Vive le roi Machia'h n°301

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BH

N°301 - Hebdomadaire - Chabbat Parachat Pékoudei

Bonnes Nouvelles

Edition française - gueoulanews@gmail.com - www.viveleroi770.com - 058-4770055

Marathon à Savion

Vendredi dernier a eu lieu pour la deuxième année consécutive, un grand marathon en souvenir du Soldat Omer 'Hay (que D.ieu venge son sang), en présence de deux milles personnes. Le Chalia'h local, Rav Yossef Méïr Cohen, a eu l'initiative de monter à cet occasion un stand de Téfilines et de Mivtsaïm. Plus d'une centaine de Juifs ont récité le Chéma avec les Téfilines à cette occasion. (CI)

Grande Première aux Tsivot Hachem

Un voyage historique aura lieu très prochainement en cette année du Hakel. Un Tank des Tsivot Hachem fera une apparition dans tous les Talmoudei Torah de Terre Sainte, afin de rassembler tous les enfants (les soldats des Tsivot Hachem), les réjouir et participer à un Hakel très spécial. A cette occasion, les enfants pourront s'inscrire à prix réduit pour la Grande Journée des Tsivot Hachem. (CI)

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Photo de la semaine Mivtsaïm à Rami Lévi (Talpiot)

La Guéoula, un effet de réaction en chaîne…

La grisaille du quotidien est souvent le théâtre de scènes familiales imprévues et un homme (ou une femme) peut rester obnubilé par un mot ou une tirade qui a été lancé contre lui. Dans un tel cas, les fondements de ce qui constitue la confiance et la sécurité de la famille subissent une fissure. Et lorsque cela se reproduit à maintes reprises, le résultat est prévisible, c’est la fuite ou l’éclatement de la cellule familiale. Phénomène, on ne peut plus commun dans la société actuelle…

La solution que l’on adopte le plus souvent est « la transgression des habitudes », c’est à dire, que l’on propose aux gens qui subissent ce type de crises, une évasion du cube dénommé par le passé « métro-boulot-dodo » (sortir en famille ou en couple, voyager, etc.). On retrouve même, malheureusement, ce processus au sein de la famille Juive qui, elle, devrait par la pratique de la Torah et des Mitsvot être exempte d’un tel exil du quotidien, car la Torah nous enseigne un mode de vie tout à fait original et régénérant, ou le « cube des habitudes » est sans cesse brisé par des fêtes, par les Chabbats, par l’intervention des Mitsvot tout au long de la journée, du mois, de l’année. Mais aujourd’hui, la Torah, elle-même, devient une seconde nature et le cube dans lequel on vit est juste un peu plus spacieux, mais le syndrome est le même ! Le Baal Chem Tov a enseigné pour palier à tout cela une nouvelle lecture de la Torah qui prend en compte les grands problèmes psychologiques que vont subir les générations qui approchent de la fin de l’exil. Mais il fallait par la suite sans cesse de nouveaux remèdes à chaque génération, de nouveaux dévoilements d’autres aspects de cette ‘Hassidout, jusqu’à ce que se lève la notre, la neuvième génération (à compter du Baal Chem Tov) où la septième (à compter de l’Admour Hazaken, fondateur de la ‘Hassidout ‘Habad) et cette génération a été définie par le septième Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h comme étant la dernière génération de l’exil. Or cet exil est à présent terminé et chacun peut en faire l’expérience en ouvrant les yeux sur

l’enseignement du Dvar Mal’hout qui nous annonce que nous sommes surtout la première génération de la délivrance. Ce qui est donc fondamentalement différent en ces temps nouveaux, c’est que tout est plus facile et notamment les communications. On accède immédiatement à l’autre sans délai d’aucune sorte. Un Juif peut alors décider instantanément de parler à son prochain et de faire la paix avec lui. Dans ce cas, s’il a fait le Chalom avec son ami, l’harmonie qui résidera entre eux s’étendra vers un autre Juif, un troisième avec qui l’un des deux fera aussi la paix. Le troisième en fera de même et ainsi de suite car la faculté de l’harmonie et du Chalom est de se répandre jusqu’à ce que tous les Juifs vivent en paix et le Machia’h sera visible pour tous, la délivrance apparaîtra à l’évidence, le Beit HaMikdach descendra du ciel, et un cri de joie, un long cri de soulagement et de bonheur sortira de toutes les gorges. Et tous les rangs de l’immense armée de toutes les Juifs de tous les temps se regrouperont autour du Méle’h HaMachia’h pour dire et crier ensemble : « Ye’hi HaMele’h HaMachia’h ! »

Hébreu/Français gabriel.traduction@gmail.com

Horaires de Chabbat à Jérusalem Chabbat Parachat Pékoudei : Entrée : 17h08 - Sortie : 18h21

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Yé’hi Adoneinou Moréinou VéRabénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd !


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Extraits du discours du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita - 5751-5752 (1991-1992)

« Rabbi Its’hak estime : « Cela fait référence aux synagogues et aux maisons d’étude de Babylone ». Rabbi Eléazar pense : « Il s’agit de Beit Rabbeinou, la maison de notre maître » [2] Ces deux interprétations sont-elles contradictoires ? Quel est le rapport entre les sanctuaires miniatures de Babylone et le Beit HaMikdach, le Temple de Jérusalem ? Depuis sa destruction, quel est le facteur qui conduit la Présence Divine à choisir de résider dans des sanctuaires particuliers ? Comment toute cette discussion talmudique trouve-t-elle application dans notre génération, à la veille de la Délivrance ? A toutes ces questions, et à beaucoup d’autres, ce chapitre apporte des réponses.

Un foyer loin de chez soi Un des ‘hassidim du Admour HaEmtsaï [3], Rav Avraham Dov Bèr de Babroïsk, a décrit [4] le premier voyage qu’il fit à Loubavitch, alors qu’il n’avait que six ans. En des termes vivants et intenses, il raconte les moments émouvants qu’il vécut, ses rencontres avec le Rabbi et les ‘hassidim. C’est la joie éclatante que ceux-ci manifestaient qui l’impressionna peut-être plus que toute autre chose. Il en demanda la raison à son père qui lui répondit en lui parlant du Beit HaMikdach, le Temple de Jérusalem. Ceci ne fit que susciter un étonnement croissant chez l’enfant. Comment les ‘hassidim pouvaient-ils se réjouir avec un tel enthousiasme alors que, justement, le Beit HaMikdach était toujours détruit ? Avec toute la compréhension d’un éducateur accompli, son père lui laissa le temps de mûrir la question, puis il lui expliqua sur un ton à la fois serein et chaleureux : Jusqu’à ce que D.ieu nous montre Sa miséricorde, qu’Il nous envoie Machia’h... et reconstruise Jérusalem et le Beit HaMikdach..., Loubavitch est notre Jérusalem, la synagogue du Rabbi est notre Beit HaMikdach..., le Rabbi est l’Arche Sainte qui contient les Tables de la Loi. Ce sont là des sentiments qu’un père partagea avec son fils en un moment particulièrement fort. Mais cela s’arrête-t-il là ? Existe-t-il un fondement dans la Torah à de telles déclarations ?

Près des fleuves de Babylone Très significativement, le prophète Yé’hézkel (Ezéchiel) exprime des idées analogues lorsqu’il entreprend de consoler les Juifs exilés à Babylone en leur transmettant la Parole de D.ieu [5] : « Ainsi a parlé l’Éternel : Bien que Je les ai dispersés dans les pays, Je serai pour eux un sanctuaire en microcosme (Mikdach Méat) dans les pays où ils sont venus ». Commentant ce verset, nos Sages [6] proposent deux interprétations à l’expression « sanctuaire en microcosme » : « Rabbi Its’hak estime : « Cela fait référence aux synagogues et aux maisons d’étude de Babylone ». Rabbi Eléazar pense : « Cela fait référence à Beit

Kountrass Beit Rabbénou Chebébavel - Prononcé les Chabbat Parachat Noa’h 5747-1986 et Parchat Pin’has 5751 -1991, le 28 Sivan 5751-1991, ainsi qu’à d’autres occasions

La maison de notre Rav à Babylone

Aux exilés assis au bord des fleuves de Babylone, rêvant au Sanctuaire de Jérusalem, alors profané, le prophète Yé’hézkel (Ezéchiel) apporta ce message de consolation : « Bien que Je les ai dispersés dans les pays, Je serai pour eux un petit sanctuaire dans les pays où ils sont venus » [1].

Rabbeinou (« la maison de notre maître », c’est-à-dire, à cette époque, le Sage que l’on désignait sous le simple nom de Rav [7]) à Babylone ». Par ailleurs, et dans le même sens, nos Sages déclarent [8] : « Partout où les Juifs furent exilés, la Présence Divine les accompagna ». Cette phrase ne laisse pas que d’être un peu étonnante. En effet, ne nous est-il pas enseigné que « toute la terre est pleine de Sa gloire » [9]. C’est dire qu’il n’existe aucun endroit vide de D.ieu. Dès lors, que peut signifier l’affirmation que la Présence Divine accompagne le peuple juif en exil ? [10] La suite du texte cité éclaire, cependant, son sens réel. Ainsi, les Amoraïm, les Sages du temps, désignent certaines synagogues de Babylone où l’on pouvait, sans méprise, percevoir la Présence de D.ieu, à l’instar, quoiqu’en microcosme, de la révélation constante qui se produisait dans le Beit HaMikdach, le Temple de Jérusalem. Dans ces lieux précis, la Divinité ne se trouvait pas cachée, ce qui est pourtant, en tout état de cause, le cas de l’univers entier. Elle y était manifestement perceptible.

La résidence de D.ieu dans ce monde Dans le droit fil de l’idée développée ci-dessus, il apparaît qu’en fait les opinions de Rabbi Its’hak et de Rabbi Eléazar divergent seulement sur l’accent qu’ils y mettent mais pas sur le fond. Il est clair que Rabbi Eléazar souscrirait volontiers à l’idée que la Présence Divine résidait dans toutes les synagogues de Babylone et que Rabbi Its’hak, de son côté, admettrait sans difficulté que Sa manifestation la plus évidente se trouvait dans Beit Rabbeinou. Qu’avait donc de particulier Beit Rabbeinou, la maison d’étude de Rav ? Elle était le centre de

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la Loi Juive pour l’ensemble du monde. Et ce caractère est essentiel. En effet, commentant le verset [11] « D.ieu aime les portes de Sion plus que toutes les demeures de Jacob », nos Sages déclarent [12] : « D.ieu aime les portes de ceux qui se distinguent dans le domaine de la hala’ha (la Loi Juive) plus que les synagogues et les maisons d’étude..., car, du jour où le Beit HaMikdach a été détruit, D.ieu n’a plus (de lieu de résidence) dans ce monde que les quatre coudées de la hala’ha ». L’un des grands commentateurs du Talmud, le Maharcha, explique que la manifestation de la Présence Divine dans le Beit HaMikdach était intrinsèquement liée au fait que s’y trouvait le siège du Sanhédrin, la plus haute cour de justice du peuple juif, l’autorité suprême en matière de hala’ha. Or, dans la mesure où cette Présence se manifeste dans « les quatre coudées de la hala’ha », c’est là où se trouve le Sage du temps qui assume cette fonction, que D.ieu réside. La formule « sanctuaire en microcosme » est, par conséquent, une description parfaitement appropriée de Beit Rabbeinou, la source de l’enseignement pour tout ce qui concerne ce que doit être, selon la Torah, notre comportement dans le temps de l’exil.

Le retour de la Présence divine La suite du passage cité plus haut souligne encore le lien entre les synagogues d’exil et le Beit HaMikdach [13] : « Quand les Juifs seront libérés, la Présence Divine les accompagnera ». Le Maharcha précise le sens de cette phrase. Elle signifie que la Présence Divine ne restera pas dans les endroits où Elle Se révélait pendant l’exil, mais qu’Elle retournera en Israël avec le peuple juif. Nos Sages le décrivent en ces termes [14] : « Les synagogues et les maisons d’étude de (diaspora) seront installées en Israël ». Elles se dresseront, d’ailleurs, à proximité immédiate du Beit HaMikdach et la révélation Divine qui y apparaîtra les pénétrera également [15]. Plus encore, dans la période précédant la Délivrance, le Beit HaMikdach existera, comme en avant-première, dans le « sanctuaire en microcosme » établi en exil. Car c’est là que Se révélera la Présence Divine, et c’est de là qu’elle retournera en Israël et à Jérusalem [16] avec tout le peuple juif.

Une source de lumière Le récit du ‘hassid, que l’on citait en introduction, prend, à présent, une toute autre dimension. Dans chaque génération, il existe un Beit Rabbeinou, « la maison de notre maître » [17],


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Extraits du discours du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita - 5751-5752 (1991-1992) un « sanctuaire en microcosme » qui répond aux demandes de la génération et diffuse l’enseignement de la Torah dans tous les points du globe. C’est, par excellence, l’endroit où la Présence Divine Se révèle. Cette révélation s’opère en faveur du peuple juif [18]. Dès lors, c’est dans la maison de son guide, le chef de la génération, que la Tradition dénomme « le cœur de la génération » [19], qu’elle apparaît pendant le temps de l’exil. Cette idée nous permet de prendre la pleine mesure du caractère unique du Beit Rabbeinou établi par le précédent Rabbi de Loubavitch en Amérique. Aujourd’hui, la plus grande partie du peuple juif vit dans cette région du monde, et c’est là que se trouve l’infrastructure nécessaire à une telle fonction. C’est pourquoi ce pays fut choisi pour recevoir Beit Rabbeinou, le centre de l’enseignement de Torah pour le monde entier. Il n’est pas anodin que l’Amérique ait été décrite [20] comme « l’hémisphère inférieur ». C’est dans « l’hémisphère supérieur » que la Torah fut donnée et c’est notre tâche que de la répandre dans l’ensemble du monde afin d’élever la totalité de l’existant. C’est cette oeuvre de « faire ici la terre d’Israël », pour reprendre l’expression du Tséma’h Tsédèk [21], qui nous prépare au temps où « la terre d’Israël descendre sur terre la Présence Divine de telle s’étendra au monde entier » [22], lors de l’avène- sorte qu’Elle apparaisse aussi manifeste que ment de l’ère messianique. dans le Sanctuaire. C’est là le rôle assumé par notre génération, la septième depuis l’Admour Le défi de notre génération HaZakène [30] : hâter la venue de Machia’h, Ce rapport étroit entre le Beit Rabbeinou du l’avènement de l’ère où D.ieu Se révélera de Rabbi Précédent et la Délivrance se reflète nouveau aux yeux de tous et plus uniquement dans le nom même du bâtiment, « 770 ». En en microcosme. effet, il s’agit là de la valeur numérique du terme hébreu Paratsta, qui signifie « briser (les bar- Il ne s’agit pas là d’une promesse lointaine mais rières) ». Nous trouvons ainsi, sur le verset re- bien d’une réalité imminente. Nous sommes au latif à la naissance de Pérets, l’ancêtre de seuil de la Délivrance et même, sans aucun Machia’h [23], Paratsta alékha perets, un com- doute, en train de le franchir [31]. Nos Sages mentaire de nos Sages [24] : « Cela fait réfé- enseignent [32] qu’un Machia’h potentiel existe rence au Machia’h, comme il est écrit [25] : dans chaque génération. Cela implique qu’il vit « Celui qui brise les barrières (Haporets) mon- parmi nous, attendant que nous reconnaissions tera devant eux ». Car c’est bien là la mission sa mission et créions dans le monde un climat de Machia’h : briser les barrières de l’exil et ré- de nature à lui permettre de l’accomplir. pandre la sainteté dans le monde. Un verset le Puisse cela se produire dans un futur immédiat. proclame [26] : « Tu t’étendras (Oufaratsta) vers Alors, tous ensemble, avec les synagogues et l’ouest, vers l’est, vers le nord et vers le sud ». les maisons d’étude de diaspora, les « sancLe chiffre 7 est relié avec la réalité du monde, tuaires en microcosme », nous irons en Israël, qui a été créé en sept jours, les sept jours de la à Jérusalem, dans le Beit HaMikdach. création, et c’est aussi en rapport avec la purification du monde par le travail des enfants d’Is- Notes : [1] Yé’hézkel (Ezéchiel) 11:16. Traité talmudique Méraël, qui sont répartis en sept catégories, les guilah 29a - [2] Rabbi Douber, le deuxième Rabbi de Loubavitch - [3] HaTamim, vol. II, p. 124-126 - [4] Loc. cit - [5] Loc. sept niveaux de service de D.ieu, les sept cit - [6] Loc. cit - [7] Voir le commentaire de Rachi, loc. cit - [8] branches de la Ménora, du Candélabre (Likou- Traité talmudique Méguilah, loc. cit - [9] Yichayahou (Isaïe) 6:3 - [10] Voir le commentaire du Maharcha sur le traité taltei Torah Bealote’ha). mudique Méguilah, loc. cit - [11] Téhilim (Psaumes) 87:2 Et selon tout cela, la perfection du chiffre 7 (qui [12] Traité talmudique Bera’hot 8a - [13] Traité talmudique est 770) montre la perfection du travail des en- Méguilah, loc. cit - [14] Ibid - [15] Voir le commentaire du Mafants d’Israël qui ont purifié, éclairci le monde harcha, loc. cit. C’est sur cette base que ce commentateur classique explique un enseignement du Midrach selon lequel, par nos actions et notre travail pendant tout le à l’ère messianique, le Beit HaMikdach s’étendra à la totalité temps de l’exil, car c’est alors que nous de Jérusalem. En effet, puisque toutes les synagogues et les sommes délivrés de l’exil et nous retournons en maisons d’étude de diaspora seront incluses en lui, l’espace qu’il occupera au sol équivaudra à l’ensemble de la ville - [16] Terre d’Israël. Ce concept permet d’élucider un problème posé par le pasPar ailleurs, le nombre 770 est un multiple du sage aujourd’hui fameux du Yalkout Chimoni (vol. II, sec. 499) chiffre 7 [27]. Or, nos Sages enseignent [28] où il décrit la période qui précédera immédiatement la venue que « tous les septièmes sont chéris ». Il a été de Machia’h. Ce texte indique que Machia’h se tiendra sur le toit du Beit HaMikdach et, s’adressant au peuple juif, proclaégalement expliqué [29] que le caractère pré- mera : « Les humbles, le temps de votre Délivrance est arcieux du septième d’une série se reflète dans rivé ». Cet épisode présente quelques difficultés. En effet, la mission centrale confiée au peuple juif : faire comme le Rambam (Maïmonide) l’écrit (Michné Torah, Hil’hot

Méla’him [Lois relatives aux rois] 11:4), la construction du Beit HaMikdach sera une des dernières étapes du processus messianique. Or, il semblerait logique de penser que Machia’h informera le peuple juif de l’occurrence de la Délivrance avant que celle-ci soit achevée. Toutefois, ce qui a été dit permet d’apporter un éclaircissement utile : Machia’h se tiendra, en fait, sur le toit du « sanctuaire en microcosme » qui existe en diaspora et c’est de là qu’il lancera son message de Délivrance à l’ensemble du peuple juif. L’expression employée, « le toit du Beit HaMikdach, l’indique d’ailleurs en allusion. En effet, comme Maïmonide l’énonce dans les Hil’hot Beit HaBe’hirah (Lois relatives au Temple), le toit du Beit HaMikdach n’était pas consacré. Cela fait allusion à la situation d’exil qui ne présente pas cette qualité de sainteté révélée, détenue uniquement par la terre d’Israël - [17] Le commentaire de Rachi, selon lequel l’expression « Beit Rabbeinou » désigne la maison de Rav, souligne l’idée développée. Le terme « Rav », qui signifie « Maître », indique que cette distinction lui fut donnée, ainsi qu’a sa maison, non du fait de ses qualités personnelles mais bien en tant que guide des Juifs de son temps en matière d’application de la Torah - [18] L’interprétation d’un verset (25:8) de Chémot (Exode) relève cette idée. Il est écrit : « Vous ferez pour Moi un sanctuaire et Je résiderai dedans ». Le Chelah (69a) note qu’au lieu d’écrire Betokho - « dans lui », le verset utilise la formule Betokham - « dans eux ». Ce choix implique que la révélation Divine doit, fondamentalement, prendre place en chaque Juif - [19] Voir Rambam (Maïmonide), Michné Torah, Hil’hot Méla’him (Lois relatives aux rois) 3:6. Voir aussi Bamidbar Rabbah 19:28 : « Le chef (de la génération) représente toute la génération » - [20] Voir le recueil de lettres, Iguerot Kodèch, du Rabbi Précédent, vol. II, p. 492 - [21] Le troisième Rabbi de Loubavitch. Voir ibid., vol. 1, p. 485. Voir également le chapitre intitulé « Fais ici Eretz Israël » - [22] Yalkout Chimoni, vol. II, sec. 503 - [23] Béréchit (Genèse) 38:29 - [24] Aggadat Béréchit, chap. 63 - [25] Mi’ha (Michée) 2:13 - [26] Béréchit (Genèse) 28:15 - [27] Il correspond à dix fois sept et cent fois sept. La Kabbale enseigne que nous possédons dix attributs spirituels, chacun se subdivisant par tous les autres, soit dix fois dix égale cent. Dans ce contexte, le nombre 770 reflète le fait que le chiffre sept a imprégné chacune des dimensions de la personnalité humaine - [28] Vayikra Rabbah 29:11 - [29] Cette idée est également développée dans les commentaires Bati LéGani des années 5710 (1950) et 5711 (1951) - [30] Rabbi Chnéour Zalman de Liady, auteur du Tanya, premier Rabbi de Loubavitch - [31] Voir le chapitre intitulé « Au seuil de la Délivrance » - [32] Voir le ‘Hatam Sofer, Responsa sur le volume ‘Hochèn Michpat du Code des Lois Juives, vol. VI, Responsum 98 ; Sdei ‘Hémèd, Péat HaSadé, Maaré’hèt Alef, principe 70. Voir aussi le chapitre intitulé « Machia’h dans chaque génération ».


Histoire de Guéoula

Une histoire de Providence Divine

David Glaser habite à Kiryat Mala’hie et il nous raconte : « Mon parcours habituel lors de mes Mivtsaïm (pose de Téfilines etc.) passe par le sud de la zone industrielle à Beer Touvia. Et lors de ma « tournée », j’entre, à chaque fois, dans un magasin dans lequel il y a un Juif à qui je mets les Téfilines et il en éprouve toujours une grande joie. Les autres, grâce à D.ieu, les posent seuls. Et c’est donc seulement pour lui que je me rends làbas.

Il y a de cela près d’un mois, lorsque je suis arrivé sur place, on m’a annoncé qu’il était souffrant et qu’il ne viendrait pas travailler aujourd’hui. Et comme tout se passe par « Achga’ha Pratite, par Divine Providence », je cherchais donc la raison de ma venue. Le magasin attenant est un réparateur de pneus automobile et j’y aperçus un petit groupe de Juifs assis et discutant. Je m’approchai en leur lançant joyeusement : « les amis, venez mettre les Téfilines ! ». Le silence fut rompu par l’un d’eux : « Et bien je voulais justement les mettre ». Pendant qu’il lisait le « Chéma Israël », je leur distribuai les prospectus de la fête de Chavouot qui approchait. L’un d’eux, un certain Naty, distingua dans mes affaires une carte qui comportait les bénédictions que l’on doit prononcer à la vue du Méle’h HaMachia’h. Apparemment le titre l’avait intrigué, il prit une carte et demanda : « Cela veut dire que l’on doit prononcer ces bénédictions lorsque l’on voit le Machia’h ? ». Lorsque je lui répondis positivement, Naty ajouta : « Et à quoi il ressemble ? », je lui dis : « Retourne la carte et tu verras ! ». De l’autre côté, on pouvait voir la photo du Rabbi Chlita avec la mention « Machia’h ». Naty sourit et demanda s’il pouvait raconter brièvement une histoire à propos du Rabbi. Je lui souris en retour et dis : « et même une longue histoire si tu veux ! ». Puis, Naty relata : « J’ai un ami dont le travail consistait à être le garde du corps de personnages publiques, de célébrités. Tout son corps est constitué de muscles, taillé dans le roc, 240 kilos, en bref un géant. Un jour, lors d’une chaude journée d’été, alors que nous étions installés à la terrasse d’un café, mon ami entrouvrit sa chemise pour s’aérer un peu. Je fus stupéfait d’observer sur sa poitrine des cicatrices d’un taille peu commune.

Celui-ci vit mon étonnement et me montra le même genre de plaies aux bras et aux jambes. « Tu veux savoir comment cela m’est arrivé ? » me demanda t-il. Et sans attendre ma réponse, il poursuivit : « Il y a quinze ans, j’habitais en Floride et là, je travaillais comme maître-nageur sur l’une des plages. J’étais, alors, complètement déconnecté de tout Judaïsme. La seule ambition que j’avais dans ce domaine, était de rencontrer le Rabbi de Loubavitch. Un jour, alors que j’étais en moto, roulant à 250km/heure, j’eus une collision frontale avec un camion. La moto fut littéralement désintégrée, et mon corps complètement disloqué… Mes bras et mes jambes se sont tout simplement séparés de mon corps et ont été projetés à une bonne distance du lieu de l’accident. A ma grande stupéfaction j’observais toute la scène d’en-haut. Soudain, un véhicule stoppa juste derrière les lieux. Deux ‘hassidim de ‘Habad en descendirent immédiatement pour prêter assistance, virent ma chaîne avec une grande étoile de David et contactèrent les autorités et services d’urgence. D’un coup, mon âme fut comme aspirée vers le haut et je me retrouvais devant le tribunal d’en-haut, là, tout était sombre et terrifiant. Je rencontrais des membres de ma famille qui avaient déjà quitté ce monde-ci. Les membres du tribunal avaient l’aspect de Rabbanim, vêtus de noir. Ils m’appelèrent d’une manière sérieuse et commencèrent à énumérer mes fautes. C’est alors que je me mis à fondre en larmes sans pouvoir en maîtriser le flot. Soudain, je vis sur le côté une porte qui s’ouvrit, puis je pus voir, face à moi, le Rabbi de Loubavitch qui se dirigeait vers le tribunal. Il s’installa à la tête du Beit Din et s’adressa à moi : « Est-il vrai que vous étiez maître-nageur ? », c’est à peine si j’arrivais à confirmer par un mouvement de tête. Il poursuivit et me demanda : « Est-il vrai qu’il vous est arrivé de sauver la vie d’un Juif ? », là aussi je répondis faiblement par l’affirmative. Le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h répliqua, alors : « Chaque personne qui fait vivre un membre du Peuple Juif, est considéré comme s’il avait fait exister un monde dans son ensemble : vous resterez donc en vie ! ». En une fraction de seconde, je m’éveillais dans un lit d’hôpital alors que les médecins avait déjà désespéré de mon sort. Mon rétablissement ne fut pas si simple, mais, grâce à D.ieu, j’ai reçu ma vie en cadeau »… (Traduit de la Si’hat HaGuéoula)

High Tech (IHT)

Israël construit des usines marines pour le Japon

IDE Technologies, le spécialiste israélien, leader mondial du marché du dessalement de l’eau de mer, va construire des usines sur des bateaux afin de pallier à la pénurie d’eau dont souffre le Japon. Le dessalement de l’eau de mer est un moyen efficace de remédier à la pénurie de l’eau mais le coût relativement élevé de construction d’usines de dessalement se répercute sur le tarif de l’eau produite. Pour remédier à ce problème de coût de revient, la société IDE Technologies, leader mondial du marché du dessalement de l’eau de mer, développe des usines flottantes au Japon.

Dvar Méle’h - Paroles du roi

Vive le roi !

L’acte est essentiel. Il faut achever nos actions et demander «Ad Mataï ?». Il faut proclamer « vive le roi ! » avec le plus grand empressement et la joie la plus profonde. Nous sommes en effet en « Tisma’h » et «Haïm» années se sont écoulées depuis le début du règne du Rabbi. D.ieu se hâtera donc de dévoiler la délivrance. En son temps, le Rabbi disait qu’il faut «faire briller les boutons». Nous le faisons depuis des dizaines d’années et ils sont maintenant brillants. Continuer à le faire diminuerait leur beauté. L’empressement appartient donc maintenant à D.ieu, qui doit dévoiler la délivrance, révéler le troisième Temple qui est déjà prêt làhaut et peut donc descendre dès cette nuit. Alors nos yeux de chair, nos âmes vêtues de corps vivront la délivrance. A l’époque du Temple, la journée commençait et s’achevait par un sacrifice perpétuel. Actuellement, la prière remplace le sacrifice et la Tseddaka la précède. Nous donnerons donc maintenant de la Tseddaka qui rapprochera la délivrance. Le Machia’h viendra, en particulier dans cette année de Hakhel. La délivrance sera également par le mérite des femmes vertueuses de notre génération qui ont les mêmes âmes que celles qui sont sorties d’Egypte. Tout ceci se réalisera et, au sens le plus simple, ce sera la délivrance véritable et complète, de façon immédiate. (Dvar Mal’hout 2 Nissan 5748)

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La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina

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