Gueoula news n°41 Paracha Vayikra - Parachat A 'Hodesh Nissan

Page 1

Guéoula NEWS

BH

N°41 - Hebdomadaire - Chabbat Vayikra - Parachat Ha’hodech - Edition française gueoulanews@gmail.com - www.viveleroi770.com - 058-4770055

Le journal qui ouvre les yeux sur le monde et constate que la Guéoula est là, présente dans le monde, dans la nature, dans le monde des sciences, dans l’air du temps...

High Tech

Une histoire extraordinaire !

La bague vocale

Une équipe de chercheurs a élaboré une bague-scanner capable de lire n’importe quel texte à haute voix et permettre aux non-voyants d’apprécier un ouvrage sans avoir besoin du braille. Bien qu’il existe quelques dispositifs pour rendre des ressources littéraires accessibles aux non-voyants, tels que la Bibliothèque Numérique Francophone qui propose des livres numériques de toutes sortes entièrement adaptés aux dispositifs de lecture pour les malvoyants, le fossé avec l’offre littéraire est malheureusement encore trop grand. C’est pourquoi une équipe du Média Lab, au Massachusetts Institute of Technology, a mis au point une bague connectée qui scanne du texte au fur et à mesure que le doigt (sur lequel elle est placée) se déplace sur la page. Elle lit à haute voix ce qui y est écrit et ce en temps réel. Son nom : FingerReader. (SC)

Editorial

Le Peuple Juif se tourne enfin vers un volet totalement nouveau de l’histoire Juive. Il s’agit de la délivrance finale. Une période souvent méconnue et souvent confondue avec les douleurs de l’enfantement qui, nous explique le Rabbi Chlita Mele’h HaMachia’h, sont déjà passées. Or ce qui nous attend, n’est plus du tout sombre et douloureux, mais tout à fait clair et heureux ! La Guéoula, c’est le moment où se dévoile le roi Machia’h, un homme bon et généreux, savant et prophète qui entraîne le Peuple Juif et les nations du monde, à reconnaître D.ieu, à Le vénérer et Le remercier pour tout le bien qu’Il nous prodigue. Se dévoile aussi le troisième Temple, dans lequel nous effectuerons les sacrifices et notamment celui du remerciement, Korban Toda, pour remercier Hachem de nous avoir sauvé. Hachem se dévoilera à chacun de nous et de même que le don de la Torah était « les fiançailles », la Guéoula sera « le mariage » entre D.ieu et Israël. La joie qui se manifestera, lors de la délivrance ultime n’est pas descriptible parce qu’elle n’existe pas dans la mémoire de l’homme, pas même lors de l’inauguration du premier Temple par le roi Salomon qui fut pourtant célébrée dans un faste merveilleux. En bref, la Guéoula est la fin de l’histoire de la purification du monde, et le début d’une fantastique histoire d’amour entre nous et Hachem et Il accomplira la volonté de ceux qui Le craignent ! Tout cela s’accomplira dès maintenant dans la plus grande joie, celle de la Guéoula immédiate… (GB)

Horaires de Chabbat à Jérusalem Parachat Vayikra Entrée : 17h14 - Sortie : 18h27

Yé’hi Adoneinou Morénou Vérabbénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd

---

COLORPRINT Im pr e s s ion N um é r ique 072-2424245 (John) www.printil.co.il

La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Shaoul Yossef Ben Yehouda Famille Benchimol

La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Its’hak Ben Miriam Famille Médina


T o r a h

Dvar Mal’hout

d e

Extraits du discours du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita, Parachat Vayikra 5751-1991

Bonne nouvelles

Les scooters de la Guéoula

Le projet « Scooters de Guéoula » est né de l’imagination du Rav Méïr Tsema’h, émissaire du Rabbi Chlita Méle’h Hamachia’h dans le quartier Aïne Te’helet à Nathanya. Il rêvait à des scooters sur le modèle de ceux de l’organisme « Atsala » de sauvetage, mais là il s’agirait d’un sauvetage spirituel, le sauvetage de l’exil ! Et l’idée de base était de faire sillonner les routes israéliennes par des dizaines de scooters pilotés par des Chlou’him du Rabbi, des émissaires qui ont pour volonté de diffuser la nouvelle de la Guéoula et accompliraient les Mivtsaïm, les campagnes des Mitsvot promulguées par le Rabbi Chlita Méle’h Hamachia’h. Après de très encourageantes réponses du Rabbi dans les Igueroth Kodech, aujourd’hui plus de cinquante scooters sont sur les routes du pays du nord (Tsfat) au sud à Eilat. Dans chaque grande ville d’Israël, on peut admirer le magnifique design des scooters conduits par les Chlou’him et grâce à ce moyen de locomotion, diffusent la Guéoula dans tout le pays. Aujourd’hui, la demande est considérable et nombreux sont ceux qui veulent posséder un tel engin, seul le budget fait obstacle à une production massive de « Scooters de Guéoula », ainsi nous organisons avec l’aide de D.ieu, dimanche soir, à la veille du 2 Nissan (22/03/2015), une soirée féerique dans les salons « Shmei Te’helet » à Nathanya au cours de laquelle un film sera projeté sur le projet des « Scooters de la Guéoula ». De nombreuses histoires de miracles et prodiges de la Guéoula seront racontés, miracles qui ont eu lieu par le mérite des « Scooters de la Guéoula »…

L’effet Adar

Pour plus d’informations, contactez le Rav Méïr Tséma’h au : 050-2358770

Merci à Rav Yaacov Bitton de Sarcelles pour cette anecdote racontée hier. En effet, vendredi dernier, le jour de Chouchan Pourim, il se trouvait dans le métro en compagnie du Rav Zilberstraüm de Jérusalem, qui depuis plus de vingt ans maintenant, vient sur Sarcelles et les environs, pour récolter des dons pour certaines familles, à l'approche de Pessa’h. Dans la rame de métro, monte un homme qui se met à jouer de la musique, pour se faire un peu d'argent. A ce moment, le Rav Bitton se lève de sa place, enlève son chapeau, et l'échange avec la casquette du musicien. Il prend le Rav Zilberstraüm par la main et ensemble, ils se mettent à danser sous les yeux amusés

et étonnés des voyageurs ! En quelques instants, c'est l'euphorie dans la rame de métro, certains prennent des photos, pendant que d'autres les filment. Une fois, arrivés à leur station et juste avant de descendre, une femme d'une trentaine d'années, d'apparence non-pratiquante, se lève, toute souriante, les remercie pour l'ambiance joyeuse qu'ils ont provoquée et leur souhaite Chabbat Chalom ! Un moment de joie ou parfois une bonne plaisanterie éveillent notre Néchama souvent, bien plus que de longs discours. (Paola Sim’ha Azoulay)

G u é o u l a

Un comportement tout à fait miraculeux

le niveau du dévoilement de D.ieu appartient au futur, mais, si l’homme se concentre d’une manière particulièrement forte, alors il arrivera à se proEssayons de comprendre la finesse jeter à ce niveau dès maintenant. de la parole de nos Sages lorsqu’ils affirment : « Ce mois-ci est pour Le mois des miracles vous (la Mitsva de Roch Hodech, la En ce qui concerne « Ce mois-ci est néoménie – 1), c’est la première pour vous », il s’agit du Roch Hodech Mitsva ordonnée à Israël », une de la Guéoula, et parmi « les noms de Mitsva et non une Torah (2). Il y a tous les mois sont monté avec eux de une différence essentielle entre Babylonie (7) », ce mois-ci a été la« Mitsva » et la « Torah ». La nommé Nissan qui comporte deux Torah est au-dessus du monde, « Noun » et qui fait allusion aux « Nisalors que la Mitsva indique le com- seï Nissim, miracles des Miracles » et portement à adopter à l’intérieur du qui relève de la chute de l’exil vers monde afin d’attacher (Mitsva vient l’élévation suprême de la Délivrance, du mot Tsavta, l’union) l’homme et les « miracles des miracles » de la le monde à D.ieu. Guéoula.

Le comportement du Juif dans le monde par le biais de la première Mitsva est un comportement surnaturel, miraculeux, car la Mitsva est une action qui entre dans les critères du monde et implique une élévation car le mot « Nissi » (Elevé) vient de la racine « Ness » (Miracle) et signifie « élévation » au-dessus de notre nature, au-dessus de nos habitudes. Puis, sur le verset « Ce mois-ci est pour vous », nos Sages ont expliqué que : « Depuis qu’Hachem a choisi Yaacov et ses enfants, Il leur a fixé un Roch Hodech de Guéoula ». Et qu’est ce que ce niveau de Guéoula, de délivrance, nous apporteil dans notre service de D.ieu ? Grâce à lui, on atteint une élévation totalement miraculeuse car de notre travail habituel, on passe à un travail d’un niveau élevé et miraculeux. Et la suite de notre travail sera à l’image du sacrifice de Pessa’h, qui vient du langage de « Pessi’ha », un bond, un saut au-dessus de toute mesure, de toute limite ; un comportement tout à fait miraculeux.

Et cette section s’achève par « Dans toutes vos demeures, vous mangerez des Matsot (8) » s’annule alors toute réalité de Hamets (levain) qui représente le mauvais penchant jusqu’à que dans « vos demeures », ne restent que des Matsot, comme il est écrit «Et J’ôterai l’esprit d’impureté de la terre (9)» Et « Ils apporteront une Kapara (contrepartie) pour Moi parce que J’ai diminué la lune (10) » jusqu’à en atteindre le niveau de « Transformer ses fautes intentionnelles en mérites (11) » et la réparation pour s’accomplir « Et la lumière de la lune sera équivalente à celle du soleil (12) ».

Se diriger vers Pessa’h L’on se doit de réviser les lois de Pessa’h, trente jours avant la fête, et étudier toutes ces lois pendant les deux Chabbat qui précèdent la fête. Et s’éveiller aux dons pour la fête, « Maot ‘Hittin », afin de permettre aux nécessiteux de passer de bonnes fêtes, et ceci doit être accompli de la manière la plus miraculeuse, en sortant de sa nature et de son habitude. C’est de cela dont on parle lorsque nous mentionnons un comportement Se projeter dans le futur miraculeux. « Et Il appela Moché, et D.ieu lui parla Et l’on doit se poser la question : depuis la Tente d’assignation (3) », le « Est-ce que ceci est digne de moi ? » Likoutei Torah sur notre Paracha exjusqu’à faire un compte avec soiplique que cet « Appel » est une inmême, doit-on se limiter au Maasser, fluence et un éclairage céleste qui la dîme, ou alors, doit-on donner le donne à Moché la force de se tenir et ‘Homech, le un-cinquième ? Lorsque de s’élever jusqu’au niveau de la l’on rajoutera à son habitude, de « Tente d’assignation » afin de pouvoir même, D.ieu rajoutera de sa bénédicy accéder. Et cette application au nition jusqu’à nous enrichir de la maveau de chacun (puisque la Torah est nière la plus large. L’on peut donc, éternelle et que ces niveaux sont endès à présent rajouter au Masser, au core présents aujourd’hui) est qu’il ‘Homech jusqu’à dépasser toutes les existe une parcelle de Moché en limites (13)… Et grâce à la Tseddaka, chaque homme, le niveau de « Son cerveau et son cœur seront pu« Daat », qui permet l’unification entre rifiés mille fois plus (14) ». le Or Ein Sof (béni soit-Il), la Lumière Infinie Divine et l’âme de l’homme ici- Notes : 1/ Bo 12.2 - 2/ Rachi sur le premier verbas, pour de recréer ici et maintenant set de Bérechit - 3/ Vayikra 1.1 - 4/ Chemini 9.24 5/ Rachi - 6/ Avoth 1-12 - 7/ Yerouchalmi Roch le niveau de « Ohel Moèd », de Tente -Hachana - 8/ Bo 12.20 - 9/ Zacharie 13.2 - 10/ du rendez-vous entre D.ieu et Houline 60.2 - 11/ Yoma 86.2 - 12/ Isaïe 30.26 13/ Tanya, Iguereth HaTechouva Ch.3 - 14/ Torah l’homme. Ceci, afin que la divinité réOr - 15/ Nasso 7.12 - 16/ Baba Batra 10a - 17/ side et s’unisse à l’homme, même si Haggada de Pessa’h (dans Pessa’him)


H i s t o i r e s Techouva entre ciel et terre

d e

G u é o u l a

Pour la plupart des gens, les vols de longue durée représentent des heures d’ennui qu’ils occupent à lire ou à dormir. Pour moi, cela représente l’occasion idéale de faire mettre les Téfilines à d’autres Juifs. Dès qu’on peut se passer des ceintures de sécurité, je me lève et passe à travers les rangées de voyageurs, pour proposer à chaque Juif de mettre les Téfilines.

Cela fait vingt ans que j’agis ainsi et j’ai de nombreuses histoires à raconter mais en voici une qui m’est arrivée récemment. Je voyageais sur El Al, de New York vers Israël. Je commençais par l’arrière de l’avion et avançais avec mes Téfilines avec d’assez bons résultats : près de quinze hommes avaient déjà accepté de les mettre à ma demande et je n’étais qu’à la moitié de l’avion. C’est alors que je rencontrai Jacob. A cinq rangées de l’avant, il était assis entre deux passagers assoupis. Plongé dans la lecture d’un magazine, il était bien habillé mais semblait encore de la génération précédente : petit, ramassé, âgé de 70 ans au moins, bien rasé, chauve, la chemise ouverte avec une médaille « ‘Hay » pendue à une fine chaîne dorée… Il remarqua mon apparition, leva les yeux de son journal tandis que je lui proposai mes Téfilines comme je l’avais fait avec tous les autres avant lui. Mais il ne répondait pas : peut-être ne parlaitil pas anglais ? J’essayais en hébreu mais il ne réagissait toujours pas. J’avais envie de m’éloigner : peut-être n’était-il pas dans son état normal ou pas juif (ce qui me semblait hautement improbable) et je décidai de lui donner une dernière chance, en russe (une langue dont je connais environ dix mots…). Encore une fois il ne réagit pas. En souriant, je lui dis au revoir et continuai mon chemin. Soudain, il s’écria en anglais avec un fort accent européen : «Non! Je ne mettrai pas les Téfilines! Jamais !». Mais c’était comme s’il se parlait à luimême, pas à moi. Je me retournai dans sa direction : «Non, je n’ai rien contre vous monsieur le rabbin, mais je ne les mettrai pas. Vous pouvez demander à n’importe qui, à ‘Holon, là où j’habite. Même le grand-rabbin là-bas sait qui est Yaakov P. : quand il m’aperçoit, il traverse la rue pour me serrer la main. J’aide les gens, c’est normal. Beaucoup de gens, mais je ne mettrai pas les Téfilines. Après ce que j’ai passé dans les camps Auschwitz, Birkenau… je me suis juré que je me remettrai plus jamais les Téfilines !» Il avait prononcé ces mots avec tant de conviction que je pouvais voir dans ses yeux ce par quoi il était passé et – pour avouer la vérité – je ne me sentais pas la force de discuter. Je tentai de garder le sourire alors que des larmes se formaient au bord de mes yeux : je l’assurai que je ne lui en voulais pas et lui souhaitai un bon voyage. «Ce n’est pas contre vous !» m’assura-til encore une fois. Nous nous sommes serrés la main et je continuai avec d’autres personnes, plus réceptives. J’oubliai tout cet épisode. Finalement, j’arrivai aux premières rangées où se trouvait un couple âgé. Je leur demandai s’ils étaient juifs et, fort de leur réponse positive, proposai à l’homme de mettre les Téfilines. Il sourit… et refusa. Se tournant vers sa femme, il commenta son geste : «Je crois que la dernière fois que je les ai mis, c’était pour ma Bar Mitsva, il y a environ soixante ans…» Elle me regarda, le regarda, regarda les Téfilines et suggéra : «Alors

pourquoi ne pas les remettre aujourd’hui, Max ?» En plaisantant, j’ajoutai : «De toute manière, vous n’avez rien d’autre à faire actuellement, n’est-ce pas ? Et cela ne vous coûte rien !» Il secoua plusieurs fois la tête pour dire non et regarda encore sa femme. Elle semblait dire : «Pourquoi pas ?» et finalement, il se leva, feignant avoir été vaincu par ses arguments. Il retroussa sa manche gauche, me laissa lui enrouler les lanières sur son bras où figurait son numéro tatoué à jamais et sa tête, répéta les bénédictions et le «Chema» puis me remercia chaleureusement. C’était la première fois qu’il les mettait depuis soixante ans et cette expérience lui avait plu. Soudain, sa femme remarqua : «Vous deviez les mettre à Jack ! Lui avez-vous demandé ? Il est assis un peu plus loin. Oh, le voici !» Effectivement, Yaakov, le survivant de la Shoah qui avait refusé les Téfilines auparavant, apparut derrière eux. «Jack, s’écria-t-elle, sais-tu ce que Max vient de faire ? Ce rabbin vient de lui mettre les Téfilines et il en est tout content ! Tu devrais le faire aussi !» Elle me le présenta : «Monsieur le rabbin, c’est Jack. Lui et nous avons traversé l’horreur des camps ensemble. Nous sommes de bons amis». Pendant ce temps, Jack – Yaakov était en proie à un intense combat intérieur : «Je ne les mettrai pas ! Max les a mis ? Mais pas moi !». «Allez ! Vas-y ! Oublie tout cela, dit-elle enthousiaste. Max en est content, quel est ton problème ? Ce rabbin est si sympathique ! Fais-le pour lui !». «C’est vrai, dis-je prudemment. J’ai fait tout le Machia’h & Guéoula

L’exemple de Na’hchon

A partir de Roch Hodech Nissan, nous lisons le sacrifice des princes d’Israël. Le premier sacrifice, lors de Roch Hodech Nissan est celui de Na’hchon Ben Aminadav, prince de la tribu de Yehuda. Or, n’est pas mentionnée dans cette section l’expression « Prince des fils de Yehuda », mais « Na’hchon Ben Aminadav, de la tribu de Yehuda (15)». Pourquoi ? Parce que la principale qualité de Na’hchon n’était pas celle d’être un prince mais celle d’être celui qui donne sa vie pour le Peuple Juif (lorsqu’on se souvient qu’il s’est jeté dans la mer pour donner l’exemple à tous qu’il fallait avoir foi en les paroles de Moché – Ndt). C’est ce que l’on appelle : « De tous tes moyens », au-dessus de toute limite, de toute mesure, c’est cela, le « comportement miraculeux » et c’est ce que l’on attend de chaque Juif, de suivre l’exemple de « Na’hchon Ben Aminadav », Nadav signifie « généreux » .

voyage depuis Kfar ‘Habad pour vous proposer de mettre les Téfilines !» Jack suait à grosses gouttes, il avait presque le tournis tant les pensées se bousculaient dans son esprit : «Je ne peux pas, j’en ai fait le vœu ! Jamais !» répétait-il de façon un peu naïve. C’était le moment de vérité. Il regardait les Téfilines comme s’il souhaitait qu’ils disparaissent mais je restai là à le fixer intensément jusqu’à ce qu’il finisse par murmurer : «Bon, si cela vous fait plaisir…». Je l’aidai à mettre les Téfilines, lui dis les phrases à répéter en évitant de regarder son visage mais… J’en étais sûr : au bout de quelques secondes, je l’entendis renifler s’essouffler puis pleurer tandis qu’il tentait de répéter les mots qu’il connaissait certainement depuis son enfance. Il était en larmes. Ses amis n’avaient pas l’air impressionnés. Cela faisait soixante ans qu’ils pleuraient et cela ne les affectait plus. Je lui offris un mouchoir, il se moucha, s’essuya les yeux ; je l’aidai à enlever les Téfilines. La dame regarda son mari et leur ami et déclara en me regardant : «C’était une double Bar Mitsva ! Je suppose que vous êtes heureux!» Je compris l’allusion et entonnai un chant joyeux: «Am Israël ‘Hay» «Le peuple juif est vivant !» tout en prenant par la main les deux «jeunes» Bar Mitsva et nous avons dansé tous les trois dans le couloir de l’avion pendant une longue demi-minute tandis qu’elle frappait des mains avec les autres passagers… (Rav Tuvia Bolton - www.ohrtmimim.org Traduit par Feiga Lubecki) La valeur de La Tseddaka «Grande est la Tseddaka qui rapproche la Guéoula, la délivrance (16)», car elle a la propriété d’annuler tous les sujets indésirables, comme celle d’annuler l’exil, la Galout, jusqu’à la transformer en Guéoula. Et que soit « La Volonté », que la bonne décision prise par chacun ce Chabbat, de rajouter en tout ce qui concerne le travail, et plus particulièrement, en ce qui concerne la fête de Pessa’h, de réviser les lois de Pessa’h, de donner les besoins de la fête à tous les nécessiteux en adoptant un comportement surnaturel, miraculeux. Tout ceci va activer, va dépêcher le comportement surnaturel et miraculeux de D.ieu Lui-même, qui va donner la récompense et le salaire de tout cela, à commencer par le miracle de la Guéoula, la délivrance véritable et complète qui nous permettra d’accomplir de la manière la plus parfaite, toutes les lois de Pessa’h. A commencer par le sacrifice de Pessa’h que nous ferons le 14 Nissan et que nous consommerons la veille du 15 Nissan, pendant la nuit, de manière accoudée. Tous seront accoudés à la table de leur Père, le Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il dans la capitale, Jérusalem, ville Sainte, dans le palais du Roi, le troisième Temple. (Dvar Mal’hout)


L ’ è r e Nature

Une mémoire de chien

Comparé à plus de 25 espèces, le chien aurait la meilleure mémoire. Des chercheurs de l’université de Stockholm ont fait passer un test à plusieurs animaux, allant de l’abeille au dauphin en passant par le pigeon. Le système est simple : un symbole est montré à l’animal. Ensuite, un autre symbole est affiché. Enfin, les deux symboles sont comparés et l’animal doit désigner celui qui lui a été montré en premier. Alors que les différentes espèces réalisent le test sans délai avec des résultats assez proches et élevés (une moyenne de 92% de bonnes réponses), ceux du test avec délai sont plus éparses. En effet, ils vont de 2.4 secondes pour les abeilles à un peu plus d’une minute pour les chiens, la moyenne étant de 27 secondes pour l’ensemble des espèces. Par ailleurs, les quelques animaux dépassant la minute sont tous des mammifères. Il n’y a qu’un seul type de mémoire testée àtravers cet exercice. L’homme possède, par contre, plusieurs types de mémoire. Mais seulement deux sont souvent retenues par les différentes études. L’une est la mémoire « longue distance », dirons-nous, et elle permet à l’homme de se souvenir de ce qu’il a appris dans le passé lointain ou proche. Et l’autre est de courte portée et sert souvent pour les cours ou les conférences pendant lesquelles nous devons nous souvenir de l’énoncé pendant toute la durée du cours. On se plaint souvent de ne pas avoir une bonne mémoire et de nombreuses lettres ont été envoyées au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h à ce sujet. De nombreuses réponses ont été publiées dans les Igueroth Kodech. Dans la plupart des réponses revient souvent en leitmotiv l’apprentissage par cœur de la Michna ou du Tanya. Mais pourquoi le Petites Annonces

Cours de Torah Vous désirez participer à la construction d’un Mikvé au centre-ville à Jérusalem? Une lotterie est organisée à cette occasion et le premier prix est un dollar du Rabbi! (Participation 100Sh) 054-5731430 Exclusif ! Le livre du Dvar Mal’hout (discours du Rabbi Chlita MHM 1991-1992) en fran-

d e

fait d’utiliser la méthode du « parcœur » est-il si important ? Tout simplement parce que le cerveau se comporte exactement comme un muscle dans sa fonction mémorielle. Le fait de nous souvenir d’un mot, d’un groupe de mots ou d’une phrase complète, développe de nouvelles « boîtes » dans notre intellect. Ces boîtes contiennent ces phrases qui constituent la Michna que nous avons appris. L’apprentissage « par-cœur » est souvent fastidieux. Mais il existe une façon d’étudier qui facilite amplement ce processus. Il s’agit de visualiser la phrase que l’on a répété (à voix haute) et de nous la redire silencieusement dans la tête. En fait nous plaçons à chaque fois un repère : « pour tel groupe de mots, telle image ». Alors le travail de la mémoire se fait avec du plaisir et le plaisir augmente singulièrement et stimule notre puissance mémorielle. Une question à laquelle répond souvent le Rabbi est : « Je marche dans la rue et des pensées étrangères m’assaillent, comment m’en débarrasser ? ». La réponse donnée invariablement est que la pensée est l’une des forces de l’homme qui est sans cesse active et ne peut jamais s’arrêter, c’est pourquoi lorsque nous la laissons livrée à elle-même, elle tendra obligatoirement vers les futilités de ce monde. La solution est donc de se souvenir des Michnayot ou du Tanya que nous avons appris par cœur et de nous le répéter dans la tête, alors on sortira immédiatement de l’obscurité vers la lumière. La Guéoula est un période de lumière pour le Peuple Juif et les nations du monde. Les enfants naîtrons, nous dit le Tanya, connaissant déjà toutes les lois de la Torah. Et notre intellect atteindra alors des sommets jamais atteints. La cinquantième porte de l’intelligence s’ouvrira à nous et nous étudierons alors : « La nouvelle Torah qui émanera de Moi », tout ceci se passe dès maintenant avec l’étude du Dvar Mal’hout, dans la joie de la Guéoula immédiate. (GN)

çais est enfin disponible... 054-9204694

New ! Cours en français Le jeudi soir à 20h30. Farbrengen et cours sur le Dvar Mal’hout au 1, rue Uruguay à Kiryat Yuval, 2ème étage appart.19. Par le Rav Gabriel Beckouche 053-6234177 Beit Machia’h à Har ‘Homa Rav Shlomo Yossef Tsion. Cours tous les jours. Jeudi Farbrengen

Guéoula News

Pour plus d’infos, contactez : Menou’ha Ra’hel Beckouche au

058-4770055 gueoulanews@gmail.com

l a

Nouveau ! Un site de cours en français sur les Ala’hotes, ‘Hassidout, Tana’h etc. Par le Rav Chaoul Sillam : www.daatmenahem.co.il Retrouvez-nous sur Facebook, tapez «Guéoula News»

Pour soutenir Guéoula News, et l’aider à étendre sa diffusion, pour toute annonce ou dédicace contactez-nous au :

058.4770055

La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Julie Pnina

G u é o u l a

Innovation

Un métal bien particulier

Les scientifiques de l’Université de Rochester (Etats-Unis) ont créé un métal qui est tellement hydrophobe que l’eau rebondit dessus comme si elle était repoussée par un champ de force magique ou comme si une goutte d’eau devenait une balle rebondissante. Plutôt que d’utiliser des revêtements chimiques, les chercheurs ont utilisé des lasers pour graver une nanostructure sur le métal lui-même. Ce nouveau métal ne pourra pas s’user, contrairement à ce que permettent les méthodes moins efficaces actuelles. L’usage de ce nouveau matériau peut être multiple et révolutionnaire : il pourrait servir au revêtement des avions (et notamment des ailes) qui éviterait à l’eau de stagner et de geler. Cette matière pourrait être également appliquée aux casseroles, qui n’accrocheraient plus, aux téléphones, aux ordinateurs, etc… Les scientifiques pensent que cela pourrait permettre de collecter de l’eau plus facilement, surtout dans les pays en voie de développement. (GN) Recyclage

Payer avec des bouteilles en plastique

Comment faire prendre conscience aux gens que recycler est important ? Les récompenser est peut-être une idée… Cette dernière a été creusée par les autorités de la capitale chinoise pour sensibiliser les usagers du système de métro de Pékin. En effet, la ville de Pékin a eu l’ingénieuse idée d’installer 34 distributeurs automatiques de recyclage dans les stations de métro de la ville, pour encourager les gens à recycler davantage. Quand un passant insère une bouteille en plastique vide, le capteur de l’appareil scanne et évalue la matière plastique, entre 4 et 12 centimes d’euros, et offre un avoir sur un ticket de transport public ou des minutes supplémentaires de téléphone mobile. (SC)

Le Chocolat peut produire de l’énergie

Dans cette usine, basée près de Newcastle, on produit des chocolats, des chewing-gums et des bonbons aux fruits. Depuis l’automne dernier, tous les résidus sont transformés en énergie. Avant, ils partaient dans les égouts. Mais ces déchets devenaient trop volumineux. Nestlé, qui possède les lieux, a installé un site de méthanisation. C’est une grosse cuve. On y met chaque année 1.200 tonnes de reste de cacao et toutes les eaux sales de l’usine. On brasse, on fait chauffer un peu. On ajoute des bactéries qui digèrent la matière organique. Quand elles ont bien mangé, elles produisent un gaz qui est transformé en électricité. Cela permet de réduire les déchets et de fournir 8% de l’énergie dont a besoin l’usine. (GN)

Dvar Méle’h - Paroles du roi

La Délivrance de Nissan

C’est le Roch ‘Hodech Nissan que fut dressé le Sanctuaire et ceci confère la force de transformer toutes les préoccupations profanes pour les intégrer au domaine de la sainteté. Ce jour est, en effet, le Roch ‘Hodech de la délivrance. Or, il est dit que: « C’est en Nissan qu’ils furent libérés et en Nissan qu’ils le seront ». Puisse donc D.ieu faire qu’il en soit ainsi dès ce Roch ‘Hodech, puisque ce jour porte en lui tous ceux de ce mois, au cours duquel se produira la délivrance. (Discours du Rabbi, Sefer Itvadouyot 5748-1988, tome 2, page 481) L E

C A R N E T

Pour la réussite de : ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, David Ben Tserouya. Pour la bonne santé de : Mercedès Bat Fifine, Esther Bat Pnina Leilouï Nichmat de : Julia Bat Elie, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Raphaël


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.