Ecole des Arts Décoratifs, in the followed years, she entirely concentrated on oil painting on wood panels using the old “glaze” technique which consist in superimposing thin transparent layers of colours and makes it possible to combine fine strokes and luminous tints. She also uses various alchemical formulas to create her own pigments, mediums and varnishes.
en hommage aux victimes de Fukushima ; et se lie en juin 2014 avec des peintres du collectif « Diaspo’arts ». Les artistes se feront l’écho de la persistance, de la résistance et du triomphe de la vie. Ce rayonnement, Diaspo’ arts l’étend de Paris à Yerevan ou Malte. CYB est particulièrement honorée d’avoir été invitée à participer à l’exposition : «I am your Memory» en avril 2015 au Musée d’Art Moderne de Yerevan. « Affronter l’abîme,
CYB
CATHERINE URSIN
Photo Catherine Ursin
Photo CYB
Y B s’initie très tôt à la peinture à l’huile et au dessin, dans le Pacifique Sud où elle passe son enfance, puis sur les rives de la Méditerranée. De retour en France à Paris, dans le quartier de Montparnasse, elle continue à peindre, parallèlement à des études de philosophie. Une rencontre importante avec le peintre Georges Mathieu lui permet d’approfondir sa recherche artistique, entre Expressionnisme et Abstraction Lyrique. Elle expose depuis l’an 2000, à Lille, New York, Paris, Osaka, Yerevan, Malte. Sa démarche picturale reste fondamentalement abstraite, en ce sens qu’elle affirme la réalité de l’invisible. Pour CYB la peinture est une rupture et une insurrection radicale, face à ce qui est imposé au sujet pensant et existant comme « la réalité ». Peindre, c’est s’insurger. Dans sa dynamique d’ « Insurrection de la couleur », elle participe en décembre 2013 au projet «Okiagari Koboshi»
être face au vide et ne pas hésiter à sauter le pas : c’est ça, la peinture ; c’est un élan. Elle n’hésite pas, elle est face au vide, elle affronte l’abîme – en musique. » Arthur Pauly “Pensées et peintures se croisent chez CYB. Son imaginaire, traversé par la couleur, la musique et la philosophie se constitue comme un tout défini par l’artiste comme « baroque abstrait ». Mylène Vignon
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« Baroque Abstrait » : Peintures & Abécédaire de CYB Area - Descartes & Cie éditeur un livre d’Alin Avila Parution le 10 novembre 2018 Expo du 26 octobre au 13 Novembre
samedi 10 Novembre 2018 à partir de 15 heures Lecture à 17 heures Galerie Area, 39 rue Volta, 75003 Paris
atherine Ursin est le genre d’artiste qui ne vous laisse absolument pas indifférent. Son engagement est total, son corps même est l’instrument et l’objet de sa peinture. Ses prestations et ses installations vous captent et vous interpellent absolument et si, jamais vous avez déjà eu l’occasion de vous confronter aux happenings et autres performances des années soixante, vous croirez revivre votre jeunesse mais, avec l’expérience que l’on pense avoir accumulée avec le temps, sans parler de la compréhension des oeuvres d’art que l’on croit avoir développée. Ses noires figures menaçantes nous paraissent pourtant bien familières, nous pouvons reconnaitre quelques uns des cauchemards qui encombrent nos nuits d’insomnies. Catherine nous les propose pour que nous les connaissions mieux, que nous les apprivoisions, que nous en faisions presque des amis, des figures non plus menaçantes mais plutôt des guides bienveillantes, des balises dans la nuit obscure éclairée par intervalles par des flash lumineux aveuglants. La musique qui accompagne parfois ses performances n’est pas non plus apaisante, constituée souvent de bruits dissonants et de cacophonies savamment mélangées. Mais elle est là pour nous réveiller, pour nous empêcher de nous abandonner à la douce torpeur qui parfois semble nous gagner dans notre monde finalement assez confortable en apparence mais tellement sournois et insincère, qui essaye de nous hypnotiser avec des propositions consuméristes et fallacieuses. Telle une chamane des temps modernes, Catherine Ursin essaye de nous montrer d’autres aspects de l’existence, d’autres angles de vision du réel, d’autre manières de considérer le quotidien, d’autres états de la matière et d’autres univers parallèles. Laissons nous guider tels des petits poucets pas ses rouges et noires icônes. V.E.P. https://youtu.be/FBaNWAIvIWI https://www.artmajeur.com/catherine-ursin PALAZZI 7 VENEZIA
atherine Ursin situe le «corps» au cœur de son œuvre. Corps dessinés, sculptés, photographiés, corps sexués, violentés, torturés. Corps-à-corps percutant et brutal de déesses pariétales et de monstres sidéraux. De la gestuelle picturale au sol jusqu’à l’expérience de la performance, le corps demeure en mouvement perpétuel. Dans un rythme effréné, Catherine Ursin traverse les techniques ne conservant que la puissance du rouge et la profondeur du noir. Les frontières se brisent et l’espace est investi. Elle y déploie ses formes humaines hybrides, relie les contraires, concilie les antinomies et les oxymores. Entre cruauté et bienveillance, elle projette sa peinture comme une tentative de guérison, puise l’énergie dans les échanges et convie des complices de jeu à une catharsis dansée atherine Ursin places the “body” at the heart of her work. Body drawn, carved, photographed, sexed bodies, abused, tortured. Striking and brutal melee of wall goddesses and sidereal monsters. From the pictorial gesture on the ground to the experience of performance, the body remains in perpetual motion. In a frenzied rhythm, Catherine Ursin crosses techniques retaining only the power of red and the depth of black. Borders break and space is invested. It deploys its hybrid human forms, connects opposites, reconciles antinomies and oxymorons. Between cruelty and benevolence, she projects her painting as an attempt at healing, draws energy from exchanges and invites accomplices to play a catharsis danced.
Photo Plexus International
Photo Laetitia de Bazelaire
LEXUS INTERNATIONAL FORUM ONLUS Plexus International Forum Onlus, established in 1999, is a non profit association that acts as legal framework for Plexus International. Its purpose is to disseminate a broader knowledge on the historical activities of Plexus International as well as to realize experimental sustainable art & science projects for the survival of our living planet. Currently, it serves also as legal entity for the Forum on Mediterranean Food Cultures. Plexus International Forum Onlus, costituita nel 1999, è un’associazione culturale non lucrativa di solidarietà sociale che agisce legalmente per Plexus International. Il suo scopo e’ quello di diffondere una maggiore conoscenza delle attivita’ storiche svolte da Plexus International. La Plexus Onlus si prefigge anche la realizzazione di progetti sperimentali sostenibile d’arte & scienza rivolti alla sopravvivenza del nostro pianeta vivente. Attualmente, la Plexus Onlus opera anche come struttura legale del Forum sulle Culture Alimentari Mediterranee. Plexus International Forum Onlus, constituée en 1999, est une association culturelle non lucrative de solidarité sociale qui agit legalement pour Plexus International. Son objectif est de diffuser une plus grande connaissance des activités historiques développée par Plexus International. La Plexus Onlus se propose à la réalisation di projets d’expérimentation sustenibles d’art & science, dédiés à la survie de notre planète vivante. Actuellement Plexus Onlus oeuvre aussi comme structure légale du Forum Cultureds Alimentaires Méditerranéennes.
Participe à la Journée mondiale d’action pour les droits de l’homme Pendant longtemps, ils les ont ignorés, déchirés, piétinés. Aujourd’hui, ils veulent les annuler. Ce sont nos droits fondamentaux: le droit au travail, à la liberté, au logement, à la santé, à l’éducation, à un environnement sain, à la retraite, au repos ... Il y a 70 ans, après deux guerres mondiales et 70 millions de morts , ont été reconnus, avec des mots clairs et simples, dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. Depuis lors, de nombreux résultats importants ont été atteints mais aujourd’hui, certains gouvernements veulent les détruire et nous entraîner dans de nouvelles guerres. 10 décembre 2018 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, nous défendons les droits de l’homme Dans chaque ville, dans chaque école, sur le lieu de travail, sur les places et dans les lieux de réunion, dans les conseils municipaux, provinciaux et régionaux, nous nous arrêtons le 10 décembre pour réfléchir ensemble à ce que nous pouvons faire pour défendre et affirmer les droits. les êtres humains, chez nous et dans le reste du monde. Droits de l’homme. La jeunesse d’hier a eu du mal à les conquérir. Aujourd’hui, c’est à nous de les défendre! Envoyez votre adhésion au Comité national pour le 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme La Table de la paix, via della viola 1 (06122) Perugia - Tel 335.6590356 - 075/5736890 - fax 075/5739337 email adhesioni @ perlapace. www.perlapace.it PALAZZI 8 VENEZIA
A CHANGE OF PERCEPTION AND AWARENESS The wings of a butterfly can be felt all over the WORLD ATTENTION NEW DEADLINE: 15 NOVEMBER 2018 To participate, please, you send by email to info@plexusinternational.org your own digital art work, one image only, in jpg format, in high resolution, dedicated to the Universal Declaration of Human Rights and to which article your digital art is addressed. Deadline: November 15, 2018. All digital artworks will be posted at the Plexus International Digital Gallery and reproduced in A3 photocopies and exibited together with the previous 719 digital art contribution, received from 2004 to 2017, at the Plexus International event THE BUTTERFLY THE RETURN OF ART INTO THE COMMUNITY A webstreaming event connected with different ethno-realities in the planet 10 December 2018 International Human Rights Day MACRO-Asilo, Museum of Contemporary Art of Rome Salario-Nomentano, via Nizza 138. PALAZZI 9 VENEZIA
LE RETOUR DE L’ART DANS LA COMMUNAUTE, MACRO-Asile, Rome, 10 décembre 2018 Journée internationale des droits de l’homme 10 décembre 2018 LE RETOUR DE L’ART DANS LA COMMUNAUTE Un événement participatif gratuit connecté avec différentes réalités ethno À TOUS LES ARTISTES EN PREMIÈRE PERSONNE PLEXUS INTERNATIONAL APPEL OUVERT Amenez vos ailes voler ensemble comme un papillon à travers la porte anti-retour Les ailes d’un papillon se ressentent dans le monde entier Poursuivez l’aventure en photocopiant 719 œuvres numérisées de 304 artistes du monde entier qui, lors de leur voyage à bord du Metr’ART, ont été transformés en œuvres originales de 288 mètres de long, d’une longueur totale de 288 mètres. Comme une chenille, MACRO Asylum se transformera en un papillon coloré traversant la “Porte du non-retour de la maison des esclaves de Gorée”, à Dakar, donnant ainsi vie à une œuvre d’art historique contemporaine, en tant que retour symbolique de l’art. dans la communauté, avec des appels à l’attention portée à la biodiversité, y compris sociale; la marchandisation de l’art et ses alternatives; l’esclavage compris dans un sens historique et métaphorique; la recherche de formes d’expression artistique libres et d’un développement durable pour tous.
Rebus Ni dieu ni maitre
FABIAN DELAUBE ROMAIN DENIS e suis un artiste français vivant à Paris. Je peins à l’huile sur toile depuis 12 ans. J’ai commencé comme décorateur à l’opéra de Bordeaux et je travaille maintenant pour moimême. J’adore l’être humain, alors je peins des visages, il n’y a rien de plus expressif”. Né à Bordeaux en 1973, il étudie la photographie et l’audio visuel avant de se consacrer définitivement aux arts visuels et à la décoration. Différentes écoles d’art appliquées autour de
Bordeaux façonneront cet esprit créatif pendant 5 ans. En 1996, il est retourné à L’Opéra de Bordeaux où il a travaillé comme décorateur pendant 2 ans. En 1998, il a perfectionné son art en suivant les cours de trompe l’œil aux Compagnons du Tour de France. Bien que le trompel’œil n’ait plus aucun secret pour lui, il continue de suivre les cours de modèles vivants à l’Académie des BeauxArts de Bordeaux. Il travaille actuellement comme décorateur et expose ses peintures entre sa région natale et Paris.
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LES UNS et LES AUTRES Mutlu SARIHAN ASAL Agnés BOULLOCHE Ebry CEYLAN Eric BRUNI BOUDHA Fabian DELAUBE Caroline DELVAUX Alejandro DEBONIS Arnaud DUHAMEL Saré EVGENIA FEDERICI Katie GUITTARD Mehmet GURELI Delta NA Griselda LECHINI Ivo et Nina PETROV(A) Anne SAIN-GIRONS Hakan SARIHAN Jean Maurice SILVAIN Ounce ZENG Alexandro URSO
daVinci Art Gallery 87 rue de Clèry Paris 75002 du 5 au 25 Novembre 2018
longé dans le monde de l’Art dès sa petite enfance, tel Achille dans le Styx, Romain Denis dessinait beaucoup et
souvent. Il raconte qu’une peinture de son grand père, Maurice Denis, «Matin de Pâques » le fascinait totalement par son côté mystérieux et étrange. Jeune, il l’avait d’ailleurs recopiée en dessin pour son propre plaisir. Adolescent, il fut très attiré par la peinture de Paul Klee. Puis il chercha sa propre voie, sa voix intérieure et travailla en autodidacte, entouré d’amis artistes Au travers de son Œuvre, Romain Denis, à l’imagination féconde, aborde avec une singulière avidité des thèmes, des techniques et matériaux aussi multiples qu’imprévisibles. L’artiste se laisser aller avec bonheur et délices, au fil de ses élucubrations sépulcrales, à des créations brillantes souvent fantaisistes quelquefois nostalgiques, parfois graves Dans certains de ses clichés photogra-
phiques, sous son air d’insouciance amusée, Romain traite de sujets troublants: l’autodérision dans des autoportraits à la Francis Bacon. Il approche aussi celui de la violence infligée aux femmes au travers de scènes d’actualité dignes de films de série noire. Plus loin, il propose, enfermés dans des boites, toutes sortes de Messages-Rébus d’apparence facétieuse qui rejoignent sa sensibilité poétique et cocasse. Les peintures sur verre laissent surgir une multitude d’images entremêlées aux origines énigmatiques. La «main de verre» est-elle l’évocation des tatouages sacrés révélés par des maitres enchanteurs de tribus lointaines ? On y découvre des formes humaines totalement imbriquées les unes dans les autres: une multiplicité de visages d’hommes et de nus féminins
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et traités à la manière des artistes expressionnistes. Le trait noir est incisif, direct, profond. La figure, dans son entier, nous apparaît magique et majestueuse. Puis Romain Denis se décide à aborder la peinture pour elle-même par d’immenses gouaches : Il déroule librement et à l’infini, sur le champ de la feuille de papier Canson, des lignes sinueuses aux tons finement travaillés et intenses: soit bleu soit rouge soit rose ou jaune sur un fonds uni : blanc, bleu, noir qui accueille ces entrelacs subtils et mystérieux. Des formes abstraites et vivantes se dessinent avec, parfois, des yeux-regards qui se glissent et nous observent discrètement ; en vision sousjacente subliminale des mots comme « peace »and « joy » peuvent se discerner. Ces peintures nous entrainent
à la contemplation en nous transmettant leur pleine énergie. Vuillard qui était enfant unique avait l’habitude, petit, de parler tout seul. Sa mère l’interroge : «A qui parles-tu donc, Edouard ? » « Oh, Maman je parle à Monsieur Rien du tout ». Réponse immense ! Vuillard petit, correspondait déjà avec son être intime : Monsieur rien du tout qu’’il apprenait à découvrir, qui avivait son imaginaire. «Haut com trois pom » sic Romain Denis n’a cessé de toute sa vie de converser avec Monsieur rien du tout. Et son travail nous en témoigne: il nous offre des images, des objets, des peintures qui nous interrogent, nous effraient, nous amusent, nous enchantent bref nous ravissent. Marie Amélie Anquetil
Photo Romain Denis
Photo Fabien Delaube
’m a french artist living in Paris. i’ve been painting with oil on canvas since 12 years. I began as a decorator at the Bordeaux ‘s opera and now i work for myself. I love human being so I paint faces, there ‘is nothing more expressive”. Born in Bordeaux in 1973, he studied photography and visual audio before turning definitively to the visual arts and decoration. Different art schools applied around Bordeaux will shape this creative spirit for 5 years. In 1996, he returned to L’Opéra de Bordeaux where he worked as a decorator for 2 years. In 1998, he sharpened his art by following the courses of trompe l’oeil at the Companions of the Tour de France. While the trompe l’oeil no longer has any secrets for him, he continues to follow the courses of live models at the Academy of Fine Arts in Bordeaux. He currently works as a decorator and exhibits his paintings between his native region and Paris.
UN ROMAIN-DEUX NIDS Petit-fils du peintre Maurice Denis, Romain Denis parle et entend la langue des oiseaux, la cabale phonétique. Neveu du poète Jean Follain, il change ses jeux de mots en objets, en cela littéralement fidèle à Ludwig Wittgenstein, non sans ressemblance lointaine avec Jean-Pierre Brisset qui savait que la question : « Qu’est-ce que c’est que ça ? » (kékséksa) voulait dire « quel sexe ça a ? ». Cette mutation cabalistique et pivotale de mots en choses, procède d’une mini récréation du monde au niveau humain, où les choses engendrent des objets. La transformation du monde, cette idée culturelle d’agriculteur et de locuteur retrouve là son origine géniale. Il suffit en effet d’inventer des rébus pour mieux voyager parmi les choses, en autobus. Ceux qui n’y croient pas, qui disent non à tout et que Nietzsche a taxés, à jamais, de nihilistes, peuvent dire non aussi à Romain Denis, s’ils le veulent. Mais ne sauront pas, pour autant, sauf avec des « rats » et un « dé » sur la page, toujours blanche, de l’existence ordinaire, jouer le grand jeu de l’invention, de l’élocution et de l’action. Romain Denis, lui, ne dérape jamais. Alain Jouffroy
BERNARD SILVERA JEAN TURCO
Photo Jean Turco
Photo Bernard Silvera
ernard Silvera est un artiste français né à ParisMontmartre en 1959. C’est avec un esprit fantasque que le sculpteur impose à notre oeil des oeuvres fortes, dérangeantes, puis- santes, originales, réalisées dans un matériau non noble: selon l’artiste, qui a choisi l’argile, il s’ en dégage un aspect sensuel. Sculptant particulièrement les corps et les bustes de femmes, il se dégage de ses oeuvres des émotions infinies. Son cheminement n’est pas la perfection car il se revendique farouchement opposé à la notion du beau. Une courte étape “peinture” le guidera tout droit vers la sculpture. Bernard Silvera pose, subrepticement, des questions et nous délivre des clés, pour comprendre sa propre existence, puis la nôtre. Ses oeuvres sculptées manuellement, pièces uniques, forcent l’admiration de tous ceux qui savent regarder. Elles créent un réveil chez un public : une nouvelle manière «de penser et de voir », qui nous entraine vers la direction du troisième millénaire. Conscient de créer parfois gène et rejet, Silvera Bernard rétorque qu’il n’est pas dans une
démarche de séduction. Ses oeuvres sont créées pour déclencher des émotions vives, pour jouer sur nos ressentis et extirper notre mal intérieur, que nous qualifions : « mal du siècle ». Ses « Silverades » sont volon- tairement étiquetées «mal léchées» car pour Silvera Bernard, l’aspect brut est ce qui exprime le mieux la vie. Pour lui la beauté ne réside pas dans la perfection mais dans la voluptuosité d’une courbe, dans l’élégance d’une veine, dans la majesté d’un muscle, mais aussi dans la torture d’un visage, dans la douleur d’un regard, dans le coté sombre d’une posture.
Artisan de sa propre créativité, et dans l’affirmation de sa personnalité, il nous livre avec pudeur l’un de ses secrets: «à l’encontre de l’introspection, je suis allé vers l’expression par les mains. Je me transforme en transformant la matière». Ses oeuvres sont riches d’humanité : elles sont une invitation à aller vers l’autre, un appel à regarder le monde tel qu’il se décline sous nos yeux. Elles sont audacieuses car elles prônent des valeurs oubliées en train de renaître, et contrent les conventions et idées établies. Ici, là bas-et ailleurs 2014
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On peut se reconnaitre dans les oeuvres de Bernard Silvera, s’y retrouver, se complaire, y reconnaitre aussi ceux que l’on a connus ou celles que l’on aurait bien aimé connaitre. Un univers, un monde entier sur lequel la lumière sucite mille reflets et milles ombres, des centaines de corps et de visages qui se laissent regarder sans complaisance, se laisser scruter, admirer, convoiter, offerts qu’ils sont à notre curiosité, à notre désir de savoir de comprendre, qui sommes nous en fait? Voilà nous sommes ces corps, nous sommes ces visages, nous sommes toutes ces vies aussi diverses et aussi semblables, aussi pleines et aussi souffertes, aussi laconiques et aussi bavardes, aussi pleines d’imprévus et aussi ennyeuses, aussi incandescentes de passion et d’amour et aussi gélées de solitude et de peur. Bernard Silvera ne craint pas de nous montrer tels que nous sommes au travers de ses terres et de ses bronzes aussi désirables, aussi adorables, aussi différents et aussi uniques. Tous tant que nous sommes. V.E.P.
é en 1948 dans les Alpes, Jean Turco passe son adolescence à Chamonix Mont-Blanc. Il se diplôme en photographie et réalise de nombreuses images de haute montagne. A 20 ans il quitte « la vallée » pour Paris où il va exercer une activité qui le passionne et qui lui permettra de visiter un grand nombre de pays lointains en emportant dans ses bagages le Leica IIIf et l’Hasselblad qui partagent sa vie. Il réalisera ainsi en Europe, aux Etats-Unis et dans les Emirats et Sultanats du Golfe, d’innombrables paysages et portraits ; son goût pour ces derniers s’affirmera d’ailleurs lors de voyages en Inde et au Pakistan.
En 2000 il repense son implication dans la photographie et abandonne toute autre activité ; il range ses inséparables Leica et Hasselblad dans une armoire, reprend sa Sinar P 20x25 et un Nikon numérique, puis brûle symboliquement et sans état d’âme, ses négatifs et archives afin de repartir sur de nouvelles bases. Principalement destinées aux expositions - il en a réalisé plus de cent-dix ces dernières années – ses photographies portent depuis sur de nombreux sujets même si le portrait, le nu et la nature morte restent privilégiés. En 2013 la Société des Artistes Français lui décerne la Médaille d’Honneur pour l’ensemble de ses travaux. En dehors de ses travaux
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personnels, de l’écriture d’ouvrages et d’articles sur la photographie et des workshops/ateliers qu’il anime dans de nombreux pays européens, Jean Turco travaille principalement sur commandes pour des particuliers ou des agences de publicité. Il utilise en fonction des images produites tous les types de matériels de prise de vue existant, mais la Sinar P 20x25, chambre technique en format 8x10 inches qui utilise des films argentique de 20x25 centimètres qu’il traite personnellement dans son laboratoire, est devenue son matériel préféré. Outre les catalogues de ses expositions, il publie aux Editions Pearson : «La photo de nu» (2010), «L’art de l’éclairage» (2012), «Le nu» (2012), «Le portrait» (2012), «La nature morte» (2012), « Le guide des poses» (2014) et aux éditions Punto Arte MV (Italie) «Nu» (2013). Installé à Paris, il travaille une grande partie de l’année en Italie, à Venise et à Glera di Giais, où il a ses racines. Michel-Pascal Berthgelf
En ce moment mème Succès de folie: conférence à photo Beijing, Master classe, lancement de son livre “L’art de l’éclairage”, exposition personnelle en Mongolie intérieur, atelier du portrait. Superman ! Bravo Jean Turco, Lala Zhang
esto à la genoise
Photos Benedetta Chiala
Depuis si longtemps Qu’il engueule ses glaïeuls Comme si c’étaient ses enfants On raconte que le soir Il met deux couverts Et prépare le dîner À son pote imaginaire Comme un ours bipolaire Photo Alexis Djoskounian
Ingrédients pour 4 belles portions Ail 3 gousses sans germes Basilic – 100 g de feuilles Pecorino – 60 g rapés Parmesan – 50 g rapés Huile d’olive – 100 ml Pignons de pin – 25 g Gros sel – 1 pincée Pommes de terre 100 g Haricots verts frais 100 g Pates De Cecco ou Rummo “Trofie ou Trenette“ 400 g Préparation Laver et cuire à la vapeur pour 30 minutes les haricots frais et le pomme de terre sans la peau. Pendant ce temps émincer les gousses d’ail et le mettre dans un mortier (de marbre de preference) avec une demi pincée de sel gros et pilez pour realiser une crème. Laver et émincer les basilic et l’ajouter à la crème, pilez encore et petit à petit ajouter l’huile d’olive vierge extra, les fromages, les pignons de pin et l’autre pincée de sel. Pilez jusqu’à obtenir une crème dense et brilllante. Mettez l’eau pour les pates à bouillir, et quand elle est prete ajouter du sel gros et les pates. Laisser cuire pour 11 minutes, les egoutter et y ajouter le pesto et le pommes de terres coupés en dés et les haricots verts. Vous pouvez garder 48 heure cette preparation dans le frigo à condition de mettre sur le pesto un fil d’huile d’olive et les conserver dans de contenants adaptés. Le pesto est la grande specialité de la ville de Genova, la recette originale prevoit les pommes de terre et les haricots, mais souvent on trouve le pesto sans ces deux ingredients fondamentaux. J’ai appris à le faire quand j’allais en vacance pres de Genova, dans la jolie ville maritime de Santa Margherita Ligure ou j’ai passée mon enfance.
On raconte qu’il vit seul
COMME UN OURS BENEDETTA BASERGA Retrouvez la cuisine de Benedetta
facebook.com/lacuisinedebenedetta instagram.com/lacuisinedebenedetta Tous les jours un menu diffèrent la cuisinedebenedetta@gmail.com www.lacuisinedebenedetta.fr PALAZZI 14 VENEZIA
ntre John Irving et Baloo, l’objet musical ursin d’Alexis HK s’inscrit dans une ribambelle artistique de beaux ours tragicomiques qui font sens et joie face à l’absurde. Nous voici spectateur d’une nuit d’insomnie, d’une mise en scène théâtrale avec acteurs endimanchés, à l’élégance surclassée mais pas si incongrue. Après quelques mois de réclusion volontaire consacré à cet album, Alexis HK partage sur scène les fruits de cette introspection. « Au bout d’un moment, être tranquille tout seul devient être anxieux tout seul, il était temps d’être plusieurs.» « Comme un ours » (chez La Familia) est en effet un album de retour sur soi, sur notre société, de douce rancœur à mé-
tamorphoser, d’attente aux aguets des premières floraisons après un hiver glacé. « Sur scène, je veux qu’on rigole de la lourdeur de ces chansons chargées, un peu dures, je veux les transformer en autodérision, en éclat de rire collectif. » Idées noires et ours brun Derrière le costard de scène, les couleurs nocturnes, les idées sombres, les souvenirs déconcertants, les chansons noires prennent une cohérence réconfortante par la magie musicale et scénographique, par les mots drôles qui réparent. De quoi nous révéler un beau bout d’âme sur ses deux pieds. « De
Un ermite en colère En apesanteur Entre les deux hémisphères Alexis HK
l’écriture au studio puis Paroles et musique à la scène, les chansons Alexis Djoshkounian deviennent celles d’une autre histoire, on leur (Alexis HK). donne un rôle, comme Extrait de l’album un personnage, elles éponyme à paraître. deviennent le corps d’un nouvel ensemble qui raconte autre chose. » Un album sur la solitude Un spectacle très acousdans notre monde hypertique, sans batterie mais avec quelques boucles communicant, entre électroniques, mettant angoisse et espoir. en scène Seb Collinet – binôme créatif d’HK Alexis HK : Comme un ours sur cet album – au piano et à la programma- Jeudi 22 novembre 2018 tion, Julien Lefebvre au violoncelle, Simon Ma- Le Trianon rie à la contrebasse, et 80, bd de Rochechouart, Alexis HK à la guitare, au ukulélé, à la voix et 75018 Paris aux confessions. novembre à 19h30. Tél Vanessa Fara 01 44 92 78 05. www.journal-laterrasse.fr
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Places : 34,50€
Photo Sebastiao Salgado
Photo Marc Molk
n 1977, Patrick Juvet chantait : «Où sont les femmes ? Avec leurs gestes pleins de charme. Où sont les femmes ? À la fois si belles et si pâles. Où sont les femmes ? Qui ont des rires pleins de larmes. » En 2017, nous savons où elles sont. Elles habitent les tableaux de Marion Bataillard. Elles y sont entrées sur invitation. La peinture d’après modèle a une longue histoire derrière elle. C’est qu’il doit bien y avoir une sorte de magie à la présence dans l’atelier des personnes en chair et en os, des objets élus pour être peints, du petit requin aussi, ramené à treize heures du marché de Saint-Denis, qui ignorera toujours qu’il a posé puisqu’il est mort, mais qui pose quand même et qui embaume tout l’atelier. Modèles retravaillés obstinément jusqu’à ce que s’en dégage une sensation d’acuité de la forme. Un critique du XIXème siècle évoquerait «l’air circulant autour de la figure». Une touche léchée ou frottée, parfois forcée par la règle, le plus souvent furtive, semi-clandestine. On devine un essaim de gestes ayant fondu sur telle main pour qu’elle soit parfaitement douce et blanche. Les corps de cette peinture sont souvent beaux, alors même qu’ils adoptent des postures étranges où la grâce se complique de légères contorsions. Quand les corps sont ingrats, ils n’en restent pas moins sexués, grotesquement ou magnifiquement.
MARION BATAILLARD SEBASTIAO SALGADO Les visages ont des expressions étranges, crispées, souriantes ou impénétrables. Et la sensation d’humour moqueur qui parcourt plusieurs tableaux trouve un équilibre inattendu dans un érotisme serein. Érotisme quelque peu espiègle de jeunes filles qui mettent au défi le spectateur de soutenir leur regard qui ne cligne jamais. Sévérité aussi, de ces prunelles souvent bleues, que l’on quitte pour laisser vagabonder une curiosité fouisseuse dans le reste du tableau. Une curiosité qui se posera rougissante sur l’aréole d’un sein ou le bombé d’une épaule nue, inquiétée sur un petit tas d’os ou un énorme coeur de boeuf poignardé, charmée par la fragilité des aigrettes d’un pissenlit ou
la naïveté d’une branche de framboisier sauvage. Ce cosmos bucolique est traversé de géométries. Alcôves et axes noirs, scènes en rotondes et velux abstraits structurent un espace à la fois cosy et carcéral. Il semble héritier de la première Renaissance, celle qui mariait primitivisme des formes et symbolisme du sujet. Peint sur bois, cet imaginaire qui fait la part belle aux détails, aux petites choses, ne s’interdit ni l’ambition des grandes compositions ni le poignant des émotions humaines, simples ou contrariées. Marion Bataillard, batailles après batailles, livre une guerre personnelle, silencieuse, à la facilité et à l’amertume avec la complicité de la Galerie ALB. Pierre Gabrielle
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Je peins. Je suis entrée en peinture avec des « scènes », des très grands formats et fortes charges d’image. Il m’a fallu du temps avant d’oser m’attaquer à une simple nature morte, un simple portrait, ou un simple paysage : quoi de plus difficile que d’éviter les fadaises sur de si modestes motifs? Je peins « sur le motif », ainsi que « de tête ». Ce que je cherche, c’est l’image toujours re-puisée à la source de l’Expérience, malgré l’accumulation de toutes les images du monde et de son histoire, malgré la répétition. C’est simple et difficile. L’image en peinture doit être là comme pour la première fois, fruit d’une transformation directe et substantielle du monde tridimensionnel. Cette transformation est opérée par l’esprit, dans les yeux, dans le corps mouvant et agissant, avec les perceptions, le flux d’images intérieures , la mémoire. La peinture est issue de l’Espace et des Corps, et nous renvoie à eux. Marion Bataillard
ebastião Salgado (Aimorés, 8 février 1944) est un photographe brésilien résidant actuellement à Paris. Humaniste photojournaliste, il est considéré comme l’un des plus grands photographes de notre époque et pour le World Press Photo «il a été nommé à plusieurs reprises photographe de l’année». «Même sans la moindre trace de sensationnalisme, les images de Salgado ont leur propre spectaculaire. Ses pompiers, ses ouvriers métallurgistes sont des héros au travail, parfois aux limites de l’idéalisation romantique. Les cultivateurs de plantations de canne à sucre cubaines utilisent leurs machettes comme guerriers des temps archaïques. Et les fugitifs éthiopiens, enveloppés dans leurs vêtements, au bord du désert, ressemblent
aux personnages d’une tragédie ancienne. Ce sont des images extrêmes de réalités extrêmes. Le pathos, le geste élégiaque émane des sujets ainsi que de la manière dont ils sont représentés. Groupes de mères avec enfants, scènes de passion, masses en mouvement: ces images racontent des histoires bibliques que Salgado mentionne avec la passion d’un théologien marxiste de la libération » Après des études universitaires en tant qu’économiste et statisticien, après une mission en Afrique, il décide de devenir photographe. En 1973, il publia un rapport sur la sécheresse au Sahel, suivi d’un autre sur les conditions de vie des travailleurs immigrés en Europe. En 1974, il rejoint l’agence Sygma et documente la révolution au Portugal et la guerre coloniale en Angola et au Mozambique. En 1975, il rejoint
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l’agence Gamma puis, en 1979, la célèbre coopérative de photographes Magnum Photos. En 1994, il quitte Magnum pour créer, avec Lelia Wanick Salgado, Amazonas Images, une structure autonome entièrement dédiée à son travail. Salgado traite principalement des reportages humanitaires et sociaux, consacrant des mois, voire des années, à développer et approfondir des problèmes plus vastes. Sebastião Salgado donne son nouveau livre à Lula da Silva. A titre d’exemple, citons les longs voyages qui l’ont conduit pendant six ans en Amérique latine pour s’initier à la vie à la campagne. Ce travail a donné naissance au livre Other Americas. Au cours des six années suivantes, Salgado conçoit et met en œuvre un projet sur le travail dans les secteurs de base de la production. Le résultat est The Man’s Hand, une publication monumentale de 400 pages, publiée en 1993, traduite en sept langues et accompagnée d’une exposition présentée à ce jour dans plus de soixante musées et salles d’expositions à travers le monde. De 1993 à 1999, Salgado travaille sur le thème de la migration humaine. Ses reportages sont publiés régulièrement par de nombreux magazines internationaux. Aujourd’hui, cette œuvre est présentée dans les volumes In Cammino et Portraits d’enfants en mouvement, deux œuvres qui accompagnent l’exposition du même nom publiée en Italie par Contrasto. En 2013, Salgado a apporté son soutien à la campagne de Survival International visant à sauver les Awá du Brésil, la tribu la plus menacée au monde. En août 2013, O Globo a publié un long article sur la tribu, accompagné de ses photographies .
GIOACCHINO ROSSINI dramma eroico”, rappresentato a Venezia lo stesso anno), nel quale irrobustendo la propria scrittura musicale e manifestando ormai una completa maturità tecnica, conferendo all’opera seria un’inconsueta snellezza grazie alla limitazione dei recitativi a vantaggio dei pezzi d’insieme, mostrava di avviarsi a conquistare la preminenza sul gusto musicale europeo. La stessa importanza che nel genere serio ha il Tancredi può essere riconosciuta, nel genere comico, alla nuova opera “L’Italiana in Algeri”, rappresentata a Venezia. Né lo scarso successo di alcune opere dal 1813 al 1814 (“Aureliano in Palmira”, seria, Milano, 1813; “Il Turco in Italia”, buffa, Milano 1814; “Sigismondo”, seria, Venezia, 1814) riuscì a menomare tale fiducia nel compositore. Questi intanto riceveva dall’impresario D. Barbaja la direzione dei teatri napoletani di S. Carlo e del Fondo, con l’obbligo di scrivere due opere l’anno. A Napoli ben si adattò all’ambiente teatrale della città (dove tra i cantanti primeggiava Isabella Colbran, sua futura
moglie), conquistando subito, con l’”Elisabetta regina d’Inghilterra” (seria 1815), l’entusiasmo generale. Della facoltà, concessagli dal contratto con Barbaja, di comporre anche opere per altre città, si giovò per rappresentare a Roma, tra l’altro, “Torvaldo e Dorliska” (seria 1815), poco fortunata, e un’opera comica commissionatagli per l’Argentina : “Almaviva ossia l’inutile precauzione”. Questo Almaviva non era altro che il Barbiere di Siviglia, il cui titolo era stato così mutato per rispetto al Barbiere di G. Paisiello, il vecchio glorioso maestro, allora ancora vivente. L’esito dell’opera fu disastroso alla prima rappresentazione (20 febbr. 1816) ma migliorò assai nelle repliche, e il nuovo Barbiere passò presto, acclamato, in tutti i teatri d’Italia. La partitura fu scritta in una ventina di giorni e, contrariamente a quanto dissero alcuni, non contiene musica d’altri maestri. Tornato a Napoli, R. dette subito due nuove opere: “La Gazzetta”
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S.E. l’Ambassadrice d’Italie en France Teresa Castaldo Le Directeur de l’Institut culturel italien Fabio Gambaro Le Président du Rossini Opera Festival Daniele Vimini en partenariat avec
la Chancellerie des Universités de Paris, le Comité National Rossini 150, Pesaro UNESCO Creative City et ENIT sont heureux de vous convier au concert Petite messe solennelle de Gioachino Rossini pour quatre solistes et chœur avec accompagnement de deux pianos et d’un harmonium édition critique de la Fondation Rossini en collaboration avec Casa Ricordi établie par Davide Daolmi entrée gratuite à partir de 18h sur présentation d’une pièce d’identité
Photo Fondazione Rossini
Photo Fondazione Rossini
ioacchino Rossini. Musicista (Pesaro 1792 - Passy, Parigi, 1868). Figlio di un suonatore di trombetta e di un buon soprano, a Lugo cominciò a profittare degli insegnamenti (clavicembalo e canto) di don Giuseppe Malerbi, finché a Bologna (circa alla fine del 1804) fu affidato al noto maestro A. Tesei, allievo di S. Mattei. Qui egli divenne abile suonatore di viola e ottimo accompagnatore al cembalo. Nel 1806, iscritto al liceo musicale bolognese, vi completò gli studî nel violoncello, nel pianoforte e nel contrappunto. Già componeva, intanto, le prime musiche, tra le quali si ricorda la cantata Il pianto d’Armonia sulla morte d’Orfeo (1808) per la chiusura dell’anno scolastico, e le arie per un Demetrio e Polibio, che fu allestito soltanto nel 1812. Ma già prima di allora egli aveva fatto rappresentare altre opere, scritte dal 1810 al 1812, e cioè da quando aveva abbandonato il conservatorio (lasciando incompiuti gli studî di composizione) per lavorare per impresarî. La prima fu la farsa in un atto “La cambiale di matrimonio” (Venezia, 1810); seguì, nell’autunno 1811, a Bologna, l’opera “L’equivoco stravagante”, da cui trasse poi pagine per “La pietra di paragone”. Il 1812 iniziò con una nuova farsa, “L’Inganno felice”, applaudita a Venezia nel gennaio, e proseguì con l’opera seria “Ciro in Babilonia”, rappresentata con scarso successo a Ferrara, con la poco fortunata farsa “La scala di seta” (Venezia), con la prima rappresentazione del “Demetrio e Polibio” (Roma), con “La pietra di paragone” (Milano), melodramma giocoso che si può dire “rivelò” il genio rossiniano, conquistando l’entusiasmo del pubblico per oltre 50 repliche. Sempre del 1812 è la farsa “L’occasione fa il ladro” (Venezia), non molto fortunata nonostante la sua reale vivacità e grazia. Nel 1813 si dette a Venezia un’altra farsa: “Il Signor Bruschino ovvero il figlio per azzardo”, che ancora oggi si rappresenta con successo. Grandi entusiasmi destò la nuova opera seria: il “Tancredi” (“melo-
Petite messe solennelle
Gioachino Rossini Direction Alvise Maria Casellati Soprano Milla Mihova Mezzo-soprano Valeria Girardello Ténor Pietro Adaìni Basse Mirco Palazzi Premier Piano Elisa Cerri Deuxième piano Marco Camillini Harmonium Lorenzo Antinori Chœur Chœur régional Vittoria d’Île-de-France Directeur musical Michel Piquemal Chef associé Boris Mychajliszyn
le mercredi 14 novembre 2018 à 19 h au Grand Amphithéâtre de la Sorbonne (47, rue Écoles, 75005 Paris) durée : 90 mn
(comica; 1816), ben presto caduta in un meritato oblio, e Otello, ossia il moro di Venezia (seria 1816), stupenda affermazione del genio rossiniano che procurò un nuovo trionfo ai cantanti (Colbran, Nozzari) e all’autore. Il 25 genn. 1817 dette al Teatro Valle di Roma “La Cenerentola”, miracolo (e anche questa composta in pochi giorni) non inferiore al Barbiere per pregi musicali. L’insuccesso alla prima andò poi mutando fino al trionfo. Da Roma passava a Milano, facendovi applaudire un altro capolavoro, “La Gazza ladra” (semiseria; 31 maggio 1817). Tornò quindi a Napoli, e vi dette un’ ”Armida“(eroica 1817) accuratamente elaborata ma non bene accolta e tornata con successo sulle scene nel sec. XX° dopo un periodo d’oblio. Altro insuccesso, quello della seria “Adelaide di Borgogna” ovvero Ottone re d’Italia (Roma, 1817). Poi, alternando periodi di faciloneria con altri di coscienzioso impegno, compì un notevole passo verso la dignità e la coerenza drammatica con l’”azione tragicoscenica” del “Mosè in Egitto” (seria; Napoli, 1818). Seguì un nuovo periodo di lavori mediocri, alcuni dei quali però fortunati all’epoca: “Adina o Il Califfo di Bagdad“ (comica; rappr. a Lisbona solo nel giugno 1826); “Riccardo e Zoraide” (seria; Napoli,1818), applauditissima; “Ermione” (seria; Napoli, 1819), caduta nonostante la presenza di un potente, drammatico finale; “Edoardo e Cristina “ (seria; Venezia, 1819), applaudita. Importante è invece “La donna del lago”, opera seria composta sulla trama dell’omonimo romanzo di W. Scott, nella quale entra per la prima volta in contatto con il romanticismo europeo. Non compresa alla prima rappresentazione (Napoli, 24 sett. 1819), divenne poi, ben presto, popolarissima. Mediocre una “Bianca e Falerio” (seria), rappresentata a Milano 1819, mentre un “Maometto II” (seria; Napoli, 1820), pur non molto applaudito, segnava un progresso notevole nella via della dignità drammatica e dell’autorevolezza concettuale. A Roma seguiva, con esito contra-
stato, una “Matilde di Shabran“ (seria; 24 febbr. 1821). Ed ecco le ultime musiche per Napoli: due cantate e l’opera “Zelmira” (16 febbr. 1822), il cui grande successo si rinnovò nelle numerose repliche in tutta Italia e in quella Vienna (1822) ove si recò dopo aver celebrato le nozze con Isabella Colbran. Anche a Vienna si conquistò gli animi. Tornato in Italia, la sua fama europea ebbe una consacrazione ufficiale nell’invito a Verona (dic. 1822) per dare le sue musiche alla solennità del Congresso delle Nazioni. Nacquero così quattro cantate (Il vero omaggio; L’augurio felice; La sacra alleanza e Il Bardo). Seguì l’ultima opera italiana di R.: “Semiramide” (seria; Venezia, 1823), nuovo saggio nel genere storico e nella concezione grandiosa del Mosè, che disorientò sulle prime il pubblico, ma non tardò ad assicurarsi universale successo. Nell’ottobre 1823 i coniugi partirono per Parigi e vi si trattennero per un mese, proseguendo poi per Londra dove li chiamava un contratto col King’s Theatre e vi rimasero circa sei mesi tra il favore della corte e l’entusiasmo del pubblico. Per Londra R. non scrisse nulla di nuovo, tranne una cantata “Il pianto delle Muse in morte di Lord Byron”. Ritornato da Londra in possesso di una fortuna ormai notevole, il maestro si stabilì a Parigi quale direttore della musica e della scena al Teatro Italiano. Il 19 giugno 1825 egli dette una piccola opera di circostanza, “Le voyage à Reims”, per festeggiare l’incoronazione di Carlo X (la musica di quest’opera verrà trasfusa in “Le comte Ory”). R. mirava ormai, liberato com’era da ogni preoccupazione e da ogni scadenza, a scrivere a modo suo, elaborando attraverso successivi saggi uno stile nuovo che non s’accontentasse soltanto della brillante e fitta successione di arie e concertati, ma assicurasse allo spettacolo una continuità drammatica, un’omogeneità di colore e d’ambiente, secondo quanto avevano mostrato, un tempo, i lavori di C. W. Gluck e ora l’Olympia di G. Spontini e il Freischütz di
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C. M. von Weber. Primo tentativo in questo genere fu “Le siège de Corynthe” (trasformazione del Maometto II, 9 ott. 1826). Dopo quest’opera lasciò le sue cariche per quelle di compositore di Sua Maestà e ispettore generale del canto. Nel 1827 diede un rifacimento del Mosè (Moïse et le pharaon), riportando un vero trionfo. Ma l’opera nuova, che il pubblico parigino sempre più ansiosamente richiedeva, non venne che con “Le comte Ory.” In quest’opera comica, che trionfò all’Opéra il 20 ag. 1828, non vi è più la comicità irresistibile del Barbiere, ma piuttosto un sottile umorismo, un’arguzia diffusa, eleganza, continuità espressiva; qualità che avranno influenza incalcolabile su tutta la scuola ottocentesca dell’opera francese. Seguì l’anno dopo (1829) il “Guillaume Tell”, di cui De Jouy gli aveva preparato il libretto: anche i più accaniti antirossiniani, come J. F. Fétis, H. Berlioz ed altri, riconobbero la bellezza e l’enorme importanza del capolavoro. Questo Tell, con cui R. pareva essersi impadronito di uno stile nuovo, adatto all’ambiente e ai tempi, fu l’ultima opera lirica che egli scrisse. Più che l’avversione per il nuovo gusto musicale che si veniva formando, sembra che veramente una naturale indolenza, unita a molte fastidiose contrarietà pratiche e allo stato precario della sua salute (nel 1831 R. era stato colpito da una grave forma di esaurimento nervoso), abbia fatto svanire a poco a poco nel maestro quello stato di tensione creativa in cui le necessità l’avevano fino allora tenuto: egli si limitava ormai a buttar giù brevi pagine umoristiche per canto o per pianoforte (Soirées musicales, 1835) o si dedicava a cesellare, con una calma e una accuratezza che l’agitata vita operista non gli aveva mai consentito, due capolavori: lo Stabat Mater e la Petite Messe solennelle. Pesaro dedica dal 1980 un importante festival estivo, il Rossini Opera Festival. Le opere rossiniane sono, inoltre, modernamente edite, a cura della Fondazione Rossini di Pesaro. www.treccani.it
VERONICA BOTTICELLI GALERIE DE LA CLE tives en 2010, Fabio Sargentini s’occupe de sa peinture personnelle au théâtre de la galerie L’Attico à Rome. En 2011, lors de son séjour à New York, elle expose à la galerie L.E.S du CSV Center à New York. En 2012, elle fait partie des jeunes artistes sélectionnés dans la 5e édition du prix VAF avec une exposition itinérante, Stadtgalerie, Kiel, Museom Biedermann, Donauschingen en Allemagne et CIAC, Centre d’art contemporain, Castello Colonna, Genazzano. “Le talent de Veronica Botticelli est probablement son trait dominant, constitué d’une ferme volonté de s’enraciner dans un univers de signes faisant référence à une certaine tradition artistique, mais résolue par une expérimentation picturale résolument contemporaine.” Giorgia Calò - Critique d’art
Veronica Botticelli (Rome, 1979) Est diplômée de l’Académie des Beaux-Arts de Rome. A commencé à exposer en 2004 en participant à l’exposition collective “Cortilarte” organisée par la Maison de la Littérature à San Lorenzo. En 2006, elle a remporté le premier prix du Concours national des arts visuels organisé par ANMIL et INAIL et, la même année, a exposé aux personnels “Ateliers d’Artista” (bibliothèque de la Villa Mercede) en collaboration avec la Fondation Pastificio Cerere. Elle a participé à plusieurs expositions collectives et en 2010, Fabio Sargentini a édité son propre “Un tableau au théâtre” à la galerie L’Attico à Rome. En 2011, elle expose à la galerie L.E.S du CSV Center à New York. En 2013, son personnelle “Je suis tout ce que je vois” dans la galerie contemporaine Anna Marra à Rome. En 2015, elle a remporté le prix de la jeune académie nationale de San Luca. Elle vit et travaille à Rome.
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Photo CATHMAN 76
Photo Veronica Botticelli
ans la recherche de Veronica Botticelli, l’effet de la légèreté picturale et de la spontanéité visuelle découle non seulement de la réalité, mais également des travaux sur la mémoire et l’imagination. Comme l’artiste l’a ellemême déclaré: “L’espace de ma peinture est un espace mental. C’est le dialogue que j’établis avec des souvenirs, des traces, de la musique, des couleurs et des passages qui m’intéressent dans ma vie. Le public est là ou vient de partir. Je suis là, à l’arrière-plan, toujours. Avec des lumières un peu éteintes. De toute façon et malgré tout “. La poésie de Veronica Botticelli est toute faite de couleur et de pensée dans une figuration qui devient abstraite dans sa résolution apparemment concrète et tangible, alors que l’urgence de l’artiste est de dire de toute urgence quelque chose de plus que de reproduire la réalité de façon servile. Veronica Botticelli a commencé à exposer en 2004, en participant à Cortilarte, une exposition collective organisée par la Casa Della Letteratura à San Lorenzo. En 2006, elle remporte le premier prix du concours national d’arts visuels organisé par ANMIL et INAIL au Palazzo della Cancelleria de Rome. La même année, elle expose dans les Ateliers d’Artista de la bibliothèque de la Villa Mercede, en collaboration avec la Fondation Pastificio Cerere. Après avoir participé à plusieurs expositions collec-
Sono tutto quello che vedo. Ediz. italiana e inglese Veronica Botticelli Editore: Gangemi Collana: Arti visive, architettura e urbanistica Anno edizione: 2013 In commercio dal: 26 aprile 2013 Pagine: 64 p., ill. , Brossura EAN: 9788849226041
ux Armes Et Cætera Dub Style 2003 Dub Style is a double album of Serge Gainsbourg revisited by the French composer Bruno Blum. It contains new mixes of original recordings from 1979 produced by Philippe Lerichomme and dub versions and variations performed by Jamaican singers and DJ. The original album was the biggest success as a record of Serge Gainsbourg, containing the big hit Lola rastaquouère Old scoundrel and Aux armes et cetera, reggae version of La Marseillaise, which had given rise to a wide public controversy. This new version of the album Aux armes etcetera - Dub Style has nevertheless been widely hailed by the press at its release in 2003, including Le Nouvel Observateur, which devoted three pages. In 2010, the magazine Vibrations music has been among the top 50 reggae albums
ever published. Aux armes etcetera Dub Style Album by Serge Gainsbourg Country: France Release: 2003 Registration: Kingston, Jamaica Genre: Reggae, Dub poetry, French song, Dub & Dancehall Producer: Bruno Blum Label: Mercury / Universal Musicians: - Robbie Shakespeare: bass - Sly Dunbar: drums - Michael “Mao” Chung: guitar, piano - Radcliffe Bryan: guitar - Robbie Lyn: piano - Ansel Collins: organ - Marcia Griffiths: choir - Judy Mowatt: Choir - Rita Marley: backing vocals The Album’s Tracks: - Disc 1: 1. Javanese Remake 2. Aux Armes etcetera 3. Renters
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4. The Ugly Ugly 5. Narcotics Squad 6. Vielle Canaille 7. Lola Rastaquouère 8. Relax Baby Be Cool 9. Daisy Temple 10. Water and gas to all floors 11. Pas Long Feu 12. Marilou Reggae Dub (long version) 13. Planters Punch (unpublished) 14. Marilou Reggae (unpublished) 15. Daisy Temple (unpublished) - Disc 2: 1. Javanese Dub 2. Dub etcetera 3. Dub Tenants 4. Ugly Of Dub 5. Dub Your So Stupid 6. Dub Rastaquouère 7. Daisy Dub 8. And water on all floors Dub 9. Pas Long Dub 10. Marilou Dub 11. Men Will Deceive You (featuring Brady & LMJ) Javanese Remake 12. Aux Armes! (Featuring Big Youth) arms etcetera 13. Sing It To Me Like A Song (featuring Spectacular) The Tenants 14. The Original Ugly Man (featuring King Stitt) The Ugly The Ugly 15. Smoke All Night, Smoke All Day (featuring Mr Murphy) Narcotics Squad 16. You Rascal You (featuring Spectacular Arts & T) Old Canaille 17. Lola Rastaquouère Is Back (featuring Lisa Dainjah) Lola Rastaquouère 18. Be Cool (featuring Spydaman) Relax Baby Be Cool 19. Problems (featuring Rizzlamigo) Daisy Temple 20. Settle The Vibes (featuring Lone Ranger) Water And Gas To All Floors 21. Sweetie Sweetie (featuring Telegram, Spectacular, Culture T, Spydaman & President B) short-lived 22. Marilou Reggae A Dance (featuring Buffalo Bill) Marilou Reggae Dub 23. Out Of The Slum (featuring Doctor Kex) Planter Punch 24. Lola Rastaquouère (English version, featuring Bruno Blum). facebook.com/GaleriedelaCle/
Photo Anouk le Bourdiec
Photo Ana Mendieta
na Mendieta était une artiste de performance, sculpteur, peintre et vidéaste cubano-américaine, mieux connue pour ses œuvres “Earth-Body”. Née à La Havane, Mendieta est arrivée aux États-Unis en tant que réfugiée en 1961 (deux ans après que le dirigeant révolutionnaire marxiste Fidel Castro ait renversé le gouvernement autoritaire du président cubain Fulgencio Batista). Mendieta est née le 18 novembre 1948 à La Havane, à Cuba, dans une famille influente dans la société et la politique du pays. À l’âge de 12 ans, Ana et sa soeur Raquelin, âgée de 14 ans, ont été envoyées aux États-Unis par leurs parents pour vivre à Dubuque, dans l’Iowa, dans le cadre de l’opération Peter Pan, un programme collaboratif géré par le gouvernement des ÉtatsUnis et Catholic Charities. Mendieta et sa soeur Raquelin faisaient partie des 14 000 enfants qui ont immigré par eux-mêmes en Amérique en 1961. À Cuba, Mendieta a grandi comme un enfant protégé et un enfant de la classe moyenne. Mendieta a fréquenté une école privée catholique exclusivement composée de filles. Lorsqu’elle et sa sœur ont été envoyées dans l’Iowa, elles ont été inscrites dans une école de réforme parce que le tribunal voulait éviter de les envoyer dans un établissement public. Lorsque Mendieta a étudié l’anglais à l’école, son vocabulaire était très limité. Au collège, elle découvre un amour pour l’art. Mendieta a d’abord été majeure et mineure en art en France, mais lorsqu’elle a été mutée à l’Université de l’Iowa, elle a été inspirée par la communauté avant-gardiste et les collines du paysage
ANA MENDIETA GALERIE ALB de l’Iowa. Elle a obtenu un baccalauréat et une maîtrise en peinture et une maîtrise en intercommunication sous les instructions du célèbre artiste Hans Breder. À l’université, le travail de Mendieta était axé sur le sang et la violence à l’égard des femmes. Son intérêt pour les choses spirituelles et religieuses et les rituels primitifs s’est développé au cours de cette période. Elle a dit avoir fait face à beaucoup de discrimination dans les écoles d’art. Après ses études supérieures, Mendieta a déménagé à New York. Au cours de sa carrière, Mendieta a créé des œuvres à Cuba, au Mexique, en Italie et aux États-Unis. Son travail était généralement autobiographique et portait sur des thèmes tels que le féminisme, la violence, la vie, la mort, l’identité, le lieu
et l’appartenance. Ses travaux sont généralement associés aux quatre éléments de base de la nature. Mendieta s’est souvent concentrée sur une connexion spirituelle et physique avec la Terre. Mendieta a estimé qu’en unissant son corps à la terre, elle pouvait redevenir un tout: “À travers mes sculptures terre / corps, je ne fais plus qu’un avec la terre ... Je deviens un prolongement de la nature et la nature devient un prolongement de mon corps. Le fait de réaffirmer mes liens avec la Terre est en réalité la réactivation de croyances primitives [...] dans une force féminine omniprésente, l’image postérieure de l’enveloppement dans l’utérus est une manifestation de ma soif d’être. “ Au cours de sa vie, Mendieta a réalisé plus de 200 œuvres d’art utilisant la terre comme support de sculpture.
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Olokun ou l’eau dans l’œuvre d’Ana Mendieta Organisé par
Carolina Ariza et Linnett Hernandez Valdes
Lundi 12 novembre 2018 de 19:00 à 20:00 Maison de l’Amérique latine 217 Boulevard Saint Germain, 75007 Paris
ARTISTES / ARTISTS Jérémie Amigo Hugo Alonso Marion Bataillard Anahita Bathaie Adrien Belgrand Anaëlle Cathala Anouck Durand-Gasselin Ivan Franco Fraga Julien Gorgeart Boris Lafargue Andoni Maillard Matthieu Martin Samuel Martin Michal Mràz Anne de Nanteuil Philippe Nuell Florence Obrecht Nicolas Pegon Jean-Baptiste Perrot The Kid
nouk le Bourdiec a créé sa galerie au 47 de la rue Chapon, à Paris, dans le 3ème arrondissement, là où les grossistes en tissus et bijouteries cèdent tout doucement la place aux chinois du Wenzhou et au nombreuses galeries d’art qui se créent dans cet agréable quartier parisien. Elle s’est installée en 2011, en précédant la vague des exposants et autres marchands d’art de toutes sortes. Non loin du Centre George Pompidou, vaisseau amiral de l’art contemporain au centre de Paris, sa galerie nous a présenté d’emblée un choix d’artistes, souvent très jeunes mais néanmoins extrêmement intéressants. Sa faconde et son sourire vous conquièrent tout de suite ainsi que son énergie débordante,
à chaque fois qu’elle nous a présentée les oeuvres d’un ou d’une des artistes qu’elle a su réunir, on a été très agréablement intéressés par leur production toujours d’une très grande qualité et d’une épaisseur de significats particulièrement frappante. Anouk le Bourdiec est née à Pape’ete, capitale de l’ile de Tahiti, située dans l’archipel de la Polynésie Française, après avoir fréquenté l’ICART, Ecole du Management de la Culture et de Marché de l’Art, elle a poursuivi ses études à l’Université Paris I au Panthéon. Une de ses citations favories “ Je préfère les belles incertitudes aux ennuyeuses évidences “ attribuée à Edward Vignot, auteur, journaliste, réalisateur, acteur et enfin peintre, nous éclaire, peutêtre, sur sa manière d’être et de s’aventurer ainsi dans un
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terrain plus que miné, celui de l’art et de sa présentation et diffusion, aujourd’hui écartelée entre sa capacité à nous décrire le monde dans lequel nous évoluons et sa caractéristique marchande qui a pris désormais une importance considérable, si l’on en juge par la quantité de galeries dernièrement ouvertes, à Paris ou ailleurs, des Foires d’Art et autres fondations plus ou moins prestigieuses et fortunées. Il est vrai que périodiquement, il nous arrive l’annonce de la vente aux enchères d’un tableau pour des sommes faramineuses et qui dépassent largement non seulement la capacité des collectionneurs lambda mais parfois l’entendement tout court. Bien que l’on puisse expliquer les raisons qui poussent un musée nouvellement créé au Moyen-Orient à acquérir un tableau récemment découvert et finalement attribué à l’un des artistes les plus connus au monde, soit Leonardo da Vinci, dont la fameuse Joconde fait les bonnes heures du Louvre à Paris, on se pose toujours la question de notre capacité à reconnaitre aujourd’hui ceux qui deviendront les Van Gogh de demain. Alors. inconsciente ou téméraire notre chère polynésienne, nouvellement installée à Paris? Ni l’un ni l’autre, lorsque l’on examine avec attention les artistes et les oeuvres qu’elle nous propose, sans compter les nombreuses participations aux différentes foires et marchés désormais omniprésents à Paris et ailleurs, un subtil fil rouge, pour utiliser une métaphore maritime, relie ces artistes et leurs oeuvres. Leur contemplation et appréciation nous aident à mieux comprendre le monde dans le quel nous évoluons. Merci Anouk . V.E.P.