Vive le roi Machia'h n°292

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N°292 - Hebdomadaire - Chabbat Parachat Vaéra qui bénit le mois de Chevat - Spécial Hilloula de l’Admour Hazaken Bonnes Nouvelles

Edition française - gueoulanews@gmail.com - www.viveleroi770.com - 058-4770055

Une photo inédite

Lors de la Itvaadout (réunion 'hassidique) de Youd Chevat 5736-1976, le Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h a demandé que soit prononcé un Psak Din (décret rabbinique) stipulant qu'il est interdit de rendre toute parcelle de la Terre Sainte. Ce décret a été lu par le Roch Yéchiva de la Yéchiva Tom'hei Tmimim centrale, le Rav et 'Hassid Morde'haï Mentlik. (CI)

Des Mezouzot sur les lieux

Immédiatement après l'attentat qui a frappé, vendredi matin, un Café à Tel Aviv, les membres de l'organisation « Mimaal Mamach », le Rav Yuval Baranès et le Tamim Mendy Taïeb se sont rendus sur les lieux afin de placer des Mezouzot de qualité à la demande des propriétaires du Café. (CI)

Pendant ce temps, à Haditch...

Malgré les tempêtes de neiges et un froid de canard, des centaines de Juifs sont venus prier au tombeau de Rabbi Chnéor Zalman, le Baal HaTanya et auteur du Choul'han Arou'h, dont nous fêtons ces jours-ci la Hilloula (le 24 Tévet) dans le village de Haditch en Ukraine. (CI)

Chabbat Hakel entièrement Machia'h

C'est à Jérusalem, à l'hotêl cinq étoiles Ramada Renaissance, qu'aura lieu ce Chabbat Parachat Vaéra avec de nombreux Rabbanim comme le Rav Its'hak Arad, Rav Zalman Nautik, Rav Chimon Wissendler etc. Un Chabbat de Guéoula est attendu empli de réunions 'hassidiques, de cours et de conférences en nonstop. Pour plus d'infos : 03-9607922 (Matei Machia'h en Terre Sainte) Photo de la semaine Lors d’un mariage de Guéoula...

Moché Rabbénou traduit la Torah en 70 langues lors de Roch ‘Hodech Chevat

Dans la Paracha de cette semaine, nous sommes témoins des premières plaies d’Egypte qui sont considérées comme étant une punition bien méritée pour l’esclavage et le comportement innommable des égyptiens envers le peuple Juif pendant toute cette période. Mais la grande question, c’est : « Pourquoi le Pharaon a t-il refusé de laisser partir le peuple ? », il n’avait qu’à asservir une autre nation qui cherchait peut être à l’époque du travail ? Pourquoi ne pouvait-il pas se passer de nous, le peuple Juif ?

Selon la logique (et sans passer par tous les commentaires), on peut, sans doutes, avancer que comme dans chaque pays où les Juifs ont résidé, l’économie a fleuri et s’est développée jusqu’à faire de ce pays une puissance mondiale. Pharaon se serait dit alors, que s’il laissait partir les Juifs, il ne manquait pas seulement d’une main d’œuvre mais aussi de la bénédiction phénoménale qu’ont apporté avec eux, Yossef, ses fils et ses frères, en leur temps, mais surtout à cette époque, la tribu de Lévi qui ne sortait pas du territoire de Gochen et étudiait la Torah en permanence (car ils étaient exemptés de la servitude d’Egypte) ! Le pays regorgeait alors de tous les trésors, de tous les biens, et en somme, d’une économie saine et florissante. Il fallait donc à tout prix que les Juifs restent là, parce qu’ils étaient indispensables. Or, nous retrouvons actuelle-

ment ce même phénomène dans le monde entier. Les nations sont tourmentées par la même idée, et si les Juifs fuyaient notre pays… qu’en sera t-il de nos finances ? Et pourtant, cette problématique fait totalement abstraction du concept de Achga’ha Pratite (divine Providence). En effet, le processus divin, lui, a un tout autre plan, il n’y a qu’à suivre les prophéties de nos livres sacrés, mais surtout les prophéties du prince de la génération, le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h qui nous a enseigné la fin de l’histoire de l’exil. Les nations du monde se soumettrons au D.ieu d’Israël par l’intermédiaire de Moché Rabbénou qui a traduit, justement lors de Roch ‘Hodech Chevat, la Torah en 70 langues. Un signe pour les nations du monde qui ont pour devoir de respecter les sept lois de Noé, mais aussi

Traductions

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053-2770419

de capter l’influence spirituelle des Juifs sages et intelligents qui offrent au monde une seule alternative de paix, le respect de son prochain et du D.ieu d’Israël. En résumé, le Pharaon ne laisse pas sortir les Juifs de l’exil tant qu’ils ne lui enseignent pas les sept lois de Noé, les bases de la ‘Hassidout et du Code de lois qui correspond à leur statut. Certes, le roi Machia’h fera ce travail lors de la Guéoula, mais c’est à nous qu’il revient de faire notre effort. La traduction de la Torah, des écrits saints, du Talmud, des Midrachim etc. ne sont pas faits pour les non-Juifs, mais pour l’air qu’ils respirent dans leur pays (par l’intermédiaire des Juifs qui étudient ces textes dans la langue du pays), l’air du temps, l’air de la vérité mais surtout, l’air de la Guéoula qui se propage déjà dans le monde car notre oxygène… C’est Machia’h !

Horaires de Chabbat à Jérusalem Chabbat Parachat Vaéra : Entrée : 16h16 - Sortie : 17h31

w w w. v i v e l e r o i 7 7 0 . c o m Vidéos inédites, Dvar Mal’hout et articles en français

Yé’hi Adoneinou Moréinou VéRabénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd !


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Extraits du discours du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita - 5751-5752 (1991-1992)

D’après ces versets, le Saint béni soit-Il s’est dévoilé aux Patriarches par le nom « E-l Cha-daï », et non par le nom Avayé, puis, par la suite, Il se dévoilera aux enfants d’Israël par le nom Avayé. Comment donc le terme « La’hen (de même) », qui signifie l’implication et la conséquence, convient-il dans ce verset ? Or, par la suite, on comprend exactement le contraire, à savoir, que les enfants d’Israël atteindront un stade tout nouveau qui lui, n’a pas été révélé aux Patriarches. Plus encore, le début de la Paracha montre le niveau des enfants d’Israël qui mériteront le dévoilement du nom Avayé. Et pourtant le nom de la Paracha est « Vaéra (Je me suis dévoilé) » qui concerne uniquement les Patriarches !? On explique dans les commentaires de la Hassidout, que le nom Avayé (le Nom explicite, le niveau de divinité qui se tient au-dessus du monde) s’est dévoilé au moment du don de la Torah. C’est pour cela que les Patriarches, qui ont vécu auparavant, n’ont pas connu ce dévoilement, mais seulement celui de E-l Cha-daï, contrairement aux enfants d’Israël qui vont vivre le don de la Torah et le dévoilement du nom Avayé. Et même si la jonction entre les mondes supérieurs et les mondes inférieurs (qui est la nouveauté du don de la Torah), a débuté lors de la circoncision en tant que Mitsva sur un membre du corps d’Avraham notre père (qui était un char, un véhicule pour la Divinité) : a) Les fiançailles d’Ist’hak et de Rivka (l’unification entre les noms de D.ieu Mah et Ban), sont le but ultime de l’accomplissement de la Torah et des Mitsvot dans ce monde, la manifestation de la Sainteté dans ce monde. b) Tout ceci intervient par l’intermédiaire d’Eliézer, le serviteur d’Avraham. Eliézer, au sujet duquel Avraham a déclaré : « Mon fils est béni et toi tu es maudit et le béni ne peut s’attacher au maudit ». Et c’est justement Eliézer qu’Avraham choisit pour faire la connection entre Its’hak et Rivka, afin de pratiquer la «conversion de l’obscurité en lumière et de l’amertume en douceur» car grâce à cette opération, peut enfin naître la jonction entre les mondes supérieurs et les mondes inférieurs dans les sommets de la perfection.

La force des Patriarches C’est donc le fait que « Je me suis dévoilé à Avraham…par le nom E-l Cha-daï » concerne principalement la Mitsva de la Mila (circoncision) par laquelle est née la possibilité du don de la Torah. Ce qui inclut le début du dé-

Chabbat Vaéra, 28 Tévet 5752-1992 qui bénit le mois de Chevat

Le dévoilement de D.ieu dans le monde futur

Au début de notre Paracha il est dit : « Je me suis dévoilé à Avraham, à Its’hak et à Yaacov par le nom E-l Cha-daï, et Mon nom Avayé (Youd-Hé-Vav-Hé), Je ne leur ai pas fait connaître. De même, parle aux enfants d’Israël : Je suis Avayé… », ceci demande une explication...

voilement du nom Avayé qui est lié au don de la Torah (la Mila étant le dévoilement de la « Lumière qui se tient au-dessus de toute limite » contrairement au reste du monde, qui lui, ne supporte pas encore ce dévoilement). Plus précisément : la nouveauté du don de la Torah ne concerne pas juste un attrait du haut vers le bas, mais surtout, le dévoilement de l’Essence. Car grâce au fait que l’on pratique une attraction du haut vers le bas, on dévoile alors l’Essence qui n’est ni limitée, ni définie par aucun facteur extérieur, et de ce fait, se dévoile en tout endroit. Ainsi, par la Mitsva de la Mila qui a été pratiquée par les Patriarches, l’Essence s’est donc dévoilée dans le plus bas niveau des mondes inférieurs, mais le voile était trop opaque pour que l’Essence y soit reconnaissable. En fait, la puissance d’attraction de l’Essence ne nous vient que par l’intermédiaire des Patriarches. Car le travail des enfants, après le don de la Torah, ne fut possible que dans les limites et contraintes qu’offrait le monde. Mais le travail des Avoth, les Pères fut du niveau de l’Essence de l’âme (le don de soi) et c’est par cette force que le travail des enfants fut rendu possible. Le don de la Torah est ce que l’on nomme « le mariage entre l’assemblée d’Israël et le Saint béni soit-Il » et lors d’un mariage participent tous les parents et grands-parents, sur trois générations, de même que ceux qui se trouvent déjà dans le monde de la vérité : - Le travail des enfants se fait donc par la force des Patriarches - La force des Avoth (l’Essence) se dévoile grâce à l’attraction vers le bas effectuée par le travail des enfants.

Le nom « Avayé » Le verset : « Et par Mon nom Avayé, Je ne me suis pas fait connaître », indique le niveau qui précède le don de la Torah dans ce qu’il s’intègre dans le niveau qui succède à cet événement. Or, la Torah est éternelle et a priori : puisque des milliers d’années se sont écoulées depuis que s’est dévoilé le nom Avayé lors du don de la Torah, en quoi ce verset peut-il bien concerner notre actua-

suis Avayé… et vous saurez que Je suis Avayé », le dévoilement qui intervint lors du don de la Torah et la Parachat Bo, « Viens vers Pharaon », « celui par qui sont dévoilées et projetées toutes les lumières », le niveau et la situation du monde futur.

lité ? Même si lors du don de la Torah, il y eut le dévoilement du nom Avayé comme il a été dit : « Vous saurez que Je suis Avayé », et puisqu’il est dit au sujet du monde futur : « Et Avayé sera pour moi Elokim, D.ieu (1) », cela signifie que le niveau d’Avayé viendra d’un niveau bien supérieur à ce qu’Il a été jusqu’ici. Alors, le nom Avayé sera, pour nous, du niveau d’Elokim (D.ieu). Se dévoilera alors, un nom Avayé bien plus élevé que le précédent : « Le principe de dévoilement de Son Grand Nom (2) ». Ce qui implique que même le niveau qui suit le don de la Torah, sera pour nous comme « par Mon nom Avayé, Je ne me suis pas fait connaître » en rapport au dévoilement du nom Avayé du monde futur où le degré du don de la Torah sera totalement transcendé « Une nouvelle Torah sortira de Moi (3) ». Alors interviendra la perfection du mariage de l’assemblée d’Israël avec le Saint béni soit-Il, comme l’ont dit nos Sages (4) : « Ce monde-ci correspondait aux fiançailles… lors de l’époque messianique aura lieu le Mariage ».

Le prince de la génération Il nous faut relier tout ceci avec le moment pendant lequel nous lisons la Parachat Vaéra cette année (57521992 Ndt) : le Chabbat qui bénit le mois de Chevat. Et plus particulièrement dans notre génération, le dixième jour du mois de Chevat qui est le jour de la Hilloula de mon maître et beau-père, prince de notre génération qui a vécu 70 ans dans ce monde-ci et par la suite, son travail s’est poursuivi sur plus de 40 ans. Ces jours se divisent en trois périodes (qui ressemblent aux trois périodes mentionnées plus haut, le prélude au don de la Torah, le don de la Torah, lui-même, et la période messianique) qui font allusion aux trois Paracha ; Chemot, Vaéra et Bo. Ces trois périodes font aussi allusion aux trois périodes des 30 années de sa Nessiout, son règne : la première période est celle qui va du début de sa Nessiout jusqu’à l’emprisonnement, la libération et sa sortie du pays (la Russie – Ndt) dans lequel les décrets étaient d’une dureté sans précédent (le creuset de fer d’avant le don de la Torah) et l’essentiel de son travail se caractérisait par le don de soi (à l’image du service de nos Patriarches). La seconde période, lorsqu’il est arrivé en Pologne, son travail portait sur l’étude et la propagation de la ‘Hassidout ‘Habad (comme la nouveauté qu’introduit « Vous saurez que Je suis Avayé », lors du don de la Torah). Et la troisième période, lorsqu’il est arrivé dans l’hémisphère inférieur (aux Etats-Unis - Ndt), où son travail fut la propagation des sources vers un extérieur très matérialiste, afin de rapprocher et d’activer la délivrance véritable et complète de la manière la plus rapide comme le souligne son célèbre slogan « Techouva immédiate, délivrance immédiate ».

Notre travail à nous, les enfants Les trois Parachiot, Chemot, Vaéra et Bo sont trois grandes périodes : avant le don de la Torah, le don de la Torah et le monde futur. La Parachat Chemot dans laquelle on parle de l’esclavage d’Egypte, le « creuset de fer », qui est la préparation au don de Notes : 1/ Vayetsé 28.21 - 2/ Torah Or la Torah, la Parachat Vaéra : « An- Chemot - 3/ Isaïe 51.4 – Vayikra Rabba nonce aux enfants d’Israël que Je 13.3 - 4/ Chemot Rabba 15 - 5/ Rachi - 6/ Psaumes 84-8 - 7/ Bechala’h 15-17


H i s t o i r e s Un dévoilement en prélude à la Délivrance véritable et complète

d e

G u é o u l a

Pendant près d’un an, Zohar BenAvi de Bat Yam, a commencé à se rapprocher de la lumière du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h, par l’intermédiaire du ‘Hassid et émissaire du Rabbi, le Rav Zimroni Tsik.

En tant que Juif traditionnaliste qui respecte la Torah et pratique les Mitsvot, Zohar participait aux cours sur le Dvar Mal’hout du vendredi soir, à la synagogue ‘Habad de Bat Yam. « L’histoire se passe à l’époque du Chabbat Kodech de la Parachat Vayéra, 17 Mar-Hechvan (aux alentours du mois de novembre) raconte Zohar. Suite à la prière du Chabbat matin, eut lieu, comme à l’accoutumée, un rassemblement ‘hassidique (Kiddouch suivi de chants et d’explications de Torah), ce que l’on appelle le « Farbrenguen », avec le Rav Zimroni Tsik. Il parla comme à son habitude de la délivrance véritable et complète, il ramena alors des exemples de situations analogues à la nôtre dans lesquelles la foi en le prophète de D.ieu fut soumise à l’épreuve, tels furent ses propos : « Même maintenant, lorsqu’apparemment, la situation du peuple Juif semble désespérée, d’un côté, les attentats incessants, un gouvernement irresponsable qui met en danger la vie de ses propres citoyens, sans aucuns freins. Nous devons, à l’heure actuelle, nous raccrocher aux paroles du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h et croire d’une foi complète en la bonne nouvelle de l’annonce de la délivrance, sans en douter d’aucune manière. Nous devons faire encore un petit effort, et nous verrons alors, comment le monde, lui-même est prêt pour le dévoilement complet du Rabbi en tant que roi Machia’h ! ». La réunion ‘hassidique se prolongea encore quelques heures et lors de sa conclusion, nous priâmes Min’ha afin de permettre à chacun de rentrer chez lui pour le repas de Chabbat.

A la fin de la prière, chacun prit le chemin du retour, et en fin de compte, je restais seul à la synagogue, j’avais envie d’étudier un peu de ‘Hassidout avant de rentrer chez moi. J’ouvris alors le livre « Torah Or » de l’Admour Hazaken afin d’étudier la Paracha ‘Hassidique de la semaine comme le demande le Rabbi. Après quelques minutes, je ressentis qu’une autre personne se trouvait dans la synagogue. Je jetais un coup d’œil alentours, mais ne vis rien de spécial, ni personne. Je me dis peut-être que quelqu’un est à l’extérieur et attend qu’on lui ouvre la porte… Je sortis à l’extérieur, mais personne ne se tenait là, ni aux environs. Je revins à l’intérieur et continuais à étudier en pensant que je me faisais certainement des idées. Alors que soudainement, me surprit cette même sensation de présence étrange. Je me levai et examinai de nouveau les alentours. Lorsque je vis qu’il n’y avait personne, je revins à ma place et repris mon étude. Peu après, j’enregistrai visuellement la présence d’un homme dans la pièce. Je levais alors la tête et vis en face de

moi… Le Rabbi Chlita Mele’h HaMachia’h à une distance de moins de trois mètres de ma place ! Le Rabbi se tenait debout devant moi, proche de l’armoire sainte contenant les rouleaux sacrés de la Torah, et me fixait du regard. Lorsque je me rendais compte que ce n’était pas un effet de mon imagination, j’en profitais pour demander une bénédiction pour une femme dont l’état de santé était critique. Je dis alors au Rabbi, que j’implorais sa sainte bénédiction pour Tali Danan, afin qu’elle se rétablisse au plus tôt. Le Rabbi me répondit que la situation de cette personne n’est pas simple et qu’elle devra dire de nombreux Tehilim. Les pensées se bousculaient dans mon esprit et je pensais demander une bénédiction pour la réussite financière, la famille etc. Mais je ne sais pas pourquoi, je décidais de demander quelque chose de général pour le peuple Juif. « Rabbi ! Demandais-je le cœur brûlant, qu’adviendra t-il du peuple Juif ? Quand viendra la fin ? ». Le Rabbi me répondit : « Il y aura une grande descente pour mieux remonter ». Après Machia’h & Guéoula

Des Farbrengens

Il nous faut avoir à l’esprit que, immédiatement, le Rabbi, prince de notre génération, entre et regarde chacun des ‘hassidim et chacun des proches qui lui sont attachés, afin d’examiner son niveau et sa situation... Ceci éveillera en nous le désir de terminer et de perfectionner tous nos actes et notre travail. Il est nécessaire, pour cela, d’organiser des réunions ‘hassidiques spéciales, depuis le Chabbat qui bénit le mois de Chevat (en plus des réunions ‘hassidiques habituelles de chaque Chabbat « Comme il est dit au sujet de la Paracha Vayakel Moshé… de rassembler des communautés chaque Chabbat, de les faire entrer dans les synagogues et maisons d’étude afin d’enseigner la Torah en public »), et plus particulièrement pour Roch ‘Hodech Chevat car « le onzième mois, le premier jour du mois… Moché expliqua la Torah à nouveau », « en 70 langues » (5), (ce qui fait partie du travail du Baal HaHilloula, de répandre les sources à l’extérieur, en 70 langues), afin d’éveiller et de se renforcer l’un, l’autre, en tous

cette réponse, je ne pus voir le Rabbi face à moi. Je ne peux décrire mes sentiments à ce momentlà, mais les cinq minutes passées à parler avec le Rabbi étaient pour moi infinies ! J’ai vu le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h en face de moi de la manière la plus concrète, ce n’était pas une sorte de vision céleste ou autre, le Rabbi était, là, juste à côté de moi, comme toute autre personne. Il semblerait depuis ce moment que nous ayons vécu la grande descente (rendre les territoires, un gouvernement encore plus dangereux a pris le pouvoir etc.) et que dès à présent interviendra la grande montée vers la délivrance véritable et complète, immédiatement, Mamach ! » (Traduit de la Si’hat Haguéoula) La Newsletter de cette semaine est dédiée à la bonne délivrance de Myriam Bat Messaouda les sujets évoqués et plus spécifiquement, de rapprocher et d’amener la délivrance de la manière la plus immédiate.

Préparer Youd Chevat Et l’on doit surtout se préparer à organiser la réunion du 10 Chevat qui se fera bien entendu avec la participation du Baal HaHilloula, le prince de notre génération à notre tête, avec Moché et Aharon, car immédiatement, ce Chabbat Vaéra, avant même que nous ne lisions la Parachat Bo, tous les enfants d’Israël sortent de l’exil, « avec nos jeunes, nos vieux… nos fils et nos filles (comme nous le lirons à Min’ha), et dans le langage du Midrach, « Reuven et Shimon sortent », la montée des enfants d’Israël de l’exil vers la Guéoula, la délivrance véritable et complète, de même que la montée des enfants d’Israël vers le niveau des Patriarches, l’Essence des Juifs lorsqu’ils sont unis avec son Essence qu’Il soit béni, et de niveau en niveau, vers l’infini, comme il est écrit (6) « ils monteront de force en force pour voir D.ieu à Tsion », dans le troisième Temple, le Temple triple, « Le Temple, mon Seigneur, que Tu as préparé de Tes mains (7) ». (Dvar Mal’hout)

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RECIT

Un jeune inconnu dans la ville de Chklov

« C’était en l’année 5531 (1770), un soir d’hiver. Dehors, il faisait très mauvais et dans la maison d’étude des Parouchim*, Rav Yossef Calbo, qui se distinguait par sa grande érudition, étudiait depuis déjà plusieurs heures un passage du Talmud avec une grande concentration, en s’approfondissant sur le commentaire de Rachi. Rav Yossef Calbo était déjà célèbre dans toute la Lituanie. A Minsk et à Vilna, on lui avait même décerné le titre de « notre maître et notre guide », lorsque l’on mentionnait son nom en son absence. Sa grande érudition était déjà connue jusque chez les maîtres du Judaïsme allemand, bien qu’il n’ait pas encore atteint l’âge de quarante ans. Cet érudit accordait beaucoup d’importance au respect des étudiants en Torah et se comportait comme un homme conscient de ses qualités qui apparaissaient lors de son étude. Ce soir-là, alors qu’il était plongé dans son étude, un jeune homme entra dans la synagogue, un sac sur l’épaule. Il se dirigea tout droit vers le poêle allumé pour s’y réchauffer. On sentait qu’il avait très froid et que le long chemin qu’il venait sans doute de faire l’avait beaucoup fatigué. Après un cours un instant, Rav Yérou’ham Dov, le pêcheur et poissonnier, se dirigea vers lui pour lui souhaiter la bienvenue et, par la même occasion, pour lui demander s’il avait où manger ainsi que pour le tester sur son niveau de connaissances. Car Rav Yérou’ham Dov était un grand érudit et un homme d’une grande hospitalité. Il avait installé, chez lui, une chambre réservée aux érudits. Au cours de ses vingt années d’étude approfondie, il avait acquis une solide connaissance en matière de Talmud. Or, depuis déjà quelques jours, il peinait à comprendre le sens du commentaire de Rachi sur un passage du traité Ara’hine. Il avait fait part de sa question à plusieurs grands érudits de la ville, mais personne n’avait pu lui donner de réponse satisfaisante. Malgré le grand respect qu’il éprouvait pour Rav Yossef Calbo, il n’aimait pas lui poser les questions qu’il rencontrait dans son étude. C’est donc par celleci qu’il décida de tester le niveau de connaissances du jeune homme. Lorsque Rav Yérou’ham Dov lui indiqua le passage sur lequel portait sa question, le jeune homme, sans en attendre la formulation, se mit à réciter tout le passage, mot à mot, comme s’il étudiait pour lui-même en traduisant les paroles du Talmud en Yiddish. Rav Petites Annonces

Cours de Torah Centre ville de Jérusalem au Merkaz Machia’h & Guéoula. Cours en français. Farbrengen, grande fête ‘hassidique à l’occasion de la Hilloula de l’Admour Hazaken ce mercredi (06/05) à 21h30 8, rue Yaavets. Infos 053-2770419 Nouvelle vision sur la Guéoula Exposé basé sur les prophéties du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h par Rav Gabriel Beckouche au 30, rue Moché Kalfon à Har ‘Homa Lundi soir à 20h00 Infos : 058-4770055

Yérou’ham Dov fut fortement impressionné par une telle érudition et quelle fut sa surprise lorsqu’il s’aperçut que la traduction des paroles de Rachi, que le visiteur donnait, rendait sa question complètement caduque. Il demanda alors au jeune homme de prendre ses affaires et de le suivre chez lui car là-bas, il pourrait l’honorer à la mesure de son érudition. Mais le jeune homme répondit qu’il ne pouvait pas accéder à sa requête car il devait reprendre son chemin au petit matin. Un grand tumulte s’éleva peu à peu dans la maison d’étude car Rav Yérou’ham Dov avait raconté que toutes les réponses que les grands maîtres de la ville avaient donné à sa question n’avait pas trouvé grâce à ses yeux, alors que le jeune homme qui venait d’arriver l’avait résolue par sa simple traduction. Lorsque Rav Pessa’h Ber le studieux et d’autres érudits entrèrent dans la maison d’étude, Rav Yérou’ham Dov leur relata de nouveau l’événement. Rav Pessa’h Ber se dirigea alors vers le jeune homme pour lui souhaiter la bienvenue et fut bientôt suivi d’autres érudits qui entamèrent, avec le visiteur, une discussion talmudique. Lorsque Rav Yossef Calbo s’aperçut qu’un cercle s’était formé autour du poêle et que tous écoutaient les paroles d’un homme, il s’approcha lui aussi et vit, à son grand étonnement que c’était un simple jeune homme qui tenait en haleine l’assistance sur un passage du traité ‘Houline. Après plusieurs heures de discussion, tous les présents et surtout Rav Yossef Calbo furent remplis d’aise de qu’ils avaient entendu. Quant à moi, raconte Rav Pin’has Reizes, (fils du Rav de la ville, Rav ‘Hano’h Henik Schick)**, lorsque j’arrivai cette nuit-là pour étudier comme à l’accoutumée, je trouvai une foule nombreuse dans la maison d’étude. Près de la table qui se trouvait près du mur sud, étaient assis Rav Yossef Calbo, Rav Zalman Yé’hiel l’enseignant, Rav Pessa’h Ber le studieux, Rav Chmouel Na’houm l’ermite, Rav Yerou’ham Dov le pêcheur, Rav Avraham Chemaya le silencieux et

presque tous ceux qui étudiaient habituellement jusqu’au milieu de la nuit. Près de la table, se trouvait une personne qui m’était inconnue. Celui-ci écoutait avec attention les paroles de Rav Zalman Ye’hiel l’enseignant. Deux fois par semaines, Rav Zalman Ye’hiel l’enseignant donnait un cours à un groupe d’étudiants qui avaient déjà atteint le niveau de tirer par euxmêmes des enseignements du Talmud. Ce soir-là, il répétait le cours qu’il avait donné dans l’après-midi et qui contenait de nombreuses nouveautés. Lorsqu’il en eut terminé, le jeune homme lui dit que son analyse du texte était très fine et beaucoup de points intéressants en ressortaient mais que, pour sa part, il étudiait d’une autre façon. Il se mit alors à réciter le passage du Talmud avec ses commentaires et s’arrêta sur un commentaire de Tossefot sur lequel il disserta pendant plus de trois heures, devant une assistance qui buvait littéralement ses paroles, en reliant chaque détail avec les conséquences juridiques qu’il impliquait. Rav Yossef Calbo ne trouvait pas de mots pour faire la louange de l’exposé qu’il venait d’entendre… Lorsqu’on demanda au visiteur d’où il venait et quelle était sa fonction, il garda le silence. Devant l’insistance des présents, il répondit qu’il n’était pas un Rav mais qu’il se consacrait simplement à l’étude. Après la prière, le jeune homme se prépara à prendre la route. Mais Rav Yerou’ham Dov insista pour qu’il lui accorde le mérite de le recevoir chez lui et affirma que s’il se dérobait à sa demande, il endurerait de grandes souffrances. Le jeune homme refusa d’abord, mais devant la sincérité de Rav Yérou’ham Dov, il finit par accepter. Son hôte le conduisit en sa maison et l’installa dans la chambre qu’il réservait aux érudits, remplie de toutes sortes de livres. Comme on était mercredi et qu’il devait aller travailler, le jeune homme resta seul. La nouvelle de la venue d’un grand érudit se répandit, dans la ville de Chklov, comme une trainée de poudre. A cette époque, les villes de Lituanie appliquaient avec zèle le commandement d’honorer les étudiants en Torah. Or, Chklov était l’une des plus importantes villes de Lituanie. Elle regorgeait de grands érudits ainsi que de gens fortunés qui ne ménageaient ni leurs efforts ni leur fortune pour marquer leur respect envers les érudits. Mon père fut très heureux d’apprendre la présence d’un grand érudit à Chklov et me dit qu’il viendrait sans doute,

Beit Machia’h à Har ‘Homa Rav Shlomo Yossef Tsion. Cours tous les jours en hébreu, cours pour femmes sur Taharat Michpa’ha. Farbrengen 24 Tévet (04/01) à l’occasion de la Hilloula de l’Admour Hazaken ! Lundi à 20h30 avec repas, invité d’honneur le Rav Doron Oren responsable de la Yéchiva du Méle’h HaMachia’h au centre ville de Jérusalem 054-4449770 Café ‘hassidique pour femmes à Har ‘Homa (fr) Une Midracha s’ouvre pour les femmes : café et petit déjeuner, avec ‘havrouta et études en groupe, matinée d’étude en français. Lundi matin à 10h00 à Har ‘Homa Pour plus d’infos : 058-4770055

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selon la coutume, en compagnie de Reb Moché David le trésorier. Je répondis à mon père que j’en doutais fort, car le visiteur voulait quitter la ville au petit matin et ce n’est que devant l’insistance de Rav Yérou’ham Dov qu’il avait accepté de rester un peu plus. Aussi, je conseillai à mon père de se déplacer chez Rav Yérou’ham Dov, s’il voulait avoir une chance de rencontrer le visiteur. Lorsque mon père finit son cours, il reçut la visite de Rav Zalman Yé’hiel l’enseignant qui lui rendit compte de ce qui s’était passé la nuit précédente. Il ajouta que Rav Pessa’h Ber le studieux et lui-même avaient pensé qu’il serait adéquat que le visiteur donne le cours de Talmud quotidien mais qu’ils ne voulaient pas prendre cette décision sans son accord car il était le Rav de la ville. Il ajouta qu’il serait profitable que le Rav l’invite à sa table pour rencontrer les membres du tribunal rabbinique. Durant toute la journée, de nombreux érudits vinrent rendre visite au jeune homme et repartirent comblés par les réponses que celui-ci avait donné à leurs questions. Quand j’arrivai chez Rav Yerou’ham Dov, je trouvai la chambre réservée aux érudits noire de monde. Le visiteur était en train d’expliquer à des érudits de la ville comment ils devaient s’y prendre pour analyser les textes talmudiques. A leur demande, il donna un cours sur le début du troisième chapitre du traité Baba Batra. Ce cours emplit de satisfaction l’assistance car, malgré sa durée, l’exposé était d’une clarté qui le rendait facile à suivre. Le soir, le jeune homme rendit visite à mon père qui l’attendait en compagnie des plus grands érudits de la ville. Leur discussion se prolongea tard dans la nuit et les invités regagnèrent leur demeures, enchantés par la soirée qu’ils venaient de passer et pleins de respect pour ce jeune inconnu. Rav Yé’hiel ne voulut pas abandonner l’idée d’inviter le jeune homme à donner la leçon talmudique quotidienne devant les érudits de la ville. Devant sa détermination, l’invité finit par accepter. Le jeudi matin, après la prière, celui-ci commença sa leçon qui dura cinq heures et qui tint en haleine une assistance émerveillée. Le soir, le visiteur quitta la ville. Quelques jours plus tard, on apprit que c’était le Baal HaTanya ». (Extrait de l’un des discours du Rabbi précédent, Rabbi Yossef Its’hak de Loubavitch). * Parouchim : Les ermites ** Le Rav Pin’has Reizes et son père devinrent par la suite des hassidim de l’Admour Hazaken

C A R N E T

Pour la réussite de: ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, David Ben Tserouya. Pour la bonne santé de: Mercedès Bat Fifine, Sivan Bat Sarah Hadassa Leilouï Nichmat de: Julia Bat Elie, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Raphaël, Serouya Beya Bat Myriam, Moché Maurice Ben Yossef et Fifine et Sylvia Hassiba Bat Nissim

La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina

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