Gueoula news n°31

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N°31 - Hebdomadaire - Chabbat Chemot - Edition française gueoulanews@gmail.com - www.viveleroi770.com - 058-4770055

NEWS

Le journal qui ouvre les yeux sur le monde et constate que la Guéoula est là, présente dans le monde, dans la nature, dans le monde des sciences, dans l’air du temps...

La paix dans le monde !

Cette semaine, on parle dans la Paracha de la descente des enfants d’Israël en exil d’Egypte. Or, on peut s’apercevoir qu’en parallèle, nous assistons à la naissance de Moché, notre maître, son existence dans le palais du Pharaon et son appartenance à son peuple et l’annonce de la délivrance à Moché par D.ieu qui l’enjoint à sauver le Peuple Juif. Aujourd’hui, nous revivons ces événements avec l’annonce de la délivrance véritable et complète au Rabbi par D.ieu et par le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h à nous, les enfants d’Israël. Mais, comme à l’époque de la sortie d’Egypte, nous devons faire appel à la foi en ce prophète, le soutenir et répandre autour de nous son message ultime. Car aujourd’hui aussi, nous sortons d’Egypte par de grandes merveilles, à nous d’ouvrir les yeux et d’augmenter encore la diffusion des sources de la ‘Hassidout et d’ajouter des actes de bonté et de générosité, afin d’instaurer la paix dans le monde, dans la joie de la Guéoula ! (GB)

Santé

Dentifrice naturel

Saviez-vous que la noix de coco est une plante très puissante qui peut tuer les bactéries qui endommagent les dents ? Des scientifiques irlandais ont testé des échantillons d’huile de coco sur la Streptococcus mutans. C’est une bactérie qui colle à nos dents et qui provoque l’érosion dentaire. L’huile de coco est devenue le meilleur allié pour tuer les bactéries. Les scientifiques considèrent que l’huile de noix de coco devrait être l’ingrédient principal dans les dentifrices et bains de bouche liquides. De cette façon, nos dents seront mieux

La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Tamar Bat Saada et Chemtov

protégées qu’avant. Les caries dentaires ne reçoivent pas l’attention qu’elles mériteraient d’avoir. Elle touche de 9 à 60% des enfants et peut également toucher les adultes. Un guide de recherche prétend que si l’huile de coco, modifiée avec des additifs chimiques, est transformée en produits d’hygiène dentaire, elle pourra devenir l’outil le plus puissant pour lutter contre les bactéries et d’autres substances nocives qui attaquent nos dents. Recette de dentifrice à l’huile de coco et au bicarbonate : Dans un bocal stérilisé, mélangez de l’huile de noix coco et du bicarbonate par moitié. Ajoutez 2 gouttes d’huile essentielle de menthe pour parfumer (à ne pas faire pendant Chabbat). (SGA)

La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Julie Pnina

High Tech

Retrouver les objets perdus

L’application Ti’Be permet de localiser la dernière position connue du porte-clefs sur une carte.

Pour ceux qui souhaitent s’éviter de nombreux aller-retour pour récupérer tout ce qu’ils ont oublié, il existe également la possibilité de créer un périmètre de sécurité, sitôt que l’on s’éloigne de plus de 40 mètres du porteclefs une alerte sur notre smartphone vient nous le signaler Pour les grands enfants, Ti’Be réinvente le jeu du « tu chauffes, tu refroidis » il sera ainsi possible de savoir sans réveiller toute la maisonnée, où est l’objet recherché. Rouge, ça se rapproche, bleu, on s’éloigne, et noir… l’objet est perdu. Cette nouvelle version du porte-clefs permet également d’allumer et de le faire sonner de façon à le localiser n’importe où, même enterré sous une pile de vêtements. (GN) Horaires de Chabbat Parachat Chemot - Jérusalem Entrée : 16h17 - Sortie : 17h32

Yé’hi Adoneinou Morénou Vérabbénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd


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G u é o u l a

De l’exil à la vie éternelle

Dvar Mal’hout

Extraits du discours du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita - Parachat Chemot 5752-1992 Commentant le verset « Et voici les noms des enfants d’Israël venus en Égypte », le Midrach Rabba explique que la mention des noms des tribus d’Israël au moment de leur descente en Égypte est due au fait que ces noms sont liés avec la délivrance du Peuple Juif.

Ce Midrach est a priori surprenant. En effet, la délivrance d’Égypte n’est pas mentionnée dans cette Paracha, ni même dans la suivante, mais seulement dans la Paracha Bo. Pourquoi la Torah mentionne-t-elle donc les noms des tribus en liaison avec la délivrance ici, dans la Paracha de Chémot qui a pour thème la descente en Egypte ? Un autre Midrach (1) enseigne que la mention de ces noms dans cette Paracha indique que les Enfants d’Israël n’avaient pas changé leurs noms au cours de cet exil, ce qui leur a valu d’être plus tard délivrés. Ce Midrach paraît plus logique que le précédent, car, d’après lui, la mention des noms vient donner la raison de la délivrance qui interviendra par la suite. Le premier Midrach, en revanche, précise que ces noms expriment déjà la délivrance. En outre, ce Midrach explique que la mention du nom de Yossef fait référence à la délivrance messianique, au sujet de laquelle il est écrit «Yossif Hachem Chénite Yado, D.ieu étendra de nouveau Sa main (2)». L’histoire de Rabbi Eléazar Ben Azaria La Michna citée dans la Haggada de Pessa’h relate que le jour où Rabbi Éleazar Ben Azaryah fut nommé Nassi (chef du Sanhédrine), il déclara: « Je suis comme âgé de soixante-dix ans, mais je n’ai pas eu le mérite de démontrer que la sortie d’Égypte doit être mentionnée la nuit, jusqu’à ce que Ben Zoma déduise (aujourd’hui) du verset « Afin que tu te rappelles le jour de ta sortie du pays d’Égypte tous les jours de ta vie (3) » que si les jours de ta vie fait référence aux jours, le terme tous vient inclure les nuits. Les Sages, eux, enseignent que l’expression « les jours de ta vie » fait référence à ce mondeci et que le terme « tous » vient inclure les temps messianiques (4) ». Il est intéressant d’étudier le lien qui existe entre cet enseignement et celui qui l’a rapporté, Rabbi Eleazar Ben Azaryah, la période dans laquelle il fut prononcé, lorsque celui-ci fut Nassi et l’âge mentionné dans la Michna, soixante-dix ans. Il n’avait en réalité que dix-huit ans, mais, pour l’honneur de sa fonction de Nassi, dix huit rangées de poils blancs poussèrent miraculeusement à sa barbe durant la nuit et il eut alors l’apparence de quelqu’un d’âgé de soixante-dix ans, car tel est le temps qu’il est nécessaire afin

de raffiner les sept Midoth (attributs émotionnels) de son âme animale, siège du mauvais penchant pour atteindre la vision du divin. En effet, 70 est la valeur numérique de la lettre hébraïque «ayin», qui signifie «œil», ce qui fait allusion au fait que le raffinement de l’âme pendant soixante-dix ans permet d’accéder à une révélation du divin qualifiée de vision.

Le Talmud (5) relate que le jour où Rabbi Eleazar fut nommé Nassi on renvoya le gardien de la maison d’étude et il fut donné à tous les élèves la permission de rentrer. En effet, le Nassi précédent, Rabbane Gamliel, avait interdit aux élèves qui n’étaient pas au summum de l’intégrité de venir dans la maison d’étude et Rabbi Eleazar ben Azaryah permit de rentrer à tout ceux qui le souhaitaient. Rabbane Gamliel était en effet à un niveau comparable à celui des temps messianiques, dans lequel le mal n’avait pas de place. Rabbi Eleazar, en revanche, voulut que même dans la situation qui prévaut aujourd’hui, alors que le mal est présent dans le monde, il soit possible d’atteindre un degré de délivrance complète. Rabbane Gamliel se rangea lui-même à cette idée et, lorsqu’il fut rétabli plus tard dans sa fonction de Nassi, il n’empêcha plus quiconque de pénétrer dans la maison d’étude. Même lorsque l’on descend en exil Le traité Bera’hot, premier traité du Talmud, débute par « A partir de quand lit-on le Chéma le soir ? », ce qui enseigne que même le soir, dans la nuit de l’exil, il nous faut « lire le Chéma », c’est-à-dire permettre à nos âmes de se lier à D.ieu et de sortir des limitations imposées par le corps, sortir d’Egypte. Le Talmud (Nidda) termine par « Celui qui étudie des Hala’hot, des lois quotidiennement est assuré d’avoir part au monde futur », ce qui enseigne que même actuellement, en temps d’exil, il est possible d’accéder à une situation de délivrance, le monde futur. Et la dernière Michna (Ouktsine) mentionne le verset «D.ieu donne de la force à Son peuple, D.ieu bénit Son peuple avec la paix (6)», ce qui enseigne qu’aujourd’hui déjà nous recevons la force qui nous permet d’accéder à la paix véritable qui caractérisera l’ère messianique. Nous pouvons dès lors comprendre les paroles du Midrach selon lesquelles les noms des tribus d’Israël sont mentionnés à leur descente en Egypte « en référence à la délivrance d’Israël » car il faut être conscients au moment où l’on entame l’exil que, non seulement celui-ci mène à la délivrance, mais qu’il est une partie de la délivrance elle-même !

Le Rambam : Rabbi Moché Ben Maïmon Cette idée est liée avec la date de la veille de ce Chabbat (en 5752-1992, Ndt) : le 20 Tévet, anniversaire de la disparition du Rambam, Maïmonide. Le Rambam était le Rav, le chef spirituel de la Communauté Juive d’Egypte. Il se rendit célèbre essentiellement à travers son œuvre magistrale, le Michné Torah qui rassemble toutes les lois de la Torah, y compris celles relatives au Machia’h. Il entretint une riche correspondance avec des communautés reculées, auxquelles il apporta vitalité et espoir. Il est clair que la vie du Rambam constitue un modèle d’une vie de «délivrance» au sein même de l’obscurité de l’exil de l’Égypte comme on peut le voir au sujet de son nom : RamBaM, dont les initiales forment le verset : « Rabot Moftaï Beeretz Mitsraïm, nombreux sont Mes prodiges en terre d’Egypte (7) ». De plus, il est à noter que le Rambam a vécu 70 ans, ce qui montre chez lui la perfection qui est à rapprocher de « Je suis aujourd’hui comme âgé de soixantedix ans » comme nous l’avons vu au sujet de Rabbi Eléazar Ben Azaria.

Concrètement La tâche qui incombe aux Juifs aujourd’hui est «d’amener les temps messianiques», de révéler enfin immédiatement et concrètement que la situation de descente en Egypte dans l’exil est en fait une situation de délivrance d’Israël, par le fait que l’on se prépare soi-même et que l’on prépare les autres aux temps messianiques. Ce qui inclut aussi, en relation avec la Hilloula du Rambam, que l’on renforce son étude du Michné Torah du Rambam, notamment en rejoignant le cercle de ceux qui étudient trois chapitres par jour, ou un chapitre, ou le Sefer Hamitsvot, et en particulier, dans le Michné Torah lui-même, l’étude des deux derniers chapitres consacrés aux lois relatives au Machia’h. Que D.ieu fasse que la simple prise de décision en ce sens nous vaille déjà la rétribution : l’accomplissement des paroles du Rambam à la fin de son livre, car, dès lors que nous possédons déjà « un roi de la lignée de David, qui étudie la Torah et pratique les Mitsvot comme le faisait son aïeul David… qui poussera tout le Peuple Juif à emprunter la voie de la Torah et de la renforcer, qui livrera les guerres de D.ieu » qui est alors « présumé être le Machia’h », qu’il soit dès à présent « Machia’h avec certitude » par le fait qu’ « il aura réussi et aura construit le Temple en son endroit et rassemblé les exilés d’Israël… Il ordonnera le monde entier pour servir D.ieu de concert… ». Jusqu’à ce que, comme conclut le Rambam, « La connaissance de D.ieu remplira le monde comme les eaux recouvrent les fonds marins (8)». Notes: 1/ Vayikra Rabba 32.5 - 2/ Isaïe 11.11 - 3/ Deutéronome 16.3 - 4/ Bera’hot 12b - 5/ Traité Bera’hot 28a 6/ Psaumes 29.11 - 7/ Bo 11.9 - 8/ Isaïe 11, 9


H i s t o i r e s A la recherche d’un Juif perdu…

A Pourim, je me trouvai encore à Poona, chez mes parents qui sont les Chlou’him (émissaires) du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h dans cette ville d’Inde et rencontrai un Israélien coiffé d’une queue de cheval et portant une casquette de baseball.

« Je t’en prie ! Où y a-t-il un Minyane (dix Juifs pour prier en communauté) ici ? » me demanda-t-il à ma grande surprise, car son apparence extérieure n’était pas celle d’un jeune homme scrupuleux dans l’accomplissement des Mitsvot... Je l’informai des horaires des prières et l’invitai à entrer en attendant dans le centre communautaire Beth ‘Habad. Il accepta et nous avons fait connaissance. Il s’appelait Kouti, un prénom peu usuel en Israël. En fait, il venait d’une famille de ‘Hassidim de Satmar - un mouvement orthodoxe très fermé de Williamsburg, à New York ! « Un jour, j’ai décidé que j’en avais assez de la religion. J’ai averti mes parents que je me rendais en Israël pour étudier dans une Yechiva. En fait, une fois là-bas, je me suis inscrit à l’armée et j’ai servi dans le « Na’hal Harédi », une unité combattante réservée aux soldats pratiquants. Comme de nombreux Israéliens, j’ai décidé de me rendre en Inde après mon service militaire. Mais mon apparence orthodoxe ne me rendait pas la vie facile ; j’ai donc décidé de raser ma barbe et de me passer de tous les signes apparents ; je ne gardai que mes Péot, les longues boucles qui pendent de chaque côté du visage ; je les attachai comme une queue de cheval ». Kouti avait prévu de rester à Poona une semaine puis de se rendre à Goa. Quant à moi, je n’étais pas encore sûr de pouvoir organiser le Séder à Goa et je tentais de le persuader de rester au moins pour le premier soir de Pessa’h à Poona mais il refusa : « Je reviendrai peutêtre » concéda-t-il nonchalamment. Je l’informai que j’allais peut-être organiser un Séder à Goa et je lui demandai de me contacter là-bas et de se procurer les brochures qui seraient posées ici et là pour connaître le lieu et l’heure. Avec un ami, je me rendis à Goa et réussis à persuader tous les Israéliens que je rencontrais de signer les procurations de vente du ‘Hamets. Mon père m’avait conseillé de faxer tous les papiers à Rav Groner, en Australie et m’avait averti : «Renseigne-toi bien à l’avance pour trouver un fax afin de n’être pas coincé à la dernière minute pour en trouver un dans les rues de Goa!». Je savais que je pouvais envoyer des fax jusqu’à 6 heures du matin, heure de l’Inde. J’avais repéré un endroit avec un fax et, quand je demandai les horaires d’ouverture, on me rassura : ce serait ouvert jusqu’à mi-

nuit. J’y arrivai la veille de Pessa’h à 23h30... et c’était fermé... Je cherchai frénétiquement un autre fax et on m’en indiqua un à l’autre bout de la ville. Je pris un vélo et pédalai au milieu de la nuit dans ces rues peu familières, sans même être sûr d’avoir pris la bonne direction. A un moment donné, la route gravissait une montagne. Tandis que je fournissais des efforts supplémentaires, j’entendis de la musique, ce qui me rassura : je me trouvais sur le bon chemin. Quand j’arrivai, on m’expliqua que le café Internet se trouvait au-delà d’un dancing : ce n’était vraiment pas agréable pour moi de traverser cet endroit bruyant et... très peu ‘hassidique mais je n’avais pas le choix. Je marchai rapidement à côté des jeunes gens échevelés et poussai un soupir de soulagement quand j’arrivais enfin au café Internet. C’est alors que je me rendis compte que je n’avais pas assez d’argent. Et l’heure avançait... Je résolus de faire envoyer les fax : au moment de payer, je m’excuserais et promettrais de revenir le lendemain payer ma dette mais je craignais la réaction éventuellement peu compréhensive du propriétaire du café. J’étais vraiment désemparé et c’est alors qu’arriva, comme un ange Machia’h & Guéoula

Révéler la réalité

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G u é o u l a

tombé du ciel, quelqu’un avec une belle queue de cheval que je reconnus immédiatement: « Kouti ! » Je criais son nom sans même m’en rendre compte. « Que fais-tu ici, Hilik ? demanda-t-il, curieux et amusé. - Je n’ai pas le temps de parler ! Le Rabbi m’a envoyé jusqu’ici pour que toi aussi tu signes cette procuration de vente du ‘Hamets, pour que je puisse t’inviter demain soir ici au Séder à Goa et... pour t’emprunter cent roupies pour pouvoir envoyer toutes ces procurations en Australie ! - Emprunter ? Pas question ! Prends ces cent roupies comme un don pour le Beth ‘Habad ! A demain! ». Effectivement, il se rendit au Séder le lendemain et fut très impressionné. A un moment donné, il me prit à part et avoua : « A l’armée, je veillai à ne pas consommer de « Kitniot » (légumineuses) à Pessa’h et je ne savais vraiment pas comment m’organiser cette année ! Heureusement que tu organises ce repas du Séder ! - Je ne comprends pas ! (J’étais vraiment surpris qu’il tienne tant à cette coutume). Mais tu ne t’inquiétais pas pour les Matsot Chmourot ? - Oh ! Cela, ce n’est pas un problème ! dit-il sur un ton d’évidence qui me laissa sans voix. Je m’étais acheté une nouvelle poêle et j’allais demander à un de ces Indiens de faire frire des «

On a rappelé de nombreuses fois les paroles de mon beau-père, le Rabbi (précédent, Ndt), Nassi de notre génération, selon lesquelles, au-delà du fait que «toutes les échéances ont été dépassées», les Enfants d’Israël ont fait Téchouva et ont tout achevé, y compris « le polissage des boutons » et il faut seulement que D.ieu ouvre les yeux des Juifs afin que ceux-ci voient que la délivrance est déjà présente, et que l’on est déjà assis devant une table dressée, pour le repas du Léviathan et du Chor Habar, et tout ce qui s’en suit. Si au moment où nos ancêtres entrèrent en Egypte ils avaient conscience qu’il s’agissait d’une étape du processus de la « délivrance d’Israël » et si le rôle de chaque Juif au fil des âges fut de faire pénétrer la délivrance à l’intérieur des situations d’exil, à plus forte raison après l’abondance de toutes nos actions au cours de l’exil, après celles de Rabbi Eleazar Ben Azaryah à son époque, après celles du Rambam à son époque et de tous les Tsaddikim du Peuple Juif de toutes les générations jusqu’à, dans ces dernières générations, le travail de nos Rabbis et princes de la lignée de David de la tribu de Yéhouda, ce qui inclut l’action

Chapatti » : cela prend moins que 18 minutes ! ». J’entendis cette histoire incroyable il y a quatre ans au 770 Eastern Parkway à Brooklyn. Nous étions assis ensemble, quelques jeunes gens de Yechiva en train de raconter des souvenirs de « Chli’hout », de missions effectuées aux quatre coins du monde pour permettre à des Juifs éloignés de toute communauté de respecter les lois de la fête. Soudain, nous avons entendu Hilik s’écrier : « Kouti ! ». Avant que nous n’ayons pu localiser la personne à laquelle il s’adressait ainsi, nous avons aperçu deux jeunes gens ayant toute l’apparence de ‘Hassidim de Satmar et Hilik s’était précipité vers l’un d’entre eux et l’embrassait avec émotion. Kouti nous raconta alors ce qui s’était passé depuis ce fameux Pessa’h. « Après le Séder à Goa, j’ai décidé de rentrer chez mes parents. J’ai lâché mes Péot, fais pousser ma barbe puis je suis retourné à Williamsburg. Je n’ai raconté qu’à mon meilleur ami toutes mes aventures. Aujourd’hui j’ai décidé de me rendre au 770 - le centre mondial ‘Habad. Croyez-moi, ce sont les gens les plus amicaux mais aussi les plus désintéressés que j’ai rencontrés de toute ma vie ! ». (Hilik Kupchik - Traduit par Feiga Lubecki)

de mon beau-père, le Rabbi au cours des soixantedix ans de sa vie ici-bas (5640-5710 – 1880-1950), à plus forte raison à l’heure actuelle, après que nous avons tout achevé, y a t-il la promesse absolue de la Torah qu’il y aura assurément « Tous les jours de ta vie… pour amener les temps messianiques ».

La différence avec les générations précédentes Et il est évident qu’il n’y a besoin d’aucune interruption, ce qu’à D.ieu ne plaise, entre « tous les jours de ta vie » et « les temps messianiques » comme ce fut le cas pour les Juifs de toutes les époques qui ont vécu avant cette génération-ci, mais « tous les jours de la vie » de chaque Juif, une vie matérielle, l’âme étant revêtue dans le corps, incluent en eux « les temps messianiques » sans interruption, car la délivrance intervient immédiatement, en cet instant et en ce lieu même si c’est une situation de nuit, de descente en Egypte, de sorte que le dernier instant de l’exil devient le premier instant de la délivrance. Et des « jours de ta vie » dans ce moment-ci et en cet endroit-ci (quand bien même est-on plus âgé que soixante-dix ans), on passe immédiatement en toute intégrité à la suite des «jours de ta vie» dans l’ère messianique et à la vie éternelle qui prévaudra alors. (Dvar Mal’hout)


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Neurosciences

Cerveaux d’Ados

Des chercheurs de l’Université de Pittsburgh, en Pennsylvanie aux Etats-Unis, ont scanné les cerveaux d’un groupe d’adolescents à l’écoute des critiques et remontrances de leurs mères. L’étude affirme que certaines parties de leurs cerveaux impliquant le contrôle émotionnel et l’empathie « s’éteindraient » à la réception de ces reproches.

L’étude a été réalisée sur un groupe de trente-deux jeunes adolescents en bonne santé, dont la moyenne d’âge était de 14 ans. Tous ont écouté deux courts enregistrements audio de trente secondes pendant lesquelles ils ont entendu leurs mères respectives leur adresser des critiques. Au même moment les chercheurs en question scannaient certaines parties du cerveau des participants. Trois régions spécifiques du cerveau ont ainsi été ciblées: celles chargées du traitement des émotions négatives, du contrôle émotionnel et de la perception du point de vue de l’autre. Ils ont étudié la façon dont réagissaient ces zones cérébrales lorsque les jeunes adolescents écoutaient les critiques de leurs mères. Sans surprise, de vives réactions sont apparues dans la zone des émotions négatives, mais bizarrement l’activité cérébrale dans les deux autres régions semble s’être progressivement arrêtée. Les chercheurs affirment que « les adolescents ont arrêté de faire fonctionner leur processus de sociabilité et la compréhension de l’état d’esprit de leurs parents ». En d’autres Petites Annonces

Cours de Torah Jérusalem Beit Machia’h du centre ville 8, rue Yaavets. Ma’hon Smi’ha 054-5731430

Exclusif ! Le livre du Dvar Mal’hout (discours du Rabbi Chlita MHM 1991-1992) en français est enfin disponible... pour toute commande : 054-9204694

termes, la communication ne passe plus. L’adolescent deviendrait donc incapable de retenir sa colère et ne pourrait plus percevoir les raisons de la critique de ses parents. Selon eux cette absence d’empathie et de contrôle des émotions de l’enfant pourrait donc être, en partie, la raison de l’éternel conflit parent-adolescent. Ce qu’il faudrait surtout examiner, c’est lorsqu’un parent s’adresse à un adolescent et qu’il lui adresse un compliment, que se passe t-il dans le cerveau de celui-ci ? Mais beaucoup plus loin que cela, lorsqu’un parent montre à son enfant un exemple vivant d’un Juif qui se bat pour une cause, il est certain que l’enfant voudra l’imiter et, arrivé à l’âge de l’adolescence, il fera cette cause sienne et combattra aux côtés de ce père ou de cette mère… Lorsqu’un Juif montre l’exemple d’un homme ou d’une femme qui veut répandre et diffuser le Judaïsme, qui veut amener dans le monde un esprit de paix et de fraternité, en un mot la délivrance ultime, son enfant ne voudra plus se révolter contre l’autorité parentale, mais il sera comme un allié et cherchera aussi à se servir de toutes ses capacités physiques et mentales pour mener à bien ce combat. Il saura que ses parents l’aiment et même s’il se révolte, il aura conscience intérieurement que ses parents détiennent la vérité et il reviendra vers eux avec encore plus de forces qu’auparavant. A nous, parents, d’éduquer nos enfants dès le départ dans une attente active de la Guéoula en accentuant le fait qu’un autre acte de bonté, de générosité, un autre effort sur la diffusion des sources de la ‘Hassidout porte effectivement ses fruits… Et dévoile immédiatement la Guéoula ! (GN)

Cours en français dans le quartier de TalpiotArnona. Le mardi soir à 20h00 cours sur le Dvar Mal’hout, Ala’hotes ‘Chabbat par le Rav Gabriel Beckouche. Beit Machia’h de Talpiot 19, rue Chalom Yéhouda. 058-4770055

Beit Machia’h à Har ‘Homa Rav Shlomo Yossef Tsion. Cours tous les jours. Nouveau ! Le mercredi à 20h30, cours en français de

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Tanya pour les femmes par Mme ‘Haya Sarah Benchimol. 17 Re’hov Hamamtsi (Tour d’eau) à Har ‘Homa. Pour plus d’infos, contactez Benyamin Zerbib au 055-6654123

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G u é o u l a

High Tech

Une nano-batterie

La technologie vient encore de faire un pas de géant vers la miniaturisation de vos appareils électroniques. Des chercheurs ont réussi à utiliser une imprimante 3D pour créer une nano-batterie de la taille d’un grain de sable! Et si nos appareils électroniques comme les appareils photos ou les portables étaient encore plus petits qu’ils ne le sont maintenant ? Ce sera peut-être possible avec cette innovation d’une équipe de chercheurs de Harvard et de l’université de l’Illinois. Grâce à la technologie de l’imprimerie 3D, ils ont réussi à développer et produire une batterie fonctionnelle d’une taille… nanoscopique ! Et pour cause puisqu’elle est aussi grosse qu’un grain de sable ! (DGS) Nature

Un arbre en or

Mets de choix pour le koala, les feuilles d'eucalyptus pourraient aussi intéresser les prospecteurs miniers. Ces arbres d'origine australienne seraient en effet capables d'accumuler dans leurs feuilles l'or présent dans les sols sur lesquels ils poussent. Ce sont les conclusions d'une étude australienne dans la revue Nature Communications. Les chercheurs de l'Organisation de la recherche scientifique et industrielle du Commonwealth ont développé des techniques qui permettent de détecter dans les végétaux d'infimes quantités du métal si précieux. (LMS) Conseils et recettes

Parfumer sa maison

La pomme d’ambre parfumera agréablement votre maison. Suspendez-la dans votre armoire, elle chassera les mites de vos vêtements. Plantez les clous de girofle un peu partout dans une orange. Passez le ruban autour de l’orange et faites un nœud. Suspendez l’orange dans votre maison. L’orange piquée de clous de girofle peut rester suspendu pendant un mois. Placez l’orange à l’abri de la lumière. Vous pouvez éventuellement remplacer l’orange par un pamplemousse ou un citron. La pomme d’ambre est efficace pour lutter contre les mites des vêtements (à ne pas faire Chabbat). (GN)

Dvar Méle’h - Paroles du roi

« …De fait nous connaîtront le bien et la vie véritable, pour Israël et pour toutes les nations de la terre, lorsque le Machia’h viendra. Alors les guerres disparaîtront, ainsi qu’il est dit : « Un peuple ne lèvera plus le glaive contre l’autre ». La paix et l’amitié entre les nations seront réelles. Chacun vivra profondément, car on percevra la Source véritable de la vie, le Saint béni soitIl, qui vivifie toutes Ses créatures… (Elloul 5751-1991)

Igueroth Kodech

Pour consulter les Igueroth Kodech et vivre les miracles de la Guéoula gueoulanews@gmail.com L E

C A R N E T

Pour la réussite de : ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, Aharon Ben ‘Hanna, la famille Liraz Touval, David Ben Tserouya. Pour la bonne santé de : Mercedès Bat Fifine, Esther Bat Pnina Leilouï Nichmat de : Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba

La Newsletter de cette semaine est dédiée à la guérison de Moché Ben Fifine

Guéoula News

Pour participer à la diffusion de la Newsletter, contactez : Menou’ha Ra’hel Beckouche au

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