Vive le Roi n° 290 Chabat Paracha Vaye'hi

Page 1

BH

N°290 - Hebdomadaire - Chabbat Parachat Vaye’hi

Bonnes Nouvelles

Edition française - gueoulanews@gmail.com - www.viveleroi770.com - 058-4770055

Le voyage du Beit Machia'h de Floride

Cette année d'Hakel, l'équipe du Beit Machia'h dirigée par le Rav Morde'haï Anati, a décidé de renouveler l'expérience vécue en 5754-1994. En effet cette année-là, le groupe avait pris la route dans des véhicules portant des inscriptions sur la venue du Machia'h de Floride jusqu'à New-York afin de voir le Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h qui était sorti pour accueillir les invités alors qu'il ne sortait déjà plus pour le public. Et cette année 5776-2015, hommes, femmes et enfants sont de nouveau partis dans une parade de tanks de Mivtsaïm et de voitures portant les drapeaux « Moshiach » pour voir et accueillir le Mele'h HaMachia'h. Photos Mendi Tolédano (HG) Ascent : Plus de 3000 visiteurs Pour 'Hanouka cette année, le centre d'initiation à la Kabbale selon les voies de la 'Hassidout Ascent, situé Tsfat, a accueilli plus de 3000 personnes qui sont venues en savoir plus sur la fête et sa signification profonde. Tout ceci a été accompagné par une visite de la ville mystique des grands maîtres de la Kabbale... (CI)

Parade de lumière à Jérusalem Alors que la fête de 'Hanouka bâtait son plein, avec toutes les bougies de 'Hanouka allumées par les multiples Batéi 'Habad dans les commerces de Jérusalem suivis des danses et des chants de Guéoula, une parade de voitures, ornées de la 'Hanoukia a diffusé la lumière et le miracle de la fête sur les routes de la ville. (GB) Photo de la semaine L’équipe du Beit Moshiach de Floride au 770 à New-York

Une pensée qui influe sur le monde

Chaque semaine, le Dvar Mal’hout met l’accent sur un certain point, une directive qui va agir sur nous et sur le monde le monde pour dévoiler la délivrance véritable et complète. Cette semaine le Dvar Mal’hout Parachat Vaye’hi demande de réaliser de bonne actions, ajouter de bonnes paroles et de bonnes pensées.

Une bonne action, tout le monde sait ce que c’est ; donner de la Tseddaka avant la prière (et après aussi), mettre les Téfilines à plus de Juifs, dispenser plus de cours et de réunions ‘hassidiques chez soi, à la synagogue, dans son quartier, afin d’éclairer l’endroit sur les sujets de « Machia’h et Guéoula ». Une bonne parole, là aussi, c’est bien clair et défini pour chacun ; il s’agit de dire des paroles de Torah, des Tehilim, du Tanya, le fait d’étudier la Torah avec un ‘Havrouta (compagnon d’étude) dans le Beit HaMidrach (la maison d’étude). Le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h le dit clairement dans les Dvar Mal’hout Parachat Le’h Le’ha, Bamidbar et d’autres encore, le fait d’accueillir le Machia’h par l’étude de la Torah est essentiel actuellement, car cette étude dévoile la divinité dans notre vie quotidienne, dans la réalité et dans le monde, car « les Sages multiplient la paix dans le monde ». Alors comment procéder ? En étudiant la majeure partie du temps (comme c’est écrit au Ch3 des lois de l’étude de la Torah) et plus encore, de s’asseoir et d’écrire des nouveautés pour faire grandir la Torah, dans tous ses différents niveaux d’interprétation (Pardès). Nous, ‘Hassidim, nous ne sommes plus les soldats d’une armée en campagne, les guerres du Roi Machia’h sont bel et bien terminées, à nous maintenant de nous asseoir et de goûter au plaisir de l’étude, la nouvelle Torah (la ‘Hassidout, le Dvar Mal’hout) ne demande plus qu’à être consommée (car la Torah est une nourriture pour l’âme comme le dit le Tanya au Ch.5) dans la plus grande joie, le plus grand bonheur… Et maintenant, qu’est ce qu’une bonne pensée ? Pas si évident… Cela aurait-il un rapport avec le célèbre

Traductions Hébreu/Français

Guéoula News propose ses services de traduction

053-2770419

Mendi Tolédano

dicton ‘hassidique « Pense bien et tout ira bien » ? Il est évident que la pensée, avant toute chose, doit être positive et joyeuse. Mais concrètement, comment une simple pensée peut-elle faire venir la délivrance finale ? En fait il s’agit d’un nouveau travail que nous devons accomplir et qui consiste en plusieurs points : 1/ « Pense bien… », mais aussi, pense du bien de tes proches, de tes amis, et du reste du monde aussi. 2/ « … Et tout ira bien, c’est à dire que nous devons être sûrs qu’Hachem va transformer notre vie en quelque chose de meilleur, de merveilleux, et c’est déjà en train de se produire, en bref, penser à la Guéoula. 3/ Répéter notre étude dans la rue, réciter des Michnayot, des Tehilim ou du Tanya par cœur ou réviser ce que l’on a appris à la maison d’étude et y méditer. 4/ Se demander… comment puis-je aider telle personne, comment puis-je éclairer mon entourage, comment puis-je accomplir de bonnes actions dans mon voisinage ? 5/ Se représenter de temps à autres le visage du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h afin de purifier son esprit un peu plus. Nous aurons ainsi, l’ambition de devenir un grand Tsaddik, car le travail des Tsaddikim est surtout celui de la pensée, car une bonne pensée entraînera une bonne parole ou une bonne action qui influera sur le monde entier. « Pense bien… tout ira bien. Pense très bien, tout ira très bien. Pense Guéoula et tu sera libéré immédiatement de l’exil interne », puis se dévoilera l’étincelle de Machia’h qui est en chacun de nous. Puis, toutes les étincelles se dévoileront et chacun verra que « La bouche de l’Eternel a parlé », lors de la délivrance immédiate. Horaires de Chabbat à Jérusalem Chabbat Parachat Vaye’hi : Entrée : 16h06 - Sortie : 17h21

w w w. v i v e l e r o i 7 7 0 . c o m Vidéos inédites, Dvar Mal’hout et articles en français

Yé’hi Adoneinou Moréinou VéRabénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd !


D

v

a

r

M

a

l

h

o

u

t

Extraits du discours du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita - 5751-5752 (1991-1992)

Le nom de la Paracha est « Vaye’hi Yaacov, et Yaacov vécut ». Ce nom implique que Yaacov étant l’élu des patriarches, la vie de Yaacov établit le bilan du « Livre de l’homme droit », « Livre d’Avraham, d’Its’hak et de Yaacov » et en fait parvenir le contenu à tous les enfants d’Israël. Ce contenu véhicule principalement la bénédiction de Yaacov à ses fils, c’est à dire la transmission de toutes les forces de Yaacov à tous ses fils, les douze tribus qui contiennent tous les enfants d’Israël eux-mêmes, jusqu’à la fin des générations. Puis, à la fin de la Paracha Vaye’hi qui conclut le premier livre de la Torah, on s’écrie « Hazak, Hazak VeNit’hazek, fort, fort, nous nous renforcerons » ce qui donne la force de se parfaire dans le service de D.ieu jusqu’à la fin des générations. Selon le principe bien connu disant qu’il y a un lien entre la Paracha et le moment pendant lequel elle est lue, à savoir le 10 Tevet. En particulier cette année, où il tombe un mardi (en 5752-1992 - Ndt), et le Chabbat Vaye’hi tombe le 14 Tevet à la veille du 15, dans lequel la lune est pleine, elle exprime la plénitude du 10 Tevet, comme nous allons le voir. Le 10 Tevet est le premier des quatre jeûnes institués par nos Sages (3). Il comporte donc une rigueur plus importante que celle des autres jeûnes. Il suit par cela l’exemple de Yom Kippour dont l’obligation provient de la Torah, ayant pour conséquence que s’il tombe pendant le Chabbat, on ne pourra pas le reporter à un autre jour car il est dit à son sujet : « En plein milieu de ce jour (4) », comme dans le cas de Yom Kippour (5). On se doit de préciser certains détails au sujet du 10 Tevet, en ce qui concerne la destruction du Temple aussi bien qu’en ce qui concerne la délivrance et la construction du Temple. Lors du siège de Jérusalem, le 10 Tevet, nous avons trouvé dans la prophétie de Ye’hezkel (4.3) : « Prends pour toi une poêle de fer et tu la placeras comme un mur de fer entre toi et la ville… et elle sera en état de siège… c’est un signe pour les enfants d’Israël », c’est ainsi que sera posé le siège sur Jérusalem (Rachi).

Le fer de la sainteté On peut remarquer que le symbole du siège utilisé dans la prophétie est ici le fer. Le fer signifie la destruction du Temple c’est pourquoi le fer était inutilisé dans le Temple. Or, la réparation de tout cela se fait grâce au fer de la Sainteté : Nos Sages de mémoire bénie ont dé-

10 Tevet (qui sera transformé en joie) et Chabbat Vaye’hi 14 Tevet 5752-1992

L’acte qui fait germer la délivrance

La Paracha Vaye’hi est la conclusion et la signature du premier des cinq livres de la Torah, du livre de Berechit qui est appelé le « Sefer Hayachar, le livre de l’homme droit », « Le livre d’Avraham, Its’hak et Yaacov qui sont appelés des hommes droits (1) », « Les actions des pères sont un signe pour les enfants (2) ». Ils forment un enseignement et un encouragement pour l’entrée en matière du travail des enfants d’Israël qui s’annonce par : « Et voici les noms des enfants d’Israël » et se poursuivent dans les quatre livres qui suivent ; ainsi que dans les vingt quatre livres saints de la Torah, des Prophètes et des Ecrits saints, jusqu’au livre des Chroniques, chroniques des enfants d’Israël jusqu’à la fin de toutes les générations.

claré (6) : « Tout Talmid ‘Hakham (élève des Sages) qui n’est pas dur comme le fer, n’est pas un Talmid ‘Hakham… comme il est écrit (7) : « Une terre dont les pierres (Avanéa) sont de fer », ne lis pas Avanéa mais Bonéa (ses constructeurs) » ce qui est une allusion à la nuque raide, dans le bon sens du terme, la force et l’endurance (le fer) de l’essence de l’âme. Grâce à cette puissance, on annule le « fer » des forces du mauvais penchant. Et dans l’enseignement de la Kabbale et de la ‘Hassidout, il est connu que le fer, Barzel, comporte les initiales des noms de Bilha, Ra’hel, Zilpa et Léa, les quatre épouses de Yaacov qui sont les mères des douze Tribus, et à leur encontre, il existe quatre forces féminines de la Klipa (écorces impures), comme il est écrit au sujet de Og (le roi géant de Bashan, Ndt), : « son lit est un lit de fer » (8) qui sont les forces contraires aux quatre mères de la Sainteté. Et peut-être, doit-on ajouter, que la perfection du fer de sainteté dans le troisième Temple sera qu’il sera aussi construit à partir du fer. Il est écrit dans les Chroniques (I, 29 2.7) au sujet de la préparation des plans du Temple par le roi David : « J’ai préparé pour la Maison de mon D.ieu, de l’or pour l’or, de l’argent pour l’argent, du cuivre pour le cuivre, du fer pour le fer… et en fer, 100.000 Kikars », ceci atteindra sa perfection lors de la construction du troisième Temple qui sera érigé par David, le roi Machia’h car il contiendra effectivement du fer. Selon cette optique, le sujet du 10

Tevet est à l’origine de la construction du Temple futur, lors de la délivrance future ; même si le siège du 10 Tevet était le début de la destruction du Temple, l’intention finale est que soit construit le Temple futur, un édifice éternel ce qui signifie que les événements de la destruction du Temple correspondent au début de la construction du Temple futur.

La première génération Par rapport à ce qui a été dit plus haut, il y a une élévation toute particulière dans notre génération, et plus précisément cette année : Notre génération est la dernière génération de la Galout (exil) et c’est elle qui est la première génération de la Guéoula (délivrance), comme l’a annoncé mon beau-père le Rabbi, prince de la génération, le « Yossef » de notre génération (par rapport au premier Yossef qui a annoncé et a déclaré que « D.ieu viendra vous délivrer et vous fera monter de ce pays vers la Terre qui a été promise à Avraham, Its’hak et Yaacov (9) ») car nos actions et notre travail ont atteint leur but ultime et toutes les délais sont déjà dépassés, on a déjà atteint le niveau de Techouva, toutes les préparations sont déjà en place à un niveau de « préparatifs grandioses », tout est déjà prêt pour le festin du monde futur, le festin du Leviathan, du grand buffle et du vin vieux. Tout ceci interviendra lorsque l’on dévoilera le niveau de Yaacov (Vaye’hi Yaacov), Yaacov se décompose en « Youd Akev ». Le Youd fait allusion au point de Judaïsme, l’essence de la Nechama (l’âme), qui

est une parcelle de D.ieu, d’En-haut, il y a le Youd du Nom Divin, qui est l’initiale du Nom. Qui descend et imprègne toute la réalité, jusqu’au Akev, le talon. C’est en cela que l’on peut remarquer la puissance éternelle de l’essence de l’âme qui, en tous ses actes, est au niveau de la graine semée, qui la fait germer et pousser à l’infini. Et plus principalement, lorsque l’on plante une graine qui peut être une action qui agit et fait germer la délivrance, comme le tranche le Rambam que par « une Mitsva », un acte, une parole ou une pensée, « il fait pencher sa balance personnelle et celle du monde entier du bon côté et entraînera à la fois pour lui et pour tous rédemption et salut », car chacun et chacune possèdera la vie éternelle ceci dit au sens le plus littéral, à commencer par les enfants d’Israël de notre génération, des âmes dans des corps, pour de longs jours et de bonnes années. Et non pas juste pour 147 ans, comme les années de la vie de Yaacov, non pas juste 180 ans comme les années de vie de Its’hak, mais bien la vie éternelle. Et en ce qui concerne les enfants d’Israël des générations précédentes, « ils s’éveilleront et se réjouiront ceux qui gisent dans la poussière », ainsi que les enfants d’Israël de toutes les générations qui suivent jusqu’aux dernières générations.

Notes : 1/ Avoda Zara 25a - 2/ Tan’houma - 3/ Rambam, lois des jeûnes 5.4 - 4/ Ye’hezkel 24.2 - 5/ Aboudarham 6/ Taanit 4a - 7/ Ekev 8.9 - 8/ Deut. 3.11 - 9/ Vaye’hi - 10/ Isaïe 28.9 - 11/ Pessa’him 119b - 12/ fin du traité Tamid


H i s t o i r e s

d e

G u é o u l a

Le rêve qui bouleversa Kiryat Sefer

Dès l’entrée dans leur nouvel appartement, il fixa lui-même les Mezouzot dans chaque pièce de leur maison. Mais après quelques semaines, son épouse se leva un matin et lui raconta le rêve qu’elle venait de faire, un rêve hors du commun. Elle avait vu le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h qui venait visiter leur appartement. Une histoire qui fut contée lors d’un Farbrengen pendant la fête de ‘Hanouka de la bouche du Rav Chnéour Zalman Bloch de Bat Yam. « Dans le cadre de mon travail, je suis passé par la ville religieuse de Kiryat Sefer afin de me procurer un produit dont je me sers pour mon activité. Je pensais entrer et sortir du magasin, mais je ne m’attendais certainement pas à une surprise… Alors que le vendeur se trompait en me rendant la monnaie, il m’aborda en me faisant remarquer que d’après la Kippa « Ye’hi Adoneinou » que je porte, il devina que je suis un ‘hassid ‘Habad (Loubavitch). Je lui confirmai ce fait, et il m’annonça qu’il avait une histoire pour moi qui a été publiée récemment dans le feuillet du village. Or, il se trouve que c’est un Juif orthodoxe, qui n’a jamais eu de contact proche ou lointain avec le mouvement ‘Habad, hormis les activités habituelles que tout un chacun peut remarquer de lui-même en tout endroit. Dernièrement, lui et sa famille ont déménagé pour un nouvel appartement dans le quartier. Et, il s’inquiéta du sort de ses Mezouzot encore bien avant leur entrée dans cet appartement, des Mezouzot Cachères de la main d’un Sofer (scribe) craignant D.ieu et vérifiée avant l’achat. Dès leur entrée dans l’appartement, il fixa lui-même les Mezouzot. Il y a deux semaines de cela, son épouse se leva un matin et lui raconta un rêve peu commun qu’elle avait eu cette nuit-là. Elle vit le Rabbi arriver dans leur maison. D’après ses dires, elle le vit arborant une couronne de royauté sur sa tête. Alors qu’il marchait dans la maison, son visage était resplendissant de majesté et son apparence était impressionnante. Alors qu’elle s’emplissait d’émotion, le Rabbi allait de pièce en pièce et posait sa sainte main sur chaque Mezouza. A ce stade de l’histoire, je lui demandai s’il posait juste sa main sur la Mezouza où s’il l’embrassait aussi ? Il me répondit qu’en effet, il ne faisait que poser la main, mais n’embrassait pas la Mezouza, ce qui lui semblait un usage peu ordinaire. Je lui expliquait alors qu’ainsi était l’habitude du Rabbi, de poser sa main sur la Mezouza et de l’effleurer. Ainsi son épouse vit le Rabbi aller de pièce en pièce et sur chaque Mezouza, il posait sa sainte main, pendant qu’elle restait muette devant une telle vision. Puis,

lorsqu’il arriva à l’entrée de la cuisine, le visage du Rabbi devint sérieux puis il déclara : « cette Mezouza est à l’envers ». C’est ce qu’elle raconta à son mari ce même matin, et lui insista sur le fait que ni lui, ni son épouse n’avaient jamais eu aucun contact ni aucun lien particulier avec le Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita et il déclara : « Je ne cru pas en ce rêve et me levais pour lui prouver que ce n’était effectivement qu’un rêve sans signification particulière… Je me dirigeais, muni d’un tournevis, en direction de chaque Mezouza afin de faire le jour sur cette affaire et lui montrer que toutes les Mezouzot étaient impeccableHistoire Juive

Sera’h fille d’Acher

Tout élève ayant étudié le ‘Houmach connaît le nom de Sera’h, fille d’Acher, lequel fut luimême l’un des douze fils de Jacob (« les Tribus d’Israël »). Elle est la seule femme dont le nom ait été mentionné parmi les enfants des douze Tribus, petits-enfants de Jacob. Son mérite a dû, en conséquence, être bien grand. Car l’aïeul avait beaucoup d’autres petites-filles dont nous ignorons les noms, à l’exception de l’une d’elles qui partage avec Sera’h ce privilège : c’est Yo’héved, fille de Lévi (mentionnée plus tard à l’occasion de la naissance de son fils Moïse). Seuls les petits-fils de Jacob sont cités nommément parmi les « soixante-dix âmes » qui se rendirent en Égypte. Sera’h, dès sa plus tendre enfance, grandit dans la maison de son grand-père. Le vieux Jacob lui-même s’occupa de son éducation. Toute jeune encore, elle se distinguait des autres enfants par une conduite parfaite, un grand amour de D.ieu et une bonté qu’elle témoignait à tous ceux qui l’entouraient. Comme on peut l’imaginer, elle portait une affection profonde à son grand-père. Aussi quand son oncle Joseph disparut et que Jacob, le croyant mort, fut rongé par le chagrin vingt-deux années durant, Sera’h fut-elle d’un immense réconfort pour lui. Puis vint le jour merveilleux où son père et ses dix oncles revinrent, apportant la nouvelle de leur frère Joseph retrouvé. Et retrouvé, non pas esclave comme ils l’avaient craint, mais vice-roi et premier ministre du pays ! Mais de quelle manière annoncer au vieillard une chose aussi extraordinaire ? Il fallait le faire avec beaucoup de ménagement,

ment installée et qu’il n’y avait certainement, aucun problème. Nous sommes passés de Mezouza en Mezouza et chacune était parfaitement posée à son endroit et il n’y avait en effet aucun problème. Lorsque j’ouvris le boîtier de la Mezouza de la cuisine, je me tint tout droit sous l’effet de la surprise alors que dans ma main, se trouvait une Mezouza à l’envers ! La seule de toute la maison ». Bien entendu, c’est de sa propre initiative que cette histoire fut publiée dans le journal de la ville, afin de publier les miracles du Rabbi Méle’h HaMachia’h Chlita… (Traduit de la Si’hat HaGuéoula)

le choc pouvait lui être funeste. De plus, la honte que, dans le secret de leur cœur, ils n’avaient cessé d’éprouver pour avoir été la cause du chagrin de leur père pendant si longtemps les paralysait maintenant. Leur seul recours fut Sera’h ; elle, et nul autre, annoncerait l’heureuse nouvelle. Elle prit sa harpe dont elle s’était abstenue de jouer en présence de son grand-père pendant toutes ces années, et commença de chanter en s’accompagnant de son instrument. Plongé dans sa tristesse, le vieux Jacob l’entendit. Vingt-deux années durant, aucun son de joie, aucun chant ne s’étaient fait entendre dans la maison. Que signifiait tout cela ? Il prêta l’oreille, attentif aux paroles de sa petite-fille. Et soudain, pressentant son bonheur, son cœur se mit à battre à coups précipités. Il venait de distinguer dans la mélodie de Sera’h ces mots : « Joseph est vivant ; il gouverne toute l’Égypte ! ». C’est alors seulement que ses fils approchèrent et lui confirmèrent la nouvelle, multipliant les détails, racontant leur arrivée en Égypte en vue d’acheter des vivres, et comment le « dur » vice-roi, tel qu’il se révéla au premier contact, ne faisait que feindre tant de dureté. Il voulait éprouver l’affection qu’ils avaient l’un pour l’autre et celle qu’ils portaient à leur père ; il voulait savoir aussi s’ils regrettaient de l’avoir si froidement vendu à des caravaniers de passage. Alors, il avait jeté le masque. À ce moment, ils le reconnurent : c’était bien Joseph, leur frère ; plus âgé, bien sûr, et maintenant père de deux garçons. Pouvait-il y avoir nouvelle plus réjouissante pour Jacob ? Des inquiétudes pourtant persistaient en lui. Il lui était difficile de croire que le jeune homme arraché à son affection à l’âge de dix-sept ans eût pu conserver intacts la crainte de D.ieu et les liens filiaux qui l’attachaient à celui qui lui avait donné le jour. Mais les frères


L ’ è r e

Suite de l’histoire

de Joseph s’empressèrent de rassurer leur père : ses craintes n’avaient aucun fondement, son fils était resté inaccessible aux influences étrangères, qu’elles vinssent du mode de vie différent, de la puissance ou de la richesse. Au contraire, Joseph, qui était seul à tenir les rênes du pouvoir, exerçait son influence bénéfique sur tout le pays, à commencer par le palais royal même. Cette nouvelle était encore plus extraordinaire que celle qui l’avait précédée. Les dernières ombres se dissipaient, Jacob se laissa aller sans réserve à sa joie. Il sentit lui revenir le pouvoir de prophétie. Pour récompenser sa petitefille d’avoir été la messagère du bonheur, il la bénit en demandant à D.ieu de lui accorder et une longue vie et le pouvoir de prophétiser. Sera’h vit, en effet, les générations se succéder. Sa longue vie lui permit de traverser de part en part les deux cent dix ans que dura l’esclavage en Égypte, jusqu’à ce que le jour vint où notre peuple quitta le pays des Pharaons. Moïse se souvint alors de la promesse faite à Joseph avant sa mort : les enfants d’Israël s’étaient engagés à emporter ses os en Terre Sainte où ils devaient les ensevelir. Mais où était donc le cercueil du prestigieux ancêtre ? Un seul témoin pouvait renseigner Moïse : Sera’h. Il alla la trouver. Elle lui révéla que les Égyptiens, après avoir mis le cadavre de Joseph dans un cercueil, avaient descendu le prestigieux fardeau au fond du Nil. Ils espéraient que la présence de sa dépouille dans les eaux du fleuve serait bénéfique à celles-ci. De plus, il serait impossible aux enfants d’Israël de le trouver, d’accomplir leur promesse et de quitter le pays. Mais Sera’h n’ignorait rien de ces calculs. Elle conduisit Moïse au bord du Nil. Là, celui-ci lança son appel : « Joseph !

d e

l a

Joseph ! L’heure du départ a sonné, nous devons nous diriger vers notre Terre Promise. Nous voulons tenir notre engagement de t’emmener avec nous. Monte à la surface et ne nous retarde pas ! ». Et le miracle se produisit : le cercueil monta du fond des eaux. Ainsi, pendant les quarante années d’errance à travers le désert, ouvrant la marche, deux arches cheminaient côte à côte ; l’une contenait les deux tables de pierre des Dix Commandements et l’autre, les os de Joseph. Et les enfants d’Israël aimaient à dire : « Celui qui repose dans celle-ci a accompli ce qui se trouve dans celle-là ». De nombreuses années plus tard, sous le règne de David, un homme de la tribu de Benjamin, Chéva, fils de Bikhri, fomenta une rébellion contre le roi. Ce fut encore une fois Sera’h, disent nos Sages, qui prit une part importante dans les événements, mettant ainsi fin à cette révolte. Yoav, le grand général de David, défit Chéva ; puis mettant le siège devant la ville d’Avel-BethMaa’hah où ce dernier s’était réfugié, il menaça de raser celle-ci si le chef de la rébellion ne lui était pas livré. Une « femme pleine de sagesse », nous estil dit dans le second livre de Samuel, persuada les habitants de céder devant l’ultimatum du grand général. Chéva fut tué par ces derniers et sa tête jeté à Yoav par-dessus les murs. La ville échappait ainsi au désastre. La « femme pleine de sagesse », nous estil précisé, n’était autre que Sera’h. Les Sages qui nous le révèlent nous ont transmis beaucoup d’autres détails sur notre héroïne. La bénédiction de Jacob se réalisa et elle vécut plusieurs centaines d’années. Et même, selon certaines opinions, Sera’h ne mourut jamais ; elle fut l’une des neuf personnes qui entrèrent vivantes au Gan Éden (le Paradis). (Conversation avec les jeunes)

High Tech (IHT)

La route qui fait fondre la neige

Vivre un endroit qui a de la neige en hiver peut avoir ses avantages, mais le sel qui est répandu sur les routes pour la faire fondre, présente plutôt des inconvénients surtout environnementaux. Outre le fait que ce sel entre partout, dans nos voitures, nos vêtements…, il doit également être appliqué de nouveau tout au long de l’hiver, ce qui nuit à l’environnement. Et si un nouveau type d’asphalte pouvait entrer en production, afin que le sel jeté sur les routes devienne une chose du passé. Le matériau composite résultant a été trouvé tout aussi résistant que le bitume classique, mais sa teneur en sel a « retardé de manière significative » la formation de glace sur sa surface.

Un système de contrôle des plantes

Phytech est une start-up israélienne de technologie agricole qui apporte l’Internet des objets aux plantes. Son nouveau partenaire, ADAMA Solutions Agricoles commercialisera son système d’alerte des plantes « PlantBeat » aux fermiers en Amérique, du nord et du sud. Le service PlantBeat de Phytech consiste à équiper les cultures de capteurs qui enregistrent l’information sur les conditions de croissance des plantes. Le système surveille la quantité d’eau reçue par les plantes, l’humidité du sol et sa température, ainsi que d’autres données. Les capteurs chargent ensuite ces données dans un serveur cloud, où elles sont analysées et renvoyées sur une application pour mobile chargée par les utilisateurs de Phytech sur leur smartphone ou tablette. L’application indique l’état de santé de la plante et ce qu’il faut faire pour qu’elle se porte mieux et produise plus.

G u é o u l a

Bolivie : Hanouka au Beit Habad de La Paz

Au pic de la saison touristique à La Paz en Bolivie, les israéliens se sont retrouvés en nombre au Beit 'Habad afin de vivre une expérience toute particulière ; l'allumage des bougies de 'Hanouka. Pour certains c'était la première fois de leur vie, pour d'autres la première fois cette année, ce qui fait que chaque soir, on entendait la bénédiction de « Chée'héyanou ». Après l'allumage, un grand repas était organisé suivi d'un Farbrenguen qui durait jusqu'au matin. (CI)

Dvar Méle’h - Paroles du roi

Une bonne décision

Et par le fait qu’on aura pris une bonne décision, de rajouter une Mitsva qui germera comme cette graine, et se développera en faisant germer la délivrance de la manière la plus concrète, sans attendre plus, immédiatement, Mamach. Et chacun peut le montrer du doigt et dire : « C’est lui », notre juste, le Machia’h, voici l’honneur de sa sainteté, notre maître, mon beaupère, l’Admour, prince de notre génération, « Voici, c’est notre D.ieu (10)… c’est Avayé », voici, la table est dressée, prête pour le festin du Leviathan et du grand buffle accompagné du vin vieux, et à la fin du repas, le roi David dira : « Je ferais la bénédiction car il me sied de bénir (11) ». A commencer par le repas de la sortie du Chabbat Kodech, un repas de fête ‘hassidique à l’exemple du « Jour qui sera entièrement Chabbat et tranquillité pour la vie éternelle (12) », repas de David le roi Machia’h à la veille du quinzième jour du mois, lorsque la lune est pleine, nous le prendrons dans tout son faste avec le roi David à notre tête, car même avant cela, nous naviguerons sur les nuages du ciel, en direction de notre Terre Sainte à Jérusalem, Ville Sainte, sur la Montagne Sainte, dans le Beit HaMikdach et dans le Saint des Saints. (Dvar Mal’hout)

Petites Annonces

Cours de Torah Centre ville de Jérusalem au Merkaz Machia’h & Guéoula. Cours en français. 8, rue Yaavets. Infos 053-2770419

Nouvelle vision sur la Guéoula Exposé basé sur les prophéties du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h par Rav Gabriel Beckouche au 30, rue Moché Kalfon à Har ‘Homa Lundi soir à 20h00 Infos : 058-4770055 Beit Machia’h à Har ‘Homa Rav Shlomo Yossef Tsion. Cours tous les jours en hébreu, cours pour femmes sur Taharat

L E

Michpa’ha. Nouveau ! Ouverture d’un Minyan pour les jeunes le Chabbat à 9h30 précédé par un cours de ‘Hassidout en français et en hébreu 054-4449770 Café ‘hassidique pour femmes à Har ‘Homa (fr) Une Midracha s’ouvre pour les femmes : café et petit déjeuner, avec ‘havrouta et études en groupe, matinée d’étude en français. Lundi matin à 10h00 à Har ‘Homa (Chlav Beth) Pour plus d’infos : 058-4770055 Farbrengen jeudi soir à 20h30 avec le Rav Noam Horpaz au 77/10, re’hov Its’hak Nissim (Har ‘Homa) Infos : 058-7021155

C A R N E T

Pour la réussite de: ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, David Ben Tserouya. Pour la bonne santé de: Mercedès Bat Fifine, Sivan Bat Sarah Hadassa Leilouï Nichmat de: Julia Bat Elie, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Raphaël, Serouya Beya Bat Myriam et Moché Maurice Ben Yossef et Fifine. Vivez les miracles de la Guéoula en consultant les

Igueroth Kodech 058-4770055 écrivez à Guéoulanews@gmail.com

La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina

COLORPRINT 072-2424245


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.