Le Courrier de la Gueoula n°903

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Lumières du Chabbath

NASSO

8 & 9 Sivan 5777 Entrée : 21h28 - Sortie : 22h51

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L’Hebdomadaire qui remet les pendules à l’heure ... de la Délivrance

Du 01 au 08/06/2017

Nous venons de sortir de Chavouoth, enrichis des nouveaux influx que le Don de la Torah a apportés dans notre vie, et la question que l’on peut se poser à présent concerne la période suivante…

Tout près du sommet ue pouvons-nous, que devonsnous, apprendre des jours qui suivent cet événement? A cette question, il est opportun de se souvenir d’un enseignement du Maguid de Mézeritch à propos de son maître le Baal-Chem-Tov: «Celui-ci», disaitil, «portait une affection particulière au second jour de Chavouoth, car ce jour représentait les premières vingt-quatre heures pour les Enfants d’Israël dans l’accomplissement des Commandements». C’est en effet l’action concrète, accomplie par l’initiative humaine, qui est le test probant de l’efficacité de l’enseignement reçu, ainsi que de la bonne compréhension des receveurs. Mais, au-delà de ce sens évident, c’est toute l’intention du Créateur, enseignée par la Torah, qui est réalisée par l’action humaine d’affiner le monde au moyen de l’accomplissement des Commandements, car cet ouvrage produit une situation nouvelle, comme si le monde matériel, dont nous sommes les représentants, demandait à l’Etre infini de venir y résider. Or cet ouvrage est virtuellement achevé, selon les propres termes du Rabbi, guide incontesté des générations actuelles, et pour reprendre la comparaison avec la période qui suivit la Révélation de la Torah, nous dirons que toutes les époques précédentes apportèrent leur lot de révélations, et que la nôtre est celle où nous avons à accomplir en actes ces enseignements. De quelle manière? demanderez-vous. Là encore, une comparaison, qu’un célèbre ‘hassid entendit un jour du Rabbi Précédent lors d’une audience privée, nous aidera à comprendre: «Au cours de l’escalade d’une montagne», lui enseigna t-il, «c’est lorsque l’on est tout près du sommet que la difficulté est la plus grande. A ce stade de l’ascension, n’importe quel élément auquel on peut s’accrocher, aspérité, pierre ou même la moindre touffe d’herbe, revêt la plus grande importance. Il en va de même actuellement», poursuivit le Rabbi, «où nous sommes tout près de la venue

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du Machia’h, et où la moindre bonne action qu’un Juif accomplit voit son importance amplifiée».

Rien n’est acquis d’office

La situation qui prévaut aujourd’hui, où nous avons entendu du Rabbi, roi Machia’h, que nous vivons les moments les plus propices à la Délivrance, et que les signes avant-coureurs de cette Délivrance se réalisent sous nos yeux, s’identifie de manière frappante aux derniers mètres du grimpeur avant d’atteindre le sommet. C’est précisément à ces instants stratégiquement importants qu’apparaissent les plus grandes difficultés, des épreuves pour sa foi que notre peuple n’avait pas rencontrées depuis le péché du veau d’or, lorsque les Enfants d’Israël, ne sachant pas ce qu’il était advenu de Moché, leur guide, proclamèrent qu’ils s’étaient trompés et qu’il leur fallait un nouveau guide. Certes, nous avons escaladé la montagne pendant de nombreuses générations, et nous sommes maintenant très près du sommet, mais devant l’épreuve présente, nous ne pouvons rester passifs. Nous devons chercher des pierres, des touffes d’herbe, les plus petits éléments qui peuvent nous aider à conquérir le sommet, c’est-à-dire à provoquer le dévoilement du Machia’h. Lorsqu’il est question de la dernière Séfirah (Mal’khouth ou royauté, qui correspond au Rabbi dans la chaîne des Rabbis de ‘Habad, et particulièrement pour nous à l’acceptation de sa royauté), rien n’est acquis d’office, et il faut travailler et produire, seules conditions pour conquérir le sommet. Prenons l’exemple des «Mivtsaïm», ces campagnes de promotion des Mitzvoth que le Rabbi lança il y a des décennies. Nous nous sommes tellement habitués à cette pratique que ces actions ne nous demandent plus d’efforts pour être acceptées (au moins sur le plan théorique, car sortir les accomplir est une autre histoire).

Seule la dernière campagne, diffuser l’annonce de l’imminence de la Délivrance et la présence du Libérateur, suscite toutes sortes de difficultés. A chaque fois, le penchant au mal trouve de nouvelles raisons pour justifier qu’il n’est pas convenable ou sensé de diffuser l’information sur l’imminence de la Délivrance, pourtant ordonnée par le Rabbi comme étant la principale mission à accomplir. Mais l’autre face de la médaille nous révèle l’assurance absolue que si nous fournissons l’effort demandé, nous obtiendrons immédiatement ce «dixième qui est sacré», le légitime descendant de David, le Rabbi, roi Machia’h. Immédiatement!


NASSO

Un témoin digne de confiance

D e l a To r a h d u M a c h i a ’ h

A la fin des «Lois du Sefer Torah» (chap.10 loi 11), Rambam tranche : «Toute personne qui est assise devant un rouleau de la Torah se comportera avec gravité, respect et crainte, car il (le Sefer) est le témoin fidèle, pour tous les habitants de la terre… (Comme le verset le dit : «…et il sera alors pour toi un témoin»), et on l’honorera…» propos de l’expression employée par Rambam «il est le témoin fidèle (fiable) pour tous les habitants de la terre (de l’élection d’Israël)», le Baal HaTanya, enseigne que le témoignage ne porte que sur un objet caché et invisible, car sur tout objet évident, ou appelé à devenir évident après un certain temps, il n’est nulle nécessité d’un témoignage (Roch Hachana 22-b). On peut donc appliquer ce principe au témoignege dont il est question ici (le Sefer Torah est le témoin fiable qui atteste de l’élection des enfants d’Israël) : il ne porte certainement pas sur le lien – évident – des enfants d’Israël avec D-ieu par l’intermédiaire de l’accomplissement des Commandements. Car ce mode de vie particulier et différent les distingue visiblement des autres groupes humains. Il ne porte pas plus sur l’âme divine qui anime chaque membre du peuple d’Israël, car, même si cette transcendance n’apparaît pas, la plupart du temps, de manière exprimée, elle participe de ces objets qui deviennent évidents à un moment donné : l’âme divine se réveille, à un moment ou à un autre, chez tous les individus d’Israël, et rayonne à travers ses facultés lors d’instants privilégiés. Par conséquent, le témoignage du Séfer Torah s’applique au lien fondamental d’Israël avec l’Absolu, réalité totalement occulte, mais présente à tous les niveaux des enfants d’Israël. On peut alors aisément comprendre le choix précis, fait par Rambam, de l’adjectif «Nééman» (fidèle, fiable) pour accompagner le témoignage: au sujet de l’Alliance conclue entre Dieu et Israël, au Sinaï, qui porte sur l’observance de la Torah et de ses Commandements, on peut dire que quand une carence intervient dans l’accomplissement des Mitsvoth, elle altère d’office l’essence même de l’Alliance. Il en va tout autrement du lien fondamental évoqué plus haut, car c’est un lien éternel, qu’aucune situation, même la plus discutable, ne saurait ternir : c’est bien «un témoin fidèle».

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Une récompense peu compréhensible

Sur la base obtenue, il devient possible d’expliquer, de manière plus profonde, les paroles de Rambam dans la suite de la même loi : «…et il l’honorera selon ses capacités». Ainsi enseignaient les Sages d’autrefois (Avoth 4-6) : «celui qui outrage la Torah, sa personne sera outragée dans l’opinion des créatures, et toute personne qui honore la Torah, l’opinion des créatures l’honorera». La lecture de cette dernière Michna éveille quelques interrogations : 1- Le fait d’honorer la Torah en vue d’une récompense («l’opinion des créatures l’honorera») ne représente pas un niveau très élevé dans le service de D-ieu, car il s’agit d’un service intéressé. Alors, se peut-il qu’après un si long préambule sur la grandeur du Séfer Torah et sur son caractère de «témoin fidèle», Rambam puisse conclure par l’exposé de la récompense qui attend l’homme pour avoir honoré la Torah ? 2- Plus encore : en matière de récompense, Rambam choisit de parler de l’honneur que les créatures décerneront à la personne physique (mot à mot : «son corps») de celui qui honore la Torah. Cette Michnah ne cite pas un honneur de type spirituel, qui s’adresserait à son âme, mais elle enseigne que 2

(même) son corps physique sera honoré par les créatures. Et elle parle de «créatures», d’êtres simples qui n’ont d’autre mérite que celui d’avoir été créés un jour ! Comment peut-il être possible de conclure les «lois du Sefer Torah» par l’exposition d’un tel type de récompense ?

La réponse et l’enseignement

Comme nous l’avons vu, le témoignage porte sur un objet invisible, et son but est de le révéler. Dans notre cas, le Sefer Torah révèle le lien fondamental entre Israël et D-ieu, jusqu’à rendre évidente l’importance d’Israël aux yeux de tous les habitants de la terre. C’est à la suite de cela que Rambam peut écrire «celui qui honore la Torah, sa personne (physique) sera honorée dans l’opinion des créatures»: le fait que quelqu’un honore la Torah, a pour effet que (même) les créatures reconnaissent sa qualité, et qu’elles le lui expriment en honorant sa personne physique. Il est clair et évident que l’action du Séfer Torah – qui révèle le lien fondamental avec D-ieu – porte avant tout sur l’homme juif : dans tous ses actes, il est imprégné et conscient de ce lien, au point que cela transparaît sur son corps physique, et de là sur tous les habitants de la terre. Là réside l’enseignement et la force que tout le monde peut tirer de la fête de Chavouoth : En plus de la motivation issue de la révélation de l’âme divine au sein de l’être juif, en plus de l’énergie accrue issue de l’accomplissement de la Torah et de ses commandements, s’ajoute le dévoilement du lien fondamental et essentiel de chaque Juif avec D-ieu, qui influera sur son service pendant toute l’année, pour que celui-ci soit accompli avec profondeur, et de toutes ses forces. Au point qu’il deviendra visible et conscient à tous les habitants de la terre, et que ceux-ci commenceront à accomplir les Sept Commandements qui leur incombent. Et c’est cela qui hâtera l’arrivée de notre légitime Machia’h qui «réparera» le monde entier pour l’amener à servir son Créateur, «… alors Je ferai revenir sur les nations une langue purifiée, pour qu’ils invoquent tous le Nom de l’E-ternel, et qu’ils Le servent d’un même élan» Dans l’immédiat présent !

(Si’hoth du Chabbat Chemini et du 25 Iyar 5746)


La Guéoula en Questions

Sur le Seuil de la Délivrance

ès le début du conflit consécutif à l’invasion du Koweit par les troupes irakiennes, et au sein de la panique engendrée par la crainte d’une généralisation de ce conflit, une voix différente s’était fait entendre, celle du Rabbi de Loubavich. Citant le Midrach «Yalkout Chimoni», qui avait prophétisé la révélation du Machia’h lorsqu’un conflit exactement identique à celui-là éclaterait, le Rabbi entreprit d’apaiser les esprits, en montrant aux habitants du Pays d’Israël qu’ils n’avaient rien à craindre, et il commença surtout à annoncer et à faire connaître l’imminence de la Délivrance

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Les Machpiyim décident, et le Rabbi confirme, qu’il faut poursuivre la collecte des signatures (suite de la narration de Rav David Na’hchon) Nous convoquâmes donc tous les Machpiyim de Crown-Heights, ainsi que tous les Rabbanim importants, et la réunion eut effectivement lieu. Nous leur expliquâmes d’une part tous les bruits qui couraient, et d’autre part les réactions du Rabbi. Leur réponse fut nette: «Tant que tu n’as pas entendu du Rabbi lui-même un avis contraire, tu continues avec le même éclat!» Nous commençâmes donc une campagne de signatures, parlant et interpellant tous ceux qui passaient près de nous, et les invitant, dès qu’ils consentaient à signer, à entrer au 770 pour y déposer leur nom sur les feuilles disposées à cet effet, à recevoir de Rav Chmarya Harel un verre du Machkéh reçu de la main du Rabbi, ce fameux Chabbath, et à dire «Lé’haïm». Nombreux furent ceux qui eurent peur de signer, du fait qu’ils s’engageaient, d’après ce texte, à accomplir tout ce qu’indiquerait le Rabbi, jusqu’au Messirouth-Néfech, ce qui n’était pas léger. Mais nombreux furent ceux qui signèrent sans hésiter, et parmi eux des hommes au sujet desquels on aurait quelque difficulté, si on les rencontrait aujourd’hui, à croire qu’ils l’avaient fait…

Le lundi qui suivit, je rassemblai cette deuxième liste de signatures, sur les feuilles ornées de la déclaration «Yé’hi Adonénou Morénou VéRabbénou, Méle’kh Ha Machia’h Léolam Vaêd» et les mis dans une grande enveloppe. J’en fis une seconde, dans laquelle j’introduisis la décision écrite du Comité des Machpiyim, disant qu’il fallait poursuivre la collecte des signatures sur l’acceptation de la royauté du Rabbi, et que tant que nous ne recevrions pas une autre directive, nous comprenions qu’il nous fallait agir ainsi. C’était intentionnellement que j’avais fait deux enveloppes séparées, comme le Patriarche Yaacov avait séparé les siens en deux camps, («au moins l’un d’entre eux aura t-il la vie sauve»), car l’une des deux ne portait aucun nom, aucune trace d’identification de son expéditeur, et avait toute les chances d’être introduite chez le Rabbi sans obstacles. Je remis les enveloppes au secrétaire, qui les fit entrer chez le Rabbi. Le lendemain, mardi 9 Iyar, le Rabbi partit pour le Ohel (le tombeau du Rabbi Précédent), et j’attendis à l’extérieur pour le voir sortir vers sa voiture. Passant devant moi, le Rabbi fit un geste énergique d’encouragement. Je restai sur place après son départ, et soudain le secrétaire me fit signe de m’approcher. Lorsque je fus devant lui, il me dit: «Tu as reçu une réponse «Je mentionnerai sur le tombeau. Recevez de bonnes nouvelles», sur les deux courriers». Je questionnai à nouveau: «Sur laquelle figure la réponse?», et il me dit: «Tu m’as donné hier deux courriers dans deux enveloppes, et la réponse du Rabbi est la même pour les deux». Ayant entendu cette réponse, je m’enhardis à lui demander: «Je te demande de me mettre cela par écrit, spécifiant sur quel courrier portent les réponses, afin qu’il n’y ait pas de contestation». Il me demanda pourquoi je voulais cela, car jamais il ne m’avait écrit de confirmation. «Tu as reçu tellement de réponses, qu’y a t-il de spécial aujourd’hui?» Je répondis en citant l’exemple talmudique du document sur lequel existe une rumeur d’invalidité, et ajoutai: «Je veux que cela soit mis par écrit, car certains ont propagé en ton nom un désaveu de ce que le Rabbi avait cautionné». Il se mit à rire et dit: «Que disent-ils encore, toujours ces inventions?» Toujours est-il qu’il accepta, et s’assit pour écrire que la réponse du Rabbi portait sur des signatures afférentes à la déclaration d’acceptation de la royauté, ainsi que sur la décision des Machpiyim qu’il fallait continuer cette action tant qu’on n’aurait pas reçu de directive différente, puis il signa cette attestation. Le surlendemain, 11 Iyar,Avi Taub fit entrer un billet chez le Rabbi, sur lequel il demandait: «Que faut-il encore faire pour provoquer la révélation (du Rabbi en tant que Machia’h)?» La réponse qu’il reçut disait expressément: «J’ai parlé clairement et en détail lors du Farbrenguen. Je mentionnerai sur le tombeau». (à suivre)

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Le pouvoir d’un Farbrenguen Ils ont vécu ce Miracle

On connaît le célèbre adage, attribué à l’Admour Hazaken, fondateur de ‘Habad, selon lequel ce qu’une réunion ‘hassidique (Farbrenguen) peut obtenir, même l’ange Mi’khaël ne le peut. Certaines personnes ont eu le privilège de vérifier de visu cet adage… est ce que relate Daniel Enokchvili, de Tirat-Hacarmel, à propos d’un Farbrenguen auquel il participa l’an dernier, à l’issue de lag BaOmer, au Beth-Machia’h de Tirat-Hacarmel, dirigé par le Rav Assaf Bangel: «Au cours de la soirée, j’appris ainsi que cette réunion avait été organisée par «l’Association pour la Délivrance véritable et complète», et qu’elle constituait une préparation au grand rassemblement du 3 Tamouz, appelé «Machia’h Bakikar», qui devait se tenir sur la Place Rabin à Tel-Aviv (et qui rassembla effectivement plus de 40 000 personnes). Je dois dire qu’à cette époque, je ne pratiquais pas encore toutes les lois et coutumes du Judaïsme, comme celle d’avoir en tous lieux la tête couverte.Au cours de ce Farbrenguen, le Rav Zimroni Tsik, président et fondateur de l’Association organisatrice, raconta plusieurs miracles et prodiges du Rabbi, roi Machia’h, et il expliqua également la qualité très spéciale du moment que l’on était en train de vivre, ce jour de Lag-BaOmer, festivité de l’âme de Rabbi Chimon Bar Yo’haï, un jour doté de toutes les bénédictions. Les chants et les souhaits répétés de «Lé’haïm!» avaient fait leur œuvre et l’atmosphère était on ne peut plus chaleureuse. A un moment donné, Rav Zimroni m’interpella: «Daniel!», me dit-il, «quelle Béra’kha veux-tu recevoir? Sache qu’au cours d’une réunion ‘hassidique, toute bénédiction émise possède un pouvoir particulier!» Je répondis: «Une Béra’kha pour tout le peuple d’Israël». «Ne t’inquiète pas pour le peuple d’Israël, il a déjà été béni, maintenant pense à quelque chose pour toi-même. Eh bien, que tu aies le privilège d’édifier prochainement un foyer fiable dans le peuple d’Israël, une fondation éternelle, béni par l’émergence d’une génération d’hommes justes!». L’assemblée répondit en chœur «Amen!», et la joie atteignit des sommets. A ce moment, le Rav Assaf me glissa: «C’est bon, Daniel, tu vas te marier». Ce qui est le plus étonnant dans cette histoire est qu’à cette époque je ne pensais pas au mariage, et n’avançais pas du tout vers cette finalité…

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Après ce Farbrenguen, je revins à ma routine de vie.A ce moment, je travaillais au Centre Hospitalier «Leyn» de ‘Haïfa, en tant que responsable de l’équipement médical. Or, à cet instant précis, m’arriva une proposition d’emploi dans la région de Tel-Aviv, qui présentait une promesse de salaire plus élevé, aussi décidai-je de m’y intéresser. J’envoyai un CV, et fus convoqué pour un entretien d’embauche. Lorsque j’en parlai au Rav Assaf, sa réaction immédiate fut de me demander: «As-tu questionné le Rabbi, roi Machia’h?» Je répondis par la négative, mais je persistai dans ma détermination. Il se trouve que, par le fait de la Providence, le jour où m’avait été fixé l’entretien, le Rav Assaf avait affaire lui aussi à Tel-Aviv, aussi nous convînmes d’aller d’abord à la Yéchivah de Ramat-Aviv, où 4

nous priâmes et étudiâmes quelque temps. Un peu avant l’heure de l’entretien, Rav Assaf posa devant moi un volume des «Igueroth-Kodech» et me dit: «Ouvre-le et tu verras quelle réponse apparaît». C’est ce que je fis, et cette réponse était stupéfiante. Le Rabbi, roi Machia’h, faisait remarquer qu’il ne comprenait pas pourquoi je m’obstinais à questionner à propos de «Parnassa» (travail, moyens de subsistance), alors que le facteur déterminant de ce manque était précisément un manque de confiance en Dieu! La suite de la lettre portait sur mon emploi au sein des malades, par le grand mérite que cela me conférait. Je refermai le livre en décidant que je renonçais à la séduisante proposition qui m’avait été faite, et je repris mon travail au Centre Hospitalier. Et c’est là qu’un mois plus tard, je fis la connaissance d’une jeune fille, qui accompagnait sa mère aux fins d’examens médicaux. Cette jeune fille avait été rapprochée du Judaïsme par le mouvement ‘Habad. Nous nous rencontrâmes plusieurs fois, et à l’issue de ces rencontres, nous écrivîmes au Rabbi, roi Machia’h, en vue de son avis et de sa Béra’kha. Sa réponse fut extrêmement positive, et notre mariage fut célébré le soir du 14 Kislev, cette année, sous les auspices de la Bénédiction que nous avait donnée le Rabbi, roi Machia’h: «Une fondation éternelle, bénie par l’émergence d’une génération d’hommes justes!»

Pour l’élévation de l’âme de

Méir ben Yossef

NAÏM

Qui nous a quittés le 2 Sivan 5777

Que sa famille trouve ici tous nos souhaits de consolation

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