Vive le roi Machia'h n°297

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N°297 - Hebdomadaire - Chabbat Parachat Terouma - Roch ‘Hodech Adar Alef Bonnes Nouvelles

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Du Nord au Sud

Les Tanks 'Habad, cette semaine, se sont lancés dans une action pleine d'énergie avec les soldats de Tsahal aux frontières de tout le pays. A commencer par la frontière libanaise, syrienne, puis sont descendus vers le Sud, à la frontière de Gaza et de l'Egypte. (CI)

Ceinture noire ou Gartel ?

Le petit garçon qui a reçu des coups à l'école à cause de l'antisémitisme est en fin de compte devenu grand... et champion de Karaté. Puis, avec la bénédiction du Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h et une volonté qui brise les portes, Fichel Jacobs est devenu un Rav et a écrit plusieurs livre de Ala'ha. Une histoire passionnante que l'on peut lire cette semaine sur le site chabad.info. (CI)

Grande réussite de Or 'Haya

Dimanche dernier, près de 3000 femmes et jeunes filles ont participé au grand rassemblement de Hakel au Binyané Haouma à Jérusalem. Une réussite sans précédent pour cette soirée organisée par le séminaire d'étude Or 'Haya à l'occasion de la Hilloula de la Rabbanite 'Haya Mouchka épouse du Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h. (CI)

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La Newsletter de cette semaine est dédiée à la bonne Alya pour Acher Ben Sarah et Zera ‘Haya VeKayma pour Binyamin Ben Sarah

Photo de la semaine

L’histoire de Pourim se reproduit !

Nous discuterons cette semaine de la Méguila d’Esther et des jours de Pourim pour la simple raison que cette année nous avons deux mois de Adar, et donc plus de temps pour commenter la Méguila et plus de joie pour amener la délivrance véritable et complète…

Les choses sont commémorées et se déroulent de nouveau sous nos yeux. Lors de l’histoire de la reine Esther, nous constatons qu’il est trois grands moments dans la Méguila : - Les Juifs sont installés en Perse, s’y plaisent et fautent lors du festin du roi A’hachvéroch par la consommation de mets interdits. - Ensuite un exil plus dur s’installe avec le décret du méchant Haman. - Puis vient la délivrance du Peuple Juif à la suite du retour en Techouva, des prières, de l’étude des enfants, tout cela à l’initiative de Morde’haï, le chef de la génération et de l’intervention de la reine Esther lors du second festin auquel participent A’hachvéroch et Haman qui est démasqué.

Or, un détail de la Méguila fait pencher la balance d’un extrême à l’autre : « Cette nuit-là, le sommeil du roi fut perturbé ! ». Dans la ‘Hassidout, on explique que le roi c’est en fait le Saint béni soit-Il et il existe, même pour D.ieu, un concept de sommeil et un autre d’éveil. La Galout, l’exil est représenté par le sommeil (le psaume 127 nous dit : Lorsque D.ieu reviendra du retour de Tsion, nous (nous rendrons compte que nous) étions comme des rêveurs). En effet, l’exil est souvent imagé par un rêve surréaliste, celui de la réalité que nous vivons depuis quelques millénaires, l’exil de notre Terre et celui du joug des nations. Ainsi le scénario de la Méguila se retrouve dans l’actualité car nous rencontrons un état où par nos fautes, nous avons été exilé de notre Terre et en effet, aujourd’hui le gouvernement cède des parcelles de terre d’Israël aux pires ennemis d’Israël, Haman, Amalek, les palestiniens, alors que nous sommes en plein « festin du Roi des rois », c’est à dire que le Saint béni soit-Il nous a rendu le Pays d’Israël et telle est la faute pour laquelle nous sommes encore en exil, celle de vouloir rendre un

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présent aussi extraordinaire. Mais, nous explique le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h à l’instar de Morde’haï, que nous devons faire Techouva et nous avons fait Techouva ; les Yéchivot fleurissent, les Synagogues et les Beit ‘Habad s’agrandissent et les petits enfants apprennent le ‘Houmach-Rachi au ‘Heder ! Alors où est le festin de la reine Esther avec le roi et la punition d’Haman ? Et bien, il est expliqué, toujours dans la ‘Hassidout, que Esther est un autre nom de l’assemblée d’Israël. Or, aujourd’hui, nous, le Peuple Juif vivons actuellement les premiers instants de la Guéoula et que le Saint béni soit-Il nous a déjà envoyé le roi Machia’h et celui-ci nous demande d’étudier les sujets qui concernent le Machia’h et la Guéoula, de propager la bonne nouvelle de la Guéoula, le remerciement à D.ieu pour les miracles et les prodiges qu’Il produit pour nous tous les jours, tout ceci entraînera le grand dévoilement qui provoquera l’effacement du Haman de notre époque (déjà bien entamé dans les pays arabes, ennemis jurés d’Israël), c’est à dire, tous ceux qui cherchent à nuire au Peuple Juif… Ainsi, le roi Machia’h, dès lors que nous accepterons sincèrement le joug de sa royauté, se dévoilera aux yeux de tous et fera lui-même la guerre contre Amalek par sa seule présence. Et le monde vivra en paix, les Juifs seront alors conviés pour le grand festin au troisième Temple, celui du Léviathan et du grand buffle, accompagné par le vin vieux de 5776 ans dans la plus grande Sim’ha, la joie de la Guéoula Horaires de Chabbat à Jérusalem Chabbat Parachat Terouma : Entrée : 16h47 - Sortie : 18h00

w w w. v i v e l e r o i 7 7 0 . c o m Vidéos inédites, Dvar Mal’hout et articles en français

Yé’hi Adoneinou Moréinou VéRabénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd !


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Extraits du discours du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita - 5751-5752 (1991-1992)

Adar et Terouma Le début du mois de Adar tombe dans la semaine de la Paracha Terouma. Il doit donc y avoir un lien entre la joie du mois de Adar, le bon Mazal d’Israël et la Paracha Terouma. Lorsque l’on remarque l’ordonnance de D.ieu dans le premier verset : « Ils prélèveront pour Moi… Et voici ce qu’ils Me prélèveront d’euxmêmes : de l’or et de l’argent et du cuivre etc. », la célèbre question revient de nouveau, pourquoi dans ce que l’on prélève pour construire le Sanctuaire, énumère-t-on l’or en priorité, au lieu d’utiliser un ordre allant du plus simple au plus précieux ? Une autre question se pose en ce qui concerne la construction-même du sanctuaire. Comment est-il possible que D.ieu réside dans le monde, dans une maison, et ce, dans le but de se faire connaître aux enfants d’Israël, alors que le prophète s’étonne : « Les cieux et les cieux des cieux ne peuvent Te contenir ». Or, un simple homme, une simple femme et même un petit enfant sont les détenteurs de ce pouvoir, de faire résider la divinité sur terre, chez chacun. C’est pour cela que de prendre un « prélèvement pour Moi », doit se faire « pour Moi, pour Mon Nom », ainsi que de faire un sanctuaire doit se faire « pour Mon Nom ». Cela veut dire avec amour, et même un sage, dit le Rambam, n’atteint pas forcément ce niveau. Et un Juif, qui pourtant n’appartient pas à ce degré-là, sera habitué à se comporter avec la crainte de D.ieu. Car par la suite, il comprendra qu’il doit servir D.ieu par amour. C’est comme cela qu’il peut faire résider la Présence Divine dans le Sanctuaire, au sujet duquel D.ieu dit : « Je résiderai parmi eux ».

Le Juif, c’est de l’or ! Grâce à tout cela, on peut donner un sens à la prépondérance de l’or dans les dons au Sanctuaire : L’or ne fait pas allusion à l’importance du matériau lui-même. Il fait allusion au Juif, à son importance et à son niveau. Car le Juif, tel qu’il vit en bas dans ce monde-ci, est non seulement le fils du Roi (2), mais un roi lui-même. Le Juif appartient au niveau de l’or, car c’est par sa force qu’il peut construire le Sanctuaire de D.ieu. Et puisque le Juif est riche spirituellement, du niveau de l’or ; matériellement, se concrétisera alors automatiquement la richesse, de l’or à profusion. Ce qui nous enseigne qu’un Juif doit être riche de la manière la plus concrète. Et même s’il ne l’est pas concrètement, ce qu’à D.ieu ne plaise, cela ne veut pas dire que cette richesse n’existe pas, mais que le Juif doit la dévoiler grâce à son travail.

Chabbat Terouma 5752-1992

La joie et la bénédiction du mois de Adar

On introduira par une bénédiction, parce que nous sommes à l’entrée du mois de Adar, et selon la loi énoncée par la Guémara (1) : « Lorsqu’arrive le mois d’Adar, on rajoute dans la joie » et par la suite, il est dit « Le Mazal (d’Israël) est fort », il est alors évident que les Juifs sont bénis de toutes bénédictions. Et plus particulièrement la principale bénédiction, la plus actuelle, celle de la délivrance immédiate et complète.

23 Adar à Roch Hodech Nissan, cet événement se passe pendant que le Juif possède un Mazal fort et puissant. Ceci est aussi lié au fait que « lorsqu’entre Adar, l’on rajoute dans la joie ». Et la joie principale du Juif est que même lorsqu’il est au plus bas, dans un monde qui voile et cache la divinité, même alors, il est attaché au Saint béni soit-Il, même en bas, il est le fils unique de D.ieu. Et c’est D.ieu, lui-même qui déclare que le premier bien matériel du Juif est l’or. Et c’est comme cela qu’il atteindra les niveaux de joie les plus élevés.

jours selon ses paroles, « chacun doit y participer par son argent, hommes et femmes comme pour le Sanctuaire du désert », il en est de même pour le troisième Temple, chacun doit y participer par ses dons, hommes, femmes et on peut aussi mentionner les enfants (comme ce fut le cas pour le Sanctuaire).

Comment y arriver ? De fait, puisque l’on doit rajouter de la joie, alors que toute l’année on accomplit « Servez D.ieu dans la joie (6) » comme le décrète le Ramo à la fin du Choul’hane Arou’h (Ora’h Haïm) : « Celui qui a bon cœur est toujours en festin ». Dans la joie, il doit y avoir toujours du nouveau et celui qui s’empresse est digne de louanges, ce qui signifie que l’on rajoute chaque jour plus de joie. Concrètement, chaque Juif rajoutera de la joie pour lui-même et aussi pour l’autre, dans l’étude de la Torah, de la Hassidout, ainsi que dans l’accomplissement des Mitsvot au niveau le plus haut. On réjouira sa famille, le mari réjouira son épouse, les parents réjouiront leurs enfants, dans ce qui peut les réjouir. Et on réjouira son entourage et on obtiendra par cela, le monde futur et ce monde-ci.

Et que nous apporte cette joie ? La qualité principale de la joie est qu’elle agit et s’insère dans tous les domaines de l’homme. Lorsqu’un homme est joyeux, il vit une vie joyeuse ; d’une joie qui se reflète dans tous ses actes, dans tous ce qui entre en contact avec lui. De plus, il rend joyeux les gens autour de lui. Et toute cette joie amène avec elle plus de réussite dans toutes ses actions et dans toute sa vie comme on peut le constater dans la réalité. De plus, grâce à la joie, on reçoit en cadeau la vie éternelle du monde futur comme le disent nos Sages : « Voici des comiques qui sont joyeux et réjouissent les hommes, ils seront présents dans le monde futur (3) ». Et l’on appartiendra aussi à On veut tout cela maintenant ! ce monde-ci, car la vie ici sera plus véritable, Et que cette dernière minute de Galout, d’exil soit la première de la Guéoula, de la délivrance, dans joyeuse et réussie. la joie, grâce au mérite des femmes justes d’Israël, nous sommes sortis d’Egypte et par leur méLe sujet d’actualité Y a t-il un Mazal pour Israël ? De cela, on comprendra le lien avec le mois Malgré toutes les interprétations du verset de rite se dévoilera la Guéoula. Et nous passerons d’Adar dans les propos de la Guemara. « Israël notre Paracha : « Il Me feront un sanctuaire et Je immédiatement à la vie éternelle lors de la délin’a pas de Mazal », suite à cette affirmation, que résiderai parmi eux », le sens simple ne sort pas vrance véritable et complète car nous sommes signifie « Le Mazal d’Israël est puissant pendant de son contexte (4). La loi à appliquer concrète- dans la génération de mon beau-père le Rabbi, le mois d’Adar » ? Apparemment, cela signifie ment est l’obligation qu’ont les enfants d’Israël de prince de notre génération dont le nom est « Yossef Its’hak » qui fait allusion au rire à qu’Israël est au-dessus de l’influence des étoiles. construire le Temple. Mais selon la Hassidout, « Eïn Mazal LeIsraël, Is- Et en ce qui nous concerne, l’intention est de l’humour et à la joie. raël n’a pas de Mazal », le Maguid de Mézeritch construire le troisième Temple de la manière la explique que le Mazal d’Israël est le « Eïn », c’est- plus concrète, comme le dit le décret du Ram- Et tous les enfants d’Israël avec nos jeunes, nos à-dire, le Bitoul, l’annulation de l’ego. Et donc, bam, qu’il sera construit par le Machia’h notre vieux, nos fils et nos filles, avec leur or et leur arpuisque la construction du Sanctuaire a duré du juste, « Et il le construira à son endroit (5) » et tou- gent, avec toutes les synagogues et les maisons d’étude on se dirige tous vers la Terre Sainte, à Jérusalem, ville Sainte, dans le troisième et triple Abonnement à la Newsletter Beit HaMikdach, immédiatement à l’instant « Vive le roi Machia’h Now ! » concrètement, Mamach. Pour Israël : 180 Sh par an - Pour la France et le monde : 84 Euros envoyez votre adresse postale par email : gueoulanews@gmail.com Notes : 1/ Taanit 29a, 2/ Chabbat 67a, 3/ Taanit 22a, 4/ Chabbat 63a, 5/ Lois des rois ch.11, 6/ Psaumes 100-2


H I S T O I R E

Igueroth Kodech, Farbrengen et miracles de la Guéoula !

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G U E O U L A

En plus de ses nombreuses responsabilité en tant que directeur du Beit ‘Habad de Tel Aviv dans le quartier de Névé Ofer, le Rav Chmouel Ma’hpoutz possède une activité de volontariat sur le site « Igrot.com », le site sur lequel on peut interroger le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h en hébreu. Ainsi, sur ce site, le Rav Chmouel apparaît dans la liste des émissaires qu’il est possible de contacter, et lui demander de l’aide pour comprendre la réponse que l’on a reçu… Dans le cadre de ce travail, il a déjà été témoin de nombreux miracles et prodiges, à des moments où il était lui-même présent, il nous raconte : « L’éventail des personnes qui utilisent nos services est extrêmement large. Toutes les sortes, toutes les tendances certaines parfois surprenantes. L’histoire la plus récente à laquelle il m’est arrivé d’assister remonte à la veille du 24 Tévet, cette année… Une femme m’a appelé et a demandé une bénédiction pour un accouchement aisé. Dès que je notai son prénom et celui de sa mère, je m’aperçu que cette femme nous avais déjà contacté par le passé, en différentes occasions. Elle appartient à un courant lituanien (religieux orthodoxes) et a déjà bénéficié de miracles et de merveilles par l’intermédiaire des Igueroth Kodech. Et maintenant, de nouveau, elle demandait une bénédiction. Après avoir rédigé la lettre pour solliciter une bénédiction, et que l’on ait prononcé la sainte déclaration de « Yé’hi Adoneinou… », j’insérai le message dans le volume 23 des Igueroth Kodech et la réponse qui s’ouvrit fut en page 302303. La réponse était datée des « Jours de ‘Hanouka » et là, il était promis des miracles surtout au début : « Alors que l’on se tient lors des jours de ‘Hanouka à proximité de Youd Teth Kislev, le jour de la bonne nouvelle ». La mention de la célèbre date du 19 Kislev, renforça la foi en de bonnes nouvelles très prochainement. Une autre surprise fut découverte lors de la lecture de la lettre qui faisait face à la première la lettre, et dont le numéro était 8918 : « Au sujet du jour de sa naissance (lettre écrite à une femme) ». Je résumai les lettres et ainsi pus en expliquer à cette femme les tenants et les aboutissant, puis la conversation prit fin alors que je ne voyais pas en sa demande de bénédiction quelque chose qui sortait de l’ordinaire… Quelques jours passèrent et je reçus un appel téléphonique. Au bout du fil se trouvait la femme a qui étaient promises une « naissance » et « une délivrance pleine de miracles ». Elle déclara d’emblée : « Je tiens à vous remercier pour votre assistance à comprendre la réponse des Igueroth Kodech et la promesse des bonnes nouvelles qui se sont pleinement réalisées », elle raconta : « Lorsque je vous ai téléphoné, il y a de cela près d’un mois et demi, je terminais mon neuvième mois de grossesse. Mais quelques jours auparavant, je fus prise de fortes contractions mais sans

ordre précis, irrégulières. Le fait que cela durait déjà depuis plusieurs jours et qu’aucun accouchement n’en suivait, me mit dans un état de panique. Puis je me souvins que l’on était à la veille du 24 Tévet, le jour de la Hilloula de l’Admour Hazaken, fondateur de la ‘Hassidout ‘Habad. J’étais au courant qu’une grande réunion ‘hassidique (le célèbre Farbrenguen) pour les femmes devait se dérouler non loin de chez moi. Je ne savais si je devais y participer ou non… et si les contractions me reprenaient là-bas ? En fin de compte, je décidais, motivée par le proverbe bien connu de l’Admour Hazaken : « Ce qu’une réunion ‘hassidique accomplit, l’ange MiRécit

Perla, épouse d'un grand homme

Le nom le plus prestigieux qui se présente à l'esprit de tout Juif dès qu'on évoque Prague est celui du Maharal, Rabbi Yéhoudah Levaï, fils de Rabbi Betsalel. Une statue élevée à sa mémoire et une rue portant son nom témoignent jusqu'à ce jour de l'hommage qu'a tenu à lui rendre même le monde non juif où l'on avait coutume de l'appeler « Der hohe Rabbi Loew » (l’exalté rabbin Loew).

Le nom du Maharal nous ramène au XVIe siècle, ce grand siècle de l'histoire. Les structures austères du Moyen Âge étaient battues en brèche et l'on croyait fermement à l'avènement de « l'Âge Nouveau ». Philosophes, savants et poètes voyaient s'étendre leur influence jusque dans les cours royales, y compris celle de Rodolphe, roi de Bohême. Comme nous le disions plus haut, le nom du Maharal est presque universellement connu et intimement lié à la ville de Prague. Cependant, on connaît beaucoup moins sa femme Perla qui fut la fille du riche érudit Chmouel Reich. L'histoire de sa vie présente plus d'un point commun avec celle de Rabbi Akiba et sa femme Rachel. Histoire peu commune en vérité, même considérée dans la perspective de l'époque où elle vécut. Perla naquit en 5276 (1516). Dès l'enfance, tout en elle annonçait la brillante jeune dame qu'elle devait devenir par la suite. L'influence de son père s'étendait jusqu'à la famille royale, et il ne se fit pas faute d'en user chaque fois que la situation de ses frères persécutés le requit. Le père du Maharal, Rabbi Betsalel, fut lui aussi un éminent éru-

chaël, lui-même ne peut accomplir ! ». Il ne peut s’ensuivre quelque chose d’indésirable. Et c’est comme ça que je me suis rendue à ce Farbrenguen. Cela m’a insufflé énormément de forces. Je sentais que je percevais une vitalité toute nouvelle et une énergie supplémentaire. Le lendemain, je vous ai contacté pour demander cette bénédiction. La réponse contenait de « bonnes nouvelles », « le jour de sa naissance » et la « fête de la Guéoula ». Et en effet, quelques heures plus tard, je me trouvais déjà après la naissance de notre fille, pour de longs jours et de bonnes années… (Traduit de la Si’hat HaGuéoula) dit. Il était toutefois fort pauvre. Le jeune Yéhoudah montra très tôt des dons intellectuels exceptionnels. À l'âge de sept ans, sa précocité était telle qu'il pouvait soutenir, en matière de Torah, des discussions avec les plus grands érudits qui fréquentaient la maison paternelle. La situation matérielle très précaire de Rabbi Betsalel lui commandait de marier rapidement ses enfants. Il se mit en quête de familles respectables et aisées qui seraient disposées à pourvoir aux besoins de ses fils pendant leur période d'étude à la yéchivah et, au besoin, après leur mariage. Quand le Maharal eut dix ans, ses fiançailles avec Perla, âgée de six, eurent lieu. Bien qu'elle ne fût encore qu'une enfant, cette dernière eut aussitôt l'intuition du génie extraordinaire de son fiancé et résolut de faire tout son possible pour se rendre intellectuellement digne d'un tel époux. À douze ans, Yéhoudah fut envoyé à Przemysl, en Galicie, à la yéchivah de Rabbi Jacob Pollak où les érudits remarquables étaient seuls admis. Il y resta quatre ans, jusqu'au départ de son maître. Le Maharal erra alors de ville en ville, poursuivant ses études durant deux ans encore. Puis il revint à Prague. Chmouel Reich, son beau-père, désireux de voir unir les deux fiancés, promit alors au jeune homme de pourvoir à tous les besoins du couple, ce qui permettrait à Yéhoudah de continuer ses études à la yéchivah. Perla avait alors quatorze ans. Ne se doutant pas des efforts accomplis secrètement par elle en vue d'acquérir une culture très poussée en matière de Torah, son fiancé fut à la fois stupéfait et ravi de constater avec quelle pertinence elle était capable de discuter avec lui de questions où il doutait qu'elle pût le suivre. Le mariage devait être célébré sans retard. Mais les circonstances ne s'y prêtant guère, force fut de le différer et le Maharal partit poursuivre ses études pour une période d'environ quatre ans. Il

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alla à Posen où se trouvait la yéchi- sur la Torah. La guerre faisait rage. vah de Rabbi Yits'hak Clover de Worms. On se battait de plus en plus près de D'étudier sous la direction de ce grand Prague. Un jour un soldat armé entra érudit lui donna tant de satisfaction qu'à dans la boutique de Perla. Il demanda à l'expiration des quatre années prévues, celle-ci une certaine quantité de pain et peu enclin à quitter un tel maître, il écrivit de produits alimentaires qu'il chargea sur à sa fiancée et à son beau-père. Et il ob- sa voiture. Quand Perla voulut se faire tint d'eux de prolonger de trois ans encore payer, le soldat lui déclara tout bonneson séjour à Posen. Avant de quitter ces ment qu'il n'avait pas d'argent. La jeune derniers, il avait établi à l'usage de sa femme expliqua avec douceur que son fiancée un programme d'études ; elle commerce était sa seule ressource et qu'il avait promis de s'y conformer assidûment lui permettait de gagner tout juste sa vie et elle tint sa promesse tant que dura l'ab- et celle de sa famille. Le militaire ne manquait ni de cœur, ni de raison. Les paroles sence du jeune homme. Au cours des trois années supplémen- de Perla l'émurent. Il lui demanda d'actaires qui séparèrent les fiancés, cepter en gage une tunique toute brodée Chmouel Reich perdit sa fortune. Il fut et ajouta : « Si dans les deux ou trois jours contraint de vendre tout ce qu'il possédait qui viennent je ne me serais pas acquitté afin de payer ses dettes. Il en informa le de ma dette, cet habit vous appartienMaharal et lui expliqua qu'étant donnée dra. » l'impossibilité où il se trouvait, lui Chmouel Beaucoup de jours passèrent et le soldat Reich, de faire face à ses engagements ne revint pas. « En période de guerre, dit vis-à-vis du jeune couple, Yéhoudah pou- le Maharal, nombre de personnes dissivait se considérer libéré des siens à mulent leurs joyaux dans de tels habits. l'égard de Perla et que, désormais sans Si on y regardait un peu ! » Perla défit la couture de la tunique. liens, rien ne s'opposait Comme son mari l'avait à ce qu'il épousât une prévu, une grande autre jeune fille qu'elle. quantité de pierres préLa réponse du fiancé cieuses y étaient cane se fit pas attendre. chées. La famille Elle fut digne de lui. Il attendit encore. Beauécrivit que le changecoup d'autres jours ment dans la situation passèrent et toujours financière du beaupoint de soldat. Encore père n'affectait en rien La synagogue de Prague si l'on pouvait retrouver ses plans et qu'il était la «Alte Shul» sa trace ! Mais il avait décidé à épouser Perla, à moins qu'elle ne fût pas disposée disparu sans qu'on ne sût rien de lui ni de à attendre son retour. Que l'érudition ne ses proches. Le précieux habit revenait la rebutât point, cette dernière en avait de droit à Perla. donné plus d'une preuve. Ce n'était pas Cette chance inespérée rétablit la situacependant l'unique corde à son arc. Elle tion matérielle de la famille. Chmouel avait un sens pratique extrêmement dé- Reich pouvait songer à se remettre dans veloppé. Mise en présence des graves re- les affaires. La guerre terminée il fut vers de fortune qu'avait subis son père, chargé de s'occuper de la reconstruction elle ouvrit à Prague une boutique d'ali- des nombreux immeubles détruits ou enmentation. De ce commerce elle put reti- dommagés. Il s'attela à sa tâche et s'en rer suffisamment de profit pour subvenir acquitta à l'entière satisfaction de ceux qui à ses besoins et à ceux de ses parents. la lui avaient confiée et, grâce aux excelEn 5303 (1543) la guerre éclatait en Bo- lents émoluments qu'il en retira, retrouva hême, entre Prague et les villes voisines. l'aisance financière perdue. D'une main Le Maharal vint retrouver sa famille et sa généreuse, il distribua alors l'argent aux fiancée. Elle et lui étaient âgés respecti- œuvres charitables. Enfin, il fut pressenti vement de vingt-huit et trente-deux ans. pour la fonction de chef de la commuEncore une fois une grande surprise at- nauté juive de Prague. tendait le jeune homme : les progrès ex- Quant au brillant Maharal, il pouvait déstraordinaires accomplis par sa fiancée en ormais poursuivre ses études, débarmatière de Torah pendant sa longue ab- rassé du souci que lui donnait la conscience d'être à charge de sa femme. sence. Le retour du Maharal et son entrée dans Même Perla, dont le fardeau se trouvait la famille signifiaient aussi pour Perla une considérablement allégé, avait maintebouche de plus à nourrir. Car elle enten- nant la possibilité de consacrer de dait s'opposer à tout ce qui pouvait com- longues heures par jour à son instruction. promettre ou entraver les études de son Perla donna à son mari un fils, Betsalel, mari. Ses responsabilités se faisaient et trois filles, Reichel, Tilla et Reyalino. ainsi plus lourdes. Mais que leur importait L'un des descendants de cette femme exd'être pauvres ! Ils étaient heureux de ceptionnelle devait, être, six générations vivre ensemble absorbés, lui par l'étude, plus tard, Rabbi Chnéour Zalman de elle par son travail. Elle trouvait d'ailleurs Lyadi, auteur du « Tanya » et de son le temps, une fois sa journée terminée, de « Choul'hane Aroukh ». (Conversation se plonger dans la lecture des ouvrages avec les jeunes) L E

C A R N E T

Pour la réussite de: ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, David Ben Tserouya. Pour la bonne santé de: Mercedès Bat Fifine, Sivan Bat Sarah Hadassa Leilouï Nichmat de: Julia Bat Elie, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Raphaël, Serouya Beya Bat Myriam, Moché Maurice Ben Yossef et Fifine et Sylvia Hassiba Bat Nissim

Découvertes (IHT)

Des cellules souches pour réparer les os

Des scientifiques ont utilisé des cellules souches pour tout, de la repousse de cornées à leur introduction dans le cœur pour le réparer, et il pourrait même être possible de les utiliser pour guérir des poumons endommagés. Aujourd’hui, des chercheurs de l’Université de Rochester Medical Center ont, pour la première fois, réussi à identifier une population de cellules souches capables d’induire la réparation des os du crâne et du visage.

Nouvelle technologie israélienne

La startup israélienne Utilight, utilise l’impression 3D pour fabriquer des cellules solaires (photovoltaïques – CPV) plus rapidement et à moindre coût que les méthodes traditionnelles de production. La bonne nouvelle pour les fabricants est que cette nouvelle technologie s’intègre simplement dans les chaînes de fabrication existantes demandant seulement l’installation d’un module supplémentaire dans l’usine. Le système Utilight peut donc être installé dans toutes les lignes de fabrication existantes. La mise en œuvre du système est rapide et s’intègre facilement dans les procédures existantes des chaînes actuelles de production. On estime à 1 million de dollars par an l’économie réalisée pour une chaîne de production standard de 40MW. L’économie se répartit de la façon suivante: 500 000 dollars en pâte d’argent et 500 000 dollars par an, du fait du gain de productivité par rapport à une chaîne standard de fabrication de CPV.

Dvar Méle’h - Paroles du roi

Le Alef dans Adar

Le 7 Adar, anniversaire et Hilloula de Moché Rabbénou, fait allusion aux sept jours de la création. Que signifie le mot « Adar » ? Le but de la création est que le Saint béni soit-Il réside en ce monde, le Alef (de Ano’hi, qui fait allusion à l’Essence de D.ieu) Dar (qui signifie : demeurer). A-Dar veut dire, le Alef va régner, demeurer dans ce monde, ici-bas. La Présence divine, selon la chronologie de la Torah, descendra et se révélera après les sept jours de la construction du sanctuaire qui vont du 23 Adar au premier jour du mois de Nissan. Mais aujourd’hui, les Juifs s’inquiètent et demandent quand Hachem va t-il se dévoiler dans le troisième Temple lors de la délivrance finale ? La réponse est : « Kvar Bati Legani, Je suis déjà arrivé dans mon jardin », en clair, la Che’hina, la Présence divine est déjà présente ici-bas, avec nous… (Dvar Mal’hout Tetsavé) Petites Annonces

Cours de Torah Centre ville de Jérusalem au Merkaz Machia’h & Guéoula. Cours en français. 8, rue Yaavets. Infos 053-2770419 Nouvelle vision sur la Guéoula Exposé basé sur les prophéties du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h à Har ‘Homa Lundi soir à 20h00 Infos : 058-4770055

Beit Machia’h à Har ‘Homa Rav Shlomo Yossef Tsion. Cours tous les jours en hébreu, cours pour femmes sur Taharat Michpa’ha. 054-4449770

Café ‘hassidique pour femmes à Har ‘Homa (fr) Une Midracha s’ouvre pour les femmes : café et petit déjeuner, avec ‘havrouta et études en groupe, matinée d’étude en français. Lundi matin à 10h00 à Har ‘Homa Pour plus d’infos : 058-4770055

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La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina

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