Gueoula news n°51 Parachat Kora'h spécial Guimel Tamouz

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Editorial

La date qui justifie l’attente

Le trois Tamouz revient cette année une nouvelle fois pour nous signifier que suite au voilement du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h, ce qui arrive dans la suite logique, c’est l’entrée, la levée de rideau sur le Machia’h qui fait son apparition pour nous sauver et se dévoiler dans le troisième Temple.

Mais cette année, l’année 5775, tous les signes se sont donné rendez-vous pour donner le point de départ de la Guéoula, cette délivrance finale que nous attendons tous (Talmud Sanhédrine, Meguila « La septième année, le Machia’h vient », la date de l’Admour Hazaken : l’année 5775 etc.). Le Dvar Mal’hout nous explique comment le soleil a arrêté sa course, pourquoi et quelles sont les implications de cette intervention divine dans notre réalité, dans notre monde qui aide et désire la Guéoula. Mais nous, cette année, nous allons faire le lien entre tous les événements décrits dans ce discours car nous allons vivre le moment où le soleil va reprendre sa course ! Le soleil qui arrête sa course, c’est le Rabbi qui se voile et nous laisse agir seuls et conquérir le monde par la bonté. Mais le soleil qui reprend sa course, c’est Hachem qui envoie le Machia’h, qui se dévoile, et vient Lui-meme nous sauver et nous offrir, enfin, la terre d’Israël, le troisième Temple et la délivrance dans la joie la plus intense, les chants et les danses de remerciement à D.ieu pour nous avoir enfin délivré ! (GB)

Guéoula

BH

N°51 - Hebdomadaire - Chabbat Parachat Kora’h Edition française - gueoulanews@gmail.com www.viveleroi770.com - 058-4770055

NEWS

La photo de la semaine

Guimel Tamouz à la Knesset

La Newsletter de cette semaine est dédiée au bon anniversaire et à la bonne santé de ‘Haya Mouchka Bat Esther Valérie La Newsletter de cette semaine est dédiée au bon Mazal (Zivoug Hagoun) de ‘Hanna Julie Bat Esther Hélène La Newsletter de cette semaine est dédiée à la bonne santé de Naama Rachel Bat Esther Hélène

Spécial Guimel Tamouz 5775 La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Shaoul Yossef Ben Yehouda Famille Benchimol

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Horaires de Chabbat Jérusalem Parachat Kora’h Entrée : 19h12 - Sortie : 20h29

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Yé’hi Adoneinou Moréinou VéRabénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd !


T o r a h

Dvar Mal’hout

Extraits du discours du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita, Parachat Kora’h 3 Tamouz 5751-1991

Bonnes Nouvelles

Un projet Machia’h & Guéoula : Du pain pour tous

Lors de l’époque messianique, on ne connaitra plus la faim, et le monde vivra dans l’abondance, nous dit le Rambam. Le Rav Assaf Na’hchon de Yavniel a décidé selon cette optique que personne ne doit plus avoir faim. Il a été voir l’épicerie du quartier et a demandé de subventionner personnellement le pain pour tous et a dit : « ce n’est qu’un début ! ». (SH)

Préparer l’année du Hakel

Dans les bureaux de l’association pour la Guéoula véritable et complète, on travaille, bien évidemment sur la grande soirée Festival de dimanche soir. On s’est penché entre autre, sur un projet qui sera présenté lors de la soirée de dimanche et sera produit lors de l’année de Hakel. On aura le privilège de voir des Rabbanim, des journalistes connus, des personnalités publiques qui évoquerons le sujet du départ chez le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h. (AH)

Chabbat pour les jeunes à la Yechiva de Jérusalem

Un exceptionnel Chabbat sera organisé à l’occasion de Guimel Tamouz. Afin de mieux faire connaître l’ambiance de la Yéchiva Chel Mele’h HaMachia’h, qui se trouve au centre ville à Jérusalem, les jeunes sont invités à participer à cette formidable expérience toute pleine de surprises, de Farbrengen (réunions ‘hassidiques), dans la plus grande joie de la Guéoula. Pour plus de renseignements, contactez Chaked au : 054-5948949 (PAF 90sh) La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Julie Pnina Bat Avraham La Newsletter de cette semaine est dédiée à la bonne délivrance de Léa Tsipora Bat Zahava

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Le soleil s’arrete

G u é o u l a

ne peut en soi donner des fruits, mais, d’autre part, les étapes naturelles de formation du fruit n’ont pas été sautées pour autant. Il y La libération de mon beau-père, le Rabbi, eut d’abord la floraison, puis la maturation du de son emprisonnement dans les prisons fruit jusqu’à arriver au fruit mûr. On peut se desoviétiques en 5687 (1927) se fit par mander pour quelle raison il fut nécessaire que étapes : tout d’abord, le jour du trois Tala pousse miraculeuse de ces fruits suive un mouz, sa condamnation à « l’inverse de la vie », que D.ieu nous en préserve, fut com- processus naturel ? En effet, pour indiquer aux muée en une peine de trois ans d’exil dans Enfants d’Israël que D.ieu avait choisi Aharon la ville de Kastrama. Puis, le 12 Tamouz, on comme Cohen, il aurait suffi que le bâton montre simplement des fruits. La réponse à cela lui annonça sa libération totale qui se fit est que ce miracle a associé un évènement toconcrètement le lendemain, c’est-à-dire le talement surnaturel au processus naturel. La 13 Tamouz. floraison suivit un déroulement naturel (sans Cependant, même après cela la victoire sur ce s’en tenir aux délais habituels, il est vrai), pour indiquer que la prêtrise était devenue l’attribut pays ne fut pas complète. En effet, les persénaturel de Aharon et de ses enfants pour toucutions anti-juives se poursuivirent, à tel point que le Rabbi dut quitter le pays et ce n’est que jours. dans les années récentes, plus de soixante D.ieu dirige le monde parfois à travers les lois ans après, que l’on voit la conséquence de cette libération : la délivrance de tous les Juifs naturelles, et parfois d’une façon miraculeuse qui transcende ces lois, mais, dans les deux de ce pays. cas, pour répondre à un seul et unique objectif, Sachant qu’elle releva d’un pur miracle, on peut de prime abord se demander pourquoi il a comme l’on exprimé les Sages : « Tout ce que fallu que cette libération se fasse en différentes le Saint béni soit-Il a créé dans Son monde, Il ne l’a créé que pour Sa gloire » (5). Le fait que étapes ? En effet, tout ce qui arrive résulte de D.ieu ait fait savoir aux créatures qu’Il les a la Providence particulière à travers laquelle créées, qu’Il s’est investi six jours durant dans D.ieu gouverne chaque élément de la Création. En outre, il s’agit d’un évènement dans la leur création, prouve qu’Il souhaite que cellesvie d’un Nassi - un chef - du peuple juif, ce qui ci aient une relation avec la force créatrice dont elles sont issues, au point d’être capables signifie que cette libération concerne l’ensemble des Juifs du monde. Il y a donc nécessaire- elles-mêmes d’agir pour ajouter à la gloire de D.ieu. ment un fondement et une raison à chaque aspect de son déroulement. Agir dans les limites de la nature D’après ce qui précède, on comprend pourquoi Le soleil a stoppé sa course le miracle qui vit le soleil se figer dans la baEn ce jour du trois Tamouz eut lieu, il y a de taille de Yéhochoua fut lié aux lois de la nature. très nombreuses générations, un autre miracle : lors de la bataille que Yéhochoua livra En effet, la finalité du miracle, comme nous contre les Émoréens, le soleil allait se coucher l’avons dit, n’est pas de s’extraire de la nature, alors que la victoire n’était pas encore acquise. mais, au contraire, d’agir en son sein. Ainsi, le Voyant que la nuit donnerait à l’ennemi la pos- miracle ne vint pas repousser toutes les limites naturelles, mais seulement permettre aux Ensibilité de fuir, Yéhochoua implora «Soleil, arrête-toi sur Guiveon !...», «Et le soleil s’arrêta... fants d’Israël de se battre de façon naturelle. » (1), ce qui permit aux Enfants d’Israël de ga- Et donc, d’après cela, il est logique d’avancer que le miracle se fit à l’intérieur du cadre natugner la bataille. Or, sachant que tous les évèrel, c’est-à-dire qu’il agit sur le mouvement de nements qui se sont produits à une certaine l’ensemble des astres, qui connurent, dès lors, date se renouvellent chaque année à cette même date, il est évident qu’il y a un lien entre un cours nouveau. On voit ici, de nouveau, l’association de ce qui dépasse la nature avec ce miracle et celui de la libération du Rabbi. la nature elle-même : ce changement intervint, De plus, la question précédemment évoquée il est vrai, de façon miraculeuse, mais il devint peut aussi être posée en ce qui concerne le ensuite un paramètre de la nature. miracle de Yéhochoua : dans la mesure où l’objectif de ce miracle était d’aider les Enfants Telle est également l’explication du miracle du d’Israël à gagner la guerre contre leurs ennetrois et des douze et treize Tamouz. Il y eut efmis, pourquoi ne fut-il pas un miracle « comfectivement, là aussi, l’association du miracle plet », qui aurait permis que la guerre soit et de la nature : le véritable miracle par lequel gagnée immédiatement pas exemple, ou bien les autorités soviétiques acceptèrent de libérer que les Enfants d’Israël puissent combattre la le Rabbi, se déroula à l’intérieur des voies nanuit ? turelles, en fonction de leurs modalités de fonctionnement administratif habituelles. Et Le dépassement de la nature cette délivrance eut lieu par étapes, car il fallut Dans la Paracha de Kora’h, que nous lisons cette semaine, il est fait mention d’un autre mi- que le régime, qui était alors dans toute sa racle dont le déroulement est parfaitement dé- force, arrive « naturellement » à la conclusion qu’il était obligé d’abord de commuer la peine crit : suite à la contestation de la prêtrise par capitale en peine d’exil, puis de libérer le Rabbi Kora’h et les siens, D.ieu demanda à Moché définitivement. Ceci constitua l’amorce du de recevoir un bâton de chacune des tribus, « Et le bâton de l’homme que J’aurai élu, fleu- changement qui conduisit ce même régime, rira » (3). Ainsi procéda-t-on, puis le lendemain des années plus tard, à libérer tous les Juifs de ce pays. «...voici qu’avait fleuri le bâton d’Aharon pour la tribu de Lévi : des fleurs y avaient éclos, des Notes : 1/ Josué 10, 12-13 - 2/ voir Rambam, Lois sur les bourgeons en étaient sortis et des amandes y Fondements de la Torah, chap. 3 - 3/ Nombres 17, 18-20 - 4/ Nombres 17, 23 - 5/ Pirkei Avot, à la fin du 6ème chap. - 6/ avaient mûri» (4). « dilitani », dans le Psaume 30 - 7/ Téhilim 102, 1 - 8/ DeutéIl y a ici quelque chose de singulier : il y eut, ronome 15, 18 - 9/ Proverbes 5, 16 d’une part, un grand miracle, car un bâton


H i s t o i r e s Et la lumière fut...

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G u é o u l a

L’une des « Segoulot (clés de réussite) » bien connues pour la bonne santé des yeux est la cérémonie du Kiddouch et celle de la Avdalla (prière qui sépare entre le Chabbat et la semaine). Et lorsque celle-ci se joint à la bénédiction du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h, le résultat est extraordinaire. Liran Gavich de Kiryat Chmouel nous relate son expérience personnelle à ce sujet… « Pendant le mois de Chevat 5775, lors d’un des Chabbats, une heure à peu près avant la fin du Chabbat, notre fils, Mendi, 9 ans (qui étudie au Talmud Torah « Tsivot Mena’hem) est rentré à la maison en pleurant à grands cris cachant son œil de la main. Il se trouve qu’il jouait avec un ami tirant un élastique d’entrainement physique chacun de son coté, et soudainement, son ami lâcha prise. La poignée de l’élastique vint frapper de plein fouet le visage de Mendi et le choc en atteint l’œil de toute sa force. L’œil était enflé et rouge et le faisait souffrir énormément. Après que nous ayons rincé son œil, Mendi monta dans sa chambre et garda le lit pour se reposer. Même pendant son sommeil, il ne cessait de gémir et de soupirer. A la fin du Chabbat, nous avons comme à l’accoutumée préparé la Avdalla dans le salon de la maison. Nous étions conscients que Mendi s’était endormi et nous ne tentâmes point de le réveiller pour assister à la Avdalla. Mais au moment où nous allumions la bougie, notre fille ainée, ‘Hanna de 15 ans (qui étudie au Beit ‘Haya à Kiryat Chmouel) s’opposa totalement à ce que nous fassions la Avdalla sans Mendi. Mon épouse lui expliqua que c’est un jeune enfant, qu’il souffrait et qu’il était endormi… Mais point n’y fit et elle s’entêta pour qu’on l’amène assister à la Avdalla. En fin de compte on alla dans son sens et toute la famille monta à l’étage, Mendi s’éveilla et je fis la Avdalla tout proche de son lit. Mon épouse lui dit de regarder la bougie car c’est une « Segoula » pour la clarté des yeux. Ensuite, mon épouse le conduisit à un service médical d’urgence. Sur place, les médecins prirent peur face à l’état de l’œil de notre fils. Et l’envoyèrent en urgence à l’hôpital Rambam. Arrivé à la section ophtalmologie, il fut examiné par une experte en la matière qui convint que l’œil n’était pas en bon état et à quel point il avait été lésé… Elle nous expliqua qu’il y avait une lésion de la cornée et une forte pression sur l’œil enflé. Elle lui mit des gouttes et fit un bandage. Puis elle l’envoya en pédiatrie non sans avertir mon épouse qu’il y aurait certainement une hospitalisation assez longue, un minimum d’une semaine. Mon épouse utilisa son temps pour parler aux femmes de l’importance des Mezouzot et autres sujets qui concernent les Mitsvot, et elle pria pour que tout ce termine pour le mieux. Pendant ce temps, une amie de la famille avait écrit au Rabbi demandant une bénédiction de prompte guérison pour notre fils. La lettre fut introduite dans le volume 13 des Igueroth Kodech (en hébreu) à la page 136, réponse n°4408 et en voici le texte : « En réponse à votre courrier du 26 Iyar, selon votre demande, je mentionnerai votre fils ainé (…) qu’il ait de longs jours et de bonnes années, sur le tom-

beau du Rabbi précédent, prince d’Israël, pour l’amélioration de son état de santé, et sont déjà bien connues les directives de nos Sages concernant le vin du Kiddouch et de la Avdalla qui rajoutent de la clarté aux yeux de l’homme ». Le lendemain, dimanche, de bon matin, on envoya Mendi pour un examen supplémentaire en ophtalmologie. Le médecin qui le reçu s’étonna Machia’h & Guéoula

La soumission totale à D.ieu

Il y a encore d’autres domaines où cela doit s’exprimer. En effet, le miracle de la floraison du bâton d’Aharon concerne chacun d’entre nous, car chaque Juif est lié avec le niveau du Grand Prêtre, le Cohen Gadol, comme l’écrit le Rambam (fin des lois de la Chemita et du Yovel). Ainsi, le service divin de chacun doit-il être marqué par la soumission totale à la volonté divine, qui dépasse toutes les limites et fait fi de toutes les objections, mais cela doit ensuite filtrer dans toutes les composantes de sa personnalité. Dans la vie quotidienne, cela s’exprime dans la foi que D.ieu lui prodiguera sa Parnassa, sa subsistance, de façon surnaturelle, tout en s’efforçant de l’acquérir de son côté. Il est en effet écrit « l’Eternel ton D.ieu te bénira dans tout ce que tu réaliseras » (8) : l’habillement du surnaturel dans les voies naturelles. Il y a là également un enseignement particulier concernant l’œuvre de répandre les sources de la ‘Hassidout qui s’est incomparablement développée après et grâce à la libération du 3 Tamouz et des 12 et 13 Tamouz : Le verset qui résume cette diffusion, « Tes sources se répandront à l’extérieur » (9), fait allusion aux trois sujets contenus dans la lettre « dalet » : « se répandront » représente l’humilité qui pénètre le Juif dans tout son être et dont l’unique vocation est dès lors de répandre la parole de D.ieu. « Tes sources » représente la ligne horizontale, la largeur, et « à l’extérieur » représente la ligne verticale, la longueur. On retrouve cela dans l’histoire connue d’un ‘hassid en Russie qui emprunta une ruelle, sans se préoccuper des limitations comme doit être le comportement d’un véritable ‘hassid alors qu’il s’exposait, à cette époque, à un grand danger. Un policier l’arrêta et lui demanda « qui va là ? », ce à quoi le ‘hassid répliqua « c’est le bitoul qui va ! ». Il répondit cela en russe, la langue locale. On voit donc ici comment l’annulation de soi à la sainteté pénètre le monde dans ses différentes dimensions, dans le cas présent la langue du pays. Le monde aide à l’œuvre des Juifs En même temps, un Juif pourrait encore se poser cette question : « Quand bien même j’accomplirais parfaitement mon service de D.ieu

grandement du fait qu’on ait décidé de l’hospitaliser… Il libéra Mendi en disant que son œil était en parfait état et qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter. Inutile de préciser que par la suite les médecins annoncèrent que la vue n’était aucunement affaiblie, grâce à D.ieu, comme l’en avait béni le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h. (Traduit de la Si’hat HaGuéoula) jusqu’à atteindre le niveau où toute mon existence n’est que « répandre » le divin, à quoi cela servirait-il puisque nous sommes « le moins nombreux parmi les peuples » et que le monde alentour est empli de soixante-dix nations qui sont incomparablement plus nombreuses que la seule ‘brebis’ ». Formulé autrement : « Que diront le monde et les nations d’un Juif qui « diffuse les sources à l’extérieur », en particulier quand il œuvre pour rapprocher la délivrance messianique. Ils ne comprennent même pas ce que cela signifie ! Et bien qu’il s’agisse d’un service de D.ieu très élevé, ne doit-on pas pourtant prendre le monde en considération ? »

Le monde est déjà prêt ! Lorsqu’un Juif mènera correctement à bien sa mission, en transcendant toute limitation et en s’investissant dans une démarche qui se déploie dans l’ordre naturel du monde, il verra comment le monde, la nature du monde et les peuples du monde l’aideront dans sa tâche. Et cela est particulièrement visible dans les années récentes, dans lesquelles nous voyons des miracles dans le monde, qui s’habillent dans les voies naturelles. Comme ce fut le cas lors de la sortie d’Égypte, lorsqu’on en vint au moment où les Enfants d’Israël « dépouillèrent l’Égypte » de ses richesses, cela commença de façon miraculeuse, puis s’habilla dans les voies de la nature lorsque les Egyptiens forcèrent les Israélites à prendre plus que ce qu’ils leur avaient demandé. Chacun doit donc prendre à cœur de rajouter dans la diffusion du Judaïsme en général et des sources de la ‘Hassidout avec enthousiasme et la conscience claire que le monde lui-même aidera les Juifs dans leur tâche. Et qu’immédiatement cela amène la véritable et complète délivrance, accompagnée du sacrifice de la dixième vache rousse que pratiquera le Roi Machia’h en se révélant promptement. Alors, nous nous rendrons tous, jeunes gens et vieillards, avec nos fils et nos filles, en terre sainte, dans Jérusalem la ville sainte et dans le troisième Temple, et le plus important : que ce soit immédiatement ! (Dvar Mal’hout)


L ’ è r e Nature

Pourquoi les fourmis portentelle des feuilles sur le dos ?

Le sol des forêts tropicales d’Amérique centrale et du Sud abrite des sentiers parcourus par des milliers de fourmis transportant des morceaux de feuilles. Pourtant ce n’est pas parce qu’il pleut que ces insectes portent une feuille sur leur tête. Benoît Gilles, biologiste explique cet étrange ballet : « Ces fourmis appartiennent au genre Atta. Elles découpent des morceaux de feuilles qu’elles ramènent à leur fourmilière dans le but de cultiver un champignon dont elles se nourrissent ». D’où leur surnom de « fourmis coupe-feuille » ou « fourmis champignonnistes ».

« Depuis la Création, le champignon, un basidiomycète du genre Leucoagaricus, et les fourmis Atta ont évolué de telle manière que les deux espèces entretiennent désormais une relation d’inter-dépendance totale, c’est à dire que la survie de l’une dépend de celle de l’autre - poursuit l’entomologiste - une relation également appelée mutualiste symbiotique. Le champignon se développe sur un substrat constitué de matière végétale que doivent entretenir les fourmis. Celles-ci parcourent ainsi la forêt, parfois sur des centaines de mètres, pour acheminer de grandes quantités de végétation. Certaines colonies, composées de millions d’individus, nécessitent plusieurs kilogrammes par jour ! Pour améliorer le rendement, donc la vitesse du transport, et économiser de l’énergie, les fourmis dégagent tous les obstaPetites Annonces

Cours de Torah Centre ville de Jérusalem au Merkaz Machia’h&Guéoula. Infos : 054-5731430 Exclusif ! Le livre du Dvar Mal’hout (discours du Rabbi Chlita MHM 1991-1992) en français est enfin disponible... 054-9204694 Cours en français Le Mardi soir à 20h30.

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cles se trouvant sur leur passage. Ce qui crée de véritables sentiers courant à travers la litière de la forêt, parfois larges de plusieurs dizaines de centimètre. Ce comportement confirme à quel point le monde des insectes est fascinant ! ». Les fourmis nous enseignent la puissance de travail, certes, mais ce qui est admirable chez elles, c’est surtout la cohésion de leur société. Le Judaïsme nous donne à nous, Juifs, la clé de l’unité qui elle, est la clé de la délivrance finale. Alors pourquoi estce si difficile de vivre et d’évoluer dans cette grande famille qu’est le peuple Juif ? L’exemple des fourmis ne peut-il pas nous suffire ? Mais ce qu’il y a en plus en chaque Juif c’est le penchant au mal. Car son rôle est de détruire le relationnel entre amis, membres de la famille, au travail, en bref dans tous les instants… Dans la ‘Hassidout, il est expliqué que la volonté venant de ce mauvais penchant est en fait positive ! Pourquoi ? Parce qu’elle donne à chacun de nous, la possibilité de nous dépasser et d’atteindre des sommets de bonté et de bien que nous n’aurions jamais atteint sans lui. Nous devons par conséquent, puiser dans la Torah et principalement dans la ‘Hassidout l’inspiration de transformer les événements et de ne plus regarder le mal en son prochain, mais à quel point il est cher à nos yeux, quelque soit ce Juif… Il est divin ! Ouvrir les yeux en ce sens, c’est cela qui nous donne un réel accès à la délivrance actuelle, voir le bien en chaque chose, et regarder, observer le monde qui tourne en direction de la Guéoula, la délivrance qui se dévoile d’un instant à l’autre aux yeux de tous… (GN-BN)

Cours mixte sur le livre du Tanya et le Dvar Mal’hout. Arnona- Talpiot au 19, re’hov Chalom Yehouda. Réponses dans les Igueroth Kodech. pour toutes informations : 058-4770055

Beit Machia’h à Har ‘Homa Rav Shlomo Yossef Tsion. Cours tous les jours. Farbrengen le jeudi soir à partir de 21h00. Re’hov HaMamtsi 054-4449770

Guéoula News

Pour plus d’infos, contactez : Menou’ha Ra’hel Beckouche au

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Nouveau ! Un site en français sur les Ala’hotes, ‘Hassidout. Rav Chaoul Sillam www.daatmenahem.co.il Facebook: www.facebook. com/groups/gueoulanews

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La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Julie Pnina

G u é o u l a

High Tech

Une bouteille géniale

HidrateMe est une bouteille connectée et s’illumine à chaque fois que vous devez boire. Elle prend en compte plusieurs facteurs afin de satisfaire au mieux vos besoins en eau, que vous soyez en train de faire du sport, de travailler… Grâce à elle, vous vous hydratez toute la journée et gardez la forme. Cette bouteille d’eau est capable de vous avertir lorsque vous êtes déshydraté, en s’illuminant jusqu’à ce que vous la buviez. A l’initiative de ce projet incroyable, une petite équipe qui voulait nous simplifier la vie. HidrateMe se présente sous la forme d’une bouteille d’eau en plastique de 710 ml : tout ce qu’il y a de plus simple, à première vue. Son design épuré cache pourtant bien plus d’innovation qu’on ne le croirait… (SC) Environnement

Une solution israélienne

Les déversements de pétrole lors des marées noires sont toujours tragiques car ils détruisent des écosystèmes marins entiers, et se répandant souvent sur des centaines de miles dans les 24 premières heures. Selon l’Agence américaine de protection de l’environnement, des dizaines de milliers de litres de pétrole se déversent chaque année, et les technologies de prévention n’ont pas évolué depuis plus de trois décennies. La start-up israélienne Harbo Technologies veut vaincre ce problème d’environnement dévastateur et a conçu une barrière flottante facile à déployer car elle peut bloquer un déversement de pétrole en moins d’une heure. Elle encercle le déversement et « l’encapsule », puis la tache d’huile est soulevée et peut être éliminée, loin de l’eau. Le prototype de barrière flottante Harbo peut contenir jusqu’à deux tonnes de pétrole brut durant la nuit, sans fuite. (ISI)

Pliez, rechargez...

Une batterie en papier bon marché et pliable qui peut générer une petite quantité d’électricité apporte un nouveau sentiment de puissance à l’origami, l’art japonais du pliage de papier. Un ingénieur de l’Université de Binghamton à New York a mis au point une batterie qui crée de l’énergie à travers le processus de la respiration microbienne avec une goutte d’eau sale sur le papier. La batterie peut se replier jusqu’à la taille d’une boîte d’allumettes et utilise une cathode très économique qui respirer de l’air en nickel liquide pulvérisé sur un côté d’un morceau de papier ordinaire. Les techniques d’origami actuelles ont été utilisées pour créer des structures de batterie empilables en trois dimensions à partir des batteries originales en papier, à deux dimensions. (ISI)

Dvar Méle’h - Paroles du roi

Les enfants de la Guéoula

Il faut parler du Machia’h à tous les enfants en Amérique, en France, en Angleterre, à chacun selon la formulation qui lui convient. L’éducation doit les conduire à attendre chaque jour la venue du Machia’h, à crier qu’ils désirent sa révélation. Au besoin, on fera usage pour cela de bonbons et de récompenses, qui ont de la valeur pour les enfants. Ceux-ci appartiennent, en effet, à la génération qui précède la délivrance, il n’y a donc pas de temps à perdre. Il faut leur parler du Machia’h. (Discours du Rabbi, Chabbat Terouma 5741-1981) L E

C A R N E T

Pour la réussite de : ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, David Ben Tserouya. Pour la bonne santé de : Mercedès Bat Fifine, Esther Bat Pnina Leilouï Nichmat de : Julia Bat Elie, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Raphaël et Serouya Beya Bat Myriam


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