Vive le Roi Machia'h n° 288 Parachat Mikets- Hanouka les lumières de la Guéoula

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N°288 - Hebdomadaire - Chabbat Parachat Mikets - Spécial Fête de ‘Hanouka 5776 Bonnes Nouvelles

Edition française - gueoulanews@gmail.com - www.viveleroi770.com - 058-4770055

Une découverte archéologique de premier ordre

Les Lumières de la Guéoula !

Une Ménora gravée dans de la terre cuite a été découverte il y a quelques jours, dans les fouilles réactualisées au mont du Temple. Il s’agit d’une Ménora dont les branches sont en diagonale selon l’avis du Rambam et celui de Rachi, comme celle qui est montrée dans la synagogue du 770 de New York. Les chercheurs en sont arrivé à la conclusion que les branches de la Ménora sont droites et non recourbées comme certaines idées reçues. (Hageula)

Un ‘Hanouka de Guéoula

Un feuillet spécial est édité par « L’Union pour la Délivrance Véritable et Complète » à l’occasion de la fête de ‘Hanouka 5776 regroupant des lois et coutumes de la fête, à lire sur le site www.hageula.com sous la vidéo du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h lors de l’allumage de la Ménorah géante au 770.

Le 19 Kislev à Katamon

La semaine dernière a eu lieu une grande réunion ‘hassidique dans la Synagogue et Beit Machia’h du Rav Yaacov Cho’hat dans le quartier de Katamon à Jérusalem. Un Hakel immense où des paroles de Torah, des histoires, des chants, des danses et une loterie pour un départ chez le Rabbi à New York ont eu lieu. Le personnage central de cette réunion joyeuse était le Rav Zimroni Tsik, Chalia’h du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h à Bat Yam. Photo de la semaine De nombreux allumages de la Ménora de ‘Hnouka ont eu lieu dans les bases de Tsahal...

Dans la Paracha de la semaine, Pharaon rêve des projets divins qui vont advenir dans son pays et par voies de conséquence dans le monde entier. Puis, intervient un esclave hébreu un simple Juif, qui malgré cette simplicité apparente, va devenir le maître de toute l’Egypte et donc, du monde entier. Pour le jeune Yossef, le passage de l’obscurité à la lumière va changer toute l’histoire…

La répercussion de l’intervention de Yossef sur le monde et sur la réalité actuelle est évidente. Par la même force divine que celle qui se révéla pour extirper de l’ombre Yossef, le juste, les lumières de ‘Hanouka vont faire sortir l’humanité de l’exil à la délivrance totale. La réaction en chaîne est un phénomène physique, très clairement illustré dans notre génération pour le malheur de l’homme, mais lorsqu’il s’agit d’une réaction en chaîne dont le but est le bon et le bien, l’amplitude du phénomène se ré-

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percutera avec célérité dans tout l’espace-temps. La toute petite bougie de la fête de ‘Hanouka allume dans le cœur d’un homme l’espoir d’un avenir meilleur à l’image de l’histoire des ‘Hachmonaïm à leur époque. Mais cet espoir va naître aussi lorsque ce même homme verra son existence comme une nécessité divine et voudra transmettre ce message à un ami. Cet ami le fera sans aucun doute autour de lui et chaque personne qui aura été touché par cette image la diffusera aussi autour de lui jusqu’à atteindre tout un quartier, une région, un pays et au final, le monde entier sera conscient que le monde a été créé pour le bien et à ce moment là, le Machia’h viendra. Seulement, il y a un détail qu’il ne faut pas oublier, cette réaction en chaîne a déjà été installée dans le monde et se répète chaque année et donc, le Machia’h est déjà là et ce qu’il reste à faire, c’est d’ouvrir les yeux car la lumière est présente dans le monde, la lumière de la Guéoula, Oro Chel Machia’h ! Horaires de Chabbat à Jérusalem Chabbat Parachat Mikets : Entrée : 16h00 - Sortie : 17h15

w w w. v i v e l e r o i 7 7 0 . c o m Vidéos inédites, Dvar Mal’hout et articles en français

Yé’hi Adoneinou Moréinou VéRabénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd !


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Extraits du discours du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita - 5751-5752 (1991-1992)

Et l’explication de ceci est que le miracle de ‘Hanouka tient dans la victoire sur les grecs qui ont voulu : « leur faire oublier Ta Torah et les faire transgresser les décrets émanant de Ta Volonté (4) », il s’agit d’une victoire spirituelle (contrairement au miracle de Pourim qui était de sauver le Peuple Juif du décret d’Aman portant sur le corps des enfants d’Israël. Et de même pour le miracle de Pessa’h pendant lequel les enfants d’Israël ont été sauvés de l’esclavage d’Egypte), c’est pour cela que le miracle n’a pas été célébré par la joie d’un festin qui est lié au sauvetage du corps, mais par l’allumage de bougies, comme il est dit : « Une bougie de Mitsva et une Torah de lumière (5) ».

Chabbat Roch ‘Hodech Tevet - Parachat Mikets - 30 Kislev 5752

Je l’ai oint de Mon huile d’onction

La nouveauté des jours de fêtes de ‘Hanouka par rapport aux autres jours de fêtes, est que lors des autres fêtes (et de même pour les Chabbatot), il y a une obligation de consommer un repas dont la majeur partie est constituée de pain et d’eau, mais aussi de viande et de vin. Ce qui n’est pas le cas de ‘Hanouka : « la majorité des repas que l’on y consomme sont des repas facultatifs car les Sages n’ont pas statué de festin de réjouissance (1) », mais « ils en ont fait des jours de fêtes de louanges et de reconnaissance (2) ». Et l’essentiel de ces jours de fêtes sont l’allumages des bougies qu’ils ont fixé à propos du miracle de l’huile (3).

« luminaire de la Torah », l’intériorité de la Torah. Et le dévoilement de l’huile, « les secrets des secrets » de la Torah, lors du miracle de ‘Hanouka, s’opère lors de Youd Teth Kislev, le 19 Kislev, car à compter de ce jour a eu lieu l’essentiel de la « diffusion des sources du Baal Chem Tov, l’enseignement d’une part, et le rapprochement de de la ‘Hassidout, l’huile de la Torah, l’arrivée du Machia’h, car l’augmenL’huile : La ‘Hassidout tation de l’obscurité est une preuve vers l’extérieur (6) ». Nous devons tout d’abord comde la fin de l’exil (Kets HaYamim) et prendre le sens spirituel des objets la proximité de la venue du MaLa fin de l’exil matériels par lesquels ont été céléTout ceci est relié avec la Parachat chia’h, est reliée au début de la brés les jours de fêtes, le pain, Mikets, car le nom de la Parachat : Guéoula, de la délivrance (Kets l’eau et le vin (pour les repas des HaYemin). « Mikets » est relié avec « Kets jours de fêtes) et l’huile de l’alluDe plus, puisque notre génération HaYamim, la fin des jours (7) », la mage des bougies de ‘Hanouka. fin de l’exil et « Kets HaYemin, la fin est la dernière de l’exil, la fin de Il est dit dans Likoutei Torah sur le l’exil, et la première de la déli« Cantique des cantiques », que le de la droite (8) », c’est-à-dire vrance, le début de la délivrance, pain, l’eau, le vin et l’huile font réfé- le début de la Guéoula, de la nous nous trouvons dans des jours délivrance, le mot « Mikets » rence à différents niveaux de la choisis pour appartenir à la déliTorah : le pain et l’eau sont la Torah peut aussi signifier « au commenvrance. Que ce soit du côté de la cement (9) ». révélée, le vin est la Kabbale, « le Paracha Mikets (Kets HaYamim et Et l’on doit dire que ces deux nosecret », le côté caché de la Torah Kets HaYemin) que du côté des tions « Kets HaYamim » et « Kets et l’huile fait allusion aux « secrets des secrets » de la Torah. Or, l’huile HaYemin », la fin de la Galout et le jours de ‘Hanouka qui ont été fixés suite au miracle de l’huile, qui apdébut de la Guéoula, sont tous ne peut se boire seule, mais unideux reliés avec le dévoilement du partient au verset « Je l’ai oint de quement lorsqu’elle est mélangée Mon huile d’onction (10) » et plus avec d’autres aliments, de plus elle Chemen, de l’huile de la Torah précisément en ce Chabbat de ‘Hasurnage au-dessus de tous ces ali- dans notre génération, car on y nouka, car le Chabbat est lié avec trouve la domination de l’obscurité, ments, elle fait donc allusion au jusqu’au huitième soir de ‘Hanouka, où les huit lumières sont allumées. À ‘Hanouka nous ajoutons également le Hallel et Al HaNissim à nos prières Le point sur ‘Hanouka quotidiennes pour louer et remercier D.ieu d’avoir La fête des lumières qui dure huit jours à partir de « livré les puissants entre les mains des faibles, les nombreux entre les mains des peu nombreux... les imla veille du 25 du mois hébraïque de Kislev, célèpies entre les mains des justes ». bre le triomphe de la lumière sur l’obscurité, de la pureté sur l’altération, de la spiritualité sur le maté- Les coutumes de ‘Hanouka incluent de consommer des aliments frits dans l’huile et de distribuer du ‘Harialisme. nouka Guelt, de l’argent, aux enfants. Il convient, avant l'allumage, de faire d'abord la prière de Min'ha. Il y a plus de 21 siècles, la Terre Sainte était sous la domination des Séleucides (Gréco-Syriens) qui voulu- Tous les membres de la famille doivent être présents rent helléniser de force le peuple d’Israël. Contre toute lors de l'allumage des bougies de 'Hanouka. On alattente, une petite troupe de Juifs fidèles défirent l’une lume les lumières de 'Hanouka avec la flamme du des plus puissantes armées du monde, chassèrent les Chamache plutôt qu'avec une allumette. On allume les lumières au coucher du soleil ou à la Grecs du pays, reprirent le Saint Temple à Jérusalem tombée de la nuit, suivant sa coutume. Dans tous les et le consacrèrent de nouveau au service de D.ieu. Lorsqu’ils voulurent allumer la ménorah (le candélabre cas, les bougies devront continuer à brûler pendant une pleine demi-heure après la tombée de la nuit. A à sept branches) du Temple, ils ne trouvèrent qu’une seule fiole d'huile que les Grecs n’avaient pas souillée. cet effet, on prendra donc soin de mettre assez d'huile Miraculeusement, cette provision d’huile à peine suffi- dans les godets (ou de prévoir des bougies suffisamsante pour un jour brûla pendant huit jours, jusqu’à ce ment grandes). Après l'allumage, on récite « Hanérot Halalou ». Le vendredi après-midi, on allume les luqu’une nouvelle huile satisfaisant aux conditions de mières de 'Hanouka avant les bougies de Chabbat. pureté rituelle puisse être préparée. Pour commémorer et faire connaître ces miracles, les Depuis l'allumage de ces dernières jusqu'à la sortie de Chabbat (et la récitation de la Havdala), la Ménorah ne Sages instaurèrent la fête de ‘Hanouka. Au centre de doit pas être rallumée, ni déplacée ni préparée. Après cette célébration se trouve l’allumage d’une ménorah la Havdala, on allume les lumières correspondant à (chandelier) chaque soir : une flamme unique le premier soir, deux flammes le second soir et ainsi de suite samedi soir. (EM) Fête de Guéoula

la Guéoula (le monde futur qui est entièrement Chabbat – 11), comme fixé en cette année, après la cinquième bougie, jour de la seconde délivrance de l’Admour Hazaken, et en ce jour de Roch ‘Hodech qui désigne le renouvellement d’Israël, « qui vont se renouveler comme la lune (12) », lors de la délivrance véritable et complète. Concrètement Et dans les sujets qui rapprochent la délivrance dans la réalité de manière dévoilée. Nous devons nous renforcer dans la foi, le désir et l’attente de la venue du Machia’h au point que ce soit visible sur nous, car tant que le Machia’h ne s’est pas dévoilé de manière concrète, on ressente que le manque s’est introduit dans notre vie… De plus, et c’est le principal, il nous faut rajouter dans l’étude, la diffusion de l’intériorité de la Torah, l’huile de la Torah, d’organiser des réunions ‘hassidiques joyeuses et donner l’argent de ‘Hanouka.

Maoth ‘Hanouka Et que soit Sa Volonté, avant même que l’on rajoute dans tous les sujets de ‘Hanouka, que le Saint béni soit-Il nous donne concrètement notre « Argent de ‘Hanouka » (pas seulement comme un cadeau, mais bien comme le règlement d’une dette) car « Israël est un jeune et Je l’aime (13) » en amenant ce qui nous est le plus urgent et le plus indispensable, la Guéoula Haamitith VeHachléma, la délivrance véritable et complète par l’intermédiaire du Roi Machia’h et grâce à lui « ‘Hanouka (l’inauguration) » l’inauguration du troisième Temple qui descendra déjà construit du ciel (14) et le jeûne du 10 Tevet sera transformé en jour de fête et en joie comme il est dit : « Ainsi parle l’Eternel, D.ieu des Armées… le dixième jeûne sera pour la maison de Yehuda, un jour d’allégresse, de joie, transformé en jours de fêtes (15) ».

Notes : 1/ Choul’han Arou’h 670.2 - 2/ Chabbat 21b - 3/ Rachi - 4/ Liturgie de ‘Hanouka 5/ Proverbes 6.23 - 6/ Torat Chalom p.112 - 7/ Or Hatorah - 8/ Fin du livre de Daniel - 9/ Ibn Ezra – Chela’h 13.25 - 10/ Psaume 89.21 11/ fin du traité Tamid - 12/ Sanhédrin42a 13/ Oshea 11.10 - 14/ Rachi et Tossefot sur Soucca 41a - 15/ Za’haria 8.19


H i s t o i r e s Une image vaut plus que mille mots

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G u é o u l a

Il est entendu depuis bien longtemps, entre ‘hassidim, que lorsqu’on observe la photo du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h, il nous regarde en retour, et ce phénomène a le pouvoir d’éveiller de nouvelles forces qui étaient enfouies en nous. C’est ce genre d’expérience personnelle que le jeune élève de la Yéchiva ‘Habad de Kiryat Chmouel, Mendy Barou’h nous relate… A l’occasion de Youd Kislev, fête de la Guéoula de Rabbi Dov Ber, l’Admour Haemtsahi, second Rabbi de la lignée de ‘Habad, fils de l’Admour Hazaken (fondateur de ‘Habad), a eu lieu une grande réunion ‘hassidique à la Yéchiva. Lors des discours qui ont été prononcés entre les chants de joie, différentes manières de s’attacher au maître de la génération ont été évoquées comme : l’étude de ses discours, Itvaadouyot, Igueroth Kodech, la façon de suivre ses saintes directives, ses coutumes, jusqu’au fait de toujours porter sur soi une photo de lui. L’une des décisions qui a été prise par l’ensemble des étudiants, lors de cette fête, fut, lors de la lecture du Chéma Israël du coucher, et avant de faire le bilan de ce que fut la journée qui vient de s’écouler, de méditer sur cette sainte photo et penser aux bonnes choses qui ont été accomplies pendant la journée. La conséquence immédiate de cette décision générale fut que, dès le matin, je me munissais de cette photo avant de débuter ma nouvelle journée. Au lendemain de la fête, mardi, je partais et dirigeais mes pas vers le centre de d’affaires Nitsan, à Kiryat Yam, pour aider des Juifs à poser les Téfilines. En général, nous sortons pour le « Mivtsa Téfiline », le vendredi après-midi, mais l’un des chefs d’entreprise à qui j’avais l’habitude de poser les Téfilines m’avait dit, que si je revenais dans la semaine, il serait heureux d’accomplir cette grande Mitsva. C’était pour moi une sorte de challenge et je m’étais mis en tête de relever ce défi. Je demandais une autorisation spéciale de la direction de la Yéchiva afin d’utiliser ma pause de l’après-midi pour rencontrer ce Juif. J’obtins cette permission et donc, je me rendis au centre d’affaires et je l’aidais, de nouveau à mettre les Téfilines. Alors que je terminais, j’eu l’idée de visiter l’un des voisins de mon ami, chez qui j’entrais chaque vendredi afin de lui proposer, à lui aussi, de mettre les Téfilines. Sa réaction habituelle était de me répondre : « Je ne suis pas intéressé et au revoir ! ». Une réponse peu sympathique, mais telle était la sienne jusqu’à maintenant. Je me dis que puisque j’étais déjà dans le coin, que pouvait-il arriver de pire si j’essayais encore… Je pénétrais dans son magasin, un grand sourire aux lèvres, m’exclamant : « Ye’hi HaMele’h HaMachia’h ! Chalom Alei’hem… ». Il fut bien étonné car il ne s’attendait pas à me voir, comme ça, en pleine semaine. « Mon cher ami, venez donc mettre les Téfilines ». Il y eut un moment de silence, puis il me répondit, comme à l’accoutumée : « Je t’ai déjà dit maintes fois que je ne suis pas intéressé et au revoir !… A ce propos, qui est celui qui t’envoie tout le temps pour essayer de me mettre les Téfilines ? ». Sans perdre contenance, je lui répondis : « Le Rabbi de Loubavitch, Méle’h HaMachia’h ». « Qui est-ce ? ». « Voilà, c’est lui », lui dis-je en sortant la photo que j’avais préparé dès le matin. « Ah… Oui je connais »,

me répliqua t-il en regardant la photo qu’il observa un long moment. De nouveau un silence… Tout ce temps qu’il méditait sur la photo, on aurait dit qu’il ne pouvait en détacher les yeux. Puis, d’un coup, il déclara : « Ok, je suis prêt ». Je mis un certain temps pour comprendre que cela signifiait qu’il était d’accord pour accomplir la Mitsva. Il remonta sa manche et je pus lui mettre les Téfilines… Je l’observais alors qu’il lisait le Chéma Israël, en Récit

L’histoire de Judith

Béthul, en Judée, était assiégée. Le général syrien, Holopherne, avait investi la ville à la tête d’une puissante armée. Lorsqu’il prenait une ville et l’occupait, il avait coutume de n’épargner personne...

Les vivres et les réserves d’eau furent épuisés trop vite et la force des assiégés déclina. Les habitants se rendirent en foule sur la place du marché pour exiger du commandant de la place, Ouzi, et des Anciens qu’ils ouvrent des négociations avec Holopherne, en vue de la capitulation. Après bien des efforts, cependant, Ouzi et les magistrats obtinrent de la population un délai de cinq jours, pendant lesquels, disaient-ils, le secours de D.ieu pouvait encore intervenir. Lorsque la foule se fût dispersée, une femme demeura sur place, comme enracinée, plongée qu’elle était dans de profondes réflexions. Finalement, elle s’approcha hardiment d’Ouzi et des Anciens auxquels elle tint ce langage : De quel droit mettez-vous D.ieu à l’épreuve en Lui donnant une sorte d’ultimatum ? Si vous avez la foi, de quel droit fixezvous une date extrême à Son intervention ? Et ne savez-vous donc pas que de se livrer au pouvoir d’Holopherne est pire que la mort ? Ouzi et les Anciens prêtèrent une oreille attentive aux reproches que leur formulait ainsi Judith, fille du Grand-Prêtre Yo’hanane et veuve de Manassé que, depuis plusieurs années déjà, elle pleurait, retranchée volontairement de la vie publique et consacrant son existence à la piété et à la ferveur, à la charité et à la réflexion. – Tu as raison, ma fille ! dirent-ils dans un profond soupir de détresse. Mais pour l’heure, une pluie diluvienne, qui remplirait nos citernes, pourrait seule écarter la fatalité. Le peuple meurt de soif. Prie, Judith ! Peut-être le Tout-Puissant exaucera-t-Il tes supplications. – Prier ? Voilà ce que nous devons faire tous !, répliqua Judith, mais sans, pour autant, abandonner l’espérance. J’ai conçu un plan de manœuvre que je m’en vais vous soumettre. Peut-être est-ce par

essayant d’intégrer ce qui venait de se passer là, maintenant. Comment, alors que pendant une longue période, il ne voulait rien entendre, il coupait net toute discussion par son : « Je ne suis pas intéressé et au revoir ! », et là, après avoir regardé la photo du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h, et sans aucune autre raison apparente, il acceptait d’accomplir cette Mitsva. Une image vaut mieux que mille mots… (Traduit de la Si’hat HaGuéoula) mon intermédiaire que D.ieu fera notre salut à tous. Autorisez-moi et ma servante à quitter la ville, et j’irai chez Holopherne ! – Comment, Judith ! se récrièrent-ils. Sais-tu ce que tu dis et à quoi tu veux t’exposer ? Ton honneur et ta vie sont en jeu ! Un espoir si ténu vaut-il un tel sacrifice ? – D.ieu a fait le salut un jour par Yaël, la femme de ‘Hever, et a livré Sisséra au pouvoir d’une faible femme ! répliqua fièrement Judith. Rien ne put ébranler sa détermination. En vain, les Anciens et le haut-commandement militaire s’efforcèrent-ils de la dissuader. Vaincus par la résistance opiniâtre qu’elle opposait à leurs arguments, ils finirent par se résigner et lui accordèrent leur bénédiction. Judith quitta la cité, revêtue de ses plus beaux atours qu’elle n’avait plus portés depuis la mort de son époux. Un voile épais couvrait son beau visage. Sa servante l’accompagnait, portant sur la tête un panier tout rempli de pains et de fromages, avec, en sus, quelques bouteilles de vin fort et vieux. Le soleil, déjà, s’était caché derrière les montagnes, et les deux femmes poursuivirent leur route en murmurant une prière. Bientôt une sentinelle avancée de l’ennemi les interpella. Mais d’une voix sans réplique, Judith lui dit : « Nous apportons des informations au général ! Conduisez-nous immédiatement auprès de lui ! » Holopherne fut impressionné par le charme qui se dégageait de Judith. Cependant, il la questionna : « Qui es-tu ? Dans quel but viens-tu me voir ? » – Je viens de Béthul. Je peux te dire comment prendre la ville ! répondit Judith. Puis elle dit qu’elle connaissait de réputation la valeur militaire d’Holopherne et qu’elle était venue à lui dans l’espoir qu’elle aurait ainsi la vie sauve. « En ce qui concerne la ville assiégée, conclut-elle, la vie y est devenue insupportable, car les gens ont faim, et soif, surtout. Cependant, leur foi est demeurée ferme, et tant qu’ils la garderont intacte, vous ne pourrez pas prendre la ville d’assaut. Mais les réserves d’aliments licites sont épuisées. Bientôt, ils ne pourront plus s’abstenir de se nourrir de bêtes impures. À ce moment, la colère divine s’acharnera sur eux et livrera leur cité en votre pouvoir. J’ai convenu avec les sentinelles de venir les voir chaque soir en secret après la tombée de la nuit, pour prendre


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Suite de l’histoire de Judith

des informations sur l’évolution de la situation. Serait-il possible de leur garantir la vie sauve pour le jour où la ville tombera ? » Intéressé d’une part, charmé d’autre part par la beauté et le maintien altier de cette inconnue, Holopherne acquiesça et donna l’ordre aussitôt à ses hommes de laisser Judith et sa servante aller et venir hors du camp chaque soir après la tombée de la nuit. – Si tu dis la vérité et m’aides à prendre la ville, je ferai de toi ma femme ! dit-il à Judith. Mais Judith, chaque soir, quand elle se rendait auprès des assiégés, les exhortait au courage et à la persévérance, faisant informer Ouzi que le succès de sa première démarche autorisait tous les espoirs. Le troisième soir, Holopherne convia la « transfuge » à un tête-à-tête sous sa tente et interdit à ses hommes de le déranger sous n’importe quel prétexte. Une table était dressée sous sa tente seigneuriale, chargée de mets les plus appétissants et de vins les plus rares. Mais Judith les déclina, tenant essentiellement, insista-t-elle, à se nourrir des aliments qu’elle avait elle-même préparés et apportés. Or, les fromages de Judith avaient certes bon goût, mais ils étaient fort salés ; quant aux vins qui les accompagnaient, tentateurs pour la

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soif ravivée du conquérant, ils étaient vieux et forts. L’ivresse vint vite, puis la torpeur, et Holopherne partit au royaume des rêves. « Donne-moi la force ! juste cette foisci ! », pria Judith, usant de la formule même que Samson avait rendue inoubliable. Puis, faisant appel à tout son courage, elle prit l’épée du général et l’en frappa de toutes ses forces. Holopherne, ainsi, perdit définitivement... sa tête. Cette tête, Judith l’enveloppa dans son voile et, peu de temps plus tard, quitta le campement en compagnie de sa servante et, mine de rien, alla vers la ville, faisant semblant d’agir comme aux soirs précédents. Mais cette fois-ci, elle demanda aux sentinelles de la faire entrer et elle se rendit sur-le-champ chez Ouzi, lui montrant le cadeau qu’elle lui avait apporté. Sans perdre de temps à écouter de vains éloges, elle interrompit l’enthousiaste commandant : « Nous n’avons pas de temps à perdre ! Donne immédiatement l’ordre de partir à l’assaut. Les soldats d’Holopherne vont perdre la tête lorsqu’ils courront avertir leur chef et le trouveront... sans tête. Dans leur désarroi, il est probable qu’ils prendront la fuite, et la victoire sera nôtre. » Il en fut fait ainsi, et les prévisions de Judith se réalisèrent. Béthul put à nouveau respirer, grâce à la bravoure et à la foi d’une « faible femme ». (Conversations avec les jeunes)

High Tech (HIT)

Innovation israélienne

Présente à la COP21 de Paris, la start-up israélienne Enstorage a développé une solution de stockage d’énergies renouvelables à grande échelle beaucoup plus efficace, rentable et écologique que les méthodes de stockage actuelles, grâce à la première batterie à flux au bromure d’hydrogène. Grâce à cette technologie la start-up israélienne, Enstorage, réussit à résoudre le principal défi pour les compagnies d’électricité aujourd’hui qui est de fournir une alimentation constante et répondre aux pics de consommations des utilisateurs. L’avantage principal d’un tel système est la rentabilité. Enstorage vise des projets de stockage d’énergie en gros. Il y a trois ans de cela, un premier essai a été effectué dans le sud d’Israël, en branchant une batterie de 50 kW/150kWH sur le réseau électrique. Le co-fondateur de cette technologie, Arnon Blum, explique : « avec ce système de 50 kW, nous avons affiné notre capacité à gérer plusieurs piles de batteries, ce qui est essentiel à la fourniture d’un système de stockage modulaire et rentable pour nos clients ».

Un ange virtuel

Si vous avez un jour souhaité qu’un ange se pose sur votre épaule pour vous donner des conseils sur la façon de mener à bien une tâche difficile, une version numérique est peut-être pour bientôt. Une équipe de scientifiques de l’Université Carnegie Mellon travaille sur un système informatique d’assistance cognitive portable dénommé Gabriel qui observe ce qu’une personne est en train de faire, fournit des instructions pour aider à l’exécution des tâches en temps réel, et évite d’être un parasite lorsque ce n’est pas nécessaire. Le Cloud présente un énorme potentiel pour la création d’un système qui pourrait guider l’utilisateur à travers une tâche. Financé par un don de 2,8 millions de dollars de subvention de la National Science Fondation sur 4 ans, l’objectif du projet Gabriel est de produire un système qui surveille ce que l’utilisateur est en train de faire, d’évaluer la situation, et de proposer des conseils en cas de besoin tout en restant silencieux le reste du temps . Gabriel est actuellement dans la phase de preuve de concept et peut guider l’utilisateur à travers un processus d’assemblage des modèles LEGO, de croquis à main levée, ou pour jouer au ping-pong. Ce dernier, qui implique que Gabriel incite le joueur à déplacer vers la gauche ou la droite, démontre la nécessité de la vitesse pour qu’un tel système soit pratique.

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Encore des bonnes nouvelles !

La parade des Tanks ‘Habad dans le centre du pays

Cette semaine de ‘Hanouka s’est ouverte sur un défilé de Tanks dont le point de départ a été le 770 de Kfar ‘Habad pour déferler sur les grandes villes du Goush Dan. Dans tous ces endroits, les Tanks ont apporté lumière, joie et diffusion de la bonne nouvelle de la délivrance immédiate à des milliers de Juifs. (CI)

Des milliers d’enfants réunis au 770

L’organisme « Tsivot Hachem » a organisé, mercredi, le célèbre « Rallye » géant à l’occasion de la fête des lumières dans le Centre ‘Habad Mondial, le 770. La salle centrale a été apprêtée afin de permettre la participation de milliers de soldats et soldates des Tsivot Hachem. L’événement central fut l’allumage, après la prière de Min’ha. (CI)

Dvar Méle’h - Paroles du roi

Un enfant de plus

La naissance d’un enfant Juif supplémentaire hâte et rapproche la délivrance. Nos Sages disent, en effet, que « le fils de David viendra lorsque toutes les âmes seront descendues dans des corps (Yébamot 62a) ». Notre mission consiste donc à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour achever, au plus vite, cette descente des âmes, à l’issue de laquelle, le Machia’h viendra. (Likoutei Si’hot vol.25 p37)

Petites Annonces

Cours de Torah Centre ville de Jérusalem au Merkaz Machia’h & Guéoula. Cours en français (Tanya, Dvar Mal’hout, Maamarim). Ma’hon Smi’ha pour Avre’him et Yéchiva pour les jeunes (avec dortoir et excellentes conditions). 8, rue Yaavets 053-2770419

Nouvelle vision sur la Guéoula Exposé basé sur les prophéties du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h et le Dvar Mal’hout. En français par Rav Gabriel Beckouche au 30, rue Moché Kalfon à Har ‘Homa Lundi soir à 20h00 Infos : 058-4770055

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Beit Machia’h à Har ‘Homa Rav Shlomo Yossef Tsion. Cours tous les jours en hébreu, cours pour femmes sur Taharat Michpa’ha 055-6681670

Café ‘hassidique pour femmes à Har ‘Homa (fr) Une Midracha s’ouvre pour les femmes : café et petit déjeuner, avec ‘havrouta et études en groupe, matinée d’étude en français. Lundi matin à 10h00 à Har ‘Homa (Chlav Beth) Pour plus d’infos : 058-4770055 Farbrengen jeudi soir à 20h30 avec le Rav Noam Horpaz au 77/10, re’hov Its’hak Nissim (Har ‘Homa) Infos : 058-7021155

C A R N E T

Pour la réussite de : ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, David Ben Tserouya. Pour la bonne santé de : Mercedès Bat Fifine, Esther Bat Pnina Leilouï Nichmat de : Julia Bat Elie, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Raphaël, Serouya Beya Bat Myriam et Moché Maurice Ben Yossef et Fifine. Vivez les miracles de la Guéoula en consultant les

Igueroth Kodech 058-4770055 écrivez à Guéoulanews@gmail.com

La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina

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