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Lumières du Chabbath
VAYéRA
14 & 15 Hechvan 5778 Entrée : 17h10 - Sortie : 18h14
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L’Hebdomadaire qui remet les pendules à l’heure ... de la Délivrance
Du 02 au 09/11/2017
Ce Chabbath «Vayéra» précède de quelques jours l’anniversaire de la naissance du Rabbi «Rachab», cinquième dynastie des chefs de ‘Habad…
Les soldats de la Maison de David restera celui que l’on surnommait «le Rambam de la ‘Hassidouth», tant son œuvre était prolifique, et surtout parce qu’il savait mettre les connaissances les plus profondes à la portée des raisonnements logiques. Il fut également celui qui fonda et édifia la Yéchiva «Tom’khei- Tmimim» à Loubavitch, où les nouvelles générations reçurent une formation complète en ‘Hassidouth, aussi structurée que leur formation en Talmud. Cependant l’originalité de cette Yéchiva se situe audelà de ces paramètres, déjà prestigieux en soi. Ce que le Rabbi «Rachab» fonda de neuf s’appelle «les soldats de la Maison de David». Expliquons-nous : Avant ce moment, les ‘hassidim qui avaient été formés au long de six générations (depuis le BaalChem-Tov) étaient des êtres exceptionnels, que l’on comprendrait difficilement aujourd’hui. Des hommes dont toute l’aspiration n’était que spirituelle, ne désirant que comprendre le Divin, pour s’attacher à Lui et Le servir par l’exercice de l’étude approfondie et de la Téfila. Rigoureux avec eux-mêmes, gérant solidement leurs impulsions et attentifs aux ruses du mauvais penchant, c’étaient des modèles, comme ceux que les mémoires et notes du Rabbi Précédent décrivent à merveille. Leurs repères étaient clairs, et personne n’aurait pu les en détacher: un esprit empli de la Présence Divine, concentré sur la Transcendance et l’Immanence de D-ieu, un service plein de flamme et d’abnégation.
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Aller plus loin que ses propres limites monde intérieur, sera pratiquement normal Et voilà que l’on fonde une académie militaire, où la valeur de base n’est plus la communion dans les délices, mais l’obéissance du soldat, le dépassement de soi. Comment comprendre cela? Le 20 Mar’hechvan 5751 (1991), jour anniversaire de la naissance du Rabbi «Rachab», le Rabbi, roi Machia’h, procède à une distribu-
tion de «Maamarim». Il s’agit du Discours ‘hassidique intitulé «Ano’khi Maguen La’kh», prononcé et écrit par le Rabbi Rachab en 5678 (1918), à l’orée des temps actuels, où celui-ci explique que le service demandé par la Torah au plus haut niveau («de tout ton dépassement») n’est pas le même pour tous. Dépasser les limites de sa volonté dépend de ce que l’on est, de ce que l’on pense, de la matière dont on esr fait. «On» ne demande pas la même chose de tous. Ainsi, ce que l’un considérera comme des «Lumières de Tohou» (des concepts d’une richesse démesurée, des audaces confinant à la folie) et qui lui demanderont de grands efforts pour être acceptés dans son
pour le second et conçu sans grand trouble. Ce qui compte n’est pas l’uniformité des pensées, mais l’acte d’aller plus loin que ses limites propres. Car tous sont soldats et tous doivent servir, dans la guerre spirituelle que mène la Maison de David pour l’instauration de la royauté messianique. Dans ce service, l’unité réside précisément dans cet effort commun à tous, celui de se dépasser. Toute l’histoire d’Avraham n’est d’ailleurs mentionnée dans la Torah qu’à partir de l’ordre qu’il reçut de quitter son pays, qui était pourtant le terrain de son activité prosélytique. De ses grands efforts làbas, des grandes épreuves qu’il y surmonta, nulle trace dans le Texte écrit. En revanche une large place est faite à ses déplacements, aux édifications d’autels et aux sacrifices qu’il y offrit, parce que tout cela faisait partie de l’ordre qu’il reçut: «Va vers la terre que Je t’indiquerai», le service qu’il devait accomplir. Pour couronner le tout, la Paracha relate la circoncision qu’il pratiqua, sur ordre divin, à l’âge de 99 ans. Or, la «Milah» désigne allusivement le travail accompli sur sa propre personne pour s’ouvrir à l’Autorité divine. Ce travail fut réalisé par un soldat dont tout l’être, déjà bien riche, n’était plus qu’obéissance. «C’est en agissant ainsi», explique le Rabbi, «qu’on crée les conditions propices à la révélation du roi Machia’h».
Se lier davantage avec Celui qui réalise des merveilles Ils ont vécu ce Miracle
La famille Tsovry, de Naharia, était partie passer Roch-Hachanan à Eilat chez des proches familiaux…
veille de ce Jour, le mercredi 29 Elloul, ils étaient sur place dès la matinée. C’est la mère, Itty Tsovry, qui raconte : «Nos proches habitaient une maison en rez-de-chaussée, agrémentée d’une cour spacieuse. Peu de temps après notre arrivée, je pris conscience que notre fille Linoy, âgée de deux ans, était sortie jouer dans la cour, or personne d’entre nous ne connaissait l’existence d’une piscine privée, qui se trouvaait dans une cour adjacente. A un moment donné, notre fils, qui s’était mis à la fenêtre pour boire un verre d’eau, cria soudain : «Linoy est tombée dans la piscine!» Nous avons bondi à la fenêtre, et j’ai cru perdre la raison : le corps de notre fille flottait dans la piscine et sa tête était immergée… Nous avons constaté qu’un de ses pieds était déchaussé, et en avons déduit qu’elle avait voulu le tremper dans l’eau et qu’elle était tombée. Nous l’avons repêchée aussi vite que nous le pouvions, mais l’enfant était bleue, sans aucun signe de vie. Nous avons pratiqué aussitôt les gestes de survie, et l’équipe médicale, arrivée très vite sur les lieux, prit notre relais et réussit à faire repartir le pouls. Ils l’emmenèrent d’urgence à l’Hôpital Yosseftal d’Eilat, d’où un hélicoptère la transféra à l’Hôpital «Soroka» de Beerchéva, dans le service de réanimation pédiatrique. Mais elle était toujours inconsciente et sous assistance respiratoire. Nous pouvions à présent mesurer toute la gravité de la situation, et nous demeurions totalement hébétés. Les médecins eux-mêmes ne pouvaient se prononcer sur les dommages qui résulteraient d’un séjour dans l’eau dont on ne connaissaient pas la durée. Elle resta dans cet état pendant trois jours, pendant lesquels nous ne cessions de prier. Entretemps, la nouvelle avait fait le tour de la famille, et tous étaient au courant bien avant l’arrivée de la Fête. C’est Madame ‘Haguit Boro’khov, l’épouse du Directeur du «Centre des Igueroth-Kodech» de Re’hovoth, qui relate la suite des faits : «L’une des proches de la famille m’envoya un message téléphonique urgent, à la sortie du Chabbath qui clôturait la Fête, me demandant de prier pour la petite fille. J’écrivis sur-le-champ au Rabbi, roi Machia’h, et je sollicitai sa Béra’kha pour une guérison complète, ainsi que des directives à l’intention des parents. La réponse, reçue dans le volume 7, page 380, était stupéfiante par sa précision : «Je la mentionnerai pour une guérison rapide. Il faut se fortifier en D-ieu, Celui qui guérit toute chair et réalise des merveilles, pour qu’Il fortifie sa santé, et pour que lui et son épouse élèvent leurs enfants pour la Torah, le mariage et les bonnes actions, au sein de la santé et de la satisfaction». Je fus à cet instant rassurée sur la guérison et la santé de
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l’enfant, mais je ne savais toujours pas que conseiller aux parents sur ce qu’ils devaient faire en matière de conduite apte à concrétiser la Bénédiction. Et c’est la suite de la réponse qui me l’apprit : «Mais ils doivent se lier davantage avec Celui qui guérit toute chair et réalise des merveilles, en adoptant un mode de vie conforme à Sa Volonté. C’est également le mode de vie qui apporte le bonheur matériel et spirituel. Il doivent être forts dans leur décision d’élever leurs enfants dans la voie de la Torah et des bonnes actions…» J’informerai donc la parente qu’ils avaient reçu une extraordinaire Bénédiction pour une guérison complète, ainsi qu’une directive demandée aux parents. Elle me demanda alors que j’appelle moi-même la mère. Lorsque je l’appelai, aux premières heures du lendemain, il s’avéra que de bonnes nouvelles s’étaient révélées la veille. La petite fille s’était en effet réveillée et avait aussitôt reconnu ses parents. Puis elle avait marché tout-à-fait normalement. J’expliquai à Madame Tsovry qu’ils devaient faire avant tout vérifier leur Mézouzoth, ainsi que les Téfiline du mari, et elle reconnut qu’il leur manquait plusieurs Mézouzoth. Je mentionnai également qu’il serait nécessaire d’acheter pour leur fille une lettre dans le Séfer-Torah écrit à l’intention des enfants juifs. Ils prirent sur eux d’être plus attentifs au respect du Chabbath et de la Pureté Conjugale, ainsi qu’à veiller à ce que leur entourage en fasse de même. Linoy, quaant à elle, récupéra entièrement son état de santé initial, D-ieu en soit loué. Une semaine plus tard, la famille Tsovry eut le mérite d’offrir un repas de reconnaissance à D-ieu pour cette guérison miraculeuse, en tous points conforme à la Béra’kha du Rabbi, roi Machia’h.
Pour l’élévation de l’âme de
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Fortunée Mazal Bat Irène & Fradji MEIMOUN Qui a quitté ce monde
le 11 Adar 5777
De la part de ses enfants et petits enfants
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VAYéRA
La dixième épreuve
D e l a To r a h d u M a c h i a ’ h
«Après ces événements, D-ieu éprouva Abraham». C’est avec ces mots que notre Paracha entreprend le récit de l’épreuve que tout le monde appelle la «Akéda» (le ligotage de Yits’hak, qui, en fait, ne fut pas sacrifié): «Prends donc ton fils…et fais-le monter en holocauste». omme on le sait, Abraham notre père fut éprouvé dix fois, et la «Akéda» fut sa dixième épreuve. Au sujet de cette dernière, le Talmud (Sanhédrin 89b) relève que la Parole Divine qui lui fut adressée avait la forme d’une supplication : «Prends donc ton fils», car le mot «Na» (donc) n’est employé que pour exprimer une prière, une demande implorante, comme «je t-en prie!». Selon la Guémara, la Demande divine voulait dire : «Je t’ai déjà éprouvé plusieurs fois, et tu as surmonté toutes ces épreuves. Maintenant, Je t’en prie, surmonte celle-ci pour Moi, afin que l’on ne dise pas que les précédentes n’avaient aucune valeur».
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Cette explication tend à justifier, à première vue, cette situation étrange, où c’est le Tout-puissant qui supplie Abraham de résister à l’épreuve, pour que le monde ne dise pas qu’il a surmonté des épreuves sans difficultés. Cependant, c’est cette possibilité de définir les neuf épreuves précédentes comme «sans valeur» qui n’est pas compréhensible : 1- L’éventualité pour Abraham de ne pas surmonter l’épreuve de la «Akéda» pourrait-il constituer la preuve que les précédentes étaient sans valeur ? On pourrait dire, au contraire, que celle-ci étant la plus dure de toutes, le fait de ne pas l’avoir réussie n’ôtait rien à la valeur des précédentes, bien que celles-ci fussent plus faciles. Aussi, pourquoi les définir comme «sans valeur»? 2- La première des dix Epreuves fut celle de la fournaise, en Chaldée, après qu’Abraham eut brisé les idoles de son père Têra’h. Ayant refusé de se soumettre, il fut précipité, sur ordre du roi Nimrod, dans une fournaise ardente. Cette épreuve, qui comporte, elle aussi, des éléments de sacrifice et d’abnégation, n’est-elle pas aussi grande et aussi probante que celle de la «Akéda»? Comment accepter l’idée qu’une épreuve de cette envergure soit qualifiée d’épreuve «sans valeur»?
Le don de soi véritable
La réponse à ces questions : l’acte de sacrifice de soi nécessite, lui aussi, une analyse, pour déterminer quelle en est la motivation. Un Juif est prêt, nous le voyons parfois, à donner sa vie pour ce que D-ieu demande. Pourtant, il se peut que sa disposition ne provienne pas uniquement du fait que D-ieu le lui demande, mais parce que s’y mêle une conception personnelle qui le contraint à se conduire ainsi. Il n’y a donc aucune garantie de ce que fera cet homme, lorsque son esprit, sa raison, ne comprendront pas le Commandement divin. Ainsi, pour l’épreuve de la fournaise, qui fut le test de la volonté d’Abraham de propager la connaissance du Divin dans le monde : il est possible de dire que puisque Abraham concevait comme impérative cette propagation, il était «naturellement» prêt à se sacrifier pour cette idée. Un peu comme si l’on disait que c’était la conception intellectuelle 2
qu’il avait de ce sujet qui l’obligeait à aller jusqu’au sacrifice. En revanche, pour l’épreuve de la «Akéda», on ne peut, en aucune manière, imputer le succès d’Abraham à sa conception intellectuelle, et encore moins à un sentiment personnel. De même est-il impossible de rattacher ce succès à sa motivation de propager ainsi la connaissance de D-ieu dans le monde, puisque personne, en-dehors de lui-même et de son fils, n’en était informé! Bien au contraire, l’épreuve venait apparemment contrarier sa volonté de laisser derrière lui un fils qui poursuivrait son œuvre. Une fois celui-ci sacrifié, qui prendrait la relève d’Abraham pour faire connaître le D-ieu Unique aux habitants de la terre ? Par conséquent, le don de soi d’Abraham transcendait la raison intellectuelle. C’est pourquoi la dixième épreuve et précisément celle-ci, était la référence obligée pour affirmer que les précédentes possédaient une valeur probante. C’est d’ici que l’on tire la preuve que son succès sur les neuf épreuves antérieures ne provenait pas d’une évidence intellectuelle pour lui, mais bien de son amour et de sa foi illimités pour D-ieu. (Si’ha sur Vayéchev 5731)
Pour la guérison complète de
Yaacov Ben Zina MEIMOUN
Ainsi que nos voeux de réussite et de bonheur pour toute la famille
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La Guéoula en Questions
Sur le Seuil de la Délivrance la suite des événements ayant marqué le début de l’année 5751 (1991), à savoir la Guerre du Golfe et l’interprétation que développa le Rabbi de Loubavitch, sur la base du Midrach «Yalkout Chimoni» qui annonce la révélation du Machia’h, le Rav David Na’hchon et son ami Avi Taub, décident de partir lire la Décision Rabbinique déclarant le Rabbi investi de la présomption messianique sur les tombes des fondateurs de la ‘Hassidouth, en Russie. Ils reçoivent la bénédiction du rabbi , ainsi que ses encouragements, pour ce voyage. Ils commencent par Loubavitch, où se trouvent les saints tombeaux du «Tséma’h-Tsédek» et du «Maharach» (3ème et 4ème Rabbis de cette dynastie), puis ils pélerinent ensuite sur les tombeaux du Rabbi «Rachab» (5ème Rabbi) et sur celui du père du Rabbi, roi Machia’h.
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La fin du périple Nous continuâmes, après Chabbath sur Rostov, puis, cette mission accomplie, nous nous préparâmes à la dernière : atteindre Alma-Ata (le tombeau de Rabbi Lévi-Yits’hak, père du Rabbi), située au Kazakhstan, près de la frontière chinoise… Nous y arrivâmes dans la nuit de lundi à mardi, à 3 heures du matin, et c’est à la lumière d’une torche que nous y lûmes les prières, puis la Décision. Nous déclarâmes à Rabbi Lévi-Yits’hak que son fils aîné était le «Libérateur ultime»…et demandâmes qu’il «puisse se révéler en tant que roi Machia’h, et que sa royauté se révèle au monde entier». Nous revînmes à Moscou cette même nuit, et le lendemain nous embarquâmes à bord d’un long-courrier pour New York, que nous atteignîmes mercredi soir, au moment où le Rabbi sortait pour la Téfilah du soir. Il passa à notre hauteur et fit de son saint bras un geste énergique d’encouragement, avant de poursuivre son chemin. Mais il se retourna alors, et fit un nouveau geste, de nature interrogative, comme pour demander: «Avez-vous tout fait?». Puis, sans attendre notre réponse formelle, il fit un geste encore plus fort d’encouragement et d’approbation. Nous comprîmes que cette mission s’était terminée avec succès !
ainsi que l’historique des déclarations du Rabbi, inaugurant des étapes nouvelles dans cette révélation. Pour ceux d’entre-nous qui ignoraient la responsabilité dont la présente génération est chargée, celle de faire éclore la Délivrance par l’arrivée au grand jour du souverain descendant de David, les présents textes seront certainement des phares qui éclaireront leur route et guideront leur action. Pour ceux qui avaient entendu ces directives à l’époque où elles furent données, mais qui pensaient à tort, à cause du temps écoulé, qu’elles n’étaient plus d’actualité (D-ieu préserve), cette lecture les rappellera à la réalité, voulant qu’une parole du Rabbi a toujours force de loi, et finit toujours par se réaliser. La totalité des textes de cette rubrique, qui relate les événements exceptionnels survenus en 5751, à partir de la Guerre du Golfe, et que le Rabbi désigna comme «l’année où le roi Machia’h se révèle», a été compilée par nos soins en une brochure intitulée «Sur le seuil de la Délivrance». Celle-ci est en vente, au prix de 5€ dans les librairies Judaïca, et peut être envoyée sur demande adressée à Chaarei-Binah, 7 rue Monte-Cristo 75020, accompagnée du règlement.
Les événements de cette année extraordinaire ne s’arrêtèrent pas là, et se poursuivirent pendant plus de deux ans. Et ils continuent de se produire depuis le 3 Tamouz 5754 (1994), quoique sous une forme voilée, témoins les bouleversements qui agitèrent et agitent encore le monde arabe, modifiant les données géopolitiques du ProcheOrient, ainsi que les changements de pouvoirs à travers le monde, qui témoignent de l’action du Machia’h pour préparer ce monde à la Délivrance. C’est pourquoi il nous a semblé plus que nécessaire, dans l’accomplissement de la directive du Rabbi, de publier aux fins de diffusion cet ensemble de textes, comprenant en premier lieu les directives du Rabbi tout au long de ces années extraordinaires, les références constituées par les prophéties bibliques et les décisions hala’khiques, 3