TRIENNALE DE MILAN Les cahiers de Giancarlo de Carlo
Francesca Torzo CHAOSMOS
TOMMASO BUZZI Maria Lai le film au MAXXI FASHION WEEK NEW YORK
Jean-Paul Gaultier
Fishlove Supplemet à l’édition de “Palazzi A Venezia “ Fèvrier 2020
PALAZZI A VENEZIA Publication périodique d’Arts et de culture urbaine de l’association homonyme régie par la Loi de1901 ISSN/Commission Paritaire : en cours Distribution postale/digitale
Comité de Rédaction Marie-Amélie Anquetil Arcibaldo de la Cruz Vittorio E. Pisu Rédacteur Mode et Beauté Virginie Bapea Supplement à l’édition de Palazzi A Venezia du mois de Mars 2020 Textes et documents photographiques publiées ne seront pas rendus Tous droits reservés Correspondance palazziavenezia@gmail.com https://www.facebook.com/ Palazzi-A-Venezia https://www.vimeo.com/ channels/palazziavenezia
Photo Bonham Carter
Président Directeur de la Publication Vittorio E. Pisu
‘est avec un plaisir non dissimulé, comme nous avons si souvent l’habitude d’écrire, que nous inaugurons ici une nouvelle serie des publications de notre revue bien aimée, dont les ambitions n’ont jamais été dissimulées et c’est en traitant et de l’Architecture et de la Mode que nous publions ce supplèment, qui ne sera surement pas le dernier, pour pallier à la difficultè de notre mensuel à rélater toutes les manifestations en cours, d’autant plus que les informations les concernant nous parviennent souvent bien après notre diffusio au début du mois.. Nous avions déjà essayé de traiter de la mode avec les émission produites par UNISVERS; en effet nous avions déjà été parmi les premiers, si ce n’est carrément les premiers tout court, à proposer sur les écrans des computers reliées au Web, les images filmées de défile de mode, d’abord avec Yuki Tori à l’Opéra de Paris, puis au Centre Culturel Suédois avec le défilé de l’École de Design la plus renommée de Suède. Ainsi avec ce numéro, dont les origines sont à rechercher dans un travail de mise en page réalisé à l’occasion de la création d’un magazine de mode, qui finalement ne vit pas le jours, nous voulons exploiter au maximum les possibilités fournies par les images des photographes de Mode et d’Architecture en leur proposant un format plus vaste. Nous avions aussi travaillé à la diffusion d’une manifestation crée par l’association A3, ArchiCouture, plus précisément, qui se développa entre autre dans la Chapelle de la Sorbonne, pour se prolonger par des conférences et des rencontres organisées entre Architectes et Créateurs de Mode. Vous pouvez d’ailleurs retrouver toutes ces images dans la chaine vimeo.com crée à cet effet : https://vimeo.com/channels/archicouture. Comme l’appétit viens en mangeant, je pense que nous ne nous limiterons pas à ce deux domaines, conscient du fait que notre périodicité mensuelle n’arrive pas à vous tenir au courant en temps utile de toutes les manifestations artistique et culturelle qui se développent sous nos yeux ébahis, ainsi les suppléments au mensuel n’ont pas fini de paraitre. Mais je vous laisse contempler pour l’instant quelques informations au sujet de l’Architecture et aussi de la Mode, dont nous pensons vous entretenir dès le supplément prochain en mars. En espérant et en souhaitant que ces pages suscitent votre intérêt et votre curiosité tout autant que le mensuel (si j’en juge par le courrier que je reçois qui me compliment pour l’effort et me reproche gentiment qu’il faut trois heures pour le lire) et que le centerfold devienne un poster dans votre chambre, histoire de renouer avec des temps où notre enthousiasme était bien plus explicite, et je me demande pourquoi il ne pourrait pas l’être tout autant aujourd’hui ? En vous souhaitant une bonne lecture et une bonne vision de nos vidéos je vous donne rendez vous à très bientôt. Vittorio E. Pisu PALAZZI 2 VENEZIA
PhotoGianluca de Loia
Fashion week de New York
Les cahiers de Giancarlo De Carlo
l’occasion du centenaire de sa naissance, la Triennale Milano présente la première exposition d’une série consacrée aux figures les plus représentatives du monde du design. Sont exposés les carnets de Giancarlo De Carlo (1919-2005) - architecte, urbaniste, théoricien de l’architecture et universitaire italien - jamais montrés au public, rédigés sous la forme d’un journal que le Maestro a commencé à tenir systématiquement à partir de 1966, à l’occasion de son premier voyage aux États-Unis, jusqu’en 2005. Seize carnets constituent de véritables archives privées, écrites sur 39 ans. L’exposition donne un aperçu des thèmes traités dans les carnets de Giancarlo De Carlo - réflexions personnelles, rapports de voyage, notes de projet et relations avec les amis et les collègues. Page après page, le trait caractéristique de la calligraphie de De Carlo, la présence de croquis, le choix et l’utilisation de différents supports pour l’écriture, l’utilisation obsessionnelle du collage et du “pop up” donnent vie à un véritable projet graphique. Le terme “journal” est toutefois inapproprié dans ce cas, il s’agit en fait de 16 cahiers, conservés et transcrits par sa fille Anna De Carlo, qui constituent un véritable fonds d’archives privé, établi depuis 39 ans avec un grand soin des textes et une attention graphique. L’exposition donne un aperçu des thèmes traités dans les carnets de Giancarlo De Carlo réflexions personnelles, rapports de voyage, notes de projets et relations avec les amis et les collègues en mettant en évidence la correspondance en miroir entre les archives privées de De Carlo et les archives publiques, les archives d’études, conservées à l’IUAV de Venise, mais aussi la revue Spazio & Società, Progetto Kalhesa, les publications pour Il Saggiatore et ILAUD. Page après page, le trait caractéristique de la calligraphie de De Carlo, la présence de croquis, le choix et l’utilisation de différents supports pour l’écriture, l’utilisation obsessionnelle du collage et du “pop up” donnent vie à un véritable projet graphique, auquel un large espace est consacré dans l’exposition. Sur une grande étagère qui longe les murs de l’espace d’exposition sont présentés les originaux des carnets et une sélection d’extraits, auxquels sont associés, sous forme de notes visuelles, des documents provenant des archives. Une collection de reproductions des pages les plus intéressantes est présentée sous la forme d’une publication accessible au public En outre, une voix à haute voix en direct d’une station est récitée à intervalles réguliers à partir des passages tirés des cahiers. Au centre de la pièce, le salon de la Casa Sichirollo - créé par De Carlo pour lui-même et ses amis Livio et Sonia Sichirollo à Romanino près d’Urbino à la fin des années 60 - est évoqué, stylisé et transformé en un support d’installation dynamique qui crée un espace d’assise modulaire et modulable, idéal pour profiter du matériel exposé et capable d’accueillir des réunions et des conférences. L’objectif de l’exposition est de faire connaître à un large public, et pas seulement aux initiés, un grand maître de l’architecture à travers ses propres mots : “Lorsque je suis allé à Roquebrune il y a des années pour voir l’atelier que Le Corbusier avait réalisé dans l’hôtel où il était parti en vacances, j’ai été particulièrement impressionné par les photographies jaunies et les coupures de journaux que l’hôtelier avait pointées sur les murs de l’entrée. On pouvait voir le personnage mythique bien connu pour son orgueil et son arrogance effrontée qui jouait aux cartes ou aux bols avec les humbles gens du village, qui s’asseyait à une table au soleil et buvait de la limonade, qui sortait de la mer - avec des jambes courbées et des hanches légèrement tombantes - et séchait au soleil. Il était devenu humain et vous pouviez voir qu’il était souvent agréable parce qu’il était profondément bon. La bonté, après tout, exige beaucoup de rigueur et peut donc être inégale et parfois - pour ceux qui ne peuvent pas en supporter le poids - mauvaise”. (Lettre
de
Giancarlo
De
Carlo
à
Lica
Steiner,
Milan,
28
février
1986)
h t t p s : / / w w w. a r r e d a t i v o . i t / 2 0 2 0 / e v e n t i / i - q u a d e r n i - d i - g i a n c a r l o - d e - c a r l o / PALAZZI 3 VENEZIA
1966 – 2005 Exposition 24 gennaio 2020 29 marzo 2020 Direction Artistique Lorenza Baroncelli Par les soins de Gatto Tonin Architetti Projet d’aménagement Parasite 2.0 Projet graphique Superness Alessio D’Ellena, Federico Antonini Photos de Gianluca di Ioia
Top départ ! Le programme des défilés américains à débuté le 7 février, mais très loin de la "Grosse Pomme". C'est à Los Angeles qu'à eu lieu la cérémonie d'ouverture de cette semaine américaine avec un Tom Ford plus glamour que jamais. C'est d'ailleurs l'ambiance qui règne plus généralement sur la mode new-yorkaise en ce début de fashion week. La brillance, le monochrome et le volume font loi. En la matière, c'est Christopher John Rogers qui s'est le plus distingué. Ce designer de 26 ans qui a remporté la bourse CFDA/ Vogue l'an passé a su faire bon usage de sa récompense en livrant une troisième collection spectaculaire et rafraîchissante. Ses couleurs, ses drapés et ses moirés (un thème pourtant glissant) ont laissé la fashion sphère gaga. Ce lundi 10 février, on en attend pas moins des grands noms Oscar de La Renta ou encore Carolina Herrera. Plus concise depuis la nomination de Tom Ford à la tête du CFDA l'an passé, cette semaine des défilés s'annonce moins fournie que jamais. Tommy Hilfiger fait voyager son défilé spectaculaire à Londres, Jeremy Scott à Paris pendant la haute couture prochaine, tandis que des noms comme Alexander Wang ou Ralph Lauren se font remarquer par leur absence. Pas de panique, le coup de fouet ressenti lors de la fashion week de New York printemps-été 2020 fera surement encore effet grâce aux attendus défilés de Tom Ford, Rodarte ou encore Marc Jacobs. Affaire à suivre. Mitia Bernetel Les défilés 2020 prêt-àporter automne-hiver 20202021 se succèdent dans les "big 4" dans l'ordre suivant :
Fashion week de New York : du 7 février au 12 février Fashion week de Londres: du 14 février au 18 février Fashion week de Milan : Triennale Milano Viale Emilio Alemagna, 6, du 18 février au 24 février Fashion week de Paris : 20121 Milano MI du lundi 24 février www.triennale.org au mardi 3 mars 2020
La La ville ville idéale idéale de deTomaso Tomaso Buzzi Buzzi
chef-d’œuvre chef-d’œuvre“onirique” “onirique”dedel’architecture l’architectureitalienne italienne Tomaso TomasoBuzzi Buzzi(1900-1981) (1900-1981)aaété étél’un l’undes desplus plusimportants importantsarchiarchitectes tectesduduXXe XXesiècle, siècle,mais maisson sonnom nomn’est n’estpas pastrès trèsconnu, connu,même même sisiaprès aprèslalaSeconde SecondeGuerre Guerremondiale, mondiale,ililaaété étél’archistar l’archistaritalien italien par parexcellence, excellence,recherché recherchépar partoutes toutesles lesfamilles famillesles lesplus plusriches riches dedel’époque, l’époque,comme commeles lesAgnelli, Agnelli,les lesPirelli, Pirelli,etc. etc. Pourquoi PourquoiBuzzi Buzziest-il est-iltombé tombédans dansl’oubli, l’oubli,alors alorsqu’il qu’ilyyaatrès trèspeu peu dedenouvelles nouvellesdedeluiluisur surlelenet net??Car Carl’architecte, l’architecte,depuis depuis1958, 1958, s’est s’estconsacré consacréààlalaconception conceptionetetààlalaréalisation réalisationdedesasaCité Cité Idéale, Idéale,lalaBuzzinda, Buzzinda,qui quin’est, n’est,attention, attention,pas pasununlieu lieuidyllique, idyllique, mais maisununchemin cheminonirique oniriqueparfois parfoisdérangeant, dérangeant,qui quiaurait auraitprobableprobablement mentplu pluààJorge JorgeLuis LuisBorges, Borges,car carààl’intérieur l’intérieurdedecelle-ci celle-cisese croisent croisentlalaphilosophie, philosophie,lelerêve, rêve,lalamétaphysique métaphysiqueetetl’architecture l’architecture dudupassé. passé. LeLegrand grandécrivain écrivainargentin argentinaurait auraitapprécié appréciél’enchevêtrement l’enchevêtrementdes des escaliers escaliersetetdes deslabyrinthes, labyrinthes,lalaville villesurréaliste surréalisted’un d’unarchitecte architecte visionnaire visionnaireautant autantque qued’un d’unpoète. poète. LeLemonde mondeuniversitaire universitairedes desannées années5050etet60, 60,cependant, cependant,n’a n’apas pas apprécié appréciélala“bizarrerie” “bizarrerie”dedeBuzzi, Buzzi,l’isolant l’isolantainsi. ainsi.IlIlaacependant cependant suivi suivisasapropre proprevoie, voie,laissant laissantune uneœuvre œuvredélibérément délibérémentinachevée, inachevée, “une “uneanthologie anthologiededepierres” pierres”d’importantes d’importantesœuvres œuvresarchitecturaarchitecturales lesdudupassé, passé,comme commelalaVilla VillaAdriana, Adriana,lalaVilla Villad’Este, d’Este,leleParthénParthénon, on,leleColisée Coliséeetetbien biend’autres, d’autres,mais maisaussi aussiBomarzo, Bomarzo,qui quiavec avecson son Parc Parcdes desMonstres Monstresinduit induitlelejeu jeuetetl’émerveillement. l’émerveillement. Cependant, Cependant,leleScarzuola Scarzuolan’est n’estenenaucun aucuncas casununparc parcoùoùl’on l’onpeut peut admirer admirerpaisiblement paisiblementdes desmonuments monumentsanciens anciensenenminiature, miniature,bien bien auaucontraire. contraire.LeLevisiteur visiteurdoit doitsesepréparer préparerààununvoyage voyageinitiatiinitiatique, que,parsemé parsemédedesuggestions suggestionsphilosophiques, philosophiques,psychanalytiques, psychanalytiques, maçonniques, maçonniques,qui quifont fontpartie partieintégrante intégranteduduparcours parcoursartistique artistiqueetet humain humaindedeTomaso TomasoBuzzi. Buzzi. par parANNALISA ANNALISALOLOMONACO MONACO Photos PhotosdedeMusa MusaCalliope Calliope partagées partagéesavec aveclalalicence licenceCCCCBY-NC BY-NC2.0 2.0--Flickr Flickr: : www.vanillamagazine.it/la-citta-ideale-di-tomaso-buzzi-capolavoro-onirico-dell-architettura-italiana/
Mercredi 19 février 2020 21h00 - 23h00
Le cinéma au MAXXI Extra DOC Festival. Sur les traces de Maria Lai
Le film reconstruit avec soin et une sensualité tactile et optique le parcours et l’héritage d’une figure unique de femme et d’artiste : du tournant des années 60 avec les métiers à tisser, les tissus cousus, les pains, les écritures, à l’action collective menée avec les citoyens d’Ulassai en 1981 (“Bonding to the Mountain”), qui anticipe d’une décennie l’art relationnel, l’un des principaux courants artistiques de la fin du XXe siècle. Les matériaux du répertoire et les paysages intègrent le chœur des témoignages d’amis, de collaborateurs, d’artistes, de critiques avec la même mystérieuse sérénité de la voix de l’artiste. Cinema at MAXXI est produit par la Fondazione Cinema per Roma CityFest, la Fondazione MAXXI et Alice nella Città. Année de production 2020. Durée 55’30”. Écrit et réalisé par Maddalena Bregani. Le consultant scientifique Davide Mariani. Produit par LaGalla23 productions, Milan. Edité par Pietro Daviddi. Œuvres de Maria Lai © Archivio Maria Lai, SIAE 2019. Collection Musée Station d’art et Musée en plein air Maria Lai, Ulassai avec l’aimable autorisation de la Fondazione Stazione dell’Arte. Réalisé en collaboration avec le Museo Stazione dell’Arte, Ulassai (Nu) et Archivio Maria Lai. Sous le patronage de la municipalité d’Ulassai (Nu).
Réalisé avec la contribution de la Sardeolica.
Photo Triennale di Milano
première mondiale Auditorium MAXXI entrée € 5 10 places individuelles réservées et gratuites pour les détenteurs de la carte myMAXXI et myMAXXI/biblio en écrivant à mymaxxi@fondazionemaxxi.it, la veille de l’événement
Francesca Torzo CHAOSMOS Exposition 24 gennaio 2020 29 marzo 2020 Direction Artistique Lorenza Baroncelli Par les soins de Joseph Grima
Triennale Milano Viale Emilio Alemagna, 6, 20121 Milano MI www.triennale.org
haosmos, l’exposition personnelle de Francesca Torzo, ouvre la série d’expositions consacrées à certaines des figures les plus innovantes et expérimentales d’artistes, d’architectes et de designers de la scène contemporaine italienne et internationale. Le titre Chaosmos est une citation de “Finnegans Wake” de James Joyce pour représenter le chaos qui ne s’oppose pas au cosmos mais s’y interpose. Francesca Torzo transpose ce concept dans ses œuvres à travers un dialogue continu entre les opposés - parmi lesquels la dichotomie interne/externe est toujours centrale - dans la recherche constante d’un équilibre. Dans l’exposition, ces dualités se manifestent dans les deux rideaux qu’elle a conçus en dialogue avec les espaces de la Triennale et avec des volumes, des coupes en perspective, des conditions de lumière - naturelles et artificielles - qui varient tout au long de la journée. Le Chaosmos est un espace ouvert, mais en même temps intime et chaleureux, à vivre et à apprécier en toute liberté. Une métaphore de la pensée et du travail de conception de Francesca Torzo. Francesca Torzo (Padoue, 1975) a étudié à la TU de Delft, à l’ETSAB de Barcelone, à l’Académie d’architecture de Mendrisio et à l’IUAV de Venise. Ses recherches sur les matériaux l’ont amenée à développer une méthode de construction en pierre sèche en 2001 avec Jurg Conzett et HTW Chur. Entre 2001 et 2002, elle a travaillé comme architecte de projet pour le Peter Zumthor Architekturburo à Haldenstein et en 2003 pour le Bosshard Vaquer Architekten à Zurich. En 2008, il a ouvert son propre studio à Gênes. De 2009 à 2017, il enseigne pour l’Atelier Bearth à l’Académie d’architecture de Mendrisio. Depuis 2017, il enseigne à l’Arkitekthøgskole de Bergen, en Norvège. Il a donné des conférences dans de nombreuses écoles et institutions, dont l’École nationale supérieure des arts de Paris-Cergy, aut à Innsbruck, la Technische Universität de Munich, l’USI - Académie d’architecture de Mendrisio, Brickworks International Speakers Series en Australie, la Technische Universität de Vienne, le musée Alvar Aalto d’Helsinki, la Triennale de Milan, le sommet Archi de Lisbonne, Frieze Art & Architecture à Londres, la série de conférences internationales de la KADK à Copenhague. En 2018, elle est invitée à participer à FREESPACE, la 16e exposition internationale d’architecture de la Biennale de Venise, et est nommée présidente de la Fondation Maarten Van Severen à Gand. https://www.triennale.org/eventi/francesca-torzo/ PALAZZI 6 VENEZIA
Photo Bonham Carter
ishlove est une campagne photographique mondiale qui vise à mettre fin à la pêche non durable. La campagne a été créée en 2009 par l’actrice Greta Scacchi et le restaurateur de Brighton Nicholas Röhl, initialement pour lancer l’adaptation documentaire de The End of the Line. Les photographies annuelles présentent des célébrités qui posent nues avec des phoques en voie de disparition comme barres de censure, afin de mettre en lumière les problèmes liés à l’approvisionnement et à la consommation de phoques. La campagne sensibilise à la pêche illégale et à la pollution, ainsi qu’à la préservation de la vie marine par des réformes concernant la pêche ou le chalutage de fond en haute mer. Elle vise également à réduire la pression sur les poissons populaires comme la morue, et à encourager plutôt la consommation de sprats, de hareng, de maquereau et de grondin. La première photographie de la campagne montrait Scacchi se couvrant la poitrine avec une morue islandaise, et le concept a été inspiré par une image d’une femme nue tenant un poisson, réalisée par l’agence de publicité Leo Burnett. Le restaurant de sushi Moshimo, co-fondateur de Röhl à Brighton, ne sert que du poisson durable, et a contribué à ce que la ville de Brighton soit sélectionnée pour le statut de ville de poisson durable. Le restaurant finance les frais de studio et de maquillage de la campagne grâce à son système d’adhésion payante. Röhl a attribué le succès de la campagne à la représentation des poissons comme des créatures ayant besoin d’amour et de protection, plutôt que comme des denrées alimentaires, et comme un “... appel au monde...” pour mettre fin à la surpêche et à la réduction des stocks de poissons. Sign a été considéré comme un succès car les photographies de Rankin ont permis de couvrir la conservation du poisson dans les médias internationaux. La photographie de Bonham Carter a été reconnue comme ayant contribué à la politique gouvernementale, avec l’accord du chancelier George Osborne pour créer une réserve de vie marine autour des îles Pitcairn. Elle a également influencé la réforme de la politique commune de la pêche. En 2015, un supermarché de fruits de mer à Kiev, en Ukraine, a utilisé à mauvais escient certaines images de FishLove dans une campagne publicitaire. La campagne a été comparée à une “version piscine”de la campagne de PeTA “Je préfère aller nu que de porter de la fourrure”, et a été critiquée comme une utilisation de la nudité à des fins de recherche d’attention, de manière paresseuse et omniprésente, et son efficacité a été mise en doute. Parmi les mannequins figurent les journalistes Mariella Frostrup et Eleanor Mills, les acteurs Arthur Darvill, Eileen Atkins, Mélanie Laurent, Richard E. Grant, Emilia Fox, Ben Kingsley, Jerry Hall, Elizabeth Jagger, Josh Brolin, Helena Bonham Carter, Fiona Shaw, Barbara Cabrita, Julie Christie, Zoë Wanamaker, Judi Dench,[22] Gillian Anderson, Tara Fitzgerald, Zoë Tapper, Michael Gambon, Simon Callow, Dakota Blue Richards, Asli Bayram, Miriam Margolyes, Mark Rylance, Dougray Scott, Alex Jennings, Hugh Bonneville, Jodhi May, Emma Thompson, Rula Lenska, Imelda Staunton, Eve Best, Jessie Buckley, Jane Horrocks, Cressida Bonas, Elizabeth McGovern, Sean Penn, Florence Keith-Roace, le mannequin Paris Jackson, le joueur de fléchettes Bobby George, le danseur Gary Avis, le réalisateur Steven Berkoff, le créateur de mode Kenzo Takada, le musicien Goldie, l’homme d’affaires Richard Branson et le comédien Lenny Henry. Le thon géant de 60 livres de la séance de photos de Bonham Carter a été donné à l’association caritative d’Islington, Shelter From The Storm, pour nourrir les sans-abri, et les poissons des autres séances de photos ne sont généralement pas achetés spécifiquement dans ce but, et sont également donnés pour la consommation. Dench posé avec un homard pour mettre en évidence l’acidification croissante des océans, qui entraîne une modification de la santé des populations de homards. Photographes En 2012, les photographies de Rankin ont été exposées à la galerie Pertwee, Anderson & Gold à Soho, Londres, coïncidant avec la campagne OCEAN2012 contre la surpêche. Le logo et l’affiche de la campagne ont été conçus par le Studio Am de Brighton. Les photographies de Fishlove ont également été exposées à la galerie Baudoin Lebon en 2013. Parmi les autres photographes, citons le photographe de mode Alan Gelati, Denis Rouvre, le portraitiste royal John Swannell et Jillian Edelstein. http://fishlove.co.uk/galleries/ https://www.facebook.com/fishlovecampaign/ PALAZZI 7 VENEZIA
Bien que nous ayons le même nom, il n’y a pas de lien de parenté entre Nicola Pisu et moi même, et si j’en parle ici c’est pour deux raisons bien précises. La première c’est que l’on y déguste une cuisine sarde spécialement gouteuse, ce qui n’est pas sans me rappeler mes origines et ayant eu la chance de naitre dans une famille où la gastronomie était un des arts les plus pratiqués j’ai pu ainsi retrouver dans ce restaurant des saveurs et des gouts qui me permettent de rester en contact idéal avec mon pays natal; la deuxième raison est que, dans une revue dédiée à la mode, ne pouvez pas manquer l’adresse de la cantine préférée des acteurs petits et grands des Fashions Week parisiennes, à tel point que je vous conseille vivement de faire de réservations en temps utile si vous voulez trouver de la place pendant cette période. Le restaurant n’étant pas très vaste, les places sont chères comme l’on dit, mais le jeu en vaut la chandelle. Je vous recommande aussi particulièrement les différentes qualités de pain, préparé sur place et avec amour par Graziella, digne consort du chef, qui saura aussi vous conseiller parmi les très nombreux et excellent vins sardes qui vous permettrons d’accompagner les différents culurgiones, malloreddus cun sartizzu, cochon de lait et autres sans oublier les desserts et les spécialités sardes à la pate d’amande. Comment après tout cela les mannequins puissent encore rentrer dans une taille trente six restes pour moi un mystère. Voilà vous savez tout et bien entendu même en dehors de la fashion week le restaurant est excellent et un lieu très prisés des gastronomes et autres fin gourmets. Venez de ma part. Merci Vittorio: E. Pisu il fico 31, rue Coquillière 75001 Paris 01 44 82 55 23 reservations@ilficoparis.com https://vimeo.com/99104672
Photo JP Gaultier Catwalkpictures
JEAN-PAUL GAULTIER e « grand défilé-show haute couture », selon les mots du couturier français s’est révélé grandiose. Dans la salle du Théâtre du Châtelet, l’événement a notamment réuni Mylène Farmer, Dita Von Teese, Bella Hadid, Rossy de Palma, Catherine Ringer, Cristina Cordula, Béatrice Dalle et Amanda Lear. Des icônes de la scène musicales et des figures de la culture pop qui, par leurs pas et leur aura, ont chacune démontré le pouvoir jouissif de la mode Jean Paul Gaultier. « À bientôt, monsieur qui a mis une claque sur les fesses de la mode entière », écrit la journaliste et écrivaine Sophie Fontanel sur son compte Instagram. Un commentaire qui reflète l’effervescence du ce dernier show haute couture, régalé des pas de danses de la top Coco Rocha. Un grand moment de mode donc, à l’image de l’esprit extravagant de la maison, qui a signé parmi les plus emblématiques tenues de la culture populaire, dont le haut aux seins conique porté par la chanteuse Madonna. Le spectacle a été suivi d’une soirée dansante dès 23H30 et durant toute la nuit, comme l’indiquait l’invitation. « Cela fait plusieurs années qu’on entendait Jean Paul Gaultier dire “il faudra que je prenne une décision”. Le spectacle lui a donné des perspectives d’avenir », analyse l’historien de la mode Olivier Saillard interrogé par l’AFP.) « Les cycles de la mode ne sont vivables ni pour les créateurs ni pour les clients » Julie de Libran « C’était très joli de voir dans l’espace du théâtre ce public qui riait, qui pleurait, qui était en communion avec lui. C’est plus joyeux qu’un défilé de mode qui dure 11 minutes, avec des gens qui sont là avec leurs téléphones, prennent les photos, applaudissent très peu », ajoute-t-il. Jean Paul Gaultier tire sa révérence au milieu des rires et des pas de danse « Je comprends son choix, il n’avait pas envie que la mode aille si vite, il trouvait que ce milieu est devenu un business, du marketing, de la fast fashion (...) , souligne Julie de Libran. Olivier Saillard salue, lui, l’« élégance » du geste du couturier mais déplore une perte pour la semaine de la haute couture.(AFP) Cet article a été édité et écrit par Julia Garel, en collaboration avec l’AFP. PALAZZI 8 VENEZIA