Courrier de la Gueoula n°916

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Lumières du Chabbath

LE’kh-LE’khA

7 & 8 hechvan 5778 Entrée : 18h21 - Sortie : 19h25

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L’Hebdomadaire qui remet les pendules à l’heure ... de la Délivrance

Du 26/10 au 02/11/2017

«Nous vivons toute cette semaine avec Avraham», expliquait le Rabbi «Rachab» (5e Chef de ‘Habad), «le premier à faire preuve d’abnégation pour diffuser la Présence Divine au sein du monde… »

Sortons notre mouchoir ! travail était colossal, car les hommes avaient oublié la pure croyance des origines, et avaient fini par considérer le monde comme un espace sans maître où s’affrontent des puissances multiples, et par reléguer le Créateur dans une dimension transcendante inoffensive, sans réel contact avec leurs activités perverses. Dire qu’Avraham eut immédiatement du succès serait inexact, car il devait se heurter à des siècles d’obscurantisme, et surtout à l’inertie de la majorité, trop paresseuse pour remettre en question un mensonge confortable. C’est pourquoi nos Maîtres disent qu’Avraham était unique, c’est-à-dire seul : «Avraham l’Hébreu» («Avraham Ha-Ivri») parce que cela évoque le mot «Ever» (la rive). Le monde entier se tenait sur une rive – sur le plan des croyances – et Avraham était sur la rive opposée !

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La Royauté de la Maison de David

La situation est-elle différente aujourd’hui, après des millénaires de travail pour affiner la matière du monde et des hommes ? Oui et non, dironsnous. Certes, l’œuvre à accomplir est en majorité derrière nous, le monde matériel n’oppose plus la résistance d’autrefois, et il suffit aujourd’hui de vouloir pour obtenir. Mais l’inertie et la froideur font toujours partie de la nature humaine, surtout lorsque la courte distance qui nous sépare de la fin de l’exil incite la pulsion au mal à vider ses dernières réserves pour refroidir l’enthousiasme et jeter le doute. Un exemple de ce qu’il convient de faire nous est fourni par une réflexion portant sur «Kidouch-Lévana», la célébration de la nouvelle lune, que nous accomplirons à la sortie de ce Chabbath. Selon la demande pressante du Rabbi, il est particulièrement opportun de profiter de la circonstance pour demander avec force la révélation du dernier bourgeon de la Maison de David, le roi Machia’h. En effet, le lien particulier existant entre l’astre des nuits et la royauté de David et ses descendants est maintenant connu, car la diffusion des sources de la Torah, exprimées dans la ‘Hassidouth, a permis

d’approfondir ces concepts et les a mis à la portée de tous. Ainsi, la racine spirituelle de la lune, astre dépendant du soleil pour sa lumière, et qui subit de ce fait les vicissitudes des cycles, où les éclipses alternent avec les renaissances, est également celle de la royauté de la Maison de David, qui passe, pendant l’exil, par une phase d’éclipse. Il peut sembler à l’observateur qu’il s’agit d’une extinction (D-ieu préserve d’une telle idée). Mais la réalité est, bien entendu, toute différente, et cette impression est simplement due à l’absence de visibilité ou à la faiblesse de vision de l’observateur. Cependant, nous pouvons nous interroger : «Pourquoi est-il nécessaire qu’existe une telle faiblesse, une telle dépendance ? Pourquoi a t-elle été créée, et surtout, pourquoi devons-nous l’assumer ? La réponse à ces questions se situe dans le désir de D-ieu d’avoir «Sa Demeure» (Sa révélation permanente) au sein du monde le plus bas, montrant ainsi que rien ne Lui est impossible, et qu’aucun paradoxe ne Lui résiste. Cette finalité rend nécessaire l’existence d’un monde médiocre, et de créatures ambivalentes, les hommes, détenteurs d’un grand potentiel, mais perméables à de grandes difficultés. Cette tension doit déboucher sur des ef-

forts provenant d’eux-mêmes, un service personnel et non dicté d’en-Haut, une demande de Délivrance, et non un cadeau. Cela est particulièrement vrai au sujet de la Délivrance finale, car, si toutes les délivrances des exils passés justifiaient les souffrances qui les avaient précédées, combien plus cette relativité, avant le dévoilement de l’Infini que tous connaîtront, explique t-elle ce voilement quasi total. Mais cette situation n’a pas été instaurée pour que nous la trouvions normale, pas plus que pour que nous nous en désolions stérilement. Un seul but la justifie : que nous puissions du fond de nous-mêmes une volonté forte de voir enfin notre roi, catalyseur de la Royauté Divine, comme nous le formulons dans le texte de ce «KidouchLévana» : «Et ils réclameront leur D-ieu, ainsi que David leur roi. Amen» Lorsque le Rabbi, roi Machia’h, se trouvait à Paris, après la Seconde guerre, la communauté où il avait prié ce Chabbath-là sortit pour accomplir ce rite en présence de la nouvelle lune. Mais celle-ci était masquée par d’épais nuages. La circonstance rendait aléatoire d’attendre un jour plus favorable, et tous en étaient peinés. A ce moment, le Rabbi entreprit de raconter que son ancêtre, le «Tséma’hTsédek» (3e Rabbi de ‘Habad) n’avait pas voulu accomplir ce rite alors que la lune était malgré tout visible à travers de légers nuages, et qu’il avait sorti son mouchoir, faisant certains mouvements de la main et se concentrant sur des pensées d’ordre kabbalistique. L’action s’avéra efficace, car les nuages se dissipèrent et il put commencer à prier. Et tout en racontant ces faits, le Rabbi avait, lui aussi, sorti un mouchoir, et il mimait les gestes de son ancêtre. A la fin de son récit, à la stupeur des présents, les nuages s’écartèrent totalement et la lune émergea dans un ciel dégagé, de sorte que l’on put lire le rituel de «Kidouch-Lévana». C’est cela qui est attendu de nous, devant l’absence visuelle de la «lune», la dissimulation de la royauté messianique. Ni nous désoler ni sombrer dans le pessimisme, mais agir avec foi et confiance, selon les directives du Rabbi, roi Machia’h, pour provoquer son émergence, totale et définitive.


Le Sanctuaire de l’exil…la Maison de notre Maître

LE’kh-LE’khA

D e l a To r a h d u M a c h i a ’ h

Lorsqu’Abraham pénètre en Terre Sainte, il installe ses campements, ainsi que les autels qu’il édifie, en se rapprochant progressivement de Yérouchalaym…

es lieux saints peuvent-ils néanmoins exister endehors de la Terre d’Israël? Pour la période d’exil, le Texte sacré est formel : «J’ai été pour eux un petit Sanctuaire dans les pays où ils sont allés» (Yé’hezkel 11,16). Les commentateurs (Rachi entre autres) expliquent qur se trouve, en-dehors du Pays et pendant l’exil, un «petit Sanctuaire», un exemple de type analogue au grand Sanctuaire de Jérusalem. Dans la Guémara (Méguila 29-a), nous trouvons une controverse à ce sujet : Rachi Yits’hak pense qu’il s’agit des maisons de prière et d’étude de Babylonie, et Rabbi Eliézer estime qu’il est question de la Maison de notre maître à Babylone. En fait, les deux Sages ne sont pas opposés profondément, mais leurs déclarations sont complémentaires : les synagogues et maisons d’étude sont, pour les deux, des «petits Sanctuaires», mais la perfection de ce concept se trouve principalement dans «la Maison de notre maître», le plus grand maître de l’exil en chaque génération.

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L’Emplacement du Sanctuaire

Cette qualité particulière de «la Maison de notre maître» est exprimée par le rôle (et la mission) de celui que l’on nomme «notre maître», ce maître qui enseigne la Torah et ses décisions rituelles à l’ensemble d’Israël. En effet, à l’époque du Temple, siégeaient en ce lieu les Sages du Sanhédrin, qui tranchaient les décisions légales pour tous leurs contemporains. Au moment de l’exil, les «quatre coudées de la Loi», où réside la Présence Divine, se sont déplacées jusque dans «la Maison de notre maître à Babylone». On peut d’ailleurs, à l’appui de cette idée, trouver le débat de savoir à quel endroit précis la Présence Divine s’est exilée en Babylonie : «A la Maison d’étude de Hotzal ou plutôt à celle de Nehardéa (selon le Maître qui y résidait et y enseignait)»? Et la Guémara de conclure qu’il n’y a pas de contradiction, car la Présence Divine y réside à tour de rôle. De ce qui précède, il ressort qu’existe bien un lieu particulier où réside et se manifeste la Présence Divine, en tant que «substitut», et comme une extension, de la révélation exceptionnelle qui régnait dans le Temple. Et ce phénomène particulier est localisé dans «la Maison de notre maître», à chaque époque et dans un lieu déterminé.

Relié au Temple

Cette qualité principale de «La Maison de notre maître» se révélera lors de la Délivrance du Peuple d’Israël, au moment où, selon la Guémara, «les Maisons de prière et d’étude de l’exil se fixeront sur la Terre d’Israël». En effet, à l’époque de la Délivrance, cette sainteté sera déracinée de son emplacement en pays d’exil, et se déplacera, avec la Maison de prière et d’étude, vers la Terre d’Israël. Là, elle se juxtaposera au Temple, ce qui s’accorde à la déclaration du «Maharcha», disant que «dans le futur, le Temple sera aussi grand que l’actuelle Jérusalem…puisque dans la Jérusalem reconstruite du futur, on trouvera, jointes au Sanctuaire, toutes les Maisons de prière du passé». A la lumière de ce qui précède, on comprendra mieux que puisque le «petit Sanctuaire» sera juxtaposé physiquement au «grand Sanctuaire», il peut d’ores et déjà être considéré même actuellement, comme l’emplacement du Sanctuaire du futur. Car la juxtaposition des Maisons de prière au Temple sera fonction des différences (spirituelles) de niveaux, et les lieux les plus élevés, comme «la Maison de notre maître», seront vraiment liés au Tem2

ple, appliqués à l’édifice sans aucun autre obstacle. Et ce sera par cet intermédiaire que les autres synagogues seront reliées au Temple.

D’Amérique vers le monde entier

On peut encore ajouter que le Temple du Futur (qui, selon Rachi et Tossefoth, sur Souka 41, «se révélera et arrivera du Ciel, construit et fini») se révélera d’abord là où réside la Présence Divine, là où se trouve actuellement «le petit Sanctuaire», avant de se diriger vers Yérouchalaym. Cette révélation persistera en ce lieu, même après la Délivrance, comme il est dit «et l’E-ternel ton D-ieu fera revenir», signifiant que D-ieu Se trouve avec les enfants d’Israël en tous lieux, et qu Il les en délivre. Et puisque, même avant la Délivrance, la Présence Divine réside, dans une mesure particulière, dans «la Maison de notre maître à Babylone», là où réside le «Prince de la génération», c’est à partir de ce lieu que commencera la Délivrance de la Présence Divine, ce qui est l’objet du Sanctuaire futur. Et ce concept est réalisé précisément en Amérique, d’où le Prince de la génération», qui est aussi le Machia’h de la génération, accomplit l’élévation du monde entier.

(extrait du Traité «Le petit Sanctuaire, c’est la Maison de notre maître à Babylone», 5752-1992)

Pour le guérison complète de

Yaacov Ben Zina MEIMOUN

Ainsi que nos voeux de réussite et de bonheur pour toute la famille

ZEITOUN

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La Guéoula en Questions

Sur le Seuil de la Délivrance la suite des événements ayant marqué le début de l’année 5751 (1991), à savoir la Guerre du Golfe et l’interprétation que développa le Rabbi de Loubavitch, sur la base du Midrach «Yalkout Chimoni» qui annonce la révélation du Machia’h, le Rav David Na’hchon et son ami Avi Taub, décident de partir lire la Décision Rabbinique déclarant le Rabbi investi de la présomption messianique sur les tombes des fondateurs de la ‘Hassidouth, en Russie. Ils reçoivent la bénédiction du rabbi , ainsi que ses encouragements, pour ce voyage. Ils commencent par Loubavitch, où se trouvent les saints tombeaux du «Tséma’h-Tsédek» et du «Maharach» (3ème et 4ème Rabbis de cette dynastie).

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Obstacles, empêchements… et bénédictions du Rabbi A peine terminée cette partie de la mission, nous retournâmes à Moscou, ce qui nous prit la majeure partie de ce mardi, et nous y parvînmes en début de soirée. Nous décidâmes de nouveau de ne pas tarder davantage et de voyager cette nuit-là pour kiev (Ukraine), et de là à Niezhin, sur le tombeau de l’Admour haêmtsaÏ (2è Rabbi de ‘habad), où nous arrivâmes en début de soirée ce mercredi. Après être sorti du Ohel, nous rendîmes visite à l’arrière petitfils (décédé depuis) du Rabbi Tséma’h-Tsédêk. Partir tout de suite pour Medjbouz De retour à kiev, chez le Chalia’h (émissaire) Rav Bérel karsik, nous fîmes le point. Plusieurs nécessités se présentaient à nous : tout d’abord, se préparer matériellement pour la suite du voyage, se munir de provisions, s’organiser un tant soit peu. Secundo, nous n’avions plus de copies de la Décision Rabbinique, aussi ne savions-nous pas s’il fallait partir tout de suite pour le tombeau du Baal-Chem-Tov à Medjbouz et là, lire simplement la Décision, ou attendre un peu jusqu’à nous procurer des copies, que nous pourrions laisser sur les tombeaux (après lecture). Nous appelâmes notre bureau à New-York pour informer le préposé de la situation dans laquelle nous nous trouvions, et de notre perplexité à ce sujet. Nous apprîmes par la suite que notre interlocuteur, Reb Akiva Marshall, avait aussitôt fait entrer un mot chez le Rabbi pour solliciter son avis au sujet du doute qui était le nôtre, à savoir s’il fallait partir pour Medjbouz immédiatement. La réponse du Rabbi ne tarda pas : sur le billet même, le Rabbi avait entouré et isolé les mots «partir pour Medjbouz immédiatement ».

Cette réponse nous parvint à notre retour de Medjbouz…En effet, nous n’avions pas du tout pensé à demander, et nous n’avions, par conséquent, pas supposé que le Rabbi y répondrait. Nous nous étions mis à la recherche d’un moyen de photocopier la Décision, une recherche qui nous prit toute la nuit du mercredi au jeudi. C’est un peu avant l’aube que nous avons trouvé, dans un hôtel de kiev, ce que nous cherchions, et une organisation juive nous permit de tirer autant de copies que nous voulions… Cette réponse (du Rabbi) nous avait appris au moins à quel point cette mission était précieuse pour le Rabbi, et à quel point l’objectif qu’il voulait réaliser était urgent. Nous partîmes donc ce jeudi, tôt le matin, pour Medjbouz, où nous arrivâmes l’après-midi. De là, nous partîmes pour hanipoli, sur le tombeau du Maguid, que nous atteignîmes dans la nuit de vendredi, à une heure du matin. De retour à kiev ce vendredi matin, nous eûmes la surprise d’y trouver la réponse du Rabbi (mentionnée plus haut). Cette réponse suffit à nous faire comprendre qu’il fallait que ce jour-même nous soyions à haditch, sur le tombeau de l’Admour hazaken. Le Rav karsik tenta de nous convaincre qu’il était préférable de différer ce projet (on était veille de Chabbath !) mais nous étions concentrés sur l’urgence de la mission, et nous partîmes sans tarder. Après avoir lu la Décision sur le tombeau de l’Admour hazaken, nous constatâmes qu’il ne nous restait que trois heures et demie avant l’entrée de Chabbath. Or, nous voulions très fort arriver à Dniepropétrovsk pour Chabbath, afin de pouvoir partir, dès la fin du saint jour, pour Rostov (sur le Ohel du Rabbi «Rachab»). Mais la durée moyenne de ce trajet était de cinq heures. Nous interrogeâmes notre chauffeur et celui-ci répondit qu’il ferait la route (dans le délai demandé). Nous atteignîmes la limite de la ville à l’heure d’entrée du Chabbath…et continuâmes à pied jusqu’au domicile de notre hôte. à suivre

A TOUS NOS LECTEURS

En vue de l’Achèvement et de l’Inauguration prochaine

d’un Séfer-Torah

Le Centre d’Etudes HADAR HATORAH lance une participation pour l’acquisition de l’écriture d’une colonne

(SÉGOULA POUR LA RÉUSSITE ET LA GUÉRISON) Pour tous reneignements : 06 19 86 47 97 - 06 48 33 66 59 3


Je suis vivant et existant

Ils ont vécu ce Miracle

«Voilà deux mois que l’événement s’est produit», raconte Rav Yits’hak Yadgar, Directeur de l’Ecole ‘Habad du village Avital dans la région de Taana’kh, au nord d’Israël… éanmoins, Gabriel Rabinovitz et son épouse, de Londres, des parents proches, restent marqués par l’empreinte de l’événement bouleversant qui les a touchés. Cet événement a été publié par les médias, et a provoqué un élan de ferveur spirituelle au sein de la communauté juive londonienne. C’est arrivé dans la nuit du jeudi au vendredi 3 Elloul de l’année qui s’est achevée, à 1 heure du matin. Valérie, l’épouse de Gabriel, le réveille pour lui dire qu’elle ne se sent pas bien, quelque chose dans la région du cœur… puis elle perd connaissance. Gabriel appelle une ambulance, pendant qu’il tente les gestes de survie. L’équipe médicale arrive et administre à la patiente des impulsions électriques, mais sans résultat. Elle est donc emmenée en urgence à l’hôpital le plus proche, au service de réanimation, où les efforts finissent par stabiliser son état. Mais elle demeure inconsciente, et sous assistance respiratoire. Quatre jours plus tard, le lundi 6 Elloul, elle fut conduite au bloc opératoire. Gabriel appela «Radio-2000» et demanda que l’on prie pour sa survie et sa guérison. Et c’est ce qui se passa effectivement : un appel était lancé à intervalles réguliers pour que l’on prie en faveur de Valérie Bat Rivka. L’intervention dura plusieurs heures, et, au cours de celleci, on dut lui pratiquer quatre dérivations, puis elle fut ramenée en réanimation sans que l’on puisse noter d’amélioration. Les médecins étaient sceptiques, et disaient qu’il fallait être prêt au pire… «Or, trois heures après ce dur verdict de la bouche des médecins», rapporte Gabriel, «je rentre dans le service, et que vois-je ? Ma femme a ouvert les yeux, elle sourit et me demande de débrancher les tuyaux et cables de connexions. Le contraste est radical, totalement miraculeux, aux antipodes de la situation ayant prévalu seulement quelques instants plus tôt, où elle gisait pratiquement sans vie. Un tumulte a envahi alors le service, tous les médecins se sont précipités vers l’aire de réanimation, et tous les moniteurs se sont mis à siffler. Le pouls de mon épouse était revenu à 64, alors qu’il atteignait à peine 30 l’instant précédent. Le médecin traitant arriva, tout ému, et il ne put dire qu’une phrase : «C’est un miracle, rien qu’un miracle». Ce n’est que lorsque les esprits se furent un peu calmés que ma femme s’assit sur le lit et entreprit de raconter ce qu’il lui était arrivé. Elle relata qu’au cours de l’opération, elle avait commencé à s’élever en pensée vers le «haut», et qu’elle avait vu les médecins en train de lutter pour sa vie. Puis elle s’était élevée de plus en plus rapidement, entraînée par des lumières puissantes, et au sein d’un sentiment de délice très fort.

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Elle vit son père, sa mère et d’autres membres de la famille, tous heureux de l’accueillir. Puis un Juste, vêtu de blanc, illuminé tout entier d’un grand rayonnement, était venu à sa rencontre, lui disant de venir avec lui. Il l’introduisit dans une grande salle, occupée en son centre par une table, autour de laquelle étaient assis des Tsadikim, eux aussi vêtus de blanc. Au sommet de la table était assis le Rabbi de Loubavitch, roi Machia’h, entouré des Tsadikim. Le Rabbi s’est adressé à elle, lui parlant en anglais : «Ma chère fille », lui avait-il dit, «on prie pour toi en-bas, et l’on demande miséricorde en ta faveur. Sache que ton moment n’est pas venu, que tu vas retourner sur terre, mais auparavant tu dois recevoir plusieurs messages. Le monde va passer par des événements inhabituels, des faits qui généreront une situation de désordre sur la terre (cela se passait avant les cyclones qui ravagèrent les Caraïbes et une partie de la Floride) ». Il décrivit des événements qui allaient se passer en Corée du Nord, et même en Chine. «Mais», précisa t-il, «la Terre d’Israël sera protégée, rien de fâcheux ne l’atteindra. Il te faut publier cela ! De même, il faut aapprendre à chaque Juif, dans le monde, à dire «Chema Israël» et lui annoncer que la Délivrance est sur le seuil de la porte ». Puis il ajouta : «David, roi d’Israël, est vivant et existant. Sache que je vais personnellement arriver, et que je suis vivant et existant ! Vivant et existant !... » Elle continua à entendre ces derniers mots pendant qu’elle se réveillait…

Pour l’élévation de l’âme de

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Fortunée Mazal Bat Irène & Fradji MEIMOUN Qui a quitté ce monde

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De la part de ses enfants et petits enfants

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