Photo venessia.com
Berthe Morisot ArtetrA Artetra Paris Prix Picasso Buckingam Palace Julien Julian Colombier Clombier Jean Dubuffet Les Extatiques Festival Creuza de ma Loisel Solial Ustinov Piciotto Grande Arte al Cinema Loubchansky / Slacik Menotti Art Festival Spoleto Nadege Monchera Baer The Golden Lady Portraits Marie Rauzy Caroline Secq Luc Tuymans Palazzo Grassi Fondazione LUMA Arles Rome University of Fine Arts Triennale de Setouchi Voyage d’expolrateurs Ya Ping Fan
PALAZZI A VENEZIA Publication périodique d’Arts et de culture urbaine de l’association homonyme régie par la Loi de1901 ISSN : en cours Commission Paritaire : en cours Distribution postale/digitale Président Directeur de la Publication Vittorio E. Pisu Correspondance palazziavenezia@gmail.com https://www.facebook.com/ Palazzi-A-Venezia https://www.vimeo.com/ channels/palazziavenezia
Trentième Année / numéro 09 Septembre 2019 Prix au numéro 5 euros Abonnement annuel 50 euros Abonnement de soutien 500 euros
Vendredi 13 septembre 2019 à partir de 18 h 30 vernissage de l’exposition en présence des artistes
DE LA MER DE CHINE A LA PROVENCE
Photo Sophie Sainrapt
FEMMES AUX VENTES DU LARGE
Dessins de
SOPHIE SAINRAPT Lavis de
YULIAN GUAN
Place Rose Goudard 80000 Isle sur la Sorgue tèl. 336 87 32 58 68 www.retourdevoyage.com lamaisonsurlasorgue.com contact@lamaisonsurlasorgue.com
Photo Yulian Guan
Exposition du 13 septembre au 30 octobre 2019
‘est l’année dernière que j’ai eu l’intention, en prévision du trentième anniversaire de la revue, de la sortir de ses apparitions épisodiques pour lui redonner le rythme mensuel qui avait été le sien au départ, il y a trente ans maintenant. Déjà alors la naissance de cette revue était une manifestation de révolte contre les embarras, les tracas et les infortunes de la vie. Menacé d’être expulsé du logement de la rue de Turbigo que j’occupais alors depuis neuf ans, j’ai eu l’intuition, l’envie et le désir de créer une publication dont j’ai reporté l’éditorial de l’époque. Un an après je ne peux que me féliciter pour le travail accomplis et le rappel des artistes que je connais ou dont j’ai découvert le travail et que je vous ai proposé pendant tout ce temps, me pousse à continuer dans cette voie, ne serais que pour tout ce que je peut apprendre et retenir de mes explorations dans l’actualité du monde de l’Art qu’elle soit plastique, musicale, littéraire, théâtrale ou éphémère. Dans un moment assez crucial de notre histoire commune, lorsque les nouvelles de catastrophes écologiques annoncées encombrent l’actualité, tout comme la myopie, l’hypocrisie, l’appât du gain et l’ignorance de tous ceux qui seraient censées nous gouverner, il peut être rassurant de connaitre ou de découvrir que des artistes, des musiciens, des écrivains, des créateurs opèrent sans relâche pour rendre notre quotidien moins bête et plus intéressant qu’il pourrait nous paraitre à première vue. Comment ne pas être intrigués, intéressés, attentif et reconnaissant à tant de travail, à tant de beauté, à tant de grâce ? Pour ma part, j’essaie chaque mois de vous indiquer des expositions, des manifestations, des spectacles, des lectures qui, je pense, devrais pouvoir vous intéresser et vous pousser à visiter, lire, consulter, écouter et à connaitre les artistes qui les produisent, à en faire éventuellement l’acquisition où à tout le moins la diffusion et la réclame. Bien que bombardé d’informations de toutes sorte, souvent d’ordre négatifs et anxiogène, j’espère que les quelques pages que je distille ici arrivent à susciter votre intérêt sinon poli à tout le moins sincère. Comme c’est un vrai régal pour moi de retrouver des artistes déjà connus en d’autres occasions, ou en découvrir d’autres que je n’avais pas eu l’attention suffisante pour les dénicher à temps, j’espère que la lecture de ces quelques pages sera le même pour vous. Bien sur les artistes dont je cite les œuvres ou les manifestations qui les présentent, me remercient immanquablement et souvent avec des mots très touchants et que j’apprécies particulièrement, mais j’aimerais aussi connaitre l’avis de vous, chers lecteurs distraits ou attentifs et bien que jusqu’à maintenant je n’ai pas reçu les mêmes réactions que lors de la première parution (qui comptais 78 erreurs d’orthographe) enthousiastes sur le fond mais critiques sur la forme, j’attends néanmoins vos commentaires:. Merci. Vittorio E. Pisu
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Photo Musée Marmottan
Marie-Claude Marseille et Frédéric Dol seront heureux de vous accueillir
BERTHE MORISOT BERTHE MORISOT
18 JUIN 22 SEPTEMBRE 2019
MUSEE D’ORSAY 1 rue de la Légion d’Honneur 75007 Paris +33 (0)1 40 49 48 14 Commissariat Sylvie Patry, conservatrice générale, Nicole R. Myers, conservatrice Lillian et James H. Clark de la peinture et de la sculpture européennes au Dallas Museum of Art L’exposition est organisée par le musée national des beaux-arts du Québec, la fondation Barnes, le Dallas Museum of Art et les musées d’Orsay et de l’Orangerie.
erthe Marie Pauline Morisot (Bourges 1841Paris 1895) est une artiste peintre française, membre fondateur et doyenne du mouvement d’avant-garde que fut l’Impressionnisme. Elle était dans le groupe impressionniste, respectée par ses camarades et admirée. À sa table, se réunissent son beau-frère Édouard Manet qui est le plus mondain, Edgar Degas, le plus ombrageux, Pierre-Auguste Renoir, le plus sociable, et Claude Monet le plus indépendant du groupe. Les étapes de la carrière de Berthe Morisot ne sont pas très marquées, car elle a détruit toutes ses œuvres de jeunesse. C’est à peine si l’on discerne une influence d’Édouard Manet ou de
Pierre-Auguste Renoir vers la fin de sa vie. Après sa mort, la galerie Durand-Ruel a organisé une rétrospective de ses peintures, aquarelles, pastels, dessins et sculptures: il y avait plus de quatre cents pièces. En 1983, Elizabeth Kennan, rectrice du Mount Holyoke College et C. Douglas Lewis, conservateur du département de sculptures de la National Gallery of Art, admirent la peinture de Berthe Morisot et décident, pour célébrer le cent cinquantième anniversaire de la création du Mount Holyoke College, d’organiser une grande rétrospective des œuvres de l’artiste à la National Gallery of Art et dans deux autres musées américains, car les quatre principaux mécènes du college ont été parmi les premiers à col-
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lectionner les œuvres de Berthe Morisot3,note 1. Ils ont été les pionniers d’une reconnaissance que, selon Sophie Monneret, on ne lui accordait pas par sexisme. Le Palais des Beaux-Arts de Lille et la Fondation Gianadda de Martigny ont accueilli en 2002 une grande rétrospective de ses œuvres. Le musée Marmottan lui a consacré une rétrospective de mars à août 2012: c’était la première rétrospective qu’on lui accordait à Paris depuis un demi-siècle (la dernière étant celle du Musée Jacquemart-André en 1961). D’autres expositions monographiques, de moindre importance, ont également défendu l’artiste auprès du public européen : la Fondation Denis et Annie Rouart à Lausanne en 1997 et le musée de Lodève en 2006. Actuellement, une grande tournée nord-américaine (Musée national des beauxarts du Québec, Fondation Barnes et Musée d’Art de Dallas) et parisienne (Musée d’Orsay) est organisée en 2018-2019. Tournant le dos très jeune à l’enseignement académique du peintre lyonnais Chocarne, elle a fondé avec Claude Monet, Auguste Renoir, Alfred Sisley, Camille Pissarro, Edgar Degas le groupe d’avantgarde les « Artistes Anonymes Associés», qui allait devenir la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs regroupant des impressionnistes. Sa volonté de rupture avec les traditions, la transcendance de ses modèles, et son talent ont fait d’elle « la grande dame de la peinture » selon Anne Higonnet.
ARTE PARIS Premio Picasso Du 6 au 8 Septembre 2019
Espace Thorigny Le Marais 75003 Paris + 39 (089) 255 386 info@artetra.it Associazione Culturale ArtetrA
Photo Associazione Artetra
Corso G. Garibaldi , 252 - 84122 Salerno
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© 2019 · Associazione Culturale ArtetrA Un progetto Web marketing a cura di Alessandro Nicoli
BEZU BANQ TOURS OF BUCKINGHAM PALACE SATURDAY, 20 JUL 2019 SUNDAY, 29 SEP 2019 Tickets to Buckingham Palace include a visit to the State Rooms and free entry into the Prince of Wales Exhibition.
info@londonpass.com +44 (0)20 7293 0972 between 9am and 8pm weekdays (excluding UK bank holidays), 10am to 4pm Saturdays, 10.30am to 4.30pm Sundays (local time)
The Leisure Pass Group Limited 25 Soho Square LondonW1D 3QR
ne ouverture estivale spéciale révèle les secrets de Buckingham Palace, ce qui vous permettra de pénétrer dans certaines des 775 chambres, parmi les plus impressionnantes du célèbre bâtiment au cœur de Londres. Car si la reine Elizabeth II doit faire de la résidence l’une des plus connues au monde, avec ses sorties en famille sur le célèbre balcon en marbre pour saluer la foule de sujets capturés par des caméras du monde entier, elle à son arrière-arrière-grand-mère qui mérite le mérite d’avoir choisi cet endroit comme symbole officiel de la monarchie britannique, aujourd’hui la plus puissante de la planète. Nous parlons de la reine Victoria, qui célèbre cette année ses 200 ans depuis sa naissance (1819-1901) et à laquelle une
Photo Laisure Pass Group Limited
ne fin de semaine dans la ville de l’amour, de la mode et de l’art! Paris, destination depuis des siècles des artistes les plus influents, abritant le Louvre, ou le musée le plus visité du monde. Le prix d’art dédié à Pablo Picasso aura lieu dans la galerie centrale Espace Thorigny - Le Merais La galerie est située au cœur de la ville, dans la “Rive Droite” de la Seine, à proximité de nombreux monuments et musées et cathédrales monumentales telles que le “Sacré-Cœur” et la cathédrale Notre-Dame. Les nouveautés de cet événement sont nombreuses, l’objectif étant de sélectionner les talents qui répondent le mieux aux besoins du marché parisien, ceci grâce à la collaboration constante avec des galeristes internationaux.
exposition thématique a été consacrée, qui raconte la période de son empire, la plus importante de tous les temps au Royaume-Uni, et comment le jeune monarque de l’époque transforma le palais de Buckingham d’une résidence à la cour la plus étincelante d’Europe. La reine Victoria monta sur le trône à l’âge de 18 ans, le 20 juin 1837. Elle s’installa à Buckingham Palace trois semaines plus tard, devenant ainsi le premier souverain à l’utiliser comme résidence royale officielle et y demeurant jusqu’au jour de sa mort. 63 ans de règne continu. Durant toutes ces années, la résidence royale subit d’importantes transformations jusqu’à devenir ce qu’elle est aujourd’hui pour tous: le siège de la monarchie britannique, point de référence pour les fêtes nationales, mais aussi une maison familiale où les
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traditions ont été renouvelées depuis des centaines d’années. des années, comme les apparences sur le balcon ou les fêtes de printemps annuelles dans les jardins privés. Jusqu’au 29 septembre, Buckingham Palace sera accessible au grand public sur autorisation de la reine Elizabeth II, qui est actuellement en vacances dans ses résidences d’été, d’abord en Écosse, puis à Windsor. Cependant, les 775 places du bâtiment ne seront pas toutes ouvertes pour l’occasion, mais seulement certaines des plus représentatives. A partir de la salle de bal, qui mesure 33 mètres de long et 18 mètres de large, où un orgue ancien se fait belle et où il est possible de se plonger dans une atmosphère vintage grâce à une reconstitution des hologrammes de danses du passé notes de La Traviata de Giuseppe Verdi. Pour être précis, un festin a été choisi: le bal Stuart du 13 juillet 1851, qui avait pour thème la période monarchique de la Restauration, avec des invités vêtus à la manière de la cour de Charles II. Sur le salon, vous pourrez également admirer le costume de la reine Victoria dessiné par le styliste Eugène Louis Lami, composé d’un corsage et d’une jupe évasée à effet moiré, agrémenté de dentelle dorée et d’un jupon en brocart doré et argenté. La reine écrivit un récit détaillé de l’événement dans son journal, commentant sa robe et celle de son mari: “J’étais si fière et heureuse de voir mon cher Albert, si beau, si réel, si distingué et si admiré. que nos costumes ont été confectionnés à merveille. »Il a ensuite ajouté à son journal un croquis d’elle-même et de son mari, le prince Albert, avec le prince Charles Leiningen (demi-frère de Victoria) vêtus de leurs vêtements de fête.
Photo Fondation Dubuffet
Photo Julien Colombier
eintre autodidacte né en 1972, l’artiste travaille essentiellement au pastel gras, à la craie et à l’acrylique sur fond noir. Il conjugue son art du dessin avec un savant mélange d’audace auquel s’ajoute un talent inouï pour combiner les couleurs qu’il met au service de motifs obsessionnels. Depuis son atelier bagnoletais, tout médium l’intéresse et attise sa curiosité : papier, toile, bâche, mur, bois, textile, etc. Ses influences et sources d’inspiration sont diverses. Observateur, il se nourrit de tout ce qui l’entoure : monde du graffiti, art japonais, Henri Matisse, Keith Haring ou ses voyages, notamment en Inde. Il collabore régulièrement avec le monde de la mode, du luxe et de l’artisanat d’art (exemples : coopération avec la manufacture de Sèvres, Chanel, Cartier, Baccarat, etc.).L’univers artistique de Julien Colombier, inspiré d’un monde végétal luxuriant, est éminemment graphique. Il en explore le vocabulaire formel jusque dans ses profondeurs, plastiques et métaphoriques. Ses motifs composent des fragments de paysages colorés peuplés de jungles ou de forêts tropicales qui jouent avec les limites de la figuration et du décoratif. L’artiste répète ses motifs géométriques et végétaux créant un environnement organique hypnotique, onirique et inquiétant. Ses œuvres représentent un monde sans hommes,
d’avant ou après sa disparition. À Maubuisson, dans le décor de cette ancienne abbaye cistercienne du XIIIe siècle, Julien Colombier propose de nouvelles pièces spécifiquement réalisées pour le lieu. L’artiste s’expose en volume et nous ouvre les portes de son imaginaire. Il expérimente de nouveaux procédés, en travaillant notamment sur soie, et se confronte pour la première fois à de vastes espaces d’exposition. Son projet, ambitieux, hybride et immersif, englobe chaque centimètre carré de l’abbaye. L’artiste redéfinit l’espace de l’abbaye avec des éléments hétérogènes issus d’une mythologie personnelle qu’il a pensée en musique, en écoutant le
titre éponyme de l’album de Jimmy Hendrix Electric Ladyland. La question de la religion, convoquée ici sous forme de quête initiatique, a été un des fils conducteurs exploré par l’artiste. Un cheminement dans l’univers végétal de l’artiste où la nature a repris ses droits et envahit les salles de l’abbaye. Le monde de Julien Colombier suscite une exaltation qui impulse une réinvention du lieu. Le travail de l’artiste prend une résonance particulière dans le lieu patrimonial de l’abbaye que Julien Colombier utilise à contreemploi. Mis en abîme, l’univers graphique de l’artiste devient alors un espace de projection dans lequel le visiteur déambule et s’égare. Loredana Parmesani
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JEAN DUBUFFET Electric Ladyland Julien Colombier du 19 Mai au 5 Octobre 2019 Abbaye de Maubuisson, site d’art contemporain du Conseil départemental du Val d’Oise, avenue Richard de Tour 95310 Saint-Ouen l’Aumône, tél : 01 34 33 85 00 Horaires, en semaine, sauf le mardi, de 13h à 18h / Le week-end et les jours fériés (sauf les 01/01, 01/05 et 25/12) de 14h à 18h / Fermé entre les expositions temporaires et le mardi
JEAN DUBUFFET UN BARBARE EN EUROPE IVAM Valence Du 2 octobre 2019 au 16 février 2020 Marseille - Musée des Civilisations d’Europe et Méditerranée Mucem 7 promenade Robert Laffont
13002 Marseille Du 24 avril 2019 au 2 septembre 2019 04 84 35 13 13
eintre, écrivain, inventeur de “l’Art Brut”, Jean Dubuffet (1901-1985) fut un acteur majeur de la scène artistique du XXe siècle. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, cet artiste insaisissable et polémique met en jeu une critique radicale de l’art et de la culture de son temps, en faisant de l’invention sans cesse renouvelée le pilier de la création et de la pensée. Empruntant à l’anthropologie, au folklore ou au domaine de la psychiatrie, il poursuit l’activité de décloisonnement opérée par les avant-gardes de l’entre-deux-guerres, PALAZZI 7 VENEZIA
dynamite la croyance en un art supposé primitif et ouvre de nouvelles voies de création. Cette exposition donne à voir comment Jean Dubuffet entremêle dans son oeuvre ses activités de peinture et d’écriture avec les recherches qu’il a consacrées à ce qu’il nomme l’Art Brut. Elle présente sa production artistique dans toute sa diversité, en s’attachant notamment à montrer les objets et documents issus des prospections qu’il a mises en oeuvre en visitant musées d’ethnographie ou d’art populaire, mais aussi diverses collections dédiées à “l’art des fous”. L’exposition “Jean
Dubuffet, un barbare en Europe” présente plus de 300 oeuvres et objets issus des plus grandes collections françaises et européennes : Centre Pompidou - Musée national d’Art moderne (Paris), Fondation Dubuffet (Paris), musée des Arts décoratifs (Paris), musée du quai Branly (Paris), Louisiana Museum of Modern Art (Humlebæk), Fondation Beyeler (Bâle), Collection de l’Art Brut (Lausanne), musée d’Ethnographie de Genève, musée Barbier-Müller (Genève), musée des Confluences (Lyon), LAM (Villeneuve d’Ascq), Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne, MASC (Les Sables d’Olonne), musée André Malraux (Le Havre), musée Rolin (Autun), musée Unterlinden (Colmar), Sammlung Prinzhorn (Heidelberg). Après le Mucem à Marseille, elle sera présentée à l’IVAM de Valence (du 2 octobre 2019 au 16 février 2020) et au musée d’Ethnographie de Genève (du 27 avril 2020 au 3 janvier 2021). Commissariat : Baptiste Brun, maître de conférences en histoire de l’art contemporain à l’Université Rennes 2, auteur d’une thèse sur Jean Dubuffet Isabelle Marquette, conservatrice du patrimoine MUCEM
LES EXTATIQUES CREUZA DE MA
Foto Sara Dedidd
Photo Paris La Dèfense
ous avez été nombreux à adorer l’année dernière ! Souvenez-vous : neuf artistes avaient pris possession de l’Esplanade de La Défense au milieu des tours et proposaient, sous la direction artistique de Fabrice Bousteau, une balade à travers neuf œuvres d’art différentes. Et bien, bonne nouvelle ! Les Extatiques reviennent cette année pour plus de sensations, d’installations spectaculaires et de hauteur. Paris La Défense a choisi de faire, une nouvelle fois, confiance à Fabrice Bousteau pour imaginer ce parcours hors du commun, né de la rencontre et de l’échange entre le territoire et les artistes. Qui dit nouvelle année, dit nouvelle thématique ! En 2019, ce sera l’air et le vent. Un choix totalement cohérent avec le territoire. Explications « J’ai eu envie de proposer à des artistes de jouer avec l’air. L’air qui inspire mais aussi l’air qui souffle sur ce territoire soumis aux vents, cet espace où l’horizon aérien est présent comme nulle part ailleurs dans la ville, ce quartier inventé pour refléter l’air de la modernité, …» Une invitation à respirer sereinement ou à changer d’air, et où l’on pourra croiser les travaux de Philippe Ramette, Pierre Ardouvin et bien d’autres, à travers des sculptures gonflables, des photographies, des installations et beaucoup de surprises ! Alors n’écoutez pas les
idées reçues, et venez nom- sible grâce à un dispositif breux constater que Paris La de reconnaissance visuelle. Défense est bien plus qu’un Ainsi, l’utilisateur envoie quartier d’affaires ! Salariés, une photo de l’œuvre et visiteurs, habitants, vous reçoit en retour son explicaêtes tous conviés à contem- tion détaillée : des infos sur pler les œuvres, et le tout l’artiste, son œuvre et son gratuitement. rapport à l’air, par exemple. Pour vous aider à changer Ce n’est pas tout! Vera sera d’air, mais surtout pour également en mesure de difcomprendre chaque œuvre fuser des renseignements et l’ambition des artistes, pratiques : horaires, accès, Paris La Défense met en … Tout y est ! place un chatbot. Si vous Les Artistes et les oeuvres: ignorez ce que c’est, pas Fujiko Nakaya – de panique, vous n’êtes pas Fog Sculpture #07156 vieux, c’est tout simplement Choi Jeong Hwa - Breathnouveau! Un chatbot est ing Flower, Benedetto Buun assistant personnel pro- falino- La voiture sur le grammé pour répondre aux lampadaire, questions des visiteurs grâce Pangrok Sulap Togetherà l’intelligence artificielle. ness without borders, L’aire Cet assistant, ou plutôt cette des espaces d’air, Philippe assistante futuriste du nom Ramette – Eloge de l’envol de Vera, proposera toutes (Image arrêtée), Philippe les informations nécessaires Ramette – Lévitation de pour préparer et effectuer la chaise, Pierre Ardouvin – balade des Extatiques dans Qui sème le vent ? Designs les meilleures conditions. in Air – Octopied Building. Un dialogue devenu pos- Vera https://bit.ly/2JJGAxA PALAZZI 8 VENEZIA
Les Extatiques deuxième édition
du 27 juin au 6 octobre 2019
PARIS LA DÉFENSE VOUS PROPOSE UN PARCOURS ATYPIQUE D’ART CONTEMPORAIN EN PLEIN AIR INTITULÉ « LES EXTATIQUES » ! Métro Ligne 1 : Esplanade de La Défense Bus : 73 | 141 | 144 | 159 | 160 | 161 | 174 | 246 | 258 | 262 | 272 | 275 | 360 | 378 | 541 | Balabus RER (Fermeture du 10 au 18 août) Ligne A : Saint-Germain-en-Laye / Poissy-Cergy ● Boissy-Saint-Léger / Marne-la-Vallée Arrêt : La Défense Grande Arche Transilien Ligne U et L / T2 Coeur Défense, Tour B - 110, Esplanade du Général-de-Gaulle 92932 Paris La Défense Cedex extatiques@parisladefense.com / Tél. +33 1 46 93 19 00 www.ladefense.fr/fr/agenda/les-extatiques www.facebook.com/ladefense.fr
chatbot Verahttps://bit.ly/2JJGAxA
CARLOFORTE (SARDAIGNE) DU 11 AU 16 SEPTEMBRE 2019 https://www.facebook.com/ creuzademafestival/
e Festival Creuza de Mà - Musique pour le cinéma en 2019 arrive à la treizième édition, une étape importante pour un événement unique en son genre en Sardaigne et parmi le très petit nombre de festivals de cinéma nationaux et internationaux, se concentre sur un aspect particulier du cinéma: la relation avec la musique et le son. Au centre se trouve toujours la musique et le son pour les images en mouvement, sous toutes ses facettes et sur tous ses chemins. Le Festival rivalise avec compétence et rigueur avec les problèmes et les aspects particuliers de la musique dans le domaine cinématographique. Il enquête sur le mystère, révèle son secret, dialogue et échange dans l’interaction entre sons et images. Et c’est ce que fait traditionnellement de grands compositeurs, réalisateurs, acteurs, techniciens du son, monteurs et savants qui, chacun de manière stimulante et différente, racontent leur relation avec la musique appliquée au cinéma, pour ensuite découvrir le lien indissociable de niveau dramaturgique et expressif de la musique par des images. Le Festival Creuza de Mà-Musica par Cinéma est un laboratoire ouvert, animé par un groupe de travail bien établi, qui croise
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et mélange les différentes déclinaisons de l’activité musicale avec les théories critiques et théoriques. S’il est vrai que la musique de film doit être considérée sur la base de son “spécifique” (c’est-à-dire sa complémentarité avec l’image cinématographique), le Festival lui accorde une “centralité” en ce qui concerne les canons esthétiques qui sont cependant les canons de l’art. musique. Creuza de Mà est donc un point de référence reconnaissable pour cet univers bigarré de musiciens, de techniciens du son, d’auteurs et de réalisateurs qui se soucient de cet aspect particulier et très important du cinéma. Ce sont les Master Classes, rencontres entre le réalisateur et le musicien (auteur de la bande originale), qui explorent les stratégies utilisées pour les différentes bandes sonores, comment les problèmes dramaturgiques et musicaux ont été résolus et résolus dans un territoire relativement illimité. la compréhension et la communication passent par des codes toujours réinventés, déclenchant des mécanismes mystérieux, dus à l’ambiguïté et à l’abstraction (au sens de l’asémantique) de la musique qui, dans l’économie du film, est appelée à exprimer ce qui n’est pas ils n’expriment ni les mots, ni les images, ni les couleurs, ni les vêtements ni les décors. La relation entre le réalisateur et le musicien - dans la réalisation du film - a toujours suscité l’intérêt et la curiosité des érudits en cinéma et non. Les rencontres pour découvrir ces relations artistiques “spéciales”, styles et méthodes de composition, sont conduites avec compétence et passion par Luca Bandirali (critique de cinéma et professeur d’histoire et de technique de l’écriture à l’université de Salento, animateur de l’émission culte Rai Radio3: Hollywood Party), Riccardo Giagni (musicien et compositeur, professeur d’histoire de la musique pour le cinéma à la Faculté du patrimoine culturel de l’Université du Salento) et Enzo Gentile, critique musical des plus grands journaux italiens. https://www.facebook.com/creuzademafestival/
Photo Arte.it
Photo Igor Ustinov
Galerie Hervé Courtaigne Vernissage le 19 Septembre 2019 Karl Beaudelere Pierre Pinoncelli 53, rue de Seine Paris
a Librairie-Galerie D’un Livre L’autre, libraire Émile Brami, a repris depuis septembre 2012 l’activité du premier D’un Livre L’autre qui fonctionna pendant quinze ans jusqu’en octobre 2009 au 6 rue Bréa (75006). La librairie est ouverte du Mardi au Vendredi de 12h à 19h les autres jours sur rendez vous. À la librairie s’ajoute désormais une galerie où l’on trouve des exemplaires uniques et des livres d’artiste à petit tirage. Des expositions y seront périodiquement organisées qui incluront l’art marginal (artistes outsiders) et populaire (illustration, bande dessinée) 2 rue Borda Paris, 75003, Tél.01 57 40 79 01 Cell. 06 43 61 69 80
PASCALE LOISEL & IGOR USTINOV
Magazzino Gallery 878 Dorsoduro Vaporetto Stop Accademia du 27 aout au 12 octobre 2019 Palazzo Contarini Polignac during Biennale
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LE GRAND ART AU CINEMA
SAISON 2019 - 2020 PREMIERE PARTIE
VAN GOGH ET LE JAPON les 16, 17 et 18 Septembre
ERMITAGE Le pouvoir de l’art les 21, 22 et 23 octobre
FRIDA. VIVA LA VIDA les 25, 26 e 27 novembre http://www.nexodigital.it/ la-grande-arte-al-cinema2019-20-parte1/
oici le panneau d’affichage de la nouvelle saison du Grand Art au Cinéma! “Van Gogh et le Japon”, dirigé par David Bickerstaff, inaugurera la nouvelle saison les 16, 17 et 18 septembre: un voyage à travers les beautés de la Provence, l’énigme du Japon et les salles de l’exposition présentée en 2018 à Van Gogh Musée d’Amsterdam. En 1888, Paris était devenu trop agité pour Van Gogh et pour cette raison, il décida de partir pour le sud de la France. En Provence, le peintre a découvert un paysage PALAZZI 11 VENEZIA
magnifique, une lumière puissante, une population aux coutumes traditionnelles et à certains égards “exotique”, capable de dialoguer avec sa vision idéalisée du Japon et son “rêve” japonais. Celles qui ont suivi ont été les années qui ont donné vie à certaines des œuvres les plus emblématiques de sa production, telles que “Les Tournesols” et ses célèbres portraits. “Il me semble qu’il ne serait pas possible d’étudier l’art japonais sans devenir beaucoup plus serein et plus heureux: nous devons retourner à la nature, malgré notre éducation et notre travail dans un monde conventionnel.
... J’envie les Japonais de l’extrême clarté que tout a sur eux. Rien ne vous ennuie jamais et cela ne semble jamais trop rapide. Leur travail est aussi simple que respirer “ Vincent Van Gogh.. Liste des salles disponibles ici: http:// www.nexodigital.it/ van-gogh-e-il-g pourcentage “Ermitage. Le pouvoir de l’art”, créé en étroite collaboration avec le musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, est produit par 3D Produzioni et Nexo Digital en collaboration avec Ermitage Italia et Villaggio Globale International et avec le soutien d’Intesa Sanpaolo. Il est réalisé par Michele Mally sur le sujet de Didi Gnocchi, qui signe également le scénario avec Giovanni Piscaglia. Il arrivera dans les salles les 21, 22 et 23 octobre. Les 25, 26 et 27 novembre, ce sera le moment de “Frida. Viva la vida”, produit par Ballandi Arts et Nexo Digital, un documentaire réalisé par Giovanni Troilo qui met en lumière les deux âmes de Frida Kahlo: icon, pionnière du féminisme contemporain, tourmentée par la douleur physique, l’artiste se libère des contraintes d’un corps torturé. Nexo Digital en collaboration Radio Capital Sky Arte et MYmovies.it.
LOUBCHANSKY SLACIK nne Slacik est née en 1959 à Narbonne. Elle vit et travaille à Saint-Denis et dans le Gard. Prix de peinture de la Fondation Fénéon en 1991. Depuis 1981 de nombreuses expositions personnelles ont été consacrées à son travail, notamment au Centre d’Art de Gennevilliers, au Théâtre de St Quentin en Yvelines, à la Bibliothèque du Carré d’Art de Nîmes, au Musée PAB d’Alès, à la BibliothèqueMunicipale de Strasbourg, au Musée de Gap, au Musée Stéphane Mallarmé à Vulaines sur Seine et au Musée de Melun en région parisienne. En 2018 le musée Paul Valéry de Séte a organisé une exposition de son travail,Petits Poèmes Abstraits, grandes peintures et livres peints.
En 2019 exposition de grandes peintures « L’eau et les rêves » au Centre d’art contemporain de Bédarieux et la bibliothèque du Carré d’Art de Nîmes exposera l’installation « Excepté peut-être une constellation », à l’occasion de l’acquisition de la collection des 130 livres manuscrits-peints. Son travail est représenté par la galerie Hervé Courtaigne, la galerie Convergences et la galerie Papiers d’Art à Paris, la galerie HCE à Saint-Denis, la galerie Artenostrum à Dieulefit, la galerie Samira Cambie à Montpellier, la galerie Adoue de Nabias à Nîmes et la galerie Monos Art Gallery à Liège en Belgique, qui présentent régulièrement le travail à l’occasion d’expositions personnelles. La librairie Artbiblio à Paris représente ses livres peints.
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GALERIE CONVERGENCES
Photo Menotti Art Festival
Photo Anne Slacik
arcelle Loubchansky aborde la peinture à la libération en 1944 et rejoint immédiatement, sans passer par la peinture figurative, l’un des courants de l’abstraction informelle dans le sillage de Wols, Tobey et Mathieu. Mais elle ne semble pas avoir tout à fait le même questionnement que ces derniers qui ont pour préoccupation majeure la vitesse, le mouvement et la tâche. Davantage intriguée par le rêve, à la recherche de mondes imperceptibles, Marcelle Loubchansky ne fera jamais réellement parti d’un quelconque groupe ou mouvement artistique même si elle participera à de nombreuses reprises à des expositions de groupes, notamment celles organisées par son ami de toujours Charles Estienne. Marcelle Loubchansky est aussi la première à utiliser de l’huile diluée à l’essence dans son travail. Procédé qui confère à ses oeuvres une fluidité et une coloration tout à fait exceptionnelle. André Breton, dans la préface de son exposition à la Galerie Kléber en 1956, dira «... Nul n’a su comme elle libérer et rendre tout essor à ces formes issues du sein de la terre et « participant à la fois de l’humidité et de la flamme » qui attestent une nouvelle gestation. Le privilège qui revient de déployer dans tout son faste, sous nos yeux, la frange changeante et chantante par laquelle un âge révolu anticipe sur l’âge à venir... C’est une bouffée de toute fraîcheur qui, lavée de ses oeuvres, nous rend pour elle le pur regard de l’enfance, où les prestiges de l’aurore boréale se conjuguent à ceux de la robe couleur du temps».
FESTIVAL DE SPOLETO
MARCELLE LOUBCHANSKY
EXPOSITION iNTERNATIONALE MARCHE CULTUREL
ANNE SLACIK
Scuole d’Arte Europee a Confronto
AU LOIN TOUT DEVIENT BLEU novalis
du 6 au 25 septembre du 9 au 19 octobre vernissage le jeudi 5 septembre 2019 à partir de 18 heures 22 rue des Coutures St Gervais 75003 Paris +33(0)6 24 54 03 09
graisvalerie@yahoo.fr www.galerieconvergences.com
27 Settembre 2019 30 settembre 2019
Istituto Europeo per la Formazione Ass. culturale IL DUCATO Direttore Artistico: M° Prof. Alessandro Trotti Direttore Marketing dr. Paola Biadetti Direttore Artistico Premio Letteratura Angelo Sagnelli Presidente Prof. Luca Filipponi +39 3475353004 Paola Biadetti +39 3474137208 Ufficio Stampa Valentina Roma tel 349 55 44 712 info.fajaloby@gmail.com
’événement, vertes jusqu’au 10 sepprogrammé à tembre). Spoleto du 27 Dans la ville de Spoleau 30 septem- to à la galerie Arco di bre, verra également la Druso, l’exposition des production internation- lauréats du Spoleto Art ale de l’opéra The Tel- Festival Award 2019 ephone de l’inoubliable est en cours, tandis que l’exposition de l’artiste Maestro. Les premières initia- Macerata Silvio Craia tives artistiques et cul- a été présentée au muturelles du Menotti Art sée archéologique de Festival Spoleto ont été Monteleone di Spoleto présentées récemment, en présence du maire Angelini. du 27 au 30 septembre. Marisa Il commence à par- et du conservateur, tir des expositions à l’architecte Gina De Venise dans le cadre de Grandis (exposition oula Biennale of Art (vil- verte jusqu’au 30 sepla Pannonia et autres tembre). demeures historiques Le 20 août, le personvénitiennes, exposi- nel du Menotti Art Festions ouvertes jusqu’au tival a visité l’atelier 12 septembre) et de la artistique et le musée présence au Festival médiéval de l’artiste international du film de Nestore Bernardi dans Venise (expositions ou- le village médiéval PALAZZI 13 VENEZIA
de Montereale (AQ). L’artiste des Abruzzes sera présent au Menotti Art Festival Spoleto avec une exposition. personnel qui sera par la suite organisée en Chine dans la ville de Shanghai. Le 18 août, à l’ancien château de Graffignano (VT), l’exposition individuelle anthologique de Maestro Giuliano Rossi a été présentée en présence de Luca Filipponi, président du festival Menotti Art, de Paola Biadetti, directrice artistique de Spoleto Meeting Art, de Anna Mai Avril, présidente de l’Open Cultural Association. Le maestro Giuliano Rossi, anciennement Spoleto Award à plusieurs reprises, sera le protagoniste d’une campagne de promotion menée par la Poste italienne pendant le Menotti Art Festival Spoleto. Le président Luca Filipponi est satisfait: «Nous sommes ravis de l’édition 2019, qui comportera deux records importants. La production internationale du travail téléphonique The Telephone et la quantité d’espaces d’exposition qui, dans cette édition, grâce à la contribution de particuliers, ont atteint le nombre 110 avec plus de 3000 artistes internationaux présents ». www.spoletonline
NADEGE MONCHERA BAER Le travail plus conceptuel se développe aussi en série, mais souvent cela ne se reconnaît que rétrospectivement, à mesure que diverses idées naissent et se submergent. Par exemple, bien que les extérieurs varient énormément, le chemin qui mène du rêve à la grande tête de la femme au jeune Indien Touchable peut ne pas sembler immédiatement traçable. Pourtant, on sent que le lien est irréfutablement là. En même temps, on peut voir dans ses cheveux le travail abstrait. Même avec les crânes. D’un côté, il y a son utilisation particulière de la couleur et de
l’autre, c’est cette lente accumulation de sens et d’intensité à travers la superposition d’innombrables gestes minuscules, construits les uns sur les autres. Je ne suis pas sûr qu’à ce stade, quoi que ce soit soit plus poignant et recouvert à la fois de signification et de mystère que les autoportraits de la petite fille avec Curtissey ou l’ours. Dans ce cas, je suis presque certain qu’il vaut mieux ne pas en dire plus et laisser les images parler d’ellesmêmes. extrait du commentaire de l’exposition Less. https://www.saatchiart.com/account/profile/290763
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Photo Decluuz
Photo Nadege Monchera Baer
’art figuratif de Nadege Monchera Baer va des portraits chargés aux études psychologiques plus conceptuelles qui suggèrent des problèmes socio-sexuels internes ou conflictuels tels que l’innocence et la déférence. Bien que non mentionnées dans les titres, de nombreuses œuvres sont des images et des autoportraits tirés de photos de famille. Avec ses racines établies dans la peinture abstraite, elle poursuit une sorte d’exploration bifurquée de préoccupations complémentaires et superposées, ainsi que dans l’imagerie non objective, via de nombreuses œuvres principalement définies par l’accent mis sur les connexions, la répétition, les atmosphères, les émotions et, plus important encore, la couleur elle-même en tant que miroirs expressifs d’un paysage interne non défini. Qu’il s’agisse de grandes toiles ou de “hachures” sur mylar, sa méthodologie consiste à travailler sur plusieurs toiles en travaillant simultanément sur différents styles d’abstraction. Chronologiquement, l’achèvement de ces œuvres peut sauter et sauter les unes sur les autres, mais en résumé, il est assez facile de les regrouper via la taille et le support.
NADEGE MONCHERA BAER
Decluuz
GROUPE SHOW
The Golden Ladies Portraits
at
Backspace 1528 E. 17th Street Los Angeles, CA 90021 323.559.1568
Contact us at info@backspace-la.com Gallery hours: 1:00 – 6:00pm Thursday through Saturday and by appointment
Du 9 au 12 septembre de 10h à 18h Lundì 9 septembre 2019 Rendez-vous presse de 16h30 à 18h30 Cocktail | de 18h30 à 22h Ambassade de Belgique La Représentation Wallonie Bruxelles 274, Boulevard Saint-Germain 75007 Paris Rota&Jorfida | Francia 36, Rue de la Roquette 75011 Paris - France T. +33 1 86 26 10 02
ecluuz révèle sept portraits féminins sous le titre The Golden Ladies Portraits dans une nouvelle scénographie à l’Ambassade de Belgique . The Golden Ladies Portraits firent leur première apparition en Italie à l’occasion de la Milano Design Week 2019 dans le cadre de l’exposition Palazzo delle Meraviglie au Museo Bagatti Valsecchi puis successivement furent montrées au Palazzo Loredan dell’Ambasciatore à Venise durant la Biennale de l’Art. Dans cette création, Decluuz présente une recherche articulée autour du chiffre sept, avec autant de tableaux représentant
sept femmes, qui à travers des lumières et des reflets optiques sont l’image métaphysique des sept vertus et des sept péchés capitaux. Ces personnages, créés par le tissage de fibres textiles et de filaments métalliques, éloignés de leur fonction première purement technique de fil électrique ou fil de pêche, mutent par l’art de l’entrelacement suivant une tradition séculaire pour prendre la forme délicate de tapisseries contemporaines. Pour illuminer les œuvres, une source de lumière se balance selon le rythme du métronome d’un musicien: un mouvement oscillant, perpétuel et hypnotique qui matérialise le
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temps qui passe. Le mécanisme étincelant éclaire les regards des femmes fixés sur l’observateur, insistants: « sont-elles fières de nous ? » Le temps s’entremêle dans l’essence même de l’existence des sept ladies : le tissu métallique qui les constitue est en effet porté à s’oxyder pour finalement disparaître un jour, désagrégé sous l’effet de la rouille. La recherche sur la marque du temps apparaît essentielle dans l’œuvre de Decluuz. Centré aujourd’hui sur la figure féminine, il crée un pont entre les savoir-faire textiles anciens et la technologie du XXIe siècle. Après Paris, l’exposition itinérante The Golden Ladies Portraits voyagera à New York du 26 septembre au 3 octobre 2019 dans une exposition collective sous la direction de Li Edelkoort, à Florence du 17 au 27 octobre 2019 à l’occasion de la Biennale de Florence et au mois de décembre elle sera à Miami lors de Miami Art Basel. Biographie Decluuz a exposé pour la première fois ses textiles de cuivre oxydé à la galerie Marine Biras à Paris en 1995. Depuis deux décennies il collabore avec des agences d’architecture d’intérieur et des maisons de mode de renommée internationale. Ses pièces uniques ont été acquises par des collections publiques et privées dans le monde entier.
Photo Caroline Secq
CAROLINE SECQ
Photo AREA
ée en 1961 à Marseille Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris Vit et travaille en région parisienne Expositions personnelles en France, Belgique, Allemagne, Chine, depuis 1987. Dernières expositions : 2019 Le Lonzac, l’épicerie, Animalia Paris, Orangerie de sénat, La stratégie de la peinture Chine, Guangzhou, travail à 4 mains avec Chung Chiway Allemagne, Aachen, Raumplan Le Chambon-sur-Lignon, Parc International Cévenol, Biennale de Design de Saint-Etienne, Chow Tai Fook Window display, art & design award Saint-Etienne, Biennale de Design, Equi-libre, réalisation d’un packaging pour les cosmétiques Wetcode Chine, Weihai, Mer de Chine, résidence d’artistes français et chinois Paris, exposition personnelle galerie Marie Vitoux, Impromptus Avignon, Musée Angladon, Nuit des musées avec Les Soirées Dessinées Paris, Editions Vigot, Couper, coller, dessiner : 100 projets pour expérimenter, rêver, créer avec vos enfants 2018 Lille, Galerie Frédéric Storme, carte blanche à Alin Avila Chine, Guangzhou, Centre d’Art Contemporain SinoFrançais, Cheung Chiwai - Marie Rauzy réalisation de 20 grands formats à 4 mains
Paris, galerie Marie Vitoux, les 30 ans de la galerie Paris, Centre Pompidou, Imagine, marathon radiophonique de France Culture autour de mai 68 avec Les Soirées Dessinées Nemours, Desait Décoration Paris, Nuit blanche au musée du Luxembourg, autour de Mucha avec Les Soirées Dessinées 2017 Chine, Shunde, exposition personnelle musée Chow Tai Fook Chine, Guangzhou, exposition personnelle galerie Chow Tai Fook Chine, Longhai, Céramique, un langage universel Paris, galerie Marie Vitoux, Regards Paris, musée JacquemartAndré, One is all, all is one, Fashion awards
Paris, au lieu-dit Cette étrange idée du beau, illustration d’un livre avec Jean Brousse, Bon’Anniv Le Chambon-sur-Lignon, Parc International Cévenol, Fan Club Paris, mairie du Xème, China 10 2016 Chine, Ningbo, Art Fair Chine, Ningbo, Spiritual memory, résidence et exposition franco-chinoise En permanence : Galerie Marie Vitoux 3 rue d’Ormesson 75004 Paris AREA Cette étrange idée du beau 39 rue Volta 75010 Paris Centre d’Art Contemporain Sino-Français Dongshang Ku Guangzhou Le Chambon-sur-Lignon Galerie Caroline Serero 66 rue Grignan 13001 Marseille
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KITCHEN BAZAR L’INVASION PLASTIQUE
DU 5 JUILLET AU 5 NOVEMBRE
A.R.E.A. prèsentent
MARIE RAUZY 5 septembre 22 septembre 2019
Brunch/rencontre Samedi 14 septembre de 13h à 18h Orangerie du Sénat Palais du Luxembourg, 15 Rue de Vaugirard, 75291 Paris tél 01 45 25 31 52
Musée Departementale de la faience et des Arts de la table 2378 Route d’Hagetmau 40320 SAMADET +33 5 58 79 13 00
landes.fr/musee-landes-samadet
DE CHOSES ET D’AUTRES DU 1er AOUT AU 21 SEPTEMBRE
Centre d’Art Contemporain Raymond Forbos 3, rue St Vincent de Paul 40000 Mont-de-Marsan + 33 5 58 55 75 84
cacmontdemarsan @orange.fr
aroline Secq est née en 1956 à Lille. Elle fréquente Hyppokhâgnes, étudie les arts plastiques et les lettres modernes. Elle obtient également un Master en psychologie spirituelle à l’Université de Santa Monica (Etats-Unis). Conceptrice en agence de publicité, elle devient ensuite thérapeute du langage, responsable de presse pour Musicora et Consultante internationale en communication. Elle commence à dessiner au pastel à l’huile et à façonner des compositions qui se transformeront en familles de fétiches et en « Marées basses », constituées de
matériaux ballottés par les eaux. Après son séjour aux Etats-Unis, elle poursuit sa création qui, après les fétiches et les gris-gris, s’oriente vers les «Echeveaux Sauvages », un travail d’assemblage textile « qui vient caresser l’œil autant que la main», précise-t-elle. Depuis Caroline Secq parcourt les plages, où elle collecte une grande quantité de matériaux. «Je les assemble, sans peinture ni coupe. Ma démarche n’est ni écologiste, ni morale. Le matériau, qui m’émerveille, a son propre discours. » La taille, elle, n’a pas de limite… « Un jour, j’ai découvert deux réserPALAZZI 17 VENEZIA
voirs d’essence… J’ai eu l’intuition que je pouvais en faire un couple… » Caroline Secq donne une nouvelle vie à l’objet de ses quêtes : « Des petits riens, et même des petits riens de rien, soit au final un tas de pas grandchose, voire de rien du tout. C’est la matière première de mon travail qui consiste à les assembler inlassablement pour recomposer le monde et inviter au voyage paradoxal, qui va du rebut au re-beau. » Caroline Secq vit entre Paris et les Landes où elle possède son atelier. Ses œuvres ont été exposées à la galerie de la Halle Saint Pierre, à Paris.
Photo Fondazione LUMA
Photo Palazzo Grazzi spa
ans le cadre du cycle de spectacles monographiques consacrés aux grands artistes contemporains, lancé en 2012 et alternant avec des expositions thématiques de la collection Pinault, Palazzo Grassi présente la première exposition personnelle de Luc Tuymans en Italie. Organisé par Caroline Bourgeois en collaboration avec l’artiste (Mortsel, Belgique, 1958), le spectacle s’intitule «La Pelle», d’après le roman de Curzio Malaparte publié en 1949. Il regroupe plus de 80 œuvres de la collection Pinault, de musées internationaux et de collections privées, et se concentre sur les peintures de l’artiste de 1986 à nos jours. Considéré comme l’un des peintres les plus influents de la scène artistique internationale, Luc Tuymans se consacre à la peinture figurative depuis le milieu des années 1980 et a contribué tout au long de sa carrière à la renaissance de ce médium dans l’art contemporain. Ses œuvres traitent de questions liées au passé et à l’histoire plus récente et abordent des sujets de notre quotidien au travers d’une série d’images empruntées aux sphères privée et publique - presse,
LUC TUYMANS LUMA PAVILLON DEARLES L’ALGERIE télévision, Internet. L’artiste rend ces images en les dissolvant dans une lumière inhabituelle et raréfiée; la légère inquiétude qui en émane est capable de déclencher - selon l’artiste lui-même - un “faux authentique” de la réalité. Le projet d’exposition correspond à la huitième carte blanche donnée par la Collection Pinault à ses artistes en tant qu’invitation à concevoir de grandes expositions monographiques présentées à Venise. Luc Tuymans dévoile également une œuvre spécialement conçue pour les espaces du Palazzo Grassi. palazzograssi.it
«L’aspect fondamental de ‘Le Mépris’ est qu’il perce le mur, grâce à la lumière, donnant au spectateur le sentiment d’être aspiré dans un espace derrière la toile. C’est une dualité qui revient sans cesse: rien n’est ce qu’il semble.» Luc Tuymans
‘Le Mépris’ is that it pierces the wall, thanks to the lighting, giving the viewer the feeling of being sucked into a space behind the canvas. It’s a duality that keeps coming back: nothing is what it seems.» Luc Tuymans
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CAROLINE BOURGEOIS PRESENTE
LA PELLE Luc Tuymans du 24 mars 2019 au 6 janvier 2020 PUNTA DELLA DOGANA PALAZZO GRASSI S.P.A SAN SAMUELE 3231 30124 VENEZIA, ITALIA
En 2004, Maja Hoffmann crée la Fondation Luma en Suisse afin de soutenir les activités d’artistes novateurs et indépendants et d’institutions travaillant dans les arts visuels, la photographie, l’édition, les films documentaires et le multimédia. Considérée comme un outil de production pour les multiples initiatives lancées par Maja Hoffmann, la Fondation Luma produit, soutient et finance des projets artistiques audacieux qui visent à approfondir la compréhension des questions liées à l’environnement, aux droits humains, à l’éducation et à la culture. En 2013, Maja Hoffmann lance Luma Arles dans l’objectif de concevoir, développer et gérer le Parc des Ateliers, un ancien
site industriel arlésien. Situé à proximité immédiate de monuments et vestiges inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, le Parc des Ateliers fonctionne comme une plateforme culturelle présentant les différentes activités de la Fondation Luma. Luma Arles comprend un centre ressource conçu par l’architecte Frank Gehry ; plusieurs bâtiments industriels réhabilités par Selldorf Architects ; et un parc public dessiné par l’architecte paysagiste Bas Smets. En attendant l’achèvement complet des travaux (le principal bâtiment du site, conçu par Frank Gehry, ouvrira en 2020),
Maja Hoffmann travaille en étroite collaboration avec le Core Group de Luma Arles (Tom Eccles, Liam Gillick, Hans Ulrich Obrist, Philippe Parreno et Beatrix Ruf) à la réalisation d’un programme d’expositions et de projets multidisciplinaires qui sont présentés chaque année. Chaque été, Luma invite le festival international de photographie Les Rencontres d’Arles et le festival de musique du monde Les Suds à rejoindre le programme présenté au Parc des Ateliers. Sous la supervision de Maja Hoffmann, le programme culturel et architectural de Luma Arles a été développé
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par un “Core Group”, un groupe de conseillers internationaux composé de curateurs, directeurs de musées et artistes : Hans Ulrich Obrist, Beatrix Ruf, Liam Gillick, Tom Eccles et Phillipe Parreno. La résidence Luma Arles est un programme de la Fondation Luma développé dans le cadre du centre de création, de production et de recherche en cours de construction à Arles en Méditerranée. Établie en 2016, elle accueille sur invitation, tout au long de l’année, des artistes, penseurs, chercheurs, écrivains et commissaires d’exposition de renommée internationale et parcours divers afin qu’ils/elles puissent accomplir un travail de recherche et développer des projets spécifiques en lien avec leur pratique artistique. Ce programme de résidence se développe progressivement dans une ville millénaire à l’identité forte dont le territoire est marqué par un patrimoine naturel et historique unique, une concentration d’acteurs culturels inédite pour une ville de taille moyenne. Il s’inscrit pleinement au sein du programme du Parc des Ateliers et s’enrichit des champs d’action dans lesquels il agit : la création contemporaine, l’environnement, l’hospitalité et l’éducation. https://www.luma-arles.org
SETOUCHI TRIENNAL’S
Photo David Billa
Photo RUFA
elle entre RUFA et le Roma Europa Festival est une collaboration qui, au fil des ans, basée sur les différents segments inclus dans la revue, a toujours offert des signaux artistiques de la plus haute importance. En vue de la prochaine édition de l’événement, qui impliquera de septembre à novembre différents lieux de la capitale, l’intérêt des étudiants de l’Académie des BeauxArts légalement reconnu par le MIUR est maximal. Parmi les œuvres présentées au festival figure le projet De_Migration, prévu du 4 au 6 octobre dans l’espace de l’abattoir de l’Aquarium. L’installation, novatrice dans le langage et en voie de devenir, a été créée au cours des arts multimédia et du design coordonnés par Caterina Tomeo et de la section Digitalive du REF édité par Federica Patti. L’expansion du monde industriel et du capitalisme a eu des conséquences dévastatrices et irréversibles sur les flux naturels qui régulent le monde biologique. L’installation audiovisuelle De_Migration vise à attirer l’attention sur l’impact accablant de l’urbanisation non seulement sur la flore, mais surtout sur la faune. L’environnement immersif est généré par des données décrivant les différents flux migratoires d’animaux conditionnés par l’expansion humaine, invitant l’utilisateur à reformuler une pensée critique du post-modernisme et de la civilisation
industrielle. Une interprétation visuelle et sonore d’un scénario d’emploi dominateur qui génère une demande d’attention et une réflexion ultérieure. Le complexe a été mis au point par Laura Arcangeli, étudiante à RUFA, par Carmine De Vita, Edoardo Filippone, Daniela Gentile, Filippo Gualazzi, Yunfeng Liu, Bogdan Melinte, Emanuela Mottola, Giorgia Pelagalli, Antonio Reda et Michal Zemel, sous la direction de Giulio Pernice Bruno Nipples. Le but de cette expérience, ainsi que de l’ensemble du cours d’Arts multimédia et de design, est de valoriser les dernières tendances générationnelles liées aux nouvelles langues, de former des professionnels
qui répondent au nouveau contexte artistique et culturel, en transmettant des connaissances techniques spécifiques et des compétences allant du design à la création. des espaces multimédias au design d’exposition, des performances audiovisuelles aux installations interactives, de la réalité virtuelle au design sonore. De vos idées vient l’art de demain. Venez découvrir comment façonner votre créativité et quelles opportunités vous attendent. Lors de la journée portes ouvertes #RUFA, vous aurez l’occasion de vous renseigner sur l’Académie, les enseignants, les cours et les projets dont vous serez le protagoniste. Nous vous attendons le 14 septembre. www.unirufa.it
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Open Day
Etudiants, parents, familles, enseignants, professionnels, enseignants et entreprises sponsors: pendant une journée, la RUFA est à vous. 14 settembre 2019
28 septembre 2019
10:00-16:00 Inujima, Community Area Inujima Rakucha Tea Ceremony 2019 13:00-14:00 Megijima, Community Area Lucky Day Workshop 17:30~18:45 Shodoshima, Hitoyama / Nakayama What makes an Island? A theatrical analysis of Shodoshima Naoshima, Honmura
Rome University of Fine Arts
Teshima, Kou Puzzle Creature - Island Encounter
via Benaco, 2 00199 Rome 06 8586 5917 www.unirufa.it
Honjima, Kasashima The Río de la Plata Traveling Theatre
e nos jours, la plupart des gens s’intéressant à la culture et au Japon connaissent Naoshima. Mais trop peu encore savent qu’elle est loin d’être la seule île de la Mer Intérieure de Seto à abriter des œuvres d’art et à offrir une expérience exceptionnelle pour les amoureux de l’art. En effet, tous les trois ans la Setouchi Triennale se déroule sur 12 îles et deux ports de la région – la prochaine se déroulera en 2019 – et même hors des périodes festivalières un grand nombre d’œuvres d’art sont accessibles sur ces îles, dont certaines en permanence. Et même si vous faites partie de ceux qui ne sont pas attirés par l’art contemporain, il serait quand même dommage de passer à côté de cette opportunité si elle se présente à vous. Tout d’abord, sachez que c’est la Triennale de Setouchi qui
m’a réconcilié avec l’art contemporain, essentiellement parce que ce festival propose une expérience unique et très éloignée de ce que l’on peut attendre habituellement de ce genre de manifestation, en particulier en Europe, et aussi et surtout parce que sur ces îles de la Mer Intérieure de Seto l’art s’intègre bien souvent à la culture locale et prend des formes auxquelles vous ne vous attendrez probablement pas. La Golden Week s’était enfin achevée, les foules étaient parties. Le nombre de visiteurs restait plus important qu’il y a trois ans, mais au moins les îles étaient redevenues plus calmes. Pour l’occasion et ma sixième journée passée à visiter la Triennale de Setouchi 2019, je suis retourné sur Ogijima une troisième fois. Déjà… Il faut dire que les deux premières fois, je n’avais pas beaucoup
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visité les œuvres d’art. Cette fois-ci, c’était le but explicite de ce voyage. Bref, rien à voir avec une visite de certains musées parfois ennuyeux et parfois un peu trop prétentieux. Car, s’il y a bien sûr bien plus de monde sur les îles de Setouchi pendant la Triennale, si vous y allez en semaine et en dehors des jours fériés, il est tout à fait possible de trouver des lieux calmes, voire même avec un peu de chance d’avoir quelques œuvres pour soi ou presque (à l’exception notable de Naoshima et Teshima, je crois que de nos jours, elles ne sont plus jamais « pas bondées » sinon au milieu de l’hiver). Ci après vous trouverez une liste des îles (et des ports) prenant part à la Triennale. Oijima Teshima Shodoshima Naoshima Inujima Meijima Oshima Shamijima Honijima Awashima Takamijima Ibukijima Takamatsu Port d’Uno. David Billa Setouchi Triennale General Information Center Takamatsu Passenger Terminal Building 3F, 1-1, Sunport, Takamatsu, Kagawa, 760-0019, JAPAN +81-(0)87-813-2244 Reception time:During the Session 7:00 20:00 Session Outside 8:30 17:30 info@setouchi-artfest.jp https://setouchi-artfest.jp/ https://www.ogijima.fr/artde-setouchi/
Photo Ya Ping Fan
Photo Espace Musées
space Musées de l’Aéroport Paris-Charles de Gaulle accueille le musée du quai Branly – Jacques Chirac, du 30 avril au 6 octobre 2019, avec l’exposition Voyages d’explorateurs. Elle met en lumière une sélection d’œuvres majeures d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques, représentative de la richesse des collections du musée. « Le voyage sous toutes ses formes est au cœur de l’aventure humaine » rappelle Steve Bourget, Responsable de collections Amériques au musée du quai Branly – Jacques Chirac et commissaire de l’exposition. Des cabinets de curiosité des rois de France jusqu’aux grands voyages commerciaux, diplomatiques ou d’exploration effectués tout au long du 19ème siècle, l’exposition rassemble plus de 70 pièces d’une première importance, aujourd’hui conservées au musée du quai Branly – Jacques Chirac. Au travers de ces œuvres de tous les continents, le parcours – géographique – évoque également le regard des explorateurs qui se sont immergés Exposition en courset impliqués personnellement dans la culture de ces différentes civilisations. Voyages d’explorateurs raconte ainsi l’expédition en Océanie de la Korrigane, présente des pièces collectées par de grands voyageurs dont la tibétologue Alexandra David-Neel, l’ethnologue Claude Lévi-Strauss, et les explorateurs Pierre
Sarvognan de Brazza et Antoine Mattei. A la faveur de témoignages culturels exceptionnels, l’exposition appelle ses visiteurs à la découverte, au voyage. Situé en plein cœur d’une salle d’embarquement de l’Aéroport Paris-Charles de Gaulle (Terminal 2E Hall M), Espace Musées est un modèle inégalé dans le monde. Ce musée insolite, véritable vitrine du patrimoine culturel, libre d’accès et gratuit pour les passagers en escale, témoigne de la démarche développée par le Groupe ADP partout dans ses aéroports pour que l’art fasse aussi partie du voyage. L’Espace Musées est accessible à tout passager muni d’une carte d’embarquement, partant du Terminal 2E, et dont le
vol embarque en Hall M. Les compagnies aériennes partant du Terminal 2E sont Air France-KLM et les compagnies de l’alliance SkyTeam. Le Hall M est dédié aux vols long-courriers à destination des Etats-Unis, de l’Asie et de l’Afrique. L’accès au musée est gratuit. L’Espace Musées est ouvert tous les jours de l’année du premier au dernier vol du terminal. Après votre visite, le Café Cubiste vous accueille dans un cadre culturel qui vit au rythme de ses grandes bibliothèques, remplies d’ouvrages à découvrir en dégustant votre dessert ! Production des expositions : Agence Artcurial Culture http://espacemusees.com/
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Aéroports de Paris Musée Branly Jacques Chirac Le Musée Rodin Espace Musées Be Relax AXA Art Le Studio Demarque présentent
VOYAGES D’EXPLORATEURS Portes M Terminal 2E Producteur
Agence Artcurial Culture
Espace Musées Fonds de Dotation 158 boulevard Pereire 75017 Paris
contact@espacemusees.com
Exposition du 2 au 10 septembre 2019 de 10h à 19h
Angel Art Foundation et European Image Art Association Christian Noorbergen commissaire ont le plaisir de vous convier au vernissage de l’exposition de
Ya Ping Fan le mardi 5 septembre de 19h à 21h Espace Commines 17 rue Commines - 75003 Paris 01 42 77 53 26 voir aussi https://vimeo.com/232897912
rtiste étonnamment plurielle, quasi planétaire et riche d’une humanité à partager sans limite, Ya Ping Fan est née en Chine en 1979, dans la province intérieure du Hunan. Son père, calligraphe réputé l’initie dès l’âge de 3 ans, à la peinture et à la calligraphie, et sa mère est bouddhiste pratiquante. Diplômée de l’Académie des Beaux-Arts de Guangzhou, Ya Ping Fan s’ouvre très jeune aux grands voyages de la terre et de l’âme, à la psychologie (avec un doctorat !) et à la culture occidentale, philosophique et picturale. Elle écrit, enseigne et photographie. Elle dessine et peint, à l’encre et à l’huile. Elle sculpte aussi, du petit format précieux jusqu’à la pièce monumentale, saisissante et mobile, création centrée sur d’étranges poupées intemporelles superbement at-
tractives, un rien vénéneuses, dépouillées de tout apparat, ou vêtues de très transgressive manière… La Chine, en matière d’art contemporain, jouit d’une immense notoriété, fût-elle à double tranchant. D’une part, les artistes chinois dits émergents, fort connus et parfois même trop, assurent au pays un énorme et attractif retentissement artistique. D’autre part, tirant à eux la couverture médiatique, ces artistes masquent les profondeurs de la créativité de ce grand pays à la prodigieuse histoire culturelle. Les artistes dits émergents, de Chine, de la Russie, de l’Inde ou d’ailleurs, souvent systématiquement encensés par la critique internationale comme par les spéculations financières, ne sont et ne seront certainement pas tous voués à une véritable reconnaissance artistique durable… Moins marqués par la fragilité
PALAZZI 23 VENEZIA
d’un éphémère vedettariat parfois fabriqué, d’autres créateurs existent en Chine, et ils sont nombreux. L’exposition d’artistes chinois, vue récemment au Musée d’Art National de Pékin, impressionnait par la diversité, l’ouverture et l’extrême qualité du niveau esthétique montré. C’est le cas de Ya Ping Fan. On verra bientôt cette jeune artiste de moins de 40 ans à Paris, à l’Espace Commines, et à Lyon, pendant la Biennale. Audelà de sa sidérante envergure créatrice, Ya Ping Fan, dans son pays globalement athée, a une conscience profonde du sacré. Sa série « Lumière du Bouddha » et « Saint-Esprit » est le résultat d’un questionnement de plusieurs années sur le sacré, la philosophie et les sciences. Ses travaux réellement pratiques ouvrent un espace troublant et habité entre abstraction et figuration. En étudiant et en comparant la philosophie et la théologie de l’Est et de l’Ouest, l’artiste a pu trouver des éléments à la fois communs et uniques aux concepts orientaux et occidentaux du divin. A travers une grande partie de sa création, elle cherche à susciter, sans aucune béquille idéologique, une réflexion, voire une méditation, sur la nature, les limites et les possibles de la foi. Mais Ya Ping Fan ne craint pas les bas-fonds de l’âme. Si cette artiste venue de Chine élargit l’espace pictural, c’est d’abord parce qu’elle élargit l’espace mental. Elle part des soubassements inexplorés du psychisme primordial. Dans les voilements de l’œuvre, dans ses replis étouffés, on perçoit la présence décapante de sources convulsives venues soudainement du fond des âges. ... Christian Noorbergen, commissaire de l’exposition